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PROBLEME DE CONDUCTION

STATIONNAIRE AVEC TERME SOURCE

𝐃𝐨𝐧𝐧é𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐩𝐫𝐨𝐛𝐥è𝐦𝐞
l = 800mm
H = 300mm
L = 10m
T(x = 0) = T1 = 12°C
T(x = l) = T1 = 39,5°C
q̇ = 400W. m−3

Surface de passage du flux de chaleur ∶

S= L × H

1. Obtention de l’équation de la chaleur dédiée au problème posé


a) Justifions explicitement l’hypothèse simplificatrice du flux unidirectionnel de direction
(ox)

Lors d’un écoulement de chaleur ou transfert de chaleur, le flux se déplace de la paroi ayant la
température la plus élevée vers la paroi ayant la température la moins élevée. Dans notre
problème l’on a imposé aux deux faces deux températures T1 et T2 avec T1<T2, suivant qu’une
seule direction l’axe (ox), ce qui nous amène à conclure qu’il s’agit bien problème de transfert
de chaleur unidirectionnel.

b) Les hypothèses permettant d’obtenir une équation de la chaleur adaptée au problème


traité
 Le matériau qui constitue notre paroi homogène et isotrope c’est-à-dire la conductivité
thermique est constante: 𝝀𝒙 = 𝝀𝒚 = 𝝀𝒛 = 𝝀 ;
 Le transfert de chaleur est unidirectionnel de direction (ox) :

𝝏𝑻 𝝏𝑻
= =𝟎;
𝝏𝒚 𝝏𝒛
𝝏𝑻
 Le régime est permanent ou stationnaire : =𝟎;
𝝏𝒕

 Il y a une production uniforme de l’énergie au sein du matériau ( 𝒒̇ > 0) ;


 Résolution en coordonnées cartésiennes.
c) Ecrivons le problème mathématique bien posé c’est-à-dire, un système d’équation de
la chaleur et des conditions aux limites garantissant l’unicité de la solution

Soit l’équation de la chaleur en trois (03) dimensions :

𝝏 𝝏𝑻 𝝏 𝝏𝑻 𝝏 𝝏𝑻 𝝏𝑻
(𝝀𝒙 ) + (𝝀𝒚 ) + (𝝀𝒛 ) + 𝒒̇ = 𝝆𝒄𝒑
𝝏𝒙 𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒚 𝝏𝒛 𝝏𝒛 𝝏𝒕

En tenant compte des conditions précédentes et des conditions aux limites suivantes, notre
équation se réduit à :

𝝏𝟐 𝑻
𝝀 𝟐 + 𝒒̇ = 𝟎
𝝏𝒙
𝑻(𝒙 = 𝟎) = 𝑻𝟏
{ 𝑻(𝒙 = 𝒍) = 𝑻𝟐

2. Etude de la répartition de la température dans le matériau


2.1. Solutions générale et particulière
a) Déterminons la solution générale décrivant la répartition de la température T(x) dans
l’épaisseur de la paroi en fonction des constantes d’intégration a et b

𝝏𝟐 𝑻 𝝏𝟐 𝑻 𝒒̇ 𝝏𝑻 𝒒̇
𝝀 𝝏𝒙𝟐 + 𝒒̇ = 𝟎 ⇒ 𝝏𝒙𝟐
=−𝝀 ⇒ 𝝏𝒙
=−𝝀𝒙+𝒂

𝒒̇ 𝟐
𝑻(𝒙) = − 𝒙 + 𝒂𝒙 + 𝒃
𝟐𝝀

b) En utilisant les conditions aux limites, déterminons les conditions

𝑞̇ 2
𝑇(𝑥) = − 𝑥 + 𝑎𝑥 + 𝑏
2𝜆

𝐸𝑛 𝑥 = 0 𝑇(𝑥 = 0) = 𝑇1 ⇒ 𝑏 = 𝑇1

𝑞̇ 2
𝐸𝑛 𝑥 = 𝑙 𝑇(𝑥 = 𝑙) = 𝑇2 ⇒ − 𝑙 + 𝑎𝑙 + 𝑇1 = 𝑇2
2𝜆

D’où 𝑻𝟐 − 𝑻𝟏 𝒒̇
𝒂= + 𝒍 𝒆𝒕 𝒃 = 𝑻𝟏
𝒍 𝟐𝝀
c) Déduisons la solution particulière en température 𝑻(𝒙)

En remplaçant les valeurs de a et b dans 𝑇(𝑥) on obtient :

𝒒̇ 𝟐 𝑻𝟐 − 𝑻𝟏 𝒒̇
𝑻(𝒙) = − 𝒙 +( + 𝒍) 𝒙 + 𝑻𝟏
𝟐𝝀 𝒍 𝟐𝝀

d) Déterminons le lieu 𝒙𝒎 où la température est maximale

𝑻(𝒙) est une fonction du second degré et admet des extremums qui dépendent du signe de 𝑞̇ .
C’est en ce point que la température est maximale.

𝝏𝑻 𝑞̇ 𝑇2 −𝑇1 𝑞̇
Posons = 0 ⇒ − 𝜆 𝒙𝒎 + + 2𝜆 𝑙 = 0
𝝏𝒙 𝑙
(𝑇2 −𝑇1 )𝜆 𝑙

𝑞̇
𝒙 =
𝑇2 −𝑇1 𝑞̇
+ 2𝜆 𝑙 ⇒ 𝒙𝒎 = 𝑞̇ (
𝜆 𝑇2 −𝑇1 𝑞̇
+ 2𝜆 𝑙) ; d’où 𝒙𝒎 = +2
𝑞̇ 𝑙
𝜆 𝒎 𝑙 𝑙

1,2(39,5−12) 0,8
𝐴𝑁: 𝒙𝒎 = + = 0,503 ≈ 0,5 𝒙𝒎 = 0,5𝑚
400×0,8 2

Déduisons 𝑻𝒎𝒂𝒙 correspondant

𝒙𝒎 dans l’expression de la température, on obtient :

