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Examens d’ Excellence

𝑵𝒐𝒖𝒗𝒆𝒍𝒍𝒆
é𝒅𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏
Mathématiques 𝑴𝑨𝑹𝑶𝑪
Session Ordinaire 2019
Session De Rattrapage 2019

2
Fiches Mnémotechniques Du Cours
2015
2016
OUARZAZATE 2020
2017
2018
2019
BacSM
MATHS
2020 Badr Eddine EL FATIHI
00212660344136
00212660344136
Professeurbadr.blogspot.com
Ouarzazate 2020
Mathématiques
𝑵𝒐𝒖𝒗𝒆𝒍𝒍𝒆

𝑵𝒐𝒖𝒗𝒆𝒍𝒍𝒆
Résumé de Cours

Énoncés des examens

Mes Propositions de Correction

Méthodes Claires

Détails des détails

Professeurbadr.blogspot.com
Préface 2018
Louanges à ALLAH seul, et bénédiction et Salut soient sur son
prophète MOHAMED.

Ce document vient pour combler une des lacunes que connaît la


filière SM en matière de rareté des livres traitant les sujets
d’examens de Maths en terminale. Je l’ai conçu, et rédigé,
volontairement dans le but d’aider les élèves du Maroc et
d’ailleurs à concevoir une image approximative sur les attendus
du programme.

Avant de partir passer cet examen national, vous êtes censés


connaître toutes les techniques, les astuces, les trucs, les
méthodes, les algorithmes, les procédures et les réponses typiques
à toutes les questions typiques que vous allez apercevoir tout au
long de ce document. Là-bas, le jour de l’examen en salle, vous
n’avez rien à faire que de choisir la bonne méthode comme
réponse à la question adéquate qui convient. Malheureusement, il
y en a encore beaucoup d’élèves qui ne croient absolument en
cette stratégie « d’apprendre par cœur » les procédés classiques
et les méthodes typiques. la vérité c’est que vous aurez 240
minutes comme masse horaire pour répondre à près de 40
questions, soit 6 minutes en chaque question .

En poursuivant mon soutien aux élèves, me voilà prêt à vous


proposer ma méthodologie de préparation pour s’entraîner bien,
et pour répondre aisément aux questions de l’examen national.
J’ai proposé quelques sujets pour la préparation comme
plateforme de travail. Et je crois que c’est tant suffisant. Mais si
vous en voulez plus, consultez les éditions précédentes. Par la
suite, voici quelques conseils à suivre pendant vos révisions, et
pour vous aider à aborder sereinement les épreuves écrites de juin
2019, et ainsi mettre toutes les chances de votre côté pour
décrocher votre précieux Bac .
Pour réussir cet examen, il faut aimer travailler les maths au
premier abord. Et ce n’est pas du tout banal que quelqu’un
débute toujours l’année avec motivation. Faire des fiches qui
récapitulent l’essentiel du cours et utiliser des moyens
mnémotechniques afin d’en faire un vrai capital mémoire.

Savoir bien gérer son temps en se fixant des délais et en


s’accordant des pauses. On ne retient bien que ce qu’on aime.
Et généralement, On aime bien les matières où on a eu de bonnes
notes . Partant de ce principe, j’estime qu’il faut se motiver
d’autant plus pour les matières où l’on se sent moins à l’aise
(les arithmétiques comme exemple ). Il s’agit d’installer un cercle
vertueux dès le début de l’année si l’on se plonge dans une
matière avec passion, alors on va mieux retenir, mieux restituer et
avoir de bons résultats. Ce qui permet d’associer une image
positive à l’examen tout entier .

Un bon étudiant est celui qui connaît sa grille d’évaluation et les


cadres référentiels des examens. Savoir ce que l’on attend de
vous en Maths (connaissances et compétences), vous aidera à
voir quoi mettre en avant, à anticiper les questions.
Et c’est d’ailleurs mon premier but derrière ces documents.

Dans un examen, il y a une part de stratégie puisqu’il faut


convaincre l’examinateur (ou directement le correcteur).
Comprendre ce qu’on attend de vous est très primordial, car dans
l’examen du baccalauréat vous êtes amenés, sans qu’on le dit
institutionnellement, vous êtes censés recracher le cours sous
diverses formes : algorithmes, théorèmes, applications, méthodes,
procédés etc.…

Certains élèves commencent à réviser dés le mois de Mars, alors


que d’autres attendent le mois de Mai pour se plonger dans leurs
livres en prévision des examens de fin d’année. Mais peu importe
la stratégie, il faut savoir que la réussite à ces épreuves ne dépend
que de la qualité du travail de révision. La préparation mentale y
joue également un grand rôle. Savoir chasser le stress et gérer son
temps est aussi important que d’arriver à assimiler le cours des
mathématiques tout entier.

Souvent, les sujets des examens, notamment à l’écrit, sont liés de


près ou de loin à l’actualité. En plus de vous donner des
indications claires sur les éventuels sujets. Travailler les sujets des
années précédentes permet d’enrichir vos connaissances, de
confirmer que vous êtes curieux et que vous avez déjà une
expérience cumulée.

Un examen, c’est comme une épreuve sportive ! si l’on arrive sans


énergie, alors on est sûr de rater son départ ou de ne pas arriver
jusqu’au bout. Le moral c’est qu’il est important de bien manger
de bonnes Msimnates de la chère maman et de bien dormir,
notamment dans les derniers jours précédents les épreuves .
L’alimentation permet de fournir de l’énergie, le sommeil aussi, en
plus de permettre au cerveau de récupérer et d’enregistrer toutes
les informations acquises dans la journée. Je vous conseil aussi de
s’aérer l’esprit en faisant du sport.

Enfin, il importe d’aborder l’épreuve de façon positive, de se


présenter à l’examen prêt à faire de son mieux tout en étant
conscient que la partie ne sera pas facile . Il faut savoir que
visualiser la réussite peut influencer et programmer le succès dans
l’inconscient, autant mettre toutes les chances de son côté .
Je souhaite que ce document aide à achever tous vos buts.
Louanges à ALLAH seul et bénédiction et salut soient sur son
prophète MOHAMED.

Bon courage .

©Professeur Badr Eddine El FATIHI.


Préface 2020
Ci-après quelques notes, indispensables à lire et à reconnaître, sur
la nature de la filière SM. Je les ai proposées pour que vous puissiez
se rendre compte de ce qui se passe réellement autour de vous :

Le stress est un mécanisme normal, déclenché par le cerveau


pour déclarer un état d’urgence du corps tout entier. C'est-à-dire
que vous ne devriez surtout pas être mal à l’aise quand cela se
produirait ou quand on aperçoit ce sentiment dans un examen.
Le stress vous permettriez de mobiliser toute l’énergie et de la
focaliser sur la feuille où les questions auraient été énoncées. C’est
un facteur catalyseur comme un chien rageur qui traque un
coureur fainéant.

Lisez attentivement chaque question. Souvent, l’idée de la


réponse vient immédiatement à travers le travail pénible que vous
auriez fait en classe, sur les livres ou encore au cours des heures de
soutien scolaire. Je fais d’abord mes esquisses de calcul sur le
brouillon ensuite je passe immédiatement pour noter ma réponse
sur la copie soigneusement en utilisant éventuellement des
phrases courtes pour guider le correcteur.

Parfois il arrive qu’on se plante deux ou trois fois devant une


question qu’on a bien compris, mais qu’on n’arrive pas à dénicher
la stratégie de réponse qui va avec. Essayez de relier cette
question avec celles d’avant. Il faudrait s’interroger à tout
moment sur la relation qui pourrait exister entre cette question et
l’exercice tout entier.

Dans le cas où l’échec persiste, dépassez cette défaillance en y


retournant de temps à autre. Signalons qu’on pourra utiliser le
résultat de la question qui a foirée dans d’autres questions qui
viendraient au fur et à mesure de l’exercice.
N’ayez pas peur à propos de quelques questions auxquelles vous
n’avez pas pu répondre rigoureusement, il se peut que la notation
adoptée sur quelques-unes soit de 0,25 ou 0,50. Ça ne mérite pas
de gaspiller du temps précieux là-dessus. Ce type de questions
ambigües et rhétoriques sont rares dans un examen dans la
session ordinaire. Les questions que vous verriez sont littéralement
typiques et classiques et admettent une ou deux méthodes de
résolution au plus.

Parfois on se rend compte que la réponse retrouvée est


insuffisante et ça manque de rigueur et de pertinence. Ne jamais
abandonner une tentative de résolution, qui n’a pas abouti, aussi
male soit elle. Il se peut que le correcteur prenne ton travail en
considération.

Pour le management du temps, je vous propose cet emploi du


temps pour bien gérer les quatre heures et pour éviter le
gaspillage autour des questions ambigües de type 0,25.

 Structures Algébriques : 40 minutes


 Nombres complexes : 50 minutes
 Analyse réelle : 2 heures
 Arithmétiques (proba) : 30 minutes

Il y aurait toujours des gens fainéants et losers, leur job est de


pousser et provoquer les autres à devenir comme eux. Quand ils
perdent, ils se mettent à râler et à se plaindre contre tout le
monde. Ils se réjouissent en faisant toujours la victime. Pour lui, le
pauvre, il est toujours innocent et opprimé. C’est les autres autour
de lui qui sont coupables et qui ont eu tord. C’est ce que j’appelle
le syndrome de l’échec de la victime innocente. Méfiez-vous !

Sachez que le but derrière le régime de l’école publique était, et


resterait toujours, l’acquisition d’une formation solide pour vous
faciliter une intégration flexible et rapide dans le tissu
économique. Bref, acquérir un job. Autrement-dit on vous dit que
l’enseignement public ou privé est la clé à l’intégration
économique quelle que soit l’amour que l’on fournit à ce qu’on
fait. Mais dire que l’école public contribuerait à la promotion de
l’étique, des mœurs et de la moralité publique ; alors là i don’t
think so ! Ce que j’aperçois est carrément le contraire, parce que
la majorité des tumeurs d’attitude et de comportement affectent
ceux qui auraient reçu une formation au sein d’une école
publique. Ça devient clair et remarquable dans les populations du
tiers monde. N’espérez jamais une amélioration dans l’étique et
sur les mœurs des individus en franchissant une école public, aussi
prestigieuse soit elle, dans les pays en voie de développement.

Quand on performante un exploit ou lorsqu’on aurait un succès,


on ne s’attend jamais à ce que les autres soient fiers. Ça marche
aussi quand on est dans une compétition face à d’autres
concurrents de la même classe et de la même filière. Et c’est tout
à fait normal puisqu’on est des humains et la jalousie est un
sentiment inné. Donc ce ne serait pas la peine d’attendre des
applaudissements de la part de quelqu’un. Comme celles qu’on
manifeste à l’égard de NADAL ou FEDERER.

Je peux même aller très loin en disant que tu pourrais en avoir de


l’ironie et de l’harcèlement verbal comme simple feed-back.
Prends soin de tes projets personnels et ne surtout pas espérer de
la reconnaissance. Un exemple vivant m’a vraiment marqué
quant tout le monde se moquait d’un jeune garçon prodigieux et
talentueux, originaire de TIZNIT et qui s’appelle Ider MOTIÏ ; en
disant qu’il se plante en parlant le dialecte marocain ! C’est
ridicule parce que tout le monde omettait ses compétences en
programmation et son talent linguistique en parlant couramment
l’anglais, et on lui avait reproché d’avoir parlé mal une langue qui
n’était jamais la sienne. C’est ridicule et insensé, d’ailleurs cette
langue, même soutenue, dans le monde technique, est une
arnaque technologique. La seule interprétation de l’harcèlement
provoqué par ces groupes de losers est une jalousie et
méchanceté.
Ider, tu n’aurais pas dû parler une longue, qui n’était jamais la
tienne, et faire de l’effort pour satisfaire le besoin d’un roturier.
T’aurais dû s’exprimer en langue AMAZIGH, et pour la
compréhension je recommande des casques de traduction. 

J’estime profondément que vous devriez, peut être, se motiver


d’autant plus pour le travail individuel, personnel et autodidacte
chez-vous à la maison. Et ce n’est pas de m’arrêter de dire que
l’activité mathématique serait d’effectuer des taches de calcul
comme on l’entend souvent dans les controverses et les préjugées
à l’égard des matheux, en disant ainsi que nous ne serions que
des calculettes programmables. Non ! il suffit de penser à l’athlète
qui, comme vous le saviez, effectue dans son entraînement des
mouvements mécaniques, robotiques, parfois ennuyeux et parfois
honteux et ridicules. Il les fait, non pas pour idéaliser ces
mouvements et d’en faire l’objectif, ou parce qu’il en aurait
besoin pour son concert d’acrobatie, non ! Mais parce que ces
mouvements vont l’aider à avoir un physique flexible et
compatible avec d’autre contextes et valables à d’autres
environnement là où on en aura besoin.

Ainsi, le mathématicien, si l’on peut établir une modélisation, serait


un athlète qui s’entraîne avec des exercices et des problèmes
pour faire bouger les muscles de la raison, de la logique, de la
contradiction, de l’absurde, de l’implication, de l’induction, de la
déduction, de la manipulation de lois et de faire communiquer et
partager son raisonnement rigoureusement avec autrui.

Les élèves des années précédentes ont cordialement contribué à


la détection de quelques fautes, que j’ai reconnu être graves
quant-même. Ces étudiants, que je remercie infiniment, ont
travaillé beaucoup dans mes livres. Et ce fut vraiment un grand
plaisir pour moi d’avoir enseigné implicitement beaucoup
d’étudiants partout dans le Maroc et l’Algérie, que je n’aurais
même pas l’occasion de les voir tous ensemble assis dans une
même salle.
Ils aient détecté ces quelques fautes que j’ai commises
inconsciemment et aient pu me contacter pour m’informer
volontairement.

La partie majeure des étudiants qui ont pu me contacter via


WhatsApp m’ont communiqué leurs appréciations et leurs points de
vue à propos de cette expérience de soutien à travers des examens
corrigés des années précédentes que j’ai proposés. Et la majorité
d’entre eux auraient pu exprimer leur satisfaction et leur joie en
décrivant ma méthode de résolution qui était claire et bien
détaillée, parfois simple mais élégante et profonde. Ce serait
toujours un plaisir pour moi de lire vos commentaires qui me
donneraient encore et toujours le courage et de l’adrénaline pour
continuer à mener à bien cette honorable cause.

Parmi les remarques que j’avais reçues le plus souvent sur


WhatsApp je cite la nature du contenu des questions qui étaient,
comme prévu pour 2019, classiques et typiques. Et pourtant je
considère cette composition (2019N) comme l’une des meilleures
que j’ai vu jusqu’à maintenant. Je crois que c’est génial d’avoir
des questions classiques puisque ce serait en votre faveur.
D’ailleurs, ce qui est important ce n’est pas les mathématiques
comme matière, mais plutôt d’avoir sélectionné, via les maths, des
étudiants qui travaillent et pensent logiquement pour les préparer
pour les métiers du monde réel : ingénierie, médecine,
architecture, économie, finances, réseaux, systèmes informatiques
industrie, bâtiments et traveaux publiques. Je ne sais pas pour
vous, mais vous vous rendez compte qu’il n’existeraient jamais des
ingénieurs assis dans leurs bureaux et entrain de résoudre des
équations . Même, si vous obtiendriez des doctorats en
électronique, rassurez-vous vous ne seriez jamais capable de
fabriquer une montre. Et si vous arriviez à en manufacturer une,
vous devriez sûrement la vendre au kilo puisqu’il existent déjà des
compagnies multinationales qui manufacturent des montres
dépuis bien longtemps, 100 et 150 ans déjà . Bon courage.

©Professeur Badr Eddine El FATIHI.


SOMMAIRE

Préfaces 2018 et 2020……………………………….……..……… 03

Sommaire………………………………………………..…………….. 11

Fiches Mnémotechniques (Résumé de cours)……...………….. 13

Enoncés des Examens…………………………………………...….. 37

Mes propositions de correction de 2015N……………...……….. 71

Mes propositions de correction de 2015R ……………..……….. 79

Mes propositions de correction de 2016N …………….………... 88

Mes propositions de correction de 2016R ……………………... 95

Mes propositions de correction de 2017N ……………………… 99

Mes propositions de correction de 2017R………...……………. 143

Mes propositions de correction de 2018N………..……………..127

Mes propositions de correction de 2018R…………..………….. 136

Mes propositions de correction de 2019N………...…...………..150

Mes propositions de correction de 2019R……….…….……….. 161

Mes propositions de correction de Khmiset………...…………..107

Mes propositions de correction de Oujda…………..…………..119


Mathématiques
Résumé De Cours

𝑵𝒐𝒖𝒗𝒆𝒍𝒍𝒆

Structures Algébriques
Analyse Complexe
Arithmétiques dans Z
Calcul de Probabilités
Analyse Réelle
Quelques intégrales indéfinies
Structures Algébriques
1 Loi de composition interne 7 L’élément neutre - Avertissement
∗ 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒍𝒐𝒊 𝑺 𝒆𝒔𝒕 𝒔𝒕𝒂𝒃𝒍𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝑬,∗
𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒐𝒔𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 ⟺ ∀ 𝒂, 𝒃 𝝐 𝑬𝟐 ; 𝒂 ∗ 𝒃 𝝐 𝑬 𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒍′é𝒍é𝒎𝒆𝒏𝒕
𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒍′ é𝒍é𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒏𝒆𝒖𝒕𝒓𝒆 ⇏
𝒊𝒏𝒕𝒆𝒓𝒏𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝑬 𝒏𝒆𝒖𝒕𝒓𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝑺,∗
𝒅𝒂𝒏𝒔 𝑬,∗

Avec E est un ensemble défini implicitement ou explicitement.

8 La Symétrie :
2 La Stabilité
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛 = 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
𝒂′ = 𝒔𝒚𝒎(𝒂)
⟺ 𝒂 ∗ 𝒂′ = 𝒂′ ∗ 𝒂 = 𝒆
𝑺 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝑬,∗
⟺ ∀ 𝒙, 𝒚 𝝐 𝑺𝟐 ; 𝒙 ∗ 𝒚 𝝐 𝑺
𝑺𝒕𝒂𝒃𝒍𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝑬,∗
Avec ∗ est une LCI dans E.
Avec ∗ est une loi de composition interne dans E et 𝑆 ⊆ 𝐸 e est l’élément neutre dans (𝐸,∗).
L’élément a’ est unique dans E.
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
3 La Stabilité – Avertissement : 9 Le symétrique d’un composé :

∗ 𝒆𝒔𝒕 𝑳𝑪𝑰 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝑬 𝒐𝒖𝒃𝒊𝒆𝒏 ∶ 𝒔𝒚𝒎 𝒂 ∗ 𝒃 = 𝒔𝒚𝒎 𝒃 ∗ 𝒔𝒚𝒎(𝒂)


⇏ 𝑺 𝒆𝒔𝒕 𝒔𝒕𝒂𝒃𝒍𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝑬,∗
𝑺⊆𝑬 𝒐𝒖𝒃𝒊𝒆𝒏 ∶ 𝒂 ∗ 𝒃 ′ = 𝒃′ ∗ 𝒂′

Avec ∗ est une loi de composition interne associative dans E.


e est l’élément neutre dans (𝐸,∗).
a et b sont deux éléments de E.
4 L’associativité
= 𝒂 + 𝒊𝒃 : ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛 = 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛

∗ 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒍𝒐𝒊 ∀ 𝒙, 𝒚, 𝒛 𝝐 𝑬𝟑


𝒂𝒔𝒔𝒐𝒄𝒊𝒂𝒕𝒊𝒗𝒆

𝒙∗𝒚 ∗𝒛=𝒙∗ 𝒚∗𝒛
10 L’élément régulier d’une LCI :

𝒂 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 é𝒍é𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒂∗𝒙 =𝒂∗𝒚 ⟹ 𝒙= 𝒚


Avec ∗ est une loi de composition interne dans E . ⟺ 𝒙∗𝒂=𝒚∗𝒂 ⟹ 𝒙=𝒚
𝒓é𝒈𝒖𝒍𝒊𝒆𝒓 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝑬,∗

Quelques soient x et y dans E.


= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛 Pour toute LCI ∗ dans E.
5 La commutativité :

∗ 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒍𝒐𝒊 ∀ 𝒙, 𝒚, 𝝐 𝑬𝟐 = 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛



𝒄𝒐𝒎𝒎𝒖𝒕𝒂𝒕𝒊𝒗𝒆 𝒙∗𝒚= 𝒚∗𝒙 11 L’Homomorphisme :

𝒇 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒉𝒐𝒎𝒐𝒎𝒐𝒓𝒑𝒉𝒊𝒔𝒎𝒆 ∀ 𝒙, 𝒚 𝝐 𝑬𝟐 ∶

𝒅𝒆 𝑬,∗ 𝒗𝒆𝒓𝒔 (𝑭,⊺) 𝒇 𝒙 ∗ 𝒚 = 𝒇 𝒙 ⊺ 𝒇(𝒚)

6 L’élément neutre :
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛

𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒍′é𝒍é𝒎𝒆𝒏𝒕 ∃! 𝒆 𝝐 𝑬 , ∀ 𝒙 𝝐 𝑬

𝒏𝒆𝒖𝒕𝒓𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝑬,∗ 𝒆∗𝒙=𝒙∗𝒆=𝒙
12 L’Isomorphisme
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ :𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛

𝒇 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒊𝒔𝒐𝒎𝒐𝒓𝒑𝒉𝒊𝒔𝒎𝒆 𝒇 𝒉𝒐𝒎𝒐𝒎𝒐𝒓𝒑𝒉𝒊𝒔𝒎𝒆



𝒅𝒆 𝑬,∗ 𝒗𝒆𝒓𝒔 (𝑭,⊺) 𝒇 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒃𝒊𝒋𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏

= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛

Des Fiches mnémotechniques – Structures Algébriques – Résumé du cours - proposées par Badr Eddine El Fatihi – Ouarzazate 2020 - page 013
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
13 L’Homomorphisme conserve la stabilité : 19 Le sous-groupe d’un groupe :
𝑯,∗ 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏
𝒇 ∶ 𝑬,∗ ⟼ 𝑭,⊺ 𝒇 𝑬 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒆 𝑯⊆𝑮 ; 𝑯≠∅
⟹ 𝒔𝒐𝒖𝒔 − 𝒈𝒓𝒐𝒖𝒑𝒆 ⟺
𝒇 𝒆𝒔𝒕 𝒉𝒐𝒎𝒐𝒎𝒐𝒓𝒑𝒉𝒊𝒔𝒎𝒆 𝒔𝒕𝒂𝒃𝒍𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝑭,⊺ ∀ 𝒙, 𝒚 𝝐𝑯𝟐 ; 𝒙 ∗ 𝒔𝒚𝒎 𝒚 𝝐 𝑯
𝒅𝒖 𝒈𝒓𝒐𝒖𝒑𝒆 𝑮,∗

14 L’Homomorphisme conserve
l’associativité 20 L’Homomorphisme conserve
= 𝒂 + 𝒊𝒃 : ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
la structure
= 𝒂 +de
𝒊𝒃 groupe
∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 =: 𝒛′ ∗ 𝒛
𝒇 ∶ 𝑬,∗ ⟼ 𝑭,⊺
𝑻 𝒆𝒔𝒕 𝒂𝒔𝒔𝒐𝒄𝒊𝒂𝒕𝒊𝒗𝒆 𝒇 ∶ 𝑮,∗ ⟼ 𝑭,⊺
𝒇 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒉𝒐𝒎𝒐𝒎𝒐𝒓𝒑𝒉𝒊𝒔𝒎𝒆 ⟹
𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒇 𝑬 ,⊺ 𝒇 𝑮;∗ = 𝒇 𝑮 ;⊺
∗ 𝒆𝒔𝒕 𝒂𝒔𝒔𝒐𝒄𝒊𝒂𝒕𝒊𝒗𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝑬,∗ 𝒇 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒉𝒐𝒎𝒐𝒎𝒐𝒓𝒑𝒉𝒊𝒔𝒎𝒆 ⟹
𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒈𝒓𝒐𝒖𝒑𝒆
𝑮,∗ 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒈𝒓𝒐𝒖𝒑𝒆

∗ 𝑎𝑠𝑠𝑜𝑐𝑖𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝐺 ⟹ ⊺ 𝑎𝑠𝑠𝑜𝑐𝑖𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑓(𝐺)


15 L’Homomorphisme conserve 𝑒 = 𝐸𝑁 𝐺,∗ ⟹ 𝑓 𝑒 = 𝐸𝑁 𝑓 𝐺 ,⊺
la commutativité : 𝑥 ′ = 𝑠𝑦𝑚 𝑥 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝐺 ⟹ 𝑓 𝑥′ = 𝑠𝑦𝑚 𝑓(𝑥) 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑓 𝐺
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
𝒇 ∶ 𝑬,∗ ⟼ 𝑭,⊺ = 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
𝑻 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒖𝒕𝒂𝒕𝒊𝒗𝒆
𝒇 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒉𝒐𝒎𝒐𝒎𝒐𝒓𝒑𝒉𝒊𝒔𝒎𝒆 ⟹
𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒇 𝑬 ,⊺
∗ 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒖𝒕𝒂𝒕𝒊𝒗𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝑬,∗
21 La structure d’Anneau :
𝑨,∗ 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒈𝒓𝒐𝒖𝒑𝒆 𝒂𝒃é𝒍𝒊𝒆𝒏
𝑨 ,∗ ,⊺ 𝒆𝒔𝒕
⟺ ⊺ 𝒆𝒔𝒕 𝒂𝒔𝒔𝒐𝒄𝒊𝒂𝒕𝒊𝒗𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝑨
𝒖𝒏 𝑨𝒏𝒏𝒆𝒂𝒖
⊺ 𝒆𝒔𝒕 𝒅𝒊𝒔𝒕𝒓𝒊𝒃𝒖𝒕𝒊𝒗𝒆 𝒑𝒓𝒑 à ∗ 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝑨
16 L’Homomorphisme et l’élément neutre :
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛 prp = par rapport
𝒇 ∶ 𝑬,∗ ⟼ 𝑭,⊺
𝒇 𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒍′𝑬𝑵
𝒇 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒉𝒐𝒎𝒐𝒎𝒐𝒓𝒑𝒉𝒊𝒔𝒎𝒆 ⟹
𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒇 𝑬 ,⊺ 𝑨 ,∗ ,⊺ 𝒆𝒔𝒕
𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒍′𝑬𝑵 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝑬,∗
𝒖𝒏 𝑨𝒏𝒏𝒆𝒂𝒖 𝑨 ,∗ ,⊺ 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒂𝒏𝒏𝒆𝒂𝒖

𝒄𝒐𝒎𝒎𝒖𝒕𝒂𝒕𝒊𝒇 ⊺ 𝒆𝒔𝒕
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒖𝒂𝒕𝒊𝒗𝒆
= 𝒛′ ∗ 𝒛 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝑨
Avec : L’EN = l’élément neutre.

17 L’Homomorphisme
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + et
𝒊𝒃 la
= 𝒛′symétrie
∗𝒛 : 22 Diviseurs de Zéro dans un anneau
𝒇 ∶ 𝑬,∗ ⟼ 𝑭,⊺ = 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
𝒇 𝒙′ = 𝒔𝒚𝒎 𝒇 𝒙 𝒂 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒅𝒊𝒗𝒊𝒔𝒆𝒖𝒓 ∃𝒃𝝐𝑨 , 𝒃 ≠𝒆
𝒇 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒉𝒐𝒎𝒐𝒎𝒐𝒓𝒑𝒉𝒊𝒔𝒎𝒆 ⟹ ⟺
𝒙′ = 𝒔𝒚𝒎 𝒙 𝒅𝒂𝒏𝒔 (𝑬,∗) 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒇 𝑬 ,⊺ 𝒅𝒆 𝒁é𝒓𝒐 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝑨 ,∗ ,⊺ 𝒂⊺𝒃=𝒃⊺𝒂=𝒆

Avec A ,∗ ,⊺ est un anneau.


e est l’élément neutre de la loi ∗ .
et 𝑎 ≠ 𝑒 .
18 La structure de groupe :
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
∗ 𝒆𝒔𝒕 𝒂𝒔𝒔𝒐𝒄𝒊𝒂𝒕𝒊𝒗𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝑮 23 Anneau parfait :
𝑮,∗ 𝒆𝒔𝒕 ∗ 𝒂𝒅𝒎𝒆𝒕 𝒖𝒏 𝑬𝑵 𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝑮

𝒖𝒏 𝒈𝒓𝒐𝒖𝒑𝒆 ∀ 𝒂 𝝐 𝑮,∗ ∃! 𝒔𝒚𝒎 𝒂 = 𝒂′ 𝝐 𝑮,∗
𝑨 ,∗,⊺ 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 ∀ 𝒂, 𝒃 𝝐 𝑨𝟐 ∶
⟺ 𝒐𝒖𝒃𝒊𝒆𝒏 𝒂 = 𝒆
𝑨𝒏𝒏𝒆𝒂𝒖 𝒑𝒂𝒓𝒇𝒂𝒊𝒕 𝒂⊺𝒃=𝒆 ⟹
𝒐𝒖𝒃𝒊𝒆𝒏 𝒃 = 𝒆

𝑮,∗ 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝑮,∗ 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒈𝒓𝒐𝒖𝒑𝒆



𝒈𝒓𝒐𝒖𝒑𝒆 𝒂𝒃é𝒍𝒊𝒆𝒏 ∗ 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒖𝒕𝒂𝒕𝒊𝒗𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝑮
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛 24 La structure de corps :
Groupe abélien = Groupe commutatif
𝑲 ,∗ ,⊺ 𝒆𝒔𝒕 = 𝒂 + 𝒊𝒃 𝑲∗ ,∗𝒙,⊺+ 𝒆𝒔𝒕
𝒊𝒃 =𝒖𝒏𝒛′ 𝒂𝒏𝒏𝒆𝒂𝒖
∗𝒛 𝒖𝒏𝒊𝒕𝒂𝒊𝒓𝒆
⟺ ∗ ′
𝒖𝒏 𝒄𝒐𝒓𝒑𝒔 ∀𝒙𝝐𝑲 , ∃! 𝒙 = 𝒔𝒚𝒎⊺ 𝒙
𝑮,∗ 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒈𝒓𝒐𝒖𝒑𝒆 𝒂 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 é𝒍é𝒎𝒆𝒏𝒕
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ ⟹ = 𝒛′ ∗ 𝒛 𝒅𝒂𝒏𝒔 (𝑬,∗)
𝒙 + 𝒊𝒃 𝒓é𝒈𝒖𝒍𝒊𝒆𝒓
𝒂𝝐𝑬 Le mot unitaire veut dire que T admet un élément neutre
(appelé souvent l’unité) dans K.
Avec e est l’élément neutre de ∗ dans K. et 𝐾 ∗ = 𝑘\{𝑒}

Des Fiches mnémotechniques – Structures Algébriques – Résumé du cours - = Eddine


proposées par Badr 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 +– 𝒊𝒃
El Fatihi = 𝒛′ ∗ 2020
Ouarzazate 𝒛 - page 014
25 Caractérisation des corps : 31 La dimension d’un esp vectoriel :
𝑲 ,∗ 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒈𝒓𝒐𝒖𝒑𝒆 𝒂𝒃é𝒍𝒊𝒆𝒏
𝑲 ,∗ ,⊺ 𝒆𝒔𝒕 𝑳𝒆 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅′ é𝒍é𝒎𝒆𝒏𝒕𝒔 𝒅′ 𝒖𝒏𝒆 𝒃𝒂𝒔𝒆 𝒅′ 𝒖𝒏 𝒆𝒔𝒑 𝒗𝒆𝒄𝒕 𝑬
⟺ 𝑲∗ ,⊺ 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒈𝒓𝒐𝒖𝒑𝒆 𝒔′ 𝒂𝒑𝒑𝒆𝒍𝒆 𝒍𝒂 𝒅𝒊𝒎𝒆𝒏𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝑬 . 𝒏𝒐𝒕é𝒆 𝒅𝒊𝒎𝑬 = 𝒏 𝝐 ℕ∗ .
𝒖𝒏 𝒄𝒐𝒓𝒑𝒔
⊺ 𝒆𝒔𝒕 𝒅𝒊𝒔𝒕𝒓𝒊𝒃𝒖𝒕𝒊𝒗𝒆 𝒑𝒓𝒑 à ∗ 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝑲

Abélien signifie commutatif.


e est l’élément neutre de ∗ dans K.
𝐾 ∗ = 𝐾\{𝑒}. 32 Espace vectoriel de dim fini E=R² :
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
𝑳𝒂 𝒇𝒂𝒎𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒙, 𝒚
⟺ 𝒙, 𝒚 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒃𝒂𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝑬
26 Espace vectoriel réel : 𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒊𝒃𝒓𝒆

𝑬,∗ 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒈𝒓𝒐𝒖𝒑𝒆 𝒂𝒃é𝒍𝒊𝒆𝒏


𝜶∗𝜷 ∙𝒙=𝜶∙𝒙 ∗ 𝜷∙𝒙
𝑬 ,∗ ,∙ 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏
⟺ 𝜶𝜷 ∙ 𝒙 = 𝜶 ∙ 𝜷 ∙ 𝒙 𝑳𝒂 𝒇𝒂𝒎𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒙, 𝒚
𝒆𝒔𝒑𝒂𝒄𝒆 𝒗𝒆𝒄𝒕𝒐𝒓𝒊𝒆𝒍 ⟺ 𝒅𝒆𝒕 𝒙, 𝒚 ≠ 𝟎
𝜶∙ 𝒙∗𝒚 = 𝜶∙𝒙 ∗ 𝜶∙𝒚 𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒊𝒃𝒓𝒆
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
𝟏∙𝒙 =𝒙

Avec 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 sont deux éléments de ℝ.


et 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 sont deux éléments de E. 𝒙 𝒚
𝑳𝒂 𝒇𝒂𝒎𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒙, 𝒚
⟺ ∎ ∎
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ ∎
𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒊𝒃𝒓𝒆 𝒛 ≠𝟎

= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
27 Famille génératrice :

𝑳𝒂 𝒇𝒂𝒎𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒙, 𝒚 𝒆𝒔𝒕 ∀ 𝒂 𝝐 𝑬 , ∃ 𝜶, 𝜷 𝝐 ℝ
𝒈é𝒏é𝒓𝒂𝒕𝒓𝒊𝒄𝒆 𝒅𝒆 𝑬

𝒂 = 𝜶∙𝒙+𝜷∙𝒚 33 Calcul du Déterminant d’une Matrice:

= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛 ∗ 𝒛
𝒂 𝒅
𝒅𝒆𝒕 𝑴 = = 𝒂𝒃 − 𝒄𝒅
𝒄 𝒃

28 Dépendance & indépendance :


= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
𝒂 𝒊 𝒈
∃ 𝜶, 𝜷 𝝐 ℝ𝟐∗ ∶ 𝒃 𝒋 𝒊 𝒈 𝒊 𝒈
𝑳𝒂 𝒇𝒂𝒎𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒙, 𝒚 𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒊é𝒆 ⟺ 𝒅𝒆𝒕 𝑵 = 𝒆 𝒃 𝒋 = 𝒂 −𝒆 +𝒌
𝜶∙𝒙+𝜷∙𝒚=𝟎 𝒇 𝒄 ′𝒇 𝒄 𝒃 𝒋
𝒌= 𝒇𝒂 +𝒄𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛 ∗ 𝒛

= 𝒂𝒃𝒄 + 𝒆𝒇𝒈 + 𝒊𝒋𝒌 − (𝒈𝒃𝒌 + 𝒂𝒋𝒇 + 𝒊𝒆𝒄)


∀ 𝜶, 𝜷 𝝐 ℝ𝟐∗ ∶
𝑳𝒂 𝒇𝒂𝒎𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒙, 𝒚
⟺ 𝑬𝒕 𝒙 = 𝟎
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝜶𝒙 ∙+𝒙 𝒊𝒃
𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒊𝒃𝒓𝒆 + 𝜷=∙ 𝒚𝒛′=∗ 𝟎
𝒛 ⟹ 𝑬𝒕 𝒚 = 𝟎 𝒆 𝒋 𝒊𝒃 ∗𝒂 𝒙 𝒈 𝒂′ 𝒈
= −𝒊 = 𝒂 + + 𝒃 + 𝒊𝒃
− 𝒇=𝒆𝒛 ∗𝒋𝒛
𝒌 𝒄 𝒌 𝒄
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
𝒆 𝒅 𝒂 𝒊 𝒂 𝒊
29 Caractérisation des SEV : =𝒈 −𝒋 +𝒄
𝒌 𝒇 𝒌 𝒇 𝒆 𝒃

𝑭 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒔𝒆𝒗 = 𝝐𝒛′ℝ∗ ,𝒛 ∀ 𝒙, 𝒚 𝝐 𝑭 ∶


= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃∀ 𝜶 𝒃 𝒋 𝒆 𝒋 𝒆 𝒅
⟺ =𝒂 + 𝒈= 𝒛′ ∗ 𝒛
− 𝒊∗ 𝒙 + 𝒊𝒃
= 𝒇𝒂 +𝒄 𝒊𝒃
𝒅𝒆 𝑬 , +,∙ 𝜶𝒙 + 𝒚 𝝐 𝑭 𝒌 𝒄 𝒌 𝒇

sev = sous-espace vectoriel. 𝒊 𝒈 𝒂 𝒈 𝒂 𝒊


==−𝒆𝒂 + 𝒊𝒃 ∗+ 𝒃𝒙 + 𝒊𝒃 =−𝒛𝒋′ ∗ 𝒛
avec (𝐸, +,∙) est un R-espace vectoriel. 𝒇 𝒄 𝒌 𝒄 𝒌 𝒇
et 𝐹 ⊆ 𝐸.
𝒊 𝒈 𝒂 𝒈 𝒂 𝒊
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛 ==𝒌 𝒂 + 𝒊𝒃 −∗𝒇 𝒙𝒆+ 𝒊𝒃
𝒋 +=𝒄𝒛 𝒆∗ 𝒛 𝒃

𝒃 𝒋
30 Base d’un espace vectoriel :
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 =+𝒛′ ∗−𝒛 +
𝑳𝒂 𝒇𝒂𝒎𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒙, 𝒚 𝒆𝒔𝒕 ∀ 𝒎 𝝐 ℝ , ∃! 𝜶, 𝜷 𝝐 ℝ ∶
⟺ 𝑹è𝒈𝒍𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒔𝒊𝒈𝒏𝒆𝒔 ∶ − + −
𝒖𝒏𝒆 𝒃𝒂𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝑬 𝒎 = 𝜶𝒙 + 𝜷𝒚 + − +
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
Avec E est un espace vectoriel.

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= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛 ′
Nombres Complexes
34 Parties réelle et imaginaire : 40 Distribuer la conjugaison :
𝒛=𝒛 ⟺ 𝒛𝝐ℝ ⟺ 𝕿𝒎 𝒛 = 𝟎 𝒛 + 𝝀𝒛′ = 𝒛 + 𝝀𝒛′

𝒛 = −𝒛 ⟺ 𝒛 𝝐 𝒊ℝ ⟺ 𝓡𝒆 𝒛 = 𝟎 𝒛 × 𝒛′ = 𝒛 × 𝒛′

𝒛 𝒛
= ; 𝒛′ ≠ 𝟎
𝓡𝒆 𝒛 = 𝓡𝒆 𝒛′ 𝒛′ 𝒛′
𝒛 = 𝒛′ ⟺
𝕿𝒎 𝒛 = 𝕿𝒎 𝒛′
𝑷 𝜶 =𝟎 ⟺ 𝑷 𝜶 =𝟎
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
𝓡𝒆 𝒛 + 𝝀𝒛′ = 𝓡𝒆 𝒛 + 𝝀 𝓡𝒆 𝒛′ Avec P est un polynôme à coefficients réels.
𝕿𝒎 𝒛 + 𝝀𝒛′ = 𝕿𝒎 𝒛 + 𝝀 𝕿𝒎 𝒛′

Avec 𝜆 est un=réel.


𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
41 Module d’un nombre complexe :
35 affixe d’un vecteur dans le plan : 𝟐 𝟐
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛 𝒛 = 𝒛×𝒛= 𝓡𝒆 𝒛 + 𝕿𝒎 𝒛
𝒂𝒇𝒇 𝑨𝑩 = 𝒂𝒇𝒇 𝑩 − 𝒂𝒇𝒇 𝑨
𝑨𝑩 = 𝑨𝑩 = 𝒛𝑩 − 𝒛𝑨
𝒂𝒇𝒇 𝒖 + 𝝀𝒗 = 𝒂𝒇𝒇 𝒖 + 𝝀 𝒂𝒇𝒇 𝒗

Ça s’écrit aussi sous : 𝑧𝐴𝐵 = 𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 . 𝕿𝒎 𝒛 ≤ 𝒛 𝒆𝒕 𝓡𝒆(𝒛) ≤ 𝒛


Et encore : 𝑧𝑢 +𝜆𝑣 = 𝑧𝑢 + 𝜆 𝑧𝑣 .
𝒛 × 𝒛′ = 𝒛 × 𝒛′
Avec 𝜆 est un nombre réel.
𝒛 𝒛
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛 = ; 𝒛′ ≠ 𝟎
36 Colinéarité de trois points : 𝒛′ 𝒛′

𝒛𝒄 − 𝒛𝑨 𝒛 + 𝒛′ ≤ 𝒛 + 𝒛′
𝑨, 𝑩 𝒆𝒕 𝑪 𝒔𝒐𝒏𝒕
⟺ 𝝐ℝ
𝒄𝒐𝒍𝒊𝒏é𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒛𝑩 − 𝒛𝑨

42 Argument d’un nombre complexe :


37 Affixe d’un Barycentre :
𝒂𝒓𝒈 −𝒛 ≡ 𝝅 + 𝒂𝒓𝒈 𝒛 𝟐𝝅
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
𝒊 𝜶𝒊 𝒂𝒇𝒇 𝑨𝒊
𝑮 = 𝑩𝒂𝒓𝒚 𝑨𝒊 ; 𝜶 𝒊 ⟺ 𝒂𝒇𝒇 𝑮 = 𝒂𝒓𝒈 𝒛 ≡ −𝒂𝒓𝒈 𝒛 𝟐𝝅
𝒊 𝜶𝒊

𝒂𝒓𝒈 𝒛 ≡ 𝟎 𝝅 ⟺ 𝒛𝝐ℝ

𝝅
𝒂𝒓𝒈 𝒛 ≡ 𝝅 ⟺ 𝒛 𝝐 𝒊ℝ
38 Conjugué d’un nombre complexe : 𝟐
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
𝟏
𝒂𝒓𝒈 ≡ −𝒂𝒓𝒈 𝒛 𝟐𝝅
𝒛 = 𝓡𝒆 𝒛 + 𝒊 𝕿𝒎 𝒛 ⟺ 𝒛 = 𝓡𝒆 𝒛 − 𝒊 𝕿𝒎 𝒛 𝒛
𝒛
𝒂𝒓𝒈 ≡ 𝒂𝒓𝒈 𝒛 − 𝒂𝒓𝒈 𝒛′ 𝟐𝝅
𝒛′

𝒂𝒓𝒈 𝒛𝒏 ≡ 𝒏 ∙ 𝒂𝒓𝒈 𝒛 𝟐𝝅 ; 𝒏𝝐ℕ


39 Relations de conjugaison′ :
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛 ∗ 𝒛
𝟐 𝟐 𝒛𝑫 − 𝒛𝑪 𝑨≠𝑩
𝒛 × 𝒛 = 𝓡𝒆 𝒛 + 𝕿𝒎 𝒛 𝝐 ℝ+ 𝑨𝑩, 𝑪𝑫 ≡ 𝒂𝒓𝒈 𝟐𝝅 ;
𝒛𝑩 − 𝒛𝑨 𝑪≠𝑫
𝒛 + 𝒛 = 𝟐 𝓡𝒆 𝒛 𝒛𝒗
𝒖, 𝒗 ≡ 𝒂𝒓𝒈 𝟐𝝅 ; 𝒖≠𝟎
𝒛𝒖 𝒗≠𝟎
𝒛 − 𝒛 = 𝟐𝒊 𝕿𝒎 𝒛

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43 Forme trigonométrique - exponentielle : 49 Racines nièmes d’un nombre complexe :
𝒛 = 𝒛 ∙ 𝒄𝒐𝒔 𝜽 + 𝒊 𝒔𝒊𝒏 𝜽 = 𝒛 ∙ 𝒆𝒊𝜽 𝜽+𝟐𝒌𝝅
𝒌𝝐ℕ
𝒂 ∙ 𝒆𝒊
𝒏
𝒛𝒏 = 𝒂 = 𝒂 𝒆𝒊𝜽 ⟺ 𝒛𝝐 𝒏 ;
𝟎≤𝒌≤𝒏−𝟏
−𝒆𝒊𝜽 = 𝒆𝒊 𝜽+𝝅

𝒓 𝒆𝒊𝜽 𝒏
= 𝒓𝒏 𝒆𝒊𝒏𝜽 On dit que z est une racine nième du nombre complexe a.

Avec : 𝑎𝑟𝑔 𝑧 ≡ 𝜃 2𝜋 et 𝑧 𝜖 ℂ∗

50 Zéros d’un polynôme :


𝒛 = 𝒛′
𝒛 = 𝒛′ ⟺
𝒂𝒓𝒈 𝒛 𝒛≡′ ∗𝒂𝒓𝒈
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛 𝒛′ 𝟐𝝅 −𝒃
𝒛𝟏 + 𝒛𝟐 =
𝒛𝟏 𝒆𝒕 𝒛𝟐 𝒔𝒐𝒏𝒕 𝒍𝒆𝒔 𝒛é𝒓𝒐𝒔 𝒂

𝒅𝒖 𝒑𝒐𝒍𝒚𝒏ô𝒎𝒆 𝒂𝒛𝟐 + 𝒃𝒛 + 𝒄 = 𝟎 𝒄
𝒛𝟏 × 𝒛𝟐 =
𝒂
44 Colinéarité de deux vecteurs :
Avec a,b,c sont des nombres complexes.
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ 𝒛∗𝒗𝒛
𝒖 𝒆𝒕 𝒗 𝒔𝒐𝒏𝒕 ⟺ 𝝐ℝ
𝒄𝒐𝒍𝒊𝒏é𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒛𝒖

51 Translation
= 𝒂 +: 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
Avec 𝑢 ≠ 0 et 𝑣 ≠ 0.

𝑻𝒗 𝑴 = 𝑴 ′ ⟺ 𝒛𝑴′ = 𝒛𝑴 + 𝒛𝒗
45 Parallélisme :
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛

𝒛𝑫 − 𝒛𝑪
𝑨𝑩 ∥ 𝑪𝑫 ⟺ 𝝐ℝ
𝒛𝑩 − 𝒛𝑨

52 Homothétie : ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
= 𝒂 + 𝒊𝒃
Avec 𝐴 ≠ 𝐵 et 𝐶 ≠ 𝐷.

𝑯 𝛀,𝒌 𝑴 = 𝑴′ ⟺ 𝒛𝑴′ − 𝒛𝛀 = 𝒌 𝒛𝑴 − 𝒛𝛀
46 Perpendicularité :
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
𝒛𝑫 − 𝒛𝑪
𝑨𝑩 ⊥ 𝑪𝑫 ⟺ 𝝐 𝒊ℝ
𝒛𝑩 − 𝒛𝑨

53 Rotation
= :𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
Avec 𝐴 ≠ 𝐵 et 𝐶 ≠ 𝐷.

𝑹 𝛀,𝜽 𝑴 = 𝑴′ ⟺ 𝒛𝑴′ − 𝒛𝛀 = 𝒆𝒊𝜽 𝒛𝑴 − 𝒛𝛀


47 Points cocycliques :
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
𝒛𝑪 − 𝒛𝑨 𝒛𝑩 − 𝒛𝑫 𝒐𝒖𝒃𝒊𝒆𝒏 𝑨, 𝑩, 𝑪, 𝑫 𝒄𝒐𝒍𝒊𝒏é𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔
× 𝝐ℝ ⟺
𝒛𝑩 − 𝒛𝑨 𝒛𝑪 − 𝒛𝑫 𝒐𝒖𝒃𝒊𝒆𝒏 𝑨, 𝑩, 𝑪, 𝑫 𝒄𝒐𝒄𝒚𝒄𝒍𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔

Avec A,B,C et D sont différents 2à2. 54 La transformation


= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + φ(z)
𝒊𝒃 = 𝒛=
′ az + b :
∗𝒛

𝒂=𝟏 ⟹ 𝝋 ≡ 𝑻𝒖 𝒃
48 Formules=d’Euler :
𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗𝒛
𝒊𝒙 −𝒊𝒙 𝒂 𝝐 ℝ\ 𝟎; 𝟏 ⟹ 𝝋≡𝑯 𝒃
𝒆 +𝒆 𝛀
𝟏−𝒂
; 𝒂
𝒄𝒐𝒔 𝒙 =
𝟐
𝒂 = 𝒆𝒊𝜽 ⟹ 𝝋≡𝑹 𝒃
𝛀 ; 𝜽
𝒆𝒊𝒙 − 𝒆−𝒊𝒙 = 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛𝟏−𝒂
𝒔𝒊𝒏 𝒙 = 𝑹≡𝑹 𝒃
𝟐𝒊 𝛀
𝟏−𝒂
;𝜽
𝒂 = 𝒓𝒆𝒊𝜽 ⟹ 𝝋≡𝑹∘𝑯= 𝑯∘𝑹 ;
𝑯≡𝑯 𝒃
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛 𝛀
𝟏−𝒂
;𝒓
𝒙−𝒚 𝒙+𝒚
𝒆𝒊𝒙 + 𝒆𝒊𝒚 = 𝟐 𝒄𝒐𝒔 ∙ 𝒆𝒊 𝟐
𝟐
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
𝒙−𝒚 𝒙+𝒚
= 𝒆𝒊𝒙
𝒂+ 𝒆𝒊𝒚 =
− 𝒊𝒃 ∗ 𝟐𝒊
𝒙+ 𝒊𝒃
𝒔𝒊𝒏 ∙ 𝒆𝒊 𝟐
𝟐
= 𝒛′ ∗ 𝒛
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
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Arithmétiques Dans Z
55 PGCD & PPCM 60 Théorème de Gauss :

𝒅 𝒅𝒊𝒗𝒊𝒔𝒆 𝒂 ; 𝒅 𝒅𝒊𝒗𝒊𝒔𝒆 𝒃 𝒂 𝒅𝒊𝒗𝒊𝒔𝒆 𝒃𝒄


⟹ 𝒂 𝒅𝒊𝒗𝒊𝒔𝒆 𝒃
𝒅=𝒂∧𝒃 ⟺ 𝒂∧𝒄=𝟏

𝒅 𝒅𝒊𝒗𝒊𝒔𝒆 𝒂
⟹ 𝒅′ ≤ 𝒅
𝒅′ 𝒅𝒊𝒗𝒊𝒔𝒆 𝒃
Avec a, b et c sont des éléments de ℞∗ .

𝒂 𝒅𝒊𝒗𝒊𝒔𝒆 𝒎 ; 𝒃 𝒅𝒊𝒗𝒊𝒔𝒆 𝒎
61 Le produit
= 𝒂diviseur : = 𝒛′ ∗ 𝒛
+ 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃
𝒎 =𝒂∨𝒃 ⟺
𝒂 𝒅𝒊𝒗𝒊𝒔𝒆 𝒎′ 𝒎′ ≥ 𝒎 𝒂 𝒅𝒊𝒗𝒊𝒔𝒆 𝒄
= 𝒂 + 𝒊𝒃 𝒃∗ 𝒅𝒊𝒗𝒊𝒔𝒆 = 𝒛′ ∗ ⟹
𝒙 + 𝒊𝒃 𝒎′ 𝒛
𝒃 𝒅𝒊𝒗𝒊𝒔𝒆 𝒄 ⟹ 𝒂𝒃 𝒅𝒊𝒗𝒊𝒔𝒆 𝒄
𝒂∧𝒃 =𝟏

𝒂𝒄 ∧ 𝒃𝒄 = 𝒄 ∙ 𝒂 ∧ 𝒃

𝒂𝒄 ∨ 𝒃𝒄 = 𝒄 ∙ 𝒂 ∨ 𝒃 62 Nombres premiers entre eux :


= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
𝒂 ∧ 𝒃 ∙ 𝒂 ∨ 𝒃 = 𝒂𝒃 = 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
𝒂∧𝒃 =𝟏
⟺ 𝒂 ∧ 𝒃𝒄 = 𝟏
𝒏 𝒂∧𝒄=𝟏
𝒂∧𝒃 = 𝒂𝒏 ∧ 𝒃𝒏

Avec a, b et c sont des éléments de ℞.


et n est un élément de ℕ∗ .
𝒂∧𝒃=𝟏 ⟺ 𝒂𝒎 ∧ 𝒃𝒏 = 𝟏
56 Réduction de a Λ b = d : = 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
𝒆𝒕 𝒂 = 𝜶𝒅 Avec a, b et c sont dans ℞∗ . Et m et n sont dans ℕ∗ .
𝟐
∃ 𝜶, 𝜷 𝝐 ℞ ;
𝒅=𝒂∧𝒃 ⟺ 𝒆𝒕 𝒃 = 𝜷𝒅
𝒂𝒗𝒆𝒄 𝜶 ∧ 𝜷 = 𝟏
63 L’équation
= 𝒂ax
+ 𝒊𝒃+ ∗by
𝒙 +=𝒊𝒃c =: 𝒛′ ∗ 𝒛
Avec a et b sont deux éléments de ℞∗ .
𝒂𝒙 + 𝒃𝒚 = 𝒄 𝒆𝒔𝒕
⟺ 𝒂 ∧ 𝒃 𝒅𝒊𝒗𝒊𝒔𝒆 𝒄
𝒔𝒐𝒍𝒗𝒂𝒃𝒍𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 ℞𝟐
57 Algorithme d’Euclide :
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛 Avec a, b et c sont dans ℞∗ .
𝒂 𝒃
⟹ 𝒂∧𝒃=𝒃∧𝒄
𝒄 𝒅
64 Division Euclidienne :
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
Avec a, b, c et d sont des éléments de ℞. Et 𝑏 ≠ 0.
𝒂𝝐℞ 𝒂 = 𝒒𝒃 + 𝒓
⟹ ∃ 𝒓, 𝒒 𝝐 ℞𝟐 ;
𝒃 𝝐 ℞∗ 𝟎≤𝒓<𝑏
58 PGCD & PPCM
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛

𝒅=𝒂∧𝒃 ⟹ ∃ 𝒖, 𝒗 𝝐 ℞𝟐 ; 𝒅 = 𝒂𝒖 + 𝒃𝒗
65 La relation modulo (≡) :
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
Avec a et b appartiennent à ℞.
𝒂≡𝒃 𝒏 ⟺ 𝒏 𝒅𝒊𝒗𝒊𝒔𝒆 𝒂 − 𝒃

59 Théorème
= 𝒂de
+ 𝒊𝒃Bezout
∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 := 𝒛′ ∗ 𝒛
Avec a, b deux entiers relatifs .
𝟐
𝒂∧𝒃= 𝟏 ⟺ ∃ 𝒖, 𝒗 𝝐 ℞ ; 𝒂𝒖 + 𝒃𝒗 = 𝟏
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
Avec a et b appartiennent à ℞∗ .

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= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
66 modulo est une relation d’équivalence : 71 La relation modulo dans Z/nZ :

𝒂≡𝒂 𝒏 ; ∀𝒂𝝐℞
𝒂≡𝒃 𝒏 ⟺ 𝒂=𝒃
𝒂≡𝒃 𝒏 ⟺ 𝒃≡𝒂 𝒏

𝒂≡𝒃 𝒏 Avec : 𝑛 , 𝑎 , 𝑏 𝜖 ℕ∗ .
⟹ 𝒂≡𝒄 𝒏
𝒃≡𝒄 𝒏
72 Certificat
= 𝒂de primalité
+ 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 =: 𝒛′ ∗ 𝒛
Avec a, b deux relatifs et n un entier naturel non nul.
𝑻𝒐𝒖𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆𝒔
𝒏 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒑𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓𝒔 𝒅𝒐𝒏𝒕 𝒍𝒆 𝒄𝒂𝒓𝒓é
67 Division Euclidienne vs modulo : 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 ⟺
𝒆𝒔𝒕 𝒊𝒏𝒇é𝒓𝒊𝒆𝒖𝒓 à 𝒏
𝒑𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓
𝒏𝒆 𝒅𝒊𝒗𝒊𝒔𝒆𝒏𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒏
𝒂 𝒆𝒕 𝒃 𝒐𝒏𝒕 𝒍𝒆 𝒎ê𝒎𝒆
𝒂≡𝒃 𝒏 ⟺ 𝒓𝒆𝒔𝒕𝒆 𝒒𝒖𝒂𝒏𝒅 𝒐𝒏 𝒅𝒊𝒗𝒊𝒔𝒆 Avec : 𝑛 𝜖 ℕ∗ .
𝒂 𝒆𝒕 𝒃 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝒏𝒃𝒓 𝒏

Avec a, b et n sont des entiers naturels non- nuls. 73 Nombres premiers entre eux dans P :
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
𝒑, 𝒒 𝝐 ℙ𝟐
68 La relation modulo est compatible 𝒑≠𝒒
⟹ 𝒑∧𝒒=𝟏
avec l’addition
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗et𝒙 la multiplication
+ 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛

𝒂≡𝒃 𝒏
⟹ 𝒂𝒄 ≡ 𝒃𝒅 𝒏
𝒄≡𝒅 𝒏 74 Le premier qui divise un produit :
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
𝒂≡𝒃 𝒏 ⟹ 𝒂𝒌 ≡ 𝒃𝒌 𝒏 𝒑 𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓 𝒐𝒖𝒃𝒊𝒆𝒏 𝒑 𝒅𝒊𝒗𝒊𝒔𝒆 𝒂

𝒑 𝒅𝒊𝒗𝒊𝒔𝒆 𝒂𝒃 𝒐𝒖𝒃𝒊𝒆𝒏 𝒑 𝒅𝒊𝒗𝒊𝒔𝒆 𝒃
𝒂≡𝒃 𝒏
⟹ 𝒂+𝒄 ≡ 𝒃+𝒅 𝒏
𝒄 ≡=𝒅 𝒂
𝒏 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛 Avec a et b sont deux entiers relatifs non nuls.

𝒂 ≡=𝒃 𝒂𝒏+ 𝒊𝒃 ∗⟹𝒙 + 𝒊𝒃 𝒌𝒂


=≡𝒛′ 𝒌𝒃
∗𝒛 𝒏
75 Théorème de Fermat (Forme

Générale) :
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛 ∗ 𝒛
Avec a, b, d et d sont dans ℞.
Et 𝑛 𝜖 ℕ∗ ; 𝑘 𝜖 ℕ. 𝒑 𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛 ⟹ 𝒂𝒑 ≡ 𝒂 𝒑
𝒂 𝝐 ℞

69 Réduire=une
𝒂 + égalité modulo
𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛 n :

𝒏
𝒂𝒄 ≡ 𝒃𝒄 𝒏 ⟺ 𝒂≡𝒃
𝒄∧𝒏 76 Théorème de Fermat (Forme Réduite) :
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛

Avec a, b et c sont dans ℞∗ . Et 𝑛 𝜖 ℕ∗ . 𝒑 𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓


⟹ 𝒂𝒑−𝟏 ≡ 𝟏 𝒑
𝒂∧𝒑 = 𝟏

70 Réduire=une
𝒂 + égalité modulo
𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛 :
∎ ℞/𝒏℞ = 𝟎 ; 𝟏 ; 𝟐 ; ⋯ ; 𝒏 − 𝟏
77 Décomposition en produit de facteurs
∎ 𝒓= 𝒙𝝐℞ ; 𝒙 ≡𝒓 𝒏 premiers
= :𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛

Avec : 𝑛 𝜖 ℕ∗ ; 𝑟 𝜖 ℕ ; 0 ≤ 𝑟 ≤ 𝑛 − 1 . ∃! 𝒑𝟏 , ⋯ , 𝒑𝒌 𝝐 ℙ𝒌
𝒂𝝐ℕ ⟹ ∃! 𝜶𝟏 , ⋯ , 𝜶𝒌 𝝐 ℕ𝒌
𝒂 = 𝒑 𝟏 𝜶𝟏 × ⋯ × 𝒑 𝒌 𝜶𝒌
∎ 𝒙+𝒚=𝒙+𝒚
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
∎ 𝒙×𝒚=𝒙×𝒚 2 3 5 7 11 13
17 19 23 29 31 37
∎ 𝒏=𝟎 41 43 47 53 59 61
67 = ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃79= 𝒛′ ∗ 𝒛 83
71 𝒂 + 𝒊𝒃 73 89
∎ −𝒙=𝟎−𝒙=𝒏−𝒙
97 101 103 107 109 113
Avec : 𝑥 , 𝑦 𝜖 ℞ .

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78 PGCD & PPCM : 84 diviser le diviseur :

∎ 𝒑𝟏 𝜶𝟏 × ⋯ × 𝒑𝒌 𝜶𝒌 ∧ 𝒑𝟏 𝜷𝟏 × ⋯ × 𝒑𝒌 𝜷𝒌 = 𝒑𝟏 𝜸𝟏 × ⋯ × 𝒑𝒌 𝜸𝒌 𝒅 𝒅𝒊𝒗𝒊𝒔𝒆 𝒂
⟹ 𝒅 𝒅𝒊𝒗𝒊𝒔𝒆 𝒂 ∧ 𝒃
𝒅 𝒅𝒊𝒗𝒊𝒔𝒆 𝒃
∎ 𝒑𝟏 𝜶𝟏 × ⋯ × 𝒑𝒌 𝜶𝒌 ∨ 𝒑𝟏 𝜷𝟏 × ⋯ × 𝒑𝒌 𝜷𝒌 = 𝒑𝟏 𝝈𝟏 × ⋯ × 𝒑𝒌 𝝈𝒌
Avec a et b sont deux entiers relatifs.
𝜸𝒊 = 𝒊𝒏𝒇 𝜶𝒊 ; 𝜷𝒊
𝑨𝒗𝒆𝒄 ∶ 𝝈𝒊 = 𝒔𝒖𝒑 𝜶𝒊 ; 𝜷𝒊
𝟏≤𝒊≤𝒌
84 Le produit exponentiel :
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛

𝒂𝒃 = 𝒄𝒏 𝒂 = 𝜶𝒏
⟹ ∃ 𝜶, 𝜷 𝝐 ℕ𝟐 ;
79 Nombres de diviseurs d’un entier : 𝒂∧𝒃= 𝟏 𝒃 = 𝜷𝒏

𝒍′ 𝒆𝒏𝒕𝒊𝒆𝒓 𝒏𝒂𝒕𝒖𝒓𝒆𝒍
= 𝒂+ 𝒂=𝒊𝒃𝒑𝟏∗𝜶𝟏𝒙×+⋯𝒊𝒃
× 𝒑=𝜶𝒏 ′
𝒌 𝒛 𝒂𝒅𝒎𝒆𝒕
∗𝒛 𝒆𝒙𝒂𝒄𝒕𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 Avec a, b et n sont des entiers naturels. 𝑛 ≠ 0
𝟏 + 𝜶𝟏 𝟏 + 𝜶𝟐 ⋯ 𝟏 + 𝜶𝒏 𝒅𝒊𝒗𝒊𝒔𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒑𝒐𝒔𝒊𝒕𝒊𝒇𝒔
𝒅𝒐𝒏𝒕 𝒐𝒏 𝒕𝒓𝒐𝒖𝒗𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆𝒔 𝟏 𝒆𝒕 𝒂

80 L’équation ax = b [n] dans Z :


= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
𝒂𝒙 ≡ 𝒃 𝒏 𝒆𝒔𝒕
⟺ 𝒂 ∧ 𝒏 𝒅𝒊𝒗𝒊𝒔𝒆 𝒃
𝒔𝒐𝒍𝒗𝒂𝒃𝒍𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 ℞

Avec 𝑎, 𝑏 𝜖 ℕ et 𝑛 𝜖 ℕ∗
𝑛
et 𝑆 = 𝑥0 + 𝑘 ; 𝑘𝜖℞ .
𝑎∧𝑛
𝑥0 est une solution particulière de l’équation .
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛

81 Généralisation du Théo de Gauss :

𝒂 ∧ 𝒃𝒄 = 𝒅
⟹ 𝒂∧𝒄= 𝒅
𝒂∧𝒃 = 𝟏

Avec : 𝑎, 𝑏, 𝑐 𝜖 ℞∗ .

𝒂∧𝒃=𝒅 ⟹ 𝒂∧𝒄=𝒅
= 𝒃𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
𝒄 𝒅𝒊𝒗𝒊𝒔𝒆

82 Produit =d’entiers consécutifs


𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛 :
𝑳𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒊𝒕 𝒅𝒆 𝒌 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆𝒔 𝒆𝒏𝒕𝒊𝒆𝒓𝒔 𝒏𝒂𝒕𝒖𝒓𝒆𝒍𝒔
𝒄𝒐𝒏𝒔é𝒄𝒖𝒕𝒊𝒇𝒔 𝒆𝒔𝒕 𝒕𝒐𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒅𝒊𝒗𝒊𝒔𝒊𝒃𝒍𝒆 𝒑𝒂𝒓
𝒍𝒆𝒔 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆𝒔 𝟏, 𝟐, 𝟑, 𝟒, 𝟓, 𝟔, 𝟕, ⋯ ⋯ , 𝒌.

Avec : 𝑎, 𝑏 𝜖 ℕ et 𝑛 𝜖 ℕ∗ .

83 La division
= 𝒂 au
+ 𝒊𝒃carré : = 𝒛′ ∗ 𝒛
∗ 𝒙 + 𝒊𝒃

𝒂𝟐 𝒅𝒊𝒗𝒊𝒔𝒆 𝒃𝟐 ⟺ 𝒂 𝒅𝒊𝒗𝒊𝒔𝒆 𝒃

Avec a et b sont deux entiers relatifs.

Des Fiches mnémotechniques – Arithmétiques dans Z – Résumé du cours - proposées par Badr Eddine El Fatihi – Ouarzazate 2020 - page 020
Calcul De Probabilités
85 Hypothèse d’équiprobabilité : 88 Probabilités composés :
𝑳′𝒉𝒚𝒑𝒐𝒕𝒉è𝒔𝒆
𝒅′é𝒒𝒖𝒊𝒑𝒓𝒐𝒃𝒂𝒃𝒊𝒍𝒊𝒕é ⟺ ∀ 𝟏≤𝒊≤𝒏 ; 𝒑 𝝎𝒊 = 𝒄𝒕𝒆
𝒆𝒔𝒕 𝒗é𝒓𝒊𝒇𝒊é𝒆
𝒑𝑨 𝑪
C
Avec Ω = 𝜔1 , ⋯ , 𝜔𝑛 est l’univers de toutes les
éventualités possibles. Les expressions qui montrent A
que l’hypothèse d’équiprobabilité est vérifiée sont 𝒑 𝑨
souvent : dé non truqué, boules similaires, identiques, 𝒑𝑨 𝑫 D
= 𝒂au
boules indiscernables 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
+ toucher.
=𝒑𝑩𝒂 𝑪 C
𝒑 𝑩 + 𝒊𝒃
B ∗ 𝒙
86 Probabilité d’un événement : = 𝒂
+=𝒑𝒊𝒃
𝑩 𝑫
𝒂
D
+ 𝒊𝒃 + 𝒊𝒃
𝒄𝒂𝒓𝒅 𝑨 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅′ 𝒊𝒔𝒔𝒖𝒆𝒔 𝒗é𝒓𝒊𝒇𝒊𝒂𝒏𝒕 𝑨 ′
= 𝒛 ∗𝒛
𝒑 𝑨 = = ∗ 𝒙 ∗ 𝒙
𝒄𝒂𝒓𝒅 𝛀 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍 𝒅𝒆 𝒑𝒐𝒔𝒔𝒊𝒃𝒊𝒍𝒊𝒕é𝒔
+ 𝒊𝒃 =
+ 𝒊𝒃 𝒂
= 𝒂 + 𝒊𝒃
= 𝒛′ ∗ 𝒛 = 𝒛′ ∗ 𝒛
Avec : A est un événement dans une expérience + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙
aléatoire et Ω est l’univers de toutes les éventualités ∎∗ 𝒙𝒑 𝑨 ∩ 𝑪 = 𝒑 +
= 𝒊𝒃
𝑨 ×𝒂 𝒑𝑨 𝑪
possible. Et l’hypothèse d’équiprobabilité est vérifiée. + 𝒊𝒃 + 𝒛𝒊𝒃′ ∗ 𝒛
=

= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛 = 𝒛 ∗ 𝒛
∎ 𝒑 𝑨∩𝑫 =𝒑 𝑨 ∗ 𝒙× 𝒑𝑨 𝑫
+ 𝒊𝒃
87 Dénombrer le card(Ω) : ∎ 𝒑 𝑩∩𝑪 =𝒑 𝑩 = 𝒛×′ ∗𝒑𝒛𝑩 𝑪
𝑻𝒊𝒓𝒂𝒈𝒆 𝒂𝒖 𝒉𝒂𝒔𝒂𝒓𝒅 𝒔𝒑𝒐𝒏𝒕𝒂𝒏é ∎ 𝒑 𝑩 ∩ 𝑫 = 𝒑 𝑩 × 𝒑𝑩 𝑫
𝒅𝒆 𝒌 𝒃𝒐𝒖𝒍𝒆𝒔 𝒑𝒂𝒓𝒎𝒊 𝒏 𝒂𝒖𝒕𝒓𝒆𝒔 ⟹ 𝒄𝒂𝒓𝒅 𝛀 = 𝑪𝒌𝒏
𝒕𝒐𝒖𝒕𝒆𝒔 𝒊𝒅𝒆𝒏𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔

𝑻𝒊𝒓𝒂𝒈𝒆 𝒂𝒖 𝒉𝒂𝒔𝒂𝒓𝒅 𝒔𝒖𝒄𝒄𝒆𝒔𝒔𝒊𝒇 ∎ 𝒑 𝑪 =𝒑 𝑨∩𝑪 +𝒑 𝑩∩𝑪


𝒔𝒂𝒏𝒔 𝒓𝒆𝒎𝒊𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝒌 𝒃𝒐𝒖𝒍𝒆𝒔 𝒑𝒂𝒓𝒎𝒊 ⟹ 𝒄𝒂𝒓𝒅 𝛀 = 𝑨𝒌𝒏 ∎ 𝒑 𝑫 =𝒑 𝑨∩𝑫 +𝒑 𝑩∩𝑫
𝒏 𝒂𝒖𝒕𝒓𝒆𝒔 𝒔𝒕𝒐𝒖𝒕𝒆𝒔 𝒊𝒅𝒆𝒏𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 = 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛

= 𝒉𝒂𝒔𝒂𝒓𝒅
𝑻𝒊𝒓𝒂𝒈𝒆 𝒂𝒖 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
𝒂 + 𝒊𝒃 ∗𝒔𝒖𝒄𝒄𝒆𝒔𝒔𝒊𝒇
𝒑 𝑨
𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒓𝒆𝒎𝒊𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝒌 𝒃𝒐𝒖𝒍𝒆𝒔 𝒑𝒂𝒓𝒎𝒊 ⟹ 𝒄𝒂𝒓𝒅 𝛀 = 𝒏𝒌 ∎ 𝒑𝑪 𝑨 = × 𝒑𝑨 𝑪
𝒑 𝑪
𝒏 𝒂𝒖𝒕𝒓𝒆𝒔 𝒕𝒐𝒖𝒕𝒆𝒔 𝒊𝒅𝒆𝒏𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔
𝒑 𝑨
=
𝑳𝒆 𝒂
𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
+ 𝒊𝒃 ∗ 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍 =∎ 𝒂 𝒑 𝒑𝑨𝒛′𝑫∗ 𝒛
+𝑫𝒊𝒃𝑨 ∗= 𝒙 + 𝒊𝒃× =
𝒑 𝑫
𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒎𝒃𝒊𝒏𝒂𝒊𝒔𝒐𝒏𝒔 𝒑𝒐𝒔𝒔𝒊𝒃𝒍𝒆𝒔 ⟹ 𝒄𝒂𝒓𝒅 𝛀 = 𝒏!
𝒅𝒆 𝒏 é𝒍é𝒎𝒆𝒏𝒕𝒔. 𝒑 𝑩
∎ 𝒑𝑪 𝑩 = × 𝒑𝑩 𝑪
𝒑 𝑪
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
𝒑 𝑩
∎ 𝒑𝑫 𝑩 = × 𝒑𝑩 𝑫
𝒑 𝑫
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛

89 Répétition d’un événement :


𝑸𝒖𝒂𝒏𝒅= 𝒐𝒏
𝒂 +𝒓é𝒑è𝒕𝒆
𝒊𝒃 ∗ 𝒙𝒊𝒏𝒅é𝒑𝒆𝒏𝒅𝒂𝒎𝒎𝒆𝒏𝒕
+ 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛 𝒖𝒏𝒆
𝒆𝒙𝒑é𝒓𝒊𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒂𝒍é𝒂𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒏 𝒇𝒐𝒊𝒔, 𝑨𝒍𝒐𝒓𝒔
𝒍𝒂 𝒑𝒓𝒐𝒃𝒂𝒃𝒊𝒍𝒊𝒕é 𝒅𝒆 𝒗é𝒓𝒊𝒇𝒊𝒄𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅′𝒖𝒏
é𝒗é𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒌 𝒇𝒐𝒊𝒔 𝒆𝒔𝒕 𝒅𝒐𝒏𝒏é𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝒍𝒂 𝒇𝒐𝒓𝒎𝒖𝒍𝒆 ∶
𝒑𝒌 = 𝑪𝒌𝒏 × 𝒑𝒌 × (𝟏 − 𝒑)𝒏−𝒌

Avec : 𝑝 = 𝑝(𝐴) avant de répéter l’expérience n fois.

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90 Variable aléatoire :
𝑿 ∶ 𝛀 ⟼ ℝ
𝑻𝒐𝒖𝒕𝒆 𝒂𝒑𝒑𝒍𝒊𝒄𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏
𝝎𝒊 ⟼ 𝑿 𝝎𝒊 = 𝒙𝒊

𝒆𝒔𝒕 𝒂𝒑𝒑𝒆𝒍é𝒆 𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒃𝒍𝒆 𝒂𝒍é𝒂𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆

Avec Ω est l’univers de toutes les éventualités possibles


dans une expérience aléatoire 𝑋 Ω = 𝑥1 , ⋯ , 𝑥𝑛 .

𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
91 Loi de =probabilité :
𝑷𝑿 ∶ 𝑿 𝛀 ⟼ 𝟎, 𝟏
𝑳′ 𝒂𝒑𝒑𝒍𝒊𝒄𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏
𝒙𝒊 ⟼ 𝑷𝑿 𝒙𝒊 = 𝒑 𝑿 = 𝒙𝒊

𝒔′ 𝒂𝒑𝒑𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒍𝒂 𝒍𝒐𝒊 𝒅𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒃𝒂𝒃𝒊𝒍𝒊𝒕é 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒃𝒍𝒆 𝑿.

92 Espérance Mathématique :
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
𝒍′ 𝒆𝒔𝒑é𝒓𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒎𝒂𝒕𝒉é𝒎𝒂𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒃𝒍𝒆 𝒂𝒍é𝒂𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑿
𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒆 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝑬 𝑿 𝒅é𝒇𝒊𝒏𝒊 𝒂𝒊𝒏𝒔𝒊
:
𝒊=𝒏

𝑿=𝑬 𝑿 = 𝒑 𝒊 ∙ 𝒙𝒊
𝒊=𝟏

𝑋 représente La valeur moyenne de X.

𝑋 ∶ Ω ⟼ ℝ
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑙𝑎 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑎𝑙é𝑎𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒
𝜔𝑖 ⟼ 𝑋 𝜔𝑖 = 𝑥𝑖

𝑝𝑋 ∶ 𝑋 Ω ⟼ 0,1
𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑙𝑜𝑖 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑏𝑎
𝑥𝑖 ⟼ 𝑝𝑋 𝑥𝑖 = 𝑝 𝑋 = 𝑥𝑖

93 Variance & Covariance :

𝑳𝒂 𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒏𝒄𝒆
= 𝑎𝒅𝒆+ 𝒍𝒂
𝑖𝑏 𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒃𝒍𝒆 𝒂𝒍é𝒂𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆
∗ 𝑥 + 𝑖𝑏 = 𝑧′ ∗ 𝑧 𝑿
𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒆 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒑𝒐𝒔𝒊𝒕𝒊𝒇 𝑽 𝑿 𝒅é𝒇𝒊𝒏𝒊 𝒂𝒊𝒏𝒔𝒊 ∶

𝒊=𝒏
𝟐 𝟐
𝑽 𝑿 = 𝒑 𝒊 ∙ 𝒙𝒊 − 𝑿 = 𝑬 𝑿𝟐 − 𝑬 𝑿
𝒊=𝟏

𝑳𝒂 𝒄𝒐𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒃𝒍𝒆 𝒂𝒍é𝒂𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑿 𝒆𝒔𝒕 ∶

𝝈 𝑿 = 𝑽 𝑿

𝑉(𝑋) mesure le rapprochement ou l’éloignement des


valeurs de 𝑋 autour de la valeur moyenne 𝑋.

94 Fonction de répartition :
𝑭 ∶ ℝ ⟼ 𝟎, 𝟏
𝑳′ 𝒂𝒑𝒑𝒍𝒊𝒄𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏
𝒙 ⟼ 𝒑𝑿 𝑿 < 𝑥

𝒔′ 𝒂𝒑𝒑𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒍𝒂 𝒇𝒐𝒏𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒓é𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒗𝒂𝒓 𝑿.


Avec 𝑋 est une variable aléatoire défini sur un espace
probabilisé Ω, 𝑃𝑋 .

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= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
Analyse réelle
95 L’exponentielle & Le logarithme 97 La fonction ln(x)/x :

𝒇(𝒙) 𝒆𝒙 𝒙 𝒇(𝒙)

𝒍𝒏 𝒙 𝒍𝒏 𝒙
𝒙
= 𝒂 = 𝒂 + 𝒊𝒃 = 𝒂 + 𝒊𝒃 = 𝒂 𝒙
+ 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 + 𝒊𝒃
∗ 𝒙 = 𝒛′ ∗ 𝒛 = 𝒛′ ∗ 𝒛 𝒙 ∗ 𝒙
+ 𝒊𝒃 + 𝒊𝒃
= 𝒂 + 𝒊𝒃
= 𝒛′ = 𝒛′ = 𝒂 + 𝒊𝒃
∗ 𝒙 + 𝒊𝒃
∗𝒛 ∗𝒛 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒂
= 𝒛′ ∗ 𝒛
= 𝒛′ ∗ 𝒛 + 𝒊𝒃
= 𝒂 ∗ 𝒙
𝐥𝐢𝐦 𝒆𝒙 = 𝟎+ 𝐥𝐢𝐦 𝒆𝒙 = +∞ 𝐥𝐢𝐦 𝒆𝒙 = 𝒙𝟎
𝒙→𝒙𝟎
𝒙→−∞ 𝒙→+∞ + 𝒊𝒃 𝒍𝒏 𝒙 𝒍𝒏 𝒙 𝒍𝒏 𝒙 𝒍𝒏 +𝒙𝟎𝒊𝒃
𝒙𝟎 𝝐ℝ 𝐥𝐢𝐦 = −∞ 𝐥𝐢𝐦 = 𝟎+ 𝐥𝐢𝐦 = ′
∗ 𝒙 𝒙→𝟎+ 𝒙 𝒙→+∞ 𝒙 𝒙→𝒙𝟎 𝒙 𝒙=𝟎 𝒛
𝐥𝐢𝐦 𝒍𝒏 𝒙 = −∞ 𝐥𝐢𝐦 𝒍𝒏 𝒙 = +∞ 𝐥𝐢𝐦 𝒍𝒏 𝒙 = 𝒍𝒏 𝒙𝟎 𝒙𝟎 𝝐ℝ∗+
𝒙→𝟎+ 𝒙→+∞ 𝒙→𝒙𝟎 + 𝒊𝒃 ∗𝒛
𝒙𝟎 𝝐ℝ∗+
= 𝒛′
∗𝒛 N’apprenez surtout pas ces limites par cœur.
N’apprenez surtout pas ces limites par cœur.
La mémorisation de l’allure de la courbe suffit pour
La mémorisation de l’allure de la courbe suffit pour
en tirer les limites que vous voulez 
en tirer les limites que vous voulez 
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛

96 La fonction exp(x)/x : 98 La fonction xexp(x) :

𝒇(𝒙) 𝒆𝒙
𝒙 𝒇(𝒙) 𝒙𝒆𝒙

= 𝒂
+ 𝒊𝒃 = 𝒂 + 𝒊𝒃 = 𝒂= 𝒂 + 𝒊𝒃
∗ 𝒙 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 + 𝒊𝒃∗ 𝒙 + 𝒊𝒃
𝒙
+ 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛 ∗ 𝒙 = 𝒛′ ∗ 𝒛 𝒙
= 𝒛′ + 𝒊𝒃
∗𝒛 = 𝒛′
∗𝒛

𝒆𝒙 𝒆𝒙 𝒆𝒙 𝒆𝒙=𝟎 𝒂
𝐥𝐢𝐦 = 𝟎− 𝐥𝐢𝐦 = +∞ 𝐥𝐢𝐦 = + 𝒊𝒃 = 𝒂
𝒙→−∞ 𝒙 𝒙→+∞ 𝒙 𝒙→𝒙 𝟎 𝒙 𝒙𝟎
𝒙𝟎 𝝐ℝ∗ ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃
𝐥𝐢𝐦 𝒙𝒆𝒙 = 𝟎− 𝐥𝐢𝐦 𝒙𝒆𝒙 = +∞ 𝒙→𝒙 𝐥𝐢𝐦 𝒙𝒆𝒙 = 𝒙𝟎 𝒆𝒙𝟎
𝒆𝒙 𝒆𝒙 + 𝒊𝒃 𝒙→−∞ 𝒙→+∞ 𝟎 ∗ 𝒙
𝒙𝟎 𝝐ℝ
𝐥𝐢𝐦+ = +∞ 𝐥𝐢𝐦− = −∞ + 𝒊𝒃
𝒙→𝟎 𝒙 𝒙→𝟎 𝒙 = 𝒛′
∗𝒛 = 𝒛′
N’apprenez surtout pas ces limites par cœur. ∗𝒛
N’apprenez surtout pas ces limites par cœur. La mémorisation de l’allure de la courbe suffit pour
La mémorisation de l’allure de la courbe suffit pour en tirer les limites que vous voulez 
en tirer les limites que vous voulez  = 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛

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99 La fonction tan(x) : 101 La fonction xln(x) :

𝒕𝒂𝒏 𝒙 𝒇(𝒙) 𝒕𝒂𝒏 𝒙 𝒕𝒂𝒏 𝒙 𝒙 𝒍𝒏(𝒙)


𝒇(𝒙)

= 𝒂 + 𝒊𝒃 = 𝒂 + 𝒊𝒃 = 𝒂 + 𝒊𝒃 = 𝒂 + 𝒊𝒃 = 𝒂 + 𝒊𝒃
−𝝅 𝝅 = 𝒂
∗ 𝒙 + 𝒊𝒃𝟐 ∗ 𝒙+ 𝓞
𝒊𝒃∗ 𝒙 + 𝒊𝒃𝟐 ∗ 𝒙 +𝒙 𝒊𝒃 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃
= 𝒛′ ∗ 𝒛 = 𝒛′ ∗ 𝒛 = 𝒛′ ∗ 𝒛 = 𝒛′ ∗ 𝒛 = 𝒛′ ∗ 𝒛 𝒙
∗ 𝒙
+ 𝒊𝒃
= 𝒂 + 𝒊𝒃 = 𝒛′
∗ 𝒙 + 𝒊𝒃
= 𝒂 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛 = 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗𝒛
∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒂 + 𝒊𝒃
= 𝒛′ ∗ 𝒛 = 𝒛′ ∗ 𝒛
𝐥𝐢𝐦 𝒕𝒂𝒏 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦 𝒕𝒂𝒏 𝒙 = +∞ ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒂
𝝅− −𝝅 −
𝒙→
𝟐 𝒙→
𝟐 = 𝒛′ ∗ 𝒛 𝐥𝐢𝐦+ 𝒙 𝒍𝒏 𝒙 = 𝟎 𝐥𝐢𝐦 𝒙 𝒍𝒏 𝒙 = +∞
𝒙→𝟎 𝒙→+∞ + 𝒊𝒃
∗ 𝒙
𝐥𝐢𝐦+ 𝒕𝒂𝒏 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦 + 𝒕𝒂𝒏 𝒙 = −∞
𝝅 −𝝅 𝐥𝐢𝐦 𝒙 𝒍𝒏 𝒙 = 𝒙𝟎 𝒍𝒏 𝒙𝟎 + 𝒊𝒃
𝒙→ 𝒙→ 𝒙→𝒙𝟎
𝟐 𝟐
𝒙𝟎 𝝐ℝ∗+ = 𝒛′
∗𝒛
N’apprenez surtout pas ces limites par cœur.
La mémorisation de l’allure de la courbe suffit pour
N’apprenez surtout pas ces limites par cœur.
en tirer les limites que vous voulez 
La mémorisation de l’allure de la courbe suffit pour
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛 en tirer les limites que vous voulez 
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
100 La fonction x^n :
102 La fonction arctan(x) :

𝒇(𝒙) 𝒙𝒏
𝒚
𝝅
𝟐

= 𝒂 + 𝒊𝒃= 𝒂 + 𝒊𝒃 𝒏
∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 𝒙 = 𝒂 𝒙
= 𝒛′ ∗ 𝒛 = 𝒛′ ∗ 𝒛 + 𝒊𝒃
𝒂𝒓𝒄𝒕𝒂𝒏(𝒙) = 𝒂∗ +𝒙𝒊𝒃
𝒙 +
∗ 𝒙−𝝅+ 𝒊𝒃
𝒊𝒃
𝒛′
= 𝒛 =∗ 𝒛
′𝟐

= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗𝒛 = 𝒂
∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 + 𝒊𝒃
𝒏
𝐥𝐢𝐦 𝒙𝒏 = +∞ 𝐥𝐢𝐦 𝒙 = +∞ = 𝒛′ ∗ 𝒛
𝒙→+∞ 𝒙→+∞
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙
𝒏𝝐ℕ 𝒏𝝐ℕ
𝝅 −𝝅 + 𝒊𝒃
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙𝐥𝐢𝐦
+ 𝒊𝒃𝒂𝒓𝒄𝒕𝒂𝒏 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦 𝒂𝒓𝒄𝒕𝒂𝒏 𝒙 =
∗ 𝒙 + 𝒊𝒃
𝒙→+∞ 𝟐
= 𝒂𝒙→−∞
+ 𝒊𝒃 𝟐 = 𝒛′
𝐥𝐢𝐦 𝒏𝜶 = +∞ 𝐥𝐢𝐦 𝒏𝜶 = 𝟎 = 𝒛′ ∗ 𝒛
𝒏→+∞ 𝒏→+∞
= 𝒛′ ∗ 𝒛 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 ∗𝒛
𝜶>0 𝜶<0
∀𝒙𝝐ℝ 𝒛′ ∗ 𝒛 𝒙 ′ = 𝟏
; =𝒂𝒓𝒄𝒕𝒂𝒏
𝟏 + 𝒙𝟐

N’apprenez surtout pas ces limites par cœur.


N’apprenez surtout pas ces limites par cœur.
La mémorisation de l’allure de la courbe suffit pour
= 𝒂+ 𝒊𝒃 vous
∗ 𝒙 voulez
+ 𝒊𝒃 = ′ La mémorisation de l’allure de la courbe suffit pour
en tirer les limites que 𝒛 ∗ 𝒛
en tirer les limites que vous voulez 
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛

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103 Formes indéterminées : 110 Quelques fonctions usuelles :
𝟎 ∞
𝟎∙∞ ∞−∞ 𝒇(𝒙)
𝟎 ∞

𝟏∞ ∞𝟎 𝟎𝟎= 𝒂
+ 𝒊𝒃 𝟏
= 𝒂 ∗ 𝒙 = 𝒂
= 𝒂 = 𝒂 𝒄𝒐𝒔(𝒙)
+ 𝒊𝒃 + 𝒊𝒃 + 𝒊𝒃
+ 𝒊𝒃 + 𝒊𝒃
104 Règle∗ de 𝒙 l’Hôpital
∗ 𝒙 : ∗ 𝒙 = 𝒛′ ∗ 𝒛 −𝟑𝝅 −𝝅 ∗ 𝒙 𝝅 𝝅 𝝅
𝒙
+ 𝒊𝒃 = 𝒂
+ 𝒊𝒃 = 𝒂+ 𝒊𝒃 = 𝒂 ′ 𝟒 𝟐 + 𝒊𝒃 𝟒 𝟐
𝒔𝒊𝒏(𝒙)
𝟎= 𝒛′ + 𝒊𝒃 = 𝒛𝒇(𝒙)
′ + 𝒊𝒃 = 𝒛 𝒇′(𝒙)
+ 𝒊𝒃 𝒇′′(𝒙) =𝒛 ′
𝑳𝒂 𝒇𝒐𝒓𝒎𝒆 ⟹ 𝐥𝐢𝐦 = 𝐥𝐢𝐦∗ 𝒛 = 𝐥𝐢𝐦 =⋯ = 𝒂
𝟎∗ 𝒛 ∗ 𝒛𝒈(𝒙)∗ 𝒙 𝒙→𝒄 𝒈′(𝒙)
∗ 𝒙𝒙→𝒄 ∗ 𝒙 𝒙→𝒄 𝒈′′(𝒙) ∗𝒛
+ 𝒊𝒃 = 𝒂 + 𝒊𝒃
+ 𝒊𝒃 + 𝒊𝒃 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃
= 𝒂 + 𝒊𝒃
∗ 𝒙 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃
=𝒛 ′ =∞𝒛 ′
= 𝒛′ = 𝒛′ ∗ 𝒛 = 𝒂
Les autres formes valables sont : ; 0 ∙ ∞ ; +∞ − ∞ = 𝒂 +=𝒊𝒃𝒂 + 𝒊𝒃 + 𝒊𝒃 = 𝒂𝒇(𝒙)
+=𝒊𝒃𝒂 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
∗𝒛 ∗∞𝒛 ∗𝒛 + 𝒊𝒃
∗ 𝒙 +∗𝒊𝒃𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒙 + ∗𝒊𝒃𝒙 + 𝒊𝒃
Les formes non-valables sont : 0 ; ∞ ; 1∞
0 0 = 𝒂 + 𝒊𝒃
𝒛 𝒛′ ∗ 𝒛
= 𝒛′ ∗ = ′
𝒛 𝒛′ ∗ 𝒛 ∗ 𝒙
∗𝒛 =𝒛 ∗= ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛 + 𝒊𝒃
𝟏 = 𝒛′ ∗ 𝒛′
=𝒛
105 Existence d’une primitive : 𝒙 ∗𝒛
= 𝒂
𝒇 𝒂𝒅𝒎𝒆𝒕 𝒅𝒆𝒔 + 𝒊𝒃 𝒙
𝒇 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝑰 ⟹ 𝟎
𝒑𝒓𝒊𝒎𝒊𝒕𝒊𝒗𝒆𝒔 𝒔𝒖𝒓 𝑰 ∗ 𝒙
+ 𝒊𝒃
= 𝒛′ = 𝒂 + 𝒊𝒃
∗ 𝒛 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃
106 Axe de Symétrie : = 𝒛′ ∗ 𝒛 = 𝒂
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛 = 𝒂
𝑪 𝒆𝒔𝒕 𝒔𝒚𝒎é𝒕𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆 + 𝒊𝒃
∀ 𝒙 𝝐 𝑫𝒇 ∶ 𝟐𝒂 − 𝒙 𝝐 𝑫𝒇 + 𝒊𝒃
𝒇(𝒙)
𝒑𝒂𝒓 𝒓𝒂𝒑𝒑𝒐𝒓𝒕 à ⟺ ∗ 𝒙
𝒇 𝟐𝒂 − 𝒙 = 𝒇 𝒙 ∗ 𝒙
∆ ∶ 𝒙=𝒂 + 𝒊𝒃
+ 𝒊𝒃
= 𝒛′
= 𝒛′
𝟏∗ 𝒛 ∗𝒛
107 Centre de Symétrie :
= 𝒂
𝑪 𝒆𝒔𝒕 𝒔𝒚𝒎é𝒕𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆 + 𝒊𝒃
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃
∀ 𝒙=𝝐𝑫𝒛′𝒇 ∗∶𝒛 𝟐𝒂 − 𝒙 𝝐 𝑫𝒇 𝒆−𝒙
𝟐
𝒑𝒂𝒓 𝒓𝒂𝒑𝒑𝒐𝒓𝒕 à ⟺ ∗ 𝒙
𝒇 𝟐𝒂 − 𝒙 = 𝟐𝒃 − 𝒇 𝒙
𝛀 𝒂, 𝒃 + 𝒊𝒃 𝒙
= 𝟎𝒂′
=𝒛
+ 𝒊𝒃
∗𝒛
∗ 𝒙
108 Fonction périodique : + 𝒊𝒃
= 𝒛′ = 𝒂
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛 𝒙 + 𝑻 𝝐 𝑫𝒇 𝒄𝒐𝒔𝒉(𝒙)
∗=𝒛 𝒂 𝒇(𝒙) + 𝒊𝒃 = 𝒂
∀ 𝒙 𝝐 𝑫𝒇 ∶
𝒇 𝒆𝒔𝒕 𝑻 − 𝒑é𝒓𝒊𝒐𝒅𝒊𝒒𝒖𝒆 ⟺ 𝒙 − 𝑻 𝝐 𝑫𝒇 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃
+ 𝒊𝒃
𝒇 𝒙 + 𝑻 = 𝒇 𝒙 − 𝑻 = 𝒇(𝒙) ∗ 𝒙
∗ 𝒙 + 𝒊𝒃
+ 𝒊𝒃
+ 𝒊𝒃 = 𝒛′
= 𝒛′
= 𝒛′ 𝟏
∗𝒛
109 convexité d’une courbe : ∗𝒛
= 𝒂 ∗𝒛 = 𝒂
𝛽 + 𝒊𝒃
𝑥 𝑎 𝑏 + 𝒊𝒃 𝒙
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛 ∗ 𝟎𝒙
𝑓′′(𝑥) + 0 − ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃
+= 𝒊𝒃𝒂
= 𝒛′ ∗ 𝒛 + 𝒊𝒃
=∗ 𝒛𝒙 ′
𝒅’𝒊𝒏𝒇𝒍𝒆𝒙𝒊𝒐𝒏

𝒄𝒐𝒏𝒗𝒆𝒙𝒆 ∗+=𝒛𝒊𝒃
𝑷𝒐𝒊𝒏𝒕

𝐶𝑓

𝒛 ∗𝒛

𝒄𝒐𝒏𝒄𝒂𝒗𝒆
= 𝒂
𝒔𝒊𝒏𝒉(𝒙) = 𝒂
+ 𝒊𝒃
+ 𝒊𝒃
∗ 𝒙
∗ 𝒙
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+ 𝒊𝒃
+ 𝒊𝒃

= 𝒛′
111 Branches infinies : 113 Continuité d’une somme de fcts :
∆ ∶ 𝒙 = 𝒂 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏𝒆
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = ±∞ ⟺ 𝒂𝒔𝒚𝒎𝒑𝒕𝒐𝒕𝒆 𝒗𝒆𝒓𝒕𝒊𝒄𝒂𝒍𝒆 𝒇 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆 𝒆𝒏 𝒙𝟎 𝒇 + 𝒈 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆

𝒙→𝒂
à 𝒍𝒂 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒃𝒆 𝑪 𝒈 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆 𝒆𝒏 𝒙𝟎 𝒆𝒏 𝒙𝟎

∆ ∶ 𝒚 = 𝒃 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏𝒆 114 Continuité d’un produit de fcts :


𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝒃 ⟺ 𝒂𝒔𝒚𝒎𝒑𝒕𝒐𝒕𝒆 𝒉𝒐𝒓𝒊𝒛𝒐𝒏𝒕𝒂𝒍𝒆 = 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
𝒙→±∞ = 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
à 𝒍𝒂 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒃𝒆 𝑪 𝒇 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆 𝒆𝒏 𝒙𝟎 𝒇 × 𝒈 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆

𝒈 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆 𝒆𝒏 𝒙𝟎 𝒆𝒏 𝒙𝟎

𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = ±∞ 𝑪 𝒂𝒅𝒎𝒆𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒃𝒓𝒂𝒏𝒄𝒉𝒆


𝒙→±∞

𝒇(𝒙) = 𝒂 + ⟺
𝒊𝒃 ∗ 𝒙 +𝒑𝒂𝒓𝒂𝒃𝒐𝒍𝒊𝒒𝒖𝒆
𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛 𝒔𝒖𝒊𝒗𝒂𝒏𝒕
𝐥𝐢𝐦 = ±∞ ′
𝒍 𝒂𝒙𝒆 𝑶𝒀 115 Continuité d’un quotient′ de fcts :
𝒙→±∞ 𝒙 = 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛 ∗ 𝒛
𝒇 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆 𝒆𝒏 𝒙𝟎 𝒇
𝒈 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆 𝒆𝒏 𝒙𝟎 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆
⟹ 𝒈
𝒈 𝒙𝟎 ≠ 𝟎 𝒆𝒏 𝒙𝟎
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = ±∞ 𝑪 𝒂𝒅𝒎𝒆𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒃𝒓𝒂𝒏𝒄𝒉𝒆
𝒙→±∞
⟺ 𝒑𝒂𝒓𝒂𝒃𝒐𝒍𝒊𝒒𝒖𝒆
𝒇(𝒙) = 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒔𝒖𝒊𝒗𝒂𝒏𝒕
𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
𝐥𝐢𝐦 =𝟎 𝒍′ 𝒂𝒙𝒆 (𝑶𝑿)
𝒙→±∞ 𝒙
116 Continuité d’une composition :
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
𝒇 ∶ 𝑰 ⟼ ℝ 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆
𝒆𝒏 𝒙𝟎 . 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒙𝟎 𝝐 𝑰
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = ±∞ ⟹ 𝒈 ∘ 𝒇 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆 𝒆𝒏 𝒙𝟎
𝒙→±∞ 𝒇 ∶ 𝑱 ⟼ ℝ 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆
∆ ∶ 𝒚 = 𝒂𝒙 + 𝒃 𝒆𝒏 𝒇 𝒙𝟎 . 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒇 𝑰 ⊆ 𝑱
𝒇(𝒙) = 𝒛′𝒖𝒏𝒆
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 𝒆𝒔𝒕 ∗ 𝒛 𝒂𝒔𝒚𝒎𝒑𝒕𝒐𝒕𝒆
𝐥𝐢𝐦 =𝒂≠𝟎 ⟺
𝒙→±∞ 𝒙
à 𝒍𝒂 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒃𝒆 𝑪
𝐥𝐢𝐦 𝒇 𝒙 − 𝒂𝒙 = 𝒃 𝒇 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝑰
𝒙→±∞
𝒈 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝑱 ⟹ 𝒈 ∘ 𝒇 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝑰
𝒇 𝑰 ⊆ 𝑱 = 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛

𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = ±∞
𝒙→±∞

𝒇(𝒙)
𝑪 𝒂𝒅𝒎𝒆𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒃𝒓𝒂𝒏𝒄𝒉𝒆
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛 117 TVI – version générale :
𝐥𝐢𝐦 =𝒂≠𝟎 ⟺ 𝒑𝒂𝒓𝒂𝒃𝒐𝒍𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒔𝒖𝒊𝒗𝒂𝒏𝒕
𝒙→±∞ 𝒙
𝑳𝒂 𝒅𝒓𝒐𝒊𝒕𝒆 ∆ ∶ 𝒚 = 𝒂𝒙 = 𝒂𝒂,+𝒃𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
𝒇 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆 𝒔𝒖𝒓
𝐥𝐢𝐦 𝒇 𝒙 − 𝒂𝒙 = ±∞ ⟹ ∃ 𝒙 𝝐 𝒂, 𝒃 ; 𝒇 𝒙 =𝒚
𝒙→±∞ 𝒚 𝝐 𝒇 𝒂 ;𝒇 𝒃

𝑓 𝑎 ;𝑓 𝑏 𝑜𝑢 𝑓 𝑏 ; 𝑓 𝑎 Selon la monotonie de la fonction 𝑓.

112 Continuité en un point :


118 TVI – version particulière :
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
𝒇 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆
⟺ 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝒇 𝒙𝟎 𝒇 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝒂, 𝒃
𝒆𝒏 𝒙𝟎 𝒙→𝒙𝟎 ⟹ ∃ 𝒙 𝝐 𝒂, 𝒃 ; 𝒇 𝒙 =𝟎
𝒇 𝒂 ∙𝒇 𝒃 ≤𝟎

𝒇 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆
⟺ 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙)
== 𝐥𝐢𝐦
∗ 𝒛𝟎 𝒇(𝒙) = 𝒇 𝒙𝟎
𝒛′ 𝒙→𝒙
𝒆𝒏 𝒙𝟎 = 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 +𝟎𝒊𝒃
𝒙→𝒙
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
𝒙>𝒙𝟎 𝒙<𝒙𝟎

= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
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119 Dérivabilité en un point : 124 Monotonie ( Variations ) :
∀ 𝒙, 𝒚 𝝐 𝑰𝟐 ∶
𝒇 𝒆𝒔𝒕 𝒅é𝒓𝒊𝒗𝒂𝒃𝒍𝒆 𝒇 𝒙 − 𝒇 𝒙𝟎 𝒇 ∶ 𝑰 ⟼ 𝒇 𝑰 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏𝒆
⟺ 𝐥𝐢𝐦 =𝒍𝝐ℝ 𝒇𝒐𝒏𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒄𝒓𝒐𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒕𝒆 ⟺ 𝒐𝒖𝒃𝒊𝒆𝒏 𝒙 > 𝑦 ⟹ 𝑓 𝒙 > 𝑓 𝒚
𝒆𝒏 𝒙𝟎 𝒙→𝒙𝟎 𝒙 − 𝒙𝟎
𝒔𝒖𝒓 𝒍′ 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒓𝒗𝒂𝒍𝒍𝒆 𝑰 𝒐𝒖𝒃𝒊𝒆𝒏 𝒙 < 𝑦 ⟹ 𝑓 𝒙 < 𝑓 𝒚

∀ 𝒙, 𝒚 𝝐 𝑰𝟐 ∶
𝒇 ∶ 𝑰 ⟼ 𝒇 𝑰 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏𝒆
120 Tableau des dérivées : 𝒇𝒄𝒕 𝒅é𝒄𝒓𝒐𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒕𝒆 ⟺ 𝒐𝒖𝒃𝒊𝒆𝒏 𝒙 > 𝑦 ⟹ 𝑓 𝒙 < 𝑓 𝒚
𝒔𝒖𝒓 𝒍′ 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒓𝒗𝒂𝒍𝒍𝒆 𝑰 𝒐𝒖𝒃𝒊𝒆𝒏 𝒙 < 𝑦 ⟹ 𝑓 𝒙 > 𝑓 𝒚
∎ ∀𝒙𝝐ℝ ; 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ ′ 𝒙
𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒂𝒏𝒕𝒆
= =+𝟎 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
∎ ∀𝒙𝝐ℝ ; 𝒂𝒙 + 𝒃 ′ = 𝒂
𝒇 ∶ 𝑰 ⟼ 𝒇 𝑰 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏𝒆
∎ ∀𝒙𝝐ℝ ; 𝒙𝒓 ′
= 𝒓 𝒙𝒓−𝟏
𝒇𝒐𝒏𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒄𝒓𝒐𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒕𝒆 ⟺ ∀ 𝒙, 𝒚 𝝐 𝑰𝟐 ∶ 𝒇′ 𝒙 ≥ 𝟎
∎ ∀ 𝒙 𝝐 ℝ , ∀𝒂 > 0 ; 𝒂𝒙 ′
= 𝒂𝒙 𝒍𝒏 𝒂 ′
𝒔𝒖𝒓 𝒍 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒓𝒗𝒂𝒍𝒍𝒆 𝑰
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
∎ ∀𝒙𝝐ℝ ; 𝒆𝒙 ′
= 𝒆𝒙
′ 𝟏 𝒇 ∶ 𝑰 ⟼ 𝒇 𝑰 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏𝒆
∎ ∀ 𝒙 𝝐 ℝ∗+ ; 𝒍𝒏 𝒙 = 𝒇𝒐𝒏𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅é𝒄𝒓𝒐𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒕𝒆 ⟺ ∀ 𝒙, 𝒚 𝝐 𝑰𝟐 ∶ 𝒇′ 𝒙 ≤ 𝟎
𝒙
′ 𝒔𝒖𝒓 𝒍′ 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒓𝒗𝒂𝒍𝒍𝒆 𝑰
∎ ∀𝒙𝝐ℝ ; 𝒔𝒊𝒏 𝒙 = 𝒄𝒐𝒔 𝒙 = 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛

∎ ∀𝒙𝝐ℝ ; 𝒄𝒐𝒔 𝒙 = −𝒔𝒊𝒏 𝒙
𝒌𝝅 𝟏
125 Extrémums :

∎ ∀𝒙 ≠ ; 𝒕𝒂𝒏 𝒙 = = 𝟏 + 𝒕𝒂𝒏𝟐 𝒙
𝟐 𝒄𝒐𝒔𝟐 𝒙
′ −𝟏 = 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
∎ ∀ 𝒙 ≠ 𝒌𝝅 ; 𝒄𝒐𝒕𝒂𝒏 𝒙 = = − 𝟏 + 𝒄𝒐𝒕𝒈𝟐 𝒙 𝒇 𝒂𝒅𝒎𝒆𝒕 𝒖𝒏 𝒆𝒙𝒕𝒓é𝒎𝒖𝒎 𝒆𝒏 𝒂 ⟺ 𝒇′ 𝒂 = 𝟎
𝒔𝒊𝒏𝟐 𝒙
′ 𝟏
∎ ∀ 𝒙 𝝐 – 𝟏; 𝟏 ; 𝑨𝒓𝒄𝒔𝒊𝒏 𝒙 =
𝟏 − 𝒙𝟐
′ −𝟏
∎ ∀ 𝒙 𝝐 – 𝟏; 𝟏 ; 𝑨𝒓𝒄𝒄𝒐𝒔 𝒙 =
𝟏 − 𝒙𝟐
126 Fonction bijective :
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
′ 𝟏 𝒇 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝑰
∎ ∀𝒙𝝐ℝ ; 𝑨𝒓𝒄𝒕𝒂𝒏 𝒙 = 𝒇∶ 𝑰 ⟼𝒇 𝑰
𝟏 + 𝒙𝟐 𝒇 𝒆𝒔𝒕 𝒔𝒕𝒓𝒊𝒄𝒕𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 ⟹
𝒆𝒔𝒕 𝒃𝒊𝒋𝒆𝒄𝒕𝒊𝒗𝒆
𝒎𝒐𝒏𝒐𝒕𝒐𝒏𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝑰

121 Dérivabilité ►► continuité :


𝒇∶ 𝑰 ⟼𝒇 𝑰 𝒇 𝒆𝒕 𝒇−𝟏 𝒐𝒏𝒕 𝒍𝒆𝒔

𝒆𝒔𝒕 𝒃𝒊𝒋𝒆𝒄𝒕𝒊𝒗𝒆 𝒎ê𝒎𝒆𝒔 𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔
𝒇 𝒆𝒔𝒕 𝒅é𝒓𝒊𝒗𝒂𝒃𝒍𝒆 𝒇 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆
⟹ = 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
𝒆𝒏 𝒙𝟎 𝒆𝒏 𝒙𝟎

𝑪𝒇 𝒆𝒕 𝑪𝒇−𝟏 𝒔𝒐𝒏𝒕
𝒇∶ 𝑰 ⟼𝒇 𝑰
⟹ 𝒔𝒚𝒎é𝒕𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒑𝒂𝒓
𝒆𝒔𝒕 𝒃𝒊𝒋𝒆𝒄𝒕𝒊𝒗𝒆
122 Dérivée d’une composition : ′
𝒓𝒂𝒑𝒑𝒐𝒓𝒕
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛 ∗ 𝒛à ∆ ∶𝒚=𝒙

𝒇 ∶ 𝑰 ⟼ 𝒇 𝑰 =𝒅é𝒓𝒊𝒗
𝒂 + 𝒊𝒃
𝒔𝒖𝒓∗ 𝑰 𝒙 + 𝒊𝒃 =𝒈𝒛∘ ∗𝒇 𝒛 𝒆𝒔𝒕 𝒅é𝒓𝒊𝒗𝒂𝒃𝒍𝒆
𝒈 ∶ 𝑰 ⟼ 𝒈 𝑱 𝒅é𝒓𝒊𝒗 𝒔𝒖𝒓 𝒇(𝑰) ⟹ 𝒔𝒖𝒓 𝒍′ 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒓𝒗𝒂𝒍𝒍𝒆 𝑰
𝒇 𝑰 ⊆𝑱 𝒈 ∘ 𝒇 ′ = 𝒈′ ∘ 𝒇 × 𝒇′ 127 Dérivée de la fonction inverse :

= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙𝒇+
𝒇 𝒆𝒔𝒕 𝒅é𝒓𝒊𝒗𝒂𝒃𝒍𝒆 −𝟏𝒊𝒃 = 𝒛 ∗ 𝒛
𝒆𝒔𝒕 𝒅é𝒓𝒊𝒗𝒂𝒃𝒍𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝒇 𝑰
123 Opérateur de dérivation : 𝒔𝒖𝒓 𝒍′ 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒓𝒗𝒂𝒍𝒍𝒆 𝑰 ⟹ 𝟏
𝒇−𝟏 ′ = ′ −𝟏
𝒇′ ≠ 𝟎 𝒔𝒖𝒓 𝑰 𝒇 °𝒇
∎ 𝒇 𝒙 + 𝒈(𝒙) ′ = 𝒇′ 𝒙 + 𝒈′ (𝒙)
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
∎ 𝒇 𝒙 ∙ 𝒈(𝒙) ′ = 𝒇′ 𝒙 ∙ 𝒈(𝒙) + 𝒈′ (𝒙) ∙ 𝒇(𝒙)
′ 128 Théorème de ROLLE :
𝒇(𝒙) 𝒇′ 𝒙 ∙ 𝒈 𝒙 − 𝒈′ (𝒙) ∙ 𝒇(𝒙)
∎ =
𝒈(𝒙) 𝒈(𝒙) 𝟐 +𝒃𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
= 𝒂𝒂,
𝒇 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆 𝒔𝒖𝒓
′ 𝒇 𝒅é𝒓𝒊𝒗𝒂𝒃𝒍𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝒂, 𝒃 ⟹ ∃ 𝒄 𝝐 𝒂, 𝒃 ; 𝒇′ 𝒄 = 𝟎
∎ 𝒇 𝒈 𝒙 = 𝒈′ (𝒙) ∙ 𝒇′ 𝒈 𝒙 𝒇 𝒂 =𝒇 𝒃

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129 TAF – Égalité :
𝒖𝒏 > 𝑎 ⟹ 𝒍≥𝒂
𝒇 𝒄𝒐𝒏𝒕 𝒔𝒖𝒓 𝒂, 𝒃 𝒇 𝒃 −𝒇 𝒂
⟹ ∃ 𝒄 𝝐 𝒂, 𝒃 ; = 𝒇′ 𝒄 𝒏∞
𝒇 𝒅é𝒓𝒊 𝒔𝒖𝒓 𝒂, 𝒃 𝒃−𝒂

130 TAF – Inégalité : = 𝒂


= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
𝒖𝒏 <𝑎 ⟹ 𝒍≤𝒂
′ + 𝒊𝒃
𝒇 𝒄𝒐𝒏𝒕 𝒔𝒖𝒓 =𝒂, 𝒂
𝒃 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛 ∗ 𝒛
𝒇 𝒃 −𝒇 𝒂 ∗ 𝒙 𝒏∞
𝒇 𝒅é𝒓𝒊 𝒔𝒖𝒓 𝒂, 𝒃 ⟹ 𝒎≤ ≤𝑴
𝒃−𝒂 = 𝒂 + 𝒊𝒃′
𝒎 ≤ 𝒇′ 𝒙 ≤ 𝑴 =𝒛
+ 𝒊𝒃 𝒍∗ 𝒛
∗ 𝒙
+ 𝒊𝒃 = 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
= 𝒂
131 Monotonie d’une suite numérique : = 𝒛′ 𝒖 𝒏 < 𝒗𝒏
+ 𝒊𝒃
⟹ 𝒍 ≤ 𝒍′
∗𝒛 ∗ 𝒙 𝒏∞
𝒊𝒃 = 𝒛′𝒆𝒔𝒕 𝒏∞
∀𝒏𝝐ℕ ; 𝒖𝒏+𝟏=≥𝒂𝒖+
𝒏
𝒊𝒃 ⟺
∗ 𝒙+𝒖
𝒏 𝒏𝝐ℕ
∗ 𝒛 𝒖𝒏𝒆 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 ↗ + 𝒊𝒃
= 𝒂
= 𝒛′
∀𝒏𝝐ℕ ; 𝒖𝒏+𝟏 ≤ 𝒖𝒏 ⟺ 𝒖𝒏 𝒏𝝐ℕ 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 ↘ +𝒍 𝒊𝒃 ∗𝒍′𝒛
∗ 𝒙
+ 𝒊𝒃 = 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
= 𝒛′ = 𝒂 = 𝒂
+ 𝒊𝒃 + 𝒊𝒃
132 Suite arithmétique : 135 Suite
∗ 𝒛 ∗ 𝒙majorée
∗ 𝒙 ou minorée :
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + =𝒖𝒛′ ∗ + 𝒊𝒃 + 𝒊𝒃
𝒖𝒏 𝒏 𝒆𝒔𝒕 𝒂𝒓𝒊𝒕𝒉𝒎é𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 ⟺𝒊𝒃 𝒏+𝟏
𝒛= 𝒖 + 𝒓
𝒏
= 𝒂𝒄𝒓𝒐𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒕𝒆
𝒖𝒏 𝒏 𝒆𝒔𝒕 = 𝒂
= 𝒛′ = 𝒛′
+ 𝒊𝒃
𝒖𝒏 𝒏 𝒆𝒔𝒕 ∗+𝒎𝒂𝒋𝒐𝒓é𝒆
𝒛𝒊𝒃 ∗ 𝒛 ⟹ 𝒖𝒏 𝒏 𝒄𝒐𝒏𝒗𝒆𝒓𝒈𝒆 𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒍 𝝐 ℝ
𝒖𝒏 𝒏 𝒆𝒔𝒕 𝒂𝒓𝒊𝒕𝒉𝒎é𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 ⟺ 𝒖𝒏 = 𝒖𝒑 + 𝒏 − 𝒑 𝒓
∗ 𝒖𝒙 𝒏 ∗≤ 𝑴
𝒙
𝒏−𝒑+𝟏 + 𝒊𝒃 + 𝒊𝒃
⟺ 𝒖𝒑 + ⋯ + 𝒖𝒏 = 𝒖𝒑 + 𝒖𝒏 ; 𝒏≥𝒑
𝟐 = 𝒛′ = 𝒛′
∗𝒛 ∗𝒛
𝒖𝒏 𝒏 𝒆𝒔𝒕 𝒅é𝒄𝒓𝒐𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒕𝒆
𝒖𝒏 𝒏 𝒆𝒔𝒕 𝒎𝒊𝒏𝒐𝒓é𝒆 ⟹ 𝒖𝒏 𝒏 𝒄𝒐𝒏𝒗𝒆𝒓𝒈𝒆 𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒍 𝝐 ℝ
133 Suite géométrique : = 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
𝒖𝒏 ≥ 𝒎
𝒖𝒏 𝒏 𝒆𝒔𝒕 =
𝒈é𝒐𝒎é𝒕𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆 ⟺ = 𝒛′𝒖∗𝒏+𝟏
𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 𝒛 = 𝒒 𝒖𝒏
𝒖𝒏 𝒏 𝒆𝒔𝒕 𝒈é𝒐𝒎é𝒕𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆 ⟺ 𝒖𝒏 = 𝒖𝒑 ∙ 𝒒𝒏−𝒑
𝟏 − 𝒒𝒏−𝒑+𝟏 𝒏≥𝒑 𝒖𝒏 𝒏 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒓𝒐𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒕𝒆
⟺ 𝒖𝒑 + ⋯ + 𝒖𝒏 = 𝒖𝒑 ; ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝒖𝒏 = +∞
𝟏−𝒒 𝒒≠𝟏 𝒖𝒏 𝒏𝒐𝒏
𝒏 = −𝒂𝒎𝒂𝒋𝒐𝒓é𝒆
+ 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛𝒏∞

∗𝒛

134 Suites & ordre :

𝒖 𝒏 ≤ 𝒗𝒏 ⟹ 𝐥𝐢𝐦 ′ 𝒗𝒏 = +∞ 𝒖𝒏 𝒏 𝒆𝒔𝒕 𝒅é𝒄𝒓𝒐𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒕𝒆


= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 =𝒏∞𝒛 ∗ 𝒛 = −𝒂𝒎𝒊𝒏𝒐𝒓é𝒆 ⟹ = 𝒛𝐥𝐢𝐦
+ 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 ′
∗ 𝒛 𝒖𝒏 = −∞
𝒖𝒏 𝒏 𝒏𝒐𝒏 𝒏∞
𝒏∞

+∞

∗ :𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
𝒏
= 𝒖𝒂
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
≤ 𝒗𝒏 ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝒖𝒏 = −∞ 136 la suite
= 𝒂𝜶+ 𝒊𝒃
𝒏𝝐ℕ
𝒏
+ 𝒊𝒃 𝒏∞
∗ 𝒙 𝒏∞
𝜶>1 ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝜶𝒏 = +∞
= 𝒂 + 𝒊𝒃 𝒏∞
= 𝒛′ −∞
+ 𝒊𝒃
∗𝒛 𝜶=𝟏 ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝜶𝒏 = 𝟏
∗ 𝒙 𝒏∞
+ 𝒊𝒃 𝒛′ ∗ 𝒛
= 𝒛′ 𝒗𝒏 ≤ =
𝒖𝒏 𝒂
≤ +𝒂𝒊𝒃 ∗ 𝒙⟹
= 𝒘
+ 𝒊𝒃 = 𝐥𝐢𝐦 𝒖𝒏 = 𝒍
𝒏
𝒏∞ −𝟏 < 𝛼 < 1 ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝜶𝒏 = 𝟎
+ 𝒊𝒃 𝒏∞
∗ 𝒛 𝒏∞ ∗ 𝒙 𝒏∞
+ 𝒊𝒃= 𝒂
= 𝒛′
𝜶 ≤ −𝟏 ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝜶𝒏 = 𝒏′ 𝒆𝒙𝒊𝒔𝒕𝒆 𝒑𝒂𝒔
𝒍 𝒍 + 𝒊𝒃 𝒏∞
∗𝒛
∗ 𝒙
Des = 𝒂 ++𝒊𝒃 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛
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= 𝒂 = 𝒂 = 𝒛′
137 la suite 𝒏𝜶 𝒏𝝐ℕ :
𝑰𝒏𝒗𝒆𝒓𝒔𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 ∶ 𝑺𝒊 𝒚 = 𝝀 ∙ 𝒆𝒂𝒙 ; 𝝀 𝝐 ℝ
∗ 𝜶
𝜶𝝐ℕ ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝒏 = +∞ 𝑨𝒍𝒐𝒓𝒔 ∶ 𝒚′ = 𝒂𝒚
𝒏∞
𝑭𝒊𝒏𝒂𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 ∶ 𝒍𝒆𝒔 𝒔𝒐𝒍𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒆 𝒍′ é𝒒𝒖𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒊𝒇𝒇é
𝜶𝝐 ℞− ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝒏 𝜶
=𝟎 𝒚′ = 𝒂𝒚 𝒔𝒐𝒏𝒕 𝒕𝒐𝒖𝒕𝒆𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒇𝒐𝒏𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒒𝒖𝒊 𝒔′é𝒄𝒓𝒊𝒗𝒆𝒏𝒕

𝒏∞
𝑺𝒐𝒖𝒔 𝒍𝒂 𝒇𝒐𝒓𝒎𝒆 𝒚 ∶ 𝒙 ⟼ 𝝀 𝒆𝒂𝒙 ; 𝝀 𝝐 ℝ

138 convergence ►► bornée :


143 Résolution de l’équation différentielle :
𝐥𝐢𝐦 𝒖𝒏 = 𝒍 𝝐 ℝ ⟹ ∃ 𝑴 𝝐 ℝ+ ; ∀ 𝒏 𝝐 ℕ ∶ 𝒖𝒏 ≤ 𝑴 𝒚 = 𝒂𝒚 + 𝒃 ; 𝒂 , 𝒃 𝝐 ℝ∗

𝒏∞
𝒃
𝒚′ = 𝒂𝒚 + 𝒃 ⟺ 𝒚′ − 𝟎 = 𝒂 𝒚 +
𝒂
𝒃
⟺ 𝒀′ = 𝒂𝒀 ; 𝒀= 𝒚+
139 La suite récurrente 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒇 𝒖𝒏 : 𝒂
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛 ⟺ 𝒀 = 𝜶 ∙ 𝒆𝒂𝒙 ; 𝜶 𝝐 ℝ
𝒖𝒏+𝟏 = 𝒇 𝒖𝒏
𝒇 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊 𝒔𝒖𝒓 𝑰 ⊆ ℝ 𝒃
⟹ 𝒇 𝒍 =𝒍 ⟺ 𝒚+ = 𝜶 ∙ 𝒆𝒂𝒙 ; 𝜶 𝝐 ℝ
𝒇 𝑰 ⊆ 𝑰 ; 𝒖𝟎 𝝐 𝑰 𝒂
𝐥𝐢𝐦 𝒖𝒏 = 𝒍 𝝐 𝑰 𝒃
𝒏∞ ⟺ 𝒚 = 𝜶 𝒆𝒂𝒙 − ; 𝜶𝝐ℝ
𝒂

140 La suite récurrente 𝒗𝒏 = 𝒇 𝒖𝒏 :


𝒗𝒏 = 𝒇 𝒖=
𝒏 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛 144 Résolution de l’équation différentielle :
𝐥𝐢𝐦 𝒖𝒏 = 𝒍 ′′ ′
𝒏∞
⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝒗𝒏 = 𝒇 𝒍
𝒏∞
𝒚 + 𝒂𝒚 + 𝒃𝒚 = 𝟎 ; 𝒂 ,𝒃 𝝐 ℝ
𝒇 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊 𝒆𝒏 𝒍
𝒚′′ + 𝒂𝒚′ + 𝒃𝒚 = 𝟎 ; 𝒂 ,𝒃 𝝐ℝ

𝒓𝟐 + 𝒂𝒓 + 𝒃 = 𝟎 ; 𝒂 ,𝒃 𝝐 ℝ
141 Suites adjacentes :
⟶ 𝒓 𝝐 ℝ ⟶ 𝒚 = 𝜶𝒙 + 𝒃 𝒆𝒓𝒙 ; 𝜶, 𝜷 𝝐 ℝ
𝒖𝒏 𝒏 𝒆𝒕 =
𝒗𝒏 𝒂𝒏 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 𝒖= 𝒛′ ∗ 𝒛
𝒏 𝒆𝒔𝒕 ↗ ; 𝒗𝒏 𝒆𝒔𝒕 ↘ 𝒓𝟏 𝝐 ℝ
⟹ ⟶ ⟶ 𝒚 = 𝜶 𝒆𝒓𝟏 𝒙 + 𝜷 𝒆𝒓𝟐𝒙 ; 𝜶, 𝜷 𝝐 ℝ
𝒔𝒐𝒏𝒕 𝒂𝒅𝒋𝒂𝒄𝒆𝒏𝒕𝒆𝒔 𝐥𝐢𝐦 𝒗𝒏 − 𝒖𝒏 = 𝟎 𝒓𝟐 𝝐 ℝ
𝒏∞
⟶ 𝒎 ± 𝒊𝒏 𝝐 ℂ𝟐
⟶ 𝒚 = 𝜶 𝒄𝒐𝒔 𝒏𝒙 + 𝜷 𝒔𝒊𝒏 𝒏𝒙 𝒆𝒎𝒙 ; 𝜶, 𝜷 𝝐 ℝ
𝒖𝒏 𝒏 𝒆𝒕 𝒗𝒏 𝒏
⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝒖𝒏 = 𝐥𝐢𝐦 𝒗𝒏 = 𝒍 𝝐 ℝ
𝒔𝒐𝒏𝒕 𝒂𝒅𝒋𝒂𝒄𝒆𝒏𝒕𝒆𝒔 𝒏∞ 𝒏∞
= 𝒂 + 𝒊𝒃 ∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛′ ∗ 𝒛

145 Évaluation d’une intégrale :


142 Résolution de l’équation différentielle : 𝒃
′ ′
𝒚 = 𝒂𝒚 =; 𝒂 𝒂 𝝐 ℝ∗∗ 𝒙 + 𝒊𝒃 = 𝒛 ∗ 𝒛
+ 𝒊𝒃 𝒇(𝒕) 𝒅𝒕 = 𝑭(𝒕) 𝒃
𝒂 =𝑭 𝒃 −𝑭 𝒂
𝒂

𝒚′
𝒚′ = 𝒂𝒚 ⟹ =𝒂 Avec : 𝑓 est continue sur 𝐼 .
𝒚
𝐹 est une primitive de 𝑓 sur 𝐼.
𝒚′ 𝑎, 𝑏 𝜖 𝐼 .
⟹ 𝒅𝒙 = 𝒂 𝒅𝒙
𝒚

⟹ 𝒍𝒏 𝒚 + 𝒄𝟏 = 𝒂𝒙 + 𝒄𝟐

⟹ 𝒆𝒍𝒏 𝒚 +𝒄𝟏 = 𝒆𝒂𝒙+𝒄𝟐 146 La fonction intégrale (primitive) :


⟹ 𝒆𝒄𝟏 ∙ 𝒚 = 𝒆𝒄𝟐 ∙ 𝒆𝒂𝒙 ∃! 𝝋 = 𝒑𝒓𝒊𝒎𝒊𝒕𝒊𝒗𝒆 𝒇 𝒔𝒖𝒓 𝑰 ∶
𝒙
𝒆𝒄𝟐 𝝋 𝒙 = 𝒇 𝒕 𝒅𝒕 ; ∀𝒙𝝐𝑰
⟹ 𝒚 = ± 𝒄 ∙ 𝒆𝒂𝒙 𝒇 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝑰
𝒆𝟏 ⟹ 𝒂
𝒆𝒕 𝒔𝒐𝒊𝒕 𝒂 𝝐 𝑰
𝝋 𝒂 =𝟎
⟹ 𝒚 = 𝝀 ∙ 𝒆𝒂𝒙 ; 𝝀 𝝐 ℝ
𝝋′ 𝒙 = 𝒇 𝒙 ; ∀𝒙𝝐𝑰

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147 Calcul d’aires : 150 Intégration et Ordre :
𝑪𝒇 𝒚 𝒃 𝒃
𝒇 𝒙 ≤ 𝒈(𝒙)
⟹ 𝒇 𝒙 𝒅𝒙 ≤ 𝒈(𝒙) 𝒅𝒙
𝒂≤𝒃 𝒂 𝒂

Avec : f continue sur 𝐼 et a et b appartiennent à 𝐼.

