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- Coutume : règle de droit non écrite mais obligatoire (→ sous peine de sanctions)
- Un usage ou une pratique : comportement usuel qui n’est pas considéré comme
obligatoire (→ pas de sanction)
Valeur morale (comportement vis a vis d’autrui) : principes respectés par tous (ne dépendent
pas de règles).
Droit positif : droit tel qu’il est posé, pratiqué à un moment dans une société donnée.
Ordre normatif : règle de toute sorte de nature, ensemble de règles (morales, religieuses
< Droit canon, économiques)
- Juriste : personne qui est licencié en droit, qui est titulaire du diplôme juridique ;
qui se rapporte au droit en général (→ avocat, magistrat)
- Juridique : qui se rapporte au droit en général
- ≠ Judiciaire : terme plus précis, adjectif qui se rapporte à une activité de juge, à
quelqu’un qui travaille dans le pouvoir judiciaire.
Ex : règle de droit judiciaire : délai,…
- Droit judiciaire : ensemble de règles de droit qui sont applicables à un procès
- Juridictionnel : qui a un rapport avec une juridiction
- Juridiction : institution de jugement
Cour d’arbitrage : juridiction constitutionnelle (chargé de voir si). Elle est constituée de 12
juges dont 6 anciens politiciens.
Autres institutions très importantes dans lesquels il y a des non-juristes (magistrats non
professionnels) qui assistent :
- Cour d’Assises (On tire au sort des jurés parmi la population adulte de Belgique)
- Tribunaux du commerce : un juge juriste et deux juges. consulaires représentants
les professions commerciales.
- Tribunaux du travail : sont composés d’un magistrat professionnel et de deux juges
sociaux (ex : représentants syndicats, travailleurs, responsables entreprises,…)
- Code civil : concerne les rapports entre les individus entre eux (mariage, filiation,
contrat, responsabilité civile…)
- Code pénal : ensemble des règles de droit de l’état belge concernant les
détermination des infractions, sanctions,…
- Procédure pénale (comment le procès se déroule)
- Code du commerce : règles applicables aux commerçant (travail, sécurité
sociale…)
2) La juridiction du conseil de l’Europe est « la cour européenne des droits de l’homme »
qui siège à Strasbourg.
3) Union européenne : Cour de justice de Lux
4) Tribunal de première instance de Lux
Régions et communautés : ministres élus au 2ème degré. (On élit les conseillers qui élisent les
ministres)
On élit :
Les sénateurs et les députés (suffrage universel direct ; 4 ans)
voteront les lois fédérales
Membres des parlements communautés (députés) et régions (conseillers) ; selon le
domicile ; 5 ans voteront les décrets
Députés belges au niveau européen ; 5 ans
Conseillers communaux (commune de résidence) et conseillers provinciaux (hors
Bxl) ; 6 ans
Les sanctions civiles : Il est la pour régler les rapports des individus entre eux
En résumé :
Les sanctions fiscales : si quelqu’un ne paie pas ses impôts, la personne devra payer
ses impôts + une amende fiscale prononcée par l’administration fiscale.
Au niveau du droit des successions, si il n’y a pas de successeur désigné, les biens étant
importants aux niveaux économique, social et politique, ils reviennent à l’Etat (région), ce
processus est appelé succession en déshérence.
Sans mandat d’arrêt, on peut être arrêté 24h, ensuite :
Après la mise en détention pendant 5 jours, on est entendu par « La chambre du Conseil »
(dans un des 27 tribunaux de première instance de Belgique) , le Parquet, le juge et le prévenu
discutent…
→ Le juge justifie la détention et demande qu’elle soit maintenue (pour continuer l’enquête)
… et alors on passe devant la chambre du conseil tous les mois
→ C’est bon et le prévenu est relâché mais l’enquête continue, la personne est relâchée mais
cela ne veut pas dire qu’elle n’est plus poursuivie.
→ Union européenne : 15 Etats (25 en mai 2004) ont décidé d’exercer ensemble des
compétences en matière économique et sociale. Idée qu’un mandat d’arrêt européen se pose
pour l’union européenne. + Conseil de l’Europe : 50 Etats européens dont le but est de mettre
ensemble des compétences pour garder une politique commune des droits de l’homme.
