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d’entraînement :
Document de référence
Habiletés physiques
plan de d‟accident
Habiletés motrices
Habiletés techniques/
séance Quels sont les objectifs de
tactiques ma séance d’entraînement?
Habiletés mentales Points à améliorer chez les
athlètes
But de la séance
d‟entraînement
Comment vais-je donner ma
Buts de l‟équipe et objectifs à
séance d’entraînement?
court terme
Quels sont les éléments clés Buts que poursuit le
Comment vais-je organiser
à faire ressortir? personnel d‟entraîneur(e)s
ma séance d’entraînement?
Quelles sont les méthodes Période de la saison
d‟enseignement utilisées? Structure de la séance Liens avec des compétitions
Où vais-je me placer? Choix des activités ou séances d‟entraînement
Que dois-je observer en passées
Ordre des activités
particulier? Liens avec des compétitions
Transition entre les activités
Quand et comment dois-je ou séances d‟entraînement à
afin d'éviter les pertes de venir
intervenir? temps
Note : Les points énumérés sous la rubrique «Comment vais-je donner ma séance
d‟entraînement?» sont abordés dans le module «Enseignement et apprentissage».
Partie de la
séance
Durée Éléments clés
d’entraîne-
ment
Introduction Avant la séance :
Variable
Inspecter les installations.
L‟entraîneur(e) Préparer l‟équipement.
accueille les Accueillir et saluer chaque athlète.
athlètes et les
met au courant S‟informer de l'état de chaque athlète.
du déroulement
de la séance Au début de la séance :
d‟entraînement 2-3 min Passer en revue les objectifs de la séance d‟entraînement et les
activités prévues.
Donner les consignes générales de sécurité qui s'appliquent aux
activités qui seront effectuées.
Échauffement Échauffement général :
5-10 min
Inclure des exercices généraux ou jeux pour détendre les muscles et
Les activités augmenter la température corporelle.
préparent le Inclure des étirements progressifs.
corps aux efforts
qui seront fournis Échauffement spécifique :
durant la partie
principale Inclure de brèves activités déjà connues des athlètes qui imitent
certains des mouvements de la partie principale (peut inclure
8-15 min
certaines activités de la partie principale qui sont effectuées à une
intensité plus faible).
Augmenter graduellement l‟intensité, sans pour autant fatiguer les
athlètes.
Effectuer une transition rapide entre la fin de l‟échauffement, les
explications ou démonstrations des premières activités de la partie
principale et les activités elles-mêmes.
Partie de la
séance
Durée Éléments clés
d’entraîne-
ment
Partie Trois activités ou plus dont les intentions sont clairement définies,
principale Variable entre lesquelles il y a un lien, et qui sont exécutées dans le bon
ordre (voir p. 89 pour suggestions à cet effet)
Facteurs environnementaux
Ce sont des facteurs reliés aux conditions climatiques en vigueur
et/ou à l‟endroit où l‟activité se déroule.
Exemples : éclairs, pluie, surface rendue glissante en raison de la
pluie ou de la boue, chaleur ou humidité, froid.
Facteurs mécaniques
Ce sont des facteurs reliés à la qualité et à l'état de fonctionnement
des équipements et des installations utilisés lors de la pratique d'une
activité sportive.
Exemples : une fixation de ski qui ne déclenche pas, un casque
protecteur mal ajusté, des agrès de gymnastique mal fixés, des débris
sur la surface de jeu.
Facteurs humains
Ces facteurs ont trait aux athlètes et aux personnes qui les encadrent,
soit les entraîneur(e)s, les officiel(le)s, les parents, les responsables
de l'organisation, etc. Il peut s'agir des caractéristiques individuelles
des athlètes (p. ex., âge, taille, poids, niveau de préparation physique)
ou encore de leur comportement (imprudence, négligence, panique,
contacts, etc.). Les facteurs humains propres à l'entraîneur(e) ont trait,
notamment, à sa formation, à son expérience et à l'encadrement qu'il
ou elle procure aux athlètes.
Exemples : dans un sport de combat, faire s‟affronter des athlètes de
force et d‟habiletés inégales, oublier de surveiller un(e) gymnaste.
Informations à recueillir
Procurez-vous les coordonnées des athlètes et de leurs parents,
de même que celles d’un service ambulancier, policier, de
pompiers ou de sécurité civile.
Actions à entreprendre
La planification et l’organisation
Prévoyez des activités/exercices de remplacement pour les athlètes qui ne sont pas en
mesure d‟effectuer ceux qui sont faits par le reste du groupe.
L’élaboration d’un plan d’action en cas d’urgence
Les lignes directrices pour l‟élaboration d‟un plan d‟action en cas d‟urgence sont
présentées plus loin dans ce document.
Les équipements et les installations
Assurez-vous de bien connaître les normes de sécurité qui s'appliquent à l'utilisation des
équipements utilisés dans votre sport.
Identifiez les risques possibles d'accidents qui sont associés aux facteurs
environnementaux, mécaniques et humains.
Assurez-vous que l‟équipement protecteur est porté, en bon état et bien ajusté.
Les informations à fournir aux athlètes et aux parents
Informez les parents et les athlètes des risques inhérents à la pratique de votre sport.
La supervision
Assurez-vous que le nombre d‟athlètes impliqué(e)s n‟est pas trop élevé compte tenu
des exigences du sport ou de l‟activité de sorte qu‟il soit possible d‟assurer un niveau
adéquat de supervision.
Gardez en tête que les enfants et les personnes dont le niveau de maturité n‟est pas
très élevé ont besoin d‟une supervision de tous les instants. Exigez l'arrêt immédiat de
toute activité si vous devez vous absenter ou déléguez la supervision à une personne
responsable et compétente pour qu'elle vous remplace.
Observez les athlètes afin de reconnaître les situations comportant des risques de
blessures (signes de fatigue, de comportements agressifs, etc.) et, au besoin, intervenez
pour interrompre le déroulement de l‟activité.
Sommaire
Prévention des blessures sportives : Quoi faire et quand le faire
Avant la saison
Lorsque la température ambiante est élevée et que l'on produit des efforts intenses et
prolongés, le corps perd une importante quantité d‟eau en raison de la sudation.
Lors d'efforts physiques par temps chaud, il est primordial de bien s‟hydrater. Les
athlètes doivent boire de l‟eau dès qu‟il y a risque de déshydratation.
La soif n‟est pas un bon indicateur du besoin d‟eau. En fait, la déshydratation a déjà
commencé à faire son œuvre lorsque les athlètes ont soif.
Dans la plupart des conditions d‟exercice, le corps perd plus d'eau qu'il n'est capable
d'en absorber grâce à l'ingestion de boissons. Cet écart est encore plus prononcé lors
d'efforts par temps chaud. Il est donc essentiel que les athlètes boivent avant d‟avoir
soif.
Afin de protéger les athlètes contre les effets nocifs pour la peau résultant d‟une
exposition aux rayons ultra violet (UV), particulièrement les jeunes enfants,
recommandez-leur de faire ce qui suit :
porter un chapeau ou une casquette à visière;
porter des lunettes de soleil offrant une protection contre les rayons UV;
porter des vêtements recouvrant le haut du corps, la nuque, les jambes et les
bras;
appliquer une crème protectrice (facteur de protection : niveau 30 ou plus) sur
toutes les surfaces exposées, y compris le visage et les mains;
éviter d‟exposer leur corps au soleil sans aucune protection lorsque l‟indice UV
est élevé;
s‟entraîner à l‟ombre si possible.
Avant l‟exercice, les athlètes devraient boire de 400 à 600 ml de liquide.
Pendant l‟exercice, les athlètes devraient boire de 150 à 200 ml de liquide toutes les 15
minutes. Rappelez aux athlètes de boire, prêchez par l‟exemple et n‟empêchez jamais
les athlètes de boire durant une séance d‟entraînement ou une compétition.
Après l‟exercice, les athlètes devraient se réhydrater en buvant autant de liquide qu‟il en
faut pour étancher leur soif et devraient même se forcer à boire.
Demandez aux athlètes de surveiller leur niveau d‟hydratation en portant une attention
particulière à leur urine. Si l‟urine est de couleur foncée, peu abondante et dégage une
forte odeur, ils ou elles sont probablement déshydratés et devraient se forcer à boire.
Note : Portez une attention toute particulière à ces éléments lors des premières journées
chaudes du printemps ou de l‟été car les athlètes ne sont pas encore acclimaté(e)s à la chaleur
et à l‟humidité.
L’indice humidex
L‟indice humidex est un guide pratique pour évaluer le risque associé aux efforts
physiques effectués par temps chaud.
L‟indice humidex permet d'estimer la sensation de chaleur ressentie par une personne
moyenne par temps chaud et humide. Il reflète, par un nombre, la température perçue
en combinant la température ambiante et l‟humidité de l'air.
Parce qu‟elle tient compte de la chaleur et de l‟humidité, l‟information donnée par l‟indice
humidex est utile pour évaluer les risques associés à l‟exercice par temps chaud.
T 21 21 22 22 23 24 24 25 26 26 27 28 29 29
E 22 22 22 23 24 25 25 26 27 27 28 29 30 30 31
M 23 23 24 24 25 26 27 28 28 29 30 31 31 32 33
P 24 24 25 26 27 28 28 29 30 31 32 33 33 34 35
É 25 25 26 26 27 28 29 30 31 32 33 33 34 35 36 37
R 26 26 27 28 29 30 31 32 33 33 34 35 36 37 38 39
A 27 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41
T 28 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43
U 29 29 30 31 32 33 35 36 37 38 39 40 41 42 43 45 46
R 30 30 31 33 34 35 36 37 39 40 41 42 43 44 46 47 48
E 31 32 33 34 35 37 38 39 40 42 43 44 45 47 48 49 50
32 32 33 34 36 37 38 40 41 42 44 45 46 48 49 50 51 53
0 33 33 34 36 37 39 40 41 43 44 46 47 48 50 51 53 54 55
( C)
34 34 36 37 39 40 42 43 45 46 48 49 51 52 53 55 56 58
35 36 37 39 40 42 43 45 47 48 50 51 53 54 56 57 59
36 37 39 40 42 44 45 47 49 50 52 53 55 57 58 60
37 37 38 40 42 44 45 47 49 51 52 54 56 58 59
38 38 40 42 43 45 47 49 51 53 54 56 58 60
39 39 41 43 45 47 49 51 53 55 57 59
40 41 43 45 47 49 51 53 55 57 59
Demandez aux athlètes d‟apporter une plus grande quantité d‟eau ou de boisson
énergisante que d‟habitude; assurez-vous que vous aurez accès à de l‟eau durant la
séance d‟entraînement ou la compétition et apportez avec vous une grosse cruche
remplie de liquide.
Demandez aux athlètes de porter des vêtements amples, légers et de couleur claire.
Planifiez des séances de travail plus courtes, avec des pauses fréquentes et plus
longues.
Fixez vos séances d‟entraînement tôt le matin ou en soirée; évitez de planifier des
séances entre 10 h et 18 h.
