Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
SOMMAIRE
Chapitre I : LA TELEPHONIE
1.1 Introduction
1.2 Principe du Réseau Téléphonique Commuté: RTC
1.3 Conclusion
2.1 Introduction
2.5.1 Avantages
2.5.2 Inconvénients
2.6 Conclusion
3.1 Introduction
Rédigé et Présenté par BOUGNA Emmanuelle, BOUOPDA Steve et OUMAROU Hadji Page II
3.3 Le protocole SIP
3.5.1 Généralités
3.6 Conclusion
4.1 Trixbox
Rédigé et Présenté par BOUGNA Emmanuelle, BOUOPDA Steve et OUMAROU Hadji Page II
4.3 Configuration de Trixbox
4.8.1 3CXPHONE
4.9 Conclusion
5.1 Introduction
5.3 Objectifs :
5.4 Contraintes :
Rédigé et Présenté par BOUGNA Emmanuelle, BOUOPDA Steve et OUMAROU Hadji Page II
REPLUBLIQUE DU CAMEROUN REPLUBLIC OF CAMEROON
PAIX-TRAVAIL-PATRIE PEACE-WORK-FATHERLAND
BOUGNA Emmanuelle
BOUOPDA Steve
OUMAROU Hadji
Rédigé et Présenté par BOUGNA Emmanuelle, BOUOPDA Steve et OUMAROU Hadji Page II
Sous l’encadrement de : Mr TCHUENTE
ANNEE ACADEMIQUE
2017/2018
Rédigé et Présenté par BOUGNA Emmanuelle, BOUOPDA Steve et OUMAROU Hadji Page II
A
Nos
Familles
Rédigé et Présenté par BOUGNA Emmanuelle, BOUOPDA Steve et OUMAROU Hadji Page II
Etude et Implémentation de téléphonie sur IP dans une entreprise
AVANT-PROPOS
ELECTROTECHNIQUE(ET)
INFORMATIQUE DE GESTIONS(IG)
INFORMATIQUE INDUSTRIELLE(II)
TELECOMMUNICATION ET RESEAUX(TR)
RESUME
INTRODUCTION GENERALE
La téléphonie est l’un des moyens de communication les plus utilisés par les humains. Basé sur
la transmission de la voix d’un point vers un autre, elle est qualifiée de réseau téléphonique. Au
vu du nombre de terminaux téléphoniques vendus à travers le monde, on note une croissance
exponentielle de cette technologie ces dernières années. Elle a donc été pour les opérateurs de
télécommunications, une véritable mine d’or. En effet, cette technologie a su bien s’implanter
au point où elle a évolué, et c’est fait également via un réseau IP, ce qui entrainera par la suite
une diminution de la logistique mais également une diminution importante des couts de
communication avec une possibilité d’ajuster la technologie a des nouveaux services alliant
voix et données
Dans le cadre de nos études en cycle DSEP (diplôme supérieur d’études professionnelles), nous
avons dû répondre à un sujet combinant de nombreux domaines et permettant de mettre à
contribution nos connaissances théoriques acquises durant nos travaux. L’objectif est d’installer
un standard téléphonique sous VoIP (TRIXBOX) dans une entreprise et de l’interconnecter à
un autre serveur. Ceci permet de mettre en place un système téléphonique avancé à moindre
coût.
Une grande partie de notre travail est orienté sur la mise en forme d’un document qui, en
plus de présenter nos démarches et nos résultats, met à la disposition d’INSAM, une
documentation synthétique des différents outils et logiciels nécessaires à l’implémentation de
ce projet.
Dans la première partie de notre document, nous ferons le point sur les généralités de la
téléphonie sur IP en faisant une étude préalable de la téléphonie classique, ceci dans le but de
situer le projet dans le contexte de la communication sur IP. Ensuite, nous étudierons les réseaux
de téléphonie sur IP ; nous irons des généralités sur la voix sur IP à l’étude des techniques y
afférents. Enfin, dans la deuxième partie, il s’agira d’étudier les protocoles, de décrire et
d’installer la plateforme, de passer à l’implémentation proprement dite afin de relever quelques
remarques et d’en tirer une conclusion.
CHAPITRE I : LA TELEPHONIE
I. INTRODUCTION :
La telephonie que l’on qualifie de « classique » est ce qui a la notion que nous avons tous de la
telephonie traditionnelle. Elle s’appuie sur une méthode d’acheminement dite « commuter »
des communications. En effet c’est un système centré sur un équipement principal appelé
autocommutateur. Le commutateur téléphonique, ou PABX (Private Automatic Branch
eXchange) se charge d’aiguiller et de connecter les circuits entre eux afin d’acheminer les
communications. Le réseau nécessaire au transport de la telephonie et un deuxième réseau
parallèle et totalement dissocié du réseau informatique. C’est en réalité le câblage téléphonique
qui relie les terminaux au PABX. Avant de nous lancer dans le fonctionnement de la téléphonie
revenons d’abord à son historique.
Le rythme des innovations s'est considérablement accéléré depuis la fin des années 1960. Il a
provoqué la convergence des télécommunications, de l'informatique et de l'audiovisuel. Dans
les années 1970, la numérisation transforme toute information en une suite de données binaires.
Elle permet l'intégration des services, en transportant sur une même ligne des informations de
nature différente (voix, image, données). La France, jouant un rôle de pionnier, propose, dès la
fin des années 1980, le premier réseau numérique à intégration de services (RNIS réseau
numérique a intégration du système) appelé Numéris. Fondé sur la numérisation quasi totale de
l'infrastructure du réseau téléphonique, le RNIS transporte les données numériques jusque dans
le poste de l'abonné, fournissant ainsi un débit supérieur à celui du réseau téléphonique
analogique et une qualité nettement meilleure. Depuis la fin des années 1990, les liaisons
permanentes à haut débit, utilisant le réseau téléphonique pour la transmission des données
numériques, connaissent une popularité croissante, dans le grand public comme dans les
entreprises. Les transmissions empruntent un canal descendant (ou downstream), depuis le
serveur jusqu'à l'abonné, et un canal montant (ou upstream), depuis l'abonné jusqu'au serveur.
