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tOUtE L’aCtUaLité
DU CEntRE POmPiDOU
COULEUR
6
LUCian fREUD
LES COLLAGES D’ERRÓ
UnE saisOn DE DansE
saRkis DE PASSAGE
singaPOUR, maLaisiE,
LE CINÉMA !
CODE
tOUtE L’aCtUaLité
DU CEntRE POmPiDOU
COULEUR
6
ExPOsitiOns
mUséE
sPECtaCLEs
Et COnCERts
PaROLEs
Cinéma Et viDéO
JEUnE PUbLiC
méDiatiOns
www.centrepompidou.fr
SOMMAIRE
JANV. > MARS 2010
Dans CE nUméRO…
Cinéma DU RéEL PROgRammE
L’ARDEUR DOCUMENTAIRE
PAR CHARLOTTE GARSON P 22 PROgRammE DétaiLLé
à LA UNE
saRkis DE JANVIER à MARS P 42
PASSAGES JanviER P 44
PAR CHANTAL BÉRET P 24 févRiER P 68
maRs P 94
DansE
TRANSFORMER L’aPERçU
PAR CHRISTOPHE WAVELET DE JANVIER
P 26 à DÉCEMBRE P 114
2 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
sOmmaiRE
thématiqUE
ExPOsitiOns sPECtaCLEs
LA SUBVERSION DES IMAGES : SURRÉALISME, Et COnCERts
PHOTOGRAPHIE, FILM P 44
SOULAGES P 12, 46 sPECtaCLEs vivants
SARKIS P 24, 74 anna haLPRin / annE COLLOD & gUEsts :
LUCIAN FREUD, L’ATELIER P 8, 98 PARADES & CHANGES, REPLAYS (DANSE) P 59
hERman DiEPhUis CIAO BELLA (DANSE) P 63
fORCED EntERtainmEnt
mUséE VOID STORY (THÉÂTRE) P 77
LES ARCHIPELS RÉINVENTÉS. 10 ANS DU PRIX thE viEnna vEgEtabLE ORChEstRa
FONDATION D’ENTREPRISE RICARD P 45 (MUSIQUE) P 87
JIM HODGES : LOVE ETC. P 48 RaChiD OURamDanE :
ELLES@CENTREPOMPIDOU P 51, 68 SURFACE DE RÉPARATION (DANSE) P 91
PATRICK JOUIN : LA SUBSTANCE bOUChRa OUiZgUEn :
DU DESIGN P 30, 82 MADAME PLAZA (DANSE) P 96
ERRÓ P 20, 83 tOUR DE fRanCE #4 (MUSIQUE) P 103
katE mCintOsh : DARK MATTER
(PERFORMANCE) P 104
4’33’’ : CRéatiOns P 38, 109
(EN COLLABORATION AVEC L’IRCAM)
PhiLiPPE qUEsnE / vivaRiUm stUDiO :
L’EFFET DE SERGE (THÉÂTRE) P 112
iRCam
qUatUOR & éLECtROniqUE/
Cité DE La mUsiqUE (MUSIQUE) P 52
COnCERt imPROvisatiOn
avEC LE LOgiCiEL Omax (MUSIQUE) P 76
3
SOMMAIRE
JANV. > MARS 2010
4 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
Cinéma Et viDéO MA BELLE-MÈRE, DE P. RAMLEE P 56, 78
LE TIREUR DE POUSSE-POUSSE,
CyCLE singaPOUR, maLaisiE : LE Cinéma ! P 40 DE P. RAMLEE P 57, 70
LA MALÉDICTION DE LA FEMME VAMPIRE, FLOWER IN THE POCKET,
DE B. N. RAO P 45, 79 DE LIEW SENG TAT P 59, 70
LION CITY, DE YI SUI P 44, 92 CONFÉRENCE : « YASMIN AHMAD,
SELL OUT!, DE YEO JOON HAN P 47, 56, 79 ICÔNE DU CINÉMA MALAISIEN »,
SEPET, DE YASMIN AHMAD P 47, 60, 74 PAR AMIR MUHAMMAD P 59
FOREVER FEVER, DE GLENN GOEI P 47, 67, 88 HANG JEBAT, DE HUSSAIN HANIFF P 59
LA MAISON AUX OISEAUX, MALAYSIAN GODS, D’AMIR MUHAMMAD P 59, 80
D’ENG YOW KHOO P 47, 56, 66 THE BIG DURIAN, D’AMIR MUHAMMAD, P 60, 68
AMOUR ET AFFECTION, DE HUSSAIN HANIFF P 47 TURBULENCE, DE P. RAMLEE P 60, 80
DANCING BELLS, LA MALÉDICTION DE L’HOMME HUILE,
DE DEEPAK KUMARAN MENON P 47, 55, 67 P. RAMLEE, P 62, 87
MUKHSIN, DE YASMIN AHMAD P 47, 59, 93 LE TALISMAN, DE ROLF BAYER P 66, 92
15, DE ROYSTON TAN P 47, 55, 84 LES VOISINS DU VILLAGE, HUSSAIN HANIFF P 66
SEMAN, DE MANSOR PUTEH P 47, 66 GONE SHOPPING, DE WEE LE LIN P 67
MEE POK MAN, DIC KHOO P 47, 82 ARMY DAZE, D’ONG KEN SENG P 68
FLOODING IN THE TIME OF DROUGHT: FLOOD, CALL IF YOU NEED ME, DE JAMES LEE P 70, 87
DE SHERMAN ONG P 48, 56, 87, 93 WOMAN ON FIRE LOOKS FOR WATER,
EATING AIR, DE JASMINE NG DE WOO MING JIN P 70, 88
ET KELVIN TONG P 49, 60, 66 15 MALAYSIA, FILM COLLECTIF P 72
LE PETIT-FILS DU DATUK MERAH, LOVE CONQUERS ALL, DE TAN CHUI MUI P 73, 80
DE M. AMIN P 49, 89 HERE, DE HO TZU NYEN P 79
I NOT STUPID, DE JACK NEO P 49, 78 MAT LE CINGLÉ, D’HUSSAIN HANIFF
INVISIBLE CITY, DE TAN PIN PIN P 49, 70 ET MAT SENTOL P 81
BE WITH ME, D’ERIC KHOO P 49, 76 LA MÉDISANTE VICTIME, DE P. KAPUR P 91
MY MAGIC, D’ERIC KHOO P 49, 70, 92
881, DE ROYSTON TAN P 50, 80 CyCLE takEshi kitanO P 100
WHEN THE FULL MOON RISES, RENCONTRE EXCEPTIONNELLE
DE MAMAT KHALID P 50, 66 AVEC TAKESHI KITANO P 100
12 STOREYS, D’ERIC KHOO P 50, 68, 94 ZATOICHI P 101
KARAOKE, DE CHRIS CHONG CHAN FUI P 50, 59, 81 DOLLS P 102
THIS LONGING, D’AZHARR RUDIN P 50, 64, 79 TOKYO EYES, DE JEAN-PIERRE LIMOSIN P 102
LUCKY 7, DE SUN KOH, K. RAJAGOPAL, HANA-BI P 102
BOO JUNFENG, BRIAN GOTHONG TAN, JUGATSU P 102
CHEW TZE CHUAN, HO TZU NYEN TABOU, DE NAGISA OSHIMA P 103
ET TANIA SNG P 52, 79 BLOOD AND BONES, YOICHI SAI P 103
LES TROIS CÉLIBATAIRES FONT DU CINÉMA,
DE P. RAMLEE P 54, 84
GUBRA, DE YASMIN AHMAD P 55, 79
BEFORE WE FALL IN LOVE AGAIN,
DE JAMES LEE P 55, 67
FEMME, ÉPOUSE ET PUTAIN,
D’U-WEI BIN HAJI SAARI P 55, 70
JEFRI ZAIN : RAPIDE COMME L’ÉCLAIR,
DE JAMIL SULONG P 55, 67
RAIN DOGS, DE HO YUHANG P 55, 72
PERTH, DE DJINN P 56, 66, 90
5
SOMMAIRE
JANV. > MARS 2010
nOUvEaUx tERRitOiREs
DU CÔTÉ DE LA MALAISIE ET DE SINGAPOUR P 58
REgaRDs CRitiqUEs
BERNARD EISENSCHITZ.
UNE HISTOIRE FRAGMENTAIRE
DU CINÉMA P 50, 73, 94
viDéO Et aPRès
CRISTINA LUCAS P 61
ŒUVRES SONORES / 3E PARTIE : VINCENT EPPLAY,
GIUESEPPE IELASI, SAMON TAKAHASHI P 89
MARTIN LE CHEVALLIER P 97
hORs PistEs P 86
6 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
méDiatiOns visitER LEs ExPOsitiOns P 127
« SOULAGES » : VISITES /
DéCOUvRiR LE mUséE P 124 GUIDE MULTIMÉDIA /
DISPOSITIF D’IMAGES TACTILES /
- LEs visitEs P 124 VISITES EN LECTURE LABIALE /
HISTOIRES DE COLLECTIONS / VISITES EN LANGUE DES SIGNES /
COUPS DE CŒUR / PROMENADE URBAINE /
« ELLES@CENTREPOMPIDOU » / « LA SUBVERSION DES IMAGES,
DISPOSITIF D’IMAGES TACTILES / SURRÉALISME, PHOTOGRAPHIE, FILM » :
ÉCOUTER VOIR / VISITES / GUIDE MULTIMÉDIA /
LES COLLECTIONS EN LECTURE LABIALE / « LUCIAN FREUD » : VISITES / GUIDE MULTIMÉDIA /
LES COLLECTIONS EN LANGUE DES SIGNES (LSF) / « PATRICK JOUIN. LA SUBSTANCE DU DESIGN » :
VISITES ADAPTÉES DES COLLECTIONS PROMENADE URBAINE AVEC LE DESIGNER
7
LUCIAN FREUD
L’ATELIER
« POUR MOI, LE TABLEAU EST LA PERSONNE. » LUCIAN FREUD
L’atELiER
PaR CéCiLE DEbRay
CONSERVATEUR
AU MUSÉE NATIONAL
« […] Dans la mesure où cela est possible à
la fin du XXe siècle, Freud ne possède rien
et ne vit nulle part, et pourtant on pourrait
approche absolue du métier de la peinture.
« Je veux que la peinture soit chair. […] Je
sais très bien que ma conception du por-
D’ART MODERNE, tout aussi bien dire qu’il a tout ce qu’il trait provient de la déception devant des
COMMISSAIRE désire, qu’il est chez lui partout, et en tou- portraits qui ressemblaient à des gens. Je
DE L’EXPOSITION tes sociétés. Il est la contradiction incar- voudrais que les miens soient ceux des
gens mais ne soient pas comme eux. Pas
La fORCE Et La COmPLExité l’apparence du modèle, mais le modèle…
DEs aUtOPORtRaits DE LUCian fREUD Pour moi, le tableau est la personne. »
RELèvEnt DE CEttE tEnsiOn EntRE
intéRiORité Et REPRésEntatiOn, EntRE Le modèle est observé dans le vase clos de
RéfLExivité Et misE À DistanCE iROniqUE l’atelier, laboratoire du peintre. Lucian
Freud ne peint que ce qu’il place au sein de
née. Ses traits ivoirins et sa petite corpu- son atelier ; il y installe ses modèles selon
DU 10 MARS lence déguisent une constitution en réalité des mises en scène précises, mettant en jeu
AU 19 JUILLET 2010 indestructible. Doué d’un esprit de syn- le mobilier et les objets raréfiés de l’atelier,
thèse de tout premier ordre, il se cantonne accessoires récurrents et reconnaissables
dans le fait observé avec précision, le cas des compositions : plante verte, canapé
GALERIE 2, NIVEAU 6 individuel ne s’applique qu’à lui-même, crevé, fauteuil usé, lit en fer, lavabo, murs
l’expression subjective qui semble ne rien maculés de peinture. Les quelques paysa-
devoir à une quelconque inférence de faits ges – immeubles et bâtiments industriels
antérieurs d’un genre analogue. Freud de Londres, arrière-cours, terrains vagues,
n’est pas hors-la-loi, mais par son com- décharges, jardinets – construits selon des
portement il la ‹ volatilise › : c’est quelqu’un angles de vue en plongée, serrés, sont
qui récuse la loi générale, comme étant peints en général à partir des fenêtres de
inapplicable, et réagit à une situation don- l’atelier ou sur le seuil de celui-ci ; la
née comme s’il s’agissait d’une chose par- nature chez Lucian Freud est une nature
faitement inconnue jusqu’à présent. » urbaine, étriquée, déclinaison du ficus au
jardinet.
Tout est dit dans ce portrait dressé en 1971
par John Russel. Lucian Freud, alors jeune La peinture s’organise à partir de l’œil du
peintre, artiste inclassable, dandy, secret peintre vivant dans son atelier/apparte-
et typiquement anglais. Il est aujourd’hui ment. Ainsi, ses ateliers successifs consti-
l’un des plus grands peintres vivants dont tuent des éléments de titre ou de datation
les tableaux sont convoités par les plus (w11, w9…), depuis le premier atelier à
grands collectionneurs. La singularité du Paddington où il s’installe pour trente ans,
travail de Lucian Freud tient beaucoup au en 1943, jusqu’à la maison de Kensington,
LUCIAN FREUD,
traitement minutieux et quasi obsession- en passant par le loft de Holland Park.
twO iRishmEn in w11, 1984-1985, nel du portrait et du nu fondé sur une Au-delà de l’aspect anecdotique – son
COLL. PART., PHOTO JOHN RIDDY
8 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
9
LUCIAN FREUD
L’ATELIER
atelier est aussi célèbre que celui de Bacon, présente des paysages urbains étonnants
maculé de peinture, encombré de chif- et des vues d’atelier dans lesquels Robert
fons –, le thème de l’atelier porte en lui la Storr avait finement décelé l’élément de
métaphore de la peinture : le huis clos entre tension, révélateur de cette position auto-
le peintre et son modèle (depuis Rembrandt centrée : « Il arrive qu’on aperçoive le
en passant par Courbet et Picasso), l’espace monde à travers la fenêtre de Freud, mais la
de la peinture – représentation du réel, vision qu’on en a tire surtout sa cohérence
processus de création –, la figure de l’ar- de la négligence romantique que l’artiste
tiste – autoportraits et relecture des maî- cultive dans le refuge qu’est son atelier. Ses
tres. connaissances en architecture favorisent
C’est donc autour de ce prétexte, celui de plutôt qu’elles ne contrarient cette insula-
l’atelier, que s’organise l’exposition. Une rité fondamentale. Wasteground with hou-
cinquantaine d’œuvres majeures sont réu- ses, Paddington et Factory in north London
nies, rassemblant les principales grandes transforment les terrains vagues remplis
compositions dites « Large Interior », les d’ordures et les bâtiments de la banlieue
variations autour des maîtres anciens, la londonienne avec leurs multiples étages et
série des autoportraits et les récents et leurs façades aveugles en un équivalent
imposants portraits de Leigh Bowery ou de très approximatif de la cour et d’un château
Big Sue, autrement dit les chefs-d’œuvre féodal soutenant un siège. Un tableau
DU 10 MARS du peintre. récent, Two Irishmen, s’oppose partielle-
AU 19 JUILLET 2010 Très tôt Lucian Freud représente l’espace ment à cet univers agoraphobe. Derrière
dans lequel il peint. The Painter’s Room les personnages, apparaît nettement le
PHOTOGRAPHIE DE LUCIAN FREUD, (1943-1944) ouvre le parcours de l’expo- « new London », avec ses énormes immeu-
wORking at night, 2005 sition en forme d’incipit. La première sec- bles et les antennes de télévision. Mais
© DAVID DAWSON, COURTESY
HAZLITT HOLLAND-HIBBERT tion de l’exposition, Intérieur / extérieur, cette ville reste quand même tenue à
10 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
l’écart, et l’un des principaux buts de la J’avais négligé le fait que l’art, en fin de CATALOGUE
peinture de Freud réside dans la tension compte, naît de l’art. À présent, je me rends LUCian fREUD
étroitement surveillée entre distance et compte que c’est le cas3. » Ainsi, est réuni RELIÉ, 23, 5 X 30 CM,
intimité. » un ensemble d’œuvres – gravures, dessins, 304 P., 44,90 €
peintures – qui forment autant de relectu-
La force et la complexité des autoportraits res autonomes de tableaux choisis : visitEs COmmEntéEs
de Lucian Freud relèvent de cette tension L’Après-midi à Naples de Cézanne, une DE L’ExPOsitiOn
entre intériorité et représentation, entre étude de tronc de Constable, un dessin de « LUCian fREUD »
réflexivité et mise à distance ironique. Picasso ou encore La Jeune Maîtresse TOUS LES SAMEDIS
Ponctuant régulièrement son travail, les d’école de Chardin. De la copie libre à l’in- à 15H30
autoportraits offrent de multiples varia- terprétation radicale du tronc d’aulne en
1. CITÉ PAR WILLIAM FEAVER (DIR.),
tions autour du dispositif du miroir, du buste de jeune fille, en passant par la scène « LUCIAN FREUD : LIFE INTO ART »,
portrait frontal en buste en passant par les rejouée de manière volontairement mala- DANS LUCian fREUD,
CAT. EXPO. LONDRES,
représentations furtives du peintre au droite dans le cadre trivial de l’atelier, TATE PUBLISHING, 2002, P 45
2. SMEE, P 30
détour d’un reflet dans l’angle d’une com- sorte de « tableau vivant », ces variations
3. CITÉ DANS ROBERT HUGHES,
position, jusqu’aux mises en scène parodi- ouvrent une réflexion des plus subtiles sur LUCian fREUD, LONDRES,
THAMES & HUDSON, 1997
ques du peintre nu dans ses godillots, la peinture aujourd’hui, en tant qu’art et en (RÉÉD. 2000, P 14)
palette à la main, brandissant son pinceau, tant qu’histoire ou tradition.
ou encore du vieux maître poursuivi par les
ardeurs d’un jeune modèle, nu. L’artiste Lucian Freud poursuit depuis des décen-
peut à la fois affirmer que « pour se repré- nies, avec profondeur et persévérance, une
senter soi-même, il faut essayer de se interrogation sur la peinture et sur ce
peindre comme si on était quelqu’un qu’elle donne à voir. Le vieux peintre – il a
d’autre. Dans l’autoportrait, la « ressem- aujourd’hui 88 ans – a pu être comparé au
blance », c’est autre chose. Je dois peindre vieux Titien ou au vieux Rembrandt, ses
ce que je ressens sans tomber dans l’ex- œuvres récentes faisant montre d’une très
pressionnisme1 ». Mais aussi : « Personnel- grande liberté et densité alliées à un indé-
lement, quand je vois des photos de pein- niable sens de l’ironie. Comparaison qui
tres avec le regard fixé sur l’horizon, je me n’entend pas reléguer l’œuvre de Lucian
dis : ‹ Quels cons ! Je ne veux surtout pas de Freud du côté d’une tradition morte – Anish
ça2 ! › » Kapoor ou Rosemarie Trockel ont pu s’en
Étudiant rebelle, à rebours des mouve- réclamer –, mais en dire toute la puissance
ments artistiques contemporains, Lucian et sa manière unique de poser l’évidence
Freud a longtemps inscrit sa peinture dans vitale, humaniste et toujours renouvelée de
un corps à corps avec le motif, dans l’ob- la peinture.
servation intense du modèle familier, ami
ou membre de sa famille, au cœur caché et
isolé de l’atelier. C’est à partir des années
1980, à travers la confrontation avec un
petit tableau de Watteau, qu’il dépasse le
caractère autobiographique de son œuvre
par de grandes compositions qui interro-
gent la peinture, son inscription dans une
histoire spécifique. « J’ai toujours eu l’im-
pression que mon travail n’avait pas grand-
chose à voir avec l’art ; ce que j’admirais
dans les autres arts ne trouvait guère sa
place dans ce que je fais, car j’espérais
qu’avec suffisamment de concentration
mes tableaux prendraient forcément vie
grâce à l’intensité même de l’observation.
11
SOULAGES
sOULagEs
En PLEinE LUmièRE
PROPOS RECUEILLIS Le Centre Pompidou consacre une exposi- a.s. – Comment avez-vous réalisé que vous
PaR aLain sEban tion à l’œuvre de Pierre Soulages, jusqu’au vouliez être artiste et pouviez en faire une
PRÉSIDENT DU CENTRE 8 mars 2010, à travers une centaine de vie ?
POMPIDOU peintures, de 1947-1949 aux tableaux les P.s. – Je m’en souviens. Je devais avoir une
plus récents. Depuis son ouverture, cette douzaine d’années, c’était à Conques (ndlr :
COMMISSARIAT rétrospective exceptionnelle est visitée par abbatiale romane en Aveyron). Ému, exalté
DE L’EXPOSITION près de 5 500 visiteurs en moyenne chaque par cet espace et sa lumière, j’ai réalisé que
aLfRED PaCqUEmEnt jour, suscitant une curiosité aussi forte l’art était ce qu’il y avait de plus important
DIRECTEUR que celle exprimée pour les expositions pour moi. J’aimais peindre depuis toujours,
DU MUSÉE NATIONAL Kandinsky et Calder. Pierre Soulages s’im- c’est à ce moment-là que j’ai choisi de faire
D’ART MODERNE pose aujourd’hui comme le peintre français de la peinture ma vie. J’ai attendu pour
ET PiERRE EnCREvé le plus célèbre. Son œuvre, intense et radi- l’avouer à ma famille. J’ai passé mon bac et
décidé de devenir professeur de dessin et
J’aimE La PEintURE. d’avoir ainsi du temps pour peindre. Arrivé
JE n’ai Jamais aimé qUE CELa à Paris, je m’inscris dans un cours prépa-
ratoire. Le premier jour, il fallait faire trois
cale, sait toucher le « regardeur » comme le croquis de vingt minutes d’après un modèle
JUSQU’AU 8 MARS dit l’artiste, jusqu’à l’inclure dans l’espace nu. Après mon premier dessin j’ai vu ceux
2010 du tableau, jusqu’à le placer face à lui- des autres, très différents, pour ne pas dire
même. Dans un autre face-à-face, Pierre opposés. Cela m’a laissé perplexe. Le len-
Soulages a bien voulu répondre aux ques- demain, j’arrive au cours, très en retard,
GALERIE 1, NIVEAU 6 tions d’Alain Seban, président du Centre provincial fraîchement débarqué je m’étais
Pompidou. Extraits. embrouillé dans les lignes de métro. Le
avEC LE sOUtiEn DE
professeur corrigeait les travaux de la
aLain sEban – Vous vous méfiez un peu, je veille. Tous les dessins étaient suspendus
crois, de l’histoire de l’art ? sur une corde à linge. Le mien était à l’ex-
Et DE
PiERRE sOULagEs – C’est une des scien- trême gauche. J’avais de beaucoup la
ces humaines. On regroupe les artistes, les meilleure note, une grosse note. Le profes-
œuvres, par ce qu’ils ont en commun. C’est seur me dit « Venez me trouver à la fin du
ainsi que se définissent les mouvements, cours. Il me déclare alors : le professorat de
les écoles, les groupes. Ce sont alors des dessin, ce n’est pas pour vous. Pour vous
documents pour historiens, sociologues, c’est l’École nationale supérieure des
ethnologues… Ce qui à mes yeux est impor- Beaux arts et le prix de Rome ». C’était une
tant, c’est ce que chaque artiste a d’unique, marque d’estime et, quand on n’a pas dix-
d’irremplaçable. huit ans, même si cela contrariait mes pro-
jets, c’était stimulant. Par déférence pour
a.s. – Pourquoi devenir artiste ? cet homme, je me suis présenté sans désir
PIERRE SOULAGES ENTOURÉ
DE SES ŒUVRES, DANS L’EXPOSITION,
P.s. – J’aime la peinture, je n’ai jamais aimé au concours, j’y ai malgré cela réussi,
AU CENTRE POMPIDOU, que cela. j’étais admis dans cette école. Mais dès
PHOTO G. MÉGUERDITCHIAN
12 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
13
SOULAGES
visitEs COmmEntéEs que j’ai vu ce qu’on y faisait, j’ai décidé de P.s. – Sans le savoir, dans ma jeunesse, les
DE L’ExPOsitiOn ne pas y entrer, et j’ai aussitôt pris le train arbres nus de l’hiver. Et puis un jour, au
« sOULagEs » pour ma ville natale. Beaucoup plus tard, milieu de papiers en désordre sur mon
TOUS LES SAMEDIS en 1967, j’ai eu à Paris ma première rétros- bureau, j’avais laissé traîner la petite
à 15H30 pective au Musée national d’art moderne. reproduction d’un lavis de Rembrandt que
Ce professeur, perdu de vue depuis trente j’aimais. C’était, dans une revue scolaire,
ans, m’a adressé une lettre : « J’ai la joie de l’image d’une femme allongée avec une
voir que le succès que je pressentais pour sorte de robe de chambre. Ce jour-là un
vous est bien arrivé […]. Je suis heureux de papier avait glissé sur la page ouverte de la
vous en féliciter en me rappelant le puis- revue. En partie cachée, on n’identifiait
sant dessinateur que vous étiez et à qui plus le sujet. Les coups de pinceau qui
toutes les tentatives étaient permises représentaient les plis n’étaient plus les
[…] ». Avant cette lettre, dans les années plis d’une robe, ils étaient réduits à leur
40, devenu viticulteur dans la région de qualité de trace peinte, le rythme en était
Montpellier pour échapper au STO, j’avais plus évident, leurs traces d’encre sur le
comme voisin le romancier Joseph Delteil. papier aussi et je les aimais davantage. Dès
Devant la petite peinture qu’à sa demande ce moment-là, une porte s’ouvrait.
je lui montrai il s’est écrié « Le noir et le
blanc ! Vous prenez la peinture par les cor- a.s. – Vous ne donnez pas de titre à vos
nes, c’est-à-dire par la magie ». J’ai vu œuvres, pourquoi ne renvoyer qu’à leurs
qu’il croyait en moi, ce qui m’a aidé moi- seules dates et dimensions ?
JUSQU’AU 8 MARS 2010 même à y croire. P.s. – Elles ont un titre, c’est leurs dimen-
sions, un titre concret Je laisse ainsi toute
a.s. – Quel a été votre premier travail abs- liberté au spectateur, je le renvoie à la chose
PIERRE SOULAGES ET ALAIN SEBAN, trait, comment s’est fait le passage à la qui est une toile « sur laquelle viennent se
PRÉSIDENT DU CENTRE POMPIDOU,
PHOTO G. MÉGUERDITCHIAN non-figuration ? faire et défaire les sens qu’on lui prête ».
14 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
Quand je suis devant une statue de basalte CATALOGUE sOULagEs,
mésopotamienne, par exemple, le sens RELIÉ, 245 ILL. COUL.,
m’échappe : est-ce un roi, une divinité ? Je 23,5 X 28 CM, 360 P.,
ne le sais pas, je suis dans une société, dans 44,90 €
une époque qui n’a plus rien à voir avec tout
cela, le « sens » de cette œuvre est perdu, et ALBUM sOULagEs,
cependant je ressens la présence et la force BROCHÉ, 80 ILL. COUL.,
de cette œuvre. Qu’est-ce qu’une œuvre 27 X 27 CM, 60 P., 8,50 €
d’art ? C’est le triple rapport qui la fonde : la
chose qu’elle est, celui qui l’a faite et celui
VUE DE L’EXPOSITION « SOULAGES »
qui la regarde. Ce dernier change avec les PHOTO P. MIGEAT
époques et chaque regardeur.
15
ESPACE ADOS
PiED
D’égaLité
PROPOS RECUEILLIS
PaR
En octobre 2010, l’Espace ados ouvrira ses
portes au cœur du Centre Pompidou qui
qui s’y expriment, comme le cinéma, la
musique, le Centre est le lieu idéal. Sa
PatRiCE ChaZOttEs devient ainsi la première grande institu- situation géographique aussi est impor-
RESPONSABLE tion culturelle au monde à consacrer aux tante : au centre de Paris mais aussi en
DU SERVICE 13-16 ans un espace et une programmation plein « passage », à la confluence des RER,
PROGRAMMATION spécifiques. Conçu par le jeune designer du Forum des Halles où différentes popula-
JEUNE PUBLIC Mathieu Lehanneur, il est parrainé par tions, différentes cultures se croisent.
