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- Une loi est aussi une règle qui doit être écrite pour exister

- Coutume : règle de droit non écrite mais obligatoire (→ sous peine de sanctions)
- Un usage ou une pratique : comportement usuel qui n’est pas considéré comme
obligatoire (→ pas de sanction)
Valeur morale (comportement vis a vis d’autrui) : principes respectés par tous (ne dépendent
pas de règles).
Droit positif : droit tel qu’il est posé, pratiqué à un moment dans une société donnée.
Ordre normatif : règle de toute sorte de nature, ensemble de règles (morales, religieuses
< Droit canon, économiques)

Ordre juridique : dans les ordres normatifs, règles de droit.


Vocabulaire :

- Juriste : personne qui est licencié en droit, qui est titulaire du diplôme juridique ;
qui se rapporte au droit en général (→ avocat, magistrat)
- Juridique : qui se rapporte au droit en général
- ≠ Judiciaire : terme plus précis, adjectif qui se rapporte à une activité de juge, à
quelqu’un qui travaille dans le pouvoir judiciaire.
Ex : règle de droit judiciaire : délai,…
- Droit judiciaire : ensemble de règles de droit qui sont applicables à un procès
- Juridictionnel : qui a un rapport avec une juridiction
- Juridiction : institution de jugement

Cour d’arbitrage : juridiction constitutionnelle (chargé de voir si). Elle est constituée de 12
juges dont 6 anciens politiciens.

Autres institutions très importantes dans lesquels il y a des non-juristes (magistrats non
professionnels) qui assistent :
- Cour d’Assises (On tire au sort des jurés parmi la population adulte de Belgique)
- Tribunaux du commerce : un juge juriste et deux juges. consulaires représentants
les professions commerciales.
- Tribunaux du travail : sont composés d’un magistrat professionnel et de deux juges
sociaux (ex : représentants syndicats, travailleurs, responsables entreprises,…)
- Code civil : concerne les rapports entre les individus entre eux (mariage, filiation,
contrat, responsabilité civile…)
- Code pénal : ensemble des règles de droit de l’état belge concernant les
détermination des infractions, sanctions,…
- Procédure pénale (comment le procès se déroule)
- Code du commerce : règles applicables aux commerçant (travail, sécurité
sociale…)
2) La juridiction du conseil de l’Europe est « la cour européenne des droits de l’homme »
qui siège à Strasbourg.
3) Union européenne : Cour de justice de Lux
4) Tribunal de première instance de Lux
Régions et communautés : ministres élus au 2ème degré. (On élit les conseillers qui élisent les
ministres)

On élit :
 Les sénateurs et les députés (suffrage universel direct ; 4 ans)
 voteront les lois fédérales
 Membres des parlements communautés (députés) et régions (conseillers) ; selon le
domicile ; 5 ans  voteront les décrets
 Députés belges au niveau européen ; 5 ans
 Conseillers communaux (commune de résidence) et conseillers provinciaux (hors
Bxl) ; 6 ans

Référendum : demande d’avis sur un texte


Election : choisir homme ou femme.
 Les sanctions pénales : conséquence juridique attachée à la violation d’une règle de
droit pénal.
Dans le livre 1 du droit pénal, il y a une énumération des différentes sanctions possibles. La
constitution dit qu’aucune sanction ne peut être appliquée si elle n’a pas été prévue dans une
loi, pour cette infraction là (→ légalité des peines). Peine ↔ Infraction
En matière générale, il existe différentes peines possibles :
- Une peine de réclusion : perpétuité
- Une peine d’emprisonnement
- Une amende pénale
- Une peine de travail.

