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N° 118 octobre 2010

La Formation Continue : un
Tribune 2 premier pas idéal vers la BIO !
libre
2010, année de la biodi-
versité… Abeille, patri- La for mation continue est l’oppor tunité pour les paysans, les salar iés et les techniciens de
moine de l’humanité ? terrain de se perfectionner , d’amélior er leur s compétences, d’avoir accès à l’infor mation
technique. Dans le domaine de l’agr icultur e biologique, ce constat est encor e plus flagr ant
Le saviez - 2 car les r éfér ences sont moins nombr euses et les r éseaux de diffusion limités.
vous ? La for mation, c’est aussi et souv ent le pr emier contact de l’agr iculteur conventionnel
Huile de palme : une avec la bio, et potenti ellement la pr emièr e étape de r éflexion ver s une éventuelle
composante insidieuse démar che de conv er sion.
de nos assiettes
GABLIM est or ganisme de for mation depuis sa cr éation en 1990. D’abor d spécialisé
3 dans le domai ne de la santé animale, notr e or ganisme abor de aujourd’hui toutes les
Portrait thématiques, soit dir ectement, soit en collabor ation avec ses «par tenair es r éseaux»
Frédéric Legay : éleveur (RAD, GIE Zone V er te, chambr es d’agricultur e…).
bio en Creuse
Depuis 2009, en par tenar iat avec le c omité r égional V IV EA, nous avons multip lié par
4 3 le nombr e de for mations dispensées, r enfor cé nos moyens humai ns dédiés, cr éé
Actu Limousin une commission spécialisée char gée de r ecueillir les besoi ns des paysans et définir
5 les t hèmes pr ior itair es.

6 Le catalogue des for mations Automne-Hiver vient de par aîtr e. Il est en ligne sur
Filières notr e site int er net www.gablim.com. On y r etr ouve, classées par mois, toutes les
L’Agence Bio fait le for mations pr oposées par GABLIM jusqu’en févr ier (biodynamie, r estaur ation
compte des préparateurs et collective, vent e dir ecte, fixation des prix, stockage…), ainsi que celles de ses
distributeurs de produits par tenair es du RAD.
biologiques

6
V ér itable lieu d’échanges et de r éflexion, où agr iculteur s bio et conventi on-
Règlementation nels peuvent se r encontr er, la for mation continue est sans auc un dout e l’un
des gr ands axes à pr ivilégier pour atteindr e les objectifs ambitieux du Gr e-
Pâturage des porcs et des volailles…
accordons les réglementations ! nelle et du Plan Bar nier d’ici 2013.
Limitation des dérogations pour utilisation Patr ick Lespagnol, r éfér ent For mations à GABLIM
de semences non biologiques

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Échos du réseau
Les Rendez-vous du Pôle Bio Massif Central :
9 et 16 novembre 2010 7
8
Journées d’Automne de la FNAB du 15 au
17 novembre
OGM Calendrier
La première initiative citoy enne
a atteint le million de signatures
Annonces
2010, année de la biodiversité…
Abeille, patrimoine de l’humanité ?
Depuis 25 ans, l es apiculteurs alertent les scientifiques, l es compréhension plus globale des processus de la Vie.
Institutions et les médias face aux nombreux drames 2010 relance aussi le débat sur les applications du Grenelle de
(maladies, mortalité brutale, problèmes de reproduction, dis-
l’Environnement. Soixante ans de pollution agricole et industrielle
Tribune Libre

parition d’essaims sauvages) qui se produisent dans les ruches


rendent la sudation des plantes – la transpiration de la terre –
et dans le monde des insectes en général. chargée de toxines comme le serait un corps humain gavé par d es
L’Apis mellifera,
mellifera l’abeille domestique, mieux adaptée que les déchets alimentaires. Le labeur des abeilles d evient dans ce cas
autres abeilles, assure la pollinisation croisée et la multipli- véritablement impossible : soit la répugnance, soit l’empoisonne-
cation de la génétique de nos végétaux par son énorme ment, finiront par tuer les abeilles. La mort des abeilles n’est donc
labeur : il s’agit d’une fécondation multiple, grâce au trans- pas un mystère mais une simple suite de stress de leurs énergies
port des pollens variés qu’elle véh icule sans cesse. Un kilo vitales. D’autre part, nous savons aujourd’hui que les pollens des
de miel correspond à 5,6 millions de fleurs visitées et cultures génétiquement modifiées tuent les abeilles à court
40.000 km parcourus, soit le tour de la terre ! Un bon terme.
exemple, pour notre économie, d’optimisation des res-
Aujourd’hui, la vie d es abeilles n’est pas une priorité face aux
sources à bas prix énergétique !
contraintes de fabrication et de production. Mais nous pouvons,
Les abeilles et l e rôle que la pollinisation joue dans l a par une attitude de citoyens planétaires, conscients et responsa-
fécondation des plantes sauvages sont à l’origine du bles, demander des comptes, dès maintenant, à l’AFSSA (Agence
processus même qui a amené l’humanité à développer, Française de S écurité Sanitaire des Aliments) sur les autorisations
au cours de son évolution, la culture sélectionnée des de mise en marché des produits en tous genres : médicaments,
espèces végétales : l’agriculture. On pourrait dire que traitements phytosanitaires, semences, nouvelles technologies.
l’Apis mellifera est l’ordonnatrice du passage des grai-
Afin de donner toute son ampleur à cette démarche, nous deman-
nes sauvages aux graines cultivées.
dons que la France soit le Pays promoteur de la reconnaissance de
Notre rapport à la nature, les choix éthiques de rela- l’abeille comme patrimoine écologique et social de l’humanité au-
tion avec l e milieu naturel et les écosystèmes, doivent près de l’Unesco.
être partie essentielle d e notre réflexion et action sur
Vous pouvez signer la pétition en ligne :
les enjeux sociaux et économiques (nos questions sur le
http/.www.fermeabeilles.com
pouvoir d’achat, la protection des retraites, nos libertés
à surveiller …). Il nous appartient à tous d’agir pour gar- Vous pouvez soutenir la démarche en rejoignant le groupe de
der notre patrimoine d’êtres humains en tant qu’êtres travail : AApis Cultures , Tel : 0555691598
vivants qui respectent la nature, en sachant nous déta- Hélène Del aplace, apicultrice bio
cher d’une position purement anthropocentrique, pour une