16 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
17
ESPACE ADOS
artistes aimeriez-vous que les jeunes Au-delà de la pédagogie qui est essen-
découvrent plus particulièrement et de tielle, il faut aussi favoriser l’expérience
quelle manière ? de l’œuvre. C’est ce que l’Espace ados va
L. t. – Découvrir un artiste plutôt qu’un développer, notamment grâce à la pré-
autre, ce n’est pas important car chacun a sence des artistes. Cette méthode peut
une histoire à raconter. Moi, j’aime beau- parler à tous : faire pour comprendre,
coup Chéri Samba, Fontana, Rothko ou éprouver pour comprendre. C’est le chemin
encore Basquiat, mais c’est très personnel. le plus court ! Aujourd’hui, je suis ouvert à
Il faut apprendre aux adolescents que l’on tous les courants artistiques, de l’impres-
peut aimer ou détester une œuvre, la per- sionnisme à l’art contemporain, en passant
ception de l’art est quelque chose de très par la culture hip hop, le rap ou le slam…
personnel, sans jugement de valeur. Tous racontent une époque.
Ce qui est essentiel, c’est de comprendre à
travers lui que l’intelligence, la sensibilité,
la créativité sont partout et dans toutes les
disciplines. Alors peu importe l’artiste ou
l’œuvre qu’ils vont découvrir. Il est préfé-
rable que les jeunes puissent s’identifier à
lui ou à elle. Quand il y a des ressemblan-
ces, on se rassure et on s’ouvre. Mais l’im-
portant c’est qu’on ménage aux jeunes un
accès vers l’œuvre, vers l’artiste, qu’on leur
donne des outils pour comprendre. Une
chose est de provoquer la rencontre, mais il
faut aussi la nourrir en donnant des clés, en
guidant leur regard. Une rencontre peut
changer une vie…
18 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
© BUREAU MATHIEU LEHANNEUR 2009
19
ERRÓ
50 ANS DE COLLAGES
CRéER
COLLER
PaR ChRistian bRiEnD
CONSERVATEUR
Célèbre pour ses peintures inspirées de la
bande dessinée, Erró l’est moins pour sa
sources : images de propagande chinoises,
cubaines ou soviétiques. Erró aborde le
AU MUSÉE NATIONAL production de collages, qui occupe pour- thème de la conquête spatiale au début des
D’ART MODERNE, tant une place déterminante dans son seventies. Des cosmonautes tout sourire
COMMISSAIRE œuvre. Peu montré, cet ensemble de papiers voisinent avec les nus féminins d’Ingres (Le
DE L’EXPOSITION découpés et collés constitue un corpus qui Bain turc, 1979). Ces séries revisitent de
manière ironique la peinture d’histoire (La
DEs COsmOnaUtEs tOUt sOURiRE Défaite de l’Armada espagnole, 1977). Erró
vOisinEnt avEC LEs nUs féminins D’ingREs subvertit les codes de la représentation en
se jouant de la hiérarchie des images.
prend place de façon décisive dans l’his- Privilégiant les chocs visuels, il révèle des
DU 17 FÉVRIER toire du collage, l’une des grandes inven- rapprochements insoupçonnés comme dans
AU 24 MAI 2010 tions plastiques du 20e siècle. ses hommages aux peintres, poètes ou
C’est à Paris, où il s’installe en 1958, qu’Erró compositeurs, des années 1980. Témoignant
(né en Islande en 1932) entreprend ses pre- de la saturation visuelle qui caractérise la
EXPOSITION PRÉSENTÉE miers collages à partir de revues scientifi- culture de masse, les « scapes », inventés
DANS LA GALERIE D’ART ques, de brochures techniques ou d’illus- par Erró dès 1964, accumulent des élé-
GRAPHIQUE trations de magazines chinés. Depuis ments sous forme d’assemblages visuels
DU MUSÉE NATIONAL le début des années 1960, Erró décide (Science-fiction scape, 1992).
D’ART MODERNE, d’agrandir ces collages, selon un processus Acteur majeur du mouvement « Figuration
NIVEAU 4 qui s’impose bientôt dans sa production : narrative », Erró continue de faire œuvre
désormais, chacune de ses peintures est politique en moquant la culture marchande,
CATALOGUE ERRÓ, précédée d’un collage, esquisse d’un nou- en dénonçant les désastres de la guerre et
50 ans DE COLLagEs, veau genre, dont il propose une transposi- en tournant en dérision les pouvoirs totali-
FÉVRIER 2010, tion picturale à l’aide d’un épiscope puis taires avec un humour dévastateur.
110 ILL., 20 X 24 CM, d’un projecteur de diapositives. Influencé L’évolution récente de cet œuvre de papier
168 P., 29,90 € par l’esthétique surréaliste, Erró greffe, se nourrit toujours davantage de la bande
dans ces premiers collages, des éléments dessinée américaine ou japonaise, ten-
mécaniques sur des visages de mannequins dance manga ou heroic fantasy, et de la
dans la série des Méca-make-up (1958- caricature de presse qui lui inspire ses col-
1959) et propose une version mécanisée de lages les plus virulents sur la guerre en Irak
manuels scolaires (Mécascience pour le (God bless Bagdad, 2001).
mécacours moyen, 1962). À la suite d’un
premier séjour à New York en 1963-1964, Erró, 50 ans de collages constitue la pre-
inspirés par le pop art, les collages d’Erró mière exposition muséale exclusivement
mêlent des personnages de BD à des œuvres consacrée à cet aspect, presque secret, de
d’art ancien ou moderne (On the Mount of son œuvre. Elle présente, notamment, l’ex-
ERRÓ, LE bain tURC, VERS 1979,
PARIS, CENTRE POMPIDOU
Thonk, 1963). À la fin des années 1960, ceptionnelle donation consentie par Erró
© COLL. CENTRE POMPIDOU / apparaissent dans son œuvre de nouvelles au Centre Pompidou en 2009.
DISTR. RMN / PHOTO P. MIGEAT
20 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
21
FESTIVAL
CINÉMA DU RÉEL
L’aRDEUR
DOCUmEntaiRE
PaR Tout porte à croire que le « réel » a triomphé Pour autant, on sait que Cinéma du réel est
ChaRLOttE gaRsOn sur les écrans. Le cinéma de fiction se place tout le contraire d’un refuge douillet pour
CRITIQUE AUX sous influence documentaire (Valse avec documentaristes menacés. Même la section
« CAHIERS DU CINÉMA » Bachir d’Ari Folman, 24 City de Jia Zhangke « Hommage » s’y est allégée en « Dédicace »,
ou Les Bureaux de Dieu de Claire Simon) et le tribut rétrospectif cédant le pas à
PROGRAMMATION les arts plastiques utilisent de plus en plus l’adresse à un compagnon de route en acti-
DU CINÉMA DU RÉEL souvent les images du réel comme matériau vité – cette année, il a pour nom Albert
JaviER PaCkER-COmyn premier. Les frontières se brouillent et les Maysles, réalisateur avec son frère David
DIRECTEUR ARTISTIQUE films documentaires définissent une géo- des inoubliables Salesman (1969) et Gimme
Shelter (1970). Continuum vivant de paroles
La singULaRité DU REgaRD DU CinéastE autour du cinéma, le festival vibre dix jours
[…] – sOn gEstE POétiqUE Et POLitiqUE – durant de brefs débats ou d’ateliers plus
Est PLUs qUE Jamais saLUtaiRE conséquents (Michel Khleifi, Xiaolu Guo et
Marcel Hanoun). Le réel – « ce à quoi l’on se
graphie de genre et d’influence propre à cogne », écrivait Lacan – ne tient pas en
DU 18 AU 28 MARS chaque œuvre. Une contamination dont le place ! Malgré la cartographie tapissant le
2010 festival Cinéma du réel se fait encore l’écho Foyer du Centre Pompidou, cheminons sans
cette année. Pour sa 32e édition, il rappelle, boussole et prenons la voie des airs : la pro-
par mille liens tissés dans sa programma- grammation « Icare cinéaste » s’intéresse à
CINÉMA 1 tion, que plus le monde paraît complexe et la vue aérienne qui, de la photo de guerre
CINÉMA 2 les flux d’images qui nous parviennent aux images satellites, est devenue un des
abondants, plus la médiation artistique du motifs récurrents du cinéma. Cette pro-
PETITE SALLE documentaire de création nous est pré- grammation questionne les notions de
FORUM BAS (FOYER) cieuse. Devenue plus rare à la télévision, la beauté, d’horreur et la mise à mal de l’hu-
singularité du regard du cinéaste sur le main qu’une telle élévation peut produire.
CENTRE WALLONIE- monde – son geste à la fois poétique et C’est ce que l’on attend, son billet à la main,
BRUXELLES politique – est plus que jamais salutaire. d’un festival digne de ce nom : qu’il dérange
MK2 BEAUBOURG En dix jours, cent cinquante films et une nos catégories en faisant de ses compéti-
foule de rencontres (chaque film en compé- tions des programmations plutôt que des
tition est accompagné de son cinéaste), le best-of de l’année. Qu’il ébranle la fron-
festival distingue sans dogmatisme ce qui, tière entre documentaire et fiction, entre
dans la diversité des supports, des durées cinéma et arts plastiques, entre narratif et
et des origines géographiques, fait œuvre, expérimental (la section « Exploring docu-
chez des documentaristes habitués du fes- mentary » pilotée par Nicole Brenez) – qu’il
tival et de son esprit (la section « News frictionne à tout crin. Bon pied bon œil dans
from… », non compétitive) comme chez de les files des cinémas du Centre, le specta-
jeunes talents aux propositions formelles à teur jamais rassasié veut savoir comment,
OnCE UPOn a timE PROLEtaRian
contre-courant (une section réservée aux depuis l’an passé, la tectonique des pla-
DE XIAOLU GUO, 2009, premiers films). ques a travaillé.
© MEMENTO-FILM
22 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
23
SARKIS
PASSAGES
PassagEs
PaR ChantaL béREt
CONSERVATEUR
AU MUSÉE NATIONAL
Sarkis est né en 1938 à Istanbul, une ville
mythique, qui fait l’interface entre deux
mondes, l’Europe et l’Asie, et deux cultu-
les approprie et les accompagne de subs-
tances, chargées d’énergie : l’eau, le gou-
dron, le verre, la lumière émanant notam-
D’ART MODERNE, res, orientale et occidentale. Il s’installe à ment des structures et des mots écrits en
COMMISSAIRE Paris en 1964. La notion de survivance néon.
DE L’EXPOSITION traverse l’œuvre de cet artiste d’origine
L’installation, un dispositif qui relève de la
La mémOiRE, LE tEmPs, mise en scène, privilégié par l’artiste, est
L’aUtObiOgRaPhiqUE, L’ExPéRiEnCE pour lui une architecture de la mémoire,
sUbJECtivE sOnt DEs thèmEs DOminants éphémère et mystérieuse : l’artiste nomade
DE L’ŒUvRE DE saRkis plante sa tente et dispose sculptures et
objets pour leur conférer une aura mytho-
arménienne, qui entretient une complicité logique, voire religieuse, et une réalité
DU 10 FÉVRIER intellectuelle avec Aby Warburg, Andreï anthropologique et autobiographique.
AU 21 JUIN 2010 Tarkovski et Joseph Beuys, ses trois figures
tutélaires. Il appartient à cette génération Chacune des expositions de Sarkis est une
d’artistes qui, comme Annette Messager, réorganisation de ces trésors. L’exposition
MUSÉE Christian Boltanski et Jean Le Gac, ont tra- que lui consacre le Centre Pompidou, inti-
vaillé sur les mythologies individuelles. tulée Passages, fait écho à ce nomadisme et
ATELIER BRANCUSI
à cette prolifération. Le parti pris de Sarkis
FORUM Depuis la fin des années 1960, Sarkis l’amène à s’approprier histoires et terri-
conçoit des « interventions/expositions » toires, à les réactiver selon une stratégie
BIBLIOTHÈQUE
qui provoquent ou exploitent des situations d’infiltration qui lui est propre. In-situable,
PUBLIQUE
racontant des histoires empruntées à la l’exposition s’inscrit dans différents es-
D’INFORMATION
mémoire d’un lieu autant qu’à celle de l’ar- paces du Centre : du Musée à l’Atelier
BIBLIOTHÈQUE tiste. Ses dispositifs, véritables parcours Brancusi, de la Bibliothèque Kandinsky au
KANDINSKY mentaux, sont construits à partir d’objets Forum, de la Bibliothèque publique d’in-
d’origines et d’époques diverses, chargés formation à la Galerie des enfants. L’artiste
GALERIE DES ENFANTS
de significations multiples (objets ethno- a toujours évité la « boîte blanche » des
graphiques, souvenirs personnels, objets salles de musée, en instaurant avec cel-
familiers ou anonymes, bandes magnéti- les-ci des rapports dynamiques. À une
ques…) ; ces images/objets trouvés à réac- histoire, il répond par un événement. Son
tion poétique et mémorielle, au caractère atelier est un musée, et vice versa, ici le
fortement irrationnel, aux confins de la musée, voire le Centre Pompidou, devient
magie et du fétiche, proviennent souvent un atelier.
des marges de la modernité. Ils constituent,
SARKIS, 12 kRiEgssChatZ comme les œuvres d’art, ses « trésors de
DansEnt avEC LE saCRE
DU PRintEmPs D’igOR stRavinsky,
guerre » (Kriegsschatz), un leitmotiv qui
1989-2002, COURTESY KAMEL traverse son œuvre depuis 1976. Sarkis se
MENNOUR, PARIS
24 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
25
DANSE
tRans-
fORmER
PaR
ChRistOPhE wavELEt
Depuis une décennie, les Spectacles vivants
du Centre Pompidou ont gagné et ancré la
Intosh en témoignent ici exemplairement.
De la première, on se souvient entre autres
CRITIQUE D’ART confiance d’un public que rassemble cha- d’un Park irrésistible, présenté au Centre
que année une attention aux transforma- Pompidou il y a six ans, en 2003. Et de sa
PROGRAMMATION DES tions qui caractérisent les pratiques artis- participation réjouissante au (Not) a Love
SPECTACLES VIVANTS tiques les plus significatives de notre Song d’Alain Buffard en 2007. La seconde,
sERgE LaUREnt temps. Sans se soucier des impératifs du moins repérée sur les scènes françaises,
partage une même fécondité qui tient à une
aUCUnE aCtivité aRtistiqUE manière de brouiller et de franchir joyeu-
nE tOmbE Jamais DU CiEL sement les frontières des arts. Refus de la
servitude et indocilité délibérée, énoncés
divertissement et des produits qu’il engen- ici au féminin singulier et au présent
DE JANVIER dre, les Spectacles vivants se fient à la d’affirmations, d’inquiétudes ou de conflits
À MARS 2010 puissance d’invention que des œuvres maintenus dans leurs œuvres comme au-
mobilisent et nous adressent en retour. Et tant de réserves vivantes d’expérimen-
vérifient qu’avant d’être chose ou objet, un tation.
acte artistique est d’abord la somme de ses
conditions, de ses opérations, de ses occur- Cette série d’œuvres nous invite aussi à
rences, de la pensée qui l’habite et qu’il vérifier qu’aucune activité artistique ne
offre en partage à notre attention. Où tombe jamais du ciel. Qu’aucune ne se
expérience sensible ne saurait rimer avec déploie dans une transcendance idéale.
« loisirs », « affaires culturelles », pas plus Qu’au contraire, elles s’offrent à nous dans
qu’avec quelque acte de consommation un rapport d’interrogation au contexte où
sommaire. elles s’inscrivent et qu’elles affectent en
retour. Particulièrement remarquable à
Six œuvres chorégraphiques viennent à ce titre, la Madame Plaza de Bouchra
nous. Au gré d’une activité toujours pro- Ouizguen met en scène des femmes dont les
metteuse, et selon des priorités poétiques corps, les âges, les voix et les gestes inflé-
que chaque spectateur attentif a appris à chissent ou rompent avec ces stéréotypes
reconnaître au fil des ans, toutes nous de la féminité vis-à-vis desquels le Ciao
convient à reconsidérer ce que nous enten- bella d’Herman Diephuis entend tout au-
dons par exemple aujourd’hui par « danse », trement nous prendre à partie lui aussi, à
par « théâtre » ou par « performance ». l’instar du What a body you have, honey
Chacune contribue ainsi à nous émanciper d’Eszter Salamon, présenté sur cette même
de catégories qui prétendent encore à un scène en 2002 et 2003.
strict partage entre domaines, disciplines
ou territoires admis de l’art. Pour un clin Résonnant avec l’extraordinaire Self Por-
PaRaDEs & ChangEs, REPLays
d’œil — ni vu ni connu [titre provisoire] de trait Camouflage de Latifa Laâbissi,
DE ANNA HALPRIN / ANNE COLLOD Claudia Triozzi et Dark Matter de Kate Mc resté dans les mémoires et présenté en
& GUESTS AU CENTRE POMPIDOU
26 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
27
DANSE
2006, l’opus de Bouchra Ouizguen confirme que notre époque institue. Travaillant à
qu’une nouvelle génération d’œuvres s’au- subvertir les partages admis, elles nous
torise désormais à intervenir au cœur de convient à expérimenter d’autres manières
l’un des enjeux les plus aigus de notre de sentir, de penser et de dire, nous pro-
société : celui des altérités qui la consti- mettant ainsi à d’autres consentements.
tuent, la travaillent et la modifient de fa- Soit encore à un avenir dont la caractéris-
çon décisive depuis plusieurs décennies, tique est précisément de venir à nous, non
confrontées qu’elles sont à un défaut d’être représentable, anticipable ou calcu-
d’inscription symbolique et politique digne lable. À rebours de la figure proliférante de
de ce nom. Les amateurs de découpages l’expert et des discours d’autorité qui l’ac-
sociologiques et de schématismes commu- compagnent généralement, ces interven-
nicationnels en resteront pourtant pour tions, ces pratiques et ces œuvres nous
leurs frais. Car, comme avec la Surface de
réparation de Rachid Ouramdane, il s’agit
chaque fois, non d’y vérifier l’efficace
de formules rebattues, voire intolérables,
mais de se confier à ces mouvements dont
la singularité trace pour notre temps des
lignes d’émancipation inédites.
28 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
enjoignent à un travail qui n’est pas d’éva- d’interrogation et de transformation qu’il
luation, mais d’élucidation. Lequel suppose met en œuvre. À ce qu’il nous donne à sen-
plus une déprise de soi qu’une emprise du tir, à penser. À sa capacité d’instruire cer-
discours ambiant. Elles nous convient tains débats et à intervenir, à sa manière,
ainsi, non à convertir les capacités en auto- sur le site des affaires communes. À sa
rité ou à étalonner des valeurs sur des propension à dérouter et à redistribuer les
échelles établies, mais à nous rendre dis- divisions familières : celles des ordres et
ponibles à la surprise de l’événement. des places, des contingences et des identi-
tés, de la parole et du bruit, des images et
Là où l’art reste aujourd’hui l’affaire de des sons. Celles aussi des espaces et des
tous, il le doit ainsi aux puissances de sub- temps, des corps et des gestes, du singulier what a bODy yOU havE hOnEy
DE ESZTER SALAMON
jectivation, c’est-à-dire de déplacement, et du pluriel, du je et du nous. © KATRIN SCHOOF
29
PATRICK JOUIN
PLEin
PhaRE
PROPOS RECUEILLIS
PaR vaLéRiE
Lorsque l’on évoque le nom de Patrick
Jouin, les Parisiens pensent le plus souvent
L’exposition montre aussi les gestes arti-
sanaux du céramiste ou du verrier aux
gUiLLaUmE aux silhouettes familières des fameuses côtés de processus industriels de toute
CONSERVATEUR stations Velib’ ainsi qu’au profil cannelé dernière génération. Le design procède et
AU MUSÉE NATIONAL des toilettes publiques qui, depuis quel- participe autant de l’un que de l’autre.
D’ART MODERNE, ques mois, s’élèvent les unes après les C’est une lecture à la fois personnelle
COMMISSAIRE autres sur les trottoirs de la ville. Pour aller et transversale du design qui nous est
DE L’EXPOSITION au-delà de ces objets urbains désormais proposée ici, résolument polyphonique et
contemporaine. Elle renouvelle aussi l’ac-
JE nE mEts Pas DE fROntièREs EntRE crochage et la présentation des œuvres en
LEs métiERs D’aRChitECtE, D’aRChitECtE considérant le processus de recherche
intéRiEUR, DE gRaPhistE, DE autant que l’objet fini. Interrogé par Valérie
sCénOgRaPhE. JE sUis, COmmE LE DisEnt Guillaume, Patrick Jouin nous invite à par-
LEs itaLiEns, Un « PROgEttista » tager son quotidien de création :
30 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
31
PATRICK JOUIN
tions d’architecture intérieure, m’ont alors v. g. – Depuis dix ans, le paysage du design
rejoint. Je définis mon travail comme la a considérablement évolué. Pourquoi as-tu
conception d’objets prenant place dans une souhaité préserver un espace de recherche
architecture ou dans un environnement. Je et d’expérimentation en réalisant, à compte
ne mets pas de frontières entre les métiers d’auteur tout d’abord et avec MGX by
d’architecte, d’architecte intérieur, de gra- Materialise par la suite, une série de pièces
phiste, de scénographe. Je suis, comme le de mobilier en prototypage rapide ?
disent les Italiens, un « progettista ». P. J. – Les Britanniques Tom Dixon et
Aujourd’hui, l’agence mêle et revendique Michael Young ont pratiqué l’édition à
des compétences, des ressources diverses compte d’auteur. Cette expérience globale
et complémentaires. Depuis 2006, je suis de création, de la conception à la fabrica-
DU 17 FÉVRIER associé à Sanjit Manku, un architecte d’ori- tion, me tentait. Je ne voulais pas dévelop-
AU 24 MAI 2010 gine canadienne. Autour de nous, l’équipe per de projets en partenariat avec une
de l’agence varie suivant les chantiers et galerie. Je n’ai pas cherché d’éditeur, en
© ATELIER PATRICK JOUIN les commandes. réalité. L’outil technologique me permet-
32 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
tait cette indépendance. La machine peut P. J. – Je ne veux pas sacraliser les objets,
réaliser l’objet en trois dimensions, sans ni les gens d’ailleurs, je trouve plus juste de
que l’agence ne vienne concurrencer édi- mettre en scène mon travail dans une expo-
teurs et fabricants. Je finance souvent mes sition en « live » en quelque sorte. Avec
prototypes pour rester de cette manière, je Ramy Fischler, qui s’investit tout particu-
l’espère, maître du process. Le « bricolage » lièrement dans l’exposition à venir, je sou-
parfait, le savoir-faire artisanal le plus haite montrer au visiteur les savoir-faire,
abouti, m’intéresse aussi vivement. Je les expériences, les tâtonnements, les
pense notamment à D3 avec qui j’ai mis au essais, les arrêts, les reprises, les surpri-
point un siège en fibre de carbone ou encore ses, les émerveillements… qui font le quo-
à Puiforcat pour qui j’imagine une gamme tidien de la création. Un designer est appelé
de couverts en acier-inox. aujourd’hui à dessiner de plus en plus
d’objets alors que le temps nécessaire pour
v. g. – Quelle est ta vision de l’exposition le développer est de plus en plus bref. Les
au Centre Pompidou ? outils de conception, la compétition entre
les designers, la concurrence entre les
fabricants-éditeurs, la rotation de plus en
plus rapide des marques, des images et des
produits dans un « système de mode » obli-
gent à innover sans cesse pour assurer sa
pérennité.
Pour cette exposition, je suis parti du
constat que les gens ne me connaissaient
pas a priori, mais qu’ils pouvaient en
revanche reconnaître un certain nombre
des objets que j’ai créés et qui, pour cer-
tains, font désormais partie de leur vie. J’ai
alors pensé transporter le visiteur dans
mon univers de travail quotidien. Je veux
montrer que je ne fais rien tout seul, isolé
dans mon agence près de la Bastille, que je
partage au contraire des aventures collec-
tives avec ceux qui m’entourent, mais aussi
avec des chercheurs, des scientifiques, des
techniciens, des ingénieurs, des comman-
ditaires, des clients et des utilisateurs.
33
ACQUISITION
Un
REvEnant
ACQUIS AVEC
LE SOUTIEN DU fOnDs
Ce chef-d’œuvre de l’artiste italien Giorgio
De Chirico est entré dans la collection du
métrie de cette statue colonne, dédoublée
par une ombre menaçante (l’homme et son
DU PatRimOinE ET Centre Pompidou lors de la vente Yves Saint double, l’inconscient), évoquent les tours
AVEC LA PARTICIPATION Laurent - Pierre Bergé de février 2009. d’usine phalliques dressées par De Chirico
DE PiERRE bERgé L’iconographie de Il Ritornante (1918) au centre des places vides et angoissantes
ANCIENNE COLLECTION résume toute la complexité de l’univers de ses espaces métaphysiques où, asso-
YVES SAINT LAURENT - métaphysique et freudien de l’artiste, tan- ciées aux arcades, elles symbolisent l’an-
PIERRE BERGÉ dis que l’histoire prestigieuse du tableau tagonisme entre les mondes masculin et
réunit quelques acteurs emblématiques de féminin. Ce revenant aux couleurs cireuses
PaR bRigittE LéaL l’art moderne. L’œuvre appartient au cycle est bien l’image du père, Evariste De
CONSERVATEUR, des « Intérieurs métaphysiques » peints par Chirico, mort en 1905 alors que son fils aîné
DIRECTEUR ADJOINT De Chirico. Cette série est fondée sur une n’avait que dix-sept ans. Père disparu trop
DU MUSÉE NATIONAL scénographie onirique de figures ou d’ob- tôt en laissant ses deux fils, Giorgio et son
D’ART MODERNE jets symboliques confinés dans des espaces cadet, le futur poète Alberto Savinio, aux
clos dont les motifs sont démesurément prises avec une mère tyrannique qui,
jusqu’à sa mort en 1935, fut le modèle fémi-
giORgiO DE ChiRiCO (1888-1978) nin dominant du peintre. Dans l’œuvre de
iL RitORnantE, 1918 De Chirico, le fantôme du père, ingénieur
agrandis et plaqués au premier plan pour des chemins de fer, est exorcisé par des
être directement confrontés au regard du images symboliques : la locomotive, la
spectateur. Au fond de cette boîte optique gare, les instruments de géométrie, la tour
MUSÉE
étouffante, écrasée sous un plafond bas, d’usine, ainsi que par des portraits cryptés
une porte s’ouvre vers l’inconnu. Selon de personnages masculins. Au véritable
NIVEAU 5 André Breton, le tout premier commenta- souvenir paternel à moustache et barbiche
teur de l’œuvre en 1925 : « C’est la porte de sont associés, dans une sorte d’image de
l’éternité qui tourne sournoisement ; voici synthèse, les pères de substitution,
le revenant sans chaînes. » Cette figure du Napoléon III et Cavour (les pères de l’Italie
revenant aux yeux clos, au visage énigma- moderne) et Nietzsche, le père philosophi-
tique, barré d’attributs virils autant que que, le théoricien de l’éternel retour.
ridicules (une moustache et une barbichette Une autre apparition inanimée et mons-
cruciforme) ressuscite la figure paternelle, trueuse est campée dans la composition :
l’ennemi aveugle et hostile à la poésie créé un mannequin mutilé, comme les combat-
en 1914 par De Chirico avec Le Cerveau de tants de 14-18. Adossé à un échafaud d’ins-
l’enfant, l’œuvre « talisman » de Breton. truments géométriques, il désigne « l’esprit
Il Ritornante frappe par sa force hypnoti- de notre temps », dénoncé par Raoul
GIORGIO DE CHIRICO,
que. Son buste est dénudé comme un anti- Hausmann à travers sa Tête mécanique de
iL RitORnantE, 1918 que, le bas du corps est coulé dans les plis 1919 (conservée au Musée national d’art
HUILE SUR TOILE, 94 X 77,6 CM
© COLL. CENTRE POMPIDOU /
marmoréens d’une toge qui accentue sa moderne / Centre Pompidou). Ces figures de
DISTR RMN / pétrification. L’élévation et la sévère géo- projection fantasmatique de la violence
PHOTO G. MÉGUERDITCHIAN
34 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
familiale et universelle tirent leur pouvoir sier et d’ingénieur, il [De Chirico] recule les
hallucinatoire de leur qualité de collages à visages dans l’absolu en les composant À PaRtiR DU
fonctionnement symbolique qui assument d’équerres, de règles et de pistolets. 17 févRiER 2010,
le principe du « dépaysement » cher au sur- L’homme se révèle le mannequin qu’il s’est LE DEUxièmE
réalisme. Leur étrangeté est renforcée par créé. Mais, apparition, s’il revient, les yeux étagE DU mUséE
l’illusionnisme glacé des formes aux lignes fermés, avec ses jambes de colonne et son natiOnaL D’aRt
dures et précises, par les couleurs terreu- corps de méduse blanche, il porte comme mODERnE (nivEaU
ses et froides qui embaument la composi- des postiches, la barbe et les mousta- 5 DU CEntRE
tion et renforcent son caractère morbide. ches. […] Les nouvelles perceptions que POmPiDOU)
Il Ritornante entre en 1925 dans la collec- Chirico invente sont exprimées […] pour Est fERmé
tion du couturier Jacques Doucet, où il affirmer un tragique quotidien plus inquié- En RaisOn DE
rejoint Les Poissons rouges de Matisse et tant et plus multiple, sinon plus audacieux, La PRéPaRatiOn
Les Demoiselles d’Avignon de Picasso. Dans que celui qu’indiquent les morceaux d’éti- DE La nOUvELLE
Littérature, en 1922, Roger Vitrac en salue quette et d’affiches collées sur les tableaux PRésEntatiOn
l’importance : « […] Métonymie de menui- de Picasso. » DEs ŒUvREs DE La
sECtiOn mODERnE
(DE 1905 À 1960).
