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EMMET FOX
"Lepouvoir
par lapensée
constructive
(TRADUIT DE L’AMÉRICAIN)
EMMET FOX
LE POUVOIR
PAR
La Pensée constructive
TRADUIT DE L'AMÉRICAIN
Cinquième Edition
LI BRAI RI E ASTRA
10, R ue R ochambeau , 10
p a r is -9'
Introduction
Notre Père :
Qui es aux d e u x :
Psaume 91
En qui je me confie :
Si déprimé et inquiet que vous soyez, si plein de doute
et d’appréhension que vous vous sentiez, le fait même de
prier prouve que vous avez au moins assez de foi pour
le faire. Et continuer à prier, malgré les doutes quant
aux résultats, c’est la toute petite graine de sénevé, la
foi qui, Jésus l’a dit, est suffisante.
«En qui je me confie», exprime votre détermination
de vous fier à Dieu, malgré les apparences. Vous êtes
décidé, maintenant, à vous fier à Dieu, en pratique, en
cessant de vous tourmenter et d’avoir peur. C’est en ceci
que consiste l’emploi légitime et spirituel de la volonté.
Votre volonté est une faculté divine et elle a sa propre
place dans la vie spirituelle. Bien entendu, on peut en
mésuser. Nous ne devons pas essayer de provoquer des
événements par l’exercice direct de notre volonté, même
pour tenter une guérison physique. Mais c’est notre
volonté qui décide si oui ou non nous allons prier, céder
à la peur ou non, résister à la tentation ou non.
En ce qui concerne la tentation, il est notoire que, de
la lutte, la volonté sort souvent vaincue, mais c’est parce
qu’elle devrait être employée, non à combattre la tenta
tion directement, mais à prier, afin de n’y pas succomber.
Je me confie à Lui :
Signifie, non pas que vous vous sentez déjà en sécu
rité, mais que malgré le danger, vous choisissez par
l’exercice correct de votre volonté, de mettre votre
confiance dans l’Amour de Dieu, au lieu de croire en la
puissance du danger imminent.
A ce point, la forme du poème change de nouveau, le
Psalmiste abandonne cette fois la première personne
pour la deuxième.
Vous avez déjà prononcé le JE SUIS, vous avez
reconnu et la puissance, et la bonté de Dieu, et le fait de
la Présence vivante de Dieu en vous et à vos côtés. Vous
avez décidé par un acte spirituel de volonté, de vous fier
à Dieu, et par cela même, vous Lui avez permis de
Se manifester dans votre vie.
Vous avez accompli votre rôle. Maintenant la Parole
de la Vérité vous donne l’assurance absolue que votre
prière sera exaucée, que d’une façon ou d’une autre, non
pas nécessairement celle que vous attendez, mais que
d’une manière efficace, vous serez sauvé des périls vous
menaçant.
De nouveau l’instinct dramatique oriental accentue
cette grande vérité en employant la deuxième personne.
PSAUME 46
de D avid
PSAUME 27
PSAUME 24
D aniel 6
E saie 35
NOTE
O l L is e z M a tt. 7 -1 5 -2 0 , L u c 6 -4 3 -4 5 .
mé, il le récoltera quelquefois presque aussitôt, parfois
longtemps après, mais toujours tôt ou tard, les mêmes
causes produisent les mêmes effets.
En Orient cette Loi de Cause et d’Effet s’appelle Kar
ma, et ce terme est commode.
Mais qu’on l’appelle comme on voudra, cette loi de la
nature est immuable : ce qu’un homme aura semé, il le
moissonnera. Comme nous l’avons vu, les conditions
dans lesquelles vous êtes venu au monde sont le résultat
de votre façon de vivre dans vos vies antérieures, et les
circonstances actuelles sont les conséquences de votre
vie jusqu’à maintenant.
Il s’ensuit naturellement que vous pouvez être heureux
dans l’avenir si vous commencez dès à présent à essayer
de vivre selon les principes les plus élevés que vous
connaissez, et en saisissant toutes les occasions qui vous
sont offertes d’aider et de servir autrui.
Qu’importe les fautes que vous avez faites dans le pas
sé, ou les occasions que vous avez manquées, vous pou
vez les rattraper toutes, maintenant, car votre avenir est
infini, il n’est jamais trop tard avec Dieu.
Si votre conscience vous tourmente au sujet d’une
faute grave, quel que soit le mal que vous avez semé,
vous ppuvez vous libérer.
Changez de conduite, réparez le mal que vous avez
commis, si c’est possible ; faites votre paix avec Dieu
puis tournez le dos au passé et n’y pensez plus. Souve
nez-vous qu’entretenir des regrets inutiles, c’est avoir
des remords, alors qu’il faut se repentir, c’est-à-dire se
transformer. Le remords est un péché.
