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I. Routage dynamique
Algorithme : les protocoles de routage utilisent des algorithmes pour faciliter l'échange
d'informations de routage et déterminer le meilleur chemin d'accès.
Ces protocoles de routage ont plusieurs fonctions, dont :
- La capacité à trouver un nouveau meilleur chemin si le chemin actuel n'est plus disponible
• Pour les administrateurs réseau, gestion plus facile des processus fastidieux de
configuration et des routes statiques
Les protocoles de routage peuvent être classés dans différents groupes selon leurs
caractéristiques. Plus précisément, les protocoles de routage peuvent être classés en fonction
de leur :
Protocole IGP (Interior Gateway Protocol) - Utilisé pour le routage au sein d'un SA (Un
système autonome (SA) est un ensemble de routeurs au sein d'une administration commune
telle qu'une société ou une organisation. Un SA est également appelé « domaine de routage). Il
est également appelé « routage intra-SA ». Les entreprises, les organisations et même les
fournisseurs de services utilisent un protocole IGP sur leurs réseaux internes. Les
protocoles IGP incluent les protocoles RIP, EIGRP, OSPF et IS-IS.
Le vecteur de distance signifie que les routes sont annoncées grâce à deux caractéristiques :
Distance - Identifie la distance par rapport au réseau de destination et est basée sur une
métrique comme le nombre de sauts, le coût, la bande passante, le délai, etc.
b. Distance administrative
Il est possible de configurer un routeur avec plusieurs protocoles de routage et des routes
statiques. Dans ce cas, la table de routage peut disposer de plusieurs sources de route
pour le même réseau de destination. Par exemple, si les protocoles RIP et EIGRP sont
tous deux configurés sur un routeur, les deux protocoles de routage peuvent détecter le
même réseau de destination. Cependant, chaque protocole de routage peut décider d'un
chemin différent vers la destination en fonction de ses métriques. Le protocole RIP
choisit un chemin en fonction du nombre de sauts, tandis que le protocole EIGRP le fait
en fonction de sa métrique composite. Comment le routeur sait-il quelle route il doit
utiliser ?
Le système d’exploitation du routeur (IOS pour CISC et VRP pour HUAWEI) utilise
ce que l'on appelle la distance administrative (AD) pour déterminer la route à installer
dans la table de routage IP. la distance administrative (AD) représente le degré de
fiabilité de la route. Plus il est faible, plus la source de la route est fiable. Par exemple,
une route statique a une distance administrative de 1 pour les routeurs CISCO, alors
qu'une route découverte par le protocole EIGRP a un domaine administratif de 90. Sur
deux routes distinctes menant à la même destination, le routeur choisit celle présentant
la plus petite distance administrative.
Les mises à jour de routage sont diffusées (255.255.255.255) toutes les 30 secondes.
La table dans la figure récapitule les différences entre les protocoles RIPv1 et RIPv2.
Les mises à jour RIP sont encapsulées dans un segment UDP, avec les numéros de ports source
et de destination définis sur le port UDP 520.
En 1997, la version IPv6 du protocole RIP a été publiée. Le protocole RIPng est basé sur le
protocole RIPv2. Il est toujours limité à 15 sauts et la distance administrative est de 120.
d. protocole EIGRP
Le protocole IGRP (Interior Gateway Routing Protocol) est le premier protocole de routage
IPv4 propriétaire développé par Cisco. Il utilisait les caractéristiques conceptuelles suivantes :
La bande passante, le délai, la charge et la fiabilité sont utilisés pour créer une métrique
composite.
Par défaut, les mises à jour de routage sont diffusées toutes les 90 secondes.
En 1992, le protocole IGRP a été remplacé par le protocole EIGRP (Enhanced IGRP). Comme
le protocole RIPv2, le protocole EIGRP a également introduit la prise en charge de VLSM et
de CIDR. Le protocole EIGRP améliore l'efficacité, réduit les mises à jour de routage et prend
en charge l'échange sécurisé des messages.
La table dans la figure récapitule les différences entre les protocoles IGRP et EIGRP.
Gestion d'une table topologique - Gère toutes les routes reçues des voisins (pas
seulement les meilleurs chemins) dans une table topologique. L'algorithme DUAL
permet d'insérer les routes de secours dans la table topologique EIGRP.
Convergence rapide - Dans la plupart des cas, c'est le protocole IGP qui converge le
plus rapidement car il conserve des routes alternatives, permettant une convergence
quasiment instantanée. Si une route principale échoue, le routeur peut utiliser l'autre
route identifiée. Le basculement vers l'autre route est immédiat et n'implique pas
l'interaction avec d'autres routeurs.
Cette commande ne lance pas automatiquement le processus RIP. À la place, il permet d'accéder
au mode de configuration du routeur dans lequel les paramètres de routage RIP sont configurés.
Pour activer le routage RIP pour un réseau, utilisez la commande du mode de configuration de
routeur network network-address. Entrez l'adresse réseau par classe de chaque réseau connecté
directement. Cette commande :
Active le protocole RIP sur toutes les interfaces qui appartiennent à un réseau
spécifique. Les interfaces associées envoient et reçoivent désormais les mises à jour
RIP.
L'ID de routeur EIGRP permet d'identifier de façon unique chaque routeur dans le domaine de
routage EIGRP.
