Vous êtes sur la page 1sur 19

Cie LeMooveNeMent

CRÉATION 2019

TransHumÂncia
Danse•Théâtre•Installation

©Fréderic Petit

©Frédéric Petit
TransHumÂncia
Danse•Théâtre•Installation

03 Note d’intention 13 TransHumÂncia Sans Abri: Le Solo


04 Synopsis 14 Les Bios - équipe artistique
05 Etapes de travail 17 La compagnie
08 Objectifs 18 Les actions culturelles
09 Corps chorégraphique 19 Contact
10 Scénographie : création et construction
11 Bibliographie / Sources inspirations
12 Calendrier & Partenaires

Spectacle de 45-60’ Tous Public Tout Terrain


Création et Direction: Sara Jaleco Construction et Création: Etienne Gentil Performance: Sara
Jaleco et Etienne Gentil

Partenaires: Polo Cultural Gaivotas (Portugal), espaçO (Portugal), Réseau Hors-Lits (France),
Espace Bernard Glandier (France), Largo Residências (Portugal), Linha de Fuga (Portugal)

DISTRIBUTION

Création et Chorégraphie:
Sara Jaleco
Création et Construction:
Etienne Gentil
Assistante Mise en scène
Yola Pinto
Regard Extérieur:
Eric Chatalin
Performance:
Sara Jaleco et Etienne Gentil
Régisseur Son et Lumière:
En cours
Direction Artistique:
Sara Jaleco

Chargée de Production:
Virginie Espana

© Sam Harfouche
©Sam Harfouche

2
Note d'intention
TransHumÂncia est un projet artistique
de création en danse et performance qui côtoie Le travail se laisse contaminer par l’histoire
le théâtre et l’écologie. Il naît de la rencontre très longue et toujours actuelle, personnelle
entre une danseuse et un constructeur, en et universelle, de l’acceptation d’un autre
résonance avec leur expérience en 2017 dans la quelconque, étranger, colonisé, différent. Il
création collective “Mutirão”. TransHumÂncia s’appuie par ailleurs, et il s’inspire des paroles
fait référence à la condition solitaire mais d’artistes et penseurs qui nous touchent,
pas isolée de chaque individu humain, et au comme Grada Kilomba, Fatou Diôme et Manthia
humus, à la terre qui est support et abri de Diawara.
nos déplacements, et avec laquelle nous co-
évoluons en tant qu’êtres vivants. Dans ce contexte, nous prétendons amener
à la danse une réflexion artistique sur une
Le désir d’aujourd’hui est celui de créer un possible écologie humaine. Nous définissons
spectacle qui révèle le potentiel transformateur celle-ci, imprégnés du travail de la danseuse
de la rencontre physique entre les corps et les et environnementaliste Andrea Olsen, comme
espaces, et qui donne continuité à l’expérience étant les inter-relations de coopération et
forte de la vie quotidienne. Notamment respect entre toutes les formes de matières,
celle que nous vivons dernièrement dans nos vivantes et pas vivantes. Entre l’humain, la bête,
quartiers, dans nos maisons, dans nos refuges,... l’herbe et le mur de la maison.
Ce projet questionne les liens et la continuité
entre les choses: Les flux, les migrations, les Notre intention est celle de construire un espace
trous, les interruptions, les ruines, les racines.sensible de partage, dédié au corps comme
Le être ensemble et ne pas être ensemble. Le événement qui questionne et transforme, et à
être humain, le être terre, le être bête. Et la l’acte d’abriter comme condition indispensable
nécessité d’avoir un abri qui accueille ce qui à la continuité de notre existence partagée.
change en permanence. Nous croyons que ce spectacle peut générer
une atmosphère d’intensités, à travers la vitalité,
Nous partons de notre propre expérience, la physicalité et la poésie qui de lui émergent.
avec des mémoires vivantes de migration et TransHumÂncia est une action de résistance
de reconstruction, et un présent d’intenses flux pour la joie d’ÊTRE.
et nomadismes. Des histoires de vie réelles et
fictives font naître un texte qui témoigne des TransHumÂncia, qui est actuellement sur la
formes d’accueillir et d’être ceux qui arrivent, route de la maturation, se présente comme un
ceux qui partent et ceux qui restent. L’urgence projet nomade qui s’enrichit des collaborations
de regarder ce qui se passe dans des lieux entre la France et le Portugal, au travers l’artiste
soumis, en permanence, à une transformation portugaise Sara Jaleco, implantée dans les
forcée et vertigineuse, est là, et nous pousse à deux territoires depuis quatre ans, et ayant une
mettre en scène des questions : histoire associative et une activité artistique en
“Avec quoi se crée et se (re)construit le corps? France depuis plus de dix ans.
Avec quoi se crée et se (re)construit une
maison-abri? Que faisons nous pour résister aux
catastrophes? Quelle est la force de la vie? Où
habite la dignité?”. Sara Jaleco et Etienne Gentil

3
SYNOPSIS
Un travail en transit, une recherche, une création.
Dans le corps apparaissent des histoires. L’Homme. La Terre. Les bêtes. Les flux.
Le geste de la transformation est peut être la construction du chemin qui nous
relie.
D’où vient la puissance de la rencontre?
Amour, physicalité, vitalité, inconstance. L’espace entier est une frontière et la
membrane de l’autre est juste à un pas. Restons proche de ce qui nous échappe
car cela nous semble urgent d’étreindre.
Cette danse est un abri de ce qui arrive, ce qui reste, ce qui part.

