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Chapitre 4 : Protocole de routage

I. Routage dynamique

Sur un vaste réseau avec de nombreux réseaux et sous-réseaux, la configuration et la mise à


jour des routes statiques entre ceux-ci requièrent une importante surcharge administrative et
opérationnelle. Cette surcharge opérationnelle est particulièrement notable lorsque des
modifications sont apportées au réseau, comme l'interruption d'un lien ou la mise en œuvre d'un
nouveau sous-réseau. La mise en œuvre de protocoles de routage dynamique peut alléger la
charge des tâches de configuration et de maintenance, et permettre l'évolutivité du réseau.

Ce chapitre présente les protocoles de routage dynamique. Il explore les avantages de


l'utilisation de protocoles de routage dynamique, la façon dont les différents protocoles de
routage sont classifiés et les métriques utilisées par les protocoles de routage afin de déterminer
le meilleur chemin pour le trafic réseau. Ce chapitre aborde d'autres sujets, notamment les
caractéristiques des protocoles de routage dynamique ainsi que les différences entre les
différents protocoles de routage. Les professionnels des réseaux doivent comprendre les
protocoles de routage à leur disposition pour prendre des décisions éclairées quant à l'utilisation
du routage statique ou du routage dynamique. Ils doivent également savoir quel protocole de
routage dynamique convient le mieux dans un environnement réseau spécifique.

Les protocoles de routage dynamique se composent principalement des éléments suivants :

 Structures de données : pour fonctionner, les protocoles de routage utilisent


généralement des tables ou des bases de données. Ces informations sont conservées dans
la mémoire vive.

 Messages de protocoles de routage : les protocoles de routage utilisent différents types


de messages pour découvrir les routeurs voisins, échanger des informations de routage
et effectuer d'autres tâches afin d'obtenir et de gérer des informations précises relatives
au réseau.

 Algorithme : les protocoles de routage utilisent des algorithmes pour faciliter l'échange
d'informations de routage et déterminer le meilleur chemin d'accès.
Ces protocoles de routage ont plusieurs fonctions, dont :

- La détection des réseaux distants

- L'actualisation des informations de routage

- Le choix du meilleur chemin vers des réseaux de destination

- La capacité à trouver un nouveau meilleur chemin si le chemin actuel n'est plus disponible

a. Avantages du routage dynamique

• Partage automatique des informations sur les réseaux distants

• Identification du meilleur chemin vers chaque réseau et ajout de ces


informations dans les tables de routage

• Moins de tâches administratives que le routage statique

• Pour les administrateurs réseau, gestion plus facile des processus fastidieux de
configuration et des routes statiques

b. Inconvénients du routage dynamique

• Utilisation des ressources des routeurs dédiée au fonctionnement du protocole,


notamment le temps processeur et la bande passante de la liaison réseau

• Périodes pendant lesquelles le routage statique est plus approprié

Les protocoles de routages dynamiques se subdivisent en deux catégories : les protocoles de


routage à vecteur de distance et à état de lien.

I. Classification des protocoles de routage

Les protocoles de routage peuvent être classés dans différents groupes selon leurs
caractéristiques. Plus précisément, les protocoles de routage peuvent être classés en fonction
de leur :

 Objectif - Protocole IGP (Interior Gateway Protocol) ou protocole EGP (Exterior


Gateway Protocol)
 Fonctionnement - Vecteur de distance, protocole d'état de liens ou protocole de vecteur
de chemin

 Comportement - Par classe (ancien) ou protocole sans classe

Fig1 : Classification des protocoles de routage

Protocole IGP (Interior Gateway Protocol) - Utilisé pour le routage au sein d'un SA (Un
système autonome (SA) est un ensemble de routeurs au sein d'une administration commune
telle qu'une société ou une organisation. Un SA est également appelé « domaine de routage). Il
est également appelé « routage intra-SA ». Les entreprises, les organisations et même les
fournisseurs de services utilisent un protocole IGP sur leurs réseaux internes. Les
protocoles IGP incluent les protocoles RIP, EIGRP, OSPF et IS-IS.

a. Protocole à vecteur de distance

Le vecteur de distance signifie que les routes sont annoncées grâce à deux caractéristiques :
 Distance - Identifie la distance par rapport au réseau de destination et est basée sur une
métrique comme le nombre de sauts, le coût, la bande passante, le délai, etc.

