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2005-2006
SOMMAIRE
PRESENTATION DE LA FORMATION……………………………………………… 3
DESCRIPTIF DES ENSEIGNEMENTS :
SPECIALITE "Imaginaire, écritures, idéologies" 12
SPECIALITE "Arts du spectacle-théâtre européen" 25
SPECIALITE "Didactique du français : langage et littératures" 27
STAGE UEP ……………………………………………………………………… 29
MEMENTO DU MASTER RECHERCHE ……………………………………….…… 30
CHOIX D’UN DIRECTEUR DE MÉMOIRE ………………………………………… 33
EMPLOIS DU TEMPS DU MASTER 1 ………………………………..………………38
N.B : les informations contenues dans ce livret sont valables à la date d’édition de la brochure.
Des compléments peuvent figurer en cours d’année sur le site Internet de l’Université Stendhal
www.u-grenoble3.fr/stendhal/
Vous êtes également priés de consulter régulièrement les affichages.
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UNIVERSITE STENDHAL – UFR DE LETTRES CLASSIQUES ET MODERNES – ANNEE UNIVERSITAIRE 2005/2006
Master professionnel :
¾Diffusion de la culture
4 parcours :
a) « Approches comparatives : littératures et arts »
Deuxième année de Master b) « Rhétorique, poétique et idéologies de l’Antiquité au XVIIIe siècle »
option 1 : Littérature et langues anciennes
option 2 : Rhétorique et Ancien régime
4 spécialités : option 3 : Littérature du XVIIIe siècle
c) « Recherches sur l’imaginaire »
Masters recherche : d) « Ecritures et représentations (XIXe-XXIe siècles) »
¾Imaginaire, écritures, idéologies
Master professionnel :
¾Diffusion de la culture
Licence de lettres modernes, licence de lettres classiques, licence arts du Pour accompagner chaque
spectacle : de plein droit.
étudiant :
Ö SIO : 04.76.82.43.11
Aide Ö SCOLARITE :
Crédit européen : chaque niveau d’étude est atteint par la capitalisation de Tél : 04.76.82.43.09
crédits européens ECTS et non plus par la validation d’années d’études. Le
grade de Master est validé par l’obtention de 120 crédits européens.
Semestre : le parcours de Master est une formation à bac+5 (L+M). Les
enseignements du niveau M se répartissent sur 4 semestres. Chaque semestre
équivaut à 30 crédits européens. Les semestres 1 et 3 s’échelonnent de
septembre à janvier et les semestres 2 et 4 de février à juin.
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L E T T R E S E T A R T S
Master
Imaginaire, écritures, idéologies
Pas de pré-requis pour l'admission en M1 pour les étudiants issus du même domaine de formation.
L'admission en M2 se fait sur dossier après avis favorable du responsable de la formation : les
étudiants devront avoir validé les 60 premiers crédits du master, acquis le mémoire (rapport sur la
recherche) par capitalisation et avoir un projet de recherche validé par un enseignant.
Organisation du Master
Après la licence, l'étudiant s'inscrit en master pour un cursus qui se déroule sur 4 semestres. Le
master est validé par l'obtention de 120 crédits.
Les crédits sont attribués pour valider les acquis de l'étudiant dans chaque matière (contrôle
continu, examen...) ; ils sont transférables en France et en Europe, ils sont capitalisables, donc
définitivement acquis, quelle que soit la durée des études.
SEMESTRE 1 (S1)
ENSEIGNEMENTS Crédits
Unités d'enseignement de tronc commun : 15 crédits 88 h
U.E. 1 : Théories de la littérature 6 crédits 40 h
U.E. 2 : Langue vivante étrangère (anglais, espagnol, allemand, russe, 3 crédits 24 h
italien...) ou français pour les étudiants étrangers
U.E. 3 : U. E. d'ouverture (enseignement à choisir parmi les cours de M1
offerts par l'UFR de Lettres, les autres UFR de l'université Stendhal ou les 6 crédits 24 h
autres universités du site, en relation avec les objectifs de formation du
master)
3
15 crédits 60 à 72 h
Parcours de spécialisation :
SEMESTRE 2 (S2)
ENSEIGNEMENTS Crédits
6 crédits 24 h
Séminaire 1 (choisi dans une liste proposée p. 13-14)
6 crédits 24 h
Séminaire 2 (choisi dans une liste proposée p. 13-14)
¾ Choix n° 2
¾ Choix n° 3
4
Débouchés
Poursuite d'études :
Préparation aux concours de l'enseignement du second degré (agrégation après le M1).
Compétences acquises :
Analyse de documents
Recherche documentaire
Compétences informatiques
Capacité à l'écriture scientifique : rédaction de mémoires, rapports, analyses, synthèses.
Métiers identifiés :
Sur concours : enseignants-chercheurs (en France et à l'étranger)
Chercheurs dans les organismes de recherche publique (CNRS) ou privée
Métiers des bibliothèques, fonction publique territoriale (secteur culturel).
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L E T T R E S E T A R T S
Master
Arts du spectacle-théâtre européen
Ce master, qui est le seul en France à porter spécifiquement sur le théâtre européen,
a pour objectif de donner aux étudiants une connaissance approfondie du paysage
théâtral européen depuis une cinquantaine d’années, à la fois du point de vue de la
dramaturgie, de la mise en scène et des institutions. Les étudiants acquièrent des
compétences dans l’analyse et la compréhension des œuvres théâtrales
contemporaines, ainsi qu’une capacité à constituer une documentation théâtrale
pour approfondir une réflexion ou pour élargir des connaissances. La formation se
partage en séminaires, stages et recherche personnelle, favorisant un aller-retour
fécond entre l’analyse universitaire et l’approche directe des réalités artistiques.
Enfin, au cours des quatre semestres, les étudiants du Master sont très vivement
encouragés à partir à l’étranger, soit pour accomplir une partie de leur scolarité, soit
pour faire un stage dans une institution ou dans une compagnie.
Modalités d'admission
Admission en M1 : de plein droit pour les étudiants ayant acquis le diplôme licence 3 "Arts du spectacle";
admission sur dossier pour les autres cas.
Admission en M2 : passage direct pour ceux qui ont obtenu le M1 spécialité "Arts du spectacle" : les
étudiants devront avoir validé les 60 premiers crédits du master et acquis le mémoire (rapport sur la
recherche) par capitalisation ; admission sur dossier pour les autres cas.
Organisation du master
Le master "Arts du spectacle-théâtre européen" se déroule sur 4 semestres. Il est validé par l'obtention
de 120 crédits.
Les crédits permettent de valider les acquis de l'étudiant dans chaque matière. Ils sont transférables dans
toute l'Europe et sont capitalisables - c'est-à-dire définitivement acquis - quelle que soit la durée des
études.
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SEMESTRE 1 (S1)
ENSEIGNEMENTS Crédits
6 crédits
U.E. 1 : Théories de la littérature
U.E. 2 : Langue vivante étrangère (espagnol, italien, allemand, anglais,
russe) ou français pour les étudiants étrangers 3 crédits
U.E. 3 : Ouverture (enseignement à choisir parmi les cours de M1 offerts
par l'UFR de Lettres, les autres UFR de l'université Stendhal ou les autres
6 crédits
universités du site, en relation avec les objectifs de formation du master)
Parcours de spécialisation :
15 crédits :
3 éléments obligatoires :
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SEMESTRE 2 (S2)
► Choix n°1
- séminaires
Institutions théâtrales européennes 6 crédits
Ouverture : Suivi d’une production théâtrale 6 crédits
- stage court 6 crédits
- rapport sur la recherche 12 crédits
► Choix n°2
► Choix n° 3
Débouchés
Compétences acquises :
Connaissance scientifique approfondie des dramaturgies et des mises en scène européennes.
Compréhension et analyse des axes d'évolution des productions théâtrales contemporaines dans l'espace
européen.
Connaissance des structures institutionnelles européennes.
Capacité à constituer une documentation autour d'un événement théâtral, d'un spectacle ou d'une
compagnie.
Capacité à l'accompagnement dramaturgique d'une création théâtrale.
Métiers identifiés:
Sur concours : enseignants-chercheurs (en France et à l'étranger).
Chercheur dans des organismes de recherche publique (CNRS) ou privée.
Dramaturge dans un théâtre ou dans une compagnie.
Documentaliste-archiviste dans un théâtre.
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Master
L E T T R E S E T A R T S
Public
Etudiants des filières lettres et sciences du langage, formateurs d'adultes, professeurs de français (lycées ou
collèges), professeurs des écoles, adultes en reprise d'études.
Modalités d'admission
Admission en M1 : licence de lettres ou de sciences du langage ou validations d'études.
Admission en M2 : elle se fait sur dossier après avis du responsable de la formation ; les étudiants
devront avoir validé les 60 premiers crédits du master, acquis le mémoire par capitalisation et avoir un
projet de recherche validé par un enseignant.
L'accès direct en M2 pourra s'effectuer, dans le cadre des dispositifs de validation des études et du
dispositif de validation des acquis professionnels, sous réserve d'une décision favorable de la commission.
Organisation du master
Le master "Didactique du français : langage et littérature" se déroule sur 4 semestres. Il est validé par
l'obtention de 120 crédits.
