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Une céramique est un objet en argile cuite.

La céramique est le matériau, ou bien la technique


qui permet de le confectionner. Par extension, de nombreux matériaux contemporains non
métalliques et inorganiques entrent dans le champ des céramiques techniques.
Le terme céramique provient du grec ancien κέραμος, kéramos (« terre à potier », « argile »),
mais n'apparaît dans son sens moderne qu'à la moitié du XIXe sièclea, période durant laquelle la
science étudie le matériau et l'archéologie (la céramologie) commence véritablement à
s'intéresser à la céramique ancienne. Le terme poterie — art du potier — ne suffit alors plus pour
désigner toute la variété de la production.
On distingue deux catégories de céramiques :
les céramiques poreuses

 la poterie ou terre cuiteb, la plus ancienne, brute et poreuse, de coloration souvent rouge,
orangé ou brune due à la présence d'oxyde de fer dans la pâte, la terre cuite est cuite
entre 850 et 1 000 °C ;
 la faïence, apparue dès le VIIIe siècle au Moyen-Orient. Après le façonnage et séchage,
les pièces en faïence sont cuites une première fois entre 800 et 1 050 °C selon le type de
faïence : c'est la cuisson du biscuit. La pièce biscuitée est poreuse, ce qui permet
d'émailler. La pièce subit une dernière cuisson à 980 °C pour fixer l’émail ;
 les produits réfractaires, à base d'argiles réfractaires, de kaolin et de chamottes, faits
pour résister à de hautes températures.
les céramiques vitrifiées

 le grès, particulièrement résistant, composé d'une argile à très forte teneur en silice.
Cuite une première fois entre 800 et 1 000 °C, la pièce reste poreuse, c'est le
« dégourdi ». Le dégourdi permet d'émailler facilement grâce à la porosité de la
pièce. La deuxième cuisson, à 1 280 °C, permet l'auto-vitrification de la terre et la
fixation de l'émail ;
 la porcelaine, résultat de l'évolution de la céramique chinoise, produite en Occident à
partir du XVIIIe siècle, à base de kaolin. Elle se caractérise par son exceptionnelle
dureté et son aspect translucide. Elle est cuite à 800−900 °C pour
le biscuit et 1 250−1 400 °C pour la pièce finale.

Panneau mural à décor d'azulejos, à l'entrée du marché central de Funchal (île de Madère).

Sommaire
 1Généralités
 2Vocabulaire
 3Évolution historique
o 3.1Préhistoire
o 3.2Extrême-Orient
 3.2.1Chine
 3.2.2Corée
 3.2.3Japon
 3.2.4Inde
o 3.3Moyen-Orient, Méditerranée et Europe
o 3.4Amériques
 3.4.1Amérique du Nord et États-Unis
 3.4.2Mésoamérique
 3.4.3Amérique du Sud
o 3.5Afrique
 4Révolution industrielle et Céramique
o 4.1Porcelaine sanitaire
o 4.2Céramique technique
 5Notes et références
o 5.1Notes
o 5.2Références
 6Voir aussi
o 6.1Bibliographie
o 6.2Articles connexes
o 6.3Liens externes

Généralités[modifier | modifier le code]


La céramique devient éventuellement objet du céramiste qui peut désigner tout métier
attenant à la céramique: porcelainier, faiencier, fabricant de grès, de poteries (potier), de
produits réfractaires, de céramiques spéciales, briquetier, tuilier1, etc.
Cérame est un terme d'archéologie désignant les vases en terre cuite dont les Grecs se
servaient2, le Céramique, un quartier d'Athènes où se retrouvaient les potiers et
fabricants de tuiles et de briques.
La céramique fut le premier « art du feu » à apparaître, bien avant la métallurgie et le
travail du verre.
Parmi les usages les plus répandus de la céramique, actuellement, on peut distinguer :

 la céramique de bâtiment, qu'on peut répartir de cette manière :