L’étagE ROUvRE
PaRtiELLEmEnt
sEs PORtEs Dès
LE 15 maRs Et
sERa EntièREmEnt
OUvERt À La visitE
En avRiL.
35
ACQUISITION
wORking
PROgREss
PaR fRéDéRiC
migayROU
La chaîne numérique a modifié la création
architecturale et la production industrielle
processus qui s’apparente à une agréga-
tion cellulaire, elle intègre les données,
CONSERVATEUR, depuis le milieu des années 1990. Grâce à techniques puis qualitatives et fonction-
DIRECTEUR ADJOINT l’intégration de procédures informatiques, nelles. Cette démarche ouvre une voie qui
DU MUSÉE NATIONAL l’ordinateur génère des formes à partir de prend en compte la réalité complète de
D’ART MODERNE, données paramétriques, formes qui proli- nouveaux modes de production en cours de
RESPONSABLE fèrent, se propagent jusqu’à trouver une développement et à l’étude dans les labo-
DES COLLECTIONS nouvelle potentialité. Deux œuvres acqui- ratoires de l’industrie de pointe, celle des
ARCHITECTURE ses par le Musée national d’art moderne biotechnologies ou des nanotechnologies.
& DESIGN incarnent cette nouvelle voie : Mesonic Cette compréhension trouve une immédiate
application dans l’ingénierie et dans la
aLisa anDRasEk : mEsOniC fabRiCs chaîne de production numérique jusqu’à
Et agEntwaRE REsEaRCh, 2009 la mise en forme des matériaux. Le
« Generative design process » développé
Fabrics et Agentware Research, créées en par Biothing n’est plus un design de formes,
2009. Ces modélisations illustrent les la mise en forme de composants géométri-
MUSÉE recherches menées depuis 10 ans par ques ou architecturaux, mais la définition
Biothing. Cet atelier collaboratif et trans- de singularités formelles émergeant de
disciplinaire de programmation et de champs d’interconnectivités, intégrant des
NIVEAU 4 conception architecturale incarne une paramètres techniques, puis des fonctions,
génération d’architectes qui expérimen- ou des paramètres d’usages. Cette archi-
tent le potentiel de ces outils. Initié en 2001 tecture générative, assimilant dès la
à la Columbia University, à NewYork, par conception des caractères qualitatifs en
Alisa Andrasek, architecte d’origine croate interrelation avec des micro-environne-
qui vit et travaille à Londres, Biothing est ments en perpétuelle mutation, rejoint les
devenu une agence d’architecture. Elle modélisations de l’organique et des scien-
s’inscrit dans une seconde phase de déve- ces du vivant. Elle s’appuie sur une théorie
loppement de l’architecture computation- des attracteurs, similaire aux mutations de
nelle et utilise des modèles comme mode de formes définies par les modèles de crois-
génération premier des formes, misant sance organique, comme le développement
sur leurs pouvoirs d’autocréation et d’évo- des plantes. Les modélisations d’agréga-
lution, presque « génétiques » (Cellular tions cellulaires, issues du calcul, rappel-
Automata). Dès 2007, Alisa Andrasek s’at- lent les corolles, cocons, nids, fleurs, mais
tache au « scripting », à l’écriture logicielle aussi la peau, les os. Ces formes, au poten-
de variables d’ordre programmatique, tiel de transformation presque virtuose,
contextuelles ou sociales. Elle accomplit sa expressions nouvelles d’une intelligence
recherche vers la reconfiguration du champ immatérielle, tissent à grande échelle une
ALISA ANDRASEK [BIOTHING],
mEsOniC fabRiCs, 2009 © COLL.
de production de l’architecture, de la nouvelle architecture génétique, entre bio-
CENTRE POMPIDOU / DISTR RMN / conception à la production. À partir d’un logie et construction.
PHOTO G. MÉGUERDITCHIAN
36 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 37
JOHN CAGE
4’33’’
« LA MUSIQUE, C’EST L’ÉCOLOGIE. » JOHN CAGE
aPRès J.C.
PaR
JaCqUEs ambLaRD
John Cage est une figure singulière, une
icône de la modernité : compositeur amé-
tard) soumet tout au rythme et sacrifie la
mélodie. Edgard Varèse (né un an après
MUSICOLOGUE, MAÎTRE ricain, il fut le pionnier des sons complexes Stravinsky), annihile tout sauf le timbre.
DE CONFÉRENCE et du piano préparé, artiste, il fut l’instiga- Enfin, chez Giacinto Scelsi, le mystique
À L’UNIVERSITÉ teur du happening, de la non-intention- italien (né vingt-deux ans après Varèse),
DE PROVENCE nalité et de l’aléa dans l’art. Quel est ce n’est même plus le timbre pur qui pré-
aujourd’hui son héritage, lui qui en récusa side mais un seul son qui demeure. L’on
UNE PROGRAMMATION la notion même ? La pièce silencieuse écrite comprend au passage que la spiritualité,
DE L’IRCAM en 1952 par John Cage, 4’33’’, est le point souvent revivifiée au 20e siècle par les
ET DU DÉPARTEMENT d’interrogation d’un rendez-vous excep- lectures exogènes du bouddhisme, n’est
DU DÉVELOPPEMENT tionnel consacré au compositeur. Des con- pas étrangère à cette démarche de dé-
CULTUREL férences, la présentation d’archives et un pouillement planifiée. C’est précisément
au moment même où Scelsi se guérit de sa
4’ 33’’ DE siLEnCE, L’abOUtissEmEnt dépression à l’hôpital, en écoutant inlas-
absOLU DU minimaL En mUsiqUE sablement, deux ans durant, une seule note
de piano, que l’Américain John Cage fait,
concert composent cet hommage, avec des en 1952, un ultime pas sur ce chemin de
créations contemporaines de Christian mystérieuse épuration, ensemençant sur
25 MARS 2010 Marclay, James Dillon, Carlos Caires, Roque son passage une nouvelle esthétique.
Rivas et Bruno Mantovani. Jacques Amblard Cet aboutissement minimaliste est une
pose quelques hypothèses à propos d’un naissance. De ce silence unique, et finale-
RENCONTRE à 19H avant et d’un après 4’33’’ : ment bref, naquirent mille cris prolongés.
CONCERT à 20H30 Sur la souche de 4’33’’ pousse alors l’une
GRANDE SALLE, 4 minutes et 33 secondes de silence, l’abou- des plus luxuriantes végétations esthéti-
NIVEAU -1 tissement absolu du minimal en musique. ques du 20e siècle. Au-delà des parallèles
Or, il y a dans ce geste inouï la concrétion, picturaux évidents, en forme de justifi-
l’accomplissement d’une recherche collec- cations, avec les Peintures blanches de
tive d’un demi-siècle. Portée par une cer- Rauschenberg (1951) après Carré blanc sur
taine idée de la modernité, elle est présidée fond blanc (1918) de Kasimir Malevitch et
par un esprit d’avant-garde particulier – à autres monochromes d’Yves Klein (1955), il
l’opposé de celui, constructiviste et addi- faut bien qu’il y ait eu, malgré les commen-
tionnel, de l’Autrichien Arnold Schönberg taires indignés lors de la création et les
– qui cherche l’avancée paradoxale par la ricanements encore répandus, jouissance
soustraction. Effeuillement, retrait de cer- d’une époque face à cet événement pour
tains paramètres de la musique ou éloi- qu’il déclenche un tel parasitage esthéti-
gnement du son. Le Français Erik Satie (né que, qu’il suscite si spontanément un
en 1866) est le premier à supprimer quel- tel nombre de commentaires vivaces.
que chose : le timbre et la polyphonie. Puis, L’autocastration apparente de l’interprète,
le Russe Igor Stravinsky (né seize ans plus du compositeur lui-même pour commen-
JOHN CAGE © JOHN CAGE TRUST
38 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
cer, servait bien, en fait, le futur projet de la pureté, de naïveté, d’amateurisme assumé
sainte culture, celui de placer le public au et de spiritualité zen sous-jacente. Et Cage
centre. Le public, c’est-à-dire ses attitu- n’aura pas même eu besoin d’un quelcon-
des et ses commentaires. Cage ose dispa- que « retour à », ni d’aucune ironie enten-
raître à une époque où l’artiste trône encore due. Le silence lui aura suffit, il simplifie
dans son statut d’icône culturelle devant tout. Et « le génie », rappelle Proust, « est
assumer, hypothèse absurde, la part de simplificateur ». Ou destructeur. Car…
spiritualité dans nos sociétés égarées par Qu’écrire après 4’33’’ ?
leur matérialisme scientiste. Cage « l’ama-
teur », dont son professeur d’harmonie,
Schönberg, était mécontent qu’il fût inven-
teur plutôt que compositeur, Cage, ce
« charlatan sublime », nous rend à notre
souveraineté, nous qui pensions encore en
1952 (et de nos jours ?) que l’écoute des
« génies musiciens » pouvait encore sauver
nos existences. « Plus de cette attente pas-
sive ! », nous dit-il. Nous sommes nous-
mêmes la musique, c’est-à-dire Dieu selon
la pensée romantique.
39
CYCLE SINGAPOUR
MALAISIE
aU CaRREfOUR
DE L’asiE
sOUth by sOUthEast
PaR bERtRanD LOUttE Puisant aux studios de cinéma des années leurs films distillent un romanesque tem-
JOURNALISTE 1930 à 1950 comme à la vitalité des réali- péré, limite contrarié, mais vaporisé de
À ARTE CULTURE sateurs de la génération numérique, tous mélancolie. Même prudence extrême,
nourris et affranchis à la fois de leur héri- lorsqu’il s’agit d’évoquer l’avènement d’une
PROGRAMMATION tage, le cycle consacré au cinéma de nouvelle vague asiatique. Celle-ci n’a
DE « SINGAPOUR, Singapour et de Malaisie est une première ! pourtant rien d’une chimère, étoffée par les
MALAISIE : Il est l’occasion d’une découverte pour cer- réussites d’un Chris Chong Chan Fui
LE CINÉMA ! » tains, d’une reconnaissance pour d’autres. (Karaoke) ou d’un Ho Yuhang (Rain Dogs).
syLviE PRas Bertrand Loutte nous met en appétit : Reste que ces films peinent à être bien dis-
RESPONSABLE Le titre sonnait comme une injonction. tribués chez nous. Et que dire du large
DES CINÉMAS Projeté à Cannes en 2005, Be with me, d’Eric pan patrimonial qu’on craignait réservé à
DU CENTRE POMPIDOU Khoo ouvrait un nouveau champ esthétique jamais aux archéologues du celluloïd ? Dès
lors « Singapour, Malaisie : le cinéma ! »
PLUs DE CinqUantE fiLms sOnt mOntRés que propose le Centre Pompidou a comme
Dans UnE PROgRammatiOn COntinUE, un goût de trop beau pour être vrai. Au-delà
DOnt La PLUPaRt POUR La PREmièRE fOis du réservoir de promesses de la jeune
aU PUbLiC fRançais génération, s’offre l’opportunité rare de
remonter le courant de cette double ciné-
et théorique, nous alertait sur un territoire matographie et d’aller à la rencontre de la
DU 16 DÉCEMBRE 2009 rarement exploré. Certes, deux ans plus tôt, culture plurielle d’un pays multi-ethnique.
AU 1ER MARS 2010 à la Mostra de Venise, le pilonnage punk S’il a pris une orientation « auteur », ce
opéré par Royston Tan dans 15 débrous- cinéma ne contrariait pas ses visées popu-
saillait sauvagement la voie. Mais Be with laires. Sur le modèle hollywoodien, c’était
VOIR LA LISTE me fut bien ce révélateur permettant de ré- un cinéma de studios. Cathay-Keris riva-
DE TOUS LES FILMS inscrire de façon indélébile les noms de lisait d’audace glamour avec les Shaw
DU CYCLE EN PAGE 5 Singapour et, par ricochet, de Malaisie (les Brothers (ces Selznick du kung-fu pour
deux territoires ne firent qu’un jusqu’en lesquels Tarantino donnerait un bras) et
1965) sur la carte du cinéma mondial. Les les franges sino-malaises se retrouvaient
festivals internationaux, Rotterdam en tête, autour de films de fantômes ou de vampi-
seront le sésame d’une plus large décou- res. James Bond avait son cousin malais
verte. Très vite, la rencontre hébétée d’ad- (Jefri Zain, Rapide comme l’éclair, 1965) et
miration avec les courts métrages de Tan la Fièvre du samedi soir exsudait jusqu’à
Chui Mui ouvre au cinéphile voyageur une Singapour (Forever fever, 1998). Sauf que
nouvelle voie. À Kuala Lumpur, la cinéaste Travolta n’éclipsera jamais P. Ramlee,
d’origine chinoise est la figure de proue de chanteur devenu artiste et icône malaise
Da Huang Pictures, un collectif prolifique des fifties, Cary Grant « sauce satay ».
qui compte en son sein James Lee, Liew Saupoudrez des œuvres de Yasmin Ahmad
Seng Tat et leur mentor Amir Muhammad. ou de Hussain Haniff, et le banquet dressé
Tournés en DV, avec un minimum d’apprêt, défie les appétits. Aiguisez le vôtre.
gOnE shOPPing DE WEE LI LIN, 2009
40 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 41
PROGRAMME
À La UnE
PatRiCk JOUin DU 17 FÉVRIER AU 24 MAI ERRÓ DU 17 FÉVRIER AU 24 MAI
42 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
DE JanviER
> À maRs
LUCian fREUD DU 10 MARS AU 19 JUILLET
+
LUCIAN FREUD, giRL in attiC DOORway, 1995
COLLOqUE
PiERRE sOULagEs
21, 22 JANVIER,
10H-19H, PETITE SALLE
+
sPECtaCLEs vivants
anna haLPRin /
annE COLLOD & gUEsts
21, 22, 23 JANVIER, 20H30,
GRANDE SALLE
+
COLLOqUE bPi
LEs nORmEs DE gEnRE
Dans La CRéatiOn
COntEmPORainE
5 FÉVRIER, 14H-20H,
6 FÉVRIER, 14H-22H,
PETITE SALLE
+
JEan-yvEs JOUannais,
L’E nCyCLOPéDiE
DEs gUERREs
28 JANVIER, 18 FÉVRIER,
11 MARS, 19H30,
PETITE SALLE
LES MANIFESTATIONS BILLET M&E = BILLET UNIQUE LES PORTES DES SALLES DE
DE « PAROLES » SONT EN MUSÉE & EXPOSITIONS. CINÉMAS FERMENT DIX MINUTES
ENTRÉE LIBRE DANS LA LIMITE TR = TARIF RÉDUIT. APRÈS LE DÉBUT DE LA SÉANCE.
DES PLACES DISPONIBLES, GRATUIT LP* = GRATUIT DANS LA TOUS LES FILMS SONT EN
SAUF INDICATION CONTRAIRE. LIMITE DES PLACES RÉSERVÉES VERSION ORIGINALE SOUS-TITRÉE,
AUX LAISSEZ-PASSER, SINON TR. SAUF INDICATION CONTRAIRE.
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 43
PROGRAMME
vEnDREDi 1ER
JanviER
JANVIER 2010
vEnDREDi 1ER
17H30
CYCLE SINGAPOUR,
MALAISIE (C1)
La Malédiction de la femme
vampire, de B. N. Rao, 1958, 90’
PROChain PassagE : 13-02
6€, tR 4€, gRatUit LP*
(vOiR Ci-COntRE)
20H
CYCLE SINGAPOUR,
MALAISIE (C1)
Lion City, de Yi Sui, 1960, 106’
PROChain PassagE : 27-02
6€, tR 4€, gRatUit LP*
(vOiR P 40)
EN SAVOIR + SUR
WWW.CENTRE
POMPIDOU.FR
ET TOUJOURS > EXPOSITIONS : sOULagEs JUSQU’AU 8 MARS – La sUbvERsiOn DEs imagEs JUSQU’AU
11 JANVIER – LEs aRChiPELs RéinvEntés : 10 ans DU PRix fOnDatiOn D’EntREPRisE RiCaRD JUSQU’AU
11 JANVIER – Jim hODgEs. LOvE, EtC. JUSQU’AU 18 JANVIER – via DEsign 3.0 JUSQU’AU 1ER FÉVRIER
44 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
CyCLE SINGAPOUR, MALAISIE : LE CINÉMA !
MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE : COLLECtiOns PERmanEntEs : aRt mODERnE DE 1905 À nOs JOURs
– ELLEs@CEntREPOmPiDOU – atELiER bRanCUsi CINÉMA ET VIDÉO : CyCLE singaPOUR, maLaisiE :
LE Cinéma ! JUSQU’AU 1ER MARS EXPOSITION JEUNE PUBLIC : habitER 2050 JUSQU’AU 8 MARS
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 45
PROGRAMME
JANVIER 2010
DU samEDi 2
EXPOSITION / EN COURS
EN SAVOIR + SUR
WWW.CENTRE
POMPIDOU.FR
ET TOUJOURS > EXPOSITIONS : sOULagEs JUSQU’AU 8 MARS – La sUbvERsiOn DEs imagEs JUSQU’AU
11 JANVIER – LEs aRChiPELs RéinvEntés : 10 ans DU PRix fOnDatiOn D’EntREPRisE RiCaRD JUSQU’AU
11 JANVIER – Jim hODgEs. LOvE, EtC. JUSQU’AU 18 JANVIER – via DEsign 3.0 JUSQU’AU 1ER FÉVRIER
46 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
aU mERCREDi 6 JanviER
samEDi 2 DimanChE 3 LUnDi 4 mERCREDi 6
14H30 CYCLE 14H30 CYCLE 20H CYCLE 14H30 L’ÉCRAN DES
SINGAPOUR, MALAISIE SINGAPOUR, MALAISIE SINGAPOUR, MALAISIE ENFANTS (C1)
(C2) Sell Out!, de Yeo Joon (C1) Amour et affection, (C2) Seman, de Mansor Puteh, L’Enfant qui voulait être
Han, Malaisie, 2008, 110’ de Hussain Haniff, 1965, 107’ Malaisie, 1988, 80’ un ours, de Jannik Hastrup,
PROChains PassagEs : 17-01, 6€, tR 4€, gRatUit LP* PROChain PassagE : 29-01 Danemark, 2002, 78’
13-02. 6€, tR 4€, gRatUit LP* (vOiR P 40) 6€, tR 4€, gRatUit LP* (à partir de 5 ans)
(vOiR P 40) (vOiR P 40) aDULtEs 3,50€, Enfants 2€
14H30 CYCLE (vOiR P 122)
15H30 VISITES (G1) SINGAPOUR, MALAISIE
Exposition « Soulages » (C2) Dancing Bells, 19H FILM (C2)
4,50€, tR 3,50€ + biLLEt m&E de Deepak Kumaran Menon, Oskar Fischinger
(vOiR Ci-COntRE Et PagE 127) Malaisie, 2007, 98’ Conférence de Marcella Lista
PROChains PassagEs : 16 Et 31-01 6€, tR 4€, gRatUit LP*
15H30 VISITES (G2) 6€, tR 4€, gRatUit LP* (vOiR Ci-DEssOUs)
Exposition (vOiR P 40)
« La subversion des images » 20H CYCLE
4,50€, tR 3,50€ + biLLEt m&E 15H30-17H30 SINGAPOUR, MALAISIE
(vOiR P 127) VISITES (MUSÉE) (C1) Mee Pok Man, d’Eric
Coups de cœur au Musée Khoo, Singapour, 1995, 105’
17H30 CYCLE gRatUit (vOiR P 124) séanCE PRésEntéE
SINGAPOUR, MALAISIE PaR LE CinéastE
(C1) Sepet, de Yasmin Ahmad, 17H30 CYCLE PROChain PassagE : 17-02
Malaisie, 2004, 104’ SINGAPOUR, MALAISIE 6€, tR 4€, gRatUit LP*
PROChains PassagEs : 24-01, (C1) Mukhsin, de Yasmin (vOiR P 40)
10-02. 6€, tR 4€, gRatUit LP* Ahmad, Malaisie, 2006, 94’
(vOiR P 40) PROChains PassagEs : 23-01, 28-02
6€, tR 4€, gRatUit LP* (vOiR P 40)
20H CYCLE
SINGAPOUR, MALAISIE 17H30 CYCLE
(C1) Forever Fever, de SINGAPOUR, MALAISIE
Glen Goei, Singapour, 1998, 95’ (C2) 15, de Royston Tan,
PROChains PassagEs : 31-01, Singapour, 2003, 90’
OSCAR FISCHINGER, stUDiE nr 8, 1931
OskaR fisChingER
2006, 97’
PROChains PassagEs : 17 Et 30-01
6€, tR 4€, gRatUit LP*
(vOiR P 40) 6 JANVIER, 19H, CINÉMA 2
La programmation « Film » associe projections et conférences lors de séances qui pro-
jettent un éclairage sur la collection de films du Musée national d’art moderne. Ici se
poursuit la présentation en avant-première d’une de ses acquisitions récentes : Nine Evenings, série d’événements
multimédia qui se sont déroulés à New York en 1966. Avec les moyens élémentaires du tout premier « cinéma pur » -
des formes blanches animées sur fond noir - Oskar Fischinger parvient avec Studie Nr 8 à un chef-d’œuvre de compo-
sition synesthésique, faisant du cinéma le médium d’une complète convergence des sens.
Conférence de Marcella Lista, historienne de l’art, responsable de programmation à l’auditorium du musée
du Louvre. Programme complet des films projetés lors de cette séance sur www.centrepompidou.fr.
PROChainEs séanCEs : 13, 20 Et 27-01 ; 3, 10 Et 17-02 ; 03, 10, 17 Et 31-03
MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE : COLLECtiOns PERmanEntEs : aRt mODERnE DE 1905 À nOs JOURs
– ELLEs@CEntREPOmPiDOU – atELiER bRanCUsi CINÉMA ET VIDÉO : CyCLE singaPOUR, maLaisiE :
LE Cinéma ! JUSQU’AU 1ER MARS EXPOSITION JEUNE PUBLIC : habitER 2050 JUSQU’AU 8 MARS
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 47
PROGRAMME
JANVIER 2010
DU JEUDi 7
shERman
Ong
fLOODing
in thE timE
Of DROUght:
fLOOD
7 JANVIER, 20H, CINÉMA 1
Prodige de la scène artisti-
que singapourienne ultra-
contemporaine, Sherman
Ong, cinéaste, photogra-
ET TOUJOURS > EXPOSITIONS : sOULagEs JUSQU’AU 8 MARS – La sUbvERsiOn DEs imagEs JUSQU’AU
11 JANVIER – LEs aRChiPELs RéinvEntés : 10 ans DU PRix fOnDatiOn D’EntREPRisE RiCaRD JUSQU’AU
11 JANVIER – Jim hODgEs. LOvE, EtC. JUSQU’AU 18 JANVIER – via DEsign 3.0 JUSQU’AU 1ER FÉVRIER
48 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
aU samEDi 9 JanviER
JEUDi 7 vEnDREDi 8 samEDi 9
20H FILMS 20H CYCLE 14H30 CYCLE 14H30 CYCLE
DE DANSE (C2) SINGAPOUR, MALAISIE SINGAPOUR, MALAISIE SINGAPOUR, MALAISIE
Trisha Brown, Lucinda Childs (C1) Eating Air, de Jasmine Ng (C1) Le Petit-fils du Datuk (C2) I Not Stupid, de Jack Neo,
6€, tR 4€, gRatUit LP* et Kelvin Tong, Singapour, 1999, Merah, de M. Amin, 1963, 99’ Singapour, 2002, 105’
(vOiR Ci-DEssOUs) 100’ PROChains PassagEs : PROChain PassagE : 22-02 PROChain PassagE : 12-02
24 Et 30-01. 6€, tR 4€, gRatUit LP* 6€, tR 4€, gRatUit LP* 6€, tR 4€, gRatUit LP*
20H CYCLE (vOiR P 40) (vOiR P 40) (vOiR P 40)
SINGAPOUR, MALAISIE
(C1) Flooding in the Time 15H-16H ATELIERS
of Drought: Flood, de Sherman FILMS DE DANSE JEUNE PUBLIC (F)
tRisha bROwn,
Ong, Singapour, 2009, 92’ Parcours « Méli-mélodie »
PROChains PassagEs : 18-01, 20 (2-5 ans en famille)
LUCinDa ChiLDs
Et 28-02. 6€, tR 4€, gRatUit LP* 10€ Enfant + aDULtE, tR 8€
(vOiR Ci-COntRE) (vOiR P 120)
20H CYCLE
SINGAPOUR, MALAISIE
(C1) Be With Me, d’Eric Khoo,
Singapour, 2005, 90’
PROChain PassagE : 11-02
6€, tR 4€, gRatUit LP* (vOiR P 40)
DanCE (PIÈCE MULTIMEDIA), 1979
20H CYCLE
SINGAPOUR, MALAISIE
(C2) My Magic, d’Eric Khoo,
Singapour, 2008, 75’
PROChains PassagEs : 5 Et 27-02
6€, tR 4€, gRatUit LP* (vOiR P 40)
MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE : COLLECtiOns PERmanEntEs : aRt mODERnE DE 1905 À nOs JOURs
– ELLEs@CEntREPOmPiDOU – atELiER bRanCUsi CINÉMA ET VIDÉO : CyCLE singaPOUR, maLaisiE :
LE Cinéma ! JUSQU’AU 1ER MARS EXPOSITION JEUNE PUBLIC : habitER 2050 JUSQU’AU 8 MARS
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 49
PROGRAMME
JANVIER 2010
DU DimanChE 10
DimanChE 10 LUnDi 11
14H30-16H30 19H RENCONTRES
ATELIERS JEUNE DE LA BPI (PS) Écrire,
PUBLIC (F) Atelier « Écris- écrire pourquoi ? Emmanuel
moi l’espace » (6-10 ans Carrère (vOiR Ci-DEssOUs)
en famille) 10€ Enfant + aDULtE,
tR 8€ (vOiR P 120) 19H30 REGARDS
bERnaRD EisEnsChitZ
PROChain PassagE : 30-01
6€, tR 4€, gRatUit LP* (vOiR P 40)
17H30 CYCLE
SINGAPOUR, MALAISIE 11 JANVIER, 19H, PETITE SALLE
(C2) Karaoke, de Chris Chong Emmanuel Carrère s’entretient avec Nelly Kaprièlian,
Chan Fui, Malaisie, 2009, 67’
critique littéraire aux Inrockuptibles.
PROChains PassagEs : 22-01,
15-02. 6€, tR 4€, gRatUit LP*
Chaque mois, un auteur, français ou étranger, est convié à éclairer son processus d’écri-
(vOiR P 40) ture, son imaginaire, ses sources d’inspiration, la manière dont il conçoit son identité
d’écrivain. Programme complet sur www.bpi.fr. PROChains REnDEZ-vOUs : 8-02 Et 29-03
ET TOUJOURS > EXPOSITIONS : sOULagEs JUSQU’AU 8 MARS – La sUbvERsiOn DEs imagEs JUSQU’AU
11 JANVIER – LEs aRChiPELs RéinvEntés : 10 ans DU PRix fOnDatiOn D’EntREPRisE RiCaRD JUSQU’AU
11 JANVIER – Jim hODgEs. LOvE, EtC. JUSQU’AU 18 JANVIER – via DEsign 3.0 JUSQU’AU 1ER FÉVRIER
50 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
aU LUnDi 11 JanviER
ACCROCHAGE AU MUSÉE
ELLEs@CEntREPOmPiDOU
11H-21H, MUSÉE
Avec « elles@centrepom-
pidou », le Musée national
d’art moderne poursuit en
2010 sa politique innovante
de renouvellement de la
présentation de ses collec-
tions en consacrant une
très large part de son par-
cours aux artistes femmes.