𝓐
𝓐 𝒃
𝒇 𝒙 𝒅𝒙 ≤
𝒃
𝒇 𝒙 𝒅𝒙
𝒂 𝒙 𝒂 𝒂
𝓐 𝒃
Avec : 𝑓 continue sur 𝐼 et 𝑎 ≤ 𝑏 appartiennent à 𝐼.

151 valeur médiane d’une fonction :


𝒇 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝑰 𝒃
𝒃
𝒂, 𝒃 𝝐 𝑰 ; 𝒂 ≤ 𝒃 ⟹ 𝒎 𝒃−𝒂 ≤ 𝒇(𝒙) 𝒅𝒙 ≤ 𝑴 𝒃 − 𝒂
𝓐= 𝒇 𝒙 𝒅𝒙 𝒊 × 𝒋
𝒂
∀𝒙𝝐 𝒂, 𝒃 ; 𝒎 ≤ 𝒇 𝒙 ≤ 𝑴 𝒂

1 𝑏
Le nombre ∫ 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡 est la valeur médiane de
𝑏−𝑎 𝑎
𝒚 𝑪𝒈 la fonction 𝑓 sur 𝑎, 𝑏 .

152 Théorème de la médiane :


∃ 𝒄 𝝐 𝒂, 𝒃 ∶
𝒂 𝒙 𝒇 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝒂, 𝒃
𝒃 ⟹ 𝟏 𝒃
𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒂 < 𝑏 𝒇 𝒙 𝒅𝒙 = 𝒇(𝒄)
𝒃−𝒂 𝒂

𝓐 153 Solide de révolution autour de (ox) :


𝒃
𝒇 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝒂, 𝒃 𝟐
⟹ 𝓥𝑺 = 𝝅 𝒇 𝒙 𝒅𝒙
𝑪𝒇 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒂 ≤ 𝒃 𝒂

𝒃
Avec S est le solide de révolution de 𝑓 autour de (OX).
𝓐= 𝒇 𝒙 − 𝒈(𝒙) 𝒅𝒙 𝒊 × 𝒋 Et l’unité de mesure est 𝑖 × 𝑗 × 𝑘 .
𝒂

154 Sommes de Riemann sur [a,b] :

148 Intégration par parties : 𝒃−𝒂


𝒌=𝒏
𝒃−𝒂 𝒃
𝐥𝐢𝐦 𝒇 𝒂+𝒌 = 𝒇(𝒙) 𝒅𝒙
𝒏∞ 𝒏 𝒏 𝒂
𝒃 𝒃 𝒌=𝟏
𝒃
𝒇′ 𝒙 ∙ 𝒈 𝒙 𝒅𝒙 = 𝒇 𝒙 ∙ 𝒈 𝒙 𝒂 − 𝒇 𝒙 ∙ 𝒈′ 𝒙 𝒅𝒙
𝒂 𝒂
𝒌=𝒏−𝟏
𝒃
𝒃−𝒂 𝒃−𝒂
Il faut faire attention à l’existence et la continuité 𝐥𝐢𝐦 𝒇 𝒂+𝒌 = 𝒇(𝒙) 𝒅𝒙
𝒏∞ 𝒏 𝒏 𝒂
des fonctions 𝑓 et 𝑔’ sur l’intervalle 𝑎, 𝑏 . 𝒌=𝟎

Avec : 𝑓 est continue sur 𝑎, 𝑏 , 𝑎 < 𝑏 et 𝑛 𝜖 ℕ∗ .


149 Changement de variable :
155 Sommes de Riemann sur [0,1] :
𝒃 𝒖−𝟏 𝒃
𝒇(𝒙) 𝒅𝒙 = 𝒇 𝒖 𝒕 ∙ 𝒖′ 𝒕 𝒅𝒕 𝒌=𝒏
𝟏
𝒂 𝒖−𝟏 𝒂
𝟏 𝒌
𝒇 𝒙 𝒅𝒙 𝐥𝐢𝐦 𝒇 = 𝒇(𝒙) 𝒅𝒙
𝒏∞ 𝒏 𝒏 𝟎
𝒌=𝟏
𝑓 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝐽
𝒌=𝒏−𝟏
𝑢 ∶ 𝐼 ⟼ 𝐽 𝟏 𝒌 𝟏
𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑖𝑗𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝐥𝐢𝐦 𝒇 = 𝒇(𝒙) 𝒅𝒙
Avec : 𝑡 ⟼ 𝑥 = 𝑢(𝑡) 𝒏∞ 𝒏 𝒏
𝒌=𝟎 𝟎
𝑢′ 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝐼 .
𝑢 𝐼 ⊆𝐽 Avec : 𝑓 est continue sur 0,1 .
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156 Intégrales indéfinies immédiates :

∎ 𝟏 𝒅𝒙 = 𝒙 + 𝒄

𝒙𝒏+𝟏
∎ 𝒙𝒏 𝒅𝒙 = +𝒄 ; 𝒏 ≠ −𝟏
𝒏+𝟏

𝒏 𝒏 𝒏 𝒏+𝟏
∎ 𝒙 𝒅𝒙 = 𝒙 +𝒄
𝒏+𝟏

∎ 𝒙−𝟏 𝒅𝒙 = 𝒍𝒏 𝒙 + 𝒄

𝒂𝒙 𝒂>0
∎ 𝒂𝒙 𝒅𝒙 = +𝒄 ;
𝒍𝒏 𝒂 𝒂≠𝟏

∎ 𝒆𝒙 𝒅𝒙 = 𝒆𝒙 + 𝒄

∎ 𝒔𝒊𝒏 𝒙 𝒅𝒙 = −𝒄𝒐𝒔 𝒙 + 𝒄

∎ 𝒄𝒐𝒔 𝒙 𝒅𝒙 = 𝒔𝒊𝒏 𝒙 + 𝒄

𝟏
∎ 𝒅𝒙 = 𝒕𝒂𝒏 𝒙 + 𝒄
𝒄𝒐𝒔𝟐 𝒙

𝟏 −𝟏
∎ 𝟐
𝒅𝒙 = +𝒄
𝒔𝒊𝒏 𝒙 𝒕𝒂𝒏 𝒙

𝟏
∎ 𝒅𝒙 = 𝒂𝒓𝒄𝒔𝒊𝒏 𝒙 + 𝒄
𝟏 − 𝒙𝟐
𝟏
∎ 𝒅𝒙 = 𝒂𝒓𝒄𝒕𝒂𝒏 𝒙 + 𝒄
𝟏 + 𝒙𝟐

𝟏
∎ 𝒅𝒙 = 𝒍𝒏 𝒙 + 𝒙𝟐 + 𝟏 + 𝒄
𝟏 + 𝒙𝟐
𝟏
∎ 𝒅𝒙 = 𝒍𝒏 𝒙 + 𝒙𝟐 − 𝟏 + 𝒄 ; 𝒙 >1
𝒙𝟐 − 𝟏
𝟏 𝟏 𝟏+𝒙
∎ 𝟐
𝒅𝒙 = 𝒍𝒏 +𝒄 ; 𝒙 <1
𝟏−𝒙 𝟐 𝟏−𝒙

𝟏 𝟏 𝒙−𝟏
∎ 𝒅𝒙 = 𝒍𝒏 +𝒄 ; 𝒙 >1
𝒙𝟐 −𝟏 𝟐 𝒙+𝟏

𝒏
𝒂𝒙 + 𝒃 𝒏+𝟏 𝒏 ≠ −𝟏
∎ 𝒂𝒙 + 𝒃 𝒅𝒙 = +𝒄 ;
𝒂 𝒏+𝟏 𝒂≠𝟎

−𝟏
𝒍𝒏 𝒂𝒙 + 𝒃
∎ 𝒂𝒙 + 𝒃 𝒅𝒙 = +𝒄 ; 𝒂≠𝟎
𝒂
𝒂𝒙 + 𝒃 𝒏+𝟐 𝒃 𝒂𝒙 + 𝒃 𝒏+𝟏 𝒂≠𝟎
𝒏
∎ 𝒙 𝒂𝒙 + 𝒃 𝒅𝒙 = 𝟐
− 𝟐
+ 𝒄 ; 𝒏 ≠ −𝟏
𝒂 𝒏+𝟐 𝒂 𝒏+𝟏
𝒏 ≠ −𝟐
−𝟏
𝒙 𝒃 𝒍𝒏 𝒂𝒙 + 𝒃
∎ 𝒙 𝒂𝒙 + 𝒃 𝒅𝒙 = − +𝒄
𝒂 𝒂𝟐

−𝟐
𝒃 𝒍𝒏 𝒂𝒙 + 𝒃
∎ 𝒙 𝒂𝒙 + 𝒃 𝒅𝒙 = + +𝒄
𝒂𝟐 𝒂𝒙 + 𝒃 𝒂𝟐

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𝟏 𝟏 𝒂𝒙 + 𝒃
∎ 𝒅𝒙 = − 𝒍𝒏 +𝒄
𝒙 𝒂𝒙 + 𝒃 𝒃 𝒙

𝟏 𝟏 𝒙
∎ 𝒅𝒙 = 𝒂𝒓𝒄𝒕𝒂𝒏 +𝒄
𝒙𝟐 + 𝒂 𝟐 𝒂 𝒂

𝒙 𝟏
∎ 𝒅𝒙 = 𝒍𝒏 𝒙𝟐 + 𝒂𝟐 + 𝒄
𝒙𝟐 +𝒂 𝟐 𝟐
𝒙𝟐 𝒙
∎ 𝒅𝒙 = 𝒙 − 𝒂 ∙ 𝒂𝒓𝒄𝒕𝒂𝒏 +𝒄
𝒙𝟐 +𝒂 𝟐 𝒂

𝟏 𝟏 𝒙𝟐
∎ 𝒅𝒙 = 𝒍𝒏 +𝒄 ; 𝒙 >𝑎
𝒙 𝒙𝟐 + 𝒂 𝟐 𝟐𝒂𝟐 𝒙𝟐 + 𝒂 𝟐

𝟏 𝟏 𝒙−𝒂
∎ 𝒅𝒙 = 𝒍𝒏 +𝒄
𝒙𝟐 −𝒂 𝟐 𝟐𝒂 𝒙+𝒂

𝒙 𝟏
∎ 𝒅𝒙 = 𝒍𝒏 𝒙𝟐 − 𝒂𝟐 + 𝒄
𝒙𝟐 −𝒂 𝟐 𝟐
𝒙 −𝟏 𝒏≠𝟏
∎ 𝒅𝒙 = +𝒄 ;
𝒙𝟐 − 𝒂𝟐 𝒏 𝟐 𝒏 − 𝟏 𝒙𝟐 − 𝒂 𝟐 𝒏−𝟏 𝒙 <𝑎

𝟏 𝟏 𝒂+𝒙
∎ 𝒅𝒙 = 𝒍𝒏 +𝒄
𝒂 𝟐 − 𝒙𝟐 𝟐𝒂 𝒂−𝒙

𝒙 −𝟏
∎ 𝒅𝒙 = 𝒍𝒏 𝒂𝟐 − 𝒙𝟐 + 𝒄
𝒂 𝟐 − 𝒙𝟐 𝟐

𝒙 𝟏
∎ 𝒅𝒙 = +𝒄 ; 𝒏≠𝟏
𝒂𝟐 − 𝒙𝟐 𝒏 𝟐 𝒏 − 𝟏 𝒂 𝟐 − 𝒙𝟐 𝒏−𝟏

𝟐 𝟐𝒂𝒙 + 𝒃
𝒂𝒓𝒄𝒕𝒂𝒏 +𝒄 ; ∆< 0
𝟏 −∆ −∆
∎ 𝟐
𝒅𝒙 =
𝒂𝒙 + 𝒃𝒙 + 𝒄
𝟏 𝟐𝒂𝒙 + 𝒃 − ∆
𝒍𝒏 +𝒄 ; ∆> 0
∆ 𝟐𝒂𝒙 + 𝒃 + ∆

𝒙 𝟏 𝒃 𝟏
∎ 𝒅𝒙 = 𝒍𝒏 𝒂𝒙𝟐 + 𝒃𝒙 + 𝒄 − 𝒅𝒙 + 𝒄
𝒂𝒙𝟐 + 𝒃𝒙 + 𝒄 𝟐𝒂 𝟐𝒂 𝒂𝒙𝟐 + 𝒃𝒙 + 𝒄

𝟏 𝟐 𝒂𝒙 + 𝒃
∎ 𝒅𝒙 = +𝒄
𝒂𝒙 + 𝒃 𝒂

𝒙 𝟐 𝒂𝒙 − 𝟐𝒃 𝒂𝒙 + 𝒃
∎ 𝒅𝒙 = +𝒄
𝒂𝒙 + 𝒃 𝟑𝒂𝟐

𝟐 𝒂𝒙 + 𝒃 𝟑
∎ 𝒂𝒙 + 𝒃 𝒅𝒙 = +𝒄
𝟑𝒂

𝟐 𝟑𝒂𝒙 − 𝟐𝒃 𝒂𝒙 + 𝒃 𝟑
∎ 𝒙 𝒂𝒙 + 𝒃 𝒅𝒙 = +𝒄
𝟏𝟓𝒂𝟐

𝟏
∎ 𝒅𝒙 = 𝒍𝒏 𝒙 + 𝒂𝟐 + 𝒙𝟐 + 𝒄
𝒙𝟐 + 𝒂𝟐

Des Fiches mnémotechniques – Analyse réelle – Résumé du cours - proposées par Badr Eddine El Fatihi – Ouarzazate 2020 - page 032
𝒙
∎ 𝒅𝒙 = 𝒙𝟐 + 𝒂 𝟐 + 𝒄
𝒙𝟐 + 𝒂𝟐
𝒙 −𝟏 𝒂 + 𝒙𝟐 + 𝒂 𝟐
∎ 𝒅𝒙 = 𝒍𝒏 +𝒄
𝒙 𝒙𝟐 + 𝒂 𝟐 𝒂 𝒙

𝒙 − 𝒂 𝟐 + 𝒙𝟐
∎ 𝒅𝒙 = +𝟐
𝒙𝟐 𝒙𝟐 + 𝒂 𝟐 𝒂𝟐 𝒙

𝒙 𝒂 𝟐 + 𝒙𝟐 𝒂 𝟐
∎ 𝒙𝟐 + 𝒂𝟐 𝒅𝒙 = + 𝒍𝒏 𝒙 + 𝒙𝟐 + 𝒂𝟐 + 𝒄
𝟐 𝟐
𝟏 𝟐
∎ 𝒙 𝒙𝟐 + 𝒂𝟐 𝒅𝒙 = 𝒙 + 𝒂𝟐 𝒙𝟐 + 𝒂 𝟐 + 𝒄
𝟑
𝟏
∎ 𝒅𝒙 = 𝒍𝒏 𝒙 + 𝒙𝟐 − 𝒂𝟐 + 𝒄 ; 𝒙 >𝑎
𝒙𝟐 − 𝒂 𝟐
𝒙
∎ 𝒅𝒙 = 𝒙𝟐 − 𝒂 𝟐 + 𝒄 ; 𝒙 >𝑎
𝒙𝟐 − 𝒂𝟐
𝒙 𝒙𝟐 − 𝒂 𝟐 𝒂 𝟐
∎ 𝒙𝟐 − 𝒂𝟐 𝒅𝒙 = − 𝒍𝒏 𝒙 + 𝒙𝟐 − 𝒂𝟐 + 𝒄 ; 𝒙 >𝑎
𝟐 𝟐

𝒙𝟐 − 𝒂 𝟐 𝒙𝟐 − 𝒂 𝟐
∎ 𝒙 𝒙𝟐 − 𝒂𝟐 𝒅𝒙 = +𝒄 ; 𝒙 >𝑎
𝟑
𝟏 𝒙
∎ 𝒅𝒙 = 𝒂𝒓𝒄𝒔𝒊𝒏 +𝒄 ; 𝒙 <𝑎
𝒂𝟐 − 𝒙𝟐 𝒂

𝒙
∎ 𝒅𝒙 = − 𝒂𝟐 − 𝒙𝟐 + 𝒄 ; 𝒙 <𝑎
𝒂𝟐 − 𝒙𝟐

𝒙 𝒂 𝟐 − 𝒙𝟐 𝒂 𝟐 𝒙
∎ 𝒂𝟐 − 𝒙𝟐 𝒅𝒙 = + 𝒂𝒓𝒄𝒔𝒊𝒏 +𝒄 ; 𝒙 <𝑎
𝟐 𝟐 𝒂

− 𝒂 𝟐 − 𝒙𝟐 𝒂 𝟐 − 𝒙𝟐
∎ 𝒙 𝒂𝟐 − 𝒙𝟐 𝒅𝒙 = +𝒄 ; 𝒙 <𝑎
𝟑

𝒂 𝟐 − 𝒙𝟐 𝒂 + 𝒂 𝟐 − 𝒙𝟐
∎ 𝒅𝒙 = 𝒂𝟐 − 𝒙𝟐 − 𝒂 𝒍𝒏 +𝒄 ; 𝒙 <𝑎
𝒙 𝒙

−𝒄𝒐𝒔 𝒂𝒙
∎ 𝒔𝒊𝒏 𝒂𝒙 𝒅𝒙 = +𝒄
𝒂
𝒔𝒊𝒏 𝒂𝒙 𝒙 𝒄𝒐𝒔 𝒂𝒙
∎ 𝒙 𝒔𝒊𝒏 𝒂𝒙 𝒅𝒙 = – +𝒄
𝒂𝟐 𝒂

𝟏 𝟏 𝒂𝒙
∎ 𝒅𝒙 = 𝒍𝒏 𝒕𝒂𝒏 +𝒄
𝒔𝒊𝒏 𝒂𝒙 𝒂 𝟐

𝟏 𝟏 𝒂𝒙 𝝅
∎ 𝒅𝒙 = 𝒕𝒂𝒏 − +𝒄
𝟏 + 𝒔𝒊𝒏 𝒂𝒙 𝒂 𝟐 𝟒

𝟏 𝟏 𝒂𝒙 𝝅
∎ 𝒅𝒙 = 𝒕𝒂𝒏 + +𝒄
𝟏 − 𝒔𝒊𝒏 𝒂𝒙 𝒂 𝟐 𝟒

𝒙 𝒙 𝒂𝒙 𝝅 𝟐 𝒂𝒙 𝝅
∎ 𝒅𝒙 = 𝒕𝒂𝒏 − + 𝟐 𝒍𝒏 𝒄𝒐𝒔 − +𝒄
𝟏 + 𝒔𝒊𝒏 𝒂𝒙 𝒂 𝟐 𝟒 𝒂 𝟐 𝟒

𝒙 𝒙 𝝅 𝒂𝒙 𝟐 𝝅 𝒂𝒙
∎ 𝒅𝒙 = 𝒄𝒐𝒕𝒈 − + 𝟐 𝒍𝒏 𝒔𝒊𝒏 − +𝒄
𝟏 − 𝒔𝒊𝒏 𝒂𝒙 𝒂 𝟒 𝟐 𝒂 𝟒 𝟐

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𝒔𝒊𝒏 𝒂𝒙 𝟏 𝝅 𝒂𝒙
∎ 𝒅𝒙 = 𝒙 + 𝒕𝒂𝒏 − +𝒄
𝟏 + 𝒔𝒊𝒏 𝒂𝒙 𝒂 𝟒 𝟐

𝒔𝒊𝒏 𝒂𝒙 𝟏 𝝅 𝒂𝒙
∎ 𝒅𝒙 = −𝒙 + 𝒕𝒂𝒏 + +𝒄
𝟏 − 𝒔𝒊𝒏 𝒂𝒙 𝒂 𝟒 𝟐

𝟏
∎ 𝒄𝒐𝒔 𝒂𝒙 𝒅𝒙 = 𝒔𝒊𝒏 𝒂𝒙 + 𝒄
𝒂

𝒄𝒐𝒔 𝒂𝒙 𝒙 𝒔𝒊𝒏 𝒂𝒙
∎ 𝒙 𝒄𝒐𝒔 𝒂𝒙 𝒅𝒙 = 𝟐
+ +𝒄
𝒂 𝒂

𝟏 𝟏 𝒂𝒙 𝝅
∎ 𝒅𝒙 = 𝒍𝒏 𝒕𝒂𝒏 + +𝒄
𝒄𝒐𝒔 𝒂𝒙 𝒂 𝟐 𝟒

𝟏 𝟏 𝒂𝒙
∎ 𝒅𝒙 = 𝒕𝒂𝒏 +𝒄
𝟏 + 𝒄𝒐𝒔 𝒂𝒙 𝒂 𝟐

𝟏 −𝟏 𝒂𝒙
∎ 𝒅𝒙 = 𝒄𝒐𝒕𝒈 +𝒄
𝟏 − 𝒄𝒐𝒔 𝒂𝒙 𝒂 𝟐

𝒙 𝒙 𝒂𝒙 𝟐 𝒂𝒙
∎ 𝒅𝒙 = 𝒕𝒂𝒏 + 𝟐 𝒍𝒏 𝒄𝒐𝒔 +𝒄
𝟏 + 𝒄𝒐𝒔 𝒂𝒙 𝒂 𝟐 𝒂 𝟐

𝒙 −𝒙 𝒂𝒙 𝟐 𝒂𝒙
∎ 𝒅𝒙 = 𝒄𝒐𝒕𝒈 + 𝟐 𝒍𝒏 𝒔𝒊𝒏 +𝒄
𝟏 − 𝒄𝒐𝒔 𝒂𝒙 𝒂 𝟐 𝒂 𝟐

𝒄𝒐𝒔 𝒂𝒙 𝟏 𝒂𝒙
∎ 𝒅𝒙 = 𝒙 − 𝒕𝒂𝒏 +𝒄
𝟏 + 𝒄𝒐𝒔 𝒂𝒙 𝒂 𝟐
𝒄𝒐𝒔 𝒂𝒙 𝟏 𝒂𝒙
∎ 𝒅𝒙 = −𝒙 − 𝒕𝒂𝒏 +𝒄
𝟏 − 𝒄𝒐𝒔 𝒂𝒙 𝒂 𝟐
𝟏 𝟏 𝒂𝒙 𝝅
∎ 𝒅𝒙 = 𝒍𝒏 𝒕𝒂𝒏 + +𝒄
𝒔𝒊𝒏 𝒂𝒙 + 𝒄𝒐𝒔 𝒂𝒙 𝒂 𝟐 𝟐 𝟖

𝟏 𝟏 𝒂𝒙 𝝅
∎ 𝒅𝒙 = 𝒍𝒏 𝒕𝒂𝒏 − +𝒄
𝒔𝒊𝒏 𝒂𝒙 − 𝒄𝒐𝒔 𝒂𝒙 𝒂 𝟐 𝟐 𝟖

𝒄𝒐𝒔 𝒂𝒙 𝒙 𝒍𝒏 𝒔𝒊𝒏 𝒂𝒙 + 𝒄𝒐𝒔 𝒂𝒙


∎ 𝒅𝒙 = + +𝒄
𝒔𝒊𝒏 𝒂𝒙 + 𝒄𝒐𝒔 𝒂𝒙 𝟐 𝟐𝒂

𝒄𝒐𝒔 𝒂𝒙 −𝒙 𝒍𝒏 𝒔𝒊𝒏 𝒂𝒙 − 𝒄𝒐𝒔 𝒂𝒙


∎ 𝒅𝒙 = + +𝒄
𝒔𝒊𝒏 𝒂𝒙 − 𝒄𝒐𝒔 𝒂𝒙 𝟐 𝟐𝒂

𝒔𝒊𝒏 𝒂𝒙 𝒙 𝒍𝒏 𝒔𝒊𝒏 𝒂𝒙 + 𝒄𝒐𝒔 𝒂𝒙


∎ 𝒅𝒙 = − +𝒄
𝒔𝒊𝒏 𝒂𝒙 + 𝒄𝒐𝒔 𝒂𝒙 𝟐 𝟐𝒂

𝒔𝒊𝒏 𝒂𝒙 𝒙 𝒍𝒏 𝒔𝒊𝒏 𝒂𝒙 − 𝒄𝒐𝒔 𝒂𝒙


∎ 𝒅𝒙 = + +𝒄
𝒔𝒊𝒏 𝒂𝒙 − 𝒄𝒐𝒔 𝒂𝒙 𝟐 𝟐𝒂

−𝟏
∎ 𝒕𝒂𝒏 𝒂𝒙 𝒅𝒙 = 𝒍𝒏 𝒄𝒐𝒔 𝒂𝒙 + 𝒄
𝒂
𝒕𝒂𝒏𝒏 𝒂𝒙 𝒕𝒂𝒏𝒏+𝟏 𝒂𝒙
∎ 𝒅𝒙 = ; 𝒏 ≠ −𝟏
𝒄𝒐𝒔𝟐 𝒂𝒙 𝒂 𝒏+𝟏

𝟏 𝟏
∎ 𝒅𝒙 = 𝒍𝒏 𝒔𝒊𝒏 𝒂𝒙 + 𝒄
𝒕𝒂𝒏 𝒂𝒙 𝒂

𝒄𝒐𝒕𝒈𝒏 𝒂𝒙 −𝒄𝒐𝒕𝒈𝒏+𝟏 𝒂𝒙
∎ 𝒅𝒙 = +𝒄 ; 𝒏 ≠ −𝟏
𝒔𝒊𝒏𝟐 𝒂𝒙 𝒂 𝒏+𝟏

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𝟏 𝒂𝒙
∎ 𝒆𝒂𝒙 𝒅𝒙 = 𝒆 +𝒄
𝒂
𝒆𝒂𝒙 𝟏
∎ 𝒙 𝒆𝒂𝒙 𝒅𝒙 = 𝒙− +𝒄
𝒂 𝒂

𝒆𝒂𝒙 𝟐𝒙 𝟐
∎ 𝒙𝟐 𝒆𝒂𝒙 𝒅𝒙 = 𝒙𝟐 − + +𝒄
𝒂 𝒂 𝒂𝟐

𝒆𝒂𝒙 𝒂 𝒔𝒊𝒏 𝒃𝒙 − 𝒃 𝒄𝒐𝒔 𝒃𝒙


∎ 𝒆𝒂𝒙 𝒔𝒊𝒏 𝒃𝒙 𝒅𝒙 = +𝒄
𝒂𝟐 + 𝒃𝟐

𝒆𝒂𝒙 𝒂 𝒄𝒐𝒔 𝒃𝒙 + 𝒃 𝒔𝒊𝒏 𝒃𝒙


∎ 𝒆𝒂𝒙 𝒄𝒐𝒔 𝒃𝒙 𝒅𝒙 = +𝒄
𝒂𝟐 + 𝒃𝟐

𝒆𝒂𝒙 𝒂 𝒄𝒐𝒔 𝒃𝒙 + 𝒃 𝒔𝒊𝒏 𝒃𝒙


∎ 𝒆𝒂𝒙 𝒄𝒐𝒔 𝒃𝒙 𝒅𝒙 = +𝒄
𝒂𝟐 + 𝒃𝟐

∎ 𝒍𝒏 𝒙 𝒅𝒙 = 𝒙 𝒍𝒏 𝒙 − 𝒙 + 𝒄 ; 𝒙>0

𝒙𝟐 𝟏
∎ 𝒙 𝒍𝒏 𝒙 𝒅𝒙 = 𝒍𝒏 𝒙 − +𝒄 ; 𝒙>0
𝟐 𝟐
𝒙𝒏+𝟏 𝟏 𝒙>0
∎ 𝒙𝒏 𝒍𝒏 𝒙 𝒅𝒙 = 𝒍𝒏 𝒙 − +𝒄 ;
𝒏+𝟏 𝒏+𝟏 𝒏 ≠ −𝟏
𝒍𝒏 𝒙 𝟏 𝟐
∎ 𝒅𝒙 = 𝒍𝒏 𝒙 +𝒄 ; 𝒙>0
𝒙 𝟐

𝒍𝒏 𝒙 −𝒍𝒏 𝒙 𝟏
∎ 𝟐
𝒅𝒙 = − +𝒄 ; 𝒙>0
𝒙 𝒙 𝒙
𝒏 𝒏+𝟏
𝒍𝒏 𝒙 𝒍𝒏 𝒙 𝒙>0
∎ 𝒅𝒙 = +𝒄 ;
𝒙 𝒏+𝟏 𝒏 ≠ −𝟏

𝟏
∎ 𝒅𝒙 = 𝒍𝒏 𝒍𝒏 𝒙 +𝒄 ; 𝒙>1
𝒙 𝒍𝒏 𝒙
𝒙
∎ 𝒍𝒏 𝒙𝟐 + 𝒂𝟐 𝒅𝒙 = 𝒙 𝒍𝒏 𝒙𝟐 + 𝒂𝟐 − 𝟐𝒙 + 𝟐𝒂 𝑨𝒓𝒄𝒕𝒂𝒏 +𝒄
𝒂
𝒙+𝒂
∎ 𝒍𝒏 𝒙𝟐 − 𝒂𝟐 𝒅𝒙 = 𝒙 𝒍𝒏 𝒙𝟐 − 𝒂𝟐 − 𝟐𝒙 + 𝒂 𝒍𝒏 +𝒄 ; 𝒙 >𝑎
𝒙−𝒂

𝒙 𝒔𝒊𝒏 𝒍𝒏 𝒙 − 𝒄𝒐𝒔 𝒍𝒏 𝒙
∎ 𝒔𝒊𝒏 𝒍𝒏 𝒙 𝒅𝒙 = +𝒄 ; 𝒙>0
𝟐

𝒙 𝒔𝒊𝒏 𝒍𝒏 𝒙 + 𝒄𝒐𝒔 𝒍𝒏 𝒙
∎ 𝒄𝒐𝒔 𝒍𝒏 𝒙 𝒅𝒙 = +𝒄 ; 𝒙>0
𝟐

𝒙 𝒙
∎ 𝑨𝒓𝒄𝒔𝒊𝒏 𝒅𝒙 = 𝒙 𝑨𝒓𝒄𝒔𝒊𝒏 + 𝒂 𝟐 − 𝒙𝟐 + 𝒄
𝒂 𝒂

𝒙 𝒙𝟐 𝒂 𝟐 𝒙 𝒙 𝒂 𝟐 − 𝒙𝟐
∎ 𝒙 𝑨𝒓𝒄𝒔𝒊𝒏 𝒅𝒙 = − 𝑨𝒓𝒄𝒔𝒊𝒏 + +𝒄
𝒂 𝟐 𝟒 𝒂 𝟒

𝒙 𝒙
∎ 𝑨𝒓𝒄𝒔𝒊𝒏 𝒅𝒙 = 𝒙 𝑨𝒓𝒄𝒄𝒐𝒔 − 𝒂 𝟐 − 𝒙𝟐 + 𝒄
𝒂 𝒂

𝒙 𝒙𝟐 𝒂 𝟐 𝒙 𝒙 𝒂 𝟐 − 𝒙𝟐
∎ 𝒙 𝑨𝒓𝒄𝒄𝒐𝒔 𝒅𝒙 = − 𝑨𝒓𝒄𝒄𝒐𝒔 − +𝒄
𝒂 𝟐 𝟒 𝒂 𝟒

𝒙 𝒙 𝒂
∎ 𝑨𝒓𝒄𝒕𝒂𝒏 𝒅𝒙 = 𝒙 𝑨𝒓𝒄𝒕𝒂𝒏 − 𝒍𝒏 𝒂𝟐 + 𝒙𝟐 + 𝒄
𝒂 𝒂 𝟐

𝒙 𝟏 𝒙 𝒂𝒙
∎ 𝒙 𝑨𝒓𝒄𝒕𝒂𝒏 𝒅𝒙 = 𝒂𝟐 + 𝒙𝟐 𝑨𝒓𝒄𝒕𝒂𝒏 − +𝒄
𝒂 𝟐 𝒂 𝟐
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Mathématiques
Enoncés des
Examens

2015 normale et de Rattrapage


2016 normale et de Rattrapage
2017 normale et de Rattrapage
2018 normale et de Rattrapage
2019 normale et de Rattrapage
Deux Examens blancs
‫املــملكة املغـــــربية‬
‫َــــاد‪ ٠‬ايس‪ٜ‬ــــــــــــــاض‪ٝ‬ات‬ ‫اإلَتشــــــإ اي‪ٛ‬طين امل‪ٛ‬سد‬
‫غعب‪ ١‬ايعً‪ ّٛ‬ايس‪ٜ‬ـــــــــــاض‪١ٝ‬‬
‫يٓ‪ ٌٝ‬غٗاد‪ ٠‬ايبهاي‪ٛ‬ز‪ٜ‬ـــــــــــــا‬
‫مبطًه‪ٗٝ‬ــــــــــــا ( أ ) ‪ ( ٚ‬ب )‬
‫وزارة الرتبية الوطنية و التعليم العالي‬
‫َد‪ ٠‬االلــاش ‪ - 4h‬املعاٌَ ‪9‬‬ ‫و تكوين األطر و البحث العلمي‬ ‫ايد‪ٚ‬ز‪ ٠‬ايعــــــــــــاد‪2015 ١ٜ‬‬
‫املركس الوطين للتقويم و االمتحانات و التوجيه‬

‫التمريه األول ‪ 3,0( :‬ن )‬


‫ْعترب يف اجملُ‪ٛ‬ع‪ ℂ ١‬املعادي‪ ١‬ايتاي‪𝐸 ∶ 𝑧 2 − 5 + 𝑖 3 𝑧 + 4 + 4𝑖 3 = 0 : ١ٝ‬‬ ‫‪1‬‬
‫‪2‬‬
‫‪ 1‬أ ؼكل إٔ ‪ ٖٛ 3 − 𝑖 3‬مم‪ٝ‬ص املعادي‪. 𝐸 ١‬‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫‪ 1‬ب سدد 𝑎 ‪ 𝑏 ٚ‬سً‪ ٞ‬املعادي‪ ( 𝐸 ١‬عًُا إٔ ‪) 𝑏𝜖ℝ‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪ 1‬ج ؼكل إٔ ‪𝑏 = 1 − 𝑖 3 𝑎 :‬‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫املطت‪ ٣ٛ‬ايعكد‪َٓ ٟ‬ط‪ٛ‬ب إىل ّ ّ ّ ّ 𝑣 ‪ . 𝒪, 𝑢,‬يتهٔ 𝐴 ‪ 𝐵 ٚ‬ايٓكطتإ‬ ‫‪2‬‬
‫ذ‪ٚ‬اتا ايًشكني 𝑎 ‪ 𝑏 ٚ‬عً‪ ٢‬ايت‪ٛ‬اي‪.ٞ‬‬
‫‪ 2‬أ سدد ايعدد ايعكد‪ 𝑏1 ٟ‬ؿل ايٓكط‪ 𝐵1 ١‬ص‪ٛ‬ز‪ ٠‬ايٓكط‪ 𝒪 ١‬بايد‪ٚ‬زإ اير‪ٟ‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫𝜋‬
‫َسنص‪ ٚ 𝐴 ٙ‬شا‪ٜٚ‬ت٘ ‪.‬‬
‫‪2‬‬
‫‪ 2‬ب بني إٔ 𝐵 ٖ‪ ٞ‬ص‪ٛ‬ز‪ 𝐵1 ٠‬بايتشان‪ ٞ‬اير‪َ ٟ‬سنص‪ْ ٚ 𝐴 ٙ‬طبت٘ ‪. 3‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫𝑏‬ ‫𝜋‬
‫𝑔𝑟𝑎‪.‬‬ ‫‪ 2‬ج ؼكل إٔ ‪≡ 2𝜋 :‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫𝑎‪𝑏−‬‬ ‫‪6‬‬
‫‪ 2‬د يتهٔ 𝐶 ْكط‪ ، ١‬ؿكٗا 𝑐 ‪ ،‬تٓتُ‪ ٞ‬إىل ايدا‪٥‬س‪ ٠‬احمل‪ٝ‬ط‪ ١‬باملجًح 𝐵𝐴𝒪 ‪ ٚ‬ؽايف 𝒪 ‪. 𝐴 ٚ‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫𝑐‬
‫‪.‬‬ ‫سدد عُد‪ ٠‬يًعدد ايعكد‪ٟ‬‬
‫𝑎‪𝑐−‬‬

‫التمريه الثاوي ‪ 3,0 ( :‬ن )‬


‫ي‪ٝ‬هٔ 𝑥 عددا صش‪ٝ‬شا ْطب‪ٝ‬ا ع‪ٝ‬ح ‪𝑥 1439 ≡ 1436 2015 :‬‬
‫عًُا إٔ ‪، 1436 × 1051 − 2015 × 749 = 1 :‬‬ ‫‪1‬‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫بني إٔ ‪ 2015 ٚ 1436‬أ‪ٚ‬ي‪ٝ‬إ ف‪ُٝ‬ا ب‪ُٗٓٝ‬ا‪.‬‬
‫ي‪ٝ‬هٔ 𝑑 قامسا َػرتنا يًعدد‪. 2015 ٚ 𝑥 ٜٔ‬‬ ‫‪2‬‬
‫بني إٔ 𝑑 ‪ٜ‬كطِ ‪.1436‬‬ ‫‪ 2‬أ‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫اضتٓتر إٔ 𝑥 ‪ 2015 ٚ‬أ‪ٚ‬ي‪ٝ‬إ ف‪ُٝ‬ا ب‪ُٗٓٝ‬ا‪.‬‬ ‫‪ 2‬ب‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫باضتعُاٍ َربٖٓ‪ ١‬فريَا بني إٔ ‪:‬‬ ‫‪ 3‬أ‬ ‫‪ 0,75‬ن‬
‫‪ 𝑥 1440 ≡ 1 5‬و ‪ 𝑥1440 ≡ 1 13‬و ‪𝑥 1440 ≡ 1 31‬‬
‫( السظ إٔ ‪) 2015 = 5 × 13 × 31 :‬‬
‫‪1440‬‬
‫𝑥 ‪.‬‬ ‫بني إٔ ‪ 𝑥 1440 ≡ 1 65‬ثِ اضتٓتر إٔ ‪≡ 1 2015 :‬‬ ‫‪ 3‬ب‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫بني إٔ ‪. 𝑥 ≡ 1051 2015 :‬‬ ‫‪4‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬

‫التمريه الثالث ‪ 4,0 ( :‬ن )‬


‫‪1‬‬ ‫‪0‬‬
‫=𝐼‬ ‫ْرنس إٔ ×‪ ℳ2 ℝ , +,‬سًك‪ٚ ١‬اسد‪ٚ ١ٜ‬سدتٗا‬
‫‪0‬‬ ‫‪1‬‬ ‫‪ ٚ‬إٔ ‪ ℝ, +‬شَس‪ ٠‬تبادي‪.١ٝ‬‬
‫𝑥‪1−‬‬ ‫𝑥‬
‫= 𝑥 𝑀‬ ‫يهٌ عدد سك‪ٝ‬ك‪ْ 𝑥 ٞ‬طع ‪:‬‬
‫𝑥‪−2𝑥 1 + 2‬‬
‫‪ْ ٚ‬عترب اجملُ‪ٛ‬ع‪𝐸 = 𝑀 𝑥 ; 𝑥𝜖ℝ : ١‬‬

‫أجـــوبة االمتحان الوطين املــــــوحد– الدورة العادية ‪ - 2015‬من اقرتاح االستاذ بدر الدين الفاحتي– نسخة ‪ – 2018‬مدينة ورزازات – الصفحـــــــة ‪37‬‬
‫االَتشـــــــــــــإ اي‪ٛ‬طين امل‪ٛ‬سد يٓ‪ ٌٝ‬غٗاد‪ ٠‬ايبهاي‪ٛ‬ز‪ٜ‬ـــــــــــــا ايد‪ٚ‬ز‪ ٠‬ايعــــــــــــــــــاد‪2015١ٜ‬‬
‫ْص‪ٚ‬د 𝐸 بكاْ‪ ٕٛ‬ايرتن‪ٝ‬ب ايداخً‪ ⊺ ٞ‬املعسف مبا ‪: ًٜٞ‬‬
‫‪∀ 𝑥, 𝑦 𝜖ℝ2 ; 𝑀 𝑥 ⊺ 𝑀 𝑦 = 𝑀 𝑥 + 𝑦 + 1‬‬
‫ي‪ٝ‬هٔ 𝜑 ايتطب‪ٝ‬ل َٔ ‪ ℝ‬م‪ 𝐸 ٛ‬املعسف بـــ ‪∀𝑥𝜖ℝ ; 𝜑 𝑥 = 𝑀 𝑥 − 1 :‬‬ ‫‪1‬‬
‫بني إٔ 𝜑 تػانٌ َٔ ‪ ℝ, +‬م‪. 𝐸,⊺ ٛ‬‬ ‫أ‬ ‫‪1‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫بني إٔ ⊺‪ ,⊺𝐸,‬شَس‪ ٠‬تبادي‪.١ٝ‬‬ ‫ب‬ ‫‪1‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪2‬‬
‫بني إٔ ‪∀ 𝑥, 𝑦 𝜖ℝ ; 𝑀 𝑥 × 𝑀 𝑦 = 𝑀 𝑥 + 𝑦 + 𝑥𝑦 :‬‬ ‫أ‬ ‫‪2‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫اضتٓتر إٔ 𝐸 دص‪َ ٤‬طتكس َٔ ×‪ ٚ 𝑀2 ℝ ,‬إٔ ايكاْ‪ × ٕٛ‬تبادي‪ ٞ‬يف 𝐸 ‪.‬‬ ‫ب‬ ‫‪2‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫بني إٔ ايكاْ‪ × ٕٛ‬ت‪ٛ‬ش‪ٜ‬ع‪ ٞ‬بايٓطب‪ ١‬يًكاْ‪ ⊺ ٕٛ‬يف 𝐸 ‪.‬‬ ‫ج‬ ‫‪2‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫×‪. ,‬‬
‫ؼكل إٔ ‪ ٖٛ 𝑀 −1‬ايعٓصس احملا‪ٜ‬د يف ⊺‪ ٚ . 𝐸,‬إٔ 𝐼 ٖ‪ ٛ‬احملا‪ٜ‬د يف ×‪𝐸,‬‬ ‫د‬ ‫‪2‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫𝑥‪−‬‬
‫𝑀 × 𝑥 𝑀 ; ‪∀ 𝑥 𝜖 ℝ ∖ −1‬‬ ‫ؼكل إٔ ‪= 𝐼 :‬‬ ‫أ‬ ‫‪3‬‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫𝑥‪1+‬‬
‫×‪ ,⊺,‬دطِ تبادي‪.ٞ‬‬‫بني إٔ ×‪𝐸,⊺,‬‬ ‫‪ 3‬ب‬ ‫‪ 0,75‬ن‬

‫التمريه الرابع ‪ 6,5 ( :‬ن )‬


‫يتهٔ 𝑓 ايداي‪ ١‬ايعدد‪ ١ٜ‬املعسف‪ ١‬عً‪ ٢‬اجملاٍ ∞‪ 0, +‬مبا ‪: ًٜٞ‬‬
‫‪2‬‬
‫𝑥 ‪𝑓 𝑥 = 𝑥 1 + ln‬‬ ‫‪; ∀𝑥 > 0‬‬
‫‪𝑓 0 =0‬‬
‫‪. 𝒪,‬‬‫ي‪ٝ‬هٔ 𝒞 املٓشٓ‪ ٢‬املُجٌ يًداي‪ 𝑓 ١‬يف املطت‪ ٣ٛ‬املٓط‪ٛ‬ب إىل ّ ّ ّ 𝑗 ‪, 𝑖,𝑖𝑗,‬‬ ‫‪I‬‬
‫)𝑥(𝑓‬
‫‪ . lim‬ثِ أ‪َ ٍٚ‬ب‪ٝ‬اْ‪ٝ‬ا ايٓت‪ٝ‬ذ‪.١‬‬ ‫أسطب ايٓٗا‪ٜ‬تني ايتاي‪ٝ‬تني ‪ٚ lim 𝑓(𝑥) :‬‬ ‫‪1 I‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫𝑥 ∞‪𝑥→+‬‬ ‫∞‪𝑥→+‬‬
‫بني إٔ ايداي‪َ 𝑓 ١‬تصً‪ ١‬عً‪ ٢‬اي‪ُٝ‬ني يف ‪. 0‬‬ ‫‪ 2 I‬أ‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫)𝑥(𝑓‬ ‫‪ 2 I‬ب‬
‫‪ lim‬ثِ أ‪َ ٍٚ‬ب‪ٝ‬اْ‪ٝ‬ا ايٓت‪ٝ‬ذ‪ ١‬احملصٌ عً‪ٗٝ‬ا‪.‬‬ ‫أسطب ايٓٗا‪١ٜ‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫𝑥 ‪𝑥→0+‬‬
‫أسطب )𝑥( ‪ َٔ 𝑓 ′‬أدٌ ‪ 𝑥 > 0‬ثِ اضتٓتر إٔ 𝑓 تصا‪ٜ‬د‪ ١ٜ‬قطعا عً‪. 0, +∞ ٢‬‬ ‫‪ 2 I‬ج‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫بني إٔ املٓشٓ‪ٜ 𝒞 ٢‬كبٌ ْكط‪ ١‬اْعطاف 𝐼 أفص‪ٛ‬هلا ‪. 𝑒 −1‬‬ ‫‪ 3 I‬أ‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫أدزع اي‪ٛ‬ضع ايٓطيب يًُٓشٓ‪ 𝒞 ٢‬بايٓطب‪ ١‬يًُطتك‪ ِٝ‬اير‪َ ٟ‬عاديت٘ 𝑥 = 𝑦 ‪.‬‬ ‫‪ 3 I‬ب‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫أْػئ املٓشٓ‪ْ ( . 𝒞 ٢‬أخر ‪) 𝑒 −1 ≈ 0,4‬‬ ‫‪ 3 I‬ج‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫اؾص‪ ٤‬ايجاْ‪ْ : ٞ‬عترب املتتاي‪ ١ٝ‬ايعدد‪ 𝑢𝑛 𝑛≥0 ١ٜ‬املعسف‪ ١‬مبا ‪: ًٜٞ‬‬ ‫‪II‬‬
‫‪𝑢𝑛+1 = 𝑓 𝑢𝑛 ; ∀𝑛𝜖ℕ‬‬
‫‪𝑢0 = 𝑒 −1‬‬
‫بني بايرتدع إٔ ‪. ∀𝑛𝜖ℕ ; 𝑒 −1 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 1 :‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪1 II‬‬
‫بني إٔ املتتاي‪ 𝑢𝑛 𝑛≥0 ١ٝ‬تصا‪ٜ‬د‪ ١ٜ‬قطعا ثِ اضتٓتر أْٗا َتكازب‪.١‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪2 II‬‬
‫أ ْطع ‪ . lim 𝑢𝑛 = 𝑙 :‬بني إٔ ‪. 𝑒 −1 ≤ 𝑙 ≤ 1 :‬‬ ‫‪ 0,25‬ن ‪3 II‬‬
‫∞𝑛‬
‫ب سدد ق‪ ١ُٝ‬ايٓٗا‪. 𝑙 ١ٜ‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪3 II‬‬

‫أجـــوبة االمتحان الوطين املــــــوحد– الدورة العادية ‪ - 2015‬من اقرتاح االستاذ بدر الدين الفاحتي– نسخة ‪ – 2018‬مدينة ورزازات – الصفحـــــــة ‪38‬‬
‫االَتشـــــــــــــإ اي‪ٛ‬طين امل‪ٛ‬سد يٓ‪ ٌٝ‬غٗاد‪ ٠‬ايبهاي‪ٛ‬ز‪ٜ‬ـــــــــــــا ايد‪ٚ‬ز‪ ٠‬ايعــــــــــــــــــاد‪2015١ٜ‬‬

‫اؾص‪ ٤‬ايجايح ‪ :‬يتهٔ 𝐹 ايداي‪ ١‬ايعدد‪ ١ٜ‬املعسف‪ ١‬عً‪ ٢‬اجملاٍ ∞‪ 0, +‬مبا ‪: ًٜٞ‬‬ ‫‪III‬‬
‫𝑥‬
‫= 𝑥 𝐹‬ ‫𝑡𝑑 )𝑡(𝑓‬
‫‪1‬‬
‫‪−1‬‬ ‫‪1‬‬
‫→ 𝑥 ∶ داي‪ ١‬أصً‪ ١ٝ‬يًداي‪𝑕 ∶ 𝑥 → 𝑥 ln 𝑥 ١‬‬ ‫‪ 0,25‬ن ‪ 1 III‬أ بني إٔ ايداي‪𝑥 2 + 𝑥 2 ln 𝑥 ١‬‬
‫‪4‬‬ ‫‪2‬‬
‫عً‪ ٢‬اجملاٍ ∞‪. 0, +‬‬
‫𝑥‬ ‫𝑥‬
‫‪𝑥2‬‬ ‫‪2‬‬ ‫‪2‬‬
‫; ‪∀𝑥 > 0‬‬ ‫= 𝑡𝑑 𝑡 ‪𝑡 ln‬‬ ‫‪ln 𝑥 −‬‬ ‫بني إٔ ‪𝑡 ln 𝑡 𝑑𝑡 :‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪ 1 III‬ب‬
‫‪1‬‬ ‫‪2‬‬ ‫‪1‬‬
‫‪2‬‬ ‫‪2‬‬
‫𝑥‪−3 3‬‬ ‫𝑥‬ ‫‪𝑥2‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪ 1 III‬ج‬
‫= 𝑥 𝐹 ; ‪∀𝑥 > 0‬‬ ‫‪+‬‬ ‫‪− ln 𝑥 +‬‬ ‫اضتٓتر إٔ ‪ln 𝑥 2 :‬‬
‫‪4‬‬ ‫‪4‬‬ ‫‪2‬‬ ‫‪2‬‬
‫‪1‬‬ ‫‪.‬‬ ‫‪0,‬‬ ‫∞‪+‬‬ ‫اجملاٍ‬ ‫عً‪٢‬‬ ‫بني إٔ ايداي‪َ 𝐹 ١‬تصً‪١‬‬ ‫‪ 0,25‬ن ‪ 2 III‬أ‬
‫أسطب 𝑥 𝐹 ‪ lim+‬ثِ اضتٓتر ق‪ ١ُٝ‬ايتهاٌَ 𝑥𝑑 )𝑥(𝑓‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪ 2 III‬ب‬
‫‪0‬‬ ‫‪𝑥→0‬‬

‫التمريه الخامس ‪ 3,5 ( :‬ن )‬


‫ْعترب ايداي‪ 𝑔 ١‬املعسف‪ ١‬عً‪ ٢‬اجملاٍ ∞‪ 0, +‬مبا ‪: ًٜٞ‬‬
‫𝑥‪2‬‬ ‫𝑡‪−‬‬
‫𝑒‬
‫= 𝑥 𝑔‬ ‫‪𝑑𝑡 ; ∀𝑥 > 0‬‬
‫𝑥‬ ‫𝑡‬
‫‪𝑔 0 = ln 2‬‬
‫بني إٔ ‪∀𝑥 > 0 , ∀ 𝑡 𝜖 𝑥, 2𝑥 ; 𝑒 −2𝑥 ≤ 𝑒 −𝑡 ≤ 𝑒 −𝑥 :‬‬ ‫‪ 1‬أ‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫بني إٔ ‪∀𝑥 > 0 ; 𝑒 −2𝑥 ln 2 ≤ 𝑔(𝑥) ≤ 𝑒 −𝑥 ln 2 :‬‬ ‫‪ 1‬ب‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫اضتٓتر إٔ ايداي‪َ 𝑔 ١‬تصً‪ ١‬عً‪ ٢‬اي‪ُٝ‬ني يف ‪. 0‬‬ ‫‪ 1‬ج‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫‪′‬‬
‫بني إٔ 𝑔 قابً‪ ١‬يإلغتكام عً‪ 0, +∞ ٢‬ثِ اسطب )𝑥( 𝑔 َٔ أدٌ ‪. 𝑥 > 0‬‬ ‫‪2‬‬ ‫‪ 0,75‬ن‬
‫‪𝑒 −𝑡 − 1‬‬
‫≤ ‪∀𝑡 > 0 ; −1‬‬ ‫بني إٔ ‪≤ −𝑒 −𝑡 :‬‬ ‫‪ 3‬أ‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫𝑡‬
‫𝑥‪𝑔 𝑥 − ln 2 𝑒 −2𝑥 − 𝑒 −‬‬
‫≤ ‪∀𝑥 > 0 ; −1‬‬ ‫≤‬ ‫بني إٔ ‪:‬‬ ‫‪ 3‬ب‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫𝑥‬ ‫𝑥‬
‫اضتٓتر إٔ ايداي‪ 𝑔 ١‬قابً‪ ١‬يإلغتكام عً‪ ٢‬اي‪ُٝ‬ني يف ‪. 0‬‬ ‫‪ 3‬ج‬ ‫‪ 0,50‬ن‬

‫أجـــوبة االمتحان الوطين املــــــوحد– الدورة العادية ‪ - 2015‬من اقرتاح االستاذ بدر الدين الفاحتي– نسخة ‪ – 2018‬مدينة ورزازات – الصفحـــــــة ‪39‬‬
‫املــملكة املغـــــربية‬
‫َــــاد‪ ٠‬ايس‪ٜ‬ــــــــــــــاض‪ٝ‬ات‬ ‫اإلَتشــــــإ اي‪ٛ‬طين امل‪ٛ‬سد‬
‫غعب‪ ١‬ايعً‪ ّٛ‬ايس‪ٜ‬ـــــــــــاض‪١ٝ‬‬
‫يٓ‪ ٌٝ‬غٗاد‪ ٠‬ايبهاي‪ٛ‬ز‪ٜ‬ـــــــــــــا‬
‫مبطًه‪ٗٝ‬ــــــــــــا ( أ ) ‪ ( ٚ‬ب )‬
‫وزارة الرتبية الوطنية و التعليم العالي‬
‫َد‪ ٠‬االلــاش ‪ - 4h‬املعاٌَ ‪9‬‬ ‫و تكوين األطر و البحث العلمي‬ ‫ايد‪ٚ‬ز‪ ٠‬االضــتدزان‪2015 ١ٝ‬‬
‫املركس الوطين للتقويم و االمتحانات و التوجيه‬

‫التمريه األول ‪ 4,0 ( :‬ن )‬


‫ْص‪ٚ‬د ‪ ℝ‬بكاْ‪ ٕٛ‬ايرتن‪ٝ‬ب ايداخً‪ ∗ ٞ‬املعسف مبا ‪: ًٜٞ‬‬ ‫‪I‬‬
‫‪∀ 𝑥, 𝑦 𝜖 ℝ2 ; 𝑥 ∗ 𝑦 = 𝑥 + 𝑦 − 𝑒 𝑥𝑦 + 1‬‬
‫بني إٔ ايكاْ‪ ∗ ٕٛ‬تبادي‪ ٞ‬يف ‪. ℝ‬‬ ‫‪ 1 I‬أ‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫بني إٔ ايكاْ‪ٜ ∗ ٕٛ‬كبٌ عٓصسا قا‪ٜ‬دا ‪ٚ‬دب ؼد‪ٜ‬د‪. ٙ‬‬ ‫‪ 1 I‬ب‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫عًُا إٔ املعادي‪ 𝐸 ∶ 3 + 𝑥 − 𝑒 2𝑥 = 0 ١‬تكبٌ يف ‪ ℝ‬سًني كتًفني 𝛼 ‪، 𝛽 ٚ‬‬ ‫‪2 I‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫بني إٔ ايكاْ‪ ∗ ٕٛ‬غري ػُ‪ٝ‬ع‪.ٞ‬‬
‫‪1 0‬‬
‫=𝐼‪.‬‬ ‫ْرنس إٔ ×‪ ℳ2 ℝ , +,‬سًك‪ ١‬غري تبادي‪ٚ ٚ ١ٝ‬اسد‪ٚ ١ٜ‬سدتٗا‬ ‫‪II‬‬
‫‪0 1‬‬
‫‪ ٚ‬إٔ ∙‪ ℳ2 ℝ , +,‬فطا‪َ ٤‬تذٗ‪ ٞ‬سك‪ٝ‬ك‪ ٚ ٞ‬إٔ ×‪ ℂ∗ ,‬شَس‪ ٠‬تبادي‪.١ٝ‬‬
‫𝑦‪𝑥 −2‬‬
‫𝑦 = 𝑦 ‪. 𝑀 𝑥,‬‬ ‫يهٌ 𝑥 ‪ْ ℝ َٔ 𝑦 ٚ‬طع‬
‫𝑥‬
‫‪2‬‬
‫‪ ٚ‬ي‪ٝ‬هٔ ‪. ℱ = 𝑀 𝑥, 𝑦 ; 𝑥, 𝑦 𝜖 ℝ2‬‬
‫بني إٔ ‪ ℱ‬فطا‪َ ٤‬تذٗ‪ ٞ‬دص‪ ٞ٥‬يًفطا‪ ٤‬املتذٗ‪ ٞ‬اؿك‪ٝ‬ك‪. ℳ2 ℝ , +,∙ ٞ‬‬ ‫‪1‬‬ ‫‪II‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫بني إٔ ‪ ℱ‬دص‪َ ٤‬طتكس َٔ ×‪. ℳ2 ℝ ,‬‬ ‫‪2‬‬ ‫‪II‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫ْعترب ايتطب‪ٝ‬ل 𝜑 َٔ ∗‪ ℂ‬م‪ ℱ ٛ‬اير‪ٜ ٟ‬سبط نٌ عكد‪ 𝑥 + 𝑖𝑦 ٟ‬باملصف‪ٛ‬ف‪. 𝑀 𝑥, 𝑦 ١‬‬ ‫‪3‬‬ ‫‪II‬‬
‫بني إٔ 𝜑 تػانٌ َٔ ×‪ ℂ∗ ,‬م‪. ℱ,× ٛ‬‬ ‫‪ 3‬أ‬ ‫‪II‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪ . ℱ ∗ = ℱ − 𝑀 0,0‬بني إٔ ‪. 𝜑 ℂ∗ = ℱ ∗ :‬‬ ‫ْطع ‪:‬‬ ‫‪ 3‬ب‬ ‫‪II‬‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫بني إٔ ×‪ ℱ ∗ ,‬شَس‪ ٠‬تبادي‪.١ٝ‬‬ ‫‪ 3‬ج‬ ‫‪II‬‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫بني إٔ ×‪ ℱ, +,‬دطِ تبادي‪.ٞ‬‬ ‫‪4‬‬ ‫‪II‬‬ ‫‪ 0,75‬ن‬

‫التمريه الثاوي ‪ 3,0 ( :‬ن )‬

‫ي‪ٝ‬هٔ 𝑎 َٔ ℞ ‪،‬‬ ‫‪I‬‬


‫‪2016‬‬
‫𝑎‪.‬‬ ‫بني أْ٘ إذا نإ 𝑎 ‪ 13 ٚ‬أ‪ٚ‬ي‪ٝ‬إ ف‪ُٝ‬ا ب‪ُٗٓٝ‬ا فإٕ ‪≡ 1 13 :‬‬ ‫‪1 I‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪2015‬‬
‫𝑥 ∶ 𝐸 ‪ ٚ .‬ي‪ٝ‬هٔ 𝑥 سال يًُعادي‪. 𝐸 ١‬‬ ‫ْعترب يف ℞ املعادي‪≡ 2 13 : ١‬‬ ‫‪2 I‬‬
‫‪ 2 I‬أ بني إٔ 𝑥 ‪ 13 ٚ‬أ‪ٚ‬ي‪ٝ‬إ ف‪ُٝ‬ا ب‪ُٗٓٝ‬ا ‪.‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪ 2 I‬ب بني إٔ ‪. 𝑥 ≡ 7 13 :‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫بني إٔ فُ‪ٛ‬ع‪ ١‬سً‪ ٍٛ‬املعادي‪𝒮 = 7 + 13𝑘 ; 𝑘𝜖℞ : ٖٞ )E( ١‬‬ ‫‪3 I‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫ْعترب صٓد‪ٚ‬قا 𝒰 وت‪ ٟٛ‬عً‪ ٢‬مخطني نس‪َ ٠‬سقُ‪ 1 َٔ ١‬إىل ‪50‬‬ ‫‪II‬‬
‫( ال ميهٔ ايتُ‪ٝٝ‬ص ب‪ٗٓٝ‬ا بايًُظ ) ‪ْ .‬طشب عػ‪ٛ‬ا‪ٝ٥‬ا نس‪ َٔ ٠‬ايصٓد‪ٚ‬م‪.‬‬
‫َا ٖ‪ ٛ‬استُاٍ اؿص‪ ٍٛ‬عً‪ ٢‬نس‪ ٠‬ؼٌُ زقُا ‪ٜ‬ه‪ ٕٛ‬سال يًُعادي‪ 𝐸 ١‬؟‬ ‫‪1 II‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫ْطشب عػ‪ٛ‬ا‪ٝ٥‬ا نس‪ َٔ ٠‬ايصٓد‪ٚ‬م‪ْ ،‬طذٌ زقُٗا ثِ ْع‪ٝ‬دٖا إىل ايصٓد‪ٚ‬م‪.‬‬ ‫‪2 II‬‬
‫ْهسز ٖر‪ ٙ‬ايتذسب‪ ١‬ثالخ َسات‪.‬‬
‫َا ٖ‪ ٛ‬استُاٍ اؿص‪َ ٍٛ‬ستني بايطبط عً‪ ٢‬نس‪ ٠‬ؼٌُ زقُا ‪ٜ‬ه‪ ٕٛ‬سال يـ 𝐸 ؟‬ ‫‪2 II‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫أجـــوبة االمتحان الوطين املــوحد– الدورة االستدراكية‪ - 2015‬من اقرتاح االستاذ بدر الدين الفاحتي– نسخة ‪ – 2018‬مدينة ورزازات – الصفحـــــــة ‪40‬‬
‫االَتشـــــــــــــإ اي‪ٛ‬طين امل‪ٛ‬سد يٓ‪ ٌٝ‬غٗاد‪ ٠‬ايبهاي‪ٛ‬ز‪ٜ‬ـــــــــــــا ايد‪ٚ‬ز‪ ٠‬االضتـــــــــــدزان‪2015١ٝ‬‬
‫التمريه الثالث ‪ 3,0 ( :‬ن )‬
‫ْعترب يف اجملُ‪ٛ‬ع‪ ℂ ١‬املعادي‪ ١‬ايتاي‪𝐸 ∶ 𝑧 2 − 1 + 𝑖 𝑧 + 2 + 2𝑖 = 0 : ١ٝ‬‬ ‫‪1‬‬
‫‪2‬‬
‫‪ 1‬أ ؼكل إٔ 𝑖‪ ٖٛ 1 − 3‬مم‪ٝ‬ص املعادي‪. 𝐸 ١‬‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫‪ 1‬ب سدد ‪ 𝑧2 ٚ 𝑧11‬سً‪ ٞ‬املعادي‪ 𝐸 ١‬يف اجملُ‪ٛ‬ع‪ْ ( .ℂ ١‬أخر ‪ 𝑧1‬ؽ‪ ًٞٝ‬صِسف )‪.‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫𝜋‪𝑖3‬‬
‫‪𝑧1‬‬
‫‪ 1‬ج بني إٔ ‪:‬‬ ‫‪.‬‬ ‫𝑒‪= 2‬‬ ‫‪4‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪𝑧2‬‬
‫املطت‪ ٣ٛ‬ايعكد‪َٓ ٟ‬ط‪ٛ‬ب إىل ّ ّ ّ ّ 𝑣 ‪. 𝒪, 𝑢,‬‬ ‫‪2‬‬
‫ْعترب ايٓكط‪ 𝐴 ١‬اييت ؿكٗا ‪ 𝐵 ٚ 𝑧11‬ايٓكط‪ ١‬اييت ؿكٗا ‪. 𝑧2‬‬
‫‪ 2‬أ سدد ايعدد ايعكد‪ 𝑒 ٟ‬ؿل ايٓكط‪َٓ 𝐸 ١‬تصف ايكطع‪. 𝐴𝐴𝐵 ١‬‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫𝜋‪−‬‬
‫‪.‬‬ ‫‪ 2‬ب ي‪ٝ‬هٔ 𝑟 ايد‪ٚ‬زإ اير‪َ ٟ‬سنص‪ ٚ 𝐴 ٙ‬ق‪ٝ‬اع شا‪ٜٚ‬ت٘‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪−3‬‬ ‫‪3‬‬ ‫‪2‬‬
‫‪ ٚ‬ي‪ٝ‬هٔ 𝑐 ؿل ايٓكط‪ 𝐶 ١‬ص‪ٛ‬ز‪ ٠‬ايٓكط‪ 𝐸 ١‬بايد‪ٚ‬زإ𝑟 ‪ .‬بني إٔ ‪. 𝑐 = + 𝑖 :‬‬
‫‪2‬‬ ‫‪2‬‬ ‫‪3‬‬
‫‪ 2‬ج ْعترب ايٓكط‪ 𝐷 ١‬ذات ايًشل 𝑖 ‪. 𝑑 = 1 +‬‬
‫‪2‬‬
‫𝑑‪𝑧2 −‬‬ ‫‪𝑐−𝑧1‬‬
‫سك‪ٝ‬ك‪ .ٞ‬ثِ اعط تأ‪ٜٚ‬ال ٖٓدض‪ٝ‬ا يريو ‪.‬‬ ‫×‬ ‫‪ 2‬ج بني إٔ ايعدد‬ ‫‪ 1,00‬ن‬
‫𝑑‪𝑐−‬‬ ‫‪𝑧2 −𝑧1‬‬

‫التمريه الرابع ‪ 6,0 ( :‬ن )‬


‫ي‪ٝ‬هٔ 𝑛 عددا صش‪ٝ‬شا طب‪ٝ‬ع‪ٝ‬ا غري َٓعدّ‪.‬‬
‫ْعترب ايداي‪ ١‬ايعدد‪ 𝑓𝑛 ١ٜ‬يًُتػري اؿك‪ٝ‬ك‪ 𝑥 ٞ‬املعسف‪ ١‬عً‪ ℝ ٢‬مبا ‪: ًٜٞ‬‬
‫‪1‬‬
‫= 𝑥 𝑛𝑓‬ ‫‪−3‬‬
‫𝑛‪1 + 𝑒 2 𝑥−‬‬
‫‪ ٚ‬ي‪ٝ‬هٔ 𝑛𝒞 املٓشٓ‪ ٢‬املُجٌ يًداي‪ 𝑓𝑛 ١‬يف ّ ّ ّ 𝑗 ‪. 𝒪, 𝑖,‬‬
‫‪ 1‬أ أسطب ايٓٗا‪ٜ‬تني ايتاي‪ٝ‬تني ثِ اعط تأ‪ٜٚ‬ال َب‪ٝ‬اْ‪ٝ‬ا هلُا ‪ lim 𝑓𝑛 𝑥 :‬و 𝑥 𝑛𝑓 ‪lim‬‬ ‫‪ 0,75‬ن‬
‫∞‪𝑥→−‬‬ ‫∞‪𝑥→+‬‬
‫‪ 1‬ب بني إٔ ايداي‪ 𝑓𝑛𝑛 ١‬قابً‪ ١‬يالغتكام عً‪ ℝ ٢‬ثِ أسطب 𝑥 ‪ 𝑓𝑛′‬يهٌ 𝑥 َٔ ‪ℝ‬‬ ‫‪ 0,75‬ن‬
‫‪ 1‬ج ‪.‬بني إٔ ايداي‪ 𝑓𝑛 ١‬تصا‪ٜ‬د‪ ١ٜ‬قطعا عً‪. ℝ ٢‬‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫‪1‬‬
‫‪َ 𝐼𝑛 𝑛,‬سنص متاثٌ يًُٓشٓ‪. 𝒞𝑛 ٢‬‬
‫أ بني إ ايٓكط‪١‬‬ ‫‪2‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪2‬‬
‫ب أْػئ املٓشٓ‪. 𝒞1 ٢‬‬ ‫‪2‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫ج أسطب َطاس‪ ١‬اؿ‪ٝ‬ص َٔ املطت‪ ٣ٛ‬احملص‪ٛ‬ز بني املٓشٓ‪𝒞1 ٢‬‬ ‫‪2‬‬ ‫‪ 0,75‬ن‬
‫‪ ٚ‬املطتك‪ُٝ‬ات ذات املعادالت ايد‪ٜ‬هازت‪ ١ٝ‬ايتاي‪. 𝑦 = 0 ٚ 𝑥 = 1 ٚ 𝑥 = 0 : ١ٝ‬‬
‫أ يهٌ 𝑛 َٔ ∗‪ ، ℕ‬بني إٔ املعادي‪ 𝑓𝑛 𝑥 = 𝑥 ١‬تكبٌ سال ‪ٚ‬س‪ٝ‬دا 𝑛𝑢 يف 𝑛 ‪. 0,‬‬ ‫‪3‬‬ ‫‪ 0,75‬ن‬
‫ب بني إٔ ‪∀𝑛𝜖ℕ∗ , ∀𝑥𝜖ℝ ; 𝑓𝑛+1 𝑥 < 𝑓𝑛 𝑥 :‬‬ ‫‪3‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫ج بني إٔ املتتاي‪ 𝑢𝑛 𝑛≥1 ١ٝ‬تٓاقص‪ ١ٝ‬قطعا ثِ اضتٓتر أْٗا َتكازب‪.١‬‬ ‫‪3‬‬ ‫‪ 0,75‬ن‬
‫د أسطب ايٓٗا‪ ١ٜ‬ايتاي‪lim 𝑢𝑛 : ١ٝ‬‬ ‫‪3‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫∞𝑛‬

‫أجـــوبة االمتحان الوطين املــوحد– الدورة االستدراكية‪ - 2015‬من اقرتاح االستاذ بدر الدين الفاحتي– نسخة ‪ – 2018‬مدينة ورزازات – الصفحـــــــة ‪41‬‬
‫االَتشـــــــــــــإ اي‪ٛ‬طين امل‪ٛ‬سد يٓ‪ ٌٝ‬غٗاد‪ ٠‬ايبهاي‪ٛ‬ز‪ٜ‬ـــــــــــــا ايد‪ٚ‬ز‪ ٠‬االضتـــــــــــدزان‪2015١ٝ‬‬
‫التمريه الخامس ‪ 4,0 ( :‬ن )‬
‫𝑥‪3‬‬
‫𝑡 ‪cos‬‬
‫= 𝑥 𝑔‬ ‫ْعترب ايداي‪ ١‬ايعدد‪ 𝑔 ١ٜ‬املعسف‪ ١‬عً‪ ℝ∗ ٢‬مبا ‪𝑑𝑡 : ًٜٞ‬‬
‫𝑥‬ ‫𝑡‬ ‫بني إٔ ايداي‪ 𝑔 ١‬ش‪ٚ‬د‪. ١ٝ‬‬
‫‪1‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪′‬‬
‫بني إٔ 𝑔 قابً‪ ١‬يالغتكام عً‪ . 0, +∞ ٢‬ثِ أسطب )𝑥( 𝑔 َٔ أدٌ ‪. 𝑥 > 0‬‬ ‫‪2‬‬ ‫‪ 0,75‬ن‬
‫‪ 3‬أ باضتعُاٍ َهاًَ‪ ١‬باألدصا‪ ،٤‬ؼكل إٔ ‪:‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫𝑥‪3‬‬ ‫𝑥‪3‬‬
‫𝑡 ‪cos‬‬ ‫𝑥 ‪sin 3𝑥 − 3 sin‬‬ ‫𝑡 ‪sin‬‬
‫; ‪∀𝑥 > 0‬‬ ‫= 𝑡𝑑‬ ‫‪+‬‬ ‫𝑡𝑑‬
‫𝑥‬ ‫𝑡‬ ‫𝑥‪3‬‬ ‫𝑥‬ ‫‪𝑡2‬‬
‫‪10‬‬
‫𝑥 𝑔 ثِ اضتٓتر ق‪lim 𝑔(𝑥) :١ُٝ‬‬ ‫≤‬ ‫‪ 3‬ب بني أْ٘ يهٌ 𝑥 َٔ ∞‪ ، 0, +‬يد‪ٜٓ‬ا ‪:‬‬ ‫‪ 0,75‬ن‬
‫∞‪𝑥→+‬‬ ‫𝑥‪3‬‬
‫𝑥‪3‬‬
‫𝑡 ‪1 − cos‬‬
‫≤ ‪∀𝑥 > 0 ; 0‬‬ ‫‪ 4‬أ بني إٔ ‪𝑑𝑡 ≤ 2𝑥 :‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫𝑥‬ ‫𝑡‬
‫( السظ إٔ ‪) ∀𝑥 > 0 ; 1 − cos 𝑡 ≤ 𝑡 :‬‬
‫𝑥‪3‬‬
‫‪cos 𝑡 − 1‬‬
‫= ‪∀𝑥 > 0 ; 𝑔 𝑥 − ln 3‬‬ ‫‪ 4‬ب ؼكل إٔ ‪𝑑𝑡 :‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫𝑥‬ ‫𝑡‬
‫‪ 4‬ج اضتٓتر ق‪ ١ُٝ‬ايٓٗا‪ ١ٜ‬ايتاي‪lim+ 𝑔(𝑥) : ١ٝ‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪𝑥→0‬‬

‫أجـــوبة االمتحان الوطين املـوحد– الدورة االستدراكية‪ - 2015‬من اقرتاح االستاذ بدر الدين الفاحتي– نسخة ‪ – 2018‬مدينة ورزازات – الصفحـــــــة ‪42‬‬
‫املــملكة املغـــــربية‬
‫َــــاد‪ ٠‬ايس‪ٜ‬ــــــــــــــاض‪ٝ‬ات‬ ‫اإلَتشــــــإ اي‪ٛ‬طين امل‪ٛ‬سد‬
‫غعب‪ ١‬ايعً‪ ّٛ‬ايس‪ٜ‬ـــــــــــاض‪١ٝ‬‬
‫يٓ‪ ٌٝ‬غٗاد‪ ٠‬ايبهاي‪ٛ‬ز‪ٜ‬ـــــــــــــا‬
‫مبطًه‪ٗٝ‬ــــــــــــا ( أ ) ‪ ( ٚ‬ب )‬
‫وزارة الرتبية الوطنية و التعليم العالي‬
‫َد‪ ٠‬االلــاش ‪ - 4h‬املعاٌَ ‪9‬‬ ‫و تكوين األطر و البحث العلمي‬ ‫ايد‪ٚ‬ز‪ ٠‬ايعــــــــــــاد‪2016 ١ٜ‬‬
‫املركس الوطين للتقويم و االمتحانات و التوجيه‬

‫‪1 0 0‬‬ ‫التمريه األول ‪ 3,5 ( :‬ن )‬


‫ْرنس إٔ ×‪ ℳ3 ℝ , +,‬سًك‪ٚ ١‬اسد‪ٚ ١ٜ‬سدتٗا ‪𝐼 = 0 1 0‬‬
‫‪0 0 1‬‬
‫‪ ٚ‬إٔ ×‪ ℂ, +,‬دطِ تبادي‪ .ٞ‬يهٌ 𝑦 ‪ْ ℝ2 َٔ 𝑥,‬طع ‪:‬‬
‫𝑦‪𝑥+‬‬ ‫‪0‬‬ ‫𝑦‪−2‬‬
‫= 𝑦 ‪𝑀 𝑥,‬‬ ‫‪0‬‬ ‫‪0‬‬ ‫‪0‬‬ ‫; 𝑦 ‪𝑒𝑡 𝐸 = 𝑀 𝑥,‬‬ ‫‪𝑥, 𝑦 𝜖 ℝ2‬‬
‫𝑦‬ ‫‪0‬‬ ‫𝑦‪𝑥−‬‬
‫بني إٔ 𝐸 شَس‪ ٠‬دص‪ ١ٝ٥‬يًصَس‪. ℳ3 ℝ , + ٠‬‬ ‫‪1‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪∀ 𝑥, 𝑦 𝜖ℝ2‬‬
‫ؼكل إٔ ‪; 𝑀 𝑥, 𝑦 × 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′ = 𝑀 𝑥𝑥 ′ − 𝑦𝑦 ′ , 𝑥𝑦 ′ + 𝑦𝑥′ :‬‬ ‫‪2‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪∀ 𝑥′, 𝑦′ 𝜖ℝ2‬‬
‫∗‬
‫ْطع ‪ْ ٚ . 𝐸 = 𝐸 ∖ 𝑀 0,0 :‬عترب ايتطب‪ٝ‬ل 𝐸 ⟼ ∗‪∀ 𝑥, 𝑦 𝜖 ℝ2 ; 𝜑 ∶ ℂ‬‬ ‫‪3‬‬
‫𝑦 ‪𝑥 + 𝑖𝑦 ⟼ 𝑀 𝑥,‬‬
‫‪ 3‬أ بني إٔ 𝜑 تػانٌ َٔ ×‪ ℂ∗ ,‬م‪. 𝐸,× ٛ‬‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫‪ 3‬ب اضتٓتر إٔ ×‪ 𝐸 ∗ ,‬شَس‪ ٠‬تبادي‪ ٚ ١ٝ‬إٔ عٓصسٖا احملا‪ٜ‬د ٖ‪. 𝑀 1,0 ٛ‬‬ ‫‪ 0,75‬ن‬
‫‪0 0 0‬‬ ‫بني إٔ ×‪ 𝐸, +,‬دطِ تبادي‪.ٞ‬‬ ‫‪4‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪ 5‬أ أسطب 𝑦 ‪ َٔ 𝐴 × 𝑀 𝑥,‬أدٌ 𝑦 ‪ 𝑀 𝑥,‬عٓصس َٔ 𝐸‪ .‬س‪ٝ‬ح ‪𝐴 = 0 1 0 :‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪0‬‬ ‫‪0‬‬ ‫‪0‬‬
‫‪ 5‬ب ‪.‬اضتٓتر إٔ نٌ عٓصس َٔ عٓاصس 𝐸 ال ‪ٜ‬كبٌ مماثال يف ×‪. ℳ3 ℝ ,‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬

‫التمريه الثاوي ‪ 3,0 ( :‬ن )‬

‫ي‪ٝ‬هٔ 𝑏 ‪ ℕ∗ × ℕ∗ َٔ 𝑎,‬ع‪ٝ‬ح ايعدد األ‪ٚ‬ي‪ٜ 173 ٞ‬كطِ ‪𝑎3 + 𝑏3‬‬ ‫‪I‬‬


‫‪171‬‬ ‫‪171‬‬
‫𝑎 ‪ ( .‬السظ إٔ ‪.) 171 = 3 × 57 :‬‬ ‫𝑏‪≡ −‬‬ ‫بني إٔ ‪173 :‬‬ ‫‪1 I‬‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫بني إٔ ‪ٜ 173‬كطِ ايعدد 𝑎 إذا ‪ ٚ‬فكط إذا نإ ‪ٜ 173‬كطِ 𝑏 ‪.‬‬ ‫‪2 I‬‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫ْفرتض إٔ ‪ٜ 173‬كطِ ايعدد 𝑎 ‪ .‬بني إٔ ‪ٜ 173‬كطِ 𝑏 ‪+‬‬
‫‪𝑎𝑎 +‬‬ ‫‪3 I‬‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫‪172‬‬ ‫‪172‬‬
‫𝑎 ‪.‬‬ ‫𝑏≡‬ ‫‪ 4 I‬أ ْفرتض إٔ ‪ 173‬ال ‪ٜ‬كطِ ايعدد 𝑎‪ .‬بني إٔ ‪173 :‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪ 4 I‬ب بني إٔ ‪. 𝑏171 𝑎 + 𝑏 ≡ 0 173 :‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪ 4 I‬ج اضتٓتر إٔ ‪ٜ 173‬كطِ ايعدد 𝑏 ‪. 𝑎 +‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫ْعترب يف ∗‪ ℕ∗ × ℕ‬املعادي‪ ١‬ايتاي‪𝐸 ∶ 𝑥 3 + 𝑦 3 = 173 𝑥𝑦 + 1 : ١ٝ‬‬ ‫‪II‬‬
‫∗‬ ‫∗‬
‫ي‪ٝ‬هٔ 𝑦 ‪ , 𝑦𝑥,‬عٓصسا َٔ ‪ ℕ × ℕ‬سال يًُعادي‪. 𝐸 ١‬‬
‫ْطع 𝑘 ‪َ 𝑥 + 𝑦 = 173‬ع ∗‪. 𝑘𝜖ℕ‬‬
‫ؼكل إٔ ‪. 𝑘 𝑥 − 𝑦 2 + 𝑘 − 1 𝑥𝑦 = 1 :‬‬ ‫‪1 II‬‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫بني إٔ ‪ . 𝑘 = 1 :‬ثِ اضتٓتر سٌ املعادي‪. 𝐸 ١‬‬ ‫‪2 II‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬

‫أجـــوبة االمتحان الوطين املــــــوحد– الدورة العادية ‪ - 2016‬من اقرتاح االستاذ بدر الدين الفاحتي– نسخة ‪ – 2018‬مدينة ورزازات – الصفحـــــــة ‪43‬‬
‫االَتشـــــــــــــإ اي‪ٛ‬طين امل‪ٛ‬سد يٓ‪ ٌٝ‬غٗاد‪ ٠‬ايبهاي‪ٛ‬ز‪ٜ‬ـــــــــــــا ايد‪ٚ‬ز‪ ٠‬ايعــــــــــــــــــاد‪2016١ٜ‬‬
‫التمريه الثالث ‪ 3,5 ( :‬ن )‬
‫املطت‪ ٣ٛ‬ايعكد‪َٓ 𝒫 ٟ‬ط‪ٛ‬ب إىل ّ ّ ّ ّ 𝑣 ‪. , 𝑢𝒪,, 𝑣𝑢,‬‬
‫ْعترب ْكطتني ‪ َٔ 𝑀2 ٚ 𝑀1‬املطت‪ 𝒫 ٣ٛ‬ع‪ٝ‬ح ته‪ ٕٛ‬ايٓكط 𝒪 ‪𝑀2 ٚ 𝑀1 ٚ‬‬
‫كتًف‪َ ١‬جٓ‪َ ٢‬جٓ‪ ٚ ٢‬غري َطتك‪ , ١ُٝٝ‬ي‪ٝ‬هٔ ‪ 𝑧2 ٚ 𝑧1‬ؿك‪ 𝑀2 ٚ 𝑀1 ٞ‬عً‪٢‬‬
‫‪2𝑧1 𝑧2‬‬
‫=𝑧 ‪.‬‬ ‫ايت‪ٛ‬اي‪ ٚ ٞ‬يتهٔ 𝑀 ايٓكط‪ ١‬اييت ؿكٗا 𝑧 وكل‬
‫‪𝑧1 +𝑧2‬‬
‫𝑧‪𝑧1 −‬‬ ‫‪𝑧2‬‬
‫‪.‬‬ ‫×‬ ‫‪ 1‬أ بني إٔ ‪= −1 :‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫𝑧‪𝑧2 −‬‬ ‫‪𝑧1‬‬
‫‪ 1‬ب اضتٓتر إٔ ايٓكط‪ 𝑀 ١‬تٓتُ‪ ٞ‬إىل ايدا‪٥‬س‪ ٠‬احمل‪ٝ‬ط‪ ١‬باملجًح ‪. 𝒪𝑀1 𝑀2‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫بني أْ٘ إذا ناْت ‪ 𝑧2𝑧2== 𝑧11‬فإٕ 𝑀 تٓتُ‪ ٞ‬إىل احمل‪ٛ‬ز اؿك‪ٝ‬ك‪.ٞ‬‬ ‫‪2‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫ْفرتض إٔ ‪ ٖٞ 𝑧22‬ص‪ٛ‬ز‪ 𝑀1 ٠‬بايد‪ٚ‬زإ 𝑟 اير‪َ ٟ‬سنص‪ ٚ 𝒪 ٙ‬ق‪ٝ‬اع شا‪ٜٚ‬ت٘ 𝛼‬ ‫‪3‬‬
‫س‪ٝ‬ح 𝜋 ‪. 𝛼 𝜖 0,‬‬
‫‪ 3‬أ أسطب ‪ 𝑧2‬بدالي‪. 𝛼 ٚ 𝑧1 ١‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫𝑀 ‪.‬‬
‫‪ 3‬ب اضتٓتر إٔ ايٓكط‪ 𝑀 ١‬تٓتُ‪ ٞ‬إىل ‪ٚ‬اضط ايكطع‪𝑀11 𝑀2 ١‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫ي‪ٝ‬هٔ 𝜃 عددا سك‪ٝ‬ك‪ٝ‬ا َعً‪َٛ‬ا َٔ اجملاٍ 𝜋 ‪. 0,‬‬ ‫‪4‬‬
‫ْفرتض إٔ ‪ُٖ 𝑧2 ٚ 𝑧1‬ا سال املعادي‪𝐺 ∶ 6𝑡 2 − 𝑒 𝑖𝜃 + 1 𝑡 + 𝑒 𝑖𝜃 − 1 = 0 : ١‬‬
‫‪𝑒 𝑖𝜃 −1‬‬
‫‪𝑧=2‬‬ ‫‪ 4‬أ بد‪ ٕٚ‬سطاب ‪ ، 𝑧2 ٚ 𝑧1‬تَشكل َٔ إٔ ‪:‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪𝑒 𝑖𝜃 +1‬‬
‫‪ 4‬ب اعط ايص‪ٝ‬ػ‪ ١‬املجًج‪ ١ٝ‬يًعدد ايعكد‪ 𝑧 ٟ‬بدالي‪. 𝜃 ١‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫التمريه الرابع ‪ 7,0 ( :‬ن )‬
‫بتطب‪ٝ‬ل َربٖٓ‪ ١‬ايتصا‪ٜ‬دات املٓتٗ‪ ١ٝ‬عً‪ ، 𝑡 → 𝑒 −𝑡 ٢‬بني أْ٘ يهٌ عدد سك‪ٝ‬ك‪ٞ‬‬ ‫‪1‬‬ ‫‪I‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫𝜃‬ ‫𝑥‬
‫= 𝑒‬ ‫َ‪ٛ‬دب قطعا 𝑥 ‪ٜٛ‬دد عدد سك‪ٝ‬ك‪ 𝜃 ٞ‬قص‪ٛ‬ز بني ‪ 𝑥 ٚ 0‬س‪ٝ‬ح ‪:‬‬
‫𝑥‪1−𝑒 −‬‬
‫‪ 2‬أ اضتٓتر إٔ ‪. ∀𝑥 > 0 ; 1 − 𝑥 < 𝑒 −𝑥 :‬‬ ‫‪I‬‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫‪ 2‬ب اضتٓتر إٔ ‪. ∀𝑥 > 0 ; 𝑥 + 1 < 𝑒 𝑥 :‬‬ ‫‪I‬‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫𝑥 𝑒𝑥‬
‫𝑥 ‪. ∀𝑥 > 0 ; 0 < ln‬‬ ‫‪ 2‬ج اضتٓتر إٔ ‪< 𝑥 :‬‬ ‫‪ 0,25‬ن ‪I‬‬
‫‪𝑒 −1‬‬
‫اؾص‪ ٤‬ايجاْ‪ْ : ٞ‬عترب ايداي‪ ١‬ايعدد‪ 𝑓 ١ٜ‬املعسف‪ ١‬عً‪ 0, +∞ ٢‬مبا ‪: ًٜٞ‬‬ ‫‪II‬‬
‫𝑥 𝑒𝑥‬
‫𝑥 = 𝑥 𝑓‬ ‫‪; ∀𝑥 > 0‬‬
‫‪𝑒 −1‬‬
‫‪𝑓 0 =1‬‬
‫‪. ,𝒪,‬‬
‫‪ ٚ‬ي‪ٝ‬هٔ 𝒞 َٓشٓ‪ ٢‬ايداي‪ 𝑓 ١‬يف املطت‪ ٣ٛ‬املٓط‪ٛ‬ب إىل ّ ّ ّ 𝑗 ‪𝑖, 𝑗𝑖,‬‬
‫‪ 0,50‬ن ‪ 1 II‬أ بني إٔ ايداي‪َ 𝑓 ١‬تصً‪ ١‬عً‪ ٢‬اي‪ُٝ‬ني يف ايصفس‪.‬‬
‫‪ 0,50‬ن ‪ 1 II‬ب بني إٔ ‪ lim 𝑓 𝑥 − 𝑥 = 0‬ثِ أ‪َ ٍٚ‬ب‪ٝ‬اْ‪ٝ‬ا ايٓت‪ٝ‬ذ‪ ١‬احملصٌ عً‪ٗٝ‬ا‪.‬‬
‫∞‪𝑥→+‬‬
‫‪𝑥2‬‬
‫‪∀𝑥 ≥ 0 ; 𝑥 −‬‬ ‫بني إٔ ‪≤ −𝑒 −𝑥 + 1 ≤ 𝑥 :‬‬ ‫‪ 0,25‬ن ‪ 2 II‬أ‬
‫‪2‬‬
‫‪𝑥2 𝑥3‬‬ ‫‪𝑥2‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪ 2 II‬ب‬
‫; ‪∀𝑥 ≥ 0‬‬ ‫‪−‬‬ ‫𝑥‪−‬‬
‫≤‪≤𝑒 +𝑥−1‬‬ ‫اضتٓتر إٔ ‪:‬‬
‫‪2‬‬ ‫‪6‬‬ ‫‪2‬‬
‫‪𝑓 𝑥 −1‬‬ ‫‪𝑒 −𝑥 + 𝑥 − 1‬‬
‫; ‪∀𝑥 > 0‬‬ ‫=‬ ‫ؼكل إٔ ‪𝑓(𝑥) :‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪ 3 II‬أ‬
‫𝑥‬ ‫‪𝑥2‬‬
‫‪𝑓 𝑥 −1‬‬ ‫‪1‬‬ ‫‪ 0,75‬ن ‪ 3 II‬ب‬
‫‪ . lim+‬ثِ أ‪ ٍِّٚ‬ايٓت‪ٝ‬ذ‪ ١‬احملصٌ عً‪ٗٝ‬ا ‪.‬‬ ‫=‬ ‫اضتٓتر إٔ ‪:‬‬
‫‪𝑥→0‬‬ ‫𝑥‬ ‫‪2‬‬
‫أجـــوبة االمتحان الوطين املــــــوحد– الدورة العادية ‪ - 2016‬من اقرتاح االستاذ بدر الدين الفاحتي– نسخة ‪ – 2018‬مدينة ورزازات – الصفحـــــــة ‪44‬‬
‫االَتشـــــــــــــإ اي‪ٛ‬طين امل‪ٛ‬سد يٓ‪ ٌٝ‬غٗاد‪ ٠‬ايبهاي‪ٛ‬ز‪ٜ‬ـــــــــــــا ايد‪ٚ‬ز‪ ٠‬ايعــــــــــــــــــاد‪2016١ٜ‬‬
‫‪ 0,75‬ن ‪ 4 II‬أ بني إٔ ايداي‪ 𝑓 ١‬قابً‪ ١‬يإلغتكام عً‪ ٢‬اجملاٍ ∞‪. 0, +‬‬
‫𝑥 ‪𝑒𝑥 𝑒𝑥 − 1 −‬‬
‫‪′‬‬
‫= 𝑥 𝑓 ; ‪∀𝑥 > 0‬‬ ‫‪ ٚ‬إٔ ‪:‬‬
‫‪𝑒𝑥 − 1 2‬‬
‫‪ 0,50‬ن ‪ 4 II‬ب اضتٓتر إٔ ايداي‪ 𝑓 ١‬تصا‪ٜ‬د‪ ١ٜ‬قطعا عً‪ ٢‬اجملاٍ ∞‪. 0, +‬‬
‫اؾص‪ ٤‬ايجايح ‪ْ :‬عترب املتتاي‪ ١ٝ‬ايعدد‪ 𝑢𝑛 𝑛≥0 ١ٜ‬املعسف‪ ١‬مبا ‪: ًٜٞ‬‬ ‫‪III‬‬
‫𝑛𝑢 𝑓 ‪𝑢𝑛+1 = ln‬‬ ‫‪; ∀𝑛𝜖ℕ‬‬
‫‪𝑢0 > 0‬‬ ‫بني إٔ ‪. ∀𝑛𝜖ℕ ; 𝑢𝑛 > 0 :‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪1 III‬‬
‫بني إٔ ‪َ 𝑢𝑛 𝑛≥0‬تتاي‪ ١ٝ‬تٓاقص‪ ١ٝ‬قطعا ثِ اضتٓتر أْٗا َتكازب‪.١‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪2 III‬‬
‫بني إٔ ‪ ٖٛ 0‬اؿٌ اي‪ٛ‬س‪ٝ‬د يًُعادي‪ . ln 𝑓(𝑥) = 𝑥 ١‬ثِ سدد ايٓٗا‪lim 𝑢𝑛 : ١ٜ‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪3 III‬‬
‫∞𝑛‬

‫التمريه الخامس ‪ 3,0 ( :‬ن )‬


‫ْعترب ايداي‪ ١‬ايعدد‪ 𝐹 ١ٜ‬املعسف‪ ١‬عً‪ ٢‬اجملاٍ ∞‪ 𝐼 = 0, +‬مبا ‪: ًٜٞ‬‬
‫𝑥‬
‫‪1‬‬
‫= 𝑥 𝐹‬ ‫𝑡𝑑‬
‫‪ln 2‬‬ ‫‪𝑒𝑡 − 1‬‬
‫أدزع إغاز‪ 𝐹(𝑥) ٠‬يهٌ 𝑥 َٔ اجملاٍ 𝐼 ‪.‬‬ ‫‪ 1‬أ‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪′‬‬ ‫‪ 1‬ب‬
‫بني إٔ ايداي‪ 𝐹 ١‬قابً‪ ١‬يالغتكام عً‪ ٢‬اجملاٍ 𝐼 ‪ ٚ .‬اسطب )𝑥( 𝐹 يهٌ 𝑥 َٔ 𝐼‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫بني إٔ ايداي‪ 𝐹 ١‬تصا‪ٜ‬د‪ ١ٜ‬قطعا عً‪ ٢‬اجملاٍ 𝐼 ‪.‬‬ ‫‪ 1‬ج‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫‪.‬‬
‫باضتعُاٍ تكٓ‪ ١ٝ‬تػ‪ٝ‬ري املتػري ‪ ٚ‬ذيو ب‪ٛ‬ضع ‪ ، 𝑢 = 𝑒 − 1‬بني إٔ ‪:‬‬
‫𝑡‬
‫‪ 2‬أ‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫𝑥‬
‫‪1‬‬ ‫𝜋‬
‫; 𝐼𝜖𝑥∀‬ ‫‪𝑑𝑡 = 2 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑒 𝑥 − 1 −‬‬
‫‪ln 2‬‬ ‫‪𝑒𝑡 − 1‬‬ ‫‪2‬‬
‫أسطب ايٓٗا‪ٜ‬تني ‪ lim+ 𝐹 𝑥 :‬و 𝑥 𝐹 ‪lim‬‬ ‫‪ 2‬ب‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫∞‪𝑥→+‬‬ ‫‪𝑥→0‬‬
‫‪ 3‬أ بني إٔ ايداي‪ 𝐹 ١‬تكابٌ َٔ اجملاٍ 𝐼 م‪ ٛ‬فاٍٍ 𝐽 ‪ٜ‬تِ ؼد‪ٜ‬د‪.ٙ‬‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫‪ 3‬ب سدد ايتكابٌ ايعهط‪ 𝐹 −1 ٞ‬يًتكابٌ 𝐹 ‪.‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬

‫أجـــوبة االمتحان الوطين املــــــوحد– الدورة العادية ‪ - 2016‬من اقرتاح االستاذ بدر الدين الفاحتي– نسخة ‪ – 2018‬مدينة ورزازات – الصفحـــــــة ‪45‬‬
‫املــملكة املغـــــربية‬
‫َــــاد‪ ٠‬ايس‪ٜ‬ــــــــــــــاض‪ٝ‬ات‬ ‫اإلَتشــــــإ اي‪ٛ‬طين امل‪ٛ‬سد‬
‫غعب‪ ١‬ايعً‪ ّٛ‬ايس‪ٜ‬ـــــــــــاض‪١ٝ‬‬
‫يٓ‪ ٌٝ‬غٗاد‪ ٠‬ايبهاي‪ٛ‬ز‪ٜ‬ـــــــــــــا‬
‫مبطًه‪ٗٝ‬ــــــــــــا ( أ ) ‪ ( ٚ‬ب )‬
‫وزارة الرتبية الوطنية و التعليم العالي‬
‫َد‪ ٠‬االلــاش ‪ - 4h‬املعاٌَ ‪9‬‬ ‫و تكوين األطر و البحث العلمي‬ ‫ايد‪ٚ‬ز‪ ٠‬االضتــــــدزان‪2016 ١ٝ‬‬
‫املركس الوطين للتقويم و االمتحانات و التوجيه‬

‫التمريه األول ‪ 3,0 ( :‬ن )‬


‫يد‪ٜٓ‬ا صٓد‪ٚ‬قإ 𝑈 ‪ . 𝑉 ٚ‬ايصٓد‪ٚ‬م 𝑈 وت‪ ٟٛ‬عً‪ ٢‬أزبع نسات محسا‪ ٚ ٤‬أزبع‬
‫نسات شزقا‪ .٤‬ايصٓد‪ٚ‬م 𝑉 وت‪ ٟٛ‬عً‪ ٢‬نستني محسا‪ ٚ ٜٔٚ‬أزبع نسات شزقا‪.٤‬‬
‫ْعترب ايتذسب‪ ١‬ايتاي‪ْ : ١ٝ‬طشب عػ‪ٛ‬ا‪ٝ٥‬ا نس‪ َٔ ٠‬ايصٓد‪ٚ‬م 𝑈 ‪ ،‬إذا ناْت محسا‪ْ ٤‬طعٗا‬
‫يف ايصٓد‪ٚ‬م 𝑉 ثِ ْطشب عػ‪ٛ‬ا‪ٝ٥‬ا نس‪ َٔ ٠‬ايصٓد‪ٚ‬م 𝑉‪ ٚ .‬إذا ناْت شزقا‪٤‬‬
‫ْطعٗا داْبا ثِ ْطشب عػ‪ٛ‬ا‪ٝ٥‬ا نس‪ َٔ ٠‬ايصٓد‪ٚ‬م 𝑉 ‪.‬‬
‫ْعترب األسداخ ايتاي‪ '' : 𝑅𝑈 : ١ٝ‬ايهس‪ ٠‬املطش‪ٛ‬ب‪ َٔ ١‬ايصٓد‪ٚ‬م 𝑈 محسا‪'' ٤‬‬
‫𝑈𝐵 ‪ '' :‬ايهس‪ ٠‬املطش‪ٛ‬ب‪ َٔ ١‬ايصٓد‪ٚ‬م 𝑈 شزقا‪'' ٤‬‬
‫𝑉𝑅 ‪ '' :‬ايهس‪ ٠‬املطش‪ٛ‬ب‪ َٔ ١‬ايصٓد‪ٚ‬م 𝑉 محسا‪'' ٤‬‬
‫𝑉𝐵 ‪ '' :‬ايهس‪ ٠‬املطش‪ٛ‬ب‪ َٔ ١‬ايصٓد‪ٚ‬م 𝑉 شزقا‪'' ٤‬‬
‫أسطب استُاٍ نٌ َٔ اؿدثني 𝑈𝑅 ‪. 𝐵𝑈 ٚ‬‬ ‫‪1‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪ 2‬أ أسطب استُاٍ اؿدخ 𝑉𝐵 عًُا إٔ اؿدخ 𝑈𝑅 قكل‪.‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪ 2‬ب أسطب استُاٍ اؿدخ 𝑉𝐵 عًُا إٔ اؿدخ 𝑈𝐵 قكل‪.‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪13‬‬
‫بني إٔ استُاٍ اؿدخ 𝑉𝐵 ٖ‪. ٛ‬‬ ‫‪3‬‬ ‫‪ 1,00‬ن‬
‫‪21‬‬
‫اضتٓتر استُاٍ اؿدخ 𝑉𝑅 ‪.‬‬ ‫‪4‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬

‫التمريه الثاوي ‪ 3,5 ( :‬ن )‬


‫‪1‬‬ ‫‪0‬‬ ‫‪0‬‬
‫‪.𝐼= 0‬‬ ‫ْرنس إٔ ×‪ ℳ3 ℝ , +,‬سًك‪ٚ ١‬اسد‪ٚ ١ٜ‬سدتٗا‬
‫‪1‬‬ ‫‪1‬‬
‫‪0‬‬ ‫‪0‬‬ ‫‪0‬‬ ‫‪ ٚ‬إٔ ×‪ ℂ, +,‬دطِ تبادي‪.ٞ‬‬
‫‪2‬‬
‫يهٌ عدد عكد‪ 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 ٟ‬س‪ٝ‬ح ‪𝑥, 𝑦 𝜖 ℝ‬‬
‫‪𝑥 + 2𝑦 0‬‬ ‫𝑦‪5‬‬
‫= 𝑧 𝑀‪.‬‬ ‫‪0‬‬ ‫‪1‬‬ ‫‪0‬‬ ‫ْطع‬
‫𝑦‪−‬‬ ‫𝑦‪0 𝑥 − 2‬‬
‫‪ْ ٚ‬عترب اجملُ‪ٛ‬ع‪ 𝐸 ١‬ايتاي‪. 𝐸 = 𝑀 𝑧 ; 𝑧𝜖ℂ : ١ٝ‬‬
‫ْص‪ٚ‬د اجملُ‪ٛ‬ع‪ 𝐸 ١‬بكاْ‪ ٕٛ‬ايرتن‪ٝ‬ب ايداخً‪ ∗ ٞ‬املعسف مبا ‪: ًٜٞ‬‬
‫‪∀𝑧𝜖ℂ‬‬
‫‪; 𝑀 𝑧 ∗ 𝑀 𝑧′ = 𝑀 𝑧 + 𝑀 𝑧′ − 𝑀 0‬‬
‫‪∀𝑧′𝜖ℂ‬‬
‫بني إٔ ∗‪ 𝐸,‬شَس‪ ٠‬تبادي‪.١ٝ‬‬ ‫‪1‬‬ ‫‪ 1,00‬ن‬
‫∗‬
‫𝐸 ⟼ ‪𝜑 ∶ ℂ‬‬ ‫ْعترب ايتطب‪ٝ‬ل ‪:‬‬ ‫‪2‬‬
‫𝑧 𝑀 ⟼ 𝑧‬
‫‪ 2‬أ بني إٔ 𝜑 تػانٌ َٔ ×‪ ℂ∗ ,‬م‪. 𝐸,× ٛ‬‬ ‫‪ 1,00‬ن‬
‫‪ 2‬ب اضتٓتر إٔ ×‪ 𝐸 − 𝑀 0 ,‬شَس‪ ٠‬تبادي‪.١ٝ‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫بني إٔ ×‪ 𝐸,∗,‬دطِ تبادي‪.ٞ‬‬ ‫‪3‬‬ ‫‪ 1,00‬ن‬

‫أجـــوبة االمتحان الوطين املـوحد– الدورة االستدراكية‪ - 2016‬من اقرتاح االستاذ بدر الدين الفاحتي– نسخة ‪ – 2018‬مدينة ورزازات – الصفحـــــــة ‪46‬‬
‫االَتشـــــــــــــإ اي‪ٛ‬طين امل‪ٛ‬سد يٓ‪ ٌٝ‬غٗاد‪ ٠‬ايبهاي‪ٛ‬ز‪ٜ‬ـــــــــــــا ايد‪ٚ‬ز‪ ٠‬االضتـــــــــــدزان‪2016١ٝ‬‬
‫التمريه الثالث ‪ 3,5 ( :‬ن )‬
‫ْعترب يف ‪ ℂ‬املعادي‪𝐸 ∶ 𝑧 2 − 1 + 3 1 + 𝑖 𝑧 + 4𝑖 = 0 : ١‬‬ ‫‪1‬‬
‫‪2‬‬
‫=∆ ‪.‬‬ ‫𝑖‪3−1 1−‬‬ ‫ؼكل إٔ مم‪ٝ‬ص املعادي‪ٖٛ 𝐸 ١‬‬ ‫‪ 1‬أ‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫أنتب عً‪ ٢‬ايػهٌ املجًج‪ ٞ‬سً‪ ٞ‬املعادي‪. 𝐸 ١‬‬ ‫‪ 1‬ب‬ ‫‪ 1,00‬ن‬
‫املطت‪ ٣ٛ‬ايعكد‪َٓ ٟ‬ط‪ٛ‬ب إىل ّ ّ ّ ّ 𝑣 ‪. 𝒪, 𝑢,‬‬ ‫‪2‬‬
‫ْعترب 𝐴 ‪ 𝐵 ٚ‬ذ‪ٚ‬اتا ايًشكني ‪ 𝑏 = 3 + 𝑖 ٚ 𝑎 = 1 + 𝑖 3‬عً‪ ٢‬ايت‪ٛ‬اي‪.ٞ‬‬
‫‪1‬‬
‫بني إٔ 𝒟 فُ‪ٛ‬ع‪ ١‬ايٓكط َٔ املطت‪ ٣ٛ‬ايعكد‪ ٟ‬اييت ؿكٗا 𝑧𝑎 = 𝑧 ٖ‪ٞ‬‬ ‫‪ 2‬أ‬ ‫‪ 0,75‬ن‬
‫‪2‬‬
‫َطتك‪ ِٝ‬ميس َٔ ايٓكط‪. 𝐵 ١‬‬
‫يتهٔ 𝑀 ‪ْ 𝑀′ ٚ‬كطتإ ؿكاُٖا عً‪ ٢‬ايت‪ٛ‬اي‪𝑧′ ٚ 𝑧 ٞ‬‬ ‫‪ 2‬ب‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫𝑏‬ ‫‪2‬‬ ‫‪2‬‬ ‫‪′‬‬
‫‪′‬‬ ‫=‬ ‫ع‪ٝ‬ح 𝑏 ‪ . 𝑧 ≠ 𝑏 ٚ 𝑧 = 𝑎𝑧 −‬بني إٔ ‪2 :‬‬
‫𝑏‪𝑧 −𝑏 𝑧−‬‬ ‫𝑏‪𝑧−‬‬