 Les sanctions civiles : Il est la pour régler les rapports des individus entre eux
En résumé :

- Vice de formation → annulation


- Vice d’exécution → divorce, résolution, résiliation

 Les sanctions disciplinaires : Données par les ordres des métiers


Chacun des ordres a un code de déontologie, et si quelqu’un le viole, alors il peut subir une
sanction disciplinaire :
- Suspension (3 mois, 6 mois, 1 ans)
- Radiation (définitif)
- Le blâme
Les sanctions disciplinaires peuvent être accompagnées d’autres sanctions :
Ex : un médecin oublie quelque chose dans le corps d’un patient :
- poursuivit pénalement → coups et blessures involontaires
- poursuivit disciplinairement

 Les sanctions fiscales : si quelqu’un ne paie pas ses impôts, la personne devra payer
ses impôts + une amende fiscale prononcée par l’administration fiscale.

 Les sanctions administratives : S’appliquent au personnes qui ne respectent pas


certaines législation. Alors, on peut exiger une amende administrative (pécuniaire)

Au niveau du droit des successions, si il n’y a pas de successeur désigné, les biens étant
importants aux niveaux économique, social et politique, ils reviennent à l’Etat (région), ce
processus est appelé succession en déshérence.
Sans mandat d’arrêt, on peut être arrêté 24h, ensuite :

→ Mandat (délivré par le juge d’instruction : détention (5 jours max.)


→ Si pas de mandat : relâché

Après la mise en détention pendant 5 jours, on est entendu par « La chambre du Conseil »
(dans un des 27 tribunaux de première instance de Belgique) , le Parquet, le juge et le prévenu
discutent…

→ Le juge justifie la détention et demande qu’elle soit maintenue (pour continuer l’enquête)
… et alors on passe devant la chambre du conseil tous les mois
→ C’est bon et le prévenu est relâché mais l’enquête continue, la personne est relâchée mais
cela ne veut pas dire qu’elle n’est plus poursuivie.

Si la décision est confirmée, cela va à la chambre des mises en accusation (il y en a 5)


Ordres Juridiques internationaux :
→ Ordre juridique de l’ONU (1946 : décident d’exercer ensemble des compétences dont
l’objectif est de préserver la paix dans le monde < Charte de San Francisco)

→ Union européenne : 15 Etats (25 en mai 2004) ont décidé d’exercer ensemble des
compétences en matière économique et sociale. Idée qu’un mandat d’arrêt européen se pose
pour l’union européenne. + Conseil de l’Europe : 50 Etats européens dont le but est de mettre
ensemble des compétences pour garder une politique commune des droits de l’homme.

→ Organisation des Etats africains… → il y en a énormément…

Le roi a donc le soin de mener la politique internationale mais jamais seul et quand il faut
par exemple signer un traité entre Etats (par exemple celui qui institue l’OTAN, l’UE) ; le Roi
le fait sous la couverture d’un ministre, et c’est ce dernier qui négocie le traité. En France,
c’est le président qui vient, il exprime des positions personnelles en tant que président. En
Belgique, le Roi ne peut pas parler seul.

Après que les ministres aient discuté et qu’ils sont d’accord, quelques étapes sont
indispensables:

• 1ère étape : Signature


On signe le traité, on l’authentifie… le traité est donc comme on le veut ! Le Roi signe avec le
contreseing ministériel

Pour les traités généraux, c’est le premier ministre, pour les particuliers, c’est le ministre en
question.

• 2ème étape : La ratification


La ratification dit que non seulement je suis d’accord avec le traité mais, aussi que je
m’engage à le respecter vis à vis de tous les autres Etats qui ont signé (engagement juridique
international). S’il y a non-respect du traité, l’Etat en faute est susceptible d’être poursuivi
par l’ordre juridique dans lequel a été signé le traité. (Par ex. Strasbourg pour le Conseil de
l’Europe). Le roi ratifie le traité, toujours avec un contreseing ministériel
• 3ème étape : Approbation

Cette troisième étape se fait en Belgique, sans les autres Etats contractants. Cela implique
que la Belgique approuve. Nous sommes maintenant sous l’ordre juridique belge. On dit Oui,
et on ne change pas le moindre point du traité.
Idem pour un contrat : il ne se modifie qu’avec toutes les personnes qui on signé

Ce sont La chambre des représentants et le Sénat qui devront approuver le Traité, Parlement
bicaméral en Belgique.
→ C’est un troisième exemple d’une loi au sens formel du mot. La loi ne fait que dire oui au
traité. En Belgique, la manière d’approuver une loi interne, c’est qu’elle soit approuvée par
la Chambre et le Sénat.

