Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
':'
LRÈGLEÀNT DU
S
l f
REPUBLIQUE FRANÇAISE
flINISTÈRÊ DE LA GUERRE
<
s-
1-~
SUR
31 AOUT 1905
L'INSTRUCTIONDUTIR
DE L'INFANTERIE
1916
IMPRIMERIE-LIBRAIRIE MILITAIRE UNIVERSELLE
L. FOURNIER
,
264, BOULEVARD SAINT-QERMAIN. 264 - PARIS
Vient de paraître a
L'AGENDA MILITAIRE
FOCRNIER
1916 -
1916
Différents
Orientation et usage de la
carte.
Soins à donner aux hom-
mes et aux chevaux en
campagne.
2 PARTIE
:
Tarifs réglementaires
Solde (officiers et troupe).
D'ff' t transports.
t t
État civil aux armées.
Comptabilité des corps de
troupe en campagne, etc.
-
Hautes payes et primes
d'engagement. Indem-
nités diverses.
—————
4e PARTIE
Prestations en 'deniers et Feuillets blancs pour
en nature. adresses et notes parti-
Frais de déplacement.
- culières.
Pensions pour ancienneté Emplacement des troupes
et blessures. de toutes armes.
SUR
L'INSTRUCTION DU TIR
*
DE L'INFANTERIE
MINISTÈRE DE LA GUERRE
I NSTRUCTION DU TIR
SUR
DE L'INFANTERIE
PAlUS
1916
REGLEMENT DU 31 AOUT 1905
SUR
L'INSTRUCTION DU TIR
DE L'INFANTERIE
AVANT-PROPOS
:
Au combat, le tir et la manœuvre sont inséparables.
L'action par le feu n'a qu'un but faciliter le mouve-
ment. Tout l'enseignement du tir doit donc tendre à
allierétroitement le feu et le mouvement
Cet enseignement ne peut pas se donner sans prépa-
ration.'
Il faut d'abord procurer au soldat, isolé ou dans le
groupe, le moyen de faire le meilleur emploi possible
de son arme.
Cette instruction technique comprend tout ce qui est
préparatoire au tir de guerre.
Elle fait acquérir l'habileté dans le tir et augmente
ainsi la valeur morale du soldat, en lui donnant con-
fiance en lui-même et en son arme.
On étudie ensuite les moyens qui permettent à
l'homme d'utiliser au combat l'habileté acquise pendant
l'instruction préparatoire, soit en suivant les indications
du chef, soit en faisant acte d'initiative.
C'est l'instruction tactique du tireur.
Le chef doit enfin s'efforcer d'obtenir le rendement
maximum du feu par une judicieuse coordination des
efforts, et de restreindre au minimum les pertos de
sa troupe par une adaptation convenable des formations
aux circonstances et au terrain. Les soldats s'appliquent
à se conformer rapidement aux indications du chef.
C'estl'instruction du groupe.
Le but ainsi fixé, le règlement ne donne que des indi-
cations, des conseils sur les moyens à employer pour
l'atteindre.
La liberté absolue laissée aux capitaines dans le choix
des procédés d'instruction comme dans l'emploi des res-
sources mises à leur disposition, est la caractéristique
principale du règlement nouveau et constitue la modi-
fication la plus importante apportée à ceux qui l'ont
précédé.
Elle est la conséquence naturelle de la mise en ap-
plication du Règlement de manœuvres du 3 décembre 1904
dont le but a été de développer l'esprit d'initiative et
de décision à tous les degrés de la hiérarchie et de réa-
liser la simplification de l'enseignement.
Le commandement doit entrer résolument dans cette
voie, la seule qui puisse mener au progrès.
Si cette initiative ne donne pas, dès le début, tous
les résultats qu'on est en droit d'en attendre, c'est qu'il
n'est pas possible de secouer, du jour au lendemain, le
:
L'application des principes qui précèdent à entraîné
les conséquences suivantes
t
1° SUPPRESSION DES OFFICIERS DE TIR
3° EXERCICES DE TIR
Le règlement ne fixe aucune progression des tirs à
exécuter.
Cette mesure se justifie par l'impossibilité d'imposer
une progression type à des corps ou des détachements
disposant de moyens d'exécution (stands, champ de tir,
etc.) très variables suivant la garnison.
Il a paru nécessaire d'insister sur l'importance d'exer-
cices quotidiens exécutés avec la hausse de combat, et
sur l'utilisation fréquente de cette hausse dans les tirs
d'instruction. Il est en effet indispensable d'obtenir l'au-
tomatisme de la visée avec la ligne de mire que l'on em-
ploiera précisément aux distances où le danger est plus „
grand et où le soldat n'agit généralement que par
réflexes.
4° TIR DE GROUPE
60 TIRS DE COMBAT
7° CLASSEMENT ET RÉCOMPENSES
8° CHAMPS DE TIR
9° COMPTABILITÉ DU TIR
gnèment.
L'instruction du 8 février 1903 indique les moyens
matériels mis à la disposition des corps pour cet ensei-
:
5. En conséquence, le règlement sur le tir se divise en
deux parties
CHAPITRE PREMIER
Instruction technique du tireur.
L'instruction individuellé du tireur est la base de
6.
toute l'instruction dutir.
Indépendamment de son but immédiat, qui est de
donner aux hommes les principes élémentaires de l'em-
ploi du fusil et la pratique du tir, elle concourt à
faire des soldats confiants en eux-mêmes et en leur arme.
Les moyens dont pourra disposer le soldat sur le champ
de bataille dépendent essentiellement de sa valeur morale,
qui dépend elle-même en grande partie de son habileté
individuelle.
Cette habileté s'acquiert par une instruction technique
qui comprend des exercices préparatoires et des exercices
de tir:
7. L'instruction est individuelle, c'est-à-dire qu'elle
tient compte des aptitudes particulières à chaque soldat.
Aucune progressionn'est obligatoire.
;
8. Le capitaine jouit d'une initiative complète pour
la direction de l'instruction il choisit les moyens qui
lui permettent d'arriver le mieux et le plus rapidement
possible au résultat cherché.
X ARTICLE PREMIER
,
Exercices préparatoires. >
)
10.
:
Tirer un coup de fusil sur un but déterminé,
c'est réunir en une seule opération trois actions dis-
tinctes, savoir
1° Pointer l'arme (exercices de pointage) ;
;
2° La maintenir en direction (exercices de mise en
joue
30Agir sur la détente pour faire partir le coup (action
du doigt sur la détente).
Ces trois actions sont enseignées au soldat, auquel
on les fait réunir en lui apprenant à faire partir le
coup sans déranger l'arme (dressage physique du
tireur).
Le but des exercices préparatoires est d'apprendre
aux hommes ce qu'ils doivent savoir pour bientirer.
La série des exercices indiqués ci-après n'est donnée
qu'à titre d'indication.
10 Exercices de pointage
la ligne de mire ;
L'arme étant placée sur le chevalet de pointage,
l'instructeur indique au soldat comment il doit prendre
il lui explique que l'œil est bien
placé pour le pointage, lorsqu'il aperçoit une quantité
égale de jour à droite et à gauche du guidon et qu'il
voit le sommetdu guidon à hauteur des bords supérieurs
du cran de mire.
Pour faciliter cette observation, on peut placer un
couteau sur le cran de mire comme l'indique la figure
ci-dessous.
;
13. L'arme étant sur le chevalet de pointage, l'ins-
tructeur dirige la ligne de mire sur un cercle noir de
diamètre égal au 1/1000 de la distance il explique au
soldat que l'arme est régulièrement pointée lorsque le
:
guidon apparaît sur le cercle noir comme dans la figure
ci-après
il suit
d'autant meilleur que le pointage estplus régulier.
La régularité du pointage peut se constater comme
L'arme étant sur le chevalet de pointage, le soldat
fait placer sur le prolongement de la ligne de mire
le bas d'un cercle noir, de diamètre égal au 1/1000 de
la,distance. Ce cercle est fixée à l'extrémité d'une tige
rigide qu'un aide fait glisser le long de la cible. Le
soldat indique à haute voix, ou par signes, dans, quel
ci est bien placé, l'aide en est averti ;
sens l'aide doit faire mouvoir le cercle. Lorsque' celui-
il marque alors
la position du centre qui est à cet effet percé d'un
trou.