𝑞̇ 𝑇2 − 𝑇1 𝑞̇
𝑇𝑚𝑎𝑥 = − 𝑥𝑚 2 + ( + 𝑙) 𝑥𝑚 + 𝑇1
2𝜆 𝑙 2𝜆

400 39,5 − 12 400


𝐴𝑁: 𝑇𝑚𝑎𝑥 = − (0,5)2 + ( + × 0,8) (0,5) + 12 = 52,18°𝐶
2 × 1,2 0,8 2 × 1,2

𝑻𝒎𝒂𝒙 = 𝟓𝟐, 𝟏𝟖°𝑪

e) Traçons l’allure de la température dans l’épaisseur de la paroi, en fonction de


l’abscisse x
𝒒̇
 Si 𝒒̇ < 0 ; − 𝟐𝝀 > 0 ; la courbe admet un minimum, elle est concave.
𝑻𝟐 −𝑻𝟏
 Si 𝒒̇ = 𝟎 ⇒ 𝑻(𝒙) = ( ) 𝒙 + 𝑻𝟏 ; la courbe est une droite.
𝒍
𝒒̇
 Si 𝒒̇ > 0 ; − 𝟐𝝀 < 0 ; la courbe admet un maximum, elle est convexe.

Trouvons 𝒙𝒎𝒊𝒏 𝒆𝒕 𝑻𝒎𝒊𝒏 𝒍𝒐𝒓𝒔𝒒𝒖𝒆 𝒒̇ < 0 𝒄′ 𝒆𝒔𝒕 − à − 𝒅𝒊𝒓𝒆 𝒒̇ = 𝟒𝟎𝟎𝑾. 𝒎−𝟑


1,2(39,5 − 12) 0,8
𝐴𝑁: 𝒙𝒎𝒊𝒏 = + = 0,29 ≈ 0,3
−400 × 0,8 2

𝒙𝒎𝒊𝒏 = 0,3𝑚

400 39,5−12 400


Ainsi : 𝑇𝑚𝑖𝑛 = 2×1,2 (0,5)2 + ( − 2×1,2 × 0,8) (0,5) + 12 = −2,68°𝑪
0,8

𝑇𝑚𝑖𝑛 = −2,68°𝐶

f) Profil de température dans l’épaisseur du matériau si les températures pariétales


sont égales(𝑻𝟏 = 𝑻𝟐 = 𝟏𝟐°𝑪).
𝑞̇ 2 12 − 12 𝑞̇
𝑇(𝑥) = − 𝑥 +( + 𝑙) 𝑥 + 𝑇1
2𝜆 𝑙 2𝜆

𝒒̇ 𝟐 𝒒̇
𝑻(𝒙) = − 𝒙 + 𝒍𝒙 + 𝑻𝟏
𝟐𝝀 𝟐𝝀

Localisons le nouveau lieu 𝒙∗𝒎 où la température est maximale :


𝜕𝑇 𝑞̇ 𝑞̇ 𝑞̇ 𝑞̇ 𝑙
Posons = 0 ⇒ = − 𝜆 𝑥 ∗ 𝑚 + 2𝜆 𝑙 = 0 ⇒ 𝑥 ∗ 𝑚 = 2𝜆 𝑙 ⇒ 𝑥 ∗ 𝑚 = 2
𝜕𝑥 𝜆

∗ 0,8
𝐴𝑁: 𝑥𝑚 = 2
= 0,4𝑚 𝒙∗𝒎 = 𝟎, 𝟒𝒎
Donnons la nouvelle température maximale 𝑻∗𝒎𝒂𝒙
∗ ∗
𝑞̇ ∗ 2 𝑞̇ ∗
𝑇(𝑥 = 𝑥𝑚𝑎𝑥 ) = 𝑇𝑚𝑎𝑥 =− 𝑥 + 𝑙𝑥𝑚 + 𝑇1
2𝜆 𝑚 2𝜆

400 𝑞̇
𝐴𝑁 ∶ 𝑇𝑚𝑎𝑥 =− (0,4)2 + × 0,8 × 0,4 + 12 = 38,66°𝐶
2 × 1,2 2 × 1,2

𝑻∗𝒎𝒂𝒙 = 𝟑𝟔, 𝟔𝟔°𝑪 ≈ 𝟑𝟗°𝑪

2.2. Analyse de la solution particulière


a) 𝑻𝟏 = 𝟏𝟐°𝑪, trouvons la température parietale qu’il faut imposer sur la surface
isotherme en pour que la température maximale soit localisée au centre de la paroi
d’épaisseur𝒍.
𝜕𝑇 𝑙 𝑞̇ 𝑇2 −𝑇1 𝑞̇
Posons = 0 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 = 2 ⇒ − 𝜆 𝑥 + ( + 2𝜆 𝑙) = 0 ;
𝜕𝑥 𝑙

𝑇2 − 𝑇1 𝑞̇ 𝑞̇ 𝑇2 − 𝑇1 𝑞̇ 𝑞̇
+ 𝑙= 𝑥 ⇒ = 𝑙 − 𝑙 ⇒ 𝑇2 − 𝑇1 = 0
𝑙 2𝜆 𝜆 𝑙 2𝜆 2𝜆
D’où :
𝑻𝟐 = 𝑻𝟏 = 𝟏𝟐°𝑪

b) Démontrons que la température moyenne en conduction vive notée < 𝑇 > depend de
la température moyenne en conduction morte < 𝑇 >𝒎𝒐𝒓𝒕𝒆 par la relation :
𝑞̇ 2
< 𝑇 >= 𝑙 +< 𝑇 >𝑚𝑜𝑟𝑡𝑒
2𝜆
𝑙
1 1 𝑙
< 𝑇(𝑥) >= ∫ 𝑇(𝑥)𝑑𝑥 = ∫ 𝑇(𝑥)𝑑𝑥
𝑙−0 0 𝑙 0