Cependant, certaines compétences ont été attribuées aux communautés et aux régions et
peuvent avoir un lien au niveau international pour un traité. C’est alors le parlement de la
communauté qui signe et ratifie…

S’il n’y a pas d’approbation de la part du parlement concerné, alors, il y a dénonciation du


traité, ce qui est très rare… En général, on aboutit à un accord. C’est l’Etat belge qui sera
poursuivi si le traité n’est pas respecté par la communauté ne respecte pas ses engagements
et l’Etat belge se retournera ensuite contre la communauté.

Le comité des régions

Dans tous les pays il y a des régions mais elles ont des compétences différentes en fonction
des Etats. On a créé une instance au sein de l’UE qui réunit les représentants de ces Régions
et le comité sert de tremplin dans les compétences qui restent malgré tout celle des Etats.
(Relais des Régions). Ils permettent aux différentes régions d’avoir des politiques communes
(ex : région Wallonne et région de la Lorraine) parce qu’il peut y avoir des intérêts communs
entre deux régions.

A propos de l’approbation (dans le droit international) :


- Dans certains Etats, la manière de rendre obligatoire un traité international est
différente. En France par exemple : la constitution française prévoit qu’un nombre de
traités peuvent faire l’objet d’une approbation par référendum (demande aux
électeurs ; oui ou non à la majorité ; plébiscite par le président). Ex : traité de
Maastricht
- Si non, le texte est approuvé par le législateur

En Belgique, le référendum n’est pas possible (sauf modification de la constitution).

 Pour certains traités : Avant que le roi signe et ratifie, il faut qu’il y ait une loi signée
pour autoriser le roi à signer. Notamment pour les traités qui vont modifier les
frontières de la Belgique.
 Certains traités nécessitent une intervention plus directe de la chambre et du sénat,
dans certaines matières importantes, le roi doit avoir les garanties préalables.
Ex : traité de Versailles (trop grand travail pour que la Belgique ose dire
après : « euh, on n’approuve pas en fait… »)
(Tableau p.23)

En Belgique : double hiérarchie :

1. Hiérarchie sur le plan de tout l’Etat fédéral (compétences attribuées à l’organisme fédéral)
Ensemble des législateurs, roi, ministres… Art. 1 Constitution

2. Les communautés et les régions : 2 types d’entités fédérées qui, dans le domaine où elles
sont compétentes, elles ont les mêmes pouvoirs que la loi.

Ces communautés et régions dans les domaines et sur les territoires où elles sont
compétentes ont les mêmes pouvoirs que la loi fédérale, c’est à dire qu’entre l’Etat fédéral,
les communautés, les régions, il n’y a PAS de hiérarchie.
C’est parallèle. C’est ce qui fait la spécificité d’un état fédéral (Inde, E-U, Suisse,…)

Il y a des compétences attribuées aux communautés/régions/à l’Etat fédéral et ces


compétences sont exercées de manières exclusives propres à leur territoire.
C’est à dire, si l’Etat fédéral a des compétences pour la justice, il les fait seul.
Territoire respectif entre régions.

Il n’y a pas de hiérarchie mais doivent respecter :


 la matière pour laquelle ils sont compétents
 le territoire où ils sont compétents
Pourquoi la constitution est elle une règle fondamentale ?

 Constitution

Matières déléguées (attribuées) aux chambres (Sénat et chambre des représentants)

 Lois spéciale : adoptées avec une majorité spéciale au 2/3 (Article 4 de la Const.)