Le roi a donc le soin de mener la politique internationale mais jamais seul et quand il faut
par exemple signer un traité entre Etats (par exemple celui qui institue l’OTAN, l’UE) ; le Roi
le fait sous la couverture d’un ministre, et c’est ce dernier qui négocie le traité. En France,
c’est le président qui vient, il exprime des positions personnelles en tant que président. En
Belgique, le Roi ne peut pas parler seul.
Après que les ministres aient discuté et qu’ils sont d’accord, quelques étapes sont
indispensables:
Pour les traités généraux, c’est le premier ministre, pour les particuliers, c’est le ministre en
question.
Cette troisième étape se fait en Belgique, sans les autres Etats contractants. Cela implique
que la Belgique approuve. Nous sommes maintenant sous l’ordre juridique belge. On dit Oui,
et on ne change pas le moindre point du traité.
Idem pour un contrat : il ne se modifie qu’avec toutes les personnes qui on signé
Ce sont La chambre des représentants et le Sénat qui devront approuver le Traité, Parlement
bicaméral en Belgique.
→ C’est un troisième exemple d’une loi au sens formel du mot. La loi ne fait que dire oui au
traité. En Belgique, la manière d’approuver une loi interne, c’est qu’elle soit approuvée par
la Chambre et le Sénat.
Cependant, certaines compétences ont été attribuées aux communautés et aux régions et
peuvent avoir un lien au niveau international pour un traité. C’est alors le parlement de la
communauté qui signe et ratifie…
Dans tous les pays il y a des régions mais elles ont des compétences différentes en fonction
des Etats. On a créé une instance au sein de l’UE qui réunit les représentants de ces Régions
et le comité sert de tremplin dans les compétences qui restent malgré tout celle des Etats.
(Relais des Régions). Ils permettent aux différentes régions d’avoir des politiques communes
(ex : région Wallonne et région de la Lorraine) parce qu’il peut y avoir des intérêts communs
entre deux régions.
Pour certains traités : Avant que le roi signe et ratifie, il faut qu’il y ait une loi signée
pour autoriser le roi à signer. Notamment pour les traités qui vont modifier les
frontières de la Belgique.
Certains traités nécessitent une intervention plus directe de la chambre et du sénat,
dans certaines matières importantes, le roi doit avoir les garanties préalables.
Ex : traité de Versailles (trop grand travail pour que la Belgique ose dire
après : « euh, on n’approuve pas en fait… »)
(Tableau p.23)
1. Hiérarchie sur le plan de tout l’Etat fédéral (compétences attribuées à l’organisme fédéral)
Ensemble des législateurs, roi, ministres… Art. 1 Constitution
2. Les communautés et les régions : 2 types d’entités fédérées qui, dans le domaine où elles
sont compétentes, elles ont les mêmes pouvoirs que la loi.
Ces communautés et régions dans les domaines et sur les territoires où elles sont
compétentes ont les mêmes pouvoirs que la loi fédérale, c’est à dire qu’entre l’Etat fédéral,
les communautés, les régions, il n’y a PAS de hiérarchie.
C’est parallèle. C’est ce qui fait la spécificité d’un état fédéral (Inde, E-U, Suisse,…)
Constitution
Lois spéciale : adoptées avec une majorité spéciale au 2/3 (Article 4 de la Const.)
Il n’est pas clairement mis dans la constitution « majorité spéciale », il est mis « selon la
procédure décrite à l’article 4)
- Dans la matière, on dit de se séparer en 2 groupes linguistiques : d’un côté les
francophone et les germanophones et de l’autre, les néerlandophones et il faut obtenir
la majorité simple dans les deux groupes linguistiques de chacune des deux
assemblées
- La loi doit également être votée à la majorité des 2/3, dans les deux assemblées
Elle vise la règle de droit adoptée par la chambre et le sénat lorsque les compétences
sont bicamérales (= lorsque les 2 composantes travaillent de manière indépendante)
les lois deviennent obligatoires lorsqu’elles sont éditées au moniteur (sauf quand le
constituant dit qu’elle sera d’application ultérieurement à sa publication, pour cela,
voir le dernier chapitre du moniteur)
Décrets
Ils s’appliquent aux régions et communautés, il faut la majorité des 2/3 des votants
Ordonnance à Bruxelles
Les flamands ont obtenu une sorte de garantie (étant donné qu’ils sont minoritaires)
que dans certaines matières des régions, les ordonnances puissent avoir un certain contrôle
(tutelle) par l’Etat fédéral >< Concepts du fédéralisme
→ Lorsque l’ordonnance est légalisée, elle est à égalité avec le décret et la loi.