Durant l'exercice dans un environnement froid, la peau peut devenir mouillée en raison
de la transpiration ou encore à cause de précipitations (pluie ou neige). Lorsque la peau
est mouillée, le corps se refroidit plus rapidement que lorsqu‟elle est sèche.
Dans un environnement froid, un taux d'humidité élevé dans l'air accentue la sensation
de froid.
L'air froid et sec peut rendre la respiration difficile chez certaines personnes souffrant
d'asthme, et ce même s‟il est généralement plus facile de tolérer le froid lorsque l'air est
sec.
La peau peut geler lorsqu'elle est exposée à des températures très froides. Lorsque cela
se produit, la circulation sanguine est ralentie, ce qui peut endommager certaines
cellules si l'engelure est prononcée et si elle se prolonge. Il peut alors en résulter des
dommages permanents aux tissus affectés. Les extrémités (doigts, orteils, oreilles, nez)
sont particulièrement vulnérables à ce type de blessure. En effet, par temps froid
l'organisme redirige une plus grande partie de la circulation sanguine vers les organes
vitaux, au détriment des extrémités du corps.
Par temps très froid, le fonctionnement du cerveau peut être ralenti, de sorte que le
risque de blessure lors d'une exposition prolongée se trouve alors augmenté.
Les enfants se refroidissent plus vite que les adultes et leur peau est plus sensible aux
engelures. De plus, les personnes ayant peu de graisse corporelle sont habituellement
moins tolérantes au froid que celles qui ont plus de tissu adipeux.
Lorsqu'ils sont froids, les muscles et les autres tissus mous sont plus à risque de subir
des blessures telles les étirements ou les ruptures que lorsqu'ils sont bien échauffés;
ces risques sont plus élevés lorsque des efforts brusques et intenses sont effectués.
Par temps très froid, la vapeur d'eau que l'on perd à chaque expiration de même que la
sudation peuvent mener à la déshydratation.
Bien s'habiller pour l'exercice par temps froid n'est pas toujours chose simple. En effet,
les vêtements doivent protéger du froid tout en permettant à la chaleur produite au cours
de l'effort d'être évacuée. Des vêtements lourds peuvent être gênants à porter à la
longue et nuire à la bonne exécution des mouvements sportifs; ils peuvent également
contribuer à augmenter la résistance de l'air dans certains sports où l'on atteint des
vitesses très élevées. Par ailleurs, les vêtements minces qui sont portés dans certains
sports n'offrent souvent qu'une faible protection contre le froid et le vent.
Le type de tissu ou de matériau utilisé pour fabriquer les vêtements peut contribuer à
évacuer l'eau et la sueur qui sont en contact avec la peau (p. ex., tissus synthétiques
tels le polypropylène ou le GoreTex dont le port est recommandé car ils contribuent à
garder davantage la peau au sec) ou encore l'y retenir (coton ou nylon, dont le port n'est
pas recommandé car le corps perd plus de chaleur quand la peau est mouillée).
Pour diminuer une abondante sudation des pieds et réduire la sensation de froid à cet
endroit, appliquez de l'antisudorifique sur les pieds avant le début de l'exercice. Faites
de même dans la paume des mains afin de réduire une abondante sudation dans les
gants ou les mitaines.
Assurez-vous que les athlètes s'hydratent bien lorsqu'ils ou elles font de l'exercice par
temps froid.
Si les enfants disent qu'ils ont froid, renvoyez-les à l'intérieur. Il ne vaut pas la peine de
prolonger une séance d‟entraînement et de risquer qu'ils ou elles souffrent d'engelures.
Lorsqu'une personne a souffert d'une engelure, le risque de souffrir à nouveau d'une
engelure au même endroit est plus élevé.
N'envoyez jamais les athlètes dans un environnement froid seul(e)s ou sans moyens de
communiquer avec vous ou avec un service d'urgence. Évitez les activités prolongées
au cours desquelles ils ou elles se retrouvent dans des endroits isolés et courent un
risque d'épuisement.
Lorsque la température est très froide et que les athlètes doivent s'entraîner dehors,
prévoyez les séances entre 11 h et 14 h, alors que le soleil est à son plus fort. Rappelez-
vous que la température peut chuter rapidement et de façon importante après le coucher
du soleil.
Lorsque vous prévoyez des activités par temps froid, informez les athlètes ainsi que
leurs parents de ne pas se fier uniquement à la température du thermomètre pour
déterminer la meilleure façon de se vêtir, mais plutôt de tenir compte des effets
combinés du froid et du vent (refroidissement éolien, voir section suivante). Faites de
même lorsque vous prenez des décisions relatives au choix et à l'horaire des activités.
Lorsque le temps est froid et venteux, évitez les activités dans des endroits à découvert.
Recherchez des zones abritées du vent.
Assurez-vous que les athlètes portent des lunettes afin de protéger leurs yeux de la
réflexion du soleil sur la neige ainsi que du froid et du vent.
Demandez aux athlètes ou à leurs parents d'amener des vêtements secs de rechange,
entre autres des bas, des maillots de corps et des sous-vêtements. Prévoyez un endroit
chaud et abrité pour se changer après l'effort.
Refroidissement éolien
À partir de certaines températures, le vent peut augmenter considérablement la sensation de
froid. Le refroidissement éolien est un indice qui combine la température de l'air et la vitesse du
vent et qui mesure le taux auquel les êtres vivants perdent leur chaleur corporelle dans
l'environnement. Le refroidissement éolien n'est pas une température dans le sens strict du
terme, mais plutôt une valeur qui représente la sensation de froid. Il a été établi afin de réduire
les risques d'engelures et autres blessures dues au froid. On devrait toujours connaître le
refroidissement éolien en vigueur avant de faire de l'exercice par temps froid car cet indice
fournit des informations plus utiles que la température seule pour ce qui est de la meilleure
façon de se vêtir.
Le tableau suivant montre la température équivalente (en degrés Celsius) ressentie par le corps
humain en raison de l'effet combiné de la température et de la vitesse du vent. Par exemple, à
une température de – 20 °C, un vent de 20 km/h fait en sorte que la sensation de froid sur la
peau correspond à environ – 30 °C.
T 5 4 3 2 1 1 0 0 -1 -1 -1 -2 -2 -2 -2 -3 -3
E 0 -2 -3 -4 -5 -6 -6 -7 -7 -8 -8 -8 -9 -9 -9 -10 -10
M -5 -7 -9 -11 -12 -12 -13 -14 -14 -15 -15 -15 -16 -16 -16 -17 -17
P -10 -13 -15 -17 -18 -19 -20 -20 -21 -21 -22 -22 -23 -23 -23 -24 -24
É -15 -19 -21 -23 -24 -25 -26 -27 -27 -28 -29 -29 -30 -30 -30 -31 -31
R -20 -24 -27 -29 -30 -32 -33 -33 -34 -35 -35 -36 -36 -37 -37 -38 -38
A -25 -30 -33 -35 -37 -38 -39 -40 -41 -42 -42 -43 -43 -44 -44 -45 -45
T -30 -36 -39 -41 -43 -44 -46 -47 -48 -48 -49 -50 -50 -51 -51 -52 -52
U -35 -41 -45 -48 -49 -51 -52 -53 -54 -55 -56 -57 -57 -58 -58 -59 -60
R -40 -47 -51 -54 -56 -57 -59 -60 -61 -62 -63 -63 -64 -65 -65 -66 -67
E -45 -53 -57 -60 -62 -64 -65 -66 -68 -69 -69 -70 -71 -72 -72 -73 -74
(°C) -50 -58 -63 -66 -68 -70 -72 -73 -74 -75 -76 -77 -78 -79 -80 -80 -81
Le tableau suivant indique le délai approximatif avant qu‟une engelure survienne chez une
personne adulte dont la peau est soudainement exposée à un environnement froid. Il est à
noter que le délai est plus court chez les enfants ou lorsque la température de la peau au début
de la période d'exposition au froid est inférieure à celle que l'on rencontre habituellement à
l'intérieur d'une maison.
Si le refroidissement éolien
la peau peut geler en …
est de …
- 25 °C 45 minutes
- 35 °C 10 minutes
- 60 °C 2 minutes
Ayez avec vous les numéros de téléphone utiles en cas d’urgence (responsable des
installations, concierge, service des incendies, police, ambulance) ainsi que la liste des
personnes à joindre que vous auront remis vos athlètes (p. ex., père et mère, tuteurs,
proches parents, médecin de famille).
Ayez sous la main la fiche médicale de chaque athlète de manière à pouvoir fournir
l‟information nécessaire au personnel médical d‟urgence. Il est important de joindre à
cette fiche un formulaire de consentement signé par le parent ou le tuteur qui autorise
tout traitement médical en cas d‟urgence.
Dressez une liste des instructions à fournir aux responsables du service d'urgence
afin qu'ils puissent parvenir le plus rapidement possible au lieu de l'entraînement ou de
la compétition. Identifiez le quartier, l'intersection principale la plus près, et les rues
permettant de se rendre au site (clarifiez s'il s'agit de sens uniques). Indiquez également
tout point de repère particulier pouvant être utile au repérage rapide du site.
Ayez en tout temps en votre possession une trousse de premiers soins complète. Les
entraîneur(e)s sont fortement encouragé(e)s à suivre une formation en premiers soins.
Déterminez à l‟avance une «personne responsable des appels» qui aura comme
tâches de communiquer avec les autorités médicales et, au besoin, d‟assister la
personne responsable. Assurez-vous que la personne responsable des appels puisse
donner des instructions précises au service d‟urgence.
Lorsqu’une blessure survient, le PAU devrait être mis en marche immédiatement si la
personne blessée :
ne respire plus;
saigne abondamment;
a perdu conscience;
Sites d‟entraînement
Fiche médicale
Une trousse de premiers soins doit être accessible en tout temps et vérifiée régulièrement.
Parc municipal
Ave. du Succès Pierre-De
Coubertin
Belmont
Des Érables
Du Lys
Hôpital général
Rôles et responsabilités
Personne en charge
Se protéger elle-même, p. ex. en portant des gants si elle est en contact avec des
liquides corporels ou le sang de la personne blessée.
Évaluer les signes vitaux de la personne blessée : s‟assurer qu‟elle respire et que les
voies respiratoires ne sont pas obstruées, que le cœur bat et qu‟il n‟y a pas de
saignements abondants.
Fournir les informations permettant une intervention rapide et efficace des services
médicaux d‟urgence (endroit où se trouve la personne blessée, nature de la blessure,
mesures de premiers soins déjà effectuées, allergies ou problèmes médicaux
particuliers de la personne blessée).
S‟assurer que l‟accès au lieu où se trouve la personne blessée est libre avant que les
services médicaux d‟urgence arrivent.
Attendre l‟arrivée des premiers secours près de l‟entrée ou de la voie d‟accès permettant
de rejoindre la personne blessée et diriger les services médicaux d‟urgence au bon
endroit à leur arrivée sur les lieux.
ne respire plus;
saigne abondamment;
a perdu connaissance;
est incapable de bouger un bras ou une jambe ou n‟a plus de sensations dans ces
membres.
Si la personne blessée ne montre pas les signes précédents, passez à l‟étape 3.
