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3e édition
Note de
synthèse
Note, note administrative, rapport
Catégories A et B
Méthode et exercices
exploiter le dossier
L’essentiel en 41
élaborer un plan fiches
Connaissances
indispensables
rédiger une note Méthodologie
Remarques et co
solutions opérationnelles nseils pratique
Entraînements s
corrigés
critères de correction
Vuibert CONCOURS
No1 FONCTION
PU B LIQU E
Sommaire
Conseils pratiques 5
Partie 1 | Savoir lire et analyser
FICHE 1 La maîtrise du temps 8
FICHE 2 Lire vite 10
FICHE 3 Changer de mode de lecture 14
FICHE 4 Lire l’essentiel et mémoriser 17
FICHE 5 Lire l’essentiel et comprendre 23
FICHE 6 Connaître la nature exacte de l’épreuve 28
FICHE 7 Analyser mise en situation et commande 32
FICHE 8 Repérer les sources 38
FICHE 9 Exploiter les sources 41
FICHE 10 Trouver un plan à partir de la commande et des titres 45
FICHE 11 S’entraîner à trouver un plan 50
FICHE 12 Mettre en pratique 56
5
FICHE 1 LA MAÎTRISE DU TEMPS
Nombreux sont les candidats aux concours et examens, confrontés à la
nécessité de réussir une ou plusieurs épreuves de synthèse, qui confessent
leur incapacité à terminer dans les temps à cause de la lenteur excessive
FICHE 1
de leur lecture.
FICHE 1
Une ébauche de plan peut parfois être posée comme hypothèse.
– 20 minutes pour parcourir le dossier :
Une lecture très sélective, qui ne s’occupe que de ce qui se détache du texte.
Elle doit néanmoins être très attentive et réflexive, interrogeant constam-
ment ce qui est lu.
L’ébauche de plan faite précédemment doit pouvoir être remaniée et précisée
en fonction de ce parcours. Il est vivement souhaitable, même s’il n’est pas
définitif, de disposer d’un plan qui va faciliter la prise de notes.
C’est le travail le plus long et, si vous parvenez à le mener à bien plus
rapidement, vous disposerez de temps supplémentaire pour rédiger.
Il vous faudra pourtant sans doute plus d’une heure pour relever les points
importants sur les feuilles que vous aurez préparées en fonction de votre
plan.
On verra que, dans l’hypothèse où aucun plan n’émergerait de l’analyse du
sujet (mise en situation, commande, sources et titres des documents au dos-
sier) ni de la lecture de survol du dossier, deux techniques alternatives de
prise de notes sont possibles.
Rédigez au brouillon titres et introduction, mais le reste de la note sera rédigé
directement, à partir de vos notes, feuille par feuille. Vous aurez regroupé sur
chaque feuille les points qui doivent être évoqués ensemble, vous les aurez
numérotés dans l’ordre où vous souhaitez les présenter : la rédaction finale,
dès lors que le dossier est connu et le plan rédigé, ne devrait pas poser de
problèmes.
– 10 minutes pour se relire :
Quelle que soit l’épreuve, on prendra toujours, surtout si on laisse des fautes
d’orthographe, quelques minutes pour se relire, corriger les fautes mais aussi
rajouter le mot qui manque, corriger une phrase mal bâtie.
CONSEIL DU FORMATEUR :
L’utilisation du temps n’est jamais la même d’un candidat à l’autre. L’essentiel est
de ne pas « démarrer » trop vite sans aucune idée de ce que l’on veut trouver dans
le dossier et… de terminer !
Une copie inachevée sera toujours lourdement pénalisée et pourra conduire à
l’élimination du candidat.
FICHE 5
L’exercice de la fiche 4 vous a sensibilisé à la mémorisation d’informations
lors d’une lecture rapide.
L’exercice ci-après entend vous aider à mesurer également votre capacité de
compréhension lorsque vous lisez rapidement.