Huile de palme : une composante insidieuse de nos assiettes


Le Saviez-vous ?

Utilisée c omme agrocarb urant et, de c e fait, vivem ent lon les hab itudes alimentair es. Ainsi, chez les familles dites «
décriée pour son imp lication dans les politiques d e déf o- très sensib les à la nutr ition », cuis ina nt elles -mêm es leurs repas
restation mas sive, l’hu ile de pa lme nuit éga lement à la et ne grignotant pas, la consommation mens uelle d ’huile de
santé. D’u ne qua lité nutritionnelle m édiocre désappr ou- palme est de 27g/m ois /individu en m oyenne. Chez les fa milles
vée par les nutr itionnistes, elle est comp osée à 51 % d’a- « sens ibles à la nutrition », prépara nt plus ou moins leurs repas
cides gr as satu rés dont une consommation excess ive et su jettes aux gr ignotages, cette c ons ommation es t estim ée à
peut fa vor iser l’augm enta tion du taux de ma uvais 51g/mois/individu en moyenne.
cholestér ol ains i qu e l’apparition d e maladies c ardio-
En extrap olant c es schéma s à u ne famille à l’alimentation désé-
vascula ires.
quilib rée (pain d e mie, pâ te à tartiner, frites , b iscu its …), la
Afin d’éva luer la consom mation actuelle et r éelle cons ommation d’hu ile de palm e pou r un seu l individu a ttein-
d’huile d e palme, Find us F rance a mené une étude drait les 20g/jou r, s oit 312g/mois contr e 51g/m ois pou r un
qualitative auprès de 10 familles repr ésentatives , individu sensib ilisé à la nu trition. Cela éq uiva ut à une c ons om-
au cours du mois d ’aoû t dernier. En collab ora - mation 6 f ois supér ieu re.
tion avec le D r Jean-M ichel Coh en, la nutri-
Cette c ons omma tion non ma îtrisée et ignorée d’h uile de palme
tionniste Natha lie Hutter -La rdeau a s uivi le
au qu otid ien s ’explique par le manq ue d e transpar ence, p our ne
détail d e chacu n des r epas ingérés via u n car- pas dire l’hypocr isie, d es étiq uetages a lim enta ires qu i d issimu-
net de su ivi a lim enta ire et des emba llages
lent s ous la dénomination « hu ile végétale » le recours à l’hu ile
des produ its . Les rés ulta ts ont dém ontré
de palme. Cette dernière es t, en effet, pris ée par les industr ies
que, bien que ne présu mant pas être
agro-a limenta ires dans la mes ure où elle remplace, à moindre
cons ommatr ices d’hu ile de pa lme, toutes
coût, d’au tres ingrédients tels q ue le b eurr e.
les fam illes c ons omment de l’hu ile de
palme, la quantité ab sorb ée var iant se- Source : univers -na ture.com
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La Feuille bio du Limousin N° 118 octobre 2010


Puy Guillon
Frédéric Legay 23450 Fresselines
Tél : 05 55 89 97
Producteur Biologique
47
Date installation : 2000
Date d’entrée en Bio :
Bovins viande
2004
SAU totale en Bio : 66 ha

♦ Quel a été ton parcours d’installation ? bre 23 et récemment tu t’es engagé au


J’ai grandi dans le milieu agricole dans la région d’Eymou-
CA de GABLIM, qu’est-
qu’est-ce qui motive
tiers où mes grands-parents et mes oncles étaient agri- tes engagements extérieurs ?

