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FA162269 ISSN 0335-3931

NF EN ISO 14031
28 Septembre 2013

Indice de classement : X 30-241

ICS : 13.020.10

Management environnemental —
Évaluation de la performance environnementale —
Lignes directrices

E : Environmental management — Environmental performance evaluation —


Guidelines
D : Umweltmanagement — Umweltleistungsbewertung — Leitlinien

Norme française homologuée


par décision du Directeur Général d'AFNOR.
Remplace la norme homologuée NF EN ISO 14031, de mars 2000.

Correspondance La Norme européenne EN ISO 14031:2013 a le statut d’une norme française


et reproduit intégralement la Norme internationale ISO 14031:2013.

Résumé Le présent document donne des lignes directrices sur la conception et l’utilisation
de l’évalutation de la performance environnementale (EPE) au sein d’une
organisation. Il est applicable à toute organisation, indépendamment de sa
catégorie, sa taille, sa situation géographique et sa complexité.
Le présent document ne définit pas de niveaux de performance environnementale.
Les lignes directrices fournies par le présent document peuvent être utilisées afin
de mettre en œuvre et d’appuyer l’approche spécifique d’une organisation
en matière d’EPE y compris son engagement de conformité avec les exigences
légales et autres exigences, de prévention de la pollution et d’amélioration continue.
Le présent document donne les moyens de se conformer aux exigences essentielles
de la Directive Nouvelle approche 765/2008/CE et 339/93/CEE (voir Annexe ZA).

Descripteurs Thésaurus International Technique : environnement, protection de


l'environnement, organisation, gestion, conception, évaluation, définition,
caractéristique.

Modifications Par rapport au document remplacé, révision technique de la norme.

Corrections

Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, rue Francis de Pressensé — 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.org

© AFNOR — Tous droits réservés Version de 2013-09-P

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NF EN ISO 14031 —2—

La norme

La norme est destinée à servir de base dans les relations entre partenaires économiques, scientifiques,
techniques et sociaux.

La norme par nature est d’application volontaire. Référencée dans un contrat, elle s’impose aux parties.
Une réglementation peut rendre d’application obligatoire tout ou partie d’une norme.

La norme est un document élaboré par consensus au sein d’un organisme de normalisation par
sollicitation des représentants de toutes les parties intéressées. Son adoption est précédée d’une enquête
publique.

La norme fait l’objet d’un examen régulier pour évaluer sa pertinence dans le temps.

Toute norme est réputée en vigueur à partir de la date présente sur la première page.

Pour comprendre les normes

L’attention du lecteur est attirée sur les points suivants :

Seules les formes verbales doit et doivent sont utilisées pour exprimer une ou des exigences qui doivent être
respectées pour se conformer au présent document. Ces exigences peuvent se trouver dans le corps de la
norme ou en annexe qualifiée de «normative». Pour les méthodes d’essai, l’utilisation de l’infinitif correspond
à une exigence.

Les expressions telles que, il convient et il est recommandé sont utilisées pour exprimer une possibilité
préférée mais non exigée pour se conformer au présent document. Les formes verbales peut et peuvent sont
utilisées pour exprimer une suggestion ou un conseil utiles mais non obligatoires, ou une autorisation.

En outre, le présent document peut fournir des renseignements supplémentaires destinés à faciliter la
compréhension ou l'utilisation de certains éléments ou à en clarifier l'application, sans énoncer d'exigence
à respecter. Ces éléments sont présentés sous forme de notes ou d'annexes informatives.

Commission de normalisation

Une commission de normalisation réunit, dans un domaine d’activité donné, les expertises nécessaires à
l’élaboration des normes françaises et des positions françaises sur les projets de norme européenne ou
internationale. Elle peut également préparer des normes expérimentales et des fascicules de documentation.

Si vous souhaitez commenter ce texte, faire des propositions d’évolution ou participer à sa révision,
adressez vous à <norminfo@afnor.org>.

La composition de la commission de normalisation qui a élaboré le présent document est donnée ci-après.
Lorsqu’un expert représente un organisme différent de son organisme d’appartenance, cette information
apparaît sous la forme : organisme d’appartenance (organisme représenté).

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—3— NF EN ISO 14031

Outils d'aide au management environnemental AFNOR X30U

Composition de la commission de normalisation


Président : M DUNET
Secrétariat : MME DELALIEUX — AFNOR

MME AOUSTIN QUANTIS


MME ARMAGNACQ SMURFIT KAPPA COMPTOIR DU PIN (ENCELPA)
M AUDEBERT DGPAAT
M BAYART QUANTIS
M BELEY SAEME — DANONE EAUX FRANCE
MME BELLINI BEATRICE BELLINI (UNIVERSITE DE VERSAILLES SAINT
QUENTIN)
MME BONNET ENVIRO'CONSEIL
MME BONNIER ECO EMBALLAGES SA
MME BORTOLI ADEME
M CASTELAN PLASTICSEUROPE
M CHAGNOT AFNOR CERTIFICATION
MLLE CHAOUY AFNOR
MME CHEVAUCHE SAFEGE (SUEZ ENVIRONNEMENT)
MME COLY-DUFOURT ALLDC — ASSO LEO LAGRANGE DEF CONSOMMATEURS
MME CROS DGPR — DION GENERALE PREVENTION RISQUES
MME DAMOUR COFRAC
M DARLOT ADEME
MME DASSENCOURT INSTITUT KEOLIS
M DERCEVILLE OLIVIER D'ERCEVILLE (OLIVIER DERCEVILLE)
MME DESBORDES LNE
M DUBOST GDF SUEZ
M DUNET VEOLIA ENVIRONNEMENT RECHERCHE INNOVATION
M GERIGNE VEOLIA ENVIRONNEMENT
MME GILOTTE BUREAU VERITAS CERTIFICATION FRANCE
M GOURDON ADEME
MME HAMON QUANTIS
MME HERNANDEZ ONEMA
MME HUGREL BLEU SAFRAN
MME JAFFREZO DGCCRF
M JAN BIO INTELLIGENCE SERVICE
M JANIN PRICEWATERHOUSECOOPERS ADVISORY
M KATHRADA NOVASIRHE
M KERDONCUFF ADEME
M KNIAZ CONSEIL REGIONAL NORD PAS DE CALAIS
MME KOPLEWICZ UNM
M LABOUZE BIO INTELLIGENCE SERVICE
M LADMIRAL GDF SUEZ
MME LAFRAGETTE RTE EDF TRANSPORT

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NF EN ISO 14031 —4—

M LAGARONNE UNIV CERGY-PONTOISE — UFR SCIENCES ET TECHNIQUES


M LASVAUX CSTB
M LAULAGNET INERIS
M LE POCHAT EVEA — EVALUATION & ACCOMPAGNEMENT
MME LELIEVRE HELENE LELIEVRE
M LIMA RENAULT SAS
M LUBAWY EDF
MME LUTENS ENVIRO'CONSEIL
MME MACHEFAUX ADEME
MME MAQUERE DGPAAT
MME MARCANDELLA IUT D'EPINAL — UNIVERSITE DE NANCY 2
MME MARCELLAN GDF SUEZ
M MATHIEU CONSEIL GENERAL AAER
M MAZEAU EDF
DR MILLET ISMEP SUPMECA
MME MONIER FIEEC
M MOREL RENAULT SAS
M MULLER PRICEWATERHOUSECOOPERS ADVISORY
M OSSET SOLINNEN
MME OUDART COPACEL
MME PALLUAU BLEU SAFRAN
M PARENT EDF R&D
M PENRU SUEZ ENVIRONNEMENT
MME POIRIER AFNOR CERTIFICATION
M PSENICA SCHNEIDER ELECTRIC INDUSTRIES SAS
MME QUAIREL UNIVERSITE PARIS DAUPHINE
MME RENARD CONSEIL REGIONAL NORD PAS DE CALAIS
M RETHORE ADEME
MME REYES UTT-SERVICE COMMUN DOCUMENTATION
M ROSS CARRE AFNOR
M SALAMITOU JACQUES SALAMITOU
MME SAVEANT COFRAC
M STARLANDER ACFCI
M STRACZEK DGE / DARQSI / SG DRIRE
M SUPPLISSON CGDD — COMMISSARIAT GAL DEVELOPPEMENT DURABLE
M TABET ADEME
M THOMAS VEOLIA ENVIRONNEMENT RECHERCHE INNOVATION
M TOUEIX ELO2
M TRICOIRE RTE EDF TRANSPORT
M VENTERE CGDD — COMMISSARIAT GAL DEVELOPPEMENT DURABLE
MME VERITE AFNOR CERTIFICATION
M VICARD STRATENE
M VOLAND FFTB (CTMNC)
MLLE WOJEWODKA SAINT GOBAIN ISOVER (COMPAGNIE DE SAINT-GOBAIN)

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NORME EUROPÉENNE EN ISO 14031
EUROPÄISCHE NORM
EUROPEAN STANDARD Août 2013

ICS : 13.020.10 Remplace EN ISO 14031:1999

Version française

Management environnemental —
Évaluation de la performance environnementale — Lignes directrices
(ISO 14031:2013)

Umweltmanagement — Environmental management —


Umweltleistungsbewertung — Leitlinien Environmental performance evaluation — Guidelines
(ISO 14031:2013) (ISO 14031:2013)

La présente Norme européenne a été adoptée par le CEN le 19 juillet 2013.

Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, qui définit les
conditions dans lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la Norme
européenne. Les listes mises à jour et les références bibliographiques relatives à ces normes nationales
peuvent être obtenues auprès du Centre de Gestion ou auprès des membres du CEN.

La présente Norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version
dans une autre langue faite par traduction sous la responsabilité d'un membre du CEN dans sa langue
nationale et notifiée au Centre de Gestion, a le même statut que les versions officielles.

Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants : Allemagne,
Ancienne République yougoslave de Macédoine, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark,
Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg,
Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie,
Slovénie, Suède, Suisse et Turquie.

CEN
COMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION

Europäisches Komitee für Normung


European Committee for Standardization

Centre de Gestion : 17 Avenue Marnix, B-1000 Bruxelles

© CEN 2013 Tous droits d’exploitation sous quelque forme et de quelque manière que ce soit réservés dans le monde
entier aux membres nationaux du CEN.
Réf. n° EN ISO 14031:2013 F

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EN ISO 14031:2013 (F)

Avant-propos

Le présent document (EN ISO 14031:2013) a été élaboré par le Comité Technique ISO/TC 207 « Management
environnemental ».
Cette Norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique,
soit par entérinement, au plus tard en février 2014, et toutes les normes nationales en contradiction devront être
retirées au plus tard en février 2014.
L'attention est appelée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l'objet de droits
de propriété intellectuelle ou de droits analogues. Le CEN et/ou le CENELEC ne saurait [sauraient] être tenu[s]
pour responsable[s] de ne pas avoir identifié de tels droits de propriété et averti de leur existence.
Le présent document remplace l’EN ISO 14031:1999.
Le présent document a été élaboré dans le cadre d'un mandat donné au CEN par la Commission Européenne
et l'Association Européenne de Libre Échange et vient à l'appui des exigences essentielles de la (de) Directive(s) UE.
Pour la relation avec la Directive UE, voir l'Annexe ZA, informative, qui fait partie intégrante du présent document.
Selon le Règlement Intérieur du CEN-CENELEC les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont tenus
de mettre cette Norme européenne en application : Allemagne, Ancienne République yougoslave de Macédoine,
Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie,
Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République
Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse et Turquie.

Notice d'entérinement
Le texte de l'ISO 14031:2013 a été approuvé par le CEN comme EN ISO 14031:2013 sans aucune modification.

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EN ISO 14031:2013 (F)

Annexe ZA
(informative)
Relation entre la présente Norme internationale
et les exigences essentielles de la Directive UE 765/2008/CE et 339/93/CEE

Init numérotation des tableaux d’annexe [A]!!!


Init numérotation des figures d’annexe [A]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [A]!!!

La présente Norme Européenne a été élaborée dans le cadre d'un mandat donné au CEN par la Commission
Européenne [et] l'Association Européenne de Libre Échange afin d'offrir un moyen de se conformer aux exigences
essentielles de la Directive Nouvelle approche 765/2008/CE et 339/93/CEE.
Une fois la présente norme citée au Journal officiel de l’union européenne (JOUE) au titre de ladite Directive et dès
sa reprise en norme nationale dans au moins un État membre, la conformité aux articles normatifs de cette norme
confère, dans les limites du domaine d’application de la norme, présomption de conformité aux exigences
essentielles applicables de ladite Directive et de la réglementation AELE associée.
AVERTISSEMENT — D'autres exigences et d'autres Directives UE peuvent être applicables aux produits relevant
du domaine d'application de la présente norme.