Sara Jaleco

C’est une histoire simple, intense et directe, racontée à deux, à travers une danse en mots, des
gestes, et de la construction d’une structure physique.
TransHumÂncia est un duo nomade de danse/théâtre. Il prends place sous la forme d’une
installation performative qui épouse l’espace qui l’accueille.

C’est un spectacle tout public et tout terrain, pouvant ainsi se jouer aussi bien en intérieur
(hangar, entrepôt, salle de spectacle, théâtre), qu’en extérieur (jardin, cours, cloître, chantier,
ruines,…).

Au début il y a ces deux corps vivants et présents parmi d’autres. Et une structure qui s’annonce,
peut être dès le départ, à travers une quelconque charpente ou support. L’invitation au rendez-
vous est là. La porte s’ouvre au songe et à la réalité. Puis la performance prends corps au présent,
et à chaque mouvement de danse et de construction, une atmosphère de possibilités se crée et
reconfigure les espaces et les corps.

La danse révèle des histoires de rencontre, de déplacement, de reconstruction. Elle se déploie au


travers l’urgence d’une vitalité fédératrice.

La structure est l’abri de la rencontre entre les deux corps et le publique en scène. Abri-maison
qui questionne la présence de la vie, du dedans et du dehors. Comme un refuge construit avec le
corps et à partir de matériaux recueillis sur place, là où a lieu le projet, et de matières naturelles
locales.

Ce duo se déroule comme un tissage possible de liens entre les mémoires universelles des
spectateurs et des acteurs, celles qui touchent à une nature humaine profondément nomade.
TransHumÂncia vient peut être flouter les frontières et reconstruire la nature des rencontres.

4
ETAPES
ORIGINE du projet

Ce projet a démarré à Lisbonne lors de la création collective “Mutirão”, soutenu au Portugal


par la fondation de gestion des droits artistiques GDA, et coproduite par le collectif LAGOA et
l’institution culturelle Culturgest, entre Mai et Juillet de 2017. Sara Jaleco était cocréatrice et
performeuse de cette pièce et Etienne Gentil constructeur et performeur.

L’équipe artistique et technique était constituée au total de 6 performeurs. Nous étions accueillis
par Culturgest pendant un mois et demi en résidence, où nous avons présenté le spectacle
résultant 5 fois dans les jardins de la Fondation. Pendant cette création nous avons abordé la
problématique du “comment vivre et construire ensemble avec ce qu’on a, avec ceux qu’y
sont et comme nous pouvons?” L’histoire de “Mutirão” s’est terminée. Néanmoins, pour la
danseuse-chorégraphe Sara Jaleco, la résonance de cette forte expérience est restée imprimée
dans le solo que l’artiste crée, dit et danse pour la pièce en question. Ce solo avait pris vie sous
une structure-abri construite par Etienne Gentil avec les déchets de l’institution d’accueil.

©Augusto Fernandes - Mutirão

©Catherine Boutaud

5
ETAPES
Recherches et performances

TransHumÂncia est devenu le désir de poursuivre avec l’artiste italienne Lucia Palladino de passage
les recherches artistiques de corps et de matières à Lisbonne.
au tour de nos façons de vivre, de transiter et
d’accueillir l’autre qui arrive, qui y est, qui passe, En Avril 2018 une autre étape a lieu : Sara Jaleco
et de questionner sur scène la manière dont nous retravaille et présente les recherches en cours sous
construisons des espaces, maisons, abris, pour nos la forme de solo danse/théâtre, dit en français, à
histoires et rencontres. l’occasion du Hors-Lits à Sète.
Quatre performances ont vu le jour chez une hôte
Un nouveau projet se met en route à l’issu du de cette édition du Hors-Lits, deux en extérieur et
précédent, cette fois-ci sous la forme d’un duo. deux en intérieur.
Sara Jaleco prend la place de directrice de
TransHumÂncia et invite Etienne Gentil en tant Ce solo, tel qu’il est aujourd’hui, c’est une forme
que constructeur pour que, ensemble, ils créent ce de “TransHumÂncia Sans Abri” d’environ 35-40’.
projet de performance. Un corps dansant et une valise d’histoires, sans abri
La première résidence de création commence à propre. Les retours du public, très touché par la re-
Polo Cultural Gaivotas à Lisbonne pendant deux présentation, ont donné de l’épaisseur au proces-
semaines entre Janvier et Février 2018, dans le but sus du travail: “C’est très fort, vrai et poétique”, “Je
de ré-ouvrir le processus à mettre en place pour suis très touché par la joie et la vitalité malgré la
ce duo, d’affiner le travail de fond, de corps, texte cruauté...c’est dans le corps”, “Ça vient direct ra-
et scénographie. conter quelque chose de chacun”.
De ce temps découle un partage du processus

©Sophie Bernard

©Sophie Bernard

©Sophie Bernard - Hors-Lits Sète

6
ETAPES
Recherches et performances


© Résidence espaçO
©Augusto Fernandes ©Augusto Fernandes

En Mai 2018, le projet continue avec une semaine intensive de recherche à espaçO à Lisbonne.
Pendant cette session, le travail était centré sur les états de présence. À cette occasion une
ouverture du processus de création se fait en présence des artistes Nina Giovelli, Pedro Ivo
Carvalho et Gio Lourenço, ainsi que de Augusto Fernandes et Mário Jaleco.

