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Bonjour Abdeslam Bahid

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BANQUE
MONDIALE
Écrit par
Marie-France BAUD-BABIC : secrétaire générale adjointe
de Confrontation Europe
Olivier MARTY : maître de conférences à l'Institut d'études
politiques de Paris

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Universalis

Le groupe de la Banque mondiale apparaît


aujourd'hui comme la principale institution
multilatérale de financement des pays en
développement, en jouant le rôle de catalyseur
des financements publics ou privés dédiés aux
projets d’utilité collective. Créée pour apporter
une aide financière à long terme aux pays qui
avaient subi des dommages pendant la
Seconde Guerre mondiale, la Banque a
progressivement modifié sa mission dans le but
de réduire la pauvreté dans le monde et
d’améliorer la qualité de la vie. Elle est passée
d'un discours centré sur le développement
économique et les grands équilibres à une
mission de développement humain. À l'instar de'
son institution jumelle née à Bretton Woods
Introduction
(New Hampshire, États-Unis) en juillet 1944, le
Fonds monétaire international (FMI), la Banque
Organes
mondiale s’estdirigeants et
efforcée de légitimer son action
fonctionnement
sur le plan international pour répondre aux
nombreuses critiques des opinions publiques et
desFormes d'intervention
gouvernements des pays du Nord et du
Sud.
Du soutien de la croissance à la
La Banque
lutte mondiale
contre est un groupe composé de
la pauvreté
cinq institutions distinctes qui entretiennent des
liens étroits
Une :
politique multiforme
– La Banque internationale pour la
Les interrogations
reconstruction et le développement (BIRD),
fondée le 1er juillet 1944 par les accords de
Bretton Woods pour fournir une assistance
Bibliographie
financière à long terme et une aide au
développement à des pays à revenu
Pour citer l’article
intermédiaire ou faible,, dont le revenu par
habitant est compris entre 1 000 et 5 000 dollars
Classification
par an.

– L'Association internationale de
développement (AID), qui, depuis 1960, consent
aux pays les plus pauvres (revenu par habitant
inférieur à 885 dollars par an) n'ayant aucun
accès aux marchés des capitaux des prêts à
des conditions dites concessionnelles. Il s'agit
de financements à taux quasi nul, sur une durée
de trente-cinq à quarante ans, ce qui représente
un don équivalent à environ 85 p. 100 du prêt.

– La Société financière internationale (SFI),


créée en 1956 pour promouvoir la croissance
des pays en développement en s'appuyant sur
le secteur privé. La Banque accorde à ce
dernier une attention particulière en
aménageant des cadres favorables à son
investissement, en octroyant des financements
aux PME et à la microfinance, en encourageant
le commerce ou en ayant recours aux
partenariats public-privé.

– L'Agence multilatérale de garantie des


investissements (AMGI), qui, depuis 1988,
contribue à encourager l'investissement
étranger dans les pays en développement, en
assurant les entreprises qui en sont à l’origine
contre des risques non commerciaux.

– Le Centre international des différends relatifs


aux investissements (CIRD), créé en 1966 pour
régler les différends entre investisseurs
étrangers et États d'accueil par voie de
conciliation et d'arbitrage.

L'expression « Banque mondiale » désigne


habituellement les entités BIRD et AID qui
prêtent aux gouvernements. Elle reste la plus
usitée.

Organes dirigeants et
fonctionnement
La Banque compte en 2013 cent quatre-vingt-
huit États membres qui ont souscrit à son
capital, en fonction de leur importance
économique respective. Selon ses statuts,
avant d'en être membre, un État doit d'abord
adhérer au Fonds monétaire international. Le
siège de la Banque est basé à Washington et
elle compte des antennes dans plus de
100 pays membres.