Portrait
culteurs. J’ai souvent travaillé avec eux, et j’ai toujours Se rencontrer, faire des choses ensemble, provo-
voulu m’installer. J’ai travaillé en usine, en bûcheronnage, quer des échanges formels ou informels, ça peut
et j’ai passé mon Bepa en formation pour adulte en 1998 être sur des sujets techniques, ou autres.
au Cfppa des Vaseix .
♦ Tu
as été confronté à un cancer,
♦ Comment as- as-tu trouvé la ferme du Puy comment as- as-tu géré le travail sur ta
Guillon ? ferme pendant ton traitement, et
Je l’ai trouvée grâce au RDI de l’ADASEA. Avant, j’avais
as-
as-tu des idées pour aider des collè-
visité 3 ou 4 fermes, principalement en recherche d’associé.
gues qui rencontreraient les mêmes
Celle-là m’a plu car elle est d’un seul tenant autour de la difficultés ?
maison et des bâtiments, et il y a des points d’eau dans
Financièrement, si on ne prend pas une assurance
chaque parcelle. C’est important car, pour faire du veau
qui coûte chère on n’a rien. Ma femme m’a beaucoup
de lait, les vaches sortent et rentrent quotidiennement.
aidé ainsi que mon beau-père qui était juste en
Aujourd’hui j’ engraisse tout, les vaches de réforme, quel-
retraite, et occasionnellement des voisins agri-
ques génisses et bœufs, et surtout les veaux de lait. Je
culteurs. C’est très dur de demander de l’aide, mais
suis adhérent à CCBE depuis mon installation, et depuis
c’est aussi très dur mentalement de voir les autres
mon passage bio mes animaux partent à l’UnionBio.
faire des choses qu’on n’est plus capable de faire
Pour engraisser, je fais 10 ha de mélange céréalier par an, physiquement, ne pas avoir la force de mettre une
avec en rotation du sorgho, du moha, et des trèfles d’A- clôture électrique c’est dur à accepter. Finalement,
lexandrie et incarnat qui sont fauchés puis pâturés. Le c’était plus facile quand j’étais à l’hôpital qu’à la
sorgho est très intéressant car il étouffe bien les rumex, et ferme. Je pense que si un système d’aide entre agri-
il prépare le sol pour la culture suivante ; cette année j’ai culteurs se fait autour d’un malade il ne faut pas lui
juste fait un déchaumage avant semis. demander son avis, il faut presque le mettre devant
le fait accompli.
♦ Pourquoi avoir fait le choix de la bio ?
Mes grands-parents n’utilisaient pas ou peu d’engrais et de ♦ A ton avis, qu’est-
qu’est-ce qui retient
produits chimiques, je pensais que c’était possible encore au- tes voisins de passer en Bio ?
jourd’hui avec des techniques modernes. L’autre facteur
Je ne sens pas beaucoup de volonté de passer en
déterminant a été mon expérience de 6 mois dans un verger
bio chez eux ! Il faut un bon dispositif d’aide
de pommiers intensif où mon seul travail a été quasiment l’u-
de conversion, mais aussi que les organismes
tilisation du pulvérisateur, je me suis dit : « plus jamais ça ! » .
agricoles qui gravitent autour d’eux chan-
Je ne suis passé en bio que 4 ans après mon installation car
gent de discours sur la bio. Si déjà ils ve-
j’ai dû me rassurer progressivement pour me passer des en-
naient aux formations sur les techniques bio
grais azotés, d’autant plus que le s prairie s étaient en mau-
ce serait un bon début. J’ai espoir que le
vais état et donc peu productives. Depuis j’ en ai renouvelées
nouveau dispositif régional bio permette
beaucoup avec des mélanges complexes et je vends du foin.
une meilleure communication, et une
Pour les céréales, ça a été plus facile psychologiquement, car
meilleure coordination principalement
j’avais des objectifs de rendement autour de 35 qtx, pas
entre les Chambres et GABLIM pour
très éloigné de ce que je fais en bio actuellement.
faire bouger les conventionnels.
♦ Tu participes à la commission bio de la Cham-
Propos recueillis par Laurent Bordey
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N° 118 octobre 2010 La Feuille bio du Limousin


 AG de l’UNION BIO : Bilan de  Participation accrue des exposants pour
l’activité 2009 le quatrième marché bio-écologique 87
L’assemblée Générale de l’U NI ON BI O s’est t enue le
22 sept embre dernier à Chambérat (Allier) présidée
par Jacques Secques, élev eur en Creuse et en pré- 52 st ands de product eurs, art isans et
sence not amment , des responsables de l’UNEBI O, associat ions ont part icipé à ce
Guillaume Lejal au nat ional et Eric Marchand à marché dont 21 product eurs
Mont luçon ainsi que de Jean-François Deglorie (contre 17 en 2009).
Actu Lim o u sin