o les briques de maçonnerie, tuiles, blocs, boisseaux, voûtains, donc tous les
éléments d'infrastructure de parement ou de couverture en terre cuite ;
o les carreaux de faïence ou de grès employés dans les travaux de carrelage ;
o la porcelaine sanitaire, employée dans les appareils sanitaires ;
 la céramique industrielle ;
 la céramique d'art.
Une première branche, la terre cuite, recouvre l’ensemble des objets, fabriqués à partir
de terre argileuse, qui ont subi une transformation physico-chimique irréversible au cours
d’une cuisson à température élevée. Elle reste actuellement le matériau le plus répandu
dans les arts de la table ou la construction. Le grès et la porcelaine présentent des
caractéristiques spécifiques en fonction de leur composition et de leur cuisson. Terre
cuite, grès et porcelaine peuvent recevoir des revêtements, d'aspect mat et peint à
l'engobe ou d'aspect plus ou moins brillant : glaçure (de cendre ou peint), et couverte
(pour la porcelaine), de couleur plus ou moins unie ou présentant des motifs décoratifs,
peints avec des émaux.
Une seconde branche de matériaux céramiques a vu le jour au cours du XXe siècle. Ce
sont les céramiques techniques dotées de nouvelles propriétés (tenue à très haute
température, tribologie, conductivité thermique, etc.). Elles se rencontrent dans les
applications médicales, sanitaires ou industrielles. La céramique technique utilise des
matériaux à base d'oxydes, de carbures, de nitrures, etc.
On peut donner cette définition actualisée d'un matériau céramique : un matériau solide
à température ambiante qui n'est ni métallique, ni organique. Les objets en céramique
sont réalisés par solidification à haute température d'une pâte humide plastique (verres
minéraux), ou frittage (agglutination par chauffage) d'une poudre sèche préalablement
comprimée, sans passer par une phase liquide (céramiques polycristallines) ;
par assimilation, on désigne sous le terme « céramique » les objets ainsi fabriqués.

Vase de la Dynastie Ming, porcelaine, 1403–1424.

Église St Michael and All Angels, Blantyre, Malawi. briques (Détail).

Porcelaine sanitaire.

Pièces de roulements, céramique composite (nitrure de silicium Si3N4).


e
Vase en céramique, Théodore Deck, XIX siècle.

Vocabulaire[modifier | modifier le code]


 Faïence : céramique, poterie, par métonymie, objet de terre (terre cuite à base
d'argile) émaillée ou vernissée, ordinairement à fond blanc3. Il en existe deux types :
la faïence stannifère, recouverte d'une glaçure stannifère opaque appelée engobe,
qui masque totalement la pâte avec laquelle elle a été façonnée et lui donne son
aspect caractéristique blanc et brillant, et la faïence fine, dont la pâte blanche ou
légèrement ivoire, précuite puis décorée, est recouverte d'une
glaçure plombifère transparente. La faïence peut prendre suivant l'objet et l'époque
les noms de azulejos, majolique, etc.
 Glaçure : appelée aussi émail, enduit vitrifiable posé à la surface d'une céramique
afin de la durcir, de la rendre imperméable ou de la décorer.
 Grès : céramique caractérisée par une très grande dureté et une excellente
résistance aux agressions chimiques ou climatiques. Les terres à grès sont
des argiles secondaires ou sédimentaires, plastiques et à forte teneur en silice,
appelées argiles grésantes, et dont la vitrification s’effectue
entre 1 200 °C et 1 300 °C.
 Porcelaine : céramique fine et translucide produite à partir du kaolin par cuisson à
plus de 1 200 °C. Elle est majoritairement utilisée dans les arts de la table. Les
techniques de fabrication de la porcelaine atteignent leur perfection
en Chine au XIIe siècle, et à Limoges, en France, au XIXe siècle.
 Poterie : toute sorte vaisselle de terre et l'art du potier.
 Terre crue : terre utilisée avec le moins de transformations possible en tant que
matériau. Le terme terre crue permet surtout de marquer la différence avec la terre
cuite. Préalablement à la terre cuite, a existé dans toutes les civilisations une poterie
ou des briques réalisées en terre crue. Bien qu'objet de la poterie, objet d'étude la
céramologie, on ne parle pas ici de céramique.
 Terre cuite : matériau céramique obtenu par la cuisson d'argile (ou glaise). Elle est
utilisée pour réaliser des poteries, des sculptures et pour la fabrication de matériaux
de construction, briques, tuiles ou carreaux. Aujourd'hui, la locution « terre cuite »
désigne généralement une céramique poreusec, par opposition au grès ou à la
porcelaine qui sont des terres cuites vitrifiées à la porosité négligeable. L'expression
« terre cuite » désigne également par métonymie une statuette réalisée dans cette
matière brute sans autre apprêt.

Évolution historique[modifier | modifier le code]