1 𝑙 𝑞̇ 𝑇2 − 𝑇1 𝑞̇
< 𝑇(𝑥) >= ∫ [− 𝑥 2 + ( + 𝑙) 𝑥 + 𝑇1 ] 𝑑𝑥
𝑙 0 2𝜆 𝑙 2𝜆

1 𝑞̇ 1 3 𝑙 𝑇2 − 𝑇1 𝑞̇ 1 2 𝑙
< 𝑇(𝑥) >= (− [ 𝑥 ] + ( + 𝑙) [ 𝑥 ] + 𝑇1 [𝑥]𝑙0 )
𝑙 2𝜆 3 0 𝑙 2𝜆 2 0

1 𝑞̇ 𝑙 3 (𝑇2 − 𝑇1 ) 2 𝑞̇ 𝑙 3
< 𝑇(𝑥) >= (− + 𝑙 + + 𝑇1 𝑙)
𝑙 6𝜆 2𝑙 4𝜆

𝑞̇ 𝑙 2 (𝑇2 − 𝑇1 ) 𝑞̇ 𝑙 2
< 𝑇(𝑥) >= − + + + 𝑇1
6𝜆 2 4𝜆
2𝑞̇ 𝑙 2 𝑇2 + 𝑇1 𝑞̇ 𝑙 2 𝑇2 + 𝑇1
< 𝑇(𝑥) >= + ⇒ < 𝑇(𝑥) >= +
24𝜆 2 12𝜆 2
Posons < 𝑇 >𝑚𝑜𝑟𝑡𝑒 =
𝑻𝟐 +𝑻𝟏
d’où 𝒒̇ 𝒍𝟐
𝟐 < 𝑇(𝒙) >= +< 𝑇 >𝒎𝒐𝒓𝒕𝒆
𝟏𝟐𝝀
 Expression littérale de < 𝑇 >𝒎𝒐𝒓𝒕𝒆

𝑻𝟐 + 𝑻𝟏
< 𝑇 >𝒎𝒐𝒓𝒕𝒆 =
𝟐
 Donnons la valeur numérique en degré Celsius et en kelvin da la température moyenne
<𝑇>
400 × (0,8)2 39,5 + 12 < 𝑇 >= 𝟒𝟑, 𝟓𝟑°𝑪
𝐴𝑁: < 𝑇 >= + = 43,53
12 × 1,2 2
 Température en kelvin

< 𝑇 >𝑘𝑒𝑙𝑣𝑖𝑛 = 273 +< 𝑇 >𝑐𝑒𝑙𝑠𝑖𝑢𝑠


𝐴𝑁: < 𝑇 >𝑘𝑒𝑙𝑣𝑖𝑛 = 273 + 43,53 = 316,53 < 𝑇 >𝒌𝒆𝒍𝒗𝒊𝒏 = 𝟑𝟏𝟔, 𝟓𝟑𝑲

 Montrons que si la conduction devient passive, la température moyenne dans le


matériau baisse d’environ 59% (soit environ 18°C)
La conduction est morte si et seulement s’il n’y a plus une production de l’énergie au sein du
matériau c’est-à-dire : 𝒒̇ = 𝟎
𝑇2 + 𝑇1 39,5 + 12
⇒ < 𝑇 >=< 𝑇 >𝑚𝑜𝑟𝑡𝑒 = = = 25,75
2 2
< 𝑇 >= 25,75°𝐶. Effectuons la règle de trois
43,53°𝐶 100% 25,75°𝐶 × 100%
𝑠𝑖 = ⇒𝑋= = 59,15
25,75°𝐶 𝑋 43,53°𝐶
D’où 𝑿 = 𝟓𝟗, 𝟏𝟓% ≈ 𝟓𝟗%

c) Déterminons le taux d’augmentation ou de réduction (en pourcentage) de la puissance


volumique moyenne notée < 𝒒̇ > à appliquer au matériau pour obtenir température
moyenne cible < 𝑻 >𝒄𝒊𝒃𝒍𝒆 de 34,65°C
𝑞̇ 𝑙 2 𝑞̇ 𝑙 2 𝑇2 + 𝑇1
< 𝑇(𝑥) >= +< 𝑇 >𝑚𝑜𝑟𝑡𝑒 ⇒ < 𝑇 >𝑐𝑖𝑏𝑙𝑒 = +
12𝜆 12𝜆 2
〈𝑞̇ 〉𝑙 2 𝑇1 + 𝑇2 12𝜆 𝑇1 + 𝑇2
=< 𝑇 >𝑐𝑖𝑏𝑙𝑒 − ⇒ < 𝑞̇ >= 2 [< 𝑇 >𝑐𝑖𝑏𝑙𝑒 − ]
12𝜆 2 𝑙 2
12 × 1,2
𝐴𝑁: < 𝑞̇ >= (34,65 − 25,75) = 200,25
0,82
< 𝒒̇ >= 200,25𝑾. 𝒎−𝟑
<𝒒̇ > 𝟐𝟎𝟎,𝟐𝟓 𝜏 = 50%
Ainsi le taux de réduction est : 𝜏 = × 100 = × 100 = 50
𝒒̇ 𝟒𝟎𝟎

2.3. Solution réduite


a) Montrons que la solution particulière obtenue précédemment peut s’écrire sous la
forme :
𝑞̇ 𝑙 2 𝑥 𝑥 𝑥
𝑇(𝑥) = ( ) [1 − ( )] + (𝑇2 − 𝑇1 ) + 𝑇1
2𝜆 𝑙 𝑙 𝑙

D’après ce qui précède on a :


𝑞̇ 2 𝑇2 − 𝑇1 𝑞̇
𝑇(𝑥) = − 𝑥 +( + 𝑙) 𝑥 + 𝑇1
2𝜆 𝑙 2𝜆

𝑞̇ 2 𝑞̇ 𝑙 𝑇2 − 𝑇1 𝑞̇ 𝑙 2 𝑥2 𝑥 𝑥
𝑇(𝑥) = − 𝑥 + 𝑥+( ) 𝑥 + 𝑇1 = [− 2 + ] + (𝑇2 − 𝑇1 ) + 𝑇1
2𝜆 2𝜆 𝑙 2𝜆 𝑙 𝑙 𝑙