Les crédits permettent de valider les acquis dans chaque matière. Ils sont transférables en France et
dans toute l'Europe et sont capitalisables - c'est-à-dire définitivement acquis - quelle que soit la
durée des études.
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SEMESTRE 1 (S1)
ENSEIGNEMENTS Crédits
3 éléments obligatoires
- Séminaire 1 : Didactique de la littérature 6 crédits
- Séminaire 2 : Les premiers apprentissages langagiers 6 crédits
- Atelier lecture/écriture 3 crédits
SEMESTRE 2 (S2)
ENSEIGNEMENTS Crédits
► Choix n° 1 :
+
Stage (minimum 2 mois) en relation avec le projet de recherche + rapport 12 crédits
et soutenance
► Choix n° 2 :
Débouchés
Poursuite d'études :
Doctorat en lettres, spécialité "didactique du français".
Formation d'enseignants et de formateurs.
Compétences acquises :
Compétences en didactique du français : capacité à analyser les enjeux et les situations d'apprentissage
dans les différentes disciplines de l'enseignement du français et à ses différents niveaux, connaissance des
recherches dans les domaines de l'enseignement et de l'apprentissage du français ; capacité à mener une
recherche dans un de ces domaines et à s'intégrer dans des projets collectifs en cours dans les équipes.
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Métiers identifiés :
Enseignant-chercheur sur l'enseignement et la didactique du français.
Inspecteur pédagogique 1er et 2nd degrés.
Conseiller pédagogique, maître-formateur, formateur en IUFM ou en formation continue, formateur
d'adultes.
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DESCRIPTIF DES ENSEIGNEMENTS
Spécialité
"Imaginaire, Ecritures, Idéologies"
¾ Théories de la littérature
Anick BRILLANT-ANNEQUIN
et Yves CITTON
Lundi 15h30 – 17h30 - 1er semestre - amphi 7
Mardi 17h30 – 19h30 – 1er semestre – G 307
Il s’agit de proposer un panorama de diverses méthodes critiques dont certaines sont plus particulièrement
appropriées au texte théâtral et à sa représentation, comme c’est le cas des deux premiers axes. Les deux
suivants permettent de situer le texte théâtral dans le contexte d’ensemble et les processus de la création
littéraire. Le dernier propose une approche des textes, spectacles et publics de théâtre à la lumière de
méthodes sociologiques.
1- Pragmatique des interactions verbales et lecture du texte dramatique.
2- Sémiologie et réception du spectacle théâtral.
3- Le théâtre et la notion de genre : définitions, évolution et perspectives.
4- L’intertextualité dans l’écriture du texte dramatique.
5- Sociologie et sociocritique du théâtre.
Ce cours se propose de mettre en place une réflexion théorique sur la nature et les enjeux de
l’opération qui permet à un lecteur de construire le sens d’un texte (littéraire). Aussi bien l’amateur de
romans à la mode que le thésard et le critique littéraire s’engagent tous dans une pratique de lectio qui tient
à la fois de l’electio, de la selectio et de l’intellectio : lire, c’est toujours élire certaines problématiques comme
intéressantes, sélectionner certains aspects du matériau textuel comme pertinents (au prix d’en laisser d’autres
dans l’ombre), et participer à une intelligence commune, à une interlocution en cours sur le sens de notre monde
commun.
Ce cours se propose d’étudier cette constellation de pratiques liées entre elles qui constituent la
lecture, et de réfléchir sur ses enjeux éthiques (quel rapport à l’autre s’y met en place ?), politiques (comment
s’articulent les pratiques du lectorat et les procédures électorales, entendues au sens large ?), sociologiques
(quel rôle jouent ces pratiques dans la régulation sociale?), voire biologiques (en quoi les opérations de
sélection propres à la lecture peuvent-elles être pensées à partir du rôle de la membrane dans la
reproduction/construction des organismes vivants ?).
Ce haut niveau de généralité et de croisement de perspectives interdisciplinaires permettra de mettre
en place une réflexion qui concerne tous les étudiants de Master, que leur travail d’interprétation
s’applique à des textes médiévaux, au théâtre classique, au roman des Lumières, à la poésie parnassienne, à
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la littérature francophone ou à l’hypercontemporain, voire à des films ou aux arts du spectacles. Le défi
du cours sera toutefois de dégager de cette réflexion très abstraite des conséquences pratiques utilisables par
chacun dans la conception et la réalisation de son travail de recherche singulier (au niveau du mémoire,
puis de la thèse). Toutes les problématisations envisagées à travers les différents théoriciens commentés
en cours chercheront à apporter des éléments de réponse à la question : comment concevoir notre travail
d’interprètes à l’aube du XXIe siècle ?
Les lectures se regrouperont en cinq sections : 1. Une introduction sociologique caractérisera
brièvement la situation historique qui met aujourd’hui les pratiques de lectio-electio-selectio-intellectio au cœur
des problématiques socio-politiques contemporaines, à partir de textes de Gilles Deleuze, Maurizio
Lazzarato et Yann Moulier Boutang. 2. Un retour sur les fondements linguistiques et sémiologiques de
l’interprétation nous fera lire des textes de Saussure, Luis Prieto, Laurent Jenny et Mikhail Bakhtine. 3.
On se concentrera ensuite sur des problèmes d’herméneutique littéraire avec des textes de Hans-Georg
Gadamer, Roland Barthes, Wolfgang Iser, Stanley Fish et Umberto Eco. 4. On évoquera quelques enjeux
éthico-politiques de l’activité interprétative avec des écrits de philosophes contemporains comme d’Alain
Badiou, Richard Rorty, Jean-François Lyotard, Jacques Rancière, Jean-Luc Nancy, Gilles Deleuze et Félix
Guattari. 5. Enfin, on envisagera quelques gestes critiques marquants de ces trente dernières années à
travers des théoriciens comme Edward Said et Hélène Cixous.
Un cahier regroupant les articles et extraits d’ouvrages au programme sera mis à la disposition des
participants lors de la première séance. On attendra des étudiants qu’ils aient lu les textes discutés en classe
avant chaque séance, de manière à ce que leur contenu puisse donner lieu à des débats (et non seulement à
l’absorption d’une parole magistrale).
Par ailleurs, il sera requis de tous les étudiants d’avoir lu avec attention avant le début du cours le livre
d’Antoine Compagnon, Le Démon de la théorie (Paris, Seuil, Points, 1998). On ne parlera pas de ce livre en
classe (sauf questions de la part des étudiants), mais sa lecture sera considérée comme acquise dès la
deuxième session.
La note du semestre sera basée sur la participation aux séances du cours et sur un travail écrit
utilisant les concepts discutés à travers nos lectures communes pour articuler les visées et enjeux des
travaux personnels de recherche.
N.B. : les étudiants étrangers peuvent suivre un cours de français (s'adresser à M. J. Guichard, bureau B324 bis).
¾ Ouverture
Enseignement à choisir parmi les cours et séminaires de Master 1 offerts par l’UFR de Lettres (voir liste
ci-dessous), les autres UFR de l’Université Stendhal ou les autres Universités du site, en relation avec les
objectifs de formation du Master.
¾ Séminaires (6 crédits)
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Enseignements de M2 ouverts aux étudiants de M1 (sauf Master Pro) au semestre 1:
- 1LEPACM1 : Patrimoines culturels (A. Salha)
- 1LECLCM1 : Culture contemporaine (B. Combe, etc.)
(voir livret du master "Diffusion de la culture")
Séminaires du semestre 2
- 1LE17SM2 : XVIIe siècle / Baroque (B. Roukhomovsky / M. Lambert)
- 1LE19SM2 : XIXe siècle - Etudes stendhaliennes et romantiques (C. Mariette)
- 1LEROMM2 : XXe siècle – Roman et romanesque au XXe siècle (L. Gauvin)
- 1LELIMM2 : Littérature et musique (Cl. Coste)
- 1LESTYM2 : Histoire de la langue et de la stylistique françaises (G. Philippe)
- LITTERATURE COMPAREE
Séminaires du semestre 1
- 1LEFRAM1 : Francophonie (L. Gauvin)
- 1LEETCM1 : Etudes comparatistes (A. Saignes)
- 1LEIMAM1 : Imaginaire (M. Jakob)
- ARTS DU SPECTACLE
Séminaires du semestre 1
- 1LEEDCM1 : Ecritures dramatiques contemporaines en Europe (M. Losco-Lena)
- 1LEMSEM1 : La mise en scène européenne depuis 40 ans (B. Bost)
Séminaires du semestre 2
- 1LEAPTM2 : Suivi d’une production théâtrale (M. Poirson)
- 1LEMSEM2 : Institutions théâtrales européennes (M. Bataillon/Fl. Morel)
- ETUDES ANCIENNES
Séminaires du semestre 1
- 1LEGREM1 : Lecture de textes grecs (F. Létoublon/F. Junqua)
- 1LEANTM1 : Civilisations de l'antiquité (M. Dubuisson) ou 1LECPAM1 : Croisement et permanence
civilisations antiques
- 1LELATM1 : Lecture de textes latins (H. Casanova-Robin/I. Cogitore)
¾ 3e enseignement de spécialité :
Ce cours a pour objectif d’initier les étudiants à la recherche littéraire assistée par ordinateur (utilisation
pertinente des moteurs de recherche ; recherches bibliographiques en ligne et sur des CD-Rom
spécialisés ; dictionnaires spécialisés, revues et thèses en ligne ; discrimination entre sites institutionnels et
sites personnels ; les bases de données textuelles, les bibliothèques numériques, les éditions savantes
numériques ; les outils de la lexicométrie, leurs avantages, leurs limites).