L'homme a de temps immémoriaux réalisé les possibilités plastiques qu'offraient une
terre humide, réduite à l'état de pâte ou de boue, façonnée, et simplement laissée à
sécher à l'air ou au soleil. Placées sur les bords des grands fleuves les premières
sociétés ont trouvé dans les limons déposés par les eaux une matière ductile facile à
travailler prenant et conservant sans peine une forme convenable pour contenir les
grains et acquérant assez de solidité pour être transportée sans rupture à quelque
distance du lieu de fabrication4.
Il a dû de même remarquer très tôt qu'une terre, abandonnée à côté du feu, acquérait en
solidité et en dureté. On lui enlevait surtout l'inconvénient de se délayer dans l'eau4.
L'archéologie fait état dans toutes les sociétés de poteries non-cuites, ensuite des
poteries cuites.
Mais les vases qui ne sont pas cuits à des températures élevées ou qui ne doivent pas à
des compositions convenables la propriété d'être imperméables restent poreux et
absorbants. Un grand et nouveau progrès a donc encore été réalisé le jour où l'on a su
recouvrir cette terre poreuse d'une couche vitreuse imperméable, d'une glaçure. C'est
alors que les poteries ont présenté les deux éléments caractéristiques des poteries
modernes, le corps du vase ou la pâte et la glaçure — c'est-à-dire le vernis, l'émail ou
la couverte. C'est en perfectionnant les pâtes et les glaçures qu'on a développé les
progrès de cette industrie4 qui sera d'abord présente dans des usages domestiques,
comme matériau de construction, puis sera étendue à tous les usages de l'industrie.
À partir du XIXe siècle, toutes les industries ont avec la céramique des rapports plus ou
moins directs, recevant des ustensiles indispensables, qui doivent beaucoup aux progrès
réalisés par la céramique. La construction, la chimie, les manufacturiers, l'agriculture, la
métallurgie, la verrerie, empruntent à l'art céramique de nombreux matériaux: briques,
tuiles, carreaux, porcelaine sanitaire, appareils pyrotechniques, tuyaux de drainage,
briques réfractaires, pots de verreries, etc. Et par réciprocité naturelle, l'art céramique se
développe et prospère à son tour sous l'influence des progrès réalisés par le mécanicien,
le chimiste, le physicien4. Dans les sociétés industrielles occidentales, l'art céramique
devient aussi l'art de l'ingénieur. Les céramiques sont sollicitées, thermiquement,
chimiquement, électriquement, mécaniquement et caractérisées. On utilise de nouvelles
pâtes, on trouve aux céramiques de nouvelles définitions, des applications dans de
nouvelles disciplines: en électricité, en aérospatiale, etc.
Des considérations historiques d'une puissante valeur rattachent les céramiques à
l'étude de l'histoire des peuples, à celle des diverses phases de la civilisation, à celle
enfin des progrès des arts4 toutes rassemblées dans une discipline annexe de
l'archéologie, la céramologie. Si les premiers indices d'utilisation de la céramique
au Paléolithique (~29000 av. J.-C.) relèvent du domaine cultuel, son utilisation
domestique (plats et jarres) apparait au Néolithique (~10000 av. J.-C.), avec la
sédentarisation des peuplades. Son utilisation comme moyen d'expression artistique se
développe ensuite et témoigne de l'art de vivre des civilisations qui lui donnent des
formes et des décorations de plus en plus élaborées : vases grecs, poteries
précolombiennes, céramique et porcelaine chinoises, céramique et porcelaine d'Europe
et du Moyen-Orient.

Préhistoire[modifier | modifier le code]


Articles connexes : Période Jōmon, Peiligang, Yangshao et Protohistoire
de la Mésopotamie.
L'homme préhistorique, dès le paléolithique supérieur, a façonné des objets en terre
cuite, dans un but non utilitaire (statuettes d'animaux tels que des ours, lions, rhinocéros,
chevaux, et de femmes dites Vénus paléolithiques) mais des populations de chasseurs-
cueilleurs d'Asie ont commencé à façonner dès cette époque des céramiques pour la
cuisson des aliments, dix millénaires avant l'apparition de l'agriculture traditionnellement
associée5 à la révolution néolithique et la nécessité de stockage6. Les préhistoriens
situent cette découverte de façon indépendante dans plusieurs régions du monde : en
Europe, la Vénus de Dolní Věstonice — une Vénus gravettienne datée de 29 000 à
25 000 avant le présent découverte sur le site archéologique de Dolní
Věstonice en République tchèque — est l'un des plus anciens témoignages de création
en terre cuite7. La céramique est ensuite attestée :
 en Chine vers 20 000 av. J.-C. (tessons de terre cuite probablement utilisés pour la
cuisine par des chasseurs-cueilleurs dans la grotte de Xianren)8,9 ;
 au Japon vers 15 000 av. J.-C., dès le début de la période Jōmon qui voit
les chasseurs-cueilleurs posséder un contrôle suffisant de l'argile cuite pour produire
autre chose que des figurines6 ;
 en Afrique dès le XIe millénaire av. J.-C. (il s'agit de tessons apparemment
domestiques)10 ;
 au VIIe millénaire av. J.-C. au Proche-Orient[réf. nécessaire].
D'abord fondée sur la poterie en colombins, la technique de travail évolue vers la fin
du Néolithique avec l'invention du tour rapide, qui apparaît en Chine dans la culture de
Longshan, entre 3000 et 2000 ans av. J.-C. Le tour lent apparaît même plus tôt, dès
la culture de Yangshao, vers 4000 ans av. J.-C. Les récipients les plus utilitaires ou
encore les poteries allant sur le feu sont peu, voire pas décorées. Ces céramiques sont
dites « grossières » comparativement aux céramiques « fines » qui sont décorées mais
aussi moins épaisses. Selon le décor, les archéologues établissent une typologie de
céramiques : céramique rubanée, cardiale, cordée, campaniforme11.