Remarquez bien que le Karma n’est pas forcément un
châtiment.
Si vous touchez du doigt un poêle très chaud, vous vous
brûlerez. Cela vous fera mal et vous empêchera peut-
être de travailler pendant quelques jours ; ce n’est pas
une punition, mais seulement une conséquence naturelle.
C’est néanmoins un avertissement et une leçon, car après
avoir fait une ou deux expériences de ce genre dans votre
enfance, vous aurez appris qu’on n’approche pas ses
doigts d’un poêle allumé. Si vous n’aviez pas eu mal,
vous ne vous seriez pas douté du danger et vous auriez
pu un beau jour vous brûler très gravement. Il en est
ainsi de toute rétribution naturelle. Vous souffrez parce
que vous avez une leçon à apprendre, mais quand vous
la savez, les conséquences désagréables cessent, car la
nature n’est jamais vindicative.
Vous voyez maintenant que le Karma est loin d’être
un châtiment, c’est au contraire une occasion parfaite
que la Nature toujours bienveillante nous offre pour
acquérir la connaissance et l’expérience dont nous man
quons. Les êtres humains se punissent les uns les autres.
Les parents punissent les enfants et la société châtie les
criminels. Mais bien que nous nous en doutions rarement,
ces châtiments sont infligés surtout par un désir de
revanche, pour être « quitte » envers le coupable des per
turbations qu’il a occasionnées, même si nous rationa
lisons ce désir de diverses manières. La Nature ne punit
jamais, elle enseigne.
Il est regrettable que certains parlent surtout du
« mauvais Karma ». Or, nous venons de constater que
nul Karma ne peut être mauvais ; il ne faut pas s’appe
santir exclusivement sur la souffrance qui suit une mau
vaise action, et passer sous silence le bonheur qui est la
conséquence d’une bonne conduite. La loi du Karma
veut aussi que tout ce que vous avez fait ou dit
de bien, de sage, de bienveillant porte ses fruits et conti
nue à le faire. N’oubliez pas aussi que chaque moment
de votre vie passé en prière et en méditation continue
à vous bénir et à vous enrichir jusqu’à la fin des temps.
Je voudrais vous faire comprendre aussi clairement
que possible que la Loi du Karma n’a rien d’inéluctable.
Vous possédez votre libre arbitre et sans être omnipo
tent, vous avez toujours la faculté de choisir entre le
bien et le mal et la faculté d’opter pour ce qu’il y a de
plus élevé ou de plus bas.
La loi du Karma enseigne qu’en tirant le meilleur
parti des talents ou des avantages que nous possédons,
si petits soient-ils, nous acquerrons des talents et des
dons plus grands (1). D’autre part, si nous les négligeons,
nous perdrons même ceux que nous avons. L’homme
ayant un don pour la musique et qui ne le cultive pas
s’apercevra un jour que ce don s’est atrophié. Le riche
qui thésaurise ou dépense d’une manière égoïste au lieu
de se servir de sa fortune pour faire du bien à son pro
chain, perdra son argent dans cette vie ou naîtra pauvre
la prochaine fois. Dieu lui a donné ce « talent et il le
garde enveloppé dans un linge. Luc 19 : 20. »
La plupart des ennuis de notre vie ne sont pas impu
tables au Karma, mais à notre manque de sagesse pré
sentement. Les conditions dans lesquelles vous avez com
mencé votre vie étaient karmiques, mais les circonstan
ces de votre vie quotidienne dépendent de vous-même.
C’est une faiblesse commune à beaucoup de gens d’agir
étourdiment, et de se plaindre ensuite de leurs difficul
tés, en en rendant responsable le Karma.
«J’ai dû être un pécheur abominable dans ma der
nière vie, dira-t-on, mon existence actuelle est si mal
heureuse». Et pourtant neuf fois sur dix, vos épreuves
n’ont aucun rapport avec le Karma, mais elles sont
causées par un jugement erroné dans le présent.
J’ai connu quelqu’un très intéressé par ce sujet qui
parlait constamment dans ce sens.
Il était propriétaire d’une petite affaire qui allait de
mal en pis. Criblé de dettes, submergé de soucis, il se
plaignait, racontait ses ennuis en les amplifiant et pré
tendait qu’il avait dû être un terrible pécheur dans sa
dernière vie pour être « puni » de la sorte.