Peut on imaginer qu’un décret puisse modifier, abroger ou déroger une loi ?
Les décrets → les régions ont progressivement modifié, abrogé et dérogé les lois après qu’on
leur ait donné plus de compétences.
En dessous des lois, décrets,… il existe des mesures d’application qui précisent ces lois :
On choisit des échevins dans le conseil communal par rapport aux résultats des élections.
Un décret prévoit que le bourgmestre sera élu en Flandre.
Ce n’est pas décidé en Wallonie (< ministre région Wallonne)
→ Le roi ne nomme plus le bourgmestre.
Les règles doivent être publiées et connues de tous pour être obligatoires
« Nul n’est sensé ignorer la loi »
→ Moniteur belge (il n’est plus disponible que sur internet)
En ce qui concerne les règlements provinciaux, ils sont dans un recueil « le mémorial
provincial » dans chaque province.
Toutes ces règles sont susceptibles de nous être imposées (par rapport au territoire de notre
commune/province)
⇒ Etat de droit
→ Il existe donc des recours (conseil d’état ; juges…)
Ces règles ne sont pas obligatoires mais accompagnent, complètent, aident… Ce sont des
sources non formelles.
Dans certaines matières, le législateur prévoit des présomptions (pas en matières pénales)
→ Renversement de situation, le prévenu doit prouver le contraire si c’est le cas.
Ex : le mari de la femme qui accouche est présumé père
Il ne faut pas confondre la coutume (règle obligatoire, mode de preuve valable) avec l’usage,
pratique (pas obligatoire)
La doctrine
Jurisprudence
Ensemble des jugements ; un jugement fait autorité, une jurisprudence a autorité de la chose
jugée.
2 exceptions : lorsque le conseil d’Etat ou la cour d’arbitrage annulent un arrêté royal (pour
le conseil d’Etat) ou un décret, une ordonnance (pour la cour d’arbitrage) cela vaut pour
tous.
C’est parce que
quand on va devant la Cour d’arbitrage ou le conseil d’état, on fait un procès à un
acte (et pas à une personne). → Ce sont des contentieux objectifs (visent une norme),
ERGA OMNES (pour tout le monde).
Tandis que quand on va dans les juridictions de l’ordre judiciaire : procès fait à une
personne : contentieux subjectif (le jugement ne vaut que pour les personnes mises en
cause)
Ceci dit, chacune des personnes fera l’objet d’une décision particulière. Pas de
condamnation en bloc.
Au procès pénal : contentieux subjectif : on ne condamne pas un acte mais une personne c’est
pour cela qu’il y a des décisions particulières par personnes.
Si une victime (qui constitue la partie civile) obtient des dommages et intérêts, cela ne
vaut que pour elle seule.
Partie II : Eléments de droit public
La distinction entre droit public - droit privé est une distinction méthodologique, ça
n’enseigne rien sur le fond mais aide à mieux comprendre… Face à la multitude des objets
qui concerne le droit, on a décidé de les regrouper mais il y a des interconnections.
Droit Privé :
Toutes les matières de droit qui règlent, régissent les rapports juridiques des individus entre
eux.
Droit Public :
On met en principe toutes les branches du droit qui concernent :
création, définition et attribution des compétences attribuées aux institutions qui sont
chargées de créer le droit, de le mettre en application ou de le faire appliquer.