 Vecteur - Indique la direction de l'interface du routeur de tronçon suivant ou de


l'interface de sortie pour atteindre sa destination.

Un routeur utilisant un protocole de routage à vecteur de distance ne connaît pas le chemin


complet vers un réseau de destination. Les protocoles à vecteur de distance utilisent les routeurs
comme poteaux indicateurs le long du chemin et ceci jusqu'à la destination finale. La seule
information dont dispose un routeur à propos d'un réseau distant est la distance ou métrique
d'éloignement de ce réseau et le chemin ou l'interface à utiliser pour y accéder. Les protocoles
de routage à vecteur de distance ne disposent pas d'une véritable carte de la topologie du réseau.

Il existe quatre protocoles IGP à vecteur de distance IPv4 :

 RIPv1 - Protocole ancien de première génération

 RIPv2 - Protocole de routage à vecteur de distance simple

 IGRP - Protocole propriétaire Cisco de première génération (obsolète et remplacé par


EIGRP)

 EIGRP - Version avancée du routage à vecteur de distance

b. Distance administrative

 Il est possible de configurer un routeur avec plusieurs protocoles de routage et des routes
statiques. Dans ce cas, la table de routage peut disposer de plusieurs sources de route
pour le même réseau de destination. Par exemple, si les protocoles RIP et EIGRP sont
tous deux configurés sur un routeur, les deux protocoles de routage peuvent détecter le
même réseau de destination. Cependant, chaque protocole de routage peut décider d'un
chemin différent vers la destination en fonction de ses métriques. Le protocole RIP
choisit un chemin en fonction du nombre de sauts, tandis que le protocole EIGRP le fait
en fonction de sa métrique composite. Comment le routeur sait-il quelle route il doit
utiliser ?
 Le système d’exploitation du routeur (IOS pour CISC et VRP pour HUAWEI) utilise
ce que l'on appelle la distance administrative (AD) pour déterminer la route à installer
dans la table de routage IP. la distance administrative (AD) représente le degré de
fiabilité de la route. Plus il est faible, plus la source de la route est fiable. Par exemple,
une route statique a une distance administrative de 1 pour les routeurs CISCO, alors
qu'une route découverte par le protocole EIGRP a un domaine administratif de 90. Sur
deux routes distinctes menant à la même destination, le routeur choisit celle présentant
la plus petite distance administrative.

 Fig2 : Distance administrative par défaut pour CISCO IOS

c. Protocole de routage RIP

Le protocole RIP (Routing Information Protocol) était un protocole de routage de première


génération. Il est facile à configurer, ce qui en fait un bon choix pour les petits réseaux.

Les principales caractéristiques du protocole RIPv1 sont les suivantes :

 Les mises à jour de routage sont diffusées (255.255.255.255) toutes les 30 secondes.

 Le nombre de sauts est utilisé comme métrique de sélection d'un chemin.

 Un nombre de sauts supérieur à 15 est considéré comme étant infini.


 En 1993, le protocole RIPv1 a évolué en protocole de routage sans classe connu sous le
nom de RIP version 2 (RIPv2). Le protocole RIPv2 a apporté les améliorations
suivantes :
 Protocole de routage sans classe - Prend en charge VLSM et CIDR, car il inclut le
masque de sous-réseau dans les mises à jour de routage.

 Efficacité accrue - Transmet les mises à jour à l'adresse de multidiffusion 224.0.0.9, au


lieu de l'adresse de diffusion 255.255.255.255.

 Entrées de routage réduites - Prend en charge la récapitulation de route manuelle sur


n'importe quelle interface.

 Sécurité - Prend en charge un mécanisme d'authentification visant à sécuriser les mises


à jour des tables de routage entre les voisins.