Or, certains de ses amis savaient fort bien qu’il n’avait
aucune idée de ce qu’il fallait faire pour exploiter un
commerce. Son magasin avait l’air négligé et la qualité
de sa marchandise était inférieure à celle qu’on trouvait
ailleurs, pour le même prix. Les articles courants que
les clients réclamaient manquaient généralement et
il empruntait constamment de l’argent à un taux élevé
pour payer ses dettes. Evidemment tout ceci n’était pas
(1 ) J é s u s e n s e i g n e c e c i e n M a tt. 2 5 -1 5 -3 0 .
imputable au Karma. En un sens son Karma était favora
ble puisqu’il lui avait accordé un commerce, dont beau
coup d’autres auraient retiré bénéfice et succès. Le défaut
de cet homme était un manque de jugement et jusqu’à un
certain point, la paresse. Deux ou trois de ses amis qui
s’en rendaient compte et que ses plaintes lassaient es
sayèrent une fois de lui faire comprendre la vérité, pour
son bien, mais leurs efforts furent mal reçus et il ne
put pas ou ne voulut pas supporter la vérité.
Le succès de votre vie actuelle dépend d’un jugement
juste, de votre travail et de la certitude que vous êtes
vraiment l’expression du Dieu Vivant. Nul succès dura
ble ne peut être acquis sans cela.
Enfin et peut-être est-ce le plus important, rien ne
vous oblige à accepter certaines conditions ou un Kar
ma quelconque, si vous voulez les dominer en élevant
votre état de conscience. Toute difficulté, tout dilemme
peut être vaincu par la prière sincère.
Une difficulté ne peut vous toucher qu’à son propre
niveau. Elevez-vous au-dessus de ce niveau par la prière
et la méditation, et ce qui vous tourmente s’évanouira.
Vous n’êtes pas obligé, comme le pensent beaucoup de
gens, de supporter patiemment votre Karma en vous y
résignant avec bonne grâce, alors que vous pouvez vous
élever en conscience au-dessus de cette situation. Sur
son propre plan, vous êtes obligé de l’accepter — en ef
fet aucune transformation ne peut s’effectuer à ce ni
veau, mais élevez-vous consciemment au-dessus de
l’épreuve et vous en serez délivré, car le Christ est le
Maître du Karma (1).
FIN
Pages
I n t r o d u c t i o n ........................................................................................................... 7
L ’E n f a n t M e r v e ill e u x ...................................................................................... 11
L ’O r a i s o n D o m i n i c a l e .................................................................................. 21
P s a u m e X X III ..................................................................................................... 48
L e B o n B e r g e r ................................................................................................. 49
P s a u m e X C I .......................................................................................................... 53
L ’A b r i d u T r è s H a u t ...................................................................................... 55
P s a u m e X L V I ...................................................................................................... 68
A r r ê t e z e t s a c h e z q u e je s u i s D i e u ....................................................... 69
P s a u m e X X V I I ..................................................................................................... 79
L a L u m i è r e e t le S a l u t ................................................................................. 81
P s a u m e X X IV ...................................................................................................... 89
L e s P o r t e s E t e r n e l l e s ................................................................................. 91
D a n i e l d a n s la F o s s e a u x l i o n s ............................................................ 101
L e J a r d i n d ’A lla h ............................................................................................ 109
P r é f a c e à l a C lé d ’O r ................................................................................. 131
L a C lé d ’O r .......................................................................................................... 133
C o m m e n t o b t e n i r d e s R é s u l t a t s p a r la P r i è r e ........................ 137
L a G r a n d e A v e n t u r e ...................................................................................... 143
L a N o u v e lle N a i s s a n c e ................................................................................. 147
D ic k W h i t t i n g t o n ............................................................................................ 151
L e Y o g a d e l ’A m o u r ...................................................................................... 157
L e D é s i r d e v o t r e C œ u r ............................................................................ 165
L e C r o q u e m i t a i n e ............................................................................................ 173
A u c u n R é s u l t a t s a n s P r i è r e ................................................................. 177
L a F o i ........................................................................................................................ 181
R é g im e M e n ta l p o u r S e p t J o u r s ............................................................ 185
R e s u r g a m .................................................................................................................. 194
L a V ie a p r è s la M o r t ................................................................................. 195
L a S p l e n d e u r C a p t i v e ................................................................................. 221
L a R é i n c a r n a t i o n ............................................................................................ 223
S e m e z e t M o is s o n n e z ................................................................................. 253
C e q u ’e s t la P r i è r e S c i e n t i f i q u e ....................................................... 255
L a P r é s e n c e .......................................................................................................... 257
L a P a r o l e T o u t e P u i s s a n t e ...................................................................... 259
B é n é d i c t i o n e t M a l é d i c t i o n ................................................................. 261
L a P o r t e d ’O r ..................................................................................................... 263
T r a i t e m e n t p o u r l ’A m o u r D iv in ....................................................... 265
D ie u d a n s l e s a f f a i r e s ................................................................................. 267
L e s Q u in z e P o i n t s ........................................................................................... 209