Fondé en grande partie sur l’expérimentation, par les étudiants, des ressources, des outils et des
manipulations présentés dans la partie magistrale de chaque séance, cet enseignement est destiné à
transmettre un savoir-faire pratique et à développer des aptitudes à la recherche et à l’évaluation critique
des ressources : il requiert donc l’assiduité – il ne peut pas être pris par les étudiants dispensés d’assiduité.
Aucune connaissance préalable en informatique n’est requise.
Ce cours, obligatoire dans la plupart des parcours (sauf « recherches sur l’imaginaire » et « langues
anciennes »), peut être pris en option – dans la limite des places disponibles.
Cet enseignement complète les parcours "Approches comparatives", "Littérature française des XVIe et XVIIe siècles",
"Littérature du XVIIIe siècle", "Ecritures et représentations (XIXe-XXIe siècles)".
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- 8IEPMFM1 Littérature et sciences sociales (12h)
Philippe WALTER, en collaboration avec l'Université Pierre Mendès-France (département de
sociologie)
Les dates des cours seront communiquées ultérieurement
Les enjeux du récit sont au moins aussi divers que les formes qu’il peut prendre, à travers le temps et
l’espace, et intéressent toutes les sciences humaines, ou peu s’en faut. Le projet consisterait, dans l’esprit
d’une suggestion faite par C. Lévi-Strauss, à croiser les différents savoirs sur le récit, en tentant de dépasser
les approches dans lesquelles il a pu être parfois trop étroitement encadré, afin de mettre au jour une des
propriétés les plus essentielles de l’expérience humaine. Les histoires, anthropologies, psychologies,
sociologies, études littéraires, sciences du langage, le droit, non exclusivement, peuvent trouver là un lieu
de rencontre idéal. En tant que pratique sociale ordinaire, le récit est le moyen par lequel prend forme
l’expérience sensible. A cet égard, il joue donc un rôle tout à fait essentiel dans la formation du sujet. Mais
on ne saurait envisager cet aspect du récit sans considérer sa dimension sociale puisque, en définitive, il est
en même temps toujours un don qui est fait à un autre : la manifestation du désir d’un partage. En tant
que pratique formelle, ou institutionnalisée, le récit est au cœur de bien des liturgies tant profanes que
sacrées. Jugements, commémorations, confessions privées ou publiques, etc., dans des contextes aussi
bien laïcs que religieux, ont fait et font encore souvent une très large place au “ témoignage ”. Il semble
qu’il constitue encore un élément important des rites de (re-)fondation et de réparation. Mais c’est dans le
domaine des arts, majeurs et mineurs, que le récit trouve ses manifestations les plus remarquables. Si les
études littéraires ont parfois pu nous en faire perdre de vue l’unité, à travers son analyse en différents
“ genres ”, elles ont accumulé une quantité de données qu’il s’agit de confronter à d’autres formes
contemporaines du récit : au cinéma par exemple. L’actualité du conte, en outre, pose une série de
questions à cette modernité dont W. Benjamin disait qu’elle allait le faire disparaître. Le mythe, enfin,
c’est-à-dire celui qui vit encore au sein de certaines cultures, ou celui qui survit de façon moins visible dans
les autres, si l’on excepte ceux que leur ont légués leurs ancêtres, continue de fasciner. Dans cet esprit, le
Centre de Sociologie des Représentations et des Pratiques Culturelles (CSRPC) de l’Université Pierre
Mendès France et le Centre de Recherches sur l’Imaginaire (CRI) de l’Université Stendhal organisent un
séminaire commun sur les “ formes et enjeux du récit ” en croisant les regards de différents spécialistes
des sciences humaines et de la littérature sur le récit. Le thème de ces rencontres est celui d’une enquête
qui serait menée dans différents champs disciplinaires des sciences humaines. Ce séminaire sera assuré au
premier semestre en deux journées continues (l'une début novembre, l'autre début décembre 2005).
Ce cours est destiné à étudier la permanence de la culture antique au-delà de l’Antiquité, c’est-à-dire du
Moyen Age à la Renaissance mais aussi aux époques modernes (XVIIe–XIXe siècles) voire
contemporaines. Des exemples sont pris dans l’histoire culturelle pour déchiffrer la présence des
civilisations de l’Antiquité bien au-delà de la période de leur « vie » historique.
Peu de personnages antiques sont à la fois aussi célèbres et aussi mal connus.
Cléopâtre fascine bien avant l’égyptomanie du XVIIIe siècle. La première des Vies de Plutarque à avoir été
traduite en français, dès 1519, donc bien avant Amyot, est celle d’Antoine, sur la demande de Françoise de
Foix, maîtresse de François Ier, qui s’intéressait manifestement davantage à la reine d’Egypte qu’à son
amant romain. Dans la littérature, elle a inspiré Jodelle, dont la Cléopâtre captive est la première tragédie
française à sujet historique, Gautier, Shakespeare, G.B Shaw et bien d’autres ; la paralittérature n’est pas en
reste, et depuis 1998 pas moins de 8 péplums de valeur inégale lui ont été consacrés rien qu’en langue
française ; au cinéma, Cléopâtre est le personnage historique féminin le plus souvent mis en scène
(devant… la reine Victoria), loin devant les autres Romaines célèbres (qui sont évidemment Messaline et
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Agrippine), et à côté de Liz Taylor, il faudrait au moins citer Vivian Leigh et Sophia Loren – sans compter,
au théâtre, Sarah Bernhardt.
Cléopâtre, la divine ou la fatale, dans notre imaginaire, c’est l’Orientale séductrice, qui causa ou faillit
causer la perte de César, d’Antoine et d’Octave ; ce sont aussi des épisodes ou des mythèmes fameux qui
se retrouvent jusque dans la bande dessinée : le nez, les perles dissoutes dans le vinaigre, l’aspic mortel…
Pourtant Cléopâtre VII Thea Philopator Philometor Philopatris, cette pure Grecque qui fut le dernier des
pharaons, et dont Plutarque loue l’intelligence mais non la beauté, est une figure bien plus complexe, et
somme toute très différente de son portrait stéréotypé.
On essaiera de retracer l’évolution de ce stéréotype et d’en retrouver l’origine, qui remonte en réalité à
l’antiquité elle-même et à la propagande augustéenne, orchestrée par Horace, Virgile et Properce : les traits
essentiels de « cette reine courtisane » (regina meretrix) qu’ils évitent systématiquement d’appeler par son
nom sont fixés dès l’abord, pour des raisons qu’une remise en contexte historique permet de mieux
comprendre.
Ouvrages conseillés :
Ed. Will, Histoire politique du monde hellénistique (323-30 av.J. -C), Paris, Seuil, 2003.
P. Green, D’Alexandre à Actium, Paris, Laffont, 1997 (« Bouquins »)
P. M. Martin, Antoine et Cléopâtre. La fin d’un rêve, Paris, 1990
Ed. Flammarion, Cléopâtre, vie et mort d’un pharaon, Paris, Gallimard, 1993 (coll. « Découvertes »)
Chr.-G. Schwentzel, Cléopâtre, Paris, P.U.F., 1999 (coll. « Que sais-je ? »)
Cet enseignement complète le parcours "Rhétorique, poétique et idéologies de l'Antiquité au XVIIIe siècle", option
"Littérature et langues anciennes".
Il est également offert à tous les étudiants de M1, sous l'intitulé "Civilisations de l'antiquité", comme séminaire de spécialité,
pour 6 crédits.
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PROGRAMMES DES SEMINAIRES
"Savant(e), sorcier(e) et magicien(ne) aux XIIe et XIIIe siècles. Le savoir des mots et le pouvoir
des choses"
La magie n'est pas née au Moyen Age mais elle trouve à cette époque ses figures de prédilection :
l'enchanteur et astrologue (Merlin), l'alchimiste (Nicolas Flamel), la fée, la sorcière, etc. Il s'agira donc
d'étudier quelques figures de magicien (ou de magiciennes!), principalement (mais non exclusivement) à
partir de textes littéraires du XIIe et du XIIIe siècle. Magie et sorcellerie s'alimentent en outre à de vieux
courants animistes de la culture occidentale. Ceux-ci entrent, à un moment donné, en conflit avec le
christianisme. Quand ? Pourquoi ? Comment ? Une enquête dans l'imaginaire, le langage, le vocabulaire et
l'idéologie de la magie devra répondre à ces questions. Cette idéologie se scrute aussi et surtout dans des
mots qui désignent la magie (nigromancie par exemple) ou dans certains usages du langage (formules
magiques) qui contraignent à repenser ses fonctions usuelles. Le magicien et le sorcier usent d'un langage
hermétique, de charmes et d'incantations qui posent à leur manière la question d'une fonction magique du
langage parallèle à sa fonction poétique. Ainsi la parole magique et divinatoire entretient aussi d'étranges
connivences avec la fonction poétique.
