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Révisions des partiels :

- Neutralité de la monnaie : (97 -56-67-82-299)


Loi de Say, in Richesse des nations – économie classique [optimiste : qui prend appuie sur la division du travail,
l’économie de marché dans laquelle l’entrepreneur joue un rôle primordial et la neutralité de la monnaie]
• « Les biens s’échangent contre des biens » sur la base de leur valeur travail.
• Les prix relatifs des marchandises découlent de la quantité de travail qu’elles ont nécessitée.
• « La monnaie n’est qu’un voile », qui permet d’exprimer les prix absolus.
• La monnaie est neutre : elle n’intervient pas dans les mécanismes de fixation de prix
Il existe une dichotomie entre la sphère réelle (production et échanges) et la sphère monétaire (circulation de la monnaie).
• Pour les classiques, la monnaie remplit les fonctions d’intermédiaire des échanges et d’unité de mesure, mais la fonction de réserve de valeur n’est
pas reconnue.
• Cette conclusion est à l’origine de la loi des débouchés de J.B.Say.
Les auteurs classiques reprennent à leur compte la théorie quantitative de la monnaie :
MxV=PxT
Avec M la masse monétaire, V la vitesse de circulation de la monnaie, P le niveau général de prix et T le volume de transactions.
• Toute variation de la quantité de monnaie provoque une variation proportionnelle de niveau général des prix (de l’inflation)

- Le carré magique de Nicholas KALDOR - (273-276)


Il indique les objectifs de la politique économique, pour répondre aux
problèmes conjoncturels, qui peuvent se résumer ainsi :
- Réaliser la croissance économique
- Le bien être matériel
- Le plain emploi
- Stabilité des prix
- Equilibre des échanges extérieurs

Les problèmes structurels sont ceux qui ont des origines lointaines, dans
le passé et ont des effets durables sur le bien-être général des
populations.

- La Thésaurisation du travail (Labor Hoarding) - (317)


Licenciement ; Une firme ne licenciera pas son surplus de main d’œuvre, pour fonctionner en sous-emploi.

- Les cycles climatiques de Raymond Wheeler (154-280)


Il y a différents types de cycles d’origine climatique de 100 – 500 et 1000m.
Le climat est une combinaison de deux phénomènes : d’une part le degré d’humidité ou de sécheresse et, d’autre part la
température. Il existerait des climats favorables au développement des civilisations. Il s’agit des climats tempérés avec humidité
moyenne. Les grands froids humides ou secs, les grandes chaleurs sèches ou humides ne sont pas favorables à l’activité humaine.

- Les cycles (majeurs) de conjoncture (280)


Les cycles économiques sont des fluctuations plus ou moins régulières, de
fréquences relativement périodiques et d’amplitude plus ou moins fixe de
l’activité économique.
¤ Extension (prospérité, essor)
¤ La crise (sommet ou pics)
¤ La contraction (dépressions)
¤ La reprise

- La structure (terme de sa variabilité ou fixité)

- La loi de Malthus (65)


(Croissance géométrique de la population + croissance arithmétique de la nourriture)
Courant Classique Pessimiste :
Les sociétés humaines, après avoir connu une croissance de richesses matérielles, seront confrontées à une situation de
stagnation = état stationnaire. Malthus avait constaté que les ressources alimentaires, au cours du temps suivaient une progression
arithmétique (1, 3, 5, 7 en raison de 2), tandis que la population croissait de manière géométrique (1, 2, 4, 8, avec une raison de 2
pour une période de 20ans).
- La théorie de la valeur de Ricardo + Marx } quantité de Travail. (57 - ? 312 )
Ricardo :
* Ce n'est plus la quantité de travail commandé, mais la quantité de travail incorporé qui fait le coût du produit( à la fois travail
vivant et travail mort, cristallisé des biens de production(=capital) ® ajoute le travail nécessaire pour former le capital technique.
* La valeur dépend du coût en travail de marchandise comme le prouve la croissance des prix des objets (quantité de travail fixée
dans une chose règle sa valeur échangeable : si augmentation de la quantité de travail, augmentation de la valeur de l'objet).
* Travail pas unique source de la valeur :
Rareté détermine la valeur des biens non reproductibles (ex : œuvre d'art) ® en fait il y a 2 sortes de biens : biens qui peuvent être
reproduits =habileté moyenne d'un ouvrier qui utilise technique de son temps.
Marx :
* Marx reprend très largement l'analyse de Ricardo (rareté et quantité de travail incorporé).
* Mais ajoute que c'est la notion de quantité de travail socialement nécessaire donc correspondant aux techniques de production
de l'époque qui déterminent la valeur d'un bien (coût de la vie, entretien de la famille...)
Marx introduit ici la notion de plus-value et d'exploitation (plus-value créée par les capitalistes = travail non rémunéré) ; mais les
néoclassiques n'ont pas tout à fait la même vision ; Ils s'appuieront sur la théorie de JB Say.