Il n’est pas clairement mis dans la constitution « majorité spéciale », il est mis « selon la
procédure décrite à l’article 4)
- Dans la matière, on dit de se séparer en 2 groupes linguistiques : d’un côté les
francophone et les germanophones et de l’autre, les néerlandophones et il faut obtenir
la majorité simple dans les deux groupes linguistiques de chacune des deux
assemblées
- La loi doit également être votée à la majorité des 2/3, dans les deux assemblées

 Lois : notion générales

 Elle vise la règle de droit adoptée par la chambre et le sénat lorsque les compétences
sont bicamérales (= lorsque les 2 composantes travaillent de manière indépendante)

 La chambre a toujours le dernier mot (excepté quand on veut changer la constitution


ou on continue jusqu'à un accord)

 les lois deviennent obligatoires lorsqu’elles sont éditées au moniteur (sauf quand le
constituant dit qu’elle sera d’application ultérieurement à sa publication, pour cela,
voir le dernier chapitre du moniteur)
 Décrets

Ils s’appliquent aux régions et communautés, il faut la majorité des 2/3 des votants

 Ordonnance à Bruxelles

Région bruxelloise : 19 communes (1970)


Lois spéciales qui précisent les compétences des régions et des communautés.

1980 : Compétences attribuées aux régions flamandes et wallonnes


→ A Bruxelles, toujours rien.

1989 : On trouve les compétences de Bruxelles capitale


→ Création des ordonnances

Les flamands ont obtenu une sorte de garantie (étant donné qu’ils sont minoritaires)
que dans certaines matières des régions, les ordonnances puissent avoir un certain contrôle
(tutelle) par l’Etat fédéral >< Concepts du fédéralisme

Bruxelles capitale est différente des deux autres régions :


Etant donné que Bruxelles est la capitale de la Belgique et d’une série d’institution, dans
certaines matières qui touchent aux intérêts de Bruxelles en tant que capitale, il peut y avoir
un contrôle… (Qu’il n’y a pas sur les autres Régions) Ce n’est jamais arrivé.

Les régions ont des compétences en matière d’urbanisme, aménagement du territoire.


Ex : Il n’est plus de permis de bâtir pour l’établissement de ministères…Idem bâtiments UE,
c’est la région qui accorde les permis de bâtir

→ Lorsque l’ordonnance est légalisée, elle est à égalité avec le décret et la loi.

Peut on imaginer qu’un décret puisse modifier, abroger ou déroger une loi ?

Les décrets → les régions ont progressivement modifié, abrogé et dérogé les lois après qu’on
leur ait donné plus de compétences.

Il existe un pied d’égalité en fonction des matières

En dessous des lois, décrets,… il existe des mesures d’application qui précisent ces lois :

 Arrêté royal (niveau fédéral)


 Arrêté ministériel (niveau fédéral)

 Arrêtés gouvernementaux (dans les régions et communautés)

 Règlement provincial (10 provinces)


Les communes de Bruxelles capitale ne relèvent plus d’aucune province, pas de députation
permanente = exécutif de la province.

Exécutif des communes : collège des bourgmestres et échevins


Parlement : conseil communal (élus)

On choisit des échevins dans le conseil communal par rapport aux résultats des élections.
Un décret prévoit que le bourgmestre sera élu en Flandre.
Ce n’est pas décidé en Wallonie (< ministre région Wallonne)
→ Le roi ne nomme plus le bourgmestre.

