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BOUZOUBAA EL MEHDI 7148 ACG – 5eme Année

Le système de contrôle interne dans les établissements de crédit

LE CONTRÔLE INTERNE EN BANQUE


Introduction
Le contrôle interne est une clé de la performance d’un établissement bancaire
La Direction Générale a la responsabilité finale de la qualité du service et de l’image de marque de
l’établissement. Elle a besoin d’un bon fonctionnement du contrôle interne pour atteindre ses objectifs.
Le système de contrôle interne comprend des dispositions pour assurer :
− la vérification des opérations et des procédures internes, la mesure, la maîtrise et la surveillance des
risques
− la fiabilité des conditions de collecte, de traitement, de diffusion et de conservation des données
comptables et financières ;
− l’efficacité des canaux de circulation interne de la documentation et de l’information ainsi que de leur
diffusion auprès des tiers.
Les objectifs du contrôle interne :
1. Application des instructions et orientations fixées par la Direction Générale ;
2. Vérification de l’utilisation efficace et adéquate des actifs et ressources ainsi que la protection
contre les risques de pertes ;
3. Connaissance exhaustive, précise et régulière des données nécessaires à la prise de décision et
à la gestion des risques ;
4. Conformité aux lois et règlements et aux normes internes ;
5. Prévention et détection des fraudes et erreurs ;
6. Exactitude, exhaustivité des enregistrements comptables et établissement en temps voulu
d’informations comptables et financières fiables.
Il existe deux grands types de contrôles : orientés vers la prévention ou orientés vers la détection
Contrôles orientés vers la prévention :
1. Conformité des ouvertures de comptes
2. Limitation des accès
3. Organisation du suivi des mouvements (exemple : la mise en place d’un crédit).
4. Séparation des fonctions
5. Établissement périodique de fiches de justification de compte
Contrôles orientés vers la détection :
1. Blanchiment d’argent
2. Contrôles contradictoires des espèces en caisses
3. Interrogations et recoupements d’informations
L’organisation du contrôle interne au siège et dans les agences
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L’implication directe de l’organe exécutif dans l’organisation et le fonctionnement du dispositif est


nécessaire pour le bon fonctionnement du contrôle interne.
Le Directeur général définit l’organisation générale et s’assure de sa mise en œuvre efficiente par des
personnes compétentes.
En particulier, il fixe clairement les rôles et responsabilités en matière de contrôle interne et lui attribue
les moyens adéquats
La banque ou l’établissement de microfinance créée une structure dédiée réalisant les contrôles : un
organigramme détaille la direction du département d’audit, des documents régulièrement actualisés
détaillant les attributions de ce département. Le dispositif de contrôle interne comprend :
▪ Des contrôles permanents réalisés par les unités opérationnelles ou par des collaborateurs dédiés
▪ Des contrôles périodiques
Le contrôle permanent conformité, sécurité, surveillance des (conformité, sécurité, surveillance
des risques) est assuré par risques
Le contrôle interne de second niveau est assuré a posteriori, par des équipes, dédiées aux missions de
contrôle de la conformité, qui n’exercent pas de fonctions opérationnelles. Ces équipes doivent être
autonomes, directement rattachées à l’organe exécutif. Elles utilisent une méthode et des outils
communs dédiés à la fonction de contrôle interne ;
Trois thèmes principaux :
▪ Contrôles permanents des engagements.
▪ Contrôles permanents des procédures
▪ Contrôles permanents des comptes internes du réseau.
Les contrôles permanents en agence portent prioritairement sur :
▪ La qualité des contrôles réalisé par le responsable hiérarchique (contrôle de premier niveau)
▪ Le contrôle de conformité des ouvertures de comptes
▪ La qualité des dossiers d’engagements
▪ La vérification des existants (caisse, caisse GAB, cartes, chèques…)
▪ L’analyse des dysfonctionnements liés à l’informatique
▪ Le contrôle de la conformité et de la régularité des pièces comptables des opérations de caisse,
▪ Le contrôle de la compensation quotidienne des chèques, des Transferts internationaux, des
virements émis et reçus
▪ Le contrôle des opérations de : Guichet, GAB, Finances et contrôles, opérations diverses et
Trésorerie,
▪ La sécurité de l’archivage quotidien
▪ Le contrôle des rapprochements des comptes de liaison et des comptes ouverts dans des banques
locales
▪ Le contrôle des comptes à Risques et de l’ancienneté des suspens
▪ Le contrôle des comptes d’attente
▪ Le contrôle de bon dénouement des opérations passées avec des organismes de transfert de type
Western-Union…

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▪ Le contrôle de l’économat et de l’utilisation des imprimés


▪ La vérification du respect des règles de délégation et des signatures autorisées.
▪ La vérification des opérations de recouvrement des créances et de suivi du contentieux.
▪ La compétence des responsables des agences à détecter les opérations suspectes au sens de la
réglementation sur le blanchiment et le financement du terrorisme
Le contrôle périodique est assuré par des agents au niveau central
1. Le contrôle périodique réalise des missions :
2. Les révisions / inspections des agences,
3. Les missions thématiques (échantillon d’agences),
4. Les missions transversales,
5. Les missions de suivi,
6. Les affaires spéciales,
7. Les missions de certification des comptes
8. Le contrôle périodique en agence déploie un référentiel de contrôle avec des variantes selon le
type d’agence.
La structure pyramidale du contrôle interne en banque :
L’autocontrôle du titulaire du poste :
Le premier contrôle est l’autocontrôle du titulaire du poste : le salarié vérifie qu’il a bien fait son
travail.
Le contrôle de premier niveau
Le hiérarchique est responsable du travail de ses subordonnés. (Exemple le chef de caisse) Cela
fait partie intégrante de la responsabilité du hiérarchique de s’assurer de la qualité du travail de
son subordonné. Le premier échelon du contrôle interne est assuré par le personnel opérationnel,
par l’encadrement des équipes et par les responsables hiérarchiques ;
Le contrôle de second niveau
Le contrôle de second niveau est un dispositif de la banque ou de l’EMF, défini et mis en œuvre
sous la responsabilité de la direction générale, qui contribue à la prévention des risques
Il est effectué par un contrôleur interne indépendant du hiérarchique.
L’audit interne parfois dénommé contrôle de troisième niveau
Le contrôle périodique ou Audit interne est effectué, sous la responsabilité de l’organe délibérant et du
comité d’Audit, par un personnel indépendant intervenant sur pièces ou sur place dans le cadre d’audits
ponctuels. Le service d’audit interne a la responsabilité d’évaluer le fonctionnement du dispositif de
contrôle interne et de faire toutes préconisations pour l’améliorer, dans le champ couvert par ses
missions.

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