Étape 3 : Faites une seconde évaluation de la situation
Demeurez avec la personne blessée et tentez de la calmer; votre ton de voix et votre
langage corporel seront ici très importants.
de saignements;
Causes communes
Les situations qui peuvent mener à des blessures à la tête varient grandement d‟un sport à
l‟autre. Il est donc difficile de produire une liste exhaustive de toutes les causes possibles.
Cependant, parmi les plus communes, on compte :
l'environnement (c.-à-d. des impacts ou des chutes causés par des obstacles que l'on
retrouve sur la surface d'entraînement ou de compétition ou près de celle-ci);
une différence importante entre le niveau d'habileté, l'âge ou le poids des athlètes
impliqué(e)s dans des activités où il y a contact physique ou risque d'impact;
une condition physique inadéquate ou une force du cou et une musculature du tronc
insuffisantes.
Si l'athlète montre l'un ou l'autre des symptômes d'une commotion cérébrale, il ou elle
ne doit pas être autorisé(e) à retourner à l‟entraînement ou à la compétition.
Un(e) athlète montrant l'un ou l'autre des symptômes d'une commotion cérébrale ne doit
pas être laissé(e) seul(e) dans l'intervalle qui suit la blessure et il faut surveiller
l'évolution de sa condition afin de voir si elle se détériore. L'athlète doit consulter un
médecin dès que possible après avoir subi la blessure. Les circonstances dans
lesquelles la blessure est survenue devraient être notées et transmises au personnel
médical.
tenu à Vienne en 2001 et d'une brochure produite par Judo Canada intitulée : Soyez prudent!
Bien comprendre les commotions cérébrales. L'Association canadienne des entraîneurs tient à
remercier le Groupe de travail sur les commotions cérébrales en sport et sa présidente, le Dr
Karen M. Johnston de la Division de neurochirurgie du Centre de santé de l'Université McGill,
de même que Judo Canada et son directeur sportif, M. Andrzej Sadej, pour avoir donné la
permission d'adapter les textes originaux. L'Association canadienne des entraîneurs tient
également à remercier le Dr Johnston, qui a gracieusement accepté de réviser ce texte.
RESPONSABILITÉ DE L’ENTRAÎNEUR(E)
Maintenant plus que jamais, les entraîneur(e)s sont conscient(e)s des risques et des
responsabilités qu‟ils ou elles ont à assumer dans l‟exercice de leurs fonctions. Ces risques et
responsabilités comprennent ceux qui sont d‟ordre juridique. Peu importe leur niveau de
certification, leur expérience, leur statut d‟emploi (bénévoles ou rémunérés), leur discipline
sportive ou leur lieu de résidence, les entraîneur(e)s sont tenu(e)s par la loi de procurer en tout
temps un environnement sécuritaire aux athlètes.
Pour bien comprendre cette obligation, l‟entraîneur(e) doit connaître quelques principes
juridiques clés tels que la négligence et la responsabilité. Dans le but de bien remplir cette
obligation, l‟entraîneur(e) doit aussi comprendre les techniques et les concepts liés à la gestion
des risques. À l‟aide de ces connaissances, l‟entraîneur(e) est en mesure de déterminer le
niveau de responsabilité, d‟évaluer les risques qu‟il ou elle encourt dans le cadre de ses
fonctions et de mettre en place des mesures appropriées pour gérer ces risques.
Négligence
La négligence est un terme juridique qui a un sens bien précis. Ce terme fait référence aux
normes de comportement régies par la loi. Une bonne compréhension de la loi en matière de
négligence est donc importante pour ceux et celles qui ont la responsabilité de procurer aux
athlètes un environnement sécuritaire.
La négligence fait référence à un comportement ou à une action qui tombent sous le seuil d‟un
«niveau de responsabilité». La loi canadienne exige que l‟on se comporte d‟une manière
particulière afin que les personnes qui pourraient être affectées par nos actions ne soient pas
exposées à des risques de préjudices déraisonnables. La norme de comportement qu‟un(e)
entraîneur(e) devrait atteindre est ce qu‟on appelle une norme «objective». En tant qu‟adultes et
entraîneur(e)s, nous sommes tous dotés de la même intelligence et de la même émotivité
générales. En vertu de la loi, chaque personne doit donc se comporter d‟une manière
raisonnable dans des circonstances semblables.
La loi ne s‟attend pas à ce qu‟un(e) entraîneur(e) ait un comportement parfait, mais plutôt qu‟il
soit raisonnable. Autrement dit, on s'attend à ce que l'entraîneur(e) agisse comme le feraient
d‟autres entraîneur(e)s responsables dans les mêmes circonstances.
On admet généralement que plusieurs activités sportives comportent un certain risque connu,
prévisible, acceptable et, selon les sports, parfois même souhaitable. Toutefois, ce qui n‟est pas
acceptable, c‟est un comportement qui place les athlètes dans des situations dangereuses ou
déraisonnablement risquées.
La conduite d‟un(e) entraîneur(e) est considérée comme étant négligente lorsque les quatre
situations suivantes se présentent :
un devoir de responsabilité existe [comme celui qui existe entre un(e) entraîneur(e) et
un(e) athlète];
ce devoir impose un niveau de responsabilité qui n‟est pas respecté par l‟entraîneur(e);
Lois écrites – Il faut consulter les lois gouvernementales, les normes d‟utilisation de
l‟équipement, les règles d‟un sport ou d‟une installation en particulier, la réglementation
des organismes qui régissent le sport, le code de conduite et d‟éthique des
entraîneur(e)s ainsi que les autres politiques et procédures internes de gestion des
risques.
Lois non écrites – Il faut connaître les normes et les conventions d‟un sport, d‟un
organisme ou d‟une installation qui, sans être écrites, sont néanmoins connues,
acceptées et suivies.
Jurisprudence – Ce sont les décisions prises par un tribunal dans des situations
semblables. Lorsque les circonstances sont les mêmes ou sont semblables, les juges
doivent appliquer les principes juridiques de la même façon. Les décisions antérieures
du tribunal sont un guide, ou un précédent, pour le prononcé de la sentence dans des
situations où les faits sont semblables.
Bon sens – Cela veut simplement dire de faire ce qu‟on juge être correct ou d‟éviter de
faire ce qu‟on juge être incorrect. Le jugement est la somme de la connaissance et de
l‟expérience d‟une personne. Avoir confiance en son jugement est une bonne chose.
Un(e) entraîneur(e) responsable et prudent(e) doit donc se familiariser avec les politiques
écrites en vigueur, être au courant des normes ou des pratiques non écrites, connaître la
jurisprudence qui s‟applique aux entraîneur(e)s et apprendre à faire confiance à son jugement.
Responsabilité
Lorsque les quatre situations de la définition de négligence se présentent, la négligence de
l'entraîneur(e) peut être établie. Ce qui suit alors est une question de responsabilité. Tandis que
la négligence fait référence à la conduite, la responsabilité, elle, réfère à la responsabilité
découlant des conséquences d‟une conduite négligente. La responsabilité peut reposer
entièrement sur les épaules de l'entraîneur(e) qui a été négligent(e) ou sur une autre personne
ou entité.
Par exemple, une police d‟assurance transfère la responsabilité financière pour négligence à
une compagnie d‟assurance. Une clause de dispense valide peut entièrement éliminer cette
responsabilité. Un(e) athlète blessé(e) peut être partiellement responsable de sa blessure et
peut ainsi partager la responsabilité avec l'entraîneur(e) négligent(e). Également, un organisme
Transférer le risque – Le risque est important et est transféré à d‟autres personnes par
l‟intermédiaire de contrats, dont les clauses de dispense et les assurances.
Éviter le risque – Le risque est important et l'entraîneur(e) décide d‟éviter ce qui est à
l‟origine de cet élément de risque.
Mise en garde : Il n‟existe pas de formule toute faite, de modèle ou d‟aide-mémoire pour la
gestion des risques. En vertu de la loi, les entraîneur(e)s sont tenus de fournir aux athlètes un
environnement sécuritaire. Ce que cela veut dire pour un(e) entraîneur(e), c‟est que son
comportement variera selon les circonstances, c.-à-d. selon l‟âge et le niveau d‟habileté des
athlètes et selon l‟environnement de pratique du sport.
L‟art de planifier des séances d‟entraînement repose sur un choix d‟activités adéquat. Tel
qu‟illustré dans la figure ci-dessous, votre choix d‟activités et la manière dont elles se déroulent
devraient être guidés par trois facteurs : le but que vous poursuivez, le sport lui-même et les
athlètes que vous entraînez.
Le déroulement de
chaque activité
Chaque activité doit avoir un but ou une raison d‟être bien précis.
Ce but doit être adapté aux athlètes et tenir compte à la fois de leur maturité et de leur
niveau d‟habileté dans le sport en question.
Le déroulement de chaque activité (p. ex., les tâches à accomplir, les conditions
d‟exécution, la durée et le nombre de répétitions, etc.) doit permettre l‟atteinte du but
poursuivi.
HABILETÉS SPORTIVES
De façon générale, une habileté est l‟aptitude à bien faire une chose. Parce que la plupart des
habiletés sportives comportent un mouvement ou une série de mouvements, une performance
sportive reflétant un haut niveau d‟habileté se caractérise donc par :
une efficacité élevée, c.-à-d. une dépense énergétique minimale et une exécution faite
dans le temps le plus court possible.
Classification des habiletés sportives selon qu’elles aient ou non un point de départ et
un point d’arrivée bien définis
Bien que l‟on puisse s‟attendre à ce que les athlètes passent par ces différents stades,
le temps et la quantité de pratique nécessaires pour passer de l‟un à l‟autre peuvent
varier considérablement selon les athlètes.
Pour chacune des habiletés que vous cherchez à travailler dans le cadre de votre
programme, il est important que vous sachiez à quel stade de développement vos
athlètes sont rendu(e)s. Cette information vous permettra en effet de bien comprendre
quels sont leurs principaux besoins d‟entraînement. Vous pourrez ainsi planifier vos
séances en conséquence, c.-à-d. choisir le bon type d‟activités et la meilleure façon de
les mettre en œuvre.
De plus, vous constaterez sans doute que les athlètes ne sont pas tous ou toutes
rendu(e)s au même stade de développement sur le plan technique. Vous pourrez tenir
compte de cette réalité en planifiant des activités pour différents groupes d‟athlètes ou
encore en prévoyant des conditions d‟entraînement adaptées à des athlètes se trouvant
à différents stades de développement.
Les tâches d‟entraînement, les types de pratique ou encore les conditions de pratique
qui sont les plus efficaces en vue de favoriser l‟apprentissage peuvent varier selon le
type d‟habileté que l‟on cherche à entraîner (ouverte, fermée, discrète, en série ou
encore continue) et le stade de développement auquel se trouvent les athlètes.
Les pages suivantes contiennent des suggestions en vue de planifier des activités et des
conditions de pratique qui : (1) sont adaptées au stade de développement des athlètes; (2)
favorisent le développement de différents types d‟habiletés.
Note : Un modèle de développement de l‟athlète décrivant les habiletés techniques et tactiques
à entraîner de façon prioritaire ainsi que l‟ordre dans lequel on devrait les travailler à différents
âges et niveaux de compétition devrait être disponible auprès de votre organisme national de
sport.