La même opération est répétée trois fois. La réunion,
deux à deux, des pointsmarqués, forme un petit
triangle.
Si l'un des côtés du triangle dépasse un millième
de la distance, c'est-à-dire est plus grand que le dia-
mètre du cercle noir, le pointage n'est pas régulier,
l'instructeur le fait recommencer et vérifie chaque visée.
Si les dimensions du triangle dénotent un pointage
régulier, l'instructeur fait placer une mouche au centre
du triangle, vérifie la position de cette mouche par
rapport à la direction réelle de l'arme et fait constater
au besoin l'erreur commise.
*
i
2° Exercices de mise en joue
15. Le soldat est exercé à mettre en joue avec les
différentes lignes de mire, par les moyens indiqués à
l'école du soldat.
Les exercices de mise en joue sont exécutés dans
toutes les positions du tireur.
L'homme doit, en outre, être exercé à tirer assis,
accroupi, à genou, sur les deux genoux, abrité, etc.
La mise en joue se fait sans brusquerie. Le tireur
doit s'exercer à amener rapidement la ligne de mire un
peu au-dessous du point à viser. H précise ensuite son
pointage en s'efforçant de diminuer l'amplitude des oscil-
lations. Il quitte la position sans commandement et
continue à s'exercer de lui-même.
L'instructeur vérifie le pointage àl'aide du miroir de
pointage
Il
(n° 130 de l'instruction du 8 février 1903 sur
le matériel de tir).
la ligne de mire ;
obligé de lever la tête en tendant le cou pour prendre
;
la seconde bossette en contact avec le dessous de la
boîte de culasse; marquer un temps d'arrêt, retenir
la respiration puis, laisser partir le coup en fermant
lentement le doigt, d'un mouvement continu et sans
saccade.
Observations
Le soldat s'exerce seul à agir sur la détente.
Il doit pointer et tirer dans toutes les positions en
employant différentes hausses et, plus particulièrement,
la hausse de combat.
Le tireur doit pouvoir accuser son' coup, c'est-à-dire
préciser le point sur lequel était dirigée la ligne de
mire au moment du départ du coup
L'instructeur s'assure, à l'aide du miroir de pointage,
que l'homme vise correctement et maintient son arme sur
le point visé au moment où il agit sur la détente.
;
Cet insuccès provient, en général, de l'insuffisance
d'éducation de leur système nerveux l'appréhension de
ladétonation et du recul provoque, chez certains tireurs,
un mouvement réflexe, qui occasionne le déplacement de
l'arme (1).
Le but de l'éducation du système nerveux est de
supprimer cette appréhension et d'obtenir le calme
complet du tireur au moment du départ du coup.
Il faut, en conséquence, arriver à convaincre le tireur
qu'il doit songer uniquement à exercer une pression
graduée sur la détente tout en s'efforçant de maintenir
la ligne de mire en direction et sans se préoccuper du
départ possible du coup.
procédé suivant :
Pour arriver à ce résultat, on peut employer le
Le soldat étant dans une des positions du tireur,
l'instructeur introduit, à son insu, dans son fusil, une
fausse cartouche et lui fait lesrecommandations sui-
vantes :
Exercer sur la détente, préalablement préparée, une
pression graduée et soutenue tant que l'arme est bien
pointée.
Lorsque l'arme cesse d'être dirigée sur le point à
viser, maintenir la pression acquise sans l'augmenter.
Ne la reprendre que lorsque l'arme est de nouveau
bien pointée.
En aucun cas ne se préoccuper de l'échappement de la
détente ; lecoupdoit partir à l'insu du tireur.
Parfois, malgré ces recommandations, un mouvement
Dispositions générales
21. Le soldat doit exécuter ses premiers exercices
de tir dans les meilleures conditions, afin qu'il n'en
garde aucune mauvaise impression.
Le capitaine fixe la tenue et le chargement du tireur
qu'il augmente progressivement.
Il est avantageux de faire exécuter les premiers tirs
sans sac, afin que le soldat n'ait pas d'autres difficultés
à vaincre que celles qui résultent du tir lui-même.
Les champs de tir sont répartis entre les unités (corps,
bataillons, compagnies), de manière que les capitaines
puissent les utiliser entièrement et à leur guise, pendant
le temps où ils sont mis à leur disposition.
22. Les premiers exercices de tir comprennent:
1° des tirs réels à distance réduite (cartouche régle-
mentaire) et, dans le cas où ce tir n'est pas possible,
des tirs réduits (cartouche spéciale) ;
2° des tirs exécutés à des distances comprises entre
100 et 400 mètres (tirs d'instruction et d'application).
Correction de pointage
Corriger le pointage, c'est ramener au but un
etc.).
25.
groupement qui en est éloigné pour une cause indé-
pendante du tireur (hausse inexacte, arme mal Té-
glée,
L'instructeur explique au soMab comment il doit
savoir corriger son tir lorsque, par suite des dévia-
tions dues aux circonstances atmosphériques ou à toute
autre cause, le point ou la balle touche la cible ne
coïncide pas avec le point visé.
20 Tirs d'inslruction
28. Les tirs d'instruction ont pO:lrr but de confirmer
les tireurs dans les principes qu'ils ont déjà acquis
aux exercices de tir à distance réduite, en augmen-
tant la distance à laquelle s'effectue le tir.
Afin d'inspirer aux tireurs confiance dans leur
arme et dans leurs moyens, on exécute les tirs d'ins-
truction sur des cibles de formes et de dimensions
propres à faire valoir leur adresse.
Les tirs d'instruction comportent des tirs de grou-
pement,des tirs au but et des tirs à durée limitée.
Pour graduer les difficultés, il est recommandé de
commencer par les positions les plus stables et les moins
fatigantes (sur appui, couché, assis, etc.).
Le capitaine fixe le genre de tir à effectuer, la po-
sition du tireur, l'objectif, le nombre de cartouches
à consommer à chaque séance; il règle le nombre des
tirs à effectuer par les anciens et par les jeunes sol-
dats d'après l'habileté, le degré d'instruction et les
progrès de chacun d'eux.
En principe, il n'est pas avantageux de faire tirer
plus d'un paquet de cartouches par homme à chaque
séance.
La surface destinée à recevoir les balles est la cible
carrée réglementaire de 2 mètres de côté (instruction
sur le matériel de tir, n" 112 et 113).
Les tirs sont exécutés aux distances qui se rappor-
chent le plus des graduations de la hausse, sans jamais
dépasser toutefois la distance de 400 mètres.
Les dimensions des diamètres des cercles correspon-
dant à une habileté suffisante des tireurs sont géné-
ralement égales au 1/200e de la distance.
A l'intérieur de ces cercles, on peut tracer au crayon
un ou plusieurs cercles concentriques.
On peut déterminer le centre de la surface à atteindre
soit par un visuel rond de diamètre égal au 1/1000e de
la distance, soit en traçant sur la cible deux axes
perpendiculaire se coupant au centre.
30 Tirs d'application
29. Les tirs d'application ont pour objet d'exercer
à
les hommes tirer dans des conditions se rapprochant
de celles du tir de guerre, au moins par la forme des
objectifs, la variété des positions et l'utilisation des
obstacles du terrain.
Ils sont exécutés sur les champs de tir habituels,
convenablement aménagés à l'aide de dispositifs per-
manents ou établis pour la circonstance, tels que murs,
haies, troncs d'aTbres, fossés, tranchées, levées de
terre, etc.
Les objectifs et les couverts ou abris sont installés
de façon à éviter tout accident.
En principe, tous les hommes doivent prendre part
aux tirs d'application; mais le capitaine reste juge
du moment où chacun peut les commencer, suivant les
résultats obtenus dans les tirs précédents.
Le tableau 5* de l'annexe IV énumère, à titre
d'exemple, quelques tirs d'application. Les indications de
ce tableau ne doivent pas être considérés comme impé-
ntives. Le capitaine peut. s'en inspirer, pour organiser
les tirs qui correspondent le mieux aux dispositions du
champ de tir, aux ressources en matériel dont dispo-
sent les corps et au degréd'habileté des tireurs.