Les textes seront lus dans des éditions "bilingues" (c'est-à-dire comportant une traduction intégrale en
français moderne).
La littérature amoureuse du XVIe siècle français est souvent identifiée ou réduite aux seuls recueils
amoureux de la Pléiade, après 1550 (Ronsard, Du Bellay…). De plus et surtout, ces recueils ne laissent
parler en général que l’amoureux : la Dame aimée est l’interlocutrice, mais aussi la muette, celle qui ne
répond pas, ou si peu.
On se décentrera ici sur la première moitié du XVIe siècle, à la faveur de la parution récente, et à
un prix raisonnable, du roman Les Angoisses douloureuses qui procèdent d’amour (1538). Dans ce roman, la dame
parle, puis l’amoureux, avec pour chacun une partie complète. La lecture du roman formera le centre de
gravité du séminaire. Autour de lui, on étudiera quelques longues histoires d’amour de la même période,
en privilégiant celles où apparaissent les deux voix, de l’amoureux et de la dame. En plus du corpus à
acheter, qui est indiqué juste après, le corpus à lire (en bibliothèque) comprendra des extraits du Roland
furieux de l’Arioste, le roman de Théagène et Chariclée dans la traduction d’Amyot, le « Débat d’Amour et
Folie » dans les Œuvres de Louise Labé.
Le séminaire servira d’initiation à la très abondante littérature amoureuse du XVIe siècle. Celle-ci
garde des échos très forts de la courtoisie médiévale, et transmet elle-même nombre de constantes à la
galanterie ou à la préciosité du XVIIe siècle. Les étudiants seront ainsi moins dépaysés pour l’explication
des textes aux concours, et en particulier la poésie, où l’amour tient comme on sait une place de choix,
mais sous une forme « monologique » qui reste déconcertante quand on n’a pas présent à l’esprit le fil
narratif, romanesque, de l’innamoramento ou rencontre amoureuse.
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Hélisenne de Crenne, Les Angoisses douloureuses qui procèdent d’amour, éd. Jean-Philippe Beaulieu, Publications
de l’Université de Saint-Etienne, 2005 (10 euros, en orthographe modernisée)
Marguerite de Navarre, Heptaméron, éd. Simone de Reyff, Paris, Garnier-Flammarion (de préférence : seule
édition en orthographe modernisée)
Clément Marot, Œuvres poétiques, éd. Yves Giraud, Paris, Garnier-Flammarion (pour les Élégies, les
Rondeaux, les Chansons)
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- XVIIIe siècle – Jean-François PERRIN
«Le conte en ses paroles. Le dire et le dit dans le conte merveilleux de l’âge classique (XVIIe-
XVIIIe siècles) »
Il s'agira de réfléchir sur la production de la parole et de la voix dans le conte merveilleux de l'âge classique
(conte de fées et conte oriental): conditions de production/réception des contes d'auteurs, aspects relevant
des problématiques de l'énonciation, questions touchant l'inscription ou la représentation de l'oralité
(parlée, déclamée, chantée) dans la langue et le style.
1. Problématique:
- histoire des formes: on réfléchira à la production des "effets de présence", de mise en scène de la voix,
de production de l'effet de parole dans la littérature narrative occidentale, depuis le roman grec
jusqu'aux contes de l'âge classique.
Bibliographie: Sophie Rabau: Fictions de présence (Champion), Florence Dupont: L'Invention de la
littérature (La Différence), Paul Zumthor: La Lettre et la voix (Seuil), Gisèle Mathieu-Castellani: La
Conversation conteuse (PUF), Jean-Paul Sermain: Métafictions (Champion).
- éléments de théorie: question de la figuration narrative de la co-énonciation narrateur/lecteur-
auditeur, dialectiques du "dire" et du "dit", la fiction comme diction, problématiques
"pragmatiques", etc.
Bibliographie: Walter Benjamin, "Le Narrateur", dans Écrits français (folio essais), Umberto Eco:
Lector in fabula (Livre de poche), Jean Rousset: Le Lecteur intime (Corti), Gérard Genette: Fiction et
diction (Seuil), Métalepse (Seuil), Oswald Ducrot: Le Dire et le dit (Minuit), Nicole Belmont: Poétique du
conte (Gallimard)
2.. Corpus
On développera une série d'analyses sur des oeuvres caractéristiques de la féerie classique et de sa
reprise critique au XVIIIe siècle, envisagées du point de vue de la production littéraire des effets d'oralité:
contes merveilleux (XVIIe): Perrault, Mlle Lhéritier, Mme d'Aulnoy; conte oriental (XVIIIe): Mille et une
nuits (trad. Galland), Mille et un jours (Pétis de la Croix); reprise satirique-libertine du genre au XVIIIe siècle,
d'Hamilton à Crébillon fils.
Œuvres au programme :
Chateaubriand, Les Mémoires d’Outre-Tombe, quatrième partie
Victor Hugo, Les Misérables, 1re et 2e parties
George Sand, Histoire de ma Vie, édition GF, tome I
Stendhal, Le Rouge et le Noir
Après la fracture de la Révolution de 1789, les écrivains changent leur rapport à la littérature. Comment
dire le monde après un tel bouleversement ? Comment écrire le temps présent ?
Que ce soit sous couvert d’une « chronique » romanesque, comme Stendhal, d’un roman-fleuve comme
Victor Hugo, ou, de manière plus directe, par des Mémoires, où les souvenirs de la conscience privée sont
tout entiers traversés par la Mémoire de l’Histoire, on ne peut plus raconter ou se raconter comme avant.
19
Nous étudierons, formellement, cette question de la représentation de l’Histoire en littérature et ses enjeux
sur la narration ainsi que la place de l’Histoire dans le roman/ l’autobiographie ; thématiquement, la figure
de Napoléon, l’engagement politique, la place de l’écrivain dans l’Histoire.
1 : du futurisme au surréalisme
2 : Francis Ponge
3 : du lettrisme aux poésies sonores et visuelles
Eléments bibliographiques :
- œuvres de base (à posséder impérativement)
Guillaume Apollinaire, Calligrammes, « Poésie » Gallimard
Francis Ponge, Entretiens entre Francis Ponge et Philippe Sollers, « Points » Seuil
Jean-Pierre Verheggen, Ridiculum vitae/Artaud Rimbur, « Poésie » Gallimard
Christian Prigent, A quoi bon encore des poètes ? P.O.L. etc.
- œuvres de référence (à consulter impérativement)
Anna Boschetti, La Poésie partout, Seuil
J.-P. Bobillot, Trois essais sur la Poésie littérale, Al Dante etc.
- durant tout le séminaire, on écoutera et observera des œuvres de toutes disciplines artistiques.
On répondra à cette question en s'intéressant à trois oeuvres clés du répertoire : Parsifal de Richard
Wagner, Pelléas et Mélisande de Debussy-Maeterlinck et Wozzeck de Berg-Büchner. Le séminaire s'intéressera
à la réécriture des mythes, au travail d'adaptation, au passage du théâtre parlé au théâtre chanté. De façon
générale, ces trois œuvres permettront de mettre en évidence les crises de l'humanisme et du monde
moderne.
Pourquoi, jusqu’au XVIIe siècle, le sommet qu’on appelle encore la « Montagne maudite » n’apparaît-il sur
aucune carte ni ne fait l’objet d’aucune représentation ? Que signifie la compétition qui se livre, à la fin des
années 1780, pour sa conquête ? Pourquoi Saussure le scientifique s’adjoint-il la collaboration de Bourrit
l’artiste, qu’il n’estime guère, pour illustrer ses Voyages dans les Alpes ? Quel est le sens du projet fou conçu
par Viollet-le-Duc, dans les années 1850, de restaurer le mont Blanc ? Pourquoi la photographie finit-elle
par supplanter la peinture à Chamonix à la fin du XIXe siècle ? C’est à ces questions que le présent
séminaire voudrait tenter d’esquisser des réponses.
En se fondant sur l’étude de ce cas particulier, il propose une étude des représentations picturales et
littéraires de la haute montagne entre les années 1750, moment de l’émergence d’un « sentiment de la
nature », où des voyageurs anglais « inventent » le mont Blanc, et les années 1870, où la vogue des
« tableaux de montagne », écrits ou peints, tend à s’estomper, pour céder la place aux récits d’alpinisme et
à la photographie. Il cherchera à explorer une matière aussi riche qu’éblouissante, que de récents travaux
ont contribué à populariser.
Il s’efforcera donc, sous la forme d’une approche à la fois chronologique et thématique, de cerner
les enjeux esthétiques, mais aussi politiques et économiques qui font brusquement sortir le mont Blanc de
son anonymat au tournant des XVIIe et XVIIIe siècles, et qui président au succès rencontré par la vallée de
20
Chamonix et ses montagnes à partir des années 1770, puis à sa (relative) banalisation à la fin du XIXe s.