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Sommaire Page

Avant-propos............................................................................................................................................................................................................................... iv
Introduction...................................................................................................................................................................................................................................v
1 Domaine d’application.................................................................................................................................................................................... 1
2 Références normatives.................................................................................................................................................................................... 1
3 Termes et définitions........................................................................................................................................................................................ 1
4 Évaluation de la performance environnementale.............................................................................................................. 4
4.1 Généralités................................................................................................................................................................................................... 4
4.2 Planification de l’EPE (Planification).................................................................................................................................... 8
4.3 Utilisation des données et des informations (Mise en œuvre).................................................................... 16
4.4 Revue et amélioration de l’EPE (Action)........................................................................................................................ 21
Annexe A (informative) Lignes directrices complémentaires concernant l’EPE..................................................23
Bibliographie............................................................................................................................................................................................................................ 38

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Avant-propos
L’ISO (Organisation internationale de normalisation) est une fédération mondiale d’organismes
nationaux de normalisation (comités membres de l’ISO). L’élaboration des Normes internationales est
en général confiée aux comités techniques de l’ISO. Chaque comité membre intéressé par une étude
a le droit de faire partie du comité technique créé à cet effet. Les organisations internationales,
gouvernementales et non gouvernementales, en liaison avec l’ISO participent également aux travaux.
L’ISO collabore étroitement avec la Commission électrotechnique internationale (CEI) en ce qui concerne
la normalisation électrotechnique.
Les procédures utilisées pour élaborer le présent document et celles destinées à sa mise à jour sont
décrites dans les Directives ISO/CEI, Partie 1. Il convient, en particulier de prendre note des différents
critères d’approbation requis pour les différents types de documents ISO. Le présent document a été
rédigé conformément aux règles de rédaction données dans les Directives ISO/CEI, Partie 2, www.iso.
org/directives.
L’attention est appelée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l’objet de
droits de propriété intellectuelle ou de droits analogues. L’ISO ne saurait être tenue pour responsable
de ne pas avoir identifié de tels droits de propriété et averti de leur existence. Les détails concernant les
références aux droits de propriété intellectuelle ou autres droits analogues identifiés lors de l’élaboration
du document sont indiqués dans l’Introduction et/ou sur la liste ISO des déclarations de brevets reçues,
www.iso.org/patents.
Les éventuelles appellations commerciales utilisées dans le présent document sont données pour
information à l’intention des utilisateurs et ne constituent pas une approbation ou une recommandation.
Le comité chargé de l’élaboration du présent document est l’ISO/TC 207, Management environnemental,
sous-comité SC 4, Évaluation de la performance environnementale.
Cette deuxième édition annule et remplace la première édition (ISO 14031:1999), qui a fait l’objet d’une
révision technique.

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Introduction
De nombreuses organisations cherchent un moyen de comprendre, de démontrer et d’améliorer leur
performance environnementale. Ils peuvent y parvenir en gérant de manière plus adéquate les éléments
de leurs activités, produits et services qui sont susceptibles d’avoir un impact environnemental
significatif.
La présente Norme internationale établit un processus appelé évaluation de la performance
environnementale (EPE) (voir 3.10) qui permet aux organisations de mesurer, d’évaluer et de
communiquer leur performance environnementale au moyen d’indicateurs de performance clés (IPC),
sur la base d’informations fiables et vérifiables.
L’EPE s’applique de la même manière aux petites et aux grandes entreprises et peut être utilisée en
appui d’un système de management environnemental (SME) (voir 3.7), ou indépendamment. Il convient
qu’une organisation dotée d’un SME évalue sa performance environnementale au regard de sa politique,
de ses objectifs et de ses cibles environnementaux et au regard d’autres objectifs de performance
environnementale.
Les données et les informations fournies par l’EPE peuvent être utilisées par une organisation pour
mettre en œuvre d’autres outils et techniques de management environnemental de manière cohérente,
transparente et rentable, par exemple d’autres normes développées par l’ISO/TC 207 telles que celles
relatives aux systèmes de management environnemental (ISO 14001, ISO 14004, ISO 14005, ISO 14006)
aux déclarations environnementales (ISO  14025) au marquage environnemental (ISO  14024) et à
l’analyse du cycle de vie (ISO 14040, ISO 14044). Une liste complète est donnée dans la Bibliographie. La
présente Norme internationale peut également être utilisée indépendamment.
L’évaluation de la performance environnementale et les audits environnementaux sont des outils
complémentaires qui permettent d’évaluer la performance environnementale et d’identifier les points à
améliorer. Les principaux aspects de ces outils, ainsi que leurs différences, sont les suivants:
— l’EPE est un processus continu de recueil et d’évaluation de données et d’informations, permettant
une évaluation permanente de la performance ainsi qu’un suivi de son évolution dans le temps;
— les audits environnementaux peuvent être utilisés pour rassembler ce type de données et
d’informations soit dans le cadre de l’EPE, soit dans le cadre d’un système de management
environnemental afin de vérifier si les objectifs et les cibles sont atteints;
— les audits des systèmes de management environnemental sont réalisés périodiquement afin de
vérifier le respect des spécifications et la conformité aux exigences légales et autres exigences. Des
lignes directrices pour l’audit des SME sont fournies dans l’ISO 19011 (voir la Bibliographie).

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NORME INTERNATIONALE ISO 14031:2013(F)

Management environnemental — Évaluation de la


performance environnementale — Lignes directrices

1 Domaine d’application
La présente Norme internationale donne des lignes directrices sur la conception et l’utilisation de
l’évaluation de la performance environnementale (EPE) au sein d’une organisation. Elle est applicable à
toute organisation, indépendamment de sa catégorie, sa taille, sa situation géographique et sa complexité.
La présente Norme internationale ne définit pas de niveaux de performance environnementale.
Les lignes directrices fournies dans la présente Norme internationale peuvent être utilisées afin de
mettre en œuvre et d’appuyer l’approche spécifique d’une organisation en matière d’EPE y compris son
engagement de conformité avec les exigences légales et autres exigences, de prévention de la pollution
et d’amélioration continue.
NOTE La présente Norme internationale est une norme générique et ne comporte aucune recommandation
en faveur de méthodes spécifiques d’évaluation ou de pondération des différents types d’impacts en fonction
du type de secteur, de la discipline, etc. En fonction de la nature des activités de l’organisation, il est souvent
nécessaire de se tourner également vers d’autres sources afin d’obtenir des informations complémentaires et
des conseils lorsqu’il s’agit de problématiques propres à un secteur, des sujets différents ou d’autres disciplines
scientifiques.

2 Références normatives
Il n’existe pas de références normatives.

3 Termes et définitions
Pour les besoins du présent document, les termes et définitions suivants s’appliquent.
3.1
référence
point de référence par rapport auquel des comparaisons peuvent être effectuées
Note 1 à l’article: L’évaluation comparative est le processus consistant à effectuer une comparaison.

[SOURCE: ISO/CEI 29155‑1:2011, 2.11, modifiée]


3.2
indicateur combiné
indicateur incluant des informations sur plus d’un aspect
Note 1 à l’article: Un indicateur combiné peut également être appelé indicateur composé.

3.3
environnement
milieu dans lequel une organisation fonctionne, incluant l’air, l’eau, le sol, les ressources naturelles, la
flore, la faune, les êtres humains et leurs interrelations
Note 1 à l’article: Dans ce contexte, le milieu s’étend de l’intérieur de l’organisation au système global.

[SOURCE: ISO 14001:2004, 3.5]

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3.4
aspect environnemental
élément des activités, des produits ou des services d’une organisation susceptible d’interagir avec
l’environnement
Note 1 à l’article: Un aspect environnemental significatif est un aspect environnemental qui a ou peut avoir un
impact environnemental significatif.

[SOURCE: ISO 14001:2004, 3.6]


3.5
indicateurs d’état environnemental
IEE
indicateurs de performance environnementale qui fournissent des informations sur le contexte local,
régional, national ou mondial de l’environnement
Note 1 à l’article: Le terme « régional » peut faire référence à un état, une province ou un groupe d’états au sein d’un
pays, ou encore à un groupe de pays ou à un continent, selon le niveau de l’état environnemental que l’organisation
choisit de prendre en compte.

3.6
impact environnemental
toute modification de l’environnement, négative ou bénéfique, résultant totalement ou partiellement
des aspects environnementaux d’une organisation
[SOURCE: ISO 14001:2004, 3.7]
3.7
système de management environnemental
SME
composante du système de management d’une organisation utilisée pour développer et mettre en œuvre
sa politique environnementale et gérer ses aspects environnementaux
[SOURCE: ISO 14001:2004, 3.8, modifiée]
3.8
objectif environnemental
but environnemental général qu’une organisation se fixe en cohérence avec sa politique environnementale
[SOURCE: ISO 14001:2004, 3.9]
3.9
performance environnementale
résultats mesurables du management des aspects environnementaux d’une organisation
Note  1  à  l’article:  Dans le contexte des systèmes de management environnemental, les résultats peuvent être
mesurés par rapport à la politique environnementale de l’organisation, à ses objectifs environnementaux, et à ses
cibles environnementales et autres exigences de performance environnementale.

[SOURCE: ISO 14001:2004, 3.10]


3.10
évaluation de la performance environnementale
EPE
processus visant à faciliter les décisions de la direction concernant la performance environnementale
d’une organisation et qui comprend le choix des indicateurs, le recueil et l’analyse des données, l’évaluation
des informations concernant la performance environnementale, les rapports et modes communication,
la revue périodique et l’amélioration continue de ce processus

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3.11
indicateur de performance environnementale
IPE
indicateur qui fournit des informations sur la performance environnementale d’une organisation
3.12
politique environnementale
expression formelle par le plus haut niveau de la direction de ses intentions générales et des orientations
de l’organisation relatives à sa performance environnementale
[SOURCE: ISO 14001:2004, 3.11, modifiée]
3.13
cible environnementale
exigence de performance détaillée, pouvant s’appliquer à l’ensemble ou à une partie de l’organisation,
qui résulte des objectifs environnementaux, et qui doit être fixée et réalisée pour atteindre ces objectifs
[SOURCE: ISO 14001:2004, 3.12]
3.14
fonction
combinaison de processus, de produits ou de services qui permet d’atteindre une finalité spécifique
prédéterminée, généralement de façon répétitive
3.15
indicateur
représentation mesurable de l’état ou du statut des opérations, du management ou des conditions
3.16
partie intéressée
personne ou groupe concerné ou affecté par la performance environnementale d’une organisation
[SOURCE: ISO 14001:2004, 3.13]
3.17
indicateurs de performance clés
IPC
indicateurs de performance jugés significatifs par une organisation et mettant l’accent sur certains aspects
3.18
indicateurs de performance de management
IPM
indicateurs de performance environnementale qui fournissent des informations sur les activités de
management visant à influencer la performance environnementale d’une organisation
3.19
indicateurs de performance opérationnelle
IPO
indicateurs de performance environnementale qui fournissent des informations sur la performance
environnementale du processus opérationnel d’une organisation
3.20
organisation
compagnie, société, firme, entreprise, autorité ou institution, ou partie ou combinaison de celles-ci, à
responsabilité limitée ou d’un autre statut, de droit public ou privé, qui a sa propre structure fonctionnelle
et administrative
Note 1 à l’article: Dans les organisations constituées de plusieurs unités opérationnelles, une unité isolée peut
être définie comme une organisation.

[SOURCE: ISO 14001:2004, 3.16]

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4 Évaluation de la performance environnementale

4.1 Généralités

4.1.1 Processus d’EPE

L’évaluation de la performance environnementale (EPE) est un processus de management faisant appel


à des indicateurs de performance clés dans le but de comparer la performance environnementale passée
et présente de l’organisation par rapport à ses objectifs et cibles environnementaux. Les informations
fournies par l’EPE peuvent aider une organisation à:
— identifier ses aspects environnementaux et déterminer quels aspects seront considérés comme
significatifs;
— définir des objectifs et des cibles dans le but d’améliorer la performance environnementale et
évaluer la performance par rapport à ces objectifs et ces cibles;
— identifier les possibilités pour mieux gérer ses aspects environnementaux;
— identifier les tendances relatives à sa performance environnementale;
— passer en revue et améliorer l’efficience et l’efficacité;
— identifier les opportunités stratégiques;
— évaluer la conformité ou le risque de non-conformité aux exigences légales et aux autres exigences
auxquelles l’organisation souscrit, applicables à ses aspects environnementaux;
— rendre compte et communiquer sur la performance environnementale en interne et en externe.
L’engagement de la direction quant à l’EPE est essentiel et il convient que cela fasse partie des fonctions
et activités courantes d’une organisation. Il convient que l’EPE soit adaptée à la taille, à la localisation
géographique, au type de l’organisation ainsi qu’à ses besoins et à ses priorités.
En interne, l’EPE peut aider l’organisation à atteindre ses objectifs et cibles de performance
environnementale ainsi qu’à s’engager dans un SME. L’EPE peut également servir à rapporter et
communiquer des informations sur la performance environnementale de l’organisation à destination
des parties intéressées externes afin de démontrer son engagement d’amélioration.
L’EPE, telle que décrite dans la présente Norme internationale, se conforme à un modèle de management
du type «Planification-Mise en œuvre-Contrôle-Action» (PMCA). Les étapes de ce processus continu
sont les suivantes:
a) Planification
Préparation de la mise en œuvre de l’évaluation de la performance:
— planification de l’EPE;
— sélection des indicateurs pour l’EPE (le processus de sélection des indicateurs pour les objectifs
et les cibles peut comprendre à la fois le choix parmi les indicateurs existants et l’élaboration de
nouveaux indicateurs).
b) Mise en œuvre
Gestion des données et des informations, comprenant:
— le recueil des données pertinentes par rapport aux indicateurs choisis (pour des lignes
directrices sur le recueil des données, voir l’ISO/TS 14033);
— l’analyse et la conversion des données sous forme d’informations décrivant la performance
environnementale de l’organisation;

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— l’évaluation des informations décrivant la performance environnementale de l’organisation en


la comparant avec ses objectifs de performance environnementale;
— les rapports et modes de communication d’informations décrivant la performance
environnementale de l’organisation.
c) Contrôle et action
Revue et amélioration de l’EPE.

