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et encaissements
documentaires
paiement
Des instruments de
o s o p é ra ti o n s c o m merciales
pour v
internationales
Sommaire
Introduction 3
Les méthodes de paiement
dans le commerce international 4
Le paiement d’avance 4
La lettre de crédit ou crédit documentaire 5
L’encaissement documentaire 5
L’« open account » 5
Le crédit documentaire 6
Définition 6
Les contrats 7
Règles et Usances uniformes 7
Les participants 8
Types de disponibilité 9
La notification 9
La confirmation 9
Engagement à la demande du bénéficiaire 10
La « Red Clause » 10
Le crédit « Revolving » 10
Le mécanisme 10
Mise en place d’un crédit documentaire (ouverture) 12
Crédits irrévocables 13
Dates importantes 13
Structures particulières 14
Les documents 20
Les Incoterms 25
Demande d’ouverture d’un crédit documentaire « importation » 26
Réception d’un crédit documentaire « exportation » 27
Réalisation d’un crédit documentaire confirmé payable à vue (documents conformes) 28
Réalisation d’un crédit documentaire non confirmé payable à vue (documents conformes) 28
ncernant les
n plus spécifique co
Pour toute questio , adressez-vous à
ents documentaires
crédits et encaissem mettre en contact
nker. Il pourra vous
votre Corporate Ba
de Belfius Banque.
avec les spécialistes
2
Introduction
Une société qui pensait décrocher un contrat inté- Que vous soyez importateur ou exportateur, Belfius
ressant peut connaître des déboires à la suite de Banque peut vous apporter aide et conseil dans ces
divers facteurs : rupture de contrat, insolvabilité de choix. En effet, nous avons développé une connais-
l’acheteur, émeutes, grèves, qualité déficiente des sance approfondie de tous les instruments finan-
marchandises, services non prestés, erreurs tech- ciers dont vous devez pouvoir disposer pour régler
niques ou manquements administratifs, limitations avec succès vos transactions internationales.
imposées aux transactions en devises, organisation
défaillante des transports, fraude, etc. Le but de cette brochure est de vous fournir un outil
de travail décrivant les mécanismes et certaines
Cependant, des sociétés parviennent toujours à notions relatives au crédit documentaire. Ce n’est
surmonter habilement les écueils qui jalonnent le pas un luxe superflu : la pratique du crédit documen-
commerce international. Elles choisissent un parte- taire requiert une connaissance des mécanismes
naire fiable pour financer et régler leurs contrats et et des termes employés. En outre, elle réclame de
optent pour des formules sûres, afin d’être à l’abri la part des intervenants une certaine précision au
de tout souci de livraison ou de paiement. cours des phases successives de l’opération.
3
ode s de pa iem e nt
Les méth io nal
m erc e int ern at
dans le com
4
Paiement
Crédits
à l’avance
Encaissements documentaires
documentaires
Open account
Le plus sûr
Exportateur
Le moins sûr
Importateur
Open account
Encaissements
Crédits documentaires
Paiement
documentaires
à l’avance
5
e crédit documentaire
L
Définition
Un crédit documentaire :
est l’engagement
pris par une banque
our le compte d’un tiers (initiateur de l’opération – donneur d’ordre) ou
p
pour son propre compte
d
e payer à un bénéficiaire (prestataire de services, vendeur, fournisseur...)
un montant déterminé
sur présentation
dans un délai fixé
des documents conformes aux termes et conditions fixés.
6
re au crédit
« Le formalisme prop
rte la certitude
documentaire appo
concernées que
à toutes les parties
obligations suivant
chacun remplira ses
sur présentation
les termes convenus
ormes. »
des documents conf
7
Les participants →→ La banque confirmatrice : accepte, sur ordre et
pour compte de la banque émettrice, de garantir
la réalisation du crédit (voir La confirmation, page
Différentes parties interviennent dans le crédit 9).
documentaire :
→→ La banque nommée : est autorisée à payer, à
→→ Le donneur d’ordre : est l’initiateur du crédit contracter un engagement de paiement différé,
documentaire. Il s’agit généralement de l’ache- à accepter la/les traite(s) ou à négocier. Si le
teur, de l’importateur... crédit est librement réalisable, toute banque sera
la banque nommée.
→→ La banque émettrice : agit à la demande et sur
instructions de son client (donneur d’ordre) ou →→ Le bénéficiaire : est le prestataire de services, le
pour son propre compte. Elle émet et réalise le fournisseur, le vendeur...
crédit documentaire.
8
Types de disponibilité La notification
Tout crédit documentaire doit clairement mention- La banque notificatrice, qui ne doit pas confirmer le
ner un ou plusieurs types de disponibilité. Les règles crédit, se borne à notifier au bénéficiaire l’ouverture
et usances citent quatre types. du crédit documentaire, sans que cela n’entraîne le
moindre engagement de réalisation des prestations
Paiement à vue prévues de sa part. Dans ce cas, la responsabilité
paiement à la présentation des documents au lieu de la banque notificatrice se limite au contrôle de
désigné. l’authenticité du crédit. La banque notificatrice peut,
sauf objection de sa part, envisager de réaliser les
Paiement différé prestations prévues sur présentation des docu-
paiement à la date ou aux dates d’échéance, fixées ments conformes.
dans les conditions du crédit.
Par acceptation
acceptation et/ou paiement de traites et/ou docu-
La confirmation
ments à leur échéance. Le bénéficiaire d’un crédit
La confirmation d’un crédit documentaire est un
documentaire réalisable par acceptation peut étu-
engagement ferme d’une tierce banque (autre que
dier, avec son banquier, la possibilité d’escompter
la banque émettrice) d’honorer une présentation
les traites.
conforme, pour autant que les termes et conditions
soient respectés. Cet engagement est contracté sur
Par négociation
autorisation ou instruction de la banque émettrice.
règlement de la valeur de la/des traite(s) et/
ou autres documents par une banque autorisée
Grâce à cette confirmation, le bénéficiaire se couvre
(nommée).
contre les risques politiques (pays) et commerciaux
(banque). Généralement, cette confirmation est
donnée par une banque du pays du bénéficiaire.
4
Les Règles et Usances citent
quatre types de disponibilité.
9
Engagement à la demande La « Red (Ink) Clause » est surtout utilisée pour les
achats de récoltes, matières premières… qui néces-
du bénéficiaire sitent l’acquisition dans un délai très bref de la tota-
lité des biens à expédier.
Pour diverses raisons (commerciales, idéologiques
ou autres), il peut arriver que la banque émettrice
ne veuille pas autoriser une autre banque à donner
sa confirmation ou que le bénéficiaire ne souhaite
Le crédit « Revolving »
pas demander à son client un crédit documentaire
Crédit documentaire dont le montant et/ou la
confirmé.
période de réalisation peuvent être renouvelés
à certaines conditions, sans qu’il soit nécessaire
Dans ce cas, le bénéficiaire désireux de se prémunir
d’émettre un amendement.
contre les risques politiques et commerciaux sur le
pays et la banque de l’acheteur, pourra demander
Ce type de crédit peut être cumulatif ou non cumu-
à son banquier de garantir la réalisation du crédit
latif selon que le montant non employé dans une
documentaire lors de la présentation des docu-
période peut être utilisé au cours d’une période
ments, pour autant que les termes et conditions
ultérieure ou non.
soient respectés.
Le crédit « Revolving » est utilisé pour couvrir des
Cet engagement, aussi appelé « confirmation silen-
expéditions de marchandises ou des prestations de
cieuse », est pris à l’insu de la banque émettrice et
service, qui ont lieu régulièrement.
ne crée pas de lien juridique entre la précitée et la
banque qui s’engage.
10
Remarque
de l’ém ission du crédit « Revolving », la
Lors
gage pour l’intégralité
banque émettrice s’en
onta nt et la durée totale de l’opération.
du m
11
Autres exemples avec Mise en place d’un crédit
3 ou 5 intervenants documentaire (ouverture)
→ 3 intervenants : 1. Le donneur d’ordre introduit une demande
d’ouverture d’un crédit documentaire. Cette
si la banque émettrice avise demande est établie sur la base du contrat, de
directement le bénéficiaire la vente ou de l’accord conclu entre l’acheteur et
(aviser = authentifier le vendeur.
le contenu du crédit 2. La banque émettrice (banque de l’acheteur)
examine la demande et contrôle si son client
documentaire) ;
dispose de la couverture nécessaire sous forme
d’avoirs ou de lignes de crédit. La banque émet-
→ 5 intervenants :
trice se charge de la confection du texte, ouvre
le crédit et l’envoie à la banque notificatrice ou à
si le crédit est avisé par le la banque confirmatrice.
banquier du bénéficiaire 3. Si la banque du vendeur joue uniquement le rôle
mais confirmé par le de banque notificatrice, celle-ci authentifie le
message et le transmet au bénéficiaire (authen-
correspondant de la banque
tification).
émettrice. Si la banque du vendeur joue le rôle de banque
confirmatrice, elle examine les risques et envoie
le message au bénéficiaire (confirmation).
Le bénéficiaire examine les termes et condi-
tions du crédit documentaire reçu afin de s’as-
surer que ceux-ci reflètent bien les conditions
du contrat, de la vente ou de l’accord. Le cas
échéant, il demandera des modifications au don-
neur d’ordre avant la réalisation de l’opération.
1 Demande de crédit
documentaire
Texte du crédit
documentaire 3
12
Crédits irrévocables La date d’émission
n’est pas nécessairement la date de mise en vigueur
du crédit documentaire.
Ils ne peuvent être amendés ou annulés sans l’ac-
cord de la banque émettrice, de la banque confirma-
La date limite d’expédition/de prestation
trice s’il y en a une, et du bénéficiaire. Cette forme
délai d’expédition des marchandises.
de crédit implique un engagement ferme de la part
de la banque émettrice.
La date d’échéance (lieu de présentation)
il s’agit de la date limite fixée pour la présentation
La définition de l’UCP 600 inclut les principes géné-
des documents au lieu désigné et non de la date
raux selon lesquels tous les crédits documentaires
limite de paiement du crédit documentaire.
sont considérés être irrévocables. Le concept de
révocabilité des crédits documentaires a été sup-
La date de paiement
primé de l’UCP 600.
est calculée ou effective selon les termes du crédit :
→→ dans le cas d’un crédit documentaire réalisable à
vue, elle sera généralement antérieure à la date
Dates importantes d’échéance.
→→ pour un crédit documentaire réalisable par paie-
Le crédit doit stipuler une date extrême de validité ment différé ou acceptation, elle sera souvent
et un lieu de présentation des documents. Les dates postérieure à la date d’échéance.
importantes sont les suivantes :
13
Structures particulières Le crédit documentaire transférable donne la pos-
sibilité à l’intermédiaire (premier bénéficiaire) de
demander à un banquier autorisé (banque nommée)
Dans certains cas, les producteurs ne traitent pas de permettre l’utilisation de ce crédit en tout ou en
toujours directement avec les acheteurs et ce, pour partie par un ou plusieurs autres (seconds) bénéfi-
des raisons diverses (coûts, structures internes, ciaires.
méconnaissance des marchés, etc.). Aussi font-
ils appel à des intermédiaires. Ceux-ci n’ont pas Les opérations de crédits documentaires transfé-
toujours la base financière requise pour traiter des rables sont codifiées à l’article 38 des RUU.
transactions importantes. Les intervenants doivent
dans ce cas trouver des solutions permettant la Le crédit transférable ne peut être transféré que
mise en place de l’opération en limitant les risques. suivant les termes et conditions spécifiés dans le
À cette fin, diverses formules de crédit documen- crédit initial, sauf en ce qui concerne (voir article
taire ont été élaborées présentant chacune une 38G des RUU) :
structure adaptée. →→ le montant du crédit ;
→→ le(s) prix unitaire(s) ;
Le crédit documentaire transférable →→ la date de validité ;
→→ la date limite de présentation des documents ;
Lors d’opérations commerciales internationales, le →→ la période d’expédition ;
commerçant, le courtier, le commissionnaire… agit qui peuvent être conjointement ou séparément
souvent en qualité d’intermédiaire. réduits ou raccourcis.
Il a lui-même signé un contrat avec l’acheteur Le pourcentage pour lequel la couverture d’assu-
et reçoit un crédit documentaire en sa faveur. rance doit être prise peut être augmenté afin d’at-
Souvent, il doit payer son fournisseur par ce même teindre le montant de couverture requis dans le
mode de paiement. crédit initial.
14
1.a. L’acheteur final et le premier bénéficiaire 1.b. Conclusion du contrat entre le premier béné-
(intermédiaire) concluent un contrat pré- ficiaire et le deuxième bénéficiaire, prévoyant
voyant un crédit documentaire transférable un crédit documentaire transférable comme
comme condition de paiement. condition de paiement.
2. Le donneur d’ordre introduit une demande 5. Le premier bénéficiaire demande à sa banque
d’ouverture d’un crédit documentaire trans- de transférer le crédit au deuxième bénéfi-
férable auprès de sa banque, en précisant les ciaire (fournisseur). Certaines conditions du
documents dont il a besoin pour l’importation crédit documentaire de base seront adaptées
de la marchandise. en fonction du contrat avec le fournisseur
3. La banque émettrice examine la demande et (réduire le montant, modifier la période d’ex-
contrôle si son client dispose de la couverture pédition, …).
nécessaire sous forme d’avoirs ou de lignes de 6. La banque du premier bénéficiaire (notifica-
crédit. La banque émettrice se charge de la trice ou confirmatrice) effectue le transfert
confection du texte, ouvre le crédit et l’envoie vers la banque du deuxième bénéficiaire (four-
à la banque notificatrice ou à la banque confir- nisseur) en lui demandant de notifier le crédit
matrice. documentaire au deuxième bénéficiaire (four-
4. Si la banque du premier bénéficiaire joue uni- nisseur).
quement le rôle de banque notificatrice, celle- 7. La banque du deuxième bénéficiaire authen-
ci authentifie le message et le transmet au tifie le message et le transmet au deuxième
premier bénéficiaire (authentification). bénéficiaire (authentification).
Si la banque du premier bénéficiaire joue le A la réception, le deuxième bénéficiaire exa-
rôle de banque confirmatrice, elle examine les mine si les conditions du crédit documentaire
risques et envoie le message au premier béné- sont conformes aux accords passés avec le
ficiaire (confirmation). premier bénéficiaire dans le contrat de vente
Le bénéficiaire examine les termes et condi- et dans les conditions du crédit documentaire
tions du crédit documentaire reçu afin de s’as- reçu afin de s’assurer que ceux-ci reflètent
surer que ceux-ci reflètent bien les conditions bien les conditions du contrat, de la vente ou
du contrat, de la vente ou de l’accord. Le cas de l’accord. Le cas échéant, il demandera des
échéant, il demandera des modifications au modifications au donneur d’ordre avant la réa-
donneur d’ordre avant la réalisation de l’opéra- lisation de l’opération.
tion.
Donneur d’ordre 1.a. Contrat Premier bénéficiaire 1.b. Contrat Deuxième bénéficiaire
Acheteur Vendeur Fournisseur
Banque Banque
notificatrice notificatrice
Banque émettrice
Banque Banque
3. Émission 6. Émission du
confirmatrice confirmatrice
crédit transfert
documentaire
15
Réalisation d’un crédit documentaire à vue transférable, confirmé
1. Marchandises
8. Paiement
4. Facture
10. Paiement 11. Documents marge 2. Documents 6. Paiement
vendeur
bénéficiaire
16
-back » est
Le crédit « Back-to
différent du crédit
fondamentalement
érable.
documentaire transf
Le banquier émetteur du second crédit documen- Cette mise à disposition sera communiquée au four-
taire devra prendre une série de précautions : nisseur sans engagement de la banque, qui n’effec-
→→ connaissance des contrats ; tuera le paiement que si le crédit documentaire se
→→ cession/prise en gage de la créance ; réalise et si la somme à payer est disponible sans
→→ protection contre les difficultés de paiement ; réserves. Cette mise à disposition pourra éventuel-
→→ maîtrise du déroulement de l’opération. lement exiger la présentation de documents. Ce
(exemple : contrôle des termes et conditions du type d’opération ne pourra se faire qu’à la condition
crédit formant la base de l’opération, paiement que les intervenants se connaissent et travaillent en
du fret et assurance, droit sur la marchandise, confiance.
couverture devises, etc.).
17
Mise en place d’un crédit documentaire Back-to-back
18
Réalisation d’un crédit documentaire Back-to-back
1. Marchandises
1. Marchandises 1. Marchandises
Trader
Intermédiaire
6.b. Paiement
4. Remise des
8. Paiement documents de 2. Documents 5.c. Paiement
9. Documents
l’intermédiaire
19
Les documents Les documents d’expédition, de
transport et de prise en charge
Le crédit documentaire est un instrument de paie-
ment réalisable contre la présentation de docu- Les Règles et Usances uniformes comprennent,
ments. pour les documents d’expédition et de transport,
des articles distincts (19 à 25). Ils traitent des docu-
Suivant la position dominante d’un des partenaires ments que le banquier exigera conformément aux
intervenant dans la transaction et le type d’opéra- directives du donneur d’ordre.
tion, le nombre et le contenu des documents seront
limités ou importants. Ces documents doivent respecter certaines condi-
tions de forme et présentent quelques caractéris-
À la réalisation, les banques considéreront unique- tiques communes.
ment les documents à l’exclusion des marchandises,
des services ou actes auxquels ils peuvent se rap- Principales caractéristiques :
porter. →→ les banques accepteront les documents tels
qu’ils sont présentés, quels que soient certains
Les RUU comportent des dispositions spéciales termes, à condition qu’ils soient conformes au
concernant les principaux documents. Nous nous crédit et qu’ils n’aient pas été émis par le bénéfi-
limiterons à énumérer les documents les plus utili- ciaire ;
sés en signalant quelques points importants. →→ les documents doivent clairement faire appa-
raître le nom du transporteur ;
Les factures →→ les documents doivent être signés ; la signature
doit clairement être identifiée sur les documents,
un agent agissant pour le compte d’un transpor-
Facture commerciale
teur doit s’identifier et préciser pour le compte
→→ note détaillée des marchandises vendues ou des
de qui il agit ;
services prestés ;
→→ les documents doivent inclure ou se référer aux
→→ note comptable utilisée par un ayant droit pour
conditions de transport ;
demander le paiement d’une vente ou d’une
→→ les documents doivent être présentés dans les
prestation de service.
délais fixés dans le crédit et dans les articles des
→→ Les factures commerciales doivent, sauf stipula-
RUU.
tions contraires :
• être émises par le bénéficiaire désigné dans le
crédit ;
• être établies au nom du donneur d’ordre ;
• indiquer une description des marchandises ou
services correspondant à celle donnée dans le
crédit ;
• être libellées dans la devise du crédit.
Facture douanière
Elle reprend la valeur de la marchandise à déclarer à
la douane et peut être différente de la valeur com-
merciale.
Facture consulaire
Cette facture, requise dans certains pays, s’établit
sur des formulaires spéciaux, ou au moyen d’un visa
« consulaire » apposé sur la facture commerciale.
20
Connaissement (Bill of Lading) En règle générale, et surtout dans les opérations de
Le connaissement est : crédit où la marchandise sert de gage en faveur de
→→ un reçu pour embarquement de marchandises à la banque émettrice, le jeu complet de connaisse-
bord du navire, pour expédition à une destination ments originaux sera requis.
déterminée ;
→→ une preuve de l’existence d’un contrat de trans- Document de transport (Inland waterway
port ; Transport Document)
→→ un titre représentatif de la marchandise, son légi- Ce connaissement est, dans la plupart des cas,
time détenteur ayant le droit d’obtenir la livraison établi au nom du destinataire. Il peut se présenter
de la marchandise. sous forme de connaissement maritime.
21
Document de transport aérien (Airway bill) Accusé de réception d’une société de courrier,
Document non négociable qui représente pour l’ex- accusé de réception de la poste ou récépissé
péditeur un reçu de marchandise et la preuve qu’un de remise à la poste (Courier or post receipt or
contrat de transport existe. Les transports aériens Certificate of posting)
sont régis par la Convention internationale de Document non négociable, émis par la poste ou par
Varsovie. L’exemplaire marqué « for shipper » est une société de courrier, indiquant que les marchan-
généralement demandé dans les opérations docu- dises ont été reçues pour livraison.
mentaires. L’International Air Transport Association
(IATA) a élaboré un modèle standard de LTA qui est Attestation de prise en charge (Certificate of
utilisé par la plupart des compagnies aériennes. receipt)
Document émis par un transporteur, un expéditeur...
Lettre de voiture CMR (Road Transport qui apporte la preuve que les marchandises ont été
Document) reçues soit pour expédition, soit pour les tenir à dis-
Document non négociable, qui constitue un reçu de position de la personne désignée.
marchandise et la preuve qu’un contrat de trans-
port existe. Il se réfère à la Convention de Genève
relative au Contrat de transport international de
Les assurances
marchandises par route de Genève. L’exemplaire
demandé sera l’exemplaire de l’expéditeur.
Suivant les termes du contrat, la responsabilité de
la prise d’assurance sera soit à charge de l’acheteur,
House Air Waybill soit à charge du vendeur.
Reçu de marchandises, émis par un intermédiaire,
principalement utilisé dans des opérations de grou-
Les documents d’assurance devront (sauf ins-
page de plusieurs petits colis jusqu’à ce que l’avion
tructions contraires) être émis et signés par des
soit plein.
compagnies d’assurance ou autres assureurs
(« underwritters ») ou par leurs agents, couvrir tous
Lettre de voiture Ferroviaire CIM (Rail les risques demandés et être émis dans la devise du
Transport Document) crédit.
Document non négociable dont le contenu
est déterminé par la Convention de Berne sur le La valeur minimum de couverture devra être de
transport international de marchandises par rail. 110 % de la valeur CIF ou CIP, si cette valeur peut
L’exemplaire demandé sera le duplicata de la lettre être déterminée sur la base de documents. Dans
de voiture. le cas contraire, elle sera de 110 % minimum du
montant le plus élevé entre le montant pour lequel
le crédit est réalisé et le montant brut de la facture
commerciale.
22
Remarque
des
En Belgique, l’émission
t
certificats d’origine es
les Chambres
réglementée. Seules
s et
de commerce agréée
habilités
quelques organismes
faires
Les autres documents par le ministère des Af
t émettre
Les RUU précisent que, à défaut d’instructions dans
économiques peuven
ine.
les termes du crédit quant aux émetteurs et/ou au des certificats d’orig
contenu, les banques accepteront ces documents
tels qu’ils leur seront présentés, pour autant que
leurs données ne soient pas incompatibles avec
les autres documents présentés et si leur contenu
paraît remplir la fonction du document requis. Il Certificat d’inspection (inspection certificate)
s’agit ici notamment des documents suivants. certificat généralement émis par un organisme
indépendant qui pourra vérifier la qualité, la quantité
Liste de colisage (packing list) et le prix.
description des colis, caisses...
Certificat de circulation (circulation
Note/certificat de poids (weight note) certificate)
indique le poids par pièce, colis, caisse... et/ou le certificat qui permet à la marchandise de bénéficier
poids total. de droits de douane réduits dans les pays ayant
conclu des accords avec l’Union européenne. Ce
Certificat d’origine (certificate of origin) certificat doit être visé par la douane du pays expor-
atteste le lieu d’origine des marchandises. tateur. Exemples de certificat : EUR1, ATR... Il doit
être joint à la déclaration d’importation au service
Certificat d’analyse (analysis certificate) des douanes.
et certificat sanitaire (sanitary/health
certificate)
constatent la teneur en certaines substances des
marchandises, selon des critères définis.
23
Les documents non conformes La banque émettrice devra décider sur la seule base
des documents si ceux-ci présentent ou non l’ap-
L’obligation du bénéficiaire de présenter des parence de conformité. Si elle considère qu’ils ne
documents conformes découle d’un équilibre présentent pas cette apparence, elle pourra appro-
trouvé dans les contrats, conventions, accords... cher le donneur d’ordre afin d’obtenir la levée des
qui forment la base de l’opération. La vérification irrégularités et devra notifier son refus à la banque
des documents s’effectuera sur des critères de qui a présenté les documents, au plus tard à la fin du
« conformité apparente, de concordance et de res- cinquième jour ouvrable suivant le jour de réception
pect des règles et usances uniformes ». des documents.
Les banques émettrices et nommées sont sou- La banque du bénéficiaire confrontée à des docu-
vent confrontées à des documents irréguliers et, ments non conformes pourra :
par conséquent, aux réactions des bénéficiaires qui →→ faire rectifier les documents, dans le délai de
peuvent reprocher le formalisme à la vérification. présentation stipulé ;
Les bénéficiaires prétextent généralement que les →→ garder les documents et demander à la banque
marchandises sont conformes à la commande et émettrice, par swift, de lever les irrégularités ;
que le contrat commercial est exécuté. →→ envoyer les documents pour approbation à la
banque émettrice ;
→→ régler la valeur des documents sous réserves/
garanties.
ion peut
Le certificat d’inspect
mentation
être exigé par la régle
du pays importateur.
24
Les Incoterms
La CCI a publié pour la première fois en 1936,
une série de règles tendant à limiter l’interpréta-
tion des termes commerciaux. Ces règles, connues
sous le nom d’Incoterms (INternational COmmercial
TERMS), ont été amendées à plusieurs reprises. La
dernière version date de 2010 (INCOTERMS 2010).
Cette codification ne concerne que les déplace-
ments ou les prises en charge de marchandises et
pas les opérations proprement dites.
25
Banque
L’équipe de Belfius
vous aider lors de
se fera un plaisir de
uver ture d’un créd it documentaire.
l’o
26
nte/prestation
Le résultat d’une ve
calcule à la réception du paiement
se
final et définitif.
27
Réalisation d’un crédit documentaire confirmé payable à vue
(documents conformes)
1. Marchandises
28
La lettre de crédit
« Standby »
29
Les encaissements
documentaires
L’encaissement documentaire, également appelé En supposant qu’un transport par mer soit néces-
« remise documentaire », est une procédure régle- saire et qu’un connaissement soit émis, le ven-
mentée par la Chambre de commerce internationale deur peut demander d’émettre ce connaissement
et définie dans sa publication n° 522 (Règles et au nom de son banquier qui l’endossera au nom
Usances uniformes). du banquier chargé de l’encaissement des fonds
auprès de l’acheteur. Grâce à l’intervention de son
Après avoir conclu une convention commerciale, banquier, le vendeur garde ainsi le contrôle total des
le vendeur remettra la facture, les documents de marchandises tant que les documents n’ont pas été
transport et éventuellement d’autres documents remis à l’acheteur.
à son banquier, en lui demandant de les soumettre
en paiement ou à l’acceptation à l’acheteur via son Cette mesure de précaution n’est pas nécessaire
correspondant. pour les autres moyens de transport. Les docu-
ments de transport en cas de transport par route ne
Les Règles et Usances uniformes reprennent deux sont pas négociables et transférables. Dans ce cas,
formes d’encaissement documentaire : le vendeur peut consigner les marchandises ou les
→→ les documents contre paiement (DP) : les docu- expédier à l’adresse de la banque. Il faut cependant
ments ne sont remis à l’acheteur qu’après paie- souligner que l’article 10 des RUU stipule qu’une
ment de la somme intégralement due ; banque n’est nullement obligée d’accepter les mar-
→→ les documents contre acceptation (DA) : les chandises sans avoir donné son accord au préalable.
documents sont seulement remis à l’acheteur
après que celui-ci a accepté une lettre de change Contrairement aux crédits documentaires, les
pour le montant total et pour une durée détermi- banques ne sont pas responsables du résultat de
née. Si les parties le souhaitent, un billet à ordre l’opération dans le cas d’un encaissement documen-
peut également être utilisé. taire, mais bien de leurs fautes personnelles.
30
Éditeur responsable : Belfius Banque SA, Boulevard Pachéco 44, 1000 Bruxelles –
IBAN BE23 0529 0064 6991 – BIC GKCCBEBB – RPM Bruxelles TVA BE
0403.201.185 – N° FSMA 19649 A - SPCB0007-1 – 12/2013 – www.belfius.be