La table dans la figure récapitule les différences entre les protocoles RIPv1 et RIPv2.

Les mises à jour RIP sont encapsulées dans un segment UDP, avec les numéros de ports source
et de destination définis sur le port UDP 520.

En 1997, la version IPv6 du protocole RIP a été publiée. Le protocole RIPng est basé sur le
protocole RIPv2. Il est toujours limité à 15 sauts et la distance administrative est de 120.

Fig3 : Comparaison RIP V1 et RIP V2


Configuration protocole EIGRP

d. protocole EIGRP

Le protocole IGRP (Interior Gateway Routing Protocol) est le premier protocole de routage
IPv4 propriétaire développé par Cisco. Il utilisait les caractéristiques conceptuelles suivantes :

 La bande passante, le délai, la charge et la fiabilité sont utilisés pour créer une métrique
composite.

 Par défaut, les mises à jour de routage sont diffusées toutes les 90 secondes.

En 1992, le protocole IGRP a été remplacé par le protocole EIGRP (Enhanced IGRP). Comme
le protocole RIPv2, le protocole EIGRP a également introduit la prise en charge de VLSM et
de CIDR. Le protocole EIGRP améliore l'efficacité, réduit les mises à jour de routage et prend
en charge l'échange sécurisé des messages.

La table dans la figure récapitule les différences entre les protocoles IGRP et EIGRP.

Le protocole EIGRP a également introduit les fonctionnalités suivantes :


 Mises à jour déclenchées associées- Il n'envoie pas de mises à jour périodiques. Seules
les modifications de la table de routage sont propagées, chaque fois qu'une modification
se produit. Cela réduit la charge que le protocole de routage place sur le réseau. Les
mises à jour déclenchées associées ont pour conséquence que le protocole EIGRP
envoie uniquement aux voisins qui en ont besoin. Moins de bande passante est utilisée,
particulièrement sur les grands réseaux avec de nombreuses routes.

 Mécanisme de maintien de connexion (Hello) - Un petit message Hello est échangé


régulièrement afin de maintenir les contiguïtés avec les routeurs voisins. Cela implique
une très faible utilisation des ressources réseau en fonctionnement normal, à la place
des mises à jour périodiques.

 Gestion d'une table topologique - Gère toutes les routes reçues des voisins (pas
seulement les meilleurs chemins) dans une table topologique. L'algorithme DUAL
permet d'insérer les routes de secours dans la table topologique EIGRP.

 Convergence rapide - Dans la plupart des cas, c'est le protocole IGP qui converge le
plus rapidement car il conserve des routes alternatives, permettant une convergence
quasiment instantanée. Si une route principale échoue, le routeur peut utiliser l'autre
route identifiée. Le basculement vers l'autre route est immédiat et n'implique pas
l'interaction avec d'autres routeurs.

 Prise en charge du protocole de couche réseau - Le protocole EIGRP utilise des


modules dépendants du protocole (PDM), ce qui signifie qu'il s'agit du seul protocole à
inclure une prise en charge d'autres protocoles que IPv4 et IPv6, tels que les protocoles
anciens IPX et Appletalk.
Fig 4 : Comparaison IGRP et EIGRP.

Configuration du protocole RIP

Pour activer le protocole RIP, utilisez la commande router rip

Cette commande ne lance pas automatiquement le processus RIP. À la place, il permet d'accéder
au mode de configuration du routeur dans lequel les paramètres de routage RIP sont configurés.

Pour activer le routage RIP pour un réseau, utilisez la commande du mode de configuration de
routeur network network-address. Entrez l'adresse réseau par classe de chaque réseau connecté
directement. Cette commande :

 Active le protocole RIP sur toutes les interfaces qui appartiennent à un réseau
spécifique. Les interfaces associées envoient et reçoivent désormais les mises à jour
RIP.

Configuration protocole de routage EIGRP


ID de routeur EIGRP

L'ID de routeur EIGRP permet d'identifier de façon unique chaque routeur dans le domaine de
routage EIGRP.