Planification des activités aux différents stades de développement des habiletés techniques
Stades de développement des habiletés
Conditions
d’entraînement Initiation Acquisition Consolidation Perfectionnement
recommandées
Premier contact Modélisation du Exécution correcte dans des Améliorations mineures
mouvement conditions variables
Environnement immédiat Stable et prévisible, sans distraction Stable et prévisible, De plus en plus variable et Conditions de compétition
sans distraction contenant des facteurs de
distraction, mais pas au point que
le patron d‟exécution des
mouvements se détériore
Prise de décision Aucune prise de décision; aucune Prise de décision Prise de décision plus complexe Décisions complexes; options
option de réponse simple (maximum 2 (3 à 4 options) et augmentation et fréquences semblables aux
options) de la fréquence de prise de conditions de compétition
décisions
Vitesse d’exécution des Lente et contrôlée Au rythme des Accrue, variable et très près des Similaire à la vitesse de
mouvements athlètes conditions de compétition compétition
Nombre de répétitions Autant que nécessaire, compte tenu Élevé Élevé Autant que possible
du développement moteur général
des athlètes
Facteurs de risque Conditions entièrement sécuritaires; Conditions à faible Risques semblables ou Risques semblables à ceux
les erreurs ne doivent pas avoir de risque légèrement inférieurs à ceux d‟une compétition de haut
conséquences d‟une compétition régulière niveau
Lors des séances L‟exécution des positions et L‟exécution globale Le maintien de la forme et de la Des situations qui exigent
d’entraînement, l’accent postures de base; comprendre ce et la forme générale précision des mouvements dans l‟exécution des éléments
doit être mis sur… en quoi consiste le mouvement et à du mouvement des conditions d‟exécution techniques particuliers pour
quoi il ressemble variables et sous le stress lesquels des ajustements
sont requis
Notes importantes
Une réévaluation de la performance motrice à une date ultérieure (test de rétention) est
donc nécessaire lorsque l‟on cherche à établir s‟il y a effectivement eu apprentissage.
Il est important d‟établir une distinction entre le niveau d‟exécution d‟une habileté ou
d‟une tâche particulière à l‟entraînement et le niveau d‟exécution de cette habileté ou
tâche lorsque cela est vraiment important, p. ex., en situation de compétition.
La répétition d‟une même tâche à de nombreuses reprises, dans les mêmes conditions
(pratique en blocs), produit habituellement de bonnes améliorations de la performance à
court terme.
Il est possible que les entraîneur(e)s qui intègrent une approche de résolution de
problèmes à l‟entraînement des habiletés en utilisant les pratiques aléatoires soient
obligé(e)s d‟informer les athlètes et leurs parents des différences entre les effets à court
et à long terme de cette méthode et ceux d‟autres approches, telles que les pratiques en
blocs.
QUALITÉS ATHLÉTIQUES
Crosse
* Volley-ball
Sports cycliques –
longue durée
* Patin de vit. 5 km
Modérée Modérée
Cyclisme sur route Modérée Élevée Très élevée Modérée Modérée Élevée Modérée
* Élevée * Élevée
Course 5 km
* Ski de fond
Natation, longue dist.
Sports cycliques –
durée moyenne
* Patin de vit. 1,5-5 km
* Patin de vit. courte p. Modérée Modérée Modérée
Élevée à très Modérée à Élevée à très
Élevée Modérée Modérée
Cyclisme (piste) 3-5 km * Élevée élevée élevée élevée * Élevée * Élevée
Natation 400-800 m
Aviron
Course 800-3000 m
Sports cycliques –
courte durée Élevée à Élevée
Très Élevée à Modérée à
Très élevée Modérée très Élevée Très élevée
* Patin de vit. 1,0 km élevée très élevée élevée *Très
élevée élevée
* Patin de vit. courte p.
Badminton
Tennis de table
Ski alpin Modérée à Très Très
Élevée Modérée Élevée Très élevée Élevée Très élevée
élevée élevée élevée
Bobsleigh Très Très Très
Modérée Faible Très élevée Modérée Élevée Très élevée
élevée élevée élevée
Escrime Très Très Très
Élevée Modérée Modérée Élevée Très élevée Très élevée
élevée élevée élevée
Luge Très Très Très
Modérée Faible Élevée Élevée Modérée Élevée
élevée élevée élevée
Parachutisme Très
Modérée Modérée Modérée Modérée Modérée Élevée Très élevée Modérée
Élevée
Ski nautique Modérée à Très
Modérée Modérée Modérée Élevée Élevée Élevée Très élevée
élevée élevée
Yachting/voile Modérée Modérée Modérée Modérée Modérée Élevée Élevée Élevée Élevée
Note : Dans ce tableau, les symboles *, ** et # indiquent que, dans le sport en question, une ou plusieurs habiletés n‟ont pas la même importance
que dans la famille de sports. Par exemple, dans la famille «Sports d‟équipe», l‟endurance-vitesse a une importance modérée au hockey sur glace
mais une importance élevée dans la famille de sports.
Qualité
Exigences liées aux activités
athlétique
Mouvements contrôlés de grande amplitude OU
Mouvements contrôlés dans lesquels les muscles sont étirés et où l‟on maintient
Flexibilité la position pendant 20 à 40 secondes.
Note : Aucune force extérieure ne doit être appliquée sur le membre ou l’articulation
qui sont sollicités.
Activités dans lesquelles une séquence d‟actions doit être exécutée dans un
ordre précis.
Coordination
Note : Une amélioration est plus susceptible de se produire si l’activité est exécutée
lorsque l’athlète n’est pas fatigué(e).
Activités où l‟on doit prendre et conserver des positions difficiles ou inhabituelles
OU
Activités où les mouvements «normaux» sont exécutés dans des positions
Équilibre
inhabituelles OU
Activités où le maintien de l‟équilibre est rendu difficile en raison de facteurs
externes, ou dans lesquelles on doit faire un effort pour ne pas perdre l‟équilibre.
Situations qui sont pertinentes aux exigences de la compétition et qui se
rapprochent de celles-ci ET
Situations qui supposent une prise de décision dans le but d‟obtenir un avantage
Tactique
ET
Situations qui comportent un certain degré d‟incertitude OU
Situations qui exigent de choisir la meilleure option.
Note : Les activités et méthodes en vue d„améliorer les habiletés mentales seront traitées dans
le module «Habiletés mentales de base».
Pour que la vitesse de mouvement demeure élevée, la durée de chaque répétition doit
être relativement courte, soit environ 5 à 8 secondes.
Les pauses entre les efforts doivent être assez longues de sorte qu‟une récupération
suffisante ait lieu et qu‟il soit possible aux athlètes de répéter d‟autres efforts à très
haute vitesse. Les pauses peuvent être de l'ordre de 12 à 15 fois la durée d'effort (p. ex.,
effort de 5 sec suivi d‟une récupération de 60 sec).
Les pauses doivent consister en une activité légère impliquant les groupes musculaires
actifs lors de l‟activité de vitesse (p. ex., marche lente dans le cas d‟un exercice de
course).
Le nombre total de répétitions ne doit pas être trop élevé, à savoir 10 à 12 environ
puisqu‟à partir de ce point, la vitesse a tendance à diminuer dû à la fatigue. Il est
souhaitable de les diviser en «séries» (p. ex., 2 séries de 5 répétitions).
Pour éviter des blessures, les athlètes doivent être bien échauffé(e)s avant les efforts.
Les activités utilisées doivent être dynamiques (c‟est-à-dire qu‟elles impliquent des
déplacements et des changements de position) et spécifiques au sport; elles doivent
inclure les mêmes masses musculaires et de préférence les mêmes
gestes/mouvements pour lesquels on cherche à améliorer l‟endurance-vitesse (les
adaptations sont très spécifiques).
Les mouvements doivent être exécutés à une vitesse élevée, mais légèrement inférieure
à la vitesse maximale; la vitesse, bien qu‟élevée, devrait être «contrôlée» pour qu‟il soit
possible de la maintenir pendant une durée comprise entre 10 et 45-60 secondes sans
qu‟il n‟y ait une baisse de régime trop marquée. Plus l‟effort sera court (p. ex., 10-20
sec), plus la vitesse se rapprochera de la vitesse maximale; inversement, pour les efforts
de plus longue durée (p. ex., 20 sec et plus), la vitesse devra être quelque peu réduite.
Les pauses entre les efforts doivent être assez longues de sorte qu‟une récupération
suffisante ait lieu et qu‟il soit possible aux athlètes de répéter d‟autres efforts à vitesse
élevée. Les pauses peuvent être de l'ordre de 5 à 8 fois la durée d'effort (p. ex., effort de
20 sec suivi d‟une récupération de 2 minutes; dans ce cas, la durée de la période de
récupération est 6 fois plus longue que la durée de l‟effort intense).
Les pauses doivent consister en une activité légère impliquant les groupes musculaires
actifs lors de l‟activité de vitesse (p. ex., marche ou course lente dans le cas d‟un
exercice de course).
Pour les efforts très intenses qui durent entre 15 ou 30 secondes, le nombre total de
répétitions ne doit pas être trop élevé, à savoir 6 à 12 environ; il est souhaitable de les
diviser en «séries» (p. ex., 2 séries de 6 répétitions).
Pour les efforts très intenses qui se prolongent au-delà de 30-45 secondes environ, le
nombre total de répétitions ne doit pas être trop élevé, à savoir 4 à 8 environ; il est
souhaitable de les diviser en «séries» (p. ex., 2 séries de 4 répétitions).
Pour éviter des blessures, les athlètes doivent être bien échauffé(e)s avant les efforts
intenses.
L‟effort doit être de type dynamique et impliquer de larges masses musculaires (p. ex.,
course, cyclisme, natation, patinage, etc.).
La pratique du sport lui-même peut être utilisée (p. ex., soccer, basket-ball, volley-ball,
judo); dans ce cas, il est possible que l‟on doive modifier quelque peu les conditions de
réalisation «normales» du sport pour obtenir l‟effet d‟entraînement désiré (voir ci-après).
La vitesse d‟exécution (c.-à-d. l‟intensité) peut varier, mais ne devrait pas descendre en
dessous de ce que l‟on pourrait qualifier d‟une intensité «modérée», compte tenu de
l‟âge et du niveau de l‟athlète.
La fatigue peut survenir lors d‟efforts d‟intensité faible ou modérée (p. ex., 30 minutes de
course ou de vélo) à cause de la durée étendue.
Si les efforts sont intenses, on peut inclure certaines pauses actives (p. ex., efforts de 2
minutes suivis d‟environ une minute à plus faible intensité, le tout se poursuivant
pendant 15 minutes sans arrêt; efforts de 1 minute suivis de pauses de 30 secondes,
pendant une dizaine de minutes); ce type d‟efforts «intermittents» permet habituellement
de soutenir une intensité assez élevée sans pour autant causer une trop grande fatigue
chez les athlètes.