- Les 3 qualités / caractéristiques qui définissent « l’homos oeconomicus » (27-35-46-65-85-257)


« Tant qu’il y aura des hommes. Libres réflexions sur les crises financières. »
L'homo Oeconomicus est une notion abstraite par laquelle la science économique aborde la question du comportement de
l'homme. Elle est principalement fondée sur l'idée de rationalité et d'utilisation optimale des ressources rares pour atteindre une
fonction objective qualifiée de fonction d'utilité. Même cette notion d'utilité n'est jamais qu'une manière de résumer un ensemble
de préférences dont l'économiste ne cherche pas, a priori, à pénétrer ni le sens, ni les références.
L'Homo œconomicus (homme économique en latin, par imitation des dénominations employées en biologie) est une
représentation théorique du comportement de l'être humain, qui est à la base du modèle néo-classique en économie. L'origine de
cette expression est incertaine. On la trouve chez Pareto en 1906, mais elle a peut-être été employée auparavant.
"Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas" Pascal

- Propension marginale à consommer : (173-215-226-293 +226-294+296-301+227+322)


Cela correspond à la croissance de la consommation nationale et la croissance du revenu à rythme plus faible.
Autrement dit, le rapport qui constitue la propension marginale à consommer ou la dérivée de la fonction de consommation par
rapport au revenu est une constante inférieure à 1.
Les économistes ne s’intéressent pas seulement à la façon dont la totalité du revenu se subdivise consommation et épargne.
Lorsque le revenu augmente d’une année à l’autre, ils s’intéressent également à la façon dont le supplément de revenu est utilisé
en dépenses de consommation supplémentaire et en épargne supplémentaire.

On appelle propension marginale à consomme le rapport.


Ainsi, supposons que le revenu disponible des ménages ait atteint le montant de 1 000 milliards d’Euros au cours de l’année 2000
en France et qu’il se décompose en 800 milliards de consommation et 200 milliards d’épargne. L’année suivante, en 2001, le revenu
disponible des ménages a augmenté et a atteint 1 100 milliards d’Euros se décomposant en 870 milliards de consommation et 230
milliards d’épargne.
D’une année à l’autre, le supplément de revenu est de 1 100 – 1 000 = 100 milliards.
Le supplément de consommation 870 – 800 = 70 milliards
La propension marginale à consommer est donc de 70 / 100 soit 0,70.
On remarque, par ailleurs, que la propension moyenne à consommer était, en 2000, de 1 000 soit 0,80 et en l’an 2001, de 870 / 1
100 soit 0,79 correspondant à une légère diminution de la tendance à consommer sur un an

- Revenu National = Propension marginale à consommer + Propension à épargner (128-291-276)


Cela concerne l’équilibre ressources emplois et les principaux agrégats :
La propension est cette proportion du revenu consacrée à la consommation ou à l'épargne. La propension à consommer est la
partie du revenu consommé et la propension à épargner est la partie nom consommée. Ces propensions s'expriment en fraction
de l'unité, l'unité étant le revenu disponible.
Evidemment, les propensions peuvent être calculée en moyenne (Consommation ou épargne / revenu total) ou à la marge
(Variation de la consommation ou de l'épargne lorsque le revenu varie). La propension marginale est la plus souvent utilisée.
La propension marginale à consommer devient donc le complément de la propension marginale à épargner. La personne qui
dépense quatre-vingt pour cent de son revenu en épargne vingt pour cent, soit un total des épargnes et des dépenses de cent pour
cent! En d'autres mots, la Propension marginale à Économiser varie de 0 vers 1, sa limite.

