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Introduction
Description
Fosse
Dalle
Superstructure
Latrine à fosse simple
Bois Nitrate Moustique
Variantes
Utilisation
Risques et Download PPT Infographics
inconvénients PowerPoint Infographic Templates
Description
Cette latrine est constituée de trois éléments : une fosse,
une dalle et une superstructure.
Fosse
La fosse est creusée en général à la pelle et à la pioche,
de préférence dans un sol meuble mais pas trop
absorbant a n d'éviter les in ltrations. Elle fait
couramment un mètre de diamètre (taille suf sante pour
pouvoir y creuser sans prendre trop de place), et a une
forme circulaire : bien que le creusement soit plus
dif cile ainsi sans moyens mécaniques, cela rend les
parois plus résistantes à l'effondrement[1]. La profondeur
de la fosse varie avec la dureté du sol, la proximité de la
nappe phréatique et le coût estimé : les
profondeurs « standard » lors des programmes Latrine à fosse simple
publics de construction de latrines sont
souvent de 1,5 m si la nappe phréatique est
proche, et de 2 à 3 m si le sol le permet ; mais
on a déjà rapporté des fosses de plus de 15 m
de profondeur, qui ne seront probablement
jamais pleines. Diagramme de fonctionnement
Dalle
En guise de dalle, il est fréquent de trouver un simple assemblage de
branches, recouvert de boue séchée ou de terre. Les risques
d'effondrement sont plus grands, et le nettoyage est rendu plus
compliqué. Une amélioration possible sans pour autant utiliser une
véritable dalle est d'utiliser une petite dalle de type SanPlat
(abréviation de Sanitary Platform, plate-forme sanitaire) de 60 cm à
1m de côté, permettant de renforcer le sol, d'ajouter des Latrine à fosse simple, recouverte d'un
emplacements pour les pieds et de rendre le nettoyage plus facile[2]. plancher en bois et d'une superstructure
On voit également des dalles construites en planches, plus rudimentaire.
Superstructure
La superstructure sert essentiellement à procurer une certaine
intimité à l'usager, elle varie donc énormément en forme, en taille,
etc. selon les endroits. Les matériaux utilisés sont eux aussi divers :
branchages et bâches, cabane en bois, briques, béton, bambou... le
toit, s'il existe, peut être constitué de tôle ondulée, de paille, etc.
Variantes
Dans les zones inondables ou lorsque la nappe phréatique est très proche, il est courant de surélever la latrine
de 50 cm environ, voire de placer la fosse entièrement au-dessus de la surface. Dans ce cas, la "fosse" a en
général une hauteur de 1,20 m et une plus grande largeur a n de conserver un volume suf sant.
L'ajout d'une ventilation peut permettre de contrôler les odeurs ; il est aussi possible de construire une latrine
améliorée à fosse ventilée, plus complexe par rapport à une fosse simple.
Dans les endroits où l'eau est utilisée pour le nettoyage anal, la fosse peut ne pas évacuer l'eau suf samment
vite et devient humide, encourageant la reproduction des moustiques ; l'ajout d'un siphon sous la dalle permet
d'avoir une latrine à siphon hydraulique, contrôlant les odeurs et les insectes, mais nécessitant un peu plus
d'eau (2 à 3 litres par personne et par jour).
Utilisation
Dans les pays en développement, la latrine à fosse simple est un des moyens les plus courants de défécation,
du moins dans les endroits pourvus de latrines ; il s'agit du plus répandu des types de latrines, car il est aussi le
moins cher. Sa technologie moindre permet son utilisation dans les endroits reculés comme les villages peu
accessibles ; une grande partie de sa construction peut faire intervenir des matériaux locaux. On en trouve
encore dans les zones rurales de certains pays développés, bien qu'elles soient de plus en plus remplacées par
une fosse septique.
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Risques et inconvénients
Même avec une latrine à fosse simple de bonne construction, les odeurs et les insectes continuent à poser
problème, car la seule issue est par le trou de la dalle. Si la superstructure n'est pas ventilée et que le climat est
chaud, l'utilisation de la latrine peut devenir insupportable. La prolifération des moustiques peut être limitée si
la fosse reste bien sèche, donc si le sol absorbe suf samment vite les liquides. En revanche, les mouches
prolifèrent même dans une fosse sèche et peuvent transmettre certaines maladies.
Si l'entretien est défectueux, que ce soit par négligence ou par manque d'organisation, la contamination est
encore plus aisée. Si, de plus, la construction est approximative, certains risques sont accrus : effondrement de
la fosse, in ltration d'eau et débordement, etc.
Une latrine à fosse simple peut aussi poser des risques pour l'environnement, ce qui peut d'ailleurs l'exclure
d'un programme d'assainissement[3]. Le type de sol conditionne directement le taux d'in ltration, de 8 litres /
m² / jour dans de l'argile, à 50 litres / m² / jour dans du sable ; ceci affecte la vitesse de propagation des
pathogènes qui peuvent arriver à une source d'eau proche, mais aussi d'autres éléments. D'après l'étude déjà
citée, les nitrates seraient plus dangereux que les pathogènes.
Cependant, plusieurs études montrent[3],[4] que la contamination de la nappe phréatique par les latrines a
souvent été exagérée, du moins en ce qui concerne les nitrates et les risques bactériologiques. Cependant, le
taux de chlorures est plus sensible à la contamination.
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Sources
Référence générale
Duncan Mara, Low-cost Urban Sanitation, 1996, Wiley & Sons.
Notes
1. ↑ John Pickford, Low-cost Sanitation: a survey of practical experience, 1995, IT Publications.
2. ↑ Björn Brandberg, The Sanplat system, in Dialogue on Diarrhoea n° 57, juin - août 1994
3. ↑ a et b Robert Reed, Why pit latrines fail: some environmental factors, in Waterlines vol. 13 n° 2, octobre
1994.
4. ↑ David MacDonal, Kazi Matin Ahmed, mohammad Sirajul Islam, Adrian Lawrence et Zaglul Zubaer
Khander, Pit latrines - a source of contamination in peri-urban Dhaka ?, in Waterlines vol. 17 n° 4, avril
1999.
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