𝒒̇ 𝒍𝟐 𝒙 𝒙 𝒙
𝑻(𝒙) = ( ) [𝟏 − ( )] + (𝑻𝟐 − 𝑻𝟏 )
𝟐𝝀 𝒍 𝒍 𝒍
+ 𝑻𝟏
b) En posant
𝑥
𝜂=
𝑙
𝑇(𝑥) − 𝑇1
𝜃(𝜂) =
𝑇2 − 𝑇1
𝑞̇ 𝑙 2
𝑧=
{ 2𝜆(𝑇2 − 𝑇1 )
 Montrons que la solution réduite du champ de température 𝜽(𝜼) peut s’écrire sous la
forme d’un polynôme de degré 2 :
𝜃(𝜂) = 𝜂 + 𝑧𝜂(1 − 𝜂)
𝑞̇ 𝑙 2 𝑥 𝑥 𝑥
𝑇(𝑥) = ( ) [1 − ( )] + (𝑇2 − 𝑇1 ) + 𝑇1
2𝜆 𝑙 𝑙 𝑙

𝑞̇ 𝑙 2 𝑥 𝑥 𝑥
𝑇(𝑥) − 𝑇1 = ( ) [1 − ( )] + (𝑇2 − 𝑇1 )
2𝜆 𝑙 𝑙 𝑙

Divisons membre à membre par 𝑇2 − 𝑇1

𝑇(𝑥) − 𝑇1 𝑞̇ 𝑙 2 𝑥 𝑥 𝑥
= ( ) [1 − ( )] + 𝜽(𝜼) = 𝜼 + 𝒛𝜼(𝟏 − 𝜼)
𝑇2 − 𝑇1 2𝜆(𝑇2 − 𝑇1 ) 𝑙 𝑙 𝑙

c) Déterminons le flux de chaleur 𝜱(𝜼)

𝑑𝜃(𝜂)
𝛷(𝜂) = −𝜆𝑆
𝑑𝜂
𝑑𝜃(𝜂)
= 1 + 𝑧(1 − 𝜂) + 𝑧𝜂(−1) = 1 + 𝑧(1 − 2𝜂)
𝑑𝜂

𝜱(𝜼) = −𝝀𝑺[𝟏 + 𝒛(𝟏 − 𝟐𝜼)]

 Etudions le signe ainsi que la variation de 𝜱(𝜼) pour 𝒛 > 0(𝑐ℎ𝑎𝑢𝑓𝑓𝑎𝑔𝑒) ; 𝒛 =


𝟎(𝒄𝒐𝒏𝒅𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒎𝒐𝒓𝒕𝒆) ; 𝒛 < 0(𝑟𝑒𝑓𝑟𝑜𝑖𝑑𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡)
Dérivée de 𝜱(𝜼)
𝑑 𝛷(𝜂)
= 2𝜆𝑆𝑧
𝑑𝜂
Le signe de la dérivée de 𝛷(𝜂) dépend de z. ainsi on obtient le tableau de signe suivant :

𝒛 0
𝜱(𝜼)

𝑥𝜖[0, 𝑙]
𝑥
𝜂= ⇒ 𝜂 𝜖[0, 1]
𝑙
 ́ < 0 𝑒𝑡 𝛷(𝜂) 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑒𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒 ;
Pour z < 0; 𝛷(𝜂)
 ́ = 0 et 𝛷(𝜂) 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑒𝑡 𝛷(𝜂) = −𝜆𝑆 ;
Pour z = 0; 𝛷(𝜂)
 ́ > 0 𝑒𝑡 𝛷(𝜂) 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒 ;
Pour z > 0; 𝛷(𝜂)

d) Montrons que l’extremum de cette fonction 𝜽(𝜼) correspond à :


𝑧+1
𝜂𝑒𝑥𝑡 =
2𝑧
{
(𝑧 + 1)2
𝜃𝑒𝑥𝑡 =
4𝑧
𝑑𝜃 (𝜂)
𝜂𝑒𝑥𝑡 est détermine en posant : =0
𝑑𝜂

−1 −1−𝑧
1 + 𝑧(1 − 2𝜂𝑒𝑥𝑡 ) = 0 ⇒ −2𝜂𝑒𝑥𝑡 = −1=
𝑧 𝑧

𝒛+𝟏
𝜼𝒆𝒙𝒕 =
𝟐𝒛

𝑧+1 𝑧+1 𝑧+1


𝜃𝑒𝑥𝑡 = 𝜃(𝜂𝑒𝑥𝑡 ) = 𝜂𝑒𝑥𝑡 + 𝑧𝜂𝑒𝑥𝑡 (1 − 𝜂𝑒𝑥𝑡 ) = +𝑧( ) [1 − ( )]
2𝑧 2𝑧 2𝑧
𝑧+1 𝑧+1 𝑧−1 𝑧+1 𝑧−1
𝜃𝑒𝑥𝑡 = + ( )= (1 + )
2𝑧 2 2𝑧 2𝑧 2
(𝑧 + 1)2
𝜃𝑒𝑥𝑡 =
4𝑧

e) Traçons le profil de température donné par 𝜱(𝜼) en fonction de 𝜼 pour 𝒛 > 0 ; 𝒛 =


𝟎;𝒛<0

 𝒛>0
𝑧+1 (𝑧 + 1)2
𝜂𝑒𝑥𝑡 = 𝑒𝑡 𝜃𝑒𝑥𝑡 =
2𝑧 4𝑧
Tableau de variation

ɳ 0 ɳext 1

𝜃′(𝜂) - +
𝜃(𝜂) 0 1

(𝑧 − 1)²

4𝑧

𝟏
Considérons les points : 𝒛𝟏 = 𝟐 𝒆𝒕 𝒛𝟐 = 𝟒
1
1 𝑧1 +1 +1 3 3
 𝑧1 = 2 ; 𝜂𝑒𝑥𝑡 = = 2
1 = 2 ⇒ 𝜂𝑒𝑥𝑡 = 2
2𝑧1 2×
2
1 2 3 2
(𝑧1 +1)2 ( +1) ( ) 9
2 2
 𝜃𝑒𝑥𝑡 = = 1 = =8
4𝑧1 4× 2
2

