Mécanique des fluides

Machines hydrauliques

Université Internationale de Rabat

École d’ingénieurs des Énergies

Mohamed Ould Moussa

04/03/15 (ECINE) UIR 1 / 41

Bienvenue au cours de Mécanique des fluides

♣ Le cours se compose de 10h de cours magistral, 8h de TDs et 12h de TPs

04/03/15 (ECINE) UIR 2 / 41

Bienvenue au cours de Mécanique des fluides

♣ Le cours se compose de 10h de cours magistral, 8h de TDs et 12h de TPs

♣ Le système d’évaluation :
 
(Note contrôle ∪ Note examen finale) ∪ Note de TPs
Note controle : Note partiel ∪ Part de participation en cours

04/03/15 (ECINE) UIR 2 / 41

Bienvenue au cours de Mécanique des fluides

♣ Le cours se compose de 10h de cours magistral, 8h de TDs et 12h de TPs

♣ Le système d’évaluation :
 
(Note contrôle ∪ Note examen finale) ∪ Note de TPs
Note controle : Note partiel ∪ Part de participation en cours

♣ Plan du cours

04/03/15 (ECINE) UIR 2 / 41

Bienvenue au cours de Mécanique des fluides

♣ Le cours se compose de 10h de cours magistral, 8h de TDs et 12h de TPs

♣ Le système d’évaluation :
 
(Note contrôle ∪ Note examen finale) ∪ Note de TPs
Note controle : Note partiel ∪ Part de participation en cours

♣ Plan du cours
Turbomachines

04/03/15 (ECINE) UIR 2 / 41

Bienvenue au cours de Mécanique des fluides

♣ Le cours se compose de 10h de cours magistral, 8h de TDs et 12h de TPs

♣ Le système d’évaluation :
 
(Note contrôle ∪ Note examen finale) ∪ Note de TPs
Note controle : Note partiel ∪ Part de participation en cours

♣ Plan du cours
Turbomachines
Pompes en particulier

04/03/15 (ECINE) UIR 2 / 41

Bienvenue au cours de Mécanique des fluides

♣ Le cours se compose de 10h de cours magistral, 8h de TDs et 12h de TPs

♣ Le système d’évaluation :
 
(Note contrôle ∪ Note examen finale) ∪ Note de TPs
Note controle : Note partiel ∪ Part de participation en cours

♣ Plan du cours
Turbomachines
Pompes en particulier
Mesures physiques

04/03/15 (ECINE) UIR 2 / 41

Bienvenue au cours de Mécanique des fluides

♣ Le cours se compose de 10h de cours magistral, 8h de TDs et 12h de TPs

♣ Le système d’évaluation :
 
(Note contrôle ∪ Note examen finale) ∪ Note de TPs
Note controle : Note partiel ∪ Part de participation en cours

♣ Plan du cours
Turbomachines
Pompes en particulier
Mesures physiques
♣ Horaires pour vous recevoir au bureau : Tous les jeudis et mercredis entre 11h30 et 13h /
Bureau : Bâtiment 2, Pièce B204 (2ème étage)
04/03/15 (ECINE) UIR 2 / 41
Définitions
Définition : Une turbomachine est une machine qui assure en
tournant, un transfert d’énergie entre son arbre propre et un
fluide en mouvement.
1 Les turbomachines axiales ( Taux de pression ∼ de 1,4 à 2 ).
2 Les turbomachines centrifuges ( Taux de pression ∼ 10 ).
3 Les turbomachines mixtes.
Composants de la turbomachine
 Le rôle du rotor (mobile)
⇒ L’énergie de pression
⇒ L’énergie cinétique
⇒ L’énergie calorifique ⊗
 Le rôle du stator (fixe)
⇒ Redresseur de compresseur axial ( Ec ≡ ps )
⇒ Distributeur de la turbine axiale ( Eps ≡ Ec )
⇒ Diffuseur de compresseur centrifuge (Récupération de ps )
04/03/15 (ECINE) UIR 3 / 41
Mise en équation des turbomachines
On dimensionne souvent les turbomachines pour un point de
fonctionnement nominal ( rendement maximal).
⇒ Définir une courbe caractéristiques!
Soit une particule M d’un fluide se trouvant au niveau de la roue en
mouvement alors M admet :
→
−
Une vitesse absolue V , définie par rapport à un référentiel
fixe,
−
→
une vitesse relative W , définie par rapport à un référentiel
tournant avec la roue,
une vitesse d’entraı̂nement.
Ces vitesses sont reliées à chaque instant et en chaque point par :
→
− →
− −→
V = U +W (1)
Où
04/03/15 (ECINE) →
− →
− −−→ UIR 4 / 41
Mise en équation des turbomachines

Où

→
− −−→
U = →
−
w ∧ OM
= →
−
w ∧→−r (3)

Sachant que →
−w est le vecteur vitesse de rotation à l’instant t de la roue et
→
−
r le vecteur distance de la particule M à l’axe de rotation.

