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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de La


Recherche Scientifique
Université Moulay Tahar –SAIDA
Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie
Département de Biologie

Thème
déterminisme du système
nerveux centrale

présenté par : responsable du


module :

Mouffok Kheira Moufida Dr. LOTH Mustapha

KAID Seloua

Année universitaire 2018-2019


.1.le terme déterminisme
●2.système nerveux

●3.Les couches embryonnaires

●4.Développement du embryonnaires du SNC

●5.les vésicules cérébrales.

●6.la formation du :

6.a. cerveau

6. b.tronc cérébral

6.c.cervelet

6.d. Moelle epinaire

●7.Développement du système nerveux périphérique 

●8.La différentiation des cellules nerveuses

●9.synaptogénése.

●10.myélinisation

●11.Les anomalies

11. a.Spina bifida

11.b.Méningocèle

11.c.méningoencéphalocèle

11.d.méningo-hydro-encéphalocèle
1.Le déterminisme  :
est un principe scientifique qui régit l'évolution d'une cause à ses
conséquences sous l'action de toute loi naturelle: les mêmes causes
produisent les mêmes effets, toujours et partout.

2.Le déterminisme du système nerveux  :


passe non seulement par l'induction neuroblastique, mais aussi par la
différenciation de ses populations cellulaires .

3.Définition de système nerveux  :


Le système nerveux permet la communication dans l'organisme au
moyen de signaux électriques rapides (influx nerveux) et intervient
dans la régulation et l'harmonisation du fonctionnement des organes.
En réponse à des stimulus sensoriels perçus grâce à des structures
spécialisées (les récepteurs sensoriels), les impulsions nerveuses
générées sont transmises et intégrées au système nerveux central.En
retour est élaborée une réponse, consciente ou inconsciente,conduite
au niveau des organes effecteurs (muscles squelettiques, diverses
glandes…), dont l'activité sera modifiée,adaptée au contexte.
Sur le plan anatomique, le système nerveux est divisé en
deux grandes parties (figure 7.1)
4.Les couches embryonnaires  :
4.1.La mise en place de La phase Didermique  :

Au 8e jour, le blastocyste est partiellement enchâssé dans le stroma


de la muqueuse utérine.

Au contact du bouton embryonnaire, le trophoblaste se différencie


en deux couches : une couche interne de cellules mononuclées, le
cytotrophoblaste, et une couche externe multi nucléées sans
limitation cellulaire distincte, le syncytiotrophoblaste ou syncytium.
Les cellules du bouton embryonnaire se différencient en deux
couches cellulaires distinctes :

L’hypoblaste (endoderme primitif), une couche de petites


cellules polyédriques adjacentes à la cavité blastocytaire
l’épiblaste, une couche de hautes cellules cylindriques,
adjacentes à la cavité amniotique Associées, les deux couches
forment un disque aplati
L’ensemble est désigné sous le nom de disque embryonnaire
Didermique

Figure 01  : schéma d’une coupe transversal d’une blastocyste


Figure 02  : schéma représente la phase didermique pendant la
deuxième semaine

4.2.La mise en place de La phase tridermique  :

L’événement caractéristique de la 3 e semaine est la gastrulation,


marquée par l’apparition de la ligne primitive qui se termine à son
extrémité crâniale parle nœud primitif (nœud de Hensen). Au niveau
du nœud et de la ligne primitive, une partie des cellules de l’épiblaste
s’invagine pour former deux nouveaux feuillets, l’entoblaste et le
mésoblaste. Les cellules épileptiques restantes constituent
l’ectoblaste. Ainsi, l’épiblaste est à l’origine des trois feuillets
embryonnaires, ectoblaste, mésoblaste, entoblaste qui vont
constituer l’ensemble des tissus et organes.

-chaque feuillet aura une destinée différente :

 l'endoderme produit le tube digestif et ses glandes annexes


(pancréas) ;
 le mésoderme produit les muscles, le squelette, les vaisseaux
sanguins
 l'ectoderme produit l'épiderme et le système nerveux.
Figure 03 : schéma représente l’invagination et la mise en place des trois

Feuillets

5.Le développement embryonnaire du système


nerveux  :
5.1.Neurulation primaire

5.1.1.Stade de la plaque neurale :

Le premier événement à l'origine du système nerveux central est


l'apparition de la plaque neurale par épaississement de l'ectoblaste
au 18e jour du développement (J18)

. Les cellules de la plaque neurale vont constituer le neurectoblaste.