Le capital de la Banque mondiale est composé


du montant des souscriptions de ses États
membres, qui détermine le nombre de voix dont
chacun d’eux peut se prévaloir, mais ceux-ci
n'en versent pas l'intégralité. Seulement 20
p. 100 doivent être versés, dont la moitié – soit
10 p. 100 – l'est en or ou en dollars américains.
Les 80 p. 100 restants peuvent être appelés à
tout moment pour faire face, si nécessaire, à
des remboursements d'emprunts ou à des
garanties. L'existence d'un capital souscrit mais
non versé est destinée à donner confiance aux
marchés financiers sur lesquels la Banque lève
l'essentiel de ses ressources pour financer ses
prêts aux pays en développement et permettre
à l'institution de bénéficier d'excellentes
conditions d'emprunt. Le coût inhérent à la
concessionnalité des financements de l'AID est
pris en charge par les contributions des pays
riches actionnaires.

Le pouvoir de décision appartient aux pays


membres actionnaires. Chaque État désigne un
gouverneur et un gouverneur suppléant. Le
conseil des gouverneurs, basé au siège,
fonctionne comme une assemblée générale
d'actionnaires : les gouverneurs, en général les
ministres des Finances ou du Plan, ont le
pouvoir d'admission et de suspension des
membres, d'augmentation ou de réduction du
capital social, d'interruption des activités de la
Banque, d'interprétation de ses statuts.

Comme les gouverneurs ne se réunissent


qu'une fois par an, à l'occasion de l'assemblée
annuelle de la Banque qui se tient chaque
automne avec celle du FMI, ils délèguent
l'essentiel de leurs pouvoirs au conseil des
administrateurs, lequel compte vingt-cinq
membres. Les cinq principaux actionnaires –
États-Unis, Allemagne, Japon, France et
Royaume-Uni – en nomment chacun un, et les
autres administrateurs sont élus par le reste des
États membres répartis en groupes
(circonscriptions) à l’occasion d’élections
organisées tous les deux ans.

Il en résulte une certaine incohérence, dans la


mesure où des pays très divers peuvent être
amenés à voter ensemble quand d’autres ont
une importance mal proportionnée à leur poids
économique.

Le président est, par convention tacite, un


ressortissant du pays principal actionnaire,
c'est-à-dire les États-Unis, quand le directeur
général du FMI est un citoyen européen. Il est
élu par les administrateurs pour un mandat de
cinq ans, renouvelable. Eugene Meyer fut le
premier président de la Banque mondiale de
juin à décembre 1946. Les mandats de Eugene
R. Black Sr. (1949-1961), Robert McNamara
(1968-1981) et de James Wolfensohn (1995-
2005) ont été les plus longs, celui de Paul
Wolfowitz (2005-2007) a été écourté par une
affaire de favoritisme le contraignant à
démissionner. En 2007, Robert Zoellick a pris la
direction d'une institution dans la tourmente. Il a
été remplacé en 2012 par Jim Yong Kim, un
Américain dont les origines coréennes
confortent la légitimité de l’institution. En 2019,
David Malpass, précédemment sous-secrétaire
au Trésor des États-Unis pour les affaires
internationales, est nommé président.

Formes d'intervention
La BIRD lève des capitaux sur les marchés
financiers (40 milliards de dollars en 2011-
2012), investit dans des projets publics ou
dispense des conseils et services aux
administrations. Elle a développé une grande
variété d'instruments de financement à partir
d'une formule quasi unique à l'origine. Elle
consent maintenant des prêts d'investissement
spécifiques et sectoriels, des prêts à des
intermédiaires financiers, à un pays sinistré, à la
réduction de dette ou à l'ajustement structurel
dans le cadre d'un accord macroéconomique.
Historiquement, les prêts octroyés pour le
financement des infrastructures sont les plus
importants. Mais, depuis les années 1960, la
Banque a multiplié les interventions dans
l'éducation puis dans la santé, domaines où elle
est devenue le premier bailleur de fonds dans le
monde. Ses principaux emprunteurs sont les
grands pays en transition ou émergents, comme
la Chine, l'Indonésie, la Corée, le Brésil et la
Russie.

C'est à travers le guichet de l'AID que les pays


les plus pauvres (Afrique subsaharienne,
notamment) bénéficient d'une aide financière.
Quelques pays micro-insulaires ou, au
contraire, de grands pays comme l'Inde
bénéficient aujourd'hui de financements mixtes
de la BIRD et de l'AID.

