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MEMOIRE n°
Pour le
Présenté
Par
M. Long Simon-Pierre
Membre du jury :
Président :
Assesseurs :
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A Bernard LeFaucheur,
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Table des matières
Introduction……………………………………………………….5
1. Méthode……………………………………………………….17
2. Résultats……………………………………………………….20
3. Discussions…………………………………………………….23
Conclusion
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Figures :
Figure 6 : Mêlée………………………………………………………………13
Figure 8 : Plaquage………………………………………………………………..14
Graphiques :
Tableaux :
INTRODUCTION
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Dans le jeu du rugby, il est parfaitement acceptable d’exercer une
pression physique extrême dans le but obtenir le gain du ballon ou de
marquer. Mais cette dimension physique doit se faire sans intention de
blesser l’adversaire. Cette contradiction implique des limites que ne
doivent pas franchir les joueurs et que doivent faire respecter les arbitres.
Ce que l’on appelle le code de conduite repose sur cette capacité à
distinguer ces deux paramètres. Pour les joueurs, cela passe par un
contrôle de soi et une discipline collective. (Joël JUTGE Arbitre international,
DTN adjoint chargé du haut niveau à la FFR intervenant auprès de l’équipe de France)
Les deux premières lignes de cette citation auraient pu tout aussi bien
amener la problématique de cet écrit, mais la citation complète est
beaucoup plus intéressante. Comme il a été énoncé dans la citation, la
conscience collective et le contrôle de soi sont les garants d’un jeu pratiqué
dans un esprit sportif apaisé, mais il s’agit d’un sport, donc d’une action
violente pour le corps humain, qui plus est soumis à des traumatismes par
interactions avec les autres joueurs.
Le terrain : une aire de jeu rectangulaire dont les longueurs (100 m) sont
les lignes de touche, et les largeurs (70 m) sont les lignes de but. De
chaque côté de l'aire de jeu, au delà de la ligne de but, se trouve la zone
d'en-but (dans laquelle on marque les essais). Cette zone se termine par la
ligne de ballon mort.
Au milieu de chaque ligne de but sont implantés des poteaux d'environ
8 m de haut, distants l'un de l'autre de 5,60 m et supportant une barre
transversale à 3 m du sol
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dans la zone de but adverse, en transformant au pied cet essai (coup de
pied arrêté), ou marquant un « drop », ou en effectuant une pénalité.
Comme dans d’autres jeux collectifs il est possible pour l’équipe adverse
d’intercepter le ballon ; mais à la différence du foot-ball, du basquet-ball
ou du volley-ball, ou la progression ne peut se faire en avançant le ballon à
la main, il reste possible de stopper l’avancé ennemie en entrant en contact
avec le joueurs adverse porteur de ballon en le saisissant sous la ceinture
scapulaire ou le percutant : c’est ce que l’on appelle le plaquage, celui-ci
devant être exercé lui-aussi sous à la ceinture scapulaire.
Numéro 1- Pilier
Numéro 2- Talonneur
Numéro 3- Pilier
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Numéro 9- Demi de mêlée
Ces premier joueurs constituent le groupes des avants dont le rôle est de
pousser lors de la mêlée, jouer le rôle « d’impact player » (percutent la
ligne adverse), plaquer et défendre, et participer à la remise en jeu à la
touche (lifteur en touche, c'est-à-dire qu’ils soulèvent les joueurs chargés
d’attraper le ballon lors des touches) . Ajoutons qu’il n’y a aucune
restriction de taille particulière, hormis pour les deuxièmes lignes
(numéros 5 et 6) qui doivent être les plus grands de l’équipe ; ces derniers
sautent pour attraper ou intercepter la balle lors des touches.
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Figure 2 : Répartition des joueurs sur le terrain
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3. Biomécanique et lésions à prévoir
Comme il a été dit dans l’introduction, tout sport collectif peut être
considéré comme violent pour l’organisme ; ce qui nous amène à
considérer que tout mouvement mal exécuté, ou entravé peut conduire à un
traumatisme plus ou moins important, mais il en est certain prédominant.
2- Axe iliaque
Le rachis lombaire pourra être associé à des lésions du bassin par le biais
des ligaments sacro-iliaques et des muscles carré des lombes le grand
psoas.
Le rachis cervicales sera soumis lui aussi à des compressions dans l’axe de
la colonne et souffrira de hernie lésions de convergence ou de divergence
Quant aux côtes, leur conformation les soumette à des lésions du type de
compression ou plus grave de fracture. Il est aussi possible de retrouver
une côte antéro-médiale ou postéro-médiale ou des lésions de côtes en
expiration ou en inspiration.
A cette liste peuvent venir s’ajouter des lésions propres à chaque poste.
Les avants: De par leur place dans la mêlée, ces joueurs seront soumis à
de fortes compressions lors des poussées (pour rappels il faut exercer une
poussée horizontale en évitant d’effondrer, ou de redresser la mêlée.) ce
qui pourrait entraîner :
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- des compressions globale du rachis (particulièrement les cervicales)
pouvant même jusqu'à entraîner des hernies ou des spondylolystésis.