Les réévaluations récentes
de l’histoire moderne qui
mettent en valeur de gran-
des artistes oubliées ainsi
que l’impact des nouvelles
générations dans l’art con-
temporain permettent au
Centre Pompidou de consa-
crer, pour la première fois
dans un musée et à une
échelle jamais atteinte,
plus de la moitié de la pré-
sentation de ses collections
aux artistes femmes.
L’accrochage est
« réactivé » avec cent-
vingt nouvelles œuvres
et trente-cinq artistes.
(vOiR P 68)
avEC LE sOUtiEn DE
GERMAINE RICHIER, L’EaU, [1953-1954]
EN SAVOIR + SUR
WWW.CENTRE
POMPIDOU.FR
MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE : COLLECtiOns PERmanEntEs : aRt mODERnE DE 1905 À nOs JOURs
– ELLEs@CEntREPOmPiDOU – atELiER bRanCUsi CINÉMA ET VIDÉO : CyCLE singaPOUR, maLaisiE :
LE Cinéma ! JUSQU’AU 1ER MARS EXPOSITION JEUNE PUBLIC : habitER 2050 JUSQU’AU 8 MARS
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 51
PROGRAMME
JANVIER 2010
mERCREDi 13
mERCREDi 13
MUSIqUE / IRCAM
L’affiChE DE POésiE
(vOiR P 122)
15H30 VISITES
(MUSÉE)
« elles@centrepompidou » :
Corps slogan. Durée 1h30
[1990-2010]
13 JANVIER, 19H30, PETITE SALLE
4,50€, tR 3,50€ + biLLEt m&E
(vOiR P 124)
Revue murale de poésie
associant le travail d’un
19H FILM (C2) poète et celui d’un artiste,
Nine Evenings: Theater L’Affiche s’expose depuis
and Engineering / David Tudor
1990 dans l’espace public.
séanCE PRésEntéE
PaR LE CinéastE Cette aventure éditoriale
6€, tR 4€, gRatUit LP* unique, qui signe un nou-
(vOiR Ci-COntRE) vel épisode dans les rela-
tions entre l’écriture et les
19H30 PAROLE
À LA POÉSIE (PS) arts visuels, s’arrête au-
L’Affiche de poésie [1990-2010] jourd’hui, après soixante
(vOiR Ci-COntRE) -dix numéros réalisés par
deux cents auteurs et ar-
20H CYCLE
tistes contemporains.
SINGAPOUR, MALAISIE
(C1) Lucky 7, de Sun Koh, K. Soirée de lectures
Rajagopal, Boo Junfeng, Brian et de projections avec
Gothong Tan, Chew Tze Chuan, Danielle Mémoire,
Ho Tzu Nyen et Tania Sng,
Nathalie Quintane
20H30
CONCERT IRCAM
(CITÉ DE LA MUSIQUE)
Quatuor et électronique
biLLEttERiE : 01 44 84 44 84
(vOiR Ci-COntRE)
ET TOUJOURS > EXPOSITIONS : sOULagEs JUSQU’AU 8 MARS – Jim hODgEs. LOvE, EtC. JUSQU’AU 18 JANVIER
– via DEsign 3.0 JUSQU’AU 1ER FÉVRIER MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE : COLLECtiOns PERmanEntEs :
aRt mODERnE DE 1905 À nOs JOURs – ELLEs@CEntREPOmPiDOU : aRtistEs fEmmEs
52 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
JanviER
FILM
ninE EvEnings
thEatER anD
EnginEERing
DaviD
tUDOR
13 JANVIER, 19H,
CINÉMA 2
En 1966, sous l’égide de
l’EAT (Experiments in Art
and Technology) fondé par
Billy Klüver, un ingénieur
passionné de cinéma, Ro-
bert Rauschenberg, Robert
Whitman et Fred Wald-
hauer, dix artistes new-
yorkais collaborent avec
trente ingénieurs et tech-
niciens de Bell Telephone
pour mettre en place des
performances. Associant
nouvelles technologies, vi-
DAVID TUDOR à LA BERKELEY SCHOOL, RÉPÉTITION POUR 9 EvEnings: thEatRE & EnginEERing
Dans LEs COLLECtiOns – atELiER bRanCUsi CINÉMA ET VIDÉO : CyCLE singaPOUR, maLaisiE :
LE Cinéma ! JUSQU’AU 1ER MARS EXPOSITION JEUNE PUBLIC : habitER 2050 JUSQU’AU 8 MARS
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 53
PROGRAMME
JANVIER 2010
DU JEUDi 14
JEUDi 14
PAROLE AU MUSÉE
miChELLE PERROt
9H30-21H
LA SEMAINE DU SON
(IRCAM) gRatUit
(vOiR Ci-DEssOUs)) 14 JANVIER, 19H30, MUSÉE, NIVEAU 4
Depuis mai 2009, l’histoire
LE moma COmmE
chambre. C’est eux surtout que je voudrais faire entendre,
en hommage à ‹ Elles › qui, par l’audace de leur talent, ont
LabORatOiRE
changé notre vision du monde. » M. P. À l’occasion
de l’accrochage « elles@centrepompidou ».
14 JANVIER, 19H30, PETITE SALLE
Le MoMA a connu un processus continu d’accroissement RENCONTRES DE L’IRCAM
de ses surfaces d’exposition allant de pair avec une crois-
sance rapide de sa collection d’art moderne et contempo- La sEmainE DU sOn
rain. Chaque transformation du bâtiment a exigé une 14 JANVIER, 9H30-21H, IRCAM
réflexion renouvelée sur les modes de présentation. Le L’Ircam s’associe à la 7e édition de « la Semaine du son » et
musée-comme-laboratoire n’a pas cessé d’être l’hypo- propose une journée de réflexion, de débats et de rencon-
thèse de travail : une manière de refléter la complexité de tres sur les outils de la création sonore. À 19h30, un atelier
l’art de notre temps et un principe de la pratique curato- concert est ouvert à tous sur le thème des sons électroni-
riale. Avec Peter Reed, MoMA, New York ques et des sons acoustiques.
ET TOUJOURS > EXPOSITIONS : sOULagEs JUSQU’AU 8 MARS – Jim hODgEs. LOvE, EtC. JUSQU’AU 18 JANVIER
– via DEsign 3.0 JUSQU’AU 1ER FÉVRIER MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE : COLLECtiOns PERmanEntEs :
aRt mODERnE DE 1905 À nOs JOURs – ELLEs@CEntREPOmPiDOU : aRtistEs fEmmEs
54 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
aU samEDi 16 JanviER
vEnDREDi 15 samEDi 16
EN SAVOIR + SUR 20H CYCLE 11H VISITES 14H30 CYCLE
WWW.CENTRE SINGAPOUR, MALAISIE PERSONNES SINGAPOUR,
POMPIDOU.FR (C2) Gubra, de Yasmin HANDICAPÉES (F) MALAISIE (C2)
Ahmad, Malaisie, 2005, 115’ Visites « Images tactiles » Dancing Bells, de Deepak
PROChain PassagE : 13-02 et visites en lecture labiale Kumaran Menon, Malaisie,
6€, tR 4€, gRatUit LP* dans l’exposition « Soulages » 2007, 98’
(vOiR P 40) 4,50€, gRatUité PROChain PassagE : 31-01
Un aCCOmPagnatEUR (vOiR P 127) 6€, tR 4€, gRatUit LP*
INVITATION (vOiR P 40)
LOwavE
14H30 VISITES
PERSONNES 15H30 VISITES (G1)
HANDICAPÉES (F)
RésistanCE[s] iii
Exposition « Soulages »
Visites en LSF dans 4,50€, tR 3,50€ + biLLEt m&E
l’exposition « Soulages » (vOiR P 127)
14 JANVIER, 20H, CINÉMA 2 4,50€, gRatUité
« Créer n’est pas communiquer, mais résister. » Gilles Un aCCOmPagnatEUR (vOiR P 127) 17H30 CYCLE
Deleuze, Pourparlers. À l’occasion de la sortie du troi- SINGAPOUR,
14H30-16H30 MALAISIE (C1)
sième volet de la collection DVD Résistance[s], Lowave ATELIERS JEUNE 15, de Royston Tan,
propose en avant-première une sélection de films et de PUBLIC (F) Atelier Singapour, 2003, 90’
vidéos d’artistes contemporains du Maghreb et du « Codes secrets » (6-10 ans) PROChain PassagE : 18-02
10€ Enfant + tR 8€ (vOiR P 120) 6€, tR 4€, gRatUit LP*
Moyen-Orient. Intimes, poétiques ou documentaires, ces
(vOiR P 40)
œuvres complexes, nourries de différents registres artis-
14H30 CYCLE
tiques et culturels, témoignent de la vitalité et de la diver- SINGAPOUR, 17H30 CYCLE
sité créatives dans ces régions. Loin de toute concession MALAISIE (C1) SINGAPOUR,
aux stéréotypes ambiants, les auteurs explorent des Before We Fall in Love Again, de MALAISIE (C2)
James Lee, Malaisie, 2006, 100’ Femme, épouse et putain,
questions existentielles, politiques ou esthétiques avec le
PROChain PassagE : 31-01 d’U-Wei Bin Haji Saari,
souci d’ouvrir de nouvelles perspectives de narration et 6€, tR 4€, gRatUit LP* Malaisie, 1993, 109’
de troubler les représentations servies par l’image mono- (vOiR P 40) PROChain PassagE : 5-02
lithique et figée communément admise. 6€, tR 4€, gRatUit LP*
(vOiR P 40)
PROChainE invitatiOn : 11-02
20H CYCLE
SINGAPOUR,
MALAISIE (C1)
Jefri Zain : rapide comme
l’éclair, de Jamil Sulong,
1965, 83’
PROChain PassagE : 31-01
6€, tR 4€, gRatUit LP*
(vOiR P 40)
20H CYCLE
RésOnanCEs DE ISMAIL BAHRI, 2008
SINGAPOUR,
MALAISIE (C2)
Rain Dogs, de Ho Yuhang,
Malaisie, 2006, 94’
PROChain PassagE : 7-02
6€, tR 4€, gRatUit LP*
(vOiR P 40)
Dans LEs COLLECtiOns – atELiER bRanCUsi CINÉMA ET VIDÉO : CyCLE singaPOUR, maLaisiE :
LE Cinéma ! JUSQU’AU 1ER MARS EXPOSITION JEUNE PUBLIC : habitER 2050 JUSQU’AU 8 MARS
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 55
PROGRAMME
JANVIER 2010
DU DimanChE 17
DimanChE 17 LUnDi 18
PAROLE AU DESIGN
19H RENCONTRES
LE COLLOqUE
tR 8€ (vOiR P 121) 18 JANVIER, 14H-18H30, GRANDE SALLE
DE LA BPI (PS) Projeter, expérimenter, montrer, entreprendre. Les
14H30 CYCLE Éclairages pour le 21e siècle
SINGAPOUR, MALAISIE Vivre 120 ans ! Un espoir,
débuts du VIA coïncident avec l’émergence de l’économie
(C1) Perth, de Djinn, un fantasme, une crainte ? de l’immatériel, qui ne repose plus uniquement sur la
Singapour, 2005, 106’ PROChains (vOiR Ci-DEssOUs) production mais sur la plus value générée par la création,
PassagEs : 30-01, 24-02. 6€, tR 4€,
l’innovation, le marketing, la politique de marque. Né
gRatUit LP* (vOiR P 40, 90) 20H CYCLE
sous l’impulsion du secteur industriel de l’ameublement
SINGAPOUR, MALAISIE
14H30 CYCLE (C1) Flooding in the Time of il y a trente ans, VIA a anticipé la montée en puissance
SINGAPOUR, MALAISIE Drought: Drought, de Sherman des métiers de la conception et de la création dans le
(C2) La Maison aux oiseaux, Ong, Singapour, 2009, 92’ processus « d’esthétisation grandissante de la vie ancrée
de Eng Yow Khoo, PROChains PassagEs : 20-02,
dans la consommation de masse ». (Y. Michaud)
Malaisie, 2006, 97’ 28-02. 6€, tR 4€, gRatUit LP*
PROChain PassagE : 30-01 (vOiR P 40, 48)
Ce modèle économique, aujourd’hui en crise, n’a pas pour
6€, tR 4€, gRatUit LP* (vOiR P 40) autant dématérialisé nos objets du quotidien, plus
encombrants et proliférants que jamais : à l’origine d’une
15H-16H ATELIERS « économie du jetable », il nous engage « sur une trajectoire de collision frontale avec les
JEUNE PUBLIC (F)
limites géologiques de la planète ». (D. Cohen) À l’occasion de l’exposition
Parcours « En rimes et en
couleurs » (2-5 ans, en famille) (jusqu’au 1er février) célébrant ses 30 ans, VIA organise un colloque
10€ Enfant + aDULtE, tR 8€ où débattront des personnalités de l’économie, des sciences
(vOiR P 120) humaines, des techniques et de la création.
16H15-17H15
ATELIERS JEUNE
PUBLIC (F) Parcours
« En rimes et en couleurs »
(2-5 ans, en famille) 10€ Enfant
+ aDULtE, tR 8€ (vOiR P 120)
17H30 CYCLE
SINGAPOUR, MALAISIE
(C1) Ma belle-mère,
de P. Ramlee, 1962, 120’ RENCONTRES DE LA BPI
ET TOUJOURS > EXPOSITIONS : sOULagEs JUSQU’AU 8 MARS – Jim hODgEs. LOvE, EtC. JUSQU’AU 18 JANVIER
– via DEsign 3.0 JUSQU’AU 1ER FÉVRIER MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE : COLLECtiOns PERmanEntEs :
aRt mODERnE DE 1905 À nOs JOURs – ELLEs@CEntREPOmPiDOU : aRtistEs fEmmEs
56 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
aU mERCREDi 20 JanviER
mERCREDi 20
RaZOR bLaDEs DE PAUL SHARITS, 1965-1968
20H CYCLE
SINGAPOUR, MALAISIE
(C1) Le Tireur de pousse-
pousse, de P. Ramlee, 1965, 106’
PROChain PassagE : 6-02
6€, tR 4€, gRatUit LP*
(vOiR P 40 Et Ci-DEssOUs)
FILM CyCLE SINGAPOUR,
Dans LEs COLLECtiOns – atELiER bRanCUsi CINÉMA ET VIDÉO : CyCLE singaPOUR, maLaisiE :
LE Cinéma ! JUSQU’AU 1ER MARS EXPOSITION JEUNE PUBLIC : habitER 2050 JUSQU’AU 8 MARS
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 57
PROGRAMME
JANVIER 2010
DU JEUDi 21
JEUDi 21
COLLOqUE
PiERRE sOULagEs
10H-19H COLLOQUE
(PS) Pierre Soulages
(vOiR Ci-COntRE)
21 ET 22 JANVIER, 10H-19H, PETITE SALLE
19H30-21H Organisé par le Centre Pompidou et l’InTRu (université François-Rabelais, Tours), avec
LES JEUDI’S (MUSÉE) la collaboration de l’INHA, sous la direction d’Eric de Chassey et de Roger Rotmann, ce
Performances avec l’école
colloque international ras-
NOUVEAUX TERRITOIRES
DU CÔté DE La maLaisiE
Et DE singaPOUR
21 JANVIER, 20H, CINÉMA 2
À l’occasion du cycle « Malaisie, Singapour : le cinéma ! », cette séance présente le tra-
Eat fEaR DE MING WONG, 2008
vail de deux artistes, Chris Chong Chan Fui, cinéaste et artiste visuel malaisien, et Ming
Wong, artiste de Singapour, dont le travail vient d’être présenté à la Biennale de Venise.
Chris Chong Chan Fui s’intéresse aux expérimentations entre cinéma et arts visuels
tandis que Ming Wong questionne les différentes facettes de l’identité asiatique à tra-
vers la langue et l’image. En présence de Chris Chong Chan Fui, de Ming Wong
et du curateur Tang Fu Kuen. www.mingwong.org (vOiR P 40)
ET TOUJOURS > EXPOSITIONS : sOULagEs JUSQU’AU 8 MARS – via DEsign 3.0 JUSQU’AU 1ER FÉVRIER
MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE : COLLECtiOns PERmanEntEs : aRt mODERnE DE 1905 À nOs JOURs –
ELLEs@CEntREPOmPiDOU : aRtistEs fEmmEs Dans LEs COLLECtiOns – atELiER bRanCUsi
58 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
aU samEDi 23 JanviER
vEnDREDi 22 samEDi 23
DANSE / SPECTACLES VIVANTS
10H-19H COLLOQUE 11H-17H
anna haLPRin / (PS) Pierre Soulages PROMENADES
annE COLLOD & gUEsts (vOiR Ci-COntRE) URBAINES En quête
PaRaDEs &
de matrimoine urbain
19H CYCLE 9€ (vOiR P 126)
SINGAPOUR, MALAISIE
partitions (scores) sont les outils de cette écriture. PROChain PassagE : 15-02 15H30 VISITES (G1)
6€, tR 4€, gRatUit LP* Exposition « Soulages »
Parades & Changes (1965) déploie une série de « para-
(vOiR P 40) 4,50€, tR 3,50€ + biLLEt m&E
des » qui mettent en jeu actions quotidiennes altérées, (vOiR P 127)
corps sonores, voyages d’objets, temporalités distendues 20H30 DANSE (GS)
et sensorialités multiples. Les scénarios de cette œuvre Anna Halprin / Anne Collod 17H30 CYCLE
ouverte, partiellement présentés au Centre Pompidou en & Guests, parades & changes, SINGAPOUR, MALAISIE
replays 14€, tR Et LP 10€ (C2) Conférence :
2004 et 2008, sont recréés dans toute leur envergure. (vOiR Ci-COntRE) « Yasmin Ahmad, icône
Conception, direction artistique : Anne Collod, du cinéma malaisien »,
en dialogue avec Anna Halprin et Morton Subotnick. par Amir Muhammad.
EntRéE LibRE (vOiR P 40)
20H CYCLE
SINGAPOUR, MALAISIE
(C1) Hang Jebat,
ANNA HALPRIN, ANNE COLLOD & GUESTS, PaRaDE & ChangEs, REPLays
20H CYCLE
SINGAPOUR, MALAISIE
(C2) Malaysian Gods, d’Amir
Muhammad, Malaisie, 2009, 70’
séanCE PRésEntéE
PaR LE CinéastE.
PROChain PassagE : 14-02
6€, tR 4€, gRatUit LP*
(vOiR P 40)
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 59
PROGRAMME
JANVIER 2010
DU DimanChE 24
DimanChE 24
CONFÉRENCES UN DIMANCHE, UNE ŒUVRE
14H30 CYCLE
SINGAPOUR, MALAISIE
(C2) The Big Durian, d’Amir
Muhammad, Malaisie, 2003, 75’
séanCE PRésEntéE
PaR LE CinéastE
PROChain PassagE : 3-02
6€, tR 4€, gRatUit LP*
(vOiR P 40)
17H30 CYCLE
NIL YALTER, La fEmmE sans têtE, 1974, VIDÉO
SINGAPOUR, MALAISIE
(C1) Turbulence, de P. Ramlee,
108’ PROChain PassagE : 14-02
6€, tR 4€, gRatUit LP* (vOiR P 40)
17H30 CYCLE
SINGAPOUR, MALAISIE
(C2) Eating Air, de Jasmine Ng
et Kelvin Tong, Singapour, 1999,
100’ PROChain PassagE : 30-01
6€, tR 4€, gRatUit LP* (vOiR P 40)
ET TOUJOURS > EXPOSITIONS : sOULagEs JUSQU’AU 8 MARS – via DEsign 3.0 JUSQU’AU 1ER FÉVRIER
MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE : COLLECtiOns PERmanEntEs : aRt mODERnE DE 1905 À nOs JOURs –
ELLEs@CEntREPOmPiDOU : aRtistEs fEmmEs Dans LEs COLLECtiOns – atELiER bRanCUsi
60 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
aU LUnDi 25 JanviER
LUnDi 25
VIDÉO ET APRÈS
PiERRE kLOssOwski, Un éCRivain En imagEs D’ALAIN FLEISCHER, 1996
CRistina
19H VIDÉO ET APRÈS
(C1) Cristina Lucas « Light
Years » 6€, tR 4€, gRatUit LP*
(vOiR Ci-COntRE)
LUCas
19H RENCONTRES
DE LA BPI (PS)
Light yEaRs
Les tailleurs d’histoires. 25 JANVIER, 19H,
Le troubadour contemporain. CINÉMA 1
Avec Abbi Patrix. Programme Les œuvres de Cristina
complet sur www.bpi.fr
Lucas (1973, Jaén, Espa-
19H30 ÉCRIVAINS gne) analysent les méca-
À L’ÉCRAN (C2) nismes du pouvoir et ses
Relire Pierre Klossowski structures politiques ou
avec Catherine Millot
religieuses. L’artiste les
(vOiR Ci-COntRE)
dissèque pour faire appa-
raître les contradictions,
entre histoire officielle, faits et mémoire collective. Ces ÉCRIVAINS À L’ÉCRAN
écarts prennent parfois la forme d’une tragicomédie
dans laquelle l’ironie permet à l’art d’être politiquement RELiRE PiERRE
efficace. Son travail s’étend à d’autres territoires : l’ana-
lyse des conventions sociales et des comportements per- kLOssOwski avEC
sonnels, qu’elle considère comme la première manifes-
tation du micro-politique. Son œuvre comprend des CathERinE miLLOt
vidéos (More Light, 2003, My Struggle, 2004), des instal- 25 JANVIER, 19H30, CINÉMA 2
lations (Pantone, 2007), des performances, des photo- La Bibliothèque publique d’information et le Département
graphies, des dessins, des animations 3D (The Axis of du développement culturel invitent chaque mois un auteur
Evil, 2003). L’installation Pantone – 500 + 2007 a été à venir parler d’un de ses écrivains de prédilection à par-
acquise par le Centre Pompidou en 2008. Séance tir d’un film sur la figure de l’écrivain et de son œuvre. La
présentée par Cristina Lucas. Programme détaillé psychanalyste et écrivain Catherine Millot parle de sa
CRISTINA LUCAS, PantOnE - 500 + 2007, 2007, INSTALLATION, ANIMATION 2D
sur www.centrepompidou.fr. « Vidéo et après » lecture de Pierre Klossowski : « Il est de bon ton depuis le
est un rendez-vous mensuel consacré aux vidéos Contre Sainte-Beuve de Proust d’opposer l’homme et
d’artistes de la collection du Musée national l’œuvre. Aujourd’hui, on veut même, sous couvert de
d’art moderne. PROChains REnDEZ-vOUs : 22-02 Et 8-03 démystification, que l’homme soit médiocre quand l’œu-
vre est géniale. La rencontre avec Pierre Klossowski
apportait un parfait démenti à ces oppositions. Si l’œuvre
était merveilleuse, l’homme l’était aussi. Avec lui, l’œuvre
et la vie étaient à l’image l’une de l’autre et dans un per-
pétuel jeu de miroir. Quiconque entrait dans sa vie était
enrôlé dans son théâtre intérieur que déployaient ses
dessins, écrits et tableaux vivants. » C. M.
La conférence est suivie de la projection de
Pierre Klossowski : un écrivain en images, d’Alain
Fleischer (1996, 45’). Ce film est choisi dans la collec-
tion documentaire de la Bpi. Entrée libre dans la limite
des places disponibles. PROChainEs séanCEs : 22-02 Et 29-03
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 61
PROGRAMME
JANVIER 2010
mERCREDi 27
mERCREDi 27
PAROLE À LA POÉSIE
FILM
LEn LyE
27 JANVIER, 19H, CINÉMA 2
Entre 1954 (Blinkity Blank de McLaren) et 1958 (première
version de Free Radicals de Len Lye), il s’est passé quel-
que chose. Le cinéma d’animation, qu’on peut rétrospec-
tivement appeler « moderne » et ainsi tenir pour la mani-
festation du cinéma dans le champ de l’art contemporain,
a été inventé. Free Radicals est cette invention même, et
fREE RaDiCaLs DE LEN LYE, 1979
ET TOUJOURS > EXPOSITIONS : sOULagEs JUSQU’AU 8 MARS – via DEsign 3.0 JUSQU’AU 1ER FÉVRIER
MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE : COLLECtiOns PERmanEntEs : aRt mODERnE DE 1905 À nOs JOURs –
ELLEs@CEntREPOmPiDOU : aRtistEs fEmmEs Dans LEs COLLECtiOns – atELiER bRanCUsi
62 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
HERMANN DIEPHUIS, CiaO bELLa
JanviER
CiaO bELLa hERman DiEPhUis 27, 28, 29 ET 30 JANVIER, 20H30, GRANDE SALLE
« Entre les vierges du Quattrocento et les silhouettes des mannequins du 21e siècle, l’idéalisation de la beauté féminine
reste inchangée », affirme le chorégraphe Herman Diephuis. « Cette pièce pour cinq interprètes aborde notre relation
ambiguë à la représentation de la femme à travers les époques et sur tous les supports. La beauté féminine demeure une
projection fantasmée du désir masculin, dont les images contradictoires piègent même celles qui les refusent. La
femme est censée se définir par rapport à une esthétique qui lui est assignée et qu’elle s’impose. Dans Ciao bella, Julie
Guibert, Claire Haenni, Dalila Khatir, Maud Le Pladec et Catherine Pavet incarnent jusqu’à l’extrême ces stéréotypes.
Elles manipulent avec humour les clichés et construisent une créature artificielle, au point d’en devenir monstrueuse,
mais aussi capable, in fine, d’échapper à toutes les références, et de trouver, peut-être, sa liberté dans ce paroxysme de
l’apparence. » H. D. Conception, chorégraphie : Herman Diephuis.
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 63
PROGRAMME
JANVIER 2010
JEUDi 28
JEUDi 28
DANSE / SPECTACLES VIVANTS
19H30 PAROLE
À JEAN-YVES
JOUANNAIS (PS) CiaO bELLa hERman DiEPhUis
L’encyclopédie des guerres (15) 27, 28, 29 ET 30 JANVIER, 20H30, GRANDE SALLE
(vOiR Ci-COntRE)
Avec Ciao bella, pièce pour cinq interprètes, le chorégraphe Herman Diephuis aborde
notre relation ambiguë à la représentation de la femme et cultive un certain « paroxysme
20H PROSPECTIF
CINÉMA (C1) de l’apparence ». Conception, chorégraphie : Herman Diephuis. (vOiR P 63)
Keren Cytter
6€, tR 4€, gRatUit LP* PROSPECTIF CINÉMA
kEREn CyttER
(vOiR Ci-COntRE)
KEREN CYTTER, thE gREat taLE Of thE DEviL’s hiLL anD thE EnDLEss sEaRCh fOR fREEDOm, 2008-2009
mensuel qui met en lumière la production cinématographique d’artistes de la jeune génération française
et internationale. PROChain REnDEZ-vOUs : 25-02
ET TOUJOURS > EXPOSITIONS : sOULagEs JUSQU’AU 8 MARS – via DEsign 3.0 JUSQU’AU 1ER FÉVRIER
MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE : COLLECtiOns PERmanEntEs : aRt mODERnE DE 1905 À nOs JOURs –
ELLEs@CEntREPOmPiDOU : aRtistEs fEmmEs Dans LEs COLLECtiOns – atELiER bRanCUsi
64 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
JEAN-YVES JOUANNAIS, L’EnCyCLOPéDiE DEs gUERREs
JanviER
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 65
PROGRAMME
JANVIER 2010
DU vEnDREDi 29
vEnDREDi 29 samEDi 30
DEsign aU banC
Herman Diephuis, Ciao bella POUR, MALAISIE (C2)
14€, tR Et LP 10€ La Maison aux oiseaux, d’Eng
(vOiR P 63) Yow Khoo, Malaisie, 2006, 97’
REvUE D’aCtUaLité 6€, tR 4€, gRatUit LP* (vOiR P 40)
Dans LE tExtE
Herman Diephuis, Ciao bella
14€, tR Et LP 10€ (vOiR P 63)
approche de Camus au plus près, par les textes et par l’écriture. Autour de personnalités
du monde culturel, le colloque met en évidence la façon dont Camus touche et inspire
aujourd’hui ceux qui prolongent les différents rôles qu’il a tenus : homme de théâtre,
écrivain, philosophe… Chacun des invités lit et commente un texte de son choix. Cette
journée de lecture et de conférences est clôturée, à 19h30, par une représentation de
L’Étranger, interprété par Pierre-Jean Peters, mis en scène par Moni Grégo (Compagnie
de la Mer). Avec Charles Berling, David Camus, Yasmina Khadra, Raphaël Enthoven,
Charles Juliet, Laurence Tardieu, Stanislas Nordey, Virgile Tanase…
ET TOUJOURS > EXPOSITIONS : sOULagEs JUSQU’AU 8 MARS – via DEsign 3.0 JUSQU’AU 1ER FÉVRIER
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66 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
aU DimanChE 31 JanviER
DimanChE 31
CONFÉRENCES UN DIMANCHE, UNE ŒUVRE
fLEURs
11H30 14H30 CYCLE
CONFÉRENCES SINGAPOUR,
UN DIMANCHE, MALAISIE (C1)
C. B.-C.
Najia Méhadji, 17H30 CYCLE
SINGAPOUR,
Fleurs de grenade, MALAISIE (C2)
2002, par Christine Before We Fall in Love Again,
Buci-Glucksmann, de James Lee, Malaisie,
philosophe, professeur 2006, 100’
6€, tR 4€, gRatUit LP*
émérite à l’université
(vOiR P 40)
de Paris-8, en présence
de l’artiste. 20H CYCLE
(vOiR P 60) SINGAPOUR,
MALAISIE (C1)
NAJIA MÉHADJI, fLEUR DE gREnaDE, 2002
EN SAVOIR + SUR
WWW.CENTRE
POMPIDOU.FR
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 67
PROGRAMME
DU LUnDi 1ER
févRiER
FÉVRIER 2010
LUnDi 1ER
ACCROCHAGE AU MUSÉE
LE mUséE aU féminin !