04/03/15 (ECINE) UIR 5 / 41

Mise en équation des turbomachines

Ainsi les vitesses en un point M sont définies telles que :

→
− →
−
⇒ α soit l’angle que fait la vitesse absolue V avec le vecteur r,
−
→ →
−
⇒ β soit l’angle que fait la vitesse relative W avec le vecteur r,

04/03/15 (ECINE) UIR 6 / 41

Mise en équation des turbomachines

→
−
⇒ π2 soit l’angle que fait la vitesse d’entraı̂nement U avec le vecteur →
−
r.
→
− −
→
Les projections de ces grandeurs (i.e V et W ) suivant :
• La direction radiales (indicées de r ) sont :

Vr = V cos α (4)
Wr = W cos β. (5)

Sachant que Vr = Wr .
• La direction tangentielle (indicées de u) sont :

Vu = V sin α (6)
Wu = W sin β. (7)

04/03/15 (ECINE) UIR 7 / 41

Mise en équation des turbomachines

De la physique !
∗ Soit f une grandeur physique quelconque alors sa moyenne
sur un temps τ (τ = ◦( ω1 ) où ω est la pulsation de la
turbomachine) est donnée par

1 τ
Z
f = f (t)dt. (8)
τ 0
∗ Soit →
−ω le vecteur vitesse de rotation de la turbomachine.
∗ Soit ΣR la section du rotor mobile.
∗ Soit ΣS la section du stator fixe.
∗ Soit Ω le volume de contrôle et ∂Ω sa section totale.

04/03/15 (ECINE) UIR 8 / 41

Mise en équation des turbomachines

De la physique !

Ainsi, le théorème de Reynolds sert dans le transport de l’évolution des

grandeurs et s’énonce :

Théorème (de Reynolds)

La dérivée de l’intégrale de la grandeur f est donnée par

→
− −
Z Z Z
D ∂f
fdt = dV + f V .→
n dS (9)
Dt Ω Ω ∂t ∂Ω

04/03/15 (ECINE) UIR 9 / 41

Mise en équation des turbomachines

De la physique !
Si on considère que la grandeur physique f est la masse volumique (i.e
f = ρ) alors le principe de conservation de la masse s’écrit :

Principe (de conservation de la masse)

Comme la masse se conserve alors la dérivée de l’intégrale volumique de la
masse volumique par rapport au temps s’annule.
Z
Dm D
= ρdV = 0 (10)
Dt Dt Ω

En plus, l’hypothèse de non compressibilité permet d’écrire que ρ = C te et

par conséquent

→
− −
Z
∂ρ
=0⇒ ρ V .→ n dS = 0 (11)
∂t ∂Ω

04/03/15 (ECINE) UIR 10 / 41

Mise en équation des turbomachines

De la physique !
L’application du théorème 1 donne finalement

→
− → →
− → →
− → →
− → →
− →
Z Z Z Z Z
V .−
n dS = V .−
n dS + V .−
n dS + V .−
n dS + V .−
n dS.
∂Ω Σ1 Σ2 ΣS ΣR
(12)
Mais la condition de glissement sur la section ΣS permet d’écrire que
→
− →
V .−
n = 0 et donc
→
− →
Z
V .−n dS = 0. (13)
ΣS

De manière analogue
−
→−
Z
W .→
n dS = 0, (14)
ΣR

04/03/15 (ECINE) UIR 11 / 41

Mise en équation des turbomachines

De la physique !
−
→
car W est la vitesse relative.
→
− →
− →
− − →
U étant la vitesse d’entraı̂nement alors V = U + W et par conséquent
→
− → →
− → −
→→ →
− →
Z Z Z Z
−
V . n dS = −
U . n dS + −
W . n dS = U .−
n dS. (15)
ΣR ΣR ΣR ΣR