Conseil provinciaux : députation permanente (députés élus au sein du conseil provincial)


→ Élection au deuxième degré

Les électeurs n’élisent pas le gouvernement, en effet, les exécutifs sont :

1. Elus au deuxième degré (provinces, communes, régions, communautés)


2. Niveau fédéral : le roi nomme et révoque les ministres
3. Le roi n’est ni élu, ni nommé, il est désigné par le processus d’hérédité

Vénalité : fait d’acheter


Les notaires nommés par le roi paient (rachètent) l’étude (la clientèle) d’un ancien notaire
(différent acheter sa nomination)

Les règles doivent être publiées et connues de tous pour être obligatoires
« Nul n’est sensé ignorer la loi »
→ Moniteur belge (il n’est plus disponible que sur internet)

En ce qui concerne les règlements provinciaux, ils sont dans un recueil « le mémorial
provincial » dans chaque province.

Pour les communes : bans communaux


→ Panneaux à l’extérieur de l’hôtel de ville qui annoncent les nouveaux règlements

Toutes ces règles sont susceptibles de nous être imposées (par rapport au territoire de notre
commune/province)
⇒ Etat de droit
→ Il existe donc des recours (conseil d’état ; juges…)

§5. Les sources non formelles du droit belge

Ces règles ne sont pas obligatoires mais accompagnent, complètent, aident… Ce sont des
sources non formelles.

 La coutume : (différent du droit international ou elle prime)


En droit interne, le privilège revient aux lois écrites.
Ex : Question de la preuve en matière pénale.
Les prévenus sont présumés innocents : présomption de l’innocence
Celui qui prétend que vous êtes coupables doit le prouver.

Dans certaines matières, le législateur prévoit des présomptions (pas en matières pénales)
→ Renversement de situation, le prévenu doit prouver le contraire si c’est le cas.
Ex : le mari de la femme qui accouche est présumé père

Dans certains domaines du commerce, on accepte la paumée → coutume lors de la vente de


bestiau qui vaut comme une preuve écrite.

Il ne faut pas confondre la coutume (règle obligatoire, mode de preuve valable) avec l’usage,
pratique (pas obligatoire)

Ex : En Droit constitutionnel, il est d’usage que le conseil des ministres se réunisse le


vendredi. Il peut cependant se réunir un autre jour pour certaines raisons.

 La doctrine

Ensemble des écrits à propos d’un sujet de droit

 Jurisprudence

Ensemble des jugements ; un jugement fait autorité, une jurisprudence a autorité de la chose
jugée.

La doctrine et la jurisprudence ne sont PAS obligatoires, elles ne servent que d’inspiration !

Jurisprudence : ensemble de décisions rendues par les juges.


 obligatoires pour les parties dans la cause
 pas obligatoire pour tous

2 exceptions : lorsque le conseil d’Etat ou la cour d’arbitrage annulent un arrêté royal (pour
le conseil d’Etat) ou un décret, une ordonnance (pour la cour d’arbitrage) cela vaut pour
tous.
C’est parce que
 quand on va devant la Cour d’arbitrage ou le conseil d’état, on fait un procès à un
acte (et pas à une personne). → Ce sont des contentieux objectifs (visent une norme),
ERGA OMNES (pour tout le monde).

 Tandis que quand on va dans les juridictions de l’ordre judiciaire : procès fait à une
personne : contentieux subjectif (le jugement ne vaut que pour les personnes mises en
cause)

 Si 2 personnes sont co-auteurs d’une infraction (ont fait l’infraction ensemble) : le


procès pénal les mets ensemble. On poursuit avec le même juge et en même temps les
différents coupables d’une infraction et leurs complices.

Ceci dit, chacune des personnes fera l’objet d’une décision particulière. Pas de
condamnation en bloc.
Au procès pénal : contentieux subjectif : on ne condamne pas un acte mais une personne c’est
pour cela qu’il y a des décisions particulières par personnes.

 Si une victime (qui constitue la partie civile) obtient des dommages et intérêts, cela ne
vaut que pour elle seule.
Partie II : Eléments de droit public

La distinction entre droit public - droit privé est une distinction méthodologique, ça
n’enseigne rien sur le fond mais aide à mieux comprendre… Face à la multitude des objets
qui concerne le droit, on a décidé de les regrouper mais il y a des interconnections.

