Chapitre V TRANSMISSION SYNCHRONE (SDH)

Ne pas oublier à la fin de la rédaction de préciser ce qui suit : SOMMAIRE

- Au début de chaque chapitre préciser l’objectif global (titre du
chapitre) et les objectifs spécifiques (au moins 3) ;
- A la fin de chaque chapitre un bref résumé ou un tableau comparatif
s’il y a lieu avec le chapitre précédent. CHAPITRE V : TRANSMISSION SYNCHRONE (SDH) 1
- Ne pas oublier de dispenser aux étudiants, les parties suivantes dans
I - PRINCIPE DU MULTIPLEXAGE NUMERIQUE SYNCHRONE 1
le volume horaire accordé :
1 - Conteneur Cn 1
o Cours (explication : 30 % + diction : 20 %) : 50 % 2 - Conteneur virtuel : VCn 1
o TD : 30 % 3 - Unité d’affluent : TUn 1
o Evaluation : 20 % 4 - Groupe d'unité d'affluent : TUGn 2
- Surtout se souvenir et appliquer la méthode ou la procédure du 5 - Unité Administrative : AU4 2
déroulement des cours afin d’amener les étudiants à bien 6 - Groupe d'Unité Administrative : AUG 2
comprendre les différents chapitres du cours et les inciter à les 7 - Trames de transport STMn 2
aimer.
II - STRUCTURE DE MULTIPLEXAGE NUMERIQUE SYNCHRONE 2
1 - Structure de la trame de base STM1 formée par des affluents à 140
Ce document comme tout autre, peut contenir certaines coquilles dues à la Mbit/s (mode asynchrone ou flottant) 2
saisie. Veuillez les notifier à Monsieur TRA Maxime Hervé à l'adresse 2 - Structure de la trame de base STM1 formée par des affluents à 34
suivante : tmh_ci@yahoo.fr. Mbit/s (mode asynchrone ou flottant) 4
3 - Structure de la trame de base STM1 formée par des affluents à 2
Mbit/s (mode synchrone verrouillé ou flottant) 4
4 - Structure de la trame de base STM1 formée par d’autres types
d’affluents 5
5 - Structure des trames STMn 5
6 - Principe de justification 6
III - ARCHITECTURES DU RESEAU SDH 6
1 - Equipements 6
a - Fibre optique 6
b - Emetteurs et Récepteurs optiques 6
c - Multiplexeur Insertion et Extraction (MIE) 7
d - Multiplexeur Terminal Simplifié (MTS) 7
e - Brasseur (BRN) 7
2 - Architectures 7
3 - Les anneaux SDH 8
a - La Protection 8
b - Anneaux en Protection de conduit ou de chemin 1+1 8
c - Anneaux en Protection de Section 1+1 8

TD CHAPITRE V : TRANSMISSION SYNCHRONE (SDH) 10

EXERCICE 1 : COURS PRECEDENTS 10
EXERCICE 2 : COURS 10
EXERCICE 3 10
EXERCICE 4 10
EXERCICE 5 10

1ère Année BTS Télécommunications M. TRA Maxime Hervé

Chapitre V TRANSMISSION SYNCHRONE (SDH)

Chapitre V : TRANSMISSION SYNCHRONE (SDH)

La demande de débit de plus en plus élevé et de services supplémentaires
atteints leurs apogées dans les dernières années du XXe siècle. Mais, pour
combler toutes ces demandes, il fallait moins améliorer le système de
transmission PDH existant, que permettre aux supports (câble coaxial) utilisés
dans l'acheminement des informations, d'excéder le débit de 565 Mbit/s de la
cinquième (5ème) hiérarchie ( non normalisée) de ce système de transmission.
Les recherches débouchèrent sur la mise au point d'un support ayant toutes les
caractéristiques désirées (faible atténuation, immunité aux bruits, large bande
passante, etc.) et permettant de transporter les débits exigés par la clientèle.
Cette découverte va alors bouleverser et révolutionner totalement le domaine
des télécommunications.
Ce bouleversement suscitera la mise en place (1990) de nouvelles structures de
transmission permettant de résoudre les insuffisances et inconvénients du
système PDH : le système de transmission par fibre optique (réseau optique), la
SDH (Synchronous Digital Hierarchy ou hiérarchie numérique synchrone).
Ce chapitre a pour objectif de vous présenter ce nouveau système de
transmission. Nous ne nous attarderons pas sur le support optique qui fut
détaillé dans le chapitre 1 (en 1ère année). Mais, l'étude débutera d'abord sur le
nouveau principe de multiplexage inventé pour augmenter les débits, puis la
structure de multiplexage synchrone en passant par le principe de justification.
Tout système de transmission reposant sur un réseau pour l'acheminement de
ses données, nous achèverons cette partie par la description des équipements et
architectures du réseau SDH et enfin par les méthodes de protection utilisées
dans ceux ci.
I - Principe du multiplexage numérique synchrone
La transmission synchrone à la différence de la transmission plésiochrone est le
transfert par multiplexage d'affluents synchrones. Il a été conçu pour tenir
compte des évolutions futures vers les très hauts débits et l'interconnexion des
systèmes.
C'est donc principalement pour palier les insuffisances de la PDH qui sont en
l'occurrence :
€ la non flexibilité : difficultés à réorganiser le train résultant et de transporter
des débits variables (limitation de débit) ;
€ la non visibilité : nécessiter de démultiplexer l'ensemble des ordres de
multiplexage pour extraire une voie ;
€ la difficulté d'exploitation : difficultés pour l'identification des pannes et des
défauts de fonctionnement des équipements ;
qu'une nouvelle hiérarchie de système de transmission a vu le jour en 1988 :
Synchronous Digital Hierarchy (SDH) basée sur le concept de SONET
(Synchronous Optical NETwork) de Bellcore aux USA, utilisant un réseau de
fibre optique.
Pour effectuer le multiplexage numérique synchrone, la SDH dispose des
éléments suivants :
€ Le conteneur ;
€ Le conteneur virtuel ;
€ L'unité d'affluent et le groupe d'unité d'affluents;
€ L'unité administrative et le groupe d'unité administrative.
1 - Conteneur Cn
C'est un ensemble d'octets formant un bloc et capable de transporter un des
débits de la PDH. Il peut être identifié à un box où sont rangés les bits de
l'affluent. C'est pour cette raison que l'opération de mise en conteneur est
appelée projection ou "mapping".
Le conteneur est donc une enveloppe adaptée au débit et à la structure de la
trame de l'affluent.
Le n du Cn sert à identifier l'affluent du PDH récupéré dans le conteneur. Ainsi :
€ C11 identifie l'affluent TN1 de la PDH américaine = 1,544 Mbit/s, 9 lignes
et 3 colonnes ;
€ C12 identifie l'affluent TN1 de la PDH européenne = 2,048 Mbit/s, 9 lignes
et 4 colonnes ;
€ C2 identifie l'affluent TN2 de la PDH américaine = 6,368 Mbit/s ;
€ C3 identifie l'affluent TN3 de la PDH européenne = 34,368 Mbit/s ou
américaine = 44,736 Mbit/s, 9 lignes et 84 colonnes;
€ C4 identifie l'affluent TN4 de la PDH européenne = 139 264 Mbit/s,
9 lignes et 260 colonnes.
Le conteneur sert aussi pour le transport des cellules ATM, les trames HDLC et
de paquets IP (POS : Packet Over SDH, pas d'encapsulation de paquets IP dans
les cellules ATM).
2 - Conteneur virtuel : VCn
C'est le conteneur auquel on ajout une étiquette qui à pour rôle de gérer
(routage, concaténation, justification, etc.) le conteneur et le conduit qui lui est
associé. Cette étiquette est appelée étiquette de conduit ou Path Over Head
(POH). C'est en réalité un sur débit de conduit, donc un ensemble de bits
ajoutés au conteneur pour le gérer, lui et son conduit.
Nous avons les VCn suivants : VC11, VC12, VC2, VC3 et VC4.
Le conduit est le chemin parcourut dans le réseau par le Cn, entre son point
d'entrée dans celui-ci et son point de sortie (chemin entre éléments terminaux,
de bout en bout).
Le VCn est l'entité que gère le réseau SDH.