19H RENCONTRES
DE LA BPI (PS)
Les territoires
de la bande dessinée. MUSÉE, NIVEAU 4
Invité : Seiichi Hayashi Un vaste mouvement d’œuvres réactive l’accrochage « elles@centrepompidou » qui, de-
(Festival d’Angoulême) puis presqu’un an, présente les collections du Musée « au féminin ». Plus de cent vingt
œuvres et trente-cinq artistes renouvellent cette exposition consacrée aux artistes
19H CYCLE
SINGAPOUR, femmes. Cette version « bis » offre au public de découvrir plusieurs nouvelles instal-
MALAISIE (C2) lations de grande taille ou spectaculaires, une trentaine de nouveaux livres d’artistes,
Army Daze, d’Ong Ken Seng, montre de nouvelles acquisitions et complète les thématiques.
Singapour, 1996, 93’
6€, tR 4€, gRatUit LP*
(vOiR P 40)
20H30 CYCLE
SINGAPOUR,
MALAISIE (C1)
12 Storeys, d’Eric Khoo,
Singapour, 1997, 105’
6€, tR 4€, gRatUit LP*
(vOiR P 40)
EN SAVOIR + SUR
WWW.CENTRE
POMPIDOU.FR
ET TOUJOURS > EXPOSITIONS : sOULagEs JUSQU’AU 8 MARS – via DEsign 3.0 JUSQU’AU 1ER FÉVRIER
MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE : COLLECtiOns PERmanEntEs : aRt mODERnE DE 1905 À nOs JOURs –
ELLEs@CEntREPOmPiDOU : aRtistEs fEmmEs Dans LEs COLLECtiOns – atELiER bRanCUsi
68 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
aU mERCREDi 3 févRiER
mERCREDi 3
FILM
fiLm stEnOPEiCO DE PAOLO GIOLI,1973-1989
PaOLO giOLi
14H30-16H30
ATELIERS JEUNE
PUBLIC (F)
3 FÉVRIER, 19H, CINÉMA 2 Cycle « Vêtement-objet »
À la fois photographe et cinéaste, membre actif de l’avant- (6-10 ans)
garde italienne des années 1970, l’inclassable Paolo Gioli 3 séanCEs (3, 10 Et 17-02)
30€, tR 24€
n’a cessé d’œuvrer à la croisée de ces territoires, repre-
(vOiR P 120)
nant les enjeux, les formes et les techniques d’un médium
dans l’autre. Dans l’esprit d’un bricoleur (au sens de Lévi- 14H30 L’ÉCRAN
Strauss) poète et d’un archéologue primal, il est revenu à DES ENFANTS (C1)
l’essence primitive d’une pensée sauvage des images, Brendan et le secret de Kells,
de Tomm Moore, Nora Twomey,
puisant dans l’histoire des formes et des arts les forces et
France/Irlande/Belgique,
les mécanismes de ses films. Chacun de ces petits bi- 2008, 78’
joux témoigne d’une invention particulière : dans Film (à partir de 6 ans)
Stenopeico, il recourt au stenope, à cette forme « brute » aDULtEs 3,50€, Enfants 2€
(vOiR P 122)
de prise de vue (photographique au départ) qui s’est
débarrassée de l’appareil normé, du boîtier, de l’objectif, 15H30
des lentilles, de l’obturateur, etc., pour n’en garder que la VISITES (MUSÉE)
force première, directe, floue, grise, archaïque, belle « elles@centrepompidou » :
comme une image d’avant l’art. Eccentric Abstraction
Durée 1h30
Film Stenopeico, Paolo Gioli, 1973-1989, 13’31.
4,50€, tR 3,50€ + biLLEt m&E
Conférence de Philippe Dubois, professeur (vOiR P 124)
à l’université Paris-III/Sorbonne Nouvelle. (vOiR P 47)
19H FILM (C2)
PAROLE À LA CRITIqUE
La gRatUité
Paolo Gioli
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 69
PROGRAMME
FÉVRIER 2010
DU JEUDi 4
JEUDi 4 vEnDREDi 5 samEDi 6
19H QUESTIONS 14H-20H COLLOQUE 11H VISITES 14H30 CYCLE
DE CINÉMA (PS) (PS) Les normes PERSONNES SINGAPOUR,
Singapour, Malaisie : de genre dans la création HANDICAPÉES (F) MALAISIE (C2)
une nouvelle histoire du cinéma contemporaine : Visites « Écouter voir », Flower in the Pocket, Liew Seng
Avec Jean-Michel Frodon, reproduction/déconstruction visites en lecture labiale Tat, Malaisie, 2007, 97’
Hubert Niogret, Jeremy Segay, (vOiR Ci-COntRE) dans l’accrochage séanCE PRésEntéE
Charles Tesson. « elles@centrepompidou » PaR LE CinéastE
REtROUvEZ L’événEmEnt En LignE 19H CYCLE 4,50€, gRatUité 6€, tR 4€, gRatUit LP*
sUR www.CEntREPOmPiDOU.fR SINGAPOUR, Un aCCOmPagnatEUR (vOiR P 40)
Dès LE 11 févRiER 2010 MALAISIE (C2) (vOiR P 124)
Femme, épouse et putain, 15H-16H ATELIERS
19H30 PAROLE d’U-Wei Bin Haji Saari, 14H-22H COLLOQUE JEUNE PUBLIC (F)
AU MUSÉE (MUSÉE) Malaisie, 1993, 109’ (PS) Les normes Parcours « Méli-mélodie »
Silvia Baron Supervielle 6€, tR 4€, gRatUit LP* de genre dans la création (2-5 ans, en famille)
4,50€, tR 3,50€ (vOiR Ci-DEssOUs) (vOiR P 40) contemporaine : 10€ Enfant + aDULtE, tR 8€
reproduction/déconstruction (vOiR P 120)
19H30 20H30 CYCLE (vOiR Ci-COntRE)
VISITES (MUSÉE) SINGAPOUR, 15H30 VISITES (G1)
« elles@centrepompidou » : MALAISIE (C1) 14H30 VISITES Exposition « Soulages »
Eccentric Abstraction My Magic, d’Eric Khoo, PERSONNES 4,50€, tR 3,50€ + biLLEt m&E
Durée 1h30 Singapour, 2008, 75’ HANDICAPÉES (F) (vOiR P 127)
4,50€, tR 3,50€ + biLLEt m&E PROChain PassagE : 27-02 Visites en LSF
(vOiR P 124) 6€, tR 4€, gRatUit LP* dans l’accrochage 16H15-17H15
(vOiR P 40) « elles@centrepompidou » ATELIERS JEUNE
20H FILMS 4,50€, gRatUité PUBLIC (F)
DE DANSE (C1) Un aCCOmPagnatEUR (vOiR P 124) Parcours « Méli-mélodie »
Pina Bausch (2-5 ans, en famille)
6€, tR 4€, gRatUit LP*
EN SAVOIR + SUR 14H30 VISITES 10€ Enfant + aDULtE, tR 8€
(vOiR Ci-COntRE)
WWW.CENTRE PERSONNES (vOiR P 120)
ET TOUJOURS > EXPOSITIONS : sOULagEs JUSQU’AU 8 MARS MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE :
COLLECtiOns PERmanEntEs : aRt mODERnE DE 1905 À nOs JOURs – ELLEs@CEntREPOmPiDOU :
aRtistEs fEmmEs Dans LEs COLLECtiOns – atELiER bRanCUsi
70 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
aU samEDi 6 févRiER
FILMS DE DANSE
COLLOqUE DE LA BPI
Dans quelle mesure les représentations esthétiques véhiculées par l’art nourrissent-
elles les imaginaires et contribuent-elles à la construction culturelle des identités de
genre ? Existe-t-il un art féminin ? Les objets ont-ils un genre ? Les conditions de pro-
duction sont-elles aujourd’hui égalitaires dans toutes les disciplines ? La Bibliothèque
publique d’information propose, dans le cadre de l’accrochage « elles@centrepompi-
dou », un colloque sur les normes de genre dans les arts : cinéma, arts plastiques, litté-
rature, architecture, design, danse… Les invités font part de leurs analyses et question-
nent leurs pratiques et leurs expériences à l’occasion de ce colloque organisé en
collaboration avec le Musée national d’art moderne.
Avec « elles@centrepompidou », le Musée poursuit sa politique innovante de renouvellement de la présentation
des collections et consacre, pour la première fois dans un musée et à cette échelle, plus de la moitié
de la présentation de ses collections aux artistes femmes. Programme complet sur www.bpi.fr.
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 71
PROGRAMME
FÉVRIER 2010
DU DimanChE 7
DimanChE 7
14H30 CYCLE
SINGAPOUR, MALAISIE CyCLE SINGAPOUR, MALAISIE : LE CINÉMA !
(C2) Rain Dogs, de Ho Yuhang,
Malaisie, 2006, 94’ séanCE
PRésEntéE PaR LE CinéastE
15 maLaysia fiLm COLLECtif
6€, tR 4€, gRatUit LP* (vOiR P 40) 7 FÉVRIER, 17H30, CINÉMA 1
Film collectif composé de quinze courts métrages réalisés par les plus célèbres cinéas-
15H-18H ATELIERS tes malaisiens contemporains. 15 Malaysia, film collectif, Malaisie, 2009, 80’.
JEUNE PUBLIC (F)
Séance présentée par Tan Chui Mui, Liew Seng Tat et le producteur Pete Teo.
Les Impromptus (à partir
de 6 ans, en famille) gRatUit,
CONFÉRENCES UN DIMANCHE, UNE ŒUVRE
sans RésERvatiOn (vOiR P 122)
15H30-17H30
VISITES (MUSÉE)
ChassE intERDitE JOan mitChELL
7 FÉVRIER, 11H30, PETITE SALLE
Coups de cœur au Musée
Joan Mitchell (1926-1992) est une artiste américaine de la seconde génération des
gRatUit (vOiR P 124)
expressionnistes abstraits. Dans les années 1950, elle quitte New York pour Paris, puis
17H30 CYCLE SINGA- Vétheuil, en Normandie, où elle vit jusqu’à sa mort. Son œuvre prend alors une nouvelle
POUR, MALAISIE (C1) envergure. Travaillant la nuit, tournant le dos au réel, elle y réalise de grands polypty-
15 Malaysia, film collectif,
ques dont Chasse interdite. À travers ses quatre panneaux colorés qui émergent du
Malaisie, 2009, 80’ séanCE PRé-
sEntéE PaR LEs CinéastEs Et LE
blanc, l’œuvre invite à questionner les liens de Joan Mitchell aux peintres américains et
PRODUCtEUR. 6€, tR 4€, gRatUit français de sa génération ainsi que son rapport à la nature et la mort, son refus du
LP* (vOiR P 40 Et Ci-COntRE) modernisme. L. E. Par Lucile Encrevé, professeur en histoire de l’art
à l’École des beaux-arts de Rouen. (vOiR P 60)
ET TOUJOURS > EXPOSITIONS : sOULagEs JUSQU’AU 8 MARS MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE :
COLLECtiOns PERmanEntEs : aRt mODERnE DE 1905 À nOs JOURs – ELLEs@CEntREPOmPiDOU :
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72 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
aU LUnDi 8 févRiER
LUnDi 8
REGARDS CRITIqUES
bERnaRD EisEnsChitZ
19H RENCONTRE DE
LA BPI (PS) Écrire, écrire
pourquoi ? Annie Ernaux.
Entretien avec Raphaëlle 8 FÉVRIER, 19H30,
in PUbLiC DE JIA ZHANGKE, 2001
CINÉMA 2
Rérolle, journaliste, rédactrice
en chef adjointe du Monde
Bernard Eisenschitz pro-
des livres. (vOiR P 50)
pose une séance intitulée
19H30 REGARDS « Privé, public », autour de
CRITIQUES (C2) l’expression intime : « Trois
Bernard Eisenschitz commandes qui impliquent
« Privé, public »
l’investissement intime du
(vOiR Ci-COntRE)
cinéaste dans l’espace-
20H CYCLE temps public, que ce soit
SINGAPOUR, MALAISIE par la parole, par le corps,
(C1) Love Conquers all, par la caméra qui prolonge
de Tan Chui Mui, Malaisie,
2006, 90’ séanCE PRésEntéE
l’œil. Pier Paolo Pasolini voyage et voit le monde changer, il prend acte dans ses notes
PaR La CinéastE filmées (Appunti), délibérément fragmentaires, comme cette réflexion sur la forme
PROChain PassagE : 14-02 mouvante de la ville, au Yémen et en Italie. Robert Kramer accepte la contrainte d’un
6€, tR 4€, gRatUit LP* plan séquence d’une heure sans intervention extérieure — montage, mixage, musique
(vOiR P 40)
interdits. Jia Zhangke reçoit lui aussi une commande, d’un film d’une demi-heure en
numérique, et il explore ce qui lui est opaque dans une ville de sa province où coexistent
EXPOSITION / EN COURS plusieurs temps : la muraille moyenâgeuse, des cheminées délabrées, un capitalisme
sOULagEs
mafieux qui s’installe…
JUSQU’AU 8 MARS, GALERIE 1 Sous l’apparence de la
L’exposition retrace le parcours du « peintre du noir et de la lumière » à travers plus contemplation, un cons-
d’une centaine d’œuvres, souvent de très grands formats, de la période fondatrice des tant aller-retour avec le
brous de noix (1947-1949), jusqu’aux outrenoirs de ces trente dernières années. spectateur, pour qui tout
repère reste hypothétique
et mystérieux. » B. E.
Pasolini e…
la forma della città
(L’Architecture selon
Pasolini), de Paolo
Brunatto, Pier Paolo
Pasolini, 1973, 15’ /
SOULAGES, PEintURE, 220 x 366 Cm, 14 mai 1968
EN SAVOIR + SUR
WWW.CENTRE
POMPIDOU.FR
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 73
PROGRAMME
FÉVRIER 2010
mERCREDi 10
mERCREDi 10
EXPOSITION/ OUVERTURE
saRkis
14H30 L’ÉCRAN 19H30 PAROLE À
DES ENFANTS (C1) LA PHILOSOPHIE (PS)
Attendons demain, Walter Benjamin : dernières
de Hu Xiaonghua, Chine, 1962, nouvelles (vOiR Ci-COntRE) JUSQU’AU 21 JUIN
17’ / Les singes vont à la pêche, Les expositions de Sarkis (né en 1938, à Istanbul) sont
de Shen Zuwei, Chine, 1983, 18’ / 20H CYCLE conçues, depuis la fin des années 1960, comme des
Le Petit Singe turbulent, SINGAPOUR, MALAISIE
« interventions/expositions », construites à partir d’ob-
de Hu Jingqing, Chine, 1982, 19’ (C1) Sepet, de Yasmin Ahmad,
(à partir de 4 ans) Malaisie, 2004, 104’ jets d’origines et d’époques diverses (objets ethnogra-
aDULtEs 3,50€, Enfants 2€ 6€, tR 4€, gRatUit LP* (vOiR P 40) phiques, souvenirs personnels, objets familiers ou ano-
(vOiR P 122) nymes, bandes magnétiques…) souvent en provenance
du « trésor de guerre » de l’artiste, un concept qui tra-
19H FILM (C2)
Nine Evenings : Theater and
verse son œuvre. Depuis 1976, Sarkis réorganise et déploie sans cesse ce même trésor,
Engineering / Lucinda Childs une hybridation de sa collection personnelle. L’exposition que lui consacre le Centre
Séance présentée par Pompidou, intitulée « Passages », est une invitation à investir ses espaces. Elle montre
Barbro Schultz Lundestam des installations proliférantes, entre sculptures et dispositifs d’objets, infiltrant tout le
6€, tR 4€, gRatUit LP*
bâtiment : du Musée à l’Atelier Brancusi, de la Bibliothèque Kandinsky au Forum, de la
(vOiR Ci-COntRE Et P 47)
Bibliothèque publique d’information à la Galerie des enfants. (vOiR P 24)
ET TOUJOURS > EXPOSITIONS : sOULagEs JUSQU’AU 8 MARS MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE :
COLLECtiOns PERmanEntEs : aRt mODERnE DE 1905 À nOs JOURs – ELLEs@CEntREPOmPiDOU :
aRtistEs fEmmEs Dans LEs COLLECtiOns – atELiER bRanCUsi
74 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
févRiER
PAROLE À LA PHILOSOPHIE
PEtitE saLLE
Soixante-dix ans après la
mort du penseur, retour sur
une figure majeure de la
modernité : avec le photo-
graphe Arno Gisinger et
Nathalie Raoux qui ont
revisité l’exil de Benjamin
en trente-six instantanés
de lieux ; et avec Bruno
Tackels, dont un essai a
récemment renouvelé l’ap-
proche biographique du
philosophe.
Rencontre et table ronde
présentées par Clément
Chéroux, conservateur
au Musée national d’art
moderne.
EN SAVOIR + SUR
WWW.CENTRE
POMPIDOU.FR
FILM
ninE EvEnings
thEatER anD EnginEERing
LUCinDa ChiLDs
10 FÉVRIER, 19H, CINÉMA 2
À partir de matériel d’archives que possédait Billy Klüver,
vEhiCLE, LUCINDA CHILDS, 1966-2008
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 75
PROGRAMME
FÉVRIER 2010
JEUDi 11
JEUDi 11
9H30-17H COLLOQUE
(PS) « Faire exister le futur »
19H30-21H
LES JEUDI’S (MUSÉE)
Performance avec l’École
nationale supérieure d’arts
Paris-Cergy et l’Ircam
biLLEt m&E, gRatUit
mOins DE 26 ans, éCOLEs,
COnsERvatOiREs D’aRt
(vOiR P 124)
20H CYCLE
SINGAPOUR, MALAISIE
(C1) Be With Me, d’Eric Khoo,
Singapour, 2005, 90’
6€, tR 4€, gRatUit LP* (vOiR P 40)
21H MUSIQUE
(IRCAM)
Concert improvisation
avec le logiciel OMax
à L’IRCAM
14€, tR 10€, CaRtE iRCam 5€
(vOiR Ci-COntRE)
76 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
févRiER
THÉâTRE / SPECTACLES VIVANTS
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 77
PROGRAMME
FÉVRIER 2010
DU vEnDREDi 12
vEnDREDi 12
10H-18H
COLLOQUE (IRCAM)
Analyser l’improvisation
gRatUit
(vOiR Ci-DEssOUs)
19H CYCLE
SINGAPOUR,
MALAISIE (C2)
I Not Stupid, de Jack Neo,
Singapour, 2002, 105’
6€, tR 4€, gRatUit LP*
(vOiR P 40)
19H30 PAROLE
AU GRAPHISME (PS)
Graphisme en revue
(vOiR Ci-COntRE)
20H30 CYCLE
SINGAPOUR,
ELLEs@CEntREPOmPiDOU WWW.CENTRE
POMPIDOU.FR
11H-21H, MUSÉE, NIVEAU 4
Attention ! La collection du Musée national d’art moderne
COLLOqUE DE L’IRCAM
au niveau 5 sera fermée au public du 17 février au 15 mars.
L’accrochage « elles@centrepompidou » est toutefois
réactivé, au niveau 4, par un vaste mouvement de cent-
anaLysER
vingt œuvres et trente-cinq nouvelles artistes !
À travers cette présentation, le Musée consacre une très
L’imPROvisatiOn
12 ET 13 FÉVRIER, 10H-18H, IRCAM
large part de son parcours aux artistes femmes, pour la
Enregistré par France Musique, ce colloque pose la ques-
première fois dans une grande institution culturelle.
tion des stratégies formelles de l’improvisation, relève
La collection moderne au niveau 5
leurs traces explicites ou implicites, met en lumière la
sera fermée du 17-02 au 15-03.
mémoire en action dans ses processus et la possibilité
(vOiR P 68) avEC LE sOUtiEn DE
d’une modélisation de ses parcours, gestes et motifs.
78 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
aU samEDi 13 févRiER
samEDi 13
LAURA MULVEY ET PETER WOLLEN, RiDDLEs Of thE sPhinx, 1977
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 79
PROGRAMME
FÉVRIER 2010
DU DimanChE 14
DimanChE 14
11H30 14H30-16H30 16H15-17H15
CONFÉRENCES ATELIERS JEUNE ATELIERS JEUNE
UN DIMANCHE, PUBLIC (F) PUBLIC (F)
UNE œUVRE (PS) Atelier « Écris-moi l’espace » Parcours « Bougez pour voir ! »
Niki de Saint Phalle, Tir, 1961 (6-10 ans en famille) (2-5 ans en famille)
Par Denys Riout 10€ Enfant + aDULtE, tR 8€ 10€ Enfant + aDULtE, tR 8€
4,50€, tR 3,50€, gRatUit LP* (vOiR P 121) (vOiR P 120)
(vOiR Ci-COntRE)
15H-16H ATELIERS 17H30 CYCLE
14H30 CYCLE JEUNE PUBLIC (F) SINGAPOUR, MALAISIE
SINGAPOUR, MALAISIE Parcours « Bougez pour voir ! » (C1) 881, de Royston Tan,
(C1) Turbulence, (2-5 ans en famille) Singapour, 2007, 105’ CONFÉRENCES
de P. Ramlee, 108’ 10€ Enfant + aDULtE, tR 8€ 6€, tR 4€, gRatUit LP* UN DIMANCHE,
6€, tR 4€, gRatUit LP* (vOiR P 120) (vOiR P 40) UNE ŒUVRE
tiR
(vOiR P 40)
16H 17H30 CYCLE
14H30 CYCLE VISITES (MUSÉE) SINGAPOUR, MALAISIE
SINGAPOUR, MALAISIE Histoires de collections (C2) Malaysian Gods, niki DE saint
(C2) Love Conquers All,
PhaLLE
gRatUit avEC biLLEt m&E d’Amir Muhammad,
de Tan Chui Mui, Malaisie, (vOiR P 124) Malaisie, 2009, 70’
2006, 90’ 6€, tR 4€, gRatUit LP* 14 FÉVRIER, 11H30,
6€, tR 4€, gRatUit LP* (vOiR P 40)
PETITE SALLE
(vOiR P 40)
Niki de Saint Phalle connut
ses premiers succès avec
ses « Tirs », imaginés en
1961 : des sacs de couleurs
et, plus tard, des bombes
de peinture, étaient enfouis
dans une couche de plâtre
blanc. L’œuvre trouve sa
NIKI DE SAINT PHALLE, tiR, imPassE ROnsin, PARIS, 1961 / © ANDRÉ MORAIN, PARIS
forme définitive lorsque
des amateurs tirent, au
hasard, sur le relief. Par-
ticipant à la création, ils
font « saigner la peinture »
qui est alors « blessée, de
la manière dont les gens
peuvent être blessés ».
Cette déclaration de l’ar-
tiste invite à interroger les
enjeux de cette singulière
manière d’achever la pein-
ture. D. R.
Par Denys Riout,
historien de l’art,
professeur émérite
à l’université Paris-1.
(vOiR P 60)
80 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
aU LUnDi 15 févRiER
LUnDi 15
19H RENCONTRES
DE LA BPI (PS)
Cultures urbaines (1)
(vOiR Ci-DEssOUs)
20H30 CYCLE
SINGAPOUR,
DAVID MARTELLEUR, PivOt tO fakiE, UTRECHT, 2001, PHOTOGRAPHIE ALEXIS ZAVIALOFF. COLLECTION RIDING MODERN ART, RAPHAËL ZARKA
MALAISIE (C1)
Mat le Cinglé, d’Hussain Haniff
et Mat Sentol, 1964, 90’
6€, tR 4€, gRatUit LP*
(vOiR P 40)
20H CYCLE
SINGAPOUR,
MALAISIE (C2)
Karaoke, de Chris Chong Chan
Fui, Malaisie, 2009, 67’
6€, tR 4€, gRatUit LP*
(vOiR P 40)
EN SAVOIR + SUR
WWW.CENTRE
POMPIDOU.FR
RENCONTRES DE LA BPI
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 81
PROGRAMME
FÉVRIER 2010
mERCREDi 17
mERCREDi 17
EXPOSITION / OUVERTURE
PatRiCk JOUin
14H30 L’ÉCRAN
DES ENFANTS (C1)
Grand Prix 2010 du festival
« Ciné junior 94 » La sUbstanCE DU DEsign
(à partir de 8 ans)
JUSQU’AU 24 MAI, MUSÉE, GALERIE DU MUSÉE
aDULtEs 3,50€, Enfants 2€
(vOiR P 122)
Patrick Jouin est l’un des designers les plus connus des Parisiens : on croise partout ses
stations de Velib’ et tous les 350 mètres ses nouvelles « sanisettes » s’élèvent sur les trot-
19H FILM (C2) toirs de la ville. Au-delà de ces objets urbains désormais familiers, le Centre Pompidou
Marcel Duchamp lui consacre une première exposition. Cette manifestation raconte en images et en objets,
Conférence de Patrick de Haas
mais aussi à travers des textes, des maquettes, des échantillons, des études et des pro-
6€, tR 4€, gRatUit LP*
(vOiR Ci-DEssOUs)
totypes, « l’histoire » passionnante d’une vingtaine de projets de design et éclaire les
coulisses d’une agence. L’exposition propose une synthèse du travail de celle-ci et de
19H30 PAROLE À son créateur pour montrer
L’ARCHITECTURE (PS) la méthodologie à l’œuvre
Henri Gaudin (vOiR Ci-DEssOUs)
à travers design d’aména-
20H CYCLE gement, architecture, de-
SINGAPOUR, MALAISIE sign industriel, artisanat,
(C1) Mee Pok Man, scénographies, mobilier ur-
d’Eric Khoo, Singapour,
bain, etc.
1995, 105’ 6€, tR 4€, gRatUit LP*
(vOiR P 40)
(vOiR P 30)
FILM
maRCEL DUChamP
17 FÉVRIER, 19H, CINÉMA 2
« On peut comprendre l’approche du cinéma par Duchamp
dans le cadre de sa méfiance envers la patte et la pâte
picturale. La ‹ beauté d’indifférence › qu’il cherchait
passe par le rejet de la représentation, qu’elle soit soute-
nue par le réalisme, l’imagination, le symbolisme ou l’ex-
pression. » Patrick de Haas Anémic cinéma, de Marcel
Duchamp, 1925, 7’. Conférence de Patrick de Haas,
PAROLE À L’ARCHITECTURE
hEnRi gaUDin
La viLLE, LE tRavaiL DU négatif
17 FÉVRIER, 19H30, PETITE SALLE
Les écarts et les intervalles qui séparent les construc-
tions permettent d’en saisir la forme et d’établir entre
elles des relations signifiantes. C’est donc à l’envers que
nous invitons le promeneur à voir : l’espace comme forme,
les intervalles comme choses.