Entraînement
➜ Texte
Principes républicains et respect des différences
Vers une nouvelle citoyenneté française, par Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur,
de la Sécurité intérieure et des Libertés locales
Qui n’entend parler sans cesse de « République », « citoyenneté », « laïcité », « nation »,
« pacte social » ? Voilà des mots magiques, dont l’émotion et la charge historique
effacent la signification. Ils sont confortables à force de perdre leur sens. À nous de
les réinventer.
La nouvelle citoyenneté française à laquelle je crois repose au contraire sur une démocratie
où enfin nous aurions le courage de nous dire les choses. Ne plus s’en tenir à la théorie,
aux seuls concepts, aux consensus artificiels et hypocrites. Surtout ne plus se voiler la face
devant la réalité. L’affronter de façon à redonner une signification concrète et quotidienne
à des mots qui comptent mais qui finiraient par être vidés de tout sens à force d’être
employés sans souci du réel.
La République respecte chacun dans sa différence, le traite également et lui reconnaît les
mêmes droits. C’est sa spécificité, sa marque de fabrique. Je veux le redire avec force : nos
compatriotes musulmans ont le droit de vivre leur religion comme tout autre citoyen croyant.
Poser comme postulat que l’islam est incompatible avec la République ne reviendrait ni plus
ni moins qu’à interdire à certains Français de vivre un engagement que l’on reconnaît aux
autres. C’est au moins de la discrimination, au pire du racisme.
L’islam doit pouvoir se vivre pour ceux qui sont ses fidèles, publiquement, en aucun cas dans
la clandestinité. Ainsi, chaque musulman se trouvera reconnu dans son identité. Il n’éprouvera
plus le besoin si souvent constaté de vivre celle-ci de façon d’autant plus affirmée qu’elle lui
semblait contestée. L’islam doit être dans la République, mais pas à côté !
ou au guichet d’un service public. La liberté est la règle dans la sphère privée ; la conformité
républicaine l’est dans la sphère publique. Pour évident qu’il soit, ce principe ne doit subir
aucune exception, être appliqué et défendu sans faiblesse. Aucune loi, aucune pratique,
n’est supérieure à celle de la République, ne peut ni ne doit lui faire obstacle.
C’est au nom de ce même principe que le gouvernement a voulu rétablir l’État de droit dans
tous ces espaces qui donnaient le sentiment d’avoir été abandonnés depuis longtemps.
La loi du plus fort dans les cités, du plus inconscient sur la route, du plus riche en matière
d’urbanisme ne peut être tolérée. Les communautés n’ont pas à assurer elles-mêmes leur
défense puisque l’État est là. Les juifs de Garges-les-Gonesse n’ont pas à avoir peur d’aller
à la synagogue. C’est un droit qui leur est reconnu par la République. Et justement parce
qu’elle est laïque, lorsqu’un juif ou un arabe est victime de racisme ou d’antisémitisme,
ce n’est pas l’affaire des juifs ou des musulmans, c’est l’affaire de la République dans son
ensemble, de la communauté nationale dans son entier. C’est une tache sur le drapeau que
peut brandir chacun d’entre nous.
Vivre en sécurité, c’est être reconnu en sa qualité de citoyen. L’État de droit rétabli, cela
signifie que c’est la République qui, de nouveau, garantit au plus faible, au plus modeste,
au plus obscur qu’il a autant de droits que les autres. Dès lors nul n’a besoin de se tourner
les jours d’élection vers des partis extrêmes puisque la République a entendu l’appel au
secours et surtout en a tiré les conséquences.