Les avantages du SDH viennent du fait qu'il est basé sur une trame primaire qui Mise en Conteneurs
Ou "Mapping" Contencurs Virtuels
définit implicitement toutes les trames de niveau supérieur et une visibilité VCn = Cn + POH
directe des signaux transportés à l'aide d'une insertion extraction des niveaux
Affluent
inférieurs. Ensuite, la simplicité du réseau donc la possibilité d'interconnecter Affluent Cn POH
des équipements de constructeurs différents, chose qui ne peut se faire en PDH,
Cn Cn
Affluent Cn POH
ceci grâce à la normalisation ou standardisation des interfaces de lignes Cn CnAffluent
Cn
optiques. Enfin, par l'affectation de bande passante à la demande (services Cn POH
Affluents PDH
Cn
nouveaux) et d'un débit important pour les opérations d'administration, de Conteneurs Cn
gestion, d'exploitation et de maintenance du réseau.

La trame de base est la STM 1 ou Synchronous Transport/Transfer Module Noeud

1 à 155,52 Mbit/s compatible avec le premier ordre de multiplexage Cn Réseau SDH
hiérarchique TN1 européen (E1 = 2 048 kbit/s) et américain (T1 = 1 544 kbit/s). Cn Nœud

Affluents PDH Nœud

Le tableau suivant regroupe les hiérarchies ou débits du SDH et du SONET
élaborés par l'IUT-T. Conduit

Niveaux Débits en KBit/s Désignation Supports 3 - Unité d’affluent : TUn

STM 1 155 520 155 Mbit/s Coax, FH, FO L’unité d’affluent est un (1) VCn auquel on a adjoint un pointeur (PTR). Cette
STM 4 622 080 622 Mbit/s FO étape d’adjonction du pointeur est appelée Alignement. Le pointeur PTR joue
SDH STM 16 2 488 320 2,5 Gbit/s FO les rôles suivants :
STM 64 9 953 280 10 Gbit/s FO € son contenu indique l’emplacement du VCn dans la trame et permet la
STM 256 39 813 120 40 Gbit/s FO visibilité de l’affluent ou des voies de débits inférieurs ;
STS 1 51 840 Coax, FH, FO € il sert dans le processus de justification de la trame SDH, c'est-à-dire
STS 3 155 520 155 Mbit/s Coax, FH, FO qu’il permet de rattraper le déphasage (gigue) des trames synchrones et
STS 12 622 080 622 Mbit/s FO assure la synchronisation des trames asynchrones. Il résout de ce fait le
SONET
STS 48 2 488 320 2,5 Gbit/s FO problème d’alignement (bourrage ou justification (positive ou négative))
STS 192 9 953 280 10 Gbit/s FO sans nécessiter de mémoire tampons.
STS 768 39 813 120 40 Gbit/s FO
Il existe différents types de TU associer aux VCn :
STS : Synchronous Transport/Transfer Signal
TU11 = VC11 + PTR TU12 = VC12 + PTR
TU2 = VC2 + PTR TU3 = VC3 + PTR.
ème
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Les TU11 et TU2 sont spécifiques pour les trames américaines 1,5 et 6 Mbit/s. Ce groupe d’unité d’affluent définit donc un ensemble de règle permettant
TUn = VCn + PTR l’ordonnancement des TUn dans l’entité supérieure, donc dans la trame de
transport.
CnCn
P P
O T
H R
VCn = Cn + POH
Pour le multiplexage des TUn, une unité d’affluent virtuelle a été crée : TUG ou 5 - Unité Administrative : AU4
Tributary Unit Group ou Groupe d’unité d’affluent. C’est la plus grande des entités de la SDH. C’est le conteneur virtuel 4 ajouté au
pointeur PTR. AU4 = VC4 + PTR

TU11 TU12 TU2 TU3

C4Cn
P P
O T
1 H R
VC4 = C4 + POH
Le rôle du pointer est identique à celui indiqué pour les TUn.
Ligne

6 - Groupe d'Unité Administrative : AUG

C’est aussi une structure virtuelle et indique la place que doit occuper l’AU4
dans la trame de transport.
9
1 3 1 4 1 12 1 86
7 - Trames de transport STMn
3 Col 4 Col 12 Col 86 Col
Les trames de transport sont des trames multiples de la trame de base. Ce sont :
1,728 2,304 6,912 Mbit/s 49,54 Mbit/s
Mbit/s Mbit/s € STM4 (4 AUG1 = 1 AUG4) avec un débit de 622,08 Mbit/s ;
€ STM16 (4 AUG4 = 1 AUG16) avec un débit de 2 488,32 Mbit/s ;
4 - Groupe d'unité d'affluent : TUGn € STM64 (4 AUG16 = 1 AUG64) avec un débit de 9 953,28 Mbit/s ;
Contrairement aux entités précédentes qui sont des entités ou structures
physiques, le groupe d'unité d'affluent est une structure qui n’est pas une entité. Les trames STMn sont le résultat d’un multiplexage de n AUG auquel on ajoute
Il permet le multiplexage des TUn en un bloc plus grand et ne qui n’est pas un débit de section ou Section Over Head (SOH) ou entête.
forcement homogène (même TUn) : Une section est une liaison entre deux nœuds adjacents (régénérateurs ou
€ 1 TUG2 = 1 TU2 = 3 TU12 = 4 TU11 ; amplificateurs adjacents) et associée au transport des modules STM.
€ 1 TUG3 = 1 TU3 = 7 TUG2 = 21 TU12 = 28 TU11 Le principe de multiplexage synchrone peut se résumer à travers le schéma ci-
= 4 TUG2VC12 + 3 TUG2VC11 ; dessous :
€ 1 VC4 = 3 TUG3 = 63 VC12 = 84 VC11 ;

Cn VCn TUn
1,5
Mbit/s P P
C11 C11 O VC11 T
H R
×4
2
Mbit/s P P ×3
C12 C12 O VC12 T
H R
6
Mbit/s P P TUG 2
C2 C2 O VC2 T
H R
34 ou ×7
44
Mbit/s P ×3
C3 VC3 T AU 3
R

×7
P P
C3 O VC3 T TUG 3
H R ×1 ×n
140 ×3
Mbit/s P
C4 VC4 T AU 4 AUG STM n
×1 R

Multiplexage Bas Débit Multiplexage Haut Débit

Nous constatons que le conteneur virtuel 4 (VC4) est aussi bien réservé pour le
transport des trames à 140 Mbit/s, que pour les autres VCn, donc des trames de
débits inférieurs à 140 Mbit/s.
II - Structure de multiplexage numérique synchrone
La structure du multiplexage synchrone montre que celui-ci est basé sur le
conteneur virtuel 4, donc sur le conteneur 4.
Il existe deux modes de projection des affluents dans les conteneurs :
€ Asynchrone ou mode flottant : utilise les pointeurs et les bits de justification
afin de baisser les délais de projection des affluents dans les conteneurs et de
transport dans le réseau.
Il convient bien aux longs trajets où le signal doit être manipulé. Par contre, il
est moins adapté pour des applications point à point comme le transfert de
faisceaux de E1 entre deux (2) commutateurs.
€ Synchrone avec accessibilité directe de chaque bit (synchrone bit) ou octet
(synchrone octet) de l’affluent dans le conteneur. Ce mode contient deux (2)
sous modes :
o mode verrouillé : Il est réalisé avec l’horloge qui est à la fois synchrone de
celle de l’équipement de multiplexage et de celle de l’affluent, raison pour
laquelle il est utilisé dans un réseau entièrement synchronisé et pour les
applications point à point.
o mode flottant : l’horloge utilisée est soit l’horloge synchrone de
l’équipement de multiplexage, soit l’horloge à 2 Mbit/s propre à chaque
affluent.
Nous utiliserons la projection asynchrone ou mode flottant pour les affluents
34 et 140 Mbit/s, car ceux-ci sont par nature plésiochrones.
1 - Structure de la trame de base STM1 formée par des
affluents à 140 Mbit/s (mode asynchrone ou flottant)
Après régénération de l’affluent à 140 Mbit/s ou des cellules ATM, le conteneur
C4 est élaboré par projection ou mapping asynchrone (pas de synchronisation
entre l’horloge de l’affluent et celui du conteneur, car le C4 est plus grand que
140 Mbit/s) de celui-ci.
Il comprend :