04/03/15 (ECINE) UIR 12 / 41

Mise en équation des turbomachines

De la physique !
→
− −−→
Mais U = →
−
ω ∧ OM où M ∈ ΣR , donc

→
− → −−→ −
Z Z
U .−
n dS = ω ∧ OM.→
→
− n dS (16)
ΣR ΣR
⇒
→
− → −−→ →
Z Z
U .−
n dS = →
−
ω. OM ∧ −
n dS. (17)
ΣR ΣR

04/03/15 (ECINE) UIR 13 / 41

Mise en équation des turbomachines

De la physique !
En plus, la section ΣR étant de révolution alors par symétrie
−−→ → −−→0 → −0
OM ∧ − n = −OM ∧ n et donc
−−→ → →
−
Z
OM ∧ − n dS = 0 (18)
ΣR

0
→
−0
Où M et n sont respectivement le symétrique du point M et un vecteur
→
−0
normal tel que n = −→−
n.
Finalement, il reste

→
− → →
− →
Z Z
V .−
n dS + V .−
n dS = 0 (19)
Σ1 Σ2

04/03/15 (ECINE) UIR 14 / 41

Mise en équation des turbomachines

De la physique !
Dans le cadre de ce cours où le mouvement a lieu, il est important
d’énoncer le théorème de l’énergie cinétique :

Théorème (de l’énergie cinétique)

La variation de l’énergie cinétique est égale à la somme des puissances
fournies par les efforts intérieurs et extérieurs.

dEc
= Pint + Pext (20)
dt

04/03/15 (ECINE) UIR 15 / 41

Mise en équation des turbomachines

De la physique !

Théorème (de l’énergie cinétique)

Z
D 1 2
ρV dV = Pint + Pm + Pg + PS . (21)
Dt Ω 2
Où
Pm est la puissance fournie par le rotor au fluide,
Pint est la puissance des efforts intérieurs,
Pg est la puissance des efforts de pesanteur,
PS est la puissance des efforts surfaciques exercés sur Σ1 ∪ Σ2 .

04/03/15 (ECINE) UIR 16 / 41

Mise en équation des turbomachines

De la physique !

Théorème (de l’énergie cinétique)

Les expressions des différentes puissances sont telles que
 Puissance des efforts intérieurs
Elle est donnée par

Z Z
Pint = − σij Vi,j dV = − (−pδij + µij )Vi,j dV . (22)
Ω Ω

Où σij est le tenseur de contrainte et en l’absence de l’effet

de viscosité, on a σij Vij = −pδij Vi,j = −pVi,i = 0.

04/03/15 (ECINE) UIR 17 / 41

Mise en équation des turbomachines

De la physique !

Théorème (de l’énergie cinétique)

 Puissance des efforts de pesanteur
Elle est donnée par

−−→ →
−
Z
Pg = (−grad(ρgz)) V dV
ΩZ
→
−
= − div (ρgz V )dV
ZΩ
→
− −
= − ρgz V .→
n dS (23)
∂Ω

04/03/15 (ECINE) UIR 18 / 41

Mise en équation des turbomachines

De la physique !

Théorème (de l’énergie cinétique)

 Puissance des efforts de pesanteur
Elle est donnée par
soit

→
− −
Z
Pg = − ρgz V .→
n dS
ΣR ∪ΣS ∪Σ1 ∪Σ2
→
− → →
− −
Z Z
= − −
ρgz V . n dS − ρgz V .→
n dS
ΣR ΣS
→
− −
Z
− ρgz V .→n dS. (23)
Σ1 ∪Σ2

04/03/15 (ECINE) UIR 18 / 41

Mise en équation des turbomachines

De la physique !

Théorème (de l’énergie cinétique)

 Puissance des efforts de pesanteur
Elle est donnée par

−−→ →
−
Z
Pg = (−grad(ρgz)) V dV
ΩZ
→
−
= − div (ρgz V )dV
ZΩ
→
− −
= − ρgz V .→
n dS (24)
∂Ω

04/03/15 (ECINE) UIR 19 / 41

Mise en équation des turbomachines

De la physique !

Théorème (de l’énergie cinétique)

 Puissance des efforts de pesanteur
Elle est donnée par
soit

→
− −
Z
Pg = − ρgz V .→
n dS
ΣR ∪ΣS ∪Σ1 ∪Σ2
→
− → →
− −
Z Z
= − −
ρgz V . n dS − ρgz V .→
n dS
ΣR ΣS
→
− −
Z
− ρgz V .→n dS. (24)
Σ1 ∪Σ2

04/03/15 (ECINE) UIR 19 / 41

Mise en équation des turbomachines

De la physique !