Les mêmes principes peuvent s‟appliquer en sports collectifs, où l‟on peut demander
aux athlètes de jouer sans arrêt pendant 5 à 10 minutes sur une surface restreinte, sans
prendre de pauses, tout en gardant constamment le ballon, la balle ou la rondelle en
mouvement et en conservant un rythme de déplacement élevé. L‟entraîneur(e) devrait
s‟assurer d‟avoir un surplus d‟équipement, afin d‟éviter que les athlètes ne récupèrent
lors des pertes de contrôle.
Le niveau de difficulté d‟un exercice ou d‟une activité de coordination est lié au nombre
de mouvements ou d‟actions à enchaîner; le nombre de mouvements ou d‟actions à
enchaîner ne doit donc pas être trop élevé chez les débutant(e)s ou les jeunes enfants
(2 ou 3 peuvent suffire).
Les patrons moteurs de base doivent être suffisamment maîtrisés avant de chercher à
réaliser des enchaînements d‟actions plus complexes; p. ex., si les athlètes ne
maîtrisent pas bien des schémas gestuels de base tels courir, sauter, rouler, tourner,
lancer et attraper, sauter sur une jambe en gardant l‟équilibre ou lever un bras et la
jambe opposée en même temps, les activités/exercices de coordination devraient mettre
l‟accent sur ces patrons moteurs.
Les enchaînements d‟actions peuvent être isolés pour différentes parties du corps (p.
ex., impliquer les mains et les bras uniquement ou les jambes et les pieds uniquement)
ou, au contraire, impliquer différentes parties du corps ou tout le corps; les activités de
coordination peuvent se dérouler sous forme de jeu d‟adresse.
Il faut créer des conditions qui font que les athlètes auront à exécuter les
actions/mouvements dans différentes directions et aussi en utilisant leur «côté faible».
En règle générale, pour développer l‟équilibre, il faut chercher à créer des conditions qui
mettent les athlètes dans une position ou une posture inhabituelle (p. ex., se tenir sur un
pied; se tenir sur un pied et fléchir la jambe; sauter sur un banc de faible hauteur et
garder la position; sautiller sur un pied : sur place, vers l‟avant et vers l‟arrière) et leur
demander de garder cette position ou d‟effectuer la tâche pendant un certain temps.
On peut également chercher à réaliser des gestes habituels (p. ex., marcher; courir;
etc.) dans des conditions inhabituelles; p. ex., à reculons, les yeux fermés, sur les
talons, en pente, sur une surface étroite ou instable (ligne tracée au sol ou corde au sol),
etc. Il faut toutefois éviter des situations trop difficiles pouvant causer des chutes ou des
blessures.
Les exercices de flexibilité devraient être précédés d‟un échauffement léger comprenant
des efforts dynamiques continus (p. ex., course légère de 5 minutes).
Les exercices se déroulent sans l‟aide d‟un(e) partenaire et sans l‟application d‟une
force externe sur le membre ou l‟articulation.
Il faut éviter les à-coups brusques lors des mouvements, particulièrement lorsqu‟on n‟est
pas bien échauffé(e).
Il faut éviter les charges lourdes chez les enfants et les adolescent(e)s et mettre l‟accent
sur des exercices pour lesquels au moins 12 a 15 répétitions successives peuvent être
effectuées. Dans ce cas, on travaillera davantage la force-endurance.
Le rythme d‟exécution des exercices doit être modéré et contrôlé; l‟exécution doit être
interrompue lorsque la qualité d‟exécution commence à se détériorer.
Il faut éviter les exercices qui risqueraient de créer une surcharge au niveau de la
colonne vertébrale (stress de compression).
Mains placées à la Mains plus larges que Paumes vers l‟avant Paumes vers l‟arrière
largeur des épaules les épaules
Les athlètes doivent avoir une intention générale claire et un objectif précis lorsqu‟ils ou
elles débutent l‟exercice ou l‟activité en question [p. ex., créer un surnombre; prendre
un(e) adversaire par surprise afin de tirer avantage d‟une situation particulière; etc.].
La situation proposée doit comporter un certain degré d‟incertitude de sorte que l‟athlète
ait certaines options et doive faire un choix; il faut éviter les situations stéréotypées et
prévisibles où les athlètes n‟ont pas à réfléchir ou à se concentrer.
Il faut encourager les athlètes à faire preuve de créativité pour réaliser la tâche.
Il faut prendre le temps de questionner les athlètes relativement à leurs choix et à leur
prise de décision et de leur faire prendre conscience des différentes options qui s‟offrent
à eux/elles; cette démarche exige une certaine réflexion critique de la part des athlètes
eux/elles-mêmes.
La puberté
La puberté (ou l‟adolescence) est la période de la vie durant laquelle d‟importantes
transformations surviennent sur les plans physique et psychologique. Entre autres, c‟est au
cours de cette période que les fonctions sexuelles se développent. Quelques points importants
à noter au sujet de la puberté sont présentés ci-dessous :
Par contre, le début ainsi que la durée de chaque stade ne sont pas prévisibles de sorte
qu‟à un même âge, il peut y avoir des différences importantes entre les enfants.
Garçons – La puberté débute en moyenne vers 12,5 ou 13 ans. Cependant, elle peut
commencer 2 ans plus tôt ou plus tard chez environ 25 à 30 % des individus et même
jusqu‟à 4 ans plus tôt ou plus tard dans certains cas.
Filles – La puberté débute en moyenne vers 11 ou 11,5 ans. Cependant, elle peut
commencer une année ou une année et demi plus tôt ou plus tard chez environ 25 à
30 % des individus et même jusqu‟à 2 ou 2,5 ans plus tôt ou plus tard dans certains cas.
Le tableau de la page suivante montre les qualités athlétiques qui devraient être entraînées ou
encore que l‟on devrait éviter d‟entraîner.
Les recommandations proposées dans les pages suivantes tiennent compte de l‟avis d‟experts
dans les domaines de la croissance, du développement et de l‟entraînement. À ce titre, elles
sont valables pour la très grande majorité des sports. Pour certains sports à spécialisation
hâtive, dont la gymnastique, quelques unes de ces recommandations peuvent cependant être
de nature à remettre en question certaines approches utilisées à l‟entraînement. Si tel est le
cas, nous invitons les entraîneur(e)s de ces sports à : (1) faire preuve de discernement à la fois
dans l‟interprétation des présentes recommandations et dans la mise en œuvre de certaines
méthodes propres à leur sport; (2) consulter des experts reconnus au besoin, afin de s‟assurer
que les activités d‟entraînement qu‟ils ou elles proposent à leurs athlètes sont appropriées,
sécuritaires et adaptées à leur niveau de développement.
Chez les enfants, il peut y avoir d‟importantes variations sur le plan du développement physique
à un même âge chronologique (p. ex., 12 ans). Lorsque vous vous référez au tableau de la
page suivante, prenez note qu‟il est fréquent de rencontrer des situations où les athlètes sont
en avance ou en retard de deux (2) ans ou plus par rapport aux lignes directrices proposées.
Lignes directrices pour l’entraînement des qualités athlétiques en fonction de l’âge des
athlètes
Suggestions
Activités qui offrent des expériences motrices diverses où l‟accent est mis sur le sens kinesthésique
(p. ex., connaissance du corps et de ses parties, et leur emplacement dans l‟espace).
Encourager l‟enfant à utiliser les deux côtés de son corps lors de l‟exécution de nouveaux
mouvements.
Explications simples accompagnées d‟assistance manuelle à l‟enfant lors de l‟exécution du
mouvement.
Toutes les activités devraient se dérouler sous forme de jeux et être courtes et variées.
L‟instruction, l‟enseignement et les directives doivent être spécifiques, simples et viser l‟atteinte d‟un
objectif très clair.
On peut constituer des petits groupes où l‟accent est mis sur des activités jouées favorisant
l'acquisition des habiletés motrices de base nécessaires au développement psychomoteur (p. ex.,
équilibre, coordination, déplacements dans toutes les directions et de diverses formes).
Encourager la participation des parents afin de créer une occasion propice à l'établissement de
relations étroites entre eux et leur(s) enfant(s).
Encourager généreusement les efforts de l‟enfant et le complimenter régulièrement.
Préférences
Préfère l'activité individuelle avec une certaine interaction du groupe (p. ex., tag et la traverse).
Aime aussi lancer, attraper, frapper, sauter, grimper, ainsi que les activités où tout le corps est
impliqué.
Apprécie toutes les activités requérant de l'imagination ou encore l'imitation de l'adulte.
Les jeux doivent être soumis à un minimum de règles et favoriser la créativité.
Contre-indications
Activités où il y a des impacts répétés et des risques de collision.
Activités répétitives. Activités trop structurées et trop formelles (pour prévenir l‟ennui et les
blessures d‟usure).
Exposition au froid ou à la chaleur.
Utilisation d‟engins ou de ballons non adaptés à la taille et à la force de l‟enfant.
Spécialisation dans un sport ou à une position.
Efforts intenses et répétés dont la durée varie entre 20 et 60 secondes; contractions musculaires
maximales; efforts aérobies prolongés.
Mettre l‟accent sur l‟atteinte de résultats ou d‟une quelconque performance.
Expérience compétitive déplaisante ou non valorisante.
Comparer les enfants les uns aux autres.
Longues explications.
Critiques négatives.
Suggestions
Toutes les activités devraient se dérouler sous forme de jeux. Varier les conditions dans lesquelles
se déroulent les jeux et les activités afin de promouvoir le développement des schémas moteurs.
Adapter les règles du jeu pour favoriser le maximum d‟interaction et d‟implication des enfants et
augmenter les probabilités de succès lors de la pratique de l‟activité. Utiliser de l‟équipement adapté
à la taille et à la force de l‟enfant.
L‟instruction, l‟enseignement et les directives doivent être spécifiques, simples et viser l‟atteinte d‟un
objectif très clair. La durée des activités doit être courte et les exercices doivent être variés.
Encourager généreusement les efforts de l‟enfant et le complimenter régulièrement. Privilégier le
renforcement positif; la rétroaction ne doit attirer l‟attention que sur un seul point : le plus important.
Encourager les enfants à se féliciter eux-mêmes et à féliciter les autres.
Privilégier le développement des habiletés motrices de base par des activités jouées; présenter les
techniques en faisant appel à l‟imaginaire afin de faciliter la mémorisation (p. ex. référer à une
image du vécu de l'enfant telle qu'une situation cocasse de la vie ou une relation avec un
personnage de bande dessinée ou d‟une émission de télévision).
Lors d‟activités réalisées par temps chaud, encourager les enfants à boire et s‟assurer de la
disponibilité de boissons ayant un goût attrayant.
Exemples
Courses de relais ou d‟obstacles.
Culbutes, pirouettes, sauts, courses, mouvements latéraux, grimper le long d‟une corde, saut à la
corde, utilisation de structures de jeu, glissades, lancer, attraper, passer un ballon avec les mains
ou les pieds, frapper un ballon.
Exercices de base pour l‟entraînement de la force au moyen du poids du corps (pompes, tractions
des bras, accroupissements en utilisant le poids du corps).
Préférences
Jeux de groupe, individuels et/ou deux par deux.
Aime les activités où tout le corps est impliqué (sauts, course, etc.).