Vénus de Dolní Věstonice.

Céramique de l'âge du bronze, Cambodge.

Extrême-Orient[modifier | modifier le code]


Chine[modifier | modifier le code]
Coupe noire « coquille d'œuf » typique de la culture de Longshan, datant de près de 5 000 ans
(université de Pékin).

Article détaillé : Céramique chinoise.


Si la céramique chinoise est universellement connue pour la porcelaine, inventée sous
la dynastie Han de l'est (de 25 à 220 apr. J.-C.)12, elle est aussi riche d'une longue
tradition d'innovations techniques et stylistiques.
En effet, la poterie est en Chine un art d'une extrême ancienneté : si la culture de
Yangshao, qui date de plus de 4 000 ans av. J.-C., est la première à fournir des poteries
en grand nombre, les tout premiers exemplaires de terres cuites datent de 6 000 ans av.
J.-C., avec les cultures Cishan (au Hebei) et Peiligang (au Henan)13. À l'époque
néolithique, après la culture Yanshao, puis la culture de Majiayao, les productions
de Longshan témoignent de l'apparition du tour rapide, indispensable du fait de la finesse
et de la hauteur de certaines pièces de prestige dites « coquille d'œuf »14.
La céramique se développe encore, tant sur le plan des formes et des décors que sur le
plan technique, sous les dynasties des Shang et des Zhou.
Beaucoup de pièces notables proviennent du mobilier funéraire (mingqi) : armée
enterrée de Qin Shi Huangdi ; représentations de bâtiments, de fermes et figurines
humaines des Han ; danseuses et musiciennes, représentations humaines ou animales
« trois couleurs » des Tang, parfois de grande taille.
Les vases « bleu et blanc », qui apparaissent sous la dynastie mongole des Yuan, se
développeront pleinement sous les Ming, puis encore au début de la dynastie des Qing,
lors du règne de l'empereur Kangxi. Sous les Qing également se développent les
porcelaines de la « famille rose » et de la « famille verte ».
Les céramiques et porcelaines chinoises ont eu une grande influence sur le
développement des techniques et des styles en Corée, au Japon puis en Europe.
Corée[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Céramique coréenne.
En Corée, l'influence de la céramique chinoise se fit sentir très tôt, dès l'occupation du
pays par la Chine de 108 av. J.-C. à 313 apr. J.-C. C'est à ce moment qu'apparurent les
premiers fours élaborés, sans doute au plus tard vers le IIIe siècle apr. J.-C.15 L'art de la
céramique en Corée connut un développement rapide et produisit des pièces
de céladon raffinées. La porcelaine coréenne blanche connut une grande popularité
au XVe siècle, et était souvent décorée de cuivre.
Vers le milieu de la période Joseon, vers la fin du XVIIe siècle, les potiers coréens
produisirent des céramiques « bleu et blanc », faisant appel à l'oxyde de cobalt.
Japon[modifier | modifier le code]
Plat à décor Imari (Arita, Japon, XVIIIe siècle).

Article détaillé : Céramique japonaise.


Après la Période Jōmon, les premières céramiques japonaises sont les haniwa (埴輪
?
, cylindres de terre cuite), qui sont des figurines funéraires japonaises. On les a
retrouvés dans de nombreuses tombes du Kofun (古墳時代, kofun jidai?, IIIe siècle
au VIe siècle) à travers tout le Japon. Ils sont le sujet de recherches scientifiques et
archéologiques depuis l'époque d'Edo (江戸時代?) mais sont manipulés le moins possible
car ils sont très fragiles.
Les sources anciennes évoquant les haniwa de la période des kofun, v. 250–538, (au
cours de la période Yamato), sont peu nombreuses. On compte parmi elles le Nihon
shoki (日本書紀?, Annales du Japon, début du VIIIe siècle).
Puis, c'est vers l'époque de Nara, au VIIIe siècle, que fut tentée la première assimilation
de la céramique chinoise. La Cour japonaise connaissait d'élégants vases sancai (« trois
couleurs »), caractéristiques de la dynastie Tang. La beauté de ces céramiques faisait
d'elles des objets rituels, comme le montre l'une de ces pièces conservées au Shōsō-in.
Ces grès sāncǎi firent plus qu'influencer la céramique japonaise : elles apportèrent au
Japon la révélation de la couleur16. Au sein de l'aristocratie de la période de Muromachi
(1392-1573) d'utiliser des ustensiles et des plats laqués lors de banquets, plus ou moins
formels. La mode de bouquets sans formalité se répandit au XVIe siècle et permit le
véritable développement de la céramique, avec des recherches dans la composition de
nouveaux matériaux et de nouveaux décors17. Par ailleurs, c'est au Japon que naquit une
technique particulière de réparation des céramiques : le kintsugi.
À partir de 1616 se développa une production autochtone de porcelaine, inspirée de la
production chinoise, au travers des potiers coréens ramenés de force de leur pays après
l'invasion de la Corée par le Japon à la fin du XVIe siècle18. De plus, l'invasion de la Chine
par les Mandchous se traduisit à partir de 1640, et pendant plusieurs décennies, par un
afflux de potiers chinois vers la région d'Arita, au Japon, ce qui contribua à l'amélioration
des techniques. La production de porcelaine japonaise la plus connue est la porcelaine
d'Imari, produite à Arita, et par ailleurs largement exportée vers l'Europe.
Inde[modifier | modifier le code]
La production céramique de haute qualité dans l'Empire moghol est quasiment
inexistante. Ceux-ci se servaient presque exclusivement de vaisselle chinoise en
porcelaine. On peut pourtant signaler une production de carreaux de revêtement aux
couleurs vives réalisés par la technique de la cuerda seca, sans doute principalement
à Lahore. Une série d'entre eux, conservée au musée Guimet, provient de la tombe de
Madani à Srinagar.