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€ 180 blocs de 13 octets chacun, soit 9 lignes × 20 colonnes (13 × 20 = 260 Le rôle du POH étant de gérer le conteneur et son conduit, on a :
octets/ligne) ;
€ J1 : permet l’identification du point d’accès du conteneur afin de
€ 2340 octets = 180×13 octets = 9×20×13×8 = 18 720 bits toutes les 125 µs ; vérifier la continuité de la chaîne de connexion depuis
€ 149 760 Kbit/s > 139 264 Kbit/s • il existe donc des bits libres pour une l’émetteur ;
éventuelle justification, tous les bits ne sont donc pas des bits € B3 : permet la surveillance des erreurs par contrôle de bit du VC4 ;
d’informations ;
€ C2 : étiquette du signal de conduit qui permet de connaître la
Pour former le VC4, on ajoute le POH qui représente un (1) octet par ligne, soit composition du conteneur ;
neuf (9) octets.
€ G1 : étiquette d’état du conduit, qui permet de renvoyer les
Conteneur Virtuel 4 : VC4 informations de défauts de l’extrémité distante ;
9 × 261 octets
€ H4 : Octet indiquant le début d’une multitrame ;
J1
B3
€ F2 / F3 : voie de service pour les besoins de communication de l’usager
sur le VC4.
C2
Après la formation du VC4, c’est au tour de l’AU4. L’AU4 est la somme du
9 lignes

G1

125 µs
F2 VC4 et du PTR, dont le contenu indique la différence entre la fin de son dernier
H4 octet et le premier octet de POH (HO POH : Higher Order Path OverHead)
F3 (J1).
K3
N1

POH Conteneur 4 :C4

9×1 9 × 260 octets
octet

C4 VC4 AU4 AUG1 STM1

1 260 1 261 10 270 1 270 1 9 10 270
1 1 1 1 1
RSOH
1 9
+ POH + PTR AU PTR + SOH AU PTR
POH

×1

Alignement
Multiplexage

MSOH

9 9 9 9 9

1 91011 270 octets • B2 : Bit Interleaved Parity Code (BIP 24) permet la
1 SOH de P détection/surveillance des erreurs de transmission sur les bits de la section
Régénération de multiplexage des trames précédemment émise ;
l 3 RSOH
i 4
g 5
Pointer PTR
O C4 • D1 à D12 : Data Communications Channels Bytes canal de
communication de données (DCC) pour les messages de OAM entre NMS
et NE (Network Equipment), D1 à D3 : RS DCC et D4 à D12 : MS DCC ;
SOH de 149,76 Mbit/s 125 µs
n
e Multiplexage • E1 et E2 : Orderwire bytes fournissent des voies pour des communications
s MSOH vocales numériques entre régénérateurs (ou Mux/Demux, Add/Drop ou
9 H Nœud du réseau) (E1) et multiplexeurs (E2). E1 : RS Orderwire byte et E2 :
MS Orderwire bytes ;
VC4 = 150,336 Mbit/s = Charge utile • F1 : voie de donnée/parole entre régénérateurs réservés aux besoins
particuliers de l’utilisateur ;
STM 1 = AU4 + SOH = 155,52 Mbit/s
• J0 : identifient AUG avant le multiplexage au niveau STMn ;
STM 1 = AU4 + SOH = STM 1 = (VC4 + PTR) + SOH • K1, K2 (b1-b5) : Automatic Protection Switching bytes (APS 1+1 ou 1:n
STM 1 = (VC4 + PTR) + (RSOH + MSOH) voir au III-3) utilisés pour la transmission de signalisation de commande de
commutation de protection automatique, K2 (b6-b8) pour MS RDI ou MS
Remote Defect Indication : retour d’alarme vers l’envoyeur lorsque le
De ce qui précède, la trame STM 1 comprend trois (3) zones : recepteur detect une erreur/défaut de section.
€ Le sur débit de section : SOH • S1 : Synchronisation Status Message Byte contient des bits pour la
o Ligne 1 à 3 et colonne 1 à 9 : SOH de Régénération (RSOH). description de l’état de la synchronisation (b5-b8), c’est-à-dire les quatre
(4) (G.811, G.812 transit, G.812 local et G.813) niveaux de synchronisation
o Ligne 5 à 9 et colonne 1 à 9 : SOH de Multiplexage (MSOH). adoptés par le CCITT ;
1 4 7 9 POH • M1 : MS REI ou Multiplex Section Remote Error Indication (REI) ;
A1 A1 A1 A2 A2 A2 J0 J1
RSOH • Z1 et Z2 : Unidefined non défini ;
B1 E1 F1 B3
D1 D2 D3 C2
PTR H1 Y Y H2 1* 1* H3 H3 H3 G1 € Le pointeur d’AU4 : PTR ; ligne 4 et colonne 1 à 9.
B2 B2 B2 K1 K2 F2
Le pointeur permet à VC4 de flotter dans la trame STM1. Il fait en réalité 10
D4 D5 D6 H4
MSOH D7 D8 D9 F3
bits (octets H1 et H2) et contient le numéro ou la position du premier octet du
D10 D11 D12 K3 VC4.
S1 Z1 Z1 Z2 Z2 M1 E2 N1 Il peut contenir les nombres 0 à 1 023 soit 210 = 1 024 positions possibles. Or,
Y : 1001SS11 1* : tous les bits sont à 1 le VC4 contient 2 349 octets (261× 9), donc 2 349 positions à indexer ou
pointer ; ce qui est supérieur au nombre de positions indexable par le PTR.
Avec les octets : La solution retenue pour rendre cette indexation possible est de regrouper en
• A1/A2 : Framing Bytes permettent de constituer le mot de verrouillage de blocs de trois (3) les octets du VC4. Ce qui nous conduit à 2 349/3 = 783
trame permettant de repérer le début de la trame STMn. A1 = F6 H et A2 = blocs de trois (3) octets, donc 783 positions (0 à 782) de 3 octets.
28 H, dans une STMn on a (3n) octets A1 et (3n) octets A2 ; L’indexation devient alors possible.
• B1 : Bit Interleaved Parity Code (BIP 8) permet la surveillance des
erreurs de transmission sur les bits de la section de régénération ;
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€ La capacit€ utile ou Payload : VC4 ; ligne 1 • 9 et colonnes 10 • 270 (261 DAU4 = DVC4 + DPTR = 150,912 Mbit/s
colonnes). Il contient le sur d€bit de conduit : POH ou HO POH ou Higher DSTM1 = 270 „ 9 „ 8 / 125e-6 = 155,52 Mbit/s
Order Path OverHead qui tient entre les lignes 1 • 9 et la colonne 10 (pour
les VC3 et VC4), avec les octets suivants d€crits plus haut :
• J1 : VCn Path Trace Byte premier octet du VC4 ; 2 - Structure de la trame de base STM1 formée par des
affluents à 34 Mbit/s (mode asynchrone ou flottant)
• B3 : Path BIP 8 utilis€ dans la d€tection des erreurs de transmission ;
Le Train num€rique 3 du TNM 8/34 est mapp€ dans le C3 apr…s r€cup€ration de
• C2 : Path Signal Level sp€cifie le type de mappage dans la VCn ; l‚horloge et r€g€n€ration. C3 est form€ de neuf (9) lignes de 84 octets
• G1 : Path Status retourne les messages sur la l‚€tat du canal entre l‚E et le (colonnes) chacun toutes les 125†s, soit un total de 9 „ 84 „ 8 / 125e-6 = 48,384
R; Mbit/s.
• F2 : Path User Channel ; ƒ H4 : TU Multiframe Indicator ; VC3 = C3 + POH3 avec POH3 = POH du C3. TU3 = VC3 + PTR3 avec PTR3 =
• F3 : Path User Channel ; ƒ K3 : AP Switching ; ƒ N1 : Network PTR du TU3. POH et PTR ont les m‡mes rˆles que ceux cit€s au-dessus.
Operator ; Or VC4 = 3 „ TUG3. VC4 s‚obtient par un multiplexage par entrelacement de
colonnes de trois TUG3 T, M et H et apr…s avoir plac€ en t‡te du VC4, le POH4
Calculons quelques débits : du VC4 et ajouter deux (2) colonnes de remplissage. Un calcul du nombre de
colonnes nous donne bien :
DC4 = 260 „ 9 „ 8 / 125e-6 = 149,76 Mbit/s
3 „ ((84 + 1 de POH3) + 1 de PTR3) + 1 de POH4 (HO POH : Higher Order
DVC4 = 261 „ 9 „ 8 / 125e-6 = 150,336 Mbit/s Path OverHead pour les VC3 et VC4) + 2 vides = 261 colonnes, ce qui
DPTR = 1 „ 9 „ 8 / 125e-6 = 576 Kbit/s €quivaut au nombre de colonnes de VC4
C3 VC3 TU3 TUG3
1 84 1 85 1 86 1 86
1 1 H1 1 H1 1
H2 H2
H3 H3
+ + PTR „3
POH