‫‪𝐵𝑀, 𝐵𝑀′‬‬ ‫‪ 2‬ج اضتٓتر إٔ املطتك‪َٓ ٖٛ 𝐷 ِٝ‬صف ايصا‪١ٜٚ‬‬ ‫‪ 0,75‬ن‬


‫‪.‬‬
‫التمريه الرابع ‪ 6,5 ( :‬ن )‬

‫يهٌ 𝑛 َٔ ∗‪ْ ، ℕ‬عترب ايداي‪ ١‬ايعدد‪ 𝑓𝑛 ١ٜ‬املعسف‪ ١‬عً‪ 0, +∞ ٢‬مبا ‪: ًٜٞ‬‬


‫𝑛‬
‫‪𝑓𝑛 𝑥 = ln 𝑥 −‬‬
‫𝑥‬
‫‪ ٚ‬ي‪ٝ‬هٔ 𝑛𝒞 املٓشٓ‪ ٢‬املُجٌ يًداي‪ 𝑓𝑛 ١‬يف ّ ّ ّ 𝑗 ‪. 𝒪, 𝑖,‬‬
‫أدزع ايفسعني ايالْٗا‪ٝ٥‬ني يًُٓشٓ‪. 𝒞𝑛 ٢‬‬ ‫‪ 1‬أ‬ ‫‪ 0,75‬ن‬
‫أدزع تػريات ايداي‪ 𝑓𝑛 ١‬عً‪ ٢‬اجملاٍ ∞‪ 0, +‬ثِ اعط دد‪ ٍٚ‬تػرياتٗا‪.‬‬ ‫‪ 1‬ب‬ ‫‪ 0,75‬ن‬
‫أْػئ املٓشٓ‪. 𝒞2 ٢‬‬ ‫‪ 1‬ج‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫بني إٔ ايداي‪ 𝑓𝑛𝑛 ١‬تكابٌ َٔ ∞‪ 0, +‬م‪. ℝ ٛ‬‬ ‫‪2‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫بني أْ٘ يهٌ 𝑛 َٔ ∗‪ٜٛ ، ℕ‬دد عدد سك‪ٝ‬ك‪ٚ ٞ‬س‪ٝ‬د 𝑛𝛼 َٔ اجملاٍ ∞‪0, +‬‬ ‫‪ 3‬أ‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫س‪ٝ‬ح ‪. 𝑓𝑛 𝛼𝑛 = 0‬‬
‫∞‪. 0, +‬‬ ‫قازٕ 𝑥 𝑛𝑓 ‪ 𝑓𝑛+1 𝑥 ٚ‬يهٌ 𝑥 َٔ اجملاٍ‬ ‫‪ 3‬ب‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫بني إٔ املتتاي‪ 𝛼𝑛 𝑛≥1 ١ٝ‬تصا‪ٜ‬د‪ ١ٜ‬قطعا‪.‬‬ ‫‪ 3‬ج‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫بني إٔ ‪∀𝑥 > 0 ; ln 𝑥 < 𝑥 :‬‬ ‫‪ 4‬أ‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫بني إٔ ‪lim 𝛼𝑛 = +∞ :‬‬ ‫‪ 4‬ب‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪𝛼 𝑛 +1‬‬
‫‪1‬‬ ‫∞𝑛‬
‫= 𝑛𝐼‬ ‫يهٌ عدد صش‪ٝ‬ح طب‪ٝ‬ع‪ ٞ‬غري َٓعدّ 𝑛 ‪ْ ،‬طع ‪𝑓𝑛 𝑥 𝑑𝑥 :‬‬ ‫‪5‬‬
‫𝑛𝛼 ‪𝛼𝑛+1 −‬‬ ‫𝑛𝛼‬
‫𝑛𝑐 𝑛𝑓 = 𝑛𝐼 ∶ ‪∀𝑛𝜖ℕ∗ , ∃ 𝑐𝑛 𝜖 𝛼𝑛 , 𝛼𝑛+1‬‬ ‫‪ 5‬أ بني إٔ ‪:‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪1‬‬
‫≤ 𝑛𝐼 ≤ ‪∀𝑛𝜖ℕ∗ ; 0‬‬ ‫‪ 5‬ب بني إٔ ‪:‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪𝛼 𝑛 +1‬‬
‫‪ 5‬ج سدد ايٓٗا‪lim 𝐼𝑛 : ١ٜ‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫∞𝑛‬

‫أجـــوبة االمتحان الوطين املـوحد– الدورة االستدراكية‪ - 2016‬من اقرتاح االستاذ بدر الدين الفاحتي– نسخة ‪ – 2018‬مدينة ورزازات – الصفحـــــــة ‪47‬‬
‫االَتشـــــــــــــإ اي‪ٛ‬طين امل‪ٛ‬سد يٓ‪ ٌٝ‬غٗاد‪ ٠‬ايبهاي‪ٛ‬ز‪ٜ‬ـــــــــــــا ايد‪ٚ‬ز‪ ٠‬االضتـــــــــــدزان‪2016١ٝ‬‬
‫التمريه الخامس ‪ 3,5 ( :‬ن )‬
‫ي‪ٝ‬هٔ 𝑛 عددا صش‪ٝ‬شا طب‪ٝ‬ع‪ٝ‬ا أنرب َٔ أ‪ٜ ٚ‬طا‪. 2 ٟٚ‬‬
‫ْعترب ايداي‪ ١‬ايعدد‪ 𝑔𝑛 ١ٜ‬ذات اجملٗ‪ 𝑥 ٍٛ‬املعسف‪ ١‬عً‪ ٢‬اجملاٍ ∞‪ 𝑛, +‬مبا ‪: ًٜٞ‬‬
‫𝑥‬
‫‪1‬‬
‫= 𝑥 𝑛𝑔‬
‫𝑡𝑑‬
‫𝑛‬ ‫‪ln‬‬ ‫𝑡‬
‫‪′‬‬
‫‪ 1‬أ بني إٔ 𝑛𝑔 قابً‪ ١‬يالغتكام عً‪ . 𝑛, +∞ ٢‬ثِ سدد دايتٗا املػتك‪ ١‬األ‪ٚ‬ىل 𝑛𝑔 ‪.‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪ 1‬ب بني إٔ ايداي‪ 𝑔𝑛 ١‬تصا‪ٜ‬د‪ ١ٜ‬قطعا عً‪ ٢‬اجملاٍ ∞‪. 𝑛, +‬‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫‪𝑥−1‬‬
‫‪∀𝑥 ≥ 𝑛 ; 𝑔𝑛 𝑥 ≥ ln‬‬ ‫‪ 2‬أ بني إٔ ‪:‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪𝑛−1‬‬
‫( ميهٓو اضتعُاٍ املتفا‪ٚ‬ت‪ ١‬ايتاي‪.) ∀𝑡 ≥ 0 ; ln 1 + 𝑡 ≤ 𝑡 : ١ٝ‬‬
‫‪ 2‬ب اضتٓتر إٔ ‪lim 𝑔𝑛 𝑥 = +∞ :‬‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫∞‪𝑥→+‬‬
‫بني إٔ 𝑛 𝑔 تكابٌ َٔ ∞‪ 𝑛, +‬م‪. 0, +∞ ٛ‬‬ ‫‪ 3‬أ‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫𝑛𝑢‬
‫‪1‬‬ ‫‪ 3‬ب‬
‫∶ 𝑛 ≥ 𝑛𝑢 !∃ ‪∀𝑛 ≥ 2 ,‬‬ ‫اضتٓتر إٔ ‪𝑑𝑡 = 1 :‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫𝑛‬ ‫‪ln‬‬ ‫𝑡‬
‫ْعترب املتتاي‪ ١ٝ‬ايعدد‪ 𝑢𝑛 𝑛≥2 ١ٜ‬املعسف‪ ١‬يف ايطؤاٍ ‪ )3‬ب) ‪.‬‬ ‫‪4‬‬
‫‪𝑢 𝑛 +1‬‬ ‫‪𝑛+1‬‬
‫‪1‬‬ ‫‪1‬‬
‫; ‪∀𝑛 ≥ 2‬‬ ‫= 𝑡𝑑‬ ‫بني إٔ ‪𝑑𝑡 :‬‬ ‫‪ 4‬أ‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫𝑛𝑢‬ ‫‪ln‬‬ ‫𝑡‬ ‫𝑛‬ ‫‪ln‬‬ ‫𝑡‬
‫اضتٓتر إٔ املتتاي‪ 𝑢𝑛 𝑛≥2 ١ٝ‬تصا‪ٜ‬د‪ ١ٜ‬قطعا‪.‬‬ ‫‪ 4‬ب‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫𝑛𝑢 ‪lim‬‬ ‫‪ 4‬ج سدد ايٓٗا‪: ١ٜ‬‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫∞𝑛‬

‫أجـــوبة االمتحان الوطين املـوحد– الدورة االستدراكية‪ - 2016‬من اقرتاح االستاذ بدر الدين الفاحتي– نسخة ‪ – 2018‬مدينة ورزازات – الصفحـــــــة ‪48‬‬
‫املــملكة املغـــــربية‬
‫َــــاد‪ ٠‬ايس‪ٜ‬ــــــــــــــاض‪ٝ‬ات‬ ‫اإلَتشــــــإ اي‪ٛ‬طين امل‪ٛ‬سد‬
‫غعب‪ ١‬ايعً‪ ّٛ‬ايس‪ٜ‬ـــــــــــاض‪١ٝ‬‬
‫يٓ‪ ٌٝ‬غٗاد‪ ٠‬ايبهاي‪ٛ‬ز‪ٜ‬ـــــــــــــا‬
‫مبطًه‪ٗٝ‬ــــــــــــا ( أ ) ‪ ( ٚ‬ب )‬
‫وزارة الرتبية الوطنية و التعليم العالي‬
‫َد‪ ٠‬االلــاش ‪ - 4h‬املعاٌَ ‪9‬‬ ‫و تكوين األطر و البحث العلمي‬ ‫ايد‪ٚ‬ز‪ ٠‬ايعــــــــــــاد‪2017 ١ٜ‬‬
‫املركس الوطين للتقويم و االمتحانات و التوجيه‬

‫‪0 0 0‬‬ ‫التمريه األول ‪ 3,5 ( :‬ن )‬


‫‪ ℳ3 ℝ‬سًك‪ٚ ١‬اسد‪ ١ٜ‬صفسٖا املصف‪ٛ‬ف‪𝒪 = 0 0 0 ١‬‬ ‫ْرنس إٔ ×‪, +,‬‬
‫‪0 0 0‬‬ ‫‪1 0 0‬‬
‫‪ ٚ . 𝐼 = 0 1 0‬إٔ ×‪ ℂ, +,‬دطِ تبادي‪.ٞ‬‬ ‫‪ٚ ٚ‬سدتٗا املصف‪ٛ‬ف‪١‬‬
‫𝑏‪𝑎 𝑏 −‬‬ ‫‪0 0 1‬‬ ‫‪1‬‬ ‫‪0‬‬ ‫‪0‬‬
‫‪. 𝑀 𝑎, 𝑏 = 0 0‬‬ ‫‪0‬‬ ‫= 𝐴 ‪ ٚ .‬يهٌ 𝑏 ‪: ℝ2 َٔ 𝑎,‬‬ ‫‪1‬‬ ‫‪1‬‬ ‫‪0‬‬ ‫ْطع ‪:‬‬
‫𝑏‬ ‫𝑎‪−‬‬ ‫𝑎‬ ‫‪1‬‬ ‫‪1‬‬ ‫‪1‬‬
‫ْعترب اجملُ‪ٛ‬ع‪. 𝐸 = 𝑀 𝑎, 𝑏 ; 𝑎, 𝑏 𝜖 ℝ2 : ١‬‬
‫بني إٔ 𝐸 شَس‪ ٠‬دص‪ ١ٝ٥‬يًصَس‪. ℳ3 ℝ , + ٠‬‬ ‫‪1‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫ْعسف عً‪ ℳ3 ℝ ٢‬قاْ‪ ٕٛ‬ايرتن‪ٝ‬ب ايداخً‪ ⊺ ٞ‬مبا ‪: ًٜٞ‬‬ ‫‪2‬‬
‫𝑑 ‪∀ 𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑 𝜖 ℝ4 ; 𝑀 𝑎, 𝑏 ⊺ 𝑀 𝑐, 𝑑 = 𝑀 𝑎, 𝑏 × 𝐴 × 𝑀 𝑐,‬‬
‫ؼكل إٔ 𝐸 دص‪َ ٤‬طتكس َٔ ⊺‪. ℳ3 ℝ ,‬‬ ‫‪2‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫ي‪ٝ‬هٔ 𝜑 ايتطب‪ٝ‬ل َٔ ∗‪ ℂ‬م‪ 𝐸 ∗ ٛ‬اير‪ٜ ٟ‬سبط نٌ عدد عكد‪ ٟ‬غري َٓعدّ 𝑏𝑖 ‪𝑎 +‬‬ ‫‪3‬‬
‫س‪ٝ‬ح ‪ ، 𝑎, 𝑏 𝜖 ℝ2‬باملصف‪ٛ‬ف‪.𝐸 ∗ َٔ 𝑀 𝑎, 𝑏 ١‬‬
‫ؼكل إٔ 𝜑 تػانٌ َٔ ×‪ ℂ∗ ,‬م‪ ٚ . 𝐸 ∗ ,⊺ ٛ‬إٔ ‪. 𝜑 ℂ∗ = 𝐸 ∗ :‬‬ ‫‪ 3‬أ‬ ‫‪ 0,75‬ن‬
‫س‪ٝ‬ح ‪. 𝐸 ∗ = 𝐸 ∖ 𝑀 0,0‬‬
‫اضتٓتر إٔ ⊺‪ 𝐸 ∗ ,‬شَس‪ ٠‬تبادي‪ٜٓ ١ٝ‬بػ‪ ٞ‬ؼد‪ٜ‬د عٓصسٖا احملا‪ٜ‬د 𝐽 ‪.‬‬ ‫‪ 3‬ب‬ ‫‪ 0,75‬ن‬
‫بني إٔ قاْ‪ ٕٛ‬ايرتن‪ٝ‬ب ايداخً‪ ⊺ ٞ‬ت‪ٛ‬ش‪ٜ‬ع‪ ٞ‬بايٓطب‪ ١‬يًكاْ‪ + ٕٛ‬يف 𝐸 ‪.‬‬ ‫‪ 4‬أ‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫اضتٓتر إٔ ⊺‪ 𝐸, +,‬دطِ تبادي‪.ٞ‬‬ ‫‪ 4‬ب‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫التمريه الثاوي ‪ 3,5 ( :‬ن )‬
‫ي‪ٝ‬هٔ 𝑚 عددا عكد‪ٜ‬ا غري َٓعدّ‪ْ .‬عترب يف اجملُ‪ٛ‬ع‪ ℂ ١‬املعادي‪𝐸 ١‬‬ ‫‪I‬‬
‫ايتاي‪𝐸 ∶ 2𝑧 2 − 2 𝑚 + 1 + 𝑖 𝑧 + 𝑚2 + 1 + 𝑖 𝑚 + 𝑖 = 0 : ١ٝ‬‬
‫ؼكل إٔ مم‪ٝ‬ص املعادي‪. ∆ = 2𝑖𝑚 2 : ٖٛ 𝐸 ١‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪1 I‬‬
‫سٌُ يف اجملُ‪ٛ‬ع‪ ℂ ١‬املعادي‪. 𝐸 ١‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪2 I‬‬
‫املطت‪ ٣ٛ‬ايعكد‪َٓ ٟ‬ط‪ٛ‬ب إىل ّ ّ ّ ّ 𝑣 ‪ْ . 𝒪, 𝑢,‬فرتض إٔ 𝑖 ;‪𝑚 𝜖 ℂ ∖ 0; 1‬‬ ‫‪II‬‬
‫𝑖‪1−‬‬ ‫𝑖‪1+‬‬
‫= ‪. 𝑧2‬‬ ‫= ‪𝑚 + 𝑖 ٚ 𝑧1‬‬ ‫‪ْ ٚ‬طع ‪𝑚 + 1 :‬‬
‫‪2‬‬ ‫‪2‬‬
‫ْعترب ايٓكط ‪. 𝑀2 𝑧2 ٚ 𝑀1 𝑧1 ٚ 𝑀 𝑚 ٚ 𝐵 𝑖 ٚ 𝐴 1‬‬
‫‪ 0,25‬ن ‪ 1 II‬أ ؼكل إٔ ‪. 𝑧1 = 𝑖𝑧2 + 1 :‬‬
‫𝜋‬ ‫𝑖‪1+‬‬
‫‪ ٚ Ω‬ايصا‪. ١ٜٚ‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪ 1 II‬ب بني إٔ ‪ ٖٞ 𝑀11‬ص‪ٛ‬ز‪ 𝑀2 ٠‬بايد‪ٚ‬زإ 𝑟 ذ‪ ٚ‬املسنص‬
‫‪2‬‬ ‫‪2‬‬
‫𝑚‪𝑧2 −‬‬ ‫‪𝑚 −1‬‬
‫‪ 0,50‬ن ‪ 2 II‬أ ؼكل إٔ ‪:‬‬ ‫𝑖=‬
‫𝑚‪𝑧1 −‬‬ ‫𝑖‪𝑚 −‬‬
‫‪ 0,50‬ن ‪ 2 II‬ب بني أْ٘ إذا ناْت ايٓكط 𝑀 ‪َ 𝑀2 ٚ 𝑀1 ٚ‬طتك‪ ١ُٝٝ‬فإٕ 𝑀‬
‫تٓتُ‪ ٞ‬إىل ايدا‪٥‬س‪ Γ ٠‬اييت أسد أقطازٖا 𝐵𝐴 ‪.‬‬
‫‪ 0,75‬ن ‪ 2 II‬ج سدد فُ‪ٛ‬ع‪ ١‬ايٓكط 𝑀 ع‪ٝ‬ح ته‪ ٕٛ‬ايٓكط ‪َ 𝑀2 ٚ 𝑀1 ٚ 𝑀 ٚ Ω‬تدا‪ٚ‬ز‪.٠‬‬

‫أجـــوبة االمتحان الوطين املــــــوحد– الدورة العادية ‪ - 2017‬من اقرتاح االستاذ بدر الدين الفاحتي– نسخة ‪ – 2018‬مدينة ورزازات – الصفحـــــــة ‪49‬‬
‫االَتشـــــــــــــإ اي‪ٛ‬طين امل‪ٛ‬سد يٓ‪ ٌٝ‬غٗاد‪ ٠‬ايبهاي‪ٛ‬ز‪ٜ‬ـــــــــــــا ايد‪ٚ‬ز‪ ٠‬ايعــــــــــــــــــاد‪2017١ٜ‬‬
‫التمريه الثالث ‪ 3,0 ( :‬ن )‬
‫ْكبٌ إٔ ‪ 2017‬عدد أ‪ٚ‬ي‪ ٚ ٞ‬إٔ ‪. 2016 = 25 × 32 × 7 :‬‬
‫ي‪ٝ‬هٔ 𝑝 عددا أ‪ٚ‬ي‪ٝ‬ا أنرب َٔ أ‪ٜ ٚ‬طا‪. 5 ٟٚ‬‬
‫ي‪ٝ‬هٔ ايص‪ٚ‬ز 𝑦 ‪ ℕ∗ × ℕ∗ َٔ 𝑥,‬ع‪ٝ‬ح ‪. 𝑝𝑥 + 𝑦 𝑝−1 = 2017 :‬‬ ‫‪1‬‬
‫ؼكل َٔ إٔ ‪. 𝑝 < 2017 :‬‬ ‫‪ 1‬أ‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫بني إٔ ايعدد 𝑝 ال ‪ٜ‬كطِ ايعدد 𝑦 ‪.‬‬ ‫‪ 1‬ب‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫بني إٔ ‪ . 𝑦 𝑝−1 ≡ 1 𝑝 :‬ثِ اضتٓتر إٔ ايعدد 𝑝 ‪ٜ‬كطِ ايعدد ‪. 2016‬‬ ‫‪ 1‬ج‬ ‫‪ 0,75‬ن‬
‫بني إٔ ‪. 𝑝 = 7 :‬‬ ‫‪ 1‬د‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪𝑝−1‬‬ ‫∗‪2‬‬
‫𝑦 ‪. 𝑝𝑥 +‬‬ ‫سدد سطب ق‪ ، 𝑝 ِٝ‬األش‪ٚ‬از 𝑦 ‪ ℕ َٔ 𝑥,‬اييت ؼكل ‪= 2017‬‬ ‫‪2‬‬ ‫‪ 1,00‬ن‬
‫التمريه الرابع ‪ 10,0 ( :‬ن )‬
‫اؾص‪ ٤‬األ‪ْ : ٍٚ‬عترب ايداي‪ ١‬ايعدد‪ 𝑓 ١ٜ‬املعسف‪ ١‬عً‪ ٢‬اجملاٍ ∞‪ 0, +‬مبا ‪: ًٜٞ‬‬ ‫‪I‬‬

‫‪1 −1‬‬
‫‪𝑓 𝑥 = 1+‬‬ ‫; 𝑥𝑒‬ ‫‪∀𝑥 > 0‬‬
‫𝑥‬
‫‪𝑓 0 =0‬‬

‫‪.‬‬ ‫ي‪ٝ‬هٔ 𝒞 َٓشٓ‪ ٢‬ايداي‪ 𝑓 ١‬يف ّ ّ ّ 𝑗 ‪ْ . 𝒪, 𝑖,‬أخر ‪𝑖 = 𝑗 = 2𝑐𝑚 :‬‬


‫بني إٔ ايداي‪َ 𝑓 ١‬تصً‪ ١‬عً‪ ٢‬اي‪ُٝ‬ني يف ايصفس‪.‬‬ ‫‪ 1 I‬أ‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫بني إٔ ايداي‪ 𝑓 ١‬قابً‪ ١‬يالغتكام عً‪ ٢‬اي‪ُٝ‬ني يف ‪.0‬‬ ‫‪ 1 I‬ب‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪′‬‬ ‫‪ 1 I‬ج‬
‫بني إٔ 𝑓 قابً‪ ١‬يالغتكام عً‪ 0, +∞ ٢‬ثِ اسطب 𝑥 𝑓 ; ‪. ∀𝑥 > 0‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫أسطب ايٓٗا‪ lim 𝑓(𝑥) : ١ٜ‬ثِ أ‪َ ٍِّٚ‬ب‪ٝ‬اْ‪ٝ‬ا ايٓت‪ٝ‬ذ‪ ١‬احملصٌ عً‪ٗٝ‬ا‪.‬‬ ‫‪ 2 I‬أ‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫∞‪𝑥→+‬‬
‫‪ 2 I‬ب اعط دد‪ ٍٚ‬تػريات ايداي‪. 𝑓 ١‬‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫‪ 3 I‬أ بني إٔ املٓشٓ‪ٜ 𝒞 ٢‬كبٌ ْكط‪ ١‬اْعطاف 𝐼 ‪ٜ‬تِ ؼد‪ٜ‬دٖا‪.‬‬ ‫‪ 0,75‬ن‬
‫‪−3‬‬
‫‪ 3 I‬ب أزضِ املٓشٓ‪ْ . 𝒞 ٢‬أخر ‪. 4𝑒 ≈ 0,2 ٚ 𝑓(1) ≈ 0,7‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫اؾص‪ ٤‬ايجاْ‪ْ : ٞ‬عترب ايداي‪ ١‬ايعدد‪ 𝐹 ١ٜ‬املعسف‪ ١‬عً‪ ٢‬اجملاٍ ∞‪ 0, +‬مبا ‪: ًٜٞ‬‬ ‫‪II‬‬
‫‪1‬‬
‫= 𝑥 𝐹‬ ‫𝑡𝑑 )𝑡(𝑓‬
‫𝑥‬ ‫بني إٔ ايداي‪َ 𝐹 ١‬تصً‪ ١‬عً‪ ٢‬اجملاٍ ∞‪. 0, +‬‬ ‫‪ 0,25‬ن ‪1 II‬‬
‫‪ 0,50‬ن ‪ 2 II‬أ باضتعُاٍ طس‪ٜ‬ك‪ ١‬املهاًَ‪ ١‬باألدصا‪ ٤‬بني إٔ ‪:‬‬
‫‪1‬‬ ‫‪1‬‬
‫‪−1‬‬
‫‪−1‬‬
‫‪−1‬‬ ‫‪1 −1‬‬
‫; ‪∀𝑥 > 0‬‬ ‫𝑒‬ ‫𝑡‬ ‫‪𝑑𝑡 = 𝑒 − 𝑥 𝑒 −‬‬ ‫𝑥‬ ‫𝑡𝑑 𝑡 𝑒‬
‫𝑥‬ ‫𝑥‬ ‫𝑡‬
‫‪1‬‬
‫‪1 −1‬‬
‫يهٌ 𝑥 َٔ اجملاٍ ∞‪. 0, +‬‬ ‫‪1+‬‬ ‫‪ 0,25‬ن ‪ 2 II‬ب سدد ‪𝑒 𝑡 𝑑𝑡 :‬‬
‫𝑥‬ ‫𝑡‬
‫‪1‬‬
‫‪1‬‬
‫‪ 0,50‬ن ‪ 2 II‬ج بني إٔ ‪𝑓(𝑥) 𝑑𝑥 = :‬‬
‫‪0‬‬ ‫𝑒‬
‫أسطب بـاي‪ٛ‬سد‪َ 𝑐𝑚² ٠‬طاس‪ ١‬اؿ‪ٝ‬ص َٔ املطت‪ ٣ٛ‬احملص‪ٛ‬ز بني املٓشٓ‪𝒞 ٢‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪3 II‬‬
‫‪ ٚ‬املطتك‪ُٝ‬ات ذات املعادالت ‪. 𝑦 = 0 ٚ 𝑥 = 2 ٚ 𝑥 = 0 :‬‬

‫أجـــوبة االمتحان الوطين املــــــوحد– الدورة العادية ‪ - 2017‬من اقرتاح االستاذ بدر الدين الفاحتي– نسخة ‪ – 2018‬مدينة ورزازات – الصفحـــــــة ‪50‬‬
‫االَتشـــــــــــــإ اي‪ٛ‬طين امل‪ٛ‬سد يٓ‪ ٌٝ‬غٗاد‪ ٠‬ايبهاي‪ٛ‬ز‪ٜ‬ـــــــــــــا ايد‪ٚ‬ز‪ ٠‬ايعــــــــــــــــــاد‪2017١ٜ‬‬
‫ْعترب املتتاي‪ ١ٝ‬ايعدد‪ 𝑢𝑛 𝑛≥0 ١ٜ‬املعسف‪ ١‬مبا ‪𝑢𝑛 = 𝐹 𝑛 − 𝐹 𝑛 + 2 : ًٜٞ‬‬ ‫‪4 II‬‬
‫‪ 0,50‬ن ‪ 4 II‬أ باضتعُاٍ َربٖٓ‪ ١‬ايتصا‪ٜ‬دات املٓتٗ‪ ،١ٝ‬بني أْ٘ يهٌ عدد صش‪ٝ‬ح طب‪ٝ‬ع‪ٜٛ 𝑛 ٞ‬دد عدد‬
‫‪−1‬‬
‫‪1‬‬
‫‪. 𝑢𝑛 = 2 1 +‬‬ ‫سك‪ٝ‬ك‪ َٔ 𝑣𝑛𝑛 ٞ‬اجملاٍ ‪ 𝑛 , 𝑛 + 2‬س‪ٝ‬ح‪:‬‬
‫𝑒‬ ‫𝑛𝑣‬
‫𝑛𝑣‬
‫‪1 −1‬‬ ‫‪1‬‬ ‫‪−1‬‬
‫‪∀𝑛𝜖ℕ∗ ; 2 1 + 𝑒 𝑛 < 𝑢𝑛 < 2 1 +‬‬ ‫‪ 0,25‬ن ‪ 4 II‬ب بني إٔ ‪𝑒 𝑛+2 :‬‬
‫𝑛‬ ‫‪𝑛+2‬‬
‫‪ 0,25‬ن ‪ 4 II‬ج اضتٓتر ق‪ ١ُٝ‬ايٓٗا‪ ١ٜ‬ايتاي‪lim 𝑢𝑛 : ١ٝ‬‬
‫∞𝑛‬
‫اؾص‪ ٤‬ايجايح ‪:‬‬ ‫‪III‬‬
‫‪ 0,50‬ن ‪ 1 III‬أ بني أْ٘ يهٌ عدد صش‪ٝ‬ح طب‪ٝ‬ع‪ ٞ‬غري َٓعدّ 𝑛 ‪ٜٛ‬دد عدد سك‪ٝ‬ك‪َٛ ٞ‬دب قطعا‬
‫‪−1‬‬
‫‪ٚ‬س‪ٝ‬دا 𝑛𝛼 ع‪ٝ‬ح ‪. 𝑓 𝛼𝑛 = 𝑒 𝑛 :‬‬
‫بني إٔ املتتاي‪ ١ٝ‬ايعدد‪ 𝛼𝑛 𝑛≥1 ١ٜ‬تصا‪ٜ‬د‪.١ٜ‬‬ ‫‪ 0,25‬ن ‪ 1 III‬ب‬
‫‪−1‬‬ ‫‪1‬‬ ‫‪−1‬‬
‫; ∗‪∀𝑛𝜖ℕ‬‬ ‫‪+ ln 1 +‬‬ ‫=‬ ‫ؼكل إٔ ‪:‬‬ ‫‪ 0,25‬ن ‪ 1 III‬ج‬
‫𝑛𝛼‬ ‫𝑛𝛼‬ ‫𝑛‬
‫‪1‬‬
‫≤ 𝑡 ‪∀ 𝑡 𝜖 0, +∞ ; 1 −‬‬ ‫بني إٔ ‪≤ 1 − 𝑡 + 𝑡 2 :‬‬ ‫‪ 0,25‬ن ‪ 2 III‬أ‬
‫𝑡‪1+‬‬
‫‪−𝑥 2‬‬ ‫‪−𝑥 2 𝑥 3‬‬
‫; ‪∀𝑥 ≥ 0‬‬ ‫≤ 𝑥 ‪≤ −𝑥 + ln 1 +‬‬ ‫‪+‬‬ ‫بني إٔ ‪:‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪ 2 III‬ب‬
‫‪2‬‬ ‫‪2‬‬ ‫‪3‬‬
‫ي‪ٝ‬هٔ 𝑛 عددا صش‪ٝ‬شا طب‪ٝ‬ع‪ٝ‬ا أنرب َٔ أ‪ٜ ٚ‬طا‪. 4 ٟٚ‬‬ ‫‪3 III‬‬
‫‪3‬‬
‫‪ 0,50‬ن ‪ 3 III‬أ ؼكل إٔ ‪ 𝛼4 ≥ 1‬ثِ اضتٓتر إٔ ‪ْ . 𝛼𝑛 ≥ 1‬كبٌ إٔ ‪. 𝑒 ≥ 2 :‬‬
‫‪4‬‬

‫‪2‬‬ ‫‪2𝛼𝑛2‬‬
‫‪ 1 −‬ميهٓو اضتعُاٍ ‪)1‬ز) ‪)2 ٚ‬ب) َٔ اؾص‪.III ٤‬‬ ‫≤‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪ 3 III‬ب بني إٔ ‪≤ 1 :‬‬
‫𝑛𝛼‪3‬‬ ‫𝑛‬
‫𝑛‬
‫‪.‬ميهٓو اضتعُاٍ ‪)3‬أ) ‪)3 ٚ‬ب)‪ ٚ .‬اضتٓتر ايٓٗا‪lim 𝛼𝑛 : ١ٜ‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪ 3 III‬ج بني إٔ ‪≤ 𝛼𝑛 :‬‬
‫∞𝑛‬ ‫‪6‬‬

‫‪2‬‬
‫𝑛𝛼 ‪lim‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪ 3 III‬د سدد ايٓٗا‪ ١ٜ‬ايتاي‪: ١ٝ‬‬
‫∞𝑛‬ ‫𝑛‬

‫أجـــوبة االمتحان الوطين املــــــوحد– الدورة العادية ‪ - 2017‬من اقرتاح االستاذ بدر الدين الفاحتي– نسخة ‪ – 2018‬مدينة ورزازات – الصفحـــــــة ‪51‬‬
‫املــملكة املغـــــربية‬
‫َــــاد‪ ٠‬ايس‪ٜ‬ــــــــــــــاض‪ٝ‬ات‬ ‫اإلَتشــــــإ اي‪ٛ‬طين امل‪ٛ‬سد‬
‫غعب‪ ١‬ايعً‪ ّٛ‬ايس‪ٜ‬ـــــــــــاض‪١ٝ‬‬
‫يٓ‪ ٌٝ‬غٗاد‪ ٠‬ايبهاي‪ٛ‬ز‪ٜ‬ـــــــــــــا‬
‫مبطًه‪ٗٝ‬ــــــــــــا ( أ ) ‪ ( ٚ‬ب )‬
‫وزارة الرتبية الوطنية و التعليم العالي‬
‫َد‪ ٠‬االلــاش ‪ - 4h‬املعاٌَ ‪9‬‬ ‫و تكوين األطر و البحث العلمي‬ ‫ايد‪ٚ‬ز‪ ٠‬االضتـــــدزان‪2017 ١ٝ‬‬
‫املركس الوطين للتقويم و االمتحانات و التوجيه‬

‫التمريه األول ‪ 4,5 ( :‬ن )‬


‫ْرنس إٔ ×‪ ℂ, +,‬دطِ تبادي‪ ٚ ٞ‬إٔ ∙‪ ℳ2 ℝ , +,‬فطا‪َ ٤‬تذٗ‪ٞ‬‬
‫سك‪ٝ‬ك‪ ٚ ٞ‬إٔ ×‪ ℳ2 ℝ , +,‬سًك‪ٚ ١‬اسد‪ ١ٜ‬غري تبادي‪ ٚ ١ٝ‬غري ناًَ‪.١‬‬
‫𝑥‬ ‫𝑦‪−3‬‬ ‫‪0‬‬ ‫‪−3‬‬ ‫‪1‬‬ ‫‪0‬‬
‫= 𝑦 ‪∀ 𝑥, 𝑦 𝜖 ℝ2 ; 𝑀 𝑥,‬‬ ‫= 𝐽 𝑡𝑒‬ ‫= 𝐼 𝑡𝑒‬ ‫ْطع ‪:‬‬
‫𝑦‬ ‫𝑥‬ ‫‪1‬‬ ‫‪0‬‬ ‫‪0‬‬ ‫‪1‬‬
‫‪𝐸 = 𝑀 𝑥, 𝑦 / 𝑥, 𝑦 𝜖 ℝ2‬‬ ‫ْعترب اجملُ‪ٛ‬ع‪: ١‬‬
‫بني إٔ 𝐸 فطا‪َ ٤‬تذٗ‪ ٞ‬دص‪ ℳ2 ℝ , +,∙ َٔ ٞ٥‬بعد‪.2 ٙ‬‬ ‫‪1‬‬ ‫‪ 0,75‬ن‬
‫‪ 2‬أ بني إٔ 𝐸 دص‪َ ٤‬طتكس َٔ ×‪. ℳ2 ℝ ,‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪ 2‬ب بني إٔ ×‪ 𝐸, +,‬سًك‪ٚ ١‬اسد‪ ٚ ١ٜ‬تبادي‪.١ٝ‬‬ ‫‪ 0,75‬ن‬
‫ْطع ‪ْ ٚ 𝐸 ∗ = 𝐸\𝑀 0,0‬عترب ايتطب‪ٝ‬ل 𝜑 َٔ ∗‪ ℂ‬م‪ 𝐸 ∗ ٛ‬املعسف مبٌ ‪: ًٜٞ‬‬ ‫‪3‬‬
‫𝑦‬
‫‪∀ 𝑥, 𝑦 𝜖 ℝ2 ; 𝜑 𝑥 + 𝑖𝑦 = 𝑀 𝑥,‬‬
‫‪3‬‬
‫‪ 3‬أ بني إٔ 𝜑 تػانٌ تكابً‪ ℂ∗ ,× َٔ ٞ‬م‪. 𝐸 ∗ ,× ٛ‬‬ ‫‪ 0,75‬ن‬
‫‪ 3‬ب اضتٓتر إٔ ×‪ 𝐸 ∗ ,‬شَس‪ ٠‬تبادي‪.١ٝ‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪ 3‬ج بني إٔ ‪ . 𝐽2017 = 𝜑 31008 3 𝑖 :‬ثِ سدد َكً‪ٛ‬ب املصف‪ٛ‬ف‪ 𝐽2017 ١‬يف ×‪. 𝐸 ∗ ,‬‬ ‫‪ 0,75‬ن‬
‫بني إٔ ×‪ 𝐸, +,‬دطِ تبادي‪.ٞ‬‬ ‫‪4‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬

‫التمريه الثاوي ‪ 3,0 ( :‬ن )‬


‫∗‪َٗٓ ، 𝑛𝜖ℕ‬ا 𝑛 نس‪ ٠‬ب‪ٝ‬طا‪ 𝑛 ٚ ٤‬نس‪ ٠‬ض‪ٛ‬دا‪.٤‬‬ ‫وت‪ ٟٛ‬ن‪ٝ‬ظ عً‪ 2𝑛 ٢‬نس‪٠‬‬
‫مج‪ٝ‬ع ايهسات ال ميهٔ ايتُ‪ٝٝ‬ص ب‪ٗٓٝ‬ا بايًُظ‪ .‬تكتط‪ ٞ‬يعب‪ ١‬ضشب نس‪ٚ ٠‬اسد‪٠‬‬
‫َٔ ايه‪ٝ‬ظ ‪ ٚ‬تطذ‪ ٌٝ‬ي‪ْٗٛ‬ا ‪ ٚ‬إعادتٗا إىل ايه‪ٝ‬ظ ثِ ضشب نس‪ ٠‬أخس‪َٔ ٣‬‬
‫ْفظ ايه‪ٝ‬ظ ‪ ٚ‬تطذ‪ ٌٝ‬ي‪ْٗٛ‬ا نريو‪.‬‬
‫‪ ‬إذا نإ ي‪ ٕٛ‬ايهستني املطش‪ٛ‬بتني أب‪ٝ‬ض‪ْ ،‬سبح ‪ْ 20‬كط‪.١‬‬
‫قاْ‪ ٕٛ‬ايًعب‪ ٖٛ ١‬نُا ‪: ًٜٞ‬‬
‫‪ ‬إذا نإ ي‪ ٕٛ‬ايهستني املطش‪ٛ‬بتني أض‪ٛ‬د‪ ،‬نطس ‪ْ 20‬كط‪.١‬‬
‫‪ ‬إذا ناْت ايهستإ املطش‪ٛ‬بتإ كتًف‪ ٞ‬ايً‪ٜ ،ٕٛ‬ه‪ ٕٛ‬ايسبح َٓعدّ‪.‬‬
‫أسطب استُاٍ زبح ‪ْ 20‬كط‪ ٚ ١‬استُاٍ خطاز‪ْ 20 ٠‬كط‪ ٚ ١‬استُاٍ ؼك‪ٝ‬ل زبح َٓعدّ‪.‬‬ ‫‪1‬‬ ‫‪ 0,75‬ن‬
‫ْع‪ٝ‬د ايًعب‪ ١‬ايطابك‪ ١‬مخظ َسات‪.‬‬ ‫‪2‬‬
‫‪ 2‬أ أسطب استُاٍ زبح ‪ْ 100‬كط‪.١‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪ 2‬ب أسطب استُاٍ زبح ‪ْ 40‬كط‪.١‬‬ ‫‪ 1,00‬ن‬
‫أجـــوبة االمتحان الوطين املـوحد– الدورة االستدراكية‪ - 2017‬من اقرتاح االستاذ بدر الدين الفاحتي– نسخة ‪ – 2020‬مدينة ورزازات – الصفحــــــة ‪52‬‬
‫االَتشـــــــــــــإ اي‪ٛ‬طين امل‪ٛ‬سد يٓ‪ ٌٝ‬غٗاد‪ ٠‬ايبهاي‪ٛ‬ز‪ٜ‬ـــــــــــــا ايد‪ٚ‬ز‪ ٠‬االضتــــــــــدزان‪2017١ٝ‬‬

‫خالٍ يعب‪ٚ ١‬اسد‪ْ ،٠‬عترب املتػري ايعػ‪ٛ‬ا‪ 𝑋 ٞ٥‬اير‪ٜ ٟ‬أخر فكط ايك‪−20 ِٝ‬‬ ‫‪3‬‬
‫عٓد اـطاز‪ ٚ ٠‬صفس عٓدَا ‪ٜ‬ه‪ ٕٛ‬ايسبح َٓعدَا ‪ +20 ٚ‬عٓد ايسبح‪.‬‬
‫‪ 3‬أ سدد قاْ‪ ٕٛ‬استُاٍ املتػري ايعػ‪ٛ‬ا‪. 𝑋 ٞ٥‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪ 3‬ب أسطب األٌَ ايس‪ٜ‬اض‪ ٞ‬يًُتػري ايعػ‪ٛ‬ا‪. 𝑋 ٞ٥‬‬ ‫‪ 0,25‬ن‬

‫التمريه الثالث ‪ 2,5 ( :‬ن )‬


‫املطت‪ ٣ٛ‬ايعكد‪َٓ ٟ‬ط‪ٛ‬ب إىل َعًِ َتعاَد ممٓظِ َباغس ‪. 𝑂, 𝑒1 , 𝑒2‬‬
‫يتهٔ 𝑀 ْكط‪ ١‬ؿكٗا ايعدد ايعكد‪ ٟ‬ايػري َٓعدّ 𝑧 ‪ 𝑀′ ٚ‬ايٓكط‪ ١‬اييت ؿكٗا ‪𝑧′‬‬

‫‪1‬‬ ‫‪1‬‬
‫= ‪𝑧′‬‬ ‫‪𝑧+‬‬
‫‪2‬‬ ‫𝑧‬

‫سدد ايعدد ايعكد‪ 𝑧 ٟ‬يه‪ ٞ‬ته‪ ٕٛ‬ايٓكطتإ 𝑀 ‪َٓ 𝑀′ ٚ‬طبكتني‪.‬‬ ‫‪1‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫ْفرتض إٔ 𝑀 ؽايف ايٓكطتني 𝐴 ‪ 𝐵 ٚ‬ايًتني ؿكاُٖا عً‪ ٢‬ايت‪ٛ‬اي‪. −1 ٚ 1 ٞ‬‬ ‫‪2‬‬
‫‪2‬‬
‫‪𝑧′ + 1‬‬ ‫‪𝑧+1‬‬
‫=‬ ‫بني إٔ ‪:‬‬ ‫‪2‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪𝑧′ − 1‬‬ ‫‪𝑧−1‬‬
‫𝐵𝐴 ‪.‬‬ ‫ي‪ٝ‬هٔ ∆ ‪ٚ‬اضط ايكطع‪١‬‬ ‫‪3‬‬
‫بني أْ٘ ‪ :‬إذا ناْت 𝑀 تٓتُ‪ ٞ‬إىل ∆ فإٕ ‪ 𝑀′‬تٓتُ‪ ٞ‬إىل ∆ ‪.‬‬ ‫‪3‬‬ ‫‪ 0,75‬ن‬
‫يتهٔ ‪ Γ‬ايدا‪٥‬س‪ ٠‬اييت أسد أقطازٖا 𝐵𝐴 ‪.‬‬ ‫‪4‬‬
‫بني أْ٘ ‪ :‬إذا ناْت 𝑀 تٓتُ‪ ٞ‬إىل ‪ Γ‬فإٕ ‪ 𝑀′‬تٓتُ‪ ٞ‬إىل 𝐵𝐴 ‪.‬‬ ‫‪4‬‬ ‫‪ 0,75‬ن‬

‫التمريه الرابع ‪ 10,0 ( :‬ن )‬


‫يتهٔ 𝑓 ايداي‪ ١‬ايعدد‪ ١ٜ‬املعسف‪ ١‬عً‪ 𝐼 = 0, +∞ ٢‬مبا ‪: ًٜٞ‬‬ ‫‪I‬‬

‫𝑥 𝑛𝑎𝑡𝑐𝑟𝐴‬
‫= 𝑥 𝑓 ∶ ∞‪∀ 𝑥 𝜖 0, +‬‬
‫𝑥‬
‫‪𝑓 0 =1‬‬
‫بني إٔ 𝑓 َتصً‪ ١‬عً‪ ٢‬اجملاٍ 𝐼‪.‬‬ ‫‪1 I‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪1‬‬ ‫‪1‬‬
‫∶ 𝑥 ‪∀ 𝑡 𝜖 0,‬‬ ‫≤‬ ‫‪ 2 I‬أ ي‪ٝ‬هٔ 𝑥 َٔ 𝐼 ‪ ،‬بني إٔ ‪≤ 1 :‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪1+𝑥 2‬‬ ‫‪1+𝑡 2‬‬
‫𝑥‬
‫∶ ∞‪∀ 𝑥 𝜖 0, +‬‬ ‫‪ 2 I‬ب بني إٔ ‪≤ 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑥 ≤ 𝑥 :‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪1+𝑥 2‬‬
‫‪ 2 I‬ج بني إٔ ايداي‪ 𝑓 ١‬قابً‪ ١‬يالغتكام عً‪ ٢‬اي‪ُٝ‬ني يف ايصفس‪.‬‬ ‫‪ 0,75‬ن‬

‫)𝑥( ‪ 𝑓 ′‬يهٌ 𝐽𝜖𝑥‪.‬‬ ‫أسطب‬ ‫∞‪، 𝐽 = 0, +‬‬ ‫عً‪ ٢‬اجملاٍ‬ ‫‪ 3 I‬أ عًُا إٔ 𝑓 قابً‪ ١‬يالغتكام‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪ 3 I‬ب أدزع تػريات ايداي‪ 𝑓 ١‬عً‪ ٢‬اجملاٍ 𝐼‪.‬‬ ‫‪ 0,25‬ن‬

‫أجـــوبة االمتحان الوطين املـوحد– الدورة االستدراكية‪ - 2017‬من اقرتاح االستاذ بدر الدين الفاحتي– نسخة ‪ – 2020‬مدينة ورزازات – الصفحــــــة ‪53‬‬
‫االَتشـــــــــــــإ اي‪ٛ‬طين امل‪ٛ‬سد يٓ‪ ٌٝ‬غٗاد‪ ٠‬ايبهاي‪ٛ‬ز‪ٜ‬ـــــــــــــا ايد‪ٚ‬ز‪ ٠‬االضتــــــــــدزان‪2017١ٝ‬‬

‫يتهٔ 𝑔 ايداي‪ ١‬ايعدد‪ ١ٜ‬املعسف‪ ١‬عً‪ 𝐼 = 0, +∞ ٢‬مبا ‪: ًٜٞ‬‬ ‫‪II‬‬


‫𝑥‬
‫‪1‬‬
‫= 𝑥 𝑔 ∶ ∞‪∀ 𝑥 𝜖 0, +‬‬ ‫𝑡𝑑 )𝑡(𝑓‬
‫𝑥‬ ‫‪0‬‬
‫‪𝑔 0 =1‬‬

‫‪ 0,50‬ن ‪ 1 II‬أ بني إٔ ‪∀ 𝑥 𝜖 0, +∞ ∶ 𝑓 𝑥 ≤ 𝑔 𝑥 ≤ 1 :‬‬


‫‪ 0,75‬ن ‪ 1 II‬ب بني إٔ 𝑔 قابً‪ ١‬يالغتكام عً‪ ٢‬اي‪ُٝ‬ني يف ايصفس‪.‬‬
‫بني إٔ ايداي‪ 𝑔 ١‬قابً‪ ١‬يالغتكام عً‪ ٢‬اجملاٍ ∞‪ ٚ . 0, +‬إٔ ‪:‬‬ ‫‪ 0,75‬ن ‪2 II‬‬
‫‪1‬‬
‫)𝑥(𝑔 ‪∀ 𝑥 𝜖 0, +∞ ∶ 𝑔′ 𝑥 = 𝑓 𝑥 −‬‬
‫𝑥‬
‫بني إٔ ايداي‪ 𝑔 ١‬تٓاقص‪ ١ٝ‬عً‪ ٢‬اجملاٍ 𝐼‪.‬‬ ‫‪ 0,25‬ن ‪3 II‬‬
‫𝑥‬
‫‪1‬‬ ‫𝜋‬
‫‪ ( . lim‬السظ ‪) ∀𝑥𝜖 0, +∞ ; 0 < 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑥 < :‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪ 4 II‬أ بني إٔ ‪𝑓 𝑡 𝑑𝑡 = 0 :‬‬
‫‪2‬‬ ‫𝑥 ∞‪𝑥→+‬‬ ‫‪1‬‬

‫‪ 0,75‬ن ‪ 4 II‬ب أسطب ايٓٗا‪ ١ٜ‬ايتاي‪lim 𝑔(𝑥) : ١ٝ‬‬


‫∞‪𝑥→+‬‬

‫‪. 0,1‬‬ ‫بني إٔ املعادي‪ 𝑔 𝑥 = 𝑥 ١‬تكبٌ سال ‪ٚ‬س‪ٝ‬دا 𝛼 يف اجملاٍ‬ ‫‪ 0,75‬ن ‪1 III‬‬
‫‪𝑥2‬‬
‫≤ 𝑥 𝑓 ‪∀ 𝑥 𝜖 0, +∞ ∶ 0 ≤ 1 −‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪ 2 III‬أ ؼكل إٔ ‪:‬‬
‫𝑥‪1+‬‬
‫( ميهٔ اضتعُاٍ ْت‪ٝ‬ذ‪ ١‬ايطؤاٍ ‪)2‬ب) َٔ اؾص‪ ٤‬األ‪)ٍٚ‬‬
‫‪1‬‬
‫∶ ∞‪∀ 𝑥 𝜖 0, +‬‬ ‫≤ )𝑥( ‪𝑔′‬‬ ‫‪ 0,75‬ن ‪ 2 III‬ب بني إٔ ‪:‬‬
‫‪2‬‬
‫𝑛𝑢 𝑔 = ‪∀𝑛𝜖ℕ ∶ 𝑢𝑛+1‬‬
‫𝑛𝑢 املتتاي‪ ١ٝ‬ايعدد‪ ١ٜ‬املعسف‪ ١‬مبا ‪: ًٜٞ‬‬ ‫‪𝑛≥0‬‬ ‫يتهٔ‬ ‫‪3 III‬‬
‫‪𝑢0 𝜖 ℝ+‬‬
‫‪1‬‬
‫𝛼 ‪∀𝑛𝜖ℕ ; 𝑢𝑛+1 − 𝛼 ≤ 𝑢𝑛 −‬‬ ‫‪ 0,75‬ن ‪ 3 III‬أ بني إٔ ‪:‬‬
‫‪2‬‬

‫𝑛𝑢 َتكازب‪.١‬‬ ‫‪𝑛≥0‬‬ ‫‪ 0,75‬ن ‪ 3 III‬ب بني إٔ املتتاي‪١ٝ‬‬

‫أجـــوبة االمتحان الوطين املـوحد– الدورة االستدراكية‪ - 2017‬من اقرتاح االستاذ بدر الدين الفاحتي– نسخة ‪ – 2020‬مدينة ورزازات – الصفحــــــة ‪54‬‬
‫املــملكة املغـــــربية‬
‫َــــاد‪ ٠‬ايس‪ٜ‬ــــــــــــــاض‪ٝ‬ات‬ ‫اإلَتشــــــإ اي‪ٛ‬طين امل‪ٛ‬سد‬
‫غعب‪ ١‬ايعً‪ ّٛ‬ايس‪ٜ‬ـــــــــــاض‪١ٝ‬‬
‫يٓ‪ ٌٝ‬غٗاد‪ ٠‬ايبهاي‪ٛ‬ز‪ٜ‬ـــــــــــــا‬
‫مبطًه‪ٗٝ‬ــــــــــــا ( أ ) ‪ ( ٚ‬ب )‬
‫وزارة الرتبية الوطنية و التعليم العالي‬
‫َد‪ ٠‬االلــاش ‪ - 4h‬املعاٌَ ‪9‬‬ ‫و تكوين األطر و البحث العلمي‬ ‫ايد‪ٚ‬ز‪ ٠‬ايعــــــــــــاد‪2018 ١ٜ‬‬
‫املركس الوطين للتقويم و االمتحانات و التوجيه‬

‫التمريه األول ‪ 3,5 ( :‬ن )‬


‫ْرنس إٔ ×‪ ℂ, +,‬دطِ تبادي‪ ٚ ٞ‬إٔ ×‪ ℳ2 ℝ , +,‬سًك‪ٚ ١‬اسد‪١ٜ‬‬
‫صفسٖا املصف‪ٛ‬ف‪ ١‬املٓعدَ‪0 0 ١‬‬
‫صفسٖا املصف‪ٛ‬ف‪ ١‬املٓعدَ‪: ١‬‬
‫=‪θ‬‬
‫‪0 0‬‬
‫‪1 0‬‬
‫= 𝐼‪ ٚ ,‬إٔ ∙‪ ℳ2 ℝ , +,‬فطا‪َ ٤‬تذٗ‪ ٞ‬سك‪ٝ‬ك‪.ٞ‬‬ ‫‪ٚ ٚ‬سدتٗا املصف‪ٛ‬ف‪١‬‬
‫‪0 1‬‬
‫𝑥‬ ‫𝑦‪−2‬‬
‫= 𝑦 ‪𝑀 𝑥,‬‬ ‫يهٌ ش‪ٚ‬ز 𝑦 ‪ْ ℝ2 َٔ 𝑥,‬طع‬
‫𝑦‪𝑦 𝑥 + 2‬‬
‫; 𝑦 ‪𝐸 = 𝑀 𝑥,‬‬ ‫‪ْ ٚ‬عترب اجملُ‪ٛ‬ع‪ ١‬املعسف‪ ١‬مبا ‪𝑥, 𝑦 𝜖 ℝ2 : ًٜٞ‬‬
‫بني إٔ 𝐸 شَس‪ ٠‬دص‪ ١ٝ٥‬يًصَس‪. 𝑀2 ℝ , + ٠‬‬ ‫‪1‬‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫∙‪. ℳ2 ℝ , +,‬‬ ‫أ بني إٔ 𝐸 فطا‪َ ٤‬تذٗ‪ ٞ‬دص‪ ٞ٥‬يًفطا‪ ٤‬املتذٗ‪ٞ‬‬ ‫‪2‬‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫‪ 2‬ب ْطع ‪ 𝐽 = 𝑀 0,1‬بني إٔ 𝐽 ‪ 𝐼,‬أضاع يًفطا‪ ٤‬املتذٗ‪ ٞ‬اؿك‪ٝ‬ك‪. E, +,∙ ٞ‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪ 3‬أ بني إٔ 𝐸 دص‪َ ٤‬طتكس َٔ ×‪. ℳ2 ℝ ,‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪ 3‬ب بني إٔ ×‪ 𝐸, +,‬سًك‪ ١‬تبادي‪.١ٝ‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫ي‪ٝ‬هٔ 𝜑 ايتطب‪ٝ‬ل املعسف َٔ ∗‪ ℂ‬م‪ 𝑀2 ℝ ٛ‬مبا ‪: ًٜٞ‬‬ ‫‪4‬‬

‫∶ 𝜑‬ ‫‪ℝ2 −‬‬ ‫‪0,0‬‬ ‫𝐸 ⟼‬


‫𝑦‪𝑥+‬‬ ‫𝑦‪2‬‬
‫= 𝑦‪𝑥 + 𝑖𝑦 ⟼ 𝑀 𝑥 + 𝑦, −‬‬
‫𝑦‪−‬‬ ‫𝑦‪𝑥−‬‬

‫‪ 4‬أ بني إٔ 𝜑 تػانٌ َٔ ×‪ ℂ∗ ,‬م‪. 𝐸,× ٛ‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬


‫‪ 4‬ب ْطع ‪ . 𝐸 ∗ = 𝐸 − 𝜃 :‬بني إٔ ∗ 𝐸 = ∗‪. 𝜑 ℂ‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪ 4‬ج اضتٓتر إٔ ×‪ 𝐸 ∗ ,‬شَس‪ ٠‬تبادي‪.١ٝ‬‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫بني إٔ ×‪ 𝐸, +,‬دطِ تبادي‪.ٞ‬‬ ‫‪5‬‬ ‫‪ 0,25‬ن‬

‫التمريه الثاوي ‪ 3,0 ( :‬ن )‬


‫ي‪ٝ‬هٔ 𝑝 عددا أ‪ٚ‬ي‪ٝ‬ا َهت‪ٛ‬با عً‪ ٢‬ايػهٌ ‪ 𝑝 = 4𝑘 + 3‬س‪ٝ‬ح ∗‪. 𝑘 𝜖 ℕ‬‬
‫𝑝 ‪∀𝑥𝜖℞ ; 𝑥 2 ≡ 1‬‬ ‫𝑝 ‪⟹ 𝑥 𝑝−5 ≡ 1‬‬ ‫بني اإلضتًصاّ ايتاي‪: ٞ‬‬ ‫‪1‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫𝑝 ‪.𝑥 𝑝−5 ≡ 1‬‬ ‫ي‪ٝ‬هٔ 𝑥 عددا صش‪ٝ‬شا ْطب‪ٝ‬ا وكل ‪:‬‬ ‫‪2‬‬
‫أ بني إٔ 𝑥 ‪ 𝑝 ٚ‬أ‪ٚ‬ي‪ٝ‬إ ف‪ُٝ‬ا ب‪ُٗٓٝ‬ا‪.‬‬ ‫‪2‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬

‫أجـــوبة االمتحان الوطين املــــــوحد– الدورة العادية ‪ - 2018‬من اقرتاح االستاذ بدر الدين الفاحتي– نسخة ‪ – 2019‬مدينة ورزازات – الصفحـــــــة ‪55‬‬
‫االَتشـــــــــــــإ اي‪ٛ‬طين امل‪ٛ‬سد يٓ‪ ٌٝ‬غٗاد‪ ٠‬ايبهاي‪ٛ‬ز‪ٜ‬ـــــــــــــا ايد‪ٚ‬ز‪ ٠‬ايعــــــــــــــــــاد‪2018١ٜ‬‬
‫‪ 2‬ب بني إٔ ‪𝑥 𝑝−1 ≡ 1 𝑝 :‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪ 2‬ج ؼكل إٔ ‪2 + 𝑘 − 1 𝑝 − 1 = 𝑘 𝑝 − 5 :‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪ 2‬د اضتٓتر إٔ ‪𝑥 2 ≡ 1 𝑝 :‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪.𝑥 62 ≡ 1 67‬‬ ‫سٌ يف اجملُ‪ٛ‬ع‪ ℞ ١‬املعادي‪ ١‬ايتاي‪: ١ٝ‬‬ ‫‪3‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬

‫التمريه الثالث ‪ 3,5 ( :‬ن )‬


‫ي‪ٝ‬هٔ 𝑚 عددا عكد‪ٜ‬ا‪.‬‬ ‫‪I‬‬
‫𝑚𝐸 ذات اجملٗ‪ 𝑧 ٍٛ‬ايتاي‪: ١ٝ‬‬ ‫ْعترب يف اجملُ‪ٛ‬ع‪ ℂ ١‬املعادي‪١‬‬ ‫‪I‬‬
‫𝑚𝐸‬ ‫‪∶ 𝑧 2 + 𝑖𝑚 + 2 𝑧 + 𝑖𝑚 + 2 − 𝑚 = 0‬‬
‫‪ 1 I‬أ ؼكل إٔ ‪ ٖٛ ∆= 𝑖𝑚 − 2𝑖 2 :‬مم‪ٝ‬ص املعادي‪. 𝐸𝑚 ١‬‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫‪ 1 I‬ب اعط سطب ق‪ ِٝ‬ايبازاَرت ايعكد‪ 𝑚 ٟ‬فُ‪ٛ‬ع‪ ١‬سً‪ ٍٛ‬املعادي‪. 𝐸𝑚 ١‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫َٔ أدٌ ‪ , 𝑚 = 𝑖 2‬أنتب سً‪ ٞ‬املعادي‪ 𝐸𝑚 ١‬عً‪ ٢‬ايػهٌ األض‪.ٞ‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪2 I‬‬
‫𝑣 ‪. 𝑂, 𝑢,‬‬ ‫املطت‪ ٣ٛ‬ايعكد‪َٓ ٟ‬ط‪ٛ‬ب إىل ّ ّ ّ ّ‬ ‫‪II‬‬
‫ْعترب يف املطت‪ ٣ٛ‬ايعكد‪ ٟ‬ايٓكط املعسف‪ ١‬بأؿاقٗا نُا ‪: ًٜٞ‬‬
‫𝑖 ‪𝑎 = −1 −‬‬
‫𝑎 𝐴‬ ‫𝜔 ‪Ω‬‬ ‫𝑚 𝑀‬ ‫‪𝑀′ 𝑚′‬‬ ‫;‬ ‫𝑖 = 𝜔 ∶ 𝑐𝑒𝑣𝑎‬
‫‪𝑚𝜖ℂ‬‬
‫𝑖 ‪𝑚′ = −𝑖𝑚 − 1 +‬‬
‫𝜋‪−‬‬
‫‪ ٚ‬و‪ 𝑀 ٍٛ‬إىل ‪. 𝑀′‬‬ ‫ي‪ٝ‬هٔ ‪ ℛ‬ايد‪ٚ‬زإ اير‪ ٟ‬شا‪ٜٚ‬ت٘‬ ‫‪1 II‬‬
‫‪2‬‬
‫أ ؼكل إٔ ‪َ ٖٛ Ω‬سنص ايد‪ٚ‬زإ ‪.ℛ‬‬ ‫‪ 0,25‬ن ‪1 II‬‬
‫ب سدد 𝑏 ؿل ايٓكط‪ 𝐵 ١‬اييت ؼكل 𝐵 ‪. 𝐴 = ℛ‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪1 II‬‬
‫𝑎‪𝜔−‬‬
‫= 𝑎 ‪𝑚′ −‬‬ ‫أ ؼكل إٔ ‪𝑚 − 𝑏 :‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪2 II‬‬
‫𝑏‪𝜔−‬‬
‫ب اضتٓتر إٔ ايٓكط 𝐴 ‪ 𝑀′ ٚ 𝑀 ٚ‬ته‪َ ٕٛ‬طتك‪١ُٝٝ‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪2 II‬‬
‫إذا ‪ ٚ‬فكط إذا ناْت 𝐴 ‪َ 𝑀 ٚ Ω ٚ 𝐵 ٚ‬تدا‪ٚ‬ز‪.٠‬‬
‫‪ 0,50‬ن ‪ 2 II‬ج بني إٔ فُ‪ٛ‬ع‪ ١‬ايٓكط 𝑀 ع‪ٝ‬ح ته‪ ٕٛ‬ايٓكط 𝐴 ‪َ 𝑀′ ٚ 𝑀 ٚ‬طتك‪ ٖٞ ١ُٝٝ‬دا‪٥‬س‪٠‬‬
‫هب ؼد‪ٜ‬د َسنصٖا ‪ ٚ‬غعاعٗا‪.‬‬

‫التمريه الرابع ‪ 7,5 ( :‬ن )‬


‫𝑥‬
‫𝑡‬
‫∞‪∀ 𝑥 𝜖 0, +‬‬ ‫;‬ ‫𝑥 ‪𝑑𝑡 = 𝑥 − ln 1 +‬‬ ‫‪ 1 I‬أ بني إٔ ‪:‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪0‬‬ ‫𝑡‪1+‬‬
‫‪ 1 I‬ب باضتعُاٍ تكٓ‪ ١ٝ‬تػ‪ٝ‬ري املتػري ‪ 𝑢 = 𝑡 2‬بني إٔ ‪:‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫𝑥‬ ‫‪𝑥2‬‬
‫𝑡‬ ‫‪1‬‬ ‫‪1‬‬
‫∞‪∀ 𝑥 𝜖 0, +‬‬ ‫;‬ ‫= 𝑡𝑑‬ ‫𝑢𝑑‬
‫‪0‬‬ ‫𝑡‪1+‬‬ ‫‪2‬‬ ‫‪0‬‬ ‫𝑢 ‪1+‬‬
‫أجـــوبة االمتحان الوطين املــــــوحد– الدورة العادية ‪ - 2018‬من اقرتاح االستاذ بدر الدين الفاحتي– نسخة ‪ – 2019‬مدينة ورزازات – الصفحـــــــة ‪56‬‬
‫االَتشـــــــــــــإ اي‪ٛ‬طين امل‪ٛ‬سد يٓ‪ ٌٝ‬غٗاد‪ ٠‬ايبهاي‪ٛ‬ز‪ٜ‬ـــــــــــــا ايد‪ٚ‬ز‪ ٠‬ايعــــــــــــــــــاد‪2018١ٜ‬‬
‫‪1‬‬ ‫𝑥 ‪𝑥 − ln 1 +‬‬ ‫‪1‬‬
‫∞‪∀ 𝑥 𝜖 0, +‬‬ ‫;‬ ‫≤‬ ‫≤‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪ 1 I‬ج اضتٓتر إٔ ‪:‬‬
‫𝑥‪2 1+‬‬ ‫‪𝑥2‬‬ ‫‪2‬‬
‫𝑥 ‪𝑥 − ln 1 +‬‬
‫‪lim+‬‬ ‫سدد ايٓٗا‪ ١ٜ‬ايتاي‪: ١ٝ‬‬ ‫‪ 0,25‬ن ‪2 I‬‬
‫‪𝑥→0‬‬ ‫‪𝑥2‬‬
‫ْعترب ايداي‪ ١‬ايعدد‪ ١ٜ‬املعسف‪ ١‬عً‪ ٢‬اجملاٍ ∞‪ 0, +‬مبا ‪: ًٜٞ‬‬ ‫‪II‬‬
‫‪𝑥+1‬‬
‫= 𝑥 𝑓‬ ‫‪ln 1 + 𝑥 ; 𝑥 ≠ 0‬‬
‫𝑥‬
‫‪𝑓 0 =1‬‬ ‫‪ ٚ‬ي‪ٝ‬هٔ 𝒞 َٓشٓاٖا يف ّ ّ ّ 𝑗 ‪. 𝑂, 𝑖,‬‬
‫بني إٔ 𝑓 داي‪َ ١‬تصً‪ ١‬عً‪ ٢‬اي‪ُٝ‬ني يف ايصفس‪.‬‬ ‫‪ 0,25‬ن ‪ 1 II‬أ‬
‫بني إٔ 𝑓 قابً‪ ١‬يإلغتكام عً‪ ٢‬اي‪ُٝ‬ني يف ايصفس‪ .‬ميهٔ اضتعُاٍ )‪𝐼)2‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪ 1 II‬ب‬
‫𝑥 𝑓‬
‫‪lim‬‬ ‫و‬ ‫𝑥 𝑓 ‪lim‬‬ ‫أسطب ايٓٗا‪ٜ‬تني ايتاي‪ٝ‬تني ‪:‬‬ ‫‪ 0,75‬ن ‪ 1 II‬ج‬
‫∞‪𝑥→+‬‬ ‫𝑥‬ ‫∞‪𝑥→+‬‬
‫ثِ أ‪َ ٍّٚ‬ب‪ٝ‬اْ‪ٝ‬ا ايٓت‪ٝ‬ذ‪ ١‬احملصٌ عً‪ٗٝ‬ا‪.‬‬
‫بني إٔ ايداي‪ 𝑓 ١‬قابً‪ ١‬يالغتكام عً‪ ٢‬اجملاٍ ∞‪ . 0, +‬ثِ ؼكل إٔ ‪:‬‬ ‫أ‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪2 II‬‬
‫𝑥 ‪𝑥 − ln 1 +‬‬
‫= 𝑥 ‪∀ 𝑥 𝜖 0, +∞ ; 𝑓 ′‬‬
‫‪𝑥2‬‬
‫∞‪. 0, +‬‬
‫‪ 0,25‬ن ‪ 2 II‬ب اضتٓتر إٔ ايداي‪ 𝑓 ١‬تصا‪ٜ‬د‪ ١ٜ‬قطعا عً‪ ٢‬اجملاٍ‬
‫‪ 0,25‬ن ‪ 2 II‬ج ؼكل إٔ ‪. 𝑓 0, +∞ = 1, +∞ :‬‬
‫َجٌ َب‪ٝ‬اْ‪ٝ‬ا املٓشٓ‪َ 𝒞 ٢‬ب‪ٓٝ‬ا ْصف املُاع عً‪ ٢‬ميني ايصفس‪.‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪3 II‬‬
‫ْعترب ايداي‪ ١‬ايعدد‪ 𝑔 ١ٜ‬املعسف‪ ١‬عً‪ ٢‬اجملاٍ ∞‪ 0, +‬مبا ‪𝑔 𝑥 = 𝑓 𝑥 − 𝑥 : ًٜٞ‬‬ ‫‪1 III‬‬
‫‪1‬‬
‫∞‪∀ 𝑥 𝜖 0, +‬‬ ‫≤ 𝑥 ‪; 0 ≤ 𝑓′‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪ 1 III‬أ بني إٔ ‪:‬‬
‫‪2‬‬
‫‪ 0,50‬ن ‪ 1 III‬ب اضتٓتر إٔ 𝑔 تٓاقص‪ ١ٝ‬قطعا عً‪ 0, +∞ ٢‬ثِ بني إٔ ‪𝑔 0, +∞ = −∞, 1 .:‬‬
‫‪ 0,25‬ن ‪ 1 III‬ج بني إٔ املعادي‪ 𝑓 𝑥 = 𝑥 ١‬تكبٌ سال ‪ٚ‬س‪ٝ‬دا 𝛼 عً‪ ٢‬اجملاٍ ∞‪. 0, +‬‬
‫ي‪ٝ‬هٔ 𝑎 عددا سك‪ٝ‬ك‪ٝ‬ا َٔ اجملاٍ ∞‪. 0, +‬‬ ‫‪III‬‬
‫ْعترب املتتاي‪ ١ٝ‬ايعدد‪ 𝑢𝑛 𝑛≥0 ١ٜ‬املعسف‪ ١‬مبا ‪𝑢𝑛 = 𝑓 𝑢𝑛 ; ∀𝑛𝜖ℕ : ًٜٞ‬‬ ‫‪2 III‬‬
‫𝑎 = ‪𝑢0‬‬ ‫‪ 0,25‬ن ‪ 2 III‬أ بني إٔ ‪∀𝑛𝜖ℕ ; 𝑢𝑛 > 0 :‬‬
‫‪1‬‬
‫‪ 0,50‬ن ‪ 2 III‬ب بني إٔ ‪∀𝑛𝜖ℕ ; 𝑢𝑛+1 − 𝛼 ≤ 𝑢𝑛 − 𝛼 :‬‬
‫‪2‬‬
‫𝑛 ‪1‬‬
‫‪∀𝑛𝜖ℕ‬‬ ‫;‬ ‫≤ 𝛼 ‪𝑢𝑛 −‬‬ ‫𝛼‪𝑎−‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪ 2 III‬ج بني بايرتدع إٔ ‪:‬‬
‫‪2‬‬
‫𝑛𝑢 تؤ‪ ٍٚ‬إىل ايعدد 𝛼‪.‬‬ ‫‪𝑛≥0‬‬ ‫‪ 0,25‬ن ‪ 2 III‬د اضتٓتر إٔ املتتاي‪١ٝ‬‬

‫التمريه الخامس ‪ 2,5 ( :‬ن )‬


‫𝑥‬ ‫‪2‬‬
‫ْعترب ايداي‪ 𝐹 ١‬املعسف‪ ١‬عً‪ ℝ ٢‬مبا ‪𝐹 𝑥 = ∫0 𝑒 𝑡 𝑑𝑡 : ًٜٞ‬‬
‫بني إٔ ايداي‪َ 𝐹 ١‬تصً‪ ٚ ١‬تصا‪ٜ‬د‪ ١ٜ‬قطعا عً‪.ℝ ٢‬‬ ‫‪1‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫بني إٔ ‪ . ∀ 𝑥 𝜖 0, +∞ ; 𝐹(𝑥) ≥ 𝑥 :‬ثِ اضتٓتر ايٓٗا‪lim 𝐹 𝑥 : ١ٜ‬‬ ‫‪ 2‬أ‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫∞‪𝑥→+‬‬
‫بني إٔ ايداي‪ 𝐹 ١‬فسد‪ ١ٜ‬ثِ اضتٓتر ايٓٗا‪ ١ٜ‬ايتاي‪lim 𝐹 𝑥 : ١ٝ‬‬ ‫‪ 2‬ب‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫∞‪𝑥→−‬‬
‫بني إٔ 𝐹 تكابٌ َٔ ‪ ℝ‬م‪.ℝ ٛ‬‬ ‫‪ 2‬ج‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪′‬‬
‫بني إٔ داي‪ ١‬ايتكابٌ ايعهط‪ 𝐺 ٞ‬يًداي‪ 𝐹 ١‬قابً‪ ١‬يالغتكام يف ‪ 0‬ثِ أسطب ‪. 𝐺 0‬‬ ‫‪ 2‬د‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫أجـــوبة االمتحان الوطين املــــــوحد– الدورة العادية ‪ - 2018‬من اقرتاح االستاذ بدر الدين الفاحتي– نسخة ‪ – 2019‬مدينة ورزازات – الصفحـــــــة ‪57‬‬
‫املــملكة املغـــــربية‬
‫َــــاد‪ ٠‬ايس‪ٜ‬ــــــــــــــاض‪ٝ‬ات‬ ‫اإلَتشــــــإ اي‪ٛ‬طين امل‪ٛ‬سد‬
‫غعب‪ ١‬ايعً‪ ّٛ‬ايس‪ٜ‬ـــــــــــاض‪١ٝ‬‬
‫يٓ‪ ٌٝ‬غٗاد‪ ٠‬ايبهاي‪ٛ‬ز‪ٜ‬ـــــــــــــا‬
‫مبطًه‪ٗٝ‬ــــــــــــا ( أ ) ‪ ( ٚ‬ب )‬
‫وزارة الرتبية الوطنية و التعليم العالي‬
‫َد‪ ٠‬االلــاش ‪ - 4h‬املعاٌَ ‪9‬‬ ‫و تكوين األطر و البحث العلمي‬ ‫ايد‪ٚ‬ز‪ ٠‬اإلضتدزانـــ‪2018 ١ٝ‬‬
‫املركس الوطين للتقويم و االمتحانات و التوجيه‬

‫التمريه األول ‪ 3,5 ( :‬ن )‬


‫‪0‬‬ ‫‪0‬‬
‫=𝜃‬ ‫ْرنس إٔ ×‪ ℳ2 ℝ , +,‬سًك‪ٚ ١‬اسد‪ ١ٜ‬صفسٖا املصف‪ٛ‬ف‪١‬‬
‫‪0‬‬ ‫‪0‬‬
‫‪1 0‬‬
‫=𝐼‬ ‫‪ٚ‬سدتٗا املصف‪ٛ‬ف‪١‬‬
‫‪ٚ‬املصف‪ٛ‬ف‪١‬‬
‫‪0 1‬‬
‫‪ ٚ‬إٔ ∙‪ ℳ2 ℝ , +,‬فطا‪َ ٤‬تذٗ‪ ٞ‬سك‪ٝ‬ك‪ ٞ‬بعد‪.4 ٙ‬‬
‫𝑦 𝑥‬
‫= 𝑦 ‪.𝑀 𝑥,‬‬ ‫يهٌ ش‪ٚ‬ز 𝑦 ‪ْ ℝ2 َٔ 𝑥,‬طع ‪:‬‬
‫𝑥 ‪0‬‬
‫‪𝐸 = 𝑀 𝑥, 𝑦 ; 𝑥, 𝑦 𝜖 ℝ2‬‬ ‫‪ْ ٚ‬عترب اجملُ‪ٛ‬ع‪ ١‬املعسف‪ ١‬مبا ‪: ًٜٞ‬‬
‫بني إٔ 𝐸 شَس‪ ٠‬دص‪ ١ٝ٥‬يًصَس‪. ℳ2 ℝ , + ٠‬‬ ‫‪1‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫أ بني إٔ 𝐸 فطا‪َ ٤‬تذٗ‪ ٞ‬دص‪ ٞ٥‬يًفطا‪ ٤‬املتذٗ‪. ℳ2 ℝ , +,∙ ٞ‬‬ ‫‪2‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫ب بني إٔ بُعدَ ايفطا‪ ٤‬املتذٗ‪ ٞ‬اؿك‪ٝ‬ك‪.2 ٖٛ 𝐸, +,∙ ٞ‬‬ ‫‪2‬‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫أ بني إٔ 𝐸 َطتكس بايٓطب‪ ١‬يًكاْ‪.× ٕٛ‬‬ ‫‪3‬‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫‪ 3‬ب بني إٔ ×‪ 𝐸, +,‬سًك‪ ١‬تبادي‪.١ٝ‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫ْعسف يف اجملُ‪ٛ‬ع‪ ℳ2 ℝ ١‬قاْ‪ ٕٛ‬ايرتن‪ٝ‬ب ايداخً‪ T ٞ‬مبا ‪: ًٜٞ‬‬ ‫‪4‬‬
‫‪∀ 𝑀 𝑥, 𝑦 , 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦 ′ 𝜖 ℳ2 ℝ‬‬
‫‪𝑀 𝑥, 𝑦 ⊺ 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦 ′ = 𝑀 𝑥, 𝑦 × 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦 ′ − 𝑀 𝑦, 0 × 𝑀 𝑦′, 0‬‬
‫∶ 𝜑‬ ‫𝐸 ⟼ ∗‪ℂ‬‬ ‫ي‪ٝ‬هٔ 𝜑 ايتطب‪ٝ‬ل املعسف َٔ ∗‪ ℂ‬م‪ 𝐸 ٛ‬مبا ‪: ًٜٞ‬‬
‫)𝑦 ‪𝑥 + 𝑖𝑦 ⟼ 𝑀(𝑥,‬‬ ‫بني إٔ 𝐸 َطتكس بايٓطب‪ ١‬يًكاْ‪.T ٕٛ‬‬ ‫‪ 4‬أ‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫بني إٔ 𝜑 تػانٌ َٔ ×‪ ℂ∗ ,‬م‪. 𝐸,⊺ ٛ‬‬ ‫‪ 4‬ب‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫ْطع ‪ . 𝐸 ∗ = 𝐸 − 𝜃 :‬بني إٔ ⊺‪ 𝐸 ∗ ,‬شَس‪ ٠‬تبادي‪.١ٝ‬‬ ‫‪ 4‬ج‬ ‫‪ 0,25‬ن‬
‫بني إٔ ايكاْ‪ ⊺ ٕٛ‬ت‪ٛ‬ش‪ٜ‬ع‪ ٞ‬بايٓطب‪ ١‬يًكاْ‪ + ٕٛ‬يف 𝐸‪.‬‬ ‫‪ 5‬أ‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫بني إٔ ⊺‪ 𝐸, +,‬دطِ تبادي‪.ٞ‬‬ ‫‪ 5‬ب‬ ‫‪ 0,25‬ن‬

‫التمريه الثاوي ‪ 3,5 ( :‬ن )‬


‫𝑖‪𝑧−2‬‬
‫𝑖= 𝑧 𝑕‬ ‫يهٌ عدد عكد‪ْ 𝑧 𝜖 ℂ − 𝑖 ٟ‬طع ‪:‬‬ ‫‪1‬‬
‫𝑖‪𝑧−‬‬
‫أ بني ايتهافؤ ايتاي‪𝑕 𝑧 = 𝑧 ⟺ 𝑧 2 − 2𝑖𝑧 − 2 = 0 : ٞ‬‬ ‫‪1‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫ب سٌ يف اجملُ‪ٛ‬ع‪ ℂ ١‬املعادي‪ ١‬ايتاي‪𝐸 ∶ 𝑧 2 − 2𝑖𝑧 − 2 = 0 : ١ٝ‬‬ ‫‪1‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫املطت‪ ٣ٛ‬ايعكد‪َٓ ٟ‬ط‪ٛ‬ب إىل ّ ّ ّ ّ ‪. 𝑂, 𝑒1 , 𝑒2‬‬ ‫‪2‬‬
‫ْسَص بــ 𝑎 ‪ 𝑏 ٚ‬ؿً‪ ٞ‬املعادي‪ 𝐸 ١‬س‪ٝ‬ح ‪ℛ𝑒 𝑎 = 1.‬‬
‫‪ ٚ‬يهٌ 𝑏 ‪ْ 𝑧 𝜖 ℂ − 𝑖, 𝑎,‬عترب ايٓكط‪𝐵 𝑏 ٚ 𝐴 𝑎 ٚ 𝑀′ 𝑕(𝑧) ٚ 𝑀 𝑧 :‬‬
‫𝑎‪𝑕 𝑧 −‬‬ ‫𝑎‪𝑧−‬‬
‫‪=−‬‬ ‫أ بني إٔ ‪:‬‬ ‫‪2‬‬ ‫‪ 0,75‬ن‬
‫𝑏‪𝑕 𝑧 −‬‬ ‫𝑏‪𝑧−‬‬
‫أجـــوبة االمتحان الوطين املـــوحد– الدورة اإلستدراكية‪ - 2018‬من اقرتاح االستاذ بدر الدين الفاحتي– نسخة ‪ – 2019‬مدينة ورزازات – الصفحـــــــة ‪58‬‬
‫االَتشـــــــــــــإ اي‪ٛ‬طين امل‪ٛ‬سد يٓ‪ ٌٝ‬غٗاد‪ ٠‬ايبهاي‪ٛ‬ز‪ٜ‬ـــــــــــــا ايد‪ٚ‬ز‪ ٠‬اإلضتدزانـــــــــــ‪2018١ٝ‬‬

‫‪ 2‬ب اضتٓتر إٔ ‪:‬‬


‫𝐴𝑀 ‪𝑀′𝐵 , 𝑀′𝐴 ≡ 𝜋 + 𝑀𝐵 ,‬‬ ‫𝜋‪2‬‬ ‫‪ 0,75‬ن‬
‫‪ 3‬أ بني أْ٘ إذا ناْت ايٓكط 𝑀 ‪َ 𝐵 ٚ 𝐴 ٚ‬طتك‪ ١ُٝٝ‬فإٕ 𝑀 ‪َ 𝑀′ ٚ 𝐵 ٚ 𝐴 ٚ‬طتك‪.١ُٝٝ‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪ 3‬ب بني أْ٘ إذا ناْت ايٓكط 𝑀 ‪ 𝐵 ٚ 𝐴 ٚ‬غري َطتك‪ ١ُٝٝ‬فإٕ 𝑀 ‪َ 𝑀′ ٚ 𝐵 ٚ 𝐴 ٚ‬تدا‪ٚ‬ز‪.٠‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫التمريه الثالث ‪ 3,0 ( :‬ن )‬
‫ْسَ‪ ٞ‬قطع‪ْ ١‬كد‪ ١ٜ‬غري َػػ‪ٛ‬غ‪ ١‬يف اهل‪ٛ‬ا‪َ 10 ٤‬سات َت‪ٛ‬اي‪. ١ٝ‬‬
‫ي‪ٝ‬هٔ 𝑋 املتػري ايعػ‪ٛ‬ا‪ ٞ٥‬اير‪ٜ ٟ‬سبط نٌ ْت‪ٝ‬ذ‪ ١‬ممهٓ‪ ١‬برتدد ظٗ‪ٛ‬ز اي‪ٛ‬د٘ (‪: )pile‬‬
‫أ‪ ٟ‬عدد َسات اؿص‪ ٍٛ‬عً‪ ٢‬اي‪ٛ‬د٘ (‪َ )pile‬كط‪ ّٛ‬عً‪.10 ٢‬‬
‫‪ 1‬أ سدد ايك‪ ِٝ‬املُهٓ‪ ١‬يًُتػري ايعػ‪ٛ‬ا‪.𝑋 ٞ٥‬‬ ‫‪ 1,00‬ن‬
‫‪9‬‬
‫ن‬ ‫‪1,00‬‬
‫‪1‬‬
‫≥𝑋‬ ‫َا ٖ‪ ٛ‬استُاٍ اؿدخ‬ ‫‪2‬‬ ‫‪.‬‬ ‫𝑋‬ ‫=‬ ‫‪ 1‬ب أسطب استُاٍ اؿدخ‬ ‫‪ 1,00‬ن‬
‫‪10‬‬ ‫‪2‬‬

‫التمريه الرابع ‪ 10,0 ( :‬ن )‬


‫𝑥 ‪𝑓 𝑥 = 𝑥 ln‬‬ ‫‪2‬‬ ‫يتهٔ 𝑓 ايداي‪ ١‬املعسف‪ ١‬عً‪ ٢‬اجملاٍ ∞‪ 0, +‬مبا ‪: ًٜٞ‬‬
‫‪𝑓 0 =0‬‬ ‫𝑗 ‪. 𝑂, 𝑖,‬‬ ‫‪ ٚ‬ي‪ٝ‬هٔ 𝒞 َٓشٓاٖا يف ّ ّ ّ‬
‫‪1‬‬ ‫‪1‬‬ ‫‪2‬‬
‫‪𝑓 𝑥 = 4 𝑥 4 ln 𝑥 4‬‬ ‫‪ 1‬أ بني إٔ ايداي‪َ 𝑓 ١‬تصً‪ ١‬عً‪ ٢‬اي‪ُٝ‬ني يف ايصفس‪ .‬السظ إٔ ‪:‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫)𝑥(𝑓‬
‫‪ lim‬ثِ أ‪َ ٍِّٚ‬ب‪ٝ‬اْ‪ٝ‬ا ايٓت‪ٝ‬ذ‪ ١‬احملصٌ عً‪ٗٝ‬ا‪.‬‬ ‫‪ 1‬ب أسطب ايٓٗا‪ٜ‬تني ‪ lim 𝑓(𝑥) :‬و‬ ‫‪ 0,75‬ن‬
‫𝑥 ∞‪𝑥→+‬‬ ‫∞‪𝑥→+‬‬
‫‪ 2‬أ أدزع اغتكام ايداي‪ 𝑓 ١‬عً‪ ٢‬اي‪ُٝ‬ني يف ايصفس ثِ أ‪َ ٍِّٚ‬ب‪ٝ‬اْ‪ٝ‬ا ايٓت‪ٝ‬ذ‪ ١‬احملصٌ عً‪ٗٝ‬ا‪.‬‬ ‫‪ 0,75‬ن‬
‫‪ 2‬ب بني إٔ ايداي‪ 𝑓 ١‬قابً‪ ١‬يالغتكام عً‪ 0, +∞ ٢‬ثِ اسطب )𝑥(’𝑓 يهٌ ‪.𝑥 > 0‬‬ ‫‪ 0,75‬ن‬
‫‪ 2‬ج أدزع تػريات ايداي‪ 𝑓 ١‬عً‪ ٢‬اجملاٍ ∞‪. 0, +‬‬ ‫‪ 1,00‬ن‬
‫‪2‬‬ ‫‪4 2‬‬
‫‪∀ 𝑥 𝜖 0,1‬‬ ‫𝑥 ‪; 0 ≤ 𝑥 ln‬‬ ‫≤‬ ‫ثِ اضتٓتر إٔ ‪:‬‬
‫𝑒‬
‫)‬
‫‪ 2‬د أْػئ املٓشٓ‪ْ ( . 𝒞 ٢‬أخر ‪𝑖 = 2𝑐𝑚 :‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪1‬‬
‫يهٌ ‪ْ 𝑥 ≥ 0‬طع 𝑡𝑑 )𝑡(𝑓 𝑥∫ = 𝑥 𝐹‪.‬‬ ‫‪3‬‬
‫‪ 3‬أ بني إٔ ايداي‪ 𝐹 ١‬قابً‪ ١‬يالغتكام عً‪ ٢‬اجملاٍ ∞‪. 0, +‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪1‬‬
‫‪ 3‬ب أسطب )𝑥(’𝐹 يهٌ ‪ ٚ 𝑥 ≥ 0‬اضتٓتر زتاب‪ ١‬ايداي‪ 𝐹 ١‬عً‪ ٢‬اجملاٍ ∞‪. 0, +‬‬ ‫‪ 1,00‬ن‬
‫‪ 4‬أ باضتعُاٍ طس‪ٜ‬ك‪ ١‬املهاًَ‪ ١‬باألدصا‪ ،٤‬أسطب يهٌ ‪ 𝑥 > 0‬ايتهاٌَ ايتاي‪𝑡 ln 𝑡 𝑑𝑡ٞ‬‬ ‫‪ 0,75‬ن‬
‫𝑥‬ ‫‪−2‬‬ ‫‪8‬‬ ‫‪16‬‬ ‫‪16‬‬
‫= 𝑥 𝐹 ; ‪∀𝑥 >0‬‬ ‫𝑥 ‪𝑥 𝑥 ln‬‬
‫‪+ 𝑥 𝑥 ln 𝑥 − 𝑥 𝑥 +‬‬ ‫‪2‬‬
‫‪ 4‬ب بني إٔ ‪:‬‬ ‫‪ 0,75‬ن‬
‫‪3‬‬ ‫‪9‬‬ ‫‪27‬‬ ‫‪27‬‬
‫‪ 4‬ج اضتٓتر َطاس‪ ١‬اؿ‪ٝ‬ص املطت‪ ٟٛ‬احملص‪ٛ‬ز بني املٓشٓ‪ ٚ 𝒞 ٢‬املطتك‪ُٝ‬ات املعسف‪١‬‬ ‫‪ 1,00‬ن‬

‫‪1‬‬
‫باملعادالت ايتاي‪. 𝑥 = 1 ٚ 𝑦 = 0 ٚ 𝑥 = 0 : ١ٝ‬‬
‫= 𝑛𝑢‬ ‫يهٌ عدد صش‪ٝ‬ح طب‪ٝ‬ع‪ ٞ‬غري َٓعدّ 𝑛 ْطع ‪𝑓(𝑥)𝑑𝑥 :‬‬ ‫‪5‬‬
‫‪1‬‬
‫𝑛‬ ‫𝑛𝑢 قد‪ٚ‬د‪ ٚ ٠‬زت‪ٝ‬ب‪ ١‬قطعا‪.‬‬ ‫‪𝑛≥1‬‬ ‫‪ 5‬أ بني إٔ املتتاي‪١ٝ‬‬ ‫‪ 1,00‬ن‬
‫𝑛𝑢 ‪lim‬‬ ‫𝑛𝑢 َتكازب‪ ١‬ثِ اسطب ْٗا‪ٜ‬تٗا‬ ‫‪𝑛≥1‬‬ ‫‪ 5‬ب بني إٔ املتتاي‪١ٝ‬‬ ‫‪ 0,75‬ن‬
‫∞𝑛‬

‫أجـــوبة االمتحان الوطين املـــوحد– الدورة اإلستدراكية‪ - 2018‬من اقرتاح االستاذ بدر الدين الفاحتي– نسخة ‪ – 2019‬مدينة ورزازات – الصفحـــــــة ‪59‬‬
‫املــملكة املغـــــربية‬
‫َــــاد‪ ٠‬ايس‪ٜ‬ــــــــــــــاض‪ٝ‬ات‬ ‫اإلَتشــــــإ اي‪ٛ‬طين امل‪ٛ‬سد‬
‫غعب‪ ١‬ايعً‪ ّٛ‬ايس‪ٜ‬ـــــــــــاض‪١ٝ‬‬
‫يٓ‪ ٌٝ‬غٗاد‪ ٠‬ايبهاي‪ٛ‬ز‪ٜ‬ـــــــــــــا‬
‫مبطًه‪ٗٝ‬ــــــــــــا ( أ ) ‪ ( ٚ‬ب )‬
‫وزارة الرتبية الوطنية و التعليم العالي‬
‫َد‪ ٠‬االلــاش ‪ - 4h‬املعاٌَ ‪9‬‬ ‫و تكوين األطر و البحث العلمي‬ ‫د‪ٚ‬ز‪ ٠‬اـُ‪ٝ‬طــــــــــــات ‪2011‬‬
‫املركس الوطين للتقويم و االمتحانات و التوجيه‬

‫التمريه األول ‪ 3,5 ( :‬ن )‬


‫ْعترب اجملاٍ ‪. 𝐺 = 0,1‬‬
‫ي‪ٝ‬هٔ ∗ ايتطب‪ٝ‬ل َٔ 𝐺 × 𝐺 م‪ ℝ ٛ‬مبا ‪. 𝑎 ∗ 𝑏 = 𝑎 + 𝑏 − 𝐸 𝑎 + 𝑏 : ًٜٞ‬‬
‫س‪ٝ‬ح 𝑥 𝐸 ٖ‪ ٛ‬اؾص‪ ٤‬ايصش‪ٝ‬ح يًعدد اؿك‪ٝ‬ك‪. 𝑥 ٞ‬‬
‫بني إٔ ∗ قاْ‪ ٕٛ‬تسن‪ٝ‬ب داخً‪ ٞ‬يف اجملُ‪ٛ‬ع‪. 𝐺 ١‬‬ ‫‪1‬‬ ‫‪ 0,75‬ن‬
‫بني إٔ ايكاْ‪ ∗ ٕٛ‬تبادي‪ ٚ ٞ‬ػُ‪ٝ‬ع‪ ٞ‬يف اجملُ‪ٛ‬ع‪. 𝐺 ١‬‬ ‫‪2‬‬ ‫‪ 0,75‬ن‬
‫بني إٔ ∗ ‪ٜ‬كبٌ عٓصسا قا‪ٜ‬دا يف اجملاٍ 𝐺 ‪ٚ‬دب ؼد‪ٜ‬د‪.ٙ‬‬ ‫‪3‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫بني إٔ نٌ عٓصس 𝑎 َٔ 𝐺 ‪ٜ‬كبٌ مماثال ‪ 𝑎′‬بايٓطب‪ ١‬يًكاْ‪ٜٓ ( .∗ ٕٛ‬بػ‪ ٞ‬ؼد‪ٜ‬د‪.) ٙ‬‬ ‫‪4‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪1‬‬
‫ي‪ٝ‬هٔ ‪ . 𝑛 𝜖 ℕ∗ ∖ 1‬سٌُ يف 𝐺 املعادي‪ ١‬ايتاي‪𝐹 ∶ 𝑥 ∗ 𝑥 ∗ ⋯ ∗ 𝑥 = : ١ٝ‬‬ ‫‪5‬‬ ‫‪ 1,00‬ن‬
‫𝑥 𝑒𝑙 𝑠𝑖𝑜𝑓 𝑛‬
‫𝑛‬
‫التمريه الثاوي ‪ 4,0 ( :‬ن )‬
‫‪ٜ‬ته‪ٖ ٕٛ‬را ايتُس‪ َٔ ٜٔ‬دص‪٥‬ني َطتكًني‪.‬‬
‫𝜃𝑖‪𝐸𝜃 ∶ 𝑧 2 − 2𝑖𝑧 − 1 + 𝑒 2‬‬ ‫اؾص‪ ٤‬األ‪ْ : ٍٚ‬عترب يف ‪ ℂ‬املعادي‪ ١‬ايتاي‪= 0 : ١ٝ‬‬ ‫‪I‬‬
‫𝜋‪−‬‬ ‫𝜋‬
‫‪.‬‬ ‫‪,‬‬ ‫س‪ٝ‬ح 𝜃 بازاَرت سك‪ٝ‬ك‪ َٔ ٞ‬اجملاٍ‬
‫‪2‬‬ ‫‪2‬‬
‫ي‪ٝ‬هٔ ‪ . 𝑥, 𝑦 𝜖 ℝ2‬بني ايكاعدتني ايتاي‪ٝ‬تني ‪:‬‬ ‫‪1 I‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫𝑦‪𝑥−‬‬ ‫𝑖‬
‫𝑦‪𝑥+‬‬ ‫𝑦‪𝑥−‬‬ ‫𝑖‬
‫𝑦‪𝑥+‬‬
‫‪𝑒 𝑖𝑥 − 𝑒 𝑖𝑦 = 2𝑖 sin‬‬ ‫‪𝑒 2‬‬ ‫‪ 𝑒 𝑖𝑥 + 𝑒 𝑖𝑦 = 2 cos‬و‬ ‫‪𝑒 2‬‬
‫‪2‬‬ ‫‪2‬‬
‫سٌُ يف اجملُ‪ٛ‬ع‪ ℂ ١‬املعادي‪ 𝐸𝜃 ١‬ثِ انتب اؿًني ‪ 𝑧2 ٚ 𝑧1‬عً‪ ٢‬ايػهٌ املجًج‪.ٞ‬‬ ‫‪2‬‬ ‫‪I‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫يتهٔ 𝐴 ‪ 𝐵 ٚ‬ايٓكطتني ايًتني ؿكاُٖا عً‪ ٢‬ايت‪ٛ‬اي‪. 𝑧2 ٚ 𝑧 1 ٞ‬‬ ‫‪3‬‬ ‫‪I‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫بني إٔ ايٓكط 𝒪 ‪ 𝐵 ٚ 𝐴 ٚ‬غري َطتك‪ ٚ ١ُٝٝ‬إٔ املجًح 𝐵𝐴𝒪 قا‪ ِ٥‬ايصا‪.١ٜٚ‬‬ ‫‪ 3‬أ‬ ‫‪I‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫َا ق‪ 𝜃 ١ُٝ‬اييت َٔ أدًٗا ‪ٜ‬ه‪ ٕٛ‬املجًح 𝐵𝐴𝒪 َتطا‪ ٟٚ‬ايطاقني زأض٘ 𝒪 ؟‬ ‫‪ 3‬ب‬ ‫‪I‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫اؾص‪ ٤‬ايجاْ‪ْ : ٞ‬عترب ايٓكطتني 𝐴 ‪ 𝐵 ٚ‬ايًتني ؿكاُٖا عً‪ ٢‬ايت‪ٛ‬اي‪. 𝑏 + 𝑖 ٚ 𝑎 ٞ‬‬ ‫‪II‬‬
‫𝜋‬
‫س‪ٝ‬ح ‪ ٚ 𝑎, 𝑏 𝜖 ℝ2‬ي‪ٝ‬هٔ 𝑟 ايد‪ٚ‬زإ اير‪َ ٟ‬سنص‪ ٚ 𝐴 ٙ‬شا‪ٜٚ‬ت٘ ‪.‬‬
‫‪3‬‬
‫‪ ٚ‬ايٓكط‪ ٖٞ 𝐵′ ١‬ص‪ٛ‬ز‪ 𝐵 ٠‬بايد‪ٚ‬زإ 𝑟 ‪.‬‬
‫اعط ايهتاب‪ ١‬ايعكد‪ ١ٜ‬يًد‪ٚ‬زإ 𝑟 ثِ اسطب ‪ 𝑎𝑓𝑓 𝐵′‬بدالي‪. 𝑏 ٚ 𝑎 ١‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪1 II‬‬
‫بني ايتهافؤ ايتاي‪. 𝐵′ 𝜖 𝒪𝑦 ⟺ 𝑎 + 𝑏 = 3 : ٞ‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪2 II‬‬
‫ثِ عبِّس يف ٖر‪ ٙ‬اؿاي‪ ١‬عٔ ‪ 𝑎𝑓𝑓 𝐵′‬بدالي‪. 𝑎 ١‬‬
‫ْفرتض ف‪ُٝ‬ا ‪ ًٜٞ‬إٔ ‪ ٚ 𝑏 = 0 ٚ 𝑎 = 3‬يتهٔ 𝐶 ‪ 𝐷 ٚ‬ايٓكطتني‬ ‫‪3 II‬‬
‫ذَ‪َٚ‬اتا ايًشكني 𝑖‪ 𝑑 = 2 + 3 1 − 2𝑖 ٚ 𝑐 = −‬عً‪ ٢‬ايت‪ٛ‬اي‪. ٞ‬‬
‫𝐵𝐴 ‪ 𝐴𝐶𝐷 ٚ‬؟‬ ‫َا ٖ‪ ٞ‬طب‪ٝ‬ع‪ ١‬نٌ َٔ املجًجني 𝐶𝐵𝐴‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪ 3 II‬أ‬
‫ْطع 𝐷 𝑟 = 𝐸 ‪ ٚ‬يتهٔ 𝐹 ص‪ٛ‬ز‪ 𝐷 ٠‬باإلشاس‪ ١‬ذت املتذٗ‪.𝐴𝐶 ١‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪ 3 II‬ب‬
‫سدد ؿك‪ ٞ‬ايٓكطتني 𝐸 ‪ 𝐹 ٚ‬ثِ بني إٔ املجًح 𝐹𝐸𝐵 َتطا‪ ٟٚ‬األضالع‪.‬‬

‫أجـــوبة االمتحان الوطين املـــوحد– دورة اخلميسات ‪ - 2011‬من اقرتاح االستاذ بدر الدين الفاحتي– نسخة ‪ – 2018‬مدينة ورزازات – الصفحـــــــة ‪60‬‬
‫االَتشـــــــــــــإ اي‪ٛ‬طين امل‪ٛ‬سد يٓ‪ ٌٝ‬غٗاد‪ ٠‬ايبهاي‪ٛ‬ز‪ٜ‬ـــــــــــــا د‪ٚ‬ز‪ ٠‬اـُ‪ٝ‬طـــــــــــــــــات‪2011‬‬
‫التمريه الثالث ‪ 2,5 ( :‬ن )‬
‫ْعترب يف اجملُ‪ٛ‬ع‪ ℞ ١‬املعادي‪ 𝐸 ١‬ايتاي‪𝐸 ∶ 𝑎𝑥 ≡ 1 𝑝 : ١ٝ‬‬ ‫‪1‬‬
‫‪. 𝐴𝑝 = 1,2, ⋯ , 𝑝 − 1‬‬ ‫س‪ٝ‬ح 𝑎 عٓصس َٔ اجملُ‪ٛ‬ع‪: ١‬‬
‫‪ 𝑝 ٚ‬عدد أ‪ٚ‬ي‪ ٞ‬أنرب َٔ أ‪ٜ ٚ‬طا‪. 3 ٟٚ‬‬
‫‪ 1‬أ بني إٔ ايعدد ‪ 𝑎𝑝−2‬سٌ يًُعادي‪. 𝐸 ١‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪ 1‬ب ي‪ٝ‬هٔ 𝑟 باق‪ ٞ‬ايكطُ‪ ١‬األقً‪ٝ‬د‪ ١ٜ‬يًعدد ‪ 𝑎𝑝−2‬عً‪ ٢‬ايعدد 𝑝‪.‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫𝐴 𝜖 𝑟 ‪ ٚ‬إٔ 𝑟 ٖ‪ ٛ‬اؿٌ اي‪ٛ‬س‪ٝ‬د يًُعادي‪ 𝐸 ١‬يف اجملُ‪ٛ‬ع‪. 𝐴𝑝 ١‬‬ ‫بني إٔ 𝑝𝑝𝐴‬
‫‪ 2‬أ ف‪ُٝ‬ا ‪ْ ًٜٞ‬عترب إٔ ‪ . 𝑝 = 31‬سدد ق‪ُٝ‬يت 𝑟 س‪ٝ‬ح ‪ 𝑎 = 2‬ثِ ‪. 𝑎 = 3‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪ 2‬ب سٌ يف ℞ املعاديتني ايتاي‪ٝ‬تني ‪. 𝐹1 ∶ 2𝑥 ≡ 1 31 ٚ 𝐹2 ∶ 3𝑥 ≡ 1 31 :‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪ 2‬ج إضتٓتر فُ‪ٛ‬ع‪ ١‬سً‪ ٍٛ‬املعادي‪ 𝐹 ∶ 6𝑥 2 − 5𝑥 + 1 ≡ 0 31 : ١‬يف ℞ ‪.‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫التمريه الرابع ‪ 10,0 ( :‬ن )‬
‫‪. 𝑕 𝑥 = 𝑒𝑥 − 𝑥 + 1‬‬ ‫اؾص‪ ٤‬األ‪ : ٍٚ‬يتهٔ 𝑕 ايداي‪ ١‬املعسف‪ ١‬عً‪ ℝ ٢‬مبا ‪: ًٜٞ‬‬ ‫‪I‬‬
‫𝑥‬
‫𝑥‬
‫‪𝑥2‬‬
‫بني إٔ ‪∀𝑥𝜖ℝ ; 𝑒 = 1 + 𝑥 + + 𝑕(𝑡) 𝑑𝑡 :‬‬ ‫‪1 I‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪2‬‬ ‫‪0‬‬
‫سدد َٓش‪ ٢‬تػريات ايداي‪ 𝑕 ١‬عً‪ ٢‬نٌ َٔ اجملايني ∞‪. −∞, 0 ٚ 0, +‬‬ ‫‪2 I‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫∗‬
‫‪1 𝑒𝑥 − 𝑥 + 1‬‬ ‫𝑥 𝑕 ‪1‬‬
‫; ‪∀𝑥𝜖ℝ+‬‬ ‫≤‬ ‫‪2‬‬
‫≤‬ ‫‪+‬‬ ‫بني إٔ ‪:‬‬ ‫‪3 I‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫𝑥‬ ‫‪2‬‬ ‫𝑥‬ ‫‪2‬‬ ‫𝑥‬
‫∗‬
‫≤ ‪∀𝑥𝜖ℝ+ ; 0‬‬ ‫ميهٓو إٔ تبني أ‪ٚ‬الاَ إٔ ‪𝑕(𝑡) 𝑑𝑡 ≤ 𝑥 𝑕(𝑥) :‬‬
‫‪0‬‬
‫𝑥 𝑕 ‪1‬‬ ‫‪𝑒𝑥 − 𝑥 + 1‬‬ ‫‪1‬‬
‫; ‪∀𝑥𝜖ℝ−‬‬‫∗‬
‫‪+‬‬ ‫≤‬ ‫≤‬ ‫بني إٔ ‪:‬‬ ‫‪4 I‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫𝑥 𝑥 ‪2‬‬ ‫‪𝑥2‬‬ ‫‪2‬‬
‫≤ )𝑥(𝑕 𝑥 ; ‪∀𝑥𝜖ℝ∗−‬‬ ‫ميهٓو إٔ تبني أ‪ٚ‬الاَ إٔ ‪𝑕(𝑡) 𝑑𝑡 ≤ 0 :‬‬
‫𝑥‬ ‫‪0‬‬
‫‪𝑒 − 𝑥+1‬‬ ‫)𝑥(𝑕‬
‫‪lim‬‬ ‫‪:‬‬ ‫ايٓٗا‪١ٜ‬‬ ‫اضتٓتر‬ ‫ثِ‬ ‫‪lim‬‬ ‫أسطب ايٓٗا‪: ١ٜ‬‬ ‫‪5 I‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪𝑥→0‬‬ ‫‪𝑥2‬‬ ‫‪𝑥→0‬‬ ‫𝑥‬
‫اؾص‪ ٤‬ايجاْ‪ : ٞ‬يتهٔ 𝑓 ايداي‪ ١‬ايعدد‪ ١ٜ‬املعسف‪ ١‬عً‪ ℝ ٢‬مبا ‪: ًٜٞ‬‬ ‫‪II‬‬
‫𝑥‬
‫𝑥 = 𝑥 𝑓 ∶ ∗‪∀𝑥𝜖ℝ‬‬ ‫‪𝑒𝑡 𝑓 0 = 1‬‬
‫‪𝑒 −1‬‬
‫بني إٔ ايداي‪َ 𝑓 ١‬تصً‪ ١‬عً‪. ℝ ٢‬‬ ‫‪ 0,25‬ن ‪1 II‬‬
‫أدزع ايفسعني ايالْٗا‪ٝ٥‬ني يًُٓشٓ‪ 𝒞𝑓 ٢‬ظ‪ٛ‬از ∞‪. −∞ ٚ +‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪2 II‬‬
‫بني إٔ 𝑓 قابً‪ ١‬يالغتكام يف ايصفس‪.‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪3 II‬‬
‫𝑥 𝜑‬ ‫ن‬
‫= 𝑥 ‪ ∀𝑥𝜖ℝ∗ ; 𝑓 ′‬س‪ٝ‬ح ‪. 𝜑 𝑥 = 1 − 𝑥 𝑒 𝑥 − 1 :‬‬ ‫بني إٔ ‪:‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪4 II‬‬
‫‪𝑒 𝑥 −1 2‬‬
‫أدزع تػريات ايداي‪ 𝜑 ١‬عً‪ ٚ ℝ ٢‬اضتٓتر إغازتٗا عً‪. ℝ∗ ٢‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪5 II‬‬
‫ضع دد‪ ٍٚ‬تػريات ايداي‪. 𝑓 ١‬‬ ‫‪ 0,25‬ن ‪6 II‬‬
‫أزضِ املٓشٓ‪ 𝒞𝑓 ٢‬يف املعًِ 𝑗 ‪َ 𝒪, 𝑖,‬ربشا املُاع يف ايٓكط‪ ١‬ذات األفص‪0 ٍٛ‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪7 II‬‬
‫‪.‬‬

‫أجـــوبة االمتحان الوطين املـــوحد– دورة اخلميسات ‪ - 2011‬من اقرتاح االستاذ بدر الدين الفاحتي– نسخة ‪ – 2018‬مدينة ورزازات – الصفحـــــــة ‪61‬‬
‫االَتشـــــــــــــإ اي‪ٛ‬طين امل‪ٛ‬سد يٓ‪ ٌٝ‬غٗاد‪ ٠‬ايبهاي‪ٛ‬ز‪ٜ‬ـــــــــــــا د‪ٚ‬ز‪ ٠‬اـُ‪ٝ‬طـــــــــــــــــات‪2011‬‬

‫اؾص‪ ٤‬ايجايح ‪ :‬يتهٔ ‪ 𝑢𝑛 𝑛𝜖 ℕ‬املتتاي‪ ١ٝ‬املعسف‪ ١‬بـ ‪:‬‬ ‫‪III‬‬


‫𝑛𝑢 𝑓 = ‪∀𝑛𝜖ℕ∗ ∶ 𝑢𝑛+1‬‬ ‫‪𝑒𝑡 𝑢0 = 1‬‬
‫بني إٔ املعادي‪ 𝑓𝑥 𝑥 ==𝑥 𝑥 ١‬تكبٌ سال ‪ٚ‬س‪ٝ‬دا 𝛼 يف ‪ٜٓ ℝ‬بػ‪ ٞ‬ؼد‪ٜ‬د‪ٙ‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪1 III‬‬
‫‪1 𝑒 2𝑥 − 2𝑥 𝑒 𝑥 − 1‬‬
‫= ‪∀ 𝑥 𝜖 0, +∞ ; 𝑓 𝑥 +‬‬ ‫‪′‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪ 2 III‬أ بني إٔ ‪:‬‬
‫‪2‬‬ ‫‪2 𝑒𝑥 − 1 2‬‬
‫‪−1‬‬
‫‪ 0,50‬ن ‪ 2 III‬ب بني إٔ ‪ ∀𝑥𝜖ℝ+ ; 𝑒 2𝑥 − 2𝑥𝑒 𝑥 − 1 ≥ 0 :‬ثِ اضتٓتر إٔ ‪≤ 𝑓 ′ 𝑥 < 0 :‬‬
‫‪2‬‬ ‫‪1‬‬
‫‪ 0,50‬ن ‪ 3 III‬أ ‪.‬بني إٔ ‪. ∀𝑛𝜖ℕ ; 𝑢𝑛+1 − 𝛼 ≤ 𝑢𝑛 − 𝛼 :‬‬
‫‪2‬‬
‫𝑛 ‪1‬‬
‫≤ 𝛼 ‪. ∀𝑛𝜖ℕ ; 𝑢𝑛 −‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪ 3 III‬ب اضتٓتر إٔ ‪1 − 𝛼 :‬‬
‫‪2‬‬
‫‪ ٚ‬سدد ايٓٗا‪ ١ٜ‬ايتاي‪lim 𝑢𝑛 : ١ٝ‬‬
‫∞𝑛‬
‫اؾص‪ ٤‬ايسابع ‪ :‬يتهٔ 𝐹 ايداي‪ ١‬ايعدد‪ ١ٜ‬املعسف‪ ١‬عً‪ ℝ ٢‬مبا ‪: ًٜٞ‬‬ ‫‪IV‬‬
‫𝑥‪2‬‬
‫= 𝑥 𝐹‬ ‫𝑡𝑑 )𝑡(𝑓‬
‫𝑥‬
‫بني إٔ ‪ . ∀𝑥 ≥ 0 ; 0 ≤ 𝐹 𝑥 ≤ 𝑥𝑓(𝑥) :‬ثِ اضتٓتر ايٓٗا‪lim 𝐹 .𝑥 : ١ٜ‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪1 IV‬‬
‫∞‪𝑥→+‬‬
‫بني إٔ ‪ . ∀𝑥 ≤ 0 ; 𝐹 𝑥 ≤ 𝑥𝑓(𝑥) :‬ثِ اضتٓتر ايٓٗا‪ٜ‬تني ‪:‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪2 IV‬‬
‫𝑥 𝐹‬
‫‪lim‬‬ ‫𝑡𝑒‬ ‫)𝑥(𝐹 ‪lim‬‬
‫𝑥 ∞‪𝑥→−‬‬ ‫∞‪𝑥→−‬‬
‫𝑥‬ ‫بني إٔ ايداي‪ 𝐹 ١‬قابً‪ ١‬يالغتكام عً‪ ٚ ℝ ٢‬إٔ ‪:‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪3 IV‬‬
‫𝑥‬ ‫‪3‬‬ ‫‪−‬‬ ‫𝑒‬
‫𝑥‪𝐹 ′ 𝑥 = 2‬‬ ‫∗‪; ∀𝑥𝜖ℝ‬‬
‫‪𝑒 −1‬‬
‫‪′‬‬
‫‪𝐹 0 =1‬‬
‫ضع دد‪ ٍٚ‬تػريات ايداي‪ 𝐹 ١‬ثِ ازضِ املٓشٓ‪ 𝒞𝐹 ٢‬يف ّ ّ ّ 𝑗 ‪. , 𝑖,‬‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪4 IV‬‬
‫ْعط‪. 𝐹 ln 3 ≈ 0,44 ٚ ln 3 ≈ 1,1 : ٞ‬‬

‫أجـــوبة االمتحان الوطين املـــوحد– دورة اخلميسات ‪ - 2011‬من اقرتاح االستاذ بدر الدين الفاحتي– نسخة ‪ – 2018‬مدينة ورزازات – الصفحـــــــة ‪62‬‬
‫املــملكة املغـــــربية‬
‫َــــاد‪ ٠‬ايس‪ٜ‬ــــــــــــــاض‪ٝ‬ات‬ ‫اإلَتشــــــإ اي‪ٛ‬طين امل‪ٛ‬سد‬
‫غعب‪ ١‬ايعً‪ ّٛ‬ايس‪ٜ‬ـــــــــــاض‪١ٝ‬‬
‫يٓ‪ ٌٝ‬غٗاد‪ ٠‬ايبهاي‪ٛ‬ز‪ٜ‬ـــــــــــــا‬
‫مبطًه‪ٗٝ‬ــــــــــــا ( أ ) ‪ ( ٚ‬ب )‬
‫وزارة الرتبية الوطنية و التعليم العالي‬
‫َد‪ ٠‬االلــاش ‪ - 4h‬املعاٌَ ‪9‬‬ ‫و تكوين األطر و البحث العلمي‬ ‫د‪ٚ‬ز‪ٚ ٠‬دـــــــــــــــــد‪2010 ٠‬‬
‫املركس الوطين للتقويم و االمتحانات و التوجيه‬

‫التمريه األول ‪ 5,5 ( :‬ن )‬


‫‪. ,𝒪,‬‬
‫املطت‪ ٣ٛ‬ايعكد‪َٓ 𝒫 ٟ‬ط‪ٛ‬ب إىل ّ ّ ّ ّ 𝑣 ‪𝑢, 𝑢𝑣,‬‬
‫‪2‬‬
‫= 𝑎 ‪ْ .‬سبط نٌ ْكط‪ 𝑀 ١‬ذات ايًشل 𝑦𝑖 ‪𝑧 = 𝑥 +‬‬ ‫ْعترب ايٓكط‪ 𝐴 ١‬ذات ايًشل‬
‫‪3‬‬
‫‪′‬‬ ‫‪3‬‬
‫= 𝑧‪.‬‬ ‫س‪ٝ‬ح ‪ 𝑥, 𝑦 𝜖 ℝ2‬بايٓكط‪ 𝑀′ ١‬ذات ايًشل 𝑦𝑖 ‪+‬‬
‫‪2‬‬
‫‪ْ ٚ‬عترب اجملُ‪ٛ‬ع‪𝐸 = 𝑀 𝑥, 𝑦 𝜖 𝒫 ; 3 ∙ 𝑀𝐴 = 2 ∙ 𝑀𝑀′ : ١‬‬
‫‪.‬بني إٔ ‪.𝐸 = 𝑀 𝑥, 𝑦 𝜖 𝒫 ; 𝑥, 𝑦 𝜖 ℝ2 𝑒𝑡 𝑥 2 − 3𝑦 2 = 1 :‬‬ ‫‪1‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪𝑥 2 −1‬‬
‫𝑓𝒞 املٓشٓ‪ ٢‬املُجٌ يًداي‪ 𝑓 ١‬يف ّ ّ ّ 𝑣 ‪. 𝒪, 𝑢,‬‬ ‫= 𝑥 𝑓 ‪ٚ‬‬ ‫ْطع‬ ‫‪2‬‬
‫‪3‬‬
‫سدد 𝑓𝑓𝒟 فُ‪ٛ‬ع‪ ١‬تعس‪ٜ‬ف ايداي‪ ٚ 𝑓 ١‬ؼكل إٔ 𝑓 داي‪ ١‬ش‪ٚ‬د‪.١ٝ‬‬ ‫‪ 2‬أ‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫أدزع اغتكام ايداي‪ 𝑓 ١‬عً‪ ٢‬اي‪ُٝ‬ني يف ايٓكط‪ ١‬ذات األفص‪. 1 ٍٛ‬‬ ‫‪ 2‬ب‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫سدد َكازب املٓشٓ‪ 𝒞𝑓 ٢‬ظ‪ٛ‬از ∞‪. +‬‬ ‫‪ 2‬ج‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫بني إٔ ‪ . 𝐸 = 𝒞𝑓 ∪ 𝒞−𝑓 :‬ثِ أْػئ اجملُ‪ٛ‬ع‪. 𝐸 ١‬‬ ‫‪ 2‬د‬ ‫‪ 0,75‬ن‬
‫يهٌ ْكطتني 𝑏𝑖 ‪ 𝑀 𝑐 + 𝑖𝑑 ٚ 𝑀 𝑎 +‬س‪ٝ‬ح 𝑎 ‪ 𝑑 ٚ 𝑐 ٚ 𝑏 ٚ‬أعداد سك‪ٝ‬ك‪. ١ٝ‬‬ ‫‪3‬‬
‫ْطع ‪𝑀 𝑎 + 𝑖𝑏 ⊺ 𝑀 𝑐 + 𝑖𝑑 = 𝑀 𝑎𝑐 + 3𝑏𝑑 + 𝑖 𝑎𝑑 + 𝑏𝑐 :‬‬
‫بني إٔ ايكاْ‪ ⊺ ٕٛ‬ػُ‪ٝ‬ع‪. ٞ‬‬ ‫‪ 3‬أ‬ ‫‪ 1,00‬ن‬
‫بني إٔ ⊺‪ 𝐸,‬دص‪َ ٤‬طتكس َٔ ⊺‪. 𝒫,‬‬ ‫‪ 3‬ب‬ ‫‪ 0,75‬ن‬
‫بني إٔ ⊺‪ 𝐸,‬شَس‪ ٖٞ ٌٖ .٠‬تبادي‪ ١ٝ‬؟ عًٌ د‪ٛ‬ابو ‪.‬‬ ‫‪ 3‬ج‬ ‫‪ 1,00‬ن‬
‫التمريه الثاوي ‪ 4,5 ( :‬ن )‬
‫ْعترب يف ℞ املعادي‪𝐸 ∶ 109𝑥 − 226𝑦 = 1 : ١‬‬ ‫‪1‬‬
‫سدد ايكاضِ املػرتى األنرب يًعدد‪. 226 ٚ 109 ٜٔ‬‬ ‫‪ 1‬أ‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪ ٚ‬اضتٓتر إٔ 𝐸 قابً‪ ١‬يًشٌ يف ‪. ℞2‬‬
‫بني إٔ فُ‪ٛ‬ع‪ ١‬سً‪ ٖٞ 𝐸 ٍٛ‬فُ‪ٛ‬ع‪ ١‬األش‪ٚ‬از 𝑘‪141 + 226𝑘 ; 68 + 109‬‬ ‫‪ 1‬ب‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫س‪ٝ‬ح 𝑘 عدد صش‪ٝ‬ح ْطيب ‪.‬‬
‫اضتٓتر أْ٘ ‪ٜٛ‬دد عدد صش‪ٝ‬ح طب‪ٝ‬ع‪ ٞ‬غري َٓعدّ ‪ٚ‬س‪ٝ‬د 𝑑 أصػس َٔ أ‪ٜ ٚ‬طا‪ٟٚ‬‬ ‫‪ 1‬ج‬ ‫‪ 0,75‬ن‬
‫‪ ٚ 226‬عدد صش‪ٝ‬ح طب‪ٝ‬ع‪ ٞ‬غري َٓعدّ ‪ٚ‬س‪ٝ‬د 𝑒 س‪ٝ‬ح 𝑒‪. 109𝑑 = 1 + 226‬‬
‫( هب ؼد‪ٜ‬د ق‪ُٝ‬يت 𝑑 ‪) 𝑒 ٚ‬‬
‫بني إٔ ايعدد ‪ 227‬أ‪ٚ‬ي‪. ٞ‬‬ ‫‪2‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫ْطع ‪ْ ٚ . 𝐴 = 0; 1; 2; ⋯ ; 226 :‬عترب ايتطب‪ٝ‬كني 𝑓 ‪ 𝑔 ٚ‬املعسفني َٔ 𝐴 م‪𝐴 ٛ‬‬ ‫‪3‬‬
‫مبا ‪ ٖٛ 𝑓 𝑎 : ًٜٞ‬باق‪ ٞ‬ايكطُ‪ ١‬األقً‪ٝ‬د‪ ١ٜ‬يًعدد ‪ 𝑎109‬عً‪ ٢‬ايعدد ‪. 227‬‬
‫𝑎 𝑔 ٖ‪ ٛ‬باق‪ ٞ‬ايكطُ‪ ١‬األقً‪ٝ‬د‪ ١ٜ‬يًعدد ‪ 𝑎141‬عً‪ ٢‬ايعدد ‪. 227‬‬
‫ؼكل إٔ ‪. 𝑔 𝑓(0) = 0 :‬‬ ‫أ‬ ‫‪3‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫بني إٔ ‪. ∀ 𝑎 𝜖 𝐴 ∖ 0 ; 𝑎226 ≡ 1 227 :‬‬ ‫ب‬ ‫‪3‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫بني إٔ ‪. ∀ 𝑎 𝜖 𝐴 ; 𝑔 𝑓(𝑎) = 𝑓 𝑔(𝑎) = 𝑎 :‬‬ ‫ج‬ ‫‪3‬‬ ‫‪ 0,75‬ن‬
‫َاذا ميهٔ إٔ ْطتٓتر غص‪ٛ‬ص ايدايتني 𝑓 ‪. 𝑔 ٚ‬‬ ‫د‬ ‫‪3‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫أجـــوبة االمتحان الوطين املــــــوحد– دورة وجـــــــدة ‪ -2010‬من اقرتاح االستاذ بدر الدين الفاحتي– نسخة ‪ – 2018‬مدينة ورزازات – الصفحـــــــة ‪63‬‬
‫االَتشـــــــــــــإ اي‪ٛ‬طين امل‪ٛ‬سد يٓ‪ ٌٝ‬غٗاد‪ ٠‬ايبهاي‪ٛ‬ز‪ٜ‬ـــــــــــــا د‪ٚ‬ز‪ٚ ٠‬دـــــــــــــــــــــــد‪2010٠‬‬

‫𝑒‬
‫التمريه الثالث ‪ 3,0 ( :‬ن )‬
‫= 𝑝𝐼 ; ∗‪∀𝑝𝜖ℕ‬‬ ‫ْطع ‪𝑥 2 ln 𝑥 𝑝 𝑑𝑥 :‬‬ ‫‪1‬‬
‫‪1‬‬
‫‪ 1‬أ أسطب ايتهاٌَ ‪. 𝐼1‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫𝑒‬ ‫‪3‬‬ ‫‪𝑝+1‬‬
‫‪∀𝑝𝜖ℕ∗ ; 𝐼𝑝+1‬‬ ‫‪= −‬‬ ‫‪ 1‬ب بني إٔ ‪𝐼𝑝 :‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪3‬‬ ‫‪3‬‬
‫‪ 1‬ج اضتٓتر ق‪ُٝ‬يت ايتهاًَني ‪. 𝐼3 ٚ 𝐼2‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫𝑝𝐼 تٓاقص‪.١ٝ‬‬ ‫‪ 2‬أ بني إٔ املتتاي‪١ٝ‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪𝑝≥0‬‬
‫𝑝𝐼 َتكازب‪.١‬‬ ‫‪ 2‬ب بني إٔ املتتاي‪١ٝ‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪𝑝≥0‬‬
‫‪ 2‬ج بني إٔ ‪lim 𝐼𝑝 = 0 :‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫∞‪𝑝→+‬‬

‫التمريه الرابع ‪ 7,0 ( :‬ن )‬


‫يتهٔ 𝑔 ايداي‪ ١‬ايعدد‪ ١ٜ‬يًُتػري اؿك‪ٝ‬ك‪ 𝑥 ٞ‬املعسف‪ ١‬عً‪ ٢‬اجملاٍ ∞‪−1, +‬‬ ‫‪I‬‬
‫مبا ‪𝑔 𝑥 = 1 + 𝑥 2 − 2𝑥 1 + 𝑥 ln 1 + 𝑥 : ًٜٞ‬‬
‫و )𝑥(𝑔 ‪lim‬‬ ‫أسطب ايٓٗا‪ٜ‬تني ايتاي‪ٝ‬تني ‪lim 𝑔 𝑥 :‬‬ ‫‪1‬‬ ‫‪I‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫∞‪𝑥→+‬‬ ‫‪𝑥→ −1 +‬‬
‫اعط دد‪ ٍٚ‬تػريات ايداي‪. 𝑔 ١‬‬ ‫‪2‬‬ ‫‪I‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪1‬‬
‫بني أْ٘ ‪ٜٛ‬دد عٓصس ‪ٚ‬س‪ٝ‬د 𝛼 َٔ ∞‪ 0, +‬س‪ٝ‬ح ‪< 𝛼 < 1 ٚ 𝑔 𝛼 = 0 :‬‬ ‫‪3‬‬ ‫‪I‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫‪2‬‬
‫سدد إغاز‪ 𝑔 𝑥 ٠‬عً‪ ٢‬اجملاٍ ∞‪. −1, +‬‬ ‫‪4‬‬ ‫‪I‬‬ ‫‪ 0,50‬ن‬
‫اؾص‪ ٤‬ايجاْ‪ْ : ٞ‬عترب ايداي‪ 𝑓 ١‬املعسف‪ ١‬عً‪ ٢‬اجملاٍ ∞‪ −1, +‬مبا ‪: ًٜٞ‬‬ ‫‪II‬‬
‫𝑥 ‪ln 1 +‬‬
‫= 𝑥 𝑓‬
‫‪1 + 𝑥2‬‬
‫‪. , 𝒪,‬‬
‫‪ ٚ‬ي‪ٝ‬هٔ 𝒞 املٓشٓ‪ ٢‬املُجٌ يــ 𝑓 يف املطت‪ ٣ٛ‬املٓط‪ٛ‬ب إىل ّ ّ ّ 𝑗 ‪𝑖, 𝑗𝑖,‬‬
‫و )𝑥(𝑓 ‪lim‬‬ ‫أسطب ايٓٗا‪ٜ‬تني ايتاي‪ٝ‬تني ‪lim + 𝑓𝑥) :‬‬ ‫‪ 1,00‬ن ‪1 II‬‬
‫∞‪𝑥→+‬‬ ‫‪𝑥→ −1‬‬
‫يتهٔ ‪ 𝑓′‬ايداي‪ ١‬املػتك‪ ١‬يًداي‪ 𝑓 ١‬عً‪ ٢‬اجملاٍ ∞‪. −1, +‬‬ ‫‪2 II‬‬
‫‪ 0,50‬ن ‪ 2 II‬أ بني إٔ إغاز‪ ٖٞ 𝑓 ′ (𝑥) ٠‬إغاز‪ 𝑔(𝑥) ٠‬عً‪ ٢‬اجملاٍ ∞‪. −1, +‬‬
‫ثِ اعط دد‪ ٍٚ‬تػريات ايداي‪. 𝑓 ١‬‬
‫‪1‬‬
‫= 𝛼 𝑓‬ ‫‪ 0,50‬ن ‪ 2 II‬ب بني إٔ ‪:‬‬
‫𝛼‪2𝛼 1+‬‬
‫)‪𝜋 .‬‬ ‫أْػئ املٓشٓ‪ْ ( . 𝒞 ٢‬أخر ‪𝑓 𝛼 ≈ 0,4 ٚ 𝛼 ≈ 0,7‬‬ ‫‪ 1,00‬ن ‪3 II‬‬
‫‪4‬‬
‫اؾص‪ ٤‬ايجايح ‪ْ :‬عترب ايتهاٌَ ايتاي‪ln 1 + tan 𝑥 𝑑𝑥 : ٞ‬‬
‫=𝐼‬ ‫‪III‬‬
‫‪0‬‬ ‫𝜋‬
‫أسطب ايتهاٌَ 𝐼‪ ( .‬ميهٓو ‪ٚ‬ضع ‪.) 𝑡 = − 𝑥 :‬‬ ‫‪ 1,00‬ن ‪1 III‬‬
‫‪4‬‬
‫أسطب باي‪ٛ‬سد‪َ 𝑐𝑚2 ٠‬طاس‪ ١‬اؿ‪ٝ‬ص َٔ املطت‪ ٣ٛ‬احملص‪ٛ‬ز بني املٓشٓ‪𝒞 ٢‬‬ ‫‪ 1,00‬ن ‪2 III‬‬
‫‪ ٚ‬ق‪ٛ‬ز األفاص‪ ٚ ٌٝ‬املطتك‪ُٝ‬ني ذ‪ٚ‬ا املعاديتني ‪. 𝑥 = 1 ٚ 𝑥 = 0‬‬
‫( ميهٓو ‪ٚ‬ضع ‪. ) 𝑡 = 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑥 :‬‬

‫أجـــوبة االمتحان الوطين املــــــوحد– دورة وجـــــــدة ‪ -2010‬من اقرتاح االستاذ بدر الدين الفاحتي– نسخة ‪ – 2018‬مدينة ورزازات – الصفحـــــــة ‪64‬‬
Royaume du Maroc

Épreuve de Maths Examen National du


Filières : SMA - SMB BACCALAURÉAT
Coefficient : 9 Ministère de l’Education Nationale Session Principale
Durée : 4 heures De la Formation professionnelle
de l’Eseignement supérieur Juin 2019
& de la Recherche scientifique

Exercice Numéro 1 : (03,50 points)


On rappelle que ℂ, +,× est un corps commutatif et que
ℳ2 ℝ , +,× est un anneau unitaire de zéro la matrice nulle
0 0 1 0
𝜃= et d’unité la matrice 𝐼 = .
0 0 0 1
Soit ∗ la loi de composition interne définie sur ℂ par :
∀ 𝑥, 𝑦 𝜖ℝ2 ∀ 𝑎, 𝑏 𝜖ℝ2 ∶ 𝑥 + 𝑖𝑦 ∗ 𝑎 + 𝑖𝑏 = 𝑥𝑎 + 𝑖 𝑥 2 𝑏 + 𝑎2 𝑦
0,25 1 a Montrer que la loi ∗ est commutative sur ℂ .
0,50 1 b Montrer que la loi ∗ est associative sur ℂ .
0,25 1 c Montrer que ∗ admet un élément neutre e que l’on déterminera.
0,25 1 d Soit 𝑥, 𝑦 𝜖 ℝ∗ × ℝ , Montrer que le nombre complexe 𝑥 + 𝑖𝑦 admet
1 𝑦
le nombre complexe − 𝑖 comme symétrique pour la loi ∗
𝑥 𝑥4
2 On considère le sous-ensemble de ℂ : 𝐸 = 𝑥 + 𝑖𝑦 ; 𝑥 𝜖 ℝ∗+ ; 𝑦 𝜖 ℝ .
0,25 2 a Montrer que 𝐸 est stable par la loi ∗ dans ℂ .
0,50 2 b Montrer que 𝐸,∗ est un groupe commutatif.
3 On considère l’ensemble 𝐺 = 1 + 𝑖𝑦 ; 𝑦 𝜖 ℝ .
0,50 3 Montrer que 𝐺,∗ est un sous-groupe de 𝐸,∗ .
𝑥 𝑦 𝑥 𝜖 ℝ∗+
4 On considère l’ensemble 𝐹 = 𝑀 𝑥, 𝑦 = ; .
0 𝑥 𝑦𝜖ℝ
0,25 4 a Montrer que 𝐹 est stable pour la loi ∗ dans ℳ2 ℝ .
4 b Soit 𝜑 l’application de 𝐸 vers 𝐹 qui, à tout nombre complexe
𝑥2 𝑦
𝑥 + 𝑖𝑦 de E, fait correspondre la matrice 𝑀 𝑥 2 , 𝑦 = de F.
0 𝑥2
0,50 4 b Montrer que 𝜑 est un isomorphisme de 𝐸,∗ vers 𝐹,× .
0,25 4 c En déduire que 𝐹,× est un groupe commutatif.
Exercice Numéro 2 : (03,50 points)

I Soit 𝑚 un nombre complexe non réel 𝑚 𝜖 ℂ\ℝ .