Quelques témoignages: “La construction du lien avec la Terre...” “Une honnêteté puissante!”
“Le corps se mélange avec l’espace...de la métamorphose.” “Ça nous connect...tout semble
faire parti du même monde qui est aussi le notre.” “Corps-physique et corps-pensé dans un
espace temps sans frontières où le présent jaillit spontanément...ça m’a fait réfléchir dans
mes cellules, mes os, mes émotions, avec intensité.”.

TransHumÂncia était en résidence de création en Juin/Juillet 2018 à Lisboa, chez Largo


Residências, avec l’artiste et architecte Yola Pinto comme assistante de mise en scène. Cette
institution a accueilli et coproduit cette étape du projet et a programmé dans son Festival BI
le 21 et le 22 Juillet 2018 deux présentations de la création en cours. La performance était
présentée dans le quartier de Intendente, plus précisément dans Rua dos Anjos, dans un terrain
vague laissé par l’enlèvement d’un immeuble il y a déjà quelques années. Elle s’est déroulée dans
le chantier de construction de l’abri/scène en processus, bati par Etienne Gentil à partir de la
terre présente sur le terrain et de déchets de chantiers en cours dans cette zone de la ville.

>> Lien vidéo pour le teaser:


https://youtu.be/LJG1S7dqhtk

©Augusto Fernandes & © Filipa Rosa (en bas)

7
Objectifs
Objectifs

L’objectif de ce projet artistique est celui de créer un spectacle de danse qui suscite chez
les artistes et chez les spectateurs la sensation de la force de la vie et de son potentiel de
reconstruction permanente.
Pour cela nous développons un duo performance/installation dans lequel la danse et la
construction, d’un corps-histoire et d’une structure-abri, coévoluent tantôt ensemble, tantôt
séparés, et impriment dans les corps et dans l’espace une atmosphère de transformation
possible.

Pendant un temps à définir avec la structure et lieu d’accueil, nous allons ouvrir le processus de
création à la rencontre in situ. Ils peuvent émerger alors, en dialogue avec la thématique de la
migration et de l’accueil: des recueils de sensations et de mémoires affectives; des cartographies
sensorielles du lieu. Ces éléments sensibles peuvent naître dans le cadre d’atelier de création
ouvert au public. Ils vont nourrir la construction des états de corps des artistes et la nature
et esthétique de l’abri. Pour la construction de celle-ci nous allons rassembler des déchets sur
place (pierres, bois, briques, tube, terre, plastiques, tissus, etc.), auxquels se rajouterons d’autres
matériaux nécessaires d’origine naturelle. La complexité de la structure est déterminée par le
temps et les matériaux disponibles à son élaboration, selon un esprit bienveillant d’écologie,
de simplicité et d’urgence humaine, que nous tenons à distinguer d’un “faire vite capitaliste”.
Le tout sera le résultat de la rencontre entre nos écritures personnelles et fictives (histoires de
reconstruction...de l’être et de l’abri), la recherche et travail corporel en cours, et l’atmosphère et
matériaux trouvés. La performance se déroulera alors en proximité du public, sous l’abri construit
pour cette rencontre.

Avec TransHumÂncia nous voulons contribuer à la sensibilisation au mouvement de vidage


des maisons et au déplacements de personnes, ainsi que à la question de l’accueil. Nous vous
proposons de ressentir et traverser ces réalités là à travers notre art.

8
CORPS
Choregraphique

C’est un travail qui puise sa force dans une forme de performance de la sincérité. Cette présence
corporelle crue est clairement construite à partir d’une physicalité sensible, ouverte et traversée
par la question de la rencontre, entre les êtres humains, mais aussi entre l’humain et les autres
formes d’existence vivante et pas vivante, avec lesquelles nous cohabitons depuis toujours.

La recherche de la forme advient d’un corps qui accueille l’impact d’un autre quelconque en lui.
C’est à dire, la danse émerge et se déploie dans l’espace depuis un ressenti profond et incarné,
déclenché par la rencontre avec soi, et avec l’autre, soit-il personne, mur, mots, histoire, matière.

Le travail d’écriture chorégraphique passe par une approche somatique du corps, dont les
différents tissus physiologiques expriment des états de présences et des qualités de mouvement
singuliers. Une étude fine de la physicalité est ainsi nourrie par l’expérience de presque dix ans de
l’artiste chorégraphe avec le Body-Mind Centering®. Ici nous œuvrons la fluidité, la continuité, la
muscularité, la puissance, mais aussi l’organicité, le volume et l’espace, dans un temps qui est
celui du corps et des choses.

