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Phénomènes optiques
satellite artificiel
Engin d’observation placé en orbite autour de la Terre.
satellite géostationnaire
coupe d’un lanceur spatial (Ariane V)
satellite Radarsat
navette spatiale
Elle orbite à environ 400 km d’altitude.
orbiteur
aurore polaire
Phénomène lumineux qui se produit en haute altitude à proximité des pôles.
étoile filante
Trace lumineuse de la combustion d’un météore provoquée par son entrée dans l’atmosphère
terrestre.
STRUCTURE ET COMPOSITION
DE L’ATMOSPHÈRE TERRESTRE
La stratification verticale de l'atmosphère
L’atmosphère terrestre est une enveloppe externe gazeuse de notre planète, animée de
mouvements qui dépendent essentiellement de phénomènes physiques :
Ces deux paramètres déterminent la structure horizontale de la planète avec les cellules de
Hadley, les zones anticycloniques etc.. Mais quelle est la structure verticale de
l'atmosphère ?
L’atmosphère n’est pas homogène sur toute son épaisseur, on peut la découper en strates
qui sont déterminées par plusieurs propriétés physiques telles que :la pression, la
température, la densité, et la présence de divers gaz ou plasma.
Document n°1 : la stratification verticale de l’atmosphère terrestre (d'après un document
Météofrance).
LA TROPOSPHÈRE :
Strate d’altitude faible, la pression et la densité y sont maximales car elle concentre les
9/10 des gaz atmosphériques. C'est aussi le lieu de présence des nuages. Sa température
est plus élevée à sa base qu’à son sommet car le sol terrestre émet des IR et réchauffent
l’air à son contact.
C'est dans cette zone que sont émis les polluants qui ont tendance à s'y accumuler à
cause d’une différence de pression et d'un manque de convection avec la stratosphère.
Aussi à son niveau le radical OH qui est oxydant et très réactif peut intervenir dans des
réactions chimiques avec des polluants et les neutraliser .
Nous notons la présence à 1km d’altitude d’une couche dite limite où s’effectuent les
échanges OCÉANS/ ATMOSPHÈRE.
LA STRATOSPHÈRE :
Le plus remarquable dans cette strate, est la présence à une altitude d’environ 25 km d’une
couche d’ozone de plusieurs kilomètres dont l’épaisseur est variable sur toute sa surface .
Cette couche est fabriquée par la capture d’ultra violets ( notés U.V. de longueur d’onde de
200 à environ 400 nanomètres) permettant la photolyse de la molécule de dioxygène.
D’après ce document nous pouvons voir que la couche d’ozone est importante car elle
absorbe une partie des U.V. solaires et protège les êtres vivants de ce rayonnement au
pouvoir mutagène.
C’est une strate stable où les polluants peuvent séjourner ou être détruits principalement
grâce au rayonnement U.V.
exemple : CH3Cl + h v ---------> CH3 +Cl
Une autre réaction de destruction faisant intervenir le radical OH, est observée dans la
stratosphère . Cette réaction étant aussi présente et de façon plus importante dans la
strate inférieure : la troposphère.
LA MÉSOSPHÈRE :
Au niveau de cette couche, on distingue la ionosphère où les gaz sont ionisés et forment
un plasma grâce à l’énergie suffisante de cette zone.
–3
La pression dans la mésosphère est de 0.1 à 10 mm Hg.
Mais cette ozone ne forme pas de couche car la réaction de synthèse est immédiatement
contrebalancée par une réaction de photodissociation.
LA THERMOSPHÈRE :
C’est une couche à densité très faible où il règne une pression très faible de l’ordre de 1 .
10-6 mm Hg. On peut considérer que les conditions sont voisines du vide.
N2 78 %
O2 20.9 %
CO2 0.03 %
CO 8.10-6 %
H2O Variable
Ar 0.9 %
Ne 1.8.10-3 %
He 5.2.10-4 %
Kr 1.1.10-4 %
Xe 9.10-6 %
CH4 1.4.10-4 %
NH3 6.10-7 %
N2O 2.5.10-5 %
NO 2.10-7 %
NO2 4.10-7 %
HNO3 2.10-6 %
O3 2.5.10-6 %
SO2 5.10-5 %
Les particules ont des tailles et des origines multiples, on les considère comme nocives
pour l’homme lorsque leur diamètre est faible et qu’elles peuvent ainsi passer dans le
sang ; cependant on peut élargir cette nocivité aux particules de diamètres plus gros qui
peuvent tapisser et s’accumuler au niveaux des voies respiratoires.
Remarque: le fond polaire correspond à une zone avec peu de particule, il peut être
assimilé à un blanc ( ou encore à un zéro).Le 1 m g/m3 de particule dénombré est formé
essentiellement par des particules de glace.
Mise à part les particules du " vivant " : bactéries, virus, pollens, nous notons d’après le
document ci dessus, la présence de certaines particules terrestres dues entre autre au
volcanisme qui peut produire de véritables nuages se déplaçant grâce aux mouvements
atmosphériques ( éruption du Pinatubo par exemple).
D’autres particules dites " urbaines " sont en forte concentration, comme par exemple le
plomb, provenant essentiellement de la combustion des carburants et de l’industrie
( purification de certains métaux), ou encore la suie qui est aussi une produit de
combustions industrielles et automobile . Afin de mettre en évidence ces particules et de
mesurer le taux des différents constituants de l’atmosphère, on utilise des instruments : des
capteurs dont un type est représenté sur le document 5
Document n° 5 : capteur des gaz atmosphériques du réseau AirAq sur le site de
l'observatoire de Floirac.
Nous pouvons nous poser la question suivante : quels sont les rôles de cette molécule
dans l’atmosphère ?