I 1 On considère dans ℂ , l’équation d’inconnue 𝑧 définie par :
, 𝐸 ∶ 𝑧 2 − 1 + 𝑖 1 + 𝑚 𝑧 + 2𝑖𝑚 = 0 .
0,25 I 1 a Montrer que le discriminant de l’équation 𝐸 est non nul.
0,50 I 1 b Déterminer 𝑧1 𝑒𝑡 𝑧2 , les deux solutions de l’équation 𝐸 .
I 2 On suppose dans cette question que 𝑚 = 𝑒 𝑖𝜃 avec 0 < 𝜃 < 𝜋 .
0,50 I 2 a Déterminer le module et un argument de 𝑧1 + 𝑧2 .
propositions de correction de l’épreuve de Mathématiques – session ordinaire 2019 - proposées par Badr Eddine El Fatihi – Ouarzazate 2020 - page 065
Examen national du BACCALEURÉAT – session ordinaire 2019

0,25 I 2 b Montrer que si 𝑧1 𝑧2 𝜖 ℝ alors 𝑧1 + 𝑧2 = 2𝑖 .


II Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct 𝑂, 𝑢, 𝑣 .
II On considère les points suivants :

 A le point d’affixe 𝑎 = 1 + 𝑖 .
 B le point d’affixe 𝑏 = 1 + 𝑖 𝑚 .
 C le point d’affixe 𝑐 = 1 − 𝑖 .
𝜋
 D est l’image de B par la rotation 𝑟 𝑂,
2
 Ω est le milieu du segment 𝐶𝐷 .
1−𝑖 1−𝑚
0,50 II 1 a Montrer que l’affixe du point Ω est 𝜔 = .
2
𝑏−𝑎
0,25 II 1 b Calculer la quantité .
𝜔
0,50 II 1 c En déduire que 𝑂Ω ⊥ 𝐴𝐵 et que 𝐴𝐵 = 2 𝑂Ω .
II 2 La droite 𝑂Ω coupe la droite 𝐴𝐵 au point 𝐻 d’affixe 𝑕 .
𝑕−𝑎 𝑕
0,50 II 2 a Montrer que est un réel et que est un imaginaire pur.
𝑏−𝑎 𝑏−𝑎
0,25 II 2 b En déduire 𝑕 en fonction de 𝑚 .

Exercice Numéro 3 : (03,00 points)

On admet que 2969 ( l’année Amazighe actuelle) est un nombre premier.


Soient m et n deux entiers naturels vérifiant : 𝑛8 + 𝑚8 ≡ 0 2969 .
1 On suppose dans cette question que 2969 ne divise pas n.
0,50 1 a En utilisant le théo de Bezout, montrer que : ∃𝑢𝜖℞ ∶ 𝑢 × 𝑛 ≡ 1 2969
0,50 1 b En déduire que : 𝑢 × 𝑚 8 ≡ −1 2969 et que 𝑢 × 𝑚 2968 ≡ −1 2969
On pourra remarquer que 2969 = 8 × 371 .
0,50 1 c Montrer que 2969 ne divise pas 𝑢 × 𝑚 .
0,50 1 d En déduire qu’on a aussi 𝑢 × 𝑚 2968 ≡ 1 2969 .
0,50 2 a En utilisant les résultats précédents, montrer que 2969 divise n.
𝐸𝑡 𝑛 ≡ 0 2969
0,50 2 b Montrer que : 𝑛8 + 𝑚8 ≡ 0 2969 ⟺ .
𝐸𝑡 𝑚 ≡ 0 2969
Exercice Numéro 4 : (10,00 points)
1
I On considère la fonction 𝑓 définie sur ℝ par : 𝑓 𝑥 = 4𝑥 𝑒 −𝑥 + 𝑥 − 1
2
On note 𝐶 sa courbe représentative dans un repère orthonormé 𝑂, 𝑖, 𝑗
0,50 I 1 Calculer les limites : lim 𝑓 𝑥 𝑒𝑡 lim 𝑓 𝑥
𝑥→−∞ 𝑥→+∞

0,50 I 2 a Montrer que 𝑓 est dérivable sur ℝ .


Et que ∀𝑥𝜖ℝ ∶ 𝑓 ′ 𝑥 = 4 𝑒 −𝑥 − 1 1 − 𝑥 .
0,75 I 2 b Étudier les variations de 𝑓 sur ℝ , puis donner son tableau de variations.

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Examen national du BACCALEURÉAT – session ordinaire 2019
3
0,50 I 2 c Montrer qu’il existe un unique réel 𝛼 dans l’intervalle ;2
2
tel que 𝑓 𝛼 = 0 ( On prendrea 𝑒 3 2
= 4,5 )
𝛼
0,25 I 2 d Vérifier que : 𝑒 −𝛼 = 1 − 2 .
0,50 I 3 a En appliquant le théorème de Rolle à la fonction 𝑓′,
Montrer qu’il existe un réel 𝑥0 de l’intervalle 0,1 tel que 𝑓 ′′ 𝑥0 = 0
0,50 I 3 b En appliquant le théorème de TAF à la fonction 𝑓′′, Montrer que, pour
𝑓′′ 𝑥
tout réel 𝑥 différent de 𝑥0 de l’intervalle 0,1 , On a : >0
𝑥 − 𝑥0
0,25 I 3 c En déduire que 𝐼 𝑥0 , 𝑓 𝑥0 est un point d’inflexion de la courbe 𝐶
0,50 I 4 a Étudier les branches infinies de la courbe 𝐶 .
0,50 I 4 b Représenter graphiquement la courbe 𝐶 dans le repère 𝑂, 𝑖, 𝑗
.( On prendra 𝑖 = 𝑗 = 1 𝑐𝑚 et 𝑓 1 = −0,5 )
0,25 I 5 a Vérifier que : ; 𝑓 𝑥 ≤0)
∀ 𝑥 𝜖 −∞, 𝛼
𝛼
2𝛼 𝛼 2 − 3 3
0,75 I 5 b Montrer que : 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 = , En déduire que : < 𝛼 < 3
0 3 2

0,50 I 5 c Calculer en fonction de 𝛼 , en cm², l’aire du domaine plan limité


par la courbe 𝐶 et les droites d’équations respectives :
. 𝑥=0 ; 𝑦=0 ; 𝑥=𝛼 .

II On considère la suite numérique 𝑢𝑛 𝑛𝜖 ℕ définie par :

𝑢𝑛+1 = 𝑓 𝑢𝑛 + 𝑢𝑛 ; ∀𝑛𝜖ℕ
𝑢𝑛 < 𝛼

0,50 II 1 a Montrer par récurrence que : ∀𝑛𝜖ℕ ∶ 𝑢𝑛 < 𝛼 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑖𝑠𝑒𝑟 𝐼 5 𝑎


0,25 II 1 b En déduire que la suite 𝑢𝑛 𝑛𝜖 ℕ est décroissante.
1 3
II 2 On suppose que 𝑢𝑛 ≥ 0 et On pose : ∀𝑥𝜖ℝ ; 𝑔 𝑥 = 𝑒 −𝑥 + 𝑥 −
2 4
0,50 II 2 a Montrer que : ∀𝑥𝜖ℝ ∶ 𝑔 𝑥 > 0 (On prendra ln 2 = 0,69)
0,50 II 2 b En utilisant le résultat de la question précédente, Montrer que :
∀𝑛𝜖ℕ ∶ 𝑢𝑛 ≥ 0 . ( On pourrait user 𝑓 𝑥 + 𝑥 = 4𝑥 ∙ 𝑔(𝑥) )
0,25 II 2 c Montrer que la suite 𝑢𝑛 𝑛𝜖 ℕ est convergente.
0,50 II 2 d Calculer la limite lim 𝑢𝑛
𝑛∞
II 3 On suppose maintenant que 𝑢0 < 0 .
0,50 II 3 a Montrer que : ∀𝑛𝜖ℕ ∶ 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 ≤ 𝑓 𝑢0
0,50 II 3 b Montrer que ∀𝑛𝜖ℕ ∶ 𝑢𝑛 ≤ 𝑢0 + 𝑛 𝑓 𝑢0 .
0,25 II 3 c En déduire la valeur de la limite suivante : lim 𝑢𝑛
𝑛∞

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Royaume du Maroc

Épreuve de Maths Examen National du


Filières : SMA - SMB BACCALAURÉAT
Coefficient : 9 Ministère de l’Education Nationale Session de Rattrapage
Durée : 4 heures De la Formation professionnelle
de l’Eseignement supérieur Juillet 2019
& de la Recherche scientifique

Exercice Numéro 1 : (03,50 points)

I Soit 𝛼 un nombre complexe non nul, On considère dans ℂ


l’ensemble des nombres complexes, l’équation d’inconnue z
définie ainsi : 𝐸𝛼 ∶ 𝑧 2 − 𝑖𝛼 3 𝑧 − 𝛼 2 = 0
0,25 I 1 a Vérifier que le discriminant de l’équation 𝐸𝛼 est ∆ = 𝛼 2 .
0,50 I 1 b Résoudre dans ℂ l’équation 𝐸𝛼 .
0,50 I 2 Sachant que 𝛼 = 𝛼 𝑒 𝑖𝜆 ; 𝜆𝜖ℝ , mettre les deux racines
de l’équation 𝐸𝛼 sous la forme exponontielle.
II On suppose que le plan complexe est rapporté à un repère
orthonormé direct 𝑂, 𝑢, 𝑣 .
On considère les points Ω , 𝑀1 𝑒𝑡 𝑀2 d’affixes respectivement
1+𝑖 3 −1+𝑖 3
𝛼 , 𝑧1 = 𝑒𝑡 𝑧2 = et soit ℛ La rotation de centre 𝑂
2 2
𝜋
et d’angle .
3
0,50 II 1 a Montrer que ℛ Ω = 𝑀1 et que ℛ 𝑀1 = 𝑀2 .
0,25 II 1 b En déduire que les deux triangles 𝑂Ω𝑀1 𝑒𝑡 𝑂𝑀1 𝑀2 sont équilatéraux.
0,25 II 2 a Vérifier que : 𝑧1 − 𝑧2 = 𝛼 .
0,50 II 2 b Montrer que les deux droites Ω𝑀2 𝑒𝑡 𝑂𝑀1 sont orthogonales
0,25 II 2 c En déduire que 𝑂Ω𝑀1 𝑀2 est un losange.
𝑧 −𝛼 𝑧 − 𝛼 𝑒 𝑖𝜃
0,50 II 3 Montrer que pour tout réel 𝜃 , le nombre 𝑧 = 2 ÷ 2 𝜖ℝ
𝑧 −𝛼 𝑧 − 𝛼 𝑒 𝑖𝜃 1 1

Exercice Numéro 2 : (03,00 points)

Une urne contient n boules numérotées de 1 à n (𝑛𝜖ℕ∗ \ 1; 2 ) .


On retire, sans remise, l’une après l’autre toutes les boules de
cette urne. Toutes les boules sont indiscernables au toucher.
1,00 1 Quelle est la probabilité pour que les boules 1, 2, 3 sortent
consécutivement et dans cet ordre ?
1,00 2 Calculer la probabilité que les boules 1, 2, 3, sortent dans cet ordre
(consécutivement ou pas) ?
1,00 3 On considère la variable aléatoire égale au nombre de tirage
nécessaire pour obtenir les boules 1, 2, 3.
Déterminer la loi de probabilité de 𝑋𝑛 .

propositions de correction de l’épreuve de Mathématiques – session Rattrapage 2019 - proposées par Badr Eddine El Fatihi – Ouarzazate 2020 - page 068
Examen national du BACCALEURÉAT – Session de Rattrapage 2019

Exercice Numéro 3 : (03,50 points)


On considère l’espace vectoriel de dimension = 2 , noté 𝑣2 , +,∙ .
1 1 1 1
Soit 𝑖, 𝑗 une base de 𝑣2 . On pose 𝑒1 = 𝑖 + 𝑗 𝑒𝑡 𝑒2 = 𝑖 − 𝑗
2 2 2 2
Soit ∗ la loi de composition interne définie sur 𝑣2 par :
∀ 𝑥, 𝑦, 𝑥 ′ , 𝑦′ 𝜖 ℝ4 ; 𝑥𝑖 + 𝑦𝑗 ∗ 𝑥 ′ 𝑖 + 𝑦′𝑗 = 𝑥𝑥 ′ + 𝑦𝑦′ 𝑖 + 𝑥𝑦 ′ + 𝑦𝑥′ 𝑗
0,25 1 a Montrer que 𝑒1 , 𝑒2 est une base de 𝑣2 .
0,25 1 b Vérifier que : 𝑒1 ∗ 𝑒1 = 𝑒1 ∎ 𝑒2 ∗ 𝑒2 = 𝑒2 ∎ 𝑒1 ∗ 𝑒2 = 𝑒2 ∗ 𝑒1 = 0
0,25 1 c Montrer que : ∀ 𝑋, 𝑋 ′ , 𝑌, 𝑌′ 𝜖 ℝ4 ; 𝑋𝑒1 + 𝑌𝑒2 ∗ 𝑋′𝑒1 + 𝑌′𝑒2 = 𝑋𝑋 ′ 𝑒1 + 𝑌𝑌′𝑒2
0,25 2 a Montrer que la loi ∗ est commutative.
0,25 2 b Montrer que la loi ∗ est associative.
0,25 2 c Montrer que la loi ∗ admet un élément neutre.
0,25 2 d Montrer que 𝑣2 , +,∗ est un anneau commutatif unitaire.
3 Soit 𝑢 𝜖 𝑣2 \ 0 . On note 𝐸𝑢 = 𝜆𝑢 / 𝜆 𝜖 ℝ .
0,25 3 a Montrer que 𝐸𝑢 , + est un sous-groupe du groupe 𝑣2 , + .
0,25 3 b Montrer que 𝐸𝑢 , +,∙ est un sous-espace vectoriel de 𝑣2 , +,∙
0,50 3 c Montrer que : 𝐸𝑢 𝑠𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 ∗ ⟺ 𝑙𝑎 𝑓𝑎𝑚𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑢 ∗ 𝑢, 𝑢 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑖é𝑒
4 On suppose que ∃ 𝛼 𝜖 ℝ∗ ; 𝑢 ∗ 𝑢 = 𝛼 𝑢 .
On considère l’application : 𝜑 ∶ ℝ∗ ⟼ 𝐸𝑢
𝑥
𝑥 ⟼ 𝛼
𝑢

0,50 4 a Montrer que 𝜑 est un isomorphisme de ℝ∗ ,× vers 𝐸𝑢 , ∗ .


0,25 4 b En déduire que 𝐸𝑢 , +,∗ est un corps commutatif.
Exercice Numéro 4 : (10,00 points)

I On considère la fonction g définie sur 𝐼 = −1, +∞ par :


𝑔 𝑥 = 1 + 𝑥 2 − 2𝑥 1 + 𝑥 ln 1 + 𝑥
0,25 I 1 a Montrer que : 𝑥→lim
−1 +
𝑔(𝑥) = 2 et que : lim 𝑔(𝑥) = −∞
𝑥→+∞
0,50 I 1 b Montrer que 𝑔 est dérivable sur 𝐼 et que :
∀ 𝑥 𝜖 𝐼 ; 𝑔′ 𝑥 = −2 1 + 2𝑥 ln 1 + 𝑥
I 2 On donne le tableau de variations de g :
−1
𝑥 −1 0 +∞
2

𝑔′ (𝑥) − 0 + 0 −
2 1
𝑔(𝑥)
5 ln 2
− −∞
4 2

propositions de correction de l’épreuve de Mathématiques – session Rattrapage 2019 - proposées par Badr Eddine El Fatihi – Ouarzazate 2020 - page 69
Examen national du BACCALEURÉAT – Session de Rattrapage 2019

0,50 I 2 a Montrer qu’il existe un réel strictement positif 𝛼 unique tel que 𝑔 𝛼 = 0 .
0,25 I 2 b Vérifier que 𝛼 < 1 ( On prendra 𝑙𝑛2 = 0,7 ).
∀ 𝑥 𝜖 −1, 𝛼 ; 𝑔 𝑥 > 0
0,50 I 2 c En déduire que :
∀ 𝑥 𝜖 𝛼, +∞ ; 𝑔 𝑥 < 0
II On considère la fonction 𝑓 définie sur 𝐼 = −1, +∞ par :
ln 1 + 𝑥
𝑓 𝑥 =
1 + 𝑥2
II Soit 𝐶
sa courbe représentative dans un repère orthonormé 𝑂, 𝑖, 𝑗 .
0,50 II 1 a Calculer 𝑥→(−1)
lim + 𝑓(𝑥) puis interpréter graphiquement le résultat obtenu.
0,50 II 1 b Calculer lim 𝑓(𝑥) puis interpréter graphiquement le résultat obtenu.
𝑥→+∞
0,75 II 2 a Montrer que 𝑓 est dérivable sur 𝐼 et que :
𝑔(𝑥)
∀ 𝑥 𝜖 𝐼 ; 𝑓′ 𝑥 =
1 + 𝑥 1 + 𝑥2 2
0,50 II 2 b Donner le sens de variations de 𝑓 sur 𝐼.
1 1
0,75 II 2 c Vérifier que : 𝑓 𝛼 = et que : ∀ 𝑥 𝜖 𝐼 ; 𝑓 𝑥 ≤
2𝛼 𝛼 +1 2𝛼 1+𝛼
0,25 II 3 a Donner l’équation de la tangente (𝑇) à (𝐶) au point d’abscisse 0.
0,50 II 3 b Montrer que : ∀ 𝑥 ≥ 0 ; ln 1 + 𝑥 ≤ 𝑥
0,25 II 3 c En déduire que : ∀ 𝑥 ≥ 0 ; 𝑓 𝑥 ≤ 𝑥
1,00 II 3 d Représenter graphiquement (𝑇) et (𝐶). soit : 𝛼 = 0,8 et 𝑖 = 𝑗 = 2𝑐𝑚
1
III On pose : 𝐽 = 𝑓(𝑥) 𝑑𝑥
0
1−𝑥 𝜋 ln 2
1,00 III 1 a En utilisant le changement de variable 𝑡 = , Montrer que 𝐽 = .
1+𝑥 8
0,50 III 1 b Déterminer en cm², l’aire du domaine plan limité par la courbe
(𝐶), La tangente (𝑇), la droite d’équation 𝑥 = 0 et la droite
d’équation 𝑥 = 1 . 1
𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑥
0,50 III 2 En utilisant l’intégration par parties, Calculer : 𝐾 = 𝑑𝑥
0 1+𝑥
0,50 III 3 En utilisant la méthode d’intégration par changement de
𝜋
4
variable, Calculer l’intégrale 𝐿 suivante : 𝐿 = ln 1 + tan 𝑥 𝑑𝑥
0

propositions de correction de l’épreuve de Mathématiques – session Rattrapage 2019 - proposées par Badr Eddine El Fatihi – Ouarzazate 2020 - page 070
Mathématiques
Mes Propositions
de Correction

2015 normale et de Rattrapage


2016 normale et de Rattrapage
2017 normale et de Rattrapage
2018 normale et de Rattrapage
2019 normale et de Rattrapage
Examens Oujda et Khmiset
D’après ce petit rappel, on déduit que les racines

2015 N
−𝑖𝜋
carrées de 12𝑒 3 sont :
−𝜋
+2×0×𝜋
𝑖 3 −𝑖𝜋
2 2
𝑧0 = 12 𝑒 =2 3𝑒 6
−𝜋 −𝜋
= 2 3 cos + 𝑖 sin
6 6
Le Premier Exercice 3 1
La Question : 1) a) =2 3 −𝑖
2 2
On calcule directement le déterminant de cette
=3−𝑖 3
équation à l’aide de la formule connue :
2
∆= 5 + 𝑖 3 − 4 4 + 4𝑖 3 −𝜋
2 +2×1×𝜋
𝑖 3 5𝑖𝜋
= 25 + 10𝑖 3 + 𝑖 3 − 16 − 16𝑖 3 2 2
𝑧1 = 12 𝑒 =2 3𝑒 6
= 25 + 10𝑖 3 − 3 − 16 − 16𝑖 3 5𝜋 5𝜋
= 2 3 cos + 𝑖 sin
= 6 − 6𝑖 3 6 6
D’où le résultat suivant : ∆= 6 − 6𝑖 3 ⇝ 1 − 3 1
=2 3 +𝑖
2 2
2
De l’autre côté, On développe 3 − 𝑖 3 = −3 + 𝑖 3
on trouve :
2 2 2
3−𝑖 3 = 9 − 6𝑖 3 − 3 = 6 − 6𝑖 3 Finalement on écrit : ∆= 3 − 𝑖 3 = −3 + 𝑖 3

D’où le résultat suivant : La Question : 1) b)


2
3−𝑖 3 = 6 − 6𝑖 3 ⇝ 2 5+𝑖 3 − 3−𝑖 3
2 𝑎= =1+𝑖 3
D’après (1) et (2) on déduit que ∆= 3 − 𝑖 3 2
5+𝑖 3 + 3−𝑖 3
Remarque : la question posée est une question de 𝑏= =4𝜖ℝ
2
vérification. C-à-d que le résultat est connu a priori.
Et on vous demande de le redémontrer et de le La Question : 1) c)
redécouvrir. Mais si on reformule la question ainsi :
écrire sous forme d’un carré, alors là je vous 1−𝑖 3 𝑎 = 1−𝑖 3 1+𝑖 3
propose le procédé suivant : 2
= 12 − 𝑖 3
Premièrement : On doit écrire 6 − 6𝑖 3 sous sa = 1 − −3 = 4 = 𝑏
forme exponentielle 𝑟𝑒 𝑖𝜃
La Question : 2) a)
2
𝑟= 62 + 6 3 = 12 Soit 𝑅 la rotation mentionnée dans cette question
𝑖𝜋
1 3 𝑅 𝒪 = 𝐵1 ⟺ 𝑧𝐵1 − 𝑧𝐴 = 𝑒 2 𝑧𝒪 − 𝑧𝐴
⟹ 6 − 6𝑖 3 = 12 −𝑖
2 2
⟺ 𝑏1 − 𝑎 = 𝑖 0 − 𝑎
−𝜋 −𝜋
= 12 cos + 𝑖 sin ⟺ 𝑏1 = 𝑎(1 − 𝑖)
3 3
−𝑖𝜋 ⟺ 𝑏1 = 1 + 3 (1 − 𝑖)
= 12𝑒 3
⟺ 𝑏1 = 1 + 3 + 𝑖 3−1
Il est facile maintenant de trouver les racines
carrées de 12𝑒
−𝑖𝜋
3 . La Question : 2) b)

Rappel : les racines 𝑛è𝑚𝑒 du nombre complexe 𝑟𝑒 𝑖𝜃 Notons par 𝐻 la transformation du plan (𝑃) qui
𝑛 𝑖
𝜃 +2𝑘𝜋 associe 𝐵 à 𝐵1
sont les nombres complexes 𝑧𝑘 = 𝑟 𝑒 . 𝑛
𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 4−1−𝑖 3
k et n sont deux entiers naturels qui vérifient 𝑛 ≥ 2 =
et 0 ≤ 𝑘 ≤ 𝑛 − 1. 𝑧𝐵1 − 𝑧𝐴 1+ 3+𝑖 3−𝑖−1−𝑖 3
3−𝑖 3 3 3−𝑖
= = = 3
3−𝑖 3−𝑖
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𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 La Question : 2) a)
= 3 ⟹ 𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 = 3 𝑧𝐵1 − 𝑧𝐴
𝑧𝐵1 − 𝑧𝐴
⟹ 𝐴𝐵 = 3 𝐴𝐵1 Soit 𝑥 un entier relatif vérifiant 𝑥 1439 ≡ 1436 2015
⟹ ∃𝑘𝜖℞ ; 𝑥 1439 − 1436 = 2015𝑘
Donc 𝐵 est l’image de 𝐵1 par l’homothétie 𝐻 de ⟹ ∃𝑘𝜖℞ ; 𝑥 1439 − 2015𝑘 = 1436
centre 𝐴 et de rapport 3 .
Soit 𝑑 un diviseur commun des nombres 𝑥 et 2015
La Question : 2) c)
⟹ 𝑑/𝑥 𝑒𝑡 𝑑/2015
𝑏 1−𝑖 3 𝑎 1−𝑖 3 ⟹ 𝑑/𝑥 1439 𝑒𝑡 𝑑/2015𝑘
= =
𝑏−𝑎 1−𝑖 3 𝑎−𝑎 1−𝑖 3−1 ⟹ 𝑑/ 𝑥 1439 − 2015𝑘
⟹ 𝑑/1436
1−𝑖 3 1
= =1+ 𝑖
−𝑖 3 3 La Question : 2) b)

2
1 1 2 Soit 𝛿 = 2015 ∧ 𝑥
1+ 𝑖 = 12 + =
3 3 3 ⟹ 𝛿/2015 𝑒𝑡 𝛿/𝑥
⟹ 𝛿/2015 𝑒𝑡 𝛿/1436 ; 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛2)𝑎)
𝑏 1 2 3 1 2 𝑖𝜋 𝛿/ 2015 × 749
=1+ 𝑖= + 𝑖 = 𝑒6 ⟹
𝑏−𝑎 3 3 2 2 3 𝛿/ 1436 × 1051
𝑏 𝜋 ⟹ 𝛿/ 1436 × 1051 − 2015 × 749
⟹ arg ≡ 2𝜋
𝑏−𝑎 6 ⟹ 𝛿/1
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝛿 = 1
La Question : 2) d) ⟹
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝛿 = −1
Soit (𝒞) le cercle circonscrit au triangle 𝑂𝐴𝐵 et soit 𝐶 ⟹ 𝛿 = 1 ; 𝑐𝑎𝑟 1 > −1
un point du cercle (𝒞) différent de 𝑂 et de 𝐵 . ⟹ 2015 ∧ 𝑥 = 1

𝐶𝜖 𝒞 ⟹ 𝒪, 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑐𝑖𝑟𝑐𝑢𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 La Question : 3) a)


𝑧𝒪 − 𝑧𝑐 𝑧𝒪 − 𝑧𝐵
⟹ arg ≡ arg 𝜋 Rappel : ( Théorème de Fermat )
𝑧𝐴 − 𝑧𝑐 𝑧𝐴 − 𝑧𝐵
0−𝑐 0−𝑏 La Forme générale :
⟹ arg ≡ arg 𝜋
𝑎−𝑐 𝑎−𝑏 𝑝𝜖ℙ ⟹ ∀𝑎𝜖℞ ∶ 𝑎𝑝 ≡ 𝑎 𝑝
−𝑐 −𝑏
⟹ arg ≡ arg 𝜋 La Forme réduite :
𝑎−𝑐 𝑎−𝑏
𝑐 𝑏
⟹ arg + 𝜋 ≡ arg +𝜋 𝜋 𝑝𝜖ℙ
𝑎−𝑐 𝑎−𝑏 ⟹ 𝑎𝑝−1 ≡ 1 𝑝
𝑎∧𝑝 =1
𝑐 𝑏
⟹ arg ≡ arg 𝜋 Pour commencer, il est très facile de montrer que
𝑎−𝑐 𝑎−𝑏
𝑐 𝜋 5, 13 et 31 sont tous des nombres premiers. Et cela
⟹ arg ≡ 𝜋 à l’aide du critère connu par tout le monde (test
𝑎−𝑐 6
de primalité). Aussi, une simple calculette nous
assure les égalités suivantes :
Le Deuxième Exercice
1440 = 360 × 4
La Question : 1)
1440 = 120 × 12
Rappel : ( Théorème de Bezout ) 1440 = 30 × 48

𝑥∧𝑎 =1
𝑎 ∧ 𝑏 = 1 ⟺ ∃ 𝑢, 𝑣 𝜖 ℞ ; 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 = 1 Rappel : 𝑥 ∧ 𝑎𝑏𝑐 = 1 ⟺ 𝑥∧𝑏 =1
𝑥∧𝑐 =1
On a : 1436 1051 + 2015 −749 = 1
𝑥 ∧ 2015 = 1 ⟺ 𝑥 ∧ 5 × 13 × 31 = 1
Alors : 2015 ∧ 1436 = 1
𝑥∧5=1
⟺ 𝑥 ∧ 13 = 1
𝑥 ∧ 31 = 1
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Et voilà ! on dispose maintenant des armes Remarque : On peut montrer que 2015 ∧ 1436 = 1
nécessaires pour appliquer le Théorème de Fermat à l’aide du procédé de la décomposition en
sous sa forme réduite : produit de facteurs premiers de 2015 et de1436
5𝜖ℙ
⟹ 𝑥 5−1 ≡ 1 5 On a :
2015 = 5 × 13 × 31
𝑥∧5 =1 1436 = 22 × 359
⟹ 𝑥4 ≡ 1 5
⟹ 𝑥4 360
≡ 1360 5 D’où : 5 × 13 × 31 ∧ 22 × 359 = 1
⟹ 𝑥 1440 ≡ 1 5
Le Troisième Exercice
13 𝜖 ℙ
⟹ 𝑥 13−1 ≡ 1 13
𝑥 ∧ 13 = 1 La Question : 1) a)
⟹ 𝑥 12 ≡ 1 13
⟹ 𝑥 12 120 ≡ 1120 13 L’application 𝜑 est définie comme suit :
⟹ 𝑥 1440 ≡ 1 13
𝜑 ∶ ℝ, + ⟼ 𝐸,⊺
31 𝜖 ℙ
⟹ 𝑥 31−1 ≡ 1 31 𝑥 ⟼ 𝑀 𝑥−1
𝑥 ∧ 31 = 1
⟹ 𝑥 30 ≡ 1 31
Le but de cette question est de montrer la chose
⟹ 𝑥 30 48 ≡ 148 31
suivante : 𝜑 𝑥 + 𝑦 = 𝜑 𝑥 ⊺ 𝜑 𝑦
⟹ 𝑥 1440 ≡ 1 31
Pour commencer, soient 𝑥 et 𝑦 deux nombres réels .
La Question : 3) b)
𝜑 𝑥 ⊺𝜑 𝑦 = 𝑀 𝑥−1 ⊺𝑀 𝑦−1
𝑎/𝑛 =𝑀 𝑥−1+𝑦−1+1
Rappel : 𝑏/𝑛 ⟹ 𝑎𝑏/𝑛 =𝑀 𝑥+𝑦−1
𝑎∧𝑏 =1 =𝜑 𝑥+𝑦

𝑥 1440 ≡ 1 5 5/ 𝑥 1440 − 1 D’où 𝜑 est un homomorphisme de groupes.


𝑥 1440 ≡ 1 13 ⟹ 13/ 𝑥 1440 − 1
5 ∧ 13 = 1 5 ∧ 13 = 1 La Question : 1) b)
⟹ 5 × 13 / 𝑥 1440 − 1
Premièrement, On veut-bien montrer que 𝜑 est
⟹ 65/ 𝑥 1440 − 1
une bijection. Il suffit de résoudre l’équation
⟹ 𝑥 1440 ≡ 1 65 𝜑 𝑥 = 𝑀 𝑥 − 1 dans ℝ et montrer qu’elle admet
une seule solution réelle .
𝑥 1440 ≡ 1 65 65/ 𝑥 1440 − 1 Etant donnée 𝑀 une matrice de 𝐸, alors par
𝑥 1440 ≡ 1 31 ⟹ 31/ 𝑥 1440 − 1 définition de l’ensemble 𝐸 on peut écrire 𝑀 sous la
65 ∧ 31 = 1 65 ∧ 31 = 1 1−𝑥 𝑥
forme 𝑀 = 𝑀 𝑥 = avec 𝑥 est un
−2𝑥 1 + 2𝑥
⟹ 65 × 31 / 𝑥 1440 − 1 nombre réel. Donc 𝜑 𝑥 + 1 = 𝑀 𝑥
⟹ 2015/ 𝑥1440 − 1 c-à-d : ∀𝑀𝜖𝐸 ∃! 𝑥𝜖ℝ ∶ 𝜑 𝑥 + 1 = 𝑀 𝑥
Et d’après la définition d’une application bijective
⟹ 𝑥 1440 ≡ 1 2015
on conclut que 𝜑 est bien une bijection
La Question : 4) Ainsi, l’image du groupe ℝ, + par 𝜑 est le groupe
𝐸,⊺ (car 𝜑 ℝ = 𝐸 )
𝑥 1439 ≡ 1436 2015 𝑥 ∙ 𝑥 1439 ≡ 1436𝑥 2015
⟹ Rappel : Si 𝑓 est un homomorphisme d’un groupe
𝑥 1440 ≡ 1 2015 𝑥 1440 ≡ 1 2015
𝐺,∗ vers un ensemble 𝐹,⊺ . alors l’image du
𝑥 1440 ≡ 1436𝑥 2015 groupe 𝐺,∗ par 𝑓 est le groupe 𝑓 𝐺 ,⊺ .

𝑥 1440 ≡ 1 2015
1436𝑥 ≡ 1 2015 1 Les propriétés caractéristiques du groupe 𝐸,⊺
⟹ seront déduites à partir de celles du groupe ℝ, +
1436 × 1051 ≡ 1 2015 2
par le biais de l’application 𝜑 . Autrement-dit, il suffit
d’exploiter l’égalité 𝜑 ℝ, + = 𝐸,⊺ .
1 − 2 ⟹ 1436 𝑥 − 1051 ≡ 0 2015 Comme ℝ, + est commutatif alors 𝐸,⊺ l’est aussi.
⟹ 2015/1436 𝑥 − 1051 Comme 0 est l’élément neutre de ℝ, +
⟹ 2015/ 𝑥 − 1051 ; 𝐺𝑎𝑢𝑠𝑠 alors 𝜑 0 sera l’élément neutre pour 𝐸,⊺ avec
2 −1
⟹ 𝑥 ≡ 1051 2015 𝜑 0 = 𝑀 0 − 1 = 𝑀 −1 = Donc la
2 −1
2 −1
matrice sera l’élément neutre pour 𝐸,⊺ .
2 −1
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Le symétrique d’un élément 𝜑 𝑥 dans 𝐸,⊺ est Soit 𝑀(𝑥) un élément de .
l’élément 𝜑 −𝑥 dans 𝐸,⊺ (car – 𝑥 est le symétrique
𝑀 𝑥 ⊺ 𝑀 −1 = 𝑀 𝑥 − 1 + 1 = 𝑀 𝑥
de 𝑥 dans ℝ et on a : 𝜑 −𝑥 = 𝑀 −𝑥 − 1
𝑀 −1 ⊺ 𝑀 𝑥 = 𝑀 −1 + 𝑥 + 1 = 𝑀 𝑥
La Question : 2) a)
Donc 𝑀(−1) est l’élément neutre du groupe 𝐸,⊺
1−𝑥 𝑥 1−𝑦 𝑦 pour la matrice unité 𝐼.
𝑀 𝑥 ×𝑀 𝑦 = × 1 0 1−0 0
−2𝑥 1 + 2𝑥 −2𝑦 1 + 2𝑦 on a tout d’abord 𝐼 = =
0 1 −2 × 0 1 + 2 × 0
1 − 𝑥 1 − 𝑦 − 2𝑥𝑦 𝑦 1 − 𝑥 + 𝑥 1 + 2𝑦 soit 𝑀(𝑥) un élément de 𝐸 on a :
=
−2𝑥 1 − 𝑦 − 2𝑦 1 + 2𝑥 −2𝑥𝑦 + 1 + 2𝑥 1 + 2𝑦 𝑀 𝑥 × 𝑀 0 = 𝑀 𝑥 + 0 + 𝑥0 = 𝑀 𝑥
1 − 𝑥 − 𝑦 − 𝑥𝑦 𝑥 + 𝑦 + 𝑥𝑦 𝑀 0 × 𝑀 𝑥 = 𝑀 0 + 𝑥 + 0𝑥 = 𝑀 𝑥
= Donc 𝑀(0) = 𝐼 est l’élément neutre de la
−2𝑥 − 2𝑦 − 2𝑥𝑦 1 + 2𝑥 + 2𝑦 + 2𝑥𝑦
1 − 𝑥 + 𝑦 + 𝑥𝑦 𝑥 + 𝑦 + 𝑥𝑦 multiplication matricielle × dans E .
=
−2 𝑥 + 𝑦 + 𝑥𝑦 1 + 2 𝑥 + 𝑦 + 𝑥𝑦
La Question : 3) a)
= 𝑀 𝑥 + 𝑦 + 𝑥𝑦
Soit 𝑥 un nombre réel différent de −1,
La Question : 2) b)
−𝑥 −𝑥 𝑥2
𝑀 𝑥 ×𝑀 =𝑀 𝑥+ −
E est un sous-ensemble de ℳ2 ℝ puisque c’est 1+𝑥 1+𝑥 1+𝑥
l’ensemble des matrices carrées, d’ordre 2 à
𝑥2 + 𝑥 − 𝑥 − 𝑥2
coefficients réels, qui s’écrivent sous la forme 𝑀(𝑥) =𝑀
définie dans l’énoncé. Soient 𝑀(𝑥) et 𝑀(𝑦) deux 1+𝑥
éléments de 𝐸, Alors On a d’après la question
=𝑀 0 =𝐼
précédente : 𝑀 𝑥 × 𝑀 𝑦 = 𝑀 𝑥 + 𝑦 + 𝑥𝑦
comme 𝑥 et 𝑦 sont deux nombres réels La Question : 3) b)
alors (𝑥 + 𝑦 + 𝑥𝑦) est aussi un nombre réel
d’où : ∀ 𝑀 𝑥 , 𝑀 𝑦 𝜖 𝐸 ∶ 𝑀 𝑥 × 𝑀 𝑦 𝜖 𝐸 Rappel : soit 𝐸 un ensemble muni de deux lois de
Donc 𝐸 est un sous-ensemble de ℳ2 ℝ stable par compositions internes ∗ et ⊺ .
la multiplication matricielle × dans 𝐸.
× est commutative dans 𝐸 car : 𝐸,∗,⊺ est un corps Si et seulement si :
𝐸,∗ est un groupe abélien (commutatif)
𝑀 𝑥 × 𝑀 𝑦 = 𝑀 𝑥 + 𝑦 + 𝑥𝑦 𝐸\ 𝑒 ,⊺ est un groupe
= 𝑀 𝑦 + 𝑥 + 𝑦𝑥
⊺ est distributive par rapport à ∗
=𝑀 𝑦 ×𝑀 𝑥
Avec 𝑒 est l’élément neutre du groupe 𝐸,∗ .
La Question : 2) c)
Soient 𝑀(𝑥) et 𝑀(𝑦) deux éléments de 𝐸\ 𝑀 −1
Soient 𝑀(𝑥) , 𝑀(𝑦) et 𝑀(𝑧) trois éléments de 𝐸. On a : 𝑀 𝑥 × 𝑀 𝑦 = 𝑀 𝑥 + 𝑦 + 𝑥𝑦
𝑥 ≠ −1 𝑦 𝑥+1 ≠0
𝑀 𝑥 × 𝑀 𝑦 ×𝑀 𝑧 = 𝑀 𝑥 ×𝑀 𝑦+𝑧+1 Comme alors
𝑦 ≠ −1 𝑥 ≠ −1
= 𝑀 2𝑥 + 𝑦 + 𝑧 + 1 + 𝑥𝑦 + 𝑥𝑧 ∗ Donc 𝑥 + 𝑦 𝑥 + 1 ≠ −1
c-à-d : 𝑥 + 𝑦 + 𝑥𝑦 ≠ −1
𝑀 𝑥 ×𝑀 𝑦 ⊺ 𝑀 𝑥 ×𝑀 𝑧
= 𝑀 𝑥 + 𝑦 + 𝑥𝑦 ⊺ 𝑀 𝑥 + 𝑧 + 𝑥𝑧 D’où : 𝑀 𝑥 + 𝑦 + 𝑥𝑦 𝜖 𝐸 \ 𝑀 −1
= 𝑀 𝑥 + 𝑦 + 𝑥𝑦 + 𝑥 + 𝑧 + 𝑥𝑧 + 1 Donc × est une loi de composition interne dans
= 𝑀 2𝑥 + 𝑦 + 𝑧 + 1 + 𝑥𝑦 + 𝑥𝑧 ∗∗ l’ensemble 𝐸\ 𝑀 −1 .
D’après les résultats ∗ et ∗∗ on tire : Comme × est associative dans 𝐸 alors elle l’est
aussi dans 𝐸\ 𝑀 −1 . comme 𝐼 = 𝑀(0) est
𝑀 𝑥 × 𝑀 𝑦 ×𝑀 𝑧 l’élément neutre pour 𝐸,× et 𝑀 0 𝜖 𝐸\ 𝑀 −1
= 𝑀 𝑥 ×𝑀 𝑦 ⊺ 𝑀 𝑥 ×𝑀 𝑧 alors 𝐼 est aussi l’élément neutre pour × dans
𝐸\ 𝑀 −1
Donc × est distributive à gauche par rapport à ⊺ . −𝑥
on vérifie aisément la distributivité à droite de × par Comme ∀ 𝑥 𝜖 ℝ\ −1 ; 𝑀 𝑥 × 𝑀 =𝐼
1+𝑥
rapport à ⊺ pour conclure finalement que × est alors tout élément 𝑀(𝑥) de 𝐸\ 𝑀 −1 admet un
distributive par rapport à ⊺ . −𝑥
symétrique 𝑀 1+𝑥 dans 𝐸\ 𝑀 −1

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Finalement : On a trouvé que × est une loi de La Question : I) 2) c)
composition interne dans 𝐸 \ 𝑀 −1 , associative,
admet un élément neutre et qui vérifie la symétrie 𝑓 ′ 𝑥 = ln 𝑥 2 + 2 ln 𝑥 + 1
des éléments de 𝐸\ 𝑀 −1 = ln 𝑥 + 1 2 > 0 ; ∀𝑥 > 0
alors 𝐸\ 𝑀 −1 ; × est un groupe 1 .
Alors la fonction 𝑓 est purement croissante.
Mais d’après les questions précédentes on a vu
que 𝐸,⊺ est un groupe 2 . et aussi que × est La Question : I) 3) a)
distributive par rapport à ⊺ 3 . Donc on tire des
résultats (1) , (2) et (3) , à l’aide du rappel que 𝑓 ′ 𝑥 = ln 𝑥 + 1 2

𝐸,⊺,× est bien un corps qui est commutatif car la


𝑓′ est dérivable sur 0, +∞ comme étant un carré
loi × est commutative dans 𝐸.
d’une autre fonction aussi dérivable. La dérivée
seconde 𝑓′′ est définie par :
Le Quatrième Exercice
1 2 ln 𝑥 + 1
𝑓 ′′ 𝑥 = 2 ln 𝑥 + 1 ∙ =
La Première partie 𝑥 𝑥
1
Si 𝑥 = 𝑒 Alors 𝑓 ′′ 𝑥 = 0
La Question : I) 1)
1
Si 𝑥 > Alors 𝑓 ′′ 𝑥 > 0
𝑒
2
lim 𝑓(𝑥) = lim 𝑥 1 + ln 𝑥 = +∞ 1
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ Si 𝑥 < 𝑒
Alors 𝑓 ′′ 𝑥 < 0

1 1
Alors ,𝑓 est un point d’inflexion à (𝒞) .
𝑒 𝑒
+∞ +∞
La Question : I) 3) b)
𝑓(𝑥) 2 2 2
lim = lim 1 + ln 𝑥 = +∞ 𝑓 𝑥 − 𝑥 = 𝑥 1 + ln 𝑥 − 𝑥 = 𝑥 ln 𝑥
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞

𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 ∶ 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑓 𝑥 − 𝑥 ≡ 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑥 ln 𝑥 2


Donc la courbe (𝐶) admet une branche
≡ 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑥 ; 𝑐𝑎𝑟 ln 𝑥 2 > 0
parabolique suivant l’axe (𝑂𝑌)
≡ +
La Question : I) 2) a) ⟹ ∀𝑥 ≥ 0 ; 𝑓 𝑥 − 𝑥 ≥ 0
2
⟹ ∀𝑥𝜖 0, +∞ ; 𝑓 𝑥 ≥ 𝑥
lim 𝑓(𝑥) = lim+ 𝑥 1 + ln 𝑥
𝑥→0+ 𝑥→0

= lim+ 𝑥 + 𝑥 ln 𝑥 2
La Question : I) 3) c)
𝑥→0
2
= 0 + lim+ 𝑥 ln 𝑥 𝒚 𝓒
𝑥→0 𝒚=𝒙
2 2
= lim+ 𝑥 2 ln 𝑥
𝑥→0

= lim+ 4𝑡 2 ln 𝑡
𝑡→0
𝑡= 𝑥

= lim+ 4𝑡 t ln 𝑡 = 0 = 𝑓(0)
𝑡→0

𝒙
𝓞

0 0
La Deuxième partie
Alors la fonction 𝑓 est bien continue à droite en 0 .
La Question : II) 1)
La Question : I) 2) b)
𝑓(𝑥) 2 Soit 𝑃𝑛 la proposition définie comme suit :
lim+ = lim+ 1 + ln 𝑥 = +∞ 1
𝑃𝑛 ∶ 𝑒 ≤ 𝑢𝑛 < 1 . Examinons la véracité de 𝑃𝑛
𝑥→0 𝑥 𝑥→0
pour chaque 𝑛 de ℕ à l’aide du procédé de
récurrence. L’instance 𝑃0 est validée car tout
1 1
−∞ simplement 𝑒 ≤ 𝑒 < 1 .
l’axe (𝑂𝑌) est tangente à (𝒞) au voisinage de 0 . Soit 𝑛 dans ℕ et on suppose que 𝑃𝑛 soit vraie.
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𝑃𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒 ⟹ 𝑒 −1 ≤ 𝑢𝑛 < 1 La Troisième partie
⟹ 𝑓 𝑒 −1 ≤ 𝑓 𝑢𝑛 < 𝑓 1
2 La Question : III) 1) a)
⟹ ≤ 𝑓 𝑢𝑛 < 1 ; 𝑐𝑎𝑟 𝑓 𝑒𝑠𝑡 ↗
𝑒
1 2 Une condition suffisante pour qu’une fonction 𝑓
⟹ < ≤ 𝑓 𝑢𝑛 < 1 admette des primitives sur un intervalle est qu’elle
𝑒 𝑒
y soit continue. Il est évident que la fonction 𝑕 est
1
⟹ < 𝑓 𝑢𝑛 < 1 bien continue sur l’intervalle 0, +∞ comme étant
𝑒 somme de deux fonctions trivialement continues
1 sur 0, +∞ . il reste à démontrer que :
⟹ ≤ 𝑓 𝑢𝑛 < 1
𝑒 ∀ 𝑥 𝜖 0, +∞ ; 𝐻 ′ 𝑥 = 𝑓(𝑥)
⟹ 𝑃𝑛+1 𝑒𝑠𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
−2 1 𝑥2
′ Soit 𝑥 > 0 ; 𝐻 ′ 𝑥 = 𝑥 +2 + 2𝑥 ln 𝑥
𝑙 𝑖𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑃0 𝑒𝑠𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒 4 𝑥
Ainsi :
𝑙 ′ 𝑖𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑃𝑛 𝑖𝑚𝑝𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑃𝑛+1 ; ∀𝑛𝜖ℕ −𝑥 𝑥
= + + 𝑥 ln 𝑥
Donc 𝑃𝑛 est toujours vraie 2 2
1
C-à-d : ∀𝑛𝜖ℕ ; 𝑒 ≤ 𝑢𝑛 < 1 = 𝑥 ln 𝑥
= 𝑕(𝑥)
La Question : II) 2)
La Question : III) 1) b)
∀𝑥 > 0 ∶ 𝑓 𝑥 ≥ 𝑥
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 = 𝑢𝑛
∶ 𝑓 𝑢𝑛 ≥ 𝑢𝑛 Je propose une démarche à base d’une
1 intégration par parties.
𝑐𝑎𝑟 ∀𝑛𝜖ℕ ; 𝑢𝑛 ≥ > 0 Rappel : l’intégration par parties est la méthode à
𝑒
𝐷𝑜𝑛𝑐 ∀𝑛𝜖ℕ ; 𝑢𝑛+1 ≥ 𝑢𝑛 travers laquelle on transforme l’intégrale d’un
produit de fonctions en d’autres intégrales dans le
Et par définition de la croissance des suites on but de simplifier le calcul :
conclut que 𝑢𝑛 𝑛𝜖 ℕ est une suite croissante.
𝑏 𝑏
Or, ∀𝑛𝜖ℕ ; 𝑢𝑛 < 1 (majorée par 1) 𝑢(𝑥) ∙ 𝑣 ′ (𝑥) 𝑑𝑥 = 𝑢 𝑥 𝑣(𝑥) 𝑏
− 𝑢′ (𝑥) ∙ 𝑣(𝑥) 𝑑𝑥
𝑎
Donc 𝑢𝑛 𝑛𝜖 ℕ converge vers une limite réelle 𝑙 . 𝑎 𝑎

𝑥 𝑥
La Question : II) 3) a) 2 𝑥
𝑡 ∙ ln 𝑡 𝑑𝑡 = 𝑢 𝑡 𝑣(𝑡) 1 − 𝑢 𝑡 𝑣 ′ (𝑡) 𝑑𝑡
1 𝑢 ′ (𝑡) 𝑣(𝑡) 1
1
∀𝑛𝜖ℕ ; ≤ 𝑢𝑛 < 1 𝑡2
𝑥 𝑥
𝑡2 1
𝑒 = ∙ ln 𝑡 2
− ∙ 2 ln 𝑡 ∙ 𝑑𝑡
1 2 1 1 2 𝑡
⟹ ≤𝑙≤1 ; 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑎𝑔𝑒 𝑎𝑢𝑥 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒𝑠
𝑒
𝑥 2 ln 𝑥 2 𝑥
= − 𝑡 ln 𝑡 𝑑𝑡
La Question : II) 3) b) 2 1

La Question : III) 1) c)
𝑢𝑛+1 = 𝑓 𝑢𝑛 ; ∀𝑛𝜖ℕ
𝑢𝑛 ∶ 1 𝑥
𝑢0 = Evaluons d’abord l’intégrale suivante : ∫1 𝑡𝑙𝑛𝑡 𝑑𝑡
𝑒
𝑥 𝑥

𝑓 est une fonction continue et croissante, 𝑡 ln 𝑡 𝑑𝑡 = 𝐻 ′ (𝑡) 𝑑𝑡 = 𝐻(𝑡) 𝑥


1
1 1
soit 𝑙 = lim𝑛∞ 𝑢𝑛 ; Donc 𝑙 vérifie : 𝑙 = 𝑓(𝑙) .
= 𝐻 𝑥 − 𝐻(1)
2
⟺ 𝑙 1 + ln 𝑙 =𝑙 −1 2 1 2 1
= 𝑥 + 𝑥 ln 𝑥 +
⟺ 1 + ln 𝑙 2
=1 ; 𝑙≠0 4 2 4
2
⟺ ln 𝑙 =0
⟺ ln 𝑙 = 0
⟺ 𝑙=1

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𝑥 J’ai le droit d’introduire l’intégrale parce que les
𝐹 𝑥 = 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡 trois fonctions sont toutes continues sur 𝑥, 2𝑥
1
𝑥 et aussi 𝑥 < 2𝑥 gardera l’ordre inchangeable.
2
= 𝑡 1 + ln 𝑡 𝑑𝑡
1 ⟹ 𝑒 −2𝑥 ln 𝑡 2𝑥
𝑥 ≤ 𝑔 𝑥 ≤ 𝑒 −𝑥 ln 𝑡 2𝑥
𝑥
𝑥 𝑥
= 𝑡 𝑑𝑡 + 𝑡 ∙ ln 𝑡 2
𝑑𝑡 ⟹ 𝑒 −2𝑥 ln 2 ≤ 𝑔 𝑥 ≤ 𝑒 −𝑥 ln 2
1 1 𝑣 ′ (𝑡) 𝑢(𝑡)

𝑡 2 𝑥
𝑡2
𝑥 𝑥
𝑡2 1 La Question : 1) c)
2
= + ln 𝑥 − ∙ 2 ln 𝑡 ∙ 𝑑𝑡
2 2 1 2 𝑡
1 1 𝑒 −2𝑥 ln 2 ≤ 𝑔 𝑥 ≤ 𝑒 −𝑥 ln 2
2 2 2 𝑥
𝑥 1 𝑥 ln 𝑥
= − + − 𝑡 ln 𝑡 𝑑𝑡 𝒙 → 𝟎+ 𝒙 → 𝟎+
2 2 2 1
2 2 2
𝑥 1 𝑥 ln 𝑥 −1 2 1 2 1
= − + − 𝑥 + 𝑥 ln 𝑥 + ln 2 ln 2
2 2 2 4 2 4
3𝑥 2 3 𝑥 2 ln 𝑥 2
𝑥 2 ln 𝑥 ⟹ lim+ 𝑔(𝑥) = ln 2 = 𝑔(0)
𝑥→0
= − + −
4 4 2 2 ⟹ 𝑔 𝑒𝑠𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑖𝑡𝑛𝑢𝑒 à 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒 𝑒𝑛 0

La Question : III) 2) a) La Question : 2)

3𝑥 2 3 𝑥 2 ln 𝑥 2
𝑥 2 ln 𝑥 Soit 𝑎 un réel strictement positif.
𝐹(𝑥) = − + − 𝑒 −𝑡
4 4 2 2 La fonction 𝜑 ∶ 𝑡 ⟼ est continue sur 0, +∞
𝑡
𝑥 𝑒 −𝑡
et 𝑎 𝜖 0, +∞ Donc 𝜓 ∶ 𝑥 ⟼ ∫𝑎 𝑡
𝑑𝑡 est la seule
𝐹 est continue sur 0, +∞ comme étant somme de
fonction primitive de 𝜑 sur 0, +∞ qui s’annule en 𝑎
quatre fonctions toutes continues sur 0, +∞ .
∀𝑥 > 0 ; 𝜓 ′ 𝑥 = 𝜑(𝑥)
C-à-d :
𝜓 𝑎 =0
La Question : III) 2) b)
2𝑥 2𝑥
𝑒 −𝑡
3𝑥 2 3 𝑥 2 ln 𝑥 2
𝑥 2 ln 𝑥 𝑔 𝑥 = 𝑑𝑡 = 𝜑(𝑡) 𝑑𝑡
lim+ 𝐹(𝑥) = lim+ − + − 𝑥 𝑡 𝑥
𝑥→0 𝑥→0 4 4 2 2
𝑎 𝑥
−3 −3 = 𝜑(𝑡) 𝑑𝑡 + 𝜑(𝑡) 𝑑𝑡
= +0−0+0 =
4 4 𝑥 𝑎
𝑥 2𝑥
La continuité à droite en 0 nous donne : =− 𝜑(𝑡) 𝑑𝑡 + 𝜑(𝑡) 𝑑𝑡
𝑎 𝑎
0
−3
lim 𝐹(𝑥) = 𝐹(0) ⟹ = 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡 = −𝜓(𝑥) + 𝜓 2𝑥
𝑥→0+ 4 1
1
3 𝑔 est dérivable car elle s’écrit sous la forme
⟹ = 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡
4 0
d’une somme de deux compositions continues
de fonctions continues.
Le Cinquième Exercice
𝑔′ 𝑥 = −𝜓′(𝑥) + 2𝜓′ 2𝑥 = −𝜑(𝑥) + 2𝜑 2𝑥
La Question : 1) a)
−𝑒 −𝑥 2𝑒 −2𝑥
Soient 𝑥 > 0 et 𝑡 𝜖 𝑥, 2𝑥 ⟹ 𝑥 ≤ 𝑡 ≤ 2𝑥 = +
𝑥 2𝑥
⟹ −2𝑥 ≤ −𝑡 ≤ −𝑥 𝑒 −2𝑥 − 𝑒 −𝑥
⟹ 𝑒 −2𝑥 ≤ 𝑒 −𝑡 ≤ 𝑒 −𝑥 ; 𝐸𝑥𝑝 𝑒𝑠𝑡 ↗ =
𝑥
La Question : 1) b) La Question : 3) a)

Soient 𝑥 > 0 et 𝑡 𝜖 𝑥, 2𝑥 Soit t > 0 . la fonction 𝑕 ∶ 𝑥 ⟼ 𝑒 −𝑥 est dérivable


sur ℝ tout entier, l’usage du TAF est donc valable
𝑒 −2𝑥 𝑒 −𝑡 𝑒 −𝑥 sur n’importe quel intervalle dans ℝ .
𝑒 −2𝑥 ≤ 𝑒 −𝑡 ≤ 𝑒 −𝑥 ⟹ ≤ ≤ ; 𝑡>0
𝑡 𝑡 𝑡 En particulier sur 0, 𝑡
2𝑥
𝑒 −2𝑥 2𝑥
𝑒 −𝑡 2𝑥
𝑒 −𝑥 𝑕 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑒 𝑠𝑢𝑟 0, 𝑡
⟹ 𝑑𝑡 ≤ 𝑑𝑡 ≤ 𝑑𝑡
𝑥 𝑡 𝑥 𝑡 𝑥 𝑡 𝑕 𝑒𝑠𝑡 𝑑é𝑟𝑖𝑣𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑠𝑢𝑟 0, 𝑡
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𝑕 𝑡 − 𝑕(0)

2015 R
𝐷𝑜𝑛𝑐 ∶ ∃ 𝑐 𝜖 0, 𝑡 ; = 𝑕′ (𝑐)
𝑡−0
0<𝑐<𝑡
⟹ 𝑒 −𝑡 − 1
= −𝑒 −𝑐
𝑡

0 < 𝑐 < 𝑡 ⟹ −𝑡 < −𝑐 < 0


⟹ 𝑒 −𝑡 < 𝑒 −𝑐 < 1 ; 𝐸𝑥𝑝𝑜 𝑒𝑠𝑡 ↗
Le Premier Exercice
⟹ −1 < −𝑒 −𝑐 < −𝑒 −𝑡 La Première partie
𝑒 −𝑡 − 1 La Question : I) 1) a)
⟹ −1 < < −𝑒 −𝑡 ; 𝑡 > 0
𝑡 ∀ 𝑥, 𝑦 𝜖 ℝ2 ; 𝑥 ∗ 𝑦 = 𝑥 + 𝑦 − 𝑒 𝑥𝑦 + 1
= 𝑦 + 𝑥 − 𝑒 𝑥𝑦 + 1
La Question : 3) b)
=𝑦∗𝑥
Soient 𝑥 et 𝑡 deux nmbres réels strictement positifs. Donc ∗ est commutative dans ℝ.
𝑒 −𝑡 − 1 La Question : I) 1) b)
−1 < < −𝑒 −𝑡 ; 𝑡 > 0
𝑡
2𝑥 2𝑥
Soit a l’élément neutre da la loi ∗ dans ℝ ,
𝑒 −𝑡 − 1 2𝑥
alors : 𝑎 ∗ 𝑥 = 𝑥 ∗ 𝑎 = 𝑥
⟹ −1 𝑑𝑡 < 𝑑𝑡 < −𝑒 −𝑡 𝑑𝑡
𝑡
𝑥 𝑥 𝑥 ⟹ 𝑎 + 𝑥 − 𝑒 𝑎𝑥 + 1 = 𝑥 ; ∀𝑥𝜖ℝ
On a introduit l’intégrale sur cet encadrement ⟹ 𝑒 𝑎𝑥 = 𝑎 + 1 ; ∀𝑥𝜖ℝ
car la continuité est vérifiée et 𝑥 < 2𝑥 ⟹ ln 𝑒 𝑎𝑥 = ln 𝑎 + 1 ; ∀𝑥𝜖ℝ
2𝑥
2𝑥
𝑒 −𝑡 2𝑥
1 ⟹ 𝑎𝑥 = ln 𝑎 + 1 ; ∀𝑥𝜖ℝ
⟹ −𝑡 𝑥 ≤ 𝑑𝑡 − 𝑑𝑡 ≤ 𝑒 −𝑡 2𝑥
𝑥
𝑥 𝑡 𝑥 𝑡 ⟹ 𝑎𝑥 + 0 = 0𝑥 + ln 𝑎 + 1 ; ∀𝑥𝜖ℝ
⟹ −𝑥 ≤ 𝑔 𝑥 − ln 2 ≤ 𝑒 −2𝑥 − 𝑒 −𝑥 𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑎 = 0

𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 ln 𝑎 + 1 = 0
𝑔 𝑥 − ln 2 𝑒 −2𝑥 − 𝑒 −𝑥 ⟹ 𝑎 =0𝜖ℝ
⟹ −1 ≤ ≤ ; 𝑥>0
𝑥 𝑥
Donc l’élément neutre de la loi ∗ est 0
La Question : 3) c) Remarque : j’ai utilisé le fait que deux polynômes
𝑛 𝑖 𝑛 𝑖
0 𝑎𝑖 𝑥 𝑒𝑡 0 𝑏𝑖 𝑥 sont égaux si et seulement si
Calculons tout d’abord cette gentille limite :
∀ 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑛 ; 𝑎𝑖 = 𝑏𝑖
𝑒 −2𝑥 − 𝑒 −𝑥 𝑒 −𝑥 − 𝑒 0 La Question : I) 2)
lim+ = lim+ 𝑒 −𝑥
𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥−0
= 𝑒 −0 𝑒 −𝑥 ′ L’équation 3 + 𝑥 − 𝑒 2𝑥 = 0 admet deux solutions
/𝑥=0
réelles différentes 𝛼 𝑒𝑡 𝛽.
= 𝑒 −0 −𝑒 −0
3 + 𝛼 − 𝑒 2𝛼 = 0
= −1 ⟺ ; 𝛼≠𝛽
3 + 𝛽 − 𝑒 2𝛽 = 0
𝑔 𝑥 − ln 2 𝑒 −2𝑥 − 𝑒 −𝑥
𝐷 ′ 𝑜ù ∶ −1 ≤ ≤ 2 + 𝛼 − 𝑒 2𝛼 + 1 = 0
𝑥 𝑥 ⟺ ; 𝛼≠𝛽
2 + 𝛽 − 𝑒 2𝛽 + 1 = 0
𝒙 → 𝟎+
𝒙 → 𝟎+ 2∗𝛼 =𝛼∗2 =0
⟺ ; 𝛼≠𝛽
2∗𝛽 =𝛽∗2=0
−𝟏
−𝟏
Dire que la loi ∗ est associative dans ℝ revient à
𝑔 𝑥 − 𝑔(0) démontrer, pour tout triplet 𝑥, 𝑦, 𝑧 𝜖 ℝ3 , la chose
⟹ lim+ = −1 𝜖 ℝ suivante : 𝑥 ∗ 𝑦 ∗ 𝑧 = 𝑥 ∗ 𝑦 ∗ 𝑧 ∎ .
𝑥→0 𝑥−0
Réfuter l’associativité revient donc à trouver un
⟹ 𝑔 𝑒𝑠𝑡 𝑑é𝑟𝑖𝑣𝑎𝑏𝑙𝑒 à 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒 𝑒𝑛 0 triplet qui ne vérifie pas l’égalité ∎ (un contre
exemple), il suffit de remarquer que le triplet 𝛼, 2, 𝛽
accomplira la tache avec rigueur.
d’une part : 𝛼 ∗ 2 ∗ 𝛽 = 𝛼 ∗ 0 = 𝛼
et d’autre part : 𝛼 ∗ 2 ∗ 𝛽 = 0 ∗ 𝛽 = 𝛽
comme 𝛼 ≠ 𝛽 alors 𝛼 ∗ 2 ∗ 𝛽 ≠ 𝛼 ∗ 2 ∗ 𝛽
Donc c’est gagné.
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La Deuxième partie La Question : II) 3) a)
La Question : II) 1)
Etant donnée 𝜑 une application définie sur ℂ∗
à valeurs dans F qui , à tout complexe 𝑥 + 𝑖𝑦 ,
Rappel : En algèbre linéaire, un sous-espace
associe la matrice 𝑀 𝑥, 𝑦 .
vectoriel d’un espace vectoriel E est une partie non
vide F de E stable par combinaisons linéaires.
Cette stabilité s’exprime par : la somme de deux 𝜑 ∶ ℂ∗ ⟼ 𝐹
𝑥 + 𝑖𝑦 ⟼ 𝑀(𝑥, 𝑦)
vecteurs de F appartient à F. et le produit d’un
vecteur par un scalaire appartient à F aussi.
L’application 𝜑 est un homomorphisme si et
Premièrement, F est une partie non vide de
seulement si elle vérifie la chose suivante :
l’ensemble des matrices carrées d’ordre 2 à
0 0 ∀𝑧, 𝑧 ′ 𝜖 ℂ∗ ; 𝜑 𝑧 × 𝑧′ = 𝜑 𝑧 × 𝜑 𝑧′
coefficients réels ℳ2 ℝ et 𝒪 = est un Soient 𝑥 + 𝑖𝑦 𝑒𝑡 𝑥 ′ + 𝑖𝑦′ deux nombres
0 0
élément de F. soient 𝑀 𝑥, 𝑦 𝑒𝑡 𝑀′ 𝑥 ′ , 𝑦′ deux complexes non-nuls .
éléments de F et soit 𝛼 un nombre réel. Pour
simplifier, on pose 𝑀 𝑥, 𝑦 = 𝑀 𝑒𝑡 𝑀′ 𝑥 ′ , 𝑦 ′ = 𝑀′ 𝜑 𝑥 + 𝑖𝑦 × 𝑥 ′ + 𝑖𝑦′ = 𝜑 𝑥𝑥 ′ − 𝑦𝑦′ + 𝑖 𝑥𝑦 ′ + 𝑥′𝑦
= 𝑀 𝑥𝑥 ′ − 𝑦𝑦′ ; 𝑥𝑦 ′ + 𝑥′𝑦
𝑥 −2𝑦 𝑥′ −2𝑦′
𝛼𝑀 + 𝑀′ = 𝛼 𝑦 + 𝑦′ Or, d’après le résultat de la question 2), On a vu
𝑥 𝑥′
2 2 que 𝑀 𝑥, 𝑦 × 𝑀′ 𝑥 ′ , 𝑦′ = 𝑀 𝑥𝑥 ′ − 𝑦𝑦 ′ ; 𝑥 ′ 𝑦 + 𝑥𝑦′
𝛼𝑥 + 𝑥′ −2𝛼𝑦 − 2𝑦′
C-à-d 𝜑 𝑥 + 𝑖𝑦 × 𝜑 𝑥 ′ + 𝑖𝑦′ = 𝑀 𝑥, 𝑦 × 𝑀′ (𝑥 ′ , 𝑦 ′ )
= 𝛼𝑦 𝑦′
+ 𝛼𝑥 + 𝑥′ = 𝑀 𝑥𝑥 ′ − 𝑦𝑦 ′ ; 𝑥 ′ 𝑦 + 𝑥𝑦′
2 2
= 𝜑 𝑥 + 𝑖𝑦 × 𝑥 ′ + 𝑖𝑦′
𝛼𝑥 + 𝑥′ −2 𝛼𝑦 − 𝑦′
= 𝛼𝑦 + 𝑦′ La Question : II) 3) b)
𝛼𝑥 + 𝑥′
2
= 𝑀 𝛼𝑥 + 𝑥 ′ ; 𝛼𝑦 + 𝑦′ 𝜖 𝐹 Pour montrer que 𝜑 ℂ∗ = 𝐹 ∗, il suffit de montrer
que l’application 𝜑 ∶ ℂ∗ ⟼ 𝐹 ∗ est une bijection.
𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖 ∶ ∀ 𝑀, 𝑀′ 𝜖 𝐹 2 , ∀𝛼𝜖ℝ ; 𝛼𝑀 + 𝑀′ 𝜖 𝐹 Soit 𝑀 𝑎, 𝑏 un élément de 𝐹 ∗ .
𝑎 −2𝑏
Donc F est stable par les combinaisons linéaires Donc 𝑀 𝑎, 𝑏 = 𝑏 ; 𝑎, 𝑏 ≠ 0,0 .
𝑎
2
D’où 𝐹, +,∙ est un sous-espace vectoriel de L’équation 𝜑 𝑥 + 𝑖𝑦 = 𝑀 𝑎, 𝑏 admet une solution
ℳ2 ℝ , +,∙ . et une seule dans ℂ∗ et c’est le nombre complexe
𝑎 + 𝑖𝑏 car 𝜑 𝑥 + 𝑖𝑦 = 𝑀 𝑎, 𝑏 .
La Question : II) 2)
𝑥 −2𝑦 𝑎 −2𝑏
D’abord F est une partie non-vide de ℳ2 ℝ ⟺ 𝑦 = 𝑏
𝑥 𝑎
puisqu’elle contient des matrices carrées 2 2
0 0 𝑥=𝑎≠0
d’ordre 2 dont l’élément 𝒪 = fait partie. ⟺
0 0 𝑦=𝑏≠0
Soient 𝑀 = 𝑀(𝑥, 𝑦) et 𝑀′ = 𝑀′(𝑥 ′ , 𝑦 ′ ) deux
éléments de F . Ainsi ,On a montré la chose suivante :
𝑥 −2𝑦 𝑥′ −2𝑦′ ∀𝑀 𝑎, 𝑏 𝜖 𝐹 ∃! 𝑥 + 𝑖𝑦 𝜖 ℂ∗ ∶ 𝜑 𝑥 + 𝑖𝑦 = 𝑀 𝑎, 𝑏 .
𝑀 × 𝑀′ = 𝑦 × 𝑦′ D’où 𝜑 est une bijection de ℂ∗ à valeurs dans 𝐹 ∗ .
𝑥 𝑥′
2 2 C-à-d : 𝜑 ℂ∗ = 𝐹 ∗ .
𝑥𝑥 ′ − 𝑦𝑦′ −2𝑥𝑦 ′ − 2𝑥′𝑦 La Question : II) 3) c)
= 𝑥′𝑦 𝑥𝑦′
+ −𝑦𝑦 ′ + 𝑥𝑥′
2 2 On a vu que l’application 𝜑 ∶ ℂ∗ ,× ⟼ 𝐹 ∗ ,× est
𝑥𝑥 ′ − 𝑦𝑦′ −2 𝑥𝑦 ′ + 𝑥′𝑦 un isomorphisme, Donc l’image du groupe ℂ∗ ,×
= 𝑥 ′ 𝑦 + 𝑥𝑦′ est le groupe 𝐹 ∗ ,× .
𝑥𝑥′ − 𝑦𝑦 ′ En d’autres termes : 𝜑 ℂ∗ ,× = 𝐹 ∗ ,×
2
ou encore 𝜑 ℂ∗ ,× = 𝐹 ∗ ,× . C-à-d que 𝐹 ∗ ,× est
= 𝑀 𝑥𝑥 ′ − 𝑦𝑦 ′ ; 𝑥 ′ 𝑦 + 𝑥𝑦′ 𝜖 𝐹 un groupe qui hérite ses caractéristiques du groupe
ℂ∗ ,× . Comme 1 + 0𝑖 est l’élément neutre du
Ainsi : ∀ 𝑀, 𝑀′ 𝜖 𝐹 ; 𝑀 × 𝑀′ 𝜖 𝐹 . Donc F est stable groupe ℂ∗ ,× alors 𝜑 1 + 0𝑖 = 𝑀 1,0 =
1 0
=𝐼
par la multiplication matricielle × . 0 1

C-à-d : F est stable dans ℳ2 ℝ ,× . est l’élément neutre du groupe 𝐹 ,× .
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Comme le symétrique d’un élément 𝑥 + 𝑖𝑦 dans Comme 𝑥 est solution de l’équation 𝐸 Alors
𝑥 𝑦 𝑥 2015 ≡ 2 13 . D’où 13𝑘 2015 ≡ 2 13 ⇝ 1 .
ℂ∗ est −𝑖 Alors le symétrique de
𝑥 2 +𝑦 2 𝑥 2 +𝑦 2 Or , 13 ≡ 0 13 . Donc 13𝑘 2015 ≡ 0 13 ⇝ 2 .
l’élément 𝑀 𝑥, 𝑦 dans 𝐹 ∗ est
𝑥
;
−𝑦
. Par transitivité du signe ≡ , et en partant de (1) et
𝑥 2 +𝑦 2 𝑥 2 +𝑦 2 (2) on conclut que 2 ≡ 0 13 . C-à-d que 13 divise 2
(contradiction) Donc la proposition 𝛿 = 13 qu’on a
La Question : II) 4)
supposé être vraie, a abouti à une contradiction
( 13 divise 2 ) . Ce qui signifie qu’elle est fausse,
Pour montrer que 𝐹, +,× est un corps commutatif,
Alors 𝛿 ≠ 13 . Ainsi 𝑥 ∧ 13 = 𝛿 = 1 .
il suffit de vérifier les assertions suivantes :
C-à-d que 𝑥 et 13 sont premiers entre eux .
1) 𝐹, + est un groupe abélien d’élmnt neutre 0,0
2) 𝐹\ 𝑀 0,0 ; × est un groupe. La Question : I) 2) b)
3) la loi × est distributive par rapport à la loi + dans F
4) la loi × est commutative dans F. Soit 𝑥 une solution de l’équation 𝐸 .
𝑥 est solution de 𝐸 ⟹ 𝑥 ∧ 13 = 1 , 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛 𝐼)2)𝑎)
𝐹, + est un groupe commutatif puisque 𝐹, + est
un sous-groupe du groupe abélien ℳ2 ℝ , + . ⟹ 𝑥 2016 ≡ 1 13 3 ; 𝑑′ 𝑎𝑝𝑟è𝑠 𝐼)1)
Remarquer que 𝐹 ⊂ ℳ2 ℝ 𝑒𝑡 𝐹 ≠ ∅
𝑥 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝐸 ⟹ 𝑥 2015 ≡ 2 13
et 𝑀 𝑥, 𝑦 − 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′ = 𝑀 𝑥 − 𝑥 ′ ; 𝑦 − 𝑦′ 𝜖 𝐹
⟹ 𝑥 ∙ 𝑥 2015 ≡ 2𝑥 13 ⇝ 4
𝐹\ 𝑀 0,0 ; × est un groupe abélien puisque c’est
3 𝑒𝑡 4 ⟹ 2𝑥 ≡ 1 13
𝐹 ∗ ,× qu’on a démontré dans 3)c) .
2𝑥 ≡ 1 13

La loi × est distributive par rapport à la loi + dans 14 ≡ 1 13 ; 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑖è𝑟𝑒
ℳ2 ℝ Donc c’est la même chose dans F puisque F ⟹ 2𝑥 − 14 ≡ 0 13
est une partie de ℳ2 ℝ .
⟹ 2(𝑥 − 7) ≡ 0 13
⟹ 𝑥 − 7 ≡ 0 13 ; 𝑑′ 𝑎𝑝𝑟è𝑠 𝐺𝑎𝑢𝑠𝑠
La loi × est commutative dans F comme on l’avait
démontré dans 3)c) . ⟹ 𝑥 ≡ 7 13

La conclusion : 𝐹, +,× est un corps commutatif. La Question : I) 3)

Pour résoudre l’équation 𝐸 dans ℞ , il suffit de


Le Deuxième Exercice montrer l’équivalence suivante :
𝑥 est solution de 𝐸 ⟺ 𝑥 = 7 + 13𝑘 ; 𝑘𝜖℞ .
La Première partie Pour l’implication directe, si 𝑥 est solution de 𝐸 ,
alors d’après la question 2)b) On a : 𝑥 ≡ 7 13
La Question : I) 1) d’où 𝑥 = 13𝑘 + 7 ; 𝑘𝜖℞ . Pour l’implication inverse,
on se sert de la compatibilité de la congruence
Rappel : du petit Théorème de Fermat : modulo avec la multiplication :
Si 𝑝 est un nombre premier et si a est un entier non 𝑥 = 7 + 13𝑘 ⟹ 𝑥 ≡ 7 13
divisible par 𝑝, alors 𝑎𝑝−1 − 1 est un multiple de 𝑝. ⟹ 𝑥 2015 ≡ 72015 13
Autrement-dit, sous les mêmes conditions sur ⟹ 𝑥 2015 ≡ 73 671 × 72 13
a et p, on écrit : 𝑎𝑝−1 ≡ 1 𝑝 . ⟹ 𝑥 2015 ≡ 343 671 × 49 13
𝑝𝜖ℙ 343 ≡ 5 13
⟹ 𝑎𝑝−1 ≡ 1 𝑝 ⟹ 𝑥 2015 ≡ 5671 × 10 13 𝑐𝑎𝑟
𝑎∧𝑝 =1 49 ≡ 10 13
⟹ 𝑥 2015 ≡ 52 335
× 51 × 10 13
12 ′
13 𝜖 ℙ ⟹ 𝑎 ≡ 1 13 ; 𝑑 𝑎𝑝𝑟è𝑠 𝐹𝑒𝑟𝑚𝑎𝑡 ⟹ 𝑥 2015 ≡ 25335 × 50 13
⟹ 𝑎12 168 ≡ 1168 13 25 ≡ −1 13
⟹ 𝑥 2015 ≡ −1 335
× 11 13 𝑐𝑎𝑟
⟹ 𝑎2016 ≡ 1 13 50 ≡ 11 13
⟹ 𝑥 2015 ≡ −11 13
La Question : I) 2) a) ⟹ 𝑥 2015 ≡ 2 13 𝑐𝑎𝑟 − 11 ≡ 2 13
On pose 𝑥 ∧ 13 = 𝛿 . comme 13 est un nombre D’où l’implication suivante :
premier alors : ou bien 𝛿 = 1 ,ou bien 𝛿 = 13 . car les
𝑥 = 7 + 13𝑘
diviseurs de 13 sont −13, −1,1,13 . pour montrer ⟹ 𝑥 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝐸 𝑑𝑎𝑛𝑠 ℞
𝑘𝜖℞
que 𝛿 = 1 il suffit de réfuter le cas 𝛿 = 13 .On le
suppose vrai, alors 𝑥 ∧ 13 = 13 C-à-d que 13 divise 𝑥 Finalement : l’ensemble des solutions de l’équation
D’où l’existence d’un certain 𝑥 dans ℞ tel que 𝑥==13𝑘13𝑘 (𝐸) est donné par 𝒮 = 7 + 13𝑘 ; 𝑘𝜖℞
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La Deuxième partie La Question : 1) c)

La Question : II) 1) 𝑧1 2𝑖 2𝑖 1 + 𝑖
= = =𝑖−1
𝑧2 1 − 𝑖 1−𝑖 1+𝑖
On tire au hasard une boule portante le chiffre n. 𝑧1
pour que n soit une solution de l’équation 𝐸 , ⟹ = 𝑖 − 1 = 12 + 12 = 2
𝑧2
il suffit qu’il s’écrit sous la forme 7 + 13𝑘 avec k est
un entier relatif et 1 ≤ 𝑛 ≤ 50 . 𝑧1 − 2 2
⟹ = 2 +𝑖
𝑧2 2 2
⟺ 1 ≤ 7 + 13𝑘 ≤ 50 𝑒𝑡 𝑘𝜖℞ 𝜋 𝜋
⟺ −6 ≤ 13𝑘 ≤ 43 𝑒𝑡 𝑘𝜖℞ = 2 − cos + 𝑖 sin
4 4
−6 43 𝜋 𝜋
⟺ ≤𝑘≤ 𝑒𝑡 𝑘𝜖℞ = 2 cos 𝜋 − + 𝑖 sin 𝜋 −
13 13 4 4
3𝜋 3𝜋
⟹ 0,46 ≤ 𝑘 ≤ 3,3 𝑒𝑡 𝑘𝜖℞ = 2 cos + 𝑖 sin
4 4
⟹ 𝑘 𝜖 −0,46 ; 3,3 ∩ ℞ 𝑖3𝜋
⟹ 𝑘 𝜖 0 ;1 ;2 ;3 = 2𝑒 4

⟹ 7 + 13𝑘 𝜖 7 ; 20 ; 33 ; 46
La Question : 2) a)
La Question : II) 2)
𝑂𝑛 𝑎 ∶ 𝑎𝑓𝑓 𝐴 = 𝑧1 𝑒𝑡 𝑎𝑓𝑓 𝐵 = 𝑧2
On considère l’événement A défini comme suit :
E est le milieu du segment 𝐴𝐵 .
𝐴 = " 𝑡𝑖𝑟𝑒𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑛𝑢𝑚é𝑟𝑜𝑡é 7, 20, 33 𝑜𝑢 46"
𝑎𝑓𝑓 𝐴 + 𝑎𝑓𝑓 𝐵
Signalons que l’hypothèse d’équiprobabilité est ⟺ 𝑎𝑓𝑓 𝐸 =
2
bien vérifiée puisqu’on a affaire à un tirage au
𝑧1 + 𝑧2
hasard d’une boule parmi cinquante autres toutes ⟺ 𝑒=
𝑐𝑎𝑟𝑑 𝐴 𝐶41 4 2 2
identiques. D’où 𝑝 𝐴 = = 1 = =
𝑐𝑎𝑟𝑑 Ω 𝐶50 50 25 2𝑖 + 1 − 1
Rappel : soit A un événement, de probabilité 𝑝 , ⟺ 𝑒=
2
dans une expérience aléatoire. Si A est répété
1 1
indépendamment n fois, alors la probabilité ⟺ 𝑒= 𝑖+
correspondante à la vérification de A exactement 2 2
k fois est donnée par 𝑝𝐾 = 𝐶𝑛𝐾 × 𝑝𝑘 × 1 − 𝑝 𝑛−𝑘 fin. La Question : 2) b)
2
A est un événement de probabilité 25 .
Cet événement est répété trois fois. 𝑟 𝒫 ⟼ 𝒫
𝐴,𝜃 ∶
Rappel : Soit
Ainsi, la probabilité correspondante à l’obtention 𝑀 𝑧 ⟼ 𝑀′ 𝑧′
de A exactement trois fois est donnée par : une rotation dans le plan complexe .
276
𝑝3 = 𝐶32 × 𝑝(𝐴) 2 × 1 − 𝑝(𝐴) 3−2 = 15625 𝑟 𝑀 = 𝑀′ ⟺ 𝑧 ′ − 𝑧𝐴 = 𝑒 𝑖𝜃 𝑧 − 𝑧𝐴
1 1
Le Troisième Exercice On a : 𝐴 𝑧1 , 𝐵 𝑧2 , 𝐸 2
𝑖 + 2 𝑒𝑡 𝐶 𝑐 et on considère
la rotation 𝑟 dans le plan complexe définie par :
La Question : 1) a) Δ = 1 + 𝑖 2 − 4 2 + 2𝑖
𝑟 −𝜋 ∶ 𝒫 ⟼ 𝒫
= 1 + 2𝑖 − 1 − 8 − 8𝑖 𝐴,
2
= 1 − 6𝑖 − 9 𝑀 𝑧 ⟼ 𝑀′ 𝑧′
= 12 − 2 1 3𝑖 + 3𝑖 2

2 −𝑖𝜋
= 1 − 3𝑖 𝑟 𝐸 =𝑐 ⟺ 𝑧𝑐 − 𝑧1 = 𝑒 2 𝑧𝐸 − 𝑧1
La Question : 1) b) 1 1
⟺ 𝑐 − 2𝑖 = −𝑖 𝑖 + − 2𝑖
2 2
D’après la question 1)a), On remarque que 1 − 3𝑖
1 1
est une racine carrée du déterminant Δ . Ainsi, les ⟺ 𝑐 = 2𝑖 + − 𝑖 − 2
solutions de l’équation 𝐸 dans ℂ seront donc 2 2
𝑧1 𝑒𝑡 𝑧2 définies comme suit : 3𝑖 3
⟺ 𝑐= −
2 2
1 + 𝑖 − 1 − 3𝑖
𝑧1 = = 2𝑖
2
1 + 𝑖 + 1 − 3𝑖
𝑧2 = =1−𝑖
2
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La Question : 2) c) Ce qui est en contradiction avec ∗ .
D’où A , B et C ne sont pas colinéaires .
𝑧2 − 𝑑 𝑐 − 𝑧1 de même pour A, B et D. Ainsi, comme ces 4 points
𝑂𝑛 𝑎 ∶ ×
𝑐−𝑑 𝑧2 − 𝑧1 ne sont pas colinéaires, alors ils sont cocycliques.
3 −3 3
1 −𝑖 − 1 − 2𝑖 + 2 𝑖 − 2𝑖
× 2
𝑫
=
−5 1 − 𝑖 − 2𝑖
𝑨
2
−5
𝑖 −1 3+𝑖
= 2
𝑪
× ×
−5 2 1 − 3𝑖
2
−𝑖 3+𝑖 1 + 3𝑖
= × ×
2 1 − 3𝑖 1 + 3𝑖 𝑩

−𝑖 3 + 9𝑖 + 𝑖 − 3
= × 𝐷𝐶 , 𝐷𝐵 ≡ 𝐴𝐶 , 𝐴𝐵 𝜋
2 1 − (−9)
−𝑖 10𝑖
=
2
×
10
Le Quatrième Exercice
1 La Question : 1) a)
= 𝜖ℝ
2
1
Rappel : soient 𝐴 𝑧𝐴 , 𝐵 𝑧𝐵 , 𝐶 𝑧𝐶 𝑒𝑡 𝐷 𝑧𝐷 quatre lim 𝑓𝑛 𝑥 = lim −3
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
points dans le plan complexe. 1+ 𝑒 2 𝑥−𝑛
𝑧 −𝑧 𝑧 −𝑧
Si la quantité 𝑐 𝐴 × 𝐵 𝐷 est un nombre réel 1 1 1
𝑧𝐵 −𝑧𝐴 𝑧𝐶 −𝑧𝐷 = −3 = = =1
1 + 𝑒 −∞ 1 + 0
𝑧𝑐 −𝑧𝐴 𝑧𝐵 −𝑧𝐷 1+ 𝑒 2 +∞
arg 𝑧𝐵 −𝑧𝐴
× 𝑧𝐶 −𝑧𝐷
≡0𝜋 , Alors, ou bien les 4
1
points sont colinéaires, Ou bien ils sont cocycliques . lim 𝑓𝑛 𝑥 = lim
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ −3
Fin du rappel. 1+ 𝑒 2 𝑥−𝑛
𝑧2 − 𝑑 𝑐 − 𝑧1 1 1 1 1
𝑂𝑛 𝑎 ∶ × = 𝜖ℝ = −3 = +∞
= =0
1+𝑒 1+∞
𝑐−𝑑 𝑧2 − 𝑧1 2 1+ 𝑒 2 −∞
𝑧𝐵 − 𝑧𝐷 𝑧𝐶 − 𝑧𝐴
⟺ arg × ≡0 𝜋
𝑧𝐶 − 𝑧𝐷 𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 La Question : 1) b)
𝑧𝐵 − 𝑧𝐷 𝑧𝐶 − 𝑧𝐴
⟺ arg + arg ≡0 𝜋 –3
𝑧𝐶 − 𝑧𝐷 𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 On a 2
𝑥 − 𝑛 est dérivable sur ℝ tout entier, car
−3
𝑧𝐵 − 𝑧𝐷 𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 c’est une fonction affine. Donc 𝑒 2 𝑥−𝑛 est aussi
⟺ arg ≡ arg 𝜋
𝑧𝐶 − 𝑧𝐷 𝑧𝐶 − 𝑧𝐴 dérivable sur ℝ tout entier car c’est une
composition de deux fonctions dérivables sur ℝ
⟺ 𝐷𝐶 , 𝐷𝐵 ≡ 𝐴𝐶 , 𝐴𝐵 𝜋 −3
et 𝑒 ℝ ⊆ ℝ . d’où 1 + 𝑒 2 𝑥−𝑛 est dérivable sur ℝ
1
Si A, B et D sont colinéaires, alors 𝐴𝐵 𝑒𝑡 𝐴𝐶 le sont. Ainsi −3 est dérivable sur ℝ comme étant
𝑥−𝑛
1+𝑒 2
Donc ∃𝑘𝜖ℝ ; 𝐴𝐵 = 𝑘𝐴𝐶 . l’inverse d’une fonction dérivable qui ne s’annule
C-à-d : 𝑧𝑏 − 𝑧𝐴 = 𝑘 𝑧𝑐 − 𝑧𝐴 . pas sur ℝ (toujours positive) . Soit 𝑥 𝜖 ℝ :
𝑧 −𝑧
C-à-d : 𝑧𝐵 −𝑧 𝐴 𝜖 ℝ ⇝ ∗
𝐶 𝐴


−3
𝑥−𝑛 −3 −3 𝑥−𝑛
𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 1 − 𝑖 − 2𝑖 1 − 3𝑖 − 𝑒 2 − 2 𝑒
2
𝑂𝑟 , = = 𝑓𝑛′ 𝑥 = =
𝑧𝑐 − 𝑧𝐴 −3 3𝑖 −3 𝑖 2 −3 2
2 + 2 − 2𝑖 2 −2
−3
𝑥−𝑛
1+ 𝑒 2 𝑥−𝑛 1+𝑒 2
1 − 3𝑖 3−𝑖
= −2 × 3 −3 𝑥−𝑛
3+𝑖 3−𝑖
2𝑒
2
= 2
3 − 𝑖 − 9𝑖 − 3 −3
𝑥−𝑛
= −2 1+𝑒 2
9+1
−1
= −10𝑖 = 2𝑖 𝜖 𝑖ℝ
5

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La Question : 1) c) 𝒚

3 −3 𝑥−𝑛
𝒋
2𝑒
2
𝑂𝑛 𝑎 ∶ ∀𝑥𝜖ℝ ; 𝑓𝑛′ 𝑥 = 2 𝓒𝟐
−3 𝓒𝟑 𝓒𝟒
1+𝑒 2
𝑥−𝑛 𝓒𝟓
𝓞 𝒙
𝒊
𝑓𝑛′ 𝑥 est une quantité positive sur ℝ comme étant
une quotient de deux quantités strictement
positives. Ainsi : ∀𝑥𝜖ℝ ∀𝑛𝜖ℕ∗ ; 𝑓𝑛′ 𝑥 > 0
D’où 𝑓𝑛 est strictement croissante sur ℝ .
La Question : 2) c)

La Question : 2) a)
Soit 𝒜 l’aire définie par l’intersection de la courbe
𝒞1 et les droites d’équations : 𝑥 = 0 , 𝑥 = 1 𝑒𝑡 𝑦 = 0
Rappel : Soit 𝐷𝑓 le domaine de définition d’une 1 1
𝒜 = ∫0 𝑓1 𝑥 𝑑𝑥 = ∫0 𝑓1 𝑥 𝑑𝑥 car 𝑓1 est positive sur
fonction réelle 𝑓 et soit 𝐴 𝛼, 𝛽 un point dans le plan
réel . On dit que 𝒞𝑓 est symétrique par rapport à 𝐴 0,1 . par un procédé de changement de
−3
𝑥−1
si les deux assertions suivantes sont vérifiées : variables, on pose 𝑡 = 𝑒 2 :
∀ 𝑥 𝜖 𝐷𝑓 ; 𝛼 + 𝑥 𝜖 𝐷𝑓 𝑒𝑡 𝛼 − 𝑥 𝜖 𝐷𝑓
Fin du rappel. 𝑑𝑡 −3
𝑥−1

−3 −3 𝑥−1 −3𝑡
∀ 𝑥 𝜖 𝐷𝑓 ; 𝑓 𝛼 − 𝑥 = 𝑓 𝛼 + 𝑥 = 𝑒2 = 𝑒2 =
𝑑𝑥 2 2
On a 𝑓𝑛 est définie sur ℝ tout entier alors on aura
toujours 𝑛 − 𝑥 𝜖 ℝ 𝑒𝑡 𝑛 + 𝑥 𝜖 ℝ à partir du −2 𝑑𝑡
moment où 𝑥 appartient à ℝ quelquesoit 𝑛 dans ℕ . 𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖 ∶ 𝑑𝑥 =
3 𝑡
soit 𝑛 𝜖 ℕ∗ 3
𝑂𝑛 𝑎 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 ∶ 𝑥 = 0 ⟺ 𝑡 = 𝑒2
1 1
𝑓𝑛 𝑛 − 𝑥 + 𝑓𝑛 𝑛 + 𝑥 = + 𝑥=1 ⟺ 𝑡=1
−3 −3
1+ 𝑒 2 𝑛−𝑥−𝑛 1 + 𝑒 2 𝑛+𝑥−𝑛 1 1
1 1 −2𝑑𝑡
1 1 𝒜= −3 𝑑𝑥 = 3
= + 1+𝑡 3𝑡
3 −3 0 1+ 𝑒 2 𝑥−1 𝑒2
1 + 𝑒 2𝑥 1+𝑒 2
𝑥
−2 1
1
−3 3 = 3 𝑑𝑡
3 𝑡 𝑡+1
1+ 𝑒2𝑥 + 1+ 𝑒 2𝑥 𝑒2
= 3 −3 −2 1
1 1
1+ 𝑒 2𝑥 1+ 𝑒2𝑥 = 3 − 𝑑𝑡
3 𝑒2 𝑡 1+𝑡
1 1
−3
𝑥
3 −2 1 2 1
2+𝑒 2 + 𝑒 2𝑥 = 3 𝑑𝑡 + 3 𝑑𝑡
= −3 3 =1 3 𝑒2 𝑡 3 𝑒2 1+𝑡
𝑥
2+𝑒 2 + 𝑒 2𝑥 −2 2
= ln 𝑡 1 3 + ln 𝑡 + 1 1 3
3 𝑒2 3 𝑒2
1
Ainsi 𝑓𝑛 𝑛 − 𝑥 + 𝑓𝑛 𝑛 + 𝑥 = 2 × 2 Donc la courbe −2 3 2 3
= 0 − + ln 2 − ln 1 + 𝑒 2
representant 𝑓 dans un repère orthonormé 𝒪, 𝑖, 𝑗 3 2 3
1
est symetrique par rapport à 𝐼𝑛 𝑛, 2 2 2
= 1 + ln 3
3
La Question : 2) b) 1 + 𝑒2
≈ 0,327
La représentation graphique de la courbe 𝒞1
1
representant la fonction dans un repère
−3
1+𝑒 2
𝑥−1 La Question : 3) a)
orthonormé 𝒪, 𝑖, 𝑗 .
𝒚 Soit 𝑔𝑛 la fonction définie dans ℝ à valeurs dans ℝ
qui, à tout nombre réel 𝑥 , associe son image
𝓒𝒇 𝑓𝑛 𝑥 − 𝑥 .
𝒋
𝟏 𝑔𝑛 ∶ ℝ ⟼ ℝ
𝟐
𝑥 ⟼ 𝑓𝑛 𝑥 − 𝑥
𝓞 𝒙
𝒊
𝑔𝑛 𝑥 est continue et est dérivable sur ℝ
car 𝑓𝑛 𝑥 et 𝑥 le sont.

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3 −3 𝑥−𝑛 La Question : 3) b)
2𝑒
2
𝑔𝑛′ 𝑥 = 𝑓𝑛′ 𝑥 −1 = 2 −1
−3
1+ 𝑒 2 𝑥−𝑛 −1 < 0 ⟹ 𝑥 − 𝑛 − 1 < 𝑥 − 𝑛
−3 −3
3 −3 −3 2 ⟹ 𝑥−𝑛−1 > 𝑥−𝑛
𝑥−𝑛
𝑒 2 𝑥−𝑛 2 2
2𝑒 − 1+
2
−3 −3
= 2 ⟹ 𝑒 2
𝑥−𝑛−1
>𝑒 2
𝑥−𝑛
−3
1+ 𝑒 2 𝑥−𝑛 −3 −3
𝑥−𝑛−1 𝑥−𝑛
⟹ 1+𝑒 2 >1+𝑒 2
3 −3 𝑥−𝑛
−3
𝑥−𝑛 1 1
𝑒2 − 1 − 2𝑒 2 − 𝑒 −3 𝑥−𝑛
=2 ⟹ −3 < −3
−3
𝑥−𝑛
2
1+ 𝑒 2 𝑥−𝑛−1 1+ 𝑒 2 𝑥−𝑛
1+𝑒 2
⟹ 𝑓𝑛+1 𝑥 < 𝑓𝑛 𝑥
1 −3 𝑥−𝑛 −3 𝑥−𝑛
− 2𝑒 2 +1+𝑒
= 2 <0 La Question : 3) c)
−3
1 + 𝑒 2 𝑥−𝑛
𝑛 𝜖 ℕ∗ ⟹ 𝑢𝑛 < 𝑛
Donc : ∀𝑥𝜖ℝ ; 𝑔𝑛′ 𝑥 < 0 d’où 𝑔𝑛 est strictement ⟹ 𝑓𝑛 𝑢𝑛 < 𝑓𝑛 𝑛 ; 𝑐𝑎𝑟 𝑓𝑛 𝑒𝑠𝑡 ↗
décroissante sur ℝ . Alors comme 𝑔𝑛 est continue et 𝑓𝑛 𝑢𝑛 = 𝑢𝑛
elle est strictement décroissante sur ℝ alors c’est 1
⟹ 𝑢𝑛 < ; 𝑐𝑎𝑟 1
une bijection de ℝ dans ℝ. 2 𝑓𝑛 𝑛 =
2
𝑔𝑛 −∞, +∞ = lim 𝑔𝑛 𝑥 ; lim 𝑔𝑛 𝑥 =ℝ 1
𝑥→+∞ 𝑥→−∞ 0 < 𝑢𝑛 <
⟹ 2
En réalité, 𝑔𝑛 est une bijection de n’importe quel 1
intervalle 𝐼 ⊂ ℝ à valeurs dans 𝑔𝑛 𝐼 . 0 < 𝑢𝑛+1 <
2
On pose 𝐼 = 0, 𝑛 ⊂ ℝ , Alors 𝑔𝑛 ∶ 0, 𝑛 ⟼ 𝑔𝑛 0, 𝑛
⟹ 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 < 1
est une bijection.
⟹ 𝑢𝑛+1 − 1 < 𝑢𝑛
𝑔𝑛 0, 𝑛 = lim− 𝑔𝑛 𝑥 ; lim+ 𝑔𝑛 𝑥
𝑥→𝑛 𝑥→0
⟹ 𝑢𝑛+1 − 1 − 𝑛 < 𝑢𝑛 − 𝑛
1 1
= −𝑛; 3𝑛 −3 −3
2 ⟹ 𝑢𝑛+1 − 1 + 𝑛 > 𝑢𝑛 − 𝑛
1+𝑒 2 2 2
1 1 −3 −3
𝑢 − 1+𝑛 𝑢 −𝑛
c-à-d 𝑔𝑛 ∶ 0, 𝑛 ⟼ −𝑛 ; 3𝑛 est une bijection . ⟹ 𝑒 2 𝑛 +1 >𝑒 2 𝑛
2
1+𝑒 2
Et d’après la définition d’une bijection on conclut 1 1
⟹ −3 < −3
que : 1+ 𝑒 2 𝑢 𝑛 +1 − 1+𝑛 1+ 𝑒 2 𝑢 𝑛 −𝑛
1 1 ⟹ 𝑓𝑛+1 𝑢𝑛+1 < 𝑓𝑛 𝑢𝑛
∀𝑦𝜖 −𝑛 ; 3𝑛 , ∃! 𝑢𝑛 𝜖 0, 𝑛 ∶ 𝑔𝑛 𝑢𝑛 = 𝑦
2 𝑓𝑛+1 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛+1
1+ 𝑒2
⟹ 𝑢𝑛+1 < 𝑢𝑛 ; 𝑐𝑎𝑟
1 1 𝑓𝑛 𝑢𝑛 = 𝑢𝑛
En particulier, pour 𝑦 = 0 ( car −𝑛 <0< 3𝑛 )
2
1+𝑒 2
1 1
On écrit : 0 𝜖 2
−𝑛 ; 3𝑛 D’où : ∀𝑛𝜖ℕ∗ ; 𝑢𝑛+1 < 𝑢𝑛 C-à-d 𝑢𝑛 𝑛𝜖 ℕ∗ est une
1+𝑒 2
suite strictement décroissante et comme elle est
1
minorée par 0 ( car ∀𝑛𝜖ℕ∗ ; 0 < 𝑢𝑛 < 2 ).
⟹ ∃! 𝑢𝑛 𝜖 0, 𝑛 ∶ 𝑔𝑛 𝑢𝑛 = 0
Alors elle est convergente.
⟹ ∃! 𝑢𝑛 𝜖 0, 𝑛 ∶ 𝑓𝑛 𝑢𝑛 − 𝑢𝑛 = 0
La Question : 3) d)
⟹ ∃! 𝑢𝑛 𝜖 0, 𝑛 ∶ 𝑓𝑛 𝑢𝑛 = 𝑢𝑛
On part du fait que 𝑓𝑛 𝑢𝑛 = 𝑢𝑛
C’est l’élégance qui m’a conduit à répondre ainsi. 1
C-à-d : = 𝑢𝑛 . par passage aux limites,
Sinon, si vous aimeriez être typique, vous pouvez −3
𝑢 −𝑛
1+𝑒 2 𝑛
répondre comme suit : On pose 𝑔𝑛 𝑥 = 𝑓𝑛 𝑥 − 𝑛 . on retrouve bien :
la fonction 𝑔𝑛 est continue sur 0, 𝑛 il est trop facile
1
de démontrer que 𝑔𝑛 0 × 𝑔𝑛 𝑛 < 0 Donc d’après lim = lim 𝑢𝑛
𝑛∞ −3 𝑛∞
le TVI on écrit : ∃ 𝑢𝑛 𝜖 0, 𝑛 ; 𝑔𝑛 𝑢𝑛 = 0 1 + 𝑒 2 𝑢 𝑛 −𝑛
comme 𝑔𝑛 est continue et est strictement
1
décroissante 𝑔𝑛′ 𝑥 < 0 Alors 𝑢𝑛 est unique ⟹ −3 =𝑙
( 𝑔𝑛 bijective ) . D’où : ∃! 𝑢𝑛 𝜖 0, 𝑛 ; 𝑓𝑛 𝑢𝑛 = 𝑢𝑛 1+ 𝑒 2 𝑙−∞
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1 Et voici un récapitulatif :
⟹ =𝑙
1 + 𝑒 +∞ 3𝑥
cos 𝑡
1 𝑔 𝑥 = 𝑑𝑡
⟹ =𝑙 𝑥 𝑡
1+∞ 𝑎
cos 𝑡 3𝑥
cos 𝑡
1 = 𝑑𝑡 + 𝑑𝑡
𝑥 𝑡 𝑎 𝑡
⟹ =𝑙
+∞ 𝑥
cos 𝑡 3𝑥
cos 𝑡
=− 𝑑𝑡 + 𝑑𝑡
⟹ 0=𝑙 𝑎 𝑡 𝑎 𝑡
= −𝜓 𝑥 + 𝜓 3𝑥
𝐷 ′ 𝑜ù 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 ∶ lim 𝑢𝑛 = 0
𝑛∞
= 𝜓 3𝑥 − 𝜓 𝑥
Le Cinquième Exercice 𝜓 est dérivable sur 0, +∞ , Donc 𝜓 3𝑥 est
dérivable sur 0, +∞ comme étant la composée
La Question : 1) de deux fonctions toutes définies et dérivables sur
0, +∞ . Donc 𝑥 ⟼ 𝜓 3𝑥 − 𝜓 𝑥 est dérivable
On démontre la parité de la fonction 𝑔 à l’aide comme étant différence de deux fonctions
d’un procédé de changement de variable. dérivables sur 0, +∞ .

