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Révisions
Les problèmes structurels sont ceux qui ont des origines lointaines, dans
le passé et ont des effets durables sur le bien-être général des
populations.
- « L'homme est guidé par son seul intérêt et ne cherche pas à promouvoir le bien commun.
Mais sans le vouloir il actionne une main invisible qui atteint ce but » A. Smith
- Auteur de la métaphore des « 2 lames de la paire de ciseaux » pour expliquer la valeur ? Marshall
-
- Auteur de la « recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations » (1776)
(en anglais, An Inquiry into the Nature and Causes of the Wealth of Nations), ou plus simplement Richesse des
nations, est le plus célèbre ouvrage d’Adam Smith. Publié en 1776, c’est le premier livre moderne d’économie.
- La courbe classique de Philips (corrélation négative entre, d’une part l’inflation ou le taux de croissance des salaires et
d’autre part le chômage). 327-329-330-332-333-
La courbe de Phillips est une courbe illustrant une relation empirique négative (relation inverse) entre le taux de chômage et
l'inflation.
Elle dérive des travaux de l'économiste néo-zélandais Alban William Phillips mettant en relation le chômage et la variation
des salaires nominaux ; l'augmentation des salaires nominaux est source d'inflation, car elle accroît les coûts de production des
entreprises et celles-ci se voient alors contraintes de rehausser leurs prix afin de restaurer leur marge bénéficiaire.
Plus le taux de chômage diminue, plus le taux de croissance du taux de salaires ne s’élève.
- Les 3 Motifs de la préférence pour la liquidité (ou demande de monnaie) pour Keynes.
Pour Keynes, la monnaie est un lien entre le présent et le futur. C'est un bien spécifique qui n'est pas seulement demandé pour un usage
immédiat, mais aussi demandé pour un échange futur. Il en résulte que la demande de monnaie est relativement indépendante de l'activité
économique et que cette demande de monnaie ait été influencée par la prévision des agents. Ces anticipations se manifestent par les
variations du taux d'intérêt.
Les classiques établissaient une relation étroite entre la demande de monnaie et les variables réelles.
Keynes, au contraire utilise une relation plus complexe entre le taux d'intérêt (qui mesure la dépréciation du futur), la demande de monnaie
et le revenu et le volume du revenu comme niveau d'emploi dépendent du taux d'intérêt et de l'offre de monnaie. Pour les quantitativistes,
la demande de monnaie est une variable dépendant du revenu.
L'encaisse pour motif de spéculation chez Keynes. L'encaisse de spéculation traduit la préférence pour la liquidité des agents. La monnaie,
c'est un lien entre le présent et le futur. C'est une forme de détention de richesse sans risque et sans coût de conservation. Il est naturel que
la monnaie soit préférée aux titres dont la valeur fluctue.
La préférence pour la liquidité se traduit (il y a méfiance des agents économiques à conserver une encaisse) par un pouvoir d'achat supérieur
au besoin courant de transaction. C'est une encaisse de spéculation ou de thésaurisation.
Ce supplément d'encaisse par rapport à l'encaisse de transaction est influencé par le taux d'intérêt. Dans l'utilisation de leur revenu, les
agents opérant des choix successifs. Le premier choix est relatif à leur consommation et il est déterminé par la proportion à consommer, le
choix suivant consiste à déterminer la part de l'épargne qui sera conservée sans forme monétaire et celle qui sera utilisée à acheter des
titres. Et dans ce choix, le taux d'intérêt joue un rôle déterminant.
Or la valeur d'un titre dépend du taux d'intérêt courant, quand le taux d'intérêt est de 10%, il faut investir 100 pour toucher 10 de
rendement. Supposons que le taux d'intérêt passe à 5%, alors pour toucher 10, il faut investir 200, la conséquence est qu'un titre rémunéré à
10% vaut plus qu'un titre rémunéré à 5% parce que 100 placés à 10% valent autant que 200 placés à 5%. Si le taux d'intérêt courant diminue,
alors la valeur de tous les titres émis à un taux d'intérêt supérieur augment et inversement. Quand un agent décide de faire un placement, il
s’intéresse à la valeur des actifs qu'il acquiert et pour cela, il prend en compte le rendement du placement déterminé par le taux courant. Il
prend aussi en compte la variation prévisible de la valeur capitalisée du placement laquelle dépend du taux d'intérêt anticipé. Quand le taux
d'intérêt est bas, l'investisseur anticipe une hausse antérieure et il attend. Quand les taux sont élevés, placer est intéressant puisque l'on ne
peut anticiper une diminution des taux. Si le taux est bas l'agent préfère conserver la monnaie, s'il est haut, il préfère prêter. Pour Keynes, le
taux d'intérêt courant a une influence sur le comportement des agents. Les agents font des anticipations à long terme à partir desquelles ils
déterminent un taux d'intérêt normal de longue période.
En confrontant le taux actuel au taux moyen anticipé considéré comme un taux normal, ils déduisent les variations ultérieures. Par exemple,
si le taux courant est faible, et inférieur au taux normal, les agents anticipent une augmentation et attendent pour acheter des titres. Au
contraire, si le taux courant dépasse le taux anticipé, alors ils s'attendent à une diminution et ils placeront le plus de liquidités possibles en
titres à revenu fixe. Pour Keynes, en principe, les anticipations des agents ne sont pas identiques et ceci explique qu'il y ait simultanément
des offreurs et des demandeurs de titres.
Mais lorsque le taux d'intérêt descend en-dessous d'un seuil planché, tous les agents anticipant une augmentation et toute épargne
disponible est absorbée par la demande de monnaie. L'encaisse de liquidité est une fonction décroissante du taux d'intérêt.
- L’incitation à investir ?
- La demande effective ?