POH

Bourrage
Alignement

9 9 9 9

TUG 3 T TUG 3 M TUG 3 H

PTR VC3 PTR VC3 PTR VC3

P
PTR PTR PTR
VC4 O
H T M H
T M H T M H
4

On ajoute ensuite • VC4 le PTR et le SOH afin d‚obtenir la trame STM1. 3 - Structure de la trame de base STM1 formée par des
STM1 = SOH + 1 AUG = SOH + (VC4 + PTR) affluents à 2 Mbit/s (mode synchrone verrouill€ ou flottant)
STM1 = SOH + ((3 TUG3 + POH) + PTR) car Rappelons qu‚il existe deux modes de projection des affluents dans les
TUGn = 1 TUn et STMn = (n - k) VC4 + 3 „ k „ VC3 ou tout autre conteneurs :
combinaison. € asynchrone ou mode flottant d€j• €tudi€ pour les affluents • 34 ou
140 Mbit/s ;

C12 VC12 TU12 TUG2 TUG3

1 4 1 4 1 4 1 12 1 86
Vide 1 POH 1 POH 1 1 1

+ POH + PTR „3 „7
Multiplexage

Multiplexage

Alignement

vide 9 vide 9 PTR 9 9 9

€ synchrone avec accessibilit€ directe de chaque bit (synchrone bit) ou octet

(synchrone octet) de l‚affluent dans le conteneur avec deux (2) sous modes 1 4 1 4 1 4 1 4
verrouillé et flottant. 1 Vide J2 N2 K4 1

Dans la projection synchrone verrouillée, chaque octet de l‚affluent est plac€

• un endroit pr€cis et fixe dans le VC4. Dans ce cas, l‚utilisation d‚un pointeur VC12 VC12 VC12 VC12
n‚est plus n€cessaire. Ceci implique que le POH du VC12 est remplac€ par du
remplissage, de m‡me que le pointeur PTR du TU12. Le POH du VC4 est donc
utilis€ pour la gestion de tous les C12 qu‚il contient.
9 V1 V2 V3 V4 9
Les C12 sont regroup€s par bloc de quatre (4) et forment un ensemble de 144
octets dont 8 vides, toutes les 500 †s soit en 4 fois 125 †s, et non pas en 125 †s
comme pour les C3 ou C4. Ce qui permet de r€duire la taille relative du sur Multitrame VC12 de 500 µs
d€bit par rapport au signal utile transmis. Cet ensemble forme la multitrame Dans la projection synchrone flottant, nous utilisons le LO POH et le pointeur
VC12. Le C12 est form€ de quatre (4) colonnes et neuf (9) lignes. (LO PTR).

2ème Année BTS Télécommunications M. TRA Maxime Hervé Page 4

Chapitre V
Le VC12 est obtenue en remplaçant le premier octet vide du C12 par un octet
utile. Cet octet est le POH ou le LO POH du VC12. Nous obtenons un LO
POH : Low Order Path OverHead de Multitrame VC12 constitué de quatre
(4) octets nommés V5 (surveillance des erreurs), J2 (identification du point
d’accès), N2 (surveillance des connexions en cascade) et K4 (octet réservé pour
la protection automatique des conduits, retour d’indication d’alarme ou erreur
sur la protection).
La multitrame VC12 formée durant la période de 500 µs est constituée de 140
octets + quatre (4) octets pour le pointeur. Soit un total de 144 octets donc 9
lignes de 4 colonnes (octets) ou 36 octets toutes les 125 µs.
Le TU12 est élaboré en associant au VC12, toujours dans la période de 500 µs,
4 octets nommés V1, V2, V3 et V4. Le pointeur de VC12 est constitué de V1 et
V2. V3 est utilisée pour la justification négative et V4 est réservé pour les
applications futures (pas utilisé).
TRANSMISSION SYNCHRONE (SDH)
4 - Structure de la trame de base STM1 formée par
d’autres types d’affluents
Les conteneurs de la SDH sont dimensionnés pour réceptionner divers types
d’affluents, tels que cellules ATM, trames HDLC, paquets IP, etc.
La projection d’affluent ATM est faite en alignant la structure octet de la
cellule sur celle du conteneur. La cellule étant de 53 octets, il est permis qu’elle
chevauche deux (2) conteneurs. Le C4 dont la capacité est de 2 340 octets peut
donc contenir 44 cellules + 8 octets.
La projection d’affluent HDC est faite aussi en alignant la structure octet de la
trame HDLC sur celle du conteneur. La trame HDLC étant de longueur
variable, il est permis qu’elle chevauche deux (2) conteneurs.

1 4 1 4 1 4 1 4 Le transport d’affluents IP se fait lui, suivant deux (2) méthodes. La première

1 V5 J2 N2 K4 1 est celle qui consiste à utiliser les cellules ATM pour le transport des paquets IP
(déjà vue).
La deuxième permet de se passer d’ATM. Elle consiste à projeter les paquets IP,
après les avoir encapsuler dans une trame HDLC à l’aide d’un protocole (PPP),
VC12 VC12 VC12 VC12
dans le conteneur SDH. Elle est appelée Packet Over SDH or SONET ou
POS.

9 V1 V2 V3 V4 9

Multitrame VC12 de 500 µs 5 - Structure des trames STMn

La formation de la trame STM 1 s’obtient maintenant en effectuant les mêmes
opérations que dans le cas de l’affluent 34 Mbit/s. Ce qui sous-entend :
multiplexage de 3 TU12 pour constituer un (1) TUG2, ensuite multiplexage de 7
TUG2 afin de former un (1) TUG3, enfin multiplexage de 3 TUG3 pour
élaborer le VC4 et ajout du POH. L’AU4 obtenu en fin d’opération est constitué
d’un multiplexage de 63 E1.
Les trames STM n sont composées d'une capacité utile de n AUG, et d'un SOH
obtenue par multiplexage de n STM 1. La charge utile du STM n est construite
par multiplexage par entrelacement d’octets des n VC4 (n fois 261) qui
composent les n AUG.
Les pointeurs d’AU sont placés dans la ligne 4 des n fois 9 premières colonnes
de la trame. Seuls les octets A1, A2 et B2 figurent autant de fois que d'AUG
dans la MSOH.

Comme résumé de tout ce qui précède, nous avons les résultats suivants :
• STS n = n × STS 1 (51,8 Mbit/s) ;
270 × n colonnes (octets) • STM n = n × STM 1 (155,52 Mbit/s) = STS 3n = 3 × n × STS 1 ;
9×n 261 × n Débits en Voies à
Niveaux Contenu
KBit/s 64 Kbit/s
STM 1 STS 3 155 520 1 920 64 E1
Asynchrone STM 4 STS 12 622 080 7 680 4 × 64 × E1
RSOH ou STM 16 STS 48 2 488 320 30 720 4 × 4 × 64 × E1
Mode flottant STM 64 STS 192 9 953 280 122 880 4 × 4 × 4 × 64 × E1
STM 256 STS 768 39 813 120 491 520 4 × 4 × 4 × 4 × 64 × E1
Pointer AU Charge utile de STM n STM 1 STS 3 155 520 1 890 63 E1 ou 3 E3 ou 1 E4
9 rangées

STM 4 STS 12 622 080 7 560 252 E1 ou 12 E3 ou 4 E4

(E1, T1, cellules ATM, Verrouillée STM 16 STS 48 2 488 320 30 240 1 008 E1 ou 48 E3 ou 16 E4
etc.)
Synchrone