→ Organisation générale de l’Etat
matière qui concerne les rapports des citoyens avec les autorités publiques
(Attention, pas les rapports des citoyens entre eux !)
le droit constitutionnel
le droit administratif :
le droit fiscal
le droit pénal
(a) Le droit constitutionnel : Droit public issu de la Constitution (constitution : règle qui est
fondamentale parce que c’est elle qui crée les pouvoirs, qui les organise et qui leur donne
des compétences.)
La constitution définit les libertés publiques c’est à dire l’ensemble de droits qui garantit aux
individus et aux groupes de personnes que les autorités publiques :
ne vont pas intervenir de manière autoritaire dans leur liberté de manifester leur
opinion, de s’associer, de la presse,…
vont les aider (= Etat providence) à exercer leurs libertés
Ex : enseignement gratuit jusqu'à 18 ans.
Ex : C’est aux administrations communales qu’on s’adresse pour déclarer une naissance, un
décès,… « Ce qu’on doit écrire » est noté par la loi : prénom + nom de la femme qui a donné
naissance (En Belgique, les femmes ne peuvent pas accoucher sous x) . Si elle est mariée, on
met le nom du mari qui est présumé être le père + sexe + date + lieu
→ L’administration doit intervenir parce que chaque naissance est un cas particulier.
Le droit administratif s’occupe aussi de définir le statut des agents de la fonction publique.
Toutes ces personnes détiennent une parcelle de l’autorité publique. Elles doivent respecter
un intérêt général en exerçant leur fonction.
Ex : corruption publique sévèrement punie ! (Quand par exemple on paye un fonctionnaire
pour avoir un permis de bâtir).
Quand les administrations doivent agir, elles ont besoin d’un ministère pour construire une
autoroute. On appelle un marché public, une offre publique à différents entrepreneurs. Le
ministre de la justice décide du plus intéressant.
Quand un Etat fait des travaux, son appel d’offre doit maintenant viser l’ensemble de l’Union
Européenne.
(c) Droit fiscal : Classé dans le droit public parce que tout ce qui concerne la réglementation
de l’impôt (= contribution que les personnes doivent aux pouvoirs publics parce que les
pouvoirs publics doivent remplir les conditions de l’intérêt général), qui doit être décidé par
une loi (définit, précise l’impôt,…) ou une règle décrétée par une assemblée élue.
En Belgique :
impôts directs : impôts que chacun paye directement par rapport à ses revenus
professionnel, immobiliers, mobiliers ; Pas d’impôts sur le capital.
Ex : Impôt sur les intérêts des actions, sur le revenu mobilier
Pour l’émancipation ou l’argent mis sur un compte, il n’y a pas de taxation.
impôts indirects : que l’on paye indirectement à chaque fois qu’on fait un acte qui
ajoute une valeur à quelque chose → TVA
Ex : nouvelle chaudière à la maison, paquet de cigarettes,…
→ Revenu du travail
Salariés et fonctionnaires ne touchent pas un salaire brut, en ce qui concerne
transactions immobilières et droit de succession, il faut aussi payer un certain
pourcentage aux autorités publiques.
Si la constitution veut que les impôts directs ou indirects soient décidés par une assemblée
élue, c’est parce que le choix de la fiscalité est une affaire publique → choix politique
Exemples :
Les employeurs disent que si la fiscalité directe est trop lourde (impôts sur les
sociétés), c’est de l’argent en moins pour les investissements.
→ L’impôt sur les sociétés en Belgique est relativement lourd par rapport à l’Europe
mais c’est un choix politique.
Certaines personnes trouvent que les impôts indirects (TVA) ne sont pas justes parce
qu’ils frappent tout le monde quel que soit le revenu. Une politique fiscale à tendance
gauchiste voudrait réduire ces impôts indirects.
(d) Droit pénal : Depuis 2-3siècles en Europe, on a acquis l’idée qu’un certain nombre de
faits graves nécessitent d’être sanctionnés. Il n’y a plus de vengeances personnelles. C’est à
l’Etat que revient le monopole de sanctionner. Il s’agit de poursuivre des personnes ayant
commis un acte qui porte atteinte à la société. On a donc plus le droit de se faire justice à
nous-même et sur le plan privé, et sur le plan public. On peut éventuellement régler un
désaccord à l’amiable.