On aura ainsi l’occasion de rencontrer des textes variés, récits de voyageurs et d’hommes de science des
années 1780, qui inventent le langage approprié à ce milieu pour eux si nouveau, ou œuvres d’écrivains
romantiques reconnus (Chateaubriand, Hugo, Michelet, Gautier, etc.), venus parfois en simples
promeneurs, fascinés par la grandeur du spectacle… ou par un effet de mode. On en croisera les
perspectives variées avec celles qu’offrent les représentations graphiques, estampes et gravures
« commerciales » de la fin du XVIIIe siècle, qui jettent les bases de ce qui sera notre vision de la montagne,
ou œuvres de peintres soucieux d’entamer un dialogue avec elle (Friedrich, Turner, Calame, Loppé, entre
autres)… et qui s’y cassent parfois les dents…
Après une présentation des enjeux et de la problématique envisagés, le séminaire prendra la forme
d’un dialogue où les participants pourront intervenir selon leurs compétences et leurs centres d’intérêt,
mais en ayant toujours à l’esprit le souci de mettre en lumière les relations qu’entretiennent la littérature et
la peinture dans l’évolution des manières de représenter le mont Blanc et la vallée de Chamonix. On
pourra ainsi s’intéresser, entre autres, aux sites, disparus ou non, qui ont laissé une abondante matière
littéraire et picturale (le lac de Chedde, la caverne de l’Arveyron, le Montenvers, etc.), aux modes de
représentation et aux liens qu’ils tissent entre eux (recours à l’analogie, techniques de la gravure, de
l’estampe ou de l’aquarelle, photographie, etc.), aux rapports entre les sciences et les arts (des émotions de
Saussure aux projets de Viollet-le-Duc, en passant par les collaborations entre peintres, écrivains et
scientifiques au tournant des Lumières). Un livret anthologique et une bibliographie seront distribués
durant les premières séances et seront accompagnés d’abondantes illustrations.
Ce séminaire permettra aux étudiants de s’initier aux recherches actuelles en stylistique littéraire. Il prendra
particulièrement appui sur les travaux relevant de l’analyse du discours (qui articule la description formelle
des textes et leur inscription sociale) et sur ceux de la pragmatique, dont les principales notions seront
introduites en cours. Chaque séance se déroulera en deux temps : présentation par l’enseignant d’un
ensemble de notions et présentation par un étudiant d’un bref article articulant ces notions à l’étude d’un
texte littéraire (une liste d’articles sera proposée à la première séance), puis travail en groupe sur plusieurs
textes empruntés à la littérature française (un fascicule sera distribué à la première séance). On envisagera
des problématiques aussi variées que celle de l’hypothèse d’un texte sans locuteur (tous les récits ont-ils
des narrateurs ?), l’hypothèse d’un discours sans destinataire (la parole sert-elle d’abord à communiquer ?),
la place de l’implicite dans le texte (peut-on décrire d’un point de vue stylistique ce qui n’est pas dit ?), etc.
Ce module, qui est obligatoire pour la spécialité "didactique du français : langage et littérature", est ouvert
aux étudiants des autres spécialités du master "Lettres et arts". Il est divisé en deux parties assurées par
deux enseignants. Articulée avec le module de tronc commun concernant la lecture de la littérature, la
première partie présente les problématiques actuelles de la lecture littéraire de l'école primaire au lycée et
permet de découvrir quelques-unes des recherches en cours et leur méthodologie. La deuxième partie
permet de comprendre certains principes de fonctionnement et d'organisation de la littérature de jeunesse
qui est l'un des supports privilégiés de la lecture à l'école primaire et au collège (voir éléments de
bibliographie p. 27).
LITTERATURE COMPAREE :
Lors de ce séminaire, il s’agira de réfléchir aux avatars successifs d’un genre tout au long du XXe siècle :
l’anti-utopie, que nous définirons d’abord, avec Raymond Trousson, comme une œuvre, apparentée à la
21
science-ficton, où l’auteur projette dans le futur, sous les traits d’une société imaginaire, les menaces
effrayantes qui paraissent en germe dans l’évolution actuelle des systèmes de pouvoir.
Si Thomas More a été le premier des modernes à utiliser la fiction pour décrire un état social dans L’Utopie
ou la meilleure forme de gouvernement (1516), le genre connaît un renouveau ainsi qu’une réactualisation au XXe
siècle avec l’apparition des totalitarismes : l’anti-utopie devient un outil privilégie de dénonciation, avec
Nous autres du russe Zamiatine et 1984 de Georges Orwell. On loue alors ses bonnes intentions mais on lui
reproche sa facture souvent (mais pas toujours !) classique, un certain manichéisme et un certain
dogmatisme. Est-ce parce que c'est la pluralité humaine qui fonde le politique ? L’anti-utopie meurt-elle
avec la chute du mur de Berlin ? Survit-elle en se débarrassant de son contenu politique et intensifiant sa
littérarité ? Telles sont les questions auxquelles nous nous proposons de réfléchir en prenant comme point
de départ les réécritures de 1984. Nous verrons que le célèbre roman de George Orwell travaille en
profondeur des œuvres (romans et films) issues d’aires culturelles et contextes historiques variés. Afin de
mieux apprécier les enjeux de cette présence, il nous faudra lire également quelques textes des penseurs
politiques, tels Hannah Arendt ou Claude Lefort.
ARTS DU SPECTACLE :
Il s’agit d’un panorama des grandes tendances observées depuis les années 60 en Europe (principalement
en France, Italie, Allemagne, Pologne, Espagne) et d’une approche des univers artistiques de metteurs en
scène emblématiques, de Strehler à Mnouchkine, de Kantor à Ostermeier.
Documentation : le Dictionnaire encyclopédique du théâtre, de Michel Corvin, Larousse, 1998 ; et La Scène
moderne, encyclopédie mondiale des arts du spectacle dans la seconde moitié du XXe siècle, de Giovanni Lista, Actes Sud
et éd. Carré, 1997.
22
- Ecritures dramatiques contemporaines en Europe - Mireille Losco-Lena
-
A travers l'étude d'une dizaine de textes dramatiques européens écrits depuis la fin des années 1990, ce
séminaire aborde la question de la fiction théâtrale et de sa fonction dans la société contemporaine. Cette
fiction n'est pas seulement un travail d'agencement d'une fable, elle est aussi un outil d'interrogation : la
dramaturgie contemporaine se veut une dramaturgie du questionnement des modes de représentations
dominants, du déconditionnement et de la déterritorialisation de la pensée. Par le biais de l'énigme, du
doute, de la provocation ou du comique, les textes dramatiques invitent le spectateur à une expérience
critique qui est aussi, très souvent, un état de la culture dans l'espace européen.
Le corpus de textes analysés sera communiqué à la rentrée.
Ce séminaire a pour objectif d'analyser une production théâtrale qui sera présentée au cours de la saison à
Grenoble. En partenariat avec les professionnels de la production, qui seront invités à intervenir dans le
séminaire, les aspects essentiels du travail seront abordés : travail artistique (répétitions, mise en scène,
direction d'acteurs, scénographie...), travail technique (régie son et lumière) et travail administratif
(élaboration du budget, fonctionnement de la compagnie, suivi financier de la production, communication,
relations avec le public...).
Le choix de la production théâtrale analysée en 2005-2006 sera communiqué aux étudiants au début de
l'année universitaire.
Ce séminaire sera assuré par deux intervenants, qui, successivement, exploreront des aspects différents de
la question. Michel Bataillon, ancien dramaturge du TNP de Villeurbanne, présentera quelques grands
théâtres d'Europe (leur histoire, leur fonctionnement, leur rayonnement, leur identité artistique propre).
Florence Morel, enseignante à l'ARSEC, abordera le développement des projets de coopération culturelle
et artistique à l'échelle européenne (partenaires institutionnels, rôle des réseaux culturels européens…).
Les 24 heures de ce séminaire se feront en 4 journées de 6 heures qui s'étaleront au cours du semestre (les horaires et les jours
seront communiqués ultérieurement, au cours du 1er semestre).
ETUDES ANCIENNES :
Séminaires de master en grec et latin (séminaires de M1-M2 ouvert aux étudiants de Lettres classiques, aux
étudiants du parcours IEI, et aux autres UFR) :
Ce cours est destiné à étudier la permanence de la culture antique au-delà de l’Antiquité, c’est-à-dire du
Moyen Age à la Renaissance mais aussi aux époques modernes (XVIIe-XIXe siècles) voire
contemporaines. Des exemples sont pris dans l’histoire culturelle pour déchiffrer la présence des
civilisations de l’Antiquité bien au-delà de la période de leur « vie » historique.
24
Spécialité
"Arts du spectacle - Théâtre européen"
Il s’agit d’un panorama des grandes tendances observées depuis les années 60 en Europe (principalement
en France, Italie, Allemagne, Pologne, Espagne) et d’une approche des univers artistiques de metteurs en
scène emblématiques, de Strehler à Mnouchkine, de Kantor à Ostermeier.
Documentation : le Dictionnaire encyclopédique du théâtre, de Michel Corvin, Larousse, 1998 ; et La Scène
moderne, encyclopédie mondiale des arts du spectacle dans la seconde moitié du XXe siècle, de Giovanni Lista, Actes Sud
et éd. Carré, 1997.