𝟑 𝟗
⇒ 𝒛𝟏 ( ; )
𝟐 𝟖
𝑧2 +1 4+1 5 5
 𝑧2 = 4 ; 𝜂𝑒𝑥𝑡 = = 2×4 = 8 ⇒ 𝜂𝑒𝑥𝑡 = 8
2𝑧2
(𝑧2 +1)2 (4+1)2 52 25
 𝜃𝑒𝑥𝑡 = = = 16 = 16
4𝑧2 4×4

𝟓 𝟐𝟓
⇒ 𝒛𝟐 = ( ; )
𝟖 𝟏𝟔
 𝒛<0 ; 𝜽(𝜼) = 𝜼 + 𝒛𝜼(𝟏 − 𝜼)
𝑧+1 (𝑧 + 1)2
𝜂𝑒𝑥𝑡 = 𝑒𝑡 𝜃𝑒𝑥𝑡 =
2𝑧 4𝑧
1 1
1 𝑧3 +1 − +1 1 𝟏
 𝑧3 = − 2 ; 𝜂𝑒𝑥𝑡 = = 2
1 = 2
=− ⇒ 𝜼𝒆𝒙𝒕 = −
2𝑧3 2×(− ) −1 2 𝟐
2
1 2 1
(𝑧3 +1)2 (− +1) 1 𝟏
2 4
 𝜃𝑒𝑥𝑡 = = 1 = = − 8 ⇒ 𝜽𝒆𝒙𝒕 = −
4𝑧3 4×(− ) −2 𝟖
2

𝟏 𝟏
⇒ 𝒛𝟑 (− ;− )
𝟐 𝟖
𝑧4 +1 −4+1 −3 3 𝟑
 𝑧4 = −4 ; 𝜂𝑒𝑥𝑡 = = 2×(−4) = −8 = ⇒ 𝜼𝒆𝒙𝒕 = 𝟖
2𝑧4 8
(𝑧4 +1)2 (− 4 +1)2 9 9 𝟗
 𝜃𝑒𝑥𝑡 = = = −16 = − 16 ⇒ 𝜽𝒆𝒙𝒕 = − 𝟏𝟔
4𝑧4 4×(− 4 )

𝟑 𝟗
⇒ 𝒛𝟒 ( ; − )
𝟖 𝟏𝟔

 𝒛=𝟎 ; 𝜽(𝜼) = 𝜼 est une droite ( c’est la première bissectrice);


𝜂 = 0 ; 𝜃(0) = 0 (0; 0)
{ ⇒
𝜂 = 1 ; 𝜃(1) = 1 (1; 1)

2.4. Analyse de la solution réduite


2.4.1. Commentons et discutons l’évolution de la solution réduite 𝜽(𝜼) en fonction de 𝒛
et au regard du flux de chaleur 𝜱(𝜼)
 Lorsque 𝑧 > 1 : 𝜃(𝜂) est décroissant ;
 Lorsque −1 < 𝑧 < 1 : 𝜃(𝜂) est croissant jusqu’à 𝜃𝑚𝑎𝑥 et décroit jusqu’à 𝑇2
 Lorsque −1 < 𝑧 :
2.4.2. Pour 𝑧 = ±4 , localisons le lieu 𝜼𝒎𝒊𝒏 et 𝜼𝒎𝒂𝒙
𝟑 𝟗
 𝑧 = −4 ; le lieu ou 𝜂 est minimale est : (𝟖 ; − 𝟏𝟔)
𝟓 𝟐𝟓
 𝑧 = 4 ; le lieu ou 𝜂 est maximale est : (𝟖 ; 𝟏𝟔)

 Donnons les valeurs de 𝜽𝒎𝒊𝒏 et 𝜽𝒎𝒂𝒙 correspondantes

𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑧 = −4 𝟗
𝜽𝒎𝒊𝒏 = −
𝟏𝟔

𝟐𝟓
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑧 = 4 𝜽𝒎𝒂𝒙 =
𝟏𝟔
2.4.3. Montrons que la température moyenne réduite 〈𝜽(𝒛)〉 est donnée par la relation :

1 𝑧
〈𝜃(𝑧)〉 = (1 ± )
2 3
1 1
1 21 1 2 1 31
〈𝜃(𝑧)〉 = ∫ [𝜂 ± 𝑧𝜂(1 − 𝜂)] 𝑑𝜂 = [ 𝜂 ] ± 𝑧 [ 𝜂 − 𝜂 ]
1−0 0 2 0 2 3 0

1 1 1 1 1 1 𝑧
〈𝜃(𝑧)〉 = ± 𝑧 ( − ) = ± 𝑧 ( ) = [1 ± ]
2 2 3 2 6 2 3
1 𝑧
⇒ 〈𝜃(𝑧)〉 = [1 ± ]
2 3

 Discutons les valeurs de la température moyenne réduite dans le cas du chauffage,


refroidissement, et conduction passive dans le matériau
 𝒛 > 0 (chauffage)

1 𝑧
〈𝜃(𝑧)〉 = [1 + ] > 0 ; Les valeurs des températures sont croissantes lorsque z croit.
2 3

 𝒛 < 0 (chauffage)

1 𝑧
〈𝜃(𝑧)〉 = [1 − ] > 0 ; Les valeurs des températures sont décroissantes lorsque z décroit.
2 3

 𝒛 = 𝟎 (conduction morte)

1
〈𝜃(𝑧)〉 = > 0 ; La température moyenne est constante.
2

2.4.4. On note
a) Montrons par le calcul que, les courbes 𝑪+ − ∗
𝜃 , 𝑪𝜃 et 𝑪𝜃 se rencontrent et déterminons

leurs points de rencontres


 𝑪+
𝜃 : 𝜃(𝜂) = 𝜂 + 𝑧𝜂(1 − 𝜂)