pour Les Élev eurs Bio de France. Depuis 2009, l’U -


Le t hème du marché, en cett e année 2010, ét ait « Nos
NI ON BI O regroupe 6 coopérativ es : CCBE, CEL-
MAR, GLBV, Les Élev eurs du Pay s Vert , Bellac ov ins précieuses abeilles» av ec des animat ions et conférences :
en Limousin et le groupe SI CAREV en Auvergne « les v ert us du miel en chirurgie » animée par Ghislaine Pau-
soit un t ot al d’une cent aine d’élev eurs appor- t ard, infirmière aux soins int ensifs du CHU de
t eurs en bio. Voici les chiffres clés de l’act iv ité Limoges, « l’abeille pat rimoine de l’Hu-
2009 : manit é » par Hélène Delaplace,
apicult rice bio, « la ferme des
Gros Veaux Ovins abeilles » à Ey moutiers. Philippe
bovins de lait Pinel, adhérent d’A.S.T.E.R et
CCBE 356 546 6 apicult eur, a expliqué comment
av oir une ruche dans son jardin
CELMAR 353 610 40 ou même sur son balcon, et t out e
la journée, films et ex posit ion sur les
GLBV 155 abeilles par l'associat ion " Entre l'Herbe
et le Vent " de Maisonnais sur
EPV 53 256
Tardoire.

A midi, l’équipe d’une t rent aine de


SICAREV 191 bénév oles d’A.S.T.E.R av ec l’aide
de Jean-Eric Fissot, l’agricult eur
BELLAC OVIN 493 bio de la commune, a serv i,
dans la bonne hume ur, 140
TOTAL 1108 1905 46 repas biologiques dont quel-
ques-uns v égét ariens. Tous les pro-
Les object ifs 2010 prév oient une augme nt at ion duit s qui const it uaient le repas
de 70% des gros bov ins (soit 3000 t êt es) et de 5% av aient ét é achet és aux product eurs
en ov ins. présents sur le marché.
Suit e aux interv entions d’élev eurs, il est rappelé Rendez – vous le 2 octobre 2011 pour la 5ème édition.
que le dossier Av enir Bio-Agence Bio de l’UNI ON
BI O v alidé en 2009 prév oit des moy ens spécifi-
ques dans chaque coopérat ive pour accompa-
gner les élev eurs bio : désignat ion d’un t echni-  Une Semaine du Goût 2010 riche et variée
cien référent bio, rencont res av ec l’UNEBI O ré-
gulières…Jacques Secques précise que cet t e Comme chaque année, GABLI M a ét é sollicit é pour int er-
nouv elle organisat ion est en cours et de- v enir dans le cadre de cet t e manifest at ion nat ionale. Au
mande à chaque part enaire de rest er v igilant programme de l’édit ion 2010 :
sur sa mise en place effect iv e. - une int erv ent ion le 14 oct obre pour la Co mmunaut é de
Cert ains élev eurs s’interrogent sur la posit ion communes du Pay s d’Argent at auprès des act eurs de la
de l’U NI ON BI O concernant la marque pri- rest auration collect iv e du t errit oire (élus, cuisiniers, gest ion-
v ée Bio Cohérence et sa prise en compt e naires, agriculteurs) art iculée aut our de t émoignages de
si des product eurs s’y engagent . Cett e t errit oires déjà engagés dans une dé marche commune
quest ion n’est pas encore t ranchée et d’approv isionnement local et bio ;
sera à l’ordre du jour d’un prochain co-
mit é de direct ion. EBF, adhérent de Bio - des animat ions pédagogiques le 21 oct obre auprès des
Cohérence, est à la disposit ion des 6ième et 5ième des collèges de Treignac et Bugeat en lien
élev eurs souhait ant adhérer direct e- av ec un repas bio complet ;
ment à la marque. - des animat ions le 21 oct obre à la Cit é scolaire Darnet de
Après l’int erv ent ion de Pat rick Ber- St Yrieix la Perche dans le cadre d’ « it inéraires de décou-
nier, chercheur à l’I NRA, la journée v erte de product eurs locaux et de la consommat ion res-
s’est poursuivie sur la ferme d’un ponsable ».
élev eur bio de Chambérat .
Véronique Baillon
Véronique Baillon
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La Feuille bio du Limousin N° 118 octobre 2010