Aime prendre certaines responsabilités et participer aux décisions concernant le déroulement des
activités.
Apprécie particulièrement les activités qui lui permettent de se mettre en valeur.
Contre-indications
Activités où il y a des impacts répétés et des risques de collision.
Activités trop structurées. Approche mécanique et répétitive lors de l‟enseignement des techniques
fondamentales.
Utilisation d‟engins ou de ballons non adaptés à la taille et à la force de l‟enfant pour l‟apprentissage
technique.
Spécialisation dans un sport ou à une position.
Efforts intenses dont la durée varie entre 20 et 120 secondes; contractions musculaires maximales;
efforts aérobies prolongés.
Exposition au froid ou à la chaleur.
Accent mis sur la victoire; pression de performer.
Comparaisons avec d‟autres enfants.
Longues explications.
Critiques négatives.
Suggestions
En tant que responsable, établir clairement les limites; agir de façon constante et prévisible.
Accepter l‟enfant de façon inconditionnelle.
Encourager généreusement les efforts de l‟enfant et le complimenter régulièrement. Privilégier le
renforcement positif; la rétroaction ne doit attirer l‟attention que sur un seul point : le plus important.
Mettre l‟accent sur les aspects suivants : le développement de l‟estime de soi et de la confiance en
soi, l‟interaction et la coopération avec les autres, avoir du bon temps, donner un effort maximal;
mettre la victoire et la défaite en perspective.
L‟instruction, l‟enseignement et les directives doivent être spécifiques, simples et viser l‟atteinte d‟un
objectif très clair. La durée des activités doit être courte et les exercices doivent être variés.
Mettre l‟accent sur les activités ayant pour objectif de favoriser la coordination, l‟équilibre et
l‟acquisition de patrons moteurs corrects. Encourager la participation à plusieurs sports/activités.
Favoriser le développement de l‟ambidextérité dans les mouvements des mains et des pieds afin de
favoriser un meilleur répertoire moteur et d‟améliorer la coordination. Âge propice à l‟inclusion de
jeux de vitesse.
Utiliser de l‟équipement adapté à la taille et à la force de l‟enfant. Favoriser les jeux d'opposition, les
simulations de compétition et les démonstrations d'habileté qui ont de grandes possibilités de se
conclure sur une note positive et où le niveau des athlètes est semblable.
Donner l'occasion de prendre certaines responsabilités et d'évaluer le résultat de ses activités.
Adapter les règles du jeu pour favoriser le maximum d‟interaction et d‟implication des athlètes et
augmenter les probabilités de succès lors de la pratique de l‟activité.
Lors d‟activités réalisées par temps chaud, encourager les enfants à boire; s‟assurer de la
disponibilité de boissons ayant bon goût.
Physique
L‟amélioration de la force et de l‟endurance est possible grâce à l‟entraînement, mais est aussi
directement liée à la croissance. Très faible capacité d‟accroissement de la masse musculaire
(hypertrophie). Les gains en force résultent essentiellement de facteurs neuraux et d‟une meilleure
coordination.
La flexibilité est généralement bonne, mais doit néanmoins être entraînée.
Les temps de réaction sont relativement lents. Par contre, l‟acuité visuelle et la perception des
dimensions (profondeur) sont bonnes, ce qui permet une amélioration de la performance dans des
activités telles lancer ou attraper.
Ne supporte pas bien l‟effort par temps chaud car le mécanisme de production de sueur n‟est pas
encore bien développé; comparativement aux adultes, les risques de blessures dues à la chaleur
sont donc plus élevés. L‟enfant se refroidit également rapidement et ne supporte pas bien le froid.
Chez les filles, la seconde moitié de cette période marque le début d‟une forte poussée de
croissance qui durera environ 3 ans et demi. Les premières menstruations peuvent apparaître vers
11 ans chez certaines filles.
La puberté peut s‟amorcer chez certains garçons vers la fin de cette période.
Préférences
Aime les jeux plus compétitifs, les jeux d'équipe et les jeux qui poussent l'organisme à la limite
d'une saine fatigue.
Contre-indications
Activités où il y a des impacts répétés et des risques de collision.
Exposition au froid ou à la chaleur.
Utilisation d‟engins ou de ballons non adaptés à la taille et à la force de l‟enfant pour l‟apprentissage
technique.
Efforts intenses dont la durée varie entre 20 et 120 secondes; contractions musculaires maximales;
efforts aérobies prolongés.
Spécialisation dans un sport ou à une position.
Approche mécanique et répétitive lors de l‟enseignement des techniques fondamentales.
Accent mis sur la victoire; pression de performer; comparaison entre les enfants.
Expérience compétitive déplaisante ou non valorisante.
Suggestions
Participation à plusieurs sports/activités.
Adapter les règles du jeu pour favoriser le maximum d‟interaction et d‟implication des athlètes et
augmenter les probabilités de succès lors de la pratique de l‟activité. Utiliser de l‟équipement adapté
à la taille et à la force de l‟enfant.
L‟instruction, l‟enseignement et les directives doivent être spécifiques, simples et viser l‟atteinte d‟un
objectif très clair. La durée des activités doit être courte et les exercices doivent être variés.
Le temps d‟engagement actif doit être le plus élevé possible lors des activités et séances.
Encourager généreusement les efforts de l‟enfant et le complimenter régulièrement.
La rétroaction ne doit attirer l‟attention que sur un seul point : le plus important. Mettre l‟accent sur
les aspects suivants : le développement de l‟estime de soi et de la confiance en soi, l‟interaction et
la coopération avec les autres, avoir du bon temps, donner un effort maximal; mettre la victoire et la
défaite en perspective.
Lors d‟activités réalisées par temps chaud, encourager les enfants à boire et s‟assurer de la
disponibilité de boissons ayant un goût attrayant.
Physique
Filles : Le développement des caractéristiques sexuelles secondaires (poils pubiens; seins) débute
vers l‟âge de 11 ans ou 11 ans et demi. En moyenne, la poussée de croissance débute peu de temps
après. Le taux maximal de croissance est normalement observé entre 11,5 et 12,5 ans et les premières
menstruations surviennent environ un an plus tard. Durant cette période, on observe une hausse
progressive de la masse adipeuse et l‟élargissement du bassin en raison de l‟effet de certaines
hormones. À cause de ces nombreux changements, l‟aptitude à réaliser des performances sportives
peut plafonner ou encore régresser pendant une courte période de temps. De plus, durant les mois qui
suivent les premières menstruations, certaines filles peuvent avoir de la difficulté à soutenir des
charges de travail élevées. Il est alors important de les informer que ce phénomène est tout à fait
normal et qu‟elles continueront à s‟améliorer après cette phase temporaire.
Garçons : L‟apparition des caractéristiques sexuelles secondaires (poils pubiens; élargissement des
organes génitaux) s‟observe à compter de 11 ans environ. En moyenne, la poussée de croissance
débute vers 13 ans et le taux maximal de croissance est observé vers 14 ou 15 ans. Des gains
appréciables de force et de masse musculaire surviennent environ un an après la poussée de
croissance maximale, à savoir vers 15 ou 16 ans, en raison de la production accrue de l‟hormone
testostérone; cet âge représente une période propice pour amorcer l‟entraînement de la force avec des
charges plus lourdes si cette qualité athlétique est importante dans le sport.
Lors des poussées de croissance, les pieds et les mains ont tendance à se développer en premier,
suivis des jambes et des avant-bras. Les os longs sont fragiles lors de cette phase. La croissance
s‟accompagne d‟un gain de poids.
La poussée de croissance caractéristique de cette période occasionne une certaine disproportion
des membres, ce qui peut affecter négativement la coordination et l‟aptitude à exécuter certains
mouvements techniques qui étaient déjà bien maîtrisés.
Cette période est propice au développement des qualités d‟endurance et de flexibilité.
L‟entraînement de l‟endurance-vitesse peut débuter vers la fin de cette période.
Préférences
Apprécie avoir la possibilité de réaliser des exploits individuels; aime relever des défis.
Actions qui suscitent une certaine admiration de la part des autres.
Aime les activités développant la dextérité et demandant relativement peu de force, les jeux
d'équipe et la compétition.
Contre-indications
Avant et durant la poussée de croissance, éviter les efforts très intenses dont la durée varie entre
20 et 120 secondes, les efforts d‟endurance prolongés, particulièrement ceux avec impact sur les
articulations (p. ex., course sur l‟asphalte).
Stress mécanique trop élevé (forces de compression) sur les os longs et sur la colonne vertébrale,
comme c‟est le cas lorsque des charges lourdes sont soulevées.
Participation à un nombre de compétitions plus élevé que le nombre de séances d‟entraînement.
Pression de performer.
Expérience compétitive déplaisante ou non valorisante.
Suggestions
Le temps d‟engagement actif doit être le plus élevé possible lors des activités et séances
d‟entraînement.
Enseignement et apprentissage des techniques plus spécifiques et plus complexes. Les directives
peuvent être plus élaborées; l‟exécution d‟un nombre élevé de répétitions dans les éducatifs et les
activités est possible.
Donner des occasions de prendre des décisions et de résoudre des problèmes.
Mettre l‟accent sur l‟exécution correcte des mouvements lors des entraînements en force.
La supervision des activités d‟entraînement est importante afin d‟éviter des blessures causées par
la prise de risques excessifs de la part de l‟adolescent(e); adapter la charge de travail à chaque
athlète.
Jeux d'habileté et de dextérité.
Occasions de rencontrer, ou d‟interagir avec, des modèles positifs dans le domaine du sport
(compétiteurs ou entraîneurs); compétitions ou tournois impliquant des déplacements; activités
sociales entre les membres du groupe.
Lorsqu‟un(e) athlète ayant atteint la puberté souffre de douleurs aux articulations (épaules; coudes;
genoux) ou encore s‟il ou elle a de la difficulté à terminer des séances d‟entraînement qui ne
posaient pas de difficultés majeures auparavant, les charges de travail devraient être diminuées (p.
ex., en réduisant la quantité, l‟intensité ou la fréquence des activités d‟entraînement), et ce afin
d‟éviter d‟imposer un trop grand stress au corps.
Selon le niveau de maturité, chercher à impliquer l‟adolescent(e) dans des fonctions d'officiel(le)
technique ou d'arbitre ou encore dans la gestion de certaines activités (échauffement, retour au
calme, etc.).
Contre-indications
Développement de la force avec des charges très lourdes (c.-à-d. des charges que l‟on ne peut
soulever que 1 à 3 fois consécutivement), en particulier au début de cette période.
Développement de certains groupes musculaires au détriment de leurs antagonistes (c.-à-d. les
muscles opposés d‟un même segment, qui permettent d‟effectuer le mouvement en sens inverse).
Suggestions
Il faut savoir déléguer certaines tâches à l‟individu, lui offrir des occasions de résolution de
problèmes axés sur la technique et la prise de décision.
Tous les déterminants de la performance peuvent être entraînés, mais il faut néanmoins tenir
compte du niveau de maturation physique.