Droit Privé :
Toutes les matières de droit qui règlent, régissent les rapports juridiques des individus entre
eux.

Droit privé : - Droit des obligations (ex : contrat)


-Droit des personnes (ex : mariage – 4 obligations du mariage : fidélité,
cohabitation, secours, assistance)

Droit Public :
On met en principe toutes les branches du droit qui concernent :
 création, définition et attribution des compétences attribuées aux institutions qui sont
chargées de créer le droit, de le mettre en application ou de le faire appliquer.
→ Organisation générale de l’Etat
 matière qui concerne les rapports des citoyens avec les autorités publiques
(Attention, pas les rapports des citoyens entre eux !)

Subdivision des branches du droit public :

 le droit constitutionnel
 le droit administratif :
 le droit fiscal
 le droit pénal

(a) Le droit constitutionnel : Droit public issu de la Constitution (constitution : règle qui est
fondamentale parce que c’est elle qui crée les pouvoirs, qui les organise et qui leur donne
des compétences.)
La constitution définit les libertés publiques c’est à dire l’ensemble de droits qui garantit aux
individus et aux groupes de personnes que les autorités publiques :
 ne vont pas intervenir de manière autoritaire dans leur liberté de manifester leur
opinion, de s’associer, de la presse,…
 vont les aider (= Etat providence) à exercer leurs libertés
Ex : enseignement gratuit jusqu'à 18 ans.

La cour d’arbitrage contrôle que les règles de droit respectent la constitution.


(b) Le droit administratif : concerne l’organisation de l’administration
administration → ensemble des pouvoirs chargés d’appliquer les règles générales au cas
particuliers.

Ex : C’est aux administrations communales qu’on s’adresse pour déclarer une naissance, un
décès,… « Ce qu’on doit écrire » est noté par la loi : prénom + nom de la femme qui a donné
naissance (En Belgique, les femmes ne peuvent pas accoucher sous x) . Si elle est mariée, on
met le nom du mari qui est présumé être le père + sexe + date + lieu
→ L’administration doit intervenir parce que chaque naissance est un cas particulier.

Ex : décès : c’est à l’administration fiscale qu’on s’adresse en ce qui concerne l’impôt…

Administration : plein de fonctionnaires (agents de l’Etat → fiscal, des communautés →


enseignement, des régions → environnement, des communes/provinces …)

Le droit administratif s’occupe aussi de définir le statut des agents de la fonction publique.
Toutes ces personnes détiennent une parcelle de l’autorité publique. Elles doivent respecter
un intérêt général en exerçant leur fonction.
Ex : corruption publique sévèrement punie ! (Quand par exemple on paye un fonctionnaire
pour avoir un permis de bâtir).

Quand les administrations doivent agir, elles ont besoin d’un ministère pour construire une
autoroute. On appelle un marché public, une offre publique à différents entrepreneurs. Le
ministre de la justice décide du plus intéressant.

Différence droit public - privé :


Dans une offre publique, on ne peut pas choisir qui on veut, ces marchés publics doivent être
attribués de manière claire. Privé : on peut choisir qui on veut.

Quand un Etat fait des travaux, son appel d’offre doit maintenant viser l’ensemble de l’Union
Européenne.

(c) Droit fiscal : Classé dans le droit public parce que tout ce qui concerne la réglementation
de l’impôt (= contribution que les personnes doivent aux pouvoirs publics parce que les
pouvoirs publics doivent remplir les conditions de l’intérêt général), qui doit être décidé par
une loi (définit, précise l’impôt,…) ou une règle décrétée par une assemblée élue.

