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Plan :
COLLYRES
- Leurs durée de péremption de 15 jours, parfois de 1 mois (ou plus s’ils sont conservés au réfrigérateur).
- doivent être manipulés proprement sans entrer en contact avec l’œil (mettre la tête en arrière et tirer sur
la paupière inférieure) et conservés à l’abri de la lumière.
- Désormais certains collyres (anesthésiques, dilatateurs…) existent en mono-dose ce qui permet d’avoir à
chaque utilisation un flacon propre .
- Pour les anti-infectieux : la concentration baisse de 1000 fois au bout de 8 mn, il faudra de ce fait instiller 6
fois par jour au minimum pour avoir une dose éfficace.
- Pour les antiglaucomateux chroniques : gare à l’observance, l’instillation doit se faire tous les jours, toute la
vie et dans les 2 yeux. Il existe désormais des formes à libération prolongée (LP) à mettre 1 seule fois par
jour.
1- Antiseptiques
ex : VITABACT® …
colore les lentilles souples hydrophiles en bleu , d’où nécessité de rincer d’urgence
2- Antibiotiques
3- Antiviraux
4- Corticoïdes
5- Anesthésiques
ex : Novésine®
Effets secondaires
6 - Mydriatiques
- Ont deux actions : dilatent et paralysent l’accommodation (muscle ciliaire, d’où un certain effet antalgique).
- Sont classés en deux catégories qui sont synergiques : parasympathicolytiques (inhibent sphincter de la
pupille) comme ATROPINE® 0,5 à 1 % (action longue sur 1 à 3 jours) ou son dérivé rapide le MYDRIATICUM®
(action rapide en 15 minutes et brève de 3 heures) et sympathicomimétiques (stimulent le dilatateur)
comme la NEOSYNEPHRINE® à 5 ou 10 % (action rapide en 15 minutes et brève de 3 heures.
- Peuvent etre utilisé soit à but diagnostique (faire un FO),on utilise l’association MYDRICATICUM® +
NEOSINEPHRINE® qui est synergique, en instillant à t0, 5 min, 10 min puis 15 min.
- dilater en permanence pour éviter les synéchies irido-cristalliniennes (traitement des uvéites antérieures
aigues )
- mettre au repos dans un but antalgique le muscle ciliaire en cas d’uvéite de kératite sévère très
douloureuse.
- Sont contre indiqués en cas de prédisposition anatomique au GFA, d’où intérêt d’examiner toujours les
patients à la LAF avant d’entreprendre la dilatation, bien évidemment le risque s’annule si le traitement par
irédéctomie périphérique a été entrepris.
8 - Cicatrisants
- ex : vitamine A
- Indiqué en cas de perte de substance cornéenne superficielle ,et doit être impérativement associé au
traitement de la cause de l’ulcération (anti-infectieux, lavage…)
9 - Colorant : fluorescéine
- Existe en monodose.
- Permet le diagnostic d’une kératite ou d’un ulcère de cornée , ou rechercher un phénomène de Seidel dans
une plaie perforante minime de la cornée.
10 - Larmes artificielles
ex : siccafluid
- Existe en monodose.
- Indiquées dans les syndromes secs.
- L’instillation peut être multiple selon la sévérité du cas (6, 10, voire 15 fois par jour).
POMMADES
1- DIAMOX®
- Inhibiteur de l’anhydrase carbonique (acétazolamide) utilisé en comprimés ou en IV dans le traitement
curatif de la crise de GFA.
- Il n’est en général pas utilisé longtemps mais se méfier en cas de diabète sucré sévère ou d’antécédent de
colique néphrétique.
- Eviter le traitement au long cours car risque d’hypokaliémie (à prévenir par supplémentation potassium et
vérification de l’ionogramme).
2- MANNITOL
3- ANTIBIOTIQUES
- En IV, surtout pour les plaies perforantes du globe oculaire, parfois en péri-opératoire de chirurgies de
cataracte à risque (cataracte diabétique par exemple).
- les QUINOLONES, sont une véritable révolution en ophtalmologie car pénètrent bien dans l’œil(ciprolon en
cp)
1- Voie sous-conjonctivale
- Injection faite par l’Ophtalmologiste en salle de consultation , avec une fine aiguille, après instillation d’un
collyre anesthésique .
- Voie réservée au traitement de maladies oculaires graves (infection de cornée sévère, endophtalmie,
uvéites sévères…).