Moyen-Orient, Méditerranée et Europe[modifier | modifier le code]


Carreau de revêtement aux lapins, aux serpents et à la tortue utilisé pour illustrer Les
Merveilles des choses créées et les curiosités des choses existantes d'Al-
Qazwini (XIIIe siècle) ; céramique siliceuse à décor moulé et peint sous glaçure réalisée en Iran
au XIXe siècle.

Four à céramiques. Miniature du XIIe siècle, Bibliothèque vaticane, Rome.

Vase de la Manufacture de Sèvres, offert par Louis XVIII au futur Charles X.


Le Déluge, embarquement sur l'Arche de Masseot Abaquesne, 1550. Exposé au musée
national de la Renaissance d'Écouen.

La céramique apparaît au Proche-Orient plusieurs millénaires av. J.-C., à Çatal


Höyük (entre -6500 et -5700) en Anatolie, et en Mésopotamie au Néolithique avec en
particulier les cultures de Hassuna (entre -6500 et -6000) et Samarra (entre -6200 et -
5700). En Égypte antique, la culture de Badari (dès -5500) offre une belle céramique
rouge polie à bord noir.
L'apparition du tour au Proche-Orient puis en Europe permet la production rapide de
nombreux récipients standardisés. La pose de vernis noir à base d'oxydes métalliques
permet d'améliorer les techniques de décor. La technique est reprise par les potiers de
la Grèce antique puis dans l'Empire romain, notamment avec la technique de
la céramique sigillée dont un des principaux centres de production est le site de La
Graufesenque, dans le sud-ouest de la Gaule. La céramique romaine, dans les premiers
temps de l'Art de la Rome antique hérite de l'apport de la céramique étrusque puis du
contact avec toutes les formes de céramique du monde antique.

Articles détaillés : Céramique grecque antique, Céramique


sigillée et Céramique en Égypte antique.
D'après Viollet-le-Duc, des carrelages en briques de couleur sont en usage dès l’époque
carolingienne ; on pouvait ainsi, à peu de frais, obtenir des pavages présentant à peu
près l'aspect des mosaïques romaines plus coûteuses. Toutefois on ne connaît aucun
carrelage de terre cuite antérieur au XIIe siècle. L'Angleterre et la France se spécialisent
dans les carreaux à décor d'engobe qui succèdent aux carreaux mosaïques. Ces
carreaux qui reçoivent une glaçure seront largement reproduits selon le même procédé
mais mécanisé au XIXe siècle.
La découverte du décor vitrifié (à base d'eau, de silice et d'oxydes métalliques), déjà
employé dans l’Empire byzantin et en terre d’Islam, permet au Xe siècle le
développement de la poterie vernissée. Les Arabes qui occupent
l'Espagne jusqu'au XVe siècle et l'Italie du Sud jusqu'au XIIe siècle introduisent la
technique en Europe. Les techniques empruntées aux potiers ottomans et arabes
transmises à l’Espagne où les carreaux de céramique prennent le nom d'azulejo,
permettent aussi aux Italiens de découvrir le sgraffiato et les majoliques. Le décor
à istoriato apparaît à Florence et à Faenza au XVe siècle et la faïence est fréquemment
utilisée. La technique de la porcelaine est redécouverte et affinée, mais s'interrompt au
début du XVIIe siècle. En Italie, au Quattrocento, la poterie vernissée atteint des sommets
avec les bas-reliefs en terracotta invetriata des Della Robbia. La technique de la terre
vernissée est redécouverte en France entre le XIVe et le XVIe siècle, notamment avec les
travaux sur l'émail de Bernard Palissy dont les Italiens et les Espagnols avaient jusque-là
le quasi-monopole en Europe.

Article détaillé : Céramique islamique.