Sur le plan musculaire, le développement de la force-endurance peut se faire sans réserves et
selon les exigences du sport; si l‟accroissement de la masse musculaire est un objectif important à
réaliser compte tenu du sport, ceci peut se faire en effectuant des séries avec des charges
modérées pouvant être soulevées de 8 à 12 fois; s‟assurer de développer toutes les grandes
masses musculaires (note : on ne doit pas s‟attendre à ce qu‟il y ait une augmentation importante
de la masse musculaire chez les filles).
Il est possible de développer la force maximale en utilisant des charges lourdes (1 à 5 répétitions
maximales ou RM) chez les garçons et les filles, mais ce type d‟entraînement devrait se faire avec
prudence et sous la supervision d‟un(e) entraîneur(e) compétent(e).
Planifier des séances traitant de l'arbitrage, de stratégie et de tactique.
L'attribution de fonctions d'assistant(e), lorsque l‟athlète répond au profil désiré, peut favoriser une
meilleure acceptation de la part des autres membres du groupe et l‟estime de soi.
Période importante pour le développement du respect d‟autrui, de notions d‟esprit sportif et d‟une
éthique du travail.
Favoriser les rencontres avec des personnes qui représentent des modèles ou encore leur
observation.
1 - ORIGINALITÉ
(Besoin de découvrir)
PRINCIPE DE SATURATION : un exercice motivant ne doit pas nécessairement répondre à tous les critères simultanément, c’est-à-dire
qu’il appartient à l’intervenant(e) de le SATURER en tel ou tels critère(s) afin de le rendre le plus stimulant possible.
ZONE DE DIFFICULTÉ
Lors de la planification d‟une séance d‟entraînement, l‟une des tâches de l‟entraîneur(e)
consiste à s‟assurer que les activités proposées aux athlètes leur permettront d‟évoluer dans
une zone de difficulté optimale pour ce qui est de l‟exécution et du taux de réussite. Si les
exigences de l‟activité ou de l‟exercice sont trop élevées, les athlètes peuvent ressentir de
l‟inquiétude et de l‟anxiété, ce qui n‟est pas souhaitable pour favoriser les apprentissages. En
contrepartie, une tâche trop facile causera l‟ennui et le désintéressement. Le niveau de difficulté
de la tâche doit donc être «optimal», c.-à-d. que l‟athlète qui s‟apprête à la réaliser doit avoir la
perception de pouvoir le faire avec succès, mais sans pour autant en avoir la certitude. En
règle générale, si le taux de réussite lors de l’exécution est d’environ 2 fois sur 3, la
tâche représente un défi approprié.
ANXIÉTÉ
Élevées
INQUIÉTUDE
EXIGENCES
DE
L'ACTIVITÉ
ENNUI
Faibles
Les installations et les équipements sont utilisés à bon escient afin d‟atteindre les
objectifs de la séance d‟entraînement.
Les activités de la partie centrale de la séance sont proposées dans un ordre adéquat.
Nature des activités
Les activités sont adaptées au degré d‟habileté et à la condition physique des athlètes.
Les conditions dans lesquelles la séance d‟entraînement a lieu sont adaptées au stade
de développement des habiletés des athlètes.
Les risques que peuvent présenter l‟environnement, les installations, les équipements
ou les athlètes eux-mêmes ont été considérés et les activités ont été conçues en
conséquence.
Pensez à utiliser les ressources qui vous entourent : les parents et les
adjoint(e)s peuvent être d’un grand secours pour préparer le matériel
nécessaire aux activités. Ainsi, vous minimiserez les arrêts et le temps
d’attente en ligne et maximiserez le temps d’engagement actif de vos
athlètes. Assurez-vous que vos adjoint(e)s connaissent votre plan pour la
séance d’entraînement et donnez-leur des tâches simples et claires.
Évitez les activités ou les jeux d’élimination car les athlètes qui ont le plus
besoin d’entraînement seront souvent les premiers à se faire éliminer.
Soyez réaliste quant au nombre d’habiletés que vos athlètes peuvent acquérir
au cours d’une saison. Dans le cas de certaines habiletés, il se peut que les
athlètes aient besoin de beaucoup de temps et de pratique pour dépasser le
stade «acquisition».
Utilisez la pratique aléatoire si possible car cela permet une plus grande
amélioration à long terme.
Simulez des situations de compétition. Tout ce que vous voyez dans un match
ou une compétition doit être exercé dans vos entraînements : p. ex., les
règlements, le protocole de la compétition, le comportement envers les
officiel(le)s, le respect des adversaires et des coéquipier(ère)s, la dignité,
etc.
Il se peut que la première fois que vous faites un jeu ou un éducatif, cela ne
fonctionne pas comme prévu. Les athlètes ont besoin de temps pour
apprendre. Donnez un nom à ce jeu ou à cet éducatif pour qu’à l’avenir, ils ou
elles sachent immédiatement de quoi vous parlez.
Soyez au courant de ce que vos athlètes aiment et n’aiment pas lors de vos
séances d’entraînement. Dressez une liste ou préparez un dossier des
éducatifs, activités et jeux favoris. N’ayez pas peur de répéter un jeu ou un
éducatif. Nous aimons tous faire des choses qui nous plaisent.
Faites des listes pour TOUT : ayez en main une «liste de choses à faire» (une
feuille générique par jour ou séance d’entraînement).
Principes d’entraînement
Les renseignements présentés tout au long de ce document mettent en évidence certains
principes fondamentaux en matière d‟entraînement. Ces principes constituent des
recommandations applicables en tout temps et dont vous devriez tenir compte lors de la
planification de vos séances et activités d‟entraînement. Le tableau ci-dessous présente une
brève définition des grands principes d‟entraînement.
REMERCIEMENTS,
RÉFÉRENCES ET GLOSSAIRE
REMERCIEMENTS
Auteur principal
Alain Marion
Collaborateurs et collaboratrices
Garry Armstrong, Ken Bellemare, Kathy Brook, David Carmichael, Rachel Corbett, Guylaine
Demers, Francis Drouin, Cyndie Flett, Pascale Gauthier, Peter Goodman, Dave Hill, Dave
Hubley, Karen Johnson, Doug Krochak, Yvon Lachance, Tim Lee, Daniel Leister, Michael Luke,
Don McGavern, Rob Meckling, Anna Mees, Norm Olenick, Diane Oligny, Ian Reade, Bill
Redden, Lyle Sanderson, Thérèse Saulnier, Tony Simmons, Guy Thibault, Jean Vaillancourt, A.
J. Woodburn
Production
Lucie LeBel, MATRA ● gs Translation Services Inc., Tressa Sorochan, Louise Wood
RÉFÉRENCES
Structure de la séance d’entraînement
Association canadienne des entraîneurs, Théorie de l‟entraînement, Manuel de Niveau 1,
Ottawa, 1989.
Bompa, T. Theory and methodology of training: the key to athletic performance, Kendall/Hunt
Publishing Company, 1994.
Platonov V.N. L‟entraînement sportif : théorie et méthodologie (2e édition), Éditions Revue EPS,
Paris, 1988.
Åstrand P.O., Rødhal K. Textbook of Work Physiology, 3rd Edition, McGraw-Hill, 1986.
Manno R. Les bases de l‟entraînement sportif, Éditions Revue EPS, Paris, 1992.
MacDougall J.D., Wenger H.A., Green H.J. Physiological testing of the high-performance athlete
(2nd edition), Human Kinetics, 1991.
Magill R.A. Motor learning: Concepts and applications (3rd edition), Brown, Dubuque IA, 1989.
Schmidt R.A. Motor learning & performance : From principles to practice, Human Kinetics, 1991.
Croissance et développement
Association canadienne des entraîneurs, Théorie de l’entraînement, Manuel de Niveau 1,
Ottawa, 1989.
Association canadienne des entraîneurs, Parlons franchement des enfants et du sport, Ottawa,
1996.
Bar-Or O. (Editor) The Encyclopaedia of Sports Medicine: The child and adolescent athlete (IOC
Medical Commission Publication), Blackwell Science, Oxford, 1996.
Malina R., Bouchard C. Growth and Development of Children, Human Kinetics, Champaign,
1991.
Blessures à la tête
“Summary and Agreement Statement of the 1st International Symposium on Concussion in
Sport” (Vienna, 2001); Clinical Journal of Sports Medicine, Vol. 12, No. 1, pages 6-11, 2002.
Canadian Academy of Sports Medicine (CASM), Guidelines for the assessment and
management of sports related concussion, May 2000.
Wojtys E et al. “Concussion in Sports”, The American Journal of Sports Medicine, Volume 27,
Number 5, 1999.
The Centre for Sport and Law, Brock University, St-Catharines, Ontario.
GLOSSAIRE
Glossaire
Adaptation Changements qui se produisent dans l‟organisme en réponse à un
stimulus (c.-à-d. l‟entraînement). Les adaptations sont habituellement
spécifiques à la nature du stimulus reçu.
Adolescence Période de développement physique et psychologique allant du début
de la puberté jusqu‟à la maturité.
Âge biologique Âge exprimé selon les fonctions physiologiques et anatomiques et le
stade de développement, en comparaison avec d‟autres individus du
même âge chronologique.
Âge chronologique Nombre de jours et d‟années écoulés depuis la naissance.
Glossaire
Force-vitesse Capacité à exécuter une contraction musculaire ou à surmonter une
résistance le plus rapidement possible (normalement, efforts très brefs
durant 1 ou 2 secondes).
Habileté Qualité nécessaire pour faire quelque chose, particulièrement puissance
physique, mentale, financière ou juridique d‟accomplir quelque chose.
Habileté continue Habileté n‟ayant pas précisément de début ou de fin et durant plusieurs
minutes. Nager et pédaler sur un vélo.
Habileté discrète Habileté ayant un début et une fin aisément identifiables et
habituellement de courte durée (p. ex., lancer un ballon).
Habileté fermée Habileté exécutée dans un environnement stable et prévisible par un
individu qui sait exactement quoi faire et quand le faire. L‟environnement
n‟a donc pas d‟influence sur cette habileté, qui devient généralement
une habitude. Les mouvements suivent des schémas établis et
comportent un début et une fin identifiables. Généralement à rythme
libre, par exemple, un lancer franc au basket-ball ou un service au
squash ou au tennis.
Habileté motrice Capacité à pouvoir faire une activité physique.
Glossaire
Spécificité Principe d‟entraînement selon lequel les adaptations sont fondées sur la
nature et la magnitude des stimulus d‟entraînement. Cela signifie que,
pour maximiser l‟adaptation, la nature et les conditions des activités
d‟entraînement doivent reproduire assez fidèlement ce que l‟on trouve
lors des compétitions. S‟applique donc particulièrement à des variables
telles que : le type d‟activité, les masses musculaires sollicitées, le
patron moteur, la vitesse du mouvement, les conditions
environnementales, la puissance produite, la durée de l‟effort ainsi que
les exigences cognitives et perceptuelles.
Sport cyclique Sport exigeant la répétition d‟un même mouvement; p. ex., natation ou
course.
Surcharger Rendre l‟entraînement plus exigeant que ce à quoi le corps est habitué.
Ainsi, le corps s‟adapte et devient plus fort, plus rapide, etc.
