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Ainsi, il semble justifié pour la police de se tourner vers la Cour pour demander un mandat
d’injonction dans le cadre de son enquête.
Tout d’abord, l’article 1-3 de la Loi relative au régime simplifié de libération sous
caution précise que « dès lors qu'une infraction est aggravée, la caution qui y est attachée doit
être augmentée de 50% ». Il n’est donc pas question que la caution ne soit plus de droit dans le
cas présence de possession aggravée de stupéfiants.
Ensuite, l’article 5-2 du même texte précise que « le suspect qui, au cours de sa
libération sous caution, est ensuite mis en accusation pour les faits pour lesquels il fut libéré
sous caution, demeurera astreint au même régime, sauf si le Bureau du Procureur démontre,
dans sa demande de mandat d'arrêt, que l'officier en charge de la libération sous caution a
commis une erreur grossière et manifeste de qualification des faits suspectés et que le suspect
n'était en fait pas éligible, auquel cas l'accusé sera placé en état d'arrestation en vertu dudit
mandat ».
Cet article nous permet ainsi qu’il faudra rechercher une erreur grossière et manifeste
de qualification des faits suspectés par l’officier chargé de la libération sous caution de
l’individu. La pesée erronée à dix grammes près ne paraît que difficilement pouvoir constituer
une telle erreur pour que le suspect puisse de nouveau être placé en état d’arrestation en vertu
d’un mandat d’arrêt.
Autrement, il aurait fallu avant une requalification des faits par le Bureau du Procureur.
IV. Cas pratique : responsabilité civile
La société Umbrella Corp. poursuit la ville au civil car elle a refusé d'immatriculer la
société fille qu'elle a voulu immatriculer. En effet, Umbrella Corp. a voulu déclarer une société
qu'elle créait elle même, baptisée Undercover Corp et il se trouve que la mairie a refusé
d'immatriculer Undercover Corp au motif que la société Umbrella Corp est la seule personne
indiquée dans le nom des « fondateurs » de la société Undercover Corp. Or la mairie exige de
connaître le nom des personnes physiques qui sont derrière Umbrella Corp.
La société Umbrella plaide le fait que le nom des personnes physique n'a pas à être
donné : la personnalité morale d'Umbrella lui donne le droit d'accomplir des actes juridiques
et donc de déclarer elle même une nouvelle société.
La mairie rétorque que le code des affaires et des inspections prévoit que les fondateurs
doivent donner leur identité et qu'en l'espèce les personnes physiques derrière Umbrella Corp
n'ayant pas mentionné leur identité, « les fondateurs » ne se sont pas faits connaître.
Qui a raison ou tort et pourquoi ?
(( Pardon, je bâcle un peu car suis à sec… Curieux que l’on m’éclaire. ))