À partir du XVIe siècle, l'art des potiers italiens se répand. Au XVIIe siècle, l'Europe subit
deux influences : l’une italienne à Nevers, l’autre chinoise à Delft. La faïence française
du XVIIIe siècle, avec des décors cuits à température de petit feu, se développe avec des
centres de production comme Marseille, Strasbourg, Niderviller.
Le secret de fabrication de la porcelaine est réétudié. Ehrenfried Walther von
Tschirnhaus et Johann Friedrich Böttger découvrent la façon de faire de la porcelaine
véritable en 1708 alors qu'ils travaillent pour la manufacture de Meissen en Allemagne.
Les premiers échantillons de kaolin sont introduits en France par François-Xavier
d'Entrecolles en 1712. En 1765, on découvrira les gisements de kaolin à Saint-Yrieix-la-
Perche au sud de Limoges, ce qui permettra enfin de reproduire en France la porcelaine
chinoised. Dès lors la fabrication devient intensive, variée et abondante. La Manufacture
de Sèvres devient Manufacture nationale en France. Au XIXe siècle, ses collections sont
alimentées par son directeur, Alexandre Brongniart.
En Europe comme en Orient, la céramique connut un essor particulièrement important
durant la Renaissance. Le château d'Écouen (devenu musée national de la
Renaissance, Val d'Oise) fut bâti par Anne de Montmorency, grand amateur de
céramiques. L'imposante demeure contient donc de très nombreuses faïences et
céramiques de l'époque Renaissance, dont une partie fut réalisée par Masséot
Abaquesne. On peut citer notamment le triptyque en faïence Le Déluge, embarquement
sur l'arche, ainsi que les pavements en céramique. Ce sont des œuvres typiques de la
Renaissance, probablement réalisées vers 1550, et très colorées du fait de leur fonction
d'ornement. Mais on peut aussi admirer au château d'Écouen des assiettes de faïence
réalisées par Nicola da Urbino en 1525 ainsi que des céramiques de Bernard Palissy.
D'origine différente mais de la même époque, le musée national de la
Renaissance d'Écouen expose également 522 pièces uniques de céramique ottomane
(plats, bouteilles, coupes, etc.). Elles furent pour l'essentiel réalisées dans la deuxième
moitié du XVIe siècle, à İznik, en Turquie. De très nombreuses autres faïences et
céramiques provenant du monde entier sont visibles dans ce musée, dans la collection
des Arts du feu. Toutes les œuvres datent de la Renaissance.
L'industrialisation croissante à partir de la deuxième moitié du XIXe siècle modifie le
rapport à la céramique. La généralisation de procédés de fabrication pour la production
de masse et les nouveaux moyens de transport (notamment le chemin de fer), signent
l'arrêt de la pièce unique artisanale au profit des Arts appliqués. Les ateliers se
transforment en fabriques et la petite industrie se développe dans des centres
comme Limoges, Vallauris ou encore Saint-Uze. En Angleterre, à Stoke-on-
Trent, Staffordshire, la manufacture Mintons, produit en grande série des carreaux
estampés à l'imitation de ceux du Moyen Âge, en plein Gothic revival anglais. Ils seront
fabriqués selon le même procédé, partout en Europe, mais aussi aux États-Unis jusque
début XXe siècle.
La « Céramique parlante »19 se caractérise par l'emploi de texte dans le décor (sous
forme de strophes, poésies, proverbes, etc.) et d'illustrations associées.
Sous la révolution française, des milliers d'assiettes accompagnent au jour le jour les
évènements politiques en les illustrant de bonnets phrygiens, de coqs, de canons ou
de drapeaux.
On trouve les grands personnages de l'histoire de France : Bayard, Jeanne d'Arc, Henri
IV, Thiers, Gambetta, Mac-Mahon, etc.
Lorsque le conflit éclate en 1914, l'assiette participe à l'effort d'union nationale en
exprimant des accents guerriers (« Vive le son du canon !»), humoristiques ou satiriques.
Au début du XXe siècle, l'art nouveau fait rentrer l'art — et en particulier la
céramique — dans la majorité des foyers. Il est prolongé après la Première
Guerre mondiale par l'art déco et les recherches sur le design. Mais la crise
économique de 1929 et l'arrivée de matériaux comme la fonte,
l'aluminium ou l'inox vont amener — sauf pour la porcelaine sanitaire — un
désintérêt pour la céramique utilitaire. L'apparition après la Seconde Guerre
mondiale des matières plastiques va aggraver la situation des artisans et
des petites fabriques.
En parallèle, l'évolution de la chimie et de l'étude des matériaux va aussi
permettre la création de nouveaux matériaux céramiques pour des
applications industrielles.
Face à cette désaffection de l'artisanat utilitaire, un nouveau courant
artistique apparaît dans l'immédiat après-guerre : la céramique
contemporaine naît des échanges entre artistes, souvent des peintres venus
à la céramique. Les techniques de céramique orientales, notamment celles
de Chine et du Japon — par l'intermédiaire de l'anglais Bernard Leach —
sont popularisées. En France, des villages de potiers revivent. C'est le cas
de La Borne sous l'impulsion de Jean et Jacqueline Lerat et leurs travaux
sur le grès. Vallauris vit une véritable renaissance avec l'arrivée de
nombreux artistes, suivis rapidement par une célébrité : Picasso.
De nombreux artistes travaillent aussi en Italie à Albisola : Jorn, Wifredo
Lam, Lucio Fontana, Capogrossi, Arroyo, Recalcati, Rougemont, Mondino,
Laveri, etc. Depuis les futuristes jusqu'aux artistes les plus contemporains
du movimento artistico mediterraneo, les ateliers de cette petite ville
balnéaire sont restés ouverts à toutes les tendances contemporaines.