- Injection d’antibiotiques surtout, parfois de corticoïdes ou d’atropine.
3- Voie intra-vitréenne
- La correction des amétropies sphériques se fait par des verres sphériques divergents pour la myopie et
convergents pour l’hypermétropie et la présbytie(pour vision de prés seulement).
- La correction des amétropies cylindriques (astigmatismes) se fait par un cylindre défini par un axe et une
puissance positive ou négative.
- Les lentilles de contact sont une modalité thérapeutique qui offre une amélioration du champs visuel qu’il
faudra toujours contrebalancer avec les risques infectieux auquels elles exposent le GO
- La prismation est la mise en place d’un prisme devant un œil afin de rétablir le parallélisme de rayons
lumineux et de supprimer la diplopie, au moins en position primaire(bien évidemment entamer un bilan
étiologique neuroradiologique) .
- L’occlusion oculaire est un traitement fort indiqué dans la prise en charge de l’amblyopie. Il vise à occlure
l’œil sain afin de supprimer la neutralisation de l’image donnée par l’œil amblyope
- Les implants endoculaires peuvent faire suite à une ablation de cristallin au cours de la chirurgie de
cataracte , ou dans le cadre d’une chirurgie réfractive de myopie forte pour corriger l’amétropie résiduelle
acquise. Ou sur un œil phaque (artisan en chambre antérieure ou ICL en chambre postérieure dans le cadre
de la chirurgie réfractive de la myopie forte.)
- les systèmes grossissants (loupes, téléagrandisseurs), associés à une rééducation basse vision peuvent
permettre dans certains cas de récupérer une vision de près autorisant à nouveau la lecture.
radiation laser à faible intensité après injection d’un produit sensibilisant qui se fixe électivement sur la paroi des
néovaisseaux (vertéporfine = Visudyne®) ;.
ce traitement a fait la preuve de son efficacité dans certaines formes de néovaisseaux rétro-fovéolaires, au moins
en permettant de freiner l’évolution spontanément péjorative (vasculopathie choroidienne polypoidale)
Traitements chirurgicaux
- l’extraction extracapsulaire (EEC) consiste à ouvrir le cristallin et à le vider (noyau et cortex) tout en
conservant la capsule postérieure, gardant ainsi une « frontière » entre la chambre antérieure et le segment
postérieur.
- Cette technique était réalisée il y a quelques années de façon manuelle, est de nos jours pratiquée par
phakoémulsification par ultrasons , qui a l’énorme avantage de diminuer considérablement la taille de
l’incision (inf à 3 mm environ) et ainsi d’augmenter la rapidité de la récupération visuelle, avec une acuité
visuelle satisfaisante dès les premiers jours post-opératoires.
- l’ablation du cristallin est le plus souvent associée, dans le même temps opératoire, à la mise en place d’un
cristallin artificiel (implant intraoculaire)
La chirurgie du glaucome
La cryoapplication:dans les cas ou un trouble des milieux empêcherait la réalisation d’une PPR au laser
ARGON de la RDP, on peut proposer l’application par voie transclérale d’une boule de froid qui est
suscéptible d’entrainer les même effets thérapeutiques que le laser, au niveau de la rétine.
La vitréctomie est indiquée devant la RDP compliquée d’hemmorragie intravitréenne et /ou de décollement
rétinien tractionnel et consiste en une ablation du vitré avec ou son remplacement par un produit de
tamponnament interne.
La chirurgie réfractive Actuellement dominée par la photo-ablation au laser Excimer pour les myopes faibles ou
moyennes , l’astigmatisme et l’hypérmétropie pour laquelle les résultats sont moins bons.
Ces techniques sont toujours en cours de validation compte tenu des complications
La greffe de cornée :c’est la plus ancienne greffe de tissu réalisée avec succès chez l’homme (1887 – Von Hippel).
- Elle consiste à remplacer un fragment de cornée opaque par une cornée saine, transparente, venant d’un
donneur.
- Réalisé devant une opacité cornéenne induisant une baisse de l’acuité visuelle qu’elle soit d’origine
traumatique ,dégénérative ou postinflammatoire.
- l’excision du chalazion qui est un granulome de la glande de meibomius enkysté post inflammatoire.
- la reconstitution palpébrale après chirurgie carcinomateuse de la paupière.
- le reposionnement du bord ciliaire devant un entropion ou ectropion.