Les cellules ectoblastiques possèdent des récepteurs à des molécules


(les protéines chordine, noggine, follistatine) diffusant localement
depuis la chorde pour induire la plaque neurale. Ce processus de
stimulation par la chorde est nommé l'induction neurale. Les
molécules chordine, noggine, follistatine sont des antagonistes de la
voie BMP-4 (Bone Morphogenetic Protein), elle-même inductrice de
l'épiderme

Figure4 : A- Coupes transversales schématiques d'embryons d'âge


croissant montrant la formation de la plaque neurale B-Vues dorsales
schématiques d'embryons (la cavité amniotique ouverte) d'âge
croissant montrant la formation de la plaque neurale

5.1.2.Stade de la gouttière neurale :

Vers la fin de la 3e semaine du développement, les bords latéraux de


la plaque neurale bourgeonnent et se soulèvent. La plaque neurale se
creuse en gouttière neurale, Des bords de la gouttière neurale
naissent les crêtes neurales

Figure 5: A- Coupes transversales schématiques d'embryons d'âge


croissant montrant la formation de la gouttière neural B-Vues
dorsales schématiques d'embryons (la cavité amniotique ouverte)
d'âge croissant montrant la formation de la gouttière neurale
5.1.3.Formation du tube neural :La gouttière neurale se referme
pour former le tube neural au cours de la 4e semaine du
développement, en regard de la quatrième paire de somites.

Les bordures latérales de la gouttière fusionnent, formant ainsi le


tube neural. La fermeture du tube neural ne se fait pas au même
moment sur toute sa longueur. Dans l'espèce humaine, la fusion des
bords latéraux de la gouttière commence le 21e jour. La progression
de la fermeture du tube neural s'opère de la partie moyenne dans les
deux directions, mais elle est plus rapide vers l'extrémité céphalique
que vers l'extrémité caudale.

Figure 6: A- Coupes transversales schématiques d'embryons d'âge


croissant montrant la formation du tube neurale B-Vues dorsales
schématiques d'embryons (la cavité amniotique ouverte) d'âge
croissant montrant la formation du tube neurale
5.2.Neurulation secondaire

La neurulation décrite ci-dessus ne concerne pas la partie la plus


caudale du tube neural, future moelle sacrée et coccygienne. La mise
en place de la partie terminale de la moelle épinière résulte d'un
autre processus de différenciation à partir d'une ébauche
mésoblastique nommée éminence caudale Ce processus est nommé
neurulation secondaire

Figure 7 : Illustration de la neurulation secondaire dans la région


caudale de l'embryon.
5.3.Crêtes neurales :

Les cellules des crêtes neurales sont une population spéciale de


cellules qui se détachent des berges de la gouttière neurale pour
migrer en direction ventrale entre les somites et la chorde ou entre
les somites et l'ectoblaste dorsal. Les cellules des crêtes neurales
s'isolent donc du tube neural pour suivre différentes voies de
migration dans différents territoires embryonnaires jusqu'à des
sites précis où elles vont achever leur processus de différenciation

Figure8 : Illustration de la migration des cellules des crêtes


neurales et des dérivés de ces cellules sur une coupe transversale de
l’embryon
6.les vésicules  cérébrales  :
Stade des trois vésicules cérébrales Au 25e jour du développement,
alors que le neuropore antérieur est encore ouvert, la partie
antérieure du tube neural se dilate et forme des renflements
séparés par deux sillons. Ces renflements sont à l'origine de trois
vésicules cérébrales primitives (figure 9) :
● Le cerveau antérieur (prosencéphale) ;
● Le cerveau moyen (mésencéphale) ;
● Le cerveau postérieur (rhombencéphale).
Le mésencéphale se situe au niveau d'une inflexion du tube neural en
direction ventrale, la courbure céphalique.La courbure céphalique est
la première à apparaître et sera suivie ensuite de deux autres
inflexions.
Stade des cinq vésicules cérébrales
Le prosencéphale se subdivise vers le 32e jour en télencéphale et en
diencéphale, à l'origine du cerveau proprement dit(figure 9). La
première vésicule ou prosencéphale émet latéralement deux
évaginations : les vésicules télencéphaliques à l'origine des
hémisphères cérébraux. Le mésencéphale ne se subdivise pas. Le
rhombencéphale se subdivise en métencéphale et
myélencéphale(figure 9). À la limite entre le myélencéphale et la
moelle épinière, une courbure à concavité ventrale se produit vers la
5e semaine puis s'accentue : il s'agit de la seconde courbure du tube
neural, la courbure cervicale. À la 7e semaine, entre le myélencéphale
et le métencéphale intervient une troisième inflexion de sens opposé
aux précédentes courbures (inflexion dorsale) : la courbure
pontique.La courbure pontique va par la suite s'accentuer.