La technologie est symétrique si les débits des deux canaux sont identiques ; elle est
asymétrique dans le cas contraire. Dans les technologies asymétriques, le canal montant a en
général un débit nettement inférieur à celui du canal descendant. L'ADSL (asymmetric digital
subscriber line) est la technologie asymétrique la plus connue. Elle utilise la ligne téléphonique
de l'abonné pour lui offrir une liaison de données à haut débit. Les équipements de données et
le téléphone vocal exploitent des bandes de fréquences différentes. De la sorte, les
communications vocales et la transmission de données s'effectuent simultanément, sans
interférence.
III. DEFINITION
En effet c’est dans cet équipement (commutateurs) que toutes les liaisons se font entre les
différents interlocuteurs permettant ainsi de protéger signal analogie des perturbations quel
aurai pu rencontrer lors de la transmission. Au vu de la population grandissante l’Union
Le CC, qui est le code d’identification propre à un pays elle comprend 2 ou 3 chiffres
(+237 pour le Cameroun)
b. Principe de fonctionnement
C. Architecture du RTC
Le réseau téléphonique à une organisation hiérarchique à trois niveaux (figure 2). Il est
structuré en trois zones, chaque zone correspond à un niveau de concentration et en principe de
taxation. On distingue:
La Zone de Transit Principal (ZTP): cette zone assure la commutation des liaisons
longues distances. Chaque ZTP comprend un commutateur de Transit Principal (CTP).
Au moins un CTP est relié à un commutateur de Transit Internationale (CTI).
d. Avantages du RTC
Il s’agit d’un réseau commuté, c’est à dire que lorsque la liaison est établie, on a
l’impression d’avoir une ligne point à point. C’est très pratique pour la communication
vocale; ça évite d’avoir à recomposer le numéro du correspondant à chaque fois que
l’on veut prendre la parole.
Le RTC public est très étendu; il atteint tous les pays du globe, y compris les pays en
voie de développement où même les villages très reculés possédant en général au moins
un téléphone.
Les deux utilisateurs de la liaison peuvent émettre et recevoir en même temps. Même
si les hommes ne peuvent pas à priori parler et écouter en même temps (du moins,
pas en comprenant ce qu’on leur dit…), les modems sont parfaitement capable de
réaliser cela et donc de tirer parti de la fonctionnalité full duplex du RTC.
Le RTC est le réseau relativement peu coûteux à mettre en place par rapport à une
liaison spécialisé. Cependant, on n’achète pas la connexion au réseau, on la loue, ce
qui peut à la longue s’avérer assez coûteux. Les liaisons courte distance ne sont pas
très chères, et pour transmettre un message à un ami dans la même ville, il vaudra
mieux lui passer un « coup de fil ». Pour des communications très longues distance
comme pour transmettre des messages en France, l’utilisation d’un autre réseau
comme Internet sera largement plus économique.
Pas besoin d'avoir une connexion Internet
Nécessite une alimentation en courant faible (48 V continu)
e. Inconvénients du RTC
2.1 Introduction
La voix sur IP, ou VoIP (Voice over Internet Protocol) est une technologie qui permet
d’acheminer, grâce au protocole IP, des paquets de données correspondant à des échantillons
de voix numérisée. Cette technologie convertit les signaux vocaux en signaux digitaux qui
voyagent par internet. Par la suite, ces paquets doivent être acheminés dans le bon ordre et dans
un délai raisonnable pour que la voix soit correctement reproduire.
C’est un terme qui désigne les protocoles, les logiciels et le matériel qui permettent la
transmission de médias temps réel sous la forme de paquets. La voix sur IP, utilise le modèle
de commutation de paquets, contrairement au réseau PSTN qui utilise la commutation de
circuits pour véhiculer la voix analogique. VoIP utilise les services offerts par le protocole
TCP/IP. Il est alors théoriquement possible de communiquer la voix sur tout réseau qui
supporte TCP/IP. Les fonctions offertes par VoIP ne se limitent pas à la transmission de la
voix. Grâce à VoIP, il est possible d’émettre et de recevoir les messages vocaux, les emails, le
fax, de créer un répondeur automatique, d’assister à une conférence audio et/ou vidéo, etc.
Souvent, les professionnels du domaine des réseaux confondent les termes « ToIP » et VoIP.
Le processus de la numérisation de la voix est schématisé par la figure suivante :
Explication du synoptique :
La bande voix qui est un signal électrique analogique utilisant une bande de fréquence de
300 à 3,4 KHz , est d’abord échantillonnée numériquement par un convertisseur puis codée sur
8 bits et compressée par les codecs (il s’agit de processeurs DSP) selon une certaine norme de
compression, pour être ensuite habillée par RTP ; UDP et enfin IP. Une fois que la voix est
transformée en paquets IP ; ces petits paquets IP identifiés et numérotés peuvent transiter sur
n’importe quel réseau IP (ADSL, Ethernet, satellite, routeurs, Switch, PC, WIFI, etc…).
Grâce aux efforts constants de standardisation des systèmes et des protocoles utilisés par
les applications, il est désormais possible pour une entreprise de ne plus être prisonnier d’un
seul fournisseur de solutions logicielle et/ou matérielle. Cela permet de plus une meilleure
interopérabilité pour les communications entre les systèmes acquis par deux entreprises
distinctes et qui auraient opéré des choix de produits différents. Un PABX possède une durée
de vie d’environ 7 années (parfois beaucoup plus). De ce fait, de nombreuses entreprises
utilisant actuellement la téléphonie classique ne migreront pas tout de suite vers une solution
de VoIP.