Au cours de l’exercice 2011-2012, le groupe


Banque mondiale a engagé 52,6 milliards de
dollars sous forme de prêts, de dons, de prises
de participation ou de garanties en faveur de
ses membres et d’entreprises. Les prêts et
crédits de la BIRD et de l’AID sont, de façon
assez équilibrée, orientés vers l’Afrique, l’Asie
du Sud, l’Asie de l’Est et l’Amérique latine, en
soutien de projets relatifs aux administrations ou
aux services publics (25 p. 100), aux transports
(13 p. 100), à l’eau (10 p. 100) ou à l’énergie
(14 p. 100).

Du soutien de la
croissance à la lutte
contre la pauvreté
L'idée de créer une Banque mondiale pour la
reconstruction et le développement est née du
constat que les marchés financiers étaient
réticents, durant l'entre-deux-guerres, à financer
des projets d'investissement dans des pays en
développement, même lorsque ces projets
présentaient toutes les garanties de sérieux et
de rentabilité.

Dans ses premières années, la mission


essentielle de la Banque sera d'octroyer
quelques prêts de reconstruction à la France,
aux Pays-Bas, au Danemark ainsi qu'au Japon.
Elle sera cependant éclipsée par le
plan Marshall, dont le déploiement rapide
assura une partie des besoins financiers des
pays européens et qui éloigna, en quelque
sorte, la Banque mondiale de l'Europe.

Comme l'Asie était prise dans l'engrenage des


conflits sociaux et l'Afrique dans le fait colonial,
la Banque s'est cantonnée à l'Amérique latine,
qui restera longtemps sa principale zone
d'action. Parallèlement, tout en s'investissant
dès le début de sa mission dans la lutte contre
la pauvreté mais avec comme finalité de
développement les seuls objectifs de
croissance, la Banque limita le champ de ses
interventions aux infrastructures, sans
s'intéresser dans le détail à la façon dont ces
projets s'intégraient dans l'échelle des priorités
des États. Progressivement, dans les années
1960 et 1970, notamment sous la conduite de
Robert McNamara, à la tête de la Banque
mondiale de 1968 à 1981, et qui sera le premier
à promouvoir l'idée d'un plan de lutte spécifique
contre la pauvreté, des financements de plus en
plus nombreux seront confiés à l'AID qui
consent, à des conditions privilégiées, des prêts
aux pays sous-développés pour construire des
routes et des hôpitaux. Le rapport annuel de
1985 marqua le début d'une nouvelle approche
en indiquant que « les bons projets ne suffisent
pas pour maintenir la croissance dans un
contexte institutionnel et de politique générale
inadéquat, de même l'investissement ciblé ne
suffit pas pour réduire la pauvreté absolue ».

Compte tenu de la mission initiale de la Banque,


la pauvreté a fait l'objet de réflexions plus tôt en
son sein qu'au sein du FMI. La réduction de ce
fléau devient peu à peu le nouveau cheval de
bataille de la Banque, qui l'intègre dans sa
stratégie. Elle s'imposera comme son objectif
prioritaire avec l'arrivée à sa tête, le 1er juillet
1995, d'un ancien banquier d'affaires d'origine
australienne, James Wolfensohn. Dès 1990, le
rapport annuel intitulé La Pauvreté marquait une
première étape dans cette direction ; celui de
1992, Le Défi du développement, amorce le
changement de stratégie de l'institution qui se
préoccupe d'investissement dans le capital
humain . Un premier travail statistique est
entrepris la même année. Il met en évidence
que 3 milliards de personnes (soit la moitié de
l'humanité), selon les estimations de la Banque
mondiale, vivent avec moins de 2 dollars par
jour.