Et pourtant, si la loi doit être la même pour tous, cela ne signifie pas que nos perspectives
individuelles et collectives ne peuvent s’inscrire que dans l’uniformité. La France est encore
trop rigide. Elle ne reconnaît pas assez que, pour que chacun ait les mêmes droits, il faut
accepter d’aider davantage les uns que les autres. L’unité nationale est à ce prix : tenir
compte des handicaps pour donner à tous les mêmes chances. Ainsi, ce n’est pas faire
injure à la République que de reconnaître à la Corse un statut particulier : elle seule cumule
les trois handicaps de l’insularité, de la montagne et du sous-peuplement. Placées dans
des situations analogues, d’autres régions pourraient se voir reconnaître elles aussi des
règles particulières.
La République est forte quand elle accepte la différence comme une richesse et qu’elle
reconnaît que les handicaps doivent être corrigés par un effort particulier. Pour rétablir
l’égalité des chances, la discrimination positive est une nécessité. Mais dans une démocratie
telle que nous voulons la vivre, la nouvelle citoyenneté ne crée pas des droits et des devoirs
pour les seuls Français. Vis-à-vis des étrangers, notre philosophie nous oblige aussi. Aussi
n’est-il pas acceptable qu’un étranger soit puni différemment pour un même délit du seul fait
qu’il n’est pas français. La République – c’est sa noblesse – protège tous ceux qui vivent en
son sein de façon régulière, quelle que soit leur nationalité. Voilà pourquoi je suis convaincu,
pour des raisons de principe, de la nécessité de la réforme de la double peine. De la même
façon, le maintien des hangars de Sangatte était une double injure républicaine. Pour ceux
qui y étaient « parqués » d’abord. Mais aussi, ensuite, pour ceux qui résidaient aux alentours
et qui se voyaient ainsi imposer des contraintes sans commune mesure avec celles des
autres citoyens. Le respect s’impose à l’égard des uns et des autres.
FICHE 5
de principe et de réalité, qui m’anime, qu’il s’agisse des musulmans, de la Corse ou de tout
autre enjeu qui naîtra demain.
Le Monde 2, mai 2003
➜ Questions
Selon l’auteur :
Q Pour quelles raisons, dans notre République, l’islam doit-il pouvoir être vécu
publiquement ?
W Peut-on reconnaître un droit à la différence dans l’application de la loi ? Pourquoi ?
E Dans quels espaces « abandonnés » le gouvernement a-t-il voulu rétablir l’État de
droit ?
R Quel rapport entre le caïd de banlieue, le « fou du volant », le riche qui construit sans
permis ?
T Pourquoi « lorsqu’un juif ou un arabe est victime de racisme ou d’antisémitisme, ce
n’est pas l’affaire des juifs ou des musulmans » ?
Y Le fait que la loi soit la même pour tous est-il synonyme d’uniformité ? Quels
exemples ?
U Pourquoi faut-il réformer la double peine ?
I En quoi les hangars de Sangatte étaient-ils « une double injure républicaine » ?
Corrigé
Questions
Selon l’auteur :
Q Pour quelles raisons, dans notre République, l’islam doit-il pouvoir être vécu
publiquement ?
Poser l’islam comme incompatible avec la République reviendrait à interdire à certains
Français un engagement que l’on reconnaît à d’autres. Ce serait discriminatoire : l’islam
doit pouvoir se vivre publiquement, comme les autres religions.
W Peut-on reconnaître un droit à la différence dans l’application de la loi ? Pourquoi ?
Non, les lois de la République ne peuvent être à géométrie variable. La loi est la
même pour tous, à l’école, au guichet d’un service public. Aucune loi, aucune pratique,
n’est supérieure à celle de la République.
E Dans quels espaces « abandonnés » le gouvernement a-t-il voulu rétablir l’état de droit ?
Dans les cités, sur la route, plus largement dans des domaines où la loi du plus fort
prévalait (dont l’urbanisme).