A travers l'étude d'une dizaine de textes dramatiques européens écrits depuis la fin des années 1990, ce
séminaire aborde la question de la fiction théâtrale et de sa fonction dans la société contemporaine. Cette
fiction n'est pas seulement un travail d'agencement d'une fable, elle est aussi un outil d'interrogation : la
dramaturgie contemporaine se veut une dramaturgie du questionnement des modes de représentations
dominants, du déconditionnement et de la déterritorialisation de la pensée. Par le biais de l'énigme, du
doute, de la provocation ou du comique, les textes dramatiques invitent le spectateur à une expérience
critique qui est aussi, très souvent, un état de la culture dans l'espace européen.
Le corpus de textes analysés sera communiqué à la rentrée.
Ce séminaire a pour objectif d'analyser une production théâtrale qui sera présentée au cours de la saison à
Grenoble. En partenariat avec les professionnels de la production, qui seront invités à intervenir dans le
séminaire, les aspects essentiels du travail seront abordés : travail artistique (répétitions, mise en scène,
direction d'acteurs, scénographie...), travail technique (régie son et lumière) et travail administratif
(élaboration du budget, fonctionnement de la compagnie, suivi financier de la production, communication,
relations avec le public...).
Le choix de la production théâtrale analysée en 2005-2006 sera communiqué aux étudiants au début de
l'année universitaire.
25
- Institutions théâtrales européennes - Michel Bataillon/ Florence Morel
Ce séminaire sera assuré par deux intervenants, qui, successivement, exploreront des aspects différents de
la question. Michel Bataillon, ancien dramaturge au TNP de Villeurbanne, présentera quelques grands
théâtres d'Europe (leur histoire, leur fonctionnement, leur rayonnement, leur identité artistique propre).
Florence Morel, enseignante à l'ARSEC, abordera le développement des projets de coopération culturelle
et artistique à l'échelle européenne (partenaires institutionnels, rôle des réseaux culturels européens…).
Les 24 heures de ce séminaire se feront en 4 journées de 6 heures qui s'étaleront au cours du semestre (les horaires et les jours
seront communiqués ultérieurement, au cours du 1er semestre).
3e enseignement de spécialité :
Après un rapide parcours historique qui permet de présenter les évolutions de la politique d’état et ses
effets sur le contexte culturel de l’agglomération grenobloise, le cours propose d’étudier quelques-uns des
équipements dont le statut et les choix de programmation sont particulièrement significatifs .
26
Spécialité
"Didactique du français : langage et littérature"
Ce module est divisé en deux parties assurées par deux enseignants. Articulée avec le module de tronc
commun concernant la lecture de la littérature, la première partie présente les problématiques actuelles de
la lecture littéraire de l'école primaire au lycée et permet de découvrir quelques-unes des recherches en
cours et leur méthodologie. La deuxième partie permet de comprendre certains principes de
fonctionnement et d'organisation de la littérature de jeunesse qui est l'un des supports privilégiés de la
lecture à l'école primaire et au collège.
Cadre bibliographique
- Théories de la lecture :
Eco (Umberto), Lector in Fabula, Paris, Grasset, 1985 ; Les Limites de l’interprétation, Paris, Grasset, 1992.
Jauss (Hans-Robert), Pour une esthétique de la réception, Paris, Gallimard, 1978.
Jouve (Vincent), La Lecture, Paris, Hachette, 1993.
Picard (Michel), La Lecture comme jeu, Paris, éd. de Minuit, 1986.
- Histoire de la lecture :
Chartier (Anne-Marie)-Hébrard (Jean), Discours sur la lecture, Paris, B. P. I., 1989.
Marcoin (Francis), A l'école de la littérature, Paris, Les Editions ouvrières, 1992.
- Approches sociologiques de la lecture des jeunes :
Singly (François de), Lire à 12 ans, Paris, Nathan, 1989 ; Les Jeunes et la lecture, "Les Dossiers Education et
Formations", Ministère de l'Education Nationale et de la Culture, DEP, 1993.
Baudelot (Christian), Cartier (Marie), Detrez (Christine), Et pourtant ils lisent, Seuil, 1999.
- Problématisations générales de la lecture littéraire :
Demougin (Patrick) et Massol (Jean-François), coord., Lecture privée et lecture scolaire, la question de la
littérature à l'Ecole, CRDP de Grenoble, 1999.
Dufays (Jean-Louis) et alii, Pour une lecture littéraire, tomes 1 et 2, Bruxelles, De Boeck-Duculot, 1996.
Petit (Michèle), Eloge de la lecture, la construction de soi, Belin, 2002.
Rouxel (Annie) et Langlade (Gérard), dir., Le Sujet lecteur, lecture subjective et enseignement de la littérature, P.U.
Rennes, 2004.
- Lectures littéraires dans l’enseignement secondaire :
Descotes (Michel)-Jordy (Jean)-Langlade (Gérard), Lire méthodiquement des textes, Toulouse, Bertrand-
Lacoste, 1995.
Langlade (Gérard), L'Oeuvre intégrale, CRDP de Toulouse, 1992.
Manesse (Danièle)-Grellet (Isabelle), La Littérature du collège, Paris, Nathan, 1994.
Rouxel (Annie), Enseigner la lecture littéraire, Presses Universitaires de Rennes, 1997
Veck (Bernard, dir.), Production de sens, Lire/écrire en classe de Seconde, Paris, INRP, 1988 ; L'Oeuvre intégrale au
lycée, Paris, INRP, 1997.
- Des lectures culturelles et littéraires pour l'enseignement primaire :
Le Bouffant (Michel), Lectures et lecteurs à l’école, Toulouse, Bertrand-Lacoste, 1998.
Léon (Renée), La Littérature de jeunesse à l'école, Pourquoi ? Comment ? Hachette.
Poslaniec (Christian), Pratique de la littérature de jeunesse à l’école : comment élaborer des activités concrètes, Hachette,
2003.
Tauveron (Catherine), Lire la littérature à l’école, pourquoi et comment conduire cet apprentissage spécifique ?, Hatier,
2002.
- La littérature de jeunesse
27
Bruno (Pierre) et Perrot (Jean), La Littérature de jeunesse au croisement des cultures, C.R.D.P. de Créteil, 1993.
Diament (Nicolas), Dictionnaire des écrivains français pour la jeunesse, L'Ecole des Loisirs, 1993.
Leclaire-Halté (Anne), Robinsonnade et valeurs en littérature de jeunesse, CELTED, Université de Metz, 2005.
Le Manchec (Claude), L'Album, une initiation à l'art du récit, L'Ecole, 1999.
Martin (Serge), Les Contes à l'école, Collection Parcours didactiques, Bertrand-Lacoste, 1997 ; avec Marie-
Claire Martin, Les Poésies, l'école, P. U. F., 1997.
Tauveron (Catherine), L'Aventure littéraire dans la littérature de jeunesse, C. R. D. P. de Grenoble, 2002.
Zoughebi (Henriette) (sous la dir.), Guide européen du livre de jeunesse, Cercle de la Librairie, 1994.
Le cours propose des outils théoriques et pratiques, ainsi que des démarches adaptées à des apprenants de
différents niveaux, permettant l'accompagnement didactique tant en production (brouillon, prise de notes)
qu'en réception (lectures partagées).
3e ENSEIGNEMENT DE SPECIALITE :
Par l'écriture de textes (textes à visée littéraire et textes dans une discipline scolaire), il s'agit de découvrir
des tâches d'écriture applicables à l'école primaire et au collège et d'en analyser les caractéristiques
didactiques.
28
STAGE
Unité d'Expérience Professionnelle (UEP)
Définition
L'Unité d'expérience professionnelle (UEP) est une unité optionnelle des masters permettant aux
étudiants qui la choisissent d'être en situation professionnelle dans une entreprise, un organisme privé
ou public.
L'UEP est ainsi intégrée dans le cursus de l'étudiant, soumise à évaluation et validation pour la
délivrance du diplôme, au même titre que les autres unités d'enseignement.
L'UEP peut être choisie par les étudiants de master 1 dans lesquels il n'existe pas de stage obligatoire
dans le cursus.
Le choix de l'UEP par un étudiant doit être soumis à l'accord du responsable du master.
Validation
L'UEP est validée par l’entreprise et l’organisme d’accueil sur la base d'un rapport rédigé par l'étudiant
qui formalise son expérience acquise et d'une soutenance de ce rapport.
L’UEP remplace une partie des enseignements et leur validation : dans le master "Lettres et arts", elle
se substitue aux deux séminaires du semestre 2, pour 12 crédits (18 pour la spécialité « Arts du
spectacle-théâtre européen»).
Durée
Le stage UEP peut être réalisé à temps plein ou à temps partiel, mais sa durée dans l’organisme
d’accueil doit être au minimum égale à 3 mois à temps plein.
Modalités administratives
Une convention de stage spécifique à l'UEP est signée entre l'Université, l'organisme d'accueil et
l'étudiant. Elle précise la durée et les dates de stage ainsi que les noms des personnes chargées du
suivi du stage dans l'organisme d'accueil et à l'Université.
Cette convention permet à l'étudiant de garder son statut d'étudiant et d'être couvert pour les risques
d'accidents du travail.
29
Petit mémento du
MASTER RECHERCHE à l'UFR de Lettres
Le Master Recherche vise une formation à la recherche. L'organisation de la formation diffère donc
sensiblement de celle de la Licence.