- Quelles sont les préconisations de la doctrine keynésienne (100 +71)


La doctrine keynésienne développée en 1936 dans La Théorie générale de l'emploi de l'intérêt et de la monnaie essaie de
démontrer la solidité des deux composantes les plus populaires mais les moins acceptables de la politique économique
contemporaine : l'inflationnisme et le syndicalisme.
Dans La Théorie générale, Keynes raisonne en économie fermée, de sorte qu’il n’est pas tenu compte des exportations (demande
étrangère). Et pour simplifier les dépenses des administrateurs publiques peuvent être réparties en consommation et
investissement.
La demande effective, assimilé ainsi à la prévision de demande globale, détermine alors le comportement des entrepreneurs.
Comme ces derniers ne produisent alors le comportement des entrepreneurs. Comme ces derniers ne produisent que ce qu’ils
espèrent vendre, l’offre va s’ajuster à cette demande effective et le niveau de l’emploi effective sera alors celui qui permet cette
production. En d’autres termes, le plein emploi n’est pas garanti. En effet, contrairement à l’équilibre classique signifiant, selon la
loi de Walras, que la somme nette des demandes excédentaires est nulle en valeur (c'est-à-dire que si, sur un marché, la demande
est plus grande que l’offre, sur les autres, elle est inférieure, de telle sorte que les différences soient nulles), l’équilibre keynésien
est seulement un équilibre comptable. Ce point de vue, l’équilibre, résultant de l’égalité entre les revenus distribués et les
dépenses de consommation et d’investissement, on peut se faire à un niveau de revenu. Ce phénomène de thésaurisation, que
Keynes appelle préférence pour la liquidité et que l’on identifie à la demande de monnaie, s’explique par 3 motifs et dépend du
revenu national et du taux d’intérêt.
Un individu thésaurise ou épargne pour faire face soit à des achats futurs soit à des aléas de tout genre. Dans ces deux cas, la
préférence pour la liquidité.

Analyse dynamique 50 Prise en compte du temps, de l’histoire et du mouvement


Analyse en termes d’équilibre 50
= analyse en termes de prix, stocks, de marché, en termes de couts :Néo Classique / Classique
Analyse en termes de stocks 50
Analyse statique 50 Analyse hors du temps
Analyse ex-ante 104 prévision
Analyse ex-post 104 conséquence
Analyse systématique 155 Prenant en compte les sous ensemble et les interactions existant entre eux.
Analyse longitudinale 216 Evolution dans le temps, sur une longue période, des dépenses et des revenues pour
l’ensemble des ménages.
Analyse transversale 216 Comparaison des budgets à un moment donné entre différents ménages ayant des revenus
(horizontales) différents dans un pays.
Analyse macro-économique 225 Entreprise ou société
Analyse néo-classique 291 - Les phénomènes économiques peuvent et doivent être étudiés à l’aide des mêmes méthodes
que les phénomènes physiques,
- les agents sont rationnels, leurs préférences peuvent être identifiées et quantifiées,
- les agents cherchent à maximiser leur utilité, tandis que les entreprises cherchent à maximiser
leur profit,
- les agents agissent chacun indépendamment, à partir d'une information complète et
pertinente. (Ce postulat est récusé par l’école autrichienne, qui est fidèle au dualisme
méthodologique et utilise une conception plus faible de la rationalité, et par certains autres
courants qui peuvent parfois quand cette hypothèse seule est relâchée être considérés comme
néo-classiques (voir par exemple Théorie de l'agence ).
Analyse globale du chômage 309 Elle insiste sur l’insuffisance de la demande effective résultant de la sous-consommation des
masses et l’excès d’épargne des plus fortunés. (Malthus – Sismondi) = théories keynésiennes et
marxistes.
Analyse en termes de 311 Explique la rigidité du salaire empêchant la baisse de l’offre de travail et l’augmentation de la
structure demande de travail sur la bas e des facteurs exogènes (légalisation, réglementation et
conventions relatives à l’indemnisation du chômage, au salaire minimum, seuils sociaux dans
l’entreprise…).
Analyse néo keynésiens 311 (en termes de déséquilibre)
Analyse en termes de flux 50-309 Le flux de production donne lieu à un revenu qui se transforme en dépenses qui consistent à
Analyse en termes de circuit 50-61 acquérir en partie ou en totalité ce qui a été produit (=analyse patrimoniale)

Courant Keynesiens.Flux globaux ( epargne ingvestissemnt imporation et esportation economie


nationale
Analyse à la marge 63-71

- « L'homme est guidé par son seul intérêt et ne cherche pas à promouvoir le bien commun.
Mais sans le vouloir il actionne une main invisible qui atteint ce but » A. Smith

- Les cycles politico-économiques


83-84 +279-280v = Cycle politique durant les élections = lutte contre le chômage … puis lutte contre l’inflation (avec
probable création du chômage).