En Belgique :

 impôts directs : impôts que chacun paye directement par rapport à ses revenus
professionnel, immobiliers, mobiliers ; Pas d’impôts sur le capital.
Ex : Impôt sur les intérêts des actions, sur le revenu mobilier
Pour l’émancipation ou l’argent mis sur un compte, il n’y a pas de taxation.

 impôts indirects : que l’on paye indirectement à chaque fois qu’on fait un acte qui
ajoute une valeur à quelque chose → TVA
Ex : nouvelle chaudière à la maison, paquet de cigarettes,…
→ Revenu du travail
Salariés et fonctionnaires ne touchent pas un salaire brut, en ce qui concerne
transactions immobilières et droit de succession, il faut aussi payer un certain
pourcentage aux autorités publiques.

Si la constitution veut que les impôts directs ou indirects soient décidés par une assemblée
élue, c’est parce que le choix de la fiscalité est une affaire publique → choix politique

Exemples :

 Les employeurs disent que si la fiscalité directe est trop lourde (impôts sur les
sociétés), c’est de l’argent en moins pour les investissements.
→ L’impôt sur les sociétés en Belgique est relativement lourd par rapport à l’Europe
mais c’est un choix politique.
 Certaines personnes trouvent que les impôts indirects (TVA) ne sont pas justes parce
qu’ils frappent tout le monde quel que soit le revenu. Une politique fiscale à tendance
gauchiste voudrait réduire ces impôts indirects.

(d) Droit pénal : Depuis 2-3siècles en Europe, on a acquis l’idée qu’un certain nombre de
faits graves nécessitent d’être sanctionnés. Il n’y a plus de vengeances personnelles. C’est à
l’Etat que revient le monopole de sanctionner. Il s’agit de poursuivre des personnes ayant
commis un acte qui porte atteinte à la société. On a donc plus le droit de se faire justice à
nous-même et sur le plan privé, et sur le plan public. On peut éventuellement régler un
désaccord à l’amiable.

Lorsqu’on porte plainte, un crime a peut-être été commis et c’est le Parquet qui prend la suite
des événements en mains. On est pas maître de nos actions : si par la suite on décide de
retirer notre plainte alors que le parquet a commencé son enquête et a aboutit à quelque
chose, ça ne change rien, le retrait ne sera pas pris en compte. (→ Monopole de l’Etat)

On ne peut pas faire appel si on trouve que l’accusé n’a pas eu une peine assez sévère. On
peut le faire si par ex, on veut plus de dommages et intérêts.

Remarque :
Droit privé : droit des obligations
 liens de droits < contrats
 hors contrat

Chapitre 1 : Grandes caractéristiques du droit constitutionnel

En Belgique, si on observe le cadre, les grands axes du droit constitutionnels, on observe :


 que la Belgique est un état de droit
 que c’est une démocratie
 que c’est une démocratie qui pratique la séparation des pouvoir
 que c’est un Etat fédéral qui a des aspects de décentralisation.

§1. L’Etat de droit (pages 16 à 41)

Il y a 2 traits fondamentaux :
 garantit les libertés publiques (page 41)
 garantit que les autorités de l’Etat respectent la constitution. Pour cela on a créé des
institutions (pages 61 et suivantes) : Cour d’arbitrage, cour des comptes, conseil d’Etat,
conseil supérieur de la justice.

Conseil supérieur de la justice : composé de magistrats, avocats, représentants de la société


civile. Organisation chargée de contrôler le bon fonctionnement des cours et tribunaux c’est à
dire que les juges soient nommés, veiller à ce qu’ils soient formés (stages obligatoires,
formations permanentes,…)

§2. Démocratie

Comme le mot « état de droit », « démocratie » n’apparaît pas dans la constitution.


Par contre, il y a dans la Constitution des éléments qui peuvent nous faire dire que la Belgique
est démocratique.

Il y a des Etats qui garantissent que les citoyens puissent participer à l’exercice de la fonction
politique, permettent d’avoir une implication directe.
Ex : referendum (consiste à être interrogé sur un projet de loi ou de révision de la constitution.
Si la population est d’accord, le texte est approuvé et a force obligatoire.)

Cependant en Belgique, on ne fait que participer à l’exercice de la fonction.