STM 64 STS 192 9 953 280 120 960 4 032 E1 ou 192 E3 ou 64 E4

STM 256 STS 768 39 813 120 483 840 16 128 E1 ou 768 E3 ou 256 E4
MSOH STM 1 STS 3 155 520 1 890 63 E1 ou 3 E3 ou 1 E4
STM 4 STS 12 622 080 7 560 252 E1 ou 12 E3 ou 4 E4
Flottant STM 16 STS 48 2 488 320 30 240 1 008 E1 ou 48 E3 ou 16 E4
STM 64 STS 192 9 953 280 120 960 4 032 E1 ou 192 E3 ou 64 E4
STM 256 STS 768 39 813 120 483 840 16 128 E1 ou 768 E3 ou 256 E4
Format de la trame STM n
ème
2 Année BTS Télécommunications M. TRA Maxime Hervé Page 5
Chapitre V
6 - Principe de justification
Afin de rep€rer imm€diatement dans la trame SDH, un VC pr€alablement
rempli par un affluent, la SDH utilise un pointeur.
L‚int€r‡t d‚utiliser ce pointeur est de pouvoir placer le conteneur • n‚importe
quel endroit, et de se passer d‚€ventuelles mémoires tampons (pouvant
m€moriser une trame enti…re comme pour la PDH) dans les n‰uds, pour la
synchronisation des trames.
Le pointeur contient de ce fait l’adresse relative du conteneur par rapport au
d€but de la trame. Son rˆle est de rattraper le déphasage des trames
synchrones et assurer la synchronisation des trames asynchrones. Il r€sout le
probl…me d’alignement donc de justification des trames synchrones sans
n€cessiter de m€moires tampons.
Bien qu‚€tant dans le r€seau SDH, donc synchronis€, il existe toujours un
probl…me d‚asynchronisme, comme en PDH. DŠ au fait que les horloges locales
ne sont jamais exactement synchrones et que la gigue affecte le transport d‚une
trame synchrone d‚un n‰ud • l‚autre dans le r€seau.
La solution pour r€soudre ce probl…me • donc €t€ d‚utiliser les pointeurs et les
octets de justification ou de bourrage (H3 et 0). Deux (2) cas se pr€sentent :
€ l’horloge locale a une fréquence fl supérieure à celle fe du nœud origine
émetteur
fl > fe ; un octet r€serv€ 0 (Justification positive) et une incr€mentation du
pointeur permettent dans ce cas de rattraper p€riodiquement la diff€rence de
fr€quence.
€ l’horloge locale a une fréquence fl inférieure à celle fe du nœud origine
émetteur
fl < fe ; un octet r€serv€ H3 (Justification négative) et une d€cr€mentation
du pointeur permettent dans ce cas de rattraper p€riodiquement la diff€rence
de fr€quence.
III - Architectures du réseau SDH
1 - Equipements
Le r€seau SDH est bas€ sur celui du SONET, donc sur l‚€l€ment principal
qu‚est la fibre optique. Il contient les €quipements suivants :
€ les fibres optiques, principalement les monomodes ( ‹ = 1 300 et 1 550 nm) ;
€ les €metteurs et r€cepteurs optiques ;
€ le Multiplexeur Insertion et Extraction (MIE) ou Add Drop Multiplexer
(ADM) ;
€ le multiplexeur Terminal Simplifi€ (MTS) ;
€ le Brasseur (BRN) ;
€ le R€partiteur Num€rique (RPN).
Il existe d‚autres €quipements non moins importants tels que :
€ Les amplificateurs optiques : compensent les pertes et contrˆle la puissance
optique des signaux. Permettent donc d‚€viter une conversion
opto€lectronique et une amplification €lectrique sur chaque canal, donc N
amplificateurs sur une tr…s grande distance. Le plus utilis€ est
l’Amplificateur à Fibre Dopée à l’Erbium (AFDE ou EDFA = un
module de pompage optique (980 ET 1 480 nm) + multiplexeur + fibre
optique dont le cœur est dopé avec des ions de terre rare) qui ins€r€
p€riodiquement dans le r€seau diminue les pertes sur de tr…s grande
distance.
€ Les isolateurs : permet d‚att€nuer la lumi…re issue des r€flexions parasites.
Dispositif passif non r€ciproque • une entr€e et une sortie, et qui a une
faible att€nuation dans un sens et une forte att€nuation dans l'autre sens.
€ Les coupleurs : permettent de distribuer le signal optique vers plusieurs
fibres ou inversement, d‚acheminer le signal venant de plusieurs fibres vers
une seule.
€ Les filtres optiques : limitent l'occupation spectrale d'un signal. Donc
s€parent les diff€rentes longueurs d‚ondes en r€fl€chissant certaines et en
transmettant les autres. Se caract€risent par sa bande passante, c'est-•-dire
le domaine de fr€quences (ou de longueurs d'onde) pour lequel ils laissent
passer la lumi…re et par leur bande att€nu€e, c'est-•-dire les domaines de
fr€quences pour lesquelles ils r€fl€chissent la lumi…re incidente.
Le r€seau SDH est g€n€ralement constitu€ d‚un ensemble de boucles et de
liaisons point • point termin€es par des Multiplexeurs Insertion Extractions
(MIE). Ces boucles sont reli€es par des Brasseurs charg€s de v€hiculer les
conteneurs virtuels portant les informations.
Pour une meilleure compr€hension du fonctionnement du r€seau SDH, une
description sommaire de ses principaux €quipements s‚av…re n€cessaire.
2ème Année BTS Télécommunications M. TRA Maxime Hervé
TRANSMISSION SYNCHRONE (SDH)
a - Fibre optique
La fibre optique est le support de transmission des r€seaux SDH. Pour
l‚optimisation de ceux-ci, la fibre monomode G.652 et G.655 avec l‚utilisation
de la technique WDM (Wavelength Division Multiplexing ou Multiplexage de
longueur d‚onde) a €t€ pr€f€r€e aux multimodes.
Le WDM consiste • faire passer (injecter) simultan€ment dans la m‡me fibre
optique plusieurs porteuses optiques (N) • longueurs d‚onde distinctes (8
canaux avec un espacement > 100 GHz ou 0,8 nm) transportant chacune un
d€bit D (un train de signaux num€riques • la même vitesse de modulation, 155
Mbit/s Œ D Œ 40 Gbit/s). C‚est donc de la FDM appliqu€e • la fibre optique. La
capacité du système ou le débit transport€ par la fibre optique est donc
de N × D.
On parle de Dense WDM (DWDM) lorsque l‚espace inter canaux tient entre 0,8
(100 Ghz) et 0,2 nm (25 GHz). Le nombre de canaux multiplex€ atteint alors
300, chacun • 40 Gbit/s maximum.
On parle maintenant de Ultra DWDM (U DWDM) lorsque le nombre de canaux
multiplex€ atteint 400, chacun • 40 Gbit/s maximum.
Il faut souligner que la fibre optique comme tout support de transmission
poss…de des d€fauts, qui sont :
€ Affaiblissement linéique ou Atténuation (dB/Km) : est minimale
vers ‹ = 1 550 nm. Ce sont des pertes li€es • :
o Absorption : Absorption intrins…que du mat€riau, pr€sence
d‚impuret€s.
o Diffusion : irr€gularit€s involontaires de structure.
o Rayonnement : conditions d‚utilisation (courbures trop serr€es ou
prononc€es), micro courbures (conditionnement des fibres dans le
c•ble).
o Raccordement : points de jonctions des c•bles.
€ Ouverture numérique : c‚est la capacit€ de la fibre optique • capter
les rayons lumineux €mis par une source sur une de ses sections. Elle
est not€e N et est €gale N „ n12 ƒ n22 ‚ 1 pour la fibre • saut
d‚indice. Elle diminue du centre vers la p€riph€rie oŽ elle s‚annule
pour une fibre • gradient d‚indice.
€ Dispersion chromatique (ps/(nm × km)) : c‚est la d€riv€e du temps
de propagation de groupe par rapport • la longueur d‚onde, pour une
longueur de fibre d‚un (1) Km.
Elle se mat€rialise par diff€rents temps de propagation pour les
longueurs d‚onde d‚un groupe du spectre et un élargissement
temporel des impulsions qui ne sont plus monochromatiques.
€ Dispersion modale de polarisation ou PMD (ps/vkm) : dŠ • la non-
sym€trie de r€volution du profil d'indice dans le coeur de la fibre, non-
sym€trie intrins…que • la fabrication de la fibre et/ou extrins…que lors
de la pose de la fibre. Appara•t lors des transmissions num€riques ou
analogiques longues distances • tr…s haut d€bit.
Ceci induit un effet photo €lastique, d'oŽ une bir€fringence et une
polarisation variable.
€ Effets non linéaires :
o L‚effet Kerr : l‚indice de r€fraction n‚est plus constant, ce qui
conduit au ph€nom…ne d‚auto modulation de phase qui croit avec
la distance.
o L‚effet Raman : €change d‚€nergie entre l‚onde optique et les
vibrations du mat€riau (interaction photon - photon).
o L‚effet Brillouin : vibrations d‚ensemble du mat€riau (interaction
photon acoustique - photon).
Ces d€fauts repr€sentent les principales caract€ristiques d‚une fibre optique et
limitent fortement l‚utilisation optimale de sa bande passante qui est de l‚ordre
de 15 Tera bit/s.
b - Emetteurs et Récepteurs optiques
Les émetteurs servent • produire le signal optique transport€ par la fibre
optique. Ces sont les diodes laser (Light Amplification by Stimulated Emission
of Radiation ou amplification de lumi…re par €mission stimul€e de
rayonnement) qui sont majoritairement utilis€es pour leur efficacit€ de couplage
optique avec la fibre, mais aussi pour leur petite taille.
Pour l‚inscription des informations sur le signal optique, l‚on pr€f…re utiliser la
modulation externe • la modulation interne lorsque les d€bits exc…s 5 Gbit/s.
La modulation externe consiste • moduler directement le faisceau lumineux
continu en sortie du laser (moduler l’intensité lumineuse ou la puissance optique
du faisceau apr…s sa production par la diode) et non plus le courant
Page 6
Chapitre V
d’alimentation (NRZ ou HDB3) à l’entrée de celui-ci (pour la création d’un
faisceau lumineux modulé).
Les r•cepteurs ou photor•cepteurs servent à convertir au mieux le signal
optique (modulé en amplitude) en signal électrique. Pour cela, ils doivent avoir
une sensibilité importante pour la longueur d'onde utilisée, rapide (car utilisé
dans des systèmes fonctionnant à 10 Gbits/s voire même 40 Gbit/s) et un apport
minimum de bruit.
C’est pour ces raisons que les photod•tecteurs ‚ semiconducteur (la
photodiode PIN et la photodiode à avalanche PDA) accompagnés d'un
préamplificateur (rendent le photocourant généré suffisamment fort malgré le
faible signal optique reçu ou la faible sensibilité du photodétecteur) sont
généralement utilisés.
c - Multiplexeur Insertion et Extraction (MIE)
Le MIE sont les principaux équipements constituant les nœuds dans le réseau
SDH. Il permet d’insérer et d’extraire des conduits à 2 Mbit/s dans un système
STM qui le traverse. Mais ses accès 2 Mbit/s sont en nombre limités. Il est
principalement utilisé dans les réseaux en Anneau (boucle) avec deux (2) fibres
optiques (une paire) unidirectionnelles. Une, qui transporte les trames STMn
dans le sens contraire des aiguilles d’une montre (W vers E) est dite active, et
une copie de la trame est envoyée sur l’autre fibre dite secourue dans le sens
contraire de l’active.
d - Multiplexeur Terminal Simplifi• (MTS)
Le MTS est utilisé pour la construction des trames STM 1 à partir de conduits 2
Mbit/s (assimilables à des TNM 2/155 si possibles). Ce qui signifie qu’il
possède des interfaces ou accès optiques et électriques. Ils sont souvent reliés
aux MIEs ou aux commutateurs, auxquels ils fournissent des accès à 2 Mbit/s.
Au demeurant, ils sont reliés entre eux.
e - Brasseur (BRN)
Le brasseur est aussi très important. Il se situe principalement entre deux (2)
nœuds. Donc permet l’interconnexion de deux (2) réseaux ou anneaux de
capacit•s diff•rentes (par une meilleure gestion ou flexibilité de la bande
passante). Comme son nom l’indique, c’est un m•langeur de conduits 2 et 34
Mbit/s en accès STM. Il permet aussi de multiplexer ou démultiplexer des
conduits 34, 140 ou 155 Mbit/s.
2 - Architectures
Il existe trois (3) types d’architectures de base pouvant être fusionnés pour
donner d’autres plus complexes. Ce sont :
ƒ L„Anneau
TRANSMISSION SYNCHRONE (SDH)
MIE O MIE O MIE O
Ouest (W) Est (E)
Est (E) Ouest (W)
MIE O
Ouest (W) Est (E)
MIE O MIE O
Est (E) Ouest (W)
Ouest (W) MIE O Est (E)
Les réseaux plus complexes formés à l’aide de ces trois (3) réseaux de base
sont :
€ Les r•seaux longues distances ou WAN (Wide Area Network). Réseaux
déployés à l'échelle d'un pays ou d'un continent et dont les nœuds sont de
très grands centres urbains ou autocommutateurs à autonomie
d'acheminement. Les débits transportés excèdent généralement 10 Gbit/s.
€ Les r•seaux m•tropolitains ou MAN (Metropolitan Area Network).
Réseaux déployés dans une grande ville, entre le dernier autocommutateur à
autonomie d'acheminement du WAN et une zone plus précise. Ils
permettent de relier entre eux différents centres de moyennes importances
avec au plus un (1) ou deux (2) multiplexeurs MIE optiques. Ces réseaux
prennent en charge des formats, des protocoles et des débits de transmission
très divers allant de 100 Mbits à 10 Gbit/s en passant par 2,5 Gbit/s. Il
existe deux (2) types de réseaux MAN :
o Les MAN structurants : anneaux de 80 à 150 km de circonférence
avec six (6) à huit (8) nœuds.
o Les MAN d'acc€s : anneaux de 10 à 40 km de circonférence avec trois
(3) ou quatre (4) nœuds dotés de branches vers des sites distants. Ils
collectent le trafic de plusieurs nœuds pour le concentrer vers un nœud
partagé avec un réseau métropolitain structurant.
€ Les r•seaux locaux ou LAN (Local Area Network) ou réseaux de
distribution ou réseaux d'accès. Ils représentent le dernier maillon et
finissent d'acheminer les informations à l'abonné. Ils sont donc plus courts
de 2 à 50 km et moins gourmands en capacité, maximum 2,5 Gbit/s. Ils sont
constitués d’une partie toujours en fibre optique entre le nœud
(autocommutateur) du WAN et la terminaison de réseau optique, suivie
d'une partie, soit en conducteur métallique, soit en fibre optique qui va
jusqu'au terminal de l'abonné.
MIE O
Anneau STM 64
WAN
+ de 150 Km