Figure 6 : Mêlée
Les arrières: En tant que plaqueur nous pouvons supposer que ces joueurs
subiront aussi des lésions au niveau de la clavicule, de la ceinture
scapulaire et du membre supérieur plus globalement.
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Figure 7 : Plaquage défensif
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Figure 8 : Plaquage
Parmi toutes ces pathologies nous pouvons suspecter que les lésions
costales, de la ceinture scapulaire, du rachis cervical et du rachis lombaire
et du tarse prédomineront.
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-II- MATERIEL ET METHODE
1. Méthode
L’étude présentée ci-dessous a été réalisée sur sept mois au club de rugby
Olympique Pantin 10, rue Gambetta 93500.
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professionnelles, en revanche, doivent s’entrainer tous les jours. Nous
observons ici un premier point qui sépare les deux catégories :
-les amateurs, qui jouent par plaisir et qui entretiennent une activité
professionnelle parallèle.
Dans notre cas les deux équipes A et B s’entrainaient deux fois par
semaine et rencontraient régulièrement d’autres équipes.
Octobre
Dimanche 9 Pantin- Crepy
Dimanche 16 Rugby sud 77- Pantin
Novembre
Dimanche 6 RC savignien-Pantin
Dimanche 13 Pantin-Chilly Mazarin
Dimanche 20 Alfortville-Pantin
Décembre
Dimanche 11 Pantin-Clermont
Janvier
Dimanche 15 Pantin-Bonneuil
Dimanche 22 Crepy-Pantin
Dimanche 29 Pantin-Rugby sud 77
Février
Dimanche 5 Pantin-Savigny
Dimanche 12 Chilly Mazarin-Pantin
Mars
Dimanche 25 Pantin-Alfortville
Avril
Dimanche 1 Clermont-Pantin
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Le suivi a été réalisé pendant les entraînements et les matchs selon la
méthode suivante.
Critères d’inclusion :
Etre majeur
Anamnèse
Test orthopédiques
Tests ostéopathiques
Traitement ostéopathique
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Lors des entraînements, le joueurs désirant être traité se présentait au
« poste de soins » en fin d‘entrainement ou durant l’exercice les mardis et
jeudis soir entre 19h30 et 22h00 durant 30 minutes mais était alors
vivement encouragé à ajourner l’entrainement après la séance afin d’éviter
tout parasitage du traitement par le sport. Le traitement faisait intervenir
des techniques de natures différentes :
Lors des matchs, le traitement se faisait aussi pendant le jeu mais avec
comme objectif de pouvoir remettre le joueur lésé en jeu le plus tôt
possible (remplacé par un équipier durant la séance). Il est donc beaucoup
plus difficile de traiter efficacement et nous avons eu recourt au TOG
exercé de façon partielle ou au neuromusculaire (cours de M. LeFaucheur).
2. résultats
Analyse de l’âge
Dans l’effectif étudié, l’âge moyen était de 34,5 ans, le minimum était de
24 ans et le maximum de 44 ans. La moyenne du groupe des avants est de
36.5, celle de la charnière de 27.5 ans et celle des arrières de 37.5 ans.
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âge
40
35
30
âge
25
Colonne1
20 Série 3
15
10
0
avants charnière arrières effectif totale
Analyse de la masse
masse (kg)
120
100
80 masse (kg)
Série 2
60 Série 3
40
20
0
avants charnière arrières effectif total
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Graphique 2 : Masse des joueurs par groupe
Analyse de la taille
Taille (m)
1.84
1.82
1.8
Taille (m)
1.78 Série 2
Série 3
1.76
1.74
1.72
1.7
avants charnière arrières effectif total
Variables effectifs
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Tableau 1 : Pathologies chez les avants
3. Discussion
Sur les 29 joueurs qui ont consulté tout au long de la saison on note une
prédominance des avants ;
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Les 3ème ligne quant à eux expriment à égale mesure des lésions thoraco-
lombaires qui s’explique par leur position en arrière du pack. Plus espacé
que la première ligne la répartition des forces et moindre.
Le demis de mêlée présentent les mêmes lésions que ces confrères avants
bien que plus légers et plus petits, ce qui semble logique d’après leur rôle.
Les données n’ont pas été versées dans cette étude mais il est nécessaire
d’énoncer que plus de 60% des patients ont réagit favorablement au
traitement ostéopathique. Les 40% restants sont du selon moi à un
diagnostic erroné ou à une mauvaise coopération du patient, il a été en
effet constaté que certains patients faisaient fi de nos instructions et
reprenaient l’entrainement juste après la séance de traitement ou refusaient
de suivre nos recommandation sur l’hygiène de vie. La tradition de la
« troisième mi-temps » étant très ancré dans les mœurs des joueurs…
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CONCLUSION :
Dans l’ensemble nous constatons que nos études et collectes de données ont
relativement bien suivi nos prévisions, bien qu’il soit apparu dans nos statistiques
des lésions inattendues. A ce sujet il aurait été intéressant de les comparer aux
données du bilan annuel des accidents de la Fédération Française de Rugby ou de
contacter d’autres équipes de soins de clubs différents ; mais il reste aussi
essentiel de reconnaitre ses propres limites dans ses travaux ainsi que ses erreurs.
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