Le geste s’accompagne d’une écoute qui est proche de celle du touché comme premier sens
de perception, et qui se veut réciproque, “je touche et je suis touchée”. Les mots sont comme
des gestes qui accompagnent leur sens et tapissent la pensée.

La mise en corps chorégraphique se nourrit profondément de l’expérience embryologique


de la création de l’être-corps et de l’être-espace. En effet, au début de notre formation dans
l’abri ventre de la mère, nous sommes capables de tisser notre propre environnement et notre
propre corps à partir de seulement deux cellules au départ. Corps et espace prennent corps
et se forment ensemble par le mouvement de la matière et le désir et impulsion de la vie.
Dans cette danse il y a de la différentiation mais il n’y a pas de discrimination. Les mots prennent
un espace important dans ce spectacle car elles donnent une direction aux intentions et elles
construisent l’atmosphère, ensemble avec la danse et la structure physique.

Dans cette création ce qui est pour nous important c’est l’acte d’être là, c’est l’expression, et
le partage sans aucune hiérarchie, de telle manière que le corps devient lui même l’espace où
toute matière a sa place. Il est propre à la nature du corps et à la Terre-abri, l’expérience de la
diversité et la frontière comme lieu d’échange, flux et transformation.

De là se tisse le lien et le dialogue avec le travail de création et de construction scénographique,


et les deux proposent une unicité dont le support est la différence.

Sara Jaleco

9
SCENOGRAPHIE
Creation et construction

Construire comme acte de nécessité humaine sédentaire ou nomade


Traversée par les cultures, la construction parle des mœurs autant qu’elle est façonnée par elles
La maison est la photographie de notre rapport au monde
Maison de campagne isolée, de ville ou de village, appartement, lotissement, résidences, autant
de mode de constructions qui définissent notre rapport aux autres, à la vie, à la biodiversité
Je glisse lentement vers une écologie radicale dont la nécessité absolue crie urgence

Urgence dans le geste pour échapper à la mécanisation déshumanisation d’un mode de


construire qui nie la vie, qui détruit, aseptise, pollue et systématise l’industrie au détriment
de la main
La main qui façonne, pétrie, applique, lisse, œuvre

Bâtir lentement pour construire l’abri, le nid, le cocon, le refuge et le lieu de l’amour
La construction d’une maison est un spectacle et une performance dont l’intensité performative
s’intensifie lorsqu’on protège la vie, lorsque il y a du soin et qu’on touche à l’essence de l’être

Construire un abri sur scène n’est pas symbolique, l’intention, le geste et le sens sont les
mêmes
Construire sur scène c’est s’ouvrir au possible et s’affranchir des règlements et des normes

Mon geste est le prolongement de ma pensée politique


Ma main façonne et dispose, intuitive, elle est l’œil esthétique d’une pensée créatrice
inconsciente
Les matériaux récupérés seront source d’inspiration et d’évidences et vont faire le pont entre la
réalité local et la scénographie
Architecture vernaculaire qui questionne le temps, la construction et le sens de la matière
Mur en terre, briques d’adobe, pisé si la terre est là
Paillote cabane s’il y a du bois
Plastique Carton Tube Polystyrène

Le matériau défini la forme et le geste, il est un défie pour la construction qui cherche à
accueillir et accompagner l’histoire dansée

Etienne Gentil

©Augusto Fernandes - © Sam Harfouche

10
©Augusto Fernandes
©Sam Harfouche
BlBLIO

Recherches bibliographiques et autres sources d’inspirations

• L’artiste interdisciplinaire Grada Kilomba, et en particulier le livre “Secrets to tell”, édité pour
son exposition du même nom au MAAT- Musé d’Art, Architecture et Technologie de Lisbonne.

• L’écrivain sénégalaise Fatou Diôme, et en particulier ses diverses interventions online. À titre
d’exemple poétique https://www.facebook.com/mcastbytmtt/videos/1381369468617847/

• Le film documentaire “Uma Ópera do Mundo” de Manthia Diawara, dont l’avant-première a


eu lieu à la Cinemateca à Lisbonne, suivi d’un débat en présence de l’auteur.

• Le programme documentaire portugais de la chaîne RTP “História à História - África”, réalisé


par le producteur de filmes Bruno Moraes Cabral.

• Contes autobiographiques de Júlia Jaleco qui racontent son vécu et ses mémoires en tant que
femme blanche angolaise habitant en Afrique et en Europe.

• Le travail de recherche et la pensée de embryologiste Jaap Van der Wal autour de la création
du corps et de l’espace et depuis un point de vue incarné de l’expérience de l’embryon,
notamment le texte “Le discours de l’embryon”, pour une phénoménologie de l’existence.

• Le livre “Body and Earth” de Andrea Olsen, guide d’une pensée humaine et artistique, qui
n’est pas centrée sur l’Homme.