 Foire bio de Brive 2010 19  L’agriculture bio à la Fête de la
Le 27 sept embre dernier, l'association "les Dorypho- Science
res" organisait la 16ème édition de la foire Biologi-
La manifest at ion nat ionale relay ée en Li-
que de Brive, sous le marché couv ert . Après un
mousin par l’associat ion Ré-
début de matinée frais, le soleil a pu réchauffer
créascience s’est t enue du
les quelques 70 exposants ainsi que le public qui
21 au 24 oct obre à Li-
a été encore cette année bien présent .
moges sur le t hème «
Out re les habit uels producteurs (fruits, légumes, biodiv ersit é et bioé-
fromages, confit ures, miels, v iandes, pain, t hique ». GABLI M a
vins...) des associat ions en lien av ec l'env ironnement ,
part icipé aux cô-
des st ands de produits artisanaux et d'écoconstruction ont part ici-
t és de nombreuses
pé au franc succès de cett e nouvelle édition.
aut res organisations
Tout au long de la journée, l'animation musicale a été assurée par au plaisir de la dé-
le t alent ueux groupe "Gadjo del pais". De plus, des animat ions couv ert e sc ie nt ifi que
(t erre sculptée, réut ilisat ion des déchet s, cont es,...) ont attiré un sous l’angle de la prot ect ion de
large public de t ous âges. l’env ironnement . La journée du v endredi
Tout comme l'an passé, un service de restauration ét ait dédiée aux scolaires qui ont pu s’ini-
bio a séduit de nombreuses personnes. t ier à la product ion de légumes respec-
En fin de journée, à l'heure du bilan, la ma- t ueuse des écosyst èmes agricoles que
jorité des exposants nous a assurés du sont le sol et la haie. Le samedi, une
maintien de leur v ente, voire, pour quel- conférence dest inée au grand-public et
ques-uns, d’une augment ation. La fré- int it ulée « agricult ure, pest icides et biodi-
quentation semble avoir sat isfait le plus v ersit é » a mis en lumière les impact s des
grand nombre. L' équipe organisatrice a prat iques agricoles conv ent ionnelles et
bien noté les remarques afin d' améliorer biologiques sur les formes de v ie qui nous
encore l' organisation de cette foire. ent ourent.
L' associat ion "les Doryphores" tient à remercier Véronique Baillon
GABLIM pour son soutien logist ique ainsi que les bé-
név oles (un peu plus nombreux chaque année) qui n'ont pas
compté leurs heures afin de permettre un t el succès.  A la rencontre du Battement
A l'année prochaine, le dimanche 25 Septembre 2011. d’ailes 19
L’associat ion le Batt ements d’ailes est

Les repas de septembre basée à Cornil (19) sur un ancien espace


agricole et se définit comme un cent re
agroécologique et cult urel en const ant e év o-
33120 repas partiels lut ion. Ce qui anime les salariés et nombreux

Actu Lim o u sin


19
bénév oles : « la sensibilisat ion, la t ransmission
et le part age du sav oir-faire et du sav oir-être
23 1200 repas partiels pour induire les comport ement s indiv iduels et
collect ifs dont nos t errit oires et les généra-
t ions fut ures ont t ant besoin. » Des t rav aux
1190 repas complets d’env ergure sont engagés à t rav ers no-
87
3977 repas partiels t amment la const ruction d’un gît e et
d’une salle d’act ivit é, d’une aire de cam-
ping et de quat re yourt es…
 Le Porc bio limousin se dévoile le 8 novembre ! A la demande de l’association, GABLI M
Dans le cadre du projet Agence Bio et MANGER BIO LIMOU SI N ont fait le
sur le développement de la filière point de leurs act ions en mat ière d’ac-
porc en régions Cent re, Auv ergne, compagnement et de développe-
Limousin et Bourgogne, GABLIM orga- ment de la rest aurat ion collect ive bio
nise en partenariat avec la coopéra-
t ive COPALICE, une journée de découverte de et locale. Le Batt ements d’ailes sou-
cette product ion sur la ferme du GAEC Bigouret - t ient des init iat ives sur son t erritoire
Renault à Genouillac (23). sur ce t hème et peut êt re un relais
Rendez-vous lundi 8 nov embre à 14h30 pour de t errain pert inent pour amener
découv rir les at eliers naisseur en plein-air progressiv ement les collectiv it és
et engraisseur en bât iment de 50 truies et v ers des act eurs plus « spéciali-
1000 porcs charcut iers environ par an. sés ».
Renseignement s : Véronique Baillon au 05 55 36 81 83 Véronique Baillon
5

N° 118 octobre 2010 La Feuille bio du Limousin


L’Agence Bio fait le compte des préparateurs et
distributeurs de produits biologiques
Selon une enquête de l’Agence bio, en 2009, plus de 6 000 prépara- rapport à l’année précédente, suivant la tendance observée en 2008
teurs* et plus de 2 000 distributeurs ont une activité, totalement ou par rapport à 2007 (+29%).
partiellement, certifiée bio. Le nombre d’entreprises réalisant des
opérations de transformation de produits agricoles biologiques,
de conservation et/ou de conditionnement, rassemblées dans la
catégorie des préparateurs a augmenté de 13% en 2009 par rap-
port à 2008. 77% des préparateurs avaient une activité principale
dans le domaine des productions végétales et 13% dans celui
des productions animales (15% si l’on inclut les fabricants d’ali-
ments pour animaux).
Répartitio n des entrepr ises par secteur d’act ivités
Filières

Des préparateurs pr inc ipalement ancrés dans le terr ito ire


français
Plus de la moitié des transformateurs déclaraient acheter leurs ma-
tières premières dans leur région. 15% ont déclaré s’approvisionner
hors de l’Union européenne, dont moins de 2% de manière exclusive
(statistiques réalisées sur la base de près de 4 728 déclarations dans
le cadre des notifications).
Près de 40% des préparateurs déclaraient commercialiser leurs pro-
duits uniquement dans leur région. 25% des préparateurs vendaient
totalement ou partiellement leurs produits dans l’Union euro-
Depuis 1995, l’observatoire national de l’agriculture biologi-
péenne, 10% dans les pays tiers à l’Union européenne.
que recense les entreprises de préparation et de distribution
certifiées en agriculture biologique. Depuis le 1er juillet Pour en savoir plus : www.agencebio.org - Espace professionnels
2005, l’obligation de certification a été étendue aux distribu- * Les préparateurs regroupent les abattoirs, bouchers, boulangers, conditionneurs,
teurs de produits biologiques. En 2009, le nombre de distri- façonniers, organismes stockeurs, restaurateurs, sous traitants, terminaux de cuisson
buteurs certifiés bio était de 2 233, en progression de 26% par et les entreprises de transformation.