Théorème (de l’énergie cinétique)

→
− − −
→−
Mais sur ΣS , V .→
n = 0 et sur ΣR , W .→
n = 0 alors

→
− → →
− −
Z Z
Pg = − −
ρgz U . n dS − ρgz V .→
n dS. (25)
ΣR Σ1 ∪Σ2

En utilisant le même raisonnement que dans le paragraphe sur la

conservation de la masse, on obtient à hauteur z fixée
→
− −
Z
Pg = − ρgz V .→
n dS (26)
Σ1 ∪Σ2

04/03/15 (ECINE) UIR 20 / 41

Mise en équation des turbomachines

De la physique !

Théorème (de l’énergie cinétique)

 Puissance des efforts surfaciques extérieurs
Elle est donnée par

− →−
Z
→
PS = t . V dS
ZΣ1 ∪Σ2
→
− →
− −
Z
= (−p →
−
n ). V dS = −p V .→
n dS (27)
Σ1 ∪Σ2 Σ1 ∪Σ2

04/03/15 (ECINE) UIR 21 / 41

Mise en équation des turbomachines
De la physique !

Théorème (de l’énergie cinétique)

Ainsi le théorème de l’énergie cinétique s’écrit alors

→
− − →
− −
Z Z Z
D 1 2
ρV dV = Pm − ρgz V .→
n dS − p V .→
n dS (28)
Dt Ω 2 Σ1 ∪Σ2 Σ1 ∪Σ2

et en appliquant le théorème de Reynolds, on obtient

  Z  
1 2 → − → →
− −
Z Z
∂ 1 2
ρV dV + ρV V .−
n dS = Pm − ρgz V .→
n dS
Ω ∂t 2 ∂Ω 2 Σ1 ∪Σ2
→
− −
Z
− p V .→
n dS (29)
Σ1 ∪Σ2

04/03/15 (ECINE) UIR 22 / 41

Mise en équation des turbomachines

De la physique !

Théorème (de l’énergie cinétique)

Ainsi le théorème de l’énergie cinétique s’écrit alors

→
− − →
− −
Z Z Z
D 1 2
ρV dV = Pm − ρgz V .→
n dS − p V .→
n dS (28)
Dt Ω 2 Σ1 ∪Σ2 Σ1 ∪Σ2

  Z    
1 2 → − → 1 2 → − → 1 2 → − →
Z Z
ρV V .−
n dS = ρV V .−
n dS+ ρV V .−
n dS.
∂Ω 2 ΣR 2 Σ1 ∪Σ2 2
(29)

04/03/15 (ECINE) UIR 22 / 41

Mise en équation des turbomachines

De la physique !

Théorème (de l’énergie cinétique)

Or
  Z  
1 2 → − → 1 2 → − →
Z
ρV −
V . n dS = ρV U .−
n dS = 0 (30)
ΣR 2 ΣR 2
et si, en plus, l’hypothèse d’écoulement permanent est retenue alors le
théorème de l’énergie cinétique devient

 
1 2 → − → →
− → →
− −
Z Z Z
ρV −
V . n dS + −
ρgz V . n dS + p V .→
n dS = Pm .
Σ1 ∪Σ2 2 Σ1 ∪Σ2 Σ1 ∪Σ2
(31)

04/03/15 (ECINE) UIR 23 / 41

Mise en équation des turbomachines

De la physique !

Théorème (de l’énergie cinétique)

Ce qui permet d’exprimer la puissance fournie par le rotor

→
− −
Z
Pm = ρgH V .→n dS. (32)
Σ1 ∪Σ2

Où on définit la charge absolue H par

p V2
H= +z + . (33)
ρg 2g

04/03/15 (ECINE) UIR 24 / 41

Mise en équation des turbomachines

De la physique !

Théorème (de l’énergie cinétique)

Cependant, en pratique, on définit une charge moyenne une section Hm par

p V2
Hm = + z + αc m (34)
ρg 2g
où
3
R
Σ V dS
αc = . (35)
Vm3 S

04/03/15 (ECINE) UIR 25 / 41

Mise en équation des turbomachines

De la physique !