MIE MIE MIE O

2 Mbit/s MIE O MIE O
MIE MIE Anneau STM 16
MTS MIE O MAN structurant MIE O
80 ‚ 150 Km
MIE MIE
MIE O MIE O
Anneau STM 16
MAN structurant
MIE O 80 ‚ 150 Km
Brasseu
r
ƒ L„Etoile ƒ Le Bus
MIE O MIE O
MIE MIE Anneau 2 Mbit/s
MIE MIE STM 4
MAN d„acc€s MTS
MIE O 10 ‚ 40 Km MIE O
MIE
LAN
MIE MIE

Noeud ou Noeud de
MIE désassemblage
Noeud
Dans un réseau SDH (WDM, CWDM (Coarse Wavelength Division Multiplex), d'assemblage
DWDM), tout équipement est divisé de façon logique en deux parties : Ouest
(W) et Est (E). Tout information traverse donc un équipement d’Ouest à l’Est. Affluent i
Ce parcourt l'information logique a été définit afin de faciliter les opérations de Régénérateur
maintenance et les services de configuration. Ainsi, pour : Affluent i Section de Noeud ou
Régénération MIE
€ un réseau en bus ou linéaire, la gauche est définie comme l'Ouest (W)
et la droite comme l'Est (E). L'information entre par l'Ouest (W) et sort Section de Multiplexage
par l'Est (E) dans tos les équipements.
Conduit pour l'affluent i
€ un réseau en anneau, l'information circule dans l'anneau primaire dans
le sens contraire des aiguilles d'une montre. Elle passe de station en Les réseaux SDH étant principalement constitués d’Anneaux ou boucles, nous
station ; entre par l'Ouest (W) et sort par l'Est (E). étudierons particulièrement cette structure de réseau.