En effet, le matériel devra être amorti au niveau comptable et l’entreprise ne devra pas être
liée par un contrat de maintenance d’une durée plus importante. L’avenir de la téléphonie
traditionnelle est toutefois désormais limité dans le temps, la majorité des constructeurs ainsi
que de nombreuses entreprises de développement logiciel investissent beaucoup tant sur la
VoIP que sur la ToIP (Téléphonie sur IP).D’une manière plus générale, si une entreprise peut
répondre positivement à l’une ou l’autre des questions ci-dessous, il est dès lors important de
prendre en compte la téléphonie sur IP pour la réalisation d’un choix judicieux:
Une communication dans un système de téléphonie VoIP est établie selon trois modes.
Téléphonie de PC à PC :
Il consiste à équiper chaque PC, d’un microphone, d'un haut-parleur, d'une carte son (full
duplex) et d'un logiciel de téléphonie (stimulateur téléphonique) sur IP qui tient lieu de
téléphonie (voir figure 4). Cette configuration est fréquemment couplée à des fonctionnalités
de visioconférence à partir d’une Webcam connectée à l’ordinateur. Ce type de configuration
peut être développé en entreprise, et se limitera à des usages restreints tels que la
communication entre services techniques.
Téléphonie de PC à Phone
Ici l'un des correspondants est sur un PC et l’autre utilise un téléphone classique. Dans cette
configuration, il faut passer via son fournisseur d'accès à Internet qui doit mettre en œuvre une
"passerelle" (Gateway) avec le réseau téléphonique. C'est cette passerelle qui se chargera de
l'appel du correspondant et de l'ensemble de la "signalisation" relative à la communication
téléphonique, du côté du correspondant demandé (voir Figure 5).
Ici les correspondants utilisent des téléphones analogiques. Pour faire dialoguer deux postes
téléphoniques ordinaires via un réseau IP, des passerelles sont mises en place permettant ainsi
d’accéder directement au réseau IP (voir figure 6).
L’architecture d’une infrastructure voix sur IP reflète le degré de convergence entre réseaux.
Il existe ainsi trois scénarios de mise en œuvre de la téléphonie sur IP en entreprise.
Architecture hybride
Ce scénario consiste à retenir une architecture hybride (circuit/voix sur IP). Cette solution
présente l’avantage de ne pas remettre en cause l’infrastructure existante (terminaux et réseau
téléphonique interne équipement PABX) tout en bénéficiant des avantages du transport de la
voix sur IP pour les communications inter sites (voir figure 7). La mise en œuvre d’une solution
de voix sur IP peut se faire :
soit par l’ajout d’une carte IP sur un PABX si celui-ci est évolutif en IP
soit, par l’ajout d’un Gateway externe au PABX
soit, par un recours aux fonctionnalités de Gateway intégrées aux routeurs de dernière
génération
Architecture Full IP
Architecture Centrex
Il y a quelques années chaque type de trafic, voix, données, etc., avait son propre réseau,
dédié et taillé sur mesure. Aujourd'hui les différents flux sont regroupés sur un seul et même
support que constituent les réseaux IP. Les débits ne cessent donc de grimper et les réseaux sont
désormais multiservices. Cette centralisation simplifie grandement les tâches des
administrateurs et utilisateurs car il n'y a plus qu'une seule infrastructure à gérer.
Sur le réseau WAN (Wide Area Network) de l'entreprise, la ressource en bande passante
est bien plus contrainte que sur le LAN. Une application gourmande en bande passante, telle
qu'une application de messagerie ou de transfert de fichiers, peut donc rapidement
compromettre la qualité de service (QoS) des applications critiques, comme les progiciels de
gestion intégrés ou les bases de données. Par exemple, une session FTP peut parfaitement
monopoliser 100 % de la bande passante disponible ; TCP fonctionnant en mode «premier
arrivé premier servi», les autres applications n'ont plus alors qu'à attendre le téléchargement se
termine pour retrouver une qualité de service normale.
Pour pallier ces inconvénients, accroître la bande passante disponible ne constitue pas
toujours la bonne solution. Une meilleure gestion de l'allocation de la bande passante disponible
sera souvent bien plus efficace.
Réduction de la latence
La latence est le temps mis par un paquet pour parcourir le trajet source -destination. En
mettant en application la QoS, la latence peut être réduite en donnant aux paquets appartenant
aux clients les plus importants la priorité dans les files d'attentes des routeurs, de sorte que dès
qu'un paquet prioritaire arrivera au routeur, il soit placé en tête dans la file d'attente de celui-ci.
Cependant ce procédé oblige les paquets avec une priorité moindre à une attente un peu
plus longue, et de ce fait leur latence est plus grande encore qu'elle ne l'aurait été en suivant le
modèle du " best effort ".
Les applications interactives sont sensibles à la latence du réseau, car une latence trop grande
génère un retard de livraison des paquets. Ces retards peuvent créer des disfonctionnements
pour les utilisateurs et rendre certaines applications inutilisables (une conférence vidéo par
exemple).
Réduction de la Gigue
Une méthode pour éviter la perte de paquets serait de s'assurer qu'un nœud du réseau a la
capacité d'envoyer des données plus rapidement qu'il ne les reçoit. Cependant, ce n'est pas
vraiment une option envisageable car elle serait trop onéreuse.
La perte de paquets peut être traitée de différentes manières par des applications et/ou des
protocoles réseau.
en utilisant TCP, des paquets perdus sont renvoyés par le protocole
Jusqu’à ce que le récepteur notifie que le paquet a bien été reçu.
en utilisant cette méthode, le même paquet peut traverser des parties du réseau plusieurs
fois. Une autre option serait l'utilisation d'UDP à la place de TCP et appliquer une autre
méthode de traitement les paquets perdus.
Applications agressives
En effet, quel que soit le réseau considéré, il existera toujours des applications au
comportement plus agressif, à savoir occupant une grande partie de la bande passante, voire la
totalité, en fonction de leurs besoins.