En principe, la durée des études est de quatre semestres composés de crédits capitalisables. Mais nul n'est
obligé d'enchaîner en bloc les quatre semestres. Il est possible de capitaliser les crédits obtenus et de
reprendre sa formation après une interruption pour passer un concours (CAPES, agrégation) ou entamer
une première expérience professionnelle.
Deux semestres de Master validés permettent d'avoir le niveau de diplôme requis pour se présenter à
l'Agrégation. La maîtrise n'est plus un grade à part entière, mais elle reste reconnue comme grade
intermédiaire permettant de passer ce concours, et elle peut être délivrée, à sa demande, à tout édudiant en
possession des 60 crédits du M1.
Quatre semestres validés valent le grade du Master et permettent de s'inscrire en thèse (ou Doctorat).
LE MEMOIRE DE RECHERCHE
Etudes, recherches et cours du Master convergent vers un objectif : la rédaction de travaux personnels de
recherche sous la forme d'un ou deux mémoires. C'est la pièce-maîtresse des deux années de Master. Deux
formules sont possibles.
1er cas : L'étudiant ne soutient qu'UN seul mémoire : celui-ci s'élabore en deux temps sur un
sujet unique. A l'issue du Master 1, il soutient un rapport de recherche comportant, entre autres, une
problématique développée et une importante bibliographie. A l'issue du semestre 4, il soutient un mémoire
achevé.
En choisissant cette formule, l'étudiant se donne la possibilité soit de suivre des séminaires plus nombreux
au semestre 2, soit une UEP (unité d'expérience professionnelle), soit un stage. Pour terminer la rédaction
de son rapport de recherche, il est dispensé de cours en semestre 4. Ce rapport lui est validé pour 18
crédits (ou 12 crédits pour les étudiants du Master "Théâtre européen").
Dans les deux cas, il travaille sous la direction d'un enseignant-chercheur (professeur ou maître de
conférences dont la spécialité est en rapport avec celle du mémoire envisagé). Cet enseignant-chercheur
doit être choisi sur une liste disponible au secrétariat de l'UFR et reproduite dans ce livret.
Cet enseignant-chercheur (professeur ou maître de conférences) appartient à l'un des cinq centres de
recherche de l'UFR. En préparant son Master, l'étudiant se trouve donc affilié au centre de recherche de
son directeur de mémoire. C'est cette affiliation qui définit le "parcours" pédagogique de l'étudiant. S'il
travaille, par exemple, sous la direction d'un enseignant du centre AGREAH (Lettres classiques) il suit la
spécialité "Imaginaire, écritures, idéologies" avec le parcours « Rhétorique, poétique et idéologies de
l’Antiquité au XVIIIe siècle » (option : « Littératures et langues anciennes »).
Il est possible de changer de directeur et de thématique entre le Master 1 et le Master 2 mais non en cours
d'année. Pour le Master 2, l'étudiant travaille obligatoirement sous la direction d'un professeur ou d'un
maître de conférences habilité à diriger des recherches (liste disponible au secrétariat de l'UFR).
2e cas : L'étudiant soutient DEUX mémoires : l'un à l'issue du semestre 2 pour valider son M1, l'autre
à l'issue du semestre 2 pour obtenir le grade de Master. Il s'agit dans ce cas de deux mémoires différents
sur des sujets choisis par l'étudiant et approuvés par un enseignant-chercheur qui guidera l'étudiant tout au
long de l'année.
Cette formule est adaptée au cas des étudiants qui achèvent une maîtrise (ancien système). Elle peut
également convenir à ceux qui souhaitent, après le M1, interrompre provisoirement leur cursus de master
pour passer l'agrégation ou le CAPES.
30
En la choisissant, l'étudiant sera plus autonome et ne suivra aucun cours en semestre 2 ni en semestre 4.
Son mémoire de M1 lui sera validé pour 30 crédits.
L'ENSEIGNEMENT
Il existe plusieurs formules complémentaires de cours.
D'abord les cours magistraux communs à tous les étudiants du Master.
Les cours de langue vivante étrangère sont obligatoires au semestre 1 et au semestre 3.
Ensuite des séminaires sont choisis en fonction d'un PARCOURS dépendant de la spécialité choisie par
l'étudiant. Parmi ces séminaires, il existe aussi des enseignements d'ouverture (au libre choix de l'étudiant
sur une liste proposée par les UFR de toute l'université).
Enfin, des travaux pratiques (documentation, informatique, écriture scientifique) permettant d'acquérir
des savoir-faire indispensables dans tout métier de la recherche.
Des crédits sont affectés aux cours, séminaires, travaux pratiques et mémoires. Leur valeur est
européenne. Il est donc possible d'acquérir des crédits lors d'études à l'étranger mais aussi de faire valoir
des crédits obtenus dans une université étrangère dans le cadre de son Master français.
Durée :
En fonction des stipulations de chaque accord de coopération conclu avec les universités partenaires, et
suivant les spécificités de son projet personnel de formation, tout étudiant peut être autorisé à participer à
un programme international d'échanges pendant la préparation du Master. Il peut ainsi passer à l'étranger
soit la première année, soit la deuxième, soit les deux.
Effectifs :
Ces séjours sont ouverts à tous les étudiants. Les places et les bourses disponibles sont attribuées d'après
un classement établi par ordre de mérite en tenant compte, pour chaque candidat, de ses résultats
antérieurs, de sa motivation, de la qualité du projet universitaire présenté, ainsi que de la cohérence entre
ce projet et l'éventail des formations disponibles dans les institutions partenaires.
Lieux :
Les universités partenaires de l'UFR de Lettres susceptibles d'accueillir les étudiants en Master sont à ce
jour :
- en Autriche : Leopold-Franzens-Universität Innsbruck (Programme Socrates/Erasmus).
- au Canada : universités du Québec participant au programme Crepuq, et universités de l'Ontario
participant au programme Ontario-Rhône-Alpes.
- en Allemagne : Albert-Ludwigs-Universität Freiburg, Ruprecht-Karls-Universität Heidelberg, Universität
Potsdam, Universität Stuttgart (Programme Socrates/Erasmus).
- au Danemark : Roskilde Universitetscenter (Programme Socrates/Erasmus).
- en Espagne : Universitat de Barcelona, Universidade de Santiago de Compostela, Universidad de
Zaragoza (Programme Socrates/Erasmus).
- au Royaume-Uni : University of Kent at Canterbury, University of St Andrews (Programme
Socrates/Erasmus).
- en Grèce : Université Aristote de Thessalonique (Programme Socrates/Erasmus).
- en Irlande : University of Dublin – Trinity College (Programme Socrates/Erasmus).
- en Islande : Háskóli Íslands (Programme Socrates/Erasmus).
- en Italie : Università degli Studi di Bergamo, Università degli Studi di Bologna, Università degli Studi di
Milano, Università di Roma "La Sapienza", Università degli Studi di Trento, Università degli Studi di
Trieste, Università degli Studi di Verona (Programme Socrates/Erasmus).
31
- au Japon : universités participant au Programme Huit (Université de Tôkyô, Université du Kyûshu,
Université du Tohoku, Université de Kyôto, Université de Hokkaido, Université de Nagoya, Université
d'Osaka).
- aux Pays-Bas : Vrije Universiteit Amsterdam (Programme Socrates/Erasmus).
- au Portugal : Universidade de Coimbra (Programme Socrates/Erasmus).
- aux Etats-Unis : University of California (Programme EAP).
Conditions de la validation :
L'UFR de Lettres ne propose à ses étudiants, en principe, que des séjours de deux semestres consécutifs à
l'étranger (sauf exception, liée à une destination ou à un projet universitaire particuliers).
Cas général :
En l'état actuel des accords de coopération, seuls les résultats obtenus pour les enseignements suivis dans
l'université étrangère sont validés, soit quarante crédits ECTS pour le Master 1, vingt crédits ECTS pour le
Master 2, ou soixante crédits ECTS pour un séjour de deux années. Le mémoire, préparé sous la direction
d'un enseignant de l'UFR, est soutenu et évalué à Grenoble.
- Littérature générale et comparée : la spécialité peut être obtenue lorsque l’étudiant est dans le cadre
ERASMUS.
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Année universitaire 2005 - 2006
LISTE DES ENSEIGNANTS AUTORISES A ENCADRER DES MEMOIRES
NIVEAU : MASTER 1
Jean ALAUX (MCF-HDR) Théâtre grec du Ve siècle. Représentations grecques de la parenté et de l’identité (périodes archaïque et classique). Survie et métamorphoses des
textes tragiques
Roger BELLON (PR) Etudes sur la langue (vocabulaire, syntaxe), mise en français moderne
Hélène CASANOVA-ROBIN (MCF) Poésie latine classique et néolatine
Isabelle COGITORE (MCF) Historiens latins - Politique impériale
Michel DUBUISSON (PR) Contacts de langues et de cultures dans l’Antiquité gréco-romaine classique : bilinguisme (grec à Rome [spécialement Cicéron] et latin en Grèce),
conflits linguistiques, vision de l’autre, stéréotypes. – « Art de la déformation historique » chez Suétone. – Permanence de l’Antiquité.