 𝜂 = 0 ; ⇒ 𝜃(0) = 0 ⇒ 𝑎(0; 0)
 𝜂 = 1 ; ⇒ 𝜃(1) = 1 ⇒ 𝑏(1; 1)
 𝑪−
𝜃 : 𝜃(𝜂) = 𝜂 − 𝑧𝜂(1 − 𝜂)

 𝜂 = 0 ; ⇒ 𝜃(0) = 0 ⇒ 𝑎(0; 0)
 𝜂 = 1 ; ⇒ 𝜃(1) = 1 ⇒ 𝑏(1; 1)
 𝑪∗𝜃 : 𝜃(𝜂) = 𝜂
 𝜂 = 0 ; ⇒ 𝜃(0) = 0 ⇒ 𝑎(0; 0)
 𝜂 = 1 ; ⇒ 𝜃(1) = 1 ⇒ 𝑏(1; 1)

Toutes les trois courbes ont deux points en commun, les points 𝑎(0; 0) et 𝑏(1; 1) et
représentent leurs points d’intersection.
b) Justifions le plus simplement possible, pourquoi la température réduite est la même
aux points de rencontre :
𝑥
La variation de la température réduite dépend de 𝜂 et celui ci dépend du rapport . Ainsi pour
𝑙

le même matériau les trois courbes se rencontrent en deux points communs à des points
d’abscisses 𝜂 fixe et des frontières, alors la température réduite est la même. Le changement de
variable ne change pas les valeurs d’une grandeur.

c) Déterminons l’aire 𝝅𝟏 du domaine compris entre les courbes 𝑪+ ∗


𝜃 et 𝑪𝜃 , l’entrée et la

sortie de la paroi étudiée

1 1 1
𝜋1 = ∫ [ 𝐶𝜃+ − 𝐶𝜃∗ ]𝑑𝜂 = ∫ [𝜂 + 𝑧𝜂(1 − 𝜂) − 𝜂]𝑑𝜂 = ∫ [𝑧𝜂(1 − 𝜂) ]𝑑𝜂
0 0 0

1
1 2 1 3 1 1 1 𝑧
𝜋1 = 𝑧 ∫ [𝜂(1 − 𝜂) ]𝑑𝜂 = 𝑧[ 𝜂 − 𝜂 ] = 𝑧( − ) =
0 2 3 0 2 3 6

𝒛
𝝅𝟏 =
𝟔

d) Déterminons l’aire 𝝅𝟐 du domaine compris entre les courbes 𝑪− ∗


𝜃 et 𝑪𝜃 , l’entrée et la

sortie de la paroi étudiée

1 1 1
𝜋2 = ∫ [ 𝐶𝜃− − 𝐶𝜃∗ ]𝑑𝜂 = ∫ [𝜂 + 𝑧𝜂(1 − 𝜂) − 𝜂]𝑑𝜂 = ∫ [𝑧𝜂(1 − 𝜂) ]𝑑𝜂
0 0 0

1
1 2 1 3 1 1 1 𝑧
𝜋2 = 𝑧 ∫ [𝜂(1 − 𝜂) ]𝑑𝜂 = 𝑧 [ 𝜂 − 𝜂 ] = 𝑧 ( − ) =
0 2 3 0 2 3 6

𝒛
𝝅𝟐 =
𝟔

e) Déterminons l’aire 𝝅𝟑 du domaine compris entre les courbes 𝑪− +


𝜃 et 𝑪𝜃 , l’entrée et la

sortie de la paroi étudiée

𝑧 𝑧 𝑧
𝜋3 = 𝜋1 + 𝜋2 = + =
6 6 3
𝒛
𝝅𝟑 =
𝟑

f) Déterminons la dimension de 𝝅𝟏
𝑧 𝑞̇ 𝑙2 𝑞̇ 𝑙2 𝑊.𝑚−3 .𝑚2
𝜋1 = 6 𝑧 = 2𝜆(𝑇 −𝑇 ) ⇒ [𝑧] = 2𝜆(𝑇 −𝑇 ) = 𝑊.𝑚−1 .𝐾−1 .𝐾 = [−]
2 1 2 1

[𝜋1 ] = [−]
𝜋1 est sans dimensions, il n’y a pas de signification physique aux aires𝜋1 , 𝜋2 et 𝜋3
3. Etude du flux de chaleur dans le matériau pour la solution particulière
3.1. En appliquant la loi de FOURIER dans le cas unidirectionnel, de direction (ox),
donnons l’expression de la densité du flux de chaleur 𝝋
𝑑𝑇(𝑥) 𝑞̇ 𝑇2 − 𝑇1 𝑞̇ 𝑙 𝑞̇ 𝑙 (𝑇2 − 𝑇1 )𝜆
𝜑(𝑥) = −𝜆 = −𝜆 (− 𝑥 + + ) = 𝑞̇ 𝑥 − −
𝑑𝑥 𝜆 𝑙 2𝜆 2 𝑙

𝒍 (𝑻𝟏 − 𝑻𝟐 )𝝀
⇒ 𝝋(𝒙) = 𝒒̇ (𝒙 − ) +
𝟐 𝒍

La densité du flux n’est constante car elle dépend de x.