Généralement, même si elles sont importantes, ces applications ne sont pas urgentes (par
exemple la réplication de base de données et la messagerie).
La majorité des applications des réseaux IP d’entreprise utilisent le protocole TCP (Transport
Control Protocol) conçu pour octroyer un accès équitable à la bande passante du réseau.
Caractériser le trafic
Pour que l'administrateur ait une vue des flux circulant sur son réseau, un audit est
indispensable. Il peut être réalisé sur la totalité ou sur un sous-ensemble représentatif des
liaisons du réseau. Il sert à identifier les problèmes existants et à définir une politique de QoS
qui tienne compte des éléments remontés lors de la phase d'étude.
Selon les impératifs de l'entreprise, le responsable réseau définira une classification des
divers flux et leur attribuera des niveaux de priorité. Cette phase doit impérativement
être menée en concertation avec les différents utilisateurs du système d'information.
Selon la classification auparavant établie, le responsable réseau doit définir les règles de
traitement des flux selon leur classe. Il s'agit, par exemple, de déterminer les priorités de routage
ou des niveaux de bande passante minimale pour certaines applications. Avec l'architecture
Diffserv (Differentiated Services), chaque classe de services est assortie d'un traitement
spécifique en sortie du lien WAN.
Activer des filtrages entre les sous réseaux afin de bien recenser les flux légitimes et
de bloqué les autres.
Réduction du coût :
Les appels locaux ou internationaux à tarif réduit par l'intermédiaire d'un opérateur
passerelle ;
aucune paire de cuivre dédiée n'est nécessaire pour l'installation d'une nouvelle ligne
de téléphone ;
Le faible coût d'administration. Dans une entreprise, il n'est plus nécessaire d'avoir
des techniciens distincts pour la gestion des services de voix et de données.
Disponibilité et mobilité :
Le plus souvent dans chaque local d'une entreprise, une seule ligne de téléphone est
disponible. De plus, cette ligne est souvent associée à l'employé qui occupe le local. En utilisant
un Softphones sur une station de travail ou poste téléphonique IP WIFI, chaque employé est
accessible via son identifiant unique dans l'annuaire de l'entreprise, peu importe le local dans
lequel il se trouve. En effet, sa ligne téléphonique "le suit" et n'est plus physiquement associée
à un lieu unique. En matière de mobilité interne, on constate que:
il n'est plus nécessaire de manipuler les connexions physiques au PABX ou de changer
le numéro de téléphone associé à un poste téléphonique lorsque celui-ci est déplacé
les utilisateurs sont disponibles au travers d'un annuaire unique, que ce soit dans
l'entreprise, une de ses filiales ou à travers le monde (voyageur fréquent)
les utilisateurs ont l'opportunité d'associer leurs lignes avec n'importe quel poste de
téléphone IP disponible.
2.5.2 Inconvénients
En effet, lorsqu’on parle de téléphonie sur IP, quelques problèmes restent à régler. Les
principaux inconvénients de la téléphonie IP sont les suivants :
L’un des problèmes les plus importants de la téléphonie sur IP est la qualité de la
retransmission qui n’est pas encore optimale. En effet, des désagréments tels la qualité de la
reproduction de la voix du correspondant ainsi que le délai entre le moment où l’un des
interlocuteurs parle et le moment ou l’autre entend peuvent être extrêmement problématiques
dans le milieu professionnel. De plus, il se peut que des morceaux de la conversation manquent
(des paquets perdus pendant le transfert) sans être en masure de savoir si des paquets ont été
perdus et à quel moment.
La technologie IP n’est pas encore nature : des nouveaux standards de téléphonie IP sont
annoncés presque à chaque mois. Cependant, même si des gros progrès ont été faits et qu’elle
est à présent utilisable, la téléphonie IP demeure une technologie émergente sujette à de
nombreuses évolutions qui risquent d’avoir des impacts à chaque fois sur le CRC.
2.9 Conclusion
Selon l’étude conceptuelle de téléphonie sur IP via Asterisk sur Trixbox, il est nécessaire
d’apporter quelques méthodologies pour la réalisation, chose qui sera développée dans la
prochaine partie.
3.1 INTRODUCTION
Le standard H.323 a été conçu par l’ITU-T. Il spécifie les composants, protocoles et
procédures permettant la mise en place d’un service multimédia sur un réseau à transmission
par paquets (LAN, WAN…). H.323 fait partie d’une série de recommandations qui, toutes
décrivent des transmissions multimédia mais sur des réseaux différents. H323 transmet des
informations multimédia sur des réseaux à paquets commutés sans garantie de bande passante.
Ce standard est valable pour la VoIP car il permet de transmettre uniquement la voix et des
données. Il est constitué par un ensemble de protocoles permettant des communications entre
plusieurs équipements basés sur le modèle H.323. C’est une famille de protocoles qui sont
utilisés pour l’établissement ou la clôture d’un appel, l’enregistrement des postes,
l’authentification des utilisateurs, ainsi que bien d’autres services. Ceux-ci sont transportés sur
un réseau IP à travers des protocoles TCP ou UDP
Le terminal H.323 est soit un téléphone, soit un ordinateur muni d’une carte son et d’un
micro, soit d’un appareil tournant sur le modèle H.323 et exécutant des applications audio.
Eventuellement le terminal peut être doté d’un système de transmission d’images et de données
mais ce n’est pas obligatoire. Cet appareil joue un rôle clef dans la VoIP car, c’est à partir de
lui que sont émises et reçues les conversations d’utilisateurs. Ainsi donc, le rôle premier du
standard H.323 est de permettre les échanges entre les terminaux.
Le Gateway
Le Gateway est l’appareil qui permet d’interconnecter deux réseaux dissemblables. Il s’agit
d’un nœud sur le LAN. Il traduit et transmet au réseau H.323 vers un réseau non H.323. Par
exemple, il peut être connecté à un réseau du type PSTN (public switched Telephony network).