Pâturage des porcs et des volailles… accordons les réglementations !


La conditionnalité des aides PAC impose dans le domaine herbivores, mais depuis les années 50 et jusqu’aux dernières études
«BCAE» (Bonnes Conditions Agricoles et Environnementales) un réalisées dans les Pays de Loire par la Station des Trinottières, toutes
objectif de rendement minimum pour les prairies. Cet objectif est les expériences montrent l’importance de l’herbe et des fourrages
par exemple «un chargement annuel minimum en animaux de dans l’élevage des porcs plein-air ou certifiés AB. L’article 20 du règle-
0,2 UGB/Ha» pour les prairies uniquement valorisées par la pâ- ment européen de l’Agriculture Biologique consacré aux aliments
ture. Cela dit, les références BCAE ne prennent pas en compte la conformes aux besoins nutritionnels des animaux le spécifie : «Des
présence des volailles ou les porcs dans le calcul du chargement fourrages grossiers, frais, secs ou ensilés sont ajoutés à la ration journa-
(pas de «case» sur le formulaire de contrôle) ! Pourtant, ces ani- lière des porcs et des volailles.» Le pâturage des monogastriques est
maux sont présents de manière très significative lorsqu’ils valo- intéressant dans la rotation par son apport de matières organiques,
risent la prairie comme parcours. mais aussi sur le plan alimentaire car même si les porcs ou les volailles
Règlementation

Conséquence pratique : lors d’un récent contrôle, il a été noti- ne valorisent pas l’herbe comme les ruminants, toutes les études mon-
fié à un producteur de porcs Bio de Dordogne qu’il ne res- trent l’intérêt de ces «bonnes pratiques» ; il serait donc urgent que les
pectait pas le chargement minimum sur les prairies mises à références BCAE en tiennent compte.
disposition des porcs. Certes, les cochons ne sont pas des Denis Fric

Limitation des dérogations pour utilisation desemences non biologiques


Le développement des filières «semences biologiques» conséquence, pour ces espèces ou types variétaux, des dérogations ne
est encore insuffisant pour répondre à l’accroissement peuvent plus qu’être exceptionnellement accordées au producteur.
des surfaces biologiques françaises. De ce fait, les types Celui-ci devra justifier d’un besoin «particulier» d'utilisation d’une va-
variétaux indisponibles sous certification biologique riété dont les semences ne sont pas disponibles en Bio. Vous devrez
pouvaient sans contrainte particulière être achetés notamment expliquer très précisément les motifs directement à votre
dans le circuit conventionnel si ces semences n’ont organisme certificateur. En effet, un mail sera automatiquement adres-
pas subi de traitements post-récolte à base de pro- sé à votre organisme certificateur dès que vous réaliserez une de-
duits non homologués en AB. mande de dérogation sur le site www.semences-biologiques.org, et
Cependant, certaines espèces ou certains types votre demande ne sera considérée comme acceptée qu’après accord
variétaux, pour lesquels une gamme impor- confirmé par celui-ci. La liste des espèces et variétés concernées par la
tante de variétés et des quantités suffisantes classification «Hors dérogation» est disponible sur le site en question.
sont disponibles sous certification bio, sont Arnaud Dutheil
6 désormais inscrits en "hors dérogation". En

La Feuille bio du Limousin N° 118 octobre 2010


- L’AB et ses techniques (besoins en recherche
 « L e s R e nd e z - v o us d u P ô le Bio M a s - expérimentale sur l’AB en élevage, productions
s if C e nt r a l » : 9 e t 1 6 no v e m b r e 2 0 1 0 végétales, transformation…).
Pour plus d’info et inscription contacter GA-
Le Pôle Bio est une association créée en 1998 BLIM au 05 55 31 86 87
afin d’accompagner le développement scientifi-
que de l’AB, en priorité sur le Massif Central.
Elle regroupe de nombreux acteurs régionaux et
a trois axes d’actions : la concertation, l’in-
 J o ur né e s d ’ Aut o m ne d e la F N A B
génierie de projets de recherche-développement
et la diffusion de connaissances. Ces ren-
d u 1 5 a u 1 7 no v e m b r e
contres visent à diffuser les résultats des Cette année, les journées d'Automne de la