- Les 3 Fonctions de la monnaie ? 282 ? :


¤ Etalons – mesure la valeur
¤ Transaction / échange
¤ Instrument d’épargne – Réserve de valeur
- Avec une croissance de la main d’œuvre est de 0,5% par an, quel doit être le taux de croissance économique minimum
pour obtenir une réduction du chômage, ceteris paribus ? 2% p. 31

- Les biens économiques / biens privés. (15-16-17-18)

- Auteur de la métaphore des « 2 lames de la paire de ciseaux » pour expliquer la valeur ? Marshall
-

- Auteur de la « recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations » (1776)
(en anglais, An Inquiry into the Nature and Causes of the Wealth of Nations), ou plus simplement Richesse des
nations, est le plus célèbre ouvrage d’Adam Smith. Publié en 1776, c’est le premier livre moderne d’économie.

- Auteur de la théorie générale de l’emploi de l’intérêt et de la monnaie (1936).


John Maynard Keynes. L’ 'ouvrage est considéré comme le traité de science économique du xxe siècle ayant le plus influencé la
façon dont le monde a abordé l'économie et le rôle du pouvoir politique dans la société. Il est le document fondateur de la théorie
keynésienne en économie comme sans aucun doute de la macroéconomie moderne. Si on a posé les fondements de l'analyse
macroéconomique comme branche spécifique de l'analyse économique, elle ne fait pas l'unanimité chez les économistes. Juste à la
veille de la mort de Keynes, Joseph Schumpeter disait déjà que la Théorie générale de Keynes était un livre fondamental bien que
déjà dépassé.

- La dichotomie des phénomènes réels et des phénomènes monétaire caractéristique l’approche.


Pour Keynes, il y a interaction entre les phénomènes réels (Offre et Demande de biens) et les phénomènes monétaires (Offre et
Demande de capitaux). Keynes pense que si l’Etat n’intervient pas, la « récession » (baisse de l’augmentation du PIB) risque de
s’amplifier. L’Etat doit donc agir sur la demande en stimulant le pouvoir d’achat des agents économiques

- La périodicité du cycle Kondratiev :


Un cycle de Kondratiev est un cycle économique (période d'une durée déterminée qui correspond plus ou moins
exactement au retour d'un même phénomène) de l'ordre de 40 à 60 ans aussi appelé cycle de longue durée. il
présente deux phases distinctes : une phase ascendante (phase A) et une phase descendante (phase B).

- La courbe classique de Philips (corrélation négative entre, d’une part l’inflation ou le taux de croissance des salaires et
d’autre part le chômage). 327-329-330-332-333-
La courbe de Phillips est une courbe illustrant une relation empirique négative (relation inverse) entre le taux de chômage et
l'inflation.
Elle dérive des travaux de l'économiste néo-zélandais Alban William Phillips mettant en relation le chômage et la variation
des salaires nominaux ; l'augmentation des salaires nominaux est source d'inflation, car elle accroît les coûts de production des
entreprises et celles-ci se voient alors contraintes de rehausser leurs prix afin de restaurer leur marge bénéficiaire.
Plus le taux de chômage diminue, plus le taux de croissance du taux de salaires ne s’élève.

- Quelles sont les préconisations de l’Agenda de Lisbonne ?


La stratégie de Lisbonne, ou agenda de Lisbonne, ou processus de Lisbonne, désigne l'axe majeur de politique économique et
de développement de l'Union européenne entre 2000 et 2010, décidé au Conseil européen de Lisbonne de mars 2000 par les
quinze États membres de l'Union européenne d'alors.
L'objectif de cette stratégie fixé par le Conseil européen de Lisbonne est de faire de l’Union européenne « l’économie de la
connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde d'ici à 2010, capable d’une croissance économique durable
accompagnée d’une amélioration quantitative et qualitative de l’emploi et d’une plus grande cohésion sociale1 ». Les moyens
envisagés sont la réalisation d'une série de réformes globales et interdépendantes, alors que les actions menées par l’un des États
membres seront d’autant plus efficaces que les autres États membres agiraient de concert1. Les champs de réforme sont
l’innovation comme moteur du changement, l'« économie de la connaissance » et le renouveau social et environnemental.
À mi-parcours, en 2004–2005, l'analyse de la stratégie de Lisbonne a montré que celle-ci avait été jusqu'alors un échec parce que les
États membres n'ont pas tenu leurs engagements pris selon la méthode ouverte de coordination, non contraignante. La stratégie a été
recentrée en 2005 sur la croissance économique et l'augmentation de l'emploi.