−3𝑥
cos 𝑡 Ainsi : 𝑔′ 𝑥 = 𝜓 3𝑥 − 𝜓 𝑥
𝑔 −𝑥 = 𝑑𝑡
−𝑥 𝑡 = 3𝑥 ∙ 𝜓 ′ 3𝑥 − 𝜓 ′ (𝑥)
𝑂𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 ∶ 𝑙 = −𝑡 ⟹ 𝑑𝑡 = −𝑑𝑙 = 3𝑥 ∙ 𝜑 3𝑥 − 𝜑(𝑥)
cos 𝑡 cos −𝑙 cos 𝑙 − cos 𝑙 cos 3𝑥 cos 𝑥
= = = = 3𝑥 ∙ −
𝑡 −𝑙 −𝑙 𝑙 3𝑥 𝑥
𝑡 = −𝑥 ⟺ 𝑙 = 𝑥
𝑡 = −3𝑥 ⟺ 𝑙 = 3𝑥 La Question : 3) a)

−3𝑥
cos 𝑡 3𝑥
− cos 𝑙 Soit 𝑥 un élément de 0, +∞ ,
𝑔 −𝑥 = 𝑑𝑡 = −𝑑𝑙 3𝑥 3𝑥
−𝑥 𝑡 𝑥 𝑙 cos 𝑡 1
3𝑥
𝑔 𝑥 = 𝑑𝑡 = cos 𝑡 𝑑𝑡
cos 𝑙 𝑥 𝑡 𝑥 𝑣 ′ (𝑡)
𝑡
= 𝑑𝑙 = 𝑔 𝑥 𝑢(𝑡)
𝑥 𝑙
3𝑥
3𝑥
cos 𝑡 𝑆𝑖 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑛′ ê𝑡𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑠 𝑑é𝑟𝑟𝑎𝑛𝑔é𝑠 = 𝑢(𝑡) × 𝑣(𝑡) 3𝑥
− 𝑢′ 𝑡 × 𝑣(𝑡) 𝑑𝑡
= 𝑑𝑡 ; 𝑥
𝑥 𝑡 𝑡 𝑒𝑡 𝑙 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑢𝑒𝑡𝑡𝑒𝑠 𝑥
3𝑥 3𝑥
sin 𝑡 − sin 𝑡
= 𝑔(𝑥) = − 𝑑𝑡
𝑡 𝑥 𝑥 𝑡2
3𝑥
Comme 𝑔 −𝑥 = 𝑔 𝑥 ; ∀𝑥𝜖ℝ∗ Alors 𝑔 est une sin 3𝑥 sin 𝑥 sin 𝑡
= − + 𝑑𝑡
fonction paire sur ℝ∗ : C-à-d la courbe 𝒞𝑔 est 3𝑥 𝑥 𝑥 𝑡2
symétrique par rapport à l’axe des ordonnées. sin 3𝑥 − 3sin 𝑥 3𝑥
sin 𝑡
= + 𝑑𝑡
3𝑥 𝑥 𝑡2
La Question : 2) La Question : 3) b)

cos 𝑡 Soit 𝑥 un élément de 0, ∞ On a : sin 𝑡 ≤ 1 ⇝ 1


Soit 𝜑 la fonction définie sur 0, +∞ par 𝜑 𝑥 = 1 1
𝑡 Aussi : 𝑥 ≤ 𝑡 ⟹ 𝑥 2 ≤ 𝑡 2 ⟹ 𝑡 2 ≤ 𝑥 2 ⇝ 2
et soit a un élément de 0, +∞ . la fonction 𝜑 est
bien définie et est continue sur 0, +∞ comme sin 𝑡 1
1 × 2 ⟹ 2
≤ 2
étant quotient de deux fonctions toutes continues 𝑡 𝑥
sur 0, +∞ . Donc 𝜑 admet des primitives sur 0, +∞ . 3𝑥
sin 𝑡 3𝑥
1
En particulier, 𝜑 admet une primitive 𝜓 sur 0, +∞ ⟹ 𝑑𝑡 ≤ 𝑑𝑡
𝑥 𝑡2 𝑥 𝑥2
qui s’annule en a et qui est définie comme suit :
𝑥 cos 𝑡 3𝑥 3𝑥
𝜓 𝑥 = ∫𝑎 𝑑𝑡 sin 𝑡 1
𝑡 la fonction 𝜓 est dérivables et ⟹ 2
𝑑𝑡 ≤ 2 1 𝑑𝑡
𝜓 𝑎 =0 𝑥 𝑡 𝑥 𝑥
admet 𝜑 comme dérivée sur 0, +∞ . 3𝑥
sin 𝑡 1
cos 𝑥
C-à-d : 𝜓 ′ 𝑥 = 𝑥 = 𝜑 𝑥 ; ∀𝑥 > 0 . ⟹ 2
𝑑𝑡 ≤ 2 3𝑥 − 𝑥
𝑥 𝑡 𝑥
𝑑 𝑥 cos 𝑡 cos 𝑥
ou encore : 𝑑𝑡 ∫𝑎 𝑡
𝑑𝑡 = 𝑥
. 3𝑥
sin 𝑡 2
⟹ 𝑑𝑡 ≤
𝑥 𝑡2 𝑥
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Récapitulatif : La Question : 4) b)
3𝑥 3𝑥 3𝑥 3𝑥
cos 𝑡 cos 𝑡 − 1 cos 𝑡 1
𝑔(𝑥) = 𝑑𝑡 𝑑𝑡 = 𝑑𝑡 − 𝑑𝑡
𝑥 𝑡 𝑥 𝑡 𝑥 𝑡 𝑥 𝑡
3𝑥
sin 3𝑥 − 3sin 𝑥 sin 𝑡 3𝑥
= + 𝑑𝑡 = 𝑔 𝑥 − ln 𝑡 𝑥
3𝑥 𝑥 𝑡2
3𝑥 = 𝑔 𝑥 − ln 3𝑥 − ln 𝑥 ; 𝑥 ≠ 0
sin 3𝑥 sin 𝑥 sin 𝑡
= − + 𝑑𝑡 3𝑥
3𝑥 𝑥 𝑥 𝑡2 = 𝑔 𝑥 − ln ; 𝑥≠0
𝑥
3𝑥
sin 3𝑥 sin 𝑥 sin 𝑡 = 𝑔 𝑥 − ln 3
≤ + + 𝑑𝑡
3𝑥 𝑥 𝑥 𝑡2
3𝑥
1 1 sin 𝑡
≤ + + 𝑑𝑡 La Question : 4) c)
3𝑥 𝑥 𝑥 𝑡2
1 1 2 2𝑥
≤ + + 1 − cos 𝑡
3𝑥 𝑥 𝑥 ∀𝑥 > 0 ; 0 ≤ 𝑑𝑡 ≤ 2𝑥
𝑥 𝑡
10 𝒙 → 𝟎+
≤ 𝒙 → 𝟎+
3𝑥
10 0 0
D’où : ∀𝑥 > 0 ; 𝑔(𝑥) ≤ 3𝑥
2𝑥
10 1 − cos 𝑡
𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 ∶ 𝑔 𝑥 ≤ 𝐷𝑜𝑛𝑐 ∶ lim+ 𝑑𝑡 = 0
3𝑥 𝑥→0 𝑥 𝑡
10 2𝑥
cos 𝑡 − 1
𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 ∶ 0 ≤ 𝑔 𝑥 ≤ 𝐴𝑢𝑠𝑠𝑖 ∶ lim+ 𝑑𝑡 = 0
3𝑥 𝑥→0 𝑡
𝑥
𝒙 → +∞
𝒙 → +∞ 3𝑥
cos 𝑡 − 1
𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 ∶ 𝑔 𝑥 − ln 3 = 𝑑𝑡
0 𝑥 𝑡
3𝑥
cos 𝑡 − 1
−10 10 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 ∶ lim+ 𝑔 𝑥 − ln 3 = lim+ 𝑑𝑡
𝑜𝑢 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 ∶ ≤𝑔 𝑥 ≤ 𝑥→0 𝑥→0 𝑥 𝑡
3𝑥 3𝑥
𝒙 → +∞ 𝒙 → +∞ 𝐶 −à−𝑑 ∶ lim 𝑔 𝑥 − ln 3 = 0
𝑥→0+

𝑂𝑢 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 ∶ lim 𝑔 𝑥 = ln 3
0 0 𝑥→0+

𝐷 ′ 𝑜ù ∶ lim 𝑔(𝑥) = 0
𝑥→+∞

La Question : 4) a)

D’une part : cos 𝑡 ≤ 1 ⟹ 1 − cos 𝑡 ≥ 0


1 − cos 𝑡 𝑥 ≤ 𝑡 ≤ 3𝑥
⟹ ≥ 0 ; 𝑐𝑎𝑟
𝑡 𝑥>0
3𝑥
1 − cos 𝑡
⟹ 1 ∶ 𝑑𝑡 ≥ 0 ; 𝑐𝑎𝑟 0 < 𝑥 < 3𝑥
𝑥 𝑡

D’autre part :
1 − cos 𝑡
1 − cos 𝑡 ≤ 𝑡 ⟹ ≤ 1 ; 𝑐𝑎𝑟 𝑡 ≥ 𝑥 > 0
𝑡
3𝑥 3𝑥
1 − cos 𝑡
⟹ 𝑑𝑡 ≤ 1 𝑑𝑡
𝑥 𝑡 𝑥
1−cos 𝑡
Car 𝑥 < 3𝑥 et la fonction est continue sur 0, +∞
𝑡
3𝑥
1 − cos 𝑡
⟹ 𝑑𝑡 ≤ 2𝑥
𝑥 𝑡
3𝑥
1 − cos 𝑡
1 𝑒𝑡 2 ⟹ ∀𝑥 > 0 ; 0 ≤ 𝑑𝑡 ≤ 2𝑥
𝑥 𝑡
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La Question : 3) b)

2016 N
10
Soit 𝑀(𝑎, 𝑏) un élément de 𝐸 ∗ .
l’équation 𝜑 𝑥 + 𝑖𝑦 = 𝑀 𝑎, 𝑏 admet une seule
solution 𝑥 + 𝑖𝑦 = 𝑎 + 𝑖𝑏 Donc :
∀𝑀 𝑎, 𝑏 𝜖 𝐸 ∗ , ∃! 𝑥 + 𝑖𝑦 𝜖 ℂ∗ ∶ 𝜑 𝑥 + 𝑖𝑦 = 𝑀 𝑎, 𝑏
c-à-d que 𝜑 est une bijection de ℂ∗ dans 𝐸 ∗ .
Le Premier Exercice Dés lors : 𝜑 ℂ∗ = 𝐸 ∗ .
La Question : 1) comme 𝜑 est un homomorphisme de ℂ∗ dans E
et comme ℂ∗ ,× est un groupe commutatif,
Tout d’abord, E est une partie non-vide de ℳ3 ℝ alors la structure algébrique de ℂ∗ ,× sera
puisque c’est l’ensemble des matrices carrées transmise vers 𝐸 ∗ ,× via l’application φ.
d’ordre 3 qui s’écrivent sous la forme ℂ∗ ,× groupe commutatif ⟹ 𝐸 ∗ ,× Aussi .
𝑀 𝑥, 𝑦 𝑒𝑡 𝑀 0,0 = 𝒪 𝜖 𝐸 . 1 + 𝑖0 est l’élément neutre de ℂ∗ ,× ⟹
soient 𝑥, 𝑦 et 𝑎, 𝑏 deux éléments de E : 𝜑 1 + 𝑖0 = 𝑀 1,0 est l’élément neutre pour 𝐸 ∗ ,×

𝑥+𝑦−𝑎−𝑏 0 −2𝑦 + 2𝑏
𝑀 𝑥, 𝑦 − 𝑀 𝑎, 𝑏 = 0 0 0 La Question : 4)
𝑦−𝑏 0 𝑥−𝑦−𝑎+𝑏
𝐸, +,× est un groupe commutatif car :
𝑥−𝑎 𝜖ℝ
= 𝑀 𝑥 − 𝑎 ; 𝑦 − 𝑏 𝜖 𝐸 𝑐𝑎𝑟
𝑦−𝑏 𝜖ℝ ∎ 𝐸, + 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑔𝑟𝑜𝑢𝑝𝑒
D’où : 𝐸, + est un sous-groupe de ℳ3 ℝ , + . 𝑐𝑎𝑟 ∶ ∎ 𝐸 ∗ ,× 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑔𝑟𝑜𝑢𝑝𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑢𝑡𝑎𝑡𝑖𝑓
∎ × 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑖𝑠𝑡𝑟𝑖𝑏𝑢𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑟𝑎𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡 à +
∎ × 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑢𝑡𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝐸
La Question : 2)
La distributivité de × par rapport à + :
𝑀 𝑥, 𝑦 × 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′ =
𝑥 + 𝑦 0 −2𝑦 𝑥 ′ + 𝑦′ 0 −2𝑦′ 𝑀 𝑎, 𝑏 × 𝑀 𝑥, 𝑦 + 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′
= 0 0 0 × 0 0 0
𝑦 0 𝑥−𝑦 𝑦′ 0 ′
𝑥 − 𝑦′ = 𝑀 𝑎, 𝑏 × 𝑀 𝑥 + 𝑥 ′ ; 𝑦 + 𝑦′

𝑥 + 𝑦 𝑥 ′ + 𝑦′ − 2𝑦𝑦′ 0 −2𝑦 ′ 𝑥 + 𝑦 − 2𝑦 𝑥 ′ − 𝑦′ = 𝑀 𝑎 𝑥 + 𝑥′ − 𝑏 𝑦 + 𝑦′ ; 𝑎 𝑦 + 𝑦′ + 𝑏 𝑥 + 𝑥′
= 0 0 0 = 𝑀 𝑎𝑥 + 𝑎𝑥 ′ − 𝑏𝑦 − 𝑏𝑦 ′ ; 𝑎𝑦 + 𝑎𝑦 ′ + 𝑏𝑥 + 𝑏𝑥′
𝑦 𝑥 ′ + 𝑦′ + 𝑦 ′ (𝑥 − 𝑦) 0 −2𝑦𝑦 ′ + 𝑥 − 𝑦 𝑥 ′ − 𝑦′

𝑥𝑥 ′ − 𝑦𝑦′ + 𝑥𝑦 ′ + 𝑦𝑥′ 0 −2 𝑥𝑦 ′ + 𝑦𝑥′ 𝑀 𝑎, 𝑏 × 𝑀 𝑥, 𝑦 + 𝑀 𝑎, 𝑏 × 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′


= 0 0 0
𝑥𝑦 ′ + 𝑦𝑥′ 0 𝑥𝑥 ′ − 𝑦𝑦′ − 𝑥𝑦 ′ + 𝑦𝑥′ = 𝑀 𝑎𝑥 − 𝑏𝑦 ; 𝑎𝑦 + 𝑏𝑥 + 𝑀 𝑎𝑥 ′ − 𝑏𝑦 ′ ; 𝑎𝑦 ′ + 𝑏𝑥′
= 𝑀 𝑎𝑥 − 𝑏𝑦 + 𝑎𝑥 ′ − 𝑏𝑦 ′ ; 𝑎𝑦 + 𝑏𝑥 + 𝑎𝑦 ′ + 𝑏𝑥′
𝑥𝑥 ′ − 𝑦𝑦 ′ 𝜖 ℝ
= 𝑀 𝑥𝑥 ′ − 𝑦𝑦 ′ ; 𝑥𝑦 ′ + 𝑦𝑥′ 𝜖 𝐸 ; 𝑐𝑎𝑟
𝑥𝑦 ′ + 𝑦𝑥 ′ 𝜖 ℝ Donc la distributivité à gauche est vérifiée.
Même procédé pour la distributivité à droite.
La Question : 3) a) Pour la commutativité de × dans 𝐸 , on a :

Soient 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 et 𝑧′ = 𝑧′ + 𝑖𝑦′ deux éléments de ℂ∗ 𝑀 𝑥, 𝑦 × 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′ = 𝑀 𝑥𝑥 ′ − 𝑦𝑦 ′ ; 𝑥𝑦 ′ + 𝑦𝑥′


et soit 𝜑 l’application suivante : = 𝑀 𝑥𝑥 ′ − 𝑦𝑦 ′ ; 𝑦 ′ 𝑥 + 𝑥′𝑦

𝜑 ∶ ℂ∗ ,× ⟼ 𝐸,× = 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′ × 𝑀 𝑥, 𝑦
𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 ⟼ 𝜑 𝑧 = 𝑀 𝑥, 𝑦
La Question : 5) a)
𝜑 𝑧 × 𝑧′ = 𝜑 𝑥 + 𝑖𝑦 𝑥 ′ + 𝑖𝑦′
= 𝜑 𝑥𝑥 ′ − 𝑦𝑦′ + 𝑖 𝑥𝑦 ′ + 𝑦𝑥′ 0 0 0 𝑥+𝑦 0 −2𝑦
𝐴 × 𝑀 𝑥, 𝑦 = 0 1 0 × 0 0 0
= 𝑀 𝑥𝑥 ′ − 𝑦𝑦 ′ ; 𝑥𝑦 ′ + 𝑦𝑥′
0 0 0 𝑦 0 𝑥−𝑦
= 𝑀 𝑥, 𝑦 × 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′ ; 𝑑′ 𝑎𝑝𝑟è𝑠 2)
0 0 0
= 𝜑 𝑧 × 𝜑 𝑧′ = 0 0 0 =𝒪
0 0 0
Ainsi 𝜑 est 1 homomorphisme de ℂ∗ ,× dans 𝐸,×
.
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La Question : 5) b) Comme 173 ne divise pas le nombre a, alors 173
ne divise pas b à cause de l’équivalence de la
Soient 𝑀(𝑥, 𝑦) une matrice de E et 𝑀(𝑥’, 𝑦’) son question 2) : 173/𝑎 ⟺ 173/𝑏
symetrique dans E.
173 ∧ 𝑎 = 1
On peut Donc écrire :
173 ∧ 𝑏 = 1
⟺ 𝑀 𝑥, 𝑦 × 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′ = 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′ × 𝑀 𝑥, 𝑦 = 𝐼 𝑎172 ≡ 1 173
Ainsi d’après Fermat :
⟺ 𝑀 𝑥, 𝑦 × 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′ = 𝐼 𝑐𝑎𝑟 × 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑢𝑡𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑎172 ≡ 1 173
D’où : 𝑎172 ≡ 𝑏172 173
⟹ 𝐴 × 𝑀 𝑥, 𝑦 × 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′ = 𝐴 × 𝐼 = 𝐴
⟹ 𝒪 × 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′ = 𝐴
La Question : I) 4) b)
⟹ 𝒪=𝐴
⟹ 0 = 1 ; 𝑐 ′ 𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑏𝑠𝑢𝑟𝑑𝑒 𝑎171 ≡ −𝑏171 173 𝑎 𝑎171 ≡ −𝑎 𝑏171 173

𝑎172 ≡ 𝑏172 173 𝑎172 ≡ 𝑏172 173
Donc 𝑀(𝑥, 𝑦) n’est pas inversible ( n’admet pas de 𝑎172 ≡ −𝑎 𝑏171 173
symetrique ) ⟹
𝑎172 ≡ 𝑏172 173
⟹ 𝑏172 ≡ −𝑎 𝑏171 173 ; 𝑙𝑎 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑖𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡é
Le Deuxième Exercice
⟹ 173/𝑏171 𝑎 + 𝑏
La Première partie ⟹ 𝑏171 𝑎 + 𝑏 ≡ 0 173

La Question : I) 1) La Question : I) 4) c)

173/ 𝑎3 + 𝑏 3 ⟹ 𝑎3 + 𝑏 3 ≡ 0 173 173 ∧ 𝑏 = 1 ⟹ 173 ∧ 𝑏171 = 1


173/𝑏171 𝑎 + 𝑏
⟹ 𝑎3 ≡ −𝑏 3 173 ⟹ 173/ 𝑎 + 𝑏 ; 𝑐𝑎𝑟
𝑐 ′ 𝑒𝑠𝑡 𝐺𝑎𝑢𝑠𝑠
⟹ 𝑎3 57 ≡ −𝑏 3 57 173
⟹ 𝑎171 ≡ −𝑏171 173 La Deuxième partie

La Question : I) 2) La Question : II) 1)

173/𝑎 ⟺ 173/𝑎3 ; 173 𝜖 ℙ 𝑥, 𝑦 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝐸 ⟹ 𝑥 3 + 𝑦 3 = 173 𝑥𝑦 + 1


⟺ 𝑎3 ≡ 0 173 ⟹ 𝑥 + 𝑦 𝑥 2 − 𝑥𝑦 + 𝑦 2 = 173 𝑥𝑦 + 1
⟺ 𝑎3 + 𝑏 3 ≡ 𝑎3 173 𝑐𝑎𝑟 𝑏 3 ≡ 𝑎3 173 ⟹ 173𝑘 𝑥 − 𝑦 2 + 𝑥𝑦 = 173 𝑥𝑦 + 1
⟺ 𝑏 3 ≡ 0 173 ⟹ 𝑘 𝑥 − 𝑦 2 + 𝑘𝑥𝑦 = 𝑥𝑦 + 1
⟺ 173/𝑏 3 ⟹ 𝑘 𝑥−𝑦 2
+ 𝑘 − 1 𝑥𝑦 = 1
⟺ 173/𝑏 ; 𝑐𝑎𝑟 173 𝜖 ℙ
La Question : II) 2)
La Question : I) 3)
𝑜𝑢 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑘 = 1
𝑘 𝜖 ℕ∗ ⟹ 𝑘 ≥ 1 ⟹

173/𝑎 ⟹ 173/𝑏 ; 𝑑 𝑎𝑝𝑟è𝑠 2) 𝑜𝑢 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑘 > 1
173/𝑎
⟹ 𝑆𝑖 𝑘 > 1 ⟹ 𝑘−1 >0
173/𝑏
𝑒𝑡 𝑘 − 1 𝑥𝑦 > 0
⟹ 173 𝑑𝑖𝑣𝑖𝑠𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑏𝑖𝑛𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑙𝑖𝑛é𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑒𝑛 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 ⟹
𝑒𝑡 𝑘 𝑥 − 𝑦 2 > 1 ; 𝑥 ≠ 𝑦
⟹ 173/ 𝑎 + 𝑏
2
⟹ 𝑘 𝑥−𝑦 + 𝑘 − 1 𝑥𝑦 > 1

La Question : I) 4) a) ⟹ 1 > 1 ; 𝑐 𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑏𝑠𝑢𝑟𝑑𝑒
⟹ 𝑘 = 1 ; 𝑐 ′ 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑒 𝑐𝑎𝑠 𝑟𝑒𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡
Rappel du Théorème de Fermat : 𝑥 + 𝑦 = 173 × 1

1 𝑥 − 𝑦 2 + 1 − 1 𝑥𝑦 = 1
𝑝𝜖ℙ
⟹ 𝑎𝑝−1 ≡ 1 𝑝 𝑥 + 𝑦 = 173
𝑎∧𝑝 =1

𝑥−𝑦 2 =1

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x + y = 173
ou bien
x−y =1 𝑴

x + y = 173
ou bien
x − y = −1
ou bien x, y = 87,86 𝑴𝟐

ou bien x, y = 86,87

soit 𝒮 l’ensemble des solutions de l’équation 𝐸


𝓞
dans ℕ2∗ . Le résultat est : 𝑴𝟏

𝑜𝑢 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥, 𝑦 = 87,86
𝑥, 𝑦 𝜖 𝒮 ⟹ 𝑀𝑀2 , 𝑀𝑀1 ≡ 𝒪𝑀2 , 𝒪𝑀1 𝜋
𝑜𝑢 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥, 𝑦 = 86,87

873 + 863 = 1294559 La Question : 2)


Inversement :
173 87 × 86 + 1 = 1294559
2𝑧1 𝑧2 2𝑧1 𝑧2 2𝑧1 𝑧1
3 3
Ainsi : 87 + 86 = 173 87 × 86 + 1 . 𝑧2 = 𝑧1 ⟹ 𝑧 = = =
𝑧1 + 𝑧2 𝑧1 + 𝑧2 𝑧1 + 𝑧1
C-à-d que : 87,86 𝜖 𝒮 𝑒𝑡 86,87 𝜖 𝒮
2𝑧1 𝑧1 2 𝑧1 2
= = 𝜖ℝ
La conclusion : 𝒮 = 87,86 ; 86,87 𝑧1 + 𝑧1 2ℜ𝑒 𝑧1
⟹ 𝑧𝜖ℝ
Le Troisième Exercice ⟹ 𝑀 𝜖 𝑙 ′ 𝑎𝑥𝑒 𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒

La Question : 1) a)
La Question : 3) a)

2𝑧1 𝑧2
𝑧1 − 𝑧 𝑧2 𝑧1 − 𝑧2 Soit 𝑟 la rotation définie comme suit :
𝑧1 + 𝑧2
× = ×
𝑧2 − 𝑧 𝑧1 2𝑧1 𝑧2 𝑧1
𝑧2 − 𝑧 + 𝑧2 𝑟 𝜃, 𝛼 ∶ 𝒫 ⟼ 𝒫
1
𝑧1 𝑧1 + 𝑧2 − 2𝑧1 𝑧2 𝑧2 𝑀 𝑧 ⟼ 𝑀′ 𝑧′
= ×
𝑧2 𝑧1 + 𝑧2 − 2𝑧1 𝑧2 𝑧1
𝑟 𝑀1 = 𝑀2 ⟺ 𝑧𝑀2 − 𝑧𝒪 = 𝑒 𝑖𝛼 𝑧𝑀1 − 𝑧𝒪
𝑧1 𝑧1 + 𝑧2 − 2𝑧2 𝑧2
= × × ⟺ 𝑧2 = 𝑒 𝑖𝛼 𝑧1
𝑧2 𝑧1 + 𝑧2 − 2𝑧1 𝑧1
𝑧1 + 𝑧2 − 2𝑧2 La Question : 3) b)
=
𝑧1 + 𝑧2 − 2𝑧1
𝑧1 − 𝑧2 𝑧1 − 𝑧 𝑧2 𝑧1 − 𝑧 −𝑧1
= × = −1 ⟺ =
𝑧2 − 𝑧1 𝑧2 − 𝑧 𝑧1 𝑧2 − 𝑧 𝑧2
𝑧1 − 𝑧 −𝑧1 −1 ∙ 𝑧1
= −1 ⟹ = = 𝑖𝛼 = 𝑒 −𝑖𝛼 = 1
𝑧2 − 𝑧 𝑧2 𝑒 ∙ 𝑧1
𝑧1 − 𝑧
⟹ =1
La Question : 1) b) 𝑧2 − 𝑧
⟹ 𝑧1 − 𝑧 = 𝑧2 − 𝑧
𝑧1 − 𝑧 𝑧2 𝑧𝑀1 − 𝑧𝑀 𝑧𝑀2 − 𝑧𝒪
× = −1 ⟺ × = −1 𝜖 ℝ ⟹ 𝑀𝑀1 = 𝑀𝑀2
𝑧2 − 𝑧 𝑧1 𝑧𝑀2 − 𝑧𝑀 𝑧𝑀1 − 𝑧𝒪
⟹ 𝑀 𝜖 𝑙𝑎 𝑚é𝑑𝑖𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑀1 𝑀2
𝑜𝑢 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑀, 𝑀1 , 𝑀2 𝑒𝑡 𝒪 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑐𝑜𝑙𝑖𝑛é𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠

𝑜𝑢 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑀, 𝑀1 , 𝑀2 𝑒𝑡 𝒪 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑐𝑜𝑐𝑦𝑐𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠
La Question : 4) a)
𝒪, 𝑀1 𝑒𝑡 𝑀2 Sont supposés différents deux à deux
dans l’énoncé . Alors 𝑀, 𝑀1 , 𝑀2 𝑒𝑡 𝒪 ne peuvent être − − 𝑒 𝑖𝜃 + 1
𝑧1 𝑒𝑡 𝑧2 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑧1 + 𝑧2 =
colinéaires. D’où les 4 points sont cocycliques . ⟹ 6
Autrement-dit : 𝑀 appartient au cercle circonscrit 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝐺 𝑖𝜃
𝑒 −1
𝑧1 𝑧2 =
au triangle 𝒪𝑀1 𝑀2 6
2𝑧1 𝑧2 2 𝑒 𝑖𝜃 − 1
⟹ 𝑧= =
𝑧1 + 𝑧2 𝑒 𝑖𝜃 + 1

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La Question : 4) b) La Question : I) 2) b)

Rappel des formules d’Euler : 𝑥


𝜃 < 𝑥 ⟹ 𝑒𝜃 < 𝑒 𝑥 ⟹ < 𝑒𝑥
𝑥 − 𝑦 𝑖 𝑥+𝑦 1 − 𝑒 −𝑥
𝑒 𝑖𝑥 − 𝑒 𝑖𝑦 = 2𝑖 sin 𝑒 2 𝑎𝑣𝑒𝑐 1 − 𝑒 −𝑥 > 0
2 ⟹ 𝑥 < 𝑒𝑥 − 1 ;
𝑥 − 𝑦 𝑖 𝑥+𝑦 𝑐𝑎𝑟 𝑥 > 0
𝑒 𝑖𝑥 + 𝑒 𝑖𝑦 = 2 cos 𝑒 2
2 ⟹ 𝑥 + 1 < 𝑒𝑥

𝑒 𝑖𝜃 − 1 𝑒 𝑖𝜃 − 𝑒 𝑖0
𝑧=2 = 2 La Question : I) 2) c)
𝑒 𝑖𝜃 + 1 𝑒 𝑖𝜃 + 𝑒 𝑖0
𝜃 − 0 𝑖 𝜃+0
2𝑖 sin 𝑒 2 0 < 𝜃 < 𝑥 ⟹ 𝑒 0 < 𝑒 𝜃 < 𝑒 𝑥 ; 𝐸𝑥𝑝 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑒 𝑒𝑡 ↗
=2 2
𝑥
𝜃 − 0 𝑖 𝜃+0 ⟹ 1< < 𝑒𝑥
2 cos 𝑒 2 1 − 𝑒 −𝑥
2
𝜃 𝜃 𝑥
𝜃 𝑖 − ⟹ ln 1 < ln < ln 𝑒 𝑥
= 2𝑖 ∙ tan ∙𝑒 2 2 1 − 𝑒 −𝑥
2
𝑖𝜋 𝜃 ln 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑒 𝑠𝑢𝑟 ℝ+ ∗ 𝑒𝑠𝑡 ↗
= 2𝑒 2 tan ∙ 𝑒 𝑖0
2
𝜃 𝑖𝜋 La Deuxième partie
= 2 tan ∙𝑒 2
2
La Question : II) 1) a)
𝜃 𝜋
= 2 tan ;
2 2
𝑥𝑒 𝑥 𝑥𝑒 𝑥
lim 𝑓(𝑥) = lim+ = lim
Le Quatrième Exercice 𝑥→0+ 𝑥→0 𝑒𝑥 − 1 𝑥→0+ 𝑒 𝑥 − 1

𝑒𝑥 lim 𝑒 𝑥
𝑥→0+
La Première partie = lim+ 𝑥 =
𝑥→0 𝑒 − 𝑒0 𝑒𝑥 − 𝑒0
𝑥−0 lim+
𝑥→0 𝑥−0
La Question : I) 1) 𝑒 0
𝑒0
= = = 1 = 𝑓(0)
𝑒 𝑥 ′/𝑥=0 𝑒0
La fonction 𝜑 ∶ 𝑡 ⟼ 𝑒 −𝑡 est dérivable sur ℝ tout
entier comme étant la composée de deux Donc 𝑓 est continue à droite en 0 .
fonctions dérivables bien définies sur ℝ 𝑒 −ℝ ⊆ ℝ .
On peut ainsi appliquer le TAF sur n’importe quel La Question : II) 1) b)
intervalle 𝐼 inclus dans ℝ . Soit 𝑥 un réel strictement
positif :
𝑥𝑒 𝑥
lim 𝑓 𝑥 − 𝑥 = lim −𝑥
𝜑 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑒 𝑠𝑢𝑟 0, 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑒𝑥 − 1
𝜑 𝑒𝑠𝑡 𝑑é𝑟𝑖𝑣𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑠𝑢𝑟 0, 𝑥 𝑥 1
𝜑 𝑥 −𝜑 0 = lim = lim 𝑥 =0
⟹ ∃ 𝜃 𝜖 0, 𝑥 ; = 𝜑′ 𝜃 𝑥→+∞ 𝑒 𝑥 −1 𝑥→+∞ 𝑒 1

𝑥−0 𝑥 𝑥
𝑒 −𝑥 − 1 Donc la droite ∆ ∶ 𝑦 = 𝑥 est une asymptote pour
⟹ 0<𝜃<𝑥 ; = −𝑒 −𝜃
𝑥 𝒞𝑓 au voisinage de +∞
𝑥
⟹ 0<𝜃<𝑥 ; = 𝑒𝜃
1 − 𝑒 −𝑥 La Question : II) 2) a)
La Question : I) 2) a)
Soient 𝑡 > 0 𝑒𝑡 𝑥 > 0 .
𝑥 ⟹ 1 − t < e−t ; d′ après I)2)a)
𝜃 > 0 ⟹ 𝑒𝜃 > 1 ⟹ >1
1 − 𝑒 −𝑥 𝑥 𝑥

−𝑥
⟹ 1 − 𝑡 𝑑𝑡 < 𝑒 −𝑡 𝑑𝑡
⟹ 𝑥 >1−𝑒 > 0 ; 𝑐𝑎𝑟 𝑥 > 0 0 0
𝑥
J’ai le droit d’introduire l’intégrale ∫0 𝑑𝑡 car ces
deux quantités sont intégrables ( la continuité est
vérifiée ). L’orde n’a pas changé à cause de 0 < 𝑥
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𝑡2
𝑥
La Question : II) 3) a)
𝑥
⟹ 𝑡− < − 𝑒 −𝑡 0
2 0
𝑆𝑜𝑖𝑡 𝑥 > 0 ∶
2
𝑥
⟹ 𝑥− < −𝑒 −𝑥 + 1 ; 1 𝑥𝑒 𝑥
2
𝑓 𝑥 −1 − 1 − 1 𝑥𝑒 𝑥 − 𝑒 𝑥 + 1
𝑒𝑥
= =
De même, Soient t > 0 𝑒𝑡 𝑥 > 0 . 𝑥 𝑥 𝑥 𝑒𝑥 − 1
1 1
𝑥𝑒 𝑥 𝑥𝑒 𝑥 1 − 𝑥 + 𝑥𝑒 𝑥
⟹ 0 < ln ; 𝑑′ 𝑎𝑝𝑟è𝑠 𝐼)2)𝑐) =
𝑒𝑥 − 1 𝑥 𝑒𝑥 − 1
𝑥𝑒 𝑥 𝑥𝑒 𝑥 𝑥𝑒 𝑥 − 𝑒 𝑥 + 1
ln
⟹ 𝑒0 < 𝑒 𝑒 𝑥 −1 = ∙
𝑒𝑥 − 1 𝑥2 𝑒𝑥
𝑥𝑒 𝑥
⟹ 1< 𝑥𝑒 𝑥 𝑒𝑥 𝑥 − 1 + 𝑒 −𝑥
𝑒𝑥 − 1 = ∙ ∙
𝑒𝑥 − 1 𝑒𝑥 𝑥2
𝑥 ∙ 𝑒𝑥
⟹ 1< 𝑥 − 1 + 𝑒 −𝑥
𝑒 𝑥 ∙ 1 − 𝑒 −𝑥 = 𝑓(𝑥)
𝑥2
𝑥
⟹ 1<
1 − 𝑒 −𝑥
La Question : II) 3) b)
On multiplie les deux côtés de cette inégalité par
le nombre positif 1 − 𝑒 −𝑥 , il est positif car 𝑥 > 0 . 𝑓 𝑥 −1 𝑥 − 1 + 𝑒 −𝑥
lim+ = lim+ 𝑓(𝑥)
𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥2
⟹ 1 − 𝑒 −𝑥 < 𝑥
𝑥 − 1 + 𝑒 −𝑥
⟹ 2 ∶ −𝑒 −𝑥 + 1 < 𝑥 ; 𝑗𝑜𝑙𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡 = lim+ × lim+ 𝑓(𝑥)
𝑥→0 𝑥2 𝑥→0
2
𝑥 1 1
1 𝑒𝑡 2 ⟹ ∀𝑥 > 0 ; 𝑥 − < −𝑒 −𝑥 + 1 < 𝑥 = ×1=
2 2 2
𝑥 2
Pour x = 0 , On a : 𝑥 − 2 = −𝑒 −𝑥 + 1 = 𝑥 = 0 ∎
𝑥 − 1 + 𝑒 −𝑥 1
𝑀𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑞𝑢𝑜𝑖 lim+ 2
= ?
On écrit finalement : 𝑥→0 𝑥 2

𝑥2
∀𝑥 ≥ 0 ; 𝑥− ≤ −𝑒 −𝑥 + 1 ≤ 𝑥 ∎ 𝑥 → 0+ ⟹ 𝑥 ≥ 0
2
𝑥2 𝑥3 𝑥2
⟹ − ≤ 𝑒 −𝑥 + 𝑥 − 1 ≤
La Question : II) 2) b) 2 6 2
1 1 𝑒 −𝑥 + 𝑥 − 1 1
a-t-On le droit d’intégrer la formule ∎ ? ⟹ − 𝑥 ≤ 2
≤ ; 𝑥2 > 0
2 6 𝑥 2
Oui, effectivement, On a le droit de le faire car les
trois quantités sont des fonctions continues sur ℝ 1 1 𝑒 −𝑥 + 𝑥 − 1 1
⟹ − 𝑥 ≤ 2

tout entier . Et 𝑥 > 0 gardera le sens de l’ordre 2 6 𝑥 2
inchangeable . 𝐱 → 𝟎+ 𝐱 → 𝟎+
𝑥2 𝟏 𝟏
∎ ⟹ 𝑥− ≤ −𝑒 −𝑥 + 1 ≤ 𝑥
2 𝟐 𝟐
𝑡
𝑥2 𝑡 𝑡
⟹ 𝑥− 𝑑𝑥 < −𝑒 −𝑥 + 1 𝑑𝑥 < 𝑥 𝑑𝑥 𝑒 −𝑥 + 𝑥 − 1 1
0 2 0 0 ⟹ lim+ 2
=
𝑥→0 𝑥 2
𝑡 𝑡
𝑥2 𝑥3 𝑡
𝑥2
⟹ − + 𝑐𝑡𝑒 < 𝑒 −𝑥 + 𝑥 + 𝑐𝑡𝑒 0 < + 𝑐𝑡𝑒 𝑓 𝑥 −1 1
2 6 0
2 0 𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖 ∶ lim+ =
𝑥→0 𝑥 2
𝑡2 𝑡3 𝑡2
⟹ − < 𝑒 −𝑡 + 𝑡 − 1 < ; 𝑡>0 𝑓 𝑥 − 𝑓(0) 1
2 6 2 ⟺ lim+ =
𝑥→0 𝑥−0 2
Cette inégalité reste vraie pour t = 0 .
𝑓 𝑒𝑠𝑡 𝑑é𝑟𝑖𝑣𝑎𝑏𝑙𝑒 à 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒
Donc finalement on écrit :
⟺ 1
𝑡2 𝑡3 𝑡2 𝑒𝑛 0 𝑒𝑡 𝑓𝑑′ 0 =
2
∀𝑡 ≥ 0 ∶ − < 𝑒 −𝑡 + 𝑡 − 1 <
2 6 2
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𝒞𝑓 𝑎𝑑𝑚𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑑𝑒𝑚𝑖 − 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒 ∆ 𝑃 𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒 ⟹ 𝑢𝑛 > 0
1 ⟹ 𝑓 𝑢𝑛 > 𝑓 0 ; 𝑓 𝑒𝑠𝑡 ↗ 0, +∞
𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒
⟺ 2 ⟹ 𝑓 𝑢𝑛 > 1
𝑡𝑎𝑛𝑔𝑒𝑛𝑡𝑒 à 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒 𝑒𝑛 0,1
1 ⟹ ln 𝑓 𝑢𝑛 > ln 1 ; ln 𝑒𝑠𝑡 ↗ 0, +∞
∆ ∶ 𝑦 = 𝑥+𝑓 0 ⟹ 𝑢𝑛+1 > 0
2
⟹ 𝑃 𝑛+1 𝑒𝑠𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
La Question : II) 4) a)
𝑃 0 𝑒𝑠𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖 𝑜𝑛 𝑎 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣é ∶
𝑃 𝑛 ⟹ 𝑃 𝑛 + 1 ; ∀𝑛𝜖ℕ
Comme 𝑥 ⟼ 𝑥𝑒 𝑥 est dérivable sur 0, +∞ comme
Alors : ∀𝑛𝜖ℕ ∶ 𝑢𝑛 > 0
étant produit de deux fonctions dérivables. Aussi la
fonction 𝑥 ⟼ 𝑒 𝑥 − 1 est dérivable sur 0, +∞
comme étant somme ( différence de deux La Question : III) 2)
fonctions dérivables ) ; et ∀𝑥 > 0 ; 𝑒 𝑥 − 1 ≠ 0 .
Alors 𝑓 est dérivable sur 0, +∞ comme étant 𝐼)2)𝑐) ⟹ 0 < ln 𝑓(𝑥) < 𝑥 ; ∀𝑥 > 0
quotient de deux fonctions dérivables sur 0, +∞ .
⟹ 0 < ln 𝑓 𝑢𝑛 < 𝑢𝑛 ; 𝑐𝑎𝑟 𝑢𝑛 > 0
soit 𝑥 𝜖 0, +∞ ∶
⟹ 0 < 𝑢𝑛+1 < 𝑢𝑛 ; ∀𝑛𝜖ℕ
′ ⟹ 𝑢𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑡𝑟𝑖𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 ↘
𝑥𝑒 𝑥 𝑥𝑒 𝑥 ′
𝑒 𝑥 − 1 − 𝑒 𝑥 − 1 ′ 𝑥𝑒 𝑥 𝑛𝜖 ℕ
𝑓′ 𝑥 = = ⟹ 𝑢𝑛 𝑛𝜖 ℕ 𝑐𝑜𝑛𝑣𝑒𝑟𝑔𝑒 𝑐𝑎𝑟 𝑚𝑖𝑛𝑜𝑟é𝑒 𝑝𝑎𝑟 0
𝑒𝑥 − 1 𝑒𝑥 − 1 2

𝑒 𝑥 + 𝑥𝑒 𝑥 𝑒 𝑥 − 1 − 𝑒 𝑥 𝑥𝑒 𝑥 La Question : III) 3)
=
𝑒𝑥 − 1 2
𝑓 est une fonction définie sur 0, +∞ .
𝑒 𝑥 1 + 𝑥 𝑒 𝑥 − 1 − 𝑥𝑒 2𝑥
= On a d’après 𝐼)2)𝑐) : ∀𝑥 > 0 ; ln 𝑓(𝑥) < 𝑥 .
𝑒𝑥 − 1 2 Autrement-dit : ∀ 𝑥 𝜖 0, +∞ ; ln 𝑓(𝑥) ≠ 𝑥 .
𝑒 𝑥 1 + 𝑥 𝑒 𝑥 − 1 − 𝑥𝑒 𝑥 Mais ln 𝑓(0) = ln 1 = 0. Donc la seule solution de
= l’équation ln 𝑓(𝑥) = 𝑥 est 0 dans l’ensemble
𝑒𝑥 − 1 2
0, +∞ ∪ 0 = 0, +∞ . C-à-d dans 0, +∞ .
𝑒 𝑥 𝑥𝑒 𝑥 − 𝑥 + 𝑒 𝑥 − 1 − 𝑥𝑒 𝑥
=
𝑒𝑥 − 1 2 Rappel : Soit 𝑓 une fonction numérique continue
sur un intervalle 𝐼 de ℝ tel que 𝑓 𝐼 ⊂ 𝐼
𝑒𝑥 𝑒𝑥 − 1 − 𝑥
= 𝐸𝑡 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑢𝑛 𝑛 une suite récurrente définie par
𝑒𝑥 − 1 2 𝑢𝑛+1 = 𝑓 𝑢𝑛 , avec 𝑢0 𝜖 𝐼 .
Si la suite 𝑢𝑛 𝑛 converge vers la limite 𝑙 , et 𝑙 𝜖 𝐼
La Question : II) 4) b) Alors 𝑙 = 𝑙 .
On pose ∀ 𝑥 𝜖 0, +∞ ; 𝜑 𝑥 = ln 𝑓(𝑥) .
𝑒 𝑥 − 1 2 ≥ 0 ; 𝑡𝑜𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 𝜑 est continue sur 0, +∞ car c’est une
On a : 𝑒 𝑥 > 0 ; 𝑡𝑜𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 composition de deux fonctions continues
𝑒 𝑥 > 1 + 𝑥 ; 𝐼𝐼)2)𝑏) ( 𝑓 𝑒𝑡 ln ). Et 𝑓 0, +∞ = 1, +∞ .
On a aussi 𝜑 0, +∞ = ln 1, +∞ = 0, +∞ .
𝑒𝑥 𝑒𝑥 − 1 − 𝑥 Comme 𝑢𝑛 𝑛 est convergente vers 𝑙 alors d’après
𝐷𝑜𝑛𝑐 ∶ > 0 ; ∀𝑥 > 0 le rappel, la limite 𝑙 vérifie 𝜑 𝑙 = 𝑙.
𝑒𝑥 − 1 2
C-à-d : ln 𝑓(𝑙) = 𝑙 . d’où 𝑙 = 0 = lim𝑛∞ 𝑢𝑛
𝐶 − à − 𝑑 ∶ 𝑓 ′ (𝑥) > 0 ; ∀𝑥 > 0

𝐶 − à − 𝑑 𝑓 𝑒𝑠𝑡 ↗ 𝑠𝑢𝑟 0, +∞ 𝑎𝑖𝑛𝑠𝑖 𝑠𝑢𝑟 0, +∞

La Troisième partie

La Question : III) 1)

Soit la proposition 𝑃 𝑛 ∶ 𝑢𝑛 > 0.


Pour 𝑛 = 0, on a 𝑢0 > 0. donc l’instance 𝑃 0 est
vraie. Soit 𝑛𝜖ℕ et on suppose que 𝑃 𝑛 est vraie .

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Le Cinquième Exercice L’intégrale devient alors :
𝑥 𝑒 𝑥 −1
1 1 2𝑢
La Question : 1) a) 𝑑𝑡 = ∙ 2 ∙ 𝑑𝑢
ln 2 𝑒𝑡 − 1 1 𝑢 𝑢 +1
1 𝑒 𝑥 −1
𝑂𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 𝜓 𝑥 = ; ∀𝑥 > 0 1
𝑒𝑥 −1 =2 𝑑𝑢
1 𝑢2 + 1
𝜓 𝑒𝑠𝑡 une fonction continue sur 0, +∞ comme = 2 arctan 𝑢 𝑒 𝑥 −1
1
étant une composition bien définie de trois
fonctions continues. = 2 arctan 𝑒 𝑥 − 1 − arctan 1
On remarque que ∀𝑥 > 0 ; 𝜓 𝑥 > 0 . 𝜋
𝑥 = 2 arctan 𝑒 𝑥 − 1 −
Donc le signe de l’intégrale ∫ln 2 𝜓 𝑡 𝑑𝑡 depend de 4
𝑥
l’ordre entre ln 2 𝑒𝑡 𝑥. Si 𝑥 < ln 2 ⟹ ∫ 𝜓 𝑡 𝑑𝑡 < 0 . 𝑥
𝜋
ln 2 = 2 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑒 − 1 −
𝑥 2
Si 𝑥 > ln 2 ⟹ ∫ln 2 𝜓 𝑡 𝑑𝑡 > 0
La Question : 2) b)
La Question : 1) b) 𝜋
lim+ 𝐹(𝑥) = lim+ 2 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑒𝑥 − 1 −
𝑥→0 𝑥→0 2
Rappel : Si 𝑓 est continue sur 𝐼 et 𝑎 𝜖 𝐼 . 𝜋
Alors 𝑓 admet des primitives sur 𝐼 . En particulier 𝑓 = 2 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑒0 − 1 −
2
admet une primitive 𝜑 qui s’annule en 0 et qui 𝜋
𝑥
∀𝑥𝜖𝐼 ; 𝜑 𝑥 = ∫𝑎 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡 𝑒𝑡 𝜑 𝑎 = 0 = 2 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 0 −
vérifie : . 2
∀𝑥𝜖𝐼 ; 𝜑′ 𝑥 = 𝑓 𝑥 𝜋
=2×0−
On a 𝜓 est continue sur 0, +∞ et ln 2 𝜖 0, +∞ 2
Alors 𝜓 admet une primitive 𝐹 qui s’annule en ln 2 −𝜋
=
𝑥
∀𝑥 > 0 ; 𝐹 𝑥 = ∫ln 2 𝜓(𝑡) 𝑑𝑡 𝑒𝑡 𝐹 ln 2 = 0 2
Avec : .
∀𝑥 > 0 ; 𝐹 ′ 𝑥 = 𝜓 𝑥 𝜋
Donc 𝐹 est dérivable sur 0, +∞ . lim 𝐹(𝑥) = lim 2 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑒𝑥 − 1 −
1
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 2
Et ∀𝑥 > 0 ; 𝐹 ′ 𝑥 = 𝑥 .
𝑒 −1
𝜋
La Question : 1) c) =2 lim arctan 𝑡 −
𝑡→+∞ 2
𝑡= 𝑒 𝑥 −1
1
∀𝑥 > 0 ; 𝐹 ′ 𝑥 = 𝜓 𝑥 = >0 𝜋 𝜋
𝑒𝑥 −1 =2 −
2 2
D’où 𝐹 est strictement croissante sur 0, +∞ . 𝜋
=
2
La Question : 2) a)
La Question : 3) a)
On pose 𝑢 = 𝑒 𝑥 − 1 . la fonction 𝑢(𝑡) est dérivable
sur 0, +∞ comme composée de deux fonctions 𝐹 est une bijection de 0, +∞ dans 𝐹 0, +∞ car 𝐹
continues . est continue et est strictement croissante sur 0, +∞
.
𝑑𝑢 𝑒𝑡 𝑢2 + 1 𝐹 ∶ 0, +∞ ⟼ 𝐹 0, +∞
𝑢′ = = =
𝑑𝑡 2 𝑒 𝑡 − 1 2𝑢 𝑥
1
𝑥 ⟼ 𝑑𝑡
𝑡
𝑒 −1
2𝑢 ln 2
⟺ 𝑑𝑡 = 𝑑𝑢
𝑢2+1 −𝜋 𝜋
𝐹 0, +∞ = lim+ 𝐹(𝑥) ; lim 𝐹(𝑥) = ,
𝑡 = 𝑙𝑛 2 ⟺ 𝑢 = 1 𝑥→0 𝑥→+∞ 2 2
𝑡 = 𝑥 ⟺ 𝑢 = 𝑒𝑥 − 1 −𝜋 𝜋
1 1 𝐹 ∶ 0, +∞ ⟼ ,
𝑢 = 𝑒𝑥 − 1 ⟺ = 2 2
𝑒𝑡 − 1 𝑢 𝑥
1
𝑥 ⟼ 𝑑𝑡
ln 2 𝑒𝑡 − 1

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La Question : 3) b)

𝐹 ∶ 0, +∞ ⟼

𝑥 ⟼ 2 arctan
−𝜋 𝜋
,
2 2
𝑒𝑥 − 1 −
𝜋
2
2016 R
𝐹 est une bijection Alors :

∀𝑦𝜖
−𝜋 𝜋
, ∃! 𝑥 𝜖 0, +∞ ∶ 𝑦 = 𝑓(𝑥)
Le Premier Exercice
2 2
La Question : 1)
−𝜋 𝜋
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑦 𝜖 , 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 ∃! 𝑥 𝜖 0, +∞ ∶ 𝑦 = 𝑓(𝑥) 𝑐𝑎𝑟𝑑 𝑅𝑢 𝐶41 1
2 2 𝑝 𝑅𝑈 = = 1=
𝜋 𝑐𝑎𝑟𝑑 Ω 𝐶8 2
⟺ 𝑦 = 2 arctan 𝑒𝑥 − 1 −
2
𝑦 𝜋 𝑐𝑎𝑟𝑑 𝐵𝑢 𝐶41 1
⟺ + = arctan 𝑒 𝑥 − 1 𝑝 𝐵𝑈 = = 1=
2 4 𝑐𝑎𝑟𝑑 Ω 𝐶8 2
𝑦 𝜋 La Question : 2) a)
⟺ tan + = 𝑒𝑥 − 1
2 4
𝑦 𝜋 𝐶41 4
tan 2 + tan 4 𝑝 𝐵𝑉 /𝑅𝑈 = 1=
⟺ 𝑥 𝐶7 7
𝑦 𝜋 =𝑒 −1
1 − tan ∙ tan
2 4 La Question : 2) b)
𝑦
tan 2 + 1
𝑥
⟺ 𝑦 =𝑒 −1 𝐶41 2
1 − tan 𝑝 𝐵𝑉 /𝐵𝑈 = =
2 𝐶61 3
𝑦 𝑦
tan 2 + 1 1 − tan 2
⟺ = 𝑒𝑥 La Question : 3)
𝑦 + 𝑦
1 − tan 2 1 − tan 2
𝑝 𝐵𝑉 = 𝑝 𝑅𝑈 ∩ 𝐵𝑉 + 𝑝 𝐵𝑈 ∩ 𝐵𝑉
2
⟺ = 𝑒𝑥 1 4 1 2 13
𝑦 = × + × =
1 − tan 2 2 7 2 3 21

2 La Question : 4)
⟺ ln 𝑦 = ln 𝑒 𝑥
1 − tan 2
8
𝑦 𝑝 𝑅𝑉 = 1 − 𝑝 𝐵𝑉 =
21
⟺ ln 2 − ln 1 − tan =𝑥
2 = 𝑝 𝑅𝑈 × 𝑝 𝐵𝑉 /𝑅𝑈 + 𝑝 𝐵𝑈 × 𝑝 𝐵𝑉 /𝐵𝑈

𝑅𝑒𝑚𝑎𝑟𝑞𝑢𝑒 ∶ 𝑖𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑡𝑟𝑜𝑝 𝑓𝑎𝑐𝑖𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒𝑟 𝑞𝑢𝑒 ∶


Résumé :
𝑦
ln 2 − ln 1 − tan >0
2 𝑹𝑽
𝟑
𝟕
𝑹𝑼
𝟏 𝟒
𝑩𝑽
Finalement : 𝟐 𝟕

−𝜋 𝜋
𝐹 −1 ∶ , ⟼ 0, +∞ 𝟏 𝟏 𝑹𝑽
2 2 𝟐 𝟑
𝑦 𝑩𝑼
𝑦 ⟼ ln 2 − ln 1 − 𝑡𝑎𝑛 𝟐
2 𝑩𝑽
𝟑

Rien On tire On tire Fin


n’est de de de
fait l’urne U l’urne V l’exp

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Le Deuxième Exercice La Question : 2) a)
1
La Question : 1) 𝐷 ∶𝑧= 1+𝑖 3 𝑧
2
1 𝑖 3
𝐸,∗ est un groupe commutatif car : ⟺ 𝐷 ∶ 𝑥 + 𝑖𝑦 = + 𝑥 − 𝑖𝑦
2 2

 ∗ est une loi de composition interne dans 𝐸 ⟺ 𝐷 ∶ 3𝑦 − 𝑥 = 0


 ∗ est associative dans 𝐸
 𝑀(0) est l’élément neutre dans 𝐸 La Question : 2) b)
 Le symétrique de 𝑀(𝑧) est 𝑀(−𝑧) dans 𝐸
 ∗ est commutative dans 𝐸
Tout d’abord, vous devez montrer que 𝑏 2 = 2𝑎
Je vous laisse le soin de vérifier ces assertions. et
2𝑏
= 𝑏 à l’aide d’un simple calcul sur des
𝑎
nombres complexes : 𝑎 = 1 + 𝑖 3 et 𝑏 = 3 + 𝑖.
La Question : 2) a)
En suite :
Il est très facile de montrer, à l’aide d’un simple 𝑏2 2𝑎
calcul matriciel, que : ′
=
𝑧 −𝑏 𝑧−𝑏 𝑎𝑧 − 2𝑏 𝑧 − 𝑏
∀ 𝑧, 𝑧′ 𝜖 ℂ2∗ ; 𝜑 𝑧 × 𝑧′ = 𝜑 𝑧 × 𝜑 𝑧′
𝑎 2
=
La Question : 2) b) 𝑎𝑧 − 2𝑏 𝑧−𝑏

1 2
Montrer tout d’abord que 𝜑 est bijective : =
𝑧−𝑏 𝑧−𝑏
( l’équation 𝜑 𝑧 = 𝑀 𝑎 admet une seule solution
dans ℂ∗ ). Et à partir de l’isomorphisme 𝜑 , 2
=
on écrit : ℂ∗ ,× = 𝜑 ℂ∗ ,× = 𝐸 ∗ ,× . 𝑧−𝑏 ∙ 𝑧−𝑏
le groupe 𝐸 ∗ ,× hérite ses caractéristiques du
2
groupe ℂ∗ ,× via l’isomorphisme 𝜑. =
𝑧−𝑏 2

La Question : 3)
La Question : 2) c)
𝐸,∗,× Est un corps commutatif car : 𝑏2 2
= 𝜖ℝ
𝑧′ − 𝑏 𝑧 − 𝑏 𝑧−𝑏 2
 𝐸,∗ Est un groupe d’élément neutre 𝑀(0).
 𝐸\ 𝑀 0 ,× Est un groupe. 𝑏 𝑏
⟹ 𝜖ℝ
 × Est distributive par rapport à ∗ 𝑧′ −𝑏 𝑧−𝑏
 × Est commutative dans 𝐸. 0−𝑏 0−𝑏
⟹ × 𝜖ℝ
𝑧′ − 𝑏 𝑧−𝑏
Le Troisième Exercice
0−𝑏 0−𝑏
⟹ arg ′
× ≡0 𝜋
La Question : 1) a) 𝑧 −𝑏 𝑧−𝑏
𝑧𝒪 − 𝑧𝐵 𝑧𝒪 − 𝑧𝐵
⟹ arg + arg ≡0 𝜋
𝑧𝑀′ − 𝑧𝐵 𝑧𝑀 − 𝑧𝐵
A l’aide d’un simple calcul, que j’ai fait dans mon 𝑧𝒪 − 𝑧𝐵 𝑧𝑀 − 𝑧𝐵
brouillon, On montre facilement que : ⟹ arg ≡ arg 𝜋
2 𝑧𝑀′ − 𝑧𝐵 𝑧𝒪 − 𝑧𝐵
∆= 3−1 1−𝑖 
⟹ 𝐵𝑀′ ; 𝐵𝒪 ≡ 𝐵𝒪 ; 𝐵𝑀 𝜋
La Question : 1) b) ⟹ 𝐵𝒪 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑏𝑖𝑠𝑠𝑒𝑐𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑙 ′ 𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒 𝐵𝑀 ; 𝐵𝑀′
⟹ 𝐷 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑏𝑖𝑠𝑠𝑒𝑐𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑙 ′ 𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒 𝐵𝑀 ; 𝐵𝑀′
𝜋 𝑐𝑎𝑟 𝒪 𝜖 𝐷 𝑒𝑡 𝐵 𝜖 𝐷
𝑧1 = 4 ;
3
𝜋
𝑧2 = 4 ;
6

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Le Quatrième Exercice La Question : 3) c)

𝑓𝑛+1 𝛼𝑛+1 − 𝑓𝑛+1 𝛼𝑛 = 0 − 𝑓𝑛+1 𝛼𝑛


La Question : 1) a)
𝑛+1
lim 𝑓𝑛 𝑥 = +∞ 𝒞𝑛 𝑎𝑑𝑚𝑒𝑡 𝑢𝑛𝑒 = − ln 𝛼𝑛 +
𝑥→+∞ 𝛼𝑛
𝑓𝑛 𝑥 ⟹ 𝑏𝑟𝑎𝑛𝑐𝑕𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑎𝑏𝑜𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒
lim =0 𝑛 1
𝑥→+∞ 𝑥 𝑠𝑢𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑙 ′ 𝑎𝑥𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑏𝑠𝑐𝑖𝑠𝑠𝑒𝑠 = − ln 𝛼𝑛 + +
𝛼𝑛 𝛼𝑛
𝑙 ′ 𝑎𝑥𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑜𝑟𝑑𝑜𝑛𝑛é𝑒𝑠 𝑛 1
= − ln 𝛼𝑛 − +
lim 𝑓𝑛 𝑥 = +∞ ⟹ 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑎𝑠𝑦𝑚𝑝𝑡𝑜𝑡𝑒 𝛼𝑛 𝛼𝑛
𝑥→0+
𝑣𝑒𝑟𝑡𝑖𝑐𝑎𝑙𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝒞𝑛 1
= −𝑓𝑛 𝛼𝑛 +
𝛼𝑛
La Question : 1) b)
1
= −0 +
1 𝑛 𝑥+𝑛 𝛼𝑛
∀ 𝑥 > 0 ; 𝑓𝑛′ 𝑥 = + 2= >0
𝑥 𝑥 𝑥2 1
= > 0 ; 𝑐𝑎𝑟 𝛼𝑛 > 0
𝛼𝑛
𝑥 0 +∞
⟹ 𝑓𝑛+1 𝛼𝑛+1 − 𝑓𝑛+1 𝛼𝑛 > 0 ; ∀𝑛 ≥ 1
𝑓𝑛′ (𝑥) + ⟹ 𝑓𝑛+1 𝛼𝑛+1 > 𝑓𝑛+1 𝛼𝑛 ; ∀𝑛 ≥ 1
+∞ −1
⟹ 𝑓𝑛+1 𝑓𝑛+1 𝛼𝑛+1 −1
> 𝑓𝑛+1 𝑓𝑛+1 𝛼𝑛 ; ∀𝑛 ≥ 1
𝑓𝑛 𝑐𝑎𝑟 −1
𝑓𝑛+1 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒
−∞ ⟹ 𝛼𝑛+1 > 𝛼𝑛 ; ∀𝑛 ≥ 1
⟹ 𝛼𝑛 𝑛≥1 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑠𝑡𝑟𝑖𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒
La Question : 1) c)
La Question : 4) a)
𝒚 On pose 𝜑 𝑥 = ln 𝑥 − 𝑥
𝓒𝟐
𝑥 0 1 +∞

𝜑′(𝑥) + 0 −
𝒙
−1
𝜑

−∞ −∞

⟹ ∀𝑥 > 0 ; 𝜑 𝑥 < 0
La Question : 2)
⟹ ∀𝑥 > 0 ; ln 𝑥 < 𝑥
𝑓𝑛 est continue et strictement croissante sur 0, +∞ . La Question : 4) b)
Donc c’est une bijection de 0, +∞ vers fn 0, +∞
𝑓𝑛 0, +∞ = −∞, +∞ = ℝ . 𝛼𝑛 > 0 ⟹ ln 𝛼𝑛 < 𝛼𝑛 ; 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛 4)𝑎)
𝑛 𝑛
⟹ ln 𝛼𝑛 − < 𝛼𝑛 −
La Question : 3) a) 𝛼𝑛 𝛼𝑛
𝛼𝑛2 − 𝑛
𝑓𝑛 ∶ 0, +∞ ⟼ ℝ 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑖𝑗𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 ⟹ 𝑓𝑛 𝛼𝑛 <
𝛼𝑛
⟹ ∀𝑦𝜖ℝ ∃! 𝑥 𝜖 ℝ ; 𝑓𝑛 𝑥 = 𝑦 2
𝛼𝑛 − 𝑛
⟹ 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑦 = 0 𝜖 ℝ ∃! 𝛼𝑛 𝜖 0, +∞ ; 𝑓𝑛 𝛼𝑛 = 0 ⟹ 0<
𝛼𝑛
⟹ ∀𝑛𝜖ℕ∗ ∃! 𝛼𝑛 𝜖 0, +∞ ; 𝑓𝑛 𝛼𝑛 = 0
⟹ 𝛼𝑛2 − 𝑛 > 0 ; 𝑐𝑎𝑟 𝛼𝑛 > 0
La Question : 3) b)
⟹ 𝛼𝑛 > 𝑛 ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝛼𝑛 = 𝛼𝑛 > 0
−1 ⟹ 𝛼𝑛 > 𝑛 ⟹ lim 𝛼𝑛 = +∞
𝑓𝑛+1 𝑥 − 𝑓𝑛 𝑥 = < 0 ; ∀ 𝑥 𝜖 0, +∞ 𝑛∞
𝑥
𝑛∞
⟹ ∀ 𝑥 > 0 ; 𝑓𝑛+1 𝑥 < 𝑓𝑛 𝑥
+∞
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La Question : 5) a) La Question : 1) b)

Utiliser le théorème de la médiane : 1


𝑔𝑛′ 𝑥 = > 0 ; ∀𝑥 ≥ 𝑛
ln 𝑥
𝑓𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝛼𝑛 , 𝛼𝑛+1 ⊂ 0, +∞
𝑂𝑛 𝑎 ∶ ⟹ 𝑔𝑛 est croissante tout au long de 𝑛, +∞
∀𝑛𝜖ℕ∗ ; 𝛼𝑛 < 𝛼𝑛+1

∃ 𝑐𝑛 𝜖 𝛼𝑛 , 𝛼𝑛+1 La Question : 2) a)
𝛼 𝑛 +1
𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 ∶ 𝑑𝑢 = 𝑑𝑡
𝑓𝑛 𝑥 𝑑𝑥 = 𝛼𝑛+1 − 𝛼𝑛 𝑓𝑛 𝑐𝑛
𝛼𝑛 On pose 𝑢 = 𝑡 − 1 ⟺ 𝑡 =𝑢−1
𝑡 =𝑛 ⟺ 𝑢 =𝑛−1
𝛼 𝑛 +1
1 𝑡 =𝑥 ⟺ 𝑢 =𝑥−1
⟹ ∃ 𝑐𝑛 𝜖 𝛼𝑛 , 𝛼𝑛+1 ; 𝑓𝑛 𝑥 𝑑𝑥 = 𝑓𝑛 𝑐𝑛
𝛼𝑛+1 − 𝛼𝑛 𝛼𝑛
∀ 𝑢 ≥ 0 ; ln 1 + 𝑢 ≤ 𝑢
⟹ ∀𝑛𝜖ℕ∗ ∃ 𝑐𝑛 𝜖 𝛼𝑛 , 𝛼𝑛+1 ; 𝐼𝑛 = 𝑓𝑛 𝑐𝑛
1 1
⟹ ≥
La Question : 5) b) ln 1 + 𝑢 𝑢
𝑥−1 𝑥−1
1 1
⟹ 𝑑𝑢 ≥ 𝑑𝑢
𝑐𝑛 𝜖 𝛼𝑛 , 𝛼𝑛+1 ⟹ 𝛼𝑛 ≤ 𝑐𝑛 ≤ 𝛼𝑛+1 𝑛−1 ln 1 + 𝑢 𝑛−1 𝑢

⟹ 𝑓𝑛 𝛼𝑛 ≤ 𝑓𝑛 𝑐𝑛 ≤ 𝑓𝑛 𝛼𝑛+1 ; 𝑓𝑛 ↗ 𝑥−1
⟹ 𝑔𝑛 𝑥 ≥ ln
𝑛 𝑛−1
⟹ 0 ≤ 𝐼𝑛 ≤ ln 𝛼𝑛+1 −
𝛼𝑛+1 La Question : 2) b)
𝑛 1 1
⟹ 0 ≤ 𝐼𝑛 ≤ ln 𝛼𝑛+1 − − + 𝑥−1
𝛼𝑛+1 𝛼𝑛+1 𝛼𝑛+1 𝑔𝑛 𝑥 ≥ ln ⟹ lim 𝑔𝑛 𝑥 = +∞
𝑛−1 𝑥→+∞
𝑛+1 1
⟹ 0 ≤ 𝐼𝑛 ≤ ln 𝛼𝑛+1 − + 𝒙 → +∞
𝛼𝑛+1 𝛼𝑛+1
1 +∞
⟹ 0 ≤ 𝐼𝑛 ≤ 𝑓𝑛+1 𝛼𝑛+1 +
𝛼𝑛+1
La Question : 3) a)
1
⟹ 0 ≤ 𝐼𝑛 ≤ 0 +
𝛼𝑛+1 𝑔𝑛 est continue et strictement croissante sur 𝑛, +∞
1 ⟹ 𝑔𝑛 est une bijection de 𝑛, +∞
⟹ 0 ≤ 𝐼𝑛 ≤ ; ∀𝑛𝜖ℕ∗ . dans 𝑔𝑛 𝑛, +∞ = 0, +∞
𝛼𝑛+1

La Question : 3) b)
La Question : 5) c)
𝑔𝑛 ∶ 𝑛, +∞ ⟼ 0, +∞ 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑖𝑗𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛
1
lim 𝛼𝑛 = lim 𝛼𝑛+1 = +∞ ⟹ 0 ≤ 𝐼𝑛 ≤ ⟺ ∀ 𝑦 𝜖 0, +∞ ∃! 𝑥 𝜖 𝑛, +∞ ; 𝑔𝑛 𝑥 = 𝑦
𝑛∞ 𝑛∞ 𝛼𝑛+1
𝒏∞ ⟹ 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑦 = 1 ∃! 𝑢𝑛 𝜖 𝑛, +∞ ; 𝑔𝑛 𝑢𝑛 = 1
𝒏∞ 𝑢𝑛
1
⟹ ∀𝑛 ≥ 2 ∃! 𝑢𝑛 ≥ 𝑛 ; 𝑑𝑡 = 1
𝟎 𝑛 ln 𝑡
𝟎
La Question : 4) a)
⟹ lim 𝐼𝑛 = 0
𝑛∞

𝑢 𝑛 +1 𝑛 𝑛+1
1 1 1
Le Cinquième Exercice ln 𝑡
𝑑𝑡 =
ln 𝑡
𝑑𝑡 +
ln 𝑡
𝑑𝑡
𝑢𝑛 𝑢𝑛 𝑛
𝑢 𝑛 +1
1
La Question : 1) a) + 𝑑𝑡
𝑛+1 ln 𝑡
𝑛+1
1
𝑥 ⟼ ln 𝑥 est continue sur 𝑛, +∞ ⊆ 2, +∞ 1
= −1 + 𝑑𝑡 + 1
𝑛 ln 𝑡
1
⟹ 𝑥 ⟼ ln 𝑥 admet des primitives sur 𝑛, +∞ . 𝑛+1
1
. En particulier 𝑔𝑛 𝑥 = 𝑑𝑡
𝑛 ln 𝑡
1
⟹ 𝑔𝑛′ 𝑥 = ; ∀𝑥 ≥ 𝑛
ln 𝑥
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La Question : 4) b) La Question : 2)
𝑢 𝑛 +1 𝑛+1
1 1 Soient 𝑀 𝑎, 𝑏 et 𝑀 𝑐, 𝑑 deux matrices de E,
𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑡 ≡ 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑡
𝑢𝑛 ln 𝑡 𝑛 ln 𝑡
1 𝑀 𝑎, 𝑏 ⊺ 𝑀 𝑐, 𝑑 = 𝑀 𝑎, 𝑏 × 𝐴 × 𝑀 𝑐, 𝑑
𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 ≡ 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑛 + 1 − 𝑛 ; 𝑐𝑎𝑟 >0
ln 𝑡 𝑎 𝑏 −𝑏 1 0 0 𝑐 𝑑 −𝑑
= 0 0 0 × 1 1 0 × 0 0 0
⟹ 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 ≡ 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 1 ≡ +
𝑏 −𝑎 𝑎 1 1 1 𝑑 −𝑐 𝑐
⟹ 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 > 0 ; ∀𝑛 ≥ 2 𝑎 0 −𝑏 𝑐 𝑑 −𝑑
⟹ 𝑢𝑛+1 > 𝑢𝑛 ; ∀𝑛 ≥ 2 = 0 0 0 × 0 0 0
𝑏 0 𝑎 𝑑 −𝑐 𝑐
⟹ 𝑢𝑛 𝑛≥2 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑠𝑡𝑟𝑖𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒.
𝑎𝑐 − 𝑏𝑑 𝑎𝑑 + 𝑏𝑐 − 𝑎𝑑 + 𝑏𝑐
= 0 0 0
La Question : 4) c) 𝑎𝑑 + 𝑏𝑐 − 𝑎𝑐 − 𝑏𝑑 𝑎𝑐 − 𝑏𝑑

= 𝑀 𝑎𝑐 − 𝑏𝑑 ; 𝑎𝑑 + 𝑏𝑐 𝜖 𝐸 ∗
𝑢𝑛 ≥ 𝑛 ⟹ lim 𝑢𝑛 = +∞
𝑛∞ 𝑐𝑎𝑟 𝑎𝑐 − 𝑏𝑑 𝜖 ℝ 𝑒𝑡 𝑎𝑑 + 𝑏𝑐 𝜖 ℝ
𝑛∞
Ainsi ⊺ est une loi de composition interne dans E.
C’est-à-dire que 𝐸 est une partie stable dans
+∞
ℳ3 ℝ ,⊺

La Question : 3) a)

2017 N 𝜑 ∶ ℂ∗ ,× ⟼ 𝐸 ∗ ,⊺
𝑎 + 𝑖𝑏 ⟼ 𝑀 𝑎, 𝑏

Soient 𝑎 + 𝑖𝑏 et 𝑐 + 𝑖𝑑 deux nombres complexes


non-nuls :

Le Premier Exercice 𝜑 𝑎 + 𝑖𝑏 × 𝑐 + 𝑖𝑑 = 𝜑 𝑎𝑐 − 𝑏𝑑 + 𝑖 𝑎𝑑 + 𝑏𝑐
= 𝑀 𝑎𝑐 − 𝑏𝑑 ; 𝑎𝑑 + 𝑏𝑐
= 𝑀 𝑎, 𝑏 ⊺ 𝑀 𝑐, 𝑑 ; 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛 ∗
La Question : 1)
Ainsi 𝜑 est un homomorphisme de ℂ∗ ,× dans 𝐸 ∗ ,⊺
𝐸 est une partie non vide de ℳ3 ℝ car c’est En plus ; 𝜑 est une bijection car l’équation
l’ensemble des matrices carrées d’ordre 3 qui 𝜑 𝑥 + 𝑖𝑦 = 𝑀 𝑎, 𝑏 admet une seule solution dans ℂ∗
s’écrivent sous la forme 𝑀 𝑎, 𝑏 définie dans et c’est 𝑎 + 𝑖𝑏 avec 𝑀 𝑎, 𝑏 est un élément donné
l’énoncé. La matrice 𝒪 est un élément de 𝐸 car dans 𝐸 ∗ . En d’autres termes :
𝒪 = 𝑀 0,0 et 0,0 𝜖 ℝ2 . ∀ 𝑀 𝑎, 𝑏 𝜖 𝐸 ∃! 𝑥 + 𝑖𝑦 𝜖 ℂ∗ ∶ 𝜑 𝑥 + 𝑖𝑦 = 𝑀 𝑎, 𝑏 .
soient 𝑀 𝑎, 𝑏 et 𝑀 𝑐, 𝑑 deux éléments de 𝐸 , Donc la bijectivité de 𝜑 nous assure l’écriture :
𝜑 ℂ∗ = 𝐸 ∗ .
𝑎 𝑏 −𝑏 𝑐 𝑑 −𝑑
𝑀 𝑎, 𝑏 − 𝑀 𝑐, 𝑑 = 0 0 0 − 0 0 0 La Question : 3) b)
𝑏 −𝑎 𝑎 𝑑 −𝑐 𝑐
Comme 𝜑 est un homomorphisme et comme ℂ∗ ,×
𝑎−𝑐 𝑏−𝑑 − 𝑏−𝑑 est un groupe ; alors 𝜑 ℂ∗ ,⊺ est un groupe aussi.
= 0 0 0 C’est-à-dire que 𝐸 ∗ ,⊺ est un groupe.
𝑏−𝑑 − 𝑎−𝑐 𝑎−𝑐 1 + 0𝑖 est l’élément neutre dans ℂ∗ ,×
𝑎−𝑐 alors 𝑀(1,0) sera l’élément neutre dans 𝐸 ∗ ,⊺
= 𝑀 𝑎 − 𝑐 ; 𝑏 − 𝑑 𝜖 𝐸 𝑐𝑎𝑟 𝜖 ℝ2 Remarque 1) : l’homomorphisme des groupes
𝑏−𝑑
conserve la structure algébrique des groupes.
Alors d’après la caractérisation des sous-groupes Remarque 2) : 𝜑 est définie de ℂ∗ dans 𝐸 ∗ mais pas
on en déduit que 𝐸, + est bien un sous groupe de dans 𝐸 parce que l’élément 𝒪 = 𝑀(0,0) n’est pas
ℳ3 ℝ , + . inversible dans 𝐸,⊺ .
𝑀 0,0 ⊺ 𝑀 𝑥, 𝑦 = 𝑀 0,0 ≠ 𝑀 1,0
𝑀 𝑥, 𝑦 ⊺ 𝑀 0,0 = 𝑀 0,0 ≠ 𝑀 1,0
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La Question : 4) a) La Question : II) 1) b)

Soient 𝑀 𝑎, 𝑏 , 𝑀 𝑐, 𝑑 𝑒𝑡 𝑀(𝑒, 𝑓) trois éléments de E 𝑧𝑀1 − 𝜔 𝑧1 − 𝜔


𝑂𝑛 𝑎 ∶ =
𝑧𝑀2 − 𝜔 𝑧2 − 𝜔
𝑀 𝑎, 𝑏 ⊺ 𝑀 𝑐, 𝑑 + 𝑀 𝑒, 𝑓 = 𝑀(𝑎, 𝑏) ⊺ 𝑀 𝑐 + 𝑒 ; 𝑑 + 𝑓 1+𝑖 𝑚+1 1+𝑖
2 − 2
=𝑀 𝑎 𝑐+𝑒 −𝑏 𝑑+𝑓 ; 𝑎 𝑑+𝑓 +𝑏 𝑐+𝑒 =
1−𝑖 𝑚+𝑖 1+𝑖
= 𝑀 𝑎𝑐 + 𝑎𝑒 − 𝑏𝑑 − 𝑏𝑓 ; 𝑎𝑑 + 𝑎𝑓 + 𝑏𝑐 + 𝑏𝑒 −
2 2
𝑂𝑟 ∶ 𝑀 𝑎, 𝑏 ⊺ 𝑀 𝑐, 𝑑 + 𝑀 𝑎, 𝑏 ⊺ 𝑀 𝑒, 𝑓 1+𝑖 𝑚+1 − 1+𝑖
= 𝑀 𝑎𝑐 − 𝑏𝑑 ; 𝑎𝑑 + 𝑏𝑐 + 𝑀 𝑎𝑒 − 𝑏𝑓 ; 𝑎𝑓 + 𝑏𝑒 =
1−𝑖 𝑚+𝑖 − 1+𝑖
= 𝑀 𝑎𝑐 − 𝑏𝑑 + 𝑎𝑒 − 𝑏𝑓 ; 𝑎𝑑 + 𝑏𝑐 + 𝑎𝑓 + 𝑏𝑒
1+𝑖 𝑚+1 − 1+𝑖
=
Donc ⊺ est distributive par rapport à + à gauche. 1−𝑖 𝑚+𝑖 −𝑖 1−𝑖
La distributivité à droite est déduite via la
commutativité de ⊺ dans 𝐸. 1+𝑖 𝑚
=
Finalement : ⊺ est distributive par rapport à + . 1−𝑖 𝑚

La Question : 4) b) 1+𝑖
=
1−𝑖
D’après les résultats trouvés ci-dessus, on écrit :
1+𝑖 2
𝐸, + 𝑒𝑠𝑡 1 𝑔𝑟𝑜𝑢𝑝𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑢𝑡𝑎𝑡𝑖𝑓 𝑑′ é𝑙é𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑛𝑒𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑀 0,0 =
𝐸\ 𝑀(0,0) ; ⊺ 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑔𝑟𝑜𝑢𝑝𝑒 1−𝑖 1+𝑖
⊺ 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑖𝑠𝑡𝑟𝑖𝑏𝑢𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑟𝑎𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡 à + 2𝑖
= =𝑖
Donc d’après la caractérisation des corps on en 2
déduit que 𝐸, +,⊺ est un corps. De plus ⊺ est 𝑖𝜋
commutative dans ⊺ . Alors 𝐸, +,⊺ est un corps =𝑒2
commutatif . 𝑧 𝑀 1 −𝜔 𝑖𝜋
Ainsi : 𝑧 = 𝑒2 .
𝑀 2 −𝜔
Le Deuxième Exercice c’est-à-dire : 𝑧𝑀1 − 𝜔 = 𝑒 2 𝑧𝑀2 − 𝜔 .
𝑖𝜋

c-à-d que 𝑀1 est l’image de 𝑀2 via la rotation 𝑅


La Première partie 𝜋
de centre Ω 𝜔 et d’angle 2 . ie :

La Question : I) 1) 𝑅𝜋 Ω ∶ 𝒫 ⟼ 𝒫
2
𝑀2 𝑧2 ⟼ 𝑀1 𝑧1
2
∆= 4 𝑚 + 1 + 𝑖 − 8 𝑚2 + 𝑚 1 + 𝑖 + 𝑖
La Question : II) 2) a)
= 4 𝑚2 + 2𝑚 1 + 𝑖 + 1 + 𝑖 2
− 8 𝑚2 + 𝑚 1 + 𝑖 + 𝑖
𝑧𝑀2 − 𝑚 𝑧2 − 𝑚
= 4𝑚2 + 8𝑚 1 + 𝑖 + 4 2𝑖 − 8𝑚2 − 8𝑚 1 + 𝑖 − 8𝑖 𝑂𝑛 𝑎 ∶ =
𝑧𝑀1 − 𝑚 𝑧1 − 𝑚
= −4𝑚2
1−𝑖 𝑚+𝑖 2𝑚
= 2𝑖𝑚 2 2 − 2
=
1+𝑖 𝑚+1 2𝑚
La Question : I) 2) 2 − 2

1 − 𝑖 𝑚 + 𝑖 − 2𝑚
2 𝑚 + 1 + 𝑖 + 2𝑖𝑚 𝑚+1 𝑖+1 =
𝑧1 = = 1 + 𝑖 𝑚 + 1 − 2𝑚
4 2
2 𝑚 + 1 + 𝑖 − 2𝑖𝑚 𝑚+𝑖 1−𝑖 𝑚 + 𝑖 − 𝑖𝑚 + 1 − 2𝑚
𝑧2 = = =
4 2 𝑚 + 1 + 𝑖𝑚 + 𝑖 − 2𝑚
La Deuxième partie −𝑚 − 𝑖𝑚 + 1 + 𝑖
=
La Question : II) 1) a) 𝑖𝑚 − 𝑚 + 1 + 𝑖
−𝑚 1 + 𝑖 + 1 1 + 𝑖
𝑖 𝑚+𝑖 1−𝑖 2 𝑖 𝑚 − 𝑚𝑖 + 𝑖 + 1 + 2 =
𝑖 𝑧2 + 1 = + = 𝑚 𝑖−1 −𝑖 𝑖−1
2 2 2
1 + 𝑖 −𝑚 + 1
𝑖𝑚 + 𝑚 − 1 + 𝑖 + 2 𝑖𝑚 + 𝑚 + 1 + 𝑖 =
= = 𝑖−1 𝑚−𝑖
2 2
𝑚+1 𝑖+1 −1 − 𝑖 𝑚−1 𝑚−1
= = 𝑧1 = =𝑖
2 𝑖−1 𝑚−𝑖 𝑚−𝑖
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La Question : II) 2) b) 𝑧𝑀1 − 𝑧Ω 𝑧𝑀1 − 𝑧M
⟹ arg ≡ arg 𝜋
𝑧𝑀2 − 𝑧Ω 𝑧𝑀2 − 𝑧M
On part du fait que les points 𝑀, 𝑀1 𝑒𝑡 𝑀2 sont
𝑧𝑀1 − 𝑧Ω 𝑧𝑀1 − 𝑧M
colinéaires ⟹ arg − arg ≡0 𝜋
𝑧𝑀2 − 𝑧Ω 𝑧𝑀2 − 𝑧M
⟹ ∃ 𝑘 𝜖 ℝ ; 𝑀𝑀2 = 𝑘 ∙ 𝑀𝑀1
𝑧𝑀1 − 𝑧Ω 𝑧𝑀1 − 𝑧M
⟹ ∃𝑘𝜖ℝ ; 𝑧𝑀2 − 𝑧𝑀 = 𝑘 ∙ 𝑧𝑀1 − 𝑧𝑀 ⟹ arg : ≡0 𝜋
𝑧𝑀2 − 𝑧Ω 𝑧𝑀2 − 𝑧M
𝑧𝑀2 − 𝑧𝑀
⟹ ∃𝑘𝜖ℝ ; =𝑘𝜖ℝ 𝑧1 − 𝜔 𝑧1 − 𝑚
𝑧𝑀1 − 𝑧𝑀 ⟹ : 𝜖ℝ
𝑧2 − 𝜔 𝑧2 − 𝑚
𝑧2 − 𝑚
⟹ ℐ𝑚 =0 𝑖 𝑚−1
𝑧1 − 𝑚
⟹ 𝑖 : 𝜖ℝ
𝑚−1 𝑚−𝑖
⟹ ℐ𝑚 𝑖 =0
𝑚−𝑖 𝑚−𝑖
⟹ 𝜖ℝ
𝑥 + 𝑖𝑦 − 1 𝑚−1
⟹ ℐ𝑚 𝑖 = 0 ; 𝑚 = 𝑥 + 𝑖𝑦
𝑥 + 𝑖𝑦 − 𝑖 𝑚−𝑖
⟹ 𝔗𝑚 =0
𝑖𝑥 − 𝑦 − 𝑖 𝑚−1
⟹ ℐ𝑚 =0 𝑥 + 𝑖𝑦 − 𝑖
𝑥+𝑖 𝑦−1 ⟹ 𝔗𝑚 =0
𝑥 + 𝑖𝑦 − 1
𝑖𝑥 − 𝑦 − 𝑖 𝑥 − 𝑖𝑦 − 𝑖
⟹ ℐ𝑚 =0 𝑥 + 𝑖𝑦 − 𝑖 𝑥 − 𝑖𝑦 − 1
𝑥2 + 𝑦 − 1 2 ⟹ 𝔗𝑚 =0
𝑥 − 1 2 + 𝑦2
𝑖𝑥 2 + 𝑥𝑦 − 𝑥 − 𝑥𝑦 + 𝑖𝑦 2 − 𝑖𝑦 − 𝑖𝑥 − 𝑦 + 1
⟹ ℐ𝑚 =0 𝑥 2 − 𝑥 − 𝑖𝑥𝑦 + 𝑖𝑥𝑦 − 𝑖𝑦 + 𝑦 2 − 𝑖𝑥 + 𝑖 − 𝑦
𝑥2 + 𝑦 − 1 2 𝔗𝑚 =0
𝑥 − 1 2 + 𝑦2
⟹ 𝑥2 + 𝑦2 − 𝑦 − 𝑥 = 0
⟹ −𝑦 − 𝑥 + 1 = 0
1 1 1 1
⟹ 𝑥2 − 𝑥 + − + 𝑦2 − 𝑦 + − = 0 ⟹ 𝑥+𝑦 =1
4 4 4 4
1 2
1 2
1 ⟹ 𝑀𝜖 ∆ ∶𝑥+𝑦 =1
⟹ 𝑥− + 𝑦− =
2 2 2
2 2 2 Cherchons maintenant les points d’intersection
1 1 2
⟹ 𝑥− + 𝑦− = entre Γ et Δ en résolvant le système suivant :
2 2 2
2
2
2 1 1 𝑥+𝑦 =1
⟹ 𝑀𝐼 = ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐼 ,
2 2 2 1 2 1 2
1
𝐴𝐵 2 𝑥− + 𝑦− =
2 2 2
⟹ 𝑀𝐼 2 = ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐼 = 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢 𝐴𝐵
2 1 2
1 2
1
⟺ 𝑥− + −𝑥 + 1 − =
2 2 2
La Question : II) 2) c) 2 2
1 1 1
⟺ 𝑥− + 𝑥− =
2 2 2
2
𝛀 1 1
⟺ 2 𝑥− =
𝑴 2 2
1 2 1 2
𝑴𝟐 ⟺ 𝑥− =
2 2
1 1
⟺ 𝑥− =±
2 2
𝑴𝟏 𝑜𝑢 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥 = 0 ⟹ 𝑦 = 1

𝑜𝑢 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥 = 1 ⟹ 𝑦 = 0
⟺ ∆ ∩ Γ = 0,1 ; 1,0
Les 4 points sont circulaires si : premièrement M
n’appartient pas au cercle Γ et deuxièmement
si Ω𝑀2 , Ω𝑀1 ≡ 𝑀𝑀2 , 𝑀𝑀1 𝜋 . Finalement : l’ensemble 𝐸 des points 𝑀 pour que
Ω, 𝑀, 𝑀1 𝑒𝑡 𝑀2 soient circulaires est la droite
Δ ∶ 𝑥 + 𝑦 = 1 privée des points 1,0 et 0,1 .
Autrement-dit : 𝐸 = Δ \ 0,1 ; 1,0 = Δ \ 𝐵; 𝐴
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Le Troisième Exercice La Question : 1) d)

La Question : 1) a) 𝑝/2016 ⟹ 𝑝/ 25 × 32 × 7
⟹ 𝑝 𝜖 2 ;3 ;7
On considère dans ℕ2∗ l’équation suivante : ⟹ 𝑝 𝜖 7 ; 𝑐𝑎𝑟 𝑝 ≥ 5
px + y p−1 = 2017 . soit 𝑥, 𝑦 une solution. ⟹ 𝑝=7
On a : 𝑝𝑥 + 𝑦 𝑝−1 − 𝑝 = 𝑝 𝑥 − 1 + 𝑦 𝑝−1 .
𝑥, 𝑦 𝜖 ℕ2∗ ⟹ 𝑥 ≥ 1 𝑒𝑡 𝑦 > 0 La Question : 2)
⟹ 𝑥 − 1 ≥ 0 𝑒𝑡 𝑦 > 0
⟹ 𝑝 𝑥 − 1 ≥ 0 𝑒𝑡 𝑦 𝑝−1 > 0 𝑐𝑎𝑟 𝑝 ≥ 5 On a d’après les résultats de la question 1) :
si 𝑥, 𝑦 est solution de 𝑝𝑥 +𝑦 𝑝−1 = 2017, alors p=7.
⟹ 𝑝 𝑥 − 1 + 𝑦 𝑝−1 > 0
Donc il est clair que si 𝑝 ≠ 7 alors l’équation
⟹ 𝑝𝑥 + 𝑦 𝑝−1 − 𝑝 > 0 n’admet pas de solutions dans ℕ2∗ .
⟹ 𝑝𝑥 + 𝑦 𝑝−1 > 𝑝 L’équation devient : 7𝑥 + 𝑦 6 = 2017 ; 𝑥, 𝑦 𝜖 ℕ2∗
⟹ 2017 > 𝑝

La Question : 1) b) 𝑥, 𝑦 𝜖 ℕ2∗ ⟹ 𝑥 > 0 𝑒𝑡 𝑦 > 0


⟹ 7𝑥 > 0 𝑒𝑡 𝑦 > 0
Par l’absurde, on suppose que 𝑝 divise 𝑦 .
⟹ 0 < 2017 − 7𝑥 < 2017
Alors : ∃𝑘𝜖ℕ∗ ; 𝑦 = 𝑘𝑝
⟹ 0 < 𝑦 6 < 2017
1
𝑝−1
⟹ 𝑝𝑥 + 𝑘𝑝 = 2017 ⟹ 0 < 𝑦 < 20176
⟹ 𝑝𝑥 + 𝑘 𝑝−1 𝑝𝑝−1 = 2017 ⟹ 0 < 𝑦 < 3,55
𝑝−1 𝑝−2
⟹ 𝑝𝑥 + 𝑘 𝑝 𝑝 = 2017 ⟹ 𝑦 𝜖 1 ;2 ;3
𝑝−1 𝑝−2
⟹ 𝑝 𝑥+𝑘 𝑝= 2017
𝑝𝜖ℙ
⟹ 𝑝/2017 ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑦 = 1 ⟹ 7𝑥 + 1 = 2017
5 ≤ 𝑝 < 2017
2016
𝑝 ≠1 ⟹ 𝑥= = 288
⟹ 𝑝/2017 ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 7
𝑝 ≠ 2017
⟹ 𝑎𝑏𝑠𝑢𝑟𝑑𝑒
𝑦 = 2 ⟹ 7𝑥 + 26 = 2017
⟹ 𝑝 𝑛𝑒 𝑑𝑖𝑣𝑖𝑠𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑦 2017 − 26
⟹ 𝑥= = 279
7
Remarque : on peut aisément montrer que
𝑥 + 𝑘 𝑝−1 𝑝𝑝−2 𝜖 ℕ∗ car 𝑥 > 0 et 𝑘 > 0 et 𝑝 ≥ 5 .
𝑦 = 3 ⟹ 7𝑥 + 36 = 2017
La Question : 1) c) 2017 − 36
⟹ 𝑥= = 184
7
C’est le moment idéal pour faire appel au petit
théorème de Fermat.
Inversement : On vérifie aisément que les couples
𝑝𝜖ℙ + 288,1 , 279,2 et 184,3 vérifient-bien l’équation
Rappel : ⟹ 𝑎𝑝−1 ≡ 1 𝑝 . 7𝑥 + 𝑦 6 = 2017 . Finalement : l’ensemble des
𝑝∧𝑎 =1
solutions de cet équation est défini explicitement
On a : 𝑝 ∧ 𝑦 = 1 , car 𝑝 ne divise pas 𝑦 donc 𝑦 ≠ 𝑝 . par : 𝒮 = 288,1 ; 279,2 ; 184,3
Donc d’après le petit théorème de Fermat , on
écrit : 𝑦 𝑝−1 ≡ 1 𝑝 . Si 𝑦 = 1 alors ça marche aussi.
On a 𝑝𝑥 + 𝑦 𝑝−1 = 2017
c-à-d : 𝑝𝑥 + 𝑦 𝑝−1 − 1 = 2016 .
𝑝/𝑥𝑝𝑥
comme alors 𝑝/ 𝑝𝑥 + 𝑦 𝑝−1 − 1
𝑝/ 𝑦 𝑝−1 − 1
D’où : 𝑝/2016

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Le Quatrième Exercice 𝑓′ 𝑥 = 1 +
1 ′ −1
𝑒𝑥 + 𝑒𝑥
−1 ′
1+
1
𝑥 𝑥
La Première partie −1 −1 −1 ′ −1
1
= 2𝑒𝑥 + 𝑒 𝑥 1+
𝑥 𝑥 𝑥
La Question : I) 1) a)
−1 −1 1 −1 1
= 2
𝑒 𝑥 + 2𝑒 𝑥 1+
1 −1 𝑥 𝑥 𝑥
lim+ 𝑓(𝑥) = lim+ 1 + 𝑒 𝑥 = lim 1 − 𝑡 𝑒 𝑡
𝑥→0 𝑥→0 𝑥 𝑡→−∞ 1 −1 1
𝑡=
−1 = 2
𝑒 𝑥 −1 + 1 +
𝑥 𝑥 𝑥
= lim 𝑒 𝑡 − 𝑡𝑒 𝑡 1 −1
𝑡→−∞ = 𝑒𝑥
𝑥3
= 0+ − 0 − = 0
La Question : I) 2) a)
= 𝑓(0)
1 −1
Ainsi : 𝑓 est continue en 0 à droite lim 𝑓(𝑥) = lim 1+ 𝑒𝑥
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥

La Question : I) 1) b) = lim+ 1 + 𝑡 𝑒 −𝑡
𝑡→0
1
𝑡=
𝑥
1 −1
𝑓 𝑥 − 𝑓(0) 1+𝑥 𝑒 𝑥 = 1 + 0 𝑒0 = 1
lim+ = lim+
𝑥→0 𝑥−0 𝑥→0 𝑥
1 1 −1 La droite d’équation 𝑦 = 1 est une asymptote
= lim+ 1+ 𝑒 𝑥 horizontale à 𝒞𝑓 au voisinage de +∞ .
𝑥→0 𝑥 𝑥

= lim −𝑡 1 − 𝑡 𝑒 𝑡 La Question : I) 2) b)
𝑡→−∞
−1
𝑡= 1 −1
𝑥
Comme 𝑓 ′ 𝑥 = 𝑥 3 𝑒 𝑥 alors ∀𝑥 > 0 ; 𝑓 ′ 𝑥 > 0
= lim −𝑡𝑒 𝑡 + 𝑡 2 𝑒 𝑡 donc 𝑓 est strictement croissante sur 0, +∞ .
𝑡→−∞
2
𝑡
𝑡 𝑡
= lim −𝑡𝑒 + lim 4 𝑒 2
𝑡→−∞ 𝑡→−∞ 2 𝑥 0 +∞

= lim −𝑡𝑒 𝑡 + 4 𝜇 lim 𝜇𝑒 𝜇 2 𝑓′(𝑥) +


𝑡→−∞ →−∞
𝑡 1
𝜇=
2
𝑓
= −0− + 4 0− 2
=0𝜖ℝ
0
Donc 𝑓 est dérivable à droite en 0 et 𝑓𝑑′ 0 = 0

La Question : I) 3) a)
La Question : I) 1) c)

1 −1 −3𝑥 2 −1 1 −1 1
𝑓 ′′ 𝑥 = 𝑒𝑥 = 𝑒𝑥 + 2 𝑒𝑥 ∙ 3
1
Comme 𝑥 ⟼ 𝑥 est dérivable sur 0, +∞ , 𝑥3 𝑥 6 𝑥 𝑥
1 −3 1 −1
alors 𝑥 ⟼ 1 + 𝑥 est aussi dérivable sur 0, +∞ . = 4 + 5 𝑒𝑥
𝑥 𝑥
−1
comme 𝑥 ⟼ 𝑥
est dérivable sur 0, +∞ et 𝑥 ⟼ 𝑒 𝑥
−1 −3 1 −1
et aussi dérivable sur 0, +∞ et ∀𝑥 > 0 ; 𝑒 𝑥 > 0 𝑓 ′′ 𝑥 = 0 ⟺ + = 0 ; 𝑐𝑎𝑟 𝑒 𝑥 >0
−1 𝑥4 𝑥5
Alors 𝑥 ⟼ 𝑒 𝑥 est dérivables sur 0, +∞ . ⟺ −3𝑥 5 + 𝑥 4 = 0
1
comme 𝑥 ⟼ 1 + 𝑥 est dérivable sur 0, +∞ ,
−1
⟺ 𝑥 4 1 − 3𝑥 = 0
et comme 𝑥 ⟼ 𝑒 est dérivable sur 0, +∞ alors le
𝑥 𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥 = 0
produit est dérivable aussi sur 0, +∞ . ⟺
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 1 − 3𝑥 = 0
−1
1
ainsi 𝑥 ⟼ 1 + 𝑒 𝑥 est dérivable sur 0, +∞ . ⟺ 1 − 3𝑥 = 0 ; 𝑐𝑎𝑟 𝑥 > 0
𝑥
soit 𝑥 𝜖 0, +∞ : ⟺ 1 − 3𝑥 = 0 ; 𝑐𝑎𝑟 𝑥 > 0
1
⟺ 𝑥=
3
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Donc le point
1
; 0,2 est un point d’inflexion pour La Question : II) 2) c)
3
la courbe 𝒞 .
il suffit de remarquer que :
La Question : I) 3) b) −1 ′ −1 −1 ′ −1 1 −1
𝑥𝑒 𝑥 =1∙𝑒 𝑥 + 𝑒 𝑥 ∙𝑥 =𝑒 𝑥 + ∙ 𝑥 ∙ 𝑒 𝑥
𝑥2
𝒚
1 −1
= 1+ 𝑒𝑥
𝑥
𝟏 𝓒 = 𝑓(𝑥)

1 1
𝟎, 𝟐 1 −1
𝟏
𝒙 𝐷𝑜𝑛𝑐 ∶ 𝑓(𝑥) 𝑑𝑥 = 1+ 𝑒 𝑥 𝑑𝑥
𝟑
0 0 𝑥
1 −1 ′
= 𝑥𝑒 𝑥 𝑑𝑥
0
1 ′
La Deuxième partie 𝑥2
= 𝑓(𝑥) 𝑑𝑥
0 𝑥+1
La Question : II) 1) 1
𝑥2
= 𝑓(𝑥)
𝑥+1
Rappel : Si 𝑓 est continue sur 𝐼 et 𝑎 𝜖 𝐼 . 0

alors 𝑓 admet des primitives sur l’intervalle 𝐼. 12 02


= 𝑓(1) − 𝑓(0)
En particulier 𝑓 admet une primitive 𝜑 qui s’annule 1+1 0+1
en 𝑎 telle que :
1
𝑥 = 𝑓(1)
2
∀𝑥𝜖𝐼 ; 𝜑 𝑥 = 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡 ; 𝜑 𝑎 = 0
𝑎 1 1 −1
∀𝑥𝜖𝐼 ; 𝜑′ 𝑥 = 𝑓 𝑥 = 1 + 𝑒 1 = 𝑒 −1
2 1
Dans cet exercice, 𝑓 est continue sur l’intervalle
La Question : II) 3)
0, +∞ et 1 𝜖 0, +∞ . Alors 𝑓 admet une primitive 𝜑
𝑥
∀𝑥𝜖 0, +∞ ; 𝜑 𝑥 = ∫1 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡 = −𝐹(𝑥) 2 2
telle que 𝒜= 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡 = 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡
𝜑 1 =0
0 0
et 𝜑 est dérivable sur 0, +∞ ; 𝜑′ 𝑥 = 𝑓 𝑥 . 1 1
Donc 𝐹 est continue sur 0, +∞ . = 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡 − 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡
0 2
La Question : II) 2) a) −1
= 𝑒 −1 − 𝑒 −1 − 2 𝑒 2
1 −1 1 −1
−1
𝑒 𝑡 𝑑𝑡 = 1 ∙ 𝑒 𝑡 𝑑𝑡 = 2𝑒 2 𝑖 × 𝑗
𝑥 𝑥 𝑢 ′ (𝑡) 𝑣(𝑡)
′ −1
−1 1 1
−1 −1 = 2𝑒 2 2 𝑐𝑚 × 2 𝑐𝑚
= 𝑡∙ 𝑒𝑡 − 𝑡∙ ∙ 𝑒 𝑡 𝑑𝑡
𝑥 𝑥 𝑡 −1
−1 1
1 −1 = 8𝑒 2 𝑐𝑚2
−1
=𝑒 −𝑥 𝑒𝑥 − 𝑡 ∙ 2 ∙ 𝑒 𝑡 𝑑𝑡
𝑥 𝑡
1
−1 1 −1
= 𝑒 −1 − 𝑥 𝑒 𝑥 − ∙ 𝑒 𝑡 𝑑𝑡
𝑥 𝑡

La Question : II) 2) b)

1 1 1
1 −1 −1 1 −1
1+ 𝑒 𝑡 𝑑𝑡 = 𝑒 𝑡 𝑑𝑡 + 𝑒 𝑡 𝑑𝑡
𝑥 𝑡 𝑥 𝑥 𝑡
1 1
−1 1 −1 1 −1
= 𝑒 −1 − 𝑥 𝑒 𝑥 − ∙ 𝑒 𝑡 𝑑𝑡 + ∙ 𝑒 𝑡 𝑑𝑡
𝑥 𝑡 𝑥 𝑡
−1
= 𝑒 −1 − 𝑥 𝑒𝑥 ; 𝑥>0
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La Question : II) 4) a) 1 1
𝑐𝑎𝑟 𝑥 > 𝑦 ⟹ <
𝑥 𝑦
La fonction 𝑓 est une fonction continue sur 0, +∞
−1 −1
et 1 𝜖 0, +∞ . Alors 𝑓 admet une primitive 𝜑 qui ⟹ >
s’annule en 1 définie comme suit : 𝑥 𝑦
𝑥 −1 −1
𝜑 𝑥 = ∫1 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡 = −𝐹(𝑥)
⟹ 𝑒 𝑥 >𝑒𝑦
𝜑 1 =0 . Alors pour tout n dans ℕ∗
𝜑′ 𝑥 = 𝑓 𝑥 ⟹ 𝜓 𝑥 >𝜓 𝑦
𝜑 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑛 , 𝑛 + 2
on obtient : .
𝜑 𝑒𝑠𝑡 𝑑é𝑟𝑖𝑣𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑛 , 𝑛 + 2 Donc 𝜓 est une bijection de 0, +∞ à valeurs
Ainsi d’après le théorème des accroissements finis dans 𝜓 0, +∞ .
appliqué à 𝜑 sur 𝑛 , 𝑛 + 2 on écrit : 𝜓 0, +∞ = lim+ 𝜓 𝑥 ; lim 𝜓 𝑥 = 0,1
𝜑 𝑛+2 −𝜑 𝑛 𝑥→0 𝑥→+∞
∀𝑛 ≥ 0 ; ∃𝑣𝑛 𝜖 𝑛 , 𝑛 + 2 ; 𝑛+2 −𝑛
= 𝜑′ 𝑣𝑛
c-à-d : 𝐹 𝑛 − 𝐹 𝑛 + 2 = 2𝑓(𝑣𝑛 ) . Donc 𝜓 est une bijection de 0, +∞ dans 0,1 .
−1
1
c-à-d : 𝑢𝑛 = 2 1 + 𝑒 𝑣𝑛 . 𝜓 ∶ 0, +∞ ⟼ 0,1
𝑣𝑛
𝑥 ⟼ 𝜓 𝑥
Finalement :
1
−1 ⟺ ∀ 𝑦 𝜖 0,1 , ∃! 𝑥 𝜖 0, +∞ ∶ 𝜓 𝑥 =𝑦
∀𝑛 ≥ 0 ; ∃𝑣𝑛 𝜖 𝑛 , 𝑛 + 2 ; 𝑢𝑛 = 2 1 + 𝑣 𝑒 𝑣𝑛 .
𝑛 𝑜𝑢 ∀ 𝑥 𝜖 0, +∞ , ∃! 𝑦 𝜖 0,1 ∶ 𝜓 𝑥 =𝑦

La Question : II) 4) b) 𝑗𝑜𝑙𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡 ∀𝑛𝜖ℕ , ∃! 𝛽𝑛 𝜖 0,1 ∶ 𝜓 𝑛 = 𝛽𝑛
−1
⟺ ∀𝑛𝜖ℕ∗ , ∃! 𝛽𝑛 𝜖 0,1 ∶ 𝑒𝑛 = 𝛽𝑛 ∗
On a prouvé, dans la première partie , la
croissance de la fonction 𝑓 sur 0, +∞ . soit 𝑛 𝜖 ℕ∗ , La fonction 𝑓 est aussi une bijection de 0, +∞ à
valeurs dans 0,1 car elle est continue et elle est
⟹ ∃ 𝑣𝑛 𝜖 𝑛 , 𝑛 + 2 ; 𝑢𝑛 = 𝑓 𝑣𝑛 strictement croissante sur 0, +∞ .
𝑛 < 𝑣𝑛 < 𝑛 + 2 ⟹ 𝑓 𝑛 < 𝑓 𝑣𝑛 < 𝑓 𝑛 + 2 𝑐𝑎𝑟 𝑓 ↗
𝑓 ∶ 0, +∞ ⟼ 0,1
⟹ 2𝑓 𝑛 < 2𝑓 𝑣𝑛 < 2𝑓 𝑛 + 2 𝑥 ⟼ 𝑓 𝑥
1 −1 1 −1
⟹ 2 1 + 𝑒 𝑛 < 𝑢𝑛 < 2 1 + 𝑒 𝑛+2 𝑐−à−𝑑 ∶ ∀ 𝑦 𝜖 0,1 , ∃! 𝑥 𝜖 0, +∞ ∶ 𝑦 = 𝑓(𝑥)
𝑛 𝑛+2
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝛽𝑛 𝜖 0,1 , ∃! 𝛼𝑛 𝜖 0, +∞ ∶ 𝛽𝑛 = 𝑓 𝛼𝑛 ∗∗
La Question : II) 4) c)
De ∗ 𝑒𝑡 ∗∗ on conclut :
1 −1
lim 2 1 + 𝑒 𝑛 = 2 1 + 0 𝑒 −0 = 2 −1
𝑛∞ 𝑛 ∀𝑛𝜖ℕ∗ , ∃! 𝛼𝑛 > 0 ∶ 𝑓 𝛼𝑛 = 𝑒 𝑛
1 −1
lim 2 1 + 𝑒 𝑛+2 = 2 1 + 0 𝑒 −0 = 2
𝑛∞ 𝑛+2 La Question : III) 1) b)
1 −1 1 −1
⟹ 2 1+ 𝑒 𝑛 < 𝑢𝑛 < 2 1 + 𝑒 𝑛+2 Soit 𝑛 𝜖 ℕ∗ c-à-d 𝑛 ≥ 1
𝑛 𝑛+2
𝑛∞ 1 1
𝑛∞ 𝑛+1 > 𝑛 ⟺ < ; 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑎𝑔𝑒 à 𝑙′𝑖𝑛𝑣𝑒𝑟𝑠𝑒
𝑛+1 𝑛
2 2 −1 −1
⟺ > ; 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑎𝑔𝑒 à 𝑙′𝑜𝑝𝑝𝑜𝑠é
𝑛+1 𝑛
𝐹𝑖𝑛𝑎𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 ∶ lim 𝑢𝑛 = 2 −1 −1
𝑛∞
⟺ 𝑒 𝑛+1 > 𝑒 𝑛 ; 𝐸𝑥𝑝 𝑒𝑠𝑡 ↗ 𝑒𝑡 𝑏𝑖𝑗𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛
La Troisième partie ⟺ 𝑓 𝛼𝑛+1 > 𝑓 𝛼𝑛 ; 𝑑′ 𝑎𝑝𝑟è𝑠 1)𝑎)
⟺ 𝛼𝑛+1 > 𝛼𝑛 ; 𝑓 𝑒𝑠𝑡 𝑏𝑖𝑗𝑒𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑒𝑡 ↗
La Question : III) 1) a)
⟺ 𝛼𝑛 𝑛≥1 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒 ↗

Soit 𝜓 la fonction numérique définie sur ℝ∗ à valeurs


−1
dans ℝ+ par : 𝜓 𝑥 = 𝑒 𝑥 . il est clair que 𝜓 est
continue et strictement croissante sur 0, +∞ .

