Vous êtes sur la page 1sur 16

Bataille de Marathon — Wikipédia https://fr.wikipedia.

org/wiki/Bataille_de_Marathon

Bataille de Marathon
La bataille de Marathon (en grec ancien : Μάχη
τοῡ Μαραθῶνος) est un épisode de la première Bataille de Marathon
guerre médique en 490 av. J.-C., ayant opposé un
débarquement perse aux hoplites athéniens et
platéens qui remportèrent la victoire. Elle se
déroule sur la plage de Marathon, sur la côte est de
l'Attique, à proximité d'Athènes.

À la suite de la révolte de l'Ionie, Darius décide de


châtier les cités grecques qui avaient apporté leur
aide à ses sujets rebelles. Après avoir pris Naxos et
Érétrie, l'expédition perse, sur les conseils d'Hippias
qui espère reprendre le pouvoir à Athènes,
débarque sur la plage de Marathon. Après cinq
jours de face-à-face, la phalange athénienne et
platéenne écrase l'infanterie perse qui prend la fuite
et rembarque au prix de lourdes pertes. L'armée
grecque se replie alors rapidement sur Athènes pour
empêcher le débarquement de l'autre partie du
corps expéditionnaire perse à Phalère.

Cette victoire met fin à la première guerre médique.


Une nouvelle attaque a lieu dix ans plus tard sous la Monument moderne commémorant la bataille.
direction de Xerxès. La bataille de Marathon joue Informations générales
un rôle politique important avec l'affirmation du
modèle démocratique athénien et le début de Date août ou septembre -490
grandes carrières pour les chefs militaires athéniens Lieu Marathon, Grèce
tels Miltiade ou Aristide.
Issue Victoire décisive des Grecs
Marathon reste une des batailles les plus connues Fin de la première tentative
de l'Antiquité, notamment grâce aux d'invasion perse de la Grèce
commémorations qu'elle a suscitées, telles que la Belligérants
course du marathon inventée à l'occasion des Jeux
olympiques de 1896 à Athènes. Athènes Empire perse
Platées
Commandants

Miltiade le Jeune Artapherne


Callimaque le Datis
Polémarque †
Cynégire †
Polyzélos

1 de 16 03/05/2020 08:43 p. m.
Bataille de Marathon — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Marathon

Forces en présence
Sommaire entre 9 000 et 10 000 inconnues (cf. section
Athéniens forces)
Sources
1 000 Platéens
Contexte
Pertes
Date de la bataille
192 morts athéniens et 7 navires et au moins
Bataille
11 morts platéens selon 6 400 morts selon
Prélude
Hérodote Hérodote
Forces en présence et tactiques
Forces Guerres médiques
Stratégie Batailles
Tactique
Ladé · Marathon · Thermopyles ·
Déclenchement
Artémision · Salamine · Platées · Mycale ·
Choc Eurymédon
Course vers Athènes Coordonnées 38° 07′ 05″ nord, 23° 58′ 42″ est
Géolocalisation sur la carte : Grèce
Bilan militaire
Conséquences, retentissements et
exploitations
Commémoration moderne de la bataille
Instrumentalisation de l'Histoire
La course
Numismatique
Films
Notes et références
Annexes
Bibliographie
Sources anciennes
Études contemporaines
Liens externes

Sources
La principale source sur la bataille de Marathon est l'historien grec antique Hérodote qui dans ses
Histoires (ou Enquête) datées de 445 av. J.-C. entreprend de raconter les guerres médiques, des
1
origines aux événements eux-mêmes afin de les « préserver de l'oubli » . Les historiens suivants,
2
comme Thucydide, le critiquent en lui reprochant son manque de rigueur . Cette vision se perpétue
jusqu'au e siècle. Puis, les découvertes archéologiques de ce siècle viennent confirmer la version des
3
faits d'Hérodote , et aujourd'hui rares sont les historiens contemporains qui continuent à estimer
4
qu'il a inventé la majorité de son récit .