• Inspirations politiques: le mouvement des Indignés et du 15M; les actions sur le terrain du
parti politique espagnol Podemos.

• Le livre «Le M’zab, cités millénaires du Sahara» de Manuelle Roche, source d’inspiration
philosophique et poétique, et qui témoigne d’une expérience de l’architecture et de la
construction de la maison, depuis le corps, dans sa relation pragmatique et affective à l’espace
de vie.

• La vidéo https://www.youtube.com/watch?v=szvMaYjIhW8&t=189s, réalisée par l’artiste


BEDECKH (Sam Harfouche), sur la construction d’une maison en béton de chanvre par
l’entreprise URBITERRE.

• Les interviews faites au constructeur écologique Etienne Gentil, et aux architectes Éléonore
Labattu et Simon Deprez, lors des recherches pour le projet “Mutirão”, et qui témoignent
de leur vision de la (re)construction et aménagement des espaces de vie en accord avec
l’environnement naturel et le scénario humain, en contexte de paix mais aussi en contexte
d’urgence post-crise/catastrophe.

11
CALENDRIER
Previsionnel

Du 2 au 20 Février 2018 : Résidence recherche > Polo Cultural Gaivotas / Lisbonne


Du 2 au 9 Mai 2018 : Résidence recherche > espaçO / Lisbonne
Du 26 juin au 17 juillet : Largo Residências / Résidence création / élaboration > Sortie de rési-
dence (le 21 et 22 juillet) /Lisbonne

Novembre 2018: Accueil au Laboratoire international de recherche et création artistique “Linha


de Fuga”, (entre le 10 Novembre 2018 et le Décembre 2018), à Coimbra, Portugal.
> Sortie de chantier linhadefuga.pt/en/laboratory/introduction/

Janvier 2019: Une semaine de résidence dans le quartier de Celleneuve à Montpellier, avec le
soutien et partenariat de l’Association Odette Louise et de la Maison Pour Tous Marie Curie.
> Sortie de résidence.

Mars 2019: Résidence écriture chorégraphique / construction plastique / 1 semaine + regard


extérieur

Mai/Juin/Juillet 2019: Une semaine de résidence répétition + 1 jour régisseur


> SORTIE DE CRÉATION

Pour faire grandir ce projet et lui permettre de migrer dans des bonnes conditions, nous envisageons :
- collaborer avec, une chargée de production, un chargé de diffusion, un technicien son et lumière;
- contacter, La Grange/Bouillon Cube, le Département de l’Hérault, l’Occitanie, Mouvement sur la Ville,
Festival Dialogue de Corps/CDC Ouagadougou, Rede Europa Criativa, Teatro Académico de Gil Vicente,
Réseau Urbiscopie, Espaço O Tempo, etc..

Besoins Techniques : Dimension au sol minimum d’environ 40 m²,


Jauge : 100 à 150 personnes en fonction de l’espace et matériaux disponibles

PARTENAIRES
Largo Residências à Lisbonne: coproduction /accueil en résidence /
pré-achat
Polo Cultural Gaivotas à Lisbonne: accueil en studio
espaçO à Lisbonne: accueil en studio
Espace Bernard Glandier à Montpellier: accueil en studio
Réseau Hors-Lits à Sète: programmation étape de création
Linha de Fuga à Coimbra: accueil en création/présentation de chantier
au Festival

Partenaire pressentis :
Bouillon Cube - La Grange au causse de la Selle (34)
Association Odette Louise/Espace RetroVerso
Maison Pour Tous Marie Curie
Mélando/Urbiscopie

12
TransHumAncia Sans Abri
Le solo

TransHumÂncia Sans Abri est une version aboutie de ce travail en solo. Elle est l’essence
fondatrice du duo, mais aussi elle a besoin de celui-ci pour se nourrir. C’est ainsi que le tout
peut se déployer, se creuser et s’approfondir autour de notre recherche artistique, humaine et
écologique, sur la rencontre entre corps, matière et espace, histoire et abri, l’un et l’autre. Le
solo découle de la nécessité de partager une forme plus simple et courte de cette création, et
de pouvoir la rendre accessible et à porter de main, comme une valise prête à voyager et à
partager. “Un corps dansant et une valise d’histoires, sans abri propre”...cette version convoque
notre attention sur le corps et le mouvement comme notre chez nous, lieu primaire du vécu et de
l’expérience de la rencontre et de la relation avec soi et l’autre, à travers nos espaces de vie en
transformation permanente.

Le Solo a une duré approximatif de 35-40’.


Les besoins techniques sont simples: - de la lumière pour voir, - de quoi s’asseoir si besoin.

Il se présente de préférence en intérieur, en salle de théâtre ou autre, où il s’appuie sur une


atmosphère plutôt intime qui se déroule dans un espace fermé à l’intérieur duquel l’attention du
spectateur peut se poser sur le flux de sensations.

Mais il se présente aussi bien en extérieur, sous l’abri d’un toit, arbre, cours, hangar, où il met
en évidence la nécessité d’avoir des membranes, frontières, parois, nappes, qui délimitent, sans
fermer, nos espaces d’échanges, et qui créent des interfaces de rencontre dans une dimension
semi-ouverte de proximité et de chaleur. Le spectateur peut déplacer son attention entre le
dedans et le dehors de l’espace corps et l’espace physique.