Figure9 : Formation des vésicules cérébrales et courbures de


l'encéphale.
A. Embryon humain d'environ 28 jours : trois vésicules cérébrales
primitives sont présentes à l'extrémité crâniale du tube neural : le
prosencéphale, le mésencéphale et le rhombencéphale. Le
mésencéphale se situe au niveau de la courbure céphalique. B.
Embryon humain d'environ 36 jours : stade des cinq vésicules
cérébrales. C. Embryon humain d'environ 50 jours : les hémisphères
cérébraux grandissent rapidement et recouvrent progressivement le
diencéphale ; la courbure pontique s'accentue et rapproche le
métencéphale du myélencéphale ;le toit du métencéphale est à
l'origine du cervelet, tandis que le plancher du métencéphale est à
l'origine du pont.
7.la formation du  :
7.a. Cerveau :
Dans le cortex cérébral, la migration neuronale commence à la 8e
semaine, peu de temps après que les premiers neurones ont été
générés, et se poursuit après la fin de la neurogenèse. Jusqu'à la fin
du 6e mois, l'ébauche
du cortex cérébral est le siège de nombreuses migrations
cellulaires. La migration est achevée vers la 29e semaine.
Les neurones migrent vers la surface le long de la glie
radiaire. Les neurones générés les premiers forment
les couches les plus profondes et les neurones les plus
récents forment les couches les plus superficielles.
Les générations successives de jeunes neurones constituent ainsi les
différentes couches du cortex cérébral. Le cortex cérébral
s'organise en une série de six couches superposées.
7.b.tronc cérébral :
Au cours du développement, l'organisation spatiale en
colonnes fondamentales motrices et alaires sensitives de
la moelle épinière se retrouve au niveau du tronc cérébral, avec
cependant des modifications liées au développement
du quatrième ventricule et du cervelet. La substance grise
n'est plus homogène et située dans la région centrale
autour d'un canal, mais est répartie le long du tronc cérébral
en groupements, en amas de neurones correspondant
aux noyaux des nerfs crâniens. Le tronc cérébral est
le lieu d'émergence des nerfs crâniens (moteurs et sensitifs),
constitués par des fibres provenant des formations nucléaires
étalées sur toute la hauteur du tronc cérébral.
Ces noyaux sont regroupés en six colonnes selon leur fonction. Il
existe une relation entre l'emplacement de la colonne et sa fonction.
Les colonnes fondamentales, motrices, sont situées plus ventralement
que les colonnes alaires, sensitives .
7.c.cervelet :
Le cervelet se développe à la fin de la 6e semaine du développement à
partir de deux épaississements du toit du métencéphale, les lèvres
rhombiques, qui correspondent aux parties dorsales des lames
alaires. Ces deux renflements se rejoignent et fusionnent sur
la ligne médiane. Après la fusion des lèvres rhombiques, l'ébauche du
vermis (portion médiane du cervelet) est décelable à la 12e semaine,
encadrée par deux renflements latéraux, les ébauches des
hémisphères cérébelleux. Les parties latérales du cervelet
grandissent. L'augmentation de la surface du cortex cérébelleux
foetal s'accompagnede l'apparition de sillons (fissures) divisant le
cervelet en lobules. Les premiers sillons se forment à la 13e semaine.
À l'intérieur des lobules, des sillons moins marqués séparent
des lamelles cérébelleuses. Ce plissement du cortex cérébelleux
(foliation cérébelleuse) subdivise le cervelet en lobes, lobules et
lamelles.
7.d.Moelle epinaire :
La partie caudale du tube neural située au-dessous des cinq vésicules
cérébrales va se transformer en moelle épinière .
L'épaississement de la paroi du tube neural va progressivement
entraîner la diminution de la lumière du tube neural qui deviendra le
canal de l'épendyme. Au niveau de la moelle épinière, la migration
neuronale est très faible. Il se produit un réarrangement de la zone
du manteau et de la zone marginale.
En coupe transversale, les neurones de la zone du manteau
s'organisent à la partie centrale de la moelle en quatre
masses appelées lames (ou colonnes) : deux lames alaires,
dorsales et sensitives et deux lames fondamentales, ventrales et
motrices (figure 10).Ces lames sont à l'origine de la substance grise
qui présentera deux cornes antérieures volumineuses et deux cornes
postérieures plus effilées. À la partie postéro-externe des cornes
antérieures se trouvent les cornes latérales (aussi nommées cornes
intermédio-latérales) dans la région thoracique, lombaire et sacrée.
La substance blanche,constituée par les prolongements des cellules
nerveuses, est parcourue de sillons. Ces sillons délimitent des
cordons (cordons latéral, antérieur et postérieur). La substance
blanche se développe aux dépens de la substance grise, lui donnant sa
forme en « H ». Au centre de la substance grise se trouve le canal de
l'épendyme. L'ébauche du canal vertébral se développe
à partir du mésoblaste somitique.