Le protocole EIGRP pour IPv4 utilise l'ID de routeur de 32 bits pour identifier le routeur
d'origine pour la redistribution des routes externes.

Pour déterminer son ID de routeur, un routeur Cisco IOS utilise les trois critères suivants,
dans cet ordre :

1. Utilisez l'adresse configurée avec la commande de mode de configuration globale eigrp


router-id ipv4-address .

2. Si l'ID de routeur n'est pas configuré, choisissez l'adresse IPv4 la plus élevée parmi celles
de ses interfaces de bouclage.

3. Si aucune interface de bouclage n'est configurée, choisissez l'adresse IPv4 active la plus
élevée parmi ses interfaces physiques.

le protocole EIGRP utilise la commande router eigrp autonomous-system pour activer le


processus EIGRP
La commande router eigrp autonomous-system ne lance pas le processus EIGRP proprement
dit. Le routeur ne commence pas l'envoi des mises à jour. Cette commande sert uniquement
à configurer les paramètres EIGRP.

Configuration du protocole EIGRP pour IPv4

eigrp router-id Command

La commande eigrp router-id permet de configurer l'ID de routeur EIGRP et prime sur toutes
les adresses IPv4 d'interface de bouclage ou physique. La syntaxe de commande est la suivante :

Router(config)# router eigrp autonomous-system

Router(config-router)# eigrp router-id ipv4-address

Router(config-router)# network ipv4-network-address

B. Protocole à état de liens

b.1 Protocole OSPF

Le protocole OSPF (Open Shortest Path First) est un protocole de routage à état de liens qui a
été développé pour remplacer le protocole de routage à vecteur de distance RIP. Le
protocole RIP était un protocole de routage acceptable au tout début des réseaux et d'Internet.
Cependant, le fait que protocole RIP se basait uniquement sur le nombre de sauts comme seule
métrique pour déterminer la meilleure route est rapidement devenu problématique. L'utilisation
du nombre de sauts n'est pas adaptée aux réseaux de grande taille avec plusieurs chemins de
vitesses variables. Le protocole OSPF présente des avantages considérables par rapport au
protocole RIP car il offre une convergence plus rapide et s'adapte mieux aux réseaux de plus
grande taille.

OSPF est un protocole de routage sans classe qui utilise le concept de zones pour son
évolutivité. Ce chapitre décrit l'implémentation et la configuration de base d'OSPF à zone
unique.
FIG 5 : Evolution des protocoles de routage

e. Caractéristique protocole OSPF

Les caractéristiques du protocole OSPF sont :

 Sans classe - Il est sans classe par conception ; par conséquent, il prend en charge VLSM
et CIDR.

 Efficace - Les changements de routage déclenchent des mises à jour de routage (pas de
mises à jour régulières). Il utilise l'algorithme SPF pour déterminer le meilleur chemin.

 Convergence rapide - Il diffuse rapidement les modifications apportées au réseau.

 Évolutif - Il fonctionne bien sur les petits et grands réseaux. Les routeurs peuvent être
regroupés en zones pour prendre en charge un système hiérarchique.

 Sécurisé - Il prend en charge l'authentification MD5 (Message Digest 5). Une fois
activés, les routeurs OSPF acceptent uniquement les mises à jour de routage chiffrées
des homologues avec le même mot de passe pré-partagé.
La distance administrative (AD) correspond à la fiabilité (ou préférence) de l'origine de la route.
OSPF a une distance administrative par défaut de 110.

Pour une efficacité et une évolutivité supérieures, le protocole OSPF prend en charge le routage
hiérarchique à l'aide de zones. Une zone OSPF est un groupe de routeurs qui partagent les
mêmes informations d'état de liens dans leurs LSDB.:

 OSPF à zone unique -, tous les routeurs sont situés dans une zone appelée zone
fédératrice (zone 0).