E c ho s du ré se au
projets du Pôle et, surtout, à définir avec les FNAB auront lieu en Aquitaine à Anglet, à
acteurs les besoins en recherche–développement côté de Biarritz et de Bayonne, à quelques
en AB sur le Massif Central. encablures de la mer, du lundi 15 novembre
Votre avis nous aidera à définir nos futurs axes au soir au mercredi 17 après-midi.
de recherche pour une AB en lien avec nos terri- Thèmes :
toires. C’est aussi l’occasion de vous impliquer Plénière du 16 novembre : faire face à
dans de futurs projets mis en œuvre dans le ca- l’explosion des demandes de conversion :
dre d’une démarche de recherche participative. les défis du réseau FNAB
Deux journées pour un même objectif, vous avez
Ateliers :
le choix des dates et des lieux !
Le 09 novembre 2010, à St Affrique et le 16 no- 1. Agriculture biologique et biodiversité
2. L’agriculture biologique, des nouvel-
vembre 2010, à Chateau Chinon.
les formes d’organisation qui en font
Programme commun aux 2 journées : un acteur de l’économie sociale et
9h30–12h00 : présentation du pôle et son fonc- solidaire
tionnement partenarial, présentation de deux 3. Enjeux environnementaux : la plus
projet en cours : Restauration hors domicile » value de l’agriculture biologique ?
et « Résultats technico-économique des systèmes
États des lieux et perspectives à la
d’élevage » ;
veille de la réforme de la PAC
13h30–17h00 : ateliers « Quels futurs program- Pour tous renseignements complémentai-
mes de recherche pour la Bio ? ». res: Contactez Bio Aquitaine par mail à
3 thématiques : bio-aquitaine@wanadoo.fr
- L’AB et les territoires (Les liens de l’AB
avec la qualité environnementale ou avec le dé- Inscription (avant le 5 novembre)et co-
veloppement des territoires..), voiturage depuis le Limousin : contactez
- L’AB et les filières (Circuits courts, circuits GABLIM 05 55 31 86 80
longs, valorisation des produits en local...),

LA PREMIÈRE INITIATIVE CITOYENNE A ATTEINT LE MILLION


DE SIGNATURES
Une pétition lancée par Greenpeace pour demander un permet aux citoyens de participer directement au processus de
moratoire sur les OGM en Europe a recueilli plus d'un décision législatif européen. Une fois que cette initiative a
million de signatures. Après l'avoir ex aminée, la Commis- atteint le million de signatures, provenant d’un nombre signi-
sion aura quatre mois pour y apporter une réponse. ficati f de pays membres (article 11 du traité sur l'UE), la
Pour la première fois depuis l'entrée en vigueur du traité de Lis- Commission est contrainte de se pencher sérieusement sur
bonne, une pétition atteint un million de signatures de citoyens l’objet de la pétition.
européens. Le texte, qui appelle à une Europe sans OGM, doit Les organisateurs ont souligné que la Commission ne pou-
être remis au président de la Commission européenne José Ma- vait pas ignorer le rejet par le public des semences OGM.
nuel Barroso. Ils ont également encouragé l’exécutif européen à « agir
OGM
rapidement» pour répondre aux préoccupations de l'opi-
La pétition a été lancée en mars 2010. Menée par Greenpeace,
nion, des gouvernements européens et des scientifiques
cette initiative a suivi de près l’autorisation d’une variété de
pommes de terre OGM produite par BASF. Une telle autorisa- indépendants.
tion de mise en culture d’une semence OGM n’avait pas été «Test d’admissibilité»
accordée par Bruxelles depuis 1998. La Commission européenne a affirmé qu’une fois
Selon Greenpeace, plus d’un million de personnes parmi les 27 que l’exécutif de l’UE aurait reçu la pétition offi-
États membres ont paraphé la pétition, et «les signatures conti- ciellement, elle devrait faire passer à celle-ci un
nuent d’affluer, en provenance de toute l’Europe». «test d’admissibilité». Comme cette initiative est
la première du genre, elle sera étudiée tout parti-
Agir rapidement
culièrement, a affirmé la Commission.
José Manuel Barroso a été informé de cette pétition le 6 octo-
bre, et les organisateurs espèrent la lui remettre « en main pro- Une fois cette étape passée, la pétition devien-
dra officiellement une «initiative citoyenne».
pre» « dans les semaines à venir».
L’exécutif aura ensuite quatre mois pour for-
La possibilité de lancer des «initiatives citoyennes» est en muler sa réponse.
place depuis l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne. Elle
Source : EurActiv.com
7