FICHE 5
1 12,5 %
2 25,0 %
3 37,5 %
4 50,0 %
5 62,5 %
6 75,0 %
7 87,5 %
8 100,0 %
CONSEIL DU FORMATEUR :
« Connais-toi toi-même ! » Si vous ne parvenez pas à comprendre lorsque vous
lisez vite, lisez lentement… mais ne lisez pas tout. Pour réussir à mener à bien votre
synthèse, vous allez devoir décider résolument et rapidement de « laisser tomber »
des informations que vous jugerez secondaires. Tout repose alors sur votre
capacité à distinguer l’essentiel de l’accessoire !
FICHE 8
ou mise en œuvre ;
– celui qui est périphérique : il ne concerne pas directement la demande,
mais constitue un élément de compréhension du sujet : il sert souvent pour
l’introduction ;
– celui qui est hors sujet : c’est assez exceptionnel, mais de larges parties d’un
document peuvent être hors sujet.
Plusieurs articles peuvent remplir la même fonction : on parlera d’articles
redondants. Après s’en être assuré, on sélectionnera celui qui se prête le
mieux à la synthèse et on parcourra très rapidement les autres.
Il n’est en effet pas rare qu’un dossier comporte un document pivot, en-
tendu comme le document essentiel du dossier, au sens où il est celui des
documents qui fournit le plus grand nombre d’informations pertinentes
pour honorer la commande. C’est évidemment, s’il existe et si vous le repérez,
par l’exploitation de ce document pivot que vous aurez intérêt à commencer
l’utilisation du dossier.
Si le dossier comporte des documents juridiques, on aura généralement
intérêt à commencer par la circulaire qui précise les modalités d’application
de la loi : dans la plupart des cas, les informations de la circulaire dispense-
ront d’utiliser celles de la loi qui seraient redondantes (ce qu’il faudra tout de
même vérifier !).
Si le dossier comporte des documents juridiques et un (ou des) article(s)
issu(s) d’une revue juridique, commencez par les articles juridiques qui pré-
sentent le dispositif à étudier et ne vous reportez qu’ensuite aux documents
juridiques, si certaines informations vous manquent pour bien comprendre
l’article ou les articles juridique(s).
C’est d’ailleurs souvent, s’agissant de synthèse à caractère juridique, dans les
documents commentant les documents juridiques que l’on trouvera le docu-
ment pivot, qui fournit le maximum d’informations éclairantes sur le sujet.
Dans la presse généraliste, on trouve fréquemment des approches problé-
matiques de la question faisant l’objet de la synthèse.
REMARQUE DU FORMATEUR :
Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous ne les faisons pas, c’est
parce que nous ne les faisons pas qu’elles sont difficiles.
1. Exemple 1
◗ Énoncé
Le maire de la commune (ici dénommée Mamaison), au sein de laquelle vous
exercez en tant qu’attaché, vous demande, après l’adoption de la loi du 5 mars
2007 instituant le droit au logement opposable et portant diverses mesures
en faveur de la cohésion sociale, de rédiger, à partir des seuls éléments
contenus dans le dossier ci-joint, une note faisant le point sur le droit au
logement.
◗ Documents joints
Document 1 : « Logement : droit opposable, une petite pierre de plus… »,
La Gazette des communes, 22 janvier 2007 ;
Document 2 : « Comment aider les jeunes à se loger », La Gazette des com-
munes, 23 avril 2007 ;
Document 3 : « Le droit au logement opposable », La Gazette des communes,
19 mars 2007 ;
Document 4 : « Nouvelle étape pour les plans départementaux », La Gazette
des communes, 2 avril 2007 ;
Document 5 : « Un toit pour tous. Enfin peut–être… », Le Monde, 25 février
2007 ;
Document 6 : « Michel Delebarre : “La loi sur le droit au logement oppo-
sable est un leurre” », Le Monde, 16 janvier 2007 ;
Document 7 : « Logement opposable : un droit en construction », TSA
Hebdo, 30 mars 2007 ;
Document 8 : « Droit au logement opposable. La première pierre d’un
chantier colossal », La Gazette des communes, 5 mars 2007 ;
Document 9 : « Avis n° 175 (2006-2007) de M. Pierre Jarlier, fait au nom de
la commission des lois du Sénat, déposé le 24 janvier 2007 (extraits). Projet
50 | SAVOIR LIRE ET ANALYSER
de loi instituant le droit opposable au logement et portant diverses mesures
en faveur de la cohésion sociale. », http://www.senat.fr.