Lors des assemblées annuelles de 1998, le


président James Wolfensohn a cherché à
imposer une nouvelle vision du développement
pour le XXIe siècle. Il plaide pour un cadre de
développement intégré global, équilibré et
humain (Comprehensive Development
Framework), plus respectueux de l’autonomie
des processus démocratiques, des spécificités
institutionnelles et des considérations sociales.
Ce faisant, il prenait le parti de son remuant
économiste en chef et numéro deux de la
Banque, Joseph Stiglitz, qui avait dénoncé les
approches parfois dogmatiques du Fonds et de
la Banque. Joseph Stiglitz avait en effet pris le
risque de déclencher une opposition ouverte
avec le FMI à propos de la crise asiatique de
1997-1998, en dénonçant, à travers les
politiques mises en œuvre, le dogme de
perfection du marché. Ce coup d'éclat, qui lui
vaudra de devoir quitter la Banque en 1999,
amorce la distanciation de l'institution avec le
« consensus de Washington », expression
utilisée pour la première fois en 1990 par
l'économiste britannique John Williamson dans
un article relatif aux politiques des institutions
financières qui prescrivaient comme remèdes
aux crises que connaissaient de nombreux pays
les principes extrêmement rigoureux de
libéralisation commerciale, de dérégulation, de
privatisation. Ces principes avaient aussi été
fermement défendus par le FMI avant d'être
remis en cause par les crises asiatique, russe et
argentine des années 1997, 1998 et 2000. La
crise de 2007-2008 consacre le changement
d’approche et, dans le cas du FMI, la réforme
de ces deux institutions financières
multilatérales : la crise apparaît en effet comme
celle des pays développés, qui ont désormais,
dans le cas de l’Europe, recours à l’assistance
internationale.

Une politique
multiforme
Lancée par la Banque mondiale et le FMI,
l'allégement de la dette des pays les plus
pauvres a été la première démarche inscrite
dans l'objectif de développement durable axé
sur la réduction de la pauvreté. Connue sous le
nom d'Initiative PPTE (pays pauvres très
endettés), elle a été prise par les sept pays les
plus industrialisés (G7) en 1996 à Lyon, et
réaffirmée au sommet du G7 à Cologne, en juin
1999. Dans le cadre d'une approche globale qui
associe d'autres créanciers multilatéraux et
bilatéraux, ainsi que le Club de Paris, elle
prévoit des restructurations de dette pour des
pays répondant aux trois critères suivants :
faible niveau de revenu, fardeau de dette
insoutenable, poursuite d'une politique
d'ajustement. En contrepartie, ces pays
s'engagent à consacrer les ressources
dégagées à la lutte contre la pauvreté.

La Banque est aussi très impliquée dans la


poursuite des Objectifs du millénaire pour le
développement (OMD), adoptés à l’ONU en
2000 afin d’améliorer le développement humain
à l’horizon de 2015. Malgré les nombreux
progrès effectués, atteindre ceux-ci est difficile,
en raison, d’une part, du maintien de plusieurs
barrières tarifaires dans les pays développés,
et, d’autre part, de la stagnation de l’aide
publique au développement. Celle-ci
représentait, en 2011, 0,46 p. 100 du PIB
moyen des donateurs, alors que l’objectif fixé à
la conférence de Monterrey, en 2002, est de 0,7
p. 100. En 2015, le bilan des Objectifs du
millénaire pour le développement conduira peut-
être à relancer ces réflexions, ou à tirer de
nouvelles conclusions sur la place de la Banque
mondiale dans les institutions multilatérales
œuvrant pour le développement durable.

Il s'agit de relever les taux de scolarisation, de


promouvoir l'égalité des sexes, de réduire la
mortalité infantile, juvénile et maternelle,
d'améliorer l'accès aux services de santé et de
protéger l'environnement. Si certains pays,
notamment en Asie de l'Est, semblent en
mesure de progresser plus vite sur certains
fronts (scolarisation, mortalité infantile et
maternelle), d'autres, en particulier sur le
continent africain, n'y parviendront pas sans une
concertation internationale. La réduction de la
pauvreté passe aussi par la réduction des
insuffisances institutionnelles qui pénalisent les
habitants les plus défavorisés (enchevêtrement
des lois, corruption des magistrats, profondes
distorsions des systèmes de crédit, lourdeur des
formalités d'enregistrement des entreprises).