Dans les premiers tirs, au lieu de faire usage de
silhouettes découpées, on peut utiliser les cibles rec-
tangulaires sur lesquelles on aura dessiné des silhouettes.
Pour augmenter la difficulté ou donner plus d'intérêt
chute automatique,
30.
etc.
aux exercices, on peut employer des silhouettes de
couleur grisaille, des buts à éclipse ou des cibles à
CHAPITRE II
»
Instruction tactique du tireur.
ARTICLE PREMIER
1
Enseignement préparatoire.
1
t
Règles et limites d'emploi du tir individuel
32. Le soldat isolé doit tirer le moins possible.
En principe, il rie,tire que lorsqu'il en a reçu l'ordre.
lorsqu'il doit pourvoir à sa propre défense, ou, dans des
cas exceptionnels, pour signaler la présence de l'ennemi.
Il doit avoir son fusil approvisionné et chargé au
moment de tirer.
Avant de tirer, le soldat doit apprécier la distance,
afin de juger si le tir est justifié par la nature et par
l'éloignement du but et pour se donner toutes les chances
de l'atteindre, en prenant la hausse convenable.
En principe, le soldat isolé ne doit pas tirer à plus
de:
400 mètres sur un isolé (fantassin ou cavalier)
600 mètres sur un groupe d'au moins quatre hommes.
;
Il est souventavantageux d'attendre, pour commen-
cer le feu, que le but soit plus rapproché.
Le point à viser est le bord inférieur de la partie
visible du but.
Si le but se déplace transversalement, on vise le bord
du côté de la marche.
Par un vent soufflant de côté on vise le bord du côté
d'où vient le vent.
; ;
peut acquérir une certaine notion de ces distances. Les
observations sont personnelles et varient avec la vue
de chaque homme elles ne doivent pas être trop minu-
tieuses elles portent de préférence sur les parties supé-
rieures du corps.
L'homme doit formuler simplement ses observations en
disant, par exemple:
A 400 mètres je cesse d'apercevoir la figure, mais je
distingue encore les bras; etc.
L'éolairement, la hauteur du soleil, les circonstances
atmosphériques, etc., modifiant la visibilité des objets,-
rendent l'appréciation des distances à la vue difficile
et occasionnent de fortes erreurs.
Il peut donc être utile d'enseigner aussi aux hommes
à apprécier les distances par d'autres moyens, qui va-
rient suivant les aptitudes et l'intelligence de chacun.
L'homme doit savoir, par exemple, que la hauteur
du guidon au-dessus de son embase couvre, pour un
homme en joue, la hauteur d'un fantassin à environ
600 mètres -"'+ celle d'un cavalier à environ 1.000 mè-
très. Si là hauteur couverte est la moitié ou le tiers,
la distance est deux ou trois fois moindre.
Utilisation du terrain
35. On appelle couverts: les obstacles tels que haies,
moissons ou hautes cultures, broussailles, etc., qui mas-
quent le tireur sans le protéger contre les balles.
On appelle abris: les obstacles, tels que les murs,
levées de terre, etc., qui protègent le tireur contre
les balles.
Un arbrede moyenne grosseur est un abri peu SÛT:
il faut un arbre de la grosseur d'un homme pour arrêter
les balles aux petites distances.
Les murs en pierre ou en brique, même de petite
épaisseur, abritent contre le feu à toutes les distances.
36. Pour tirer le soldat doit chercher avant tout à
voir. puis à se couvrir ou à s'abriter, enfin à trouver
un appui pour son arme.
Il modifie sa position suivant qu'il trouve à appuyer
à la fois l'arme et le corps, ou qu'il peut seulement
appuyer le bras ou la main, etc.
L'instruction relative à l'utilisation du terrain se
donne toutes les fois que l'on en trouve l'occasion.
Dans les cours et bâtiments de la caserne, sur les
champs de manœuvres, en marche sur les routes, à la
lisière des lieux habités, des bois, etc., on profite des
occasions qui se présentent pour faire comprendre aux
soldats ce qu'il faut entendre par abris et couverts
et la protection qu'on en peut attendre.
On enseigne ensuite aux hommes, sur le terrain, la
manière de se poster pour tirer, en indiquant seulement
la direction de l'ennemi.
Enfin, dans une dernière série d'exercices combinés
autant que possible avec les premiers exercices du ser-
vice en campagne, les hommes sont exercés à agir
d'eux-mêmes, dans des cas simples mais nettement dé-
finis.
L'instructeur se tenant près du soldat le guide dans
le choix du cheminement à suivre et de l'emplacement
à occuper, de la posture à prendre. Il surveille l'appli-
cation des principes de tir.
;
Ces exercices sont repris en faisant varier les situa-
tions et les terrains ils doivent être préparés par celui
qui les dirige.
On peut réunir plusieurs soldats pour les instruire
à la fois, mais on n'exigera d'eux ni liaison ni ensemble.
Il sera bon cependant, pour développer l'esprit de
solidarité, d'exercer les tirailleurs d'une même file (ca-
marades de combat) à utiliser ensemble les divers acci-
dents du sol. (V. n° 124 du règlement de manœuvres).
ARTICLE II
Tirs individuels de combat.
37. Les tirs individuels de combat ont pour objet de
placer le soldat dans des conditions se rapprochant de
celles où il peut être appelé à faire usage de son arme
isolément.
Ces tirs, qui comportent l'application de l'enseigne-
ment technique et tactique du tireur, s'exécutent à
distance inconnue; le soldat choisit lui-même la hausse
et la position à prendre en utilisant le terrain. On em-
ploie de préférence, comme objectifs, des silhouettes
apparaissant et disparaissant ou des silhouettes tom-
bantes.
On habitue les hommes à changer rapidement d'ob-
jectif, à commencer et à cesser le feu d'eux-mêmes.
La disposition ordinaire des champs de tir de garnison
permettant rarement d'exécuter des tirs de combat
individuels, on doit profiter de toutes les occasions
qui se présentent, sur les champs de tir permanents,
temporaires ou de circonstance, pour organiser ces tirs
avec soin. Ils constituent, en effet, un des moyens les
plus efficaces de développer l'instruction individuelle
et l'initiative du tirailleur.
Les capitaines doivent réserver pour ces tirs une
proportion suffisante de cartouches.
-
INSTRUCTION DU GROUPE
Règles générales
L'instruction du groupe a pour objet:
38.
1° D'apprendre au soldat à appliquer, dans les condi-
tions habituelles du combat, c'est-à-dire en groupe, les
principes enseignés dans l'instruction individuelle;
23 Dedonner auxchefs de groupe l'habitude d'indi-
quer les données du tir et de leur permettre de faire
l'application del'enseignement qu'ils ont reçu ;
39. Le rôle du chef, dans le tir du groupe est défini
par le r èglement sur les manœuvres (n° 1~91).
Il consiste à faire un emploi judicieux du feu, en
vue de l'accomplissement de la tâche assignée à la
troupe.
Une instruction spéciale aux cadres, donnée par des
conférences, des théories, desexercices pratiques, met
les officiers et les gradés en mesure de remplir conve-
nablement leur. mission.
L'influence que le chef exercera sur le tir de sa troupe
variera suivant les circonstances et les diverses phases
du combat. (Règlement de manœuvres, n" 125-127.)
Tantôt il lui sera possible de désigner l'objectif et
d'indiquer la hausse, le point à viser, le genre, de feu
à employer.
il
Tantôt devra se borner à indiquer le résultat à
obtenir.
.1Parfois même, il ne pourra pas se faire entendre
ses su bord onnés devront agir d'eux-mêmes sur dé simples
;
indications faites au geste.
Cette action nécessite dans tous les cas une entente
qui ne s'improvisera pas sur le champ de bataille: il
faut la oréer, dès le temps de paix, par le souci conti-
nuel de son application dans des exercices tactiques où
la manœuvre et le tir. seront constamment associés.
40. L'instruction du groupecomprendune instruc-
tionpréparatoire et des exercices d'application ainsi
répartis :
1° Instruction préparatoire.
Instruction des cadres.
Réglage du tir et appréciation des distances.
Etudedu terrain.