3.2. Montrons que le flux de chaleur 𝜱(𝒙) à travers un plan quelconque x = constant
s’écrit :
𝜆𝑆 𝑙 2𝑥
𝛷(𝑥) = (𝑇1 − 𝑇2 ) − 𝑞̇ 𝑆 (1 − )
𝑙 2 𝑙
D’après Fourier : 𝛷(𝑥) = 𝑆𝜑(𝑥)
𝑙 (𝑇1 −𝑇2 )𝜆 𝑙 𝑆𝜆(𝑇1 −𝑇2 )
⇒ 𝛷(𝑥) = 𝑆 [𝑞̇ (𝑥 − 2) + ] = 𝑞̇ 𝑆 (𝑥 − 2) +
𝑙 𝑙

𝝀𝑺 𝒍 𝟐𝒙
D’où 𝜱(𝒙) = (𝑻𝟏 − 𝑻𝟐 ) − 𝒒̇ 𝑺 (𝟏 − )
𝒍 𝟐 𝒍

 Commentaire sur la variation du flux de chaleur


𝜆𝑆 𝑙 2𝑥
𝛷(𝑥) = (𝑇1 − 𝑇2 ) − 𝑞̇ 𝑆 (1 − )
𝑙 2 𝑙
𝜆𝑆
L’expression du flux de chaleur dépend en partie d’un flux en conduction morte (𝑇1 − 𝑇2 ) et
𝑙
𝑙 2𝑥
d’un flux en conduction vive −𝑞̇ 𝑆 2 (1 − ) qui dépend de la chaleur interne 𝑞̇ et de l’abscisse
𝑙
x.
3.3. Evaluons le flux moyen qui traverse la section frontale S du matériau
1 𝑙 1 𝑙 𝜆𝑆 𝑙 2𝑥
〈𝛷〉 = ∫ 𝛷(𝑥) dx = ∫ [ (𝑇1 − 𝑇2 ) − 𝑞̇ 𝑆 (1 − )] dx
𝑙 0 𝑙 0 𝑙 2 𝑙
𝑙
1 𝜆𝑆 𝑙
1 𝑥2
〈𝛷〉 = (𝑇 − 𝑇2 )[𝑥]0 − 𝑞̇ 𝑆 [𝑥 − ]
𝑙 𝑙 1 2 𝑙 0
𝜆𝑆
〈𝛷〉 = (𝑇1 − 𝑇2 ) ⇒
𝑙

𝝀𝑺
〈𝜱〉 = (𝑻𝟏 − 𝑻𝟐 )
𝒍
1,2×30
𝐴𝑁 ∶ 〈𝛷〉 = (12 − 39,5) = −1237,5
0,8

〈𝜱〉 = −𝟏𝟐𝟑𝟕, 𝟓𝑾

3.4. Evaluons les flux de chaleur sur les deux faces isothermes 𝒙 = 𝟎 ; 𝒙 = 𝒍
𝜆𝑆 𝑙 2𝑥
𝛷(𝑥) = (𝑇1 − 𝑇2 ) − 𝑞̇ 𝑆 (1 − )
𝑙 2 𝑙
 𝐸𝑛 𝑥 = 0 ;
𝜆𝑆 𝑙 2×0 𝜆𝑆 𝑙
𝛷(0) = (𝑇1 − 𝑇2 ) − 𝑞̇ 𝑆 (1 − )= (𝑇1 − 𝑇2 ) − 𝑞̇ 𝑆
𝑙 2 𝑙 𝑙 2
1,2 × 30 0,8
𝐴𝑁 ∶ 𝛷(0) = (12 − 39,5) − 400 × 30 × = −6037,5
0,8 2

𝜱(𝟎) = −𝟔𝟎𝟑𝟕, 𝟓𝑾

 𝐸𝑛 𝑥 = 𝑙 ;
𝜆𝑆 𝑙 2×𝑙 𝜆𝑆 𝑙
𝛷(𝑙) = (𝑇1 − 𝑇2 ) − 𝑞̇ 𝑆 (1 − )= (𝑇1 − 𝑇2 ) + 𝑞̇ 𝑆
𝑙 2 𝑙 𝑙 2
1,2 × 30 0,8
𝐴𝑁 ∶ 𝛷(𝑙) = (12 − 39,5) + 400 × 30 × = 3562,5
0,8 2

𝜱(𝒍) = −𝟑𝟓𝟔𝟏, 𝟓𝑾

 Représentation des flux


Ces flux représentent les écoulements ou les quantités de chaleur qui passent à travers les
surfaces isothermes situées en 𝑥 = 0 et 𝑥 = 𝑙 . Ils sont indépendant du temps car nous sommes
en régime stationnaire.
3.5. Bilan énergétique
a) Justifions la puissance thermique accumulée dans le temps est nulle
D’après le premier principe de la thermodynamique :
𝛷𝑒 + 𝛷𝑔 = 𝛷𝑠 + 𝛷𝑠𝑡

 𝛷𝑒 : Flux entrant ; 𝑥 = 0
 𝛷𝑔 = 𝑞̇ 𝑉 : flux généré ;
 𝛷𝑠 : flux sortant ; 𝑥 = 𝑙
 𝛷𝑠𝑡 : flux stocké.
𝛷𝑠𝑡 = 𝛷𝑒 + 𝛷𝑔 − 𝛷𝑠

𝐴𝑁 ∶ 𝛷𝑠𝑡 = −6037,5 + 400 × 30 × 0,8 − 3562,5 = 0

𝜱𝒔𝒕 = 𝟎𝑾

D’où la puissance thermique accumulée est nulle dans le temps.


b) Montrons que le flux entrant dans la paroi (𝜱𝒊𝒏 ) et sortant de la paroi (𝜱𝒐𝒖𝒕 ) à travers
la surface de passage S peuvent s’exprimer respectivement par :
𝛷𝑔
𝛷𝑖𝑛 = 𝛷0 −
{ 2
𝛷𝑔
𝛷𝑜𝑢𝑡 = 𝛷0 +
2
𝜆𝑆 𝑙
𝛷(0) = 𝛷𝑖𝑛 = (𝑇1 − 𝑇2 ) − 𝑞̇ 𝑆 𝑜𝑟 𝛷𝑔 = 𝑞̇ 𝑆𝑙
𝑙 2
𝜆𝑆 𝛷𝑔 𝜆𝑆
⇒ 𝛷𝑖𝑛 = (𝑇1 − 𝑇2 ) − ; 𝑝𝑜𝑠𝑜𝑛𝑠 𝛷0 = (𝑇1 − 𝑇2 )
𝑙 2 𝑙