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La Question : III) 1) c) La Question : III) 3) a)
3 −1
−1 1 −1 −1
𝑒 4 ≥ 2 ⟺ 𝑒1 ∙ 𝑒 4 ≥2
𝑓 𝛼𝑛 = 𝑒 𝑛 ⟺ 1+ 𝑒 𝛼𝑛 = 𝑒 𝑛
𝛼𝑛 −1
1 −1 −1 ⟺ 𝑒4 ≥ 2 𝑒 −1
−1
⟺ ln 1+ 𝑒 𝛼 𝑛 = ln 𝑒 𝑛
≥ 𝑓 1 ; 𝑐𝑎𝑟 𝑓 𝛼4 = 𝑒
𝛼𝑛 4
⟺ 𝑓 𝛼4
−1
1 −1 −1 𝑓 1 =2𝑒
⟺ ln 1 + + ln 𝑒 𝛼𝑛
= ln 𝑒𝑛
𝛼𝑛 ⟺ 𝛼4 ≥ 1 ; 𝑓 𝑒𝑠𝑡 𝑏𝑖𝑗𝑒𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑒𝑡 ↗
1 1 −1
⟺ ln 1 + − = On considère la proposition suivante :
𝛼𝑛 𝛼𝑛 𝑛
𝑃 𝑛 ∶ 𝛼𝑛 ≥ 1
La Question : III) 2) a)
Pour 𝑛 = 4 , on a 𝛼4 ≥ 1 . Donc 𝑃 𝑛 est vérifiée.
D’une part, On a : Soit 𝑛 ≥ 4 et on suppose que 𝛼𝑛 ≥ 1 .
1 1 − 12 − 𝑡 2 𝑡2 Comme 𝛼𝑛 𝑛≥1 est croissante ,
− 1−𝑡 = = Alors 𝛼𝑛+1 ≥ 𝛼𝑛 ≥ 1 . Donc 𝑃 𝑛 + 1 est vérifiée.
1+𝑡 1+𝑡 1+𝑡
𝑃 4 𝑒𝑠𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
Ainsi : .
(pour 𝑡 ≥ 0) ; 𝑡 2 ≥ 0 𝑒𝑡 1 + 𝑡 > 0 𝑃 𝑛 ⟹ 𝑃 𝑛 + 1 ; ∀𝑛 ≥ 4
D’où : ∀𝑛 ≥ 4 ∶ 𝛼𝑛 ≥ 1 .
𝑡2 1
Donc : ≥ 0 D’où : − 1−𝑡 ≥0
1+𝑡 1+𝑡 La Question : III) 3) b)
1
c-à-d : ≥ 1−𝑡 ⇝ 1
1+𝑡 On a d’après la question 1)c) :
2
1 1+𝑡 1−𝑡+𝑡 −1 −1 1 −1
1 − 𝑡 + 𝑡2 − = + ln 1 + =
1+𝑡 1+𝑡 𝛼𝑛 𝛼𝑛 𝑛
𝑡3
= 1 1 1
1+𝑡 ⟺ ln 1 + = − ⇝ ⋆
𝛼𝑛 𝛼𝑛 𝑛
(pour 𝑡 ≥ 0) ; 𝑡 3 ≥ 0 et 1 + 𝑡 > 0
1
𝑡3 D’autre part : 𝛼𝑛 ≥ 1 ⟺ ≥1>0
Donc : ≥0 𝛼𝑛
1+𝑡 −1 1 2
1 1
1 ⟺ ≤− + ln 1 +
D’où : 1 − 𝑡 + 𝑡 2
− ≥0 2 𝛼𝑛 𝛼𝑛 𝛼𝑛
1+𝑡
2
1 −1 1 1 1 3
Ainsi : 1 − 𝑡 + 𝑡2 ≥ ⇝ 2 ≤ +
1+𝑡 2 𝛼𝑛 3 𝛼𝑛
1 Et ceci d’après 2)b) :
1 𝑒𝑡 2 ⟺ 1−𝑡 ≤ ≤ 1 − 𝑡 + 𝑡2 ∀𝑡 ≥ 0
1+𝑡 −1 −1 1 1 −1 1
⟺ 2 ≤ + − ≤ 2 + 3 ; 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛 ⋆
2𝛼𝑛 𝛼𝑛 𝛼𝑛 𝑛 2𝛼𝑛 3𝛼𝑛
La Question : III) 2) b)
−1 −1 −1 1
⟺ 2 ≤ ≤ 2+ 3
2𝛼𝑛 𝑛 2𝛼𝑛 3𝛼𝑛
1
Soit 𝑥 ≥ 0 , 1−𝑥 ≤ ≤ 1 − 𝑥 + 𝑥2 −1 1 −1 −1
1+𝑥 ⟺ −2𝛼𝑛2 + ≤ −2𝛼 2
≤ −2𝛼 2
𝑛 𝑛
1 2𝛼𝑛2 3𝛼𝑛3 𝑛 2𝛼𝑛2
⟺ −𝑥 ≤ − 1 ≤ −𝑥 + 𝑥 2
1+𝑥 2 2 𝛼𝑛
1 ⟺ 1− ≤ ≤1
⟺ −1 𝑑𝑥 ≤ − 1 𝑑𝑥 ≤ −𝑥 + 𝑥 2 𝑑𝑥 3𝛼𝑛 𝑛
1+𝑥
Car la continuité est vérifiée.
−𝑥 2 −𝑥 2 𝑥 3
⟺ ≤ −𝑥 + ln 1 + 𝑥 ≤ +
2 2 3
−𝑥 2 −𝑥 2 𝑥 3
⟺ ≤ −𝑥 + ln 1 + 𝑥 ≤ +
2 2 3

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La Question : III) 3) c)

𝛼𝑛 ≥ 1 ⟹


1
𝛼𝑛

1−
≤1 ⟹

2
3𝛼𝑛
−2 −2
3𝛼𝑛

≥1−
2
3

3
Khmiset
2 1
⟹ 1− ≥
3𝛼𝑛 3
Le Premier Exercice
1 2 2𝛼𝑛2
⟹ ≤ 1− ≤ ≤ 1 ; 𝑑′ 𝑎𝑝𝑟è𝑠 3)𝑏)
3 3𝛼𝑛 𝑛 La Question : 1)
1 2𝛼𝑛2
⟹ ≤ ≤1 La loi de composition interne :
3 𝑛
𝑛 𝑛 Soient 𝑎 et 𝑏 deux éléments de 𝐺 :
⟹ ≤ 𝛼𝑛2 ≤ ; 𝑐𝑎𝑟 𝑛 ≥ 4 > 0
6 2
0≤𝑎<1
𝑛 𝑛 𝑎, 𝑏 𝜖 𝐺 2 ⟹
⟹ ≤ 𝛼𝑛 ≤ 0≤𝑏<1
6 2
⟹ 0≤ 𝑎+𝑏 <2
𝑛
⟹ ≤ 𝛼𝑛 ⟹ 𝐸 𝑎 + 𝑏 𝜖 0; 1
6
0 ≤ 𝑎 + 𝑏 ≤ 1 𝑠𝑖 𝐸 𝑎 + 𝑏 = 0

𝑛∞ 1 ≤ 𝑎 + 𝑏 < 2 𝑠𝑖 𝐸 𝑎 + 𝑏 = 1
0 ≤ 𝑎 + 𝑏 − 0 < 1 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐸 𝑎 + 𝑏 = 0
+∞ ⟹
0 ≤ 𝑎 + 𝑏 − 1 < 1 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐸 𝑎 + 𝑏 = 1
0 ≤ 𝑎 + 𝑏 − 𝐸 𝑎 + 𝑏 < 1 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐸 𝑎 + 𝑏 = 0
⟹ lim 𝛼𝑛 = +∞ ⟹
𝑛∞ 0 ≤ 𝑎 + 𝑏 − 𝐸 𝑎 + 𝑏 < 1 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐸 𝑎 + 𝑏 = 1
⟹ 𝑎∗𝑏 𝜖 𝐺
La Question : III) 3) d)

Deuxième méthode :
lim 𝛼𝑛 = +∞
𝑛∞
2 2
⟹ lim 1 − =1− =1−0=1 ∀𝑚𝜖℞ ∀𝑥𝜖ℝ ∶ 𝐸 𝑚 + 𝑥 = 𝑚 + 𝐸 𝑥
𝑛∞ 3𝛼𝑛 3 +∞
Rappel : ∀𝑥𝜖ℝ ∶ 𝐸 𝑥 𝜖 ℞
2 2𝛼𝑛2 ∀𝑥𝜖ℝ ∶ 𝐸 𝑥 = 0 ⟺ 0 ≤ 𝑥 < 1
⟹ 1− ≤ ≤1
3𝛼𝑛 𝑛
𝒏∞ Soient a et b deux éléments de 𝐺 :
𝒏∞
𝟏
𝟏 ⟹ 𝑎∗𝑏 = 𝑎+𝑏 −𝐸 𝑎+𝑏
2𝛼𝑛2 ⟹ 𝐸 𝑎∗𝑏 =𝐸 𝑎+𝑏 −𝐸 𝑎+𝑏
⟹ lim =1 ⟹ 𝐸 𝑎∗𝑏 =𝐸 𝑎+𝑏 −𝐸 𝑎+𝑏
𝑛∞ 𝑛
⟹ 𝐸 𝑎∗𝑏 =0
⟹ 0≤𝑎∗𝑏 <1
2 2𝛼𝑛2 2𝛼𝑛2 ⟹ 𝑎 ∗ 𝑏 𝜖 0,1 = 𝐺
lim 𝛼𝑛 = lim = lim = 1=1
𝑛∞ 𝑛 𝑛∞ 𝑛 𝑛∞ 𝑛 ⟹ 𝑎∗𝑏𝜖𝐺

La conclusion : ∀ 𝑎, 𝑏 𝜖 𝐺 2 ; 𝑎 ∗ 𝑏 𝜖 𝐺

Donc ∗ est une loi de composition interne dans 𝐺.

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La Question : 2) La conclusion :
∀𝑎𝜖𝐺 ∃! 𝑎′ = 1 − 𝑎 𝜖 𝐺 ∶ 𝑎 ∗ 𝑎′ = 𝑎′ ∗ 𝑎 = 0
La loi ∗ est commutative dans 𝐺 puisque :
La Question : 5)
∀ 𝑎, 𝑏 𝜖 𝐺 2 ; 𝑎 ∗ 𝑏 = 𝑎 + 𝑏 − 𝐸(𝑎 + 𝑏)
= 𝑏 + 𝑎 − 𝐸(𝑏 + 𝑎) Soit à résoudre dans 𝐺 𝑛 l’équation suivante :
=𝑏∗𝑎
1
𝑥 ∗𝑥 ∗ ⋯∗𝑥 =
Pour l’associativité, on considère trois éléments 𝑛 𝑓𝑜𝑖𝑠
𝑛
a, b et c dans 𝐺. D’une part on a : 𝑛𝜖ℕ
𝑛≥2
𝑎∗𝑏 ∗𝑐 = 𝑎∗𝑏 +𝑐−𝐸 𝑎∗𝑏+𝑐
Tout d’abord, remarquez que 𝑥 ∗ 𝑥 = 2𝑥 − 𝐸(𝑥) .
= 𝑎 + 𝑏 − 𝐸(𝑎 + 𝑏) + 𝑐 − 𝐸 𝑎 + 𝑏 − 𝐸(𝑎 + 𝑏 + 𝑐
= 𝑎 + 𝑏 + 𝑐 − 𝐸 𝑎 + 𝑏 − 𝐸(𝑎 + 𝑏 + 𝑐 − 𝐸 𝑎 + 𝑏 ) 𝑥 (3) = 𝑥 ∗ 𝑥 ∗ 𝑥 = 𝑥 ∗ (2𝑥 − 𝐸 𝑥 )
= 𝑎+𝑏+𝑐 −𝐸 𝑎+𝑏 −𝐸 𝑎+𝑏+𝑐 +𝐸 𝑎+𝑏 = 𝑥 + 2𝑥 − 𝐸 2𝑥 − 𝐸(𝑥 + 2𝑥 − 𝐸 2𝑥 )
= 𝑎+𝑏+𝑐 −𝐸 𝑎+𝑏+𝑐 ⇝ 1 = 3𝑥 − 𝐸 2𝑥 − 𝐸 3𝑥 + 𝐸(2𝑥)
Et d’autre part : = 3𝑥 − 𝐸 3𝑥

𝑎∗ 𝑏∗𝑐 = 𝑎+ 𝑏∗𝑐 −𝐸 𝑎+𝑏∗𝑐 𝑥 (4) = 4𝑥 − 𝐸 4𝑥


= 𝑎+𝑏+𝑐−𝐸 𝑏+𝑐 −𝐸 𝑎+𝑏+𝑐−𝐸 𝑏+𝑐
𝑥 (5) = 5𝑥 − 𝐸 5𝑥
= 𝑎 + 𝑏 + 𝑐 − 𝐸 𝑏 + 𝑐 − 𝐸 𝑎 + 𝑏 + 𝑐 + 𝐸(𝑏 + 𝑐)
⋮ ⋮ ⋮
= 𝑎+𝑏+𝑐 −𝐸 𝑎+𝑏+𝑐 ⇝ 2

A partir des résultats (1) et (2), on remarque que 𝑥 (𝑛) = 𝑛𝑥 − 𝐸 𝑛𝑥 ; à 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖𝑒𝑟 𝑝𝑎𝑟 𝑟é𝑐𝑢𝑟𝑟𝑒𝑛𝑐𝑒 !
𝑎 ∗ 𝑏 ∗ 𝑐 = 𝑎 ∗ (𝑏 ∗ 𝑐) . ce qui veut dire que ∗ est ∀𝑛 ≥ 2 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑄𝑛 ∶ 𝑥 𝑛
= 𝑛𝑥 − 𝐸 𝑛𝑥
associative. Attention à ne pas utiliser l’égalité
𝑛
𝐸 𝑥 + 𝑦 = 𝐸 𝑥 + 𝐸 𝑦 car elle est conditionnée, 𝑎𝑣𝑒𝑐 ∶ 𝑥 = 𝑥 ∗ 𝑥 ∗𝑥 ∗ ⋯∗𝑥
ce qui montre qu’elle n’est pas toujours vérifiée. 𝑛 𝑓𝑜𝑖𝑠

La Question : 3) 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑛 = 2, 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑥 ∗ 𝑥 = 2𝑥 − 𝐸(2𝑥)

Donc 𝑄2 est vérifiée . soit 𝑛 𝜖 ℕ fixé tel que 𝑛 ≥ 2


Soit 𝜀 l’élément neutre de la loi ∗ dans G .
et on suppose que 𝑄𝑛 est vraie .
On écrit alors : 𝑎 ∗ 𝜀 = 𝜀 ∗ 𝑎 = 𝑎 ; ∀𝑎𝜖𝐺 .
𝑛
𝑄𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒 ⟹ 𝑥 = 𝑛𝑥 − 𝐸(𝑛𝑥)
𝑎∗𝜀 =𝑎 ⟺ 𝑎+𝜀−𝐸 𝑎+𝜀 =𝑎 𝑛+1 𝑛
⟹ 𝑥 =𝑥∗𝑥 = 𝑥 ∗ 𝑛𝑥 − 𝐸(𝑛𝑥)
⟺ 𝐸 𝑎+𝜀 =𝜀
𝑛+1
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 0 ⟹ 𝑥 = 𝑥 + 𝑛𝑥 − 𝐸 𝑛𝑥 − 𝐸(𝑥 + 𝑛𝑥 − 𝐸 𝑛𝑥 )
⟺ 𝜀= 𝑛+1
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 1 ⟹ 𝑥 = 𝑛 + 1 𝑥 − 𝐸 𝑛𝑥 − 𝐸 𝑥 + 𝑛𝑥 + 𝐸 𝑛𝑥
⟺ 𝜀 = 0 𝑐𝑎𝑟 0 𝜖 0,1 = 𝐺 ⟹ 𝑥 𝑛+1
= 𝑛+1 𝑥−𝐸 𝑛+1 𝑥
⟹ 𝑄 𝑛+1 𝑒𝑠𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
D’où l’élément neutre de la loi * dans G est le
nombre 0 . 𝑄2 𝑒𝑠𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖 ∶
𝑄𝑛 ⟹ 𝑄𝑛+1 ; ∀𝑛 ≥ 2
La Question : 4)
𝑛
D’où ∀𝑛 ≥ 2 ; 𝑥 = 𝑛𝑥 − 𝐸 𝑛𝑥 ⇝ ⋆
Etudions maintenant la symétrie des éléments de 𝐺.
Soit 𝑎 un élément de 𝐺 et soit 𝑎’ son symétrique
dans G. ⟹ 𝑎 ∗ 𝑎′ = 0 A l’aide de ⋆ on résout aisément l’équation
1 𝑥𝜖𝐺
⟹ 𝑎 ∗ 𝑎′ − 𝐸 𝑎 + 𝑎′ = 0 𝑥 𝑛 =𝑛 ;
𝑛 ≥ 2 , 𝑛𝜖ℕ
⟹ 𝑎 ∗ 𝑎′ = 𝐸 𝑎 + 𝑎′
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 0
⟹ 𝑎 ∗ 𝑎′ = 𝐸 𝑎 + 𝑎′ =
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 1 1 1
𝑛
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑎 + 𝑎′ = 0 𝑥 = ⟺ 𝑛𝑥 − 𝐸 𝑛𝑥 =
⟹ 𝑛 𝑛
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑎 + 𝑎′ = 1
1
⟹ 𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑎′ = −𝑎 ⟺ 𝑛𝑥 − = 𝐸(𝑛𝑥)
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑎′ = 1 − 𝑎 𝑛
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑎′ = −𝑎 𝜖 −1 ; 0

𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑎′ = 1 − 𝑎 𝜖 0 ; 1
⟹ 𝑎′ = 1 − 𝑎 𝜖 0 ; 1 = 𝐺
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𝑛 ≥ 2 ⟺ 𝐸 𝑛𝑥 𝜖 0,1,2, ⋯ , (𝑛 − 1) La Question : I) 2)
1
⟺ 𝑛𝑥 − 𝜖 0,1,2, ⋯ , (𝑛 − 1) Résolution de l’équation 𝐸𝜃 dans ℂ .
𝑛
1 𝑛 + 1 2𝑛 + 1 𝑛 𝑛−1 +1
⟺ 𝑛𝑥 𝜖 ; ; ; ⋯; ∆= −2𝑖 2 + 4 1 + 𝑒 2𝑖𝜃
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
= −4 + 4 + 4𝑒 2𝑖𝜃
1 𝑛 + 1 2𝑛 + 1 𝑛 𝑛−1 +1 2
⟺ 𝑥 𝜖 2
; 2
; 2
; ⋯; = 2𝑒 𝑖𝜃
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛2

D’où l’ensemble des solutions de cette équation 2𝑖 − 2𝑒 𝑖𝜃 𝑖𝜋


𝑧1 = = 𝑖 − 𝑒 𝑖𝜃 = 𝑒 2 − 𝑒 𝑖𝜃
est défini explicitement par : 2 𝜋
𝜋 +𝜃
− 𝜃 𝑖 22
1 𝑛 + 1 2𝑛 + 1 𝑛 𝑛−1 +1 = 2𝑖 sin 2 𝑒
𝒮= 2
; 2
; 2
; ⋯; 2
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛2
𝜋 𝜃 𝑖 𝜋 𝜃
1 +
9 = 2𝑖 sin − 𝑒 4 2
Par exemple : l’équation 𝑥 = 9
admet 4 2
exactement neuf solutions dans 0,1 , les voici :
2𝑖 + 2𝑒 𝑖𝜃 𝑖𝜋
1 10 19 28 37 46 55 64 73 𝑧2 = = 𝑖 + 𝑒 𝑖𝜃 = 𝑒 2 + 𝑒 𝑖𝜃
𝒮9 = , , , , , , , , 2 𝜋
81 81 81 81 81 81 81 81 81 𝜋 +𝜃
− 𝜃 𝑖 22
= 2 cos 2 𝑒
2
Le Deuxième Exercice 𝜋 𝜃
𝜋 𝜃 𝑖 +
4 2
= 2 cos − 𝑒
La Première partie 4 2
La Question : I) 3)
La Question : I) 1)
Rappel : 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 𝑠𝑜𝑛𝑡 ⟺ 𝐴𝐶 , 𝐴𝐵 ≡ 0 𝜋
𝑒 𝑖𝑥 + 𝑒 −𝑖𝑥 𝑐𝑜𝑙𝑖𝑛é𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠
𝑅𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙 cos 𝑥 = ; ∀𝑥𝜖ℝ
2
𝐹𝑜𝑟𝑚𝑢𝑙𝑒𝑠 ∶ 𝜋 𝜃 𝑖 𝜋 +𝜃
𝑒 − 𝑒 −𝑖𝑥
𝑖𝑥 𝑧𝑂𝐴 𝑧𝐴 − 𝑧𝑂 2𝑖 sin 4 − 2 𝑒 4 2
𝐷′𝐸𝑢𝑙𝑒𝑟 sin 𝑥 = ; ∀𝑥𝜖ℝ = =
2𝑖 𝑧𝑂𝐵 𝑧𝐵 − 𝑧𝑂 𝜋 𝜃 𝑖 𝜋 +𝜃
2 cos 4 − 2 𝑒 4 2
𝑥−𝑦 1 𝑖 𝑥−𝑦 −𝑖
𝑥−𝑦
𝑂𝑛 𝑎 ∶ sin = 𝑒 2 −𝑒 2 𝜋 𝜃
2 2𝑖 = 𝑖 tan −
4 2
𝑥 − 𝑦 𝑖 𝑥+𝑦
⟺ 2𝑖 sin 𝑒 2 𝑧𝑂𝐴 𝜋 𝜃
2
2𝑖 𝑖 𝑥−𝑦 𝑥−𝑦 𝑥+𝑦 ⟹ arg ≡ arg 𝑖 tan − 2𝜋
−𝑖 𝑖 𝑧𝑂𝐵 4 2
= 𝑒 2 −𝑒 2 𝑒 2
2𝑖 𝜋 𝜃
⟹ 𝑂𝐵, 𝑂𝐴 ≡ arg 𝑖 + arg tan − 2𝜋
𝑖
𝑥−𝑦+𝑥+𝑦
−𝑖
𝑥−𝑦−𝑥−𝑦 4 2
=𝑒 2 −𝑒 2
𝜋
𝑖𝑥 𝑖𝑦 ⟹ 𝑂𝐵, 𝑂𝐴 ≡ + 0 2𝜋
=𝑒 −𝑒 2
𝜋
𝑥−𝑦 1 𝑖 𝑥−𝑦 𝑥−𝑦 ⟹ 𝑂𝐵, 𝑂𝐴 ≡ 2𝜋
−𝑖 2
De même : cos = 𝑒 2 −𝑒 2
2 2
⟹ 𝑂𝐵, 𝑂𝐴 ≢ 0 𝜋
𝑥−𝑦 𝑖
𝑥+𝑦 2 𝑖
𝑥−𝑦
−𝑖
𝑥−𝑦
𝑖
𝑥+𝑦
𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 𝑛𝑒 𝑠𝑜𝑛𝑡
2 cos 𝑒 2 = 𝑒 2 − 𝑒 2 𝑒 2 ⟹
2 2 𝑝𝑎𝑠 𝑐𝑜𝑙𝑖𝑛é𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠
𝑥−𝑦+𝑥+𝑦 −𝑥+𝑦+𝑥+𝑦
𝑖 𝑖
=𝑒 2 +𝑒 2
𝒪𝐴𝐵 Est un triangle rectangle :
𝑖𝑥 𝑖𝑦
=𝑒 +𝑒 𝜋 𝜃
𝜋 𝜃 𝑖 +
On a : 𝒪𝐴 = 𝑧𝐴 − 𝑧𝒪 = 𝑧𝐴 = 2𝑖 sin − 𝑒 4 2
4 2
𝜋 𝜃 𝜋 𝜃
𝑖 +
= 𝑖 × 2 sin− × 𝑒 4 2
4 2
𝜋 𝜃
= 2 sin − ; 𝑙𝑎 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑎𝑏𝑠𝑜𝑙𝑢𝑒
4 2

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𝜋 𝜃 𝑖 𝜋 𝜃
+ 𝜋 𝜃 𝜋
𝒪𝐵 = 𝑧𝐵 − 𝑧𝒪 = 𝑧𝐵 = 2 cos − 𝑒 4 2 𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 ∶ − = + 𝑘𝜋 ; 𝑘𝜖℞
4 2 ⟺ 4 2 4
𝜋 𝜃 𝜋 𝜃 −𝜋
𝜋 𝜃 𝑖 +
4 2 𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 ∶ − = + 𝑘′𝜋 ; 𝑘′𝜖℞
= 2 cos − × 𝑒 4 2 4
4 2
𝜋 𝜃 𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 ∶ 𝜃 = −2𝑘𝜋 ; 𝑘𝜖℞
= 2 cos − ; 𝑙𝑎 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑎𝑏𝑠𝑜𝑙𝑢𝑒 ⟺
4 2 𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 ∶ 𝜃 = 𝜋 − 2𝑘′𝜋 ; 𝑘′𝜖℞
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 ∶ 𝜃 ≡ 0 2𝜋

𝐴𝐵 = 𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 ∶ 𝜃 ≡ 𝜋 2𝜋
𝜋 𝜃 𝑖 𝜋 𝜃 𝜋 𝜃 𝑖 𝜋 𝜃
+
4 2
+
4 2 ⟺ 𝜃≡0𝜋
= 2 cos − 𝑒 − 2𝑖 sin − 𝑒
4 2 4 2
Donc 𝒪𝐴𝐵 est isocèle Si 𝜃 ≡ 0 𝜋 .
𝜋 𝜃 𝜋 𝜃 𝜋 𝜃
𝑖 +
= 2 cos − − 𝑖 sin − 𝑒 4 2
4 2 4 2 La Deuxième partie
𝜃 𝜋 𝜃 𝜋 𝜋 𝜃
𝑖 +
= 2 cos − + 𝑖 sin − 𝑒 4 2 La Question : II) 1)
2 4 2 4
𝜃 𝜋 𝜋 𝜃 La rotation 𝑟 est définie par :
𝑖 − 𝑖 +
= 2𝑒 2 4 𝑒 4 2

𝜋
𝑟 𝐴, 3 ∶ 𝒫 ⟼ 𝒫
= 2𝑒 𝑖𝜃 = 2
𝑀 𝑧 ⟼ 𝑀′ (𝑧 ′ )
𝜋 𝜃 𝜋 𝜃
sin2 − + cos2 − =1 𝑖𝜋
4 2 4 2 𝑟 𝑀 = 𝑀′ ⟺ 𝑧𝑀′ − 𝑧𝐴 = 𝑒 3 𝑧𝑀 − 𝑧𝐴
𝜋 𝜃 2 𝜋 𝜃 2
𝑖𝜋
⟺ 𝑠𝑖𝑛 − + 𝑐𝑜𝑠 − =1 ⟺ 𝑧′ − 𝑎 = 𝑒 3 𝑧 − 𝑎
4 2 4 2
2 2 𝑖𝜋
𝜋 𝜃 𝜋 𝜃 ⟺ 𝑧′ = 𝑒 3 𝑧 − 𝑎 + 𝑎
⟺ 𝑠𝑖𝑛 − + 𝑐𝑜𝑠 − =1
4 2 4 2 1 3𝑖
𝜋 𝜃 2 𝜋 𝜃 2 ⟺ 𝑧′ = + 𝑧−𝑎 +𝑎
⟺ 4 𝑠𝑖𝑛 − + 4 𝑐𝑜𝑠 − =4 2 2
4 2 4 2
𝜋 𝜃 2 𝜋 𝜃 2 Ainsi la rotation 𝑟 sera définie par :
⟺ 2 𝑠𝑖𝑛 − + 2 𝑐𝑜𝑠 − = 22
4 2 4 2 𝜋
𝑟 𝐴, 3 ∶ 𝒫 ⟼ 𝒫
⟺ 𝒪𝐴2 + 𝒪𝐵2 = 𝐴𝐵2
1 3𝑖
D’après le théorème de Pythagore , on conclut 𝑀 𝑧 ⟼ 𝑀′ + 𝑧−𝑎 +𝑎
2 2
que 𝒪𝐴𝐵 est un triangle rectangle en 𝒪 .
Pour que 𝒪𝐴𝐵 soit isocèle, il suffit qu’il vérifie 𝒪𝐴
= 𝒪𝐵
= 𝒪𝐵
1 3𝑖
𝜋 𝜃 𝜋 𝜃 𝑟 𝐵 = 𝐵′ ⟺ 𝑧𝐵′ = + 𝑧𝐵 − 𝑎 + 𝑎
𝒪𝐴 = 𝒪𝐵 ⟺ 𝑠𝑖𝑛 − = 𝑐𝑜𝑠 − 2 2
4 2 4 2
1 3𝑖
𝜋 𝜃 ⟺ 𝑧𝐵′ = + 𝑏+𝑖−𝑎 +𝑎
𝑠𝑖𝑛 − 2 2
⟺ 4 2 = 1 ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 ≢ −𝜋 2𝜋
𝜋 𝜃 2 𝑏+𝑎− 3 1 − 3 + 3𝑎
𝑐𝑜𝑠 4 − 2 ⟺ 𝑧𝐵′ = +𝑖
2 2
𝜋 𝜃 −𝜋
⟺ 𝑡𝑎𝑛 − = 1 ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 ≢ 2𝜋
4 2 2 La Question : II) 2)
𝜋 𝜃 −𝜋
⟺ 𝑡𝑎𝑛 − = ±1 ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 ≢ 2𝜋 𝐵′ 𝜖 𝒪𝑌 ⟺ 𝑧𝐵′ 𝜖 𝑖ℝ
4 2 2
𝜋 𝜃 𝜋 ⟺ ℜ𝑒 𝑧𝐵′ = 0
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 ∶ 𝑡𝑎𝑛 − = 𝑡𝑎𝑛
⟺ 4 2 4 𝑏+𝑎− 3
𝜋 𝜃 −𝜋 ⟺ =0
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 ∶ 𝑡𝑎𝑛 − = 𝑡𝑎𝑛 2
4 2 4
⟺ 𝑎+𝑏 = 3
𝜋 𝜃 𝜋
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 ∶ − ≡ 𝜋
⟺ 4 2 4
𝜋 𝜃 −𝜋
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 ∶ − ≡ 𝜋
4 2 4

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Dans ce cas On retrouve : 1 3𝑖
𝑟 𝐷 = 𝐸 ⟺ 𝑧𝐸 = + 𝑧𝐷 − 3 + 3
𝑏+𝑎− 3 1 − 3 + 3𝑎 2 2
𝑧𝐵′ = +𝑖 1 3𝑖
2 2 ⟺ 𝑧𝐸 = + 2 + 3 − 2 3𝑖 − 3 + 3
2 2
1 − 3 + 3𝑎
=𝑖 𝜖 𝑖ℝ 1 3𝑖
2 ⟺ 𝑧𝐸 = + 2 − 2 3𝑖 + 3
2 2
La Question : II) 3) a) 1
⟺ 𝑧𝐸 = 1 + 3𝑖 2 1 − 3𝑖 + 3
2
𝐴 3 2
𝐵 𝑖 ⟺ 𝑧𝐸 = 12 − 𝑖 3 + 3
𝑙𝑒 𝑐𝑎𝑠 ∶ 𝐶 −𝑖 ⟺ 𝑧𝐸 = 1 − −3 + 3
𝐷 2 + 3 1 − 2𝑖 ⟺ 𝑧𝐸 = 4 + 3

Pour le triangle 𝑨𝑩𝑪 on a :


Montrons d’abord que 𝐵𝐸𝐹 est équilatéral.
2
𝐴𝐵 = 𝑖 − 3 = 12 + − 3 =2 𝑧𝐵 = 𝑖
2 𝑂𝑛 𝑎 ∶ 𝑧𝐸 = 4 + 3
𝐴𝐶 = −𝑖 − 3 = −1 2 + − 3 =2 𝑧𝐹 = 2 − 1 + 2 3 𝑖
𝐵𝐶 = −𝑖 − 𝑖 = 02 + −2 2 =2
⟹ 𝐵𝐸 = 𝑧𝐸 − 𝑧𝐵 = 4 + 3 − 𝑖
Donc 𝐴𝐵𝐶 est un triangle équilatéral.
2
= 4+ 3 + −1 2
Pour le triangle 𝑨𝑪𝑫 on a :

𝐴𝐶 = −𝑖 − 3 = −1 2 + − 3
2
=2 = 16 + 8 3 + 3 + 1
2
𝐴𝐷 = 2 + 3 − 2 3𝑖 − 3 = 22 + −2 3 =4
= 20 + 8 3
2 2
𝐷𝐶 = −𝑖 − 2 − 3 + 2 3𝑖 = −2 − 3 + 2 3−1 = 20
𝐸𝑡 ∶ 𝐵𝐹 = 𝑧𝐹 − 𝑧𝐵 = 2 − 1 + 2 3 𝑖 − 𝑖
2 2 2
On remarque que 2 + 4 = 20 = 2−𝑖 2+2 3
c-à-d que : 𝐴𝐶 2 + 𝐴𝐷2 = 𝐷𝐶 2 2
= 22 + 2 + 2 3
c-à-d que le triangle 𝐴𝐶𝐷 est un triangle rectangle.
= 4 + 4 + 8 3 + 12
La Question : II) 3) b)

Soit 𝑇 la translation définie par : = 20 + 8 3

𝑇 ∶ 𝒫 ⟼ 𝒫
𝐸𝑡 ∶ 𝐸𝐹 = 𝑧𝐹 − 𝑧𝐸 = 2 − 𝑖 − 2 3𝑖 − 4 − 3
𝑀 𝑧 ⟼ 𝑀′ 𝑧′
= − 2+ 3 −𝑖 1+2 3
Et Soit 𝑟 la rotation définie par : = 2+ 3 +𝑖 1+2 3
𝑟 ∶ 𝒫 ⟼ 𝒫 2 2
= 2+ 3 + 1+2 3
1 3𝑖
𝑀 𝑧 ⟼ 𝑀′ + 𝑧− 3 + 3
2 2 = 4 + 4 3 + 3 + 1 + 4 3 + 12

𝑇 𝐷 = 𝐹 ⟺ 𝐷𝐹 = 𝐴𝐶 = 20 + 8 3
⟺ 𝑧𝐹 − 𝑧𝐷 = 𝑧𝑐 − 𝑧𝐴
⟺ 𝑧𝐹 − 2 − 3 + 2 3𝑖 = −𝑖 − 3 On remarque que 𝐵𝐸 = 𝐵𝐹 = 𝐸𝐹 = 20 + 8 3
⟺ 𝑧𝐹 = −𝑖 − 2 3𝑖 + 2 Donc 𝐵𝐸𝐹 est bien un triangle équilatéral.
⟺ 𝑧𝐹 = 2 − 𝑖 1 + 2 3

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Le Troisième Exercice ∎ 𝑒𝑡 ∎∎ ⟹ 𝑟 − 16 = 0
⟹ 𝑟 = 16
La Question : 1) a)
Pour 𝑎 = 3 ; ∃! 𝑟 𝜖 𝐴31 ; 329 ≡ 𝑟 31 ⊗
Rappel : (le petit théorème de Fermat ) Or 36 = 729 ≡ 16 31
𝑝𝜖ℙ ⟹ 36 4
≡ 24 4
31
⟹ 𝑎𝑝−1 ≡ 1 𝑝
𝑎∧𝑝=1 ⟹ 3 24
≡2 16
31 ⋆
On a 𝑝 est un nombre premier. On a aussi 𝑎 ∧ 𝑝 = 1
Aussi 216 = 25 3
× 2 ≡ 13 × 2 31
car 𝑎 < 𝑝 . Donc c’est impossible d’avoir 𝑝 soit un
diviseur de 𝑎. Donc, d’après le petit théorème de ⟹ 216 ≡ 2 31 ⋆⋆
Fermat, On écrit : 𝑎𝑝−1 ≡ 1 𝑝 . D’où 𝑎 𝑎𝑝−2 ≡ 1 𝑝 .
Et cela veut dire que 𝑎𝑝−2 est une solution de 𝐸 ⋆ 𝑒𝑡 ⋆⋆ ⟹ 324 ≡ 2 31
dans ℞. ⟹ 324 × 35 ≡ 2 × 35 31
⟹ 329 ≡ 486 31
La Question : 1) b)
⟹ 329 ≡ 21 31 ⊗⊗ 𝑐𝑎𝑟 486 ≡ 21 31

Soit 𝑟 le reste de la division euclidienne de 𝑎𝑝−2 sur 𝑝 ⊗ 𝑒𝑡 ⊗⊗ ⟹ 𝑟 ≡ 21 31


𝑎𝑝−2 𝜖 ℕ ∃! 𝑟 𝜖 0 ; 1 ; 2 ; ⋯ ; 𝑝 − 1 ⟹ 31/ 𝑟 − 21 ⊛

𝑝𝜖ℕ 𝑎𝑝−2 ≡ 𝑟 𝑝
𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑟 𝜖 𝐴31 = 1 ; 2 ; ⋯ ; 30
Si 𝑟 = 0 alors 𝑝 divise 𝑎𝑝−1 .
𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 ∶ 𝑟 − 21 < 31 ⊛⊛
⟹ 𝑝 𝑑𝑖𝑣𝑖𝑠𝑒 𝑎 𝑐𝑎𝑟 𝑝 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟
⟹ 𝑝<𝑎
⊛ 𝑒𝑡 ⊛⊛ ⟹ 𝑟 − 21 = 0
⟹ 𝐴𝑏𝑠𝑢𝑟𝑑𝑒 𝑐𝑎𝑟 𝑎 < 𝑝
⟹ 𝑟 = 21
⟹ 𝑟≠0

Donc 𝑎𝑝−2 ≡ 𝑟 𝑝 𝑒𝑡 𝑟 𝜖 1 ; 2 ; ⋯ ; 𝑝 − 1 . La Question : 2) b)


D’où 𝑎𝑝−1 ≡ 𝑎𝑟 𝑝 𝑒𝑡 𝑟 𝜖 𝐴𝑝 . Or d’après le petit
théorème de Fermat on écrit : Soit 𝑥 une solution de l’équation 𝐹1
𝑎𝑝−1 ≡ 1 𝑝 𝑐𝑎𝑟 𝑝𝜖ℙ 𝑒𝑡 𝑎 ∧ 𝑝 = 1 .
𝑎𝑝−1 ≡ 𝑎𝑟 𝑝 ; 𝑟 𝜖 𝐴𝑝 2𝑥 ≡ 1 31
𝑥 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝐹1 ⟺
résumons : 2 16 ≡ 1 31
𝑎𝑝−1 ≡ 1 𝑝
𝑎𝑟 ≡ 1 𝑝 On effectue la soustraction entre ces deux égalités
⟹ ; 𝑐𝑎𝑟 "≡" 𝑒𝑠𝑡 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑖𝑡𝑖𝑣𝑒
𝑟 𝜖 𝐴𝑝 modulo 31 on trouve :

𝑟 est donc la seule solution de 𝐸 dans 𝐴𝑝


2 𝑥 − 16 ≡ 0 31 ⟹ 31 𝑑𝑖𝑣𝑖𝑠𝑒 2 𝑥 − 16
La Question : 2) a) ⟹ 31/ 𝑥 − 16 𝑐𝑎𝑟 31 ∧ 2 = 1
⟹ ∃𝑘𝜖℞ ; 𝑥 − 16 = 31𝑘
On pose 𝑝 = 31 , ⟹ ∃𝑘𝜖℞ ; 𝑥 = 31𝑘 + 16
pour 𝑎 = 2 on a : ∃! 𝑟 𝜖 𝐴31 ; 229 ≡ 𝑟 31 ∗ .
Or, 25 = 32 ≡ 1 31 ⟹ 25 5 ≡ 15 31 Inversement : Montrons que tous les entiers relatifs
⟹ 225 ≡ 1 31 de la forme 31𝑘 + 16 vérifient-bien l’équation 𝐹1
⟹ 24 × 225 ≡ 24 31
𝑂𝑛 𝑎 ∶ 2 31𝑘 + 16 = 62𝑘 + 32
⟹ 229 ≡ 16 31 ∗∗ 62𝑘 ≡ 0 31
𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 62𝑘 + 32 ≡ 1 31
31 ≡ 1 31
∗ 𝑒𝑡 ∗∗ ⟹ 𝑟 ≡ 16 31
⟹ 31/ 𝑟 − 16 ∎ D’où l’ensemble des solutions de 𝐹1 est définie
implicitement par : 𝒮 = 31𝑘 + 16 ; 𝑘𝜖℞

𝑟 𝜖 𝐴31 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑟 𝜖 1 ; 2 ; ⋯ ; 30
⟹ 𝑟 − 16 < 31 ∎∎

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De même, pour l’équation 𝐹2 ∶ 3𝑥 ≡ 1 31 La Question : I) 2)
Sachant que 3 × 21 ≡ 1 31 𝑑′ 𝑎𝑝𝑟è𝑠 2)𝑎)
La fonction 𝑕 est dérivable sur ℝ tout entier comme
3𝑥 ≡ 1 31 étant une somme de fonctions toutes dérivables.
⟹ 3 𝑥 − 21 ≡ 0 31
3 21 ≡ 1 31
⟹ 31/3 𝑥 − 21 𝑕′ 𝑥 = 𝑒 𝑥 − 1 ; ∀𝑥𝜖ℝ
⟹ 31/ 𝑥 − 21 ; 𝑐𝑎𝑟 31 ∧ 3 = 1 𝑕′ 𝑥 ≤ 0 ⟺ 𝑒𝑥 − 1 ≤ 0
⟹ ∃𝑘𝜖℞ ; 𝑥 − 21 = 31𝑘 ⟺ 𝑥≤0
⟹ ∃𝑘𝜖℞ ; 𝑥 = 31𝑘 + 21 ⟺ 𝑥 𝜖 −∞, 0
⟺ 𝑕 𝑒𝑠𝑡 𝑑é𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑠𝑢𝑟 −∞, 0
Inversement, On montre que tout entier relatif de la
forme 31𝑘 + 21 est bien une solution de 𝐹2 𝑕′ 𝑥 ≥ 0 ⟺ 𝑒 𝑥 − 1 ≥ 0
𝑂𝑛 𝑎 ∶ 31𝑘 ≡ 0 31 ⟹ 3 31𝑘 ≡ 0 31 ⟺ 𝑥≥0
⟹ 3 31𝑘 + 3 21 ≡ 1 31 ⟺ 𝑥 𝜖 0, +∞
𝑐𝑎𝑟 3 21 = 63 ≡ 1 31 ⟺ 𝑕 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑠𝑢𝑟 0, +∞
⟹ 3 31𝑘 + 21 ≡ 1 31
𝑥 −∞ 0 +∞
D’où l’ensemble des solutions de 𝐹2 est défini
implicitement par 𝒮2 = 31𝑘 + 21 ; 𝑘𝜖℞ 𝑕′(𝑥) − 0 +

La Question : 2) c) +∞ +∞
𝑕
Soit 𝑥 une solution de 𝐹 dans ℞ .
0
2
𝑥 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝐹 ⟺ 6𝑥 − 5𝑥 + 1 ≡ 0 31
⟺ 2𝑥 − 1 3𝑥 − 1 ≡ 0 31 La Question : I) 3)
⟺ 31/ 2𝑥 − 1 3𝑥 − 1
On a d’après la question 1) :
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 31/ 2𝑥 − 1
⟺ ; 𝑐𝑎𝑟 31 𝜖 ℙ
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 31/ 3𝑥 − 1 𝑥2 𝑥
∀𝑥𝜖ℝ ; 𝑒𝑥 = 1 + 𝑥 + + 𝑕(𝑡) 𝑑𝑡
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 2𝑥 ≡ 1 31 2
⟺ 0
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 3𝑥 ≡ 1 31
𝑜𝑢 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝐹1 𝑥2 𝑥
⟺ ⟹ 𝑒𝑥 − 1 + 𝑥 = + 𝑕(𝑡) 𝑑𝑡
𝑜𝑢 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝐹2 2 0

𝑜𝑢 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥 𝜖 31𝑘 + 16 ; 𝑘𝜖℞ 𝑒𝑥 − 1 + 𝑥 1 1 𝑥


⟺ ⟹ = + 𝑕(𝑡) 𝑑𝑡 ; 𝑥 ≠ 0
𝑜𝑢 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥 𝜖 31𝑘 + 21 ; 𝑘𝜖℞ 𝑥2 2 𝑥2 0
⟺ 𝑥 𝜖 31𝑘 + 16 ; 31𝑘 + 21 ; 𝑘𝜖℞ 𝑥
𝑕(𝑥) 1 1
⟺ 𝒮= 31𝑘 + 16 ; 31𝑘 + 21 ; 𝑘𝜖℞ ⟹ ∀𝑥 ≠ 0 ; 2
− = 2 𝑕(𝑡) 𝑑𝑡 ∗
𝑥 2 𝑥 0

Le Quatrième Exercice
Soient 𝑥 𝜖 ℝ∗+ et 𝑡 𝜖 0, 𝑥 . ( 𝑡 est variable muette )
La Première partie
La Question : I) 1) 𝑡 𝜖 0, 𝑥 ⟹ 0≤𝑡≤𝑥
𝑥 𝑥 ⟹ 𝑕 0 ≤ 𝑕 𝑡 ≤ 𝑕 𝑥 ; 𝑐𝑎𝑟 𝑕 ↗ 0, +∞
𝑕(𝑡) 𝑑𝑡 = 𝑒 𝑡 − 𝑡 − 1 𝑑𝑡
0 0 ⟹ 0≤𝑕 𝑡 ≤𝑕 𝑥
𝑥 𝑥 𝑥 𝑥 𝑥 𝑥
= 𝑒 𝑡 𝑑𝑡 − 𝑡 𝑑𝑡 − 𝑑𝑡 ⟹ 0 𝑑𝑡 ≤ 𝑕 𝑡 𝑑𝑡 ≤ 𝑕 𝑥 𝑑𝑡
0 0 0 0 0 0

𝑥 J’ai introduit ∫ 𝑑𝑡 car la continuité est vérifiée et


𝑡2
= 𝑒 𝑡 0𝑥 − − 𝑡 𝑥
0 aussi 0 < 𝑥 gardera le sens de l’ordre inchangé
2 0
2 𝑥
𝑥
𝑥 ⟹ 0≤ 𝑕 𝑡 𝑑𝑡 ≤ 𝑥 − 0 𝑕(𝑥)
=𝑒 −1− −𝑥
2 0
𝑥
1 𝑥 𝑕(𝑥)
𝑥2
𝑥
𝑥
⟹ 0≤ 𝑕 𝑡 𝑑𝑡 ≤ ; 𝑥2 > 0
⟹ 𝑒 =1+𝑥+ + 𝑕(𝑡) 𝑑𝑡 𝑥2 0 𝑥2
2 0
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𝑕(𝑥) 1 𝑕(𝑥) 𝑕 𝑥
⟹ 0≤ 2
− ≤ ; 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛 ∗ ⟹ lim =0
𝑥 2 𝑥 𝑥→0 𝑥
1 𝑕(𝑥) 𝑕(𝑥) 1 𝑕 𝑥 𝑕 𝑥
⟹ ≤ 2 ≤ + ⟹ lim+ = lim+ =0
2 𝑥 𝑥 2 𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥
1 𝑒𝑥 − 𝑥 + 1 𝑕(𝑥) 1
⟹ ≤ ≤ + ; ∀𝑥 > 0 Si 𝑥 𝜖 ℝ∗+ on obtient selon la question 3) :
2 𝑥2 𝑥 2
1 𝑒𝑥 − 𝑥 + 1 𝑕(𝑥) 1
La Question : I) 4) ≤ 2
≤ +
2 𝑥 𝑥 2
𝒙 → 𝟎+ 𝒙 → 𝟎+
Soient 𝑥 dans ℝ∗− et t dans 𝑥, 0 .
𝟏 𝟏
𝑡 𝜖 𝑥, 0 ⟹ 𝑥≤𝑡≤0 𝟐 𝟐

⟹ 𝑕 𝑥 ≥ 𝑕 𝑡 ≥ 𝑕 0 ; 𝑕 ↘ −∞, 0 𝑒𝑥 − 𝑥 + 1 1
𝐷 ′ 𝑜ù ∶ lim+ = ⨀
⟹ 𝑕 𝑥 ≥𝑕 𝑡 ≥0 𝑥→0 𝑥2 2
0 0 0
⟹ 𝑕(𝑥) 𝑑𝑡 ≥ 𝑕 𝑡 𝑑𝑡 ≥ 0 𝑑𝑡 Si 𝑥 𝜖 ℝ∗− on obtient selon la question 4) :
𝑥 𝑥 𝑥
1 𝑕 𝑥 𝑒𝑥 − 𝑥 + 1 1
J’ai introduit ∫ 𝑑𝑡 car la continuité est vérifiée et + ≤ 2

2 𝑥 𝑥 2
aussi 𝑥 < 0 gardera le sens de l’ordre inchangé
𝒙 → 𝟎− 𝒙 → 𝟎−
𝑥
𝟏
⟹ 0−𝑥 𝑕 𝑥 ≥− 𝑕 𝑡 𝑑𝑡 ≥ 0 𝟏
0 𝟐
𝟐
𝑥
𝑒𝑥 − 𝑥 + 1 1
⟹ −𝑥 𝑕 𝑥 ≥ − 𝑕 𝑡 𝑑𝑡 ≥ 0 𝐷 ′ 𝑜ù ∶ lim− = ⨀⨀
0 𝑥→0 𝑥2 2
𝑥
⟹ 𝑥𝑕 𝑥 ≤ 𝑕 𝑡 𝑑𝑡 ≤ 0 De ⨀ 𝑒𝑡 ⨀⨀ on tire la limite suivante :
0

𝑥𝑕 𝑥 1 𝑥
0 𝑒𝑥 − 𝑥 + 1 1
⟹ ≤ 2 𝑕 𝑡 𝑑𝑡 ≤ 2 ; 𝑥 > 0 lim =
𝑥 2 𝑥 0 𝑥 𝑥→0 𝑥2 2
𝑥
𝑕 𝑥 1 La Deuxième partie
⟹ ≤ 2 𝑕 𝑡 𝑑𝑡 ≤ 0
𝑥 𝑥 0
La Question : II) 1)
𝑕 𝑥 𝑕(𝑥) 1
⟹ ≤ 2 − ≤ 0 ; 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛 ∗
𝑥 𝑥 2
Sur −∞, 0 𝑒𝑡 𝑠𝑢𝑟 0, +∞ , il est clair que 𝑓 est
1 𝑕 𝑥 𝑕(𝑥) 1 continue comme étant quotient de deux fonctions
⟹ + ≤ 2 ≤ continues et 𝑒 𝑥 − 1 ≠ 0.
2 𝑥 𝑥 2
Etudions alors la continuité en 0 .
1 𝑕 𝑥 𝑒𝑥 − 𝑥 + 1 1
⟹ + ≤ 2
≤ ; ∀𝑥 < 0 𝑥 1
2 𝑥 𝑥 2
lim 𝑓(𝑥) = lim = lim 𝑥
𝑥→0 𝑥→0 𝑒 𝑥
−1 𝑥→0 𝑒 − 1
La Question : I) 5) 𝑥
1 1
𝑕 𝑥 𝑒𝑥 − 𝑥 + 1 = lim 𝑥 = 𝑥 ′
𝑥→0 𝑒 − 𝑒 0 𝑒 /𝑥=0
lim = lim
𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥2 𝑥−0
𝑒𝑥 − 1 1
= lim −1 = = 1 = 𝑓(0)
𝑥→0 𝑥 𝑒0

𝑒 𝑥 − 𝑒0 Donc 𝑓 est continue en 0 .


= lim − lim 1 Finalement 𝑓 est continue sur ℝ tout entier.
𝑥→0 𝑥−0 𝑥→0


= 𝑒𝑥 /𝑥=0 −1

= 𝑒0 − 1 = 0

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La Question : II) 2) La Question : II) 4)

𝑥 1 Il est clair que f est dérivable sur ℝ∗ car c’est un


lim 𝑓(𝑥) = lim = lim
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥
𝑒 −1 𝑥→+∞ 𝑒 𝑥 1 quotient de deux fonctions toutes dérivables sur ℝ
𝑥 −𝑥 avec 𝑒 𝑥 − 1 ≠ 0 ; ∀𝑥𝜖ℝ∗
1
= =0
+∞ − 0 𝑥 ′ 1 𝑒𝑥 − 1 − 𝑒𝑥 𝑥
𝑓′ 𝑥 = =
Donc l’axe des abscisses est une asymptote 𝑥
𝑒 −1 𝑒𝑥 − 1 2
horizontale de la courbe 𝒞𝑓 au voisinage de +∞
1 − 𝑥 𝑒𝑥 − 1
𝑥 −∞ =
lim 𝑓(𝑥) = lim = −∞ 𝑒𝑥 − 1 2
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑒 𝑥 −1 𝑒 −1
𝜑 𝑥
−∞ −∞ = ; 𝜑 𝑥 = 1 − 𝑥 𝑒𝑥 − 1
= + = = +∞ 𝑒𝑥 − 1 2
0 − 1 −1
La Question : II) 5)
𝑓(𝑥) 𝑥 1
lim = lim 𝑥
= lim 𝑥
𝑥→−∞ 𝑥 𝑥→−∞ 𝑥 𝑒 − 1 𝑥→+∞ 𝑒 − 1 𝜑 est une fonction continue et dérivable sur ℝ tout
1 1 entier . 𝜑′ 𝑥 = −𝑒 𝑥 + 1 − 𝑥 𝑒 𝑥 = −𝑥𝑒 𝑥
= −∞ = + = −1
𝑒 −1 0 −1
Remarque : 𝜑 ′ 𝑥 ≥ 0 𝑠𝑢𝑟 ℝ− 𝑒𝑡 𝜑′ 𝑥 ≤ 0 𝑠𝑢𝑟 ℝ+
𝑥
lim 𝑓 𝑥 + 1𝑥 = lim +𝑥 𝑥
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑒 𝑥 −1 −∞ 0 +∞
𝑥 + 𝑥𝑒 𝑥 − 𝑥 𝜑′(𝑥) + 0 −
= lim
𝑥→−∞ 𝑒𝑥 − 1
0
𝑥𝑒 𝑥
= lim 𝜑
𝑥→−∞ 𝑒𝑥 − 1
0− 0− −1 −∞
= = =0
𝑒 −∞ − 1 0+ − 1
D’après ce beau tableau, On remarque que :
Donc la droite ∆ ∶ 𝑦 = −𝑥 ( la 2è𝑚𝑒 bissectrice ) est
une asymptote à 𝒞𝑓 ∀𝑥𝜖ℝ ; 𝜑 𝑥 ≤0
𝑑′ 𝑜ù ∶ ∀ 𝑥 𝜖 ℝ∗ ; 𝜑 𝑥 < 0
La Question : II) 3)
La Question : II) 6)
On se sert des deux limites suivantes :

𝑥 𝑒𝑥 − 𝑥 + 1 1
lim =1 𝑒𝑡 lim = 𝑥 −∞ 0 +∞
𝑥→0 𝑥
𝑒 −1 𝑥→0 𝑥2 2
𝜑 𝑥 − 0 −
𝑓′ 𝑥 − −
+∞
1 1 ′
𝐷 𝑎𝑝𝑟è𝑠 𝐼)5) 𝑓 1
= lim =
𝑥→0 𝑒𝑥− 𝑒0 𝑒0 0
𝑥−0
𝑥 La Question : II) 7)
𝑓 𝑥 − 𝑓(0) 𝑒 𝑥 −1−1
lim = lim
𝑥→0 𝑥−0 𝑥→0 𝑥
Soit ∆ la tangente de 𝒞𝑓 en 0.
𝑥 − 𝑒𝑥 + 1 −𝑥 𝑒 𝑥 − 𝑥 + 1
= lim = lim
𝑥→0 𝑥 𝑒𝑥 − 1 𝑥→0 𝑥2 𝑒𝑥 − 1 ∆ ∶ 𝑦 = 𝑥 − 0 𝑓 ′ 0 + 𝑓(0)
1
𝑒𝑥 − 𝑥 + 1 𝑥 1 ∆ ∶ 𝑦 =− 𝑥+1
= lim − =− × 1 2
𝑥→0 𝑥2 𝑒𝑥 −1 2
−1
= = 𝑓 ′ (0)
2
−1
D’où 𝑓 est dérivable en 0 et 𝑓 ′ 0 = 2
.
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La Question : III) 2) a)
𝒚
1 𝜑 𝑥 1
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 > 0 ; 𝑓 ′ 𝑥 + = 𝑥 2
+
2 𝑒 −1 2
2𝜑 𝑥 + 𝑒 𝑥 − 1 2
𝓒𝒇 =
2 𝑒𝑥 − 1 2
𝓞 𝒙
2𝑒 𝑥 1 − 𝑥 − 2 + 𝑒 𝑥 − 1 2
=
2 𝑒𝑥 − 1 2

𝑒 2𝑥 − 2𝑥 𝑒 𝑥 − 1
=
2 𝑒𝑥 − 1 2
La Troisième partie
La Question : III) 2) b)
La Question : III) 1)
∀𝑥𝜖ℝ ; 𝑕 𝑥 = 𝑒 𝑥 − 𝑥 − 1
𝑆𝑜𝑖𝑒𝑛𝑡 ∶
Soit 𝑔 la fonction numérique définie sur ℝ comme ∀𝑥𝜖ℝ ; 𝜓 𝑥 = 𝑒 2𝑥 − 2𝑥 − 1
différence de deux fonctions toutes continues sur ℝ
Soient 𝑥 et 𝑦 deux éléments de ℝ tels que 𝑥 > 𝑦 . 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑥 ≥ 0 ⟹ 𝑒 𝑥 ≥ 𝑒 0 ; 𝑐𝑎𝑟 𝐸𝑥𝑝 𝑒𝑠𝑡 ↗
Alors 𝑓 𝑥 < 𝑓 𝑦 car 𝑓 est décroissante sur ℝ . ⟹ 𝑒𝑥 − 1 ≥ 0
Et On a aussi – 𝑥 < −𝑦. en passant à la somme, ⟹ 𝑕′ 𝑥 ≥ 0 ; 𝑐𝑎𝑟 𝑕′ 𝑥 = 𝑒 𝑥 − 1
on obtient : 𝑓 𝑥 − 𝑥 < 𝑓 𝑦 − 𝑦 c-à-d 𝑔 𝑥 < 𝑔(𝑦)
⟹ 𝑕 𝑒𝑠𝑡 ↗ 𝑠𝑢𝑟 ℝ+
.
Ainsi, On a pu montrer l’implication suivante : ⟹ 𝑕 𝑥 ≥ 𝑕(0)
⟹ 𝑕 𝑥 ≥0 ∗
𝑥 > 𝑦 ⟹ 𝑔 𝑥 < 𝑔(𝑦)

Ce qui veut dire que la fonction 𝑔 est strictement 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥𝜖ℝ ⟹ 𝜓 ′ 𝑥 = 2𝑒 2𝑥 − 2𝑒 𝑥 − 2𝑥 𝑒 𝑥


décroissante sur ℝ . et à cause de la continuité, 𝑔 = 2𝑒 𝑥 𝑒 𝑥 − 1 − 𝑥
est une bijection de ℝ dans 𝑔 ℝ . = 2𝑒 𝑥 𝑕(𝑥)

𝑔 ℝ = 𝑔 −∞; +∞ = lim 𝑔(𝑥) ; lim 𝑔(𝑥) 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥𝜖ℝ+ ⟹ 𝑒 𝑥 > 0 𝑒𝑡 𝑕 𝑥 ≥ 0


𝑥→+∞ 𝑥→−∞

lim 𝑔(𝑥) = lim 𝑓 𝑥 − 𝑥 = 0 − +∞ = −∞ ⟹ 2𝑒 𝑥 𝑕 𝑥 ≥ 0


𝑥→+∞ 𝑥→+∞
⟹ 𝜓′ 𝑥 ≥ 0
lim 𝑔(𝑥) = lim 𝑓 𝑥 − 𝑥 = +∞ − −∞ = +∞ ⟹ 𝜓 𝑥 𝑒𝑠𝑡 ↗ 𝑠𝑢𝑟 ℝ+
𝑥→−∞ 𝑥→−∞
⟹ 𝜓 𝑥 ≥𝜓 0
Ainsi, 𝑔 est une bijection de ℝ à valeurs dans ℝ .
Comme 0 est un élément de ℝ, Alors il admet un ⟹ 𝜓 𝑥 ≥0
antécédent 𝛼 dans ℝ via la bijection 𝑔. ⟹ 𝑒 2𝑥 − 2𝑥 𝑒 𝑥 − 1 ≥ 0
Dans le cas général on écrit :
La déduction : 𝑥 𝜖 ℝ+ ⟹ 𝑒 2𝑥 − 2𝑥 𝑒 𝑥 − 1 ≥ 0
∀𝑦𝜖ℝ ∃! 𝑥𝜖ℝ ; 𝑔 𝑥 = 𝑦
𝑒 2𝑥 − 2𝑥 𝑒 𝑥 − 1
𝑝𝑜𝑢𝑟 0 𝜖 ℝ ∃! 𝛼𝜖ℝ ; 𝑔 𝛼 = 0 ⟹ ≥0
2 𝑒𝑥 − 1 2
∃! 𝛼𝜖ℝ ; 𝑓 𝛼 =𝛼 1
⟹ 𝑓′ 𝑥 + ≥ 0
c-à-d que l’équation 𝑓 𝑥 = 𝑥 admet une seule 2
solution 𝛼 dans ℝ , ( 𝑓 𝛼 = 𝛼 ) −1
⟹ 𝑓′ 𝑥 ≥
2
𝛼 1
⟺ =𝛼 ⟹ 0 > 𝑓 ′ 𝑥 ≥ − ; 𝑐𝑎𝑟 𝜑 𝑥 < 0
−1𝑒𝛼 2
1
⟺ 𝛼 = 1 ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝛼 ≠ 0
𝑒 −1
⟺ 𝑒 𝛼 − 1 = 1 ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝛼 ≠ 0
⟺ 𝑒 𝛼 = 2 ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝛼 ≠ 0
⟺ 𝛼 = ln 2 ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝛼 ≠ 0

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La Question : III) 3) a) 1 𝑛
On remarque que 2
est une suite géométrique
1 1
de raison , qui converge car < 1 et 1 − 𝛼 est
On a vu, d’après les résultats précédents, que f est 2 2
continue et est dérivable sur ℝ tout entier. Donc un nombre réel. On obtient alors la situation
l’application du TAF est valable sur n’importe quel suivante :
intervalle 𝑎, 𝑏 dans ℝ . 1 𝑛
𝑓 𝑢𝑛 − 𝑓 𝛼 𝑢𝑛 − 𝛼 ≤ 1−𝛼
Pour 𝛼, 𝑢𝑛 ⊂ ℝ ; ∃ 𝑐 𝜖 𝛼, 𝑢𝑛 ∶ = 𝑓′ 𝑐 2
𝑢𝑛 − 𝛼
𝑓 𝑢𝑛 − 𝑓 𝛼 𝑛∞
⟹ ∃ 𝑐 𝜖 𝛼, 𝑢𝑛 ⊂ ℝ+ ; = 𝑓′ 𝑐
𝑢𝑛 − 𝛼
0
+
𝑂𝑛 𝑎 𝑐 𝜖 𝛼, 𝑢𝑛 ⊂ ℝ
Donc, d’après le critère de comparaison dans la
−1
⟹ ≤ 𝑓 ′ 𝑐 < 0 ; 𝑑′ 𝑎𝑝𝑟è𝑠 2)𝑏) convergence des suites numériques réelles, On
2 déduit :
−1 1
⟹ ≤ 𝑓′ 𝑐 < 0 < lim 𝑢𝑛 − 𝛼 = 0 ⟺ lim 𝑢𝑛 = 𝛼
2 2 𝑛∞ 𝑛∞

−1 1 La Question : IV) 1)
⟹ ≤ 𝑓′ 𝑐 <
2 2
1 Soient 𝑥 𝜖 ℝ+ et 𝑡 𝜖 𝑥, 2𝑥 ,

⟹ 𝑓 𝑐 ≤
2
𝑡 𝜖 𝑥, 2𝑥 ⟹ 𝑥 ≤ 𝑡 ≤ 2𝑥
𝑓 𝑢𝑛 − 𝑓 𝛼 1 ⟹ 0 ≤ 𝑥 ≤ 𝑡 ≤ 2𝑥
⟹ ≤ ; ∀𝑛𝜖ℕ
𝑢𝑛 − 𝛼 2
⟹ 𝑓 0 ≥ 𝑓 𝑥 ≥ 𝑓 𝑡 ≥ 𝑓 2𝑥 ; 𝑓 ↘ ℝ
1
⟹ 𝑓 𝑢𝑛 − 𝑓 𝛼 ≤ 𝑢𝑛 − 𝛼 ; ∀𝑛𝜖ℕ ⟹ 𝑓 𝑥 ≥ 𝑓 𝑡 ≥ 𝑓 2𝑥 ≥ 0
2
1 ⟹ 𝑓 𝑥 ≥𝑓 𝑡 ≥0
⟹ 𝑢𝑛+1 − 𝛼 ≤ 𝑢 −𝛼 ; ∀𝑛𝜖ℕ
2 𝑛 2𝑥
⟹ 𝑓 𝑥 ≥ 𝑓 𝑡 ≥ 0 𝑑𝑡
La Question : III) 3) b) 𝑥
2𝑥
J’ai introduit ∫𝑥 𝑑𝑡 car la continuité est vérifiée,
Par récurrence, On démontre aisément la véracité
du prédicat 𝑃 𝑛 défini ainsi : et 𝑥 < 2𝑥 gardera le sens de l’ordre inchangé.

𝑛 2𝑥 2𝑥 2𝑥
1
𝑃𝑛 ∶ 𝑢𝑛 − 𝛼 ≤ 1−𝛼 ⟹ 𝑓 𝑥 𝑑𝑡 ≥ 𝑓 𝑡 𝑑𝑡 ≥ 0 𝑑𝑡
2 𝑥 𝑥 𝑥

1 0
Pour 𝑛 = 0 ; 1 − ln 2 ≤ 1 − ln 2 ⟹ 𝑥𝑓 𝑥 ≥𝐹 𝑥 ≥0 ∗
2

Ainsi l’instance 𝑃 0 est vérifiée (c-à-d vraie)


𝑥2 1
Pour 𝑛𝜖ℕ fixé, On suppose que 𝑃 𝑛 est vraie lim 𝑥 𝑓(𝑥) = lim = lim 𝑥
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑒𝑥 − 1 𝑥→+∞ 𝑒 1

1 𝑥2 𝑥2
𝑃𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒 ⟹ 𝑢𝑛+1 − 𝛼 ≤ 𝑢 −𝛼
2 𝑛
1 1 𝑛 1
⟹ 𝑢𝑛+1 − 𝛼 ≤ 1−𝛼 = lim 𝑥
2 2 𝑥→+∞ 2
𝑒 2 1 1
−4
𝑛+1 𝑥 2 𝑥 2
1 4 2 2
⟹ 𝑢𝑛+1 − 𝛼 ≤ 1−𝛼
2
⟹ 𝑃 𝑛 + 1 𝑒𝑠𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒 1
= lim 2 2
𝑡→+∞ 1 𝑒𝑡 1 1
𝑃 0 𝑒𝑠𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒 𝑡=
𝑥 −4 𝑡
𝐹𝑖𝑛𝑎𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 ∶ 2 4 𝑡
𝑃 𝑛 𝑖𝑚𝑝𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑃 𝑛 + 1 ; ∀𝑛𝜖ℕ
1
D’où, d’après le principe de récurrence, On déduit = =0
1 2 1 2
1 𝑛+1
+∞ − 0
que : ∀𝑛𝜖ℕ ; 𝑢𝑛 − 𝛼 ≤ 1−𝛼 4 4
2

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Ainsi l’inégalité ∗ devient : La Question : IV) 3)

𝑥𝑓 𝑥 ≥𝐹 𝑥 ≥0 Soit 𝑎 un nombre réel non nul. 𝑓 est continue sur ℝ


tout entier. Donc elle admet des primitives sur ℝ.
𝒙 → +∞ 𝒙 → +∞
En particulier, 𝑓 admet une primitive 𝜓 qui s’annule
en 𝑎 et qui est définie par :
0 0
𝑥
D’où, d’après le critère de comparaison dans la
∀ 𝑥 𝜖 ℝ+ ; 𝜓 𝑥 = 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡
convergence des fonctions, on obtient : 𝑎
𝜓 𝑎 =0
lim 𝐹(𝑥) = 0
𝑥→+∞
C’est clair que 𝜓 est dérivable sur ℝ+.
Et ∀𝑥𝜖ℝ+ ; 𝜓 ′ 𝑥 = 𝑓(𝑥).
La Question : IV) 2)
2𝑥
Soient 𝑥 ≤ 0 et 𝑡 𝜖 2𝑥, 𝑥 Ainsi : 𝐹 𝑥 = 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡
𝑥
𝑎 2𝑥
𝑡 𝜖 2𝑥, 𝑥 ⟹ 2𝑥 ≤ 𝑡 ≤ 𝑥
= 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡 + 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡
⟹ 𝑡≤𝑥 𝑥 𝑎
𝑥 2𝑥
⟹ 𝑓 𝑡 ≥ 𝑓 𝑥 ; 𝑓 𝑒𝑠𝑡 ↘ 𝑠𝑢𝑟 ℝ =− 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡 + 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡
𝑥 𝑥 𝑎 𝑎
⟹ 𝑓 𝑡 𝑑𝑡 ≥ 𝑓 𝑥 𝑑𝑡 ; 2𝑥 ≤ 𝑥
2𝑥 2𝑥 = −𝜓 𝑥 + 𝜓(2𝑥)
2𝑥
⟹ − 𝑓 𝑡 𝑑𝑡 ≥ −𝑥 𝑓(𝑥) 𝑓 est évidemment dérivable sur ℝ+ comme étant
𝑥 différence de deux compositions dérivables sur ℝ+
⟹ −𝐹(𝑥) ≥ −𝑥 𝑓(𝑥) 𝐹 𝑥 = 𝜓 2𝑥 − 𝜓 𝑥 ; ∀𝑥𝜖ℝ+
⟹ 𝐹 𝑥 ≤𝑥𝑓 𝑥 ⋆ ⟹ 𝐹 ′ 𝑥 = 2𝜓′ 2𝑥 − 𝜓′ 𝑥 ; ∀𝑥𝜖ℝ+
= 2𝑓 2𝑥 − 𝑓 𝑥
𝑥2 2𝑥 𝑥
lim 𝑥 𝑓(𝑥) = lim = 2 2𝑥 − 𝑥
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑒2 − 1 𝑒 −1 𝑒 −1
−∞ 2 +∞ 4𝑥 𝑥 𝑒𝑥 + 1
= −∞
= = −∞ = 𝑥 −
𝑒 −1 0−1 𝑒 − 1 𝑒𝑥 + 1 𝑒𝑥 − 1 𝑒𝑥 + 1
4𝑥 − 𝑥 𝑒 𝑥 − 𝑥
On obtient ainsi : 𝐹(𝑥) ≤ 𝑥 𝑓(𝑥) =
𝑒 2𝑥 − 1
𝒙 → −∞ 𝑥 3 − 𝑒𝑥
Donc : lim 𝐹(𝑥) = −∞ =
𝑥→−∞ 𝑒 2𝑥 − 1
−∞
Voyons d’abord est-ce que 𝐹 est dérivable en 0
On multiplie les deux côtés de l’inégalité ⋆ par le 𝑥 3 − 𝑒𝑥
1
nombre réel négatif 𝑥 on obtient : lim 𝐹 ′ (𝑥) = lim
𝑥→0 𝑥→0 𝑒 2𝑥 − 1
𝐹 𝑥 1 3 − 𝑒𝑥
≥ 𝑓 𝑥 = lim ∙
𝑥 𝑥→0 𝑒 2𝑥 − 𝑒 0 2
2𝑥 − 0
𝒙 → −∞
1 3 − 𝑒𝑥
= lim × lim
+∞
𝑡→0 𝑒 − 𝑒0
𝑡 𝑥→0 2
𝑡=2𝑥 𝑡−0
𝐹(𝑥)
Donc : lim = +∞
𝑥→−∞ 𝑥 1 3 − 𝑒0
= ×
𝑒0 2
= 1 = 𝐹 ′ (0)
𝑥 3 − 𝑒𝑥
Ainsi : 𝐹′ 𝑥 = ; ∀𝑥𝜖ℝ∗
𝑒 2𝑥 − 1
𝐹′ 0 = 1
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La Question : IV) 4) 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑥 𝜖 𝒟𝑓 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 − 𝑥 𝜖 𝒟𝑓
𝑥 ≤ −1 ⟹ −𝑥 ≥ 1
𝑥 −∞ 0 ln 3 +∞ 𝑐𝑎𝑟 ∶
𝑥 ≥ 1 ⟹ −𝑥 ≤ −1
𝐹′(𝑥) + 1 + 0 −
−𝑥 2 −1 𝑥2 − 1
𝑓 −𝑥 = = = 𝑓(𝑥)
0,44 3 3
𝐹
0 𝐷 ′ 𝑜ù 𝑓 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑎𝑖𝑟𝑒
−∞ 0
La Question : 2) b)
𝒚
𝑥2 − 1
𝑓 𝑥 − 𝑓(1) 3
lim+ = lim+
𝟏 𝑥→1 𝑥−1 𝑥→1 𝑥−1
𝟎, 𝟒𝟒

𝓞 𝟏, 𝟏
𝒙 1 𝑥−1 𝑥+1
≃ = lim+
𝒍𝒏 𝟑 𝑥→1 𝑥−1 3

𝓒𝑭
1 𝑡 𝑡+2
= lim+

𝓞ujda
𝑡→0 𝑡 3
𝑡=𝑥−1

𝑡 𝑡+2
= lim+
𝑡→0 3𝑡 2

𝑡+2
Le Premier Exercice = lim+
𝑡→0 3𝑡
La Question : 1)

𝐸 = 𝑀𝜖 𝒫 ; 3𝑀𝐴 = 2𝑀𝑀′ 1 2
= lim+ +
𝑡→0 3 3𝑡
= 𝑀𝜖 𝒫 ; 3 𝑧𝐴 − 𝑧𝑀 = 2 𝑧𝑀′ − 𝑧𝑀
𝑥 2 2
= 𝑀 𝑦 𝜖 𝒫 ; 3 − 𝑥 − 𝑖𝑦 = 2 − 𝑥 − 𝑖𝑦 − 𝑖𝑦 1 2
3 3 = +
2
3 0+
2
𝑥 2 3
= 𝑀 𝑦 𝜖 𝒫 ; 3 −𝑥 + 𝑦2 =2 −𝑥
3 2
1
2
= + ∞ = +∞ ∉ ℝ
𝑥 2 2
3 3
= 𝑀 𝑦 𝜖 𝒫 ; 3 −𝑥 + 𝑦2 = 4 −𝑥
3 2
4 4 3 Donc 𝑓 n’est pas dérivable à droite en 1 .
= 𝑀𝜖 𝒫 ; 3 − 𝑥 + 𝑥 2 + 𝑦 2 = 4 − 3𝑥 + 𝑥 2
3 3 4
La Question : 2) c)
= 𝑀 𝜖 𝒫 ; 4 − 4 3𝑥 + 3𝑥 2 + 3𝑦 2 = 3 − 4 3𝑥 + 4𝑥 2
𝑥
= 𝑀 𝑦 𝜖 𝒫 ; −𝑥 2 + 3𝑦 2 = −1 𝑥2 − 1
lim 𝑓(𝑥) = lim = +∞
𝑥 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 3
= 𝑀 𝑦 𝜖 𝒫 ; −𝑥 2 + 3𝑦 2 = −1 ; 𝑥, 𝑦 𝜖 ℝ2

La Question : 2) a) 𝑓(𝑥) 1 𝑥2 − 1 𝑥2 − 1
lim = lim = lim
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 3 𝑥→+∞ 3𝑥 2
𝑥2 − 1
𝒟𝑓 = 𝑥 𝜖 ℝ ; ≥0
3 1 1 1 3
2 = lim − 2= −0=
= 𝑥𝜖ℝ ; 𝑥 −1≥0 𝑥→+∞ 3 3𝑥 3 3
= 𝑥𝜖ℝ ; 𝑥−1 𝑥+1 ≥ 0
= 𝑥 𝜖 ℝ ; 𝑥 𝜖 −∞, −1 𝑜𝑢 𝑥 𝜖 1, +∞
= −∞, −1 ∪ 1, +∞
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𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑓 𝑥
3 𝑥2 − 1 3𝑥 = 𝑀 𝑥, 𝑦 𝜖 𝒫 ; 𝑦=
lim 𝑓 𝑥 − 𝑥 = lim − 𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 – 𝑓(𝑥)
𝑥→+∞ 3 𝑥→+∞ 3 3
= 𝒞𝑓 ∪ 𝒞−𝑓
𝑥2 − 1 3𝑥 𝑥2 − 1 3𝑥 ∆′ 𝒚 ∆
− +
3 3 3 3 𝑬
= lim
𝑥→+∞ 𝑥2 − 1 3𝑥
3 + 3
𝒙
𝑥 2 − 1 3𝑥 𝓞
3 − 9
= lim
𝑥→+∞ 𝑥2 − 1 3𝑥
3 + 3
𝑬
−1 −1
= lim 3 = 3 =0
𝑥→+∞ 2 +∞ La Question : 3) a)
𝑥 −1 3𝑥
3 + 3 𝑎 𝑐 𝑎𝑐 + 3𝑏𝑑
Pour simplifier, l’écriture : ⊺ = .
𝑏 𝑑 𝑎𝑑 + 𝑏𝑐
lim 𝑓(𝑥) = +∞ et c’est juste pour dire :
𝑥→+∞
𝑀 𝑎 + 𝑖𝑏 ⊺ 𝑀 𝑐 + 𝑖𝑑 = 𝑀 𝑎𝑐 + 3𝑏𝑑 + 𝑖 𝑎𝑑 + 𝑏𝑐 .
𝑓(𝑥) 3 Bien évidemment cette invention aidera à
𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖 ∶ lim =
𝑥→+∞ 𝑥 3 𝑎 𝑐 𝑒
simplifier les notations. Soient , 𝑒𝑡 𝑓 trois
3𝑥 𝑏 𝑑
lim 𝑓 𝑥 − = +∞ éléments du plan complexe,
𝑥→+∞ 3
3 𝑎 𝑐 𝑒 𝑎𝑐 + 3𝑏𝑑 𝑒
c-à-d que la droite ∆ ∶ 𝑦 = 𝑥 est une ⊺ ⊺ 𝑓 = ⊺ 𝑓
3 𝑏 𝑑 𝑎𝑑 + 𝑏𝑐
asymptote à la courbe 𝒞 au voisinage de +∞ 𝑒 𝑎𝑐 + 3𝑏𝑑 + 3𝑓 𝑎𝑑 + 𝑏𝑐
=
𝑓 𝑎𝑐 + 3𝑏𝑑 + 𝑒 𝑎𝑑 + 𝑏𝑐
𝓒𝒇 𝑒𝑎𝑐 + 3𝑏𝑑𝑒 + 3𝑓𝑎𝑑 + 3𝑓𝑏𝑐
= ∗
𝑓𝑎𝑐 + 3𝑏𝑑𝑓 + 𝑒𝑎𝑑 + 𝑒𝑏𝑐

𝑎 𝑐 𝑒 𝑎 𝑒𝑐 + 3𝑑𝑓
𝑑′ 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡 ∶
𝟏
⊺ ⊺ 𝑓 = ⊺
𝑏 𝑑 𝑏 𝑐𝑓 + 𝑒𝑑
𝑎 𝑒𝑐 + 3𝑑𝑓 + 3𝑏 𝑐𝑓 + 𝑒𝑑
𝟏 =
𝑎 𝑐𝑓 + 𝑒𝑑 + 𝑏 𝑒𝑐 + 3𝑑𝑓

𝑎𝑒𝑐 + 3𝑑𝑓𝑎 + 3𝑏𝑐𝑓 + 3𝑏𝑒𝑑
= ∗∗
𝒚 𝑎𝑐𝑓 + 𝑎𝑒𝑑 + 𝑏𝑒𝑐 + 3𝑑𝑓𝑏

Celui qui jettera un coup d’œil sur ∗ 𝑒𝑡 ∗∗ se


𝓒𝒇 𝓒𝒇 rendra compte qu’il s’agit bien d’un même
point dans le plan complexe
𝑎 𝑐 𝑒 𝑎 𝑐 𝑒
D’où : ⊺ ⊺ 𝑓 = ⊺ ⊺ 𝑓
𝑏 𝑑 𝑏 𝑑
−𝟏 𝟏 𝒙
𝓞
Donc l’associativité de la loi ⊺ est vérifiée.
∆ ∆′
La Question : 3) b)
La Question : 2) d)
𝑎 𝑥
Soient 𝑒𝑡 𝑦 deux points de E
𝑏
𝐸 = 𝑀 𝑥, 𝑦 𝜖 𝒫 ; 𝑥 2 − 3𝑦 2 = 1
𝑥2 − 1 𝑎 𝑥 𝑎𝑥 + 3𝑏𝑦
= 𝑀 𝑥, 𝑦 𝜖 𝒫 ; 𝑦2 = ⊺ 𝑦 =
𝑏 𝑎𝑦 + 𝑏𝑥
3

𝑥2 − 1
= 𝑀 𝑥, 𝑦 𝜖 𝒫 ; 𝑦=±
3

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𝑎𝑥 + 3𝑏𝑑 2 − 3 𝑎𝑦 + 𝑏𝑥 2 La symétrie :
= 𝑎2 𝑥 2 + 9𝑏 2 𝑦 2 + 6𝑎𝑥𝑏𝑦 − 3𝑎2 𝑦 2 − 3𝑏 2 𝑥 2 − 6𝑎𝑥𝑏𝑦 𝑥
Soit 𝑦 un élément de 𝐸.
= 𝑥 2 𝑎2 − 3𝑏 2 − 3𝑦 2 𝑎2 − 3𝑏 2
𝑥′
= 𝑎2 − 3𝑏 2 𝑥 2 − 3𝑦 2 Et soit son symétrique dans 𝐸.
𝑦′
𝑎 𝑥 𝑥 𝑥′ 𝑥′ 𝑥 1
, 𝑦 𝜖 𝐸 2 ⟺ 𝑎2 − 3𝑏 2 = 1 𝑒𝑡 𝑥 2 − 3𝑦 2 = 1 ⟹ ⊺ = ⊺
𝑏 𝑦 𝑦′ 𝑦′ 𝑦 = 0
⟹ 𝑎2 − 3𝑏 2 𝑥 2 − 3𝑦 2 = 1
⟹ 𝑎𝑥 + 3𝑏𝑑 2 − 3 𝑎𝑦 + 𝑏𝑥 2 = 1 𝑥 𝑥′ 1
⟹ 𝑦 ⊺ 𝑦′ = 0
𝑎𝑥 + 3𝑏𝑦
⟹ 𝜖𝐸
𝑎𝑦 + 𝑏𝑥 𝑥𝑥 ′ + 3𝑦𝑦 ′ = 1
𝑥 ⟹
𝑎 𝑥𝑦 ′ + 𝑦𝑥 ′ = 0
⟹ ⊺ 𝑦 𝜖 𝐸
𝑏
𝑦𝑥𝑥 ′ + 3𝑦 2 𝑦 ′ = 𝑦

𝑎 𝑥 𝑎 𝑥 𝑥 2 𝑦 ′ + 𝑥𝑦𝑥 ′ = 0
𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖 ∶ ∀ , 𝑦 𝜖 𝐸2 ; ⊺ 𝑦 𝜖𝐸
𝑏 𝑏 ⟹ 3𝑦 2 𝑦 ′ − 𝑥 2 𝑦 ′ = 𝑦

C-à-d que la loi ⊺ est une loi de composition ⟹ −𝑦′ 𝑥 2 − 3𝑦 2 = 𝑦


interne dans E. Autrement-dit, l’ensemble 𝐸 est ⟹ −𝑦′ = 𝑦
stable par la loi ⊺ .
⟹ 𝑦 ′ = −𝑦 ; 𝑎𝑖𝑛𝑠𝑖 𝑥 ′ = 𝑥
𝑥′ 𝑥
La Question : 3) c) ⟹ = −𝑦 𝜖 𝐸 𝑐𝑎𝑟 𝑥 2 − 3 −𝑦 2
=1
𝑦′

On a ⊺ est une loi de composition interne dans 𝑥 𝑥 𝑥 2 − 3𝑦 2 1


𝑦 ⊺ −𝑦 = =
𝐸 et cette loi est associative dans l’ensemble E. −𝑥𝑦 + 𝑥𝑦 0
pour que 𝐸 soit un groupe il suffit de vérifier les Inversement : 𝑥 𝑥 2 2
𝑥 − 3𝑦 1
assertions suivantes : l’admission d’un élément −𝑦 ⊺ 𝑦 = 𝑥𝑦 − 𝑥𝑦 = 0
neutre dans 𝐸 et tout élément de 𝐸 admet un
symetrique dans 𝐸. 𝑥
Donc tout élément 𝑦 dans E admet un seul
𝑥
L’élément neutre : symétrique −𝑦 dans E.

𝑎
Soit l’élément neutre de la loi ⊺ dans E . Finalement : On conclut que 𝐸,⊺ est un groupe
𝑏
abélien (commutatif). il est commutatif car la
𝑥 𝑥 𝑎 𝑎 𝑥 𝑥
Alors : ∀ 𝑦 𝜖 𝐸 ; ⊺ = ⊺ = loi ⊺ est commutative dans E.
𝑦 𝑏 𝑏 𝑦 𝑦
𝑥 𝑥 𝑥 𝑎 𝑐 𝑎𝑐 + 3𝑏𝑑 𝑐 𝑎
𝑎 𝑎𝑥 + 3𝑏𝑦 ⊺ = = ⊺
𝑦 ⊺ 𝑏 = 𝑦 ⟺ 𝑥𝑏 + 𝑎𝑦 = 𝑦 𝑏 𝑑 𝑎𝑑 + 𝑏𝑐 𝑑 𝑏
𝑎𝑥 + 3𝑏𝑦 = 𝑥
⟺ La Question : 1) a)
𝑥𝑏 + 𝑎𝑦 = 𝑦
𝑥 𝑎 − 1 + 3𝑏𝑦 = 0 𝟏è𝒓𝒆 Méthode : la décomposition en facteurs

𝑥𝑏 + 𝑦 𝑎 − 1 = 0 premiers : les nombres premiers dont le carré
𝑥𝑏 𝑎 − 1 + 3𝑏 2 𝑦 = 0 est inférieur ou égal à 109 sont 2 ,3 ,5 et 7.
⟺ Et on remarque que 109 n’est pas divisible par
𝑥𝑏 𝑎 − 1 + 𝑦 𝑎 − 1 2 = 0
aucun de ces nombres. Alors 109 est un
⟹ 3𝑏 2 𝑦 − 𝑦 𝑎 − 1 2
=0 nombre premier. De même, pour 226 = 2 × 113 ,
⟹ −𝑦 𝑎2 − 3𝑏 2 + 2𝑎𝑦 − 𝑦 = 0 les nombres premiers dont le carré est inférieur
⟹ −𝑦 + 2𝑎𝑦 − 𝑦 = 0 ; 𝑐𝑎𝑟 𝑎2 − 3𝑏 2 = 1 ou égal à 113 sont 2, 3 , 5 et 7. On remarque
que 113 n’est pas divisible par aucun de ces
⟹ 𝑎=1 nombres, Alors c’est un nombre premier.
⟹ 𝑏=0 D’où : 226 ∧ 109 = 2 × 113 ∧ 109 = 1.
𝑥 1 1𝑥 + 3 × 0 × 𝑦 𝑥 C-à-d que 226 et 109 sont premiers entre eux.
𝑦 ⊺ = = 𝑦
0 0𝑥 + 1𝑦
𝐼𝑛𝑣𝑒𝑟𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 ∶ 𝑥 𝑥
1 1𝑥 + 3 × 0 × 𝑦
⊺ 𝑦 = = 𝑦
0 1𝑦 + 0𝑥
1
Ainsi est l’élément neutre de la loi ⊺ dans E .
0
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𝟐è𝒎𝒆 Méthode : l’algorithme d’Euclide ⟹ 1 = 41 × 226 − 2 × 109 − 3 × 109 ; 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛 1
⟹ 1 = 41 × 226 − 85 × 109 ; 𝑆𝑖𝑚𝑝𝑙𝑖𝑓𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
226 109 ⟹ 109 −85 − 226 −41 = 1 ; 𝑅é𝑜𝑟𝑔𝑎𝑛𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
⟹ 226 ∧ 109 = 109 ∧ 8
8 2
Ce qui veut dire que −85, −41 est une solution
109 8 particulière de l’équation 𝐸 . Soit 𝑥, 𝑦 une
⟹ 109 ∧ 8 = 8 ∧ 5
5 13 solution de 𝐸 et partons du système suivant :

8 5 𝑥, 𝑦 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝐸
⟹ 8∧5=5∧3
3 1 −85, −41 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝐸
5 3 109𝑥 − 226𝑦 = 1
⟹ 5∧3=3∧2
2 1 ⟺
109 −85 − 226 −41 = 1
3 2 On effectue la soustraction entre ces deux
⟹ 3∧2=2∧1
1 1
égalités on trouve :
2 1 109 𝑥 + 85 − 226 𝑦 + 41 = 0
⟹ 2∧1=1∧0=1
0 2
𝑐 − à − 𝑑 ∶ 109 𝑥 + 85 = 226 𝑦 + 41 ∗
D’où 226 ∧ 109 = 1
c-à-d que 226 et 109 sont premiers entre eux. D’après ∗ on remarque que 109 divise le
produit 226(𝑦 + 41), mais d’après Gauss, 109 et
Rappel : une équation 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 𝑐 est résoluble 226 sont premiers entre eux. Alors 109 divise
dans ℞2 si et seulement si 𝑎 ∧ 𝑏 divise le (𝑦 + 41). Il existe alors un entier relatif 𝑘’ tel que
′ ′
nombre c . On a 226 ∧ 109 = 1 divise bien le +41
𝑦 + 41 = 109𝑘 ′ . ou encore =𝑦 109𝑘
= 109𝑘’ = 109𝑘+ 41− 41 .
nombre 1 . Alors l’équation 109𝑥 − 226𝑦 = 1 On remplace dans ∗ on trouve = 𝑥=226𝑘’
226𝑘−′ 85
− 85.
admet des solutions dans ℞2 un petit changement de variables accomplira
la tache, on pose ainsi 𝑘’ = 𝑘 + 1 On trouve :
La Question : 1) b)
𝑥 = 226𝑘 ′ − 85 = 226 𝑘 + 1 − 85 = 226𝑘 + 141
Revenons à nouveau à ce mouton qui est 𝑦 = 109𝑘 ′ − 41 = 109 𝑘 + 1 − 41 = 109𝑘 + 68
l’algorithme d’Euclide pour détecter une
solution particulière de l’équation 𝐸 Ainsi, On a pu montrer l’implication directe
suivante : Si 𝑥, 𝑦 est solution de 𝐸 , Alors elle
s’écrit sous la forme 226𝑘 + 141 ; 109𝑘 + 68 .
226 109
⟹ 8 = 226 − 2 × 109 ⇝ 1
8 2
Inversement,
109 8 Montrons que tous les couples de ℞2 qui
⟹ 5 = 109 − 13 × 8 ⇝ 2
5 13 s’écrivent sous la forme 226𝑘 + 141 ; 109𝑘 + 68
sont des solutions de l’équation 𝐸 . En effet :
8 5
⟹ 3=8−5×1 ⇝ 3
3 1
109 226𝑘 + 141 − 226 109𝑘 + 68
5 3 = 24634𝑘 + 15369 − 24634𝑘 − 15368
⟹ 2 = 5−3×1 ⇝ 4
2 1
= 15369 − 15368
3 2 =1
⟹ 1=3−2×1 ⇝ 5
1 1
Finalement : l’ensemble des solutions de
2 1 ′
⟹ 𝐼 𝑚 𝑛𝑜𝑡 𝑔𝑜𝑛𝑛𝑎 𝑛𝑒𝑒𝑑 𝑡𝑕𝑎𝑡 ⇝ 6 l’équation 𝐸 est défini implicitement par :
0 2
𝓢= 𝟐𝟐𝟔𝒌 + 𝟏𝟒𝟏 ; 𝟏𝟎𝟗𝒌 + 𝟔𝟖 𝝐 ℞𝟐 ; 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒌𝝐℞
5 ⟹ 1 = 3−2×1
⟹ 1 = 3 − 5 − 3 × 1 × 1 ; 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛 4
⟹ 1 = 2 × 3 − 1 × 5 ; 𝑆𝑖𝑚𝑝𝑙𝑖𝑓𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
⟹ 1 = 2 × 8 − 5 − 5 ; 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛 3
⟹ 1 = 2 × 8 − 3 × 5 ; 𝑆𝑖𝑚𝑝𝑙𝑖𝑓𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
⟹ 1 = 2 × 8 − 3 109 − 13 × 8 ; 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛 2
⟹ 1 = 41 × 8 − 3 × 109 ; 𝑆𝑖𝑚𝑝𝑙𝑖𝑓𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
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La Question : 1) c) De même : 𝑓 𝑔 𝑎 ≡ 𝑔 𝑎
109
227
Soit 𝑑, 𝑒 = 141 + 226𝑘 ; 68 + 109𝑘 ; avec 𝑘𝜖℞ ≡ 𝑎141 109
227
≡ 𝑎141×109 227
𝑑 𝜖 ℕ∗
⟹ 0 ≤ 141 + 226𝑘 ≤ 226 ≡ 𝑎1+226𝑒 227 ; 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛 1)𝑐)
𝑑 ≤ 226
−141 226 − 141 ≡ 𝑎 𝑎226 𝑒
227
⟹ ≤𝑘≤
226 226 𝑒
≡𝑎 1 227 ; 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛 3)𝑏)
⟹ −0,62 ≤ 𝑘 ≤ 0,37 ≡ 𝑎 227 D’où : 𝑓 𝑔 𝑎 =𝑎
⟹ 𝑘 𝜖 ℕ⋂ −0,62 ; 0,7
⟹ 𝑘𝜖 0 La Question : 3) d)
⟹ 𝑘=0
𝑓 et 𝑔 sont deux bijections de A dans A.
𝑑 = 141 + 226𝑘 = 141
⟹ l’une est l’inverse de l’autre.
𝑒 = 68 + 109𝑘 = 68

La Question : 2) Le Troisième Exercice


Les nombres premiers dont le carré est inférieur La Question : 1) a)
ou égal à 227 sont 2, 3, 5, 7, 11 et 13. On vérifie 𝑒 𝑒
aisément que 227 n’est pas divisible par aucun 𝐼1 = 𝑥 2 ⋅ ln 𝑥 𝑑𝑥 = 𝑢𝑣 𝑒
− 𝑣 ⋅ 𝑢′ 𝑑𝑥
1
de ces nombres premiers. Donc 227 est un 1 𝑣′ 𝑢 1
nombre premier. 𝑒
𝑥 3 ln 𝑥 𝑒
𝑥3 1
= − 𝑑𝑥
La Question : 3) a) 3 1 1 3 𝑥
3 𝑒
𝑒3 1 𝑥
𝐴 = 0 ; 1 ; 2 ; ⋯ ; 226 = −
3 3 3 1
𝑓 ∶ 𝐴 ⟼ 𝐴 3 3
𝑒 1 𝑒 1
𝑎 ⟼ 𝑓(𝑎) ≡ 𝑎109 227 = − −
3 3 3 3
𝑔 ∶ 𝐴 ⟼ 𝐴 2 1
= 𝑒3 +
𝑎 ⟼ 𝑔(𝑎) ≡ 𝑎141 227 9 9
2𝑒 3 + 1
𝑔 𝑓(0) ≡ 𝑓(0) 141
227 ≡ 0 109 141
227 ≡ 0 227 =
9
D’où : 𝑔 𝑓(0) = 0 𝒚
La Question : 3) b)
Soit 𝑎 un élément de 𝐴\ 0 . On a 227 est un
nombre premier, et il est premier avec 𝑎.
sinon, on aura : ou bien 227 divisera 𝑎 qui est plus
petit que lui, ou bien 𝑎 divisera le nombre
premier 227 avec 𝑎 ≠ 227 . Alors 𝑎 ∧ 227 = 1. 𝓐
D’où, à l’aide du théorème de Fermat,
On conclut que : 𝑎227−1 ≡ 1 227 . 𝓞 𝒆 𝒙
C-à-d que : 𝑎226 ≡ 1 227 . 
La Question : 3) c) Soit 𝑎 un élément de . La Question : 1) b)
𝑒 𝑒
141
𝑔 𝑓 𝑎 ≡ 𝑓(𝑎) 227 𝐼𝑝+1 = 𝑥 2 ⋅ ln 𝑥 𝑝+1
𝑑𝑥 = 𝑢𝑣 𝑒
1 − 𝑣 ⋅ 𝑢′ 𝑑𝑥
1 𝑣′ 𝑢 1
≡ 𝑎109 141
227
𝑝+1 𝑒
109×141 𝑥 3 ln 𝑥 𝑒
𝑥3 𝑝 + 1 ln 𝑥 𝑝
≡𝑎 227 = − 𝑑𝑥
3 1 1 3 𝑥
1+226𝑒
≡𝑎 227 ; 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛 1)𝑐)
𝑒3 𝑝+1 𝑒
≡ 𝑎 𝑎226 𝑒
227 = − 𝑥 2 ln 𝑥 𝑝
𝑑𝑥
𝑒
3 3 1
≡𝑎 1 227 ; 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛 3)𝑏)
𝑒3 𝑝+1
≡ 𝑎 227 D’où : 𝑔 𝑓 𝑎 =𝑎 = − 𝐼𝑝
3 3
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La Question : 1) c) On a aussi les fonctions 𝑥 2 ln 𝑥 𝑝 sont toutes
continues. et cette suite de fonctions converge
𝑒3 1+1 𝑒3 2+1 vers la fonction continue 0 donc :
𝐼2 = − 𝐼1 𝐼3 = − 𝐼2
3 3 3 3 𝑒 𝑝
2 𝑝
𝑒3
2 2 3 1 𝑒 5𝑒 3
2 3 lim 𝑥 ln 𝑥 𝑑𝑥 = lim 𝑥 2 ln 𝑥 𝑝
𝑑𝑥
= − 𝑒 + = − + 𝑝∞ 1 1 𝑝∞
3 3 9 9 3 27 27
𝑒
𝑒 3 4𝑒 3 2 4𝑒 3 + 2 𝐶 − à − 𝑑 ∶ lim 𝐼𝑝 = 0 𝑑𝑥 = 0
= − − = 𝑝∞
3 27 27 27 1

=
5𝑒 3 − 2 Le Quatrième Exercice
27
La Première partie
La Question : 2) a)
La Question : I) 1)
1 ≤ 𝑥 ≤ 𝑒 ⟹ 0 ≤ ln 𝑥 ≤ 1
⟹ 0 ≤ ln 𝑥 𝑝
≤1 ; 𝑝≥1 lim 𝑔(𝑥) = lim 1 + 𝑥 2 − 2𝑥 1 + 𝑥 ln 1 + 𝑥
𝑥→ −1 + 𝑥→ −1 +
𝑝
⟹ ln 𝑥 ln 𝑥 − 1 ≤ 0 2
𝑝+1 𝑝
= lim+ 1 + 𝑡 − 1 − 2 𝑡 − 1 𝑡 ln 𝑡 = 2
⟹ ln 𝑥 − ln 𝑥 ≤0 𝑡→0
𝑡=𝑥+1
𝑝+1 𝑝 𝒕 → 𝟎+ 𝒕 → 𝟎+
⟹ ln 𝑥 ≤ ln 𝑥
⟹ 𝑥 2 ln 𝑥 𝑝+1
≤ 𝑥 2 ln 𝑥 𝑝
𝟏 𝟎
𝑒 𝑒
⟹ 𝑥 2 ln 𝑥 𝑝+1
𝑑𝑥 ≤ 𝑥 2 ln 𝑥 𝑝
𝑑𝑥 lim 𝑔(𝑥) = lim 1 + 𝑥 2 − 2𝑥 1 + 𝑥 ln 1 + 𝑥
1 1 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
1 1
𝑐𝑎𝑟 1 < 𝑒 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝑥 2 ln 𝑥 𝑝
𝑒𝑠𝑡 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒 = lim 𝑥 2 +1−2 + 1 ln 1 + 𝑥
𝑥→+∞ 𝑥 2 𝑥
⟹ 𝐼𝑝+1 ≤ 𝐼𝑝 ; 𝑝 ≥ 0
⟹ 𝑙𝑎 𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒 𝐼𝑝 𝑝≥1
𝑒𝑠𝑡 𝑑é𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒
+∞
𝟎 𝟎
𝟏 𝟐𝟑𝟒
𝒚𝟖
= +∞ 0 + 1 − 2 0 + 1 +∞
= +∞ −∞
= −∞
𝟓

𝟔
𝒙 La Question : I) 2)

La fonction 𝑔 est dérivable sur −1, +∞ comme


𝟕
étant une composition de sommes et produits
de fonctions usuelles dérivables sur −1, +∞ .
La Question : 2) b) ′
𝑔′ 𝑥 = 2𝑥 − 2𝑥 + 2𝑥 2 ln 1 + 𝑥
Soit 𝑥 un élément de 1, 𝑒 ⟹ 1≤𝑥≤𝑒 2𝑥 1 + 𝑥
= 2𝑥 − 4𝑥 + 2 ln 1 + 𝑥 +
⟹ 0 ≤ ln 𝑥 ≤ 1 1+𝑥
𝑝
⟹ lim ln 𝑥 =0 = − 4𝑥 + 2 ln 1 + 𝑥
𝑝∞

𝑐𝑎𝑟 𝑐 ′ 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑔é𝑜𝑚é𝑡𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑞 𝑛


𝑑𝑜𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑟𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑞 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑛𝑓é𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟𝑒 𝑠𝑡𝑟𝑖𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑔′ 𝑥 = 0 ⟺ − 4𝑥 + 2 ln 1 + 𝑥 = 0
à 1 𝑒𝑛 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑎𝑏𝑠𝑜𝑙𝑢𝑒 ln 𝑥 < 1 ⟺ 4𝑥 + 2 = 0 𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 ln 1 + 𝑥 = 0
−1
⟺ 𝑥= 𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥 = 0
⟹ lim 𝑥 2 ln 𝑥 𝑝
=0 2
𝑝∞

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−1 ln 1 + 𝑥
𝒙 −1 0 +∞
2 lim 𝑓(𝑥) = lim
− +
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 1 + 𝑥2
4𝑥 + 2 0 +
ln 𝑡
ln 1 + 𝑥 − − 0 + = lim
𝑡→+∞ 𝑡2 − 2𝑡 + 2
𝑔′ (𝑥) − 0 + 0 − 𝑡=𝑥+1

2 1 ln 𝑡 1
= lim
𝑔 𝑡→+∞ 𝑡 2
𝑡−2+ 𝑡
0,9 −∞ 1
=0×
+∞
𝒚
𝓒𝒈 𝟐 =0×0=0

La Question : II) 2) a)

1
1 + 𝑥2 1 + 𝑥 − 2𝑥 ln 1 + 𝑥
𝓞
𝒙 𝑓′ 𝑥 =
1 + 𝑥2 2

1 + 𝑥 2 − 2𝑥 1 + 𝑥 ln 1 + 𝑥
=
1 + 𝑥 1 + 𝑥2 2
La Question : I) 3) 𝑔(𝑥)
=
1 + 𝑥 1 + 𝑥2 2
La fonction 𝑔 est une bijection de l’intervalle
0, +∞ dans son image 𝑔 0, +∞ car 𝑔 est
Etant donné que 1 + 𝑥 2 2 > 0 toujours,
continue et strictement décroissante sur 0, +∞ .
et 1 + 𝑥 > 0 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑥 𝜖 −1, +∞ .
Selon le tableau ci-dessus On a :
Donc : 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑓 ′ (𝑥) ≡ 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑔(𝑥) ; ∀ 𝑥 𝜖 −1, +∞
𝑔 0, +∞ = lim 𝑔(𝑥) ; 𝑔 0 = −∞, 1 −𝟏 𝟏
𝑥→+∞ 𝒙 𝛼 +∞
−1 𝟐
0 1
𝟐
Ainsi g est une bijection de 0, +∞ dans −∞, 1 . 𝑔(𝑥) + + 1 + + 0 − −
c-à-d : ∀ 𝑦 𝜖 −∞, 1 ; ∃! 𝑥 𝜖 0, +∞ ∶ 𝑔 𝑥 = 𝑦 𝑓 ′ (𝑥) + 0 −
𝑓 𝛼
Comme 0 est un élément de −∞, 1 .
Alors il existe un seul antécédent 𝛼 dans 0, +∞ 𝑓
tel que 𝑔 𝛼 = 0. A l’aide d’un petit calcul,
1
On aura : 𝑔 1 ≃ −0,77 𝑒𝑡 𝑔 2 ≃ 0,64 . −∞ 0
Et on remarque que −0,77 < 0 < 0,64 .
Donc 𝑔−1 0,64 < 𝑔−1 0 < 𝑔−1 −0,77 .
La Question : II) 2) b)
car 𝑔 𝑒𝑡 𝑔−1 sont toutes décroissantes.
1
Alors < 𝛼 < 1
2 Je sais que 𝑔 𝛼 = 0 .
donc ∶ 1 + 𝛼 2 − 2𝛼 1 + 𝛼 ln 1 + 𝛼 = 0
La Deuxième partie
⟺ 1 + 𝛼 2 = 2𝛼 1 + 𝛼 ln 1 + 𝛼 ⨀
La Question : II) 1) ln 1 + 𝛼 ln 1 + 𝛼
𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖 ∶ 𝑓 𝛼 = 2
=
1+𝛼 2𝛼 1 + 𝛼 ln 1 + 𝛼
ln 1 + 𝑥
lim 𝑓(𝑥) = lim 1
𝑥→ −1 + 𝑥→ −1 + 1 + 𝑥2 =
2𝛼 1 + 𝛼
1
= lim+ ln 𝑡
𝑡→0 𝑡2 − 2𝑡 + 2 La réduction par 𝛼 est légale ,
𝑡=𝑥+1
car ln 1 + 𝛼 ≠ 0 . (𝑖𝑒 𝛼 ≠ 0)
1
= −∞
2
= −∞

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La Question : II) 3) 𝜋 ln 2 𝜋 ln 2
𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖 ∶ 𝐼 = −𝐼 ⟺ 2𝐼 =
4 4
𝒚 𝜋 ln 2
𝓒𝒇 ⟺ 𝐼=
𝟏
8
𝓞 𝟐 𝜶 𝒙
La Question : III) 2)

On calcule l’aire 𝒜 du Domaine demandé à


l’aide de l’intégrale ci-dessous :
1 1
ln 1 + 𝑥 ln 1 + 𝑥
𝒜= 𝑑𝑥 = 𝑑𝑥
0 1 + 𝑥2 0 1 + 𝑥2

La Troisième partie On pose 𝑡 = arctan 𝑥 ⟺ tan 𝑡 = 𝑥

La Question : III) 1) 𝑑𝑡 1
𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 ∶ = ⟺ 𝑑𝑥 = 1 + 𝑥 2 𝑑𝑡
𝑑𝑥 1 + 𝑥 2
Pour calculer cette intégrale on aura besoin de
𝑥=0 ⟺ 𝑡=0
la formule trigonométrique suivante : 𝜋
𝑥=1 ⟺ 𝑡=
tan 𝑎 − tan 𝑏 4
tan 𝑎 − 𝑏 =
1 + tan 𝑎 × 𝑡𝑎𝑛𝑏 1
ln 1 + 𝑥
𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖 ∶ 𝒜 = 𝑑𝑥
0 1 + 𝑥2
Par un procédé de changement de variables
𝜋 𝜋
on pose : 𝑡 = − 𝑥 4 ln 1 + tan 𝑡
4
𝜋 = 1 + 𝑥 2 𝑑𝑡
𝑥=0 ⟺ 𝑡= 0 1 + 𝑥2
4 𝜋
𝜋 4
𝑥= ⟺ 𝑡=0 = ln 1 + tan 𝑡 𝑑𝑡
4 0
𝑑𝑡 = −𝑑𝑥
𝜋 ln 2
𝜋 = 𝑖 × 𝑗
8
ln 1 + tan 𝑥 = ln 1 + tan − 𝑡
4 𝜋 ln 2
𝜋 = 𝑐𝑚2
tan 4 − tan 𝑡 8
= ln 1 + 𝜋
1 + tan ∙ tan 𝑡
4
1 − tan 𝑡 𝒚
= ln 1 +
1 + tan 𝑡
1 + tan 𝑡 + 1 − tan 𝑡
= ln
1 + tan 𝑡
2
𝓐
𝒙
= ln 𝓞
1 + tan 𝑡
= ln 2 − ln 1 + tan 𝑡
𝓒𝒇
𝜋
4
Donc : 𝐼= ln 1 + tan 𝑡 𝑑𝑥
0
0
= ln 2 − ln 1 + tan 𝑡 −𝑑𝑡
𝜋
4
𝜋
4
= ln 2 − ln 1 + tan 𝑡 𝑑𝑡
0
𝜋
𝜋 4
= ln 2 − ln 1 + tan 𝑡 𝑑𝑡
4 0
𝜋
= ln 2 − 𝐼
4
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ROYAUME DU MAROC

8
2018 N
MES PROPOSITIONS DE CORRECTION
DE L’ÉPREUVE DE MATHÉMATIQUES
BACCALAURÉAT SCIENCES MATHÉMATIQUES
SESSION ORDINAIRE : JUIN 2018
PROFESSEUR BADR EDDINE EL FATIHI
PROF DE MATHS AU COLLÈGE CADI AYAD
2ième BAC - SM OUARZAZATE

Le Premier Exercice
La Question : 1) La Question : 2) b)

Il est clair que E est une partie non vide de ℳ2 ℝ Soit 𝑀(𝑥, 𝑦) un élément de E.
car c’est l’ensemble des matrices carrées d’ordre 2
qui s’écrivent sous la forme 𝑀(𝑥, 𝑦) explicitée dans 𝑥 −2𝑦 𝑥 0 0 −2𝑦
l’énoncé. E est non vide parce qu’on peut exhiber 𝑀 𝑥, 𝑦 = = +
𝑦 𝑥 + 2𝑦 0 𝑥 𝑦 2𝑦
au moins un élément de cet ensemble et c’est
1 0 0 −2
𝜃 = 𝑀(0,0). Soient 𝑀(𝑥, 𝑦) et 𝑀(𝑥’, 𝑦’) deux =𝑥 +𝑦
0 1 1 2
matrices de E.
= 𝑥. 𝑀 1,0 + 𝑦. 𝑀(0,1)
𝑥 −2𝑦 𝑥′ −2𝑦′
𝑀 𝑥, 𝑦 − 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′ = − = 𝑥. 𝐼 + 𝑦. 𝐽
𝑦 𝑥 + 2𝑦 𝑦′ 𝑥′ + 2𝑦′
𝑥 − 𝑥′ −2 𝑦 − 𝑦′ Autrement dit, la famille (𝐼, 𝐽) engendre l’espace
=
𝑦 − 𝑦′ 𝑥 − 𝑥′ + 2 𝑦 − 𝑦′ (𝐸, +,∙). Si de plus elle est libre, ce serait une base à
cet espace. Pour que la famille (𝐼, 𝐽) soit libre il
= 𝑀 𝑥 − 𝑥 ′ ; 𝑦 − 𝑦′ 𝜖 𝐸 suffirait de montrer que la seule combinaison
linéaire de ces deux matrices qui soit égale à la
Car (𝑥 − 𝑥’) et (𝑦 − 𝑦’) sont deux nombres réels. matrice nulle est celle (combinaison) dont tous les
coefficients sont nuls.
conclusion, (𝐸, +) est un sous groupe de (ℳ2 ℝ , +).
𝛼. 𝐼 + 𝛽. 𝐽 = 𝜃
La Question : 2) a) 1 0 0 −2 0 0
⟺ 𝛼 +𝛽 =
0 1 1 2 0 0
Il est clair que 𝐸 ⊂ ℳ2 ℝ et ℳ2 ℝ , +,∙ est un 𝛼 −2𝛽 0 0
ℝ-espace vectoriel d’après le cours. Étant donnés ⟺ =
𝛽 𝛼 + 2𝛽 0 0
𝛼 un réel et 𝑀(𝑥, 𝑦) et 𝑀(𝑥’, 𝑦’) deux matrices de E.
𝑒𝑡 𝛼 = 0
𝑥 −2𝑦 𝑥′ −2𝑦′ ⟺
′ 𝑒𝑡 𝛽 = 0
𝛼 ∙ 𝑀 𝑥, 𝑦 + 𝑀 𝑥 , 𝑦′ = 𝛼 +
𝑦 𝑥 + 2𝑦 𝑦′ 𝑥 ′ + 2𝑦′
Conclusion : (𝐼, 𝐽) est libre Donc c’est une base de E.
𝛼𝑥 + 𝑥′ −2 𝛼𝑦 + 𝑦′
=
𝛼𝑦 + 𝑦′ 𝛼𝑥 + 𝑥′ + 2 𝛼𝑦 + 𝑦′

= 𝑀 𝛼𝑥 + 𝑥 ′ ; 𝛼𝑦 + 𝑦′ 𝜖 𝐸 Pause Méditation :

« The strong man is not the good wrestler. The


Parce que (𝛼𝑥 + 𝑥′) et (𝛼𝑦 + 𝑦′) sont trivialement
strongest among you is the one who controls his
deux nombres réels. Alors d’après la caractérisation
anger »
des sous-espaces vectoriel on conclut que (𝐸, +,∙)
est un sous-espace vectoriel de ℳ2 ℝ , +,∙
The Prophet Mohamed PBUH

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La Question : 3) a) D’une part :

Il suffit de montrer que : ∀ 𝑀, 𝑁 𝜖 𝐸 ; 𝑀 × 𝑁 𝜖 𝐸 𝑀 𝑥, 𝑦 × 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′ + 𝑀 𝑥", 𝑦"


= 𝑀 𝑥, 𝑦 × 𝑀 𝑥 ′ + 𝑥" ; 𝑦′ + 𝑦"
𝑀 × 𝑁 = 𝑀(𝑥, 𝑦) × 𝑀(𝑥 ′ , 𝑦 ′ )
= 𝑀 𝑥 𝑥 ′ + 𝑥" − 2𝑦 𝑦 ′ + 𝑦" ; 𝑥 𝑦 ′ + 𝑦" + 𝑦 𝑥 ′ + 𝑥"
𝑥 −2𝑦 𝑥′ −2𝑦′
= × + 2𝑦 𝑦 ′ + 𝑦"
𝑦 𝑥 + 2𝑦 𝑦′ 𝑥 ′ + 2𝑦′
𝑥𝑥 ′ − 2𝑦𝑦′ −2 𝑥 ′ 𝑦 + 𝑦 ′ 𝑥 + 2𝑦𝑦′ = 𝑀 𝑥𝑥 ′ + 𝑥𝑥-2yy'-2yy ; 𝑥𝑦 ′ + 𝑥𝑦+yx'+yx
= ′ + 2𝑦𝑦 ′ + 2𝑦𝑦"
𝑥 𝑦 + 𝑦 ′ 𝑥 + 2𝑦𝑦′ 𝑥𝑥 − 2𝑦𝑦′ + 2 𝑥 ′ 𝑦 + 𝑦 ′ 𝑥 + 2𝑦𝑦′

= 𝑀 𝑥𝑥 ′ − 2𝑦𝑦 ′ ; 𝑥 ′ 𝑦 + 𝑦 ′ 𝑥 + 2𝑦𝑦 ′ 𝜖 𝐸 D’autre part :

𝑀 𝑥, 𝑦 × 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′ + 𝑀 𝑥, 𝑦 × 𝑀 𝑥", 𝑦"
Car 𝑥𝑥’ − 2𝑦𝑦’ 𝜖 ℝ et 𝑥𝑦’ + 𝑦𝑥 ′ + 2𝑦𝑦’ 𝜖 ℝ.
= 𝑀 𝑥𝑥 ′ − 2𝑦𝑦 ′ ; 𝑥𝑦 ′ + 𝑦𝑥 ′ + 2𝑦𝑦′
Finalement : E est une partie stable de ℳ2 ℝ ,× . + 𝑀 𝑥𝑥" − 2𝑦𝑦 " ; 𝑥𝑦" + 𝑦𝑥" + 2𝑦𝑦"

La Question : 3) b) = 𝑀 𝑥𝑥 ′ + 𝑥𝑥-2yy'-2yy ; 𝑥𝑦 ′ + 𝑥𝑦+yx'+yx


+ 2𝑦𝑦 ′ + 2𝑦𝑦"
Pour montrer que (𝐸, +,×) est un anneau D’où :
commutatif, il suffit de vérifier les assertions
𝑀 𝑥, 𝑦 × 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′ + 𝑀 𝑥", 𝑦"
suivantes :
= 𝑀 𝑥, 𝑦 × 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′ + 𝑀 𝑥, 𝑦 × 𝑀 𝑥", 𝑦"
 (𝐸, +) est un groupe abélien (commutatif)
 × est associative dans E. c-à-d que la loi × est distributive à gauche par
 × est distributive par rapport à + dans E. rapport à la loi +. De la même façon on montre la
 × est commutative dans E. distributivité à droite.

Pour la 4ième assertion on se donne deux éléments


La première assertion est déjà vérifiée d’après la
𝑀(𝑥, 𝑦) et 𝑀(𝑥’, 𝑦’) de E ;
question 1.

Pour la deuxième assertion, on se donne trois 𝑀 𝑥, 𝑦 × 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′ = 𝑀 𝑥𝑥 ′ − 2𝑦𝑦 ′ ; 𝑥𝑦 ′ + 𝑥 ′ 𝑦 + 2𝑦𝑦′


matrices dans E. On utilisera éventuellement le = 𝑀 𝑥 ′ 𝑥 − 2𝑦 ′ 𝑦 ; 𝑦 ′ 𝑥 + 𝑦𝑥 ′ + 2𝑦′𝑦
résultat déjà prouvé suivant : = 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′ × 𝑀 𝑥, 𝑦
𝑀(𝑥, 𝑦) × 𝑀(𝑥’, 𝑦’) = 𝑀(𝑥𝑥’ − 2𝑦𝑦’ ; 𝑥’𝑦 + 𝑦’𝑥 + 2𝑦𝑦’)
D’où × est commutative dans E.
D’une part On a :
Finalement : (𝐸, +,∙) est un anneau commutatif.