4.1.2 Indicateurs pour l’EPE

4.1.2.1 Généralités

La présente Norme internationale décrit deux catégories d’indicateurs pour l’EPE:


Les indicateurs d’état environnemental (IEE) fournissent des informations sur l’état de l’environnement
susceptible d’être affecté par l’organisation. Ces informations peuvent aider une organisation à mieux
comprendre l’impact réel ou l’impact potentiel de ses aspects environnementaux (par exemple, émissions
liées aux procédés). Il est souvent délicat de relier directement les IEE aux opérations d’une seule
organisation, à moins que celles-ci ne constituent la seule source d’émission d’un polluant particulier.
Il convient de tenir compte d’autres sources ou facteurs susceptibles d’avoir un impact similaire sur
l’environnement. Les IEE peuvent être utilisés (par exemple par les autorités réglementaires ou autres
agences gouvernementales locales) pour calculer les niveaux de référence de la condition, surveiller les
tendances, établir des limites aux permis pour les polluants, et créer des incitations.
Les indicateurs de performance environnementale (IPE) fournissent des informations sur le
management des aspects environnementaux significatifs de l’organisation, et démontrent les résultats
de ses programmes de management environnemental. Il peut s’agir d’IPC qu’une organisation choisit
d’utiliser à des fins commerciales générales.
— Les indicateurs de performance de management (IPM) fournissent des informations sur les efforts
accomplis par les processus de management pour influencer la performance environnementale des
activités opérationnelles de l’organisation.
— Les indicateurs de performance opérationnelle (IPO) fournissent des informations sur la
performance environnementale des activités opérationnelles de l’organisme.
La Figure  1 illustre les liens entre la direction de l’organisation, ses opérations et la condition de
l’environnement, en spécifiant entre parenthèses le type d’indicateur pour l’EPE qui correspond à
chacun de ces éléments.

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INDICATEURS D’ÉTAT ENVIRONNEMENTAL


(IEE)

ÉTAT
ENVIRONNEMENTAL
ORGANISME PARTIES
INTÉRESSÉES
PROCESSUS DE MANAGEMENT

IPM

PROCESSUS OPÉRATIONNELS

ENTRANTS IPO SORTANTS


(Approvisionnement) (Livraison)

INDICATEURS DE LA PERFORMANCE
ENVIRONNEMENTALE
IPE inclut IPM et IPO

Légende
flux d’information
flux d’entrée et de sortie liés aux opérations de l’organisation
flux de décision

Figure 1 — Compréhension de l’organisation et de son contexte

4.1.2.2 Liens entre les indicateurs d’EPE et les aspects environnementaux, sociaux et économ-
iques du développement durable

Les IPE et IEE peuvent être utilisés pour démontrer la manière dont une organisation aborde les trois
piliers du développement durable (social, économique et environnemental) au travers du management
de ses aspects environnementaux significatifs.
Les IPM peuvent montrer les améliorations sur la dimension sociale (par exemple indicateurs
montrant comment la formation se déroule ou va se dérouler de manière à améliorer certains aspects
environnementaux) ou dans la dimension économique (par exemple investissements dans de nouvelles
technologies de manière à traiter les aspects environnementaux et les économies de coûts liées à une
meilleure performance environnementale).
Les IPO peuvent être liés au contexte environnemental (par exemple, réductions d’émissions, réduction
de l’utilisation des ressources en énergie et en eau).
Les IEE peuvent ne pas être directement liés aux processus de l’organisation, mais dans certains cas être
liés au succès de son management environnemental, lequel peut prendre en compte les trois dimensions
du développement durable. Par exemple:
— meilleure qualité des ressources en eau (environnementale);

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— meilleure qualité de vie, davantage de personnes ayant accès à l’eau potable (sociale);
— baisse des coûts pour obtenir de l’eau potable (économique).
Les décisions et actions de la direction d’une organisation sont étroitement liées à la performance de
ses opérations. La Figure 2 présente les principaux éléments de l’EPE et fait référence aux numéros et
titres des paragraphes pertinents de la présente Norme internationale. L’Annexe A donne des lignes
directrices complémentaires pour aider à la réalisation de l’EPE.

PLANIFICATION

4.1.1 a) Planiication de l’évaluation de la performance


environnementale

Choix des indicateurs pour l’évaluation de la performance


environnementale

MISE EN ŒUVRE

4.1.1 b) Gestion des données et des informations

Recueil des données

Données

Analyse et conversion des données

Informations

Évaluation des informations

Résultats

Rapport et communication

CONTRÔLE ET ACTION

4.1.1 c) Revue et amélioration de l’évaluation de la


performance environnementale

NOTE Les références dans cette figure sont faites à 4.1.1. L’Annexe A donne des lignes directrices
complémentaires.

Figure 2 — Principaux éléments de l’EPE, qui suivent le modèle PMCA (utilisé par les autres
normes de management)

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4.1.3 Principes de l’EPE

Les principes de l’EPE concernant les informations sur la performance sont les suivants:
— Pertinence: Il convient que les informations sur la performance soient en rapport avec les efforts de
l’organisation pour gérer ses aspects environnementaux;
— Complétude: Il convient que les informations sur la performance soient complètes afin de s’assurer
que tous les facteurs soient pris en compte;
— Cohérence et exactitude: Il convient que les informations sur la performance soient cohérentes et
exactes pour permettre des comparaisons valables entre la performance passée, présente et future;
— Transparence: Il convient que les informations sur la performance soient claires et transparentes de
façon que les utilisateurs cibles puissent avoir accès aux données de performance et les comprendre
afin de prendre des décisions avec un degré de confiance raisonnable.

4.2 Planification de l’EPE (Planification)

4.2.1 Lignes directrices générales

4.2.1.1 Généralités

Les indicateurs de performance clés sont sélectionnés par les organisations afin de représenter de façon
compréhensible et utilisable les données ou les informations, qualitatives ou quantitatives. Ils facilitent
la conversion des données pertinentes en informations concises concernant les efforts de la direction
pour influencer la performance environnementale de ses opérations ou l’état de l’environnement. Il
convient qu’une organisation choisisse un nombre suffisant d’indicateurs pertinents et compréhensibles
pour évaluer sa performance environnementale et refléter la nature et l’échelle des opérations de
l’organisation ainsi que leurs impacts environnementaux. Le choix des indicateurs à utiliser pour l’EPE
déterminera les données qu’il convient d’utiliser. Pour faciliter cette tâche, les organisations peuvent
utiliser des données déjà disponibles et recueillies par l’organisation ou par d’autres.

4.2.1.2 Application de l’EPE aux organisations avec ou sans SME

Il convient qu’une organisation dotée d’un SME évalue sa performance environnementale en la


comparant avec sa politique, ses objectifs et ses cibles environnementaux, et avec les exigences légales
applicables. Qu’il soit ou non doté d’un SME, il convient qu’une organisation planifie l’EPE en concordance
avec les objectifs qu’elle s’est fixés en matière de performance environnementale, de sorte que les

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indicateurs sélectionnés pour l’EPE soient appropriés pour décrire la performance environnementale
de l’organisation en les comparant avec ces objectifs.

Cas pratique n° 1
Exemples d’approches d’identification des aspects environnementaux et de détermination de leur importance relative dans le contexte
de l’EPE:
— identifier les activités, produits et services de l’organisation, les aspects environnementaux spécifiques et leur importance
relative, ainsi que les impacts potentiels relatifs aux aspects environnementaux significatifs;
— utiliser les informations sur l’état de l’environnement pour identifier les activités, produits et services de l’organisation sus-
ceptibles d’avoir un impact sur des conditions spécifiques;
— analyser les données dont l’organisation dispose concernant les flux entrants de matériaux et d’énergie, les rejets, les déchets,
les émissions et évaluer ces données en termes de risques;
— identifier les points de vue des parties intéressées et utiliser ces informations pour faciliter la détermination des aspects envi-
ronnementaux significatifs de l’organisation;
— identifier les activités de l’organisation qui sont soumises à une réglementation environnementale ou à d’autres exigences,
pour lesquelles des données ont pu être recueillies par l’organisation;
— prendre en compte la conception, le développement, la fabrication, la distribution, la maintenance, l’utilisation, la réutilisation,
le recyclage et l’élimination des produits de l’organisation et les impacts environnementaux qui leur sont liés;
— identifier les activités de l’organisation qui ont les coûts ou les bénéfices environnementaux les plus significatifs, y compris les
activités ou les processus externalisés.

4.2.2 Caractéristiques des indicateurs d’EPE

4.2.2.1 Généralités

Les informations véhiculées grâce aux indicateurs d’EPE peuvent être exprimées sous forme de mesures
absolues ou relatives, ou sous forme d’informations indexées. Les indicateurs d’EPE peuvent être agrégés
ou pondérés, de manière appropriée à la nature des informations et à leur utilisation prévue, afin
d’assurer leur vérifiabilité, cohérence, comparabilité et compréhension. Il convient que les hypothèses
formulées pour le traitement des données et leur conversion en informations et en indicateurs pour
l’EPE soient clairement comprises.

Cas pratique n° 2
Exemples de caractéristiques de données pour les indicateurs d’EPE:
— mesures directes ou calculs: données ou informations de base, telles que la quantité de polluant émis, exprimée en tonnes.
— mesures relatives ou calculs: données ou informations rapportées ou comparées à un autre paramètre (par exemple, le niveau
de production, le temps, la condition géographique ou les conditions de base), telles que la quantité de polluant émis par tonne de produit
fabriqué ou par unité de chiffre d’affaires, exprimées en tonnes.
— informations indexées à un point de référence: données ou informations reliées à des grandeurs ou à des unités définies dans
une norme ou une référence choisie, telles que les émissions de polluants de l’année en cours, exprimées en pourcentage des émissions
d’une année de référence.
— indicateurs agrégés: données ou informations du même type, mais provenant de sources différentes, recueillies et exprimées
sous la forme d’une valeur combinée, telle que le total des émissions d’un polluant donné, lié à la fabrication d’un produit pour une année
donnée et déterminé par la somme des émissions de l’ensemble des installations fabriquant ce produit, exprimé en tonnes.
— indicateurs pondérés: données ou informations modifiées par l’application d’un facteur relatif à leur importance.

4.2.2.2 Compréhension des relations entre différentes mesures de performance

Il convient que les indicateurs d’EPE sélectionnés fournissent à la direction des informations suffisantes;
ces informations servent à évaluer l’effet d’un objectif de performance environnementale sur les autres
éléments des opérations de l’organisation.
Des organisations peuvent juger rentable de sélectionner des indicateurs issus d’une série de données
unique, ou d’utiliser des indicateurs combinés incluant des informations sur plus d’un aspect. Il est
important, par conséquent, de s’assurer que les informations sur les différents aspects d’un tel indicateur
puissent être facilement extraites et communiquées au public potentiel.

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Les indicateurs combinés (voir 3.2) peuvent inclure des informations sur un ensemble d’aspects (par
exemple, à partir de l’indicateur litres de diesel/t-km pour le transport, il est possible de calculer des
données sur les émissions de GES et d’autres polluants).

Cas pratique n° 3
Exemple illustrant la sélection, par une organisation, de plusieurs indicateurs d’EPE issus d’une série de données unique, en fonction des
publics potentiels auxquels ils sont destinés:
Une organisation qui rejette des eaux usées traitées dans un lac choisit les indicateurs suivants pour son EPE:
— quantité totale de polluant spécifique rejetée par an (exemple de public potentiel: la communauté locale);
— concentration en polluant dans les eaux usées (exemple de public potentiel: les autorités légales et réglementaires);
— quantité de polluant rejetée par produit fabriqué (exemple de public potentiel: la direction et les consommateurs);
— changements de la quantité de polluant rejetée par année par rapport aux investissements dans des technologies plus propres
ou dans l’amélioration qualitative des procédés (exemple de public potentiel: la direction et les investisseurs).

Les indicateurs de condition d’état régionaux, nationaux et mondiaux, liés à la performance


environnementale ou au développement durable sont élaborés par les agences gouvernementales, les
organisations non gouvernementales et les instituts scientifiques et de recherche. Au moment de choisir
les indicateurs d’EPE et de recueillir les données, il se peut que les organisations souhaitent prendre
en compte les informations qui sont élaborées par ces entités ainsi que leur compatibilité avec les
informations qui leur sont fournies.

4.2.2.3 Choix des indicateurs de performance de management

Dans le contexte de l’EPE, la gestion de l’organisation inclut les politiques, les ressources humaines,
les activités de planification, les pratiques et procédures à tous les niveaux de l’organisation, ainsi que
les décisions et actions liées aux aspects environnementaux de l’organisation. Les efforts engagés et
les décisions prises par la direction de l’organisation peuvent avoir une incidence sur la performance
des opérations de l’organisation et ainsi contribuer à la performance environnementale globale de
l’organisation (voir Figure 1).
Il convient que les indicateurs de performance de management (IPM) fournissent des informations sur
l’aptitude et les efforts de l’organisation pour gérer des questions telles que la formation, les exigences
légales, l’affectation des ressources et leur utilisation efficace, la gestion des coûts environnementaux,
les achats, le développement des produits, la documentation ou les actions correctives qui ont ou qui
peuvent avoir une incidence sur la performance environnementale de l’organisation. Il convient que les
IPM facilitent l’évaluation des décisions et des actions de la direction visant à améliorer la performance
environnementale.
Par exemple, les IPM peuvent être utilisés pour suivre:
— l’engagement de la direction en matière de management environnemental;
— la compréhension par la direction de la pertinence du management environnemental par rapport à
la mission de l’organisation;
— l’efficacité des politiques et des programmes;
— les ressources pour la mise en œuvre des politiques et des programmes liés à la mission de
l’organisation;
— le degré d’engagement vis-à-vis des parties intéressées externes (par exemple, les communautés
locales) sur les enjeux environnementaux;
— les changements de rôles et de responsabilités au sein de l’organisation;
— les activités et la performance de la chaîne d’approvisionnement;
— la manière dont les utilisateurs finaux des produits et des services sont influencés;
— l’amélioration continue des systèmes et de la performance;

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— la conformité aux exigences légales, réglementaires et autres auxquelles souscrit l’organisation;


— les avantages et les coûts du management environnemental pour l’organisation.
En outre, des IPM efficaces peuvent aider à:
a) prévoir les changements en termes de performance;
b) identifier les raisons principales qui expliquent que la performance réelle dépasse ou n’atteint pas
les objectifs de performance environnementale appropriés;
c) identifier les opportunités de mener des actions préventives.
Des exemples d’IPM sont donnés en A.4.2.2.