Amériques[modifier | modifier le code]


Amérique du Nord et États-Unis[modifier | modifier le code]

Bol anasazi en céramique peinte, XIe – XIIIe siècle, Chaco Canyon.

Article connexe : Chaco Canyon.


Les populations indiennes d'Amérique du Nord ont développé un art de la
céramique important. Les Anasazis en particulier ont, dès le VIe siècle, mis
au point un style de poteries décorées de figures (lignes, points) reprenant
sans doute des décors simples de vannerie. Plus tard, le style devint plus
complexe : des représentations d'animaux ou d'êtres humains furent
dessinées. Les couleurs utilisées étaient différentes selon les régions : noir
et blanc dans le Colorado, noir et rouge dans le nord de l'Arizona, rouge et
chamois dans l'Utah. La poterie était souvent richement décorée de motifs
incrustés, avant cuisson, au moyen de divers objets (épis de céréales, tige
de yucca ou coquillages).
De nos jours, aux États-Unis, la technique des cuissons rapides, notamment
celle du raku japonais, est réappropriée par des artistes comme Paul
Soldner. Sa simplicité apparente conjuguée à la vague des rencontres
professionnelles de potiers permet une large démocratisation de l'art
céramique à partir des années 1970 en Amérique, puis de 1981 en Europe.
Mésoamérique[modifier | modifier le code]
Les différentes civilisations mésoaméricaines ont développé un art de la
céramique très élaboré. La plus ancienne pièce céramique de
Mésoamérique est une petite figurine provenant du site de Tlapacoya-
Zopihalco. Elle est datée de 2300 av. J.-C.
Amérique du Sud[modifier | modifier le code]
Vase-portrait mochica anse-goulot en forme d'étrier, Ier siècle av. J.-C.-
VIIIe siècles, musée du quai Branly - Jacques Chirac, Paris.

Article connexe : Art des Andes centrales.


Si la céramique apparaît tardivement dans les Andes centrales vers 1800-
1000 av. J.-C., elle est bien plus précoce dans les zones côtières
d'Équateur, de Colombie et du Venezuela où elle apparaît au moins dès
le Ve millénaire av. J.-C. Mais c'est à la basse Amazonie que revient la
palme de la plus ancienne céramique avec la céramique des sites de
Taperinha et de Caverna da Pedra Pintada, datée des septième-huitième
millénaires av. J.-C.
Elle apparait également plus précocement dans l'Amazonie au pied des
Andes qu'au Pérou même, comme l'atteste le Complexe Mayo-
Chinchipe20 situé sur le versant oriental des Andes équatoriennes, ainsi que
les cultures Tutshcaynio et Shakimu dans le bassin versant de l'Ucayali
péruvien.
Au Pérou, son apparition semble surtout liée à un but utilitaire, notamment
pour la cuisson des nouveaux produits agricoles. Cependant, on connaît
aussi quelques figurines féminines, comme la Vénus de Curayacu, du
musée national du Pérou, datée du IIe millénaire avant notre ère[réf. nécessaire].
Ce personnage féminin se présente dans une attitude frontale et hiératique,
les bras plaqués sur le corps, le décor se résumant à des incisions.
La céramique de Chavin apparaît vers 1200/800 – 300 av. J.-C. Elle agit
comme un médium qui véhicule l’iconographie de Chavin vers les régions
éloignées de la cité principale. Les formes de céramique les plus
fréquemment rencontrées sont des vases globulaires à anse-goulot en étrier
et des bouteilles à haut col. En général, les surfaces sont de couleurs
sombres (gris, noir ou brun) ; un décor de félins, de fleurs ou d'oiseaux est
incisé, gravé ou modelé.
Vers 100 à 600 apr. J.-C., la poterie polychrome des Nazcas reprend en
grande partie les thèmes iconographiques des Paracas, mais une nouveauté
technique fondamentale y apparaît : les couleurs sont désormais appliquées
avant cuisson, et non plus séparées par des incisions. Les types de
céramiques s’enrichissent également, de vases sphériques à goulots reliés
par une anse pont (qui existaient déjà chez les Paracas), de gobelets, de
bols, de terrines, de jarres, de récipients anthropomorphes. Les couleurs,
posées en aplat, sont le plus souvent délimitées par un contour noir, formant
divers motifs décoratifs, avec une grande dislocation dans les figures.