Vitesse maximale Rapidité maximale à laquelle un mouvement ou une série de
mouvements peuvent être exécutés, ou capacité à parcourir une
distance donnée le plus rapidement possible en fournissant un effort
maximal durant très peu de temps (8 secondes ou moins).
ANNEXES
Contenu Usage
Fiche médicale renseignements importants en cas
d‟urgence
Désinfectants
savon antiseptique doux toute lésion cutanée
crème antiseptique lacération nécessitant un nettoyage avant
liquide antiseptique pour premiers soins l‟application d‟un pansement
peroxyde
Pansements
oculaires couvrir et fermer l‟oeil
aseptiques (gaze stérile, rouleaux de 50, éponger et compresser
75, 100 mm)
pansements adhésifs de type «band-aid» protection de lésions mineures
bandage élastique (100 et 150 mm) compression
bandages triangulaires et épingles de usages multiples mais surtout pour servir
sûreté d‟écharpe en cas de fracture
Médicaments et onguents
onguent de zinc éraflures ou ampoules
xylocaïne en aérosol brûlures douloureuses
Équipements
collectifs
Équipements
individuels
Premiers secours
Autres
Signature : ____________________________________
ADRESSE: VILLE :
COURRIEL : ÂGE :
CONDITIONS : (décrivez les conditions particulières dans lesquelles l‟accident a eu lieu : qualité de la
surface, éclairage, température, etc.) :
ACTIONS POSÉES/INTERVENTION :
ADRESSE : VILLE :
COURRIEL : ÂGE :
ADRESSE : VILLE :
COURRIEL : ÂGE :
responsabilités et de la nature de leur relation avec les athlètes. La norme d‟encadrement est
constante en ce sens qu‟elle doit toujours être «raisonnable»; cependant, la définition du terme
«raisonnable» varie selon les circonstances dans lesquelles les entraîneur(e)s évoluent.
3. Les entraîneur(e)s qui sont également des éducateurs ou des éducatrices physiques
sont-ils/elles soumis(es) à des normes différentes?
Oui et non. La loi exige que les enfants fréquentent l‟école et, lorsqu‟ils y sont, les directeurs ou
directrices d‟établissement en sont responsables, tout comme les enseignant(e)s. Par
conséquent, l‟enseignant(e) a un statut légal lui demandant d‟agir in loco parentis, terme
juridique qui signifie que l‟enseignant(e) joue le rôle de parent. Les enseignant(e)s ont donc les
droits et responsabilités d‟un «parent prudent» et doivent se comporter comme un parent qui
s‟occupe de son propre enfant. Les entraîneur(e)s qui ne travaillent pas dans une école ne sont
pas soumis(es) à cette règle, ni tenu(e)s d‟agir in loco parentis.
Cependant, les entraîneur(e)s comme les enseignant(e)s possèdent des connaissances et des
habiletés spécialisées et ont la responsabilité d‟assurer une norme d‟encadrement raisonnable.
Cette dernière est définie par des normes écrites et non écrites, le droit jurisprudentiel et le bon
sens. L'entraîneur(e) qui est aussi enseignant(e) sera soumis(e) aux normes écrites et non
écrites qui régissent l‟entraînement (les manuels d‟entraînement, les règles du sport, le code de
conduite des entraîneur(e)s, etc.) de même qu‟à celles qui régissent l‟enseignement (les
manuels d‟enseignement, les politiques des commissions scolaires et les tâches imposées aux
enseignant(e)s par la loi). L'entraîneur(e) en milieu scolaire doit donc assumer ces deux rôles et
se conformer aux règles qui régissent à la fois l‟entraînement et l‟enseignement.
4. Pour un(e) juge, quelle est la définition d’une «personne prudente et raisonnable»
applicable à un(e) entraîneur(e)?
L'entraîneur(e) est soumis(e) à des normes de comportement objectives qui correspondent à ce
que la moyenne des entraîneur(e)s raisonnables feraient, ou ne feraient pas, dans les mêmes
circonstances. Le Black’s Law Dictionary définit la «prudence raisonnable» comme «le degré
d‟attention qu‟une personne d‟une prudence normale exercerait dans des circonstances
identiques ou similaires». On peut considérer que l'entraîneur(e) possède des connaissances et
des habiletés différentes de celles d‟une «personne d‟une prudence normale» et, par
conséquent, la norme raisonnable à laquelle il ou elle est soumis(e) est plutôt celle que l‟on
demanderait à un(e) entraîneur(e) raisonnablement prudent(e) ayant les mêmes connaissances
et habiletés et se trouvant dans des circonstances similaires.
Rappelez-vous que cette norme est «objective», ce qui signifie qu‟elle n‟est pas définie par ce
que l'entraîneur(e) a fait ou n’a pas fait, mais plutôt par ce qu‟il ou elle aurait dû ou n’aurait pas
dû faire dans une situation particulière. Il serait tentant de croire que l'entraîneur(e) qui a reçu
moins de formation et qui possède moins de connaissances est soumis(e) à des normes moins
élevées. Ce n‟est cependant pas le cas, car certaines circonstances peuvent très bien exiger de
faire appel à un(e) entraîneur(e) possédant une formation solide et un bagage de
connaissances important et c‟est cette situation qui servira alors de point de référence à
l‟évaluation de la conduite de l‟entraîneur(e).
5. Y a-t-il une différence entre les responsabilités des entraîneur(e)s en chef et celles
des entraîneur(e)s adjoint(e)s?
Oui. L'entraîneur(e) en chef et l'entraîneur(e) adjoint(e) n‟ont pas le même degré de
responsabilité et d‟autorité. Le comportement exigé pour se conformer à la norme
d‟encadrement en dépend.
10. En cas d’accident, quelles sont mes responsabilités? Dois-je accompagner l’athlète
à l’hôpital?
Les responsabilités de l'entraîneur(e) commencent bien avant qu‟un accident ne se produise.
L'entraîneur(e) devrait avoir un plan d‟action d‟urgence qui détermine les tâches de chacun(e)
en cas d‟accident et il ou elle devrait avoir à portée de main tous les renseignements
nécessaires pour communiquer avec les services d‟urgence, les parents ou gardien(ne)s de
même que pour informer les professionnel(le)s de la santé des antécédents médicaux de la
personne blessée.
L'entraîneur(e) n‟est pas tenu(e) d‟accompagner l‟athlète à l‟hôpital; tout dépend de la nature et
de la sévérité de la blessure, de la possibilité qu‟une autre personne responsable l‟accompagne
et de l‟assurance que les autres athlètes puissent être supervisé(e)s adéquatement si
l'entraîneur(e) doit partir. L'entraîneur(e) doit donc prendre des décisions éclairées en tenant
compte des circonstances. Le plan d‟action d‟urgence sert de guide à la prise de décision et
c‟est pourquoi il est très important d‟en avoir préparé un au préalable.
11. Quelles sont les situations les plus fréquentes pour lesquelles un(e) entraîneur(e)
peut avoir besoin d’assistance judiciaire?
Les situations les plus fréquentes pour lesquelles un(e) entraîneur(e) peut avoir besoin
d‟assistance judiciaire sont les problèmes liés à l‟embauche tels que les contrats de travail et
les résiliations de contrat de même que les allégations de harcèlement et de méfait. À
l‟occasion, un(e) entraîneur(e) peut aussi avoir besoin d‟assistance judiciaire lorsqu‟il ou elle est
impliqué(e) dans une poursuite lancée par une personne ayant été blessée et qui veut obtenir
une compensation.
12. Quelles sont les mesures de prévention qu’un(e) entraîneur(e) peut adopter pour se
protéger?
Un(e) entraîneur(e) compétent(e), informé(e) et prudent(e) pratique sa propre «gestion des
risques» comme le décrit la documentation du PNCE. Un plan en plusieurs étapes y est
présenté afin de fournir à tou(te)s les entraîneur(e)s une série de mesures de gestion des
risques. La meilleure façon de se protéger consiste à se renseigner au sujet de la négligence et
de la responsabilité de même qu‟à mettre certaines mesures en pratique afin de déceler et de
gérer les risques découlant de la profession d‟entraîneur(e).
Le présent document a mis l‟accent sur le fait qu‟une séance d‟entraînement bien planifiée se
caractérise par un bon choix d‟activités. En outre, lorsque vient le temps de choisir le type et les
conditions de pratique qui conviennent le mieux, on a insisté sur l‟importance de tenir compte :
(1) des besoins particuliers des athlètes et (2) des caractéristiques et des exigences de chaque
activité. Ces réflexions de votre part devraient augmenter la probabilité d‟obtenir les effets
désirés en matière d‟apprentissage ou d‟amélioration de la performance. Les étapes ci-dessous
résument la marche à suivre qui a été proposée pour ce qui est de l‟élaboration des activités
d‟une séance d‟entraînement.
Étape 1 – Déterminez ce que vous voulez que les athlètes soient capables de faire. Il peut
s‟agir d‟un objectif à long terme, c.-à-d. d‟un objectif que vous souhaitez atteindre en
plusieurs séances ou même en plusieurs semaines.
Étape 2 – Évaluez la nature de la tâche envisagée en fonction du type d‟habiletés mises en
jeu (ouverte ou fermée; discrète, en série ou continue) et des qualités athlétiques
concernées (physiques, motrices, tactiques et mentales).
Étape 3* – Selon la nature de la tâche et ses exigences, déterminez si elle est appropriée à
l‟âge et au niveau de croissance et de développement de vos athlètes de même qu‟à leur
niveau d‟habileté technique. Si votre réponse à ces questions est oui, passez à l‟étape 4;
sinon, retournez à l‟étape 1 et faites les ajustements nécessaires.
Étape 4* – Décidez s‟il est préférable de scinder la tâche à effectuer en parties distinctes ou
de l‟exécuter en entier;
Étape 5 – Déterminez le type de pratique le plus approprié (continue ou distribuée;
constante ou variable).
Étape 6* – Déterminez les conditions de pratique les plus appropriées.
Étape 7 – Selon votre logistique et les équipements disponibles, choisissez ou élaborez des
activités qui répondent aux critères ci-dessus. À cette étape, identifiez également les
facteurs de risque potentiels et tenez-en compte au moment de la conception de l‟activité.
Étape 8 – Définissez les critères de réussite de l‟activité.
Étape 9* – Identifiez les facteurs de risque éventuels associés à l‟activité et tenez-en
compte lors de l‟élaboration de l‟activité.
Étape 10* – Réfléchissez à la meilleure façon de donner à vos athlètes des explications et
des directives afin qu‟il leur soit facile de comprendre ce en quoi consiste l‟activité et
comment ils ou elles devront exécuter les mouvements ou les actions.
Notes
Les étapes marquées d‟un astérisque (*) exigent une réflexion en matière de sécurité.
Les recommandations ci-dessus s‟appliquent à la planification de la séance d‟entraînement. Donner
une séance d’entraînement exige des habiletés additionnelles et complémentaires de la part de
l‟entraîneur(e) dans des domaines tels que les relations personnelles, la gestion de groupe, la
pédagogie et l‟instruction de même que l‟intervention. Ces habiletés particulières sont traitées lors
d‟autres ateliers offerts dans le cadre du PNCE.