→ On prévoit que de manière régulière des élections soient organisées pour designer les
personnes de :
- conseils communaux tous les 6 ans
- provinces 4 ans
- assemblées fédérales législatives (Chambre et Sénat) 4 ans
- assemblée des communautés/régions 5 ans
- assemblée européenne 5 ans

→ Pour le reste : on désigne nos représentants au suffrage indirect :


- échevins pour les communes
- députés permanents pour les provinces
- membres des gouvernements élus par le conseil de la communauté/région

- Nommés : bourgmestre,…

- Hérédité : roi

§3. C’est une démocratie qui pratique la séparation des pouvoirs

Dans la Constitution, au titre III : les pouvoirs », on trouve plusieurs subdivisions (pouvoir
fédéral, régional…) → pouvoirs séparés !

Un système de droit est un ensemble de règles mais aussi d’institutions qui :


- crée
- applique
- juge

→ Ce sont les 3 fonctions qui doivent êtres remplies dans un Etat de droit :
- crée : fonction normative
- applique : fonction gouvernementale ou exécutive
- juge : fonction juridictionnelle

Une même institution ou une même personne ne peut pas exercer plusieurs pouvoirs à la fois,
ce serait trop dangereux donc, SEPARATION des pouvoirs.

Des philosophes, théoriciens,… ont fait des doctrines sur la séparation des pouvoirs.
En 1688, un anglais, John Locke fut le premier à dire que le roi ne pouvait plus exercer tous
ses pouvoirs, et qu’il ne pouvait pas exercer le pouvoir à la place de ses ministres. Le roi
pouvait à tout moment reprendre ses pouvoirs et les exercer à la place des juges qu’il avait
désignés.
Lit de justice = roi de France car il était considéré comme tenant (exerçant) tous les pouvoirs.
Il pouvait annuler les impôts de certaines personnes !

Il a fallu attendre le siècle des lumières (Montesquieu, Voltaire) et surtout la révolution


française en 1789 pour arriver à une conception de séparation des pouvoirs.

Exercent le pouvoir législatif :


- Les chambres législatives fédérales
- Parlement des communautés et régions

Ils font des lois générales et abstraites…

Exercent le pouvoir exécutif :


- Le gouvernement fédéral : le roi et ses ministres
- Les gouvernements régionaux

Ils sont là pour appliquer aux cas particuliers les règles de droit (issues des composantes des
fonctions normatives) ou des arrêtés royaux (qui ne peuvent empiété ou déroger à une loi
existante !)

Le pouvoir juridictionnel est composé de plusieurs grandes institutions dans le but de régler
des règles de droit. La Constitution prévoit un pouvoir judiciaire (ensemble des juges chargé
de trancher les conflits relatifs aux règles de droit quand ils mettent en cause des droits
subjectifs)
 On considère qu’une personne physique ou morale ne respecte pas une règle ; on fait le
procès à 1 personne.

En Belgique, on peut aussi faire procès à des actes (ensemble des lois et des arrêtés royaux) et
on fait alors appel d’abord à la Cour d’arbitrage et ensuite au Conseil d’Etat.
 Contentieux objectif : contre une acte
 Contentieux subjectif : contre une personne

Attention, quand on parle d’un régime qui pratique la séparation des pouvoirs, ça ne veut pas
dire que dans ces régimes s’ignorent entre eux mais au contraire. Chacun exerce le pouvoir
donné par la constitution.
Il existe des pouvoirs qui contrebalancent les autres :
- « enseignement à distance : francophone sur les terres flamandes, cela a été puni par la
Cour d’arbitrage qui a annulé ce pouvoir car il a empiété sur le pouvoir d’un autre.
- En France, la séparation des pouvoirs et moins stricte qu’en Belgique car on confond
parfois les normes gouvernementales aux normes normatives.

Séparation pouvoir : celui qui a fait la loi ne l’exécute pas, ne juge pas

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