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Son nom
Le FCFA créé en 1945, signifiait "Franc des Colonies Françaises d'Afrique). Après les indépendances en 1960, son nom
est devenu « Franc de la Communauté Financière Africaine » pour les 8 pays d'Afrique de l'Ouest (Bénin, Burkina
Faso, Côte d'Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo). Avec la réforme annoncée, le FCFA deviendra
l’ECO, nom choisi pour la future monnaie unique des 15 pays de la Communauté économique des États d'Afrique de
l'Ouest (CEDEAO).
La Banque centrale des États d'Afrique de l'Ouest (BCEAO) n'aura à l'avenir plus d'obligation particulière de placer la
moitié de ses réserves de change auprès de la Banque de France. Ainsi, le compte d’opérations sera fermé et les
réserves seront transférées à la BCEAO qui sera libre de placer ses avoirs dans les actifs de son choix.
La France va également se retirer des instances de gouvernance de l'Union monétaire ouest-africaine (UMOA) : il
n’y aura plus de représentant au Conseil d'administration et au Comité de politique monétaire de la BCEAO, ni à la
Commission bancaire de l'UMOA.
La France garde un rôle de garant en cas de crise. Si jamais les pays de la zone éco n’ont plus de quoi payer leurs
importations, la France le fera., Dans ce cas, Paris se réserve le droit de revenir dans une instance de décision, en
l’occurrence le conseil de politique monétaire. La France assurera la garantie de convertibilité illimitée de la nouvelle
monnaie ECO.
3. La parité de l’ECO ?
Afin d'éviter les risques d'inflation (présente dans d'autres pays d'Afrique), la parité du futur éco avec l'euro est
maintenue (1 euro = 655,96 francs CFA).
Cette parité fixe est critiquée par les économistes africains car l'arrimage à l'euro (monnaie forte), pose problème
pour les économies de la région, beaucoup moins compétitives, qui ont besoin de donner la priorité à la croissance
économique et à l'emploi plutôt que de lutter contre l'inflation. Selon eux, la future monnaie devrait être indexée
sur un panier des principales devises mondiales, le dollar, l'euro et le yuan chinois, correspondant aux principaux
partenaires économiques de l'Afrique.
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4. L’objectif de l’ECO ?
Les objectifs de la monnaie unique selon le gouverneur de la BCEAO Monsieur Tiémoko Meyliet Koné :
« Améliorer les échanges entre les différents pays membres, renforcer la stabilité et la résilience des économies et
impulser une croissance forte, durable et inclusive au niveau de la région ».
5. L’ECO et la CEDEAO ?
Pour la CEDEAO, la mise en place de l’ECO, projet initié depuis 1983, sera une avancée majeure dans l’intégration
économique et monétaire des pays membres,
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