13
LES BlOS
Equipe artistique

© Sophie Bernard
SARA JALECO est danseuse, chercheuse et chorégraphe, enseignante en danse et éducatrice
somatique par le mouvement. Docteur en Biologie (CNRS Montpellier/Univ. de Coimbra) et formée en
danse contemporaine (c.e.m. - Portugal ; La Belone, Piano Fabriek – Bélgique ; La Nef, Le C.R.E.P.S. -
France), obtient en 2009 le DU Art et Créativité-pratiques de soins, pratiques éducatives-option danse
(Univ. de Nîmes – France).
Termine en 2016 la formation en Body-mind Centering® (SOMA, Paris) comme boursière de la Fundação
C. Gulbenkian en danse et études du corps, avec la supervision de Nadia Vadori-Gauthier. Son travail est
profondément marqué par les rencontres avec T. Raymond, S. Neuparth, B.B. Cohen, M. Lemos, P.M.
Dietz, K. Simson et J. Hamilton.
Enseigne depuis 2006 à des publics de tout âges et spécificités dans différents contextes en Europe,
Amérique et Afrique. Travaille comme artiste-pédagogue au c.e.m. (Lisboa), à l’Université (Coimbra et
Montpellier) et dans la Cie Didier Théron (Montpellier).
Enseigne en duo depuis 2015 avec Marie-Pierre Serre, Mathilde Duclaux, Félicia Moscato et Sophie
Juillard.
Accompagne depuis 2016 en séance individuelle et en groupe des bébés, enfants et adultes par la pratique
du BMC et de la danse en France et au Portugal. Danse avec Waldemar Kretchkowsky (Dyptique: du
cygne et Oh-mage; Tempelhof), Mathilde Duclaux (Avec ou sans plis; Hommage à Doris), Jöelle Gay/
Félicia Moscato (Billie; Smoking), entre autres.
Dirige depuis 2007 le collectif de recherche, création et danse, LeMooveNeMent, à Montpellier, avec lequel
crée les pièces de danse/performance suivantes : Anatomie émotionnelle, La stratégie de la rencontre,
Derrière le baiser les viscères, et, Corps en manifeste. En 2013, à Lisbonne, accompagne à la direction
artistique le solo C.R.U. de Mariana Lemos et Sofia Neuparth et présente corpo)(ao)(largo au Festival
Pedras do c.e.m..
En 2016 crée et interprète Trois présences clandestines, avec Annabel Guéredrat et Cécile Brousse, en
résidence à Paris au CND/Micadanses/Le 104, et à Lisboa à Escola das Gaivotas, avec une sortie de
résidence à Forum Dança.
En 2016 co-crée à Lisbonne LAGOA, un collectif collaboratif d’artistes en réseau, avec lequel présente :
la pièce collective de danse et architecture pour familles, Mutirão, à la Fondation Culturelle Culturgest, à
Lisbonne ; le festival de pratiques artistiques et pédagogiques pour enfants et adultes, Alagar, dans lequel
oriente un laboratoire de danse contemporaine avec le chorégraphe Tuca Pinheiro.
Depuis 2017 est assistante dans les formations certifiantes de BMC.

www.sjaleco.wixsite.com/portfolio-da-sara-j

14
LES BlOS
Equipe artistique

© Catherine Boutaud
ETIENNE GENTIL est de nationalité Française, né en 1970 à Alger. Après avoir étudié les mathématiques
et pratiqué l’alpinisme, il arrive à Montpellier, où, amoureux de l’architecture médiévale et des constructions
très minérales, commence son activité professionnelle dans les années 90.
Au début, dans la rénovation du bâti ancien, rapidement dans la restauration du patrimoine puis dans
la construction.
La ligne directrice de son travail a toujours été en premier lieu la dimension écologique. Il a eu le
privilège de travailler pour la restauration d’une dizaine d’hôtels particuliers dans le centre historique de
Montpellier et un château médiéval, bâtiments remarquables souvent classés monuments historiques.
Dans le cadre d’opérations programmées et subventionnées par la mairie pour la restauration du centre
historique de Montpellier, il a rénové des immeubles entiers d’habitations collectives.
La direction de son travail s’est tracée d’elle même : l’écologie dans la construction, l’écologie dans la
relation professionnelle comme recherche d’un bien être au travail.
En parallèle à ce parcours professionnel, il a fait parti de la Cie de théâtre Théâtre au Présent pendant 8
ans, dirigée par Yves Gourmelon, en tant que interprète dans les pièces annuelles de la Cie.
En 2008 participe dans la création Fuero(n) de Germana Civera, en scéne au Théâtre Chai du Terral dans
le cadre du Festival Montpellier Danse.
Il vie entre Montpellier et Lisbonne depuis 2014.
En 2017 fait parti de l’équipe du projet artistique pour familles “Mutirão”, en tant que constructeur,
créateur et performeur, coproduit par Culturgest et le Coletivo Lagoa à Lisbonne, et présenté dans les
jardins de Culturgest en Juin et Juillet 2017.
Dans ce contexte oriente avec Sara Jaleco une semaine d’ateliers artistiques pour enfants , sous le thème
“Corps et construction”.
En Juillet de 2017 est invité par l’événement “Alagar”, organisé par Lagoa, a co-animer une rencontre/
débat sur le pétrole. Pratique régulièrement et depuis quelques années la danse contemporaine comme
recherche personnelle et lien à l’autre.