82 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
févRiER
EXPOSITION / OUVERTURE
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 83
PROGRAMME
FÉVRIER 2010
JEUDi 18
JEUDi 18
19H CYCLE
SINGAPOUR,
MALAISIE (C2)
15, Royston Tan,
Singapour, 2003, 90’
6€, tR 4€, gRatUit LP*
(vOiR P 40)
19H30 PAROLE
AU MUSÉE (MUSÉE)
Sonia Chiambretto
4,50€, tR 3,50€
(vOiR Ci-COntRE)
19H30 PAROLE
À JEAN-YVES
JOUANNAIS (PS)
L’encyclopédie des guerres
(vOiR Ci-DEssOUs)
EN SAVOIR + SUR
WWW.CENTRE
POMPIDOU.FR
84 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
févRiER
PAROLE AU MUSÉE
sOnia ChiambREttO
18 FÉVRIER, 19H30, MUSÉE
« Je lui dis toujours qu’ELLE ne m’aime pas ELLE ne m’aime pas / ELLE répond : / Mais si je t’aime je ne suis pas une
personne à faire des caresses ce n’est pas dans moi / Et moi je ne peux pas non pas qu’elle soit suisse bien sûr / Et
flûte ! » Sonia Chiambretto est l’auteur de la Trilogie Chto : Chto Interdit aux moins de 15 ans, 12 sœurs slovaques et
Mon Képi Blanc (Actes Sud papiers, 2009). Elle travaille sur le recueil de témoignages de personnages d’origines et de
langues maternelles différentes, qui ont traversé les guerres européennes et vécu l’exil. Elle travaille les langues fran-
çaises « étrangères » en mixant textes et documents. Ses écrits, à l’oralité décapante, ont souvent été mis en scène,
notamment par Hubert Colas dans le cadre du festival d’Avignon et du festival actOral à Marseille.
À l’occasion de l’accrochage « elles@centrepompidou ».
ChtO intERDit aUx mOins DE 15 ans DE SONIA CHIAMBRETTO, MISE EN SCÈNE DE HUBERT COLAS, 2008
atELiER bRanCUsi CINÉMA ET VIDÉO : CyCLE singaPOUR, maLaisiE : LE Cinéma ! JUSQU’AU 1ER MARS
EXPOSITION JEUNE PUBLIC : habitER 2050 JUSQU’AU 8 MARS
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 85
PROGRAMME
FÉVRIER 2010
DU vEnDREDi 19
vEnDREDi 19
hORs PistEs 20H HORS PISTES
(C1) Soirée d’ouverture
« Hors Pistes » s’intéresse aux mises en scène novatrices du récit contemporain. Cette
taRif UniqUE 4€
manifestation pluridisciplinaire organise la rencontre de films prospectifs et d’événe- (vOiR Ci-DEssOUs)
ments qui puisent leur matière dans l’art contemporain, le cinéma, la photographie,
l’architecture, la musique ou encore la mode, la gastronomie ou le sport.
Programme complet
à partir du 15 janvier sur
www.centrepompidou.fr/
horspistes. Séance
semi-publique.
EN SAVOIR + SUR
WWW.CENTRE
POMPIDOU.FR
86 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
aU samEDi 20 févRiER
samEDi 20
14H30 CYCLE 15H-16H ATELIERS
SINGAPOUR, MALAISIE JEUNE PUBLIC (G1)
(C1) Flooding in the Time Ateliers nomades
of Drought: Flood, de Sherman autour de Soulages
Ong, Singapour, 2009, 92’ (à partir de 6 ans en famille)
PROChain PassagE : 28-02 biLLEt m&E (vOiR P 121)
6€, tR 4€, gRatUit LP*
(vOiR P 40, 48) 15H30 VISITES (G1)
Exposition « Soulages »
14H HORS PISTES 4,50€, tR 3,50€ + biLLEt m&E
(C2) 4€, 3€ À PaRtiR DE (vOiR P 127)
La 2E séanCE DE La JOURnéE,
gRatUit LP* (vOiR Ci-COntRE) 16H HORS PISTES
(C2) 4€, 3€ À PaRtiR
15H HORS PISTES DE La 2E séanCE DE La JOURnéE,
(C2) 4€, 3€ À PaRtiR DE gRatUit LP* (vOiR Ci-COntRE)
La 2E séanCE DE La JOURnéE,
gRatUit LP* (vOiR Ci-COntRE) 16H30-17H30
ATELIERS JEUNE
PUBLIC (G1) Ateliers
nomades autour de Soulages
(à partir de 6 ans en famille)
biLLEt m&E (vOiR P 121)
17H30 CYCLE
SINGAPOUR, MALAISIE
(C1) La Malédiction
de l’homme huile,
LE VIENNA VEGETABLE ORCHESTRA
20H CYCLE
MUSIqUE / HORS PISTES
SINGAPOUR, MALAISIE
thE viEnna vEgEtabLE ORChEstRa (C1) Call If You Need Me, de
James Lee, Malaisie, 2009, 120’
20 FÉVRIER, 20H30, GRANDE SALLE
6€, tR 4€, gRatUit LP*
Dans le cadre de la 5e édition d’Hors Pistes (voir ci-contre), les Spectacles vivants s’as- (vOiR P 40)
socient à la manifestation et proposent un concert du Vienna Vegetable Orchestra. La
singularité de cet orchestre : ne jouer qu’avec des instruments végétaux, des légumes 20H30 MUSIQUE (GS)
creusés, taillés, sculptés, trompette-poivron, marimba-radis ou encore souffleur-poi- The Vienna
Vegetable Orchestra
reau ! Véritables designers sonores et sculpteurs de légumes, les musiciens produisent
14€, tR Et LP 10€
des sons totalement nouveaux qu’aucun instrument traditionnel n’est capable de repro- (vOiR Ci-COntRE)
duire. En première partie de concert, Tune Yards, une artiste américaine qui marie folk
traditionnel et sensibilité pop. tune-yards.com, www.gemueseorchester.org
atELiER bRanCUsi CINÉMA ET VIDÉO : CyCLE singaPOUR, maLaisiE : LE Cinéma ! JUSQU’AU 1ER MARS
EXPOSITION JEUNE PUBLIC : habitER 2050 JUSQU’AU 8 MARS
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 87
PROGRAMME
FÉVRIER 2010
DU DimanChE 21
DimanChE 21
14H HORS PISTES 16H30-17H30
(C2) 4€, 3€ À PaRtiR ATELIERS JEUNE
DE La 2E séanCE DE La JOURnéE, PUBLIC (G1)
gRatUit LP* Ateliers nomades
(vOiR P 86) autour de Soulages
(à partir de 6 ans en famille)
14H30 CYCLE biLLEt m&E
SINGAPOUR, MALAISIE (vOiR P 121)
(C1) Forever Fever,
de Glen Goei, Singapour, 17H HORS PISTES
1998, 95’ (PS) gRatUit
6€, tR 4€, gRatUit LP* (vOiR P 86)
(vOiR P 40)
17H30 CYCLE
15H-16H ATELIERS SINGAPOUR, MALAISIE
JEUNE PUBLIC (F) (C1) Woman on Fire Looks
Parcours « En rimes et en for Water, de Woo Ming Jin,
couleurs » (2-5 ans, en famille) Malaisie, 2009, 97’
10€ Enfant + aDULtE, tR 8€ 6€, tR 4€, gRatUit LP*
(vOiR P 120) (vOiR P 40)
88 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
aU LUnDi 22 févRiER
LUnDi 22
15H-16H ATELIERS
JEUNE PUBLIC (G1)
Ateliers nomades
autour de Soulages
(à partir de 6 ans en famille)
biLLEt m&E (vOiR P 121)
16H30-17H30
ATELIERS JEUNE
PUBLIC (G1)
Ateliers nomades
autour de Soulages
(à partir de 6 ans en famille)
biLLEt m&E
(vOiR P 121)
19H30 ÉCRIVAINS
À L’ÉCRAN (C2)
Relire Franz Kafka
avec Joseph Mouton
(vOiR Ci-COntRE)
20H CYCLE
SINGAPOUR,
MALAISIE (C1)
Le Petit-fils du Datuk Merah,
de M. Amin, 1963, 99’
6€, tR 4€, gRatUit LP*
VIDÉO ET APRÈS (vOiR P 40)
atELiER bRanCUsi CINÉMA ET VIDÉO : CyCLE singaPOUR, maLaisiE : LE Cinéma ! JUSQU’AU 1ER MARS
EXPOSITION JEUNE PUBLIC : habitER 2050 JUSQU’AU 8 MARS
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 89
PROGRAMME
FÉVRIER 2010
DU mERCREDi 24
mERCREDi 24 JEUDi 25
CyCLE SINGAPOUR, MALAISIE : LE CINÉMA !
20H CYCLE
SINGAPOUR, DE gROtE bOODsChaP DE OMER FAST, 2007
MALAISIE (C1)
Perth, de Djinn, Singapour,
2005, 106’
6€, tR 4€, gRatUit LP*
(vOiR P 40, 90)
90 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
aU vEnDREDi 26 févRiER
vEnDREDi 26
15H-16H ATELIERS
JEUNE PUBLIC (G1)
Ateliers nomades
autour de Soulages
(à partir de 6 ans en famille)
biLLEt m&E
(vOiR P 121)
16H30-17H30
ATELIERS JEUNE
PUBLIC (G1)
Ateliers nomades
autour de Soulages
(à partir de 6 ans en famille)
RACHID OURAMDANE, sURfaCE DE RéPaRatiOn
biLLEt m&E
(vOiR P 121)
20H CYCLE
SINGAPOUR,
MALAISIE (C1)
La Médisante Victime,
DANSE / SPECTACLES VIVANTS de P. Kapur, 1959, 106’
sURfaCE DE RéPaRatiOn
6€, tR 4€, gRatUit LP*
(vOiR P 40)
atELiER bRanCUsi CINÉMA ET VIDÉO : CyCLE singaPOUR, maLaisiE : LE Cinéma ! JUSQU’AU 1ER MARS –
hORs PistEs JUSqU’AU 28 FÉVRIER EXPOSITION JEUNE PUBLIC : habitER 2050 JUSQU’AU 8 MARS
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 91
PROGRAMME
FÉVRIER 2010
DU samEDi 27
samEDi 27
92 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
aU DimanChE 28 févRiER
DimanChE 28
14H HORS PISTES 16H VISITES (MUSÉE)
(C2) 4€, 3€ À PaRtiR Histoires de collections
DE La 2E séanCE DE La JOURnéE, gRatUit avEC biLLEt m&E
gRatUit LP* (vOiR Ci-DEssOUs)
(vOiR P 86)
16H30-17H30
14H30 CYCLE ATELIERS JEUNE
SINGAPOUR, PUBLIC (G1)
MALAISIE (C1) Ateliers nomades
Flooding in the Time autour de Soulages
of Drought: Drought, (à partir de 6 ans en famille)
de Sherman Ong, Singapour, biLLEt m&E
2009, 92’ (vOiR P 121)
6€, tR 4€, gRatUit LP*
DANS L’ŒUVRE DE CRISTINA IGLESIAS, UntitLED (PassagE ii), 2002. VUE DE L’ACCROCHAGE « ELLES@CENTREPOMPIDOU »
VISITES
histOiREs
DE COLLECtiOns
28 FÉVRIER, 16H, MUSÉE
La visite « Histoires de collections », le dimanche à 16h, est l’occasion de montrer le renouvellement régulier de la pré-
sentation des collections du Musée national d’art moderne. Qu’il s’agisse d’un accrochage thématique, radicalement
féminin, comme « elles@centrepompidou » ou d’un accrochage chronologique construit grâce aux grands fonds mono-
graphiques, provenant notamment de donations. Au cours de la visite, le conférencier, à la fois praticien et historien de
l’art, éclaire les processus de création, les courants, les idées exprimées par les artistes, ainsi que la dimension pluri-
disciplinaire des collections. Il nourrit la rencontre avec l’œuvre, moment singulier qui mène à une compréhension
personnelle à la fois affective et critique.
atELiER bRanCUsi CINÉMA ET VIDÉO : CyCLE singaPOUR, maLaisiE : LE Cinéma ! JUSQU’AU 1ER MARS –
hORs PistEs JUSqU’AU 28 FÉVRIER EXPOSITION JEUNE PUBLIC : habitER 2050 JUSQU’AU 8 MARS
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 93
maRs
PROGRAMME
MARS 2010
DU LUnDi 1ER
bERnaRD
15H-16H ATELIERS 14H30 L’ÉCRAN
JEUNE PUBLIC (G1) DES ENFANTS (C1)
Ateliers nomades Pierre et le loup, de Suzie
autour de Soulages
(à partir de 6 ans en famille) EisEnsChitZ Templeton, Grande-Bretagne/
Pologne, 2006, 33’ / Le Loup
biLLEt m&E 1ER MARS, 19H30, CINÉMA 2 blanc, de Pierre-Luc Granjon,
(vOiR P 121) France, 2006, 8’
Cette séance « Courir le monde et apprendre » est consa-
(à partir de 7 ans)
16H30-17H30 crée à l’œuvre autobiographique de Jean-André Fieschi, aDULtEs 3,50€, Enfants 2€
ATELIERS JEUNE récemment disparu : « S’agit-il d’un journal, d’une nou- (vOiR P 122)
PUBLIC (G1) velle enquête de Philip Marlowe, d’un travail de deuil
Ateliers nomades envers les amis, etc. ? Non, oui. Une autobiographie fleuve, 15H-16H ATELIERS
autour de Soulages JEUNE PUBLIC (G1)
une encyclopédie. Jean-André Fieschi y observe certai-
(à partir de 6 ans en famille) Ateliers nomades
biLLEt m&E nes lois, les mêmes que lorsqu’il suivait Pasolini ou autour de Soulages
(vOiR P 121) arpentait les rives du Niger : pas un arrêt à l’image, pas (à partir de 6 ans en famille)
un son ajouté, la chronologie des tournages strictement biLLEt m&E
19H30 REGARDS respectée, un rapport du monté au tourné de un pour trois (vOiR P 121)
CRITIQUES (C2)
Bernard Eisenschitz.
ou quatre. La différence est dans l’objet de l’enquête : tout 16H30-17H30
Courir le monde et apprendre simplement le bonheur. » B. E. Courir le monde et ATELIERS JEUNE
(vOiR Ci-COntRE) apprendre : autour de deux épisodes du Jeu des voyages PUBLIC (G1)
(1987-2004), Jean-André Fieschi, 100’. (vOiR P 50) Ateliers nomades
20H CYCLE autour de Soulages
SINGAPOUR, (à partir de 6 ans en famille)
MALAISIE (C2) biLLEt m&E
EN SAVOIR + SUR
WWW.CENTRE
POMPIDOU.FR
94 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
aU mERCREDi 3 maRs
EXPOSITION / EN COURS
FILM
JüRgEn REbLE
3 MARS, 19H, CINÉMA 2
En travaillant avec le groupe Schmelzdahin sur la décom-
position bactérienne des émulsions et la corrosion chimi-
que de la pellicule, Jürgen Reble réactive une part de
l’imaginaire alchimique et scientifique du romantisme.
Das goldene Tor (1992) est un poème crépusculaire sur le
déclin des figures et les processus naturels, qui emprunte
JÜRGEN REBLE, Das gOLDEnE tOR, 1992
atELiER bRanCUsi CINÉMA ET VIDÉO : CyCLE singaPOUR, maLaisiE : LE Cinéma ! JUSQU’AU 1ER MARS
EXPOSITION JEUNE PUBLIC : habitER 2050 JUSQU’AU 8 MARS
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 95
PROGRAMME
MARS 2010
DU JEUDi 4
JEUDi 4
15H-16H ATELIERS
JEUNE PUBLIC (G1)
Ateliers nomades
autour de Soulages
(à partir de 6 ans en famille)
biLLEt m&E
(vOiR P 121)
16H30-17H30
ATELIERS JEUNE
PUBLIC (G1) Ateliers
nomades autour de Soulages
20H FILMS
DE DANSE (C2)
Odile Duboc
6€, tR 4€, gRatUit LP*
(vOiR Ci-DEssOUs)
96 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
aU LUnDi 8 maRs
vEnDREDi 5 samEDi 6 DimanChE 7 LUnDi 8
15H-16H ATELIERS 15H-16H ATELIERS 15H-16H ATELIERS 19H RENCONTRES
JEUNE PUBLIC (G1) JEUNE PUBLIC (G1) JEUNE PUBLIC (G1) DE LA BPI (PS)
Ateliers nomades Ateliers nomades Ateliers nomades autour Cultures urbaines (2)
autour de Soulages autour de Soulages de Soulages (à partir de 6 ans (vOiR P 81)
(à partir de 6 ans en famille) (à partir de 6 ans en famille) en famille) biLLEt m&E
biLLEt m&E biLLEt m&E (vOiR P 121) (vOiR P 121) 19H VIDÉO
(vOiR P 121) ET APRÈS (C1)
15H30 VISITES (G1) 15H-18H ATELIERS Martin Le Chevallier
16H30-17H30 Exposition « Soulages » JEUNE PUBLIC (F) (vOiR Ci-DEssOUs)
ATELIERS JEUNE 4,50€, tR 3,50€ + biLLEt m&E Les Impromptus (à partir
PUBLIC (G1) Ateliers (vOiR P 127) de 6 ans en famille) gRatUit,
nomades autour de Soulages sans RésERvatiOn (vOiR P 121)
(à partir de 6 ans en famille) 16H30-17H30 EN SAVOIR + SUR
biLLEt m&E ATELIERS JEUNE 15H30-17H30 WWW.CENTRE
(vOiR P 121) PUBLIC (G1) Ateliers VISITES (MUSÉE) POMPIDOU.FR
nomades autour de Soulages Coups de cœur au Musée
20H30 DANSE (GS) (à partir de 6 ans en famille) gRatUit (vOiR P 124)
Bouchra Ouizguen, biLLEt m&E (vOiR P 121)
Madame Plaza 16H30-17H30
14€, tR Et LP 10€ 20H30 DANSE (GS) ATELIERS JEUNE
(vOiR Ci-COntRE) Bouchra Ouizguen, Madame PUBLIC (G1) Ateliers
Plaza 14€, tR Et LP 10€ nomades autour de Soulages
(vOiR Ci-COntRE) (à partir de 6 ans en famille)
biLLEt m&E (vOiR P 121)
VIDÉO ET APRÈS
maRtin LE ChEvaLLiER
sOLUtiOns PROvisOiREs 8 MARS, 19H, CINÉMA 1
Martin Le Chevallier (né en 1968) propose des représentations critiques et ironiques de notre époque au moyen des
outils et des processus qui la caractérisent. Après avoir évoqué les chimères du contrôle social par un jeu de vidéosur-
veillance, les pathologies consuméristes par un serveur vocal téléphonique ou l’utopie sécuritaire par une bande-
annonce de ce qui nous attend, il s’emploie à présent à fonder ces représentations sur une interférence avec la réalité.
C’est ainsi qu’il a demandé à un cabinet de consulting de lui proposer une stratégie de conquête de la gloire, qu’il s’est
rendu en procession à
Bruxelles pour y présen-
ter un drapeau européen
miraculé et qu’il a entre-
pris de sécuriser un bassin
du jardin des Tuileries à
l’aide de petits bateaux de
police télécommandés.
Projection
en avant-première
MARTIN LE CHEVALLIER, thE 2008 viLLagE, 2009
de sa dernière réalisation
The 2008 Village,
un récit pédagogique
et picaresque
de la mondialisation.
Présentation par
Martin Le Chevallier
de ses différents travaux.
(vOiR P 61)
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 97
PROGRAMME
MARS 2010
mERCREDi 10
LUCIAN FREUD, REfLECtiOn with twO ChiLDREn, 1965, HUILE SUR TOILE, 91,5 X 91,5 CM, MADRID, MUSEO THYSSEN-BORNEMISZA
EXPOSITION / OUVERTURE
98 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
maRs
mERCREDi 10
FILM
PUBLIC (F) Cycle 16mm. La caméra va, des heures durant, filmer le paysage, lentement, méthodiquement,
« Corps et mots » (6-10 ans)
puis plus vite, plus librement, comme si peu à peu elle se laissait aller à son désir.
3 séances (10, 17 et 24-03)
30€, tR 24€
La Région centrale, de Michael Snow, 1970-1971, 3h15’.
(vOiR P 121) Conférence de Stéfani de Loppinot, historienne du cinéma. (vOiR P 47)
15H30
VISITES (MUSÉE)
« elles@centrepompidou » :
Une chambre à soi
Durée 1h30
4,50€, tR 3,50€ + biLLEt m&E
(vOiR P 124)
sLavOJ
(vOiR Ci-COntRE)
19H30 PAROLE À
LA PHILOSOPHIE (PS)
Slavoj i ek
(vOiR Ci-COntRE)
ŽiŽEk
10 MARS, 19H30,
PETITE SALLE
Conférencier infatigable, théoricien truculent, auteur
profus, Slavoj i ek est né à Ljubljana, en Slovénie.
Interlocuteur et complice des grandes voix critiques du
champ intellectuel mondial (dont il est sans conteste l’une
des figures les plus originales), d’Alain Badiou à Judith
Butler et Peter Sloterdijk, i ek est un penseur-carrefour,
situé au confluent de la tradition hégéliano-marxiste et
de la psychanalyse lacanienne – mais aussi de l’histoire
de la philosophie et des « blockbusters » de la pop culture,
capable de débusquer Heidegger au détour de Men in
Black ou la topologie lacanienne dans le cinéma de David
Lynch. Aujourd’hui, c’est en quelque sorte en préambule à
SLAVOJ ŽIŽEK
ET TOUJOURS > EXPOSITIONS : ERRÓ JUSQU’AU 24 MAI – PatRiCk JOUin JUSQU’AU 24 MAI –
saRkis JUSQU’AU 21 JUIN MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE : ELLEs@CEntREPOmPiDOU :
aRtistEs fEmmEs Dans LEs COLLECtiOns COntEmPORainEs – atELiER bRanCUsi
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 99
PROGRAMME
MARS 2010
DU JEUDi 11
CyCLE TAKESHI KITANO / OUVERTURE
21 juin. En ouverture,
rencontre exceptionnelle
avec Takeshi Kitano,
menée par le cinéaste
Jean-Pierre Limosin.
Séance semi-publique.
100 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
aU vEnDREDi 12 maRs
JEUDi 11 vEnDREDi 12
RENCONTRES DE LA BPI
19H30 19H RENCONTRES
VISITES (MUSÉE) éCLaiRagEs POUR LE 21E sièCLE DE LA BPI (PS)
« elles@centrepompidou » :
Une chambre à soi EntRE Éclairages pour le 21e siècle
Liens et transmissions entre
généRatiOns !
Durée 1h30 générations (vOiR Ci-COntRE)
4,50€, tR 3,50€ + biLLEt m&E
(vOiR P 124) 20H30 CYCLE
12 MARS, 19H, PETITE SALLE TAKESHI KITANO (C1)
19H30 PAROLE Quels rapports entre générations en termes d’entraide et Zatoichi, 2003, 116’
À JEAN-YVES de rivalités ? Quelles motivations dominantes pour les Japon, 19e siècle. Zatoichi,
JOUANNAIS (PS) transmissions patrimoniales au sein des familles ? voyageur aveugle mais
L’encyclopédie des guerres (17) redoutable combattant,
(vOiR Ci-DEssOUs)
Quelles formes revêtent les héritages, sont-ils tous bons découvre une petite ville où
à prendre ? Et comment, dans les décennies à venir, se un gang fait régner la terreur.
20H CYCLE transformera le pacte générationnel ? C’est le thème de la Le rôle de ce héros de fiction
TAKESHI KITANO (GS) rencontre « Liens et transmissions entre générations ». très populaire au Japon est
Rencontre exceptionnelle tenu par un Kitano peroxydé
(vOiR P 56)
avec Takeshi Kitano et affublé d’un sabre rouge…
taRif UniqUE : 4€, gRatUit LP* sang. 6€, tR 4€, gRatUit LP*
(vOiR Ci-COntRE) (vOiR Ci-COntRE)
EN SAVOIR + SUR
WWW.CENTRE
POMPIDOU.FR
L’EnCyCLOPéDiE
DEs gUERREs (17)
11 MARS, 19H30, PETITE SALLE
« Certaines âmes philanthropiques pourraient construire
en rêve quelque miraculeuse façon de désarmer ou de
JOCHEN GERNER, PanORama DU fEU, 2009, ENSEMBLE DE 50 LIVRES
ET TOUJOURS > EXPOSITIONS : LUCian fREUD JUSQU’AU 19 JUILLET - ERRÓ JUSQU’AU 24 MAI –
PatRiCk JOUin JUSQU’AU 24 MAI – saRkis JUSQU’AU 21 JUIN MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE :
ELLEs@CEntREPOmPiDOU – atELiER bRanCUsi
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 101
PROGRAMME
MARS 2010
DU samEDi 13
samEDi 13
CyCLE TAKESHI KITANO
hana-bi (1997)
11H-18H 20H30 CYCLE
PROMENADES TAKESHI KITANO (C1)
URBAINES (F) Promenade Hana-Bi, 1997, 103’
à Paris avec Patrick Jouin :
l’espace urbain 9€ (vOiR P 127)
6€, tR 4€, gRatUit LP*
(vOiR Ci-COntRE) JUgatsU (1990)
13 MARS, 20H30 ET 14 MARS, 17H, CINÉMA 1
14H30 CYCLE 20H30 MUSIQUE (GS) Pour Hana-Bi, Takeshi Kitano remporte le Lion d’or au
TAKESHI KITANO (C2) Tour de France #4
Dolls, 2002, 113’ 14€, tR Et LP 10€ (vOiR Ci-COntRE)
festival de Venise en 1997 et accède à une consécration
Trois histoires d’amour internationale. Ses premiers films de « yakuza » (mafiosi
inspirées du bunraku, un japonais à l’éthique traditionnaliste) ont été très remar-
théâtre japonais traditionnel qués en Europe pour leurs personnages mutiques et désabusés, pour l’économie de leur
de poupées. L’économie
récit décuplée par un art de l’ellipse, pour leur équilibre fascinant entre tendresse et
de dialogues, les costumes
signés Yamamoto et les décors violence, comique et tragique, statisme et mouvement, pour la composition picturale de
saturés de couleurs offrent leurs cadres. Hana-Bi est une œuvre de maturité : Kitano y interprète un policier qui
un écrin à cette comédie marche droit à la mort, accablé par le cancer de sa femme, la paralysie et le décès de
humaine contemplée
deux collègues. Ce « film d’action nihiliste » (C. Vassé, Positif), cette pièce maîtresse
par des marionnettes.
6€, tR 4€, gRatUit LP* (vOiR P 100)
qui « réunit Chaplin, Ozu et Nicholas Ray dans un même film » (N. Saada, Cahiers du
cinéma) est le pendant de Jugatsu. Dans ce deuxième opus, « on part sur la piste initiati-
15H-16H ATELIERS que de l’adolescence et du base-ball, sport ultra-populaire au Japon, et on tombe dans
JEUNE PUBLIC (F) une histoire de yakuza pleine de bruit et de fureur, et en même temps parfaitement
Parcours « Méli-mélodie »
mélancolique. Le film le plus riche et le plus dense de Kitano, construit au gré des impro-
(2-5 ans en famille)
10€ Enfant + aDULtE, tR 8€ visations de l’acteur-cinéaste et qui contient quelques-unes des plus fulgurantes idées
(vOiR P 120) de cinéma de notre époque » (T. Jousse, Cahiers du cinéma). (vOiR P 100)
16H15-17H15
ATELIERS JEUNE
PUBLIC (F) Parcours
« Méli-mélodie » (2-5 ans
en famille) 10€ Enfant + aDULtE,
tR 8€ (vOiR P 120)
17H CYCLE
TAKESHI KITANO (C2)
Tokyo Eyes, de Jean-Pierre
Limosin, 1998, 90’
À Tokyo, un garçon rencontre
TAKESHI KITANO DANS hana-bi, 1997
102 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
aU DimanChE 14 maRs
DimanChE 14
MUSIqUE / SPECTACLES VIVANTS
tOUR DE fRanCE #4
14H30-16H30 15H-16H ATELIERS
ATELIERS JEUNE JEUNE PUBLIC (F)
PUBLIC (F) Atelier Parcours « Bougez pour voir ! »
13 MARS, 20H30, GRANDE SALLE « Écris-moi l’espace » (2-5 ans en famille)
Les soirées Tour de France sont dédiées à la jeune créa- (6-10 ans en famille) 10€ Enfant 10€ Enfant + aDULtE, tR 8€
tion musicale française. Rendez-vous informel, Tour de + aDULtE, tR 8€ (vOiR P 121) (vOiR P 120)
de François, la tension sèche du rock de Vale Poher ou 94’. Kyoto, 19e siècle. Un jeune (vOiR P 124)
guerrier à la beauté envoûtante
encore les tangages lo-fi de Tender Forever. En 2009, Sir
déclenche les passions au sein 16H15-17H15
Alice alliait création musicale, performances vibrantes et d’une milice régie par des ATELIERS JEUNE
mises en scène loufoques. Tour de France 3 présentait le règles très strictes. Kitano PUBLIC (F)
groupe pop-rock Nelson et le trio folk Revolver. La 4e édi- interprète le capitaine de la Parcours « Bougez pour voir ! »
tion de ce rendez-vous sera l’occasion d’enrichir le projet milice. 6€, tR 4€, gRatUit LP* (2-5 ans en famille)
(vOiR P 100) 10€ Enfant + aDULtE, tR 8€
Tour de France. Programmation en cours /
(vOiR P 120)
plus d’infos sur www.centrepompidou.fr
17H CYCLE
TAKESHI KITANO (C1)
Jugatsu, 1990, 96’
6€, tR 4€, gRatUit LP*
(vOiR Ci-COntRE)
20H30 CYCLE
TAKESHI KITANO (C2)
Blood and Bones,
de Yoichi Sai, 2004, 144’
En 1923, un jeune paysan
quitte la Corée et débarque
à Osaka, au Japon, pour faire
fortune. En soixante ans,
cet homme aussi brutal
que charismatique, interprété
par Kitano, connaîtra
la richesse, le pouvoir
et la solitude.