2€me Ann•e BTS T•l•communications M. TRA Maxime Hervé Page 7

Chapitre V
3 - Les anneaux SDH
Ils ne poss…dent pas de n‰uds terminaux et repr€sentent une cha•ne repli€e sur
elle-m‡me et referm€e. Ils sont constitu€s uniquement de MIE et sont auto
cicatrisants et g€n€ralement utilis€s dans les r€seaux WAN et MAN.
Il existe plusieurs types d‚anneaux ou r€seaux auto cicatrisants fonction de la
protection utilis€e.
a - La Protection
Il existe deux (2) grands types de protections :
€ Protection 1 + 1 : avec 4 fibres optiques, dont deux (2) acc…s pour le trafic
normal (1E/1R) et deux (2) acc…s pour le secours (1E/1R) entre deux (2)
MIE ;
€ Protection 1 : 1 ou 1 : n : c‚est la Protection 1 + 1 mais r€p€t€ une (1)
fois pour 1 ou n fois pour n avec n … 3.
Suivant l'architecture ou la topologie du r€seau (€toile, bus ou lin€aire, anneau,
etc.), elles peuvent ‡tre mises en oeuvre pour la s€curisation des :
€ Conduits ou chemins;
€ Sections.
Ces protections sont fonction du mode d'utilisation des conduits ou sections, •
savoir :
€ mode unidirectionnel (Conduits ou chemins, Sections • un seul sens);
€ mode bidirectionnel (Conduits ou chemins, Sections • double seul sens).
Nous parlerons sommairement de la protection des r€seaux lin€aires, car ils sont
tr…s souvent en protection de Sections de Multiplexage Bidirectionnelle avec
4 fibres (1E/1R actif et 1E/1R protection).
Par contre, nous nous attarderons sur les r€seaux en anneaux (2 fibres) dans
lesquels peuvent ‡tre mises en oeuvre toutes les combinaisons possibles ci-
dessus r€alisables.
Il faut souligner que les fibres utilis€es dans les diff€rents r€seaux peuvent l‚‡tre
pour v€hiculer seulement le trafic dans un seul sens (• ou ‘), ou simultan€ment
dans les deux sens (•‘).
Une Fibre ‡ Transmission Unidirectionnelle († ou ˆ)
Une Fibre ‡ Transmission Bidirectionnelle (•‘)
b - Anneaux en Protection de conduit ou de chemin 1+1
* Conduit ou chemin Unidirectionnel a deux (2) fibres (Monomodes †)
Le n‰ud €metteur envoie l'information sur les deux fibres dans des directions
ou sens oppos€s. Le n‰ud destinataire (C) s€lectionne le signal de meilleure
qualit€, g€n€ralement celui de S1.
En fonctionnement normal, l'anneau est enti…rement parcourut.
L'information circule de l'€metteur vers le r€cepteur dans un conduit (peut
avoir plusieurs fibres, dans notre cas 2) différent (mais dans la m‡me fibre
optique) de celui utilis€ lorsqu'elle circule du r€cepteur vers l'€metteur. C'est
la raison pour laquelle on dit que le conduit est unidirectionnel. La fibre
active est compos€e de plusieurs branches ou brins, chacun dans la m‡me
direction ou sens donn€. La fibre active existe dans tous les conduits. C'est de
m‡me, le cas pour la fibre dite secourue.
Lors d'une d€faillance, la commutation s'effectue sur la fibre secourue. Dans
le cas de la coupure d'une branche de la fibre active, le r€cepteur bascule sur
la fibre secourue en réception et continue en émission d'€mettre sur la fibre
active. L'anneau n'est donc plus enti…rement parcourut et l'un des conduits
devient momentan€ment bidirectionnel.
2€me Ann•e BTS T•l•communications M. TRA Maxime Hervé
TRANSMISSION SYNCHRONE (SDH)
Anneau ‚ deux (2) fibres (Monomodes †) en Protection de conduit ou de chemin
1+1 Unidirectionnel
* Conduit ou chemin bidirectionnel a deux (2) fibres (Monomodes †)
Cette protection est en tout point identique a la pr€c€dente. La diff€rence
r€side dans le fait que le signal retour emprunte le même conduit, mais dans le
sens contraire.
Le n‰ud €metteur envoie l'information sur les deux fibres dans des directions
ou sens oppos€s. Le destinataire (C) s€lectionne le signal de meilleure qualit€,
g€n€ralement celui de S1.
En fonctionnement normal, l'anneau n'est pas enti…rement parcourut.
L'information circule de l'€metteur vers le r€cepteur dans le même conduit
que celui utilis€ lorsqu'elle va du r€cepteur • l'€metteur. C'est la raison pour
laquelle on dit que le conduit est bidirectionnel ou "bi sens". La fibre active
existe seulement le conduit actif, la fibre secourue, dans l'autre conduit appel€
conduit secouru.
Lors d'une d€faillance (coupure de fibre, panne de l'interface optique ou
d€faut dans le n‰ud), le basculement s'effectue sur la fibre de protection.
Dans le cas d'une coupure d'un brun de la fibre active, le r€cepteur bascule sur
la fibre secourue en réception et en émission €met sur un autre brin du conduit
secouru. Le conduit secouru devient momentan€ment le conduit actif.
Anneau ‚ deux (2) fibres (Monomodes †) en Protection de conduit ou de chemin
1+1 Bidirectionnel
c - Anneaux en Protection de Section 1+1
* Section Unidirectionnelle a deux (2) fibres (Monomodes †)
Dans l'anneau, chaque n‰ud travers€ par les fibres poss…de un s€lecteur de
basculement automatique pour la protection, afin de court-circuiter les deux
(2) fibres.
En fonctionnement normal, l'anneau est enti…rement parcourut.
L'information circule de l'€metteur au r€cepteur dans un conduit différent de
celui utilis€ lorsqu'elle circule du r€cepteur • l'€metteur. Mais, elle n'est €mise
et re’ue que sur la fibre dite active.
Lors d'une d€faillance (coupure des deux (2) fibres, panne de l'interface
optique ou d€faut dans le n‰ud) de section de multiplexage (entre deux (2)
n‰uds adjacents), les s€lecteurs basculent et créent une boucle de retour dans
les n‰uds adjacents. Cette commutation permet de connecter la fibre active •
la secourue.
L'information est donc achemin€e • travers les deux (2) fibres constituant
l'anneau. En €mission (A vers C) de l'active a la secourue; en r€ception (C
vers A) seulement sur l'active.
Page 8
Chapitre V TRANSMISSION SYNCHRONE (SDH)
Lorsque la défaillance est résolue, les sélecteurs reviennent à leurs positions
originelles.

Anneau ‚ deux (2) fibres (Monomodes †) en Protection de section 1+1

Anneau ‚ deux (2) fibres (Monomodes †) en Protection de section 1+1
Unidirectionnelle
* Section bidirectionnelle a deux (2) fibres (Monomodes †ˆ)
Nous avons comme dans le cas du "conduit ou chemin bidirectionnel € deux
(2) fibres (Monomodes •)" deux (2) fibres actives dans un conduit et dans un
autre conduit deux (2) fibres secourues. La principale différence réside dans
le fait que, la paire de fibre des deux conduis transporte les porteuses actives
et secourue.
Chaque fibre de l'anneau peut jouer simultanément les rôles de fibre active et
de fibre secourue. De ce fait, chaque section de l'anneau est bidirectionnelle.
Pour réaliser cette fonctionnalité, la bande passante de chacune des fibres est
divisée en deux (2) parties (voir 3-a figure).
Dans l'anneau, chaque nœud traversé par les fibres possède un sélecteur de
basculement automatique pour la protection.
En fonctionnement normal, l'anneau n'est pas entièrement parcouru.
L'information circule de l'émetteur au récepteur dans le même conduit que
celui utilisé lorsqu'elle va du récepteur à l'émetteur. Le conduit et la section
sont donc bidirectionnels.
Lors d'une défaillance de section de multiplexage (entre deux (2) nœuds
adjacents), les sélecteurs présents dans les nœuds adjacents au point adjacent
à la défaillance basculent, créant ainsi une boucle de retour. L'information est
donc momentanément acheminée à travers les deux (2) fibres constituant
l'anneau.
Bidirectionnelle
Le mécanisme d'auto cicatrisation des anneaux permet un délai de
rétablissement des liaisons du réseau inf•rieur ‚ 50 ms en cas de défaillance
(câble coupé, panne d'électricité ou incendie dans un nœud du réseau).
Pour terminer ce chapitre, il convient de revenir sur les principaux avantages de
la SDH :
€ la normalisation internationale avec la possibilité d'interconnecter des
équipements de constructeurs différents ;
€ la fiabilité des transmissions réalisées par les mécanismes
d’autocicatrisation ;
€ la flexibilité (réorganisation facile des trains résultants et de transporter
des débits variables) et l'évolutivité du réseau ;
€ la visibilité avec accessibilité directe aux signaux transportés ;
€ la facilité d'exploitation : supervision du réseau et exploitation à distance
des équipements (commande, l'identification et correction des pannes).
L’apparition de la fibre optique et des systèmes de transmission qui en
découlent, ont profondément révolutionné le secteur des télécommunications.
Les services offerts peuvent maintenant être aussi variés que complexes. Car
nous disposons désormais, grâce au multiplexage statistique de paquets et de
cellules sur des longueurs d'ondes différentes, des moyens nécessaires
permettant de véhiculer n’importe quels débits entre nœuds de commutation
et/ou de transmission.
Tout cela sera d’un apport non négligeable pour le développement de la VoIP et
surtout dans la conception et la réalisation des systèmes cellulaires de deuxième
et troisième génération.