La Bibliothèque historique de Diodore de Sicile ( er siècle de notre ère) est l'autre grande source
antique sur la bataille. Il tire ses informations en partie d'un ouvrage antérieur, d'Éphore de Cumes.

2 de 16 03/05/2020 08:43 p. m.
Bataille de Marathon — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Marathon

5
On trouve aussi des allusions dans les travaux de Plutarque, Ctésias, Eschyle , ou encore Cornélius
6
Népos .

Contexte
Les auteurs antiques faisaient remonter les
origines de la première guerre médique à la
7
révolte de l'Ionie mais elle s'inscrit en fait
dans le vaste mouvement expansionniste de
8
l'Empire perse . Darius a ainsi déjà mis le
pied en Europe avec la conquête de la
Thrace et la soumission du royaume de
Macédoine qui est forcé de rallier l'alliance
9
perse . Cependant, la révolte ionienne porte
une menace directe sur l'intégrité de
l'Empire et Darius est décidé à châtier tous
ceux qui s'y sont trouvés impliqués, donc les
cités de l'Égée et de la Grèce continentale.
Athènes et Érétrie ont envoyé 25 trières
aider les cités d'Asie Mineure tandis qu'un
corps expéditionnaire ravage Sardes avant
de se replier et d'être vaincu à Éphèse par le Carte du monde grec au moment des guerres médiques.
satrape Artapherne, frère de Darius. En 494
av. J.-C., après six ans de conflit, Darius finit
d'écraser les cités rebelles. Puis, les Perses soumettent par la force ou la diplomatie les îles de la mer
Égée. De nombreuses cités du continent ont reçu des ambassades de Darius Ier demandant leur
soumission et s'y sont pliées. Athènes et Sparte ont refusé et même, selon Hérodote, mis à mort les
10, 11, 12
émissaires .

Fin 491 av. J.-C. ou début 490 av. J.-C., une expédition navale de 600 trières, menée par Artapherne
II, fils du satrape de Lydie, et Datis est envoyée pour écraser les insoumis. Naxos est pillée et ses
temples brûlés. Puis la flotte fait voile vers Érétrie qui est prise après sept jours de siège. Elle est
incendiée et sa population réduite en esclavage. Les 4 000 clérouques athéniens envoyés à son
secours ont dû prendre la fuite. L'expédition se tourne ensuite vers Athènes et suit les conseils
d'Hippias, l'ancien tyran athénien déposé vingt ans auparavant et qui espère reprendre le pouvoir
grâce à ses partisans au sein de la cité. Il conseille aux Perses d'aborder par la plage qui borde la
plaine de Marathon à 38 kilomètres d'Athènes, longue de quatre kilomètres environ et adaptée aux
13, 14, 15, 16, 12
manœuvres de cavalerie .

Date de la bataille
Hérodote donne une date dans le calendrier luni-solaire dont chaque cité grecque utilisait une
variante. Des calculs astronomiques permettent d’obtenir une date dans le calendrier julien
proleptique. En 1855, August Böckh a déterminé la date du 12 septembre en -490, et c’est la date
communément admise. Le 12 étant le jour du débarquement des troupes, l'affrontement en lui-même
17
aurait donc eu lieu le 17 septembre . Selon un autre calcul, il est possible que le calendrier spartiate
18
ait eu un mois d’avance sur le calendrier athénien, auquel cas il faudrait retenir la date du 12 août .
Cependant, les Grecs ont choisi de faire commencer les célébrations du 2 500e anniversaire de la

3 de 16 03/05/2020 08:43 p. m.
Bataille de Marathon — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Marathon

19
bataille dès le 1er août pour culminer en septembre .

Bataille

Prélude

L'armée athénienne, sous le commandement de Miltiade le Jeune, le général athénien le plus


expérimenté contre les Perses, est envoyée bloquer les sorties de la plaine de Marathon pour
empêcher l'armée perse de s'avancer dans les terres. En parallèle, Phidippidès, un coureur messager,
est envoyé demander des renforts à Sparte. Mais, la cité laconienne célèbre alors les Karneia qui
impliquent une trêve militaire jusqu'à la pleine lune suivante. Les forces spartiates ne peuvent partir
qu'après un délai de dix jours. Les Athéniens qui viennent de recevoir le renfort d'un petit contingent
20, 21
de Platées sont donc quasiment seuls .