Cette traduction s’accomplit par les conversations de protocoles et de medias entre les deux
réseaux nécessaires. Un Gateway n’est pas nécessaire s’il s’agit de connecter uniquement des
terminaux H.323. La structure du Gateway se compose de deux parties. La première est attachée
au réseau de paquets et la seconde au réseau public de commutation (téléphonique). Dans la
partie « réseaux par paquets », on retrouve le contrôle de la signalisation H.245 et H.225 dont
une partie s’occupe du « call setup & release » et l’autre de RAS vers le Gatekeeper. Les
terminaux du côté « réseau par paquet » contactent le Gateway par l’intermédiaire de H.245
(control signaling) et H.225 (call signaling).
Gatekeeper
Le Gatekeeper est considérée comme le cerveau du réseau H.323. Il s’agit d’un point de
focalisation pour tous les appels du réseau H.323. Bien qu’il ne soit pas nécessaire, le
Gatekeeper est un objet commode du réseau H.323. C’est celui qui se charge d’autoriser les
appels d’authentifier les utilisateurs, d’établir une comptabilité de contrôler la bande passante,
il peut également fournir des services de routage. Un Gatekeeper administre un ensemble de
réseaux de terminaux.
Le MCU fournit un support pour une conférence entre trois ou plusieurs terminaux. Chacun
des terminaux désirant participer à la conversation doit s’enregistrer auprès du MCU. C’est le
MCU qui négocie, entre les terminaux, les codecs à utiliser durant la conférence. Il se charge
également de signaler à chacun des terminaux s’il s’agit d’une audio conférence ou d’une vidéo
conférence
Les avantages
Les réseaux IP sont à commutation de paquets, les flux de données transitent en commun
sur une même liaison. Les débits des réseaux IP doivent donc être adaptés en fonction du trafic
afin d'éviter tout risque de coupure du son (et de la vidéo). Tous les sites n’ont pas le même
débit. Plus le débit sera élevé et plus le risque de coupure sera faible. Par ailleurs, tant que la
qualité de service n’existera pas dans les réseaux IP, la fiabilité des visioconférences sur les
lignes à faible débit sera basse. Voici les principaux bénéfices qu’apporte la norme H.323 sont
les suivants :
• Codecs standards : H.323 établit des standards pour la compression et la décompression des
flux audio et vidéo. Ceci assure que des équipements provenant de fabricants différents ont une
base commune de dialogue.
• Interopérabilité : Les utilisateurs veulent pouvoir dialoguer sans avoir à se soucier de la
compatibilité du terminal destinataire. En plus d’assurer que le destinataire est en mesure de
décompresser l’information, H.323 établit des méthodes communes d’établissement et de
contrôle d’appel.
• Indépendance vis à vis du réseau : H.323 est conçu pour fonctionner sur tout type
d’architecture réseau. Comme les technologies évoluent et les techniques de gestion de la bande
passante s’améliorent, les solutions basées sur H.323 seront capables de bénéficier de ces
améliorations futures.
• Indépendance vis à vis des plates-formes et des applications : H.323 n’est lié à aucun
équipement ou système d’exploitation.
• Support multipoint : H.323 supporte des conférences entre trois terminaux ou plus sans
nécessiter la présence d’une unité de contrôle spécialisée.
• Gestion de la bande passante : Le trafic audio et vidéo est un grand consommateur de
ressources réseau. Afin d’éviter que ces flux ne congestionnent le réseau, H.323 permet une
gestion de la bande passante à disposition. En particulier, le gestionnaire du réseau peut limiter
le nombre simultané de connexions H.323 sur son réseau ou limiter la largeur de bande à
disposition de chaque connexion. De telles limites permettent de garantir que le trafic important
ne soit pas interrompu.
• Support multicast : H.323 supporte le multicast dans les conférences multipoint. Multicast,
c’est le fait d’envoyer un paquet vers un sous ensemble de destinataires sans réplication, permet
Les inconvénients
Protocole complexe, créé initialement pour les conférences multimédia et qui incorpore des
mécanismes superflus dans un contexte purement téléphonique. Ceci a notamment des
incidences au niveau des terminaux H.323 (téléphones IP, par exemple) qui nécessitent de ce
fait une capacité mémoire et de traitement non sans incidence au niveau de leur coût.
Le protocole SIP (Session Initiation Protocol) a été initié par le groupe MMUSIC
(Multiparty MultiMedia Session Control) et est désormais repris et maintenu par le groupe SIP
de l'IETF. SIP est un protocole de signalisation appartenant à la couche application du modèle
OSI. Son rôle est d’ouvrir, modifier et libérer les sessions. L’ouverture de ces sessions permet
L’utilisateur d’agent est composé de deux parties : Le client (UAC : User Agent Client) et
le Server (UAS : User Agent Server). Le client envoie les requêtes SIP lorsqu’il initialise un
appel, l’UAS est une application qui contacte l’utilisateur si un appel lui est destiné.
Le serveur de redirection
Un utilisateur peut envoyer une requête d’invitation à une autre personne par
l’intermédiaire d’un serveur de redirection. Ce serveur se chargera de retrouver cette personne
et de renvoyer les informations nécessaires au client appelant, pour qu’il puisse établir une
connexion directe avec l’interlocuteur désiré.
Le serveur proxy
Un utilisateur peut envoyer une requête d’invitation à une autre personne par l’intermédiaire
d’un serveur proxy. Le Proxy tentera également de localiser le destinataire de la
communication. Mais à la différence du serveur de redirection, il tentera d’établir une
connexion entre les intéressés. Le serveur Proxy agit comme serveur et client à la fois, c'est-à-
dire qu’il peut envoyer et recevoir des requêtes.