𝑀 𝑥, 𝑦 × 𝑀 𝑥 , 𝑦′ × 𝑀 𝑥", 𝑦"
La Question : 4) a)
= 𝑀(𝑥, 𝑦) × 𝑀 𝑥 ′ 𝑥-2y'y; 𝑥y'+y𝑥 ′ + 2𝑦′𝑦"
= 𝑀(𝑥𝑥 ′ 𝑥-2xy'y Soit l’application 𝜑 définie par :
− 2𝑦 𝑥y'+y𝑥 ′ + 2𝑦′𝑦" ; 𝑥 𝑥y'+y𝑥 ′
𝜑 ∶ ℂ∗ ,× ⟼ 𝐸,×
+ 2𝑦′𝑦" + 𝑦 𝑥′𝑥" − 2𝑦′𝑦"
+ 2𝑦 𝑥y'+y𝑥 ′ + 2𝑦′𝑦" 𝑥+𝑦 2𝑦
𝑥 + 𝑖𝑦 ⟼ = 𝑀 𝑥 + 𝑦 ; −𝑦
−𝑦 𝑥−𝑦
D’autre part On retrouve le même résultat en Soient 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 et 𝑧’ = 𝑥’ + 𝑖𝑦’ deux nombres
calculant 𝑀(𝑥, 𝑦) × 𝑀(𝑥’, 𝑦’) × 𝑀(𝑥", 𝑦").
complexes non nuls :
On peut même déduire l’associativité de × du fait 𝜑 𝑧 × 𝑧′ = 𝜑 𝑥 + 𝑖𝑦 𝑥 ′ + 𝑖𝑦′
que E est une partie stable de l’anneau = 𝜑 𝑥𝑥 ′ − 𝑦𝑦′ + 𝑖 𝑥𝑦 ′ + 𝑥′𝑦
ℳ2 ℝ , +,×
𝑥𝑥 ′ − 𝑦𝑦 ′ + 𝑥𝑦 ′ + 𝑥′𝑦 2 𝑥𝑦 ′ + 𝑥′𝑦
=
Pour la troisième assertion, On se donne trois −𝑥𝑦 ′ − 𝑥′𝑦 𝑥𝑥 − 𝑦𝑦 ′ − 𝑥𝑦 ′ − 𝑥′𝑦

matrices de E et on utilisera éventuellement les 𝑂𝑟 , 𝜑 𝑧 × 𝜑 𝑧′


formules déjà prouvées suivantes : 𝑥+𝑦 2𝑦 𝑥′ + 𝑦′ 2𝑦′
𝑀 𝑥, 𝑦 + 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′ = 𝑀 𝑥 + 𝑥 ′ ; 𝑦 + 𝑦′ = ×
−𝑦 𝑥−𝑦 −𝑦′ 𝑥′ − 𝑦′
𝑀 𝑥, 𝑦 × 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′ = 𝑀 𝑥𝑥 ′ − 2𝑦𝑦 ′ ; 𝑥 ′ 𝑦 + 𝑦 ′ 𝑥 + 2𝑦𝑦′
𝑥𝑥 ′ − 𝑦𝑦 ′ + 𝑥𝑦 ′ + 𝑥′𝑦 2𝑥𝑦 ′ + 2𝑥′𝑦
=
−𝑥𝑦 ′ − 𝑥′𝑦 𝑥𝑥 ′ − 𝑦𝑦 ′ − 𝑥𝑦 ′ − 𝑥′𝑦
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Ainsi : ∀ 𝑧, 𝑧 ′ 𝜖 ℂ2∗ ; 𝜑 𝑧 × 𝑧′ = 𝜑 𝑧 × 𝜑 𝑧′ La Question : 5)

c-à-d que 𝜑 est un homomorphisme de (ℂ∗ ,×) Dans cette question on va utiliser la propriété
vers (𝐸,×) caractéristique des corps, à savoir, il faut vérifier
les assertions suivantes :
La Question : 4) b)
 (𝐸, +) est un groupe abélien
 (𝐸 ∗ ,×) est un groupe.
Étant donnée 𝑀(𝑎, 𝑏) une matrice de E*. Résolvons
 × est distributive par rapport à +.
dans C* l’équation 𝜑 𝑧 = 𝑀 𝑎, 𝑏 .
Pour la première assertion, c’est déjà fait
𝜑 𝑧 = 𝑀 𝑎, 𝑏 ⟺ 𝜑 𝑥 + 𝑖𝑦 = 𝑀 𝑎, 𝑏 exactement dans la question 1. La commutativité
𝑥+𝑦 2𝑦 𝑎 −2𝑏 de + dans E résulte de celle de + dans ℳ2 ℝ car E
⟺ =
−𝑦 𝑥−𝑦 𝑏 𝑎 + 2𝑏 est partie stable de ℳ2 ℝ
𝑥+𝑦 =𝑎
⟺ Pour la deuxième assertion, c’est déjà fait aussi
−𝑦 = 𝑏
dans la question 4)c).
𝑥 = 𝑎 + 𝑏 ; 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 ℝ
⟺ Pour la distributivité de × par rapport à + résulte de
𝑦 = −𝑏 ; 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 ℝ
la distributivité de × par rapport à + dans ℳ2 ℝ
⟺ 𝑧 = 𝑎 + 𝑏 − 𝑖𝑏 ; 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 ℂ∗ car E est une partie stable de l’anneau ℳ2 ℝ , +,×

D’où l’on conclut la chose suivante :


∀ 𝑀 𝑎, 𝑏 𝜖 𝐸 ∗ ; ∃! 𝑧 = 𝑎 + 𝑏 − 𝑖𝑏 𝜖 ℂ∗ ∶ 𝜑 𝑧 = 𝑀 𝑎, 𝑏 En conclusion : (𝐸, +,×) est un corps. et comme ×
D’où 𝜑 est une bijection de (ℂ∗ ,×) vers (𝐸 ∗ ,×) . est commutatif dans E. Alors finalement (𝐸, +,×) est
L’élément 𝑀(0,0) est exclu parce qu’il n’est pas un corps commutatif.
inversible par × dans E. On a pu montrer que 𝜑 est
un homomorphisme bijectif (isomorphisme) Le Deuxième Exercice
Alors : 𝜑 ℂ∗ ,× = 𝜑 ℂ∗ ,× = 𝐸 ∗ ,×

La Question : 4) c) La Question : 1)

D’après les questions 4)a) et 4)b) on peut ainsi 𝑥2 ≡ 1 𝑝 ⟹ 𝑥2 2𝑘−1


≡ 12𝑘−1 𝑝 ; 𝑐𝑎𝑟 2𝑘 − 1 𝜖 ℕ∗
réclamer que les propriétés du groupe (𝐸 ∗ ,×) seront
déduites à partir de celles du groupe déjà connu ⟹ 𝑥 4𝑘−2 ≡ 1 𝑝
(ℂ∗ ,×) via l’isomorphisme 𝜑. 4𝑘+3 −5
⟹ 𝑥 ≡1𝑝

Comme (ℂ ,×) est un groupe commutatif
⟹ 𝑥 𝑝−5 ≡ 1 𝑝
d’élément neutre le nombre complexe (1 + 𝑖0) et
tout élément (𝑥 + 𝑖𝑦) dans ℂ∗ admet un symétrique
𝑥 𝑦 La Question : 2) a)
(inverse) 𝑥 2 +𝑦 2 − 𝑖 𝑥 2 +𝑦 2 dans (ℂ∗ ,×).

Alors (𝐸 ∗ ,×) est aussi un groupe commutatif 𝑥 𝑝−5 ≡ 1 𝑝 ⟹ 𝑝/ 𝑥 𝑝−5 − 1


d’élément neutre la matrice 𝜑 1 + 0𝑖 = 𝑀 1,0 = 𝐼 ⟹ 𝑥 𝑝−5 − 1 = 𝑘𝑝 ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 𝜖 ℕ∗
et tout élément 𝑀(𝑥, 𝑦) = 𝜑 𝑥 + 𝑦 − 𝑖𝑦 de E* admet
un symétrique 𝑆𝑦𝑚(𝑀(𝑥, 𝑦)) dans (𝐸 ∗ ,×) avec : ⟹ 𝑥 𝑝−5 − 𝑘𝑝 = 1
⟹ 𝑥 ∙ 𝑥 𝑝−6 + 𝑝 ∙ −𝑘 = 1
𝑆𝑦𝑚 𝑀 𝑥, 𝑦 = 𝑆𝑦𝑚 𝜑 𝑥 + 𝑦 − 𝑖𝑦 𝑢 = 𝑥 𝑝−6 𝜖 ℞
⟹ ∃ 𝑢, 𝑣 𝜖 ℞ ; 𝑢𝑥 + 𝑣𝑝 = 1 ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑣 = −𝑘 𝜖 ℞
= 𝜑 𝑆𝑦𝑚 𝑥 + 𝑦 − 𝑖𝑦 𝑝≥7
⟹ 𝑥 ∧ 𝑝 = 1 ; 𝐷 ′ 𝑎𝑝𝑟è𝑠 𝐵𝑒𝑧𝑜𝑢𝑡
𝑥+𝑦 𝑦
=𝜑 +𝑖
𝑥 + 𝑦 2 + 𝑦2 𝑥 + 𝑦 2 + 𝑦2 La Question : 2) b)
𝑥 + 2𝑦 −𝑦
=𝑀 2 2
; 𝑥 𝑝−5 ≡ 1 𝑝 ⟹ 𝑥 ∧ 𝑝 = 1 ; d’après 2)a)
𝑥+𝑦 +𝑦 𝑥 + 𝑦 2 + 𝑦2
⟹ 𝑥 𝑝−1 ≡ 1 𝑝 ; 𝑑′ 𝑎𝑝𝑟è𝑠 𝐹𝑒𝑟𝑚𝑎𝑡
La Question : 2) c)
Trop facile, il suffirait de remplacer 𝑝 = 4𝑘 + 3
puis conclure.
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La Question : 2) d) La Question : I) 1) b)

− 𝑖𝑚 + 2 − 𝑖𝑚 − 2𝑖
𝑥 𝑝−5 ≡ 1 𝑝 ⟹ 𝑥 𝑝−5 𝑘
≡ 1𝑘 𝑝 ; 𝑘 𝜖 ℕ∗ 𝑧1 = = 1−𝑚 𝑖−1
2
⟹ 𝑥𝑘 𝑝−5
≡1𝑝 ; 𝑘 𝜖 ℕ∗ − 𝑖𝑚 + 2 + 𝑖𝑚 − 2𝑖
𝑧2 = =− 1+𝑖
⟹ 𝑥 2+ 𝑘−1 𝑝−1
≡1𝑝 ; 𝑘 𝜖 ℕ∗ 2

⟹ 𝑥2 ∙ 𝑥 𝑘−1 𝑝−1
≡1𝑝 ∶ 1 𝑅𝑒𝑚𝑎𝑟𝑞𝑢𝑒 ∶ 𝑆𝑖 ∆= 0 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑧1 = 𝑧2 = − 1 + 𝑖

La Question : I) 2)
𝑥 𝑝−5 ≡ 1 𝑝 ⟹ 𝑥 𝑝−1 ≡ 1 𝑝 ; 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛 2)𝑏)
𝑧2 = − 1 + 𝑖
⟹ 𝑥 𝑝−1 𝑘−1
≡ 1𝑘−1 𝑝 ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 − 1 ≥ 0 𝑖𝜋
⟹ 𝑥 𝑝−1 𝑘−1
≡1 𝑝 ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 − 1 ≥ 0 = − 𝑒 𝑖0 + 𝑒 2
𝜋
⟹ 𝑥2 ∙ 𝑥 𝑝−1 𝑘−1
≡ 𝑥2 𝑝 ∶ 2 𝜋 0+
2
0−2 𝑖
2
= −2 cos ∙𝑒
2
1 𝑒𝑡 2 ⟹ 𝑥2 ≡ 1 𝑝 −𝜋 𝜋
𝑖
= −2 cos ∙𝑒 4
4
𝑥 𝑝−5 ≡ 1 𝑝 2 𝑖 𝜋
Finalement : 𝑝 = 4𝑘 + 3 ⟺ 𝑥2 ≡ 1 𝑝 = −2 ∙ ∙𝑒 4
2
𝑘 𝜖 ℕ∗
𝜋
𝑖
=− 2∙𝑒 4

La Question : 3) 5𝜋
𝑖
= − 2 −𝑒 4

Pour résoudre l’équation 𝑥 62 ≡ 1 67 5𝜋


𝑖
on utilise l’équivalence ainsi trouvée : = 2∙𝑒 4
𝑥 𝑝−5 ≡ 1 𝑝 ⟺ 𝑥2 ≡ 1 𝑝
𝑧1 = 1 − 𝑖 2 𝑖 − 1
𝑥 62 ≡ 1 67 ⟺ 𝑥 67−5 ≡ 1 67 = 𝑖−1 + 2
2
⟺ 𝑥 ≡ 1 67 𝑖𝜋
= 𝑒 2 − 𝑒 𝑖0 + 2
⟺ 67/ 𝑥 2 − 1
𝜋
𝜋 2
+0
⟺ 67/ 𝑥 − 1 𝑥 + 1 −0 𝑖
= 2𝑖 ∙ sin 2
2
∙𝑒 + 2
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 67/ 𝑥 − 1 2
⟺ ; 𝑐𝑎𝑟 67 𝜖 ℙ
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 67/ 𝑥 + 1
𝜋 𝑖
𝜋
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥 − 1 = 67𝑘 ; 𝑘 𝜖 ℞ = 2𝑖 ∙ sin ∙𝑒 4 + 2
⟺ 4
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥 + 1 = 67𝑘 ; 𝑘 𝜖 ℞
2 𝑖
𝜋
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥 = 67𝑘 + 1 ; 𝑘 𝜖 ℞ = 2𝑖 ∙ ∙𝑒 4 + 2
⟺ 2
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥 = 67𝑘 − 1 ; 𝑘 𝜖 ℞
𝜋
𝑖
= 2𝑖 ∙ 𝑒 4 + 2
Le Troisième Exercice 𝑖𝜋
= 2 1 + 𝑖𝑒 4
La Première partie
𝑖𝜋 𝑖𝜋
= 2 𝑒 𝑖0 + 𝑒 2 ∙ 𝑒 4
La Question : I) 1) a)
3𝑖𝜋
2
= 2 𝑒 𝑖0 + 𝑒 4
∆= 𝑖𝑚 + 2 − 4 𝑖𝑚 + 2 − 𝑚
3𝜋
= 𝑖𝑚 2 + 4𝑖𝑚 + 4 − 4𝑖𝑚 − 8 + 4𝑚 3𝜋 0+
4
0− 4 𝑖
2
= 𝑖𝑚 2 + 4𝑚 − 4 = 2 2 cos ∙𝑒
= 𝑖𝑚 2 − 2 𝑖𝑚 2𝑖 + 2𝑖 2 2
2
= 𝑖𝑚 − 2𝑖
−3𝜋 3𝑖𝜋
= 2 2 cos ∙𝑒 8
8
3𝜋 3𝑖𝜋
= 2 2 cos ∙𝑒 8
8
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𝜋 𝜋 2 𝑖 + 2 2𝑖 + 1 𝑚 − 2 5𝑖 𝑚 − 2
𝑂𝑟 ; cos 𝜋 − = − cos =− = =
4 4 2 𝑖 2 − 22 −5
3𝜋 − 2 = 2𝑖 − 𝑖𝑚
⟺ 𝑐𝑜𝑠 =
4 2
𝑂𝑟 ; 𝑂𝑛 𝑎 ∶ 𝑚′ − 𝑎 = −𝑖𝑚 − 1 + 𝑖 + 1 + 𝑖
3𝜋 − 2 = 2𝑖 − 𝑖𝑚
⟺ 𝑐𝑜𝑠 2 × =
8 2
3𝜋 − 2 𝜔−𝑎 𝑚−𝑏
⟺ 2 𝑐𝑜𝑠 2 −1 = 𝐷𝑜𝑛𝑐 ∶ = 𝑚′ − 𝑎
8 2 𝜔−𝑏

3𝜋 2− 2
⟺ 𝑐𝑜𝑠 2 = La Question : II) 2) b)
8 4
𝐴, 𝐵, Ω, 𝑒𝑡 𝑀 𝑧𝑀 − 𝑧𝐵 𝑧Ω − 𝑧𝐴
3𝜋 2− 2 ⟺ × 𝜖ℝ
⟺ cos =± 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑐𝑜𝑐𝑦𝑐𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑧Ω − 𝑧𝐵 𝑧𝑀 − 𝑧𝐴
8 4
𝑧𝑀′ − 𝑧𝐴 𝑧Ω − 𝑧𝐴
3𝜋 2− 2 3𝜋 𝜋 ⟺ × 𝜖ℝ
⟺ cos = ; 𝑐𝑎𝑟 0 < < 𝑧Ω − 𝑧𝐴 𝑧𝑀 − 𝑧𝐴
8 2 8 2
𝑧𝑀′ − 𝑧𝐴
Finalement : ⟺ 𝜖ℝ
𝑧𝑀 − 𝑧𝐴
2− 2 3𝑖𝜋 3𝑖𝜋
⟺ 𝐴, 𝑀, 𝑒𝑡 𝑀′
𝑧1 = 2 2 ∙ ∙𝑒 8 = 4−2 2∙𝑒 8
𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑐𝑜𝑙𝑖𝑛é𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠
2
La Deuxième partie 𝑛𝑜𝑡𝑒𝑧 𝑞𝑢𝑒 𝑑′ 𝑎𝑝𝑟è𝑠 2)𝑎) 𝑜𝑛 𝑎 𝑒𝑢 ∶

La Question : II) 1) a) 𝑧𝑀 − 𝑧𝐵 𝑧𝑀′ − 𝑧𝐴


=
𝑧Ω − 𝑧𝐵 𝑧Ω − 𝑧𝐴
−𝜋
ℛ ∶ 𝒫 ⟼ 𝒫
2
𝑀 𝑚 ⟼ 𝑀′ −𝑖𝑚 − 1 + 𝑖 La Question : II) 2) c)
−𝑖𝜋
ℛ 𝑀 = 𝑀′ ⟺ 𝑧𝑀′ − 𝑧Ω = 𝑒 2 𝑧𝑀 − 𝑧Ω
𝐴, 𝑀, 𝑒𝑡 𝑀′ 𝑧𝑀′ − 𝑧𝐴
⟺ −𝑖𝑚 − 1 + 𝑖 − 𝑧Ω = −𝑖 𝑚 − 𝑧Ω ⟺ 𝜖ℝ
𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑐𝑜𝑙𝑖𝑛é𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 𝑧M − 𝑧𝐴
⟺ −𝑖𝑚 − 1 + 𝑖 = −𝑖𝑚 + 𝑖 𝑧Ω + 𝑧Ω
−𝑖𝑚 + 2𝑖
⟺ −𝑖𝑚 − 1 + 𝑖 + 𝑖𝑚 = 𝑖 + 1 𝑧Ω ⟺ 𝜖ℝ
𝑚+𝑖+1
⟺ (−1 + 𝑖) = 𝑖 + 1 𝑧Ω
−1 + 𝑖 −𝑖 𝑥 + 𝑖𝑦 + 2𝑖
⟺ = 𝑧Ω ⟺ 𝜖 ℝ ; 𝑚 = 𝑥 + 𝑖𝑦
𝑖+1 𝑥 + 𝑖𝑦 + 𝑖 + 1
−1 + 𝑖 𝑖 − 1 𝑦+𝑖 2−𝑥
⟺ = 𝑧Ω ⟺ 𝜖 ℝ ; 𝐴𝑝𝑟è𝑠 𝑜𝑟𝑔𝑎𝑛𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
𝑖+1 𝑖−1 𝑥+1 +𝑖 𝑦+1
−1 + 𝑖 + 𝑖 + 1
⟺ = 𝑧Ω 𝑦+𝑖 2−𝑥 𝑥+1−𝑖 𝑦+1
2 ⟺ 2
𝜖 ℝ
𝑥+1 + 𝑦+1 2
⟺ 𝑖 = 𝑧Ω = 𝜔
𝑦+𝑖 2−𝑥 𝑥+1−𝑖 𝑦+1
⟺ ℐ𝑚 =0
La Question : II) 1) b) 𝑥+1 2 + 𝑦+1 2
−𝑖𝜋
ℛ 𝐵 =𝐴 ⟺ 𝑧𝐴 − 𝑧Ω = 𝑒 2 𝑧𝐵 − 𝑧Ω ⟺ −𝑦 𝑦 + 1 + 𝑥 + 1 2 − 𝑥 = 0
⟺ −1 − 𝑖 − 𝑖 = −𝑖 𝑏 − 𝑖 ⟺ −𝑥 2 + 𝑥 + 2 − 𝑦 2 − 𝑦 = 0
⟺ 𝑥2 − 𝑥 − 2 + 𝑦2 + 𝑦 = 0
⟺ 1 + 2𝑖 = 𝑖𝑏 + 1 2 2
1 9 1 1
⟺ 𝑏=2 ⟺ 𝑥− − + 𝑦+ − =0
2 4 2 4
2
La Question : II) 2) a) 1 2
1 2
10
𝜔−𝑎 𝑚−𝑏 𝑖+1+𝑖 𝑚−2 ⟺ 𝑥− + 𝑦+ =
2 2 2
𝐷 ′ 𝑢𝑛 𝑐ô𝑡é 𝑜𝑛 𝑎 ∶ =
𝜔−𝑏 𝑖−2 1
2 10
2𝑖 + 1 𝑚 − 2 𝑖 + 2 ⟺ 𝑥, 𝑦 𝜖 𝒞 𝐼 −1 ;
= 2
𝑖−2 𝑖+2 2
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𝑥2 𝑥2
Le Quatrième Exercice ⟹ ≥ 𝑥 − ln 1 + 𝑥 ≥
2 2 𝑥+1
La Première partie
1 𝑥 − ln 1 + 𝑥 1
⟹ ≥ 2
≥ ; 𝑐𝑎𝑟 𝑥 2 > 0
La Question : I) 1) a) 2 𝑥 2 𝑥+1

𝑥
𝑡 𝑥
1+𝑡−1 La Question : I) 2)
𝑑𝑡 = 𝑑𝑡
0 1+𝑡 0 1+𝑡
1 𝑥 − ln 1 + 𝑥 1
𝑥
1 𝐶𝑜𝑚𝑚𝑒 ∶ ≤ 2

2 𝑥+1 𝑥 2
= 1− 𝑑𝑡
0 1+𝑡 𝑥 → 0+
𝑥 → 0+
𝑥 𝑥
1 1 1
= 1 𝑑𝑡 − 𝑑𝑡
0 0 1+𝑡 2 2
= 𝑡 𝑥
− ln 1 + 𝑡 𝑥 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠,
0 0
𝑒𝑛 𝑣𝑒𝑟𝑡𝑢 𝑑𝑢 𝑐𝑟𝑖𝑡è𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑎𝑟𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑜𝑛 é𝑐𝑟𝑖𝑡 ∶
= 𝑥 − ln 1 + 𝑥
𝑥 − ln 1 + 𝑥 1
= 𝑥 − ln 1 + 𝑥 ; 𝑐𝑎𝑟 1 + 𝑥 > 1 > 0 lim+ =
𝑥→0 𝑥2 2

La Question : I) 1) b) La Deuxième partie

𝑆𝑜𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑥 > 0 𝑒𝑡 0 ≤ 𝑡 ≤ 𝑥 La Question : II) 1) a)

𝑂𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 𝑢 = 𝑡 2 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑡 = 𝑢 𝑥+1


lim+ 𝑓(𝑥) = lim+ ln 1 + 𝑥
𝑡=0 ⟺ 𝑢=0 𝑥→0 𝑥→0 𝑥
𝐴𝑢𝑠𝑠𝑖 ∶
𝑡 = 𝑥 ⟺ 𝑢 = 𝑥2
ln 1 + 𝑥
𝑑𝑢 1 = lim+ 𝑥 + 1 =1×1=1
𝐸𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 ∶ = 2𝑡 = 2 𝑢 ⟺ 𝑑𝑡 = 𝑑𝑢 𝑥→0 𝑥
𝑑𝑡 2 𝑢
𝑥 𝑥2 𝑝𝑎𝑟𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 lim (𝑥 + 1) = 1
𝑡 𝑢 1 𝑥→0+
𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 ∶ 𝑑𝑡 = 𝑑𝑢
0 1+𝑡 0 1+ 𝑢 2 𝑢 ln 1 + 𝑥 ln 1 + 𝑥 − ln 1 + 0
𝑥2
𝐸𝑡 ∶ lim+ = lim+
1 1 𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥−0
= 𝑑𝑢
2 0 1+ 𝑢 1
= ln 1 + 𝑥 ′/𝑥=0 = =1
1+0
La Question : I) 1) c) 𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖 ∶ lim 𝑓(𝑥) = 𝑓(0)
𝑥→0+

𝑆𝑜𝑖𝑡 𝑢 𝑢𝑛𝑒 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑚𝑢𝑒𝑡𝑡𝑒 𝐶 − à − 𝑑 𝑞𝑢𝑒 𝑓 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑒 à 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒 𝑒𝑛 0


𝑐𝑕𝑜𝑖𝑠𝑖 𝑎 𝑝𝑟𝑖𝑜𝑟𝑖 𝑑𝑎𝑛𝑠 0, 𝑥 2 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑥 > 0

𝑢 𝜖 0, 𝑥 2 ⟹ 0 ≤ 𝑢 ≤ 𝑥2 La Question : II) 1) b)

⟹ 0≤ 𝑢≤𝑥 𝑥+1
𝑓 𝑥 − 𝑓(0) ln 1 + 𝑥 − 1
lim = lim+ 𝑥
⟹ 1≤1+ 𝑢 ≤ 1+𝑥 𝑥→0+ 𝑥−0 𝑥→0 𝑥

1 1 𝑥 + 1 ln 1 + 𝑥 − 𝑥
⟹ 1≥ ≥ = lim+
1+ 𝑢 1+𝑥 𝑥→0 𝑥2
𝑥2 𝑥2 𝑥2 𝑥 ln 1 + 𝑥 + ln(𝑥 + 1) − 𝑥
1 1 1 1 1
⟹ 1 𝑑𝑢 ≥ 𝑑𝑢 ≥ 𝑑𝑢 = lim+
2 0 2 0 1+ 𝑢 2 0 1+𝑥 𝑥→0 𝑥2
ln 1 + 𝑥 𝑥 −ln 1 + 𝑥
𝑥2 = lim+ − lim+
1
𝐽′ 𝑎𝑖 𝑖𝑛𝑡𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑑𝑢 𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑖𝑡é 𝑒𝑠𝑡 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒 𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥2
2 0
1 1
𝐸𝑡 𝑝𝑎𝑟𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 0 < 𝑥 2 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 0 < 𝑥 =1− = = 𝑓𝑑′ 0 𝜖 ℝ
2 2
𝑥
1 𝑥2
𝑡 1 𝑥2
⟹ 𝑢 0 ≥ 𝑑𝑡 ≥
2 0 1+𝑡 2 1+𝑥
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La Question : II) 1) c) La Question : II) 2) b)

𝑥+1 1 𝑥 − ln 1 + 𝑥 1
lim 𝑓(𝑥) = lim ln 1 + 𝑥 𝑆𝑜𝑖𝑡 𝑥 > 0 ⟹ ≤ 2

𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥 2 𝑥+1 𝑥 2
1 1
= lim 1 + ln 1 + 𝑥 ⟹ ≤ 𝑓 ′ (𝑥)
𝑥→+∞ 𝑥 2 𝑥+1
= 1 + 0 × +∞ = +∞ 1
⟹ 𝑓′ 𝑥 ≥ >0
2 𝑥+1
𝑓(𝑥) 𝑥+1
lim = lim ln 1 + 𝑥 ⟹ 𝑓′ 𝑥 > 0
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥2
1 1 1 ⟹ 𝑓 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑡𝑟𝑖𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 ↗ 𝑠𝑢𝑟 0, +∞
= lim + 2 ∙ ln 𝑥 1 +
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥 𝑥
1 1 1 La Question : II) 2) c)
= lim + ln 𝑥 + ln 1 +
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥2 𝑥
La continuité et la croissance de 𝑓 nous assure
ln 𝑥 1 1 ln 𝑥 1 1
= lim + ln 1 + + 2 + 2 ln 1 + =0 l’écriture suivante :
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥 𝑥 𝑥 𝑥 𝑥
𝒙 → +∞ 𝑓 0, +∞ = 𝑓 0 ; lim 𝑓(𝑥) = 1 ; +∞
𝒙 → +∞ 𝒙 → +∞ 𝒙 → +∞ 𝑥→+∞

0 0 0 0
La Question : II) 3)

D’où la courbe 𝒞 admet une branche


parabolique suivant l’axe (𝑂𝑋) au voisinage de +∞. ∆
𝓒
La Question : II) 2) a)

𝑥
La fonction 𝑥 ⟼ 𝑥+1 est dérivable sur 0, +∞
comme étant une fraction (quotient) bien
définie de deux fonctions toutes les deux
dérivables sur 0, +∞ ,(sur ℝ tout entier même). 𝟎 𝟏
Et le dénominateur est non nul.

La fonction 𝑥 ⟼ ln 1 + 𝑥 est dérivable sur La Troisième partie


0, +∞ comme étant une composition bien
définie de deux fonctions toutes les deux La Question : III) 1) a)
dérivables sur 0, +∞ .
1 𝑥 − ln 1 + 𝑥 1
Alors la fonction 𝑓 est dérivable sur 0, +∞ 𝑆𝑜𝑖𝑡 𝑥 > 0 ⟹ ≤ ≤
2 𝑥+1 𝑥2 2
comme étant un produit bien défini de deux
1 1
fonction toutes les deux dérivables sur 0, +∞ . ⟹ ≤ 𝑓 ′ (𝑥) ≤
Soit 𝑥 un élément de 0, +∞ : 2 𝑥+1 2
1 1
⟹ 0 ≤ 𝑓′ 𝑥 ≤ ; 𝑐𝑎𝑟 >0
𝑥+1
′ 2 2 𝑥+1

𝑓 𝑥 = ln 1 + 𝑥 La Question : III) 1) b)
𝑥
𝑥+1 ′ 𝑥+1 ′ La fonction 𝑔 est d’abord une fonction
= ln 1 + 𝑥 + ln 1 + 𝑥
𝑥 𝑥 dérivable sur 0, +∞ comme étant une
−1 𝑥+1 1 différence de deux fonctions dérivables.
= 2
ln 1 + 𝑥 + 𝑔′ 𝑥 = 𝑓 ′ 𝑥 − 1 ; ∀ 𝑥 > 0
𝑥 𝑥 𝑥+1
1
𝑥 − ln 1 + 𝑥 𝐶𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑓 ′ 𝑥 ≤
= 2
𝑥2 −1
𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑓 ′ 𝑥 − 1 ≤ <0
2
𝐶−à−𝑑 ∶ 𝑔′ 𝑥 < 0 ; ∀ 𝑥 > 0
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D’où 𝑔 est strictement décroissante sur l’intervalle La Question : III) 2) b)
0, +∞ et en vertu de cette décroissance et de
la continuité de 𝑔 sur 0, +∞ On écrit : La fonction 𝑓 est une fonction continue et
dérivable sur 0, +∞ donc l’application du TAF
𝑔 0, +∞ = lim 𝑔(𝑥) ; lim+ 𝑔(𝑥) = −∞, 1 est valable sur n’importe quel intervalle inclus
𝑥→+∞ 𝑥→0
dans 0, +∞ . Soit l’intervalle 𝑢𝑛 , 𝛼 .
Calculs : avec 𝑢𝑛 , 𝛼 ⊂ 0, +∞ .

lim 𝑔(𝑥) = lim 𝑓 𝑥 − 𝑥 𝑓 𝑐𝑜𝑛𝑡 𝑢𝑛 , 𝛼 𝑓 𝑢𝑛 − 𝑓 𝛼


𝑥→+∞ 𝑥→+∞ ⟹ ∃ 𝑐 𝜖 𝑢𝑛 , 𝛼 ; = 𝑓 ′ (𝑐)
𝑓 𝑑é𝑟𝑖𝑣 𝑢𝑛 , 𝛼 𝑢𝑛 − 𝛼
𝑓(𝑥)
= lim 𝑥 −1 𝑓 𝑢𝑛 − 𝑓 𝛼 1
𝑥→+∞ 𝑥 ⟹ = 𝑓′ 𝑐 ≤
𝑢𝑛 − 𝛼 2
= +∞ 0 − 1 = −∞
𝑓 𝑢𝑛 − 𝑓 𝛼 1
⟹ ≤
lim 𝑔(𝑥) = lim+ 𝑓 𝑥 − 𝑥 = 𝑓 0 − 0 = 1 𝑢𝑛 − 𝛼 2
𝑥→0+ 𝑥→0
𝑓 𝑢𝑛 − 𝑓 𝛼 1
La Question : III) 1) c) ⟹ ≤
𝑢𝑛 − 𝛼 2
1
La fonction 𝑔 est une bijection de 0, +∞ vers ⟹ 𝑓 𝑢𝑛 − 𝑓 𝛼 ≤ 𝑢 −𝛼
−∞, 1 car continue est strictement 2 𝑛
décroissante . Alors : 1
⟹ 𝑢𝑛+1 − 𝛼 ≤ 𝑢 − 𝛼 ; ∀𝑛𝜖ℕ
2 𝑛
∀ 𝑦 𝜖 −∞, 1 ∃! 𝑥 𝜖 0, +∞ ∶ 𝑔 𝑥 =𝑦
La Question : III) 2) c)
𝑝𝑜𝑢𝑟 0 𝜖 −∞, 1 ∃! 𝛼 𝜖 0, +∞ ∶ 𝑔 𝛼 =0
𝑛
𝐶−à−𝑑 ; ∃! 𝛼 𝜖 0, +∞ ∶ 𝑓 𝛼 = 𝛼 1
𝑆𝑜𝑖𝑡 𝑄 𝑛 : 𝑢𝑛 − 𝛼 ≤ 𝑎−𝛼
2
La Question : III) 2) a) 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑛 = 0 ; 𝑢0 − 𝛼 = 𝑎 − 𝛼

On raisonne par récurrence sur l’entier naturel 𝐷𝑜𝑛𝑐 𝑄 0 𝑒𝑠𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒


𝑛 que la propriété 𝑃 𝑛 : 𝑢𝑛 > 0 est toujours
vraie ∀𝑛𝜖ℕ. Pour 𝑛 = 0 ; 𝑢0 = 𝑎 𝜖 0, +∞ 𝑆𝑜𝑖𝑡 𝑛𝜖ℕ 𝑓𝑖𝑥é 𝑒𝑡 𝑠𝑢𝑝𝑝𝑜𝑠𝑜𝑛𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑄 𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
Donc l’instance 𝑃(0) est vérifiée. Soit 𝑛𝜖ℕ fixé
tel que 𝑢𝑛 > 0 . 1 𝑛
𝑄 𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒 ⟹ 𝑢𝑛 − 𝛼 ≤ 𝑎−𝛼
2
𝑃 𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒 ⟹ 𝑢𝑛 > 0 1 1 𝑛+1
⟹ 𝑢𝑛+1 − 𝛼 ≤ 𝑢𝑛 − 𝛼 ≤ 𝑎−𝛼
2 2
⟹ 𝑓 𝑢𝑛 > 𝑓 0 ; 𝑐𝑎𝑟 𝑓 ↗ 𝑠𝑢𝑟 0, +∞
𝑛+1
1
⟹ 𝑢𝑛+1 > 1 ⟹ 𝑢𝑛+1 − 𝛼 ≤ 𝑎−𝛼
2
⟹ 𝑢𝑛+1 > 0 ; 𝑐𝑎𝑟 1 > 0
⟹ 𝑄 𝑛 + 1 𝑒𝑠𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
⟹ 𝑃 𝑛 + 1 𝑒𝑠𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
𝑄 0 𝑒𝑠𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
′ 𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖 ∶
𝑙 𝑖𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑃 0 𝑒𝑠𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒 𝑄 𝑛 ⟹ 𝑄 𝑛 + 1 ; ∀𝑛𝜖ℕ
𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖 ∶
𝑙 ′ 𝑖𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑃 𝑛 𝑖𝑚𝑝𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑃 𝑛 + 1 ; ∀𝑛𝜖ℕ
𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 ∶ ∀𝑛𝜖ℕ ; 𝑄 𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
′ ′
𝐷 𝑜ù 𝑙 𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑐𝑙𝑢𝑡 𝑙𝑎 𝑣é𝑟𝑎𝑐𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝑃 𝑛 :

∀ 𝑛 𝜖 ℕ ; 𝑢𝑛 > 0 Pause Méditation :

Pause Méditation : « Say : My Lord be merciful to them as they brought


me up in my childhood »
« God enjoins you to treat women well, for they are
your mothers, daughters, aunts » To Parents

The Prophet Mohamed PBUH

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𝑥 𝑥
2
La Question : III) 2) d) ⟹ 𝑒 𝑡 𝑑𝑡 > 1 𝑑𝑡
0 0
𝑛
1 ⟹ 𝐹 𝑥 ≥𝑥 ; ∀𝑥 >0
𝐽𝑒 𝑟é𝑐𝑙𝑎𝑚𝑒 𝑞𝑢𝑒 ∶ lim =0
𝑛∞ 2
⟹ 𝐹 𝑥 ≥𝑥
Car il s’agit d’une suite géométrique de raison
½ strictement comprise entre −1 𝑒𝑡 1. En vertu 𝒙 → +∞
du théorème sur les critères de convergence +∞
on en déduit la situation suivante :
⟹ lim 𝐹(𝑥) = +∞
𝑥→+∞
𝑛
1
𝑢𝑛 − 𝛼 ≤ 𝑎−𝛼
2
La Question : 2) b)
𝑛∞

0 𝒟𝐹 = ℝ ; 𝐷𝑜𝑚𝑎𝑖𝑛𝑒 𝑠𝑦𝑚é𝑡𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒
∀ 𝑥 𝜖 ℝ ; −𝑥 𝜖 ℝ
𝑛 𝑛 −𝑥
1 1 𝐹 −𝑥 =
2
𝑒 𝑡 𝑑𝑡
𝑂𝑢 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 ∶ − 𝑎 − 𝛼 ≤ 𝑢𝑛 − 𝛼 ≤ 𝑎−𝛼
2 2 0
−𝑥
𝑛∞ 2
𝑛∞ = 𝑒𝑢 −𝑑𝑢 ; 𝑡 = −𝑢
0
0 𝑥
2
=− 𝑒𝑢 𝑑𝑢 = −𝐹(𝑥)
𝐷 ′ 𝑜ù ∶ lim 𝑢𝑛 − 𝛼 = 0 0
𝑛∞
𝑂𝑢 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 ∶ lim 𝑢𝑛 = 𝛼
𝑛∞ ⟹ 𝐹 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟𝑒
lim 𝐹(𝑥) = lim 𝐹 − −𝑥
Le Cinquième Exercice 𝑥→−∞ 𝑥→−∞

= lim 𝐹 −𝑡
𝑡→+∞
La Question : 1) 𝑡=−𝑥

2 = −lim 𝐹 𝑡 = −∞
On remarque que la fonction 𝑡 ⟼ 𝑒 𝑡 est 𝑡→+∞
continue sur ℝ comme étant une
composition bien définie de fonctions La Question : 2) c)
dérivables sur ℝ tout entier. Comme 0 𝜖 ℝ
alors cette fonction admet une seule primitive
𝐹 sur ℝ telle que : 𝐹 est une bijection de ℝ vers 𝐹 ℝ car
𝑥 c’est une fonction continue et strictement
2
∀𝑥𝜖ℝ ; 𝐹 𝑥 = 𝑒 𝑡 𝑑𝑡 ; 𝐹 0 = 0 croissante sur ℝ Avec :
0
2
∀ 𝑥 𝜖 ℝ ; 𝐹 𝑥 = 𝑒𝑥

𝐹 ℝ =𝐹 −∞ ; +∞

Ainsi 𝐹 est dérivable sur ℝ et on a : = lim 𝐹(𝑥) ; lim 𝐹(𝑥)


2
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
𝐹 ′ 𝑥 = 𝑒 𝑥 ; ∀𝑥𝜖ℝ . Rappelez-vous :
= −∞ ; +∞ = ℝ
La dérivabilité implique le continuité.
2
On remarque que ∀𝑥𝜖ℝ ; 𝑒 𝑥 > 0 .
La Question : 2) d)
C-à-d : 𝐹 ′ 𝑥 > 0 ; ∀𝑥𝜖ℝ . Donc 𝐹 est
strictement croissante sur ℝ tout entier.
La fonction 𝐹 est dérivable sur ℝ
2
La Question : 2) a) et 𝐹 ′ 𝑥 = 𝑒 𝑥 ; ∀𝑥𝜖ℝ. Alors 𝐺 la fonction
réciproque est aussi dérivable et on a :
Soit 𝑥 𝜖 0, +∞ et soit 𝑡 une variable muette 1
dans l’intervalle 0, 𝑥 . 𝐺′ 𝑥 = ; ∀𝑥𝜖ℝ
𝐹′ 𝐺(𝑥)
2
𝑡>0 ⟹ 𝑡2 > 0 ⟹ 𝑒𝑡 > 𝑒0 1 1 1
𝐺′ 0 = = ′ = =1
2
𝐹 ′ 𝐺(0) 𝐹 (0) 𝑒 0
⟹ 𝑒𝑡 > 1

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ROYAUME DU MAROC

9
2018 R
MES PROPOSITIONS DE CORRECTION
DE L’ÉPREUVE DE MATHÉMATIQUES
BACCALAURÉAT SCIENCES MATHÉMATIQUES
SESSION DE RATTRAPAGE : JUILLET 2018
PROFESSEUR BADR EDDINE EL FATIHI
PROF DE MATHS AU COLLÈGE CADI AYAD
2ième BAC - SM OUARZAZATE

Le Premier Exercice Parce que 𝛼𝑥 + 𝑥′ et 𝛼𝑦 + 𝑦′ sont trivialement


deux nombres réels. Alors d’après la caractérisation
La Question : 1) des sous-espaces vectoriel on conclut que E est
sous-espace vectoriel de ℳ2 ℝ , +,∙ .
D’abord, E est évidemment une partie non vide de
ℳ2 ℝ puisqu’il s’agit de l’ensemble des matrices
La Question : 2) b)
carrées d’ordre 2 qui s’écrivent sous la forme
𝑀(𝑥, 𝑦) explicitée dans l’énoncé. E est non vide
parce qu’on peut exhiber au moins un élément de Soit 𝑀(𝑥, 𝑦) un élément de E. On remarque que :
0 0
cet ensemble et c’est 𝑀(0,0) = =𝜃
0 0 𝑥 𝑦
𝑀 𝑥, 𝑦 =
0 𝑥
En fait, On peut exhiber dans ce cas simple
𝑥 0 0 𝑦
beaucoup d’éléments puisque la condition sur 𝑥 et = +
0 𝑥 0 0
𝑦 est large et abondante. Il suffit que 𝑥 et 𝑦 soient
dans ℝ. 1 0 0 1
=𝑥 +𝑦
0 1 0 0
= 𝑥 ∙ 𝑀(1,0) + 𝑦 ∙ 𝑀(0,1)
Par suite, On utilise la caractérisation des sous
groupes. On se donne deux éléments 𝑀(𝑥, 𝑦)
et 𝑀(𝑥’, 𝑦’) de E, et On souhaite montrer que : Autrement dit : la famille (𝑀(1,0) ; 𝑀(0,1)) engendre
𝑀(𝑥, 𝑦) − 𝑀(𝑥’, 𝑦’) est un élément de E. l’espace E. Si de plus elle est libre, elle serait une
base à cette espace et par suite dim 𝐸 serait 2.
𝑥 𝑦 𝑥′ 𝑦′
𝑀 𝑥, 𝑦 − 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′ = − Pour que la famille (𝑀(1,0) ; 𝑀(0,1)) soit libre il
0 𝑥 0 𝑥′
suffirait de montrer que la seule combinaison
𝑥 − 𝑥′ 𝑦 − 𝑦′ linéaire de ces deux matrices qui soit égale à la
= = 𝑀 𝑥 − 𝑥 ′ ; 𝑦 − 𝑦′ 𝜖 𝐸
0 𝑥 − 𝑥′ matrice nulle 𝜃 est celle (combinaison) dont tous les
coefficients sont nuls.
Parce que (𝑥 − 𝑥’) et (𝑦 − 𝑦’) sont deux nombres
réels. Le résultat demandé est établi.
𝛼 ∙ 𝑀 1,0 + 𝛽 ∙ 𝑀 0,1 = 𝜃

La Question : 2) a) 0 0
⟺ 𝛼 ∙ 𝑀 1,0 + 𝛽 ∙ 𝑀 0,1 =
0 0
𝛼 𝛽 0 0
⟺ =
Il est clair que 𝐸 ⊂ ℳ2 ℝ et ℳ2 ℝ , +,∙ est un 0 𝛼 0 0
ℝ-espace vectoriel d’après le cours. Etant donnés
𝛼 un réel et 𝑀(𝑥, 𝑦) et 𝑀(’𝑥’, 𝑦’) deux matrices de E. 𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝛼 = 0

𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝛽 = 0
𝑥 𝑦 𝑥′ 𝑦′
𝛼 ∙ 𝑀 𝑥, 𝑦 + 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′ = 𝛼 +
0 𝑥 0 𝑥′ En conclusion, (𝑀(1,0) ; 𝑀(0,1)) est une base de E
𝛼𝑥 + 𝑥′ 𝛼𝑦 + 𝑦′ et dim 𝐸 = 2.
=
0 𝛼𝑥 + 𝑥′
= 𝑀 𝛼𝑥 + 𝑥 ′ ; 𝛼𝑦 + 𝑦′ 𝜖 𝐸

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La Question : 3) a) D’une part, on a :

Il suffit de montrer que : ∀ 𝐴, 𝐵 𝜖 𝐸 ; 𝐴 × 𝐵 𝜖 𝐸 𝑀 𝑥, 𝑦 × 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′ + 𝑀 𝑥", 𝑦"


= 𝑀 𝑥, 𝑦 × 𝑀 𝑥 ′ + 𝑥" ; 𝑦′ + 𝑦"
Soient 𝐴 = 𝑀(𝑥, 𝑦) et 𝐵 = 𝑀(𝑥’, 𝑦’) deux matrices = 𝑀 𝑥 𝑥 ′ + 𝑥" ; 𝑥 𝑦 ′ + 𝑦" + 𝑦 𝑥 ′ + 𝑥"
de E.
= 𝑀 𝑥𝑥 ′ + 𝑥𝑥" ; xy'+xy" + 𝑥 ′ 𝑦 + 𝑥"𝑦
𝐴 × 𝐵 = 𝑀(𝑥, 𝑦) × 𝑀(𝑥 ′ , 𝑦 ′ )
Et d’autre part on a :
𝑥 𝑦 𝑥′ 𝑦′
= ×
0 𝑥 0 𝑥′ 𝑀 𝑥, 𝑦 × 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′ + 𝑀 𝑥, 𝑦 × 𝑀 𝑥", 𝑦"

𝑥𝑥′ 𝑥𝑦 + 𝑥′𝑦 = 𝑀 𝑥𝑥 ′ ; 𝑥𝑦 ′ + 𝑥′𝑦 + 𝑀 𝑥𝑥" ; 𝑥𝑦" + 𝑥"𝑦
= = 𝑀 𝑥𝑥 ′ ; 𝑥𝑦 ′ + 𝑥 ′ 𝑦 𝜖 𝐸
0 𝑥𝑥′
= 𝑀 𝑥𝑥 ′ + 𝑥𝑥" ; xy'+x'y+xy" + 𝑦𝑥"
Parce que 𝑥𝑥’ et (𝑥𝑦’ + 𝑥’𝑦) sont deux nombres
réels. Donc La stabilité de E par rapport à × est D’où l’on déduit la distributivité de × par rapport à
vérifiée. + dans E.

La Question : 3) b) Pour la 4ième assertion, On se donne deux éléments


𝑀(𝑥, 𝑦) 𝑒𝑡 𝑀(𝑥’, 𝑦’) de E :
Pour montrer que (𝐸, +,×) est un anneau
commutatif, il suffit de vérifier les assertions 𝑀 𝑥, 𝑦 × 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′ = 𝑀 𝑥𝑥 ′ ; 𝑥𝑦 ′ + 𝑥′𝑦
suivantes : = 𝑀 𝑥 ′ 𝑥 ; 𝑦𝑥′ + 𝑦 ′ 𝑥
 (𝐸, +) est un groupe abélien (commutatif) = 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′ × 𝑀 𝑥, 𝑦
 × est associative dans E .
 × est distributive par rapport à + dans E Donc × est commutative dans E.
 × est commutative dans E
Finalement : (𝐸, +,×) est un anneau commutatif
La première assertion est déjà vérifiée d’après la
question 1. La Question : 4) a)

Pour la deuxième assertion, On se donne trois Pour montrer la stabilité de E par rapport à T, On se
matrices dans E. On utilisera éventuellement le donne deux éléments 𝑀(𝑥, 𝑦) et 𝑀(𝑥’, 𝑦’) de E. et on
résultat (déjà prouvé) suivant : utilisera éventuellement les formules :
𝑀(𝑥, 𝑦) × 𝑀(𝑥’, 𝑦’) = 𝑀(𝑥𝑥’ ; 𝑥𝑦’ + 𝑥’𝑦) .
𝑀 𝑥, 𝑦 − 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′ = 𝑀 𝑥 − 𝑥 ′ ; 𝑦 − 𝑦′
D’une part on commence par : 𝑀 𝑥, 𝑦 × 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′ = 𝑀 𝑥𝑥 ′ ; 𝑥𝑦 ′ + 𝑥′𝑦

𝑀 𝑥, 𝑦 × 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′ × 𝑀 𝑥", 𝑦" 𝑀 𝑥, 𝑦 ⊺ 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′
= 𝑀 𝑥, 𝑦 × 𝑀 𝑥′𝑥 " ; 𝑥′𝑦" + 𝑦′𝑥" = 𝑀 𝑥, 𝑦 × 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦 ′ − 𝑀 𝑦, 0 × 𝑀 𝑦 ′ , 0
= 𝑀(𝑥𝑥 ′ 𝑥" ; x(x'y" + 𝑦 ′ 𝑥")+yx'x") = 𝑀 𝑥𝑥 ′ ; 𝑥𝑦 ′ + 𝑥′𝑦 − 𝑀 𝑦𝑦 ′ , 0
= 𝑀 𝑥𝑥 ′ 𝑥" ; xx'y" + 𝑥𝑥"𝑦′ + 𝑥′𝑥"𝑦 = 𝑀 𝑥𝑥 ′ + 𝑦𝑦 ′ ; 𝑥𝑦 ′ + 𝑥′𝑦 𝜖 𝐸

Et d’autre part on remarque que : 𝑥𝑥 ′ + 𝑦𝑦 ′ 𝜖 ℝ


𝑐𝑎𝑟 ∶
𝑥𝑦 ′ + 𝑥′𝑦 𝜖 ℝ
𝑀 𝑥, 𝑦 × 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′ × 𝑀 𝑥", 𝑦"
= 𝑀 𝑥𝑥 ′ ; 𝑥𝑦′ + 𝑦𝑥′ × 𝑀 𝑥", 𝑦" Donc T est une loi de composition interne dans
l’ensemble E.
= 𝑀(𝑥𝑥 ′ 𝑥" ; xx'y"+x" 𝑥𝑦 ′ + 𝑦𝑥′ )
= 𝑀(𝑥𝑥 ′ 𝑥" ; xx'y"+x"𝑥𝑦 ′ + 𝑥′𝑥"𝑦)
Avertissement : Le fait que 𝐸 ⊂ ℳ2 ℝ et T est une
Ce qui prouve l’associativité de la loi × dans E loi de composition interne dans ℳ2 ℝ .
Ceci n’implique jamais que T sera une loi de
Pour la troisième assertion, on se donne trois
composition interne dans E.
matrices de E et on utilisera éventuellement les
formules déjà prouvées suivantes :
𝑀 𝑥, 𝑦 + 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′ = 𝑀 𝑥 + 𝑥 ′ ; 𝑦 + 𝑦′
𝑀 𝑥, 𝑦 + 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′ = 𝑀 𝑥𝑥 ′ ; 𝑥𝑦′ + 𝑦𝑥′
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La Question : 4) b) La Question : 5) a)

On se donne trois matrices de E et On utilise


Soit 𝜑 l’application défini par :
éventuellement les formules :
𝜑 ∶ ℂ∗ ,× ⟼ 𝐸,⊺ 𝑀 𝑥, 𝑦 + 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′ = 𝑀 𝑥 + 𝑥 ′ ; 𝑦 + 𝑦′
𝑀 𝑥, 𝑦 ⊺ 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′ = 𝑀 𝑥𝑥 ′ − 𝑦𝑦′ ; 𝑥𝑦′ + 𝑥′𝑦
𝑥 + 𝑖𝑦 ⟼ 𝑀 𝑥, 𝑦
D’une part , On commence par calculer :
Soient 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 et 𝑧’ = 𝑥’ + 𝑖𝑦’ deux nombres
complexes non nuls :
𝑀 𝑥, 𝑦 ⊺ 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′ + 𝑀 𝑥", 𝑦"
𝜑 𝑥 + 𝑖𝑦 × 𝑥 ′ + 𝑖𝑦′ = 𝜑 𝑥𝑥 ′ − 𝑦𝑦 ′ + 𝑖 𝑥𝑦 ′ + 𝑥′𝑦
= 𝑀 𝑥, 𝑦 ⊺ 𝑀 𝑥 ′ + 𝑥" ; 𝑦′ + 𝑦"
Signalons que les nombres réels (𝑥𝑥’ − 𝑦𝑦’) et = 𝑀 𝑥 𝑥 ′ + 𝑥" − 𝑦 𝑦 ′ + 𝑦" ; 𝑥 𝑦 ′ + 𝑦" + 𝑦 𝑥 ′ + 𝑥"
(𝑥𝑦’ + 𝑥’𝑦) sont non nuls et cela à partir du moment
= 𝑀 𝑥𝑥 ′ + 𝑥𝑥" − 𝑦𝑦′ − 𝑦𝑦" ; 𝑥𝑦 ′ + 𝑥𝑦" + 𝑦𝑥′ + 𝑦𝑥"
que au moins 𝑥 ou 𝑦 le soit. et aussi pour 𝑥’ et 𝑦’.
ainsi :
Et d’autre part on poursuit le calcul par :
𝜑 𝑥𝑥 ′ − 𝑦𝑦′ + 𝑖 𝑥𝑦 ′ + 𝑥′𝑦 = 𝑀 𝑥𝑥 ′ − 𝑦𝑦 ′ ; 𝑥𝑦 ′ + 𝑥′𝑦
𝑀 𝑥, 𝑦 ⊺ 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′ + 𝑀 𝑥, 𝑦 ⊺ 𝑀 𝑥", 𝑦"
𝑂𝑟, 𝜑 𝑧 ⊺ 𝜑 𝑧′ = 𝑀 𝑥, 𝑦 ⊺ 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′
= 𝑀 𝑥, 𝑦 × 𝑀 𝑥 ′ , 𝑦′ − 𝑀 𝑦, 0 × 𝑀 𝑦 ′ , 0 = 𝑀 𝑥𝑥 ′ − 𝑦𝑦′
; 𝑥𝑦 ′ + 𝑥′𝑦
+ 𝑀 𝑥𝑥" − 𝑦𝑦" ; 𝑥𝑦" + 𝑥"𝑦
= 𝑀 𝑥𝑥 ′ ; 𝑥𝑦 ′ + 𝑥′𝑦 − 𝑀 𝑦𝑦 ′ , 0
= 𝑀 𝑥𝑥 + 𝑥𝑥" − 𝑦𝑦′ − 𝑦𝑦" ; 𝑥𝑦 ′ + 𝑥𝑦" + 𝑦𝑥′ + 𝑦𝑥"

= 𝑀 𝑥𝑥 ′ − 𝑦𝑦 ′ ; 𝑥𝑦 ′ + 𝑥′𝑦
= 𝜑 𝑧 × 𝑧′ D’où l’on conclut que T est distributive à gauche
par rapport à +. On fera pareil pour la distributivité
En conclusion : 𝜑 est un homomorphisme. à droite puis on conclura.

La Question : 4) c) La Question : 5) b)

Etant donnée 𝑀(𝑎, 𝑏) une matrice de 𝐸 ∗ . Résolvons


dans ℂ∗ l’équation 𝜑 𝑧 = 𝑀 𝑎, 𝑏 Dans cette question on va utiliser la propriété
caractéristique des corps. à savoir il faut vérifier les
𝜑 𝑧 = 𝑀 𝑎, 𝑏 ⟺ 𝜑 𝑥 + 𝑖𝑦 = 𝑀 𝑎, 𝑏 assertions suivantes :
⟺ 𝑀(𝑥, 𝑦) = 𝑀 𝑎, 𝑏  (𝐸, +) est un groupe abélien
𝑥 𝑦 𝑎 𝑏  (𝐸 ∗ ,⊺) est un groupe
⟺ =
0 𝑥 0 𝑎  T est distributive par rapport à + dans E
𝑥=𝑎
⟺ 𝑦=𝑏 Pour la première assertion c’est déjà fait
⟺ 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 exactement dans la question 1. La commutativité
D’où l’on conclut la chose suivante : de + dans E résulte de celle de + dans ℳ2 ℝ
∀ 𝑀 𝑎, 𝑏 𝜖 𝐸 ∗ , ∃! 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 𝜖 ℂ∗ ∶ 𝜑 𝑧 = 𝑀 𝑎, 𝑏 parce que 𝐸 ⊂ ℳ2 ℝ
D’où 𝜑 est bijective de ℂ∗ ,× vers 𝐸 ∗ ,⊺ .
Pour la deuxième assertion c’est déjà réalisée aussi
l’élément 𝑀(0,0) est exclu pour 𝜑 car il n’est pas
dans la question 4)c)
inversible par la loi T.
Pour la distributivité de T par rapport à +, elle est
Ainsi,
Ainsi, On a pu montrer
les propriétés que phi est
du groupe 𝐸 ∗ ,⊺unseront déduites récemment établie dans la question 5)a)
homomorphisme
à partir de celles du groupe déjà connu ℂAlors
bijective (isomorphisme) ∗
,× via
l’isomorphisme de groupes 𝜑. On vient de prouver que (E,+,T) est un corps. Et
comme T est commutative dans E d’après 4)c).
Comme ℂ∗ ,× est un groupe commutatif Alors on dira finalement que (E,+,T) est un corps
d’élément neutre le nombre complexe (1 + 0𝑖) commutatif.
et comme tout élément (𝑥 + 𝑖𝑦) de ℂ∗ admet un
𝑥 𝑦
symétrique (inverse) 2 2 − 𝑖 2 2 dans ℂ∗ ,× Pause Méditation :
𝑥 +𝑦 𝑥 +𝑦

Alors 𝐸 ∗ ,⊺ est aussi un groupe commutatif


« The Prophet Mohamed (PBUH) was asked :
d’élément neutre la matrice 𝜑 1 + 𝑖0 = 𝑀 1,0 .
“ which charity is best ? “
et tout élément 𝑀(𝑥, 𝑦) de 𝐸 ∗ admet un symétrique
𝑥 −𝑦 He replied : “ That which you give while you fear
𝑀 2 2 ; 2 2 dans 𝐸 ∗ ,⊺ . poverty “ »
𝑥 +𝑦 𝑥 +𝑦
The Prophet Mohamed PBUH

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Le Deuxième Exercice La Question : 2) b)

La Question : 1) a) 𝐴 𝑎 ; 𝐵 𝑏 ; 𝑀 𝑧 ; 𝑀′ 𝑕(𝑧)

𝑧 − 2𝑖 𝑕 𝑧 −𝑎 𝑧−𝑎
𝑕 𝑧 =𝑧 ⟺ 𝑖 =𝑧 =−
𝑧−𝑖 𝑕 𝑧 −𝑏 𝑧−𝑏
𝑧 − 2𝑖 𝑧 𝑕 𝑧 −𝑎 𝑧−𝑎
⟺ = ⟹ arg ≡ arg − 2𝜋
𝑧−𝑖 𝑖 𝑕 𝑧 −𝑏 𝑧−𝑏
⟺ 𝑖 𝑧 − 2𝑖 = 𝑧 𝑧 − 𝑖 ; 𝑛𝑜𝑡𝑒𝑧 𝑧 ≠ 𝑖 𝑕 𝑧 −𝑎 𝑧−𝑎
⟹ arg ≡ arg −1 + arg 2𝜋
⟺ 𝑖𝑧 + 2 = 𝑧 2 − 𝑖𝑧 ; 𝐷é𝑣𝑒𝑙𝑜𝑝𝑝𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑕 𝑧 −𝑏 𝑧−𝑏
𝑧𝑀′ − 𝑧𝐴 𝑧𝑀 − 𝑧𝐴
⟺ 𝑧 2 − 2𝑖𝑧 − 2 = 0 ; 𝑅é𝑜𝑟𝑔𝑎𝑛𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 ⟹ arg ≡ 𝜋 + arg 2𝜋
𝑧𝑀′ − 𝑧𝐵 𝑧𝑀 − 𝑧𝐵
𝑧𝐴 − 𝑧𝑀′ 𝑧𝐴 − 𝑧𝑀
La Question : 1) b) ⟹ arg ≡ 𝜋 + arg 2𝜋
𝑧𝐵 − 𝑧𝑀′ 𝑧𝐵 − 𝑧𝑀

𝐸 ∶ 𝑧 2 − 2𝑖𝑧 − 2 = 0 ⟹ 𝑀′𝐵, 𝑀′𝐴 ≡ 𝜋 + 𝑀𝐵, 𝑀𝐴 2𝜋


2
∆= −2𝑖 − 4 × 1 × −2 = 4
La Question : 3) a)
− −2𝑖 − 4
𝑧1 = =𝑖−1=𝑏
2×1 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝑀 𝑠𝑜𝑛𝑡
⟹ 𝑀𝐵 , 𝑀𝐴 ≡ 0 𝜋
− −2𝑖 + 4 𝑐𝑜𝑙𝑖𝑛é𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠
𝑧1 = =𝑖+1=𝑎
2×1 𝑂𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑀𝐵 , 𝑀𝐴 ≡ 0 2𝜋

𝑂𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑀𝐵, 𝑀𝐴 ≡ 𝜋 2𝜋
La Question : 2) a)

𝑂𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑀′𝐵, 𝑀′𝐴 ≡ 𝜋 + 0 2𝜋


𝑧 − 2𝑖 𝑧 − 2𝑖 ⟹
𝑕 𝑧 −𝑎 𝑖 −𝑎 + 𝑖𝑎
= 𝑧 − 𝑖 = 𝑧−𝑖 𝑂𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑀′𝐵, 𝑀′𝐴 ≡ 𝜋 + 𝜋 2𝜋
𝑕 𝑧 − 𝑏 𝑖 𝑧 − 2𝑖 − 𝑏 𝑧 − 2𝑖
𝑧−𝑖 𝑧 − 𝑖 + 𝑖𝑏
𝑂𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑀′𝐵, 𝑀′𝐴 ≡ 𝜋 2𝜋
𝑧 − 2𝑖 + 𝑖 1 + 𝑖 𝑧 − 𝑖 ⟹
𝑧−𝑖 𝑂𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑀′𝐵, 𝑀′𝐴 ≡ 2𝜋 2𝜋
=
𝑧 − 2𝑖 + 𝑖 −1 + 𝑖 𝑧 − 𝑖
𝑧−𝑖 𝑂𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑀′𝐵, 𝑀′𝐴 ≡ 𝜋 2𝜋

𝑧 − 2𝑖 + 𝑖 − 1 𝑧 − 𝑖 𝑂𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑀′𝐵, 𝑀′𝐴 ≡ 0 2𝜋
=
𝑧 − 2𝑖 − 𝑖 + 1 𝑧 − 𝑖

𝑧 − 2𝑖 + 𝑖𝑧 + 1 − 𝑧 + 𝑖 ⟹ 𝑀′𝐵, 𝑀′𝐴 ≡ 0 𝜋
=
𝑧 − 2𝑖 − 𝑖𝑧 − 1 − 𝑧 + 𝑖 ⟹ 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝑀′ 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑐𝑜𝑙𝑖𝑛é𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠
𝑖𝑧 − 𝑖 + 1 ⟹ 𝐴, 𝐵, 𝑀 𝑒𝑡 𝑀′ 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑐𝑜𝑙𝑖𝑛é𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠
=
−𝑖𝑧 − 𝑖 − 1
La Question : 3) b)
1−𝑖
𝑖 𝑧+ 𝑖
= On suppose maintenant que les points A, B et M
𝑖+1 ne sont pas colinéaires.
−𝑖 𝑧 +
𝑖
1 𝑖 𝑕 𝑧 −𝑎 𝑧−𝑎
𝑧+ 𝑖 −𝑖 𝑧 + −𝑖 − 1 =−
=− =− 𝑕 𝑧 −𝑏 𝑧−𝑏
𝑖 1 𝑧+ 1−𝑖 𝑎−𝑕 𝑧 𝑏−𝑧
𝑧+ 𝑖+ 𝑖 ⟹ × = −1 𝜖 ℝ
𝑏−𝑕 𝑧 𝑎−𝑧
𝑧− 𝑖+1 𝑧−𝑎
=− =− 𝑧𝐴 − 𝑧𝑀′ 𝑧𝐵 − 𝑧𝑀
𝑧 − −1 + 𝑖 𝑧−𝑏 ⟹ × 𝜖ℝ
𝑧𝐵 − 𝑧𝑀′ 𝑧𝐴 − 𝑧𝑀
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𝑜𝑢 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝐴, 𝐵, 𝑀 𝑒𝑡 𝑀′ 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑐𝑜𝑙𝑖𝑛é𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 Donc la fonction 𝑓 est continue à droite en 0.

𝑜𝑢 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝐴, 𝐵, 𝑀 𝑒𝑡 𝑀′ 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑐𝑜𝑐𝑦𝑐𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠
La Question : 1) b)
𝑖𝑙𝑠 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑐𝑜𝑐𝑦𝑐𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑐𝑎𝑟 𝑜𝑛 𝑎 𝑠𝑢𝑝𝑝𝑜𝑠é

𝑞𝑢𝑒 𝐴, 𝐵, 𝑒𝑡 𝑀 𝑛𝑒 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑐𝑜𝑙𝑖𝑛é𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 2
lim 𝑓(𝑥) = lim 𝑥 ∙ ln 𝑥 = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞

Le Troisième Exercice
+∞ +∞
La Question : 1) a) 1 2

𝑓 𝑥 𝑥 ∙ ln 𝑥 2 4 ln 𝑥 4
Pour le lancer d’une pièce de monnaie équilibrée lim = lim = lim
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 1 2
et non truquée, l’univers des possibilités est 𝑥4
Ω′ = 𝑃, 𝐹 ln 𝑡 2
= 16 lim = 16 × 02 = 0
𝑡→+∞ 𝑡
L’expérience en question consiste à répéter le 𝑡=𝑥 1/4
lancer 10 fois. Le résultat (d’obtenir Pile) est
représenté par une variable aléatoire de la loi de D’où 𝑓 admet une branche parabolique suivant
Bernoulli de paramètre p(Pile)=p(Face)=1/2 l’axe (OX).

La variable aléatoire X en question associe à La Question : 2) a)


chaque événement la fréquence d’apparition de
Pile dans une série de 10 lancers. 𝑓 𝑥 − 𝑓(0) 𝑥 ln 𝑥 2
ln 𝑥 2
lim = lim+ = lim+ 1
0 1 10 𝑥→0 𝑥−0 𝑥→0 𝑥 𝑥→0
Ainsi les valeurs possibles de X sont , , ⋯ , 10
10 10 𝑥>0 𝑥2
1 2
𝑖 2
Autrement dit 𝑋 Ω′ = ; 0 ≤ 𝑖 ≤ 10 4 ln 𝑥 4 ln 𝑡 2
10 = lim+ = lim+ 16 = 16 × −∞
𝑥→0 1 𝑡→0 𝑡
𝑥4 𝑡=𝑥 1/4
Les Questions : 1) b) et 2) = +∞ ∉ ℝ
1 5
L’événement, 𝑋 = 2 ou plutôt 𝑋 = 10 , donne Alors 𝑓 n’est pas dérivable à droite en 0. L’axe (OY)
une information sur l’obtention de (Pile) est une asymptote verticale au voisinage de 0.
exactement 5 fois dans une épreuve de 10 lancers
indépendants. Alors la probabilité de vérification La Question : 2) b)
5
de l’événement 𝑋 = 10 se calcule ainsi : En utilisant les théorèmes généraux de dérivabilités,
5 10−5
on dira que 𝑓 est dérivable sur 0, +∞ comme
5 5
1 1 63 étant le produit de fonctions toutes dérivables sur
𝑝 𝑋= = 𝐶10 ∙ ∙ 1− =
10 2 2 256 0, +∞ . à savoir 𝑥 ⟼ 𝑥 et 𝑥 ⟼ ln 𝑥 .
soit 𝑥 > 0 :
9 9 10
𝑝 𝑋≥ =𝑝 𝑋= 𝑜𝑢 𝑋 =
10 10 10
2 ′
𝑓′ 𝑥 = 𝑥 ln 𝑥
9 10
=𝑝 𝑋= +𝑝 𝑋 = ′ 2 2 ′
10 10 = 𝑥 ln 𝑥 + ln 𝑥 𝑥
1 9
1 10−9
1 10
1 10−10 1 2
1
= 9
𝐶10∙ ∙ 1− 10
+ 𝐶10 ∙ ∙ 1− = ln 𝑥 +2∙ ∙ ln 𝑥 ∙ 𝑥
2 2 2 2 2 𝑥 𝑥
11 4 + ln 𝑥 ln 𝑥
= =
1024 2 𝑥

Le Quatrième Exercice
Pause Méditation :
La Question : 1) a)
2
1 2 1 4
lim 𝑓(𝑥) = lim 𝑥 ln 𝑥 2
= lim 𝑥 4 ∙ ln 𝑥 4 « Acquire knowledge, it enables its possessor to
𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0
𝑥>0 𝑥>0 𝑥>0
distinguish right from wrong, it lights the way to
2
heaven, it is our friend in the desert, our society in
1 1
= lim 𝑥 4 ∙ 4 ∙ ln 𝑥 4 solitude, our companion when friendless, it guides
𝑥→0
𝑥>0
us to happiness, it sustains us in misery »
2
= 16 lim+ 𝑡 ln 𝑡 = 16 × 02 = 0 = 𝑓(0) The Prophet Mohamed PBUH
𝑡→0
1
𝑡=𝑥 4
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La Question : 2) c) La Question : 3) a)

4 + ln 𝑥 ln 𝑥 On sait déjà que 𝑓 est continue sur 0, +∞


∀𝑥 >0 ; 𝑓 ′ (𝑥) = et puisque 1 𝜖 0, +∞ Alors elle admet une seule
2 𝑥
primitive 𝜑 sur 0, +∞ telle que :
𝑓 ′ 𝑥 = 0 ⟺ 𝑥 = 𝑒 −4 𝑜𝑢 𝑥 = 1 𝑥
∀ 𝑥 𝜖 0, +∞ ∶ 𝜑 𝑥 = 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡 ; 𝜑 0 = 0
1
𝑥 0 𝑒 −4 1 +∞ ∀ 𝑥 𝜖 0, +∞ ∶ 𝜑′ 𝑥 = 𝑓 𝑥
ln 𝑥 − − +
1 𝑥
4 + ln 𝑥 − + + 𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖 ∶ 𝐹 𝑥 = 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡 = − 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡 = −𝜑 𝑥
𝑥 1
𝑓′(𝑥) + − +
Comme 𝜑 est dérivable sur 0, +∞ Alors 𝐹 l’est
4 2
+∞ aussi et On a : 𝐹 ′ 𝑥 = −𝜑′ 𝑥 = −𝑓 𝑥 = − 𝑥 ln 𝑥 2
𝑒
𝑓
0 𝑓 1 La Question : 3) b)

On a : ∀ 𝑥 𝜖 0, +∞ ∶ 𝐹 ′ 𝑥 = − 𝑥 ln 𝑥 2 < 0 .
D’après ce beau tableau, On remarque que 𝑓 est Donc 𝐹 est strictement décroissante sur 0, +∞
continue et est strictement croissante sur 0, 𝑒 −4 .
Donc 𝑓 ∶ 0, 𝑒 −4 ⟼ 𝑓 0, 𝑒 −4 est une bijection. La Question : 4) a)
4 2
𝐶−à−𝑑 𝑞𝑢𝑒 𝑓 ∶ 0, 𝑒 −4 ⟼ 0, 𝑒
4 2 1 1
C-à-d ∀ 𝑦 𝜖 0, 𝑒
; ∃! 𝑥 𝜖 0, 𝑒 −4 ∶ 𝑓 𝑥 = 𝑦 𝑡 ∙ ln 𝑡 𝑑𝑡 = 𝑡1/2 ∙ ln 𝑡 𝑑𝑡
𝑥 𝑥

2
4
𝐴𝑢𝑡𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑖𝑡 ∶ ∀ 𝑥 𝜖 0, 𝑒 −4 ∶ 𝑓 𝑥 𝜖 0, (∗) 𝑢′ (𝑡) 𝑣(𝑡)
𝑒
1
2 1
4 1 1
+1 2 3 1
𝑑𝑒 𝑚ê𝑚𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑏𝑖𝑗𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑓 ∶ 𝑒 −4 , 1 ⟼ 0, = 𝑡 2 ∙ ln 𝑡 − ∙ 𝑡 2 ∙ 𝑑𝑡
𝑒 1 3 𝑡
+1 𝑥
2 2 𝑥
4
𝐴𝑢𝑡𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑖𝑡 ∶ ∀ 𝑥 𝜖 𝑒 −4 , 1 ∶ 𝑓 𝑥 𝜖 0, (∗∗) 2 3 1
2 1 1
𝑒 = 𝑡 2 ∙ ln 𝑡 − 𝑡2 𝑑𝑡
3 𝑥 3 𝑥
Finalement, en combinant les résultats (∗) 𝑒𝑡 (∗∗) 1 1
4 2 2 3 2 2 3
On conclut que : ∀ 𝑥 𝜖 0,1 ; 𝑓 𝑥 𝜖 0, = 𝑡 2 ∙ ln 𝑡 − 𝑡2
𝑒 3 𝑥 3 3 𝑥
4 2
Ou encore : ∀ 𝑥 𝜖 0,1 ; 0≤𝑓 𝑥 ≤ −2 3 2 3 2 3
𝑒 = 𝑥 2 ∙ ln 𝑡 − − 𝑥2
3 3 2 3
La Question : 2) d) −2 4 4
𝓒 = 𝑥 𝑥 ln 𝑥 − + 𝑥 𝑥
3 9 9

La Question : 4) b)

1 1
2
𝐹 𝑥 = 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡 = 𝑡 ln 𝑡 𝑑𝑡
𝑥 𝑥
1
2
𝒙 = 𝑡 ln 𝑡 𝑑𝑡
𝟏 𝑥

𝒖′ (𝒕) 𝒗(𝒕)

1 1
2 3 2
2 3 2 ln 𝑡
= 𝑡 2 ln 𝑡 − 𝑡2 ∙ 𝑑𝑡
3 𝑥 𝑥 3 𝑡
1
−2 3 2
4 1
= 𝑥 2 ln 𝑥 − 𝑡 2 ∙ ln 𝑡 𝑑𝑡
3 3 𝑥

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−2 3 2
4 −2 4 4
= 𝑥 2 ln 𝑥 − 𝑥 𝑥 ln 𝑥 − + 𝑥 𝑥
3 3 3 9 9
−2 2
8 16 16
= 𝑥 𝑥 ln 𝑥 + 𝑥 𝑥 ln 𝑥 + − 𝑥 𝑥
3 9 27 27

𝑅𝑒𝑚𝑎𝑟𝑞𝑢𝑒 ∶ 𝑥 1/2 = 𝑥 𝑒𝑡 𝑥 3/2 = 𝑥 𝑥

La Question : 4) c)

1 1
𝒜= 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡 = 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡 ; 𝑐𝑎𝑟 𝑓 𝑥 ≥ 0 ; ∀𝑥 ≥ 0
0 0

= 𝐹(0) = lim+ 𝐹(𝑥)


𝑥→0

−2 2
8 16 16
= lim+ 𝑥 𝑥 ln 𝑥 + 𝑥 𝑥 ln 𝑥 + − 𝑥 𝑥
𝑥→0 3 9 27 27
16
=
27

La Question : 5) a)
1
1
𝑢𝑛 = 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡 = 𝐹
1 𝑛
𝑛
1
𝑛≥1 ⟹ 0≤ ≤1
𝑛

1 𝐹 𝑒𝑠𝑡 ↘ 𝑠𝑢𝑟 0, +∞
⟹ 𝐹 0 ≥𝐹 ≥𝐹 1 1 ; 𝑐𝑎𝑟
𝑛 𝑒𝑡 0 ; ; 1 𝜖 0, +∞
𝑛
16 16
⟹ ≥ 𝑢𝑛 ≥ 0 ; 𝑐𝑎𝑟 𝐹 0 = 𝑒𝑡 𝐹 1 = 0
27 27

⟹ 𝑢𝑛 𝑛≥1 𝑒𝑠𝑡 𝑏𝑜𝑟𝑛é𝑒

𝑛≥0 ⟹ 𝑛+1>𝑛
1 1
⟹ < ; 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑎𝑔𝑒 à 𝑙′𝑖𝑛𝑣𝑒𝑟𝑠𝑒
𝑛+1 𝑛
1 1
⟹ 𝐹 >𝐹 ; 𝑐𝑎𝑟 𝐹 𝑒𝑠𝑡 ↘ 𝑠𝑢𝑟 0, +∞
𝑛+1 𝑛
⟹ 𝑢𝑛+1 > 𝑢𝑛 ; ∀ 𝑛 ≥ 1
⟹ 𝑢𝑛 𝑛≥1 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒

La Question : 5) b)

On a déjà montré que 𝑢𝑛 𝑛≥1 est une suite


16 16
croissante et est majorée par 27 ; 𝑐𝑎𝑟 27 ≥ 𝑢𝑛 ≥ 0
Donc elle est convergente vers une limite réelle.
1 1 16
lim 𝑢𝑛 = lim 𝐹 = 𝐹 lim =𝐹 0 =
𝑛∞ 𝑛∞ 𝑛 𝑛∞ 𝑛 27

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ROYAUME DU MAROC

2017 R
10 MES PROPOSITIONS DE CORRECTION
DE L’ÉPREUVE DE MATHÉMATIQUES
BACCALAURÉAT SCIENCES MATHÉMATIQUES
SESSION DE RATTRAPAGE : JUILLET 2017
PROFESSEUR BADR EDDINE EL FATIHI
PROF DE MATHS AU COLLÈGE CADI AYAD
2ième BAC - SM OUARZAZATE, le Mercredi 05 juillet 2017
MAROC

Le Premier Exercice
La Question : 2) a)
La Question : 1)
On remarque au prime abord que E est une
D’abord E est une partie non vide de l’ensemble partie non vide de ℳ2 ℝ .
des matrices carrées d’ordre 2 à valeurs réelles, Soit 𝑀 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑀 𝑐, 𝑑 deux matrices de E :
elle est non vide car : 𝐼 = 𝑀 1,0 𝜖 𝐸 .
Soit 𝑀 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑀 𝑐, 𝑑 deux matrices de E 𝑎 −3𝑏 𝑐 −3𝑑
et 𝛼 un nombre réel. 𝑀 𝑎, 𝑏 + 𝑀 𝑐, 𝑑 = ×
𝑏 𝑎 𝑑 𝑐
𝑎𝑐 − 3𝑏𝑑 −3𝑎𝑑 − 3𝑏𝑐
𝑎 −3𝑏 𝑐 −3𝑑 =
𝛼 𝑀 𝑎, 𝑏 + 𝑀 𝑐, 𝑑 = 𝛼 + 𝑏𝑐 + 𝑎𝑑 −3𝑏𝑑 + 𝑎𝑐
𝑏 𝑎 𝑑 𝑐

𝛼𝑎 + 𝑐 −3 𝛼𝑏 + 𝑑 = 𝑀 𝑎𝑐 − 3𝑏𝑑 ; 𝑎𝑑 + 𝑏𝑐 𝜖 𝐸
=
𝛼𝑏 + 𝑑 𝛼𝑎 + 𝑐
Car 𝑎𝑐 − 3𝑏𝑑 𝑒𝑡 𝑎𝑑 + 𝑏𝑐 appartiennent à ℝ .
= 𝑀 𝛼𝑎 + 𝑐 ; 𝛼𝑏 + 𝑑 𝜖 𝐸
Finalement : E est une partie stable dans ℳ2 ℝ ; × .

Parce que 𝛼𝑎 + 𝑐 𝑒𝑡 𝛼𝑏 + 𝑑 sont deux La Question : 2) b)


nombres réels. Ainsi E est un sous-espace
vectoriel de l’espace vectoriel ℳ2 ℝ , + , ∙
Pour montrer que 𝐸 , + ,× est un anneau
unitaire et commutatif, on vérifie les assertions
Soit 𝑀 𝑥, 𝑦 une matrice de E . suivantes :

𝑥 −3𝑦 0 −3𝑦  𝐸, + est un groupe abélien.


𝑥 0
𝑀 𝑥, 𝑦 = = +  × est une loi associative.
𝑦 𝑥 0 𝑥 𝑦 0
 × est distributive par rapport à + dans E.
1 0 0 −3  × admet un élément neutre.
=𝑥 +𝑦
0 1 1 0  × est commutative sur E.
=𝑥𝐼+𝑦𝐽
La première assertion résulte du fait que 𝐸 , + ,×
est un espace vectoriel.
Donc 𝐼, 𝐽 est une famille génératrice de E.
Les assertions 2ème et 3ème résultent du fait que E
Soient 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 deux nombres réels, est une partie stable dans ℳ2 ℝ ,× et que × est
associative et distributive par rapport à + dans ℳ2 ℝ .
𝛼 −3𝛽 0 0
𝛼𝐼+𝛽𝐽 =0 ⟹ = La 4ème assertion est vérifiée car 𝐼 = 𝑀 1,0 est
𝛽 𝛼 0 0
l’élément neutre pour la loi × dans E.
𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝛼 = 0

𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝛽 = 0 Pour la dernière assertion, c’est très simple, il suffirait
de prendre deux matrices 𝑀 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑀 𝑐, 𝑑 et de
Donc la famille 𝐼, 𝐽 est libre. Alors c’est une voir est-ce bien : 𝑀 𝑎, 𝑏 × 𝑀 𝑐, 𝑑 = 𝑀 𝑐, 𝑑 × 𝑀 𝑎, 𝑏
base de E et on ait dim 𝐸 est le nombre
d’éléments de 𝐼, 𝐽 et c’est 2 . dim 𝐸 = 2 Je vous laisse le soin de réaliser ce petit calcul.
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La Question : 3) a) 𝐽2017 −1
= 𝑠𝑦𝑚 𝐽2017

Soient 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐, 𝑑 deux couples de ℝ2∗ : = 𝑠𝑦𝑚 𝜑 𝑖 ∙ 3 ∙ 31008

𝜑 𝑎 + 𝑖𝑏 × 𝑐 + 𝑖𝑑 = 𝜑 𝑎𝑐 − 𝑏𝑑 + 𝑖 𝑎𝑑 + 𝑏𝑐 = 𝜑 𝑠𝑦𝑚 𝑖 ∙ 3 ∙ 31008
𝑎𝑑 + 𝑏𝑐 1
= 𝑀 𝑎𝑐 − 𝑏𝑑 ; =𝜑
3 𝑖 ∙ 3 ∙ 31008
𝑏 𝑑 −𝑖
𝜑 𝑎 + 𝑖𝑏 × 𝜑 𝑎 + 𝑖𝑏 = 𝑀 𝑎 ; ×𝑀 𝑐; =𝜑
3 3 3 ∙ 31008
𝑏 𝑑 𝑑 𝑏 𝑖
= 𝑀 𝑎𝑐 − 3 ∙ ∙ ; 𝑎∙ + ∙𝑐 =𝜑 0−
3 3 3 3 3 ∙ 31008
𝑎𝑑 + 𝑏𝑐 −1
= 𝑀 𝑎𝑐 − 𝑏𝑑 ; =𝑀 0 ;
3 3 ∙ 3 ∙ 31008
Donc 𝝋 est un homomorphisme de ℂ∗ ,× vers 𝑬∗ ,×
−1
= 𝑀 0 ;
Soit 𝑀 𝑎, 𝑏 𝜖 𝐸 ∗ : 31009
𝑦
𝜑 𝑥 + 𝑖𝑦 = 𝑀 𝑎, 𝑏 ⟺ 𝑀 𝑥; = 𝑀 𝑎, 𝑏
3 1
𝑥=𝑎 0
𝑥=𝑎 Finalement : 𝐽2017 −1
= 31008
⟺ 𝑦 −1
=𝑏 ⟺ 𝑦=𝑏 3
3 0
31009
C’est-à-dire que l’équation 𝜑 𝑥 + 𝑖𝑦 = 𝑀 𝑎, 𝑏
La Question : 4)
admet une seule solution dans ℂ∗ . Ou encore :
∀ 𝑀 𝑎, 𝑏 𝜖 𝐸 ∗ ; ∃! 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 3 𝜖 ℂ∗ ∶ 𝜑 𝑧 = 𝑀 𝑎, 𝑏 Pour montrer que 𝐸 , +,× est un corps
commutatif, on vérifie aisément les assertions
C-à-d que l’application 𝜑 est une bijection de suivantes :
ℂ∗ ,× vers 𝐸 ∗ ,× .
 𝐸, + est un groupe abélien.
Finalement : 𝜑 est un isomorphisme de ℂ∗ ,×  𝐸 ∗ ,× est un groupe.
vers 𝐸 ∗ ,× .  × est distributive par rapport à +.
 × est commutatif sur E.
La Question : 3) b)
Je vous laisse encore le soin de la vérification car
Comme ℂ∗ ,× est un groupe abélien et 𝜑 est on les a déjà montrées.
un isomorphisme. Alors 𝜑 ℂ∗ ,× = 𝐸 ∗ ,× est un
groupe abélien aussi.
Le Deuxième Exercice
La Question : 3) c)
L’arborescence ci-dessous résume l’expérience
2017 2017 aléatoire en question :
𝐽 = 𝑀 0,1
2017

= 𝑀 0,
3 𝟏 B
3 𝟐
2017 B 𝟏
N
𝟏
= 𝜑 0+𝑖 3 𝟐
𝟐
2017
= 𝜑 𝑖 3 𝟏
𝟐
𝟏
B
= 𝜑 𝑖 3 × 𝜑 𝑖 3 × ……× 𝜑 𝑖 3 N 𝟐
𝟏
= 𝜑 𝑖 3 × 𝑖 3 × … … × 𝑖 3 ; 2017 𝑓𝑜𝑖𝑠 𝟐 N
2017
= 𝜑 𝑖 2017 × 3
2 1008
=𝜑 𝑖× 3× 3
Rien Tirage de Tirage de Fin de
n’est fait la 1ère la 2ème l’exp
= 𝜑 𝑖 3 ∙ 31008 boule boule
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La Question : 1) Le Troisième Exercice
𝑔𝑎𝑖𝑛 𝑑𝑒 1 1 1 La Question : 1)
𝑝 =𝑝 𝐵∩𝐵 = × =
20 𝑝𝑡𝑠 2 2 4
𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒 𝑑𝑒 1 1 1 𝑀 = 𝑀′ ⟺ 𝑧′ = 𝑧
𝑝 =𝑝 𝑁∩𝑁 = × =
20 𝑝𝑡𝑠 2 2 4
1 1
𝐺𝑎𝑖𝑛 1 1 1 1 1 ⟺ 𝑧+ =𝑧
𝑝 = 𝑝 𝐵𝑁 𝑜𝑢 𝑁𝐵 = × + × = 2 𝑧
𝑛𝑢𝑙 2 2 2 2 2
1
⟺ 𝑧=
La Question : 2) a) 𝑧

⟺ 𝑧2 = 1
𝑔𝑎𝑖𝑛 𝑑𝑒
𝑔𝑎𝑖𝑛 𝑑𝑒
𝑝 = 𝑝 20 𝑝𝑡𝑠 𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑧 = 1
100 𝑝𝑡𝑠 ⟺
5 𝑓𝑜𝑖𝑠 𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑧 = −1
5 5−5
1 1 1
= 𝐶55 × × 1− = La Question : 2)
4 4 1024
1 1
La Question : 2) b) 𝑧′ + 1 2 𝑧 + 𝑧 + 1
=
𝑧′ − 1 1 𝑧 + 1 − 1
2 𝑧
𝑔𝑎𝑖𝑛 𝑑𝑒
𝑔𝑎𝑖𝑛 𝑑𝑒
𝑝 = 𝑝 20 𝑝𝑡𝑠 1
40 𝑝𝑡𝑠 𝑧+ +2
2 𝑓𝑜𝑖𝑠 = 𝑧
1
1 2
1 5−2
270 𝑧+𝑧−2
= 𝐶52 × × 1− =
4 4 1024
𝑧 2 + 2𝑧 + 1
=
𝑧 2 − 2𝑧 + 1
La Question : 3) a)
2
𝑧+1
= 2
𝑋 Ω = −20 ; 0 ; +20 𝑧−1
1
𝑝 𝑋 = −20 = 𝑝 𝑁 ∩ 𝑁 = 𝑧+1 2
4 =
1 𝑧−1
𝑝 𝑋 = 0 = 𝑝 𝐵𝑁 𝑜𝑢 𝑁𝐵 =
2 La Question : 3)
1
𝑝 𝑋 = +20 = 𝑝 𝐵 ∩ 𝐵 =
4 Rappel : La médiatrice d’un segment est
Donc la loi de probabilité de la variable aléatoire l’ensemble des points qui se situent à égale
𝑋 est l’application 𝑃𝑋 définie ainsi : distance des deux extrémités du segment.
2 2
𝐵𝑀′ 𝑧′ + 1 𝑧+1 𝐵𝑀
𝑂𝑛 𝑎 ∶ = ′ = =
𝑃𝑋 ∶ 𝑋 Ω ⟼ 0,1 𝐴𝑀′ 𝑧 −1 𝑧−1 𝐴𝑀
−20 ⟼ 1/4
𝑀 𝜖 𝑀é𝑑𝑖𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒 𝐴𝐵 ⟹ 𝐴𝑀 = 𝐵𝑀
0 ⟼ 1/2
+20 ⟼ 1/4 𝐵𝑀
⟹ =1
𝐴𝑀
2
La Question : 3) b) 𝐵𝑀
⟹ =1
𝐴𝑀

𝐸𝑋 = 𝑘∙𝑝 𝑋 =𝑘 𝐵𝑀′
⟹ =1
𝑘 𝐴𝑀′
1 1 1
= −20 × + 0 × + 20 × = 0 ⟹ 𝐴𝑀′ = 𝐵𝑀′
4 2 4

⟹ 𝑀′ 𝜖 𝑀é𝑑𝑖𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒 𝐴𝐵
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La Question : 4) La Question : I) 2) a)

𝑀𝜖 Γ ⟹ 𝐴𝑀𝐵 𝑒𝑠𝑡 𝑟𝑒𝑐𝑡𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒 𝑒𝑛 𝑀 ∎ 𝑡 𝜖 0, 𝑥 ⟹ 0≤𝑡≤𝑥

⟹ 𝐴𝑀 ⊥ 𝐵𝑀 ⟹ 0 ≤ 𝑡 2 ≤ 𝑥 2 ; 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑎𝑔𝑒 𝑎𝑢 𝑐𝑎𝑟𝑟é

𝑧𝑀 − 𝑧𝐵 ⟹ 1 ≤ 𝑡 2 + 1 ≤ 𝑥 2 + 1 ; 𝐴𝑗𝑜𝑢𝑡 𝑑𝑒 1
⟹ 𝜖 𝑖ℝ
𝑧𝑀 − 𝑧𝐴 1 1
⟹ ≤ 2 ≤ 1 ; 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑎𝑔𝑒 à 𝑙′𝑖𝑛𝑣𝑒𝑟𝑠𝑒
𝑥2 +1 𝑡 +1
𝑧+1
⟹ 𝜖 𝑖ℝ
𝑧−1
La Question : I) 2) b)
2
𝑧+1
⟹ 𝜖 ℝ 1 1
𝑧−1 ∎ ≤ 2 ≤1
𝑥2 +1 𝑡 +1
𝑧′ + 1 𝑥 1 𝑥
⟹ 𝜖 ℝ 1 1
𝑧′ − 1 ⟹ 𝑑𝑡 ≤ 𝑑𝑡 ≤ 1 𝑑𝑡
0 𝑥2 + 1 0 𝑡2 + 1 0
𝑧𝑀′ − 𝑧𝐵
⟹ 𝜖 ℝ 𝑥
Introduction de ∫0 𝑑𝑡 car 0 < 𝑥 et la continuité
𝑧𝑀′ − 𝑧𝐴
est vérifiée.
⟹ 𝐵𝑀′ ∥ 𝐴𝑀′
𝑡 𝑥
𝑥 𝑥
⟹ 2
≤ 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑡 0 ≤ 𝑡 0
⟹ ′
𝑀 𝜖 𝐴𝐵 𝑥 +1 0

𝑥
⟹ ≤ 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑥 ≤ 𝑥
Le Quatrième Exercice 𝑥2 +1

La Première partie
La Question : I) 2) c)
La Question : I) 1)
𝑥
∎ ≤ 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑥 ≤ 𝑥
Sur l’intervalle 0, +∞ , est continue comme 𝑥2 +1
étant quotient de deux fonctions continues sur 1 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑥
l’intervalle 0, +∞ avec le dénominateur est ≠ 0. ⟹ ≤ ≤1 ; 𝑥>0
𝑥2 +1 𝑥
Étudions maintenant la continuité à droite en 0. 1 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑥
⟹ −1≤ −1 ≤0 ; 𝑥>0
𝑥2 +1 𝑥
𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑥
lim+ 𝑓(𝑥) = lim+ 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑥
𝑥→0 𝑥→0 𝑥 −𝑥 −1
⟹ ≤ 𝑥 ≤0 ; 𝑥>0
2
𝑥 +1 𝑥
𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑥 − 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 0
= lim+
𝑥→0 𝑥−0 −𝑥 𝑓 𝑥 −𝑓 0
⟹ ≤ ≤0

𝑥2 +1 𝑥−0
= 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑥 /𝑥=0
𝒙 → 𝟎+ 𝒙 → 𝟎+

1
= 0 0
1 + 𝑥2 /𝑥=0
𝑓 𝑥 −𝑓 0
⟹ lim =0
1 𝑥→0+ 𝑥−0
= =1=𝑓 0
1 + 02
𝑓 𝑒𝑠𝑡 𝑑é𝑟𝑖𝑣𝑎𝑏𝑙𝑒 à 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒 𝑒𝑛 0

𝑒𝑡 𝑓𝑑′ 0 = 0
Donc 𝑓 est continue à droite en 0.

Finalement : 𝑓 est continue sur 𝐼.

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La Question : I) 3) a) La Question : II) 1) b)

𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑥 ∎ 𝑓 𝑥 ≤𝑔 𝑥 ≤1
𝑓′ 𝑥 =
𝑥
⟹ 𝑓 𝑥 −1≤𝑔 𝑥 −1≤0
1
𝑥 − 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑥
= 1 + 𝑥2 𝑓 𝑥 −1 𝑔 𝑥 −1
𝑥2 ⟹ ≤ ≤0 ; 𝑥>0
𝑥 𝑥

1 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑥 𝑓 𝑥 −𝑓 0 𝑔 𝑥 −𝑔 0
= − ⟹ lim ≤ lim+ ≤0
𝑥 1+𝑥 2 𝑥2 𝑥→0+ 𝑥−0 𝑥→0 𝑥−0

𝑔 𝑥 −𝑔 0
⟹ 𝑓𝑑′ 0 ≤ lim+ ≤0
La Question : I) 3) b) 𝑥→0 𝑥−0

𝑥 𝑔 𝑥 −𝑔 0
𝑆𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑓 ′ (𝑥) ≡ 𝑆𝑖𝑔𝑛𝑒 − 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑥 ≡ − ⟹ 0 ≤ lim+ ≤0
1 + 𝑥2 𝑥→0 𝑥−0
⟹ ∀ 𝑥 𝜖 0, +∞ ; 𝑓′ 𝑥 ≤ 0
𝑔 𝑥 −𝑔 0
⟹ lim+ =0
⟹ 𝑓 𝑒𝑠𝑡 ↘ 𝑠𝑢𝑟 0, +∞ 𝑥→0 𝑥−0

𝑔 𝑒𝑠𝑡 𝑑é𝑟𝑖𝑣𝑎𝑏𝑙𝑒 à 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒 𝑒𝑛 0


La Deuxième partie ⟹
𝑔𝑑′ 0 = 0
La Question : II) 1) a) La Question : II) 2) a)

Soient 𝑥 𝑒𝑡 𝑡 deux éléments de 0, +∞ . Rappel :

𝑡 ∃! 𝑝𝑟𝑖𝑚𝑖𝑡𝑖𝑣𝑒 𝜑 𝑠𝑢𝑟 𝐼
∎ ≤ 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑡 ≤ 𝑡 𝑥
𝑡2 +1
𝑓 𝑐𝑜𝑛𝑡 𝑠𝑢𝑟 𝐼 ∀𝑥𝜖𝐼 ; 𝜑 𝑥 = 𝑓 𝑡 𝑑𝑡
1 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑡 ⟹ 𝑎
⟹ ≤ ≤1 ; 𝑡>0 𝑎𝜖𝐼
𝑡2 + 1 𝑡 𝜑 𝑎 =0
𝑥 𝑥 𝑥 ∀ 𝑥 𝜖 𝐼 ; 𝜑′ 𝑥 = 𝑓 𝑥
1 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑡
⟹ 𝑑𝑡 ≤ 𝑑𝑡 ≤ 1 𝑑𝑡
0 𝑡2 + 1 0 𝑡 0
On a 𝑓 est continue sur 0, +∞ et 0 𝜖 0, +∞
𝑥
𝑥 𝑥 Donc ∃! primitive 𝜑 sur 0, +∞ telle que :
⟹ 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑡 0 ≤ 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡 ≤ 𝑡 0
0 𝑥
∀ 𝑥 ≥ 0 ; 𝜑 𝑥 = ∫0 𝑓 𝑡 𝑑𝑡 𝑒𝑡 𝜑 0 = 0
𝑥
∀ 𝑥 ≥ 0 ∶ 𝜑′ 𝑥 = 𝑓 𝑥
⟹ 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑥 ≤ 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡 ≤ 𝑥
0 𝑥
1 1 𝜑 𝑥
𝑥 On a : 𝑔 𝑥 = 𝑓 𝑡 𝑑𝑡 = 𝜑 𝑥 =
𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑥 1 𝑥 0 𝑥 𝑥
⟹ ≤ 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡 ≤ 1 ; 𝑥 > 0
𝑥 𝑥 0 Les fonctions 𝑥 ⟼ 𝜑 𝑥 𝑒𝑡 𝑥 ⟼ 𝑥 sont dérivables
sur 0, +∞ . Donc 𝑔 est dérivable aussi.
⟹ 𝑓 𝑥 ≤𝑔 𝑥 ≤1 ; 𝑥>0 ′
𝜑 𝑥
∀𝑥 >0 ; 𝑔′ 𝑥 =
𝑥
Pour 𝑥 = 0 On remarque que : 1 ≤ 1 ≤ 1 𝑥 𝜑′ 𝑥 − 𝜑 𝑥
C-à-d : 𝑓 0 ≤ 𝑔 0 ≤ 1 valable aussi. =
𝑥2

𝑥𝑓 𝑥 −𝜑 𝑥
=
𝑥2
Finalement : ∀ 𝒙 𝝐 𝟎, +∞ ; 𝒇 𝒙 ≤ 𝒈 𝒙 ≤ 𝟏
𝑓 𝑥 1 𝜑 𝑥
= −
𝑥 𝑥 𝑥

𝑓 𝑥 1 1
= − 𝑔(𝑥) = 𝑓 𝑥 − 𝑔 𝑥
𝑥 𝑥 𝑥
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1 𝑥
La Question : II) 3) 1 1
= lim 𝑓 𝑡 𝑑𝑡 + lim 𝑓 𝑡 𝑑𝑡
𝑥→+∞ 𝑥 0 𝑥→+∞ 𝑥 1
𝑥>0 ⟹ 𝑓 𝑥 ≤𝑔 𝑥 ; 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛 𝐼𝐼 1 𝑎
=0+0= 0
⟹ 𝑓 𝑥 −𝑔 𝑥 ≤0
1 La Troisième partie
⟹ 𝑓 𝑥 −𝑔 𝑥 ≤0
𝑥 La Question : III) 1)

⟹ 𝑔 𝑥 ≤0
La fonction 𝜑 𝑥 = 𝑔 𝑥 − 𝑥 est continue sur 0,1 .
⟹ 𝑔 𝑒𝑠𝑡 ↘ 𝑠𝑢𝑟 0, +∞
𝜑 0 =𝑔 0 −0=1>0
1
La Question : II) 4) a) 𝜑 1 = 𝑔 1 −1 = 𝑓 𝑡 𝑑𝑡 − 1 = −1 < 0
0
Soient 𝑥 > 1 et 1≤𝑡≤𝑥.
Ainsi : 𝜑 0 ∙ 𝜑 1 < 0
𝜋 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑡 𝜋 Donc d’après le TVI : ∃ 𝛼 𝜖 0,1 ; 𝜑 𝛼 =0
0 < 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑡 < ⟹ 0< <
2 𝑡 2𝑡
Ou encore : ∃ 𝛼 𝜖 0,1 ; 𝑔 𝛼 =𝛼
𝑥
𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑡 𝜋 𝑥
⟹ 0< 𝑑𝑡 < ln 𝑡 1 𝛼 est unique car 𝜑 est strictement décroissante
𝑡 2
1 sur 0,1 . c’est très facile à démontrer.
𝑥
𝜋 ln 𝑥
⟹ 0< 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡 < La Question : III) 2) a)
1 2
𝑥
1 𝑥
𝜋 ln 𝑥 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑥 𝜖 0, +∞ ⟹ ≤ 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑥 ≤ 𝑥
⟹ 0< 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡 < 𝑥2 +1
𝑥 1 2 𝑥
1 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑥
⟹ ≤ ≤1
1 𝑥
𝜋 ln 𝑥 𝑥2 +1 𝑥
⟹ 0< 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡 <
𝑥 1 2 𝑥 −𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑥 −1
𝒙 → +∞
⟹ −1 ≤ ≤ 2
𝒙 → +∞ 𝑥 𝑥 +1
𝟎 𝟎 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑥 1
⟹ 0≤1− ≤1− 2
𝑥
𝑥 𝑥 +1
1
⟹ lim 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡 = 0 𝑥2
𝑥→+∞ 𝑥 1 ⟹ 0≤1−𝑓 𝑥 ≤
𝑥2 + 1

0≤𝑡≤1 ⟹ 𝑓 1 ≤𝑓 𝑡 ≤𝑓 0 ; 𝑐𝑎𝑟 𝑓 ↘ La Question : III) 2) b)

𝜋 𝑥2
⟹ ≤𝑓 𝑡 ≤1 ∎ 0≤ 1−𝑓 𝑥 ≤
4 𝑥2 + 1
𝜋 1 −1
⟹ ≤ 𝑓 𝑡 𝑑𝑡 ≤ 1 ⟹ −1 ≤ −𝑓 𝑥 ≤
4 𝑥2 + 1
0
1
𝜋 1 1
1 ⟹ ≤𝑓 𝑥 ≤1
𝑥2 +1
⟹ ≤ 𝑓 𝑡 𝑑𝑡 ≤
4𝑥 𝑥 0 𝑥 𝑥 𝑥 𝑥
1
⟹ 2
𝑑𝑡 ≤ 𝑓 𝑥 𝑑𝑡 ≤ 1 𝑑𝑡
𝜋 1 1
1 0 𝑥 +1 0 0
⟹ ≤ 𝑓 𝑡 𝑑𝑡 ≤
4𝑥 𝑥 0 𝑥 𝑥

𝒙 → +∞ 𝒙 → +∞ ⟹ 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑥 ≤ 𝑓 𝑥 𝑑𝑡 ≤ 𝑥
0
𝑥
𝟎 𝟎 1
⟹ 𝑓 𝑥 ≤ 𝑓 𝑥 𝑑𝑡 ≤ 1
𝑥 0
1
1
⟹ lim 𝑓 𝑡 𝑑𝑡 = 0 ⟹ 𝑓 𝑥 ≤𝑔 𝑥 ≤1
𝑥→+∞ 𝑥 0
𝑥
1 𝑥2
⟹ lim 𝑔(𝑥) = lim 𝑓 𝑡 𝑑𝑡 ⟹ 0 ≤𝑔 𝑥 −𝑓 𝑥 ≤
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥 0 1 + 𝑥2
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𝑛
𝑔 𝑥 −𝑓 𝑥 𝑥 1
⟹ 0 ≤ ≤ ∎ 𝑢𝑛 − 𝛼 ≤ 𝑢0 − 𝛼
𝑥 1 + 𝑥2 2
𝑛 𝑛
𝑔 𝑥 −𝑓 𝑥 𝑥 1 1 1
⟹ 0 ≤ ≤ ≤ ⟹ − 𝑢0 − 𝛼 ≤ 𝑢𝑛 − 𝛼 ≤ 𝑢0 − 𝛼
𝑥 1+𝑥 2 2 2 2
𝒏∞ 𝒏∞
1
⟹ 𝑔′ (𝑥) ≤
2 𝟎 𝟎
⟹ lim 𝑢𝑛 − 𝛼 = 0
𝑛∞
La Question : III) 3) a)
⟹ lim 𝑢𝑛 = 𝛼
𝑛∞
𝑔 est une fonction continue et dérivable sur 𝛼 ; 𝑢𝑛
donc, d’après le TAF, On conclut que : ⟹ 𝑢𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑣𝑒𝑟𝑔𝑒 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝛼

𝑔 𝑢𝑛 − 𝑔 𝛼
= 𝑔′ (𝑐)
𝑢𝑛 − 𝛼

𝑔 𝑢𝑛 − 𝑔 𝛼 1
⟹ = 𝑔′ (𝑥) ≤
𝑢𝑛 − 𝛼 2
1
⟹ 𝑢𝑛+1 − 𝛼 ≤ 𝑢 −𝛼
2 𝑛

La Question : III) 3) b)

1 𝑛
Soit 𝑃𝑛 ∶ 𝑢𝑛 − 𝛼 ≤ 𝑢0 − 𝛼
2

Pour 𝑛 = 0 . D’où 𝑃0 est vraie.


Soit 𝑛 𝜖 ℕ fixé et tel que 𝑃𝑛 soit vraie.

𝑛
1
𝑃𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒 ⟹ 𝑢𝑛 − 𝛼 ≤ 𝑢0 − 𝛼
2
𝑛 +1
1 1
⟹ 𝑢𝑛 − 𝛼 ≤ 𝑢0 − 𝛼
2 2
𝑛+1
1 1
⟹ 𝑢𝑛+1 − 𝛼 ≤ 𝑢𝑛 − 𝛼 ≤ 𝑢0 − 𝛼
2 2
𝑛+1
1
⟹ 𝑢𝑛+1 − 𝛼 ≤ 𝑢0 − 𝛼
2

⟹ 𝑃𝑛+1 𝑒𝑠𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒

𝑃0 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒

𝑃𝑛 ⟹ 𝑃𝑛+1 ; ∀ 𝑛 𝜖 ℕ

𝑛
1
⟹ ∀𝑛𝜖ℕ ∶ 𝑢𝑛 − 𝛼 ≤ 𝑢0 − 𝛼
2

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ROYAUME DU MAROC

2019 N
11 MES PROPOSITIONS DE CORRECTION
DE L’ÉPREUVE DE MATHÉMATIQUES
BACCALAURÉAT SCIENCES MATHÉMATIQUES
SESSION ORDINAIRE : JUIN 2019
PROFESSEUR BADR EDDINE EL FATIHI
PROF DE MATHS AU COLLÈGE CADI AYAD
2ième BAC - SM OUARZAZATE, le Mardi 18 juin 2019
MAROC

Le Premier Exercice
La Question : 1) a) Celui qui jettera un coup d’œil sur (∗) 𝑒𝑡 (∗∗)
pourrait facilement se rendre compte que
La commutativité : l’associativité de la loi ∗ 𝑠𝑢𝑟 ℂ est évidemment
vérifiée :
La commutativité de la loi ∗ sur ℂ résulte de celle
des lois + 𝑒𝑡 × sur ℝ. ∀ 𝑧, 𝑧 ′ , 𝑧" 𝜖 ℂ3 ; 𝑧 ∗ 𝑧 ′ ∗ 𝑧" = 𝑧 ∗ 𝑧′ ∗ 𝑧"
Soient 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 et 𝑧’ = 𝑎 + 𝑖𝑏 deux complexes
complexes,
𝑧 ∗ 𝑧 ′ = 𝑥 + 𝑖𝑦 ∗ (𝑎 + 𝑖𝑏) La Question : 1) c)
∀ 𝑧, 𝑧 ′ , 𝑧" 𝜖 ℂ3 ; 𝑧 ∗ 𝑧 ′ ∗ 𝑧" = 𝑧 ∗ 𝑧′ ∗ 𝑧"
= 𝑥𝑎 + 𝑖 𝑥 2 𝑏 + 𝑎2 𝑦
L’élément neutre :
= 𝑎𝑥 + 𝑖 𝑎2 𝑦 + 𝑥 2 𝑏
= 𝑎 + 𝑖𝑏 ∗ 𝑥 + 𝑖𝑏 = 𝑧 ′ ∗ 𝑧 Soit e l’élément neutre (s’il existe) pour la loi ∗ sur
l’ensemble ℂ . Alors : ∀ 𝑧𝜖ℂ ; 𝑧 ∗ 𝑒 = 𝑒 ∗ 𝑧 = 𝑧
Ainsi : ∀ 𝑧, 𝑧′ 𝜖 ℂ2 ; 𝑧 ∗ 𝑧 ′ = 𝑧 ′ ∗ 𝑧
= 𝑥𝑎 + 𝑖 𝑥 2 𝑏 + 𝑎2 𝑦
Vous aviez prévu de traiter les deux égalités, mais
C-à-d : ∗ est une LCI sur2 ℂ. 2
= 𝑎𝑥 + 𝑖 𝑎 𝑦 + 𝑥 𝑏 je me suis restreint à une seule parce que tout
simplement la loi ∗ est commutative sur ℂ.
= 𝑎 + 𝑖𝑏 ∗ 𝑥 + 𝑖𝑏 = 𝑧 ′ ∗ 𝑧
La Question : 1) b)
Soient 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 𝑒𝑡 𝑒 = 𝑎 + 𝑖𝑏 deux complexes :
𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦
Soient 𝑧 ′ = 𝑎 + 𝑖𝑏 trois nombres complexes. 𝑧∗𝑒 =𝑧 ⟺ 𝑥 + 𝑖𝑦 ∗ 𝑎 + 𝑖𝑏 = 𝑥 + 𝑖𝑦
𝑧" = 𝑚 + 𝑖𝑛
⟺ 𝑥𝑎 + 𝑖 𝑥 2 𝑏 + 𝑎2 𝑦 = 𝑥 + 𝑖𝑦
Dans un premier temps, on remarque que : 𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥𝑎 = 𝑥

𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥 2 𝑏 + 𝑎2 𝑦 = 𝑦
𝑧 ∗ 𝑧 ′ ∗ 𝑧" = 𝑥 + 𝑖𝑦 ∗ 𝑎 + 𝑖𝑏 ∗ 𝑚 + 𝑖𝑛
𝑧∗𝑒 =𝑧 ⟺
⟺ 𝑥𝐸𝑡+𝑏𝑖𝑒𝑛
𝑖𝑦 ∗ 𝑎𝑎 = + 1𝑖𝑏; =
𝑎𝑣𝑒𝑐𝑥 +𝑥𝑖𝑦≠ 0
2
= 𝑥 + 𝑖𝑦 ∗ 𝑎𝑚 + 𝑖 𝑎2 𝑛 + 𝑚2 𝑏 𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥 𝑏 + 𝑦 = 𝑦 𝑐𝑎𝑟 𝑎 = 1
⟺ 𝑥𝑎 + 𝑖 𝑥 2 𝑏 + 𝑎2 𝑦 = 𝑥 + 𝑖𝑦
= 𝑥𝑎𝑚 + 𝑖 𝑥 2 𝑎2 𝑛 + 𝑚2 𝑏 + 𝑎2 𝑚2 𝑦 𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑎 = 1 𝜖 ℝ ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑥 ≠ 0

𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑏 =𝑥𝑎
𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 0 𝜖= ℝ𝑥
= 𝑚𝑎𝑥 + 𝑖 𝑛𝑎2 𝑥 2 + 𝑏𝑥 2 𝑚2 + 𝑦𝑎2 𝑚2 (∗) ⟺ 2 2
𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥 𝑏 + 𝑎 𝑦 = 𝑦

𝑧 ∗ 𝑧 ∗ 𝑧" = 𝑥 + 𝑖𝑦 ∗ 𝑎 + 𝑖𝑏 ∗ 𝑚 + 𝑖𝑛 𝑒 = 1 𝑒𝑠𝑡 𝑙 ′ é𝑙é𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑛𝑒𝑢𝑡𝑟𝑒

Dans un second temps, on a : 2 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑙𝑜𝑖𝑎 =
𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 ∗ 1𝑠𝑢𝑟 ℂ\𝑖ℝ𝑥 ≠ 0
; 𝑎𝑣𝑒𝑐
= 𝑥 + 𝑖𝑦 ∗ 𝑎𝑚 + 𝑖 𝑎 𝑛 + 𝑚2 𝑏 ⟺ 2
Soit 𝑖𝑦 𝜖 𝑖ℝ , On vérifie 𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛
que 𝑥: 𝑏 + 𝑦 = 𝑦 𝑐𝑎𝑟 𝑎 = 1
𝑧 ∗ 𝑧′ ∗ 𝑧" == 𝑥𝑎𝑚 + 𝑖 ∗𝑥 2𝑎 𝑎+2 𝑛
𝑥 + 𝑖𝑦 𝑖𝑏+ 𝑚
2
∗ 𝑚 𝑏 + 𝑎2 𝑚2 𝑦
+ 𝑖𝑛
𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑎 = 1 𝜖 ℝ ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑥 ≠ 0
⟺𝑖𝑦 ∗ 1 = 0 +𝐸𝑡 𝑖𝑦𝑏𝑖𝑒𝑛
∗ 1+
2 22 𝑏 𝑖0
=0𝜖ℝ
== 𝑥𝑎
𝑚𝑎𝑥 𝑖 𝑥𝑖 2𝑛𝑎
++ 𝑏+ 𝑥𝑎 +𝑦 𝑏𝑥∗2 𝑚
𝑚2 + 𝑦𝑎2 𝑚2
+ 𝑖𝑛 (∗)
= 0 + 𝑖 0 ∙ 0 + 12 ∙ 𝑦
2

= 𝑥𝑎𝑚 + 𝑖 𝑥 2 𝑎2 𝑛 + 𝑚2 𝑥 2 𝑏 + 𝑎2 𝑦 𝑒==𝑖𝑦1 𝑒𝑠𝑡 𝑙 ′ é𝑙é𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑛𝑒𝑢𝑡𝑟𝑒



𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑙𝑜𝑖 ∗ 𝑠𝑢𝑟 ℂ\𝑖ℝ
= 𝑚𝑎𝑥 + 𝑖 𝑛𝑎2 𝑥 2 + 𝑏𝑥 2 𝑚2 + 𝑦𝑎2 𝑚2 (∗∗) Donc 𝑒 = 1 est aussi l’élément neutre pour la loi ∗
𝑧 ∗ 𝑧′ ∗ 𝑧" = 𝑥 + 𝑖𝑦 ∗ 𝑎 + 𝑖𝑏 ∗ 𝑚 + 𝑖𝑛 sur la droite imaginaire.
𝑖𝑦 ∗ 1 = 0 + 𝑖𝑦 ∗ 1 + 𝑖0
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= 𝑥𝑎 + 𝑖 𝑥 𝑏 + 𝑎 𝑦 ∗ 𝑚 + 𝑖𝑛 = 0 + 𝑖 02 ∙ 0 + 1 2 ∙ 𝑦
Finalement : La loi ∗ admet un élément neutre sur Comme 𝑎 > 0 𝑒𝑡 𝑥 > 0.
ℂ et c’est le nombre entier naturel 1. Alors : 𝑎𝑥 > 0. Ainsi : 𝑎𝑥 𝜖 ℝ∗+

Avertissement : Dans cet exercice la lettre e De même, Comme (𝑎, 𝑏, 𝑥, 𝑦)𝜖ℝ4


n’est pas le nombre d’Euler Alors : 𝑥 2 𝑏 + 𝑎2 𝑦 𝜖 ℝ car + 𝑒𝑡 × sont 2 LCI sur ℝ.
𝑒 = 2,718281828459045 … ….
C-à-d la base du logarithme naturel. La conclusion : ∀ 𝑧, 𝑧 ′ 𝜖 𝐸 ; 𝑧 ∗ 𝑧 ′ 𝜖 𝐸
e c’est juste pour dire élément neutre.
C-à-d : que E est stable par ∗ dans ℂ.
La Question : 1) d)
La Question : 2) b)
La symétrie :
Il suffirait de montrer que (𝐸,∗) est un sous-groupe
Soit 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 un nombre complexe. du groupe (ℂ,∗). Et pour cela, On devrait évaluer
et soit 𝑧’ = 𝑎 + 𝑖𝑏 son symétrique (s’il existe) pour la véracité des 3 assertions ainsi proposées :
la loi ∗ sur ℂ. Alors : 𝑧 ∗ 𝑧′ = 𝑧′ ∗ 𝑧 = 1.
1 ∶ ℂ,∗ 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑔𝑟𝑜𝑢𝑝𝑒 𝑎𝑏é𝑙𝑖𝑒𝑛
A cause de la symétrie, On démunira le travail à 2 ∶ 𝐸 ⊆ ℂ 𝑒𝑡 𝐸 ≠ ∅
une seule égalité. 3 ∶ ∀ 𝑧, 𝑡 𝜖 𝐸 2 ; 𝑧 ∗ 𝑠𝑦𝑚 𝑡 𝜖 𝐸

𝑧 ∗ 𝑧′ = 1 ⟺ 𝑥 + 𝑖𝑦 ∗ 𝑎 + 𝑖𝑏 = 1 La première assertion résulte des 4 précédentes.