6€, tR 4€, gRatUit LP*
(vOiR P 100)
CONCERT tOUR DE fRanCE #4
EN SAVOIR + SUR
WWW.CENTRE
POMPIDOU.FR
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 103
PROGRAMME
MARS 2010
DU LUnDi 15
LUnDi 15 mERCREDi 17 JEUDi 18 vEnDREDi 19
19H RENCONTRES 19H FILM (C2) CINÉMA DU RÉEL CINÉMA DU RÉEL
DE LA BPI (PS) Rafael Montañez Ortiz (C1, C2, PS, FB) Horaires, (C1, C2, PS, FB)
Les tailleurs d’histoires Conférence d’Olivier Michelon tarifs, programmation détaillée www.cinereel.org
programme complet 6€, tR 4€, gRatUit LP* sur www.cinereel.org (vOiR P 22 Et Ci-COntRE)
sur www.bpi.fr (vOiR Ci-DEssOUs) (vOiR P 22 Et Ci-COntRE)
20H30
19H30 PAROLE PERFORMANCE (GS)
AU MUSÉE (MUSÉE) Kate McIntosh, Dark Matter
Liliane Giraudon 14€, tR Et LP 10€
4,50€, tR 3,50€ (vOiR Ci-COntRE) (vOiR Ci-DEssOUs)
20H30
PERFORMANCE (GS)
Kate McIntosh, Dark Matter
EN SAVOIR + SUR
14€, tR Et LP 10€
WWW.CENTRE
(vOiR Ci-DEssOUs)
POMPIDOU.FR
DaRk mattER
katE mcintOsh
FILM
ET TOUJOURS > EXPOSITIONS : LUCian fREUD JUSQU’AU 19 JUILLET - ERRÓ JUSQU’AU 24 MAI –
PatRiCk JOUin JUSQU’AU 24 MAI – saRkis JUSQU’AU 21 JUIN MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE :
COLLECtiOns PERmanEntEs : aRt mODERnE DE 1905 À nOs JOURs (OUvERtURE PaRtiELLE) –
104 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
saLEsman DE ALBERT ET DAVID MAYSLE, 1969
aU vEnDREDi 19 maRs
FESTIVAL / OUVERTURE
Cinéma DU RéEL
32E fEstivaL intERnatiOnaL DE Cinéma DOCUmEntaiRE DU 18 AU 28 MARS,
CINÉMA 1, CINÉMA 2, PETITE SALLE, FORUM BAS, CENTRE WALLONIE BRUXELLES, MK2 BEAUBOURG
Toujours à l’écoute de la diversité des écritures, le festival Cinéma du réel met en valeur le patrimoine documentaire.
L’édition 2010 inaugure une nouvelle section compétitive dédiée aux premiers films. L’œuvre d’Albert Maysles, figure
du cinéma direct et du documentaire musical, fait l’objet d’une rétrospective. Côté ateliers, Marcel Hanoun, Michel
Khleifi et la jeune cinéaste chinoise Xiaolu Guo parlent de leur travail. La section « Exploring Documentary » aborde
une forme cinématographique encore peu connue : le
PAROLE AU MUSÉE pamphlet cinématographique, laboratoire formel traver-
LiLianE giRaUDOn
sant tous les genres. Le festival propose un module autour
de cinéastes dont l’œuvre s’élabore en couple ou en
18 MARS, 19H30, MUSÉE, NIVEAU 4 binôme, une section autour du documentaire musical et
« Lire ne se sépare pas d’écrire et traverser, fabriquer, plus particulièrement autour de la figuration du corps.
penser, faire des revues, des livres ou des tracts relève Icare Cinéaste questionne ce qui a amené l’homme, depuis
d’une démarche. On peut y voir un simple réseau d’em- bientôt deux siècles, à prendre de l’altitude pour repré-
preintes qui ne seraient peut-être qu’une tentative d’ex- senter la terre et ses habitants. Enfin, le Cinéma du réel,
plication avec le monde et avec soi-même. » L’œuvre de c’est aussi : les sections « News from » et « Mémoire du
Liliane Giraudon est une véritable traversée des genres réel », une séance de Cinématographe Lumière, un goûter
littéraires et des modes d’expression. Elle lira avec Robert documentaire pour les enfants, des journées profession-
Cantarella, écrivain et metteur en scène, des extraits de nelles, une prolongation du festival en VOD… (vOiR P 22)
son dernier livre La Poétesse (P.O.L), ainsi que des lettres Programmation détaillée à partir du 1er mars 2010
de sainte Catherine de Sienne. à l’accueil du Centre Pompidou, à la Bibliothèque
À l’occasion de l’accrochage « elles@centrepompidou » publique d’information (Bpi) et sur www.cinereel.org
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 105
PROGRAMME
MARS 2010
DU samEDi 20
samEDi 20
CINÉMA DU RÉEL
(C1, C2, PS, FB)
www.cinereel.org
(vOiR P 22, 105)
11H VISITES
PERSONNES
HANDICAPÉES (F)
Visites « Images tactiles »
et visites en lecture labiale
dans l’accrochage
« elles@centrepompidou »
4,50€, gRatUité
Un aCCOmPagnatEUR (vOiR P 124)
14H30 VISITES
PERSONNES
HANDICAPÉES (F)
Visites en LSF
dans l’accrochage
« elles@centrepompidou »
4,50€, gRatUité
Un aCCOmPagnatEUR
(vOiR Ci-COntRE)
14H30-16H30
ATELIERS JEUNE
PUBLIC (F) Atelier
« Codes secrets » (6-10 ans)
10€ PaR Enfant, tR 8€
(vOiR P 120)
20H30
PERFORMANCE (GS)
Kate McIntosh, Dark Matter
EXPOSITION / EN COURS
ET TOUJOURS > EXPOSITIONS : LUCian fREUD JUSQU’AU 19 JUILLET - ERRÓ JUSQU’AU 24 MAI –
PatRiCk JOUin JUSQU’AU 24 MAI – saRkis JUSQU’AU 21 JUIN MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE :
COLLECtiOns PERmanEntEs : aRt mODERnE DE 1905 À nOs JOURs (OUvERtURE PaRtiELLE) –
106 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
aU mERCREDi 24 maRs
DimanChE 21 LUnDi 22 mERCREDi 24
CINÉMA DU RÉEL EN SAVOIR + SUR CINÉMA DU RÉEL CINÉMA DU RÉEL
(C1, C2, PS, FB) WWW.CENTRE (C1, C2, PS, FB) (C1, C2, PS, FB)
www.cinereel.org POMPIDOU.FR www.cinereel.org www.cinereel.org
(vOiR P 22, 105) (vOiR P 22, 105) (vOiR P 22, 105)
14H30-16H30
ATELIERS JEUNE
PUBLIC (F)
Atelier « Écris-moi l’espace »
(6-10 ans en famille)
10€ Enfant + aDULtE, tR 8€
(vOiR P 121)
15H-16H
PROJECTION (FB)
Ciné goûter en lien avec
le festival Cinéma du réel
(à partir de 8 ans en famille)
gRatUit
15H-16H ATELIERS
JEUNE PUBLIC (F)
Parcours « En rimes
et en couleurs »
(2-5 ans, en famille)
10€ Enfant + aDULtE, tR 8€
(vOiR P 120)
Histoires de collections
gRatUit avEC biLLEt m&E
(vOiR P 124)
16H15-17H15
ATELIERS JEUNE
PUBLIC (F)
Parcours « En rimes
et en couleurs »
(2-5 ans, en famille)
PERFORMANCE / SPECTACLES VIVANTS
10€ Enfant + aDULtE, tR 8€
(vOiR P 120)
DaRk mattER katE mcintOsh
20 MARS, 20H30, GRANDE SALLE / DERNIÈRE REPRÉSENTATION (vOiR P 104)
VISITES
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 107
PROGRAMME
MARS 2010
JEUDi
JEUDi 25
LES JEUDI’S
maRiOnnEttistEs
CINÉMA DU RÉEL 20H30 SOIRÉE
(C1, C2, PS, FB) JOHN CAGE (GS) 4’33’’
www.cinereel.org (vOiR P 22, 105) après J.C. : 4’33’’ : créations
19H30-21H
LES JEUDI’S (MUSÉE)
14€, tR Et LP 10€, CaRtE iRCam 5€
(vOiR Ci-COntRE) aU mUséE
25 MARS, 19H30-21H, MUSÉE
Avec l’École nationale
La saison des Jeudi’s 2010 propose un programme de six
de théâtre Aleksander
Zelwerowicz de Bialystok
soirées au cours lesquelles des artistes en formation investissent les salles du Musée
en Pologne (marionnettes) national d’art moderne. Ces jeunes performeurs de 18 à 25 ans qui viennent d’écoles
biLLEt m&E, gRatUit mOins DE d’art françaises ou européennes pratiquent les disciplines les plus diverses : stylisme,
26 ans, éCOLEs, COnsERvatOiREs
arts visuels, musique, théâtre, cirque. Pour la sixième année consécutive, le public va
D’aRt (vOiR Ci-COntRE)
être le spectateur actif de cet échange insolite qui s’opère entre la performance devant
19H SOIRÉE l’œuvre et l’œuvre elle-même. Ce soir, c’est autour des élèves-marionnettistes de l’Aca-
JOHN CAGE (GS) 4’33’’ démie nationale de théâtre Aleksander Zelwerowicz, de Varsovie en Pologne, d’interve-
après J.C. : Rencontre Cage nir. Le département des arts de la marionnette de cette académie propose une double
14€, tR Et LP 10€, CaRtE iRCam 5€
formation d’acteur et de metteur en scène autour du théâtre de l’image, de l’objet, du
(vOiR Ci-COntRE)
masque, de la marionnette… www.atb.edu.pl (vOiR P 124)
JEUDI’S, CONSERVATOIRE NATIONAL SUPÉRIEUR DE MUSIQUE ET DE DANSE DE PARIS, JEUDI 9 AVRIL 2009
ET TOUJOURS > EXPOSITIONS : LUCian fREUD JUSQU’AU 19 JUILLET - ERRÓ JUSQU’AU 24 MAI –
PatRiCk JOUin JUSQU’AU 24 MAI – saRkis JUSQU’AU 21 JUIN MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE :
COLLECtiOns PERmanEntEs : aRt mODERnE DE 1905 À nOs JOURs (OUvERtURE PaRtiELLE) –
108 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
25 maRs
4’33’’ aPRès J.C.
Quel héritage pour John Cage dans la création musicale d’aujourd’hui, dans le spectacle vivant, les arts plastiques et
l’esthétique ? Une rencontre et un concert autour de l’œuvre emblématique de l’artiste américain, 4’33’’.
Programmation proposée par l’Ircam et le Département du développement culturel. (vOiR P 38)
viDEO qUaRtEt, CHRISTIAN MARCLAY
RENCONTRE MUSIqUE
REnCOntRE CagE 4’33’’ : CRéatiOns
25 MARS, 19H, GRANDE SALLE 25 MARS, 20H30, GRANDE SALLE
Si les ramifications de l’art du compositeur John Cage À la fin des années 1940, John Cage visite la chambre
apparaissent vivantes dans les domaines plastiques et sourde de l’université de Harvard. « J’entendis deux
poétiques, dans la performance et la danse, sa pensée bruits, un aigu et un grave. Quand j’en ai discuté avec l’in-
reste très silencieuse pour les compositeurs d’aujourd’hui. génieur en charge, il m’informa que le son aigu était celui
Cette rencontre pose les questions de « l’Après-Cage » et de l’activité de mon système nerveux et que le grave était
de la démarche conceptuelle dans la musique contempo- le sang qui circulait dans mon corps. » De l’impossibilité à
raine. Rassemblant artistes, compositeurs et critiques, et trouver le silence surgira le célèbre 4 minutes 33 secon-
avec la contribution du philosophe Elie During, cette ren- des, un Tacet en trois mouvements dont la création par
contre tire les fils des mutations possibles d’une pensée David Tudor fit littéralement grand bruit. Ce manifeste du
protéiforme : l’écoute et l’indétermination, l’œuvre-pro- silence est aujourd’hui repensé ou détourné par des com-
cessus et les dispositifs situationnels, le prototype et l’art positeurs venus d’horizons très éloignés de Cage.
conceptuel, la perception et la politique du silence. Remix Ensemble / direction : Peter Rundel / œuvres
de John Cage, créations de Christian Marclay, James
Dillon, Bruno Mantovani, Carlos Caires et Roque Rivas.
Ce concert sera enregistré par France Musique.
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 109
PROGRAMME
MARS 2010
DU vEnDREDi 26
vEnDREDi 26 samEDi 27 DimanChE 28
EXPOSITION/ EN COURS
saRkis
CINÉMA DU RÉEL CINÉMA DU RÉEL CINÉMA DU RÉEL
(C1, C2, PS, FB) (C1, C2, PS, FB) (C1, C2, PS, FB)
www.cinereel.org www.cinereel.org www.cinereel.org
(vOiR P 22, 105) (vOiR P 22, 105) (vOiR P 22, 105) JUSQU’AU 21 JUIN
Les expositions de Sarkis
14H30-16H30 14H30-16H30 sont conçues, depuis la fin
ATELIERS JEUNE ATELIERS JEUNE
des années 1960, comme
PUBLIC (F) Atelier « Codes PUBLIC (F) Atelier « Écris-
secrets » (6-10 ans) 10€ Enfant moi l’espace » (6-10 ans des « interventions / expo-
+ aDULtE, tR 8€ (vOiR P 121) en famille) 10€ Enfant + aDULtE, sitions », construites à par-
tR 8€ (vOiR P 121) tir d’objets d’origines et
15H30 VISITES (G2) d’époques diverses (objets
EN SAVOIR + SUR Exposition « Lucian Freud » 16H VISITES (MUSÉE)
ethnographiques, souve-
WWW.CENTRE 4,50€, tR 3,50€ + biLLEt m&E Histoires de collections gRatUit
POMPIDOU.FR (vOiR P 127) avEC biLLEt m&E (vOiR P 124) nirs personnels, objets
familiers ou anonymes,
bandes magnétiques, etc.)
souvent en provenance du
« trésor de guerre » de l’ar-
tiste, un concept qui tra-
verse son œuvre. Depuis
1976, Sarkis réorganise et
déploie sans cesse ce même
trésor.
L’exposition que lui consa-
cre le Centre Pompidou
intitulée « Passages » est
une invitation à investir ses
espaces. Elle montre des
installations proliférantes,
entre sculptures et dispo-
sitifs d’objets, infiltrant
tout le bâtiment : du Musée
ET TOUJOURS > EXPOSITIONS : LUCian fREUD JUSQU’AU 19 JUILLET - ERRÓ JUSQU’AU 24 MAI –
PatRiCk JOUin JUSQU’AU 24 MAI – saRkis JUSQU’AU 21 JUIN MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE :
COLLECtiOns PERmanEntEs : aRt mODERnE DE 1905 À nOs JOURs (OUvERtURE PaRtiELLE) –
110 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
aU LUnDi 29 maRs
LUnDi 29
19H RENCONTRES
DE LA BPI (PS)
Écrire, écrire pourquoi ?
Claudio Magris : entretien avec
Oriane Jeancourt, journaliste
au magazine Transfuge
(vOiR P 50)
19H30 ÉCRIVAINS
À L’ÉCRAN (C2)
Relire Constantin Cavafis
avec Stéphane Bouquet
(vOiR Ci-DEssOUs)
EXPOSITION /
EN COURS
LUCian
fREUD
JUSQU’AU 19 JUILLET,
GALERIE 2
LUCIAN FREUD, LaRgE intERiOR, nOtting hiLL, 1998, COLL. PART.
ÉCRIVAINS À L’ÉCRAN
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 111
PROGRAMME
MARS 2010
mERCREDi 31
mERCREDi 31
THÉâTRE / SPECTACLES VIVANTS
ET TOUJOURS > EXPOSITIONS : LUCian fREUD JUSQU’AU 19 JUILLET - ERRÓ JUSQU’AU 24 MAI –
PatRiCk JOUin JUSQU’AU 24 MAI – saRkis JUSQU’AU 21 JUIN MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE :
COLLECtiOns PERmanEntEs : aRt mODERnE DE 1905 À nOs JOURs (OUvERtURE PaRtiELLE) –
112 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
maRs
PAROLE AU DESIGN
STAN BRAKHAGE, antiCiPatiOn Of thE night, 1958
DEsign aU banC
REvUE D’aCtUaLité
31 MARS, 19H30, PETITE SALLE
« Design au banc » se propose de réunir régulièrement les
meilleurs professionnels autour d’un produit, d’un événe-
ment (un ouvrage, une exposition, un salon, etc.) et d’un
aménagement intérieur (un restaurant, une boutique, un
musée, etc.). Ce cycle est le lieu de la libre critique du
design dans une parole plurielle née de la confrontation et
de la divergence.
En coproduction avec le VIA
(Valorisation de l’innovation dans l’ameublement).
FILM
stan bRakhagE
siègE sistEma mODUs, 1972, CENTRO PROGETTI TECNO (ITALIE)
C1 CINÉMA 1 — C2 CINÉMA 2 — E315 ESPACE 315 — F FORUM — FB FORUM BAS — GS GRANDE SALLE — PS PETITE SALLE — GSUD GALERIE SUD — G1 GALERIE 1 — G2 GALERIE 2 113
L’APERÇU 2010
L’aPERçU
DE JanviER
À DéCEmbRE 2010
JanviER févRiER maRs avRiL mai JUin
SOULAGES DREAMLANDS
MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE : COLLECTIONS PERMANENTES (DE 1905 À NOS JOURS)
ELLES@CENTREPOMPIDOU
114 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
mUséE, ExPOsitiOns,
CyCLEs, COLLOqUEs…
JUiLLEt aOÛt sEPt. OCt. nOv. DéC.
DREAMLANDS DE STIJL
MONDRIAN
5 MAI – 9 AOÛT 1ER DÉC.–21 MAR. 2011
MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE : COLLECTIONS PERMANENTES (DE 1905 À NOS JOURS)
ELLES@CENTREPOMPIDOU
MACADAM
À PARTIR D’OCTOBRE
115
LAISSEZ-PASSER
LE LaissEZ-PassER
DU CEntRE
POmPiDOU
Être adhérent au Centre Pompidou, nOUvEaU !
c’est avoir toutes les clés pour vivre Si vous avez moins de 26 ans, vous
une expérience artistique sans bénéficiez, en plus de tous ces avan-
contrainte, pour vivre l’art au gré de tages, d’un accès illimité et gratuit à
vos envies. Vous êtes chez vous au l’ensemble des expositions tempo-
Centre : durant une année entière, raires et collections permanentes de
profitez d’avantages exclusifs. six musées en Europe :
- Musée Colecçao Berardo, Lisbonne
avEC LE LaissEZ- - Musée Sztuki, Łód
PassER ayEZ tOUtEs - Mudam, Luxembourg
LEs CaRtEs En main ! - Museo Reina Sofia, Madrid
+ Accès gratuit et illimité - Moderna Museet, Stockholm
à l’ensemble des expositions - Castello di Rivoli, Turin
temporaires.
+ Accès gratuit et illimité aux gLissEZ
collections permanentes du Musée. UnE ŒUvRE D’aRt
+ Accès réservé à l’entrée Dans vOtRE POChE !
du Centre Pompidou
(sans passage aux caisses)*.
+ Des gratuités pour le cinéma.
+ Des invitations et réductions
pour les Spectacles vivants.
+ Une information complète et
dédiée via la Newsletter adhérents
et le magazine-programme
Code couleur (voir au dos).
+ Des avantages offerts par Le Laissez-passer collector 2010 a
de nombreux partenaires culturels. été créé par Gabriel Orozco. Artiste * sOyEZ tOUJOURs mUni(E)
+ Une carte unique créée chaque mexicain vivant à New York, Gabriel DE vOtRE LaissEZ-PassER.
année par un artiste : cette saison, Orozco, né en 1962, s’est imposé sur iL Est inDisPEnsabLE POUR aCCéDER
Gabriel Orozco. la scène artistique internationale À tOUs LEs EsPaCEs D’ExPOsitiOn
117
LAISSEZ-PASSER
118
JEUNE PUBLIC
UnE avEntURE
CRéativE !
ExPOsitiOn tées de manière aléatoire sur Internet
tOUs LEs JOURs saUf maRDi, 11h-19h,
atELiERs
Ateliers et parcours proposent aux
enfants (et à leurs parents !) un
éclairage original sur les œuvres. Ils
sont l’occasion d’une aventure ludi-
que et créative à travers un éventail
de disciplines artistiques : design,
peinture, danse, qu’il n’est pas rare
de voir se croiser ; les arts visuels
rencontrent ainsi la musique ou la
poésie, la gestuelle s’associe à l’é-
criture… Ces moments sont d’autant
plus uniques qu’ils invitent à des
rencontres avec les artistes, jeunes
ou confirmés.
aChEtEZ Dès maintEnant
© ALAIN BUBLEX
119
JEUNE PUBLIC
120 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
atELiERs POUR LEs 6-10 ans LES SAMEDIS : ATELIER
PARCOURS « BOUGEZ POUR VOIR ». PHOTO H. VÉRONÈSE
« CODES SECRETS »
LES MERCREDIS : Les signes des langages écrits sont
CyCLE « JEUNES TALENTS » multiples et permettent aux mem-
Voyage extrasolaire. Fred Sapey- bres d’un groupe de correspondre :
Triomphe, plasticien, embarque les les notes de musiques, le morse, les
enfants vers des destinations sidé- chiffres, les sinusoïdes des appareils
rales. Ils réalisent un film vidéo dans médicaux, les pictogrammes. Les
lequel ils sont comme Georges codes secrets abondent mais ne se
Méliès, créateurs et acteurs d’une dévoilent qu’aux destinataires du
épopée spatiale au-delà de notre message. Les enfants s’inspirent des
univers connu. CyCLE DE 3 séanCEs : 13, langages très personnels de quel-
20 Et 27-01, 14h30-16h30, EsPaCEs atELiERs ques artistes pour réaliser leur
alphabet secret.
LEs 16, 23 Et 30-01, 13-02, 20 Et 27-03,
14h30-16h30, EsPaCEs atELiERs
« tambour battant » en fin de par- dans les œuvres de Natacha Lesueur saUf maRDi, 15h-16h Et 16h30-17h30,
121
JEUNE PUBLIC
122 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
TARIFS
SERKO © GEBEKA FILMS
atELiERs inDiviDUELs*
10€ PAR ENFANT / TR 8€
CyCLE D’atELiERs inDiviDUELs*
3 SÉANCES, 30€ PAR ENFANT / TR 24€
atELiERs En famiLLE*
10€ POUR UN ENFANT ET UN ADULTE,
8€ POUR TOUTE PERSONNE
SUPPLÉMENTAIRE, TR 8€
atELiERs nOmaDEs
SANS RÉSERVATION, SUR PRÉSENTATION
ATTENDONS DEMAIN PIERRE ET LE LOUP
DU BILLET MUSÉE & EXPOSITIONS,
de Hu Xiaonghua, Chine, 1962, 17’ de Susie Templeton, Grande-
DANS LA LIMITE DES PLACES DISPONIBLES.
Tous les animaux de la forêt ont un Bretagne/Pologne, 2006, 33’
abri où se protéger de la pluie, tous, (à partir de 7 ans)
imPROmPtUs
sauf le singe. Bravant l’interdiction de son grand-
GRATUIT ET SANS RÉSERVATION DANS
LES SINGES VONT À LA PÊCHE père, Pierre s’aventure dans la forêt.
LA LIMITE DES PLACES DISPONIBLES.
de Shen Zuwei, Chine, 1983, 18’ LE LOUP BLANC
Quatre singes essaient d’attraper de Pierre-Luc Granjon, France,
L’éCRan DEs Enfants
des poissons. 2006, 8’
ADULTES 3,50€, ENFANTS 2€, GROUPES
LE PETIT SINGE TURBULENT (à partir de 7 ans)
SUR RÉSERVATION AU 01 44 78 44 22.
de Hu Jingqing, Chine, 1982, 19’ Dans un village en lisière de la forêt,
Enfant unique, Petit Singe est capri- un enfant réussit à apprivoiser un
* VENTE EN LIGNE SUR
cieux et ne cesse de faire de mauvai- loup pour en faire sa monture.
WWW.CENTREPOMPIDOU.FR/BILLETTERIE
ses farces à ses camarades. 3 maRs, 14h30, Cinéma 1
(30 JOURS AVANT LA DATE)
(à partir de 4 ans)
10 févRiER, 14h30, Cinéma 1 L’ÉPOUVANTAIL
de Rolan Bykov, Russie, 1984, 125’
GRAND PRIX 2010 DU FESTIVAL (à partir de 9 ans)
« CINÉ JUNIOR 94 » Lena, douze ans, une fillette un peu
(à partir de 8 ans) gauche, est rapidement prise en
17 févRiER, 14h30, Cinéma 1 grippe par ses camarades de classe.
10 maRs, 14h30, Cinéma 1
SÉANCE EN PARTENARIAT AVEC
LE FESTIVAL « CINÉ JUNIOR 94 » LA PETITE POULE NOIRE
Jeu, chansons, courses et poursui- de Victor Gress, Russie, 1981, 70’
tes : les séries animées soviétiques. (à partir de 7 ans)
Durée du programme 100’ env. Parce qu’il a sauvé une poule noire
(à partir de 5 ans) d’une mort certaine, Aliocha reçoit
Je t’en ficherai ! Un loup tente d’at- une graine de chanvre magique qui
traper et de manger un lapin. lui permet de tout savoir.
La télévision du chat Léopold. Le 31 maRs, 14h30, Cinéma 1
chat Léopold est pourchassé par
deux souris.
Les singes et attention aux singes.
Maman singe a cinq rejetons indis-
ciplinés. Ils s’échappent du zoo et
sèment la pagaille dans la ville…
24 févRiER, 14h30, Cinéma 1
123
MÉDIATIONS
DEs ŒUvREs
aCCEssibLEs À tOUs
DéCOUvRiR LE mUséE Corps slogan DisPOsitif D’imagEs taCtiLEs
La médiation accompagne Les artistes mettent en avant Sous la conduite
le visiteur dans sa découverte la force politique du corps, d’un conférencier
des œuvres des collections qui devient le lieu du discours, spécialisé, un dispositif d’images
du Musée. Elle l’éclaire sur la scène privilégiée tactiles, constitué de planches
les processus de création, de remise en question des tabous d’interprétation en huit niveaux de
les courants, les idées et attitudes et des stéréotypes liés reliefs, permet de découvrir du bout
exprimées par les artistes, à la représentation du corps des doigts les éléments constitutifs
tout en laissant chacun libre des femmes. de quelques œuvres majeures
de choisir son approche. mERCREDi 13-01 À 15h30 des collections, d’en appréhender
Et JEUDi 14-01 À 19h30. DURéE 1h30. les formes, les contours, les textures
LES VISITES pour construire progressivement
Eccentric Abstraction une image mentale du tableau.
histOiREs DE COLLECtiOns « Excentrique » : déviant, différent, samEDi 20-03, À 11h
Pour découvrir l’histoire, selon des règles qui ne sont pas gROUPE DE 6 PERsOnnEs maximUm
124 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
LES JEUDI’S AU MUSÉE, DRAMA CENTRE, LONDON, CENTRAL SAINT MARTINS COLLEGE OF ART AND DESIGN, 8 MARS 2007
125
MÉDIATIONS
Le groupe Art session. De jeunes Avec Catherine Blain, architecte, RDv sUR La PiaZZa DU CEntRE POmPiDOU,
LES PROMENADES
URBAINES
Les promenades urbaines
proposent une lecture des formes
architecturales, du design urbain
et des différentes formes de
la création qui marquent le paysage.