Théorème (de l’énergie cinétique)

L’écoulement est dit uniforme lorsque αc vaut 1. En plus si H = Hm alors

→
− → →
− →
Z Z
Pm = ρgHm1 −
V . n dS + ρgHm2 V .−
n dS. (36)
Σ1 Σ2

Par ailleurs, on définit le débit volumique par

→
− → →
− →
Z Z
qv = − −
V . n dS = V .−
n dS. (37)
Σ1 Σ2

04/03/15 (ECINE) UIR 26 / 41

Mise en équation des turbomachines

De la physique !

Théorème (de l’énergie cinétique)

Ce qui permet d’écrire la relation caractéristique, i.e entre la pression Pm
et le débit volumique qv

Pm = ρgqv (Hm2 − Hm1 ) (38)

04/03/15 (ECINE) UIR 27 / 41

Mise en équation des turbomachines

De la physique !

Théorème (de l’énergie cinétique)

Ainsi, la hauteur de la turbomachine peut être calculée par

Pm
Hn = . (39)
ρgqv
Suivant le signe de la puissance Pm , on distingue :
• Si Pm > 0 alors il y a un gain de charge et la turbomachine est par
conséquent une pompe,
• Si Pm < 0 alors il y a une perte de charge et dans ce cas, la
turbomachine est une turbine.

04/03/15 (ECINE) UIR 28 / 41

Mise en équation des turbomachines

De la physique !

Théorème (du moment cinétique)

La variation du moment cinétique est donnée par :
R −−→ →
−
D Ω (OM ∧ ρ V )dV →
−
= M Fext (O), (40)
Dt
→
−
où M Fext (O) est le moment qui résulte des efforts extérieurs.

04/03/15 (ECINE) UIR 29 / 41

Mise en équation des turbomachines

De la physique !

Théorème (du moment cinétique)

L’utilisation du théorème de Reynolds permet d’écrire ensuite

−−→ →
−
∂(OM ∧ ρ V ) −−→ →− →− − →
−
Z Z
dV + ρ(OM ∧ V ) V .→
n dS = M Fext (O). (41)
Ω ∂t ∂Ω

04/03/15 (ECINE) UIR 30 / 41

Mise en équation des turbomachines

De la physique !

Théorème (du moment cinétique)

L’utilisation du théorème de Reynolds permet d’écrire ensuite

−−→ →
−
∂(OM ∧ ρ V ) −−→ →− →− − →
−
Z Z
dV + ρ(OM ∧ V ) V .→
n dS = M Fext (O). (42)
Ω ∂t ∂Ω

En plus, l’hypothèse d’écoulement permanent en moyenne ainsi que les

conditions cinématiques sur ΣR et ΣS servent à avoir
−−→ → − →− − →
−
Z
ρ(OM ∧ V ) V .→
n dS = M Fext (O). (43)
Σ1 ∪Σ2

04/03/15 (ECINE) UIR 31 / 41

Mise en équation des turbomachines

De la physique !

Théorème (du moment cinétique)

→
−
Or le moment total M Fext (O) comprend :
→
−
• Un couple C qu’exerce le rotor sur le fluide,
• un moment résultant des efforts surfaciques appliqués sur Σ1 ∪ Σ2 ∪ ΣS ,
donné par
→
− −−→ →
Z
−
M Σ (O) = OM ∧ t dS, (44)
Σ1 ∪Σ2 ∪ΣS

04/03/15 (ECINE) UIR 32 / 41

Mise en équation des turbomachines
De la physique !

Théorème (du moment cinétique)

• un moment dû aux efforts de pesanteur qui est donné par
Z 
−−→ −−→
Z
→
−
(OM ∧ (ρ g ))dV = OMρdV ∧ (→ −g) (45)
Ω Ω
or
−−→ −→ −−→
Z Z Z
OMρdV = OG ρdV + GMρdV (46)
Ω Ω Ω
donc
→
− −→
M g (O) = OG ∧ M →
−
g. (47)
→
−
Mais M g (O) sur l’axe de la turbomachine est nulle.
04/03/15 (ECINE) UIR 33 / 41
Mise en équation des turbomachines

De la physique !

Théorème (du moment cinétique)

→
− −
Par ailleurs, comme Pm = C .→
ω = C ω et
−−→ →− →− − →
− → −
Z
ρ(OM ∧ V ) V .→
n dS = C + M Σ (O) (48)
Σ1 ∪Σ2

alors
−−→ →− →− − →
−− → −
Z
ω (OM ∧ V ) V .→
ρ→
− n dS = C →
ω + M Σ (O).→
−
ω. (49)
Σ1 ∪Σ2

04/03/15 (ECINE) UIR 34 / 41

Mise en équation des turbomachines
De la physique !