4.2.2.4 Choix des indicateurs de performance opérationnelle

Les indicateurs de performance opérationnelle (IPO) fournissent à la direction des informations sur
la performance environnementale des opérations de l’organisation. Les IPO peuvent être identifiés en
répertoriant les entrants, les processus, les équipements opérationnels, et les sortants de l’organisation,
comme illustré à la Figure 3.

ENTRANTS SORTANTS
⦁ Matériaux (composants ⦁ Produits
et produits entrants) PROCESSUS ⦁ Services
⦁ Énergie OPÉRATIONNELS ⦁ Déchets
⦁ Services ⦁ Émissions

APPROVISIONNEMENT LIVRAISON

Figure 3 — Opérations de l’organisation (aperçu général)

NOTE 1 Les services peuvent être des entrants, des processus opérationnels ou des sortants, et peuvent avoir
des impacts environnementaux significatifs (par exemple la distribution).

NOTE  2 Il est possible d’effectuer un bilan matière ou une analyse entrants/sortants pour l’entreprise considérée
dans son ensemble ou pour des processus, des services ou des équipements sélectionnés, ainsi que pour tous les
produits ou un seul, en fonction de la qualité des systèmes d’information et des besoins de l’entreprise.

Les IPO peuvent être répertoriés dans les catégories et sous-catégories suivantes:
— composants, produits entrants (par exemple, réutilisés, neufs) et services (directs et indirects);
— matières premières et auxiliaires, destinées à devenir des produits, ainsi que les matières
d’exploitation qui contribuent à l’exécution des processus, par exemple les produits de nettoyage et
les lubrifiants;
— services de support aux opérations de l’organisation (par exemple directs, indirects);
— processus opérationnels (par exemple conception des processus, efficacité opérationnelle,
maintenance);
— installations physiques et équipements (par exemple conception, installation, fonctionnement,
maintenance, occupation des sols);
— composants et produits sortants et services (par exemple conception, impact environnemental,
produits dérivés, produits usagés, distribution);

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— déchets (par exemple dangereux, non dangereux);


— émissions (par exemple vapeurs dangereuses, nuisance, gaz à effet de serre (GES), substances
appauvrissant la couche d’ozone, poussière, bruit, chaleur, énergie thermique, effluents dans
l’eau ou le sol).
Des exemples d’IPO sont donnés en A.4.3.2.

4.2.2.5 Choix des indicateurs d’état environnemental

Les indicateurs d’état environnemental (IEE) fournissent des informations sur la condition locale,
régionale, nationale ou mondiale de l’environnement, au fil du temps ou suite à des événements
spécifiques. Puisque les IEE peuvent ne pas être des mesures directes des impacts sur l’environnement,
les IEE peuvent fournir des informations utiles sur les résultats environnementaux des changements
apportés aux activités, aux produits et aux services d’une organisation. Des IEE peuvent être élaborés
pour des catégories environnementales (par exemple l’air, l’eau, le sol, la flore, la faune, les êtres humains
et l’esthétique, le patrimoine et la culture, y compris des indicateurs particuliers pour la biodiversité ou
les services écosystémiques).
Les IEE fournissent un contexte environnemental à l’organisation, en vue de faciliter:
— l’établissement d’un référentiel pour analyser les changements futurs;
— l’identification et la gestion de ses aspects environnementaux significatifs;
— l’évaluation de la pertinence des objectifs de performance environnementale;
— le choix des IPE (IPM et IPO);
— la détermination des changements environnementaux dans le temps, par rapport à un programme
environnemental en cours;
— la recherche de liens possibles entre la condition de l’environnement et les activités, produits et
services de l’organisation;
— la détermination des besoins d’entreprendre des actions.
L’élaboration et l’application des IEE incombent généralement aux agences gouvernementales, aux
organisations non gouvernementales et aux instituts scientifiques et de recherche locaux, régionaux,
nationaux ou internationaux plutôt qu’à des organisations commerciales individuelles. Quoi qu’il en soit,
les organisations qui parviennent à identifier un lien entre leurs activités et l’état d’une des composantes
de l’environnement peuvent choisir d’élaborer leurs propres IEE dans le but de faciliter l’évaluation de
leur performance environnementale, de façon appropriée à leurs capacités, intérêts et besoins.
Une organisation ayant identifié une condition spécifique dans l’environnement qui résulte directement
de ses propres activités, produits et services, peut souhaiter choisir des IPE (IPM et IPO) reliant les
efforts de la direction et la performance opérationnelle aux changements de l’état environnemental.

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Des exemples d’IEE sont donnés en A.4.4.2.

Cas pratique n° 4
Exemples illustrant un enjeu environnemental identifié associé aux indicateurs de l’EPE correspondant
EXEMPLE 1:
Une organisation de services située dans une région où la qualité de l’air est reconnue comme insuffisante peut utiliser les informations
sur la qualité de l’air pour choisir les indicateurs d’EPE adaptés à son objectif de réduction des émissions de ses véhicules motorisés.
IEE:
— concentration de particules;
— concentration de polluants dans l’air liés aux émissions des véhicules motorisés (CO, HC et NOx).
IPM:
— budget consacré pour la promotion des transports en commun et à l’incitation à leur utilisation;
— nombre d’heures de formation du personnel en faveur de l’utilisation des transports en commun;
— efficacité des efforts consentis pour réduire la consommation de carburant, améliorer l’entretien des véhicules et le rendement
du carburant et l’utilisation de carburants alternatifs.
IPO:
— réduction des émissions des véhicules motorisés attribuée à l’utilisation de carburants alternatifs;
— quantité totale de carburant consommée;
— rendement du carburant par véhicule motorisé;
— fréquence de maintenance du véhicule;
— nombre de véhicules équipés de technologies de contrôle environnemental.
EXEMPLE 2:
Dans une région où les informations relatives à l’environnement indiquent une diminution des ressources en eau, une organisation peut
choisir des indicateurs d’EPE liés aux mesures visant à économiser l’eau, mesures que l’organisation n’aurait pas prises en l’absence de
telles informations.
IEE:
— niveau de la nappe d’eau souterraine;
— taux de réapprovisionnement.
IPM:
— budget consacré à la recherche sur les techniques de réduction de consommation d’eau.
IPO:
— quantité d’eau utilisée par jour;
— quantité d’eau utilisée par unité de production.

4.2.2.6 Choix d’indicateurs de performance opérationnelle propres à un secteur pour comparaison

Les indicateurs de performance opérationnelle (IPO) sont généralement exprimés en termes de quantités
par unité de temps (par exemple, énergie totale par an) par rapport à une organisation entière ou à ses
sous-unités. Bien que ces indicateurs offrent un aperçu de chaque entité individuelle, du fait que les
organisations diffèrent en termes de taille, de gamme de produits, de ressources entrantes, de processus de
production et de bien d’autres manières, il n’est normalement pas possible de comparer leur performance
en comparant directement leurs aspects environnementaux tels que représentés par les IPO.
De même, bien que la surveillance des IPO durant une période donnée permette d’identifier des
tendances relatives à la performance d’une organisation, les augmentations ou les baisses des
charges environnementales ne sont pas nécessairement liées aux seules évolutions de la performance,
mais peuvent être dues à d’autres raisons comme l’augmentation/la réduction de la production ou
l’externalisation/la délocalisation de certaines activités. Par conséquent, même les comparaisons
internes de performance au sein d’une même organisation présentent des difficultés qui doivent être
prises en compte lors de la réalisation de ces comparaisons.
En revanche, il est possible d’effectuer des comparaisons de l’efficacité environnementale d’activités
spécifiques au sein de processus ou de produits (par exemple, quantité d’énergie par unité de produit).
Ces valeurs relatives permettront, dans des conditions spécifiques contrôlées, des comparaisons

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qualifiées des processus, produits ou services de différentes organisations, ainsi que l’identification de
points de référence et des bonnes et mauvaises pratiques ou des notations.
Il convient que toute comparaison de performance significative repose sur la même fonction. Une
méthodologie visant à élaborer des indicateurs environnementaux comparables doit se concentrer sur
les processus, les produits ou les services au niveau d’un secteur (voire d’un sous-secteur) ou à un niveau
fonctionnel. Cette méthode est généralement établie dans le cadre d’un effort conjoint impliquant des
secteurs industriels, des organisations d’élaboration de normes et des institutions publiques plutôt que
par une organisation individuelle.
Les comparaisons d’aspects environnementaux nécessitent souvent d’inclure l’ensemble du cycle
de vie d’un produit tels que l’acquisition/le traitement de la matière première et l’utilisation/la
consommation du produit.
EXEMPLE 1 L’utilisation d’une voiture a une importance beaucoup plus grande dans le calcul des quantités de
CO2 émises tout au long du cycle de vie que sa seule phase de production.

D’autre part, les comparaisons peuvent être facilitées en se concentrant uniquement sur les aspects les
plus significatifs, c’est-à-dire les indicateurs de performance clés (IPC).
EXEMPLE 2 La consommation moyenne de son parc est de loin l’indicateur le plus important des aspects
environnementaux d’une compagnie automobile.

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Cas pratique n° 5
La méthodologie suivante peut être utilisée pour élaborer des indicateurs environnementaux sectoriels. Il s’agit d’indicateurs pour des
comparaisons par unité. Il est normalement difficile, voire impossible, de comparer la performance environnementale globale d’organi-
sations prises dans leur ensemble.
1. Identifier clairement le processus, le produit ou le service concerné avec un niveau de détail adapté pour s’assurer que la comparaison
est basée sur la même fonction.
2. Identifier les aspects environnementaux significatifs associés au processus, au produit ou au service.
— Commencer par rechercher les listes existantes d’indicateurs pour le secteur ou le sous-secteur, les descriptions des technolo-
gies de pointe ou des critères d’écolabel, les études, les publications scientifiques, les exigences réglementaires, les comptes rendus des
médias, la perception du public, etc., qui sont autant d’indices pour déterminer les aspects et les impacts significatifs.
— Inclure les données sur le cycle de vie, notamment lorsque des aspects et des impacts environnementaux se produisent à l’exté-
rieur de l’organisation (par exemple, destruction de la biodiversité lors de l’extraction de la matière première ou de la phase d’utilisa-
tion).
— Rechercher un consensus auprès des parties intéressées matériellement sur les impacts environnementaux sur lesquels la
comparaison doit se baser. Déterminer si les valeurs seront pondérées, agrégées en un score unique ou laissées séparément sous forme
d’une liste d’ingrédients où les valeurs respectives pour chacun d’entre eux sont comparées les unes aux autres. Différentes méthodes
(telles que des systèmes de notation et de classement) peuvent être utilisées pour cette comparaison et doivent faire l’objet d’un accord
entre les parties impliquées. Pour la plupart des processus, des produits et des services, trois à dix indicateurs suffiront généralement
pour établir une base solide de comparaison.
3. Le système métrique doit être choisi soigneusement de manière à mesurer les indicateurs avec exactitude. Par exemple: production
- consommation d’énergie par tonne de ciment produit; consommation de carburant - CO2 par kWh d’électricité; usage - consommation
d’eau/d’électricité d’une machine à laver par lavage standard; consommation - consommation de papier par employé; consommation -
consommation annuelle d’énergie par mètre carré de surface au sol. Dans certains cas, des pourcentages ou des indicateurs de type oui/
non (par exemple, absence de certaines substances chimiques/dangereuses) peuvent également être appropriés et utiles.
4. Alors que certains processus n’ont besoin de prendre en considération qu’une seule phase (les émissions des voitures, par exemple,
se produisent principalement lors de la phase d’utilisation), d’autres en revanche, comme les émissions de CO2 liées à la fabrication de
ciment, incluent les étapes suivantes du cycle de vie: extraction, broyage des matières premières, production de mâchefer, broyage du
ciment et stockage/transport. Cela nécessite une évaluation du cycle de vie du berceau jusqu’à la porte. Les systèmes plus complexes
peuvent nécessiter la combinaison de processus relatifs à plusieurs produits ou services.
5. Le recueil des données et la qualité des données, y compris les algorithmes de quantification, doivent être bien définis. Cela comprend
l’assignation de responsabilités pour la collecte des données, la définition précise du type et du format des données nécessaires, les
modes opératoires de mesure et d’essai, l’assurance et la vérification de la qualité, le calcul de la moyenne, la couverture temporelle, les
facteurs de conversion, les crédits et déductions, et les autres aspects. (Note: L’ISO/TS 14033 fournit des lignes directrices pour l’acquisi-
tion et la fourniture d’informations environnementales quantitatives en vue d’établir une bonne qualité et comparabilité des données.)
6. Il convient que les règles pour le rapport des résultats des comparaisons comprennent au moins les éléments suivants:
      — une description de l’indicateur, avec les unités (par exemple, émission de CO2 en kg par tonne de ciment du berceau jusqu’à la
porte de l’usine);
      — une justification valable de l’indicateur et de sa pertinence;
      — la couverture temporelle (par exemple, année calendaire, année fiscale, résultats pour une ou plusieurs années successives);
      — la couverture géographique (site, pays, région, monde);
      — une explication des autres aspects pertinents relatifs aux frontières organisationnelles et de l’indicateur;
      — l’évaluation de l’incertitude des résultats.
7. Lors de l’établissement de niveaux et de points de référence, il convient de prendre en compte les facteurs suivants:
      — la couverture géographique (site, pays, région, monde);
      — l’existence de documents de référence légaux ou concernant les bonnes pratiques;
      — les systèmes d’indicateurs existants (par exemple élaborés pour l’industrie/des sous-secteurs);
      — une évaluation des niveaux minimum/maximum des indicateurs mesurés ou observés à un moment donné;
      — le format et la représentation graphique avec le nombre de niveaux, d’échelles graduées, de codes couleur/lettre, etc.
8. Il convient que les indicateurs résultants et les règles pour les indicateurs de (sous-)secteur soient régulièrement revus et, le cas
échéant, mis à jour et révisés. Il convient que la période de revue soit prédéfinie.