Le protocole EIGRP pour IPv4 utilise l'ID de routeur de 32 bits pour identifier le routeur
d'origine pour la redistribution des routes externes.
Pour déterminer son ID de routeur, un routeur Cisco IOS utilise les trois critères suivants,
dans cet ordre :
2. Si l'ID de routeur n'est pas configuré, choisissez l'adresse IPv4 la plus élevée parmi celles
de ses interfaces de bouclage.
3. Si aucune interface de bouclage n'est configurée, choisissez l'adresse IPv4 active la plus
élevée parmi ses interfaces physiques.
La commande eigrp router-id permet de configurer l'ID de routeur EIGRP et prime sur toutes
les adresses IPv4 d'interface de bouclage ou physique. La syntaxe de commande est la suivante :
Le protocole OSPF (Open Shortest Path First) est un protocole de routage à état de liens qui a
été développé pour remplacer le protocole de routage à vecteur de distance RIP. Le
protocole RIP était un protocole de routage acceptable au tout début des réseaux et d'Internet.
Cependant, le fait que protocole RIP se basait uniquement sur le nombre de sauts comme seule
métrique pour déterminer la meilleure route est rapidement devenu problématique. L'utilisation
du nombre de sauts n'est pas adaptée aux réseaux de grande taille avec plusieurs chemins de
vitesses variables. Le protocole OSPF présente des avantages considérables par rapport au
protocole RIP car il offre une convergence plus rapide et s'adapte mieux aux réseaux de plus
grande taille.
OSPF est un protocole de routage sans classe qui utilise le concept de zones pour son
évolutivité. Ce chapitre décrit l'implémentation et la configuration de base d'OSPF à zone
unique.
FIG 5 : Evolution des protocoles de routage
Sans classe - Il est sans classe par conception ; par conséquent, il prend en charge VLSM
et CIDR.
Efficace - Les changements de routage déclenchent des mises à jour de routage (pas de
mises à jour régulières). Il utilise l'algorithme SPF pour déterminer le meilleur chemin.
Évolutif - Il fonctionne bien sur les petits et grands réseaux. Les routeurs peuvent être
regroupés en zones pour prendre en charge un système hiérarchique.
Sécurisé - Il prend en charge l'authentification MD5 (Message Digest 5). Une fois
activés, les routeurs OSPF acceptent uniquement les mises à jour de routage chiffrées
des homologues avec le même mot de passe pré-partagé.
La distance administrative (AD) correspond à la fiabilité (ou préférence) de l'origine de la route.
OSPF a une distance administrative par défaut de 110.
Pour une efficacité et une évolutivité supérieures, le protocole OSPF prend en charge le routage
hiérarchique à l'aide de zones. Une zone OSPF est un groupe de routeurs qui partagent les
mêmes informations d'état de liens dans leurs LSDB.:
OSPF à zone unique -, tous les routeurs sont situés dans une zone appelée zone
fédératrice (zone 0).
OSPF multizone - le protocole OSPF est mis en œuvre à l'aide de plusieurs zones, de
façon hiérarchique. Toutes les zones doivent se connecter à la zone de réseau fédérateur
(zone 0)
Converger
b.4 ID de routeur
Chaque routeur doit disposer d'un ID de routeur pour pouvoir participer à un domaine OSPF.
L'ID de routeur peut être défini par un administrateur ou attribué automatiquement par le
routeur. L'ID de routeur est utilisé par le routeur compatible OSPF pour :
Identifier uniquement le routeur - L'ID de routeur est utilisé par d'autres routeurs pour
identifier de façon unique chaque routeur au sein du domaine OSPF ainsi que tous les
paquets provenant de ceux-ci.
Mais comment le routeur détermine-t-il l'ID du routeur ? Comme illustré dans la figure, les
routeurs Cisco créent l'ID de routeur en fonction de l'un des critères ci-dessous, dans l'ordre
préférentiel suivant :
. L'ID de routeur est explicitement configuré via la commande OSPF router-id rid en mode de
configuration de routeur. La valeur rid est une valeur 32 bits exprimée comme sous la forme
d'une adresse IPv4.
Si l'ID de routeur n'est pas configuré de façon explicite, le routeur choisit l'adresse IPv4
la plus élevée parmi celles des interfaces de bouclage configurées. C'est la meilleure
solution hormis l'attribution d'un ID de routeur.
Si aucune interface de bouclage n'est configurée, le routeur choisit l'adresse IPv4 active
la plus élevée parmi ses interfaces physiques. C'est la méthode qui est la moins
recommandée car il est alors plus difficile pour les administrateurs de distinguer des
routeurs spécifiques.
Si le routeur utilise l'adresse IPv4 la plus élevée pour l'ID de routeur, l'interface n'a pas besoin
d'être compatible OSPF. Autrement dit, l'adresse de l'interface n'a pas besoin d'être incluse dans
l'une des commandes réseau OSPF pour que le routeur utilise cette adresse IPv4 comme ID de
routeur. La seule exigence est que l'interface soit active et qu'elle se trouve dans l'état up.
Remarque : l'ID de routeur ressemble à une adresse IPv4, mais son routage n'est pas possible.
Par conséquent, il n'est pas inclus dans la table de routage à moins que le processus de routage
OSPF ne choisisse une interface (physique ou de bouclage) définie de manière appropriée par
une commande network.
OSPF passe par plusieurs états en tentant d'atteindre la convergence :
Fig :