⇒ 𝜱𝒈
𝜱𝒊𝒏 = 𝜱𝟎 −
𝟐

𝜆𝑆 𝑙
𝛷(𝑙) = 𝛷𝑜𝑢𝑡 = (𝑇1 − 𝑇2 ) + 𝑞̇ 𝑆 𝑜𝑟 𝛷𝑔 = 𝑞̇ 𝑆𝑙
𝑙 2

𝜱𝒈
𝜱𝒐𝒖𝒕 = 𝜱𝟎 +
𝟐

c) Explicitons les expressions des flux constants 𝜱𝟎 et 𝜱𝒈 et donnons leur signification


physique
𝜆𝑆
𝛷0 = (𝑇1 − 𝑇2 ) (1)
𝑙

𝛷𝑔 = 𝑞̇ 𝑆𝑙 (2)

 Le flux constant 𝛷0 est proportionnel à la variation de la température 𝑇1 et 𝑇2 avec pour


𝜆𝑆
coefficient de proportionnalité : 𝑘 = .
𝑙
𝜆𝑆
Cette relation est similaire à la loi d’ohm où équivaut à la résistance au passage du flux
𝑙
dans le matériau.
 𝑞̇ représente la production interne de chaleur en un point du matériau et donc 𝛷𝑔
Qui est la production, doit être égal au produit de 𝑞̇ par le volume du matériau.
d) Conclusion
On peut conclure que le flux interne généré par le matériau dépend de la composition
chimique du matériau et de son volume.
e) à saisir
4. Etude de la résistance thermique conductive

a) Etablissons le schéma électrique équivalent

bnnnnn
b) déterminons la résistance thermique conductive dans le cas de la conduction vive
𝑇1 − 𝑇2 𝑑𝑇
𝑇1 − 𝑇2 = 𝑅𝑡ℎ 𝛷𝑡ℎ ⇒ 𝑅𝑡ℎ = 𝑜𝑟 𝛷𝑡ℎ = −𝜆𝑆
𝛷𝑡ℎ 𝑑𝑥
𝜆𝑆 𝑙 2𝑥
𝛷𝑡ℎ = (𝑇1 − 𝑇2 ) − 𝑞̇ 𝑆 (1 − )
𝑙 2 𝑙
𝑇1 − 𝑇2
⇒ 𝑅𝑡ℎ =
𝜆𝑆 𝑙 2𝑥
(𝑇 − 𝑇2 ) − 𝑞̇ 𝑆 (1 − )
𝑙 1 2 𝑙
D’où :
𝑻𝟏 − 𝑻𝟐
𝑹𝒕𝒉 =
𝝀𝑺 𝒍 𝟐𝒙
(𝑻𝟏 − 𝑻𝟐 ) − 𝒒̇ 𝑺 (𝟏 − )
𝒍 𝟐 𝒍

c) la résistance thermique conductive si la paroi d’épaisseur 𝒍 est considéré inerte


𝒒̇ = 𝟎 ; On a :
𝑇1 − 𝑇2 𝑙
𝑅𝑡ℎ = ⇒ 𝑅𝑡ℎ =
𝜆𝑆 𝜆𝑆
(𝑇 − 𝑇2 )
𝑙 1

𝒍
𝑹𝒕𝒉 =
𝝀𝑺

5. Etude du cas particulier de la conduction thermique passive dans le matériau


a) Donnons la nouvelle solution particulière 𝑻∗ (𝒙) ainsi que la nouvelle solution réduite
𝜽∗ (𝜼)
𝒙
Conduction morte 𝒒̇ = 𝟎 𝑻∗ (𝒙) = (𝑻𝟐 − 𝑻𝟏 ) + 𝑻𝟏
𝒍

 Nouvelle solution
𝑞̇ 𝑙 2
𝜃(𝜂) = 𝜂 − 𝑧𝜂(1 − 𝜂) ; 𝑧 = ⇒ 𝑧 = 0 𝑐𝑎𝑟 𝑞̇ = 0
2𝜆(𝑇2 − 𝑇1 )
𝒙
𝜽∗ (𝜼) = 𝜼 ; 𝜼 = 𝒍

b) Traçons 𝑻∗ (𝒙) et 𝜽∗ (𝜼)


𝒙
𝑻∗ (𝒙) = (𝑻𝟐 − 𝑻𝟏 ) + 𝑻𝟏
𝒍

𝑻∗ (𝒙) = (𝑻𝟐 − 𝑻𝟏 )𝜼 + 𝑻𝟏 ; est une droite

Tableau de variation
 𝑒𝑛 𝑥 = 0 ; ⇒ 𝑇 ∗ (0) = 𝑇1
 𝑒𝑛 𝑥 = 1 ; ⇒ 𝑇 ∗ (𝑙) = 𝑇2
 𝑒𝑛 𝜂 = 0 ; ⇒ 𝜃 ∗ (0) = 0
 𝑒𝑛 𝜂 = 1 ; ⇒ 𝜃 ∗ (1) = 1

c) Etudions les surfaces isothermes dans ce cas particulier de la conduction morte :

𝑙 𝑥
 𝑆[𝑇 ∗ (𝑥)] = ∫0 [(𝑇2 − 𝑇1 ) 𝑙 + 𝑇1 ] 𝑑𝑥

𝑙
(𝑇2 − 𝑇1 ) 𝑥 2

𝑆[𝑇 (𝑥)] = [ ] + 𝑇1 [𝑥]𝑙0
𝑙 2 0

(𝑇2 −𝑇1 )𝑙 (𝑇2 +𝑇1 )𝑙


𝑆[𝑇 ∗ (𝑥)] = + 𝑇1 𝑙 =
2 2

(𝑻𝟐 + 𝑻𝟏 )𝒍
𝑺[𝑻∗ (𝒙)] = 𝑺∗𝟏 =
𝟐
1 1 𝟏
 𝑆[𝜃 ∗ (𝜂)] = ∫0 𝜂𝑑𝜂 = 2 [𝜂2 ]10 = 𝟐

⇒ 𝟏
𝑺[𝜽∗ (𝜼)] = 𝑺∗𝟐 =
𝟐

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