- Les 3 Motifs de la préférence pour la liquidité (ou demande de monnaie) pour Keynes.
Pour Keynes, la monnaie est un lien entre le présent et le futur. C'est un bien spécifique qui n'est pas seulement demandé pour un usage
immédiat, mais aussi demandé pour un échange futur. Il en résulte que la demande de monnaie est relativement indépendante de l'activité
économique et que cette demande de monnaie ait été influencée par la prévision des agents. Ces anticipations se manifestent par les
variations du taux d'intérêt.
Les classiques établissaient une relation étroite entre la demande de monnaie et les variables réelles.
Keynes, au contraire utilise une relation plus complexe entre le taux d'intérêt (qui mesure la dépréciation du futur), la demande de monnaie
et le revenu et le volume du revenu comme niveau d'emploi dépendent du taux d'intérêt et de l'offre de monnaie. Pour les quantitativistes,
la demande de monnaie est une variable dépendant du revenu.
L'encaisse pour motif de spéculation chez Keynes. L'encaisse de spéculation traduit la préférence pour la liquidité des agents. La monnaie,
c'est un lien entre le présent et le futur. C'est une forme de détention de richesse sans risque et sans coût de conservation. Il est naturel que
la monnaie soit préférée aux titres dont la valeur fluctue.
La préférence pour la liquidité se traduit (il y a méfiance des agents économiques à conserver une encaisse) par un pouvoir d'achat supérieur
au besoin courant de transaction. C'est une encaisse de spéculation ou de thésaurisation.
Ce supplément d'encaisse par rapport à l'encaisse de transaction est influencé par le taux d'intérêt. Dans l'utilisation de leur revenu, les
agents opérant des choix successifs. Le premier choix est relatif à leur consommation et il est déterminé par la proportion à consommer, le
choix suivant consiste à déterminer la part de l'épargne qui sera conservée sans forme monétaire et celle qui sera utilisée à acheter des
titres. Et dans ce choix, le taux d'intérêt joue un rôle déterminant.
Or la valeur d'un titre dépend du taux d'intérêt courant, quand le taux d'intérêt est de 10%, il faut investir 100 pour toucher 10 de
rendement. Supposons que le taux d'intérêt passe à 5%, alors pour toucher 10, il faut investir 200, la conséquence est qu'un titre rémunéré à
10% vaut plus qu'un titre rémunéré à 5% parce que 100 placés à 10% valent autant que 200 placés à 5%. Si le taux d'intérêt courant diminue,
alors la valeur de tous les titres émis à un taux d'intérêt supérieur augment et inversement. Quand un agent décide de faire un placement, il
s’intéresse à la valeur des actifs qu'il acquiert et pour cela, il prend en compte le rendement du placement déterminé par le taux courant. Il
prend aussi en compte la variation prévisible de la valeur capitalisée du placement laquelle dépend du taux d'intérêt anticipé. Quand le taux
d'intérêt est bas, l'investisseur anticipe une hausse antérieure et il attend. Quand les taux sont élevés, placer est intéressant puisque l'on ne
peut anticiper une diminution des taux. Si le taux est bas l'agent préfère conserver la monnaie, s'il est haut, il préfère prêter. Pour Keynes, le
taux d'intérêt courant a une influence sur le comportement des agents. Les agents font des anticipations à long terme à partir desquelles ils
déterminent un taux d'intérêt normal de longue période.
En confrontant le taux actuel au taux moyen anticipé considéré comme un taux normal, ils déduisent les variations ultérieures. Par exemple,
si le taux courant est faible, et inférieur au taux normal, les agents anticipent une augmentation et attendent pour acheter des titres. Au
contraire, si le taux courant dépasse le taux anticipé, alors ils s'attendent à une diminution et ils placeront le plus de liquidités possibles en
titres à revenu fixe. Pour Keynes, en principe, les anticipations des agents ne sont pas identiques et ceci explique qu'il y ait simultanément
des offreurs et des demandeurs de titres.
Mais lorsque le taux d'intérêt descend en-dessous d'un seuil planché, tous les agents anticipant une augmentation et toute épargne
disponible est absorbée par la demande de monnaie. L'encaisse de liquidité est une fonction décroissante du taux d'intérêt.

- L’incitation à investir ?

- La demande effective ?

- Quel est l’auteur de la définition :


« L’économie est l’étude du comportement humain en tant que relation entre des fins et des moyens rares à usage
alternatifs ».
p. 29 - Robbins

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