Les deux armées se font face pendant cinq jours. L'attente joue en faveur d'Athènes car chaque jour
21
qui passe rapproche l'arrivée des renforts spartiates .

Forces en présence et tactiques

Forces

Hérodote ne quantifie pas les


forces grecques. Cornélius
22 23
Népos , Pausanias et
24
Plutarque donnent tous
9 000 Athéniens et
25
1 000 Platéens. Justin compte
10 000 Athéniens et
1 000 Platéens. Ces nombres,
équivalents à ceux donnés pour la
26
bataille de Platées , semblent
donc probables. Ils sont
généralement acceptés par les Dessin moderne de la formation en phalange employée par les hoplites
21, 27, 12
historiens contemporains . grecs.
L'armement des Grecs est celui
d'une infanterie lourde : les
hoplites athéniens et leurs alliés platéens sont protégés par un casque, un bouclier, une cuirasse, des
jambières et des brassards en airain. S'y ajoutent une épée, une longue lance et un bouclier de peau et
de lames de métal. Enfin les hoplites combattent en rangs serrés (selon la formation de la phalange),
28, 29
leurs boucliers formant devant eux une muraille . Des esclaves athéniens furent libérés peu avant
30 31
la bataille pour servir d'infanterie légère, de frondeurs et de lanceurs de javelots . Leur nombre et
leur rôle durant la bataille n'est pas connu car les faits et gestes d'esclaves n'étaient pas jugés dignes
31
d'être rapportés par les auteurs anciens .

Les troupes athéniennes sont dirigées par dix stratèges (un pour chaque tribu) sous l'autorité militaire
et religieuse d'un polémarque, Callimaque. Chaque stratège commande l'armée pendant une journée,
à tour de rôle. Cependant, il semblerait qu'à chaque fois, les stratèges aient confié le commandement à

4 de 16 03/05/2020 08:43 p. m.
Bataille de Marathon — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Marathon

32
un seul d'entre eux, Miltiade . Il connaît la faiblesse de l'armée perse pour avoir combattu avec elle
33
lors de la campagne de Darius contre les Scythes .

L'armée perse est commandée par les généraux Artapherne, un neveu de Darius, à la tête de l'armée
34 35
de terre, et Datis, amiral de la flotte . Selon Hérodote , la flotte perse est composée de 600 trières,
mais il se contente de dire que l'infanterie est nombreuse. Simonide de Céos évalue le corps
36
expéditionnaire perse à 200 000 hommes. Pour Cornélius Népos , les Perses ont 200 000 fantassins
dont 100 000 ont été envoyés avec la flotte attaquer Athènes en contournant le cap Sounion et
24 37 38
10 000 cavaliers. Plutarque , Pausanias et la Souda estiment tous la force perse à
39 40 25
300 000 hommes. Platon et Lysias vont jusqu'à 500 000 hommes tandis que Justin monte à
600 000 soldats perses. Les historiens modernes proposent une fourchette entre 20 000 et
100 000 hommes avec plus ou moins un consensus pour 25 000 fantassins et
41, 42, 43, 44
1 000 cavaliers . Pour l'historien de la Perse Pierre Briant, leurs effectifs sont impossibles à
45 46
quantifier mais l'armée de Datis était de toute façon « de faible ampleur » . Cette armée est
composée de soldats d'origines différentes, ne parlant pas les mêmes langues et n'ayant pas l'habitude
de combattre ensemble. De plus l'armement perse, avec des boucliers en osier et des piques courtes,
rend les fantassins perses vulnérables dans les combats au corps à corps.

Stratégie

Les stratégies des armées grecque et perse ne sont pas connues


avec certitude, les écrits des auteurs anciens étant parfois
contradictoires, et plusieurs hypothèses sont possibles. Les
mécanismes du déclenchement de la bataille découlant de ces
différentes possibilités, ceux-ci ne sont également que des
conjectures.