15
LES BlOS
Equipe artistique

YOLA PINTO est formée en Architecture à FAUTL de Lisbonne et compléte son projet de formation en
Danse Contemporaine au CEM, centro em movimento, sous orientation de Sofia Neuparth.
En 2001 part à Amsterdam et intègre le Cursus Intensif d’exploration du mouvement à School for New
Dance Development, où elle a l’opportunité de travailler avec la Magpie Company, en recherche et
improvisation dans différentes domaines.
Depuis elle travaille cette méthode ensemble avec d’autres artistes plasticiens, dessinateurs et musiciens,
dans des créations de nature site-specific. Notamment au Portugal à la Fondation CGD, au Musé Berardo/
CCB, Fondation Paula Rego, et actuellement dans les Projets de Parcours Citadin dans les villes au
tour du fleuve Tejo.
Participe en tant qu’interprète dans des créations en danse, théâtre et cinéma, de Sofia Neuparth, Aldara
Bizarro, Madalena Vitorino, Jean Paul Bucchieri, Companhia de Dança de Évora, Luís Castro, Fernanda
Fragateiro, Tiago Guedes e Frederico Serra. C’est dans le développement de sont travail personnel qui se
trouve fortement imprégnée sa formation parallèle, présente dans la conception de diverses installations,
toujours associée au mouvement.
Dans ces travaux d’auteur, Yola Pinto croise à la fois une sensibilité pratique et expérientiel et un savoir
technique et théorique profond des matières qui elle manipule et articule dans ses œuvres. Elle présente
depuis 2004 ses pièces comme directrice et créatrice [Poeira de Estrelas (2015)] et [Novo Título
Provisório 2015/16)], C_ Vib (2011/16)] et [Syn.Tropia (2017)], et développe aussi des installations
interactives. Propose avec régularité des activités pédagogiques et de formation (de professeurs,
d’étudiants universitaires, de médiateurs culturels), dans le cadre des liens entre la danse et le dessin
comme base d’une pensée créative et divergente, dans des musés, bibliothèques et théâtres, au Portugal
et à l’étranger, et pour des publics de diverses psycho-physicalités. Yola est professeur résident du CEM_
Centro em Movimento en danse.
Son travail était présenté du nord au sud du Portugal ainsi que au Brésil, Holland, Italie, Espagne et
Hongrie.

ERIC CHATALIN est artiste chorégraphique, scénographe, sculpteur et dessinateur. Il s’est formé à l’école
des Beaux-Arts de Reims ainsi qu’aux Arts Décoratifs de Paris, auprès de Charles Auffret, descendant
d’une grande tradition sculpturale Française. Il est maintenant professeur de ces deux disciplines au sein
de l’École d’art Alternative : l’Atelier Auralithe à Montpellier, qu’il créé en 2002.
Depuis 2015, il organise des formations longues et professionnelles ciblées aux acteurs des métiers liés à
l’espace : architecte, urbaniste, tailleur de pierre, scénographe.
Après six années d’études en guitare classique au conservatoire international de Paris ainsi qu’au
conservatoire de Florence (Italie) il devient concertiste.
En lien avec ces disciplines, il pratique le Tai Chi Chuan.
Depuis 2008, il met ses connaissances artistiques au service du spectacle en tant que metteur en scène et
scénographe, notamment pour les compagnies Compagnie du Slip- Julien Pinaud, Les Ébruiteurs- Lucie
Dessiaumes et Marie-Louise Bouillonne- Mathilde Duclaux.

16
LA CIE
Histoire

LeMooveNeMent, Compagnie Contemporaine de Danse, est une structure associative engagée


dans le soutien et dans le développement du lien vivant entre la création artistique et les
enjeux sociaux, à travers la recherche, la pédagogie, et la performance au tour du CORPS et du
MOUVEMENT. LeMooveNeMent s’intéresse aux échanges et questionnement d’ordre culturel et
politique avec d’autres structures associatives, pour le partage et la construction ensemble des
nouvelles formes de savoir.

LeMooveNeMent est née à Montpellier en 2006 dans le but de soutenir des projets de créations
interculturels pour la scène, aussi bien que de mettre en place des ateliers et des stages de
danse. C’est dans ce contexte qui démarrent les actions entre différents pays, notamment avec le
soutien du CDC de Ouagadougou à la première création chorégraphique de la Cie.