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Cas pratique n° 6
Exemples simplifiés d’indicateurs comparables
EXEMPLE 1 BANQUES DE DÉTAIL
1. Fonction définie: change monétaire, gestion de comptes, octroi de crédits
2. Aspects environnementaux significatifs identifiés: consommation d’énergie, émissions de CO2, consommation globale de papier,
déchets informatiques, voyages
           Aspect environnemental significatif sélectionné (au hasard): consommation globale de papier
3. Système métrique défini:
— Valeur de référence normalisée (unité fonctionnelle): par employé à plein temps (EPT) par an
— Pourcentage de papier recyclé par rapport à la totalité du papier consommé
— Indicateurs de comparaison: kg de papier par EPT par an et pourcentages de papier recyclé par rapport à la totalité du papier
consommé
4. Périmètres définis:
— Organisationnels: activités de bureau dans un pays, en excluant les opérations dans d’autres pays et le matériel destiné au
marketing
— Étapes du cycle de vie: total de papier consommé
5. Règles de collecte et de calcul des données: décrites dans les procédures relatives aux banques de détail
6. Règles du rapport: consommation de papier exprimée en kg par EPT couvrant la consommation totale, avec le pourcentage de papier
sans chlore, recyclé et certifié écolabellisé conformément aux procédures relatives aux banques de détail
7. Analyse comparative: comparaison des données de performance des trois années précédentes par rapport aux entreprises les plus
performantes du secteur industriel
PRODUCTION DE CIMENT
1. Fonction définie: production de ciment
2. Aspects environnementaux significatifs identifiés: extraction des ressources, consommation d’énergie, émissions de CO2, émissions
d’autres polluants (NO x , SO2, particules), protection de la biodiversité et atténuation des effets sur la biodiversité
           Aspect environnemental significatif sélectionné (au hasard): émissions de CO2
3. Système métrique défini:
— Valeur de référence normalisée (unité fonctionnelle): par tonne de ciment
— Indicateur de comparaison: kg de CO2 par tonne de ciment
4. Périmètres définis:
— Organisationnels: sites de production dans tous les pays européens, y compris toutes les opérations du berceau jusqu’à la
porte à l’extérieur des périmètres organisationnels
— Étapes du cycle de vie: extraction, broyage des matières premières, production de mâchefer, broyage du ciment et
stockage/transport
5. Règles de collecte et de calcul des données: décrites dans les lignes directrices en vigueur dans l’industrie du ciment
6. Règles du rapport: l’émission de CO2 exprimée en kg par tonne de ciment couvre l’ensemble des émissions de CO2 du berceau jusqu’à la
porte conformément aux lignes directrices en vigueur dans l’industrie du ciment
7. Analyse comparative: comparaison des données de performance des trois années précédentes par rapport aux organisations les plus
performants du secteur

4.3 Utilisation des données et des informations (Mise en œuvre)

4.3.1 Généralités

Les informations fournies par l’EPE peuvent aider une organisation à:


— déterminer toute action nécessaire à la réalisation de ses objectifs de performance environnementale;
— identifier les aspects environnementaux significatifs;
— identifier les possibilités pour mieux gérer ses aspects environnementaux (par exemple la prévention
de la pollution);
— identifier les tendances relatives à sa performance environnementale;
— accroître l’efficience et l’efficacité de l’organisation;

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— identifier les opportunités stratégiques.


Il est important de faire circuler des rapports et communications internes décrivant la performance
environnementale de l’organisation, pour aider les employés à prendre leurs responsabilités, permettant
à l’organisation de réaliser ses objectifs de performance environnementale et d’obtenir l’implication de ses
employés dans la mise en œuvre, la maintenance et l’amélioration de la performance environnementale.
La direction peut également s’engager ou être contrainte de transmettre ces rapports et communications
aux autres parties intéressées (internes et externes).
Il convient de revoir périodiquement l’EPE d’une organisation afin d’identifier les possibilités
d’amélioration continue du processus d’EPE.
Il convient qu’une organisation recueille régulièrement des données, pour alimenter le calcul des valeurs
des indicateurs sélectionnés pour l’EPE. Il est recommandé de recueillir ces données systématiquement
auprès de sources appropriées, à une fréquence compatible avec la planification de l’EPE. Les données à
prendre en compte doivent être pertinentes et fiables.
Les données générées pour l’évaluation de la performance peuvent également être suffisamment
cohérentes, transparentes et rentables pour être utilisées lors de la mise en œuvre d’autres outils et
normes de management environnemental. Cela vaut particulièrement pour les normes qui reposent sur
les données issues d’un bilan de masse du système opérationnel de l’organisation.
La Figure 4 illustre les étapes d’utilisation des données et des informations pour évaluer la performance
environnementale. Ces étapes sont décrites plus en détail de 4.3.2 à 4.3.5.

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4.3 UTILISATION DES DONNÉES ET DES INFORMATIONS (MISE EN ŒUVRE)

ENTRANTS SORTANTS

4.3.2
Source des données Recueil des données

DONNÉES

4.3.3
Considérations techniques
d’analyse des données Analyse et conversion
des données

INFORMATIONS

Critères de performance 4.3.4


environnementale Évaluation des informations

RÉSULTATS

EN INTERNE
4.3.5
(Employés et
Rapports et
fournisseur)s
communication
EN EXTERNE
(Parties
intéressée)s

Figure 4 — Utilisation des données et des informations

4.3.2 Collecte des données

Il convient que les procédures de collecte des données assurent la fiabilité des données; cette fiabilité
dépend de facteurs tels que la disponibilité, l’adéquation, ainsi que la validité et la vérifiabilité scientifiques
et statistiques. Il est recommandé d’accompagner le recueil de données de pratiques de contrôle et
d’assurance de la qualité, afin de s’assurer que les données obtenues sont de la qualité et du type requis
pour l’EPE. Il convient que les procédures de recueil de données incluent l’identification, le classement,
le stockage, la recherche et l’élimination appropriés des données et informations (voir l’ISO 14040). Des
lignes directrices pour le recueil et la fourniture de données figurent dans l’ISO/TS 14033.
Une organisation peut utiliser les données de son SME ou des données provenant d’autres sources. Les
sources de données peuvent inclure, par exemple
— des entretiens et observations;
— des enregistrements (par exemple enregistrements de surveillance, de mesurage, d’inventaire, de
production, financiers, comptables, d’achat, de formation, de situations d’urgence, de conformité et
d’incidents);
— des rapports (par exemple revues, audits, évaluations, rapports scientifiques et études);

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— des agences gouvernementales, des instituts académiques et des organisations non gouvernementales;
— des fournisseurs et sous-traitants;
— des clients, consommateurs et parties intéressées;
— des entreprises;
— d’autres systèmes de management (par exemple relatifs à la qualité, la santé et la sécurité au travail,
l’information, la sécurité);
— des mesures correctives et préventives;
— une évaluation des risques;
— des permis et licences;
— des innovations.

4.3.3 Analyse et conversion des données

Il convient que les données recueillies soient analysées et converties en informations décrivant la
performance environnementale de l’organisation, exprimée sous forme d’indicateur pour l’EPE. Pour
éviter que les résultats soient biaisés, il est recommandé de prendre en compte l’ensemble des données
pertinentes et fiables qui ont été recueillies (voir l’ISO/TS 14033).
Les organisations ayant développé d’autres programmes reconnus (par exemple, déclarations
environnementales de produits) peuvent utiliser ces informations dans l’EPE sans qu’une autre analyse
ou conversion des données soit nécessaire (voir l’ISO 14025).
L’analyse de ces données peut inclure la prise en compte de la qualité, de la validité, de l’adéquation et de
l’exhaustivité des données, éléments nécessaires à la fiabilité des informations.
Des outils statistiques peuvent être utilisés afin d’accroître la fiabilité des décisions quant à déterminer
si un objectif donné a été atteint ou non. Ces outils peuvent inclure, suivant le cas, des techniques
graphiques, des indexations, des agrégations ou des pondérations.

4.3.4 Évaluation des informations (Revue)

Qu’il soit ou non doté d’un SME, il convient qu’une organisation planifie l’EPE conjointement aux
objectifs qu’elle s’est fixées en matière de performance environnementale, de sorte que les indicateurs
sélectionnés pour l’EPE soit appropriés pour décrire la performance environnementale de l’organisation
en les comparant avec ces objectifs. Il convient que l’ensemble des objectifs et des cibles disposent
d’indicateurs de performance qui leur correspondent.
Ci-après figurent des exemples de sources à partir desquelles des objectifs de performance
environnementale peuvent être obtenus:
— la performance passée et présente;
— les exigences légales;
— les codes, normes et pratiques reconnus;
— les données et informations relatives à la performance, élaborées par l’industrie et d’autres
organisations sectorielles industrielles et autres;
— les revues et audits de management;
— les points de vue des parties intéressées;
— les recherches scientifiques.

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Il est recommandé de comparer les informations obtenues par les données de performance, exprimées
sous forme d’IPE et éventuellement d’IEE, avec les objectifs de performance environnementale
de l’organisation. Des outils statistiques tels que des hypothèses d’essai ou d’autres méthodes de
comparaison peuvent être utiles pour ces comparaisons. Les comparaisons peuvent révéler des progrès
ou des lacunes dans la performance environnementale. Elles peuvent également aider à comprendre
pourquoi les objectifs de performance environnementale ont ou n’ont pas été remplis. Il convient de tenir
la direction au courant des informations décrivant la performance environnementale et des résultats
des comparaisons, en vue d’aider à mener les actions appropriées pour améliorer ou maintenir le niveau
de performance environnementale.

4.3.5 Rapports et communication

4.3.5.1 Lignes directrices générales

Les rapports et communications concernant la performance environnementale fournissent des


informations utiles, décrivant les améliorations et les réalisations de la performance environnementale,
d’une organisation (voir l’ISO 14063). Ces informations peuvent être faire l’objet d’un rapport ou être
communiquées aux parties intéressées à l’intérieur et à l’extérieur de l’organisation en se fondant sur
l’évaluation des besoins effectuée par la direction et sur les différents publics auxquels ils s’adressent.
Il convient que la communication de la performance environnementale soit intégrée au plan de
communication de l’organisation.
Ci-dessous figurent quelques-uns des avantages des rapports et communications sur la performance
environnementale:
— aider l’organisation à remplir ses objectifs de performance environnementale;
— augmenter la sensibilisation et le dialogue en matière de politiques environnementales, d’objectifs
de performance environnementale et de réalisations pertinentes de l’organisation;
— démontrer l’engagement et les efforts de l’organisation en vue d’améliorer la performance
environnementale;
— fournir les mécanismes de réponse aux préoccupations et aux interrogations concernant les aspects
environnementaux de l’organisation.

4.3.5.2 Rapports et communication internes

Il convient que la direction communique à l’ensemble de l’organisation, et de façon régulière, les


informations appropriées et nécessaires décrivant la performance environnementale de l’organisation
(voir l’ISO 14063). Ces communications peuvent aider les employés, les fournisseurs et autres personnes
liées à l’organisation à assumer leurs responsabilités et l’organisation à remplir ses objectifs de
performance environnementale. Une organisation peut souhaiter prendre en compte ces informations
dans la revue de son SME.
Ci-dessous figurent quelques exemples d’informations décrivant la performance environnementale
d’une organisation:
— l’évolution de la performance environnementale de l’organisation (par exemple la réduction des déchets);
— la conformité à la réglementation;
— la conformité de l’organisation aux autres exigences auxquelles il souscrit;
— la disponibilité des ressources naturelles et les autres résultats opérationnels;
— les économies en termes de coûts ou autres résultats financiers;
— les opportunités et les risques.

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4.3.5.3 Rapports et communication externes

Aujourd’hui les organisations sont incitées ou peuvent être contraintes de présenter, aux parties
intéressées externes, des déclarations ou des rapports environnementaux fournissant des informations
sur sa performance environnementale (voir l’ISO 14063). L’EPE fournit des informations que
l’organisation peut souhaiter inclure dans ses rapports environnementaux ou autres communications
avec des publics externes.
Un certain nombre de facteurs peuvent influencer la décision de l’organisation de communiquer
volontairement des informations concernant sa performance environnementale. Ces facteurs peuvent
inclure l’intérêt d’une organisation à améliorer sa position commerciale ainsi que ses relations avec les
parties intéressées, y compris les communautés au sein desquelles elle évolue.
Il convient que ces communications soient représentatives de la performance environnementale de
l’organisation. Il est recommandé de présenter des informations sur la performance environnementale
qui soient substantielles, et qui tiennent compte du niveau de connaissances techniques du public visé.
Lorsqu’une organisation choisit de présenter une communication externe, il convient que les techniques
utilisées dans les rapports et les communications favorisent la communication entre l’organisation et
les parties intéressées.