Elles sont élaborées en regard
de la programmation
du Centre Pompidou.
En lien avec l’accrochage
« elles@centrepompidou »,
créatrices, architectes, designers,
L’ATELIER D’AGNÈS THURNAUER © AGNÈS THURNAUER
126 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
visitER DisPOsitif D’imagEs taCtiLEs LUCIAN FREUD
LEs ExPOsitiOns Un dispositif d’images 10 maRs-19 JUiLLEt
tactiles permet de découvrir (vOiR P 8, 98)
La visite commentée par dans l’exposition l’interprétation
un conférencier privilégie en relief de la Peinture du 19 juin visitE DE L’ExPOsitiOn
une approche sensible de quelques 1963. La parole d’un conférencier LEs samEDis À 15h30, DURéE 1h30
œuvres et éclaire le visiteur spécialisé du Centre Pompidou
sur les thématiques et les partis pris accompagne cette découverte gUiDE mULtiméDia
de l’exposition. Le guide multimédia pour ceux qui le souhaitent. Un parcours de 40’ propose
samEDi 16-01, À 11h
offre au visiteur autonome une présentation de l’exposition
gROUPE DE 6 PERsOnnEs maximUm
la possibilité d’écouter par le commissaire ainsi que
des commentaires d’œuvres, Ce parcours tactile est des commentaires de spécialistes
une présentation par une expérimentation menée sur les œuvres.
les commissaires et d’accéder par le service éducatif du Centre
directement à des ressources Pompidou grâce à une technologie PATRICK JOUIN
documentaires, photographies, d’Alain Mikli International 15 févRiER-24 mai
archives sonores, vidéos. (vOiR P 30, 82)
visitE En LECtURE LabiaLE
samEDi 16-01, À 11h
PROmEnaDE URbainE avEC
LA SUBVERSION LE DEsignER PatRiCk JOUin
DES IMAGES Le Paris de Patrick Jouin nous
JUsqU’aU 11 JanviER
visitE En LangUE raconte des histoires. Des histoires
(vOiR P 44)
DEs signEs (Lsf) de lieux : les sanisettes Decaux,
samEDi 16-01, À 14h30
mais aussi les restaurants de la tour
visitE DE L’ExPOsitiOn Eiffel ou celui du chef Thaï Oth
LEs samEDis À 15h30, DURéE 1h30 Sombath, un espace de vente
PROmEnaDEs URbainEs aux Galeries Lafayette, le showroom
gUiDE mULtiméDia Les noirs de Paris : matières, design Silvera Wagram et trois
Le parcours de 40’ est constitué lumières, matériaux, espaces Campaniles en Île de France.
d’interviews des cinq commissaires L’outrenoir de Soulages ouvre Des histoires d’objets :
de l’exposition et de l’analyse tous les champs du possible pour la mobilité, le fameux Vélib’ ;
de vingt œuvres. et de l’imaginaire : le noir illumine, pour le sommeil, l’accompagnateur
le noir s’illumine. Mais que voir d’endormissement NightCove ;
dans le noir ? Que dire dans le noir ? et pour le quotidien, luminaires,
SOULAGES Qu’espérer du noir ? La promenade casseroles, plats, canapés, chaises
JUsqU’aU 8 maRs
abordera quelques-unes des façons et tabourets. Sans oublier, le gâteau
(vOiR P 12, 46)
de mettre en scène le noir Flocon inventé pour Häagen Dazs.
ou inversement de révéler Après la visite de l’exposition,
visitE DE L’ExPOsitiOn des situations, des œuvres, en route pour la tour Eiffel
LEs samEDis À 15h30, DURéE 1h30
des objets éclairés pour une visite exceptionnelle
par une plongée dans le noir. des restaurants.
gUiDE mULtiméDia Avec Emmanuelle Bouyer, Avec Patrick Jouin.
Dans ce parcours de 40’, l’artiste Emmanuel Vicarini, André Avril samEDi 13-03 DE 11h À 18h
explique sa conception de l’art, et Yves Clerget RDv À 11h sUR La PiaZZa DU CEntRE
samEDi 13-02, DE 16h À 22h
ses méthodes de travail et raconte POmPiDOU, À PROximité DE L’EntRéE.
RDv À 16h sUR La PiaZZa DU CEntRE
quelques souvenirs décisifs au cours
POmPiDOU, À PROximité DE L’EntRéE
d’entretiens accordés tout au long
de sa carrière, depuis 1950.
Une présentation générale est faite
par le commissaire de l’exposition
Alfred Pacquement.
127
MÉDIATIONS
128 EXPOSITIONS — MUSÉE — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC — MÉDIATIONS
des contrastes à partir de la seule taRifs Visiteurs sourds et malentendants
couleur noire, le vide et le plein Visites dans le Musée Réservation obligatoire au plus tard
comme principe constitutif et dans les expositions 3 jours avant la visite : télécopie
de l’espace pictural. L’interprétation 4,50€, TR 3,50€ + billet Musée 01 44 78 16 62 / SMS 06 17 48 45 50 /
de deux de ses œuvres par & expositions au tarif réduit nicole.fournier@centrepompidou.fr
deux compositeurs travaillant Laissez-passer TR 3,50€
à l’Ircam met en valeur les notions Rdv à l’entrée du Musée ou - Visiteurs sourds :
de lumière, de textures, de l’exposition, muni des billets Entrée piazza, file d’attente
de trajectoires semblables prioritaire à gauche, rdv près
à celles que Soulages réalise. Conférences de l’information à partir de 14h10
Pour un confort de consultation, Un dimanche, une œuvre
les textes peuvent être lus selon 4,50€, TR 3,50€, - Visiteurs malentendants :
deux vitesses de défilement, gratuit Laissez-passer Entrée angles
ou écoutés soit par synthèse vocale, des rues Saint-Merri
soit par fichier sonore. L’écran peut Guide multimédia et du Renard, rdv à partir de 10h45
s’adapter à des configurations 5€ / tarif réduit 4€ / La BIM, boucle d’induction
spécifiques en fonction de la vue tarif déficients auditifs (BIM) 4€ / magnétique, est un dispositif
(caractères blanc sur noir tarif famille 3 personnes 12€ / utilisable avec un appareil
ou jaune sur bleu). tarif famille 4 personnes 15€ / de correction auditive réglable
Textes : Norbert Godon / lectures : gratuit pour les moins de 13 ans / sur la position T. Toutes les caisses
Catherine Lascault / musique : + billet Musée & expositions et les salles de Cinéma 1 et 2 sont
Grégoire Lorieux et Roque Rivas. équipées d’une BIM. Un collier
Promenades urbaines magnétique est également proposé
Inscription par ordre d’arrivée / pour l’utilisation du guide
ÉCOUTER VOIR paiement sur place 9€ multimédia.
EN LIGNE
Les conférences en ligne Visites personnes handicapées Visiteurs aveugles et malvoyants
« Écouter voir » permettent 4,50€ par personne, gratuit Réservation obligatoire au plus tard
d’écouter chez soi la description pour un accompagnateur 3 jours avant la visite :
et l’analyse d’une œuvre. 01 44 78 49 54.
Elles offrent à tous une approche Rdv au niveau 0, près des caisses.
claire et concise pour se familiariser aCCUEiL PERsOnnEs - Visiteurs aveugles : entrée
avec les œuvres d’artistes des 20e hanDiCaPéEs rue du Renard, angle Saint-Merri.
et 21e siècles : Chagall, Giacometti, Visiteurs à mobilité réduite
Picasso, Raysse, Doig, etc. Tous les espaces du Centre Visiteurs déficients mentaux
Les extraits sonores, accessibles Pompidou sont accessibles et psychiques
aux personnes aveugles, aux visiteurs à mobilité réduite. Réservation obligatoire
sont accompagnés de transcriptions Des fauteuils roulants sont au plus tard 3 jours avant la visite :
écrites pour les personnes sourdes disponibles au vestiaire, 01 44 78 49 54.
et malentendantes. niveau 0, et à l’entrée du Musée. Rdv au niveau 0,
À éCOUtER sUR Entrée recommandée rue du Renard, près des caisses.
www.CEntREPOmPiDOU.fR/hanDiCaP angle Saint-Merri.
129
INFORMATIONS
PRéPaREZ
vOtRE visitE
www.CEntREPOmPiDOU.fR aCCès aUx EsPaCEs
WWW.BPI.FR hORaiREs aCCès Payant
WWW.IRCAM.FR Et aCCès gRatUit
mUséE Et ExPOsitiOns - L’accès au Musée, aux expositions,
- Tous les jours sauf le mardi aux spectacles et aux séances de cinéma
OUVERT TOUS LES
et le 1er mai de 11h à 22h. est payant.
JOURS SAUF LE MARDI
- Fermeture des caisses à 20h. - L’accès à la Bpi et à l’Atelier Brancusi
- Musée et expositions de 11h à 21h. est gratuit.
- Nocturnes les jeudis jusqu’à 23h - L’accès au Musée
pour les expositions en Galeries 1 et 2. et à la Galerie des enfants est gratuit
- Atelier Brancusi de 14h à18h. tous les premiers dimanches du mois.
L’évacuation des espaces d’expositions
et du Musée commence 15 minutes vEstiaiRE Et bagagEs
avant l’heure de fermeture. - Le plan Vigipirate interdit l’accès
aux visiteurs porteurs de valises et de gros
bibLiOthèqUE PUbLiqUE bagages (dimensions maximales :
D’infORmatiOn (bPi) 50 x 40 x 25 cm).
De 12h à 22h en semaine, Pensez à déposer vos objets encombrants
de 11h à 22h samedi et dimanche au vestiaire avant de visiter le Musée
et les expositions.
bibLiOthèqUE kanDinsky - Le vestiaire est gratuit et accessible
De 11h à 17h30 en semaine, à toute personne ayant un titre d’accès.
accès sur rendez-vous. - L’accès au Musée et aux expositions est
interdit aux visiteurs porteurs de canne
EsPaCE DEs COLLECtiOns sans embout, parapluie et tout objet
nOUvEaUx méDias Et tranchant ou contondant, valise, sac à dos,
fiLm porte-bébé dorsal, sac à provisions,
Musée national d’art moderne, niveau 4 / casque de motocycliste, et autres sacs
accès avec le billet Musée & expositions. et bagages de grande dimension, pied
Vidéos, CD roms, sites Internet, œuvres et flash pour caméra ou appareil photo.
sonores, films expérimentaux et films Ces objets doivent être déposés
d’artistes. au vestiaire.
De 11h30 à 20h30. - Les objets trouvés sont déposés
au vestiaire.
130
PUbLiC hanDiCaPé À DistanCE
- Contact réservation pour les visites : - Sur le site du Centre Pompidou,
01 44 78 49 54, www.centrepompidou.fr/billetterie,
www.centrepompidou.fr/handicap. achetez et imprimez vos billets Musée
- Public sourd : télécopie 01 44 78 16 62, & expositions, spectacles, ateliers
Mail : nicole.fournier@centrepompidou.fr. jeune public, un mois à l’avance
Accès : emplacement réservé dans le parc Il faut impérativement imprimer
auto, niveaux -2 et -3. vos billets avant votre visite.
- Handicapés moteurs, public non voyant : En cas de problème, consultez les FAQ
entrée rue du Renard - angle Saint Merri. sur le site Internet.
(vOiR P 124) - Sur le site de la Fnac :
www.fnac.com ou aux points de vente Fnac
gROUPEs (Expositions 0 892 684 694 / Spectacles :
Pour visiter le Musée ou les expositions 0 892 683 622), grandes expositions
en groupe, avec ou sans conférencier et spectacles un mois à l’avance
du Centre, une réservation est obligatoire. - Sur le site de Digitick : achetez
Contact : de 9h30 à 13h et téléchargez votre billet Musée
du lundi au vendredi & expositions sur votre téléphone portable.
01 44 78 12 57.
Aucune réservation n’est possible :
biLLEttERiE - Pour les séances de cinéma dont
Acheter son billet / Réserver : les billets sont en vente uniquement
le jour même.
sUR PLaCE - Pour les conférences et débats
- Pour toutes les manifestations : qui sont en entrée libre dans la limite
le jour même à la billetterie centrale, des places disponibles.
niveau 0,
- Pour tous les spectacles :
un mois à l’avance à la billetterie centrale,
niveau 0, ou une heure avant le spectacle
à la billetterie spectacles, niveau -1.
131
INFORMATIONS
132
gUiDE mULtiméDia REstaURant gEORgEs
Le Guide multimédia accompagne la visite SNC Costes / niveau 6 / 01 44 78 47 99.
du Musée et des grandes expositions. Une réservation est nécessaire. Accès
Le parcours Musée incluant l’accrochage direct par l’ascenseur dédié sur la Piazza
« elles@centrepompidou », est complété jusqu’à 20h50, puis par l’entrée
par un parcours enfant. En bonus : de la chenille, rue Rambuteau.
un parcours architecture propose
une lecture du bâtiment. LibRaiRiE fLammaRiOn
En vente à l’entrée du Musée Niveau 0 / 01 44 78 43 22.
et des expositions / 5€ / tarif réduit 4€ /
tarif famille 4 personnes : 15€ / bOUtiqUE
tarif famille 3 personnes : 12€ / PRintEmPs DEsign
gratuit pour les moins de 13 ans. Niveau 0 / 01 44 78 15 78.
N’oubliez pas de vous munir de votre billet
Musée & expositions en vente aux caisses RECEvOiR LEs LEttREs
(niveau 0). D’infORmatiOn sUR
La PROgRammatiOn
PRatiqUE DU CEntRE POmPiDOU
- Des poussettes et des fauteuils roulants Remplissez le formulaire d’inscription
sont mis à la disposition des visiteurs sur www.centrepompidou.fr.
au vestiaire et à l’entrée du Musée
et des expositions. améLiORER
- Les escaliers mécaniques peuvent LEs COnDitiOns
présenter un risque d’accident DE vOtRE visitE
pour les enfants et adolescents LEs JOURs
si les consignes d’utilisation ne sont pas DE fORtE affLUEnCE
respectées. Les enfants doivent rester - Pour éviter les files d’attente,
sous surveillance. Les escaliers il est préférable de manière générale
mécaniques sont interdits aux enfants de se rendre au Centre et à la Bpi
non accompagnés, aux enfants après 17h.
de moins de treize ans, aux enfants - Afin d’améliorer les conditions
chaussés de nu-pieds ainsi de votre visite, un système de réservation
qu’aux visiteurs avec poussette. horaire de visites de certaines expositions
Des ascenseurs permettent au public peut être mis en place. Un créneau horaire
et aux visiteurs à mobilité réduite d’entrée dans l’exposition vous est alors
d’accéder à chaque niveau. Les enfants attribué. Pour patienter, vous pouvez
doivent rester sous surveillance visiter les autres espaces
dans les ascenseurs. du Centre Pompidou.
- Plusieurs attentes sont à prévoir :
sERviCEs sur la Piazza à l’extérieur du Centre,
en caisse et devant l’exposition.
wifi
Accessible dans tous les espaces vOs sUggEstiOns
du Centre. Navigation gratuite sur Internet Vous pouvez nous faire part
1h30 par jour dans le Centre. de vos suggestions sur notre site Internet
Pour se connecter, consulter la liste ou en remplissant une fiche de suggestion
des réseaux sans fils disponibles et choisir à la banque d’accueil général, niveau 0.
« Centre Pompidou accès libre ».
SOUS RÉSERVE DE MODIFICATIONS
133
INFORMATIONS
infORmatiOns
PRatiqUEs
CEntRE natiOnaL D’aRt Et DE CULtURE mUséE
gEORgEs POmPiDOU Collections permanentes
du Musée national d’art moderne :
75191 PARIS CEDEX 04 niveaux 4 et 5 (accès par le niveau 4)
TÉL 00 33 (0)1 44 78 12 33 Atelier Brancusi :
sPECtaCLEs Et COnCERts
MÉTRO RAMBUTEAU, Grande salle : niveau -1
HÔTEL DE VILLE, CHÂTELET
RER CHÂTELET-LES-HALLES
BUS 29, 38, 47, 75
ExPOsitiOns
Galerie 1 et Galerie 2 : niveau 6
Galerie du Musée
et Galerie d’art graphique
(à l’intérieur du Musée) : niveau 4
Galerie sud, Espace 315,
Galerie des enfants
et Mezzanine : niveau 1
Forum bas : niveau -1
134
COnféREnCEs Et Débats institUt DE REChERChE
Petite salle : niveau -1 Et DE COORDinatiOn
aCOUstiqUE / mUsiqUE
Cinémas (iRCam)
Cinéma 1 : niveau 1 Place Igor-Stravinsky
Cinéma 2 : niveau -1
bibLiOthèqUE PUbLiqUE
D’infORmatiOn (bPi)
Accès par la rue Beaubourg
135
INFORMATIONS
tOUt savOiR
sUR LE CEntRE
POmPiDOU
LE CEntRE natiOnaL D’aRt Et DE CULtURE Plus de vingt expositions thématiques et
gEORgEs POmPiDOU a POUR missiOn monographiques sont organisées chaque
année par les équipes du Musée, du
DE DiffUsER La CRéatiOn D’aUJOURD’hUi, Département du développement culturel et
sOUs tOUtEs sEs fORmEs. de la Bibliothèque.
En un lieu unique, il réunit l’un des plus
OUVERT TOUS LES importants musées d’art du monde, une Les collections permanentes du Musée
JOURS SAUF LE MARDI grande bibliothèque de lecture publique, offrent une lecture de l’art de 1905 à
un institut de recherche et de création aujourd’hui avec un renouvellement régu-
musicale, des salles de spectacles, de lier des présentations. Sur la Piazza, l’Ate-
cinéma et de débats ainsi qu’un espace lier Brancusi propose une collection unique
réservé au jeune public. Des expositions et des œuvres des outils du sculpteur, en
des manifestations prestigieuses témoi- reconstituant son lieu de travail.
gnent de sa vocation interdisciplinaire.
Une programmation très riche de danse,
Conçu par les architectes Renzo Piano et de théâtre, de performances est proposée
Richard Rogers, son bâtiment, situé au dans la Grande salle par l’équipe des
cœur de Paris, ouvert au public le Spectacles vivants, ainsi que des concerts
2 février 1977, est un monument embléma- et des festivals de musique contemporaine
tique du 20e siècle. Depuis sa construction, à l’Ircam et au Centre.
son architecture de verre et d’acier, son
escalier mécanique et ses « tuyaux » ont La parole règne au Centre plusieurs fois
fasciné les visiteurs. Long de 166 mètres, par semaine avec les Revues parlées, les
large de 60 mètres, haut de 42 mètres, il est Forums de société, les Rencontres de la Bpi
composé de 15 000 tonnes d’acier, de qui proposent conférences, rencontres et
11 000 m2 de surfaces vitrées et offre cinq colloques.
vastes plateaux de 7 500 m2. Sa superficie
totale est de 103 300 m2. Une programmation foisonnante de
cinéma, composée à la fois de cycles de
Le Centre Pompidou est constitué de deux réalisateurs prestigieux, de films et vidéos
départements – le Musée national d’art d’artistes, de films de danse, de rendez-
moderne-Centre de création industrielle vous autour de la cyberculture, de festivals
et le Département du développement comme le Cinéma du réel, est conçue par le
culturel (Ddc) – et de deux organismes Département du développement culturel,
associés – la Bibliothèque publique d’in- le Musée et la Bibliothèque.
formation (Bpi) et l’Institut de recherche
et de coordination acoustique / musique
(Ircam).
136
Quant aux médiations, elles se déroulent Fondé en 1970 par Pierre Boulez, l’Ircam,
tout au long de l’année : les visiteurs sont institut associé au Centre Pompidou, est
invités à découvrir notamment le Musée et l’un des plus grands centres dédié à la
les expositions au travers de visites com- recherche et à la création musicale dans le
mentées ou thématiques, pour une appro- monde. Plus de 150 collaborateurs contri-
che nouvelle de la création contemporaine buent à son activité (compositeurs, cher-
et une relecture de l’histoire de l’art des 20e cheurs, ingénieurs, interprètes, techni-
et 21e siècles. ciens, doctorants, développeurs…)
Lieu singulier où convergent la prospective
Enfin, pour le jeune public, des exposi- artistique et l’innovation technologique,
tions et des ateliers sont animés par des l’Ircam d’aujourd’hui développe ses trois
artistes tandis que l’Écran des enfants axes principaux – création, recherche et
propose une programmation cinématogra- transmission – au cours d’une saison pari-
phique aux cinéphiles en herbe. sienne, de tournées constituant un réper-
toire en itinérance et d’un festival fédéra-
Institution unique en son genre, la teur, Agora. Celui-ci s’est élargi du soliste
Bibliothèque publique d’information, in- jusqu’à l’orchestre, l’opéra ou le spectacle
carne au sein de l’ensemble culturel du vivant. Chaque année, une vingtaine de
Centre Pompidou, la part de la lecture créations sont réalisées à l’Ircam. Centre
publique avec ses collections encyclopédi- de formation, l’institut assure la démocra-
ques, multimédia, offertes à tous gratuite- tisation de ses outils et de ses pratiques par
ment, sans formalité, en consultation sur le Cursus, le Forum, les bases en ligne et
place. Elle participe aux activités d’expo- l’action culturelle pour les publics et les
sitions, de parole et de cinéma du Centre. écoles.
Ses principes de fonctionnement, fixés
depuis son ouverture en 1977, reposent sur
le libre accès (gratuité et autonomie du
lecteur), l’actualité des informations grâce
à une recherche constante et à un renou-
vellement permanent des collections, la
mise à disposition de la technologie la plus
avancée pour donner largement à connaî-
tre les œuvres et les informations. Elle dis-
pose de 10 400 m² de salles de lecture, de
2 200 places assises, de 400 postes de tra-
vail (informatiques, audiovisuels, micro-
films), de 5 loges pour malvoyants. Ses
usagers sont accueillis sur une amplitude
de 62 heures par semaine.
137
PARTENARIATS
REMERCIEMENTS
PaRtEnaRiats Et
REmERCiEmEnts
LE CEntRE POmPiDOU tiEnt À REmERCiER tRès ChaLEUREUsEmEnt
tOUs sEs PaRtEnaiREs qUi sE sOnt Engagés À sEs CÔtés POUR
PERmEttRE La RéaLisatiOn DE sEs manifEstatiOns.
mUséE ExPOsitiOns saRkis (vOiR P 24, 74)
La Saison de la Turquie en France
(juillet 2009–mars 2010)
« ELLEs@CEntREPOmPiDOU » sOULagEs (vOiR P 12, 48)
est organisée :
L’expo-collection L’exposition « Soulages »
Pour la France : par le ministère des
« elles@centrepompidou » bénéficie du soutien de Nespresso
Affaires étrangères et européennes
a été réalisée grâce au mécénat et de la Fondation d’entreprise
et le ministère de la Culture
de la marque Yves Rocher. PricewaterhouseCoopers France.
et de la Communication, et mise
en œuvre par Culturesfrance.
Président du comité d’organisation :
M. Henri de Castries, Président
du Directoire du Groupe Axa.
La sUbvERsiOn DEs imagEs (vOiR P 48)
Commissaire général : M. Stanislas
L’exposition « La subversion
Pierret, commissaire adjoint :
des images » bénéficie du soutien
M. Arnaud Littardi
du Groupe Devoteam.
Pour la Turquie : par le ministère
des Affaires étrangères
et le ministère de la Culture et
du Tourisme, et mise en œuvre
LEs aRChiPELs RéinvEntés,
par Iksv (Fondation d’Istanbul
10 ans DU PRix DE La fOnDatiOn
pour la culture et les arts)
D’EntREPRisE RiCaRD (vOiR P 47)
Président du comité d’organisation :
Exposition en partenariat avec
M. Necati Utkan. Commissaire
général : M. Görgün Taner,
commissaire adjointe :
Mme Nazan Ölçer
PatRiCk JOUin (vOiR P 30, 84)
www.saisondelaturquie.fr
Avec l’aimable participation
et le soutien de
138
sPECtaCLEs vivants les Services culturels, Ambassade / Avec l’aide de l’Institut Français
de France aux Usa / la French de Florence / Herman Diephuis est
anna haLPRin / annE COLLOD & gUEsts, American Cultural Society / New artiste en résidence au Manège
« PaRaDEs & ChangEs, REPLays » England Foundation for the Arts / de Reims depuis 2007.
Une réinterprétation de Fused (French US Exchange
Parades & Changes (1965) in Dance). fORCE EntERtainmEnt, « vOiD stORy »
139
PARTENARIATS
REMERCIEMENTS
Lee, en collaboration avec Jenny Nouredine Amir / consultant Sunday, Sparklehorse, Colleen,
Teng / lumières : Jean-François production : Michel Laurent Antoine Duhamel, Willy Deville,
Besnard / costumes : La Bourette / Production : Compagnie Anania Arnold Goland, Abbc, Vic Chesnutt,
assistante à la chorégraphie (Maroc) / Coproduction : Fabbrica Led Zeppelin, José Feliciano.
et accompagnement des jeunes : Europa (Italie), Montpellier Danse Production : Vivarium Studio 2007 /
Anne Karine Lescop / conseiller 2009 (France) / Soutiens à la Coproduction : Ménagerie de Verre
technique sportif : Benyounes production : Service de Coopération - Paris, dans le cadre des résidences
Bekkay / régie générale : Sylvain et d’Action Culturelle / Avec le soutien du Forum scène
Giraudeau / administration, de l’Ambassade de France à Rabat, conventionnée de Blanc-Mesnil,
production : Charlotte Giteau / Département Afrique et Caraïbes festival actOral montévidéo
diffusion : Frédéric Pérouchine / en créations de Culturesfrance, – Marseille.
communication : Eve Beauvallet Ministère des Affaires étrangères / La compagnie est conventionnée
Production : L’A / Coproduction : Soutiens logistique : Ecole par la Drac Île de France,
Théâtre de Gennevilliers, Centre Supérieure des Arts Visuels ministère de la Culture
dramatique national de création de Marrakech, Institut Français et de la Communication.
contemporaine, Festival d’Automne de Marrakech.
à Paris, Centre national de la danse
- Pantin / Avec le soutien de HenPhil katE mCintOsh, « DaRk mattER »
Pillsbury Fund, The Minneapolis (vOiR P 107)
Foundation & King’s Fountain, Un projet de : Kate McIntosh /
du Service des sports de la Ville performeurs : Thomas Kasebacher,
de Gennevilliers, du Ministère de Kate McIntosh, Bruno Roubicek /
la culture et de la communication, dramaturge : Pascale Petralia /
d’Arcadi, du Conseil Général lumières : Minna Tiikkainen /
des Hauts-de-Seine / L’A. est son : Gerrit Valckenaers /
subventionnée par la Drac Ile costumes : Sophie Durnez /
de France, le Ministère de la Culture technicien lumières : Joëlle Reyns
et de la Communication au titre de Production : Margarita Production
l’aide à la compagnie, par la Région pour Tof vzw / Coproduction :
Ile-de-France au titre de la Connections Network, Kaaitheater,
permanence artistique et culturelle, Les Spectacles vivants-Centre
par le Conseil Général des Hauts- Pompidou / En partenariat avec
de-Seine et par Culturesfrance pour De Pianofabriek, WorkSpace
ses projets à l’étranger / Rachid Brussels, WP Zimmer, Fabrik
Ouramdane est artiste associé Potsdam, Sophiensaele / Avec
au Théâtre de Gennevilliers et à le soutien de Vlaamse Overheid,
Bonlieu, Scène Nationale d’Annecy. Vlaamse Gemeenschapscommissie
140
iRCam REnCOntREs Cinéma Et viDéO
DE La bPi
qUatUOR Et éLECtROniqUE CyCLE singaPOUR, maLaisiE : LE Cinéma !
(vOiR P 52) éCLaiRagE POUR LE 21E sièCLE (vOiR P 40)
Coproduction Ircam-Centre (vOiR P 56) Avec le soutien de
Pompidou, Cité de la musique. Vivre 120 ans ! Un espoir, la Singapore Film Commission
Dans le cadre de la 4e Biennale un fantasme, une crainte ?
de quatuors à cordes programmée En partenariat avec
par la Cité de la musique. Books magazine
141
PARTENARIATS
REMERCIEMENTS
sitE www.mamaisOnEn2050.
CEntREPOmPiDOU.fR
avec le partenariat technologique
de Mévia
142
COURtEsy P 73 : © Jia ZhangkE
143
OURS
CODE
COULEUR 6
Directeur
de la publication
Conception et
réalisation graphique
Célia Crétien
Charlène Dinhut
Copyrights
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