Théorème (du moment cinétique)

On en déduit
−−→ →− →− − →
−
Z
Pm = ω (OM ∧ V ) V .→
ρ→
− n dS − M Σ (O).→
−
ω. (50)
Σ1 ∪Σ2

En négligeant dans la suite le terme de projection du moment des efforts

surfaciques, on trouve
−−→ → − → − −
Z
Pm = ω (OM ∧ V ) V .→
ρ→
− n dS (51)
Σ1 ∪Σ2
ou
→
− − −−→ → − −
Z
Pm = ω ∧ OM) V .→
ρ V (→ n dS, (52)
Σ1 ∪Σ2

04/03/15 (ECINE) UIR 35 / 41

Mise en équation des turbomachines

De la physique !

Théorème (du moment cinétique)

c’est-à-dire

→
− → − → − −
Z
Pm = ρ( V . U ) V .→
n dS. (53)
Σ1 ∪Σ2

De plus, l’hypothèse d’un écoulement uniforme dans les sections Σ1 et Σ2

rend possible d’écrire
→
− → − →
− → →
− → − →
− →
Z Z
Pm = ρ( V 1 . U 1 ) −
V . n dS + ρ( V 2 . U 2 ) V .−
n dS. (54)
Σ1 Σ2

04/03/15 (ECINE) UIR 36 / 41

Mise en équation des turbomachines

De la physique !

Théorème (du moment cinétique)

Ces développements mènent à la définition de la formule d’Euler

Formule (d’Euler)
→
− → − →
− → −
Pm = ρqv ( V 1 . U 1 − V 2 . U 2 ), (55)
soit
Pm = ρgqv (H2 − H1 ). (56)
→
− →
−
Il s’agit donc de la loi d’Euler pour les turbomachines où V 1 et V 2 sont
→
− →
−
les vitesses absolues d’entrée et de sortie du fluide, U 1 et U 2 sont les
vitesses d’entraı̂nement suite à la rotation →
−
w au niveau des sections Σ1 et
Σ2 .

04/03/15 (ECINE) UIR 37 / 41

Mise en équation des turbomachines

De la physique !

Théorème (du moment cinétique)

Ainsi, on peut définir la hauteur théorique de la turbomachine par

→
− → − →
− → −
Pm U 2. V 2 − U 1. V 1
Hth = = (57)
ρgqv g

04/03/15 (ECINE) UIR 38 / 41

Mise en équation des turbomachines

De la physique !

Théorème (du moment cinétique)

Par ailleurs, étant donné que la puissance fournie par le rotor peut s’écrire
de deux manière
→
− → − →
− → −
Pm = ρqv ( V 2 . U 2 − V 1 . U 1 ) (58)
et
Pm = ρgqv (H2 − H1 ) (59)
alors
→
− → − →
− → −
g (H2 − H1 ) = ( V 2 . U 2 − V 1 . U 1 ). (60)

04/03/15 (ECINE) UIR 39 / 41

Mise en équation des turbomachines

De la physique !

Théorème (du moment cinétique)

En utilisant les formules classiques du produit scalaire entre les vecteurs
→
− →− →
− → − − →
U . V = U .( U + W ) et
→
− →
− −→
= U 2 + U .W
→
−2 →
− − →
V = ( U + W )2 (61)
→
−2 − →2 →
− −
→
= U + W + 2 U .W (62)
et par conséquent
→
−2 →− −
→
→
− → − V + U2 − W2
U .V = , (63)
2

04/03/15 (ECINE) UIR 40 / 41

Mise en équation des turbomachines

De la physique !

Théorème (du moment cinétique)

Alors →
−2 → − −
→ →
−2 → − −
→
V 2 + U 22 − W 22 V 1 + U 21 − W 21
H2 − H1 = − (64)
2g 2g
et →
−2 → − −
→ →
−2 →− −
→
V 2 + U 22 − W 22 V + U 21 − W 21
H2 − = H1 − 1 . (65)
2g 2g
Enfin, on déduit la charge relative Hr
−
→ →
−
p W2 − U2
Hr = +z + (66)
ρg 2g
ce qui permet de voir que la charge relative se conserve car Hr 1 = Hr 2 .

04/03/15 (ECINE) UIR 41 / 41