Cas pratique n° 7
Exemples d’informations qu’une organisation peut décider d’inclure dans ses rapports ou communications adressés à des parties intéres-
sées externes:
— une déclaration quant à l’engagement d’une organisation dans une démarche d’EPE dans le cadre d’un management environne-
mental;
— la conformité aux exigences légales et autres exigences;
— une déclaration quant à ses réalisations, notamment les améliorations en matière de management et d’environnement;
— une description de ses activités, produits et services;
— une déclaration de ses aspects environnementaux significatifs (GES par exemple) et des indicateurs liés à l’EPE;
— des informations relatives à ses objectifs de performance environnementale (GES par exemple);
— les actions décidées suite à l’EPE en vue de réaliser des améliorations en matière de management et d’environnement;
— la contribution du management environnemental et de l’EPE au succès global de l’organisation.

4.4 Revue et amélioration de l’EPE (Action)


Il convient de revoir périodiquement l’EPE d’une organisation afin d’identifier les possibilités
d’amélioration continue. Une telle revue peut encourager la direction à agir en vue d’améliorer la
performance de la direction et des opérations d’une organisation. Elle peut d’autre part contribuer à
améliorer la condition de l’environnement.
Pour les organisations ayant mis en place un SME conformément à l’ISO 14001, il convient d’inclure des
recommandations dans la revue de direction pour améliorer l’EPE. Il convient que les autres prévoient
également une revue de direction des données de l’EPE. Il convient que les revues périodiques examinent
les améliorations et les possibilités d’amélioration concernant:
— les coûts par rapport aux avantages obtenus;
— les progrès par rapport aux objectifs et cibles environnementaux;
— les progrès par rapport à l’amélioration de la performance environnementale (par exemple au
moyen d’une analyse comparative);
— l’utilisation des indicateurs sélectionnés pour l’EPE;
— les sources de données, les techniques de collecte de données et la qualité des données;
— les informations provenant des parties intéressées;

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— l’évolution des exigences légales et autres exigences, des bonnes pratiques et des meilleures
techniques disponibles;
— les processus, les produits, les services et les rejets dans l’environnement.

Cas pratique n° 8 (Contrôle)


Exemples de questions en vue de faciliter la revue de l’EPE
Est-ce que l’EPE de l’organisation:
— donne des informations adéquates permettant de mesurer les changements dans la performance environnementale de l’orga-
nisation?
— fournit des informations appropriées et utiles à la direction?
— est mise en œuvre conformément à la planification?
— fait appel à des sources de données appropriées et procède à une collecte de données à des intervalles de temps appropriés?
— est utile pour l’analyse et l’évaluation des données collectées?
— bénéficie de ressources adéquates?
— est appropriée aux objectifs (IPC) et aux cibles de performance environnementale de l’organisation?
— fournit des informations pour les rapports et communications sur la performance environnementale?
— considère ou sollicite des données de la part des parties intéressées aux moments appropriés?
— génère de la valeur au sein de l’organisation?
— s’adapte aux changements intervenant au sein de l’organisation et de son environnement?
— aborde de nouveaux enjeux environnementaux?
— s’harmonise bien avec d’autres mesures organisationnelles de performance reconnues?

À la suite de la revue mentionnée ci-dessus, des actions peuvent être décidées en vue d’améliorer le
processus d’EPE. Lorsque des actions sont décidées pour améliorer le processus d’EPE, il convient
de privilégier le renforcement de l’EPE en tant qu’outil d’amélioration continue de la performance
environnementale globale.

Cas pratique n° 9 (Action)


Exemples d’actions en vue d’améliorer l’EPE:
— améliorer la qualité, la fiabilité et la disponibilité des données;
— améliorer les capacités d’analyse et d’évaluation;
— élaborer ou identifier des indicateurs nouveaux ou plus utiles pour l’EPE;
— modifier le périmètre de l’EPE;
— actualiser la formation du personnel impliqué dans des domaines spécifiques liés à l’EPE;
— améliorer le processus de sélection des indicateurs;
— améliorer les processus de communication de l’EPE.

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Annexe A
(informative)

Lignes directrices complémentaires concernant l’EPE

A.1 Généralités
La présente annexe a pour objet de compléter les concepts présentés dans la partie principale de la
présente Norme internationale au travers d’exemples et d’illustrations. Le Tableau A.1 illustre les liens
existant entre les paragraphes du texte principal et les paragraphes de l’Annexe A.

Tableau A.1 — Liens entre les paragraphes du texte principal et de l’Annexe A


Élément de l’Article 4 Paragraphes correspondants de l’Annexe A
4.2 Planification de l’EPE (Planification) A.2 Lignes directrices pour identifier les points de vue
des parties intéressées dans le cadre de l’EPE
4.2.2 Caractéristiques des indicateurs d’EPE A.3 Lignes directrices complémentaires sur le choix
des indicateurs pour l’EPE
A.3.1 Considérations intervenant dans le choix des indi-
cateurs pour l’EPE
A.3.2 Exemples d’approches permettant de choisir les
indicateurs pour l’EPE
A.4 Exemples d’indicateurs pour l’EPE
4.2.2.5 Choix des IEE A.4.4 Indicateurs d’état environnemental
4.2.2.3 Choix des IPM A.4.2 Indicateurs de performance de management
4.2.2.4 Choix des IPO A.4.3 Indicateurs de performance opérationnelle

A.2 Lignes directrices pour identifier les points de vue des parties intéressées
dans le cadre de l’EPE
A.2.1 Généralités
Au moment de planifier l’EPE, il convient que l’organisation définisse les moyens d’identifier et d’obtenir
des informations de la part des parties intéressées pertinentes.

A.2.2 Parties intéressées potentielles


Les parties intéressées sont très différentes les unes des autres, en ce qui concerne les liens qui les
unissent à l’organisation, leur intérêt dans l’organisation, leur contribution potentielle à la planification
de l’EPE et leur façon d’exprimer et de communiquer leurs intérêts.
Des exemples de parties intéressées peuvent être les suivants:
— les représentants de la direction;
— les employés;
— les investisseurs actuels et potentiels;
— les clients et fournisseurs;

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— les fournisseurs et sous-traitants;


— les organisations de prêt et les compagnies d’assurance;
— les organisations à caractère réglementaire et législatif;
— les communautés voisines de la région;
— les médias;
— les organisations commerciales et administratives, les institutions académiques et de recherche;
— les mouvements en faveur de l’environnement, les associations de défense des consommateurs et
autres organisations non gouvernementales;
— le public;
— les actionnaires fournisseurs de capitaux;
— les représentants des employés.
Cette liste des parties intéressées n’est donnée qu’à titre d’illustration. Certaines d’entre elles ne sont
pas pertinentes pour toutes les organisations. Il est possible d’identifier d’autres parties, en fonction de
la nature, de la condition géographique et du contexte dans lequel l’organisation évolue.

A.2.3 Questions et points de vue des parties intéressées


Les éléments liés aux intérêts financiers peuvent inclure:
— le management et le montant des coûts liés à l’environnement;
— l’impact en termes de coûts, lié à des responsabilités environnementales passées ou présentes;
— les initiatives prises en faveur de l’environnement;
— les investissements qui améliorent la performance environnementale;
— les avantages commerciaux qui découlent des enjeux environnementaux;
— les coûts de la conformité ou de la non-conformité à la réglementation ou à la législation
environnementales;
— les coûts d’élimination et de traitement des émissions;
— les coûts de prévention et de management environnemental.
Les éléments relatifs aux intérêts environnementaux ou au développement de politiques publiques
peuvent inclure:
— l’hygiène et la sécurité;
— les risques réels et supposés pour l’environnement résultant des activités de l’organisation, y
compris leur évolution dans le temps;
— les impacts sur la qualité de vie (par exemple l’impact des nuisances sonores, olfactives et visuelles);
— les incidents et les plaintes liés à l’environnement;
— des preuves que les organisations tiennent leurs engagements en matière d’environnement;
— les impacts sur l’environnement;
— les atteintes à l’environnement (par exemple les émissions, les rejets et l’élimination des déchets), y
compris leur évolution dans le temps;

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— la biodiversité;
— les impacts sur les services écosystémiques;
— la durabilité;
— la pollution transfrontalière et d’autres enjeux environnementaux à l’échelle mondiale;
— les impacts du commerce sur l’environnement;
— l’harmonisation des régimes réglementaires;
— les caractéristiques environnementales des produits et services;
— la conformité aux exigences légales et réglementaires environnementales;
— la consommation des ressources.

A.2.4 Méthodes d’identification des points de vue des parties intéressées


Les méthodes permettant d’identifier les points de vue des parties intéressées peuvent inclure:
— les enquêtes et questionnaires;
— les suggestions de la part des employés;
— les réunions et ateliers;
— les groupes consultatifs et réunions publiques;
— les entretiens;
— la revue des déclarations publiques, des programmes internes et des initiatives des parties intéressées;
— les études de marché;
— l’analyse et le suivi des tendances réglementaires;
— les lignes directrices et normes auxquelles l’organisation souscrit;
— l’échange électronique d’informations;
— la participation aux groupements industriels et d’intérêt public;
— la communication directe avec le voisinage, les organisations de réglementation, les clients et les
fournisseurs;
— les informations provenant des médias et d’autres sources d’information publique.
Il convient que les organisations étudient le contexte et les caractéristiques ayant trait aux parties
intéressées lors du choix et de l’utilisation des méthodes permettant de cerner leurs points de vue et
leurs apports, directement et indirectement.

A.3 Lignes directrices complémentaires sur le choix des indicateurs pour l’EPE
A.3.1 Considérations intervenant dans le choix des indicateurs pour l’EPE

A.3.1.1 Généralités

Au moment de choisir les indicateurs pour l’EPE, il convient qu’une organisation étudie si ces indicateurs:
— sont cohérents avec la politique environnementale que l’organisation affirme vouloir mener;

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— sont adaptés aux efforts de la direction, à la performance opérationnelle ou à la condition de


l’environnement;
— sont utiles pour mesurer la performance globale par rapport aux objectifs de performance
environnementale de l’organisation;
— sont pertinents et compréhensibles aux yeux des parties intéressées internes et externes;
— peuvent être atteints de façon rentable et en respectant les délais;
— sont adaptés à l’utilisation à laquelle ils sont destinés selon le type, la qualité et la quantité des données;
— sont représentatifs de la performance environnementale de l’organisation;
— peuvent être exprimés dans des unités de mesure adaptées à la performance environnementale;
— sont souples et sensibles par rapport aux changements observés dans la performance
environnementale de l’organisation;
— sont cohérents avec les programmes reconnus permettant d’établir des comparaisons;
— sont à même de fournir des informations sur l’évolution présente et future de la performance
environnementale.

A.3.1.2 Considérations intervenant dans le choix des IPC

Au moment de choisir un IPE comme IPC, il convient qu’une organisation étudie:


— son importance pour les parties intéressées pertinentes (par exemple, les clients, les autorités de
réglementation);
— sa pertinence eu égard aux objectifs commerciaux.

A.3.1.3 Considérations relatives à l’utilisation d’indicateurs combinés

Au moment d’envisager l’utilisation d’indicateurs combinés, il convient que l’organisation étudie:


— l’efficacité des ressources (par exemple les efforts déployés pour le mesurage et la surveillance);
— si les indicateurs combinés sont en mesure de fournir des informations supplémentaires utiles;
— la valeur des indicateurs élémentaires pouvant être extraits de l’indicateur combiné.
Un indicateur pour l’EPE ne doit pas nécessairement satisfaire à toutes ces conditions pour être utile à
l’organisation.

A.3.2 Exemples d’approches permettant de choisir les indicateurs pour l’EPE

A.3.2.1 Approche «cause/impact»

Une organisation peut souhaiter élaborer des indicateurs qui abordent les causes directes ou indirectes
liées à ses aspects environnementaux significatifs. Il peut effectuer une analyse en vue d’identifier ces
causes et se fonder sur cette analyse pour choisir les indicateurs.
Par exemple, une organisation peut établir que son taux élevé d’émissions de matières particulaires est dû
à des opérations de maintenance préventives inadaptées et sporadiques. Par conséquent, l’organisation
peut choisir un IPO approprié, tel que la quantité journalière d’émissions de matières particulaires, ainsi
que des IPM appropriés, tels que les ressources consacrées aux opérations de maintenance préventive et la
fréquence de ces opérations. Il serait attendu que, grâce à des opérations de maintenance préventive plus
appropriées et plus fréquentes, la quantité d’émissions de matières particulaires de l’organisation diminue.

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A.3.2.2 Approche fondée sur l’évaluation des risques

A.3.2.2.1 Généralités

Les indicateurs pour l’EPE peuvent être choisis par la direction, sur la base des risques associés, aux
activités de l’organisation, à ses produits ou services particuliers. Ci-après figurent des exemples
d’approches fondées sur l’évaluation des risques.
Une organisation dont les opérations peuvent représenter des risques d’atteintes majeures à
l’environnement peut adopter une approche fondée sur l’évaluation des risques sur la base de statistiques
(ou méthodes) probabilistes pour déterminer quel procédé spécifique est le plus susceptible de provoquer
une explosion ou un rejet des polluants dans l’environnement.
Un exemple d’IPM est le nombre d’heures de formation sur la sécurité des procédés dispensée aux
ouvriers impliqués dans le procédé spécifique en question.

A.3.2.2.2 Approche fondée sur l’évaluation des risques pour la santé humaine

Une organisation se sentant concernée par des effets à long terme sur la santé peut identifier une
substance particulière comme étant susceptible de représenter une sérieuse menace pour la santé des
travailleurs.
Un exemple d’IPO est la quantité de substance spécifique à laquelle les travailleurs sont exposés du fait
des opérations de l’organisation.
Un exemple d’IPM est le nombre d’heures de formation à l’intervention d’urgence en cas d’explosion.