Lorsqu’on porte plainte, un crime a peut-être été commis et c’est le Parquet qui prend la suite
des événements en mains. On est pas maître de nos actions : si par la suite on décide de
retirer notre plainte alors que le parquet a commencé son enquête et a aboutit à quelque
chose, ça ne change rien, le retrait ne sera pas pris en compte. (→ Monopole de l’Etat)
On ne peut pas faire appel si on trouve que l’accusé n’a pas eu une peine assez sévère. On
peut le faire si par ex, on veut plus de dommages et intérêts.
Remarque :
Droit privé : droit des obligations
liens de droits < contrats
hors contrat
Il y a 2 traits fondamentaux :
garantit les libertés publiques (page 41)
garantit que les autorités de l’Etat respectent la constitution. Pour cela on a créé des
institutions (pages 61 et suivantes) : Cour d’arbitrage, cour des comptes, conseil d’Etat,
conseil supérieur de la justice.
§2. Démocratie
Il y a des Etats qui garantissent que les citoyens puissent participer à l’exercice de la fonction
politique, permettent d’avoir une implication directe.
Ex : referendum (consiste à être interrogé sur un projet de loi ou de révision de la constitution.
Si la population est d’accord, le texte est approuvé et a force obligatoire.)
- Nommés : bourgmestre,…
- Hérédité : roi
Dans la Constitution, au titre III : les pouvoirs », on trouve plusieurs subdivisions (pouvoir
fédéral, régional…) → pouvoirs séparés !
→ Ce sont les 3 fonctions qui doivent êtres remplies dans un Etat de droit :
- crée : fonction normative
- applique : fonction gouvernementale ou exécutive
- juge : fonction juridictionnelle
Une même institution ou une même personne ne peut pas exercer plusieurs pouvoirs à la fois,
ce serait trop dangereux donc, SEPARATION des pouvoirs.
Des philosophes, théoriciens,… ont fait des doctrines sur la séparation des pouvoirs.
En 1688, un anglais, John Locke fut le premier à dire que le roi ne pouvait plus exercer tous
ses pouvoirs, et qu’il ne pouvait pas exercer le pouvoir à la place de ses ministres. Le roi
pouvait à tout moment reprendre ses pouvoirs et les exercer à la place des juges qu’il avait
désignés.
Lit de justice = roi de France car il était considéré comme tenant (exerçant) tous les pouvoirs.
Il pouvait annuler les impôts de certaines personnes !
Ils sont là pour appliquer aux cas particuliers les règles de droit (issues des composantes des
fonctions normatives) ou des arrêtés royaux (qui ne peuvent empiété ou déroger à une loi
existante !)
Le pouvoir juridictionnel est composé de plusieurs grandes institutions dans le but de régler
des règles de droit. La Constitution prévoit un pouvoir judiciaire (ensemble des juges chargé
de trancher les conflits relatifs aux règles de droit quand ils mettent en cause des droits
subjectifs)
On considère qu’une personne physique ou morale ne respecte pas une règle ; on fait le
procès à 1 personne.
En Belgique, on peut aussi faire procès à des actes (ensemble des lois et des arrêtés royaux) et
on fait alors appel d’abord à la Cour d’arbitrage et ensuite au Conseil d’Etat.
Contentieux objectif : contre une acte
Contentieux subjectif : contre une personne
Attention, quand on parle d’un régime qui pratique la séparation des pouvoirs, ça ne veut pas
dire que dans ces régimes s’ignorent entre eux mais au contraire. Chacun exerce le pouvoir
donné par la constitution.
Il existe des pouvoirs qui contrebalancent les autres :
- « enseignement à distance : francophone sur les terres flamandes, cela a été puni par la
Cour d’arbitrage qui a annulé ce pouvoir car il a empiété sur le pouvoir d’un autre.
- En France, la séparation des pouvoirs et moins stricte qu’en Belgique car on confond
parfois les normes gouvernementales aux normes normatives.
Séparation pouvoir : celui qui a fait la loi ne l’exécute pas, ne juge pas