Martine FURNO (PR) Littérature latine de la Renaissance (1450 – 1550). Transmission et image de l’Antiquité à la Renaissance, notamment par l’histoire de la langue
latine
Benoît GAIN (PR) Latinité de l' Antiquité tardive et chrétienne (IIe – VIIIe) – L’Antiquité dans les travaux d’érudition (XVIIe- XVIIIe siècles)
Laurence GOSSEREZ (MCF) Littérature latine tardive. Imaginaire, mythes, symboles, poésie chrétienne
Frédéric JUNQUA (MCF) Les Cyniques grecs : évolution et réception du cynisme jusqu’à l’époque impériale – tradition socratique, «philosophie populaire» et littérature
«diatribique» - épistolographes grecs
Odile LAGACHERIE (MCF) Rhétorique grecque, antiquité tardive (Libanios – Ammien Marcellin…), réception d’Homère.
Françoise LETOUBLON (PR) Linguistique et littérature grecques (épopée, poésie, roman)
Valérie MEOT-BOURQUIN (MCF) Langue médiévale (syntaxe, vocabulaire), édition, traduction
Laurence VIANES (MCF) Littérature biblique et chrétienne de langue grecque
Bernard EMERY (PR) Littératures et civilisations des pays ibériques (principalement lusophones) ; établissement des éditions critiques des textes littéraires (en langue
portugaise)
Claude FINTZ (PR) Littérature française contemporaine (poésie, essai, roman). Littératures francophones (Maghreb, Afrique noire, Antilles). Thématiques : corps et
imaginaire ; roman, poésie et peinture ; expérience esthétique et spirituelle ; création esthétique et création sociale
Michael JAKOB (PR) Roman, poésie XVIe-XXe, architecture et littérature ; paysage ; découverte de la montagne ; allemand, anglais, italien, espagnol, hongrois
Lise REVOL-MAZOUK (MCF) Mythocritique. Le mythe en littérature et dans les arts. Plus particulièrement, étude poétique et symbolique du mythe du sphinx de l'Antiquité au
XXe siècle dans la littérature et les arts occidentaux.
Poétique et imaginaire de l'énigme. Poétique et imaginaire du féminin.
Poétique et imaginaire de l'aventure, du voyage et de la mer. Roman initiatique.
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Mythes et crises de la représentation (Antiquité/XIXe-XXe siècles).
Secteurs culturels et linguistiques de prédilection (non exclusifs, donc) : antiquité gréco-latine, domaines allemand, anglais, français, italien et
américain.
Didier VAN MOERE (MCF) Littérature et musique
Michel VIEGNES (MCF-HDR) Poésie, nouvelle/conte, récit fantastique, spiritualité et littérature
Philippe WALTER (PR) Littérature XIe-XVe siècles.- Romans arthuriens - Chansons de geste - Poésie courtoise - Récits médiévaux et contes populaires
Christophe CAVE (MCF) Littérature du XVIIIe siècle (Voltaire) correspondances – Presse d'ancien régime – utopies.
Yves CITTON (PR) Littérature et philosophie du XVIIIe siècle ; imaginaire politique de la modernité ; histoire de la tradition spinoziste ; histoire du discours
économique ; archéologie de la mondialisation ; pensée des multitudes ; théorie psychanalytique ; Rousseau, Diderot, Jean Potocki, Isabelle de
Charrière, Dom Deschamps.
Catherine LANGLE (MCF) Représentation des femmes ; Images de l’Orient ; Prévost (roman et religion, analyse de la sensibilité)
Jean-François PERRIN (PR) Littérature du XVIIIe siècle ; Jean-Jacques Rousseau, roman libertin, conte merveilleux et orientalisant de l’âge classique (XVII-XVIIIe).
Martial POIRSON (MCF) Histoire et esthétique théâtrales ; sociologie des œuvres littéraires ; économie et politique de la culture ; anthropologie des représentations dans la
littérature des XVIIe et XVIIIe siècles ; mise en scène théâtrale et adaptation cinématographique des classiques.
François BERIER (MCF) initiation à l'édition critique des textes médiévaux (domaines latin et français) : description des manuscrits ; paléographie ; recherche des sources
Textes des débuts de l'humanisme français (années 1400)
Exégèse médiévale (Isaïe).
Florence GOYET (PR) La nouvelle : anglais, italien, japonais, russe ; épopée
Francis GOYET (PR) Rhétorique pratique, littérature, politique, etc.
Olivier HALEVY (MCF) XVIe siècle. Poétique, stylistique, littérature et arts plastiques, histoire des formes
Christiane LOUETTE (MCF) XVIe siècle. Poésie, commentaire, littérature et religion
Stéphane MACÉ (MCF) Poésie baroque (1580-1660) – Critique littéraire XVIIe siècle, stylistique (théorie des genres – versification XVIIe siècle…). Rhétorique, littérature
et musique XVIe-XVIIe siècles
Bernard ROUKHOMOVSKY (MCF) XVIe – XVIIIe siècles. Formes brèves. Littérature d’idées. Littérature et anthropologie. Imaginaire
Jean-Yves VIALLETON (MCF) XVIIe siècle : théâtre ; rapports entre les textes littéraires et non littéraires.
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Année universitaire 2005 - 2006
LISTE DES ENSEIGNANTS AUTORISES A ENCADRER DES MEMOIRES
NIVEAU : MASTER 2
Jean ALAUX (MCF HDR) Théâtre grec du Ve siècle. Représentations grecques de la parenté et de l’identité (périodes archaïque et classique). Survie et métamorphoses des
textes tragiques
Roger BELLON (PR) Histoire de la langue française jusqu'au XVIe siècle ; études des structures de la langue française du Moyen Age ; étude de vocabulaire,
recherches sur les dictionnaires de la langue classique.
Michel DUBUISSON (PR) Contacts de langues et de cultures dans l’Antiquité gréco-romaine classique : bilinguisme (grec à Rome [spécialement Cicéron] et latin en Grèce),
conflits linguistiques, vision de l’autre, stéréotypes. – « Art de la déformation historique » chez Suétone. – Permanence de l’Antiquité.
Martine FURNO (PR) Littérature latine de la Renaissance (1450 – 1550). Transmission et image de l’Antiquité à la Renaissance, notamment par l’histoire de la langue
latine
Benoît GAIN (PR) Latinité de l' Antiquité tardive et chrétienne (IIe – VIIIe) – L’Antiquité dans les travaux d’érudition (XVIIe- XVIIIe siècles)
Françoise LETOUBLON (PR) Linguistique et littérature grecques (épopée, poésie, roman)
Bernard EMERY (PR) Littératures et civilisations des pays ibériques (principalement lusophones) ; établissement des éditions critiques des textes littéraires (en langue
portugaise)
Claude FINTZ (PR) Littérature française contemporaine (poésie, essai, roman). Littératures francophones (Maghreb, Afrique noire, Antilles). Thématiques : corps et
imaginaire ; roman poésie et peinture ; expérience esthétique et spirituelle ; création esthétique et création sociale
Michaël JAKOB (PR) Roman, poésie XVIe-XXe, architecture et littérature ; paysage ; découverte de la montagne ; allemand, anglais, italien, espagnol, hongrois
Michel VIEGNES (MCF HDR) Poésie, nouvelle/conte, au XIXème siècle, récit fantastique, spiritualité et littérature
Philippe WALTER (PR) Littérature XIe-XVe siècles- Romans arthuriens - Chansons de geste - Poésie courtoise - Récits médiévaux et contes populaires
Yves CITTON (PR) Littérature et philosophie du XVIIIe siècle ; imaginaire politique de la modernité ; histoire de la tradition spinoziste ; histoire du discours
économique ; archéologie de la mondialisation ; pensée des multitudes ; théorie psychanalytique ; Rousseau, Diderot, Jean Potocki, Isabelle de
Charrière, Dom Deschamps.
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Jean-François PERRIN (PR) Littérature et philosophie du XVIIIe siècle ; Rousseau, Diderot, roman libertin, conte merveilleux et orientalisant (XVII-XVIIIe).
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UFR de Lettres Classiques et Modernes MASTER 1 EMPLOI DU TEMPS 2005-2006
Semestre 1
HEURES LUNDI MARDI MERCREDI JEUDI VENDREDI
Moyen Age – MAG40U1
Ph. Walter F315 XVIIIème
J.F. Perrin B 101
Latin
8h30
10h30 H.Casanova-.Cogitore B311
Informatique Etudes comparatistes Approche des institutions
10h30 F.Leriche-A.Tutin A. Saignes F 110 culturelles
12h30 Salle en attente M. Sibeud salle xxx ICM
Pour les séminaires Littérature et sciences sociales et Institutions théâtrales européennes : les dates des cours seront communiquées ultérieurement
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UFR de Lettres Classiques et Modernes MASTER 1 EMPLOI DU TEMPS 2005-2006
Semestre 2
HEURES LUNDI MARDI MERCREDI JEUDI
8h30
10h30
Production théâtrale
Martial Poirson salle XXX
XVIIe /Baroque
15h30
17h30
Roman et romanesque XXe Littérature et musique
17h30
19h30 L GAUVIN C 104 Cl. Coste amphi 9
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