 OSPF multizone - le protocole OSPF est mis en œuvre à l'aide de plusieurs zones, de
façon hiérarchique. Toutes les zones doivent se connecter à la zone de réseau fédérateur
(zone 0)

b.3 fonctionnement du protocole OSPF

Lorsqu'un routeur OSPF est initialement connecté à un réseau, il tente de :

 Créer des contiguïtés avec ses voisins

 Procéder à l'échange des informations de routage

 Calculer les meilleures routes

 Converger

b.4 ID de routeur

Chaque routeur doit disposer d'un ID de routeur pour pouvoir participer à un domaine OSPF.
L'ID de routeur peut être défini par un administrateur ou attribué automatiquement par le
routeur. L'ID de routeur est utilisé par le routeur compatible OSPF pour :

 Identifier uniquement le routeur - L'ID de routeur est utilisé par d'autres routeurs pour
identifier de façon unique chaque routeur au sein du domaine OSPF ainsi que tous les
paquets provenant de ceux-ci.

 Participer à la sélection du routeur désigné (DR) - Dans un environnement de réseau


local (LAN) à accès multiple, le choix du routeur désigné s'effectue lors de
l'établissement initial du réseau OSPF. Lorsque les liens OSPF deviennent actifs, le
périphérique de routage configuré avec la priorité la plus élevée devient le routeur
désigné. En supposant qu'aucune priorité ne soit configurée, ou qu'il y ait un ex aequo,
le routeur dont l'ID est le plus élevé devient le routeur désigné. Le périphérique de
routage dont l'ID est le deuxième plus élevé devient le routeur désigné de secours
(BDR).

Mais comment le routeur détermine-t-il l'ID du routeur ? Comme illustré dans la figure, les
routeurs Cisco créent l'ID de routeur en fonction de l'un des critères ci-dessous, dans l'ordre
préférentiel suivant :

. L'ID de routeur est explicitement configuré via la commande OSPF router-id rid en mode de
configuration de routeur. La valeur rid est une valeur 32 bits exprimée comme sous la forme
d'une adresse IPv4.

 Si l'ID de routeur n'est pas configuré de façon explicite, le routeur choisit l'adresse IPv4
la plus élevée parmi celles des interfaces de bouclage configurées. C'est la meilleure
solution hormis l'attribution d'un ID de routeur.

 Si aucune interface de bouclage n'est configurée, le routeur choisit l'adresse IPv4 active
la plus élevée parmi ses interfaces physiques. C'est la méthode qui est la moins
recommandée car il est alors plus difficile pour les administrateurs de distinguer des
routeurs spécifiques.

Si le routeur utilise l'adresse IPv4 la plus élevée pour l'ID de routeur, l'interface n'a pas besoin
d'être compatible OSPF. Autrement dit, l'adresse de l'interface n'a pas besoin d'être incluse dans
l'une des commandes réseau OSPF pour que le routeur utilise cette adresse IPv4 comme ID de
routeur. La seule exigence est que l'interface soit active et qu'elle se trouve dans l'état up.

Remarque : l'ID de routeur ressemble à une adresse IPv4, mais son routage n'est pas possible.
Par conséquent, il n'est pas inclus dans la table de routage à moins que le processus de routage
OSPF ne choisisse une interface (physique ou de bouclage) définie de manière appropriée par
une commande network.
OSPF passe par plusieurs états en tentant d'atteindre la convergence :

 Configuration protocole OSPF


 router ospf process-id. La valeur process-id est un nombre compris entre 1 et 65 535
choisi par l'administrateur réseau
 Définir l’ID du routeur en utilisant la commande router-id rid en mode de
configuration de routeur pour attribuer manuellement une valeur 32 bits exprimée sous
forme d'adresse IPv4 à un routeur
 La syntaxe de base de la commande est la suivante : network network-address
wildcard-mask area area-id.
 La syntaxe area area-id fait référence à la zone OSPF. Lors de la configuration du
protocole OSPF à zone unique, la commande network doit être configurée avec la
même valeur area-id sur tous les routeurs.

Fig :

Exemple : Affectation des interfaces de R1 a une zone OSPF


 Reste en TP

C. Routage externe BGP

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