FICHE 11
◗ Analyse
La commande est on ne peut plus simple : la note porte sur le droit au
logement.
L’analyse des titres des documents laisse clairement apparaître que :
– le droit au logement n’est pas pleinement garanti (« Comment aider les
jeunes à se loger »/« Un toit pour tous. Enfin peut-être… ») ; on peut remar-
quer que le document 9 fournira certainement les « motifs » de la loi du
5 mars 2007, qui comprendront à coup sûr une analyse de la situation préoc-
cupante à laquelle la loi entend apporter réponse ;
– pour garantir le droit au logement, la loi instaure le principe du droit au
logement opposable (titre des documents 3 et 9, notamment) ;
– pour autant, cette loi est loin de résoudre tous les problèmes (« Un toit pour
tous. Enfin peut-être… »/« La loi sur le droit au logement opposable est un
leurre ») ;
– beaucoup reste donc à faire (« Droit au logement opposable. La première
pierre d’un chantier colossal »).
Cette analyse démontre la faisabilité d’un plan très « classique » pour
rendre compte d’une évolution légale ou institutionnelle : une situation pré-
occupante (le droit au logement est loin d’être aujourd’hui garanti)/une
réponse légale (le droit au logement opposable)//des limites (les insuffisances
du nouveau dispositif)/d’autres dispositions nécessaires.
Le plan suivant paraît ainsi parfaitement « tenable » :
I- Pour rendre effectif un droit au logement demeuré virtuel (A), la loi du
5 mars 2007 institue le droit au logement opposable (B).
II- Cependant, le nouveau dispositif est loin de résoudre toutes les difficultés
(A) et il devra s’accompagner d’autres mesures (B).
Des « variantes » sont évidemment possibles, comme :
I- Le logement demeurant inaccessible aux plus défavorisés (A), la loi du
5 mars 2007 pose le principe de l’opposabilité du droit au logement (B). II- La
mise en œuvre de ce droit s’avère complexe (A) et requiert que soient remplies
des conditions qui sont loin de l’être aujourd’hui (B).
Vous êtes attaché, en charge de l’action sociale pour la commune (ici dénom-
mée Flora).
L’adjoint en charge des affaires sociales s’interroge sur les maisons départe-
mentales des personnes handicapées (MDPH) et sur la place que prennent
ces structures. Il souhaite notamment savoir en quoi elles jouent un rôle de
proximité.
À son attention, vous élaborerez un rapport resituant les MDPH dans le
contexte plus global de la loi handicap du 25 février 2005 et de son principal
décret d’application. Vous rendrez compte également des premiers bilans de
ces structures auxquels vous avez accès.
◗ Documents joints
Document 1 : Extrait – texte de la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour
l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des per-
sonnes handicapées, Journal officiel du 12 février 2005 ;
Document 2 : Extrait – décret n° 2005-1587 du 19 décembre 2005 relatif à
« la maison départementale des personnes handicapées et modifiant le code
de l’action sociale et des familles », Journal officiel du 20 décembre 2005 ;
Document 3 : « Un lieu unique pour accueillir les personnes handicapées »,
Sandrine Blanchard, supplément « handicap » du Monde du 12 octobre 2006 ;
Document 4 : « Les maisons départementales entre contraintes et pro-
messes », dossier coordonné par Michel Paquet, ASH (Actualités sociales heb-
domadaires), n° 2498 du 16 mars 2007 ;
Document 5 : « Rapport d’information, session extraordinaire de 2006-
2007 sur l’application de la loi n° 2005-102 du 11 février 2005. Annexe au
procès-verbal de la séance du 3 juillet 2007 », Sénat n° 359 ;
Document 6 : « La mise en œuvre de la loi “Handicap” deux ans après »,
extraits de la conférence de Philippe Bas, ministre délégué à la sécurité
sociale, aux personnes âgées, aux personnes handicapées et à la famille,
7 février 2007 ;
Document 7 : « Maisons départementales : encore en deçà des attentes des
personnes ! », communiqué de presse de l’Association des paralysés de France
(APF), Association des paralysés de France du 1er juin 2006 ;
Document 8 : « Une année d’activité de la MDPH d’Indre-et-Loire », article
de Pascal Clouet tiré du site d’information de la Caisse des dépôts et consi-
gnations (Localtis), mars 2007.