A.3.2.2.3 Approche fondée sur l’évaluation des risques financiers

Une organisation peut identifier les éléments liés à sa performance environnementale qui comportent
les coûts les plus importants, et par conséquent, décider de choisir les indicateurs appropriés d’EPE.
Des exemples possibles d’indicateurs d’EPE sont:
— le coût des matériaux utilisés pour les opérations de l’organisation;
— la quantité de ce matériau consommée dans le cadre des opérations de l’organisation;
— le coût de la revalorisation et de la réutilisation de ce matériau;
— le pourcentage de ce matériau contenu dans une quantité déterminée de déchets.

A.3.2.2.4 Approche fondée sur l’évaluation des risques environnementaux

Une organisation peut se sentir concernée par les aspects environnementaux susceptibles de menacer
l’environnement ou la compétitivité de l’organisation.
Un exemple d’IPM est le budget consacré par l’organisation au remplacement des chlorofluorocarbones.

A.3.2.3 Approche fondée sur le cycle de vie

Une organisation peut choisir ses indicateurs en considérant les entrants et les sortants liés à un produit
particulier ainsi que les aspects et impacts environnementaux significatifs à une étape quelconque du
cycle de vie d’un produit.
EXEMPLE 1 L’organisation a établi que le rendement du carburant d’un produit en cours d’utilisation peut
être amélioré. Des exemples d’indicateurs d’EPE peuvent être le nombre d’unités d’énergie consommées lors de
l’utilisation du produit et le nombre de modifications à apporter à la conception du produit pour améliorer le
rendement du carburant.

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EXEMPLE 2 L’organisation a établi que l’utilisation d’un matériau non renouvelable dans la fabrication d’un
produit constitue l’aspect environnemental le plus significatif de ce produit. Des exemples d’indicateurs pour l’EPE
peuvent être la quantité de matériau non renouvelable utilisé par unité de produit, et les ressources consacrées à
l’étude de matériaux de substitution potentiels.

EXEMPLE 3 L’organisation a établi que le conditionnement utilisé pour le transport d’un produit pourrait être
récupéré auprès des clients et retourné au fabricant pour être réutilisé. Un exemple d’IPO peut être le pourcentage
de matériaux de conditionnement récupérés auprès des clients et réutilisés sans traitement supplémentaire.

EXEMPLE 4 L’organisation a établi que les composants d’un produit n’étaient pas facilement démontables pour
être revalorisés ou recyclés. Par conséquent, des exemples d’indicateurs d’EPE sont:

— le pourcentage de composants d’un produit pouvant être recyclés ou réutilisés;


— le pourcentage de composants d’un produit ne pouvant pas être recyclés ou réutilisés;
— le nombre de modifications à apporter à la conception du produit pour faciliter son démontage.

A.3.2.4 Approche fondée sur des initiatives de type réglementaire ou volontaire

Les organisations peuvent concentrer leur choix d’indicateurs d’EPE sur les domaines pour lesquels ils ont
identifié des exigences de performance réglementaire ou volontaires auxquels a souscrit l’organisation.
Dans de nombreux cas, les mesures de performance ou les données nécessaires à l’élaboration des
mesures de performance associées ont déjà été élaborées ou recueillies par l’organisation. Par
conséquent, une organisation devant rendre compte du taux de ses émissions dans l’environnement
d’un polluant spécifique, courantes ou accidentelles, peut utiliser ces mesures comme indicateur d’EPE.
Des exemples d’IPO sont le taux de déversement annuel d’un polluant soumis à la réglementation, et la
quantité annuelle de polluants soumis à la réglementation émise par année.
Une organisation souscrivant à une initiative de type volontaire [par exemple Responsible Care®,
Sustainable Forestry InitiativeSM, Global Reporting Initiative (GRI), International Chamber of Commerce
(ICC) Business Charter for Sustainable Development, Coalition of Environmentally Responsible
Economies (CERES) Principles] peut choisir des indicateurs d’EPE liés à ces initiatives de type volontaire.
Par exemple, une organisation devant mettre en œuvre un programme spécifique de prévention de la
pollution, dans le cadre d’une initiative de type volontaire, peut souhaiter identifier le nombre d’activités
développées en ce sens par l’organisation sur une période d’une année.

A.4 Exemples d’indicateurs pour l’EPE


A.4.1 Généralités
La direction peut trouver une utilité à regrouper de manière logique les questions ou fonctions afin de
faciliter le choix d’indicateurs d’EPE appropriés.
Des exemples d’indicateurs d’EPE fournis ci-après sont donnés à titre d’illustration seulement. Les
regroupements, listes et exemples ci-après ne sont ni définitifs, ni exhaustifs, et il convient de ne pas
les considérer comme indispensables, ni même adaptés à toutes les organisations. Les organisations et
leurs politiques, objectifs et structures sont d’une grande variété. Il convient que chaque organisation
choisisse les indicateurs de performance clés pour l’EPE qu’elle considère comme importants pour
atteindre ses objectifs de performance environnementale.
La plupart des exemples présentés ci-après sont exprimés sous forme de mesures directes, d’événements
ou de chiffres, simplement pour illustrer les types de facteurs qu’il peut être utile de surveiller. Une
organisation peut estimer que certains indicateurs d’EPE sont plus utiles pour des besoins d’information
de la direction et selon l’usage qu’il est prévu d’en faire, s’ils sont exprimés sous forme de fractions ou de
pourcentages, de quantité par unité de temps, par employé, par unité de vente, par unité de production
ou sous une autre forme relative.

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A.4.2 Indicateurs de performance de management

A.4.2.1 Généralités

Les efforts de la direction pour améliorer la performance environnementale peuvent inclure la mise
en œuvre de politiques et de programmes, la conformité aux exigences ou aux attentes, la performance
financière et les relations avec la collectivité. En fonction de ses aspects environnementaux significatifs
et de ses objectifs de performance environnementale, l’organisation peut choisir d’utiliser certains ou
aucun des exemples d’IPM donnés ci-dessous.
Le présent paragraphe donne des exemples d’IPM qui peuvent se révéler adaptés pour mesurer les
efforts de la direction d’une organisation.

A.4.2.2 Exemples d’IPM

A.4.2.2.1 Indicateurs de performance relatifs aux politiques et programmes de management

Si la direction s’intéresse à l’évaluation de la mise en œuvre de politiques et de programmes


environnementaux dans l’ensemble de l’organisation, les IPM peuvent inclure:
— les ressources destinées à la mise en œuvre des politiques et programmes de management;
— les rôles et responsabilités au sein de l’organisation;
— la surveillance et la revue de l’efficacité des systèmes ou programmes de management;
— les bénéfices et les coûts du management environnemental pour l’organisation;
— l’atteinte des objectifs et des cibles;
— le succès des initiatives en matière de prévention de la pollution;
— le pourcentage d’employés formés par rapport au pourcentage d’employés nécessitant d’être formés;
— le pourcentage de fournisseurs formés par rapport au pourcentage de fournisseurs nécessitant
d’être formés;
— le nombre de suggestions d’amélioration environnementale soumises par des employés;
— les résultats des enquêtes effectuées auprès des employés en matière de connaissance des enjeux
environnementaux de l’organisation.

A.4.2.2.2 Indicateurs de performance relatifs à la conformité à la réglementation

Si la direction s’intéresse à l’évaluation de la conformité effective des systèmes de management aux


exigences ou aux attentes, les IPM peuvent inclure:
— le nombre et la gravité des non respects de conformité;
— le nombre et la gravité des non respects des exigences de l’organisation;
— le temps nécessaire pour réagir à des incidents environnementaux;
— le pourcentage d’actions correctives identifiées qui ont abouti et qui n’ont pas abouti;
— le nombre d’audits;
— la fréquence de revue des procédures d’exploitation;
— la fréquence des exercices d’urgence menés;
— le degré de préparation aux situations d’urgence.

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A.4.2.2.3 Performance financière liée à la performance environnementale

Si la direction s’intéresse à l’évaluation du lien existant entre la performance environnementale et la


performance financière, les IPM peuvent inclure:
— les coûts (d’exploitation et de capital) liés aux aspects environnementaux d’un produit ou d’un procédé;
— le retour sur investissement des projets d’amélioration environnementale;
— les économies réalisées grâce à la réduction des ressources utilisées, à la prévention de la pollution
et au recyclage des déchets;
— le chiffre d’affaires attribuable à un nouveau produit ou un produit dérivé conçu pour respecter la
performance environnementale ou des objectifs de design;
— les fonds de recherche et de développement alloués à des projets ayant une signification importante
du point de vue de l’environnement;
— les obligations environnementales qui peuvent avoir un impact matériel sur l’état financier de
l’organisation.

A.4.2.2.4 Indicateurs de performance relatifs aux relations avec la collectivité

Si la direction s’intéresse à l’évaluation de ses programmes au sein des communautés locales en rapport
avec des enjeux environnementaux, les IPM peuvent inclure:
— le nombre d’enquêtes ou de commentaires externes concernant des questions environnementales;
— le nombre de revues de presse concernant la performance environnementale de l’organisation;
— les ressources engagées dans les programmes environnementaux destinés à la collectivité;
— le nombre de sites publiant des rapports environnementaux;
— le nombre de sites proposant des programmes destinés à protéger la faune et la flore;
— les progrès des activités de remédiation apportées à l’échelon local (par exemple, initiatives locales
de nettoyage ou de recyclage);
— les taux d’approbation obtenus lors d’enquêtes auprès de la collectivité.
NOTE Les autres domaines d’importance devant être pris en compte par la direction sont la performance en
matière de commerce équitable, de santé et de sécurité au travail et de droits de l’homme. Des lignes directrices
relatives à ces enjeux sont fournies dans l’ISO 26000, le GRI, l’OHSAS 18001 et l’OHSAS 18002.

A.4.3 Indicateurs de performance opérationnelle

A.4.3.1 Généralités

Le présent paragraphe fournit des exemples d’IPO qui peuvent se révéler appropriés pour mesurer la
performance environnementale des opérations d’une organisation. Les opérations d’une organisation
peuvent être regroupées de manière logique, en se fondant sur les entrants et sortants liés aux
installations physiques et aux équipements de l’organisation. Les opérations de l’organisation incluent
également les installations physiques et équipements de l’organisation ainsi que les approvisionnements
et livraisons qui sont effectuées vers et à partir de ceux-ci.
La Figure  A.1 illustre le concept d’un bilan matière des entrants et sortants. Elle met également en
lumière la question des frontières du système.

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ENTRANTS SORTANTS

MATERIAUX PROCESSUS PRODUITS


OPERATIONNELS
⦁ Matériaux transformés, ⦁ Eficacité opérationnelle ⦁ Produits principaux
recyclés, réutilisés ou à ⦁ Conception des processus ⦁ Produits dérivés
l’état brut ⦁ Conception des services ⦁ Matériaux recyclés et
⦁ Ressources naturelles ⦁ Conception des produits réutilisés
⦁ Maintenance
ÉNERGIE SERVICES FOURNIS
PAR L’ORGANISME
⦁ Quantités ou types

DÉCHETS
SERVICES UTILES
AUX OPERATIONS
DE L’ORGANISME ⦁ Solides/liquides
⦁ Dangereux
⦁ Nettoyage, services généraux ⦁ Non dangereux
et entretien des espaces verts ⦁ Recyclables
⦁ Maintenance, transport et ⦁ Réutilisables
livraison
⦁ Informations et communication
⦁ Sécurité ÉMISSION
⦁ Alimentation et restauration
⦁ Élimination des déchets ⦁ Émission dans l’air
⦁ Autres services fournis par des ⦁ Efluents dans l’eau ou le sol
fournisseurs et sous-traitants ⦁ Nuisances sonores,
chaleur, vibrations,
INSTALLATIONS lumière, radiations
PHYSIQUES ET
ÉQUIPEMENTS

⦁ Conception
⦁ Installation
⦁ Fonctionnement
⦁ Maintenance
⦁ Occupation des sols

APPROVISIONNEMENT LIVRAISON

NOTE Voir Figure 3 pour un aperçu global.

Figure A.1 — Opérations de l’organisation

A.4.3.2 Exemples d’IPO

A.4.3.2.1 Matériaux

Si la direction de l’organisation s’intéresse à la performance environnementale liée aux matériaux


utilisés au cours de ses opérations, les IPO peuvent inclure la quantité:
— de matériaux utilisés par unité de produit;
— de matériaux transformés, recyclés ou réutilisés;
— de matériaux de conditionnement mis au rebut ou réutilisés par unité de produit;

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— de matériaux auxiliaires recyclés ou réutilisés;


— de matériaux à l’état brut réutilisés dans le processus de production;
— d’eau par unité de produit;
— d’eau réutilisée;
— de matériaux toxiques utilisés dans le processus de production.

A.4.3.2.2 Énergie

Si la direction d’une organisation s’intéresse à la performance environnementale liée à la quantité totale


d’énergie, aux types d’énergie ou encore au rendement énergétique des opérations de l’organisation, les
IPO peuvent inclure la quantité:
— d’énergie utilisée par année ou par unité de produit;
— d’énergie utilisée par service ou par client;
— de chacun des types d’énergie utilisés (par exemple, renouvelable);
— d’énergie générée par les produits dérivés ou les flux de production;
— d’unités énergétiques économisées grâce à des programmes d’économie d’énergie.

