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#CestCarnaval - "C'est une part de mon

identité."
Stéphane, un "charmant gaillard de 35 ans" comme il se décrit lui-même.
Le carnaval, il est "tombé dedans quand il était petit" pour citer la formule
consacrée. Dans le Nord, les festivités commencent début janvier et se
terminent fin mars. Alors, c'est trois mois de bals chaque weekend avec
les bandes, même si le temps fort reste les Trois Joyeuses, autour de mardi
gras. Stéphane devient Tigrou, une "belle jeune femme en mini-jupe
léopard", et finalement une part de son identité.

Dans le monde on a tous nos folklores qui font partie de nous. C'est pour ça
que je dis c'est une part de mon identité, le carnaval. C'est un moment dans
l'année où je revois tout le monde, tous ceux que j'aime. J'ai des amis qui
viennent de loin, qui dorment à la maison.

De temps en temps, ça fait du bien de lâcher prise et pour moi, c'est porter
une mini-jupe léopard. Pendant trois jours et un peu plus, je ne suis plus
Stéphane, je suis Tigrou. Je suis une belle femme panthère. Être derrière
ce masque, ça permet d'être quelqu'un. C'est hors du temps.

Louise est une jeune femme qui participe depuis plus de 13 ans au
carnaval de Bailleul dans les Hauts-de-France. Plus petit, mais tout aussi
fou. "C'est bon enfant, ça fait du bien. Alors on le fait tous les ans" résume
la Nordiste. Un rituel avec ses amies toutes mamans, qui leur permet de
retrouver la légèreté de leur ancienne vie d'adolescente. Mais aussi un
moment où les barrières sociales tombent. Derrière le costume de pirate
se cache une architecte.

On défile, on se retrouve le soir pour faire des chapelles. Les chapelles,


c'est aller chez des gens qu'on ne connaît pas pour boire un verre,
manger. Je l'ai fait samedi, j'ai pas dépensé un centime, je me suis fait
inviter par tout le monde. C'était génial.
Le carnaval en Martinique, c'est sacré. Les jours sont fériés autour du mardi
gras, la vie s'arrête. Les seuls commerces qui tournent sont ceux des
déguisements et des boissons. [...] Il y a plusieurs traditions. Il y a un Vaval,
une grande statue qui défile tous les jours à partir du dimanche. À chaque
fois il représente quelque chose de l'actualité martiniquaise. Cette année,
c'était lié aux transports en commun, puisqu'il y un tramway qui est très
attendu et qui ne voit jamais le jour. Donc ils ont représenté l'élu régional
qui s'en occupe.

On s'habille aussi avec des thèmes définis, le lundi c'est le mariage


burlesque : les hommes s'habillent en femmes, les femmes s'habillent en
hommes. Le mardi gras c'est les anges et les démons et le mercredi des
cendres, c'est en blanc et en noir.

•À Dunkerque vous avez le traditionnel jet de harengs du balcon de l'hôtel


de ville. Il date de 1978 et a été récupéré d'une tradition plus ancienne de la
ville d'Ypres en Belgique. Où la tradition était de jeter des chats du balcon
de l'hôtel de ville.
https://www.franceculture.fr/emissions/hashtag/pourquoi-le-carnaval-est-une-fete-intemporelle-et-
universelle
Medico Della Peste
Larva
Servetta muta

Bauta

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