R•capitulatif comparatif des diff•rentes protections des Anneaux

Protection 1+1 Protection 1+1

Conduit Section Conduit Section
Unidirectionnel († ou ˆ) Bidirectionnel (†ˆ)
€ Emission sur les deux (2) fibres. € Emission et R•ception que sur € Emission sur les deux (2) fibres € Emission sur la fibre active.
la fibre Active. donc dans tous les conduits.
Fonctionnement

Normal € R•ception sur la fibre Active. € Les deux (2) fibres transportent
€ Anneau entièrement parcourut. € R•ception sur la fibre Active. les porteuses Actives et
Secourues.
€ Momentanément, un (1) conduit € Tous les conduits deviennent € Le conduit Secouru devient € Toutes les fibres deviennent
devient Bidirectionnel. Bidirectionnels sauf celui en actif et Bidirectionnel. Actives et les sections
Panne
€ L'autre n'est pas utilise. panne. Bidirectionnelles.

R•f•rences :

[1] ELEC 321 Public Networks, SDH, Ed. 2.0, 10 pages

[2] France TELECOM, Formation transmission : base de la transmission

num‚rique, document stagiaire, SNE 1996, 198 pages.

[3] http://www.telcite.fr/naxosfr.htm

2€me Ann•e BTS T•l•communications M. TRA Maxime Hervé Page 9

Chapitre V TRANSMISSION SYNCHRONE (SDH)
11 - Combien de bits fait le PTR de la trame de base de la SDH ?
TD Chapitre V : TRANSMISSION SYNCHRONE (SDH)
12 - Le PTR de la trame de base peut-il indexer tous les bits du VC4 ?
13 - Quelle est la m€thode utilis€e pour r€aliser cette indexation ?
Rappels 14 - Citez les €quipements rencontr€s dans un r€seau SDH ?
Technique : ensemble des proc€d€s et des m€thodes d'un art, d'un m€tier.
Type : ensemble des traits caract€ristiques d'un groupe, d'une famille de choses.
Mode : Mani…re g€n€rale dont un ph€nom…ne se pr€sente, dont une action se
Exercice 3
fait.
Une fibre optique de 50 km a les indices de r€fraction suivants :
M€thode : Mani…re de dire, de faire, d'enseigner une chose suivant certains
principes et avec un certain ordre. C‰ur : 1,52 †m gaine : 1,505 †m
Son affaiblissement lin€ique intrins…que • ‹ = 1,55 †m est de 0,2 dB/km
1. Quels sont son ouverture num€rique et le demi-angle d'ouverture de son cˆne
d'acceptante ?
Exercice 1 : Cours Précédents
2. Si le c‰ur a un diam…tre de 7 †m, v€rifier que cette fibre est bien monomode.
1. Calculer les diff€rentes puissances des signaux au point X, si en un point de
r€f€rence propre du syst…me la puissance est P1 = 3 mW et nr = 0 dB, nr = +3 3. Dans la 3e fen‡tre optique (‹ =1,55 m), on constate que la r€ponse
dNp et nr = - 3 dB pulsionnelle a une dur€e efficace de 11 ns lorsqu'on utilise un €metteur dont
la largeur spectrale est de 10 nm. Es-ce vraisemblable.
2. En un point de ligne, on mesure une puissance de 9 dBm. Quelle est la valeur
en dBm du tiers de cette puissance ? 4. Trouver la longueur d'onde de coupure.
3. Au point O d‚un circuit, le niveau absolu d‚un signal est de “10 dBmO. Ce 5. Quelle distance pourrait-on franchir avec ce type de fibre et cet €metteur,
signal traverse les villes A (O se situe en A), B et C. Les affaiblissements dans la 3e fen‡tre, en garantissant une largeur de bande optique de 25 MHz ?
respectifs entre ces villes par rapport au point origine O (0 dBr) sont : 3,5 dB
et 2 dB.
Quelle est la valeur en dBm au point C de ce signal ?
Exercice 4
4. Soit une liaison de transmission par satellite poss€dant les caract€ristiques Une fibre optique a les caract€ristiques suivantes :
suivantes :
Longueur : 80 km Diam…tre du c‰ur : 6 †m
Satellite : syst…me de l'antenne r€ceptrice avec un gain G1 = 12 dB.
Diam…tre de la gaine : 50 †m Ouverture num€rique : N = 0,18.
Un amplificateur avec un gain de G2 = 43 dB.
1. Est-elle monomode ou multimode ?
Syst…me de l'antenne €mettrice avec un gain G3 = 21 dB.
2. Evaluer son affaiblissement total (enveloppe) dans la 3e fen‡tre optique
La station Emettrice avec un gain de G4 = 18 dB lorsqu'on module l'intensit€ lumineuse avec une fr€quence de 20 MHz. La
La station R€ceptrice avec un gain de G5 = 45 dB source (diode laser) a une largeur spectrale de •‹ = 10 nm.
L'affaiblissement total que subit le signal sur toute la liaison est de A = 160 dB.
La puissance d'€mission est de 1,2 kW.
a. Calculer le niveau absolu de puissance • l'€mission. Exercice 5
b. Calculer le niveau absolu de puissance • la sortie du syst…me. Comparer les pas de r€g€n€ration pour une transmission optique a 155 Mbit/s
5. Qu'es-ce que la modulation ? sur une fibre monomode (‹ = 1,3 m; –‚c = 6 ps/km.nm ; — = 1 db/km), avec un
r€cepteur dont la sensibilit€ est de - 50 dBm a ce d€bit (˜ = 10-9) et avec une
a. Quels sont les buts poursuivis par la modulation ?
marge de 6 dB, dans le cas des deux €metteurs suivants :
b. Quels sont les grands types de modulation ? 1. Diode €lectroluminescente LED : LOE = - 18 dBm •‹ = 50 nm;
c. Donner l'expression u2 du signal modul€ en amplitude.
2. Diode laser DL : LOE = + 3 dBm •‹ = 3 nm.
d. Donner l'expression de la largeur de bande occup€e par ce signal u2.
e. Donner l'expression u3 du signal modul€ en fr€quence.
f. Donner l'expression de la largeur de bande occup€e par ce signal u3.
g. Donner aussi l'expression de l'indice de modulation ….
h. Citez les groupes de base utilis€s en multiplexage analogique.
i. Donner les caract€ristiques du g€n€rateur normal ?

Exercice 2 : Cours
1 - Donnez les trois inconv€nients majeurs de la PDH ?
2 - Quel est le nom de la trame de base de la SDH et quel est son d€bit ?
3 - Quel est le rˆle du Conteneur Cn dans la SDH ?
4 - Quels sont le nom et le d€bit de la trame de base de la SDH ?
5 - Qu'es-ce qu'un conteneur ?
6 - Combien d'affluents • 2 Mbit/s contient la trame STM 16 ?
7 - Donnez le nom des €l€ments d'un VC4 et leurs tailles en octets.
8 - Compl€ter les €l€ments ci-dessous :
VC4 = ”””””..””.”..”.” + ”””..””””.””””.”.
TU3 = ””””””..”..””.” + ”””...””””.”””””..
AU4 = ””””””..”..””.” + ”””..””””.”””””...
AUG = 3 TUG3 + ””””””..”””.”””””””””””...
9 - Calculer les d€bits suivants :
DC4 = ”..”..””..””””””””.””...”””””””””
DVC4 = ”..”..”””””””””””.””.”””””””””
DAU4 = ”..””””..””””””””.””.”””””””””
DSTM 1 = ”..””””.””””””””.”””..””””””””
10 - Quelle est la taille en octets de la charge utile de la rame STM 64 ?

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