Une stratégie environnementale a, par ailleurs,


été intégrée par la Banque dans le cadre du
développement. Elle met l'accent sur
l'amélioration de la qualité de la vie ; la
croissance doit ménager une gestion durable de
l'environnement et préserver la qualité du
patrimoine commun de l'humanité, notamment
dans les domaines des changements
climatiques, des forêts, des ressources en eau
et de la diversité biologique.

De même, la Banque a mis en place un vaste


programme de lutte contre l'épidémie de sida en
Afrique.

Les interrogations
Reste que la reconversion de la Banque en
« super-agence » de développement suscite
des interrogations. Ne met-elle pas en péril les
agences spécialisées dans le développement
qui vivent des contributions volontaires des
États membres, contributions en constante
régression, comme le Programme des
Nations unies pour le développement (PNUD) ?
L'aide au développement doit-elle être assimilée
à la seule lutte contre la pauvreté ? L'existence
d'un secteur privé sain, capable de créer des
emplois productifs et l'intégration au système
commercial régional puis international sont, à ce
titre, des facteurs cruciaux, même s'ils
n'induisent pas mécaniquement une croissance
réductrice d'inégalités et de pauvreté.

Deux autres questions se posent. L'une est liée


au rôle croissant des organisations non
gouvernementales et du monde associatif : la
Banque se doit de les consulter et d’établir avec
elles des lignes de partage dans leur
collaboration sur le terrain si elle souhaite
véritablement prendre en compte les
préoccupations de la société civile dans
l'élaboration des stratégies qu'elle applique. La
seconde concerne la responsabilisation des
pays bénéficiaires des prêts et des soutiens
concessionnels.

Depuis la crise de 2007-2008, la Banque


mondiale travaille plus étroitement encore avec
d’autres institutions financières multilatérales
dont les spécialités ou les zones géographiques
sont complémentaires. À titre d’exemple, la
Banque a participé aux deux « initiatives de
Vienne », lancées en 2009-2010 puis en 2012
afin de garantir la liquidité des secteurs
bancaires des pays de l’Est et de soutenir leur
Rechercher sur Universalis ) (
croissance économique conjointement avec la
BEI et la BERD. De même, elle participe au
« partenariat de Deauville », lancé en 2011 afin
de coordonner l’aide des institutions financières
multilatérales et des États en soutien aux
processus de transition démocratique de
certains pays arabes.
— Marie-France BAUD-BABIC, Olivier MARTY

BIBLIOGRAPHIE

M. AGLIETTA & S. MOATTI, Le F.M.I. : de l'ordre


monétaire aux désordres financiers, Economica,
Paris, 2000

M. BÉLANGER, Institutions économiques


internationales. La mondialisation économique et ses
limites, ibid., 6e éd. 1997

É. COHEN, L'Ordre économique mondial. Essai sur


les autorités de régulation, Fayard, Paris, &
2001
Sommaire

M. KAUFFMANN, Gouvernance économique


mondiale et conflits armés : Banque mondiale, F.M.I.
et G.A.T.T.-O.M.C., L'Harmattan, Paris, 2006

P. LENAIN, Le F.M.I., La Découverte, Paris, 4e éd.


2004

J.-J. REY, Institutions économiques internationales,


Bruylant, Bruxelles, 1988, 3e éd. 2001

R. SÉROUSSI, Les Nouveaux Gendarmes du monde :


G.A.T.T., F.M.I. et Banque mondiale, Dunod, Paris,
1994

J. E. STIGLITZ, The Roaring Nineties, New York,


2003 (Quand le capitalisme perd la tête, trad.
P. Chemla, Fayard, Paris, 2003)

Rapport annuel B.R.I. 2012.

POUR CITER L’ARTICLE

Marie-France BAUD-BABIC, Olivier MARTY,


« BANQUE MONDIALE », Encyclopædia
Universalis [en ligne], consulté le 18 avril 2019.
URL :
http://www.universalis.fr/encyclopedie/banque-
mondiale/

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