Les Athéniens n'ont pas attendu derrière les remparts de la cité


mais se sont rendus à la rencontre de l'ennemi. Ils sont rejoints
« Casque de Miltiade ». Ce casque, sur place par leurs alliés platéens. Ils sont en position défavorable
gravé au nom de ΜΙLTIAΔES, a été à Marathon : ils ont dû mobiliser tous les hoplites disponibles et
offert au temple de Zeus à Olympie
sont malgré tout en infériorité numérique (au moins à un contre
par Miltiade pour consacrer la 21, 47
deux) . De plus, ils ont dû dégarnir la défense de la cité. S'ils
victoire de Marathon.
sont pris à revers, ils en sont coupés tandis que toute attaque
contre celle-ci ne rencontrerait aucune résistance. Toute défaite à
Marathon signifierait aussi l'anéantissement total de l'armée
athénienne. Les Athéniens doivent donc bloquer les Perses sur la plage de Marathon en les empêchant
d'en sortir et éviter d'être débordés sur les flancs. Ils ont réalisé le premier objectif. Ils n'ont donc pas
besoin de déclencher la bataille trop tôt. Par ailleurs, les hoplites étant vulnérables face à la cavalerie,
21, 48
dont disposent les Perses, toute attaque est risquée . Le camp grec est protégé sur les flancs par
49, 47
un petit bois ou par un abattis de pieux (selon les traductions), réalisant ainsi le second objectif .
Cette hypothèse semble donc contredire la version d'Hérodote, selon laquelle Miltiade aurait souhaité
attaquer le plus tôt possible.

La stratégie des Perses reste elle aussi hypothétique. Selon E. Lévy, ils souhaitent vider la cité de ses
défenseurs, les fixer à Marathon en débarquant la moitié de leurs troupes et contourner les hoplites
16
pour prendre Athènes par la mer, ses portes ouvertes par les hommes d'Hippias . C'est une des
raisons pour lesquelles, bien qu'en supériorité numérique, les Perses n'auraient pas immédiatement
attaqué. Une autre est qu'ils se méfient des hoplites, beaucoup plus puissants que leur infanterie

5 de 16 03/05/2020 08:43 p. m.
Bataille de Marathon — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Marathon

50
légère . Une partie des troupes perses, y compris la cavalerie, pourrait donc avoir rembarqué, avec
48
pour objectif Phalère afin d'atteindre rapidement l'Acropole d'Athènes . Les troupes restantes
auraient alors franchi le Charadra, le petit ruisseau qui traverse la plaine de Marathon avant de se
perdre dans des marais littoraux, afin d'empêcher le retour des forces grecques vers la cité.

Tactique

Avant la bataille, les armées sont séparées d'au moins huit


stades, soit approximativement 1 500 mètres. Miltiade
décide Callimaque le Polémarque à étendre la ligne des
soldats grecs. Il dispose les troupes des deux tribus situées
au centre du dispositif (les Léontides commandés par
Thémistocle et les Antiochides commandés par Aristide) sur
quatre rangs tandis que les autres tribus sur les flancs
51, 52
restent sur huit rangs . En effet, la grande force des
phalanges grecques est leur impact frontal capable de
disloquer les lignes de fantassins adverses ; en revanche
elles sont peu manœuvrantes et très vulnérables sur les
flancs : il est donc crucial pour les Grecs, qui sont en
53, 54
infériorité numérique, de ne pas se faire déborder en
48
particulier par la cavalerie perse . Il est donc impératif
d'une part d'élargir le front et d'autre part que les phalanges
latérales soient plus puissantes pour faire reculer les ailes
ennemies et ainsi envelopper le centre perse où se trouvent
les meilleures troupes. Certains commentateurs ont même
suggéré que le recul du centre grec était volontaire, pour
28 Carte du déroulement de la bataille de
faciliter cette manœuvre , mais Lazenby modère ces
Marathon.
considérations car ce serait supposer que les stratèges grecs
antiques pensaient comme les stratèges contemporains,
mais aussi que cela suppose un niveau d'entraînement que
55
n'avaient pas les hoplites .

