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Les écarts hommes femmes sur le marché du travail ont toujours existées mais nous
pouvons constater que malgré les différentes définitions du mot travail, ces écarts se
réduisent.

Nous allons commencer par


étudier le taux d’emploi entre
les hommes et les femmes.
Celui-ci nous montre un écart
de 12 points de pourcentage en
2003 et un écart de 9 points en
2011. Cependant, sur toute la
période les femmes ont toujours
un taux d’emploi moins élevé
que celui des hommes.

En terme de taux de chômage, l’écart était considérable il y a quelques années. En


1985, le taux de chômage des hommes s’élevait à environ 3% alors que celui des
femmes dépassait les 4%. Nous pouvons également constater que ces taux sont
corrélés : lorsque le taux de chômage des hommes augmente cela ne veut pas dire qu’il
y a une diminution des inégalités hommes/femmes. En effet, les taux de chômage des
femmes augmente également.

Cependant, sur le long terme, ces écarts diminuent. En 2000, le taux de chômage des
femmes était supérieur à celui des hommes de trois points de pourcentage. En 2007,
de deux points et entre 2008 et 2010, cet écart était quasiment nul.
Alors pourquoi le taux d’emploi
montre-t-il toujours de forte
inégalités ? Parce qu’on ne voit pas
les personnes qui ne cherchent pas
d’emploi dans le taux de chômage
contrairement au taux d’emploi.
Ainsi, dans le taux d’emploi sont
compris les femmes au foyers, les
étudiants, les personnes qui ne souhaitent pas travailler…
C’est pourquoi les chiffres diffèrent et il est parfois plus pertinent d’étudier le taux de
chômage. Néanmoins le taux d’emploi apporte une précision sur les capacités
humaines du pays mobilisées pour la production de biens et services.

Nous pouvons alors dire que, les femmes travaillaient moins que les hommes jusqu’aux
années 2000, aujourd’hui, les données concernant les femmes sont quasiment égales à
celles des hommes. Sur le graphique ci-dessus il est évident de constater une réelle
réduction des écarts.
Selon le niveau d’étude

Si nous étudions le travail au sens très large, nous pouvons parler du travail à l’école et
donc de la longeur des études.
Grace au graphique ci-dessu nous voyons que depuis les années 80 les femmes sont
plus diplômées que les hommes avec 23% de femmes diplômées du supérieur en 1986
contre 20% des hommes. Et cette tendance est à la hausse : en 2008, 50% des
femmes étaient diplômées du supérieur contre seulement 35% des hommes. En ce qui
concerne l’écart entre les hommes et les femmes peu diplômés, nous constatons que
les femmes peu diplômées sont moins nombreuses. Cependant, ce n’est pas une
donnée claire sur laquelle nous pouvons réellement nous baser : que veut dire peu
diplômé, pas de Bac, Bac pro, Bac, Bac+2… ? En revanche, ce graphique ci-dessus
montre que les femmes travaillent plus longtemps que les hommes à l’école.
Un niveau de diplôme plus élevé ne garantit pas un emploi sûr. En effet, 5.5% des
femmes diplômées du supérieur sont au chômage alors que c’est 5.4% des hommes
diplômés, cet écart est restreins mais lorsqu’on analyse l’ensemble des hommes et des
femmes l’écart se creuse : 9.6% des femmes étaient au chômage en 2010 alors que
c’est uniquement 9.1% des hommes. Ce graphique nous permet de comparer ces
inégalités aussi à travers l’ancienneté. On peut constater que les écarts diminuent avec
l’experience avec 2.6 points de pourcentage d’écart entre 1 et 4ans d’ancienneté et plus
que 0.9 point de pourcentage à 11ans et plus d’ancienneté. Ce tableau est intéressant
car il montre qu’il y a plus de femmes à faire des études supérieures cependant, les
hommes trouvent plus souvent un emploi stable. C’est intéressant de savoir que les
femmes sont plus souvent de longues études car dans le taux d’emploi, les étudiants
par exemple, sont comptabilisés. Le nombre de femme sans emploi dans le taux
d’emploi plus fort que chez les hommes peut donc s’expliquer en partie par cette
données. Pour conclure, nous pouvons dire grâce à ce graphique que les femmes
travaillent moins que les hommes selon l’ancienneté.

Pour conclure, nous pouvons dire que les femmes, en termes de travail rémunéré, ont
longtemps travaillé moins que les hommes. Cependant, aujourd’hui les hommes et les
femmes sont quasiment égaux en ce qu’il concerne l’emploi. Néanmoins, nous pouvons
aborder le travail au sens du travail à l’école. De ce point de vue, les femmes travaillent,
en moyenne, plus longtemps et font donc des études plus hautes que les hommes.
Pour finir, il existe également le travail domestique. En effet, on parle de la double
journée de travail qui tend petit à petit à disparaitre mais qui reste un travail fait en
majorité par les femmes.

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