Articles détaillés : Céramique cupisnique, Céramique


mochica et Céramique chimú.
Vers 100 à 700 apr. J.-C., la culture mochica est la seule culture qui crée de
véritables scènes complexes avec interaction de personnages multiples,
notamment dans sa poterie funéraire. Les spécialistes distinguent cinq
phases différentes, reconnaissables à la forme de l’anse-goulot en étrier.
Les décors sont variés, entre le modelage, le relief, l'incision, la peinture, ou
encore le dessin au trait, le tout dans des tons lie de vin sur crème en
général. Parfois, ces poteries peuvent également être noires (phase 3) ou à
engobes gris ou polychromes (phase 5). L'évolution a lieu vers plus de
réalisme, de vie et une plus grande complexité, et la poterie mochica est la
première qui parte à la conquête de l’expression (personnages en train de
rire). Les thèmes sont donc riches et variés : félins, guerriers portant bouclier
rond, masse d'arme, tunique en coton et casque, ou encore chamans
mastiquant de la coca mêlée à de la chaux.
Enfin, au XVe siècle, la céramique inca est marquée par l'apparition de
différentes formes comme l’aryballe (grande jarre accrochée dans le dos) et
le florero (avec un long col évasé). Les décors sont de préférence
géométriques, mais il existe tout de même des motifs floraux, des
représentations d'animaux et d'humains.

Afrique[modifier | modifier le code]

Vase Teke, RD Congo.

Articles détaillés : Céramique islamique et Céramique


d'Afrique subsaharienne.
Même si l'étude des céramiques africaines n'a pas fait l'objet de la même
attention que celles du Proche-Orient, de la Chine ou de l'Europe, des
céramiques ont été produites en Afrique de l'Ouest, on l'a vu, dès
le IXe millénaire av. J.-C., soit 500 ans avant les premières céramiques
égyptiennes et 2000 ans avant le Proche-Orient. Ces céramiques ne
semblent pas associées à l'invention de l'élevage et de l'agriculture, ce qui
modifie la vision classique de la révolution néolithique.
Les fouilles de Hasi Uenzga au Maroc, dans le Rif oriental, ont mis au jour
des tessons de céramique encore plus anciens, qui pourraient également
dater du IXe millénaire av. J.-C.
Carreaux lustrés monochromes et polychromes, décor peint. Partie supérieure
du mihrab de la Grande Mosquée de Kairouan, Tunisie.

La terre cuite, du fait de sa faible valeur, a rarement été réemployée alors


que les métaux ont été transformés et refondus tandis que le bois était la
proie des termites. C'est donc en terre qu'ont été modelées les plus
anciennes figures retrouvées.
La barrière physique du Sahara, en limitant les échanges, a créé des
conditions de développement différentes entre le nord et le sud du continent
africain.

 Les pays du Maghreb, sous l'influence phénicienne,


puis romaine et arabe, ont découvert deux innovations majeures :
1. le tour de potier a permis l'apparition d'une céramique régulière
produite en quantité ;
2. les émaux et les glaçures, introduits par les arabes, ont favorisé
la production de céramique décorative et architecturale. L'un
des plus anciens et des plus remarquables ensembles de
céramiques lustrées du Maghreb et même de tout le bassin
méditerranéen, est celui composé de 139 carreaux de
céramique à reflets métalliques ornant la partie supérieure
du mihrab (niche de prière) de la Grande Mosquée de
Kairouan en Tunisie ; cet ensemble précieux de carreaux
monochromes et polychromes date du début de la seconde
moitié du IXe siècle (vers 862)21.

 Les régions d'Afrique subsaharienne, à l'écart de ces innovations, ont


créé des styles de poteries plus centrés sur les valeurs plastiques et
symboliques du travail de la terre.

Révolution industrielle et
Céramique[modifier | modifier le code]
Avec la révolution industrielle, le savoir-faire des artisans migre de l'atelier à
l'usine. La mécanisation, la standardisation, le développement des fours
industriels, permettent la production en série de matériaux céramiques tant
pour la construction ou l'industrie que pour l'usage domestique.
En Angleterre, des entreprises de renom se créent
comme Wedgwood (1759) et Mintons (1793) dans le Staffordshire qui se
spécialisent respectivement dans la production de porcelaine et de carreaux
estampés.
Un autre usage est de fabriquer des pavés pour les rues, comme au centre
ville de Sofia : les Pavés jaunes de Sofia.

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Porcelaine sanitaire[modifier | modifier le code]


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Céramique technique

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