Le serveur d’enregistrement
Les avantages
Les inconvénients
L'une des conséquences de cette convergence est que le trafic de voix et ses systèmes
associés sont devenus aussi vulnérables aux menaces de sécurité que n'importe quelle autre
donnée véhiculée par le réseau.
En effet SIP est un protocole d'échange de messages basé sur HTTP. C'est pourquoi SIP est très
vulnérable face à des attaques de types DoS (dénis de service), détournement d'appel, trafic de
taxation, etc. De plus, le protocole de transport audio associé RTP (Real Time Protocol) est lui
aussi très peu sécurisé face à de l'écoute indiscrète ou des DoS. Le SIP est une norme pour la
communication de multimédia, il devient de plus en plus utilisé pour la mise en place la
téléphonie sur IP, la compréhension de ce protocole aidera le professionnel à l’épreuve de la
sécurité sur le réseau .Ce protocole est un concurrent direct à H.323.
Les deux protocoles SIP et H323 représentent les standards définis jusqu’à présent pour la
signalisation à propos de la téléphonie sur Internet .Ils présentent tous les deux des approches
différentes pour résoudre un même problème. H323 est basé sur une approche traditionnelle du
réseau à commutation de circuits. Quant à SIP, il est plus léger car basé sur une approche
similaire au protocole http. Tous les deux utilisent le protocole RTP comme protocole de
transfert des données multimédia. Au départ H.323 fut conçu pour la téléphonie sur les réseaux
sans QoS, mais on l’adopta pour qu’il prenne en considération l’évolution complexe de la
téléphonie sur internet.
Pour donner une idée de la complexité du protocole H323 par rapport à SIP, H.323 est
défini en un peu plus de 700 pages et SIP quand à lui en moins de 200 pages. La complexité de
H.323 provient encore du fait de la nécessité de faire appel à plusieurs protocoles simultanément
pour établir un service, par contre SIP n’a pas ce problème. SIP ne requiert pas de comptabilité
descendante, SIP est un protocole horizontal au contraire de H323 : Les nouvelles versions de
H.323 doivent tenir compte des anciennes versions pour continuer à fonctionner. Ceci entraîne
pour H.323 de traîner un peu plus de codes pour chaque version. H.323 ne reconnaît que les
Codecs standardisés pour la transmission des données multimédias proprement dit alors que
SIP, au contraire, peut très bien en reconnaître d’autres. Ainsi, on peut dire que SIP est plus
évolutif que H.323.
3.5.1 Généralités
Les PABX sont des dispositifs qui permettent d’effectuer divers opérations basées sur la
téléphonie dans les entreprises, les sociétés ou les écoles. Les lignes extérieures y sont
connectées ainsi que les postes téléphoniques du bâtiment. Ils gèrent toutes les fonctions
téléphoniques de base: accès aux lignes extérieures, messagerie vocale, communication interne.
Physiquement c’est un ensemble de cartes d’extension et de câbles dans une armoire métallique,
on les trouve actuellement dans certaines sociétés sous la forme d’un petit boîtier dans lesquels
viennent se joindre plusieurs files provenant de part et d’autre d’un bâtiment en somme, le
PABX représente l’élément central qui:
distribue les appels téléphoniques arrivés
autorise les appels téléphoniques départs
gère les terminaux téléphoniques
gère toutes les autres fonctionnalités ou options.
3.6 Conclusion
4.1 Trixbox
L'IPBX est à installer sur un ordinateur. Vous devriez consacrer entièrement un PC à cet
usage. La configuration minimum décrite ci-dessous est suffisante pour faire tourner un IPBX
dans un petit réseau. Néanmoins, votre vieil ordinateur PII monté au grenier peut faire l'affaire.
Pentium 2 350 Mhz ou supérieur (P3 800 recommandé), 256Mo RAM au plus et au mieux
4Go de disque dur minimum (trixbox prend la totalité du disque dur à l'installation), carte
Ethernet 10/100Mo, lecteur de CD-ROM et un switch 4-8 ports 10/100 (selon configuration).
Téléphones
Vous pouvez acheter des téléphones IP.... ou vous pouvez utiliser un ATA (Adaptateur de
Téléphone Analogique) conçu par Linksys, Netcom, Sipura ou d'autres, qui vous permettront
d'utiliser un téléphone analogique (le PAP2 de Linksys permet de brancher 2 téléphones).
Passerelle SIP
Si vous voulez communiquer avec d'autres utilisateurs du réseau RTC, vous devez passer
par un opérateur de téléphonie. Pour la VOIP c'est la même chose, vous devez passer par un
prestataire de service, acheter des minutes.
Réseau local
Vous devez configurer une adresse IP fixe pour votre IPBX. Pour faire simple, assurez-
vous que votre IPBX est dans la même plage d'adresse que votre réseau existant.
Vous pouvez installer trixbox sur une machine virtuelle sur votre pc sous Windows (une
version de trixbox est destinée à cet usage). Ou installer trixbox sur une machine dédiée. La
deuxième solution est à privilégier. Cette machine est destinée à tourner 24h/24, et ne jamais
être arrêtée. D'autre part, le partage des ressources de la machine entre trixbox et d'autres
applications journalières telles que des jeux, surfer sur le net ou autres nierait au bon
fonctionnement de trixbox. Pour la stabilité, il est conseillé d'installer trixbox sur une machine
dédiée. C'est ce que nous faisons par la suite.
On vous demande de choisir la configuration clavier que vous utilisez. Utilisez les
flèches pour sélectionner le type de clavier choisi et utilisez la touche tabulation pour
sélectionner OK ou Back. Sélectionnez Fr and validez sur OK en appuyant sur [entrée].
Ensuite on vous demande d'entrer un mot de passe root. Retenez bien ce mot de passe.
Il sert à administrer votre système.
La compilation terminée, une fois redémarré, Trixbox est prêt pour la suite de la
configuration et à effectuer les changements du système par défaut.
Sur cette interface, on demande le login et le mot de passe.
