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mécanique classique
Introduction :
Dans ce chapitre, on va s’intéresser aux différents auteurs qui ont vraiment donner
un autre point de vus à notre fameux principe et font la novation de l’équation qui le
représente facilement dans les cas d’étude physique difficiles. Le premier auteur sera
léonard Euler suivi par J-L. LaGrange, ces deux derniers ont le rôle majeur dans la
reformulation de PMA, en fin W.R. Hamilton et C.G. Jacobi qui ont terminant la période
pré-Quantique et entrant au période des événement de la mécanique quantique.
Léonard Euler
Joseph-Louis Lagrange
(8)
Dans le cas d’une seule dimension suivant par exemple « x » le PMA s’écrit :
tB •
S=∫ L( x , x , t) dt=0 (9)
tA
Nous sommes toujours dans le cas où un objet part d'un point Aà l'instant t Aet arrive
au point B à l'instantt B. Entre ces deux coordonnées, il existe une infinité de chemins,
pourtant l'objet en choisit un seul, la trajectoire physique illustré dans la Figure 7,
Dans équation (8), ‘S’représente l'action du système, la fonction a minimisé contient
le Lagrangien qui exprime l’échange (ou la différence), au cours de trajet d’un
systèmes mécanique considéré, entre réservoir de l’énergie cinétique et le réservoir
de l’énergie potentiel, le Lagrangienne s’écrit comme suite :
• •
L(q i , q i , t)=T (qi )−V (q i) (10)
Après quelques manipulations mathématiques (Le théorème fondamental du calcul des
variations) on tombe dans une équation dite d’Euler- LaGrange s’exprime :
d dL dL
dt ( )
•
d qi
−
d qi
=0
(11)
Ces équations sont donc les équations du mouvement, qui seront en toute généralité
des équations différentielles couplées du second ordre pour lesq i.
2. Interprétation et analyse :
Parmi tous les trajectoire possible la boule a choisi la trajectoire qui vérifie le PMA,
avec le lagrangien minimal c’est-à-dire Smin= -21.55 j s.
On constat que l’énergie se conserve (E=constante), si je tombe la boule sur une
table de hauteur ‘h’, je fais les mêmes calculs, je trouverai le même résultat, la même
trajectoire vers le nouveau point d’arrivée, c’est-à-dire dans ce cas particulier le point
d’arrivée peut être laissé libre (x, t), nous verrons comment le formalisme de
Hamilton-Jacobi exploite cette approche.
3. Remarque :
On peut absolument trouver les mêmes résultats à partir de la résolution de
l’équation différentielle de Newton, mais avec un traitement mathématique peut être
plus complexe.
Nous avons vu que le principe de Fermat détermine la seule trajectoire possible qui
respect le temps minimum, l’action dans l’optique géométrique de Fermat est donc la
durée du trajet entre les deux points A et B, mais alors, quelle est la variable dans
l’optique de Fermat qui joue le rôle de la variable temps dans l’action mécanique telle
qui est définie par la relation (8) ?
On va répondre à cette question par la recherche de « lagrangien optique ». D’après
la figure 2 et la relation (1), en considérant le déplacement sur le plan xOy, avec
l’élément de déplacement dl=√ d x 2+ d y 2 , on a :
xB xB
1 1 dy 2 2
T AB=¿ 2 2
√2
( )
∫ c η( x , y) √ d x +d y =∫ c η( x , y) d x + dx d x
xA x A
dy •
On pose : ý= (le symbole y étant réservé à la variation par rapport au temps)
dx
xB
1
Alors T AB=¿ ∫ c η( x , y) √ 1+ ý 2 dx
xA
Ceci nous permet d’écrire le lagrangien pour le trajet optique de Fermat comme cela :
1
Loptique ( y , ý , x )= η(x , y ) √ 1+ ý 2
c
Donc le PMA dans l’optique géométrique de Fermat peut s’écrire comme suit :
xA
δT =δ
(∫
xB
)
Loptique ( y , ý , x)dx =0
Dans lequel le rôle des différentes variables devient claire, le tableau ci-dessous compare les deus
approches de Fermat et Euler-Lagrange.
Avec :
•
¿ p q =pv
¿ (mv) v
¿ m v2
¿ 2T
Donc : H ( q , p ,t )=2 T −( T −V )
¿T+V
Remarque :
Si la variable explicite t disparait de la relation (12), le lagrangien tout comme le
hamiltonien ne dépendent plus explicitement du temps, et l’énergie totale est
conservée. C’est ce cas qui nous intéressera plus loin.
(15)
Les relation (12) et (15) conduisent à :
•
dS
=L=p q−H
dt
(16)
Avec la dérivée totale par rapport au temps de l’action S( q ,t ;q A ,t A ) donne :
dS ∂ S ∂ S •
= + q
dt ∂ t ∂ q
(17)
En acceptant que la dérivée partielle de l’action par rapport à la coordonnée
∂S
généralisé q est égale à l’impulsion généralisé correspondante
dq (
= p ,les deux )
équations (16) et (17) Donnent :
dS
=−H (q , p ,t )
dt
(18)
Pour un système conservatif la fonction H est explicitement indépendante du temps,
donc H s’identifie à l’énergie totale E, alors on extrait la solution simple de l’équation
de Hamilton-Jacobi qui est donnée par :
S( q ,t )=S0 ( q)−Et
(19)
Comparons cette expression à celle d’un front d’onde de l’optique ondulatoire dont la
phase constante s’exprime par :
φ (r ,t )=k . r−ωt
(20)
2π
Où k (k= ) est le vecteur d’onde et ω la fréquence angulaire.
λ
Figure 4.
Illustration des fronts d’onde d’action mécanique et d’optique ondulatoire.
Conclusion :
Avec le traitement de Hamilton- Jacobi on a trouvé que l’onde optique se propageant
le long de rayons orthogonaux au front d’onde de phase constante, trouvera dans un
système mécanique conservatif son équivalent dans la propagation d’une « onde
mécanique », constituée de front d’onde d’action constante, se propageant le long de
rayons orthogonaux au front d’onde représentes par les vecteurs impulsions.
L’action est donc la phase de l’onde mécanique.