52 | SAVOIR LIRE ET ANALYSER
◗ Analyse
La commande, qui porte sur une présentation et une évaluation des MDPH,
est précédée d’une mise en situation qu’il convient de prendre en compte : le
FICHE 11
commanditaire de la note demande un éclairage sur le rôle de proximité joué
par les MDPH.
Les titres des documents sont moins informatifs que dans l’exemple 1,
mais, au-delà de l’identification de la loi du 11 février 2005 et du décret d’ap-
plication portant sur les MDPH, on mesure que le dossier, très classiquement,
comprend des éléments explicites d’évaluation des MDPH, comme : « les
maisons départementales entre contraintes et promesses » et « maisons
dépar tementales : encore en deçà des attentes des personnes », ou à extraire
de « la mise en œuvre de la loi “Handicap” deux ans après » comme de « une
année d’activité de la MDPH d’Indre-et-Loire ».
Les principaux axes d’un plan en adéquation avec la commande et le
contexte se dessinent alors, autour de :
– les ambitions de la loi du 11 février 2005 ;
– la MDPH, un outil de proximité au service de ces ambitions ;
– un bilan qui comporte des points positifs ;
– un bilan loin cependant d’être entièrement satisfaisant.
Le projet de plan pourrait alors être le suivant :
I- Dans le cadre d’une loi ambitieuse qui entend assurer l’égalité des droits et
des chances des personnes handicapées (A), les maisons départementales des
personnes handicapées offrent des services de proximité (B).
II- Si ce dispositif constitue incontestablement une avancée (A), il n’en com-
porte pas moins des limites préoccupantes (B).
L’exploitation du dossier pourra le cas échéant conduire à adopter un plan
différent en seconde partie, comme :
II- Toutefois, le bilan mitigé de ce dispositif (A) rend indispensable son évo-
lution (B).
Ou encore :
II- Cependant, ce dispositif ne pourra devenir pleinement opérationnel (A)
que si certaines conditions sont remplies (B).
FICHE 14
de l’enseignement et des moyens d’information, www.clemi.org)
C’est l’ensemble des éléments d’un titre (surtitre, titre principal, sous-titre)
dont la diversité typographique est destinée à attirer le regard.
Exemples : Un surtitre, sur une ligne, en italique :
Bonne nouvelle chez Vuibert !
Le titre principal, le plus gros possible, en lettres capitales :
UNE NOUVELLE MÉTHODE DE SYNTHÈSE
Le sous-titre sur une ou deux lignes :
Un livre de 170 pages avec des exercices bien utiles
Vient ensuite le chapeau (ou chapô): c’est un texte d’introduction qui
« coiffe » un article, généralement présenté en plus gros et en caractères gras.
À mi-chemin entre le résumé et l’accroche, il concentre en quelques lignes
l’essentiel de l’information.
Une accroche, au centre de la page, peut compléter cet arsenal de « niveaux
de lecture », censés faciliter l’entrée dans un texte. Cette accroche prend la
forme d’une ou deux phrases en tête d’article, destinée(s) à retenir, « accro-
cher » l’attention du lecteur. En fin d’article, on parle de chute.