Utilisez la touche tabulation pour naviguer entre les différents champs. Entrez l’IP qui
doit être donnée à votre serveur Asterisk, le masque de sous réseau, la passerelle par
défaut, et le DNS primaire comme dans l’exemple ci-dessus.
Dans le champ adresse IP (IP address), entrez l’adresse IP en tenant compte de votre plage
d’adresse IP. Masque de réseau (Netmask) : le plus souvent 255.255.255.0 (à moins d’un réseau
domestique spécial) Passerelle par défaut : (Default Gateway) : C’est l’adresse IP de votre
routeur.
DNS primaire (Primary domaine Name server) : Si vous restez dans votre groupe de
travail vous pouvez entrer l’adresse de votre passerelle par défaut. Quand vous avez fini,
validez en appuyant sur OK. Vous avez la possibilité maintenant de changer le mot de
passe administrateur, c’est facultatif, mais fortement conseillé
Passwd-maint
Passwd
Redémarrons maintenant la machine
Am portal stop
Shu down –r now
Asterisk démarrera avec la nouvelle adresse IP.
Vous devez basculer en mode admin pour configurer trixbox. Pour cela, cliquez que le
bouton [switch] dans le coin supérieur droit de l’écran.
On vous demande alors le nom d’utilisateur et le mot de passe par défaut. (Maint &
password sauf si vous l’avez changé au 4.2.2)
Sélectionnez Generic SIP device dans le menu déroulant et cliquer sur Submit.
Email attachment: Yes (Je veux recevoir mes messages vocaux avec mes mails)
Play CID: No (lire le numéro de l'appelant)
Play Envelope: No
Delete Vmail: Yes (Avec cette option, les messages sont envoyés sur ma boite mail et
supprimés de trixbox. Sinon, quand je supprime les messages de ma boite mail, je dois aussi les
supprimer de trixbox manuellement)
Vm options: <blank>
Vm context: default
Les appels groupés sont des appels qui permettent d’alerter plusieurs personnes à la fois et
dès qu’une personne décroche tous les autres postes s’arrêtent ;
Tout d'abord, créons un groupe d'appel (ring groups). Pour ce fait dans le menu setup on
clique sur ring groups puis on commence la configuration
Group number: Numéro du groupe;
Nous aussi avons décidé de crée un groupement d’appels afin de faire sonner toute les
lignes lorsque le numéro 600 est appelé. C’est pour cela que l’on a créé un pré décroché avec
une stratégie RING ALL qui permet de faire sonner tous les numéros présents dans Extension
List. Le premier qui décrochera le combiné prendra l’appel.
Group description : Le nom qui sera affiché sur les téléphones appelés et les logs.
Ring strategy : Définit la méthode pour la sonnerie. 2 options sont disponibles :
- Ring all : Fait sonner tous les téléphones (définis dans le champ suivant) en même temps.
- hunt : Fait sonner les téléphones les uns après les autres (selon la séquence définie dans le
champ suivant). Un téléphone sonne x fois, si pas de réponse on passe au suivant, et ainsi de
suite.
Extension List : C’est ici que nous listons les extensions à inclure dans le groupe d’appel.
Pour le hunt on place la première extension à appeler sur la première ligne, la seconde sur la
deuxième etc… Dans tous les cas, il ne faut écrire qu’une extension par ligne ! Pour passer par
un trunk (dans le cas d’un groupe d’appel qui joindrait l’extérieur) il faut mettre un # à la fin
du numéro.
Ring time : Nombre de secondes avant de passer à l’extension suivante pour un hunt.
Tout d’abord, créez un time condition (condition de temps) pour cella allons sur Setup
ensuite Time condition et enfin Add Time Conditions. Créez donc une contrainte de temps.
Time Condition Name: entrant
Time to match: Laissez vide
Time to start: heure de debut
Time to finish: heure de fin
Week Day Start: jour de debut de travail
Week Day Finish: jour d’arrêt du travail
(Laissez les autres champs vides)
Le client SIP (Soft Phone) permet de jouer le rôle d’un téléphone IP de manière logiciel. Il
requière un système de son (carte son, baffles, micro,...) pour l’utiliser. Ces clients permettent
de remplacer des téléphones IP matériels onéreux. Beaucoup de client existent plus au moins
évolués, cependant certains sont des clients propriétaires et ne sont pas utilisables avec Asterisk.
4.8.1 X-Lite
Figure 11 : x - lite
Sur le panneau de configuration du soft phone mettez les champs comme suit :
Enable: yes
Display Name: phone1
User Name: phone1
Domain/Realm: address IP du server asterisk
SIP Proxy: address IP du server asterisk
Send Internal IP: never
Register: Always
Vous pouvez commencer maintenant à faire des appels.
4.8.2 Linphone
Lin phone est un client exclusivement Linux. Etant assez basique, il fait uniquement les
fonctions nécessaires pour une communication SIP.
Figure 12 : Linphone
Dans le Menu Aller à Préférences, un menu apparaît. Dans l’onglet SIP, spécifier l’ID de
l’utilisateur et l’adresse IP du serveur.
4.9 Conclusion
Les différents modules et configuration étant réalisés de part et d’autre du serveur et des
Softphones, trixbox est désormais opérationnel ainsi que les différentes extensions. Il est à noter
que le plus important est de bien préparer son dual plan avant la configuration.
5.1 Introduction
Ce chapitre nous permet de présenter le projet qui a été soumis à notre étude, notamment
Pour ce qui concerne la conception. La valorisation de l’implémentation d’un serveur de
téléphonie TRIXBOX revêt ici un caractère novateur, pour les centres de service client-serveur
décidés de l’adopter comme solution première pour accroitre la qualité de communication.