Recherche et désignation des objectifs.
Tirs préparatoires du groupe.
2.Exercicesd'application.
Manoeuvres avec feu simulé ou tir à blanc.
Manœuvres avec tir réel.
CHAPITRE PREMIER
Instruction préparatoire du groupe.
ARTICLE PREMIER
Dispositions générales
41. Le chef d'un groupe .doit s'efforcer d'obtenir le
rendement maximum du feu, tout en ménageant le plus
possible la troupe et les munitions.
Tous les officiers de compagnie et tous les gradés
doivent posséder des notionssur les conditions qui font
:
varier l'efficacité du feu influence de la distance du
réglage, de la vitessedu tir, valeur relative des' ter-
rains, valeur relative des formations.
;
Ces notions sont acquises par les officiers dans les
écoles militaires elles sont développées dans les écoles
de tir, dont l'enseignement fait ensuite l'objet de confé-
rences dans les corps (n° 15 du règlement de manœuvres).
Elles sont enseignées aux sous-officiers et aux capo-
raux, sous forme de théories simples et précises faites
dans les compagnies.
Cet enseignement est confirmé par des exercices de
cadres (n° 20 du règlement de manœuvres).
Il trouve son application tactique dans des exercices
avec feu simulé ou tir à blanc, puis dans des exercices
avec cartouches réelles.
ARTICLE II
Tirs préparatoires du groupe.
ARTICLE PREMIER
ARTICLE II
Manœuvres avec tir réel.
,.
Késerve
<
(Officiers
Hommes
Armée
(1) 90
)
PAniiEs
PAn
f
T1E
Officiers
ANNEXES
ANNEXE N°
Allocation des munitions.
S »1886-M.revolver
des
PRENANTES pour
armés du fusil..
Hommes armés du revolver
Hommes armés du fusil..
Hommes armés du revolver
Offlciers
terri- Hommes
toriale {
armés du
Hommes armés du revolver
1
Le tableau ci-après indique les quantités qu'il con-
viendrait d'allouer pour obtenir une bonne instruction:
if -----
DESIGNATION
--__---
170
170
170
revolver
136(1)
;
32 12(1;
32
32
25
36
12
12(1>
12
--
CABTOUCHIS
à
blanc
pourfusil
modl.
50(2)
20(3)
;
3. Le tableau ci-dessus ne sert qu'à établir les droits
de chaque compagnie il ne fixe pas le nombre de balles
qui doivent être annuellement tirées par chaque homme.
Le commandant de compagnie est entièrement libre de
répartir à son gré, entre les hommes, le nombre total de
cartouches mises à sa disposition.
4. Les cartouches nécessaires pour les manœuvres avec
tir réel sont allouées à raison de 50 par hommeparti-
cipant à ces exercices. -
5. Les tirs de concours et les tirs d'examen sont effec-
tués avecdes cartouches prélevées sur les allocations
annuelles du corps. -
ANNEXE N° 2
Dispositions concernant l'exécution matérielle des tirs.
2° TIRS D'EXAMEN
Les tirs d'examen rentrent dans la catégorie des
:¿.
moyens dont dispose le commandement pour s'assurer
du degré d'instruction des différentes unités (art. 7 du
règlement de manœuvres).
Ils consistent en un tir d'application à durée limitée
exécuté avec des cartouches d'économies.
Ces tirs ne donnentlieu à aucun classement entre les
unités.
3° TIRS DES OFFICIERS
1°Maniement du revolver.
«
2° Exercices de tir.
5. Les officiers et tous les hommes de troupe armés
du revolver sont exercés au tir de cette arme.
Les tirs sont exécutés par compagnie pour leshommes
de troupe, et par bataillon, sous la direction du chef
de bataillon, pour les officiers.
Ces tirs comprennent:
Des tirs intermittents et
des tirs rontinus, (>xécnip.:..;
aux distances de 15 et de 30 mètres.
Pour rendre le tir plus intéressant, on peut dessiner
des cercles sur une silhouette d'homme debout, dans la
partie comprise entre la ligne des épauJes et la ceinture.
Le tir s'exécute de la façon suivante:
Chaque tireur se présente à son tour devant la cible
s'arrête à l'emplacement marqué et prend la position du
soldat sans arme.
Le revolver doit être dans son étui et non chargé.
L'officier qui surveille le tir se place près du tireur
et à sa droite. Le tireur charge son arme, commence
le feu, et décharge sur les indications de l'officier (1).
Dans le cas du tir intermittent, le tireur, après chaque
coup tiré, arme de nouveau avec le pouce de la main
droite en plaçant le revolver dans la main gauche, le
canon dans la direction du tir, et continue ensuite à
tirer.
Dans le tir continu, le tireur épuise les cartouches de
l'arme sans armer de nouveau en conservant le poin-
tage.
Après le tir, chaque tireur décharge son arme, remet
son revolver dans son étui et cède la placeau tireur
suivant.
6. Le tir continu ne doit pas s'exécuter sur des
ciblesanalogues à celles que l'on emploie pour les tirs
intermittents. Pour exécuter un tir continu précis, sur
une cible de petite dimension, le tireur met générale-
ment plus de temps que pour tirer en armant à la main.
Cette façon de procéder serait donc illogique.
Le tir continu ne pouvant convenir que contre un
groupe nombreux, on doit l'exécuter, à l'instruction,
sur des groupes de silhouettes, en faisant toujours inter-
venir le facteur vitesse.
1
7. Avant chaque exercice préparatoire et avant chaque
tir, les officiers s'assurent que les revolvers ne sont
pas charges. Ils s'assurent, en outre, avant le commen-
cement du tir, qu'ils sont en parfait état, que les pièces
de la platine et le barillet fonctionnent bien.
Après le tir, ils constatent qu'il ne reste aucune car-
touche dans le barillet ni dans les mains des hommes.
Dans le tir au revolver, l'ordre le plus parfait doit
être observé devant'les cibles. Le revolver est une arme
dont l'emploi exige une attention sans cesse éveillée.
(1)
successivement:
Pour faire exécuter le tir à son commandement l'officier commande
rIe.
Silhouette à genou..
Trois silhouettes
genou à un pas.
(
Silhouette couchée., 250
silhouettes debout..,
!(l
Silhouette buste pa-(
raissant et dlspa-
raissant
S
séances dans chacune desquelles il est brûlé 6 car-
touches.
«NOMBRE
g
mèt.
1
Í<
250
à| 400
..,.Couché.Durée
40
200
200
NOMBRE
puis un
de
CARTOUCHES
B
8
8
8
B
) 2 cartouches
nom-
d'essai,
y
A volonté.
A volonté.
A volonté.
A volonté.
A volonté.
_H
NATURE DUFEU
Limité par
la durée.
Durée 40 secondes;
1
<
secondes ; feu à répé-
minute. Tir à
1
répétition suivi du feu coup
-
bonds exécutés en rampant
et'
par coup, après une série de
suivis de feux simulés (tenue
l
f de campagne).
1
-- -- -- -- -- --
ANNEXE N° 5
2° CONCOURS
2. Des tirs de concours consistant en tirs d'applioa-
tion à durée limitée, exécutés sur des objectifs de champ
de bataille, sont organisés par les chefs de corps à la
suite du classement.
Ils comprennent:
l' Un concours entre les sous-officiers ;
2° Un concours entre les caporaux et soldats du régi-
ment qui ont obtenu les meilleurs résultats dans les
tirs de l'année.
Le chef de corps fixe le nombre maximum des con-,
currents par unités, d'après l'effectif de ces unités.
Le capitaine désigne les tireurs qui doivent prendre
part à ces concours ;
3° Des concours de tir entre les officiers subalternes
(voir annexe IV).
Un concours au revolver est également organisé en-
tre les sous-officiers pourvus de cette arme.
Les tirs de concours sont présidés par le colonel;
tous les officiers sont présents.
3' RÉCOMPENSES
Récompenses de l'année
1°
2° Récompenses de concours
4. Il estalloué:
1°
Pair régiment :
Pour les sous-officiers armés du fusil:
un nombre d'insignes (1) en argent'
et de cors de chasse brodés calculé à raison de 1 insigne
et 2 cors brodés par bataillon.
(1) B O., p. R., p. 1096 (Décision du 2/8 11).
Un insigne sur l'ensemble porte un cor de chasse
en argent doré.
Par bataillon formant corps: 2 insignes en argent,
dont un avec cor de chasse en argent doré, et 3 cors
de chasse brodés.
Par compagnie saharienne et des oasis sahariennes,
un insigne en argent et un cor de chasse brodé.
Les cors de chasse brodés sont en or ou en argent,
suivant le métal du galon de grade des sous-officiers.
;
Ils sont portés de la même manière que les corps de
chasse en drap
2° Pour les caporaux et soldats:
Par régiment et par bataillon formant corps:
Un nombre d'insignes en argent et de cors de chasse
brodés, calculé à raison d'un insigne et de trois cors
de chasse par compagnie.
Un insigne sur l'ensemble porte un cor de chasse en
argent doré.
La section hors Tang concourt comme les compagnies
sa présence dans les concours donne droit à un cor de
;
chasse brodé, en plus du nombre déterminé ci-dessus;
Les compagnies sahariennes et des oasis sahariennes
ont droit chacune à un insigne en argent et à trois
cors brodés;
3° Pour les sous-officiers armés du revolver:
Par régiment et par groupe de quatrièmes bataillons:
une médaille en argent et une médaille en bronzé.
Par régiment comptant plus de quatre bataillons, et
quel que soit le nombre des Bataillons: une médaille
en argent et deux médailles en bronze.
Dans les bataillons formant corps, dans les bataillons
détachés qui cessent d'être placés sous la direction; du
colonel commandant le régiment, dans chaque compagnie
de discipline: une médaille en argent.
Observations *
Chacun des quatrièmes bataillons formant groupe re-
çoit de son corps:
Pour le concours au fusil des sous-officiers du groupe:
un insigne et deux cors de chasse brodés.
Pour le concours des caporaux et soldats du groupe :
un insigne et trois cors de chasse brodés, par compagnie
entrant dans la composition du bataillon.
Chaque année, à tour de rôle, l'un des bataillons
;
formant groupe reçoit de son chef de corps deux insignes
avec cor de chasse en argent le tour est déterminé par
le général commandant le corps d'armée.
Dispositions diverses
5. Les prix donnés à la suite des concours sont répartis
sur l'ensemble du corps, en attribuant aux fractions qui
exécutent des concours partiels, la part qui leur revient
d'après leur composition.
Ces prix sont décernés aux tireurs qui ont obtenu
les meilleurs résultats.
Le tireur classé le 1er dans le concours au fusil des
sous-officiers et dans le concours des caporaux et sol-
dats reçoit l'insigne avec cor de chasse en argent doré.
Les tireurs qui reçoivent un insigne ont droit, en
outre, à l'un des cors de chasse brodés.
Les sous-officiers, caporaux et soldats qui ont obtenu
deux années de suite le cor de chasse brodé reçoivent,
en échange, un cor de chasse brodé surmonté d'une
grenade de même métal.
(La grenade et lecor de chasse ont la forme et la
dimension indiquée à l'article 27 du volume 105, B. 0.,
;
É. R.
mètres.)
ils sont séparés par un intervalle de 8 milli-
L'insigne et le cor de chasse brodé deviennent la pro-
priété du tireur qui les porte pendant toute la durée
du service actif, quel que soit son classement ultérieur.
Les cors de chasse en drap ne sont conservés l'année
suivante paT les tireurs que si leur rang dans le classe-
ment leur donne droit de nouveau à cette récompense.
Pendant les périodes de rappel à l'activité, les réser-
vistes et territoriaux sont pourvus des insignes qu'ils
portaient au moment de leur libération.
Le port de l'insigne de tir est obligatoire en grande
tenue, en tenue de sortie et en tenue de campagne.
Il est fixé à droite du côté opposé aux décorations,
à hauteur du deuxième bouton, l'épingle passée dans
deux atoles cousus sur le vêtement (1).
6. Le colonel fait connaître, par un ordre du régi-
ment, les noms des tireurs qui ont obtenu les médailles,
les insignes et les cors de chasse brodés. **
Le capitaine fait afficher dans les chambres l'état no-
minatif des tireurs qui ont obtenu des récompenses.
Mention de toutes cesrécompenses est faite sur le
feuillet de tir du livret individuel.
ANNEXE N° 6
Comptabilité.
(1)B.O.,p.R.,3août1911(p.1096).
2. Registre de tir. — A la suite de chaque tir, les
résultats sont relevés sur le terrain et portés sur des
situations dont le modèle, déterminé par le capitaine,
doit seulement le mettre à même de se rendre compte
du tir des soldats de sa compagnie et lui permettre de
faire les inscriptions sur le registre de tir (modèle I).
Ce registre est destiné à l'inscription des munitions
consommées à chaque séance et des résultats des tirs
individuels.
3. Feuillet de tir individuel. — Le livret individuel
de l'homme contient un feuillet spécial (modèle n" 2),
sur lequel le capitaine fait inscrire l'aptitude au tir
acquise par l'homme dans l'année.
Cette aptitude est caractérisée par l'une des men-
tions ci-après: « Tireur de 1" classe ayant obtenu le
cor de chasse ». « Tireur de 1re classe». « Assez bon
tireur ». « Mauvais tireur », etc.
Les récompenses obtenues à la suite des tirs de l'an-
née et des concours sont inscrites par année à la co-
lonne 3 du feuillet de tir.
Le bas du feuillet est réservé à l'inscription des prix
et mentions honorifiques remportés par le titulaire d
livret dans les sociétés de tir reconnues.
Les prix obtenus avant l'incorporatioon y sont égale
ment mentionnés.»
4. On trouve tous les renseignements généraux rela-
tifs au nombre, à la provenance et à la qualité des mu-
nitions employées, dans la comptabilité de l'officier
d'armement.
5. Les chefs de corps n'établissentde rapport sur le
tir que lorsqu'ils ont des observations ou des propo-
sitions à formuler sur l'instruction du tir, l'armement,
les munitions, le matériel, les champs de tir, etc.
Les rapports ainsi fournis sont établis, à la date du
1" octobre, sous la forme habituelle des rapports au
Ministre, auquel ils sont adressés pour le 15 novembre,
sous le timbre de la 1" Direction, revêtus des avis de
toutes les autorités hiérarchiques.
En tous les cas, les généraux cominandant les corps
d'armée adressent au Ministre de la guerre, pour le
15 novembre, un état récapitulant les rapports sur letir
fournis par les corps sous leurs ordres (état néant s'il
y a lieu).
APPENDICE
DEFINITIONS
fusil
du
pour
prenant
dangereuses
en
but.
du
j1
HOMME
à
é
"T"
HOMME
HOMME
HOMME
h
HOMME (0™,55)
c
cou
genou,
debout
l,t
(lm)
(lm,60)
mètres
mètres
mètres
100 200 45
250 300 45 31 23 18 15 12
93
250 300 93 .58 43 32 -25 o0 17 14 12 10 8 7 6 5
100 200
S500
100 200
500
300 500 106 72 54 42 34 27 22 18 16 13 il 10 9 8 7
54 4
-----'
!1 8
93,
pied
zones cheval
M. (2m,50) mètres
100250300
200 500 500 fiOO1:2889 68 55 44 36 30 24 21 18 15 13 12 11
---------
le DISTANCES
des
1886 à
viser
Tabledèle
but mètres
100250300500
200 1800
600 700 800 900 10001100120013001400150016001700 19002000
à du
93.
M.
15*
de
température
restantes
chute
VITESSISFLÈCHES
FLECBEa
FLÈCHES
mètres
0,028
0,1420,247 0,819
0.390
1,482,413,665,9 7,339,84
12,9166 12126,6 o3385,3
40,649,559,871,7
1886
restantes mètres
175
552 486 450 435 393 359 330 305 284 266 249 236 222 211 201 191 183 168 161 155
760m/m.
modèle ES
I
secondes
la 0,169
0,362
0,4680,580
É projection
DUR 0,822
1,091,381,692,032,402,793,203,644,104,595,105,63 6,196,787,398,02
à de
TABLEAU
fusil
1886-M.,
pression
no trajet
trajet
ANGLES
millièmes
1,213,244,566,089,75
14,219,525,632,640,348,959,972,486,7102,7
120,6
140,5
162,6
186,9
213,5
242,6
modèle
de
de
du la DES
à ---------------
j
TANGENTES millièmes
de
tir et
cartouche 1,012,423,284,246,489,12
Tables la
Tirant
de
de PORTtES mètres
100 200 250 300 400 500 600 700 800 900 10001100120013001400150016001700180019002000
,-
température
la
à
93
M.
1886
760mm.
modèle
III
pression
TABLEAU
fusil
du 15°
;
100m
+
de
en
100m
de
ordonnées
des
Table
2000
..ORMES
mètres 200 250 300 400 500600 700 800 900 1000 1100 1200 1300
i 1400 1.500 i1 ;1700
1600 1700
1800 19002000
2000
température
- 00 0 20
45.0
4 "0
0
0
I
mètres 214,0 2030 1820 173,0164,0154,0142.0129.0115,0100.083.2 64.9
«!
1500 1-20.5
TIR
mitres 181,0179,0 164,0158,0 142,0133,0 113,0101,0«7.5 72.9 56.9 '30.5
:irJ:) 9
-.L?2.'I
la
i
1900
170 a.00
DU
à
93
L'ORIGINE
*
154,0152,0151,0147,0142,0136,0130,0123,0115,0
mètres
107,0
97.8 87,4 76.0
63,4
49,6 34.4 -17.9
17,9
0 |+19.4
40.5 40.5
j
1800
M.
121,099,4 i
j
o +16,935.355,2
-
1886 DE 128,0125,0128,0 106,0
117,0112,0 92.1 84,274,465,654,8 42,9 29:9 -15,6
mètres ;);).2
1700
760mm.
PARTIR
(suite) modèle
pression
mètres
106,0
105.0103,0
99,7 .95,590,6 85.1 78,972.0 64,5 56,3 47,1
36,5
25,7
-13,4
o +14.7 6 47.9
()G.6
lg00
A
III COMPTÉES 30
fusil
931'g 'o
2 092 26.4 575
;
j
413
TABLEAU 87,0 85.7 84,2 80,9 76,972,367,161,3 54.9
mètres __n'5 +12,62ô.4 7G.O
1500
du 15° 4740
ORDONNÉES 1,8,7-9,8
+ mètres 33,020,7
o 80,8!
> o--'l
100m
2
en
1400
+9,10
100m 15,7
W8,2---
o 84.]
DES 56,355,253,051,047,6 43,6 39,1 34,128,5
mètres 22,4 la,1 41.9 54.9 68.9
1300 4?1?.'9
-
de
8.3
3
DISTANCES
ordonnées 28,5 o
î,62
+
--6,89
1200mètres44,343,342,139,536,3 32.6 23,8 18,713,1 10-0 2].2 46.3 58,3 71,3
J6,3 7~1..3
8-Í,f_'
des
1100
32,3 29,927,023,6 19,8
34,333,4
mètres 5}:') 10,8
»
—5,68 48.8
0 +6.3113,321,0 29.4 4S.8 59.7 71,6
I1
}i2o0n?0
Table
PORTÉES
200 250 300 400 500 600 700 800 900 1000
mètres 12001300 1400 mS10,00 uO 20UO
',(!O,'-:(,°'u0
1 l/^
l~~
]
vent
93.
M.
\---'-'-------_
figurent
; ] j!
se gouf-
laavec
di-
3 perpendiculairement
unepar
dues
à diffé-
mul-parla se-mètres.
3et
que ne sui-maispa-direction
exprime
la entendu
comptéeet
vent
1886
ATIONS
qui
et vent
2 un
à mètre
vitesse
parallèlement déviations
s'obtiennent
en
2 à en
direction,
normalement
vitesse rallèlement
dues est
les vent tipliant pas sa
a
seconde.
V Les
rection
vitesse
Les
vitesse
Il tir.
5
dans conde doitvant
rente
TABLEAU
déviations
ou un le la
bien
du
fusil
1 PORTÉE
mètres
du
DÉVIATIONS
» » » »
o
» 1 2 3 3 4 - 6 7 8 9 10 11 13 16
des
balles
EN
2
LATÉRALES
mètres 0,008
0,026
fiant
nio 0,065
0,13
0,24 0,41
o"0,95
co 1,3 1,7 2,02,4 2,83,0 3,8 4,4 05'6 6,3 8,0
Table les
pour
PORTÉES 1 mètres
o^n
100 200
n
«"
-n
n
300 400 500 600 rrnn 800 900 100011001300
19fin 1400150016001700
5
1800 19002000
ECARTS
me-de hori.meil-
inscrits
conte- tir par la bande
supé- plan100 re- pa-mireen
m.
OBSERVATIONS 3
demi-largeur
un mèt" p. coups
plan
2,000
mèt.,
précision ou des tireur.
appui au 50
de
et la
distances
dans
indéfinie
verticale
contenant liffne jusqu'à
93. 2
nombres
100 de
1,000 un
perpendiculaire
meilleurs
12
4 1--- col.
D. coups
surexcellent demi-largeur
surla
à
M.
les la bande150 à à8 moyenne
IV
531
exécuté
la 1886 Les surent
zontale Auxrieures tir cueillisde'
dans nant leurs rallèle
Renseignements PROBABLES
HORIZON-
PROBABLES centim.
/,
c.
11,6 14,8
9
CX 2,7 5,4 6,8 8,4 22,4
1 *26,8 36,5
3 18 CI"
fusil
I/l
TICAUX
centiin.
cr, il 2
du 1 VUR 2
2,8 0,0 7,2 8,8
!
12,2 15,9
on
24,2
CH
! 33 28,9 39,1
PORTEES
1
mètres
100 -
200 250 300 400 500 600 1
OO 800 900 1000
,
DISTANCES
mètres
400
0
250
400
1000.
2000
DISTANCES
500
mètres
400
1000
1500
400
600
1000
1500
2000
B."-
-
OBSERVATIONS-
'UNE
moyen du
vers le liant
ou
vers le bas
mètres
008
*
0,03
0,08
0,88
3,38
»
4
(
TABLEAU VI
VABIATIOU
DETEMPÉRATURE'
de +.10° déplace la
mètres
mètres
Le point moyen
0,09
1,30
4,50
9,00
11,00
18,0042,00
30,00
45,00100,00
tir
INFLUENCE DE L'ALTITUDE
.99
18
28
45
point
en 'portée
(audelàou
en deçà)
mètres
8
500mètres1000mètres1500mètres2100
1000
1
du
LATEMPÉRATURE
mètres
Le fusilmodèle 1886
peraturede15°,
mètres 1500
mètres
1
17,00
26,00
68,00
l'
-.,
est réglé pour la tem-
'-.l'-
mètres
25,00
39,00
63,00
101,00
153,00
; -
2100
-
mètres
tir est déplacé vers lo haut1de
0,17
2,50
8,70
'0,25
12,70
3,70
mètreB
miltreB
0,34
4,90
17,00
:
34,00
54,00
89,00
146,00
226,00
:
RENSEIGNEMENTS
I. — MATÉRIAUX MEUBLES.
II. — LIGNEUX ET MÉTAUX,
III. — MAÇONNERIES.
IV. — CUIRASSE DE CUIRASSIER.
V. — PROJECTILES DE CAMPAGNE.
(1) de
Résultats des expériences exécutées par l'Ecole normale
la Commission d'expériences de Versailles.
tir et
VERSJtS
--------__---------
-
NEIGE
-:--I:===;
cicnne, ;.|if i
f38a
©S "S
"o
lp.
"tî
SS"<
"S
c/m plaqué
c/in
I 114 120 110
147
117112
159 136
99
115
140
135 131 159 140 84
63
1
mètres.
133
125 165 82
59
i»
fraiche
w=
acier
241 plaqué
« c/m
76
310 300
2413618/ 99 295 255 243 95
•Ig3
e i g
©j
PLASTIQUE
.0 c/m
ou
a 73
7348
't1.-t 104 102 76 76 52 acier 98 81
agglomérée, maillechort
TRA
ARGILE pétri,
©
non <D
c/m 100 91 1073 51
ou
82 78 6846
73
89 60 49 5547
, «s
|§0 de 92 5547
60
rivière tassé c/m
»
28 29 35 29 50 58
SABLE
ni 29 23
1
enveloppe
non 20 20 33 27
26 P
©
MASSIFS de 3l 10 14 UX
MEUBLES
s§SO»
de 54
1
6556 40
3
grande CARRIÈRE
c/m
66 0 META
35
---_------- 75 72 71 68
Sée 40
© 52
mètres
l~
L£
enveloppe
argileux
tassé
-
Sa à 6658 39
à®ea 1
DES 'CDS o/m
65 73 40 44 38
une
LIMITESSABLE
MATERIAUX
DE non
g
«s e/m
environ
620
61 54 55 57 40
700
23 46 47 51 ~6
36
ET
LIGNE
sous
S is à àà
1
'-- c/m 80 80 73 65 55
600
grammes grammes 40 40 64 75 47
1
690
tassée
traversés
EPAISSEURS
VÉGÉTALE
FORTI
Ifo
«a c/m de 55 55 45 44 30 = 50 55 45 40 36
eI
Vu Vu
2e
lft |oJ3 —
TERRE tassée c/m 100 100 75 70 47
—
--
15 7 10 30 67 60 60 65
II.
0
aIIsI,•"
I. de de
<* 49 48 46 46 34
-!
Obstacles non c/m 62 40 42 40 42
442
J3 0
Balles Balles
c/m 60 72 67 55 38 70 70 82
sé.
DISTANCES
770 89 55 41
VÉGÉTALE
c m
-
79 73 66 59 45 — 5
«S
-_--- 75
67565 67 56 46
LÉGtRB
8
tassée environ.
1
6m/m5.
TERRE c/m 73 76 58 46 48 68 67 56 47
648
non 67
c/m
m/m
82 75 85
58 39 de -2
72 72 60 58 45
772
-----
xa 8 50.100.
64
400.800.
Fusils
50 200
.:.,800.
100.
DI Fusils
00 50
4
;go"s-s» 9,4
g .U.ga
1 -'I
P
& g i3
m/m' 5,3
6,0 4,8 3,62,5' ^^0*0^30 mèt.» Néant 25 100150;
»
•|§|§ » » » » K »
BOIS
mèt.
;
7,01
9 6,1 5,3:
»
fe
-3
"2 £
"S
5B
< 5t
"Õ m/m 3,6 2,8
» r » » rnèt.
g- 800
» » » '»
S
o
DE
METAUX
*Ss« 2IV m/m 8,5 4,5 3,9 mèt. 25 50 100 150
Néant
»
», i
oï
» » » » »
PISÉ
» 5,4
PANS
»
**~~
i» 5,7
7,07,216,4 4,6 4,0 3,0
» » » »
ao
g-S
s
D
»
10,2
3,9 » 5 700
«=•inèt.
m/in
»
àS o .S5 mèt. » » » »
11,1
s*
m/m 12,0 10,58,4 6,9 5,6 820
5,0 » »
»•>
&: »
f
2 7066 40
» • mèt.
S 57 unique,
(¡. 25.,
de
!
n OM c/m D » » » » E^fs! 6»/m5)
«ë* ®>
» 12
BOIS
S§g0I°
fep
SAPIN
a a® m Fusils
e
o/m.
»
»
135 94
»
58
71
» »
» »
••>
DISTANCES mèt. balle
à10 30.
--S«*
demèt. mèt.une
UX
JJIETA DISTANCES
3s
=
1 lUO.200.300.400.450.500.
MAÇONNERIES
•
(Fusils
traverse
tra
17,
grou-
de.
tgSi »
®o= mm mètres
600
«
S
700.
10 auxquelles
mèt. un
g
laquelle pement
ET verse
2§„
|oio„ *j
O-S mèt.à
Sg 25
LIGNEUX 50
+>g -2"W
5,0
f mèt.
in/m 5,2 4,8 3,4 2,4 "Ô°,3o" Néant 50 100 150
(j » » » » BOIS
»
DE mèt.
Z,,O
«Mï ""-S
-§,2 gI
0
m/m 5,1 4,8 3,4 2,8 b® 800
s » » » » — » » » »
MÉTAUX
âSi
*<
Cl jmôt
DE
----_--'-
1go
sia
., m/m 7,5 5,0 3,5 2,7 Né®"1
50 100 150
1|
— » » » » » III. » »
II. m/m 8,5 7,0 b,0 4,1 3,5 3,2 3,1 3,0
ANS
§> g 800 J
B
u, m »
mèt. » r » » »
»
environ
rt
-<
SAPIN 10,G9,3 7,1 5,6
12.1 » 7J0 "1
»
j
S
BOIS•
S
s:::;«S
DïTIETilt
Clin
8u,/m
» 62 52 48
»
» »
35
»
environ)mèt.
» «
»!
5.
4.
unique
uiiique 9. 17
50»
D » »
SSlI 14
- «Sg"oiS
® ® c/m de D
107 87 68
»
60
» »
PISÉ
P "/mèt. balle
f
8 :
i
Fusils
m »
104 103 75
!
c/m
» » » »
une de.
c
<g«S
DISTANCES
10.,.
-
100.:2UO.,. 400.,
300
GOO.,.,700
: de traverse
tra-
u
I!
500,. de
(Fusils7001
EN
ii
mètres -----,--
0'
V
à
DISTANCES (Fusils auxquelles
50 laquelle
un
pement
! verse
r ! à
M
gpsont
IV. — CUIRASSE MODELE 1855
1 DISTANCES
7,9
fil LIMITES
g auxquelles
NATURE
ITtTUDIL'OBSTACLI
P le
traversés
les
mètresmètres
parties
buse lesplus
minces
eh
•2
§g
,I
(1).6,5
(
<->h> [
6,5
g ';;
Ecole nor-
maie de
tir
-i
l-oméd'Unieux.
fe )
(
{
Epaisseur)
Cuirasse modèle 1855 en acier (
dferoissanlde3°° ,3 (buse) à
2millimètres(2)(côtés) 6,5
Id.,.. !
8,0
7,9
»
»
»
265
265
330
300
300 300
290
285
345
e REGIMENT D'INFANTERIE
e COMPAGNIE
REGISTRE DE TIR
DE LA COMPAGNIE
ANNÉE 19
t|
11
I
r
- |
t-<NOMS
reporter.
GRADES
Areporter_11":--""
3
aic«1•<*
•2
gj
SEANCE
à
1
METRES
!
c
S
1
1
i
i
•
i
BLEAU
despointsobtenusdanslestirsindividuels,
des points obtenus dans les tirs individuels.
-----.:::::::_-
i
4
----------
i
'--- ------ -- --
-
°
J
O*
-
MUTATIONS
H
-,
MUTATIONS
-
(Recto.)
-- -'--- -----,-
et
OBSERVATIONS
A
r.I•1!t
Dernièrepage.(Verso.)
NOMS
---- -
des
es.i
TOTAUX
Nombre des
TOTAUX des
GRADES
,,, ,,
Report.
11)
tireurs.,.,.
balles tirées.
<3
à
MÈTRES
,,----
..,---
——
11)
g
i
t
-1'-
i
i
ft
M
j
--'
a
1
1
i-4
.:1
2
«
Z
-
g
E-<
--
gH
I
l'
—
K
cn
u
(Recto).
MUTATIONS
et
OBSERVATIONS
#
« oc
|
SJ
It" à •*
il
(Verso.)
INUMÉROS
août 19
17
Hausse de
S « BÏNSIIflNI-BÂTÉS§
o0séance (1)
Feu à volonté sur
silhouette debout.
2"séanceà
M G
à (1)
5
deaSCd |5 *surlales.
des MENTS
- --
,
2eTABLEAU
Tirs préparatoires du groupe.
I et CAR-
roucru
mu-inuti-S
ethaussesemployées SSnitionslisables§g
t.. séance
nltion8
*
lIsables gs
3* séance à -
4* séance à
* ——
*-
5'*séance à
etc ¡
1
O
&
3'
m
s
.g
sm
H
O
g
TABLEAU
o
DATES sS«s.*«
a
-2g.gS.àgetas £2 -
«ïï
H
=
tD
gCD
sS
?
M
!
S
ts>
3
O
8
H
(Recto).
S
£
O
g«
Areporter.
i|
I
DIS
ss3 s
(Verso).
DATES
SfiNClB
3*
ri
8-3
2a
S-og
TABLEAU (suite)
OJ bIJ O
HB «
2Gfflfl
s
S§
a
3
2® Il
°x)Sina5-È2° ::; h
fcrtcj
:BB
2
:s
S
î
SS1PS1rimj
o
1
fip,
3
2
*•§
>
g
¡:¡
8m2
gg
a
<1
r,
E-t
=
a
g
g
Report..
TOTAUX".,..
TOTAUX".
i¡f J des
(
à blanc
blanc,.,
cartouches tirées.
descartouches
dtohalléeàballe.,..,
j à blanr
des cartouches
Urées."
allouées,
à
--
TOTAL h non
des caTtouches consommées
.<-
j à blanc
bàn^C.
o
4* TABLEAU
Tirs au revolver.
, (Recto).
des
i
des des
ID
NOMBRE NOMBRE §
DATES NOMBRE E^H
des des
DIBVilna
tirées
TIBIUBS
CARTOUCBIS LIS
1 AL L
mises
I8 M
HS
pq
ln SEANCE
TOTAUX
a*SÉANCE
TOTAUX",.
3*SÉANCE
, ,,,
TOTAUX,
1
MODÈLE N° 2
19
19
19
19
19
,
ANIIilS
Feuillet de tir individuel,
,
TIR A
CLASSEMENT
(fusil)
I L
-
o11.& L
TOT
des balles mises
(revolver)
LA CIBLE
RÉCOMPENSES
obtenues à la suite destirs
de l'année
et des concours
(Cors de chasse en drap, cors
1
TABLEAU DES HAUSSES A EMPLOYER
1
DISTANCES HAUSSES
500
DEe OBJECTIFS CORRESPONDANTES
600.
mètres mètres
700.
,.
600
800.
900.1,200
800
900
1,100
1,100.
1,000
1,2001,600
1,350
1,300.
1,500
1,600
1,400.
1,500
1,750
0"
1,900
2,000
1,700.
1,1300.",
2,150
2,300
2,400
NOTA.
— Pour les distances inférieures à 500 mètres, employer
la
hausse correspondante à la distance exacte. I
V
TABLE DES MATIÈRES
AvANT-rnoros .,.-,
RBoLES GÉNÉRALES.
INSTRUCTION
Z*Exercices de
Prendra la ligne de
maIqué.pointage.
Maniement et emploidp la
Viser un poist
Constatation de la
a* Exercices de mise en
i
, , , , , ,, ,, , ,,,
DIVISION DU RÈGLEMEM
PREMIÈRE PARTIE
Instruction individuelle du
CHAPITRE
TECHNIQUE
INSTRUCTION TEèuNIQUE
Exercices
DU
,
ARTICLE
mire.
pointage,.,.,.,.,
hausse.
:ouc.
"',,.,.
régularité,de
Observations sur la mise en jo,%,
3*Action du doigtSUl'
4°Dressagephysiquedutireur
I"
DUTIRKUH
I"
,, , ,, , ,, , ,,,
préparatoires
ladétentf:.,.,.,.,.,.,.",.
Education du système nervel~x»
Exercices de l'œil, des bras
Exercicesde
redait'
Dispositions
- générales
et
des
ARTICLE II
i(>
poumons.
ti~
tireur.
,, ,,,,,
tir
Pages.
¡;.
Jo.
ît
II
Il
ia
ia-
ia-
13,
IÎ
14
14
15
/1&
17
17
1
reduit.
17
i*
-
Tir réel à distance réduite,
Correction do
Tir
réduite —.
poinlape. 19-
Tir réel à distance
Correction de pointage. — Tir
iS
18
d'application*
ao-
2° Tirs d'instruction ao
Tirs 21
CHAPITRE II
ARTICLE I"
[I,tg!'S
préparatoire
Enseignement
Appréciation desdistances
terrain
Règles et limites d'emploi du tir individu(,l
ARTICIji II
Tirs Individuels de comllat., -5
DEUXIEME PARTIE
Règles générales
Instruction du groupe.
CHAPITRE i"
a6
INSTRUCTION PRÉPARATOIRE DU GROUPB
T
I"
cadrea.
ARTICLB
Dispositionsgénérales.
Instruction des
ARTICLE Il
Tirs préparatoires du groupe.,..,.. 29
CHAPITRE Il
EXERCICES D'APPLICATION
ARTICLB I"
Manœuvres avec feu simulé ou cartouches à blanc.3o
ARTICLE II
Manœuvres avec tir réel.,., 3i
ANNEXES
t
•x
ANNEXE 1
Pages.
.1 33
ALLOCATION DES MUNITION
ANNEXE II
DISPOSITIONS CONCERNANTL'EXÉCUTION MATÉRIELLE DES TIRS
ANNEXE III
CAUSES D'IRRÉGULARITÉ DANS LE TIR. - .,
EMPLOI DU FUSIL TYPE, 38
ANNEXE IV
Librairie-Imprimerie Militaire Universelle
L. FOURMCII
264, boul. Saint-Germain, Paris
L. FO U- R M1ER
264, B.oulevard Saint-Germain, 264. - PARIS
IMPRIMÉS
POUR
PAPIERS
Founttuns.pour Bureaux
MACHINES A ÉCRIRE
CARTES
D'ETÂT-MAJOR
L. FOURNIER
ET
>
THÉORIES ET RÈGLEMENTS DE MANŒUVRES ..)
dostoile
Décret du
2
25
fr.
août 1913 portant Règlement sur le service
intérieur des corps de troupe d'infanterie, cartonné,
toile,.:..
Décret du 7 octobre 1909 portant Règlement sur le ser-
vice de place mis à jour jusqu'en septembre 1914,
cartonné, dos
Décret du 20 avril 1914 portant Règlement sur les ma-
1 fr.
1913.
duité des grandes unités, cartonné, dos toile. 1 fr.
Instruction générale du 30 juillet 1909 sur la guerre de
siège, mise à jour conformément au rectificatif minis-
cart",.,.,
tériel du 9 août 0 fr. 60
Instruction du 23 janvier 1913 relative au service télé-
phonique dans les corps de troupe d'infanterie, in-16
oblong 1 fr. 50
Règlement sur les sections de mitrailleuses d'infante-
rie, approuvé par le Ministre de la Guerre le 25 no-
vembre 1912, Tome I, manœuvre et tir 0 fr. 75
Règlement sur les sections de mitrailleuses d'infante-
matériel1fr.25
rie, approuvé par le Ministre de la Guerre le 25 no-
vembre 1912, Tome II,
Instruction du 4 février 1914 sur la liaison dans les corps
de troupe, et Instruction du 16 décembre 1912 relative
aux commandements par geste et au sifflet.. 0 fr. 50
Instruction du 8 février 1903«sur le matériel de tir et
les champs de tir de l'infanterie. In-32, édit. 1915 1 fr.
Règlement d'éducation physique, approuvé par le Mi-
nistre de la Guerre le 21 janvier 1910, cart. 0 fr. 60
19150 fr.60
Règlement du 31 août 1905 sur l'instruction du tir de
l'infanterie. In-12, cart. édit.
Instruction pratique provisoire sur le service du génie
en campagne, édition mise à jour en 1914. 1 fr. 25
Règlement du 18 janvier 1911 sur les sections de mitrail-
leuses de cavalerie. In-32 et 94 pages, cart. 0 fr. 60
Instruction provisoire sur les unités de mitrailleuses d'in-
fanterie dotées de :
1° Mitrailleuses modèle Hotchkiss 1914. (Organisation,
manœuvre et tir), brochure de 24 pages", 0 fr. 30
et tir), brochure de 29 pages..,.
2° Mitrailleuses modèle Colt. (Organisation, manœuvre
0 fr. 20
3° Mitrailleuses modèle Vickers 1909. (Organisation, ma-
nœuvre et tir), brochure de 29 Dalles..,. 0 fr. 30