Figure10 : Régionalisation dorso-ventrale de la moelle épinière sur


une succession de coupes transversales.
8.La différentiation des cellules nerveuses
Dès que le tube neural commence à se transformer en un encéphale
et une moelle épinière, la production et la différenciation des
neurones et des cellules gliales peut commencer.

Trois processus qui agissent de façon concomitante pour transformer


les cellules précurseurs (ou cellules souches) en neurones matures :

1. la prolifération cellulaire, qui permet d’augmenter le nombre de


cellules. Comme on doit se rendre au chiffre astronomique de
plus de 80 milliards de neurones que possède le cerveau adulte
La prolifération débute dès que la fermeture du tube neural est
complétée. À ce stade, le tube neural n’est constitué que d’une
seule couche de cellules épithéliales. Mais dès que les cellules se
mettent à proliférer, cette couche s’épaissit rapidement

2. le processus de détermination, Il s’agit d’un moment crucial au


cours duquel certaines cellules vont ni plus ni moins verrouiller
leur destin, devenant les précurseurs qui donneront
éventuellement naissance à tel ou tel type de neurones ou de
cellules gliales.

3. La différenciation, est le troisième processus contribuant à la


maturation des neurones. Dès que les grands axes du système
nerveux ont été déterminés, les cellules de chaque région vont
pouvoir commencer à se différencier.

La différenciation fait en sorte que les cellules issues d’une


population déterminée vont donner naissance à des sous-
populations de neurones propres aux différentes régions du
système nerveux. Durant cette étape, les neurones continuent
de proliférer et migrent vers leur localisation définitive où ils
feront des connexions spécifiques avec d’autres neurones.
Figure11 : schéma représente les étapes de la différentiation
des cellules nerveuses

9.L’établissement des connexions entre


les neurones
Le rôle que joue un neurone dans le cerveau ne dépend donc pas
seulement du type de neurotransmetteur qu’il émet ou des variétés
de récepteurs qu’il possède, mais beaucoup de sa localisation. Car
c’est l’emplacement d’un neurone qui détermine grandement les
connexions qu’il fera avec ses semblables. Et ce sont ces connexions
qui rendent possible nos pensées et nos comportements.

Or pour que les neurones puissent établir des connexions entre eux,
il faut qu’ils développent les prolongements qui les caractérisent.
Suite à la prolifération des cellules nerveuses et à leur migration
vers leur emplacement définitif dans le cerveau, on assiste donc au
développement des dendrites et de l’axone.

Cette différentiation commence par la formation de deux


prolongements diamétralement opposés, les neurites.

 L’un des neurites s’allongera pour devenir l’axone


 Et l’autre se ramifiera pour former les dendrites. Cette
différenciation se produit même lorsque les cellules
précurseurs des neurones sont mis en culture dans un
milieu nutritif, indiquant qu’une part de cette
différenciation est programmée génétiquement.
 L’axone se développe grâce à un cône de croissance situé à
son extrémité. Celui-ci est sensible aux différents
signaux chimiques environnants et détermine la direction
de l’allongement de l’axone.
Figure12 : schéma représente le dévellopemnt d’un neurone

10.Synaptogénése  :
Les synapses sont des zones de contact entre les neurones. Le
développement des synapses commence pendant la vie intrautérine
(au troisième trimestre de la grossesse), mais c'est après la
naissance que le nombre de synapses augmente rapidement.

11.myélinisation  :
La myélinisation correspondant à la mise en place de la
gaine de myéline autour des axones. Dans le SNC, ce sont
des cellules gliales (les oligodendrocytes) qui forment la gaine de
myéline autour des axones (figure 13).. Les prolongements
des oligodendrocytes s'enroulent autourdes axones de façon à
constituer une gaine isolante.
Une même cellule oligodendrocytaire peut assurer la
myélinisation de plusieurs axones. La myélinisation du
SNC commence principalement après la naissance (le
cerveau foetal est peu myélinisé) et se poursuit jusqu'à
l'âge de 18 ans.
Au sein de la gaine de myéline qui recouvre les axones se
trouvent des constrictions dénommées noeuds de Ranvier.
Les noeuds de Ranvier ne sont pas recouverts de myéline, ce
qui permet une conduction de l'influx nerveux plus rapide,
de noeud de Ranvier en noeud de Ranvier.

Figure13 : Développement des axones.


A. La croissance axonique s'effectue par la progression du cône de
croissance étalé en éventail. La croissance des axones est guidée par
des molécules de surface dans la matrice extracellulaire. B. La
croissance des axones est guidée par des molécules sécrétées dans
l'environnement.
12.Les anomalies  :
12.a.Spina bifida
Le spina bifida est une malformation résultant d'un défaut
de fermeture du tube neural au niveau de la moelle épinière
dans la région lombaire ou lombo-sacrée(figure 14) . Au
cours du développement normal, le tube neural induit la
formation de l'arc postérieur vertébral à partir du
mésoblaste qui l'entoure (figure 14). Dans le spina bifida, le
défaut de fermeture du tubeneural est associé à une
ouverture postérieure du canal vertébral.
Cette ouverture est à l'origine de différentes formes
anatomiques :
● le myéloméningocèle (trois quarts des cas) correspond
à l'extériorisation de la moelle épinière, de liquide
cérébrospinal et de méninges. Cette malformation ouverte
du système nerveux (la moelle épinière est à nu) peut être la
cause de paralysies des membres inférieurs et de troubles
sphinctériens ;
● le méningocèle (un quart des cas) correspond à une hernie
de liquide cérébrospinal et de méninges mais la moelle
épinière reste en place dans le canal vertébral. Le
méningocèle est presque toujours recouvert de peau.

Figure14 : Anomalies de fermeture du tube neural.


12.b.Méningocèle, méningoencéphalocèle, méningo-hydro-
encéphalocèle
Ces malformations sont dues à une ossification imparfaite des os du
crâne. Elles surviennent le plus Fréquemment au niveau de l’écaille de
l’os occipital qui peut être totalement ou partiellement manquant. Si
l’ouverture de l’os occipital est petite, elle ne livre passage qu’à une
hernie méningée (Méningocèle), mais si elle est de plus grande taille,
elle peut donner issue à une hernie cérébrale avec ou sans présence
de cavité ventriculaire (méningoencéphalocèle et méningo-hydro-
encéphalocèle)

Leur fréquence est de 1 cas sur 12 000 naissances.

Figure15 : A. Aspect d’un enfant avec un défaut de formation de la paroi crânienne dans la
région occipitale avec hernie des méninges et éventuellement de tissu cérébral. B-D. Dessins

illustrant différents types de hernies cérébrales dues à l’ossification


défectueuse de la voûte crânienne. B. Méningocèle dans lequel seules
les méninges font saillie à travers le tissu osseux déficient. C.
Méningoencéphalocèle : méninge et tissu nerveux. D. Méningohyd
encéphalocèle : méninge, tissu nerveux et cavité ventriculaire.
L’anomalie survient généralement dans la région occipitale mais peut
impliquer d’autres régions du crâne telles que la région frontonasale
Dans la plupart des cas l’origine de cette malformation est une
anomalie de fermeture du tube neural. La prise d’acide folique réduit
la fréquence de ces malformations.
Volumineuse méningoencéphalocèle occipitale. Les chances de survie
et l’importance des séquelles après exérèse chirurgicale dépendent
de la quantité de parenchyme cérébral impliqué dans la malformation.

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