A.4.3.2.3 Services utiles aux opérations de l’organisation

Si la direction de l’organisation s’intéresse à la performance environnementale liée aux services utiles


aux opérations de l’organisation, les IPO peuvent inclure:
— la quantité de matériaux toxiques utilisés par des prestataires de service contractants;
— la quantité d’agents de nettoyage dangereux utilisés par des prestataires de service contractants;
— la quantité de matériaux recyclables et réutilisables utilisés par des prestataires de service
contractants;
— le type de déchets générés par des prestataires de service contractants.

A.4.3.2.4 Installations physiques et équipements

Si la direction de l’organisation s’intéresse à la performance environnementale liée à ses installations


physiques et à ses équipements, les IPO peuvent inclure:
— le pourcentage total de pièces d’équipement comportant des composants conçus pour permettre un
désassemblage facile, un recyclage et une réutilisation;
— le nombre d’heures de fonctionnement annuelles d’une pièce particulière d’un équipement;
— le nombre annuel de cas d’urgence (par exemple les explosions) ou d’opérations non routinières (par
exemple les mises à l’arrêt);
— la surface totale au sol utilisée à des fins de production;
— la surface au sol utilisée pour produire une unité énergétique;
— l’équivalence en dioxyde de carbone par unité conduite;
— le pourcentage de véhicules du parc dotés d’une technologie d’abattement de la pollution;

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A.4.3.2.5 Approvisionnements et livraisons

Si la direction s’intéresse à la performance environnementale liée aux entrants et aux sortants de


l’approvisionnement destiné aux opérations de l’organisation, les IPO peuvent inclure:
— l’équivalent-dioxyde de carbone moyen du parc par unité conduite;
— le nombre de livraisons pour chaque mode de transport par unité de temps;
— le pourcentage de véhicules du parc dotés d’une technologie visant à diminuer la pollution;
— le pourcentage de réunions professionnelles conduites à distance;
— le nombre de voyages d’affaires effectués pour chaque mode de transport.

A.4.3.2.6 Produits

Si la direction s’intéresse à la performance environnementale liée à ses produits et produits dérivés (par
exemple les matériaux autres que les produits principaux, y compris les matériaux recyclés et réutilisés,
générés et conservés à d’autres fins commerciales), les IPO peuvent inclure:
— le pourcentage de nouveaux produits introduits sur le marché, dont les propriétés dangereuses
sont limitées;
— le nombre de produits qui peuvent être réutilisés ou recyclés;
— le pourcentage du contenu d’un produit pouvant être réutilisé ou recyclé;
— le pourcentage de produits défectueux;
— la quantité de ressources consommées pendant l’utilisation du produit;
— la durabilité du produit;
— le pourcentage de produits avec des instructions concernant l’utilisation et l’élimination sans danger
pour l’environnement;
— le pourcentage de produits qui bénéficient de plans d’utilisation (gestion);
— le pourcentage de produits conçus pour être désassemblés, recyclés ou réutilisés;
— le pourcentage de produits avec des instructions concernant l’utilisation et l’élimination sans danger
pour l’environnement;
NOTE Des lignes directrices sur la performance du produit en rapport avec la performance environnementale
figurent dans l’ISO 14006 (voir la Bibliographie).

A.4.3.2.7 Services fournis par l’organisation

Si l’organisation fournit un certain type de service et si la direction s’intéresse à la performance


environnementale liée à ces services, les IPO peuvent inclure:
— la consommation de ressources par unité de service fourni;
— la quantité d’équivalent-dioxyde de carbone par unité de service fourni;
— la quantité de polluants par unité de service fourni.

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A.4.3.2.8 Déchets

Si la direction s’intéresse à la performance environnementale liée aux déchets générés par ses opérations,
les IPO peuvent inclure:
— la quantité de déchets par unité (par exemple de produit, de temps, de main-d’œuvre);
— la quantité de déchets dangereux, recyclables ou réutilisables produits par unité;
— la quantité totale de déchets éliminés par catégorie;
— la quantité de déchets dangereux stockés sur le site et/ou soumis à un contrôle par la réglementation;
— la quantité de déchets convertis en matériau réutilisable par unité;
— la quantité de déchets dangereux éliminés suite à des programmes de prévention de la pollution.

A.4.3.2.9 Émissions

Si la direction s’intéresse à la performance environnementale liée aux émissions dans l’air générées par
ses opérations, les IPO peuvent inclure la quantité:
— d’émissions spécifiques par année;
— d’émissions spécifiques par unité de produit;
— d’énergie perdue dans l’air;
— d’émissions dans l’air susceptibles de générer une diminution de la couche d’ozone;
— d’émissions dans l’air susceptibles de modifier le climat global.
Si la direction s’intéresse à la performance environnementale liée aux effluents dans le sol et dans l’eau
générés par ses opérations, les IPO peuvent inclure la quantité:
— de matériaux spécifiques rejetés chaque année;
— de matériaux spécifiques déversés dans l’eau par unité de produit;
— d’énergie résiduelle émise dans l’eau;
— de matériaux déposés dans des zones de remblai par unité de produit;
— d’effluents par unité de service ou par client.
Si la direction s’intéresse à la performance environnementale liée aux autres émissions résultant de ses
opérations, les IPO peuvent inclure:
— un indicateur de nuisances sonores mesurées dans un emplacement significatif;
— la quantité de radiations émises par unité;
— le niveau émis de chaleur, de vibrations ou de lumière par unité.

A.4.4 Indicateurs d’état environnemental

A.4.4.1 Généralités

Le présent paragraphe fournit des exemples d’IEE.


L’élaboration et l’application des IEE incombent généralement aux agences gouvernementales locales,
régionales, nationales ou internationales, aux organisations non gouvernementales et aux instituts
scientifiques et de recherche, plutôt qu’à des organisations individuelles. À des fins telles que la

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recherche scientifique, l’élaboration de normes et réglementations environnementales, ou encore la


communication d’informations au public, ces agences, organisations et institutions peuvent fournir et
recueillir des données et des informations notamment sur:
— les propriétés et le niveau de qualité des principales masses d’eau;
— la qualité de l’air à l’échelle régionale;
— les espèces menacées;
— la quantité ou la qualité des ressources;
— la température des océans;
— la concentration de polluants dans les tissus des organismes vivants;
— la diminution de la couche d’ozone;
— la concentration des gaz à effet de serre.
Certaines de ces informations peuvent se présenter sous formes d’IEE, susceptibles d’être utiles à une
organisation en vue de gérer ses aspects environnementaux ou d’indiquer les questions particulières
qu’il convient de prendre en compte par une organisation dans la mise en œuvre de son EPE.
Certaines organisations qui parviennent à identifier un lien entre leurs activités et l’état de certains
composants de l’environnement local peuvent décider d’élaborer leurs propres IEE pour aider à
l’élaboration de l’EPE, en fonction de leurs capacités, intérêts et besoins.

A.4.4.2 Exemples d’IEE

Si l’intérêt de la direction de l’organisation est de contribuer à l’état local, régional, national ou


mondial de l’environnement, l’organisation peut utiliser des indicateurs étudiés et élaborés par des
agences gouvernementales, des organisations non gouvernementales et des instituts scientifiques et
de recherche. Ces indicateurs peuvent inclure l’épaisseur de la couche d’ozone, la température globale
moyenne et la taille des populations de poissons dans les océans.
a) Air
Si la direction s’intéresse aux informations sur l’état de l’air au niveau local ou régional, les IEE
peuvent inclure:
— la concentration d’un polluant spécifique dans l’air ambiant, relevée à des points de
surveillance déterminés;
— la mesure de la réduction ou de l’élimination des GES, ou de leur suppression;
— la température ambiante à des points situés à une distance donnée des installations de
l’organisation;
— les degrés d’opacité en cas de vent d’amont et en cas de vent d’aval, par rapport aux installations
de l’organisation;
— la fréquence de smogs photochimiques dans une zone locale donnée;
— les nuisances olfactives mesurées à une distance donnée des installations de l’organisation (par
exemple, nuisances olfactives dans une zone résidentielle adjacente afin d’obtenir un indicateur
de sa capacité à limiter les émissions dans l’air).
b) Eau

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Si la direction s’intéresse aux informations sur l’état des eaux souterraines ou de surface, telles que
les rivières ou les lacs, au niveau local ou régional, les IEE peuvent inclure:
— la concentration d’un polluant spécifique dans les eaux souterraines ou de surface;
— le degré de turbidité d’un cours d’eau adjacent à une installation en amont et en aval d’un point
de rejet d’eaux usées;
— l’oxygène dissous dans les eaux réceptrices;
— la température de l’eau de surface d’un plan d’eau adjacent aux installations de l’organisation;
— les variations du niveau de la nappe d’eau souterraine;
— le nombre de bactéries coliformes par litre d’eau (par exemple, surveillance des bactéries
coliformes en amont et en aval d’un point de rejet d’eaux usées afin de déterminer s’il existe un
risque pour la santé justifiant d’entreprendre des actions).
c) Sol
Si la direction s’intéresse aux informations sur l’état du sol au niveau local ou régional, les IEE
peuvent inclure:
— la concentration d’un polluant spécifique dans les sols superficiels à des points donnés de la
zone environnant les installations de l’organisation;
— la concentration de nutriments donnés dans les sols adjacents aux installations de l’organisation;
— une zone réhabilitée dans une zone locale donnée;
— une zone dédiée au remblai, au tourisme ou aux marécages dans une zone locale particulière;
— une zone non fertile et dotée d’un revêtement au sein d’une zone locale particulière;
— les zones protégées dans une zone locale particulière;
— la mesure de l’érosion de la couche arable au niveau d’une zone locale particulière (par exemple,
mesure de l’érosion associée à un projet de construction).
d) Flore
Si la direction s’intéresse aux informations sur la condition de la flore au niveau local ou régional, les
IEE peuvent inclure:
— la concentration d’un polluant spécifique dans les tissus d’une espèce végétale spécifique
présente au niveau local ou régional;
— l’évolution dans le temps du rendement des cultures des champs avoisinants;
— la population d’une espèce végétale particulière dans un périmètre donné par rapport aux
installations de l’organisation;
— le nombre total d’espèces végétales identifiées dans une zone locale particulière;
— le nombre et la variété d’espèces cultivées dans une zone locale particulière;
— les mesures spécifiques de la qualité de l’habitat d’espèces individuelles au niveau local;
— les mesures spécifiques relatives à la quantité de végétation dans une zone locale particulière;
— les mesures spécifiques relatives à la diversité de la végétation dans une zone locale particulière
(par exemple, enquêtes sur la végétation située au voisinage d’une installation afin de surveiller
les améliorations obtenues dans la limitation des émissions dans l’air).

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e) Faune
Si la direction s’intéresse aux informations sur l’état de la faune au niveau local ou régional, les IEE
peuvent inclure:
— la concentration d’un polluant spécifique dans les tissus d’une espèce animale particulière
présente au niveau de la zone locale ou régionale;
— la population d’une espèce animale particulière dans un périmètre donné par rapport aux
installations de l’organisation;
— les niveaux de bruit nuisibles;
— les mesures spécifiques relatives à la qualité de l’habitat d’espèces individuelles au niveau local;
— le nombre total d’espèces animales identifiées dans une zone locale particulière (par exemple,
mesure de la biodiversité dans la région d’influence).
f) Êtres humains
Si la direction s’intéresse aux informations sur la condition de la population humaine au niveau local
ou régional, les IEE peuvent inclure:
— les données relatives à la longévité pour des populations spécifiques;
— l’incidence de maladies spécifiques, en particulier sur des populations sensibles, qui ressort
d’études épidémiologiques menées dans la zone locale ou régionale;
— le taux de croissance de la population au niveau local ou régional;
— la moyenne pondérée des niveaux de nuisances sonores et de gêne liée aux nuisances sonores
sur le périmètre des installations de l’organisation;
— la densité de population au niveau local ou régional;
— les taux de substances toxiques dans le sang de la population locale (par exemple surveillance
de la concentration de plomb dans le sang de la population locale par rapport au plomb émis par
toutes les sources).
g) Esthétique, patrimoine et culture
Si la direction s’intéresse aux informations sur les facteurs esthétiques ou sur l’état des édifices et
sites historiques ou culturels significatifs au niveau local ou régional, les IEE peuvent inclure les
mesures destinées à évaluer:
— l’état des édifices sensibles;
— l’état des espaces considérés comme sacrés à proximité des installations de l’organisation;
— l’intégrité des surfaces extérieures des édifices historiques au niveau local (par exemple mesure
de l’effet des émissions dans l’air sur les édifices historiques).

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Bibliographie

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application par phases d’un système de management environnemental, incluant l’utilisation d’une
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[5] ISO  14006, Systèmes de management environnemental — Lignes directrices pour intégrer l’éco-
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[6] ISO 14015, Management environnemental — Évaluation environnementale de sites et
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[10] ISO  14025, Marquages et déclarations environnementaux — Déclarations environnementales de
Type III — Principes et modes opératoires
[11] ISO/TS  14033, Management environnemental — Information environnementale quantitative —
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[14] ISO  14045, Management environnemental  — Évaluation de l’éco-efficacité des systèmes de
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[19] ISO  14064-2, Gaz à effet de serre  — Partie  2: Spécifications et lignes directrices, au niveau des
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d’accroissements de suppressions des gaz à effet de serre
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[23] ISO 26000, Lignes directrices relatives à la responsabilité sociétale
[24] ISO/CEI 29155-1, Ingénierie des systèmes et du logiciel — Cadre de conduite de tests de performance
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[25] ISO 31000, Management du risque — Principes et lignes directrices
[26] ISO 50001, Systèmes de management de l’énergie — Exigences et recommandations de mise en oeuvre
[27] Guide ISO 51, Aspects liés à la sécurité — Principes directeurs pour les inclure dans les normes
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