5.3 Objectifs :
Il est question pour nous de mettre en place dans un environnement précis (Clients- serveur),
une architecture de communication reposant sur le protocole IP. L’objet principal de ce serveur
est de permettre une communication vocale entre les différents usagers (deux clients) dans le
réseau avec une retransmission quasi-optimale de la voix et une qualité d’écoute presque parfait.
5.4 Contraintes :
La solution que nous proposons doit être sécurisée et doit être correctement dimensionnée
pour éviter toutes pertes d’appels
Le présent cahier de charge porte sur les besoins d’une entreprise de la place qui voudrait
avoir en son sein un service de téléphonie sur IP entre ses différents sites.
NB : le cout du matériel n’est valable que pour les équipements de téléphonie IP qui viennent
se raccorder au réseau informatique existant
CONCLUSION GENERALE
Comme toute innovation technologique qui se respecte, la VoIP non seulement simplifie
le travail mais aussi fait économiser de l'argent. Les entreprises dépensent énormément en
communication téléphonique, or le prix des communications de la ToIP (Téléphonie sur IP) est
dérisoire en comparaison. En particulier, plus les interlocuteurs sont éloignés, plus la différence
de prix est intéressante. De plus, la téléphonie sur IP utilise jusqu'à dix fois moins de bande
passante que la téléphonie traditionnelle. Ceci apportant de grands intérêts pour la voix sur
réseau privée.
Les entreprises après avoir émis un certain nombre de doutes sur la qualité de services sont
désormais convaincues de la plus grande maturité technologique des solutions proposées sur le
marché. Qu'il s'agisse d'entreprises mono site ou multi sites, les Sondages montrent que le
phénomène de migration vers les systèmes de téléphonie sur IP en entreprise est actuellement
engagé.
Dans notre travail nous nous sommes particulièrement intéressés sur la mise en œuvre d’un
système de téléphonie sur IP (VoIP) basée sur des solutions open source et le tout dans un
environnement avec fil. En effet, avec la maturité des solutions open source, apparaissent des
solutions de communication performantes et moins coûteuses. Nous avons fait un état de l’art
sur la VoIP, sur la téléphonie sur IP et sur les solutions logiciels libres afin de bien maîtriser
cette technologie et de choisir la solution PABX IP adéquate Asterisk. Le cadre de ce projet
nous a permis de développer nos connaissances requises en linux pendant notre cursus
universitaire et surtout d’appliquer les bonnes pratiques d’un informaticien.
GLOSSAIRE
internet (IP), en interne sur le réseau local (LAN) ou le réseau étendu (WAN) de l'entreprise.
Le PABX IP est l'évolution vers l'IP du PABX traditionnel.
LAN : acronyme de Réseau Local (ou Local Area Network) est un réseau informatique à
une échelle géographique relativement restreinte, par exemple une salle informatique, une
habitation particulière, un bâtiment ou un site d'entreprise. Dans le cas d'un réseau d'entreprise,
on utilise souvent le terme RLE pour Réseau Local d'Entreprise.
QoS : acronyme de qualité de service (ou en anglais, Quality of Service) est la
capacité à véhiculer dans de bonnes conditions un type de trafic donné, en termes
de disponibilité, débit, délais de transmission, taux de perte de paquets…
SIP: acronyme de Session Initiation Protocol est un protocole standard ouvert de
gestion de sessions souvent utilisé dans les télécommunications multimédia (son,
image, etc.). Il est utilisé en particulier dans la téléphonie, la visioconférence, la
messagerie instantanée et la réalité virtuelle.
Linux : Système d' exploitation open-source sous licence GPL.
NAT : Network Address Translation. Dispositif qui permet de faire correspondre à des
adresses IP internes non-uniques une ou plusieurs adresses IP publiques (uniques). Il s’agit
d’économiser des adresses IP pour répondre à la pénurie actuelle (en IPv4).
Open-source (logiciel) : Il s’agit d’un logiciel qui peut être redistribué librement et
gratuitement, et qui plus est offre un accès libre à son code source, sa “recette de fabrication”.
Proxy : Serveur qui permet de manière générale de relayer une requête.
Protocole (de communication) : Ensemble de règles (de contraintes) qui permettent à deux
entités, deux dispositifs de communiquer.
Routeur : Equipement sur la couche 3 du modèle OSI qui fait transiter les informations
(paquets) d'un réseau à un autre (et vers la bonne machine !). Il s’appuie pour cela sur la table
de routage.
RTP: Real time Transport Protocol. Protocole qui permet la transmission de la voix sur un
réseau numérique. Utilisé par la VoIP.
RTC : Réseau Téléphonique Commuté, il s’agit du réseau téléphonique « traditionnel »,
analogique.
RTCP: Real-time Transport Control Protocol. Il s’agit d’un protocole qui fonctionne de
pair avec le RTP et permet notamment de rapporter des statistiques sur la qualité de la
Trixbox : C'est une distribution GNU/Linux basée sur Centos. Elle intègre Asterisk,
webmin, sendmail et FreePBX.
BIBLIOGRAPHIE ET SITES
INTERNET
SITES INTERNET
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
Annexe 1
Figure 14: Exemple d’une architecture Interne et Externe d’une plateforme ASTERISK
Annexe2
Principe de fonctionnement :
Quand un client (222) appelle, il se connecte d'abord à Asterisk. Asterisk regarde dans un
premier temps le contexte du client qui appelle (Centre Appel), ensuite il regarde le numéro
d'extension appelé (1001) et son contexte (Cible). Puis va voir dans le fichier
/etc/Asterisk/extensions.conf si le numéro de l’appelant est bien disponible depuis le contexte
de l'appelé (Include => Centre Appel). Il va ensuite exécuter ce qui est écrit pour l'extension
(1001) qui est appelé. Un client SIP voulant se loger sur le serveur est défini comme suit dans
le fichier sip.conf. Il existe donc trois types de compte dans Asterisk :
Rédigé et Présenté par BOUGNA Emmanuelle, BOUOPDA Steve et OUMAROU Hadji Page II