N° 118 octobre 2010 La Feuille bio du Limousin


 RENCONTRES gagner en autonomie décisionnelle tauration collective en produits bio
Intervenant : Josianne Betton, formatrice locaux
 30 octobre : fête de la biodiversité en gestion des exploitations agricoles Lieux : lycée agricole Ahun et Guéret (23)
cultivée à Préchasq les Bains, Landes Lieu : Eymoutier s  GABLIM : 05 55 31 86 80
 www .bio-aquitaine.com  ARDEAR Limousin : 05 87 50 41 03
 18 et 19 novembre : initiation
 Du 28 octobre au 3 décembre :  9 novembre : vendr e à des groupes aux pratiques de médecine manuelle
Calendrier

mois de l’économie sociale et soli- de consommateur s locaux tr aditionnelle


daire Lieu : GABLIM, Feytiat (87)  GABLIM : 05 55 31 86 80
 www .cr eslimousin.org  GABLIM : 05 55 31 86 80
 25 novembre : semences paysan-
 4 novembre : Café Installa-  9 et 16 novembre : OBSALIM, obser- nes de cér éales à paille, panifiables et
tion de Bellac qui aur a lieu Au ver les signes alimentair es et adapter sa fourragèr es
Café Le Claridge, 12 rue Pierre ration Lieu : Safran, Panazol (87)
Mer lin de 18h30 à 20h30 Intervenant : Denis Fric  ARDEAR Limousin : 05 87 50 41 03
Lieux : le 9 à La Jonchèr e (87), le 16 à
 CFPPA Bellac 05 55 60 95 95
Beynac (87)  30 novembre : Les médecines al-
 FRCIVAM Limousin : 05 55 26 07 99 ter natives en élevage de volailles bio à
 8 novembre : journée de dé- Montagrier (24)
couverte porc bio à Genouillac (23)  10 novembre : itinéraire technique  Agr obio Périgor d : 05 53 35 88 18
 GABLIM : 05 55 36 81 83 du colza de 14h00 à 17h00
Lieu : Bourganeuf
 19 novembre : projection dé-  ARDEAR Limousin : 05 87 50 41 03  REUNIONS
bat du film « Solutions locales pour
 15 et 22 novembre : r endons nos  4 novembre : CA GABLIM
un désordr e global » au cinéma Eden
de La Souterraine systèmes en cir cuits cour ts viables et
vivables  14 décembre : Jo urnée d’A u-
tomne GABLIM sur le thème des se-
Lieu : Safran, Panazol (87)
 FORMATIONS  ARDEAR Limousin : 05 87 50 41 03
mences

 4 et 18 novembre, 2 et 9 décem -
bre : Maîtriser les outils comptables :  16 et 25 novembre : fournir la r es-

Pou r di ffu ser un e annonce, adressez-la par cou rri er avan t le 25 du moi s, accompagnée du règ lemen t correspondan t :
8,50 €. Nou s rappelon s qu e les annon ces son t g ratui tes pou r les adh éren ts de GABLIM et pou r les personn es à la re-
ch erch e d’un emploi

Foin et céréales Animaux  A vendr e 4 génisses limousines de 3


 A vendr e troupeau vaches allaitan- ans (1400 € l’une) et 3 de 2 ans (1300 €
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tommes génisses pleines, 2 génisses de 1 an, 1 nourries au foin et à l’her be - 9000 € le
Nadin e Rousseau (19300) taur eau 3 ans HBL, ; de races 34, 14, lot
: 05 55 93 21 72 (HR) 23. Indemne IBR et par atuber culose David Lefloch (87140)
certifié bio depuis 2001 : 05 55 00 08 64
 A vendr e blé bio Dominique Valeille (19600)
: 05 55 87 08 13 / 05 55 88 25 52 Emploi
La ferme du con té (16420)
: 05 45 84 19 33
 A vendr e taureau limousin HBL type  Recher che emploi salar ié agricole;
mixte 4 ans et 5 génisses limousines secteur : montagne limousine et alen-
 A vendr e poivr ons verts et rou-
pleines (mise bas en décembr e) et très tours. Pr éfér ence (et compétences) :
ges, variété Rosso Ducmila
douces élevage laitier .
Lion el Soulier (19550)
Arn aud Laurent (19170) Clémen t Pichot
: 05 55 27 81 12
: 05 55 95 44 91 : 06 25 07 41 91 - pichclem@aol.com"

La Feuille bio du Limousin


Bulletin de liaison des AgroBiologistes du Limousin J’adhère à GABLIM
 je suis agriculteur Bio (ou en conversion). Je cotise en tant que membre actif
GABLIM - Association loi 1901, membre de la FNAB
Centre Technique Régional de l’ITAB– Organisme de formation Montant de la cotisation = 50 € + (0,7 € X ...Ha de SAU)
4 rue Thomas Edison, 87220 Feytiat
Tél. : 05 55 31 86 80 Fax : 05 55 30 32 75  je ne suis pas agriculteur Bio, je soutiens l’Agriculture biologique et GABLIM
E-mail : gablim@orange.fr Je cotise en tant que membre associé
Directrice de publication : Chantale De Plasse
ISSN : -1628-0865 Dépôt légal en octobre 2010 Montant de la cotisation : 30 €
Imprimé sur papier recyclé et réalisé par nos soins
avec le concours financier de l’Union Européenne, le Nom , Prénom : …………………………………… ………………… ………………
MAAPAR et le Conseil Régional du Limousin Adresse : …………………… ………………… ………………… ………………… ……..

tél. : ………………………………………….. Fax : …………………………………… ……...


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Chèque à l’ordre de GABLIM, à envoyer à 4 rue Thomas Edison, 87220 FEYTIAT

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