Depuis dix ans et dans un esprit d’accessibilité à la danse pour tous, la Cie a pu intervenir dans
différentes maisons pour tous de la ville de Montpellier et alentours, dans des cies de danse,
dans des écoles et lieux d’accueil pour l’enfance, mais aussi dans des théâtres et dans l’espace
public. De plus, la structure s’implique dans des projets collaboratifs de Sara Jaleco, notamment
au Portugal avec le collectif LAGOA.

L’approche du corps par la pratique d’éducation somatique Body-Mind Centering®, à laquelle


la chorégraphe se forme pendant 7 ans, vient approfondir son travail autour des qualités de
corps et de présence et fortement colorer une démarche de la danse par une pensée sensible et
incarnée de notre expérience dans le monde. Dans cette ligne de travail émergent différentes
projets de cocréation.

LeMooveNeMent investi dans une approche de continuité basée sur les relations humaines
et croit profondément que ainsi l’art est réellement une force de transformation social. Les
questionnements socio-politiques sont souvent nos sources d’inspirations, que nous dansons
avec amour et enthousiasme, puisque à chaque geste, action, nous déployons une pensée dans
l’espace et nous proposons une réflexion et un chemin par le corps vivant.

Des créations

Mutirão: Production- collectif LAGOA et Coproduction- CULTURGEST à Lisbonne. Soutien-


LeMooveNeMent.

Derrière le baiser les viscéres: Production- LeMooveNeMent. Accueil en résidence- CCN de


Montpellier. Soutien et programmation- La Chapelle. Soutien et présentation- La Cimade. Soutien
et programmation- c.e.m à Lisbonne

Anatomie Émotionnelle: Production- LeMooveNeMent. Soutien- la ville de Montpellier et l’ADDM.


Accueil et programmation- La Grange-Bouillon Cube

17
ACTIONS CULTURELLES

TransHumÂncia est aussi une proposition sont expérimentées:


pédagogique artistique. Nous présentons
diiférents types d’actions culturelles en lien - le corps et les autres matières : le geste du
avec la création, dans le but de réfléchir à touché, la curiosité, l’engagement dans la
son processus, et de rassembler les publics. rencontre
Chaque atelier présente trois volets possibles
selon l’âge: pour adultes à partir de 18 ans, - la construction d’un espace comme
pour familles avec bébés/enfants à partir de performance poétique : qualité de présence,
18 mois, pour enfants seules à partir de 5 jeu, travail du corps dans l’espace partagé
ans. La rencontre-échange et la conférence-
performative sont ouvertes à tous, enfants - le corps et l’abri : des formes, des volumes
inclus si accompagnés par un adulte et sous ressentis, dansés, accueillir le corps comme un
sa responsabilité. abri, l’abri comme un corps

Atelier Corps avec Sara Jaleco Rencontre et échange avec Etienne Gentil

C’est un atelier de durée de 1h à 2h. Dans C’est une rencontre informelle et conviviale
l’atelier Corps nous explorons trois axes de d’environ 1h et demi. Elle se développera autour
travail par la danse et le Body-Mind Centering® : de l’expérience, de plus de vingt ans d’Etienne
dans l’élaboration de maisons. Qu’est-ce que ça
- le corps fluide : goûter au mouvement peut bien être une écologie humaine? Qu’est-
dans sa continuité, fluidité et potentiel de ce que nourrit la construction de cette pensée?
transformation Quels sont les actes pratiques et poétiques qui
donnent support à notre coexistence sur Terre?
- le corps histoire : danser en lien avec la Pourquoi l’Homme serait-il plus important que
mémoire du corps à travers de histoires le Ver de Terre ou le Ver à Soie ...?!
personnelles et inventées; collectage de textes
autour de la thématique de la migration et de Conférence performative avec Sara Jaleco
l’abri. et/où Etienne Gentil

- le corps animal : (re)découvrir un corps C’est un espace de parole en mouvement qui


spontané, organique, où la danse révèle d’une prend l’atmosphère d’une performance où la
qualité sauvage, qui défie les frontières danse et les gestes viennent témoigner du
processus sous-jacent à ce projet de création.
Atelier Matière avec Sara Jaleco et Etienne Elle a une durée indéfinie et se fait de manière
Gentil libre et construite sur le moment avec les désirs
et les besoins des artistes et du public. Cette
C’est un atelier de durée de 1h à 2h. Dans l’atelier conférence relève de la nécessité d’exprimer et
Matière nous proposons une exploration des donner à voir le chemin, pas toujours droit ni
sens, de nos perceptions et de nos actions au plat, que parcourent les créateurs pendant leur
travers la rencontre avec différentes types de travail. Nous avons une intention : engager le
matière-corps (muscle, os, peau, organes,…), public dans l’action de réflexion sur la création,
et de matière- matériaux (coton, tissu, laine, et convoquer tout le monde à l’acte responsable
bois,...). Trois thématiques de travail par la du partage, simple, direct et sincère.
danse et le savoir faire du geste du constructeur

18
CONTACT

Cie LeMooveNeMent
lemoovenement@yahoo.fr

Direction Artistique
Sara Jaleco
Danseuse Chorégraphe
0677105346

Production
Virginie Espana
Chargé de Production
06 78 03 86 35

Vous aimerez peut-être aussi