Un intertitre (ou inter) est un titre intermédiaire (une phrase ou quelques
mots), composé en plus gros, en couleur, en gras, qui rythme les colonnes de
texte, de façon à en rendre la lecture moins fastidieuse.
En théorie, on pourrait juste lire le chapeau et les intertitres pour connaître
les informations essentielles d’un article.
EXPLOITER LE DOSSIER | 63
ASTUCE DU CANDIDAT :
Je me suis rendu compte que, souvent, il n’y a pas grand-chose de plus à lire que
tous les titres, surtitres, intertitres, chapeaux, légendes… pour rédiger une synthèse.
Cela ne marche pas à tous les coups, mais lorsque les chapeaux sont bien faits,
ils dispensent largement de lire les documents eux-mêmes.
Entraînement
Dans l’exemple suivant, nous avons reproduit toute la titraille des documents au dossier
du sujet qui a déjà fait l’objet de la fiche 12.
À vous de valider, compléter, amender… les axes principaux (thèses) déjà identifiés par
l’analyse du libellé et des titres des documents en première page.
Document 1
64 | EXPLOITER LE DOSSIER
Entre l’enclume et le marteau
Le public touché ne s’est pas élargi
Nous ne pesons pas lourd face aux
« autoroutes artistiques »
Élu et DAC : un tandem
Une fonction différente selon les collectivités
Une profession… et trois grandes missions
Document 2
FICHE 14
en jeu des pratiques culturelles
Les cultures et la Culture : dépasser les
ambiguïtés d’un terme par des démarches
visant la participation et l’émergence de
valeurs communes
Action culturelle et territoire
Intervenir dans l’espace public : la rue
comme espace de transition culturelle et
de recomposition sociale
Présentation d’une expérience : l’intervention
culturelle participative de l’association Permis
de vivre la ville
Intervention culturelle, espaces publics et
violence identitaire
De l’action culturelle de proximité à l’action
publique institutionnelle : quelle place pour
les associations ?
Pour une complémentarité des approches
qui conserve l’autonomie des intervenants :
le risque de l’institutionnalisation
L’action culturelle de proximité est-elle une
catégorie de l’action sociale ?
En marge des pratiques institutionnelles :
le sens et les finalités d’une action…
Pour une réappropriation de la médiatisation
des quartiers par la promotion des médias de
proximité
EXPLOITER LE DOSSIER | 65
La maîtrise des médias comme enjeu de
l’intervention culturelle de proximité
Quelques expériences : la télévision de
proximité à Pantin, Radio Gazelle, le journal de
quartier Le Pavé
Les ateliers Web se multiplient dans les
quartiers sans toujours convaincre
Perspectives
Document 3
Document 4
66 | EXPLOITER LE DOSSIER
stratifiée de la culture qui ne prendrait pas
en compte la diversité et la complexité des
politiques culturelles locales.
Évolution des modes de contractualisation ?
De nouvelles marges de manœuvre
financières ?
Document 5
FICHE 14
Critères de distinction des SPA et des SPIC
Situation des EPCC
Synthèse des modalités de fonctionnement
Conclusion
Document 6
EXPLOITER LE DOSSIER | 67
Corrigé
– Document 4
Thèse : Les directeurs des affaires culturelles, interfaces essentielles puis
Le rôle d’encadrement de l’État
– Document 5
Thèse : Les EPCC, outils d’un partenariat
– Document 6
Thèse : L’effacement de l’État
68 | EXPLOITER LE DOSSIER
FONCTION CONCOURS
PUBLIQUE
2 014 / 2 015
Note de synthèse
Note, note administrative, rapport
Méthode et exercices
www.concours. .frr
ISSN : 2114-9305
ISBN : 978-2-311-20051-5 Vuibert CONCOURS
No1 FONCTION
PU B LIQU E