⟺ 𝑥𝑎 + 𝑖 𝑥 2 𝑏 + 𝑎2 𝑦 = 1 + 𝑖0 ∗ 𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑠𝑠𝑜𝑐𝑖𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑒𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑢𝑡𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑠𝑢𝑟 ℂ
𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥𝑎 = 1 C-à-d : ∗ 𝑎𝑑𝑚𝑒𝑡 𝑢𝑛 é𝑙é𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑛𝑒𝑢𝑡𝑟𝑒 1

𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥 2 𝑏 + 𝑎2 𝑦 = 0 1𝑙𝑒𝑠∶ é𝑙é𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑢𝑛
ℂ,∗ 𝑒𝑠𝑡 ℂ 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑠𝑦𝑚é𝑡𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠
𝑔𝑟𝑜𝑢𝑝𝑒 𝑎𝑏é𝑙𝑖𝑒𝑛 𝑝𝑜𝑢𝑟 ∗
2 ∶ 𝐸 ⊆ ℂ 𝑒𝑡 𝐸 ≠ ∅
𝑧 ∗ 𝑧′ = 1 ⟺ 𝑥𝐸𝑡
+ 𝑏𝑖𝑒𝑛
𝑖𝑦 ∗ 𝑎𝑎 + 1 Pour la 2ème
3 assertion,
∶ ∀ 𝑧, 𝑡 On
𝜖 𝐸 2remarque
; 𝑧 ∗ 𝑠𝑦𝑚 que
𝑡 𝜖 𝐸E est une
=𝑖𝑏 ;=𝑎𝑣𝑒𝑐1 𝑥≠0
⟺ 2 2
𝑥 partie non vide de ℂ puisqu’il s’agit de nombres
⟺ 𝑥𝑎 + 𝑖 𝑥 𝑏 +2𝑎 𝑦 𝑦= 1 + 𝑖0 complexes dont la partie réelle est strictement
𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥 𝑏 + 2 = 0 ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑥 ≠ 0
𝑥 positives, et dont on peut trivialement exhiber
𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥𝑎 1=1 beaucoup d’éléments de E, à savoir (1 + 0𝑖)
⟺ 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥𝑎2 𝑏=+ 𝑎𝜖2 𝑦
𝐸𝑡𝑏𝑖𝑒𝑛 ℝ =; 0𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑥 ≠ 0
𝐸𝑡 …(4 + 3𝑖)....
⟺ 𝑥
𝑦
𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑏 = − 4 𝜖 ℝ ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑥 ≠ 0
𝑥 Pour la 3ème assertion,
1 On se donne deux nombres complexes
′ 1 𝑦 𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑎
𝑧 = 𝑥 − 𝑥 4 𝑖 est le seule symétrique = ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑥 ≠ 0 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 𝑒𝑡 𝑡 = 𝑎 + 𝑖𝑏 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑥 > 0 𝑒𝑡 𝑎 > 0
⟺ 𝑥 de 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦
𝑦 ∗
de la loi ∗ sur ℂ ∖𝐸𝑡ℝ.𝑏𝑖𝑒𝑛
C-à-d
𝑥 2 𝑏sur
+ (ℝ =×0 ℝ).
; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑥 ≠ 0
𝑥2 𝑧 ∗ 𝑠𝑦𝑚 𝑡 = 𝑥 + 𝑖𝑦 ∗ 𝑠𝑦𝑚 𝑎 + 𝑖𝑏
Autrement dit : 1 1 𝑏
𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑎 = 𝜖 ℝ ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑥 ≠ 0 = 𝑥 + 𝑖𝑦 ∗ −𝑖 4
⟺ ′
𝑥 𝑧 ∗ 𝑧′ = 1 𝑎 𝑎
∀ 𝑧 𝜖 ℂ\𝑖ℝ ; ∃! 𝑧 𝜖 ℂ\𝑖ℝ ∶ 𝑦 ′
𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑏 = − 4 𝑧𝜖 ℝ∗ 𝑧 ;=𝑎𝑣𝑒𝑐
1 𝑥≠0 2
𝑥 𝑥 −𝑏 1
= + 𝑖 𝑥2 ∙ 4 + ∙𝑦
𝑧 ∗ 𝑠𝑦𝑚 𝑡 = 𝑎𝑥 + 𝑖𝑦 ∗ 𝑠𝑦𝑚
𝑎 𝑎 + 𝑖𝑏
𝑎
La Question : 2) a)
′ 𝑥 −𝑏𝑥 2 𝑦
∀ 𝑧 𝜖 ℂ\𝑖ℝ ; ∃! 𝑧 𝜖 ℂ\𝑖ℝ ∶ 𝑧 ∗ 𝑧 = 1
′ = +𝑖
𝑎
+
𝑎4 1 𝑎2 𝑏
𝜖 𝐸
La stabilité de E par la loi ∗ dans ℂ.𝑧 ′ ∗ 𝑧 = 1 = 𝑥 + 𝑖𝑦 ∗ −𝑖 4
𝑎 𝑎
𝐸 = 𝑥 + 𝑖𝑦 / 𝑥 𝜖 ℝ∗+ 𝑒𝑡 𝑦𝜖ℝ
−𝑏𝑥 2 𝑦
𝑝𝑎𝑟𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑥+ 𝜖 −𝑏
ℝ 1 2
D’abord, il est clair et évident que E est 𝑎=4 + 𝑎𝑖 2 𝑥 2 ∙ 4 + ∙𝑦
𝑎 𝑎 𝑎
trivialement une partie de ℂ. 𝑥
𝐸 = 𝑥 + 𝑖𝑦 / 𝑥 𝜖 ℝ∗+ 𝑒𝑡 𝑦𝜖ℝ 𝑥>0
𝐸𝑡 𝑞𝑢𝑒 > 0 𝑥𝑐𝑎𝑟 −𝑏𝑥 2 𝑦 2
Soient 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 𝑒𝑡 𝑧’ = 𝑎 + 𝑖𝑏 deux nombres
𝑎 = + 𝑖 𝑎 >4 0 + 2 𝜖 𝐸
𝑎 𝑎 𝑎
complexes de l’ensemble E.
Alors : 𝑎, 𝑥 𝜖 ℝ∗+ 2 𝑒𝑡 𝑏, 𝑦 𝜖 ℝ2 .
−𝑏𝑥 2 𝑦 2
𝑝𝑎𝑟𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 + 2 𝜖 ℝ
𝑧 ∗ 𝑧 ′ = 𝑥 + 𝑖𝑦 ∗ 𝑎 + 𝑖𝑏 𝑎4 𝑎
= 𝑥𝑎 + 𝑖 𝑥 2 𝑏 + 𝑎2 𝑦 𝑥 𝑥>0
𝐸𝑡 𝑞𝑢𝑒 >0 𝑐𝑎𝑟
𝑎 𝑥>0
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𝑧 ∗ 𝑧 ′ = 𝑥 + 𝑖𝑦 ∗ 𝑎 + 𝑖𝑏
La Question : 3) Ainsi : ∀ 𝑀 𝑥, 𝑦 , 𝑀 𝑎, 𝑏 𝜖 𝐹 ; 𝑀 𝑥, 𝑦 × 𝑀 𝑎, 𝑏 𝜖 𝐹

C-à-d F est une partie stable pour la


𝐸 = 𝑥 + 𝑖𝑦 ; 𝑥 𝜖 ℝ∗+ 𝑒𝑡 𝑦𝜖ℝ
multiplication matricielle × 𝑑𝑎𝑛𝑠 ℳ2 ℝ .
𝐺 = 1 + 𝑖𝑦 ; 𝑦 𝜖 ℝ

D’abord, 𝐺 est immédiatement une partie non La Question : 4) b)


vide de E car 𝐸
: = 𝑥 + 𝑖𝑦 ; 𝑥 𝜖 ℝ∗ 𝑒𝑡 𝑦𝜖ℝ
+
𝐺 = 1 + 𝑖𝑦 ; 𝑦 𝜖 ℝ 𝜑 ∶ 𝐸,∗ ⟼ 𝐹,×
𝑧𝜖𝐺 ⟹ 𝑧 = 1 + 𝑖𝑦 ; 𝑦𝜖ℝ
𝑥 + 𝑖𝑦 ⟼ 𝑀 𝑥 2 , 𝑦
1𝜖ℝ∗+
⟹ 𝑧 = 1 + 𝑖𝑦 ;
𝑦𝜖ℝ
Montrons que 𝜑 est un homomorphisme de (𝐸,∗)
𝑧𝜖𝐺 ⟹ 𝑧 𝜖=𝐸1 + 𝑖𝑦 ; 𝑦𝜖ℝ
vers (𝐹,×). 𝑥 + 𝑖𝑦 ⟼ 𝑀 𝑥 2 , 𝑦
Elle est non vide puisqu’on peut exhiber au moins
1𝜖ℝ∗ Soient (𝑥 + 𝑖𝑦) 𝑒𝑡 (𝑎 + 𝑖𝑏) deux nombres
un élément et c’est 𝑖𝑦 𝜖; 𝐺 ⊂ 𝐸+ ⊂ ℂ
⟹ 1𝑧 = 1 + 𝑖0
𝑦𝜖ℝ complexes de E. Dans un premier temps on a :
⟹ 𝑧𝜖𝐸
Soient maintenant 𝑧 = 1 + 𝑖𝑦 𝑒𝑡 𝑕 = 1 + 𝑖𝑡 deux
nombres complexes de l’ensemble G. 𝜑 𝑥 + 𝑖𝑦 ∗ 𝑎 + 𝑖𝑏 = 𝜑 𝑥𝑎 + 𝑖 𝑥 2 𝑏 + 𝑎2 𝑦
2
= 𝑀 𝑥𝑎 ; 𝑥 2 𝑏 + 𝑎2 𝑦
1 𝑡
𝑧 ∗ 𝑠𝑦𝑚 𝑕 = 1 + 𝑖𝑦 ∗ − 𝑖 4
1 1
2 2
𝜑 𝑥un
Et dans + 𝑖𝑦 ∗ 𝑎 +temps
second 𝑖𝑏 = on
𝜑 𝑥𝑎
ait+: 𝑖 𝑥 𝑏 + 𝑎 𝑦
= 1 + 𝑖𝑦 ∗ 1 − 𝑖𝑡
= 𝑀 𝑥𝑎 2 ; 𝑥 2 𝑏 + 𝑎2 𝑦
= 1 + 𝑖 12 −𝑡1 + 12𝑡𝑦 𝜑 𝑥 + 𝑖𝑦 × 𝜑 𝑎 + 𝑖𝑏 = 𝑀 𝑥 2 , 𝑦 × 𝑀 𝑎2 , 𝑏
𝑧 ∗ 𝑠𝑦𝑚 𝑕 = 1 + 𝑖𝑦 ∗ − 𝑖 4
= 𝑦 −∗ 𝑡 11𝜖−𝐺𝑖𝑡;1 𝑐𝑎𝑟 𝑦 − 𝑡 𝜖 ℝ
= 11++𝑖 𝑖𝑦 𝑥2 𝑦
= × 𝑎
2
𝑏
0 𝑥 2 0 𝑎2
= 1 + 𝑖 12 −𝑡 + 12 𝑦 𝜑 𝑥 + 𝑖𝑦 × 𝜑 𝑎 + 𝑖𝑏 = 𝑀 2𝑥 22, 𝑦 ×2 𝑀 𝑎2 , 2𝑏
Ainsi, on a pu prouver les postulats suivants : 𝑥 𝑎 𝑥 𝑏 + 𝑦𝑎
=
= 1 + 𝑖 𝑦 − 𝑡 𝜖 𝐺 ; 𝑐𝑎𝑟 𝑦 − 𝑡 𝜖ℝ 0 𝑥 2 𝑎2
1 ∶ 𝐸,∗ 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑔𝑟𝑜𝑢𝑝𝑒 𝑎𝑏é𝑙𝑖𝑒𝑛 𝑑é𝑗à 𝑥 2
𝑦 2
2 ∶ 𝐺 ⊆ 𝐸 𝑒𝑡 𝐺 ≠ ∅ = 𝑀 𝑥𝑎 22 ; ×𝑥 2𝑎𝑏 + 𝑎𝑏22𝑦
= 0 𝑥 0 𝑎
3 ∶ ∀ 𝑧, 𝑕 𝜖 𝐺 2 ; 𝑧 ∗ 𝑠𝑦𝑚 𝑕 𝜖 𝐺
Ainsi : ∀ 𝑧, 𝑧 ′ 𝜖 ℂ ; 𝜑 𝑧 ∗ 𝑧′ 𝑥 2 𝑎2 𝑥 2 𝑏 + 𝑦𝑎2
= = 𝜑 𝑧 × 𝜑 2𝑧′2
D’où (𝐺,∗) est bien un sous-groupe abélien du 0 2 𝑥 2𝑎
groupe abélien (𝐸,∗) et ceci selon la C-à-d : 𝜑 est 1 homomorphisme𝑥𝑎
= 𝑀 de ;𝐸,∗ + 𝑎2(𝐹,×).
𝑥 𝑏vers 𝑦
caractérisation des sous-groupe vue dans le
cours. Pour Montrer la bijectivité de 𝜑, oubien on montre
1 ∶ 𝐸,∗ 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑔𝑟𝑜𝑢𝑝𝑒 𝑎𝑏é𝑙𝑖𝑒𝑛 𝑑é𝑗à l’injectivité et la surjectivité de 𝜑, oubien on utilise
La Question : 4) 2 a)∶ 𝐺 ⊆ 𝐸 𝑒𝑡 𝐺 ≠ ∅ la définition d’une application bijective. À savoir :
3 ∶ ∀ 𝑧, 𝑕 𝜖 𝐺 2 ; 𝑧 ∗ 𝑠𝑦𝑚 𝑕 𝜖 𝐺
𝑓 ∶ 𝐸 ⟼ 𝐹
D’abord, F est une partie de ℳ2 ℝ car c’est 𝑥 ⟼ 𝑓 𝑥 =𝑦
l’ensemble des matrices carrées d’ordre 2 à
coefficients réels explicitées dans l’énoncé de F.
𝑓 𝑏𝑖𝑗𝑒𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑓⟺∶ ∀𝑦𝜖𝐹
𝐸 ⟼, ∃!
𝐹 𝑥𝜖𝐸 ∶ 𝑓 𝑥 = 𝑦
𝑥 ⟼ 𝑓 𝑥 =𝑦
On se donne deux matrices 𝑀(𝑥, 𝑦) et 𝑀(𝑎, 𝑏)
de l’ensemble F. Je propose l’usage de cette 2ème Méthode :
𝑓 𝑏𝑖𝑗𝑒𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒 ⟺ ∀𝑦𝜖𝐹 , ∃! 𝑥𝜖𝐸 ∶ 𝑓 𝑥 = 𝑦
𝑥 𝑦 𝑎 𝑏 𝜑 ∶ 𝐸,∗ ⟼ 𝐹,×
𝑀 𝑥, 𝑦 × 𝑀 𝑎, 𝑏 = ×
0 𝑥 0 𝑎 𝑥 + 𝑖𝑦 ⟼ 𝑀 𝑥 2 , 𝑦 = 𝜑 𝑥 + 𝑖𝑦
𝑥𝑎 𝑥𝑏 + 𝑦𝑎
= 𝜖 𝐹
0 𝑥𝑎 Étant donnée 𝜑 M(a²,b)
∶ 𝐸,∗ une
⟼ matrice
𝐹,× de F, existe-t-il
un antécédent dans E pour cette matrice oubien
𝑥𝑎 > 0 ; 𝑐𝑎𝑟 𝑎 > 0 𝑒𝑡 𝑥 > 0 𝑥 + 𝑖𝑦 ⟼ 𝑀 𝑥 2 , 𝑦 = 𝜑 𝑥 + 𝑖𝑦
il en existe plusieurs via l’application 𝜑. Résolvons
𝑝𝑎𝑟𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 ∶ 𝑥 𝑦 𝑎 𝑏
𝑀 𝑥, 𝑦 × 𝑀 𝑎, 𝑏𝑥𝑏=+ 𝑦𝑎 𝜖 ℝ× 𝑡𝑟𝑖𝑣𝑖𝑎𝑙𝑒 alors l’équation 𝜑(𝑥 + 𝑖𝑦) = 𝑀(𝑎², 𝑏) d’inconnu le
0 𝑥 0 𝑎 nombre complexe 𝑥 + 𝑖𝑦.
𝑥𝑎 𝑥𝑏 + 𝑦𝑎
= 𝜖 𝐹
0 – 00212660344136
Badr Eddine El Fatihi – Ouarzazate 𝑥𝑎 – www.professeurbadr.blogspot.com – session normale 2019 – la page : 152
𝜑 𝑥 + 𝑖𝑦 = 𝑀 𝑎2 , 𝑏 ⟺ 𝑀 𝑥 2 , 𝑦 = 𝑀 𝑎2 , 𝑏 Le Deuxième Exercice
𝑥2 𝑦 2
⟺ = 𝑎 𝑏 La Première partie
0 𝑥 2 0 𝑎2
𝜑 𝑥 + 𝑖𝑦 = 𝑀 𝑎2 , 𝑏 ⟺ 𝑀 𝑥 2 , 𝑦 = 𝑀 𝑎2 , 𝑏 La Question : I) 1) a)
𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥 2 = 𝑎2

𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑦 = 𝑏
2 2
𝑥2 𝑦 2 ∆= 1 + 𝑖 1+𝑚 − 4 2𝑖𝑚
⟺ 𝑜𝑢 𝑏𝑖𝑒𝑛 = 𝑥𝑎 = −𝑎 𝑏
𝑒𝑡 𝑦 = 𝑏
⟺ 0 𝑥 2 0 𝑎2 = 2𝑖 1 + 𝑚 2
− 2𝑖 4𝑚
𝑜𝑢 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥 = 𝑎 𝑒𝑡 𝑦 = 𝑏
𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥 = 𝑎2
2
= 2𝑖 12+ 𝑚 2 −24𝑚
⟺ ∗

𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥𝑦 ==𝑎𝑏 ; 𝑐𝑎𝑟 𝑥𝜖ℝ+
𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 ∆= 1 + 𝑖 1 + 𝑚 − 4 2𝑖𝑚
𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑦 = 𝑏 𝑎𝜖ℝ∗+ = 2𝑖 𝑚2 + 2𝑚 + 1 − 4𝑚
𝑜𝑢 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥 = −𝑎 𝑒𝑡 𝑦 = 𝑏 = 2𝑖 1 + 𝑚 2 − 2𝑖 4𝑚
⟺ = 2𝑖 𝑚2 − 2𝑚 + 1
⟺ 𝑥𝑜𝑢+𝑏𝑖𝑒𝑛
𝑖𝑦 = 𝑎 𝑥+=𝑖𝑏𝑎 𝑢𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒
𝑒𝑡 𝑦 =𝑑𝑎𝑛𝑠
𝑏 𝐸 = 2𝑖 1 + 𝑚 2 − 4𝑚
𝑥𝜖ℝ∗+ = 1 + 𝑖 22 𝑚 − 1 2
La conclusion
⟺ : 𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥 = 𝑎 ; 𝑐𝑎𝑟 = 2𝑖 𝑚 + 2𝑚 + 1 − 4𝑚
𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑦 = 𝑏 𝑎𝜖ℝ∗+ 2
2 = 1+𝑖 𝑚−1
∀ 𝑀 𝑎 ,⟺
𝑏 𝜖 𝐹 𝑥, +
∃!𝑖𝑦
𝑧 ==𝑎 𝑎++𝑖𝑏𝑖𝑏𝜖 𝐸𝑢𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒 = 𝑀𝐸 𝑎2 , 𝑏
; 𝜑 𝑧𝑑𝑎𝑛𝑠 = 2𝑖 𝑚2 − 2𝑚 + 1
∆≠ 0 𝑐𝑎𝑟 =𝑚 ∉
1 +ℝ𝑖 2𝑑𝑜𝑛𝑐
𝑚 −𝑚
1≠2 1.
C-à-d que 𝜑 est bien une bijection de E vers F.
2
∀ 𝑀: 𝑎𝜑2 ,est
𝑏 𝜖un
𝐹 ,isomorphisme
∃! 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 𝜖de
𝐸 ;(𝐸,∗)
𝜑 𝑧 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑎2 , 𝑏
= 𝑀(𝐹,×). La Question =
: I)11)
+ 𝑖b) 𝑚 − 1
Ainsi
∆≠ 0 𝑐𝑎𝑟 𝑚 ∉ ℝ 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑚 ≠ 1.
1+𝑖 1+𝑚 − 1+𝑖 𝑚−1
La Question : 4) c) 𝑧1 = =1+𝑖
2
Rappel : Si 𝑓 est un homomorphisme d’un
1+𝑖 1+𝑚 + 1+𝑖 𝑚−1
groupe (𝐺,∗) vers un ensemble (𝐹,⊺), Alors 𝑧2 = =𝑚 1+𝑖
l’image du groupe (𝐺,∗) par 𝑓 est le nouveau 2
1+𝑖 1+𝑚 − 1+𝑖 𝑚−1
groupe (𝑓(𝐺),⊺). 𝑧1 = =1+𝑖
2
La Question : I) 2) a)
Les propriétés caractéristiques du groupe (𝑓(𝐺),⊺) 1+𝑖 1+𝑚 + 1+𝑖 𝑚−1
𝑧2 = =𝑚 1+𝑖
seront déduites à partir de celles du groupe (𝐺,∗) 2 𝑥 − 𝑦 𝑖 𝑥+𝑦
via l’application 𝑓. 𝑹𝒂𝒑𝒑𝒆𝒍 ∶ 𝑒 𝑖𝑥 + 𝑒 𝑖𝑦 = 2𝑐𝑜𝑠 𝑒 2
2

Comme (𝐸,∗) est un groupe abélien d’élément Soit 𝑚 = 𝑒 𝑖𝜃 avec 0 < 𝜃 < 𝜋 .
neutre le nombre complexe (1 + 𝑖0) et que tout 𝑧1 + 𝑧2 = 1 + 𝑖 + 𝑚 1 + 𝑖
nombre complexe (𝑥 + 𝑖𝑦) admet un seul 𝑥−𝑦 𝑖 𝑥+𝑦
1 𝑖 𝑅𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙
= 1+𝑖∶ 1+ 𝑒 𝑖𝑥𝑚+ 𝑒 𝑖𝑦 = 2𝑐𝑜𝑠 𝑒 2
symétrique 𝑥 , − 𝑥 4 pour la loi ∗ sur E. 2
𝑖𝜋
= 𝑒 𝑖0 + 𝑒 2 𝑒 𝑖0 + 𝑒 𝑖𝜃
𝑧1 + 𝑧2 = 1 + 𝑖 + 𝑚 1 + 𝑖
Alors (𝐹,×) est un groupe abélien aussi 𝑖𝜋
d’élément neutre la matrice 𝑀(1², 0) = 𝐼 et que = 𝑒1𝑖0++𝑖 𝑒12 + 𝑚
= 𝑒 𝑖0 + 𝑒 𝑖𝜃
toute matrice 𝑀(𝑥, 𝑦) de F admet une matrice 𝜋
symétrique 𝑠𝑦𝑚 𝑀 𝑥, 𝑦 pour la loi × sur F. 𝑖𝜋 𝜋 0+
𝑖𝜃 2
= 𝑒 + 𝑖0
𝑒 20 − 𝑒 𝑖0
2 𝑒
𝑖
+𝑒 2 0−𝜃 𝑖 0+𝜃
2
= 2 cos 2 cos 𝑒
2 𝑖𝜋 2 2
𝑠𝑦𝑚 𝑀 𝑥, 𝑦 = 𝑠𝑦𝑚 𝑀 𝑥 ,𝑦 = 𝑒 + 𝑖0
𝑒2 𝑒 𝑖0 + 𝑒 𝑖𝜃
−𝜋 𝑖 𝜋 −𝜃 𝑖 𝜃
= 𝑠𝑦𝑚 𝜑 𝑥 + 𝑖𝑦 = 2 cos 𝑒 4 2 cos 𝑒 2
4 2
= 𝜑 𝑠𝑦𝑚 𝑥 + 𝑖𝑦 𝜋 𝑖 𝜋 𝜃 𝑖 𝜃
2 2
𝑠𝑦𝑚 𝑀 𝑥, 𝑦 = 𝑠𝑦𝑚 𝑀 𝑥 ,𝑦 = 2 cos 𝑒 4 2 cos 𝑒
4 2
1 𝑦
= 𝑠𝑦𝑚
𝜑 𝜑− 𝑖 𝑥 + 𝑖𝑦 2 −𝜋 𝜋 𝑖 𝜋 𝜃 𝑖−𝜃𝜃 𝜃
𝑥 𝑥2 = 22 cos

𝑖
𝑒 4 𝑒 42 cos2 cos𝑒 2 𝑒
𝑖
2
2 4 2 2
= 𝜑 𝑠𝑦𝑚1 −𝑦𝑥 + 𝑖𝑦
=𝑀 ; 𝜖 𝐹 2 𝜋 𝑖 𝜋4 𝜃 𝜋𝜃 𝜃
𝑖 𝑖 𝜃
𝑥 𝑥2 = 2 cos
∙ ∙ 2 ∙𝑒cos 2 cos𝑖
𝑒 4 ×𝑒 𝑒2 2
1 𝑦 2 4 2 2
1 = −𝑦
𝜑 − 𝑖
𝑎𝑣𝑒𝑐 > 0 𝑒𝑡 𝜖ℝ 𝑥2 2 𝜃𝜋 𝑖 𝜋 +𝜃2 𝜃 𝑖 𝜃
𝑥 𝑥2 𝑥 = 2 2 2∙ cos𝑒 𝑖 4 𝑒 24 cos 𝑒 2
1 −𝑦 2 2 2
=𝑀 ; 2 𝜖 𝐹
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𝜃 𝑧𝑐 + 𝑧𝐷
𝑧1 + 𝑧2 = 2 2 cos >0 Ω ≡ 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢 𝐶𝐷 ⟺ 𝑧Ω =
𝐷𝑜𝑛𝑐 ∶ 2 2
𝜋 𝜃
arg 𝑧1 + 𝑧2 ≡ + 2𝜋 1−𝑖 + 𝑖−1 𝑚
4 2 ⟺ 𝑧Ω =
2
𝜃 ∆≠ 0 𝑐𝑎𝑟 𝑚 ∉ ℝ 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑚 ≠1− 1.𝑖 1 − 𝑚
Signalons enfin que la quantité 2 𝑐𝑜𝑠 2
est ⟺ 𝑧Ω = =𝜔
𝜃 𝜋 2
positive car si 0 < 𝜃 < 𝜋 . alors : 0 <2 < 2.
𝜃
∆≠ 0 𝑐𝑎𝑟 𝑚 ∉ ℝ 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑚
D’où : 𝑐𝑜𝑠 > 0. ≠ 1.
2 La Question : II) 1) b)
∆≠ 0 𝑐𝑎𝑟 𝑚 ∉ ℝ 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑚 ≠ 1.
La Question : I) 2) b)
𝑏−𝑎 1+𝑖 𝑚− 1+𝑖
= ×2
On a : 𝑧1 𝑧2 = 𝑚 1 + 𝑖 1 + 𝑖 = 2𝑖𝑚 La Question𝜔: 2) b) 1 − 𝑖 1 − 𝑚
2 1+𝑖 𝑚−1
La
SoitQuestion : 2) b)
𝑚 = 𝑒 𝑖𝜃 avec 0<𝜃<𝜋 =
𝑖−1 𝑚−1
∆≠ 0 𝑐𝑎𝑟 𝑚 ∉ ℝ 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑚 ≠ 1.
On a : 2 1+𝑖
𝑧1 𝑧2 𝜖 ℝ ⟹ 2𝑖𝑚 𝜖 ℝ =
𝑖−1
Soit m=eio avec 0<o<pi
𝑖𝜋
∆≠ 0 𝑐𝑎𝑟 𝑚
⟹ 2 𝑒 2 𝑒 𝑖𝜃 𝜖ℝ 2 1+𝑖 𝑖+1

= ℝ 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑚 ≠ 1.
∆≠ 0 𝑐𝑎𝑟 𝑚⟹∉ ℝ2 𝑒𝑑𝑜𝑛𝑐 𝜋
𝑖 𝜃+ 𝑚 𝑖−1 𝑖+1
2 𝜖ℝ

≠ 1.
𝜋 ≠ 0 2𝑐𝑎𝑟2𝑖 𝑚
⟹∆≠ 0 𝜃𝑐𝑎𝑟
+ 𝑚≡ 0 𝜋 = = −2𝑖
2 ∉ ℝ −2 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑚
∉ ℝ 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑚 ≠ 1. ∆≠ 0 𝑐𝑎𝑟 𝑚
∆≠ 0 𝑐𝑎𝑟 𝑚 𝜋 ≠ 1.
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝜃 + ≡ 0 2𝜋 ∉ ℝ 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑚
∉ ℝ 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑚 ≠ 1. 2 La Question : II) 1) c)
⟹ ≠ 1.
∆≠ 0 𝑐𝑎𝑟
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛𝑚 𝜃+𝜋 ≡𝜋 𝜋 ∆≠ 0 𝑐𝑎𝑟 𝑚
∉ ℝ 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑚 ≠ 1. 2 𝑏−𝑎 𝑧𝐵 − 𝑧𝐴
−𝜋 = −2𝑖 ∉⟺ℝ 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑚 = −2𝑖 𝜖 𝑖ℝ
𝜔 𝑧 − 𝑧𝒪
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝜃 ≡ 2𝜋 La Question : 2) ≠b)1. Ω
⟹ 2 𝑧𝐵 − 𝑧𝐴
𝜋 ⟺ 𝜖 𝑖ℝ
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛
∆≠ 0 𝑐𝑎𝑟 𝑚 ∉ 𝜃ℝ≡ 𝑑𝑜𝑛𝑐
2𝜋𝑚 ≠ 1. 𝑧Ω − 𝑧𝒪
2
𝜋 ∆≠ 0 𝑐𝑎𝑟 𝑚 ∉ ℝ 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑚 ≠ 1.
⟹ 𝜃= ; 𝑐𝑎𝑟 0 < 𝜃 < 𝜋 ⟺ 𝐴𝐵 ⊥ 𝒪Ω
2
𝑖𝜋
∆≠ 0 𝑚𝑐𝑎𝑟
⟹ 𝑚=
= 𝑒 𝑖𝜃 ∉ 𝑒ℝ2 𝑑𝑜𝑛𝑐
=𝑖 𝑚 ∆≠ 0 𝑐𝑎𝑟 𝑚
𝑏−𝑎 ∉ ℝ 𝑧𝑑𝑜𝑛𝑐
𝐵 − 𝑧𝐴𝑚 ≠ 1.
≠ 1. = −2𝑖 ⟹ = −2𝑖
⟹0 𝑐𝑎𝑟
∆≠ 𝑧1 + 𝑚
𝑧2 ∉= ℝ1 + 𝑖 +𝑚
𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑚 ≠1 1.
+𝑖 𝜔 ∆≠ 0 𝑧Ω𝑐𝑎𝑟
− 𝑧𝑚
𝒪
= 1+𝑖 +𝑖 1+𝑖 ∉ ℝ 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑚 ≠ 1.
𝑧𝐵 − 𝑧𝐴
∆≠ 0 𝑐𝑎𝑟 𝑚 ⟹ =2
=1+𝑖+𝑖−1 𝑧Ω − 𝑧𝒪
∉ ℝ 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑚 ≠ 1. ′
∆≠ 0 𝑐𝑎𝑟 𝑚=∉2𝑖ℝ; 𝑑𝑜𝑛𝑐𝑐 𝑒𝑠𝑡 𝑚
𝑔𝑎𝑔𝑛é
≠ 1. ∆≠ 0 𝑐𝑎𝑟 𝑚 ∉ ℝ 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑚 ≠ 1.
𝐴𝐵
∆≠ 0 𝑐𝑎𝑟 𝑚 ⟹ =2
La Deuxième partie ∉ ℝ 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝒪Ω
∆≠ 0 𝑐𝑎𝑟 𝑚 ≠ 1. ∆≠ 0 𝑐𝑎𝑟 𝑚
⟹ 𝐴𝐵 = 𝑚 2 𝒪Ω
La Question : II) 1) a)∉∆≠ ℝ 0 𝑑𝑜𝑛𝑐
𝑐𝑎𝑟 𝑚
𝑚 ∉ ℝ 𝑑𝑜𝑛𝑐 ≠ 1.
≠∉ 1.ℝ 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑚 ≠ 1.
∆≠ 0 𝑐𝑎𝑟 𝑚
La Première
Soit partie
r la rotation définie ainsi : La Question : II) 2) a)
∉ ℝ 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑚
≠∆≠1.0 𝑐𝑎𝑟 𝑚
La Question : 2) b)𝜋
𝑟 𝒪, ∶ 𝒫 ⟼ 𝒫
2 𝒪Ω 𝑐𝑜𝑢𝑝𝑒 𝐴𝐵 𝑒𝑛 𝐻∉ ℝ⟹ 𝑑𝑜𝑛𝑐
𝐴, 𝐵,𝑚
𝐻 ≠𝑠𝑜𝑛𝑡
1. 𝑐𝑜𝑙𝑖𝑛é𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠
𝑀 𝑧 ⟼ 𝑀′ 𝑧′ La Question : 2) b) 𝑧𝐻 − 𝑧𝐴
⟹ 𝜖ℝ
𝑧𝐵 − 𝑧𝐴
𝑖𝜋
𝑟 𝐵 =𝐷 ⟺∆≠ 0𝑧𝐷𝑐𝑎𝑟
− 𝑧𝒪𝑚=∉ 𝑒ℝ2 𝑧𝑑𝑜𝑛𝑐
𝐵 − 𝑧𝑚
𝒪 ∆≠ 0 𝑐𝑎𝑟 𝑚 ∉ ℝ 𝑑𝑜𝑛𝑐
𝑕 − 𝑎 𝑚 ≠ 1.
∆≠ 0 𝑐𝑎𝑟 𝑚
≠ 1. ⟹ 𝜖ℝ
⟺ 𝑧𝐷 − 0 ∉=ℝ𝑖 𝑑𝑜𝑛𝑐
1+𝑖 𝑚 𝑚≠ − 1.
0 𝑏−𝑎
∆≠ 0 𝑐𝑎𝑟 𝑚
⟺ 𝑧 = 𝑖−1 𝑚 ∉ ℝ 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑚 ≠ 1.
∆≠ 0 𝑐𝑎𝑟 𝑚 𝐷∉ ℝ 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑚 ≠ 1.

∆≠ 0 𝑐𝑎𝑟 𝑚 ∉ ℝ 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑚 ≠ 1. ∆≠ 0 𝑐𝑎𝑟 𝑚


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∉ ℝ 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑚 ≠ 1.
𝒪Ω ⊥ 𝐴𝐵 ⟹ 𝒪H ⊥ 𝐴𝐵 ; 𝑐𝑎𝑟 𝐻 𝜖 𝒪Ω Pour la vérification vous ne seriez jamais amené à
𝑧𝐻 − 𝑧𝒪 le faire, Mais pour me rassurer j’ai vérifié la fiabilité
⟹ 𝜖 𝑖ℝ de ces résultats en faisant des calculs pénibles de
𝑧B − 𝑧𝐴
fourmilles dans mon brouillon et j’ai pu réfuter mes
∆≠ 0 𝑐𝑎𝑟 𝑚 ∉ ℝ 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑚 ≠ 1. doutes en trouvant bien les résultats attendues :
𝑕
⟹ 𝜖 𝑖ℝ
𝑏−𝑎
∆≠ 0 𝑐𝑎𝑟 𝑚 𝑕−𝑎 1 − ℛ𝑒 𝑚
= 𝜖 ℝ
∉ 2)
La Question : II) ℝ b)
𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑚 ≠ 1. 𝑏−𝑎 2
𝑚 − 2 ℛ𝑒 𝑚 + 1
𝑕 −𝔗𝑚 𝑚
∆≠ 0 𝑐𝑎𝑟 𝑚 = 𝑖 𝜖 𝑖ℝ
∉ ℝ 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑏−𝑎 𝑚 2 − 2 ℛ𝑒 𝑚 + 1
𝑕−𝑎 𝑕 −𝑚𝑎 ≠ 1. 𝑕 − 𝑎
𝜖 ℝ =
La𝑏Question
−𝑎 : ⟺
2) b) 𝑏−𝑎 𝑏−𝑎
𝑕 𝑕 𝑕 Et saviez-vous la récompense que vous auriez
𝜖 𝑖ℝ =−
𝑏−𝑎 𝑏−𝑎 𝑏−𝑎 obtenir comme gain en faisant tout ce
vacarme ?!!!!
𝑕 𝑎 𝑕−𝑎
− = C’est 0,25 point. !!!!!!
𝑏−𝑎 𝑏−𝑎 𝑏−𝑎

𝑕 𝑕 C’est génial non !!!!!!    !!!!!
=−
𝑏−𝑎 𝑏−𝑎

𝑕 𝑎 𝑕−𝑎 Le Troisième Exercice


⟺ − − =
𝑏−𝑎 𝑏−𝑎 𝑏−𝑎
La Question : 1) a)
𝑕 1 𝑕−𝑎
⟺ −
𝑏−𝑎

𝑚−1
=
𝑏−𝑎 Le Premier
On suppose Exercice
dans cette question que 2969 ne
divise pas n.
𝑕 𝑕−𝑎 1 La Question : 2) b)
⟺ + =
𝑎−𝑏 𝑎−𝑏 𝑚−1 ⟹ 2969 ∧ 𝑛 = 1 ; 𝑐𝑎𝑟 2969 𝜖 ℙ
2𝑕 − 𝑎 1 ⟹ ∃ 𝑣, 𝑢 𝜖 ℞2 ; 2969𝑣 + 𝑛𝑢 = 1 ; 𝐵𝑒𝑧𝑜𝑢𝑡
⟺ =
𝑎−𝑏 𝑚−1
⟹ 2969𝑣 = 1 − 𝑛𝑢
𝑎−𝑏
⟺ 2𝑕 − 𝑎 = ⟹ 2969 𝑑𝑖𝑣𝑖𝑠𝑒 1 − 𝑛𝑢
𝑚−1
⟹ 𝑛𝑢 ≡ 1 2969
1 𝑎−𝑏
⟺ 𝑕= 𝑎+
2 𝑚−1 La Question : 1) b)

1 1+𝑖 𝑚−1 1+𝑖 1−𝑚


⟺ 𝑕= + D’abord, comme 𝑛𝑢 = 1 2969
2 𝑚−1 𝑚−1
La Question
Alors : (𝑛𝑢)8 =: 12) b)
2969 (1)
1 1+𝑖 𝑚−𝑚
⟺ 𝑕= D’abord,
2 𝑚−1 Et commecomme
: 𝑛8 + un=1[2969]
𝑚8 ≡ 0 2969Alors (un)8=1[2969]

1 𝑚−𝑚 Alors : 𝑛8comme


D’abord, ≡ −𝑚8 un=1[2969]
2969 Alors (un)8=1[2969]
⟺ 𝑕= 1+𝑖
2 𝑚−1
D’où : 𝑛8: × 𝑢8 ≡ −𝑚8 × 𝑢8 2969
Et comme
1+𝑖 −2𝑖 𝔗𝑚 𝑚
⟺ 𝑕= Alors
C-à-d: : 𝑛𝑢 8
≡ − 𝑚𝑢 8
2969 (2)
2 𝑚−1
D’où :
𝔗𝑚 𝑚 Comme le relation modulo ≡ est transitive alors,
⟺ 𝑕 = 𝑖−1 d’après 8
C-à-d : (1) et (2) on tire : − 𝑚𝑢 ≡ 1 2969 .
1−𝑚
C-à-d : 𝑚𝑢 8 ≡ −1 2969

8 371 371
𝔗𝑚 𝑚 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑖𝑓𝑖𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑖𝑚𝑎𝑔𝑖𝑛𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑚 D’où l’on tire aussi : 𝑚𝑢 ≡ −1 2969
2968
Ou encore
Comme : 𝑚𝑢 modulo
le relation ≡ −1= est
2969 transitive alors,
d’après (1) et (2) on tire : . C-à-d :
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La Question : 1) c) La Question : 2) b)

On raisonne par l’absurde que le nombre 2969 ne Pour l’implication directe :


divise pas le produit (mu).
La Question : 2) b) 𝑛8 + 𝑚8 ≡: 02)2969
La Question b)
On suppose que 2969 divise (mu).
𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 2969 𝑑𝑖𝑣𝑖𝑠𝑒 𝑛 ; 𝑑é𝑗à 𝑣𝑢

Alors : 𝑚𝑢 ≡ 0 2969 𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 2969 𝑑𝑖𝑣𝑖𝑠𝑒 𝑚 ; 𝑣𝑎𝑙𝑎𝑏𝑙𝑒

On raisonne
D’où par≡l’absurde
: 𝑚𝑢 2968 0 2969 que le nombre 2969 ne Ces deux déclarations sont toutes les deux
divise pas le produit (mu). valables puisque m et n joueraient les mêmes
Mais
Alors : 𝑚𝑢 2968 ≡ −1 2969 rôles dans cet exercice tout entier.
On suppose que 2969 divise (mu).
Alors
D’où on: ait : −1 ≡ 0 2969 𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑛 ≡ 0 2969

𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑚 ≡ 0 2969
C-à-d: : 2969 divise 1.
Mais
C’est totalement ridicule et absurde. Pour l’implication réciproque, elle est trivialement
Alors on ait : vérifiable. D’où l’on conclut l’équivalence
Ce qu’on a supposé est donc faux. demandée :
C-à-d : 2969 divise 1.
C-à-d : 2969 ne divise pas (mu). 𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑛 ≡ 0 2969
C’est totalement ridicule et absurde. 𝑛8 + 𝑚8 ≡ 0 2969 ⟺
𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑚 ≡ 0 2969
La
Ce Question : 1) d)est donc faux.
qu’on a supposé
Autrement dit, les solutions de 𝑛8 + 𝑚8 ≡ 0 2969
C-à-d
Comme : 2969
2969ne
estdivise pas (mu).
un nombre premier qui ne dans ℕ2 sont les couples de multiples de 2969.
divise pas (mu). Alors : 2969 ∧ 𝑚𝑢 = 1
La Question : 2) b)
Résumons , On a :
2969 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑛𝑏𝑟 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 Le Quatrième Exercice
2969 ∧ 𝑚𝑢 = 1
Comme 2969 est un nombre premier qui ne La Première partie
Alors,
divise selon Monsieur
pas (mu). AlorsFERMAT,
: on en déduit la
2969−1
chose suivante : 𝑚𝑢 ≡ 1 2969
Résumons : On a : Le Premier
La Question Exercice
: I) 1)
2968
C-à-d : 𝑚𝑢 ≡ 1 2969 La Première partie 1
lim 𝑓(𝑥) = lim 4𝑥 𝑒 −𝑥 + 𝑥 − 1
Alors, selon Monsieur FERMAT, on en déduit la 𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 2
chose suivante: : 2) a)
La Question La Question : 2) b) 1 1 1
= lim 4𝑥 2 𝑥
+ −
C-à-d : 𝑥→−∞ 𝑥𝑒 2 𝑥
On procède via un raisonnement par l’absurde 1 1 1
⟶ +∞ −
+ −
que le nombre 2969 divise n. 0 2 −∞
La Question : 2) b) 1
⟶ +∞ −∞ + + 0
On suppose que 2969 ne divise pas n. Alors 2
d’après l’analyse faite précédemment dans les ⟶ −∞
On procède
questions via𝑏un𝑐 raisonnement
1 𝑎 𝑑 , On conclutpar
quel’absurde
:
que le nombre 2969 divise n. 1
lim 𝑓(𝑥) = lim 4𝑥 𝑒 −𝑥 + 𝑥 − 1
𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑚𝑢 2968
≡ −1 2969 𝑥→+∞ 𝑥→−∞ 2
𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑚𝑢 2968
≡ 1 2969 ⟶ +∞ 0+ + ∞ − 1
⟶ +∞
Sachant que la relation modulo est transitive
donc on en déduit que 1 ≡ −1[2969] La Question : I) 2) a)

Ou encore 2969 divise 2.


La fonction 𝑓 est dérivable sur ℝ tout entier
Sachant comme étant le produit de deux fonctions toutes
Mais c’estque la relation modulo
grossièrement ridicule,est transitive
absurde et La Question : 2) b)
donc onCe
en qu’on
déduitavait
que supposé
1=-1[2969] dérivables sur ℝ : La première est la fonction
insensé. est par la suite
Ou encore 2969 divise 2. affine 𝑥 ⟼ 4𝑥 et la deuxième est une somme
faux. C-à-d que 2969 divise n.
de deux autres fonctions toutes dérivables sur ℝ
1
tout entier : 𝑥 ⟼ 𝑒 −𝑥 𝑒𝑡 𝑥 ⟼ 𝑥 − 1
2

Soit 𝑥 un nombre réel,

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1 1
𝑓 ′ 𝑥 = 4𝑥 ′
𝑒 −𝑥 + 𝑥 − 1 + 4𝑥 𝑒 −𝑥 + 𝑥 − 1 La Question : I) 2) d)
2 2
1 1 𝛼
= 4 𝑒 −𝑥 + 𝑥 − 1 + 4𝑥 −𝑒 −𝑥 + 𝑓 𝛼 =0 ⟺ 4𝛼 𝑒 −𝛼 + −1 =0
2 2 2
= 4 𝑒 −𝑥 − 1 + 2𝑥 − 4𝑥 𝑒 −𝑥 + 2𝑥 La Question : 2) b) −𝛼 𝛼
⟺ 𝑒 + − 1 = 0 ; 𝑐𝑎𝑟 𝛼 ≠ 0
2
= 4 𝑒 −𝑥 − 1 + 4𝑥 − 4𝑥 𝑒 −𝑥
𝛼
⟺ 𝑒 −𝛼 = 1 −
= 4 𝑒 −𝑥 − 1 − 4𝑥 𝑒 −𝑥 − 1 2
= 4 − 4𝑥 𝑒 −𝑥 − 1 La Question : I) 3) a)
= 4 1 − 𝑥 𝑒 −𝑥 − 1
Rappel : Théorème de ROLLE
La Question : I) 2) b)
La Question : 2) b)
𝑓 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑎, 𝑏
𝑥 −∞ 0 1 +∞
𝑓 𝑑é𝑟𝑖𝑣𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑎, 𝑏 ⟹ ∃ 𝑐 𝜖 𝑎, 𝑏 ; 𝑓′ 𝑐 = 0
1−𝑥 + + − 𝑓 𝑎 =𝑓 𝑏
La Question : 2) b)
𝑒 −𝑥 − 1 + − −
𝑓′(𝑥) + − 𝑓 ′ 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑒 𝑠𝑢𝑟 0,1
+
On vérifie aisément que : 𝑓 ′ 𝑒𝑠𝑡 𝑑é𝑟𝑖𝑣𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑠𝑢𝑟 0,1
+∞
0 𝑓′ 0 = 𝑓′ 1 = 0
𝑓
−∞ 𝒇(𝟏) Donc d’après le Théorème de ROLLE, On conclut :

La Question : I) 2) c) ∃ 𝑥0 𝜖 0,1 ; 𝑓 ′′ 𝑥0 = 0
Rappel : TVI
𝑓 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑎, 𝑏 La Question : I) 3) b)
⟹ ∃ 𝑥 𝜖 𝑎, 𝑏 ; 𝑓 𝑥 = 𝑦
La𝑦 Question
𝜖 𝑓 𝑎 ; 𝑓(𝑏): 2) b)
Rappel : TAF (Théorème des accroissements finis)
3 3 −3 1 3
𝑂𝑛 𝑎 ∶ 𝑓 =4× × 𝑒 2 + × −1
2 2 2 2 La Question : 2) b)
𝑓 𝑐𝑜𝑛𝑡 𝑎, 𝑏 𝑓 𝑏 − 𝑓(𝑎)
1 1 𝑓 𝑑é𝑟𝑖 𝑎, 𝑏 ⟹ ∃ 𝑐 𝜖 𝑎, 𝑏 ; = 𝑓′ 𝑐
=6 − < 0 ; 𝑐𝑎𝑟 4,5 > 4 𝑏−𝑎
4,5 4
8
𝑂𝑛 𝑎 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 ∶ 𝑓 2 = 8 𝑒 −2 + 1 − 1 = 2 > 0 Calculons d’abord 𝑓 ′′′ (𝑥) . c’est très facile de
𝑒
3 montrer l’existence à travers les théorèmes
𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖 ∶ 𝑓 < 0 𝑒𝑡 𝑓 2 > 0 généraux. Je passe directement au calcul :
2
3
𝐶−à−𝑑 ∶ 𝑓 ×𝑓 2 <0 𝑓 ′ 𝑥 = 4𝑒 −𝑥 − 4 − 4𝑥𝑒 −𝑥 + 4𝑥
2
3 ⟹ 𝑓 ′′ 𝑥 = −4 𝑒 −𝑥 − 4 𝑒 −𝑥 + 4𝑥 𝑒 −𝑥 + 4
𝑂𝑢 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 ∶ 0𝜖 𝑓 ;𝑓 2
2 ⟹ 𝑓 ′′′ 𝑥 = 4 𝑒 −𝑥 + 4 𝑒 −𝑥 + 4 𝑒 −𝑥 − 4𝑥 𝑒 −𝑥
3 = 12 𝑒 −𝑥 − 4 𝑥 𝑒 −𝑥
𝑓 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑒 𝑠𝑢𝑟 ; 2
𝑅é𝑠𝑢𝑚𝑜𝑛𝑠 ∶ 2 = 4 𝑒 −𝑥 3 − 𝑥
3
0𝜖 𝑓 ;𝑓 4
2
Soit 𝑥 un élément de l’intervalle 0,1 différent de

𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑑 𝑎𝑝𝑟è𝑠 𝑙𝑒 𝑇𝑉𝐼 𝑜𝑛 𝑑é𝑑𝑢𝑖𝑡 ∶ 𝑥0 . On considère l’intervalle 𝑥0 , 𝑥
3 (éventuellement 𝑥, 𝑥0 ).
∃ 𝛼 𝜖 ; 2 ; 𝑓 𝛼 =0
2
La fonction 𝑓′′ est trivialement continue sur 𝑥0 , 𝑥
et dérivable sur 𝑥0 , 𝑥 car c’est une somme de
𝐸𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑓 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑡𝑟𝑖𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑠𝑢𝑟 1; +∞
fonctions continues et dérivables. Alors d’après le
3 TAF, appliqué à 𝑓′′ sur 𝑥0 , 𝑥 on déduit que :
𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑙𝑒 𝛼 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 ;2
2
𝑓′′ 𝑥 − 𝑓′′(𝑥0 )
3 ∃ 𝑐 𝜖 𝑥0 , 𝑥 ; = 𝑓′′′ 𝑐
𝑭𝒊𝒏𝒂𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 ∶ ∃! 𝛼 𝜖 ; 2 ; 𝑓 𝛼 =0 𝑥 − 𝑥0
2
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𝑓′′ 𝑥 − 0
𝐶 − à − 𝑑 ∶ ∃ 𝑐 𝜖 𝑥0 , 𝑥 ; = 4 𝑒 −𝑐 3 − 𝑐 La Question : I) 4) b)
𝑥 − 𝑥0 𝑪
𝒚
𝑂𝑛 𝑎 ∶ 𝑐 𝜖 𝑥0 , 𝑥 ⊂ 0,1 . 𝐷𝑜𝑛𝑐 𝑐 < 1
La Question : 2) b)
𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖 ∶ 3−𝑐 >0
𝟏 𝜶
𝐷 ′ 𝑜ù ∶ 4 𝑒 −𝑐 3 − 𝑐 > 0 ; 𝑐𝑎𝑟 𝑒 −𝑐 > 0 −𝟏 𝟎
𝒙

𝑓′′ 𝑥
𝑭𝒊𝒏𝒂𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 ∶ ∀ 𝑥 ≠ 𝑥0 ∶ >0
𝑥 − 𝑥0

La Question : I) 3) c)

Le point I d’abscisse 𝑥0 est bien un point La Question : I) 5) a)


d’inflexion de la courbe (C) puisque 𝑓′′ s’annule
La Question
en 𝑥0 (c-à-d :𝑓 ′′2)𝑥0b)= 0) et change de signe au 𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥 𝜖 −∞, 0
voisinage de 𝑥0 . 𝑥 𝜖 −∞, 𝛼 ⟹ 𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥 𝜖 0,1
La Question : 2) b)𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥 𝜖 1, 𝛼
∀ 𝑥 ≥ 𝑥0 ; 𝑓 ′′ 𝑥 ≥ 0
C-à-d :
∀ 𝑥 ≤ 𝑥0 ; 𝑓 ′′ 𝑥 ≤ 0 𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥 ≤ 0
𝑓 ′′ (𝑥) ⟹ 𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥 ≥ 0
Parce que la quantité devrait toujours être
𝑥−𝑥 0 𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥 ≤ 𝛼
positive sur 0,1 .
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑓 𝑥 ≤ 𝑓 0 ; 𝑓 ↗ 𝑠𝑢𝑟 −∞, 0
La Question : I) 4) a) ⟹ 𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑓 𝑥 ≤ 𝑓 0 ; 𝑓 ↘ 𝑠𝑢𝑟 0,1
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑓 𝑥 ≤ 𝑓 𝛼 ; 𝑓 ↗ 𝑠𝑢𝑟 1, 𝛼
𝑓(𝑥) 𝑥
𝑂𝑛 𝑎 ∶ lim = lim 4 𝑒 −𝑥 + − 1 𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑓 𝑥 ≤ 0
𝑥→−∞ 𝑥 𝑥→−∞ 2 𝑓 0 =0
La Question : 2) b) 1 1 1 ⟹ 𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑓 𝑥 ≤ 0 ; 𝑎𝑣𝑒𝑐
= lim 4𝑥 + − 𝑓 𝛼 =0
𝑥→−∞ 𝑥𝑒 𝑥 2 𝑥 𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑓 𝑥 ≤ 0
1 1 1
⟶ −∞ −
+ − ⟹ 𝑓 𝑥 ≤ 0 𝑠𝑢𝑟 −∞, 𝛼
0 2 −∞
1 La Question : I) 5) b)
⟶ −∞ −∞ + + 0
2
𝛼 𝛼
𝑥
⟶ +∞ 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 = 4 𝑥 𝑒 −𝑥 + − 1 𝑑𝑥
0 0 2
𝛼 𝛼 𝛼
lim 𝑓 𝑥 = −∞ La Question : 2) b)
𝑥→−∞
=4 𝑥𝑒 −𝑥 𝑑𝑥 + 2 𝑥 2 𝑑𝑥 − 4 𝑥 𝑑𝑥
𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖 ∶ 0 0 0
𝑓(𝑥)
lim = +∞ Reste à évaluer chacune de ces intégrales :
𝑥→−∞ 𝑥
𝛼 𝛼
𝛼
∎ 𝑥 𝑒 −𝑥 𝑑𝑥 = −𝑥 𝑒 −𝑥 0 − −𝑒 −𝑥 𝑑𝑥
Alors (𝐶) admet une branche parabolique 0 𝑢 0
𝑣′
suivant l’axe (OY) au voisinage de −∞
= −𝑥 𝑒 −𝑥 𝛼0 + −𝑒 −𝑥 𝛼
0
𝑓(𝑥) 𝑥
𝑂𝑛 𝑎 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 ∶ lim = lim 4 𝑒 −𝑥 + − 1 = −𝛼 𝑒 −𝛼 − 𝑒 −𝛼 + 1
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 2
⟶ 4 𝑒 −∞ + ∞ − 1 = −𝑒 −𝛼 1 + 𝛼 + 1
⟶ 4 0+∞−1 𝛼
=− 1− 1 + 𝛼 + 1 ; 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛 2 𝑑
⟶ +∞ 2
𝛼2 𝛼
lim 𝑓 𝑥 = +∞ = −
𝑥→+∞ 2 2
𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖 ∶ 𝑓(𝑥)
lim = +∞
𝑥→+∞ 𝑥 𝛼 𝛼
𝛼
𝑥3 𝛼3 𝛼
𝑥2 𝛼2
Alors (C) admet une 2ème branche parabolique ∎ 𝑥 2 𝑑𝑥 = = ∎ 𝑥 𝑑𝑥 = =
suivant l’axe (OY) au voisinage de +∞. 0 3 0
3 0 2 0
2
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𝛼
𝑭𝒊𝒏𝒂𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 ∶ 𝑓(𝑥) 𝑑𝑥 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑥 = 𝑢𝑛 𝑜𝑛 𝑎𝑖𝑡 𝑓 𝑢𝑛 < 0
0
𝛼2 𝛼 𝛼3 𝛼2 𝑃 𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒 ⟹ 𝑢𝑛 < 𝛼
=4 − +2 −4
2 2 3 2 𝑢𝑛 < 𝛼

4𝛼 2
2𝛼 4𝛼 3 2 𝑓 𝑢𝑛 < 0 ; 𝑑 ′ 𝑎𝑝𝑟è𝑠(∗)
= − 2𝛼 + −
2 3 2 ⟹ 𝑢𝑛 + 𝑓 𝑢𝑛 < 𝛼
2 ⟹ 𝑢𝑛+1 < 𝛼
= 𝛼 𝛼2 − 3
3
⟹ 𝑃 𝑛 + 1 𝑒𝑠𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
𝑥 𝜖 0, 𝛼 ⟹ 𝑓 𝑥 ≤0
𝛼 𝑃 0 𝑒𝑠𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
⟹ 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 ≤ 0 𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖 ∶
𝑃 𝑛 ⟹ 𝑃 𝑛 + 1 ; ∀𝑛𝜖ℕ
0

2 D’où d’après la machine récurrence on déduit :


⟹ 𝛼 𝛼2 − 3 ≤ 0
3
2𝛼 𝛼 − 3 𝛼 + 3 ∀ 𝑛 𝜖 ℕ ; 𝑢𝑛 < 𝛼
⟹ ≤0
3
2𝛼 𝛼 + 3 La Question : II) 1) b)
⟹ 𝛼 − 3 ≤ 0 ; 𝑐𝑎𝑟 >0
3
⟹ 𝛼≤ 3 𝑛 𝜖 ℕ ⟹ 𝑢𝑛 < 𝛼

3 La Question
⟹ 𝑓: 𝑢2)
𝑛 b)
≤ 0 ; 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛 𝐼 5 𝑎
⟹ ≤ 𝛼 ≤ 3 ; 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛 2 𝑐
2 ⟹ 𝑢 𝑛 + 𝑓 𝑢𝑛 ≤ 𝑢𝑛
⟹ 𝑢𝑛+1 ≤ 𝑢𝑛
La Question : I) 5) c)
⟹ 𝑢𝑛 𝑛𝜖 ℕ 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑑é𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒
Soit 𝒜 l’aire du domaine planaire mentionné
dans l’énoncé. La Question : II) 2) a)
La Question : 2) b)
𝛼
𝒜= 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 𝑖 × 𝑗 1 3
0 𝑔 𝑥 = 𝑒 −𝑥 + 𝑥 −
2 4
𝛼 La Question : 2) b)
= −𝑓(𝑥) 𝑑𝑥 𝑖 × 𝑗
0 𝑔 est dérivable sur ℝ car somme de deux
fonctions dérivables sur ℝ.
𝑐𝑎𝑟 ∶ 𝑓(𝑥) = −𝑓 𝑥 𝑠𝑢𝑟 0, 𝛼
𝛼 1 1 − 2𝑒 −𝑥
=− 𝑓(𝑥) 𝑑𝑥 𝑐𝑚² 𝑔′ 𝑥 = −𝑒 −𝑥 + =
0
2 2

2𝛼 3 − 𝛼 2 𝑥
= 𝑐𝑚² −∞ ln 2 +∞
3
𝑔′(𝑥) − 0 +
La Deuxième partie +∞ +∞
𝑔
La Question : II) 1) a) 0,09
La
𝑆𝑜𝑖𝑡Première partie 𝑠𝑢𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡𝑒 ∶ 𝑃 𝑛 ∶ 𝑢 < 𝛼
𝑃 𝑛 𝑙𝑎 𝑑é𝑐𝑙𝑎𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑛
D’après ce beau tableau sans expliciter les cas
La
PourQuestion
𝑛 = 0, On: a2)d’après
b) l’énoncé de la suite −∞, ln 2 et ln 2 , +∞ . On constate que :
𝑢0 < 𝛼. Donc la proposition 𝑃(0) est vraie.
Soit n un entier naturel fixé et on suppose que ∀ 𝑥 𝜖 ℝ ; 𝑔 𝑥 ≥ 0,09 > 0
𝑃(𝑛) soit vraie.

On a d’après 𝐼 5 𝑎 : 𝐶−à−𝑑 ∶ ∀𝑥𝜖ℝ ; 𝑔 𝑥 ≥0


𝑥>𝛼 ⟹ 𝑓 𝑥 <0 ∗
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La Question : II) 2) b) La Question : II) 3) a)

Soit le prédicat 𝑄 𝑛 défini ainsi : 𝑄 𝑛 ∶ 𝑢𝑛 ≥ 0 𝑢𝑛 𝑛 𝑒𝑠𝑡 ↘ ⟹ 𝑢𝑛 ≤ 𝑢0 < 0


⟹ 𝑓 𝑢 ≤ 𝑓 𝑢0 ; 𝑐𝑎𝑟 𝑓 ↗ 𝑠𝑢𝑟 −∞, 0
La Question
Pour 𝑛 = 0 ; 𝑢:0 ≥
2)0b)Donc 𝑄 0 𝑒𝑠𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖 La Question : 2) b)𝑛
⟹ 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 ≤ 𝑓 𝑢0
Soit 𝑛𝜖ℕ fixé tel que 𝑄 𝑛 soit vrai
La Question : II) 3) b)
𝑄 𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖 ⟹ 𝑢𝑛 ≥ 0
⟹ 𝑔 𝑢𝑛 > 0 ; 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛 𝐼𝐼 2 𝑎
𝑆𝑜𝑖𝑡 ∶ 𝑃 𝑛 ∶ 𝑢𝑛 ≤ 𝑢0 + 𝑛 𝑓 𝑢0
𝑔 𝑢𝑛 > 0 La Question
⟹ 𝑢𝑛 ≥ 0 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑛 = 0 ; : 𝑢2) b)
𝑛 ≤ 𝑢0 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒 𝑐𝑎𝑟 𝑢𝑛 𝑛 𝑒𝑠𝑡 ↘
4>0 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑛𝜖ℕ 𝑓𝑖𝑥é 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 𝑃 𝑛 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
⟹ 4 ∙ 𝑢𝑛 ∙ 𝑔 𝑢𝑛 ≥ 0
𝑃 𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒 ⟹ 𝑢𝑛 ≤ 𝑢0 + 𝑛 𝑓 𝑢0
⟹ 𝑓 𝑢𝑛 + 𝑢𝑛 ≥ 0
𝑢𝑛 ≤ 𝑢0 + 𝑛 𝑓 𝑢0
⟹ 𝑢𝑛+1 ≥ 0 ⟹
𝑓 𝑢𝑛 ≤ 𝑓 𝑢0 ; 𝑐𝑎𝑟 𝑓 ↗ 𝑠𝑢𝑟 −∞, 0
⟹ 𝑄 𝑛 + 1 𝑒𝑠𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖
⟹ 𝑢𝑛 + 𝑓 𝑢𝑛 ≤ 𝑢0 + 𝑛 𝑓 𝑢0 + 𝑓 𝑢0

𝑙𝑒 𝑝𝑟é𝑑𝑖𝑐𝑎𝑡 𝑄 0 𝑒𝑠𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖 ⟹ 𝑢𝑛+1 ≤ 𝑢0 + 𝑛 + 1 𝑓 𝑢0


𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖 ∶
𝑄 𝑛 ⟹ 𝑄 𝑛 + 1 ; ∀𝑛𝜖ℕ
⟹ 𝑃 𝑛 + 1 𝑒𝑠𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 ∶ ∀ 𝑛 𝜖 ℕ ; 𝑢𝑛 ≥ 0
𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑃 0 𝑒𝑠𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖 ∶
𝑃 𝑛 ⟹ 𝑃 𝑛 + 1 ; ∀𝑛𝜖ℕ
La Question : II) 2) c)
𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑑′ 𝑎𝑝𝑟è𝑠 𝑙𝑒 𝑝𝑟𝑖𝑛𝑐𝑖𝑝𝑒 𝑑𝑒 𝑟é𝑐𝑢𝑟𝑟𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑐𝑙𝑢𝑡
La suite 𝑢𝑛 𝑛𝜖 ℕ est convergente parce qu’elle ∶ ∀ 𝑛 𝜖 ℕ ; 𝑢𝑛 ≤ 𝑢0 + 𝑛 𝑓 𝑢0
est décroissante et minorée par zéro.
La Question : 2) b)
La Question : II) 3) c)
La Question : II) 2) d)

𝑢0 < 0 ⟹ 𝑓 𝑢0 < 𝑓 0 ; 𝑓 ↘ −∞, 0


𝑢𝑛+1 = 𝑓 𝑢𝑛 + 𝑢𝑛 = 4 ∙ 𝑢𝑛 ∙ 𝑔 𝑢𝑛
La Question⟹: 2)
𝑓 b)
𝑢0 < 0
La
𝑎𝑣𝑒𝑐Question : 2) b)𝑠𝑢𝑟 ℝ. 𝜑 ∶ ℝ ⟼ ℝ
𝜑 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑒
𝑥 ⟼ 4𝑥 𝑔 𝑥 ⟹ lim 𝑛 𝑓 𝑢0 = −∞
𝑛∞

𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝜑 ℝ ⊆ ℝ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑙 = lim 𝑢𝑛 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖𝑒 𝜑 𝑙 = 𝑙 ⟹ 𝑢𝑛 ≤ 𝑢0 + 𝑛 𝑓 𝑢0

⟺ 4∙𝑙∙𝑔 𝑙 =𝑙
−∞
⟺ 𝑙 4𝑔 𝑙 −1 =0
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑙 = 0 ⟹ lim 𝑢𝑛 = −∞
⟺ 𝑛∞
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 4 𝑔 𝑙 − 1 = 0
⟹ 𝑢𝑛 𝑛𝜖 ℕ 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑖𝑣𝑒𝑟𝑔𝑒𝑛𝑡𝑒.
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑙 = 0
⟺ 1
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑔 𝑙 =
4 𝑢0 ≥ 0 ⟹ lim 𝑢𝑛 = 0
𝑳𝒂 𝒄𝒐𝒏𝒄𝒍𝒖𝒔𝒊𝒐𝒏 ∶
𝑢0 < 0 ⟹ lim 𝑢𝑛 = −∞
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑙 = 0
⟺ 𝑙
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑒 −𝑙 + − 1 = 0
2
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𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑙 = 0 Professeur Badr Eddine El FATIHI
⟺ 𝑙 Ouarzazate, le Mardi 18 juin 2019
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 4𝑙 𝑒 −𝑙 + − 1 = 0
2 En faveur des étudiants SM du MAROC.
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑙=0

𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑓 𝑙 =0 
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ROYAUME DU MAROC

2019 R
12 MES PROPOSITIONS DE CORRECTION
DE L’ÉPREUVE DE MATHÉMATIQUES
BACCALAURÉAT SCIENCES MATHÉMATIQUES
SESSION De RATTRAPAGE : JUILLET 2019
PROFESSEUR BADR EDDINE EL FATIHI
PROF DE MATHS AU COLLÈGE CADI AYAD
2ième BAC - SM OUARZAZATE, le Mercredi 10 juillet 2019
MAROC

Le Premier Exercice 𝑧1 =
1
+ 𝑖
3
𝛼
2 2
La Première partie
𝜋 𝜋
= cos + 𝑖 sin 𝛼 𝑒 𝑖𝜆 ; 𝜆𝜖ℝ
La Question : I) 1) a) 3 3
𝑖𝜋
= 𝑒 3 𝛼 𝑒 𝑖𝜆 ; 𝜆 𝜖 ℝ
𝐸𝛼 ∶ 𝑧 2 − 𝑖𝛼 3 𝑧 − 𝛼 2 = 0
𝜋
2 𝑖 𝜆+
∆= −𝑖𝛼 3 − 4 −𝛼 2 = 𝛼 𝑒 3 ; 𝜆𝜖ℝ
= −3𝛼 2 + 4𝛼 2
La Deuxième partie
= 𝛼2
La Question : II) 1) a)
La Question : I) 1) b)
1+𝑖 3 −1 + 𝑖 3
Soient : Ω 𝛼 ; 𝑀1 𝛼 ; 𝑀2 𝛼
2 2
𝑖𝛼 3 ± 𝛼 2
∆= 𝛼 2 ⟹ 𝑧=
2
et la rotation définie ainsi :
1+𝑖 3
𝑧1 = 𝛼 π
2 ℛ O, 3 ∶ 𝒫 ⟼ 𝒫

−1 + 𝑖 3 M z ⟼ M′ z′
𝑧2 = 𝛼
2

soit M=ℛ Ω ⟺ zM − zO = e 3 zΩ − zO
La Question : I) 2) iπ
⟺ zM − 0 = e 3 α − 0
iπ 𝜋
𝑖 𝜆+
Soit 𝛼 = 𝛼 𝑒 𝑖𝜆
; 𝜆𝜖ℝ ⟺ zM = e 3 α = 𝛼 𝑒 3 ; 𝜆𝜖ℝ

⟺ zM = z1
−1 + 𝑖 3 𝜋 𝜋
𝑧2 = 𝛼 = − cos + 𝑖 sin 𝛼 ⟺ M1 = ℛ Ω
2 3 3
𝜋 𝜋 iπ
= cos 𝜋 − + 𝑖 sin 𝜋 − 𝛼
3 3 soit M′ = ℛ M1 ⟺ zM′ − zO = e 3 zM 1 − zO
2𝜋 2𝜋 iπ iπ
𝑖 𝜆+
𝜋
= cos + 𝑖 sin 𝛼 𝑒 𝑖𝜆 ; 𝜆 𝜖 ℝ ⟺ zM′ = e 3 z1 = e 3 𝛼 𝑒 3 ; 𝜆𝜖ℝ
3 3
𝑖2𝜋 2𝜋
𝑖 𝜆+
=𝑒 3 𝛼 𝑒 𝑖𝜆 ; 𝜆 𝜖 ℝ ⟺ zM′ = 𝛼 𝑒 3 ; 𝜆𝜖ℝ
2𝜋 ⟺ zM′ = 𝑧2
𝑖 𝜆+
= 𝛼 𝑒 3 ; 𝜆𝜖ℝ
⟺ M2 = ℛ 𝑀1

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La Question : II) 1) b) La Question : II) 2) b)

π
et bien OΩ; OM1 ≡ 2π 𝑧𝐷 − 𝑧𝐶
ℛ Ω = M1 ⟹ 3 Rappel : 𝐴𝐵 ⊥ 𝐶𝐷 ⟺ 𝜖 𝑖ℝ
et bien OΩ = OM1 𝑧𝐵 − 𝑧𝐴

et bien ΩOM1 = 60° 𝑧𝑀2 − 𝑧Ω 𝑧2 − 𝛼 𝑧2 𝛼


⟹ = = −
et bien OΩ = OM1 𝑧𝑀1 − 𝑧𝑂 𝑧1 𝑧1 𝑧1
2𝜋
Le triangle ΩOM1 est isocèle en O 𝛼 𝑒
𝑖 𝜆+
3 𝛼 𝑒 𝑖𝜆
⟹ = −
Avec ΩOM1 = 60° 𝑖 𝜆+
𝜋
𝑖 𝜆+
𝜋
𝛼 𝑒 3 𝛼 𝑒 3

⟹ M1 ΩO = OM1 Ω = 60°
𝑖𝜋 −𝑖𝜋
=𝑒3 −𝑒 3
⟹ OΩM1 est équilatéral
𝜋
= 2𝑖 ∙ sin
3
π
et bien OM1 ; OM2 ≡ 2π 3
ℛ M1 = M2 ⟹ 3
et bien OM1 = OM2 = 2𝑖 ∙
2

et bien M1 OM2 = 60° = 𝑖 3 𝜖 𝑖ℝ



et bien OM1 = OM2

Le triangle ΩM1 M2 est isocèle en O D’où : Ω𝑀2 ⊥ 𝑂𝑀1



Avec M1 OM2 = 60°
La Question : II) 2) c)
⟹ OM1 M2 = OM2 M1 = 60°

⟹ OM1 M2 est équilatéral Rappel : un losange est un parallélogramme dont


les diagonales sont perpendiculaires.

La Question : II) 2) a) C-à-d qu’on pourrait montrer que le quadrilatère


est un losange en montrant qu’il est d’abord un
parallélogramme, Mais avec des diagonales qui
𝑥−𝑦 𝑖 𝑥+𝑦 soient perpendiculaires.
Rappel : 𝑒 𝑖𝑥 − 𝑒 𝑖𝑦 = 2𝑖 sin 𝑒 2
2
La deuxième méthode que je présume être
recommandée est d’adopter un raisonnement
basé sur la définition d’un losange. À savoir, un
𝜋 2𝜋
𝑖 𝜆+ 𝑖 𝜆+ losange est un quadrilatère dont tous les côtés
𝑧1 − 𝑧2 = 𝛼 𝑒 3 − 𝛼 𝑒 3
ont la même longueur.
𝑖𝜋 𝑖2𝜋
= 𝛼 𝑒 𝑖𝜆 𝑒 3 − 𝑒 3
𝑂Ω𝑀1 é𝑞𝑢𝑖𝑙𝑎𝑡é𝑟𝑎𝑙 𝑂Ω = 𝑂𝑀1 = Ω𝑀1

𝜋 2𝜋
𝑂M1 𝑀2 é𝑞𝑢𝑖𝑙𝑎𝑡é𝑟𝑎𝑙 𝑂𝑀1 = 𝑂𝑀2 = 𝑀1 𝑀2
𝜋 2𝜋 +
− 3 𝑖 3 3
2 ⟹ 𝑂Ω = 𝑂𝑀1 = 𝑀1 𝑀2 = 𝑂𝑀2
= 𝛼 𝑒 𝑖𝜆 2𝑖 sin 3 𝑒
2
⟹ 𝑂Ω𝑀1 𝑀2 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑙𝑜𝑠𝑎𝑛𝑔𝑒

−𝜋 𝑖𝜋 La Question : II) 3)
= 𝛼 𝑒 𝑖𝜆 2𝑖 sin 𝑒2
6
Soient 𝜃 𝜖 ℝ et 𝐶 = 𝒞 𝑂, 𝛼 .
= 𝛼 ∙ 𝑒 𝑖𝜆 ∙ 2𝑖 ∙
−1
∙ 𝑖 Soit 𝑀 𝛼 𝑒 𝑖𝜃 𝜖 𝒫
2
1 𝑂Ω𝑀1 é𝑞𝑢𝑖𝑙𝑎𝑡é𝑟𝑎𝑙 𝑂Ω = 𝑂𝑀1 = α

= 𝛼 ∙ 𝑒 𝑖𝜆 𝑂M1 𝑀2 é𝑞𝑢𝑖𝑙𝑎𝑡é𝑟𝑎𝑙 𝑂𝑀1 = 𝑂𝑀2 = 𝛼

=𝛼 ⟹ 𝑂Ω = 𝑂𝑀1 = 𝑂𝑀2 = α
⟹ Ω ; 𝑀1 ; 𝑀2 𝜖 𝐶
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⟹ Ω ; 𝑀1 ; 𝑀2 ; 𝑀 𝜖 𝐶 ; 𝑐𝑎𝑟 𝑧𝑀 = 𝛼 Donc le nombre d’éventualités possibles
correspondant à l’obtention des boules 1 2 3
⟹ Ω ; 𝑀1 ; 𝑀2 ; 𝑀 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑐𝑜𝑐𝑦𝑐𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 dans cet ordre consécutif est (𝑛 − 2) × 1 × 1
𝑧𝑀2 − 𝑧Ω 𝑧𝑀1 − 𝑧𝑀
⟹ × 𝜖 ℝ Ainsi :
𝑧𝑀1 − 𝑧Ω 𝑧𝑀2 − 𝑧𝑀 1 2 3
card 𝑐𝑜𝑛𝑠é𝑐𝑢𝑡𝑖𝑓
𝑧𝑀2 − 𝑧Ω 𝑧𝑀2 − 𝑧𝑀 1 2 3 𝑐𝑒𝑡 𝑜𝑟𝑑𝑟𝑒 n−2
⟹ ÷ 𝜖 ℝ 𝑝 𝑐𝑜𝑛𝑠é𝑐𝑢𝑡𝑖𝑓 = =
𝑧𝑀1 − 𝑧Ω 𝑧𝑀1 − 𝑧𝑀 card Ω n!
𝑐𝑒𝑡 𝑜𝑟𝑑𝑟𝑒
𝑧2 − 𝛼 𝑧2 − 𝛼 𝑒 𝑖𝜃
⟹ ÷ 𝜖 ℝ
𝑧1 − 𝛼 𝑧1 − 𝛼 𝑒 𝑖𝜃 La Question : 2)

𝑴
On s’intéresse maintenant à l’ordre de sortie qui
𝛀
est 1 2 3 , Mais peu importe la manière,
consécutivement ou pas. Cet ordre précis nous
𝜶 𝜶 permet de déterminer le nombre total
𝜶 d’éventualités possibles pour ce cas, ce nombre
𝐎 est 𝐶𝑛3 . Je n’ai pas adopter les arrangements 𝐴3𝑛
𝜶
parce que j’ai affaire à un seul ordre qui est
𝐌𝟏 1 2 3 . C’est comme on a tiré trois boules parmi
𝜶
n autres. Les arrangements 𝐴3𝑛 prend en
𝜶 considération tous les ordres possibles,
à savoir : 123, 132, 213, 231, 312, 321.
𝐌𝟐

Ainsi :
Le Deuxième Exercice 1 2 3 Cn3 1
La Question : 1) 𝑝 𝑐𝑒𝑡 𝑜𝑟𝑑𝑟𝑒 = =
card Ω 6 n−3 !
𝑐𝑜𝑛𝑠é𝑐𝑢𝑡𝑖𝑓 𝑜𝑢 𝑛𝑜𝑛
D’abord, je signale que, dans cette expérience
aléatoire, l’hypothèse d’équiprobabilité est bien
évidemment vérifiée car les boules sont La Question : 3)
identiques et indiscernables au toucher.
Soit 𝑋𝑛 la variable aléatoire qui est égale au
Quand on tire n boules, l’une après l’autre, d’une nombre de tirage nécessaires pour obtenir les
urne contenant n boules au total, alors le nombre boules 1 2 3 .
de résultats possibles correspond exactement au
nombre de combinaisons de n éléments. On remarque que la valeur minimale de 𝑋𝑛 est
évidemment 3 c'est-à-dire qu’on peut obtenir les
Autrement-dit : 𝑐𝑎𝑟𝑑 Ω = 𝑛! trois boules au cours des trois premiers tirages.
Et la valeur maximale est n. c'est-à-dire qu’on
Avec Ω est l’ensemble de toutes les éventualités
pourrait avoir les boules 1 2 3 au cours des trois
possibles.
derniers tirages de notre expérience aléatoire.
1 n-2 n-1 n Donc les valeurs possibles de 𝑋𝑛 sont 3, 4, ... , n.
ou encore : 𝑋𝑛 Ω = 3, 4, … … … . . , 𝑛 .
……………………….

La loi de probabilité de la variable aléatoire 𝑋𝑛 est


Vous avez ici 𝑛 − 2 emplacements l’application 𝑃𝑋𝑛 définie ainsi :

On a 𝑛 − 2 éventualités possibles pour qu’on ait


la première boule étant la boule numéro 1.
𝑃𝑋𝑛 ∶ 𝑋𝑛 Ω ⟼ 0,1
On a une éventualité possible pour qu’on ait la 𝑘 ⟼ 𝑃𝑋𝑛 𝑘 = 𝑝 𝑋𝑛 = 𝑘
deuxième boule étant la boule numéro 2 qui suit
la boule N° 1.

On a une éventualité possible pour qu’on ait la On considère le schéma suivant qui renseigne sur
troisième boule étant la boule numéro 3 qui va la forme générale de chaque résultat de la
suivre la boule numéro 2. variable aléatoire 𝑋𝑛 défini dans l’énoncé.
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𝑘 − 1 places 𝑛 − 𝑘 places À titre de vérification :
……… ………… 𝑛 𝑛
3
𝑃𝑋𝑛 𝑘 = 𝑘 2 − 3𝑘 + 2
𝑛 𝑛−1 𝑛−2
𝑘=3 𝑘=3
𝑘 è𝑚𝑒 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑛è𝑚𝑒 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒
𝑛−3
3
Il y a 3 éventualités possibles valables pour = 𝑖+3 2
−3 𝑖+3 +2
l’emplacement numéro k. car cette place 𝑛 𝑛−1 𝑛−2
𝑖=0
devrait recevoir ou bien la boule 1 , la boule 2 ,
𝑛−3
ou bien la boule 3 . 3
= 𝑖 2 + 3𝑖 + 2
𝑛 𝑛−1 𝑛−2
Après avoir remplir l’emplacement numéro k, 𝑖=0
il nous reste deux boules parmi 1 2 3 pour
𝟑 𝒏 − 𝟑 𝒏 − 𝟐 𝟐𝒏 − 𝟓 𝟑 𝒏−𝟑 𝒏−𝟐
les 𝑘 − 1 emplacement sur la figure. =
𝒏 𝒏−𝟏 𝒏−𝟐 𝟔
+
𝟐
+𝟐 𝒏−𝟐
Et la distribution de deux boules sur 𝑘 − 1
emplacements, en prenant en considération
l’ordre, s’effectue selon 𝐴2𝑘−1 différentes =
𝟑 𝒏 − 𝟑 𝒏 − 𝟐 𝟐𝒏 − 𝟓 + 𝟗 𝒏 − 𝟑 𝒏 − 𝟐 + 𝟏𝟐 𝒏 − 𝟐
𝒏 𝒏−𝟏 𝒏−𝟐 𝟔
manières possibles.

Après avoir servir les boules 1 2 3 , il nous reste à 𝟑 𝒏−𝟐 𝟐𝒏𝟐 − 𝟏𝟏𝒏 + 𝟏𝟓 + 𝟗𝒏 − 𝟐𝟕 + 𝟏𝟐
=
distribuer les 𝑛 − 3 boules sur 𝑛 − 3 places vides. 𝒏 𝒏−𝟏 𝒏−𝟐 𝟔
Et pour se faire, il existe 𝑛 − 3 ! façons possibles.

Alors, d’après le principe multiplicatif, 3 𝑛−2 2𝑛2 − 2𝑛


=
on dénombre facilement les cas possibles 𝑛 𝑛−1 𝑛−2 6
correspondant à la vérification de
l’événement 𝑋𝑛 = 𝑘 : 3 𝑛 − 2 ∙ 2𝑛 𝑛 − 1
=
6𝑛 𝑛 − 1 𝑛 − 2
Soit : 𝑐𝑎𝑟𝑑 𝑋𝑛 = 𝑘 = 3 ∙ 𝐴2𝑘−1 ∙ 𝑛 − 3 !
6𝑛 𝑛 − 1 𝑛 − 2
𝑐𝑎𝑟𝑑 𝑋𝑛 = 𝑘 = =1
6𝑛 𝑛 − 1 𝑛 − 2
Ainsi : 𝑃𝑋𝑛 𝑘 = 𝑃 𝑋𝑛 = 𝑘 =
𝑐𝑎𝑟𝑑 Ω
𝒏
3 𝑛 − 3 ! 𝐴2𝑘−1
= 𝑨𝒊𝒏𝒔𝒊 ∶ 𝑷𝑿𝒏 𝒌 = 𝟏
𝑛!
𝒌=𝟑
3 𝑛−3 ! 𝑘−1 !
= ×
𝑛! 𝑘−3 ! Le Troisième Exercice
3 𝑛−3 !∙ 𝑘−1 𝑘−2 ∙ 𝑘−3 !
= La Question : 1) a)
𝑛 𝑛−1 𝑛−2 ∙ 𝑛−3 !∙ 𝑘−3 !

3 𝑘−1 𝑘−2 Rappel : dans un espace vectoriel de dimension


= finie, une famille 𝑥 , 𝑦 est une base si et si et
𝑛 𝑛−1 𝑛−2
seulement si 𝑑𝑒𝑡 𝑥 , 𝑦 ≠ 0.

Finalement, la loi de probabilité de la variable 1/2 1/2 −1


𝑂𝑛 𝑎 ∶ 𝑑𝑒𝑡 𝑒1 ; 𝑒2 = = ≠0
aléatoire 𝑋𝑛 est l’application 𝑃𝑋𝑛 définie ainsi : 1/2 −1/2 2

Donc 𝑒1 , 𝑒2 est une base de 𝑣2 .


𝑃𝑋𝑛 ∶ 3, 4, … … . . , 𝑛 ⟼ 0,1
3 𝑘−1 𝑘−2
𝑘 ⟼ 𝑃𝑋𝑛 𝑘 = La Question : 1) b)
𝑛 𝑛−1 𝑛−2
𝑥
Par la suite je vais adopter l’écriture 𝑢 = 𝑦 au
lieu de 𝑢 = 𝑥 𝑖 + 𝑦 𝑗 juste pour simplifier les
écritures et être à l’aise dans la rédaction.

𝑥 𝑥′ 𝑥𝑥 ′ + 𝑦𝑦′
𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖 ∶ 𝑦 ∗ =
𝑦′ 𝑥𝑦 ′ + 𝑦𝑥′

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1 1 La Question : 2) b)
1/2 1/2 + 1/2
𝑒1 ∗ 𝑒1 = ∗ = 4 4 = = 𝑒1
1/2 1/2 1 1 1/2 𝑥 𝑥′ 𝑥′′
+ Soient 𝑦 , 𝑦′ 𝑒𝑡 𝑦′′ trois éléments de 𝑣2 .
4 4
1 1 Dans un premier temps, On a :
1/2 1/2 + 1/2
𝑒2 ∗ 𝑒2 = ∗ = 4 4 = = 𝑒2
−1/2 −1/2 −1 −1 −1/2 𝑥 𝑥′ 𝑥′′ 𝑥𝑥 ′ + 𝑦𝑦′ 𝑥′′
+
4 4 𝑦 ∗ 𝑦′ ∗
𝑦′′
= ′
𝑥𝑦 + 𝑦𝑥′

𝑦′′

1 1 𝑥 ′′ 𝑥𝑥 ′ + 𝑦𝑦′ + 𝑦′′ 𝑥𝑦 ′ + 𝑦𝑥′


1/2 1/2 − =
𝑒1 ∗ 𝑒2 = ∗ = 4 4 =
0
=0 𝑦 ′′ 𝑥𝑥 ′ + 𝑦𝑦′ + 𝑥′′ 𝑥𝑦 ′ + 𝑦𝑥′
1/2 −1/2 −1 1 0
+ 𝑥𝑥 ′ 𝑥 ′′ + 𝑥 ′′ 𝑦𝑦 ′ + 𝑥𝑦 ′ 𝑦 ′′ + 𝑥′𝑦𝑦′′
4 4 =
𝑦𝑦 ′ 𝑦 ′′ + 𝑥𝑥 ′ 𝑦 ′′ + 𝑥𝑦 ′ 𝑥 ′′ + 𝑦𝑥′𝑥′′
1 1
1/2 1/2 −
4 4 0 Et dans un second temps, On ait :
𝑒2 ∗ 𝑒1 = ∗ = = =0
−1/2 1/2 1 1 0

4 4 𝑥 𝑥′ 𝑥′′ 𝑥 𝑥 ′ 𝑥 ′′ + 𝑦′𝑦′′
La Question : 1) c) 𝑦 ∗ 𝑦′

𝑦′′
= 𝑦 ∗ ′ ′′
𝑥 𝑦 + 𝑦′𝑥′′

𝑥 𝑥 ′ 𝑥 ′′ + 𝑦′𝑦′′ + 𝑦 𝑥 ′ 𝑦 ′′ + 𝑦′𝑥′′
Soient 𝑋, 𝑌, 𝑋 ′ , 𝑌′ un quadriletère dans ℝ4 . =
𝑥 𝑥 ′ 𝑦 ′′ + 𝑦′𝑥′′ + 𝑦 𝑥 ′ 𝑥 ′′ + 𝑦′𝑦′′

𝑋 𝑒1 + 𝑦 𝑒2 ∗ 𝑋 ′ 𝑒1 + 𝑌 ′ 𝑒2 = 𝑥𝑥 ′ 𝑥 ′′ + 𝑥 ′′ 𝑦𝑦 ′ + 𝑥𝑦 ′ 𝑦 ′′ + 𝑥′𝑦𝑦′′
=
𝑦𝑦 ′ 𝑦 ′′ + 𝑥𝑥 ′ 𝑦 ′′ + 𝑥𝑦 ′ 𝑥 ′′ + 𝑦𝑥′𝑥′′
1/2 1/2 1/2 1/2
= 𝑋 +𝑦 ∗ 𝑋′ + 𝑌′
1/2 −1/2 1/2 −1/2
Donc ∗ est une loi associative sur 𝑣2 .
𝑋+𝑌 𝑋′ + 𝑌′
𝑢
2 2 La Question : 2) c) Soit l’élément neutre
= ∗ 𝑣
𝑋−𝑌 𝑋′ − 𝑌′
𝑥 𝑥 𝑢 𝑢 𝑥 𝑥
2 2 Alors : ∀ 𝑦 𝜖 𝑣2 ; 𝑦 ∗ 𝑣 = 𝑣 ∗ 𝑦 = 𝑦
𝑋 + 𝑌 𝑋 ′ + 𝑌′ + 𝑋 − 𝑌 𝑋 ′ − 𝑌′
À cause de la commutativité de la loi ∗ , on se
= 4 restreint à une seule égalité.
𝑋 + 𝑌 𝑋 ′ − 𝑌′ + 𝑋 − 𝑌 𝑋 ′ + 𝑌′
4 𝑥 𝑢 𝑥 𝑥𝑢 + 𝑦𝑣 𝑥
𝑦 ∗ 𝑣 = 𝑦 ⟺ 𝑥𝑣 + 𝑦𝑢 = 𝑦
𝑋𝑋 ′ + 𝑌𝑌′
𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥𝑢 + 𝑦𝑣 = 𝑥
= 2 ⟺
𝑋𝑋 ′ − 𝑌𝑌′ 𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥𝑣 + 𝑦𝑢 = 𝑦
2 𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥 𝑢 − 1 + 𝑦𝑣 = 0

1/2 1/2 𝐸𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥𝑣 + 𝑦 𝑢 − 1 = 0
= 𝑋𝑋 ′ + 𝑌𝑌′
1/2 −1/2 ⟺ 𝑥 𝑢 − 1 + 𝑦𝑣 = 𝑥𝑣 + 𝑦 𝑢 − 1

= 𝑋𝑋 ′ 𝑒1 + 𝑌𝑌 ′ 𝑒2 ⟺ 𝑥 𝑢 − 1 − 𝑦 𝑢 − 1 + 𝑦𝑣 − 𝑥𝑣 = 0
⟺ 𝑥−𝑦 𝑢−1 −𝑣 𝑥−𝑦 = 0
La Question : 2) a) ⟺ 𝑥−𝑦 𝑢−𝑣−1 =0
𝑥 𝑥′ 𝑜𝑢 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥 = 𝑦
Soient 𝑦 𝑒𝑡 𝑦′ deux éléments de 𝑣2 . ⟺
𝑜𝑢 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑢 = 𝑣 + 1
𝑥 𝑥′ 𝑥𝑥 ′ + 𝑦𝑦′ On remplace 𝑢 par la quantité 𝑣 + 1 dans
𝑦 ∗ =
𝑦′ 𝑥𝑦 ′ + 𝑦𝑥′ l’une des équations précédentes on obtient :
𝑥′𝑥 + 𝑦′𝑦 𝑥′ 𝑥 𝑥 𝑣 + 1 + 𝑦𝑣 = 𝑥 ⟺ 𝑥𝑣 + 𝑥 + 𝑦𝑣 = 𝑥
= = ∗ 𝑦
𝑦 ′ 𝑥 + 𝑥′𝑦 𝑦′
⟺ 𝑣 𝑥+𝑦 =0
C’est trop facile car la commutativité de la loi ∗ 𝑜𝑢 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑣 = 0
dans 𝑣2 résulte de celle de la loi + dans ℝ. ⟺
𝑜𝑢 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥 = −𝑦
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𝑜𝑢 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑣 = 0 La Question : 3) a)

𝑜𝑢 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥 = −𝑦
On remarque, au prime abord, que 𝐸𝑢 est une
𝑜𝑢 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑣 = 0 ⟹ 𝑢 = 1
⟺ partie non vide de 𝑣2 .
𝑜𝑢 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥 = −𝑦
car : si 𝑥 𝜖 𝐸𝑢 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 = 𝜆𝑢 ; 𝜆𝜖ℝ .
1 Donc : 𝑥 𝜖 𝑣2 car 𝑣2 , +,∙ est un esp vectoriel.
Ainsi, le vecteur est l’élément neutre pour la
0
loi ∗ sur 𝑣2 . Soient 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 deux vecteurs de 𝐸𝑢 , Alors ils
existent 𝜆 𝑒𝑡 𝜃 𝑑𝑒 ℝ tels que : 𝑥 = 𝜆𝑢 𝑒𝑡 𝑦 = 𝜃𝑢 .
La Question : 2) d)
On a : 𝑥 − 𝑦 = 𝜆𝑢 − 𝜃𝑢 = 𝜆 − 𝜃 𝑢 𝜖 𝐸𝑢 car 𝜆 − 𝜃 𝜖 ℝ
𝑣2 , +,∗ est bien-évidemment un anneau
commutatif car les assertions suivantes sont 𝐸𝑢 ⊆ 𝑣2 𝑒𝑡 𝐸𝑢 ≠ ∅
Ainsi :
vérifiées : ∀ 𝑥 , 𝑦 𝜖 𝐸𝑢 ; 𝑥 + 𝑠𝑦𝑚 𝑦 𝜖 𝐸𝑢

 𝑣2 , + est un groupe abélien. Donc, d’après la caractérisation des sous-groupes,


 ∗ est associative sur 𝑣2 . on conclut que 𝐸𝑢 , + est un sous-groupe de 𝑣2 , + .
 ∗ est distributive par rapport à + sur 𝑣2 .
 ∗ est commutative sur 𝑣2 . La Question : 3) b)

La première assertion est pratiquement vérifiable


car + est une loi de composition interne dans 𝑣2 ℱ 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑠𝑒𝑣 ∀𝛼𝜖ℝ ∀ 𝑥, 𝑦 𝜖 ℱ ∶
Rappel : ⟺
qui est associative, commutative, admet un 𝑑𝑒 𝑙 ′ 𝑒𝑠𝑝 𝐸, +,∙ 𝛼𝑥 + 𝑦 𝜖 ℱ
0 𝑎
élément neutre et que tout élément de
0 𝑏 Soient 𝛼 𝜖 ℝ et 𝑥 et 𝑦 deux vecteurs de 𝐸𝑢 ⊆ 𝑣2 .
−𝑎
𝑣2 admet un seul symétrique dans 𝑣2 .
−𝑏
𝛼 𝑥 + 𝑦 = 𝛼 𝜆1 𝑢 + 𝜆2 𝑢 = 𝛼𝜆1 + 𝜆2 𝑢 𝜖 𝐸𝑢
Pour la 2ème
et la 4ème assertions, c’est déjà fait
dans 2 𝑎 𝑒𝑡 2 𝑏 . Car 𝛼𝜆1 + 𝜆2 est un nombre réel.

Pour la 3ème assertion, on se donne trois éléments Ainsi : 𝐸𝑢 , +,∙ est un sous-espace vectoriel de
𝑎 𝑐 𝑒
, , 𝑓 dans 𝑣2 : 𝑣2 , +,∙ . Et ceci d’après la caractérisation des sous-
𝑏 𝑑 espaces vectoriels mentionnée au début.
𝑎 𝑐 𝑒 𝑎 𝑐+𝑒
𝑂𝑛 𝑎 ∶ ∗ + 𝑓 = ∗ 𝑑+𝑓 La Question : 3) c)
𝑏 𝑑 𝑏
𝑎 𝑐+𝑒 +𝑏 𝑑+𝑓 𝑎
= Soit 𝑢 = 𝜖 𝑣2 \ 0 .
𝑎 𝑑+𝑓 +𝑏 𝑐+𝑒 𝑏
𝑎𝑐 + 𝑎𝑒 + 𝑏𝑑 + 𝑏𝑓 Soient 𝑥 = 𝜆1 𝑢 ; 𝑦 = 𝜆2 𝑢 deux vecteurs de 𝐸𝑢 .
=
𝑎𝑑 + 𝑎𝑓 + 𝑏𝑐 + 𝑏𝑒
𝑎 𝑎 2 2
On a : 𝑢∗𝑢 = ∗ = 𝑎 +𝑏
𝑏 𝑏 2𝑎𝑏
𝑎 𝑐 𝑎 𝑒 𝑎𝑐 + 𝑏𝑑 𝑎𝑒 + 𝑏𝑓
𝑂𝑟 ∶ ∗ + ∗ 𝑓 = +
𝑏 𝑑 𝑏 𝑎𝑑 + 𝑏𝑐 𝑎𝑓 + 𝑏𝑒 𝐸𝑢 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 ∗ ⟹ 𝑥 ∗ 𝑦 𝜖 𝐸𝑢
𝑎𝑐 + 𝑎𝑒 + 𝑏𝑑 + 𝑏𝑓 ⟹ ∃ 𝜆 𝜖 ℝ ; 𝜆1 𝑢 ∗ 𝜆2 𝑢 = 𝜆 𝑢
=
𝑎𝑑 + 𝑎𝑓 + 𝑏𝑐 + 𝑏𝑒 𝜆1 𝑎 𝜆 𝑎 𝜆𝑎
⟹ ∗ 2 =
𝜆1 𝑏 𝜆2 𝑏 𝜆𝑏
𝑎 𝑐 𝑒 𝑎 𝑐 𝑎 𝑒 𝜆1 𝜆2 𝑎2 + 𝜆1 𝜆2 𝑏2 𝜆𝑎
𝐶−à−𝑑 ∶ ∗ + 𝑓 = ∗ + ∗ 𝑓 ⟹ =
𝑏 𝑑 𝑏 𝑑 𝑏 𝜆1 𝜆2 𝑎𝑏 + 𝜆1 𝜆2 𝑎𝑏 𝜆𝑏
2 2 𝑎
⟹ 𝜆1 𝜆2 𝑎 + 𝑏 = 𝜆
2𝑎𝑏 𝑏
Ou encore, On dira que ∗ est distributive par
rapport à + à gauche. Même travail pour la ⟹ 𝜆1 𝜆2 𝑢 ∗ 𝑢 = 𝜆 𝑢
distributivité à droite pour conclure finalement 𝜆
que la loi ∗ est distributive par rapport à la loi + ⟹ 𝑢∗𝑢 = 𝑢
𝜆1 𝜆2
𝜆
⟹ 𝑢∗𝑢 =𝜆𝑢 ; 𝜆=
𝜆1 𝜆2
⟹ 𝑢 𝑒𝑡 𝑢 ∗ 𝑢 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑙𝑖é𝑠
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Inversement : Si 𝑢 ∗ 𝑢 et 𝑢 sont liés, Surjective car : ∀ 𝜆𝑢 𝜖 𝐸𝑢 ∃ 𝑥 = 𝜆𝛼 𝜖 ℝ∗ ; 𝜑 𝑥 = 𝜆𝑢
. Alors : ∃ 𝛼 𝜖 ℝ ; 𝑢 ∗ 𝑢 = 𝛼 𝑢
Finalement : 𝜑 est un isomorphisme
𝐶−à−𝑑 ∶ 𝑎2 + 𝑏 2 = 𝛼 𝑢 (homomorphisme bijectif) de ℝ∗ ,× vers 𝐸𝑢 ,∗ .
2𝑎𝑏

Soient 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 deux vecteurs de 𝐸𝑢 . La Question : 4) b)

2 2
Pour montrer que 𝐸𝑢 , +,∗ est un corps
𝑂𝑛 𝑎 ∶ 𝑥 ∗ 𝑦 = 𝜆1 𝜆2 𝑎 + 𝑏 commutatif, on vérifie les assertions suivantes :
2𝑎𝑏
= 𝜆1 𝜆2 ∙ 𝛼 𝑢  𝐸𝑢 , + est un groupe abélien.
 𝐸𝑢 \ 0 ; ∗ est un groupe.
= ℓ 𝑢 𝜖 𝐸𝑢  ∗ est distributive par rapport à + .
 ∗ est commutative sur 𝐸𝑢 .
Donc 𝐸𝑢 est stable pour la loi ∗ .
Pour la première assertion, c’est déjà fait,
La Question : 4) a) exactement dans la question 3 𝑎 : 𝐸𝑢 , + est un
sous-groupe de 𝑣2 , + .

Soit : 𝜑 ∶ ℝ∗ ,× ⟼ 𝐸𝑢 ,∗ Pour la 2ème assertion, On sait très bien que ℝ∗ ,×


𝑥 est un groupe, Alors 𝜑 ℝ∗ ,× est un groupe aussi.
𝑥 ⟼ 𝑢 Car 𝜑 est un isomorphisme.
𝛼
Et on ait : 𝜑 ℝ∗ ,× = 𝜑 ℝ∗ ,∗ = 𝐸𝑢 \ 0 ; ∗ .
𝐴𝑣𝑒𝑐 ∶ 𝑢∗𝑢 =𝛼𝑢
Pour la distributivité de ∗ par rapport à + c’est
Rappel : d’après le calcul fait précédemment déjà fait aussi.
L on a eu : 𝜆1 𝑢 ∗ 𝜆2 𝑢 = 𝜆1 𝜆2 𝑢 ∗ 𝑢 Pour la 4ème assertion c’est déjà fait.

La conclusion : 𝐸𝑢 , +,∗ est un corps commutatif


Soient 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 deux nombres réel non nuls.
et cela d’après la caractérisation des corps vue
dans le cours 
𝑎 𝑏
𝜑 𝑎 ∗𝜑 𝑏 = 𝑢 ∗ 𝑢
𝛼 𝛼
Le Quatrième Exercice
𝑎 𝑏
= × 𝑢∗𝑢 La Première partie
𝛼 𝛼
La Question : I) 1) a)
𝑎𝑏
= 𝑢∗𝑢
𝛼2 lim 𝑔(𝑥) = lim 1 + 𝑥 2 + 2𝑥 1 + 𝑥 ln 1 + 𝑥
𝑥→−1 𝑥→−1
𝑎𝑏 𝑥>−1 𝑥>−1
= 2 ∙𝛼𝑢
𝛼 = 2 + 2 lim 𝑥 1 + 𝑥 ln 1 + 𝑥
𝑥→−1
𝑎𝑏 𝑥>−1
= ∙ 𝑢
𝛼
= 2 + 2 lim 𝑡 − 1 ∙ 𝑡 ln 𝑡
𝑡→0
=𝜑 𝑎×𝑏 𝑡>0

= 2 + 2 lim+ 𝑡 − 1 × lim+ 𝑡 ln 𝑡
Donc : 𝜑 est un homomorphisme de ℝ∗ ,× vers 𝑡→0 𝑡→0
𝐸𝑢 ,∗
⟶ 2 + 2 × −1 × 0
En plus, 𝜑 est bijective car elle est injective et
surjective : ⟶ 2
𝑥 𝑦
Injective car : 𝜑 𝑥 =𝜑 𝑦 ⟹ 𝛼
𝑢=𝛼 𝑢 La Question : I) 1) b)

𝑥 𝑦 𝑔 𝑥 = 1 + 𝑥 2 − 2𝑥 1 + 𝑥 ln 1 + 𝑥
⟹ =
𝛼 𝛼
𝑥 ⟼ ln 1 + 𝑥 est dérivable sur −1 ; +∞ .
⟹ 𝑥=𝑦 𝑥 ⟼ 2𝑥 1 + 𝑥 est dérivable sur ℝ.
𝑥 ⟼ 1 + 𝑥 2 est dérivable sur ℝ.
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Alors g est dérivable sur 𝐼 = −1, +∞ . La Question : II) 1) b)
Soit 𝑥 𝜖 𝐼, 𝑔’ 𝑥 = 2𝑥 − 2 𝑥 1 + 𝑥 ln 1 + 𝑥 ′ ln 1 + 𝑥
lim 𝑓 𝑥 = lim
𝑥 1+𝑥 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 1 + 𝑥 2
= 2𝑥 − 2 1 + 𝑥 ln 1 + 𝑥 + 𝑥 ln 1 + 𝑥 +
1+𝑥 ln 1 + 𝑥 1+𝑥
= lim ×
= 2𝑥 − 2 1 + 2𝑥 ln 1 + 𝑥 + 𝑥 𝑥→+∞ 1+𝑥 1 + 𝑥2
= −2 1 + 2𝑥 ln 1 + 𝑥 ln 𝑡 1+𝑥
= lim × lim
𝑡→+∞ 𝑡 𝑥→+∞ 1 + 𝑥 2
La Question : I) 2) a) 𝑡=𝑥+1

⟶ 0+ × 0+ ⟶ 0+
D’après ce beau tableau, On remarque que
𝑔 est une fonction continue et est strictement Donc l’axe des abscisses est une asymptote
décroissante sur 0, +∞ . Donc 𝑔 est une horizontale à la courbe 𝐶 au voisinage de +∞
bijection de l’intervalle 0, +∞ à valeurs
dans −∞, 1 . La Question : II) 2) a)

Ainsi : ∀ 𝑦 𝜖 −∞, 1 , ∃! 𝑥 𝜖 0, +∞ ∶ 𝑔 𝑥 =𝑦 Comme 𝑥 ⟼ ln 1 + 𝑥 est dérivable sur −1, +∞


car c’est une composition bien définie de deux
C-à-d : 𝑝𝑜𝑢𝑟 0 𝜖 −∞, 1 , ∃! 𝛼 𝜖 0, +∞ ∶ 𝑔 𝑥 =0 fonctions toutes les deux dérivables : La première
est la fonction 𝑥 ⟼ ln 𝑥 dérivable sur 0, +∞ . La
La Question : I) 2) b) deuxième est 𝑥 ⟼ 1 + 𝑥 dérivable sur ℝ .

Et comme 𝑥 ⟼ 1 + 𝑥 2 est dérivable sur ℝ


On a : 𝑔 1 = 1 + 12 − 2 × 2 ln 2 ≈ −0,77 < 0.
et ∀𝑥𝜖ℝ ∶ 1 + 𝑥 2 ≠ 0 .
Ainsi : 𝑔 1 < 0. ln 1+𝑥
D’où : 𝑔 1 <𝑔 𝛼 . Alors : 𝑥 ⟼ 1+𝑥 2 est dérivable sur −1, +∞
C-à-d : 1 > 𝛼 car 𝑔 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑒𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑒𝑡 𝑏𝑖𝑗𝑒𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒. comme étant un quotient de deux fonctions
dérivables dont le dénominateur est non nul.
La Question : I) 2) c) Soit : 𝑥 𝜖 𝐼 = −1, +∞ ;


𝑥 𝜖 −1, 𝛼 ⟹ 𝑥<𝛼 ln 1 + 𝑥
𝑓′ 𝑥 =
1 + 𝑥2
⟹ 𝑔 𝑥 >𝑔 𝛼 ; 𝑐𝑎𝑟 𝑔 ↘ 0, +∞
⟹ 𝑔 𝑥 > 0 ; 𝑐𝑎𝑟 𝑔 𝛼 = 0 1 + 𝑥 2 ln 1 + 𝑥 ′ − 1 + 𝑥 2 ′ ln 1 + 𝑥
=
1 + 𝑥2 2

𝑥 𝜖 𝛼, +∞ ⟹ 𝑥>𝛼 1 + 𝑥2
1 + 𝑥 − 2𝑥 ln 1 + 𝑥
⟹ 𝑔 𝑥 <𝑔 𝛼 ; 𝑐𝑎𝑟 𝑔 ↘ 0, +∞ =
1 + 𝑥2 2
⟹ 𝑔 𝑥 < 0 ; 𝑐𝑎𝑟 𝑔 𝛼 = 0
1 + 𝑥 2 − 2𝑥 1 + 𝑥 ln 1 + 𝑥
=
1 + 𝑥 1 + 𝑥2 2
La Deuxième partie
𝑔(𝑥)
La Question : II) 1) a) =
1 + 𝑥 1 + 𝑥2 2

ln 1 + 𝑥
lim 𝑓 𝑥 = lim
𝑥→ −1 + 𝑥→ −1 + 1 + 𝑥2
La Question : II) 2) b)
1
= lim ln 1 + 𝑥 × lim
𝑥→ −1 + 𝑥→ −1 + 1 + 𝑥 2
𝑔(𝑥)
1 On a : ∀𝑥𝜖𝐼 ; 𝑓′ 𝑥 =
= lim+ ln 𝑡 × lim + 1 + 𝑥 1 + 𝑥2 2
𝑡→0 𝑥→ −1 1 + 𝑥 2

1 Remarquons, au prime abord, que la quantité


⟶ −∞ × = −∞ 1 + 𝑥 2 2 est toujours positive. Donc le signe de 𝑓 ′ (𝑥)
2
sur 𝐼 dépend des signes des quantités 1 + 𝑥 et 𝑔(𝑥) .
Donc l’axe 𝑥 = −1 est une asymptote verticale Le tableau suivant résume le signe de 𝑓 ′ (𝑥) .
à la courbe 𝐶 .
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La Question : II) 3) c)
𝑥 −1 𝛼 +∞
1+𝑥 0 + + 𝑥≥0 ⟹ 𝑥2 ≥ 0

𝑔(𝑥) + 0 − ⟹ 𝑥2 + 1 ≥ 1
1
𝑓′(𝑥) + 0 − ⟹ ≤ 1 ; 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑎𝑔𝑒 à 𝑙′𝑖𝑛𝑣𝑒𝑟𝑠𝑒
𝑥2 +1
1
ln 1 + 𝑥
2𝛼 𝛼 + 1 ⟹ ≤ 𝑥 ; 𝑑′ 𝑎𝑝𝑟è𝑠 3 𝑏
𝑓 𝑥2 + 1

−∞ 0+ ⟹ ∀𝑥 ≥0 ; 𝑓 𝑥 ≤𝑥

La Question : II) 2) c) La Question : II) 3) d)

𝑔 𝛼 =0 ⟺ 1 + 𝛼 2 − 2𝛼 1 + 𝛼 ln 1 + 𝛼 = 0 𝒚

1 + 𝛼2 𝑪
⟺ ln 1 + 𝛼 =
2𝛼 1 + 𝛼
−𝟏 𝒙
ln 1 + 𝛼 1
⟺ =
1 + 𝛼2 2𝛼 1 + 𝛼

1
⟺ 𝑓 𝛼 =
2𝛼 1 + 𝛼

𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥 ≤ 𝛼
𝑥𝜖𝐼 ⟹
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑥 ≥ 𝛼
La Troisième partie
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑓 𝑥 ≤ 𝑓 𝛼 𝑐𝑎𝑟 𝑓 ↗ −1, 𝛼
⟹ La Question : III) 1) a)
𝑜𝑢𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑓 𝑥 ≤ 𝑓 𝛼 𝑐𝑎𝑟 𝑓 ↘ 𝛼, +∞

⟹ 𝑓 𝑥 ≤𝑓 𝛼 ; ∀𝑥𝜖𝐼 1
∎ 𝐽= 𝑓 𝑥 𝑑𝑥
1 0
⟹ 𝑓 𝑥 ≤ ; ∀𝑥𝜖𝐼
2𝛼 1 + 𝛼
1−𝑥 1−𝑡 𝑓𝑎𝑐𝑖𝑙𝑒
La Question : II) 3) a) 𝑂𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 𝑡= 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥= ;
1+𝑥 1+𝑡 à 𝑑é𝑚𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒𝑟
Soit 𝑇 la tangente à 𝐶 au point d’abscisse 0.
𝑥=0 ⟺ 𝑡=1
𝑇 ∶ 𝑦 = 𝑥 − 0 𝑓 ′ 0 + 𝑓(0) 𝑥=1 ⟺ 𝑡=0
⟺ 𝑇 ∶ 𝑦=𝑥 𝑑𝑥 1−𝑡 ′
1+𝑡 − 1+𝑡 ′
1−𝑡 −2
= =
𝑑𝑡 1+𝑡 2 1+𝑡 2
La Question : II) 3) b)

Soient 𝑥 𝑒𝑡 𝑡 deux nombres réels tels que 𝑥 > 𝑡 > 0 −2


𝑥 > 𝑡 > 0. 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 ∶ 𝑑𝑥 = 2
𝑑𝑡
𝑡 ≥0 ⟺ 𝑡+1≥1 1+𝑡
1 1−𝑡 2
⟺ ≤1 ; 𝑡 ≠ −1 1−𝑡 ln 1 + 1 + 𝑡 ln 1 + 𝑡
𝑡+1 𝑓 𝑥 =𝑓 = =
𝑥 𝑥
1+𝑡 1−𝑡 2 2 1 + 𝑡2
1 1+ 1+𝑡 1+𝑡 2
⟹ 𝑑𝑡 ≤ 1 𝑑𝑡
0 𝑡+1 0
1+𝑡 2 2
⟹ ln 1 + 𝑡 𝑥
≤ 𝑡 𝑥 = 2
× ln
0 0 2 1+𝑡 1+𝑡
⟹ ln 1 + 𝑥 − 0 ≤ 𝑥 − 0
1+𝑡 2 2
𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖 ∶ 𝑓 𝑥 = 2
× ln
⟹ ln 1 + 𝑥 ≤ 𝑥 2 1+𝑡 1+𝑡
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1
∎ 𝐽= 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 𝒚 𝑻
0

0
1+𝑡 2 2 −2
= × ln × 𝑑𝑡
2 1+𝑡 2 1+𝑡 1+𝑡 2
1
𝓐
0
2 1 𝑪
=− ln × 𝑑𝑡 −𝟏 𝟎 𝟏 𝒙
1 1+𝑡 1 + 𝑡2
1
1
= ln 2 − ln 1 + 𝑡 × 𝑑𝑡
0 1 + 𝑡2
1 1
ln 2 ln 1 + 𝑡
= 𝑑𝑡 − 𝑑𝑡 La Question : III) 2)
0 1 + 𝑡2 0 1 + 𝑡2
1
= ln 2 ∙ 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑡 1
−𝐽 1
0 𝐾= 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑥 ∙ 𝑑𝑥
0 1+𝑥
𝜋 𝑢(𝑥)
𝑣 ′ (𝑥)
= ln 2 ∙ −0 −𝐽
4 1
1
1
= 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑥 ∙ ln 1 + 𝑥 0 − ∙ ln 1 + 𝑥 𝑑𝑥
𝜋 ln 2 0 1 + 𝑥2
= −𝐽
4 𝜋 𝜋
= ln 2 − ln 2
4 8
𝜋 ln 2
𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖 ∶ 𝐽= −𝐽
4 𝜋 ln 2
=
𝜋 ln 2 8
𝐶−à−𝑑 ∶ 𝐽+𝐽 =
4
La Question : III) 3)
𝜋 ln 2
𝑂𝑢 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 ∶ 2𝐽 =
4 𝑥=0 ⟺ 𝜃=0
On pose : 𝜃 = tan 𝑥 ;
𝜋 ln 2 𝑥 = 𝜋/4 ⟺ 𝜃 = 1
𝐹𝑖𝑛𝑎𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 ∶ 𝐽=
8
𝑑𝜃 ′
= tan 𝑥 = 1 + 𝑡𝑎𝑛2 𝑥 = 1 + 𝜃 2
La Question : III) 1) b) 𝑑𝑥

L’aire 𝒜 du domaine demandé dans cette


1
question se calcule ainsi : 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 ∶ 𝑑𝑥 = 𝑑𝜃
1
1 + 𝜃2
𝒜= 𝑓 𝑥 − 𝑥 𝑑𝑥 𝑖 × 𝑗
0
1
1 ′
1
𝐷 𝑜ù ∶ 𝐿= ln 1 + 𝜃 ∙ 𝑑𝜃
= 𝑥 − 𝑓(𝑥) 𝑑𝑥 0 1 + 𝜃2
0
1
ln 1 + 𝜃
𝐶𝑎𝑟 ∶ ∀𝑥 ≥0 ; 𝑓 𝑥 ≤𝑥 = 𝑑𝜃 = 𝐽
0 1 + 𝜃2
1 1
𝒜= 𝑥 𝑑𝑥 − 𝑓(𝑥) 𝑑𝑥 𝜋 ln 2
0 0 =
8
1
𝑥2 𝜋 ln 2
= −
2 0
8

1 𝜋 ln 2
= − 𝑖 × 𝑗
2 8
1 𝜋 ln 2
= − 4 𝑐𝑚2
2 8

𝜋 ln 2
= 2− 𝑐𝑚2
2
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