Déclenchement

Dans ces conditions, où chaque armée est sur la défensive, il est difficile de savoir ce qui déclenche la
bataille. Dans toutes les hypothèses, un mouvement perse le cinquième jour après le débarquement
aurait poussé les Grecs à passer à l'attaque.
56
D'après Hérodote , Miltiade veut attaquer les Perses le plus tôt possible. Cependant, alors que les
autres stratèges lui donnent le commandement chaque jour, il attend malgré tout le jour que le sort
lui a désigné. Ce passage d'Hérodote pose problème : pourquoi attaquer avant l'arrivée des
Spartiates ? Et pourquoi dans ce cas attendre ? Selon Lazenby, Hérodote pourrait avoir cru que
Miltiade était impatient d'attaquer et aurait imaginé le système du commandement tournant, dont on
n'a pas de preuves réelles, pour justifier le délai entre l'arrivée des Athéniens et le début de la
57
bataille .

Hérodote est cependant très clair : ce sont les Grecs qui chargent l'armée perse. Il est probable qu'un
changement dans l'équilibre des forces les ait poussés à passer à l'attaque. Ce changement peut avoir

6 de 16 03/05/2020 08:43 p. m.
Bataille de Marathon — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Marathon

été le rembarquement de la cavalerie perse, qui fait disparaître


48
leur principal désavantage , les phalanges grecques étant très
vulnérables à une attaque de flanc par des unités de cavaleries qui
les obligerait à se disloquer, devenant ainsi vulnérables à une
infanterie légère moins coordonnée mais très supérieure en
nombre. Cette hypothèse s'appuie sur le fait qu'il n'y a aucune
mention de cavalerie dans Hérodote, tandis que la Souda précise
57
bien : « χωρίς ἰππεῖς » (« sans cavalerie ») . Cette théorie est
renforcée par l'hypothèse d'un rembarquement d'une partie de
l'armée perse dont la cavalerie part pour attaquer Athènes tandis
que le reste de l'infanterie fixe les hoplites à Marathon. Ce
58
rembarquement est évoqué dans Hérodote , mais
chronologiquement après la bataille. Si l'on considère qu'il aurait
pu avoir lieu avant la bataille, alors, il pourrait l'avoir
48
déclenchée .

Une autre hypothèse est que les Perses ont fini par prendre une
position offensive (sur le plan stratégique), obligeant alors les Archers de l'infanterie perse (détail
Athéniens à quitter leur position défensive pour une position de la frise des archers du palais de
offensive (sur le plan tactique) et passer à l'attaque. En effet, les Darius à Suse. Briques siliceuses à
archers perses sont une menace pour une troupe statique sur la glaçure, vers 510 av. J.-C.).
défensive. L'avantage des hoplites est la mêlée, qui prive les
59
archers de la possibilité de tirer . Mais, dans ce cas, pourquoi les
Perses passent-ils à l'attaque après avoir attendu plusieurs jours ? Deux hypothèses sont avancées :
une rumeur aurait annoncé l'arrivée imminente de renforts grecs ; ou simplement, ils se sont lassés
60
du statu quo et ont attaqué pour éviter de rester indéfiniment sur la plage .

Choc

« Emplis d'un torrent de colère, nous sommes allés à leur rencontre en courant avec
lance et bouclier, debout, homme contre homme, en nous mordant la lèvre de fureur.
Sous la nuée des flèches, on ne pouvait plus voir le soleil. »
61
— Aristophane, Les Guêpes .
48
Lorsque la ligne grecque est en place, Miltiade donne un simple ordre : « À l'attaque » . D'après
62
Hérodote , les Grecs courent toute la distance qui les sépare des Perses en hurlant leur cri de guerre :
« Ελελευ ! Ελελευ ! ». C'est cependant douteux ; l'armure complète, au moins 20 kg, est bien trop
lourde. Cette course est donc une marche rapide, en rangs serrés, qui s'accélère en une charge sur les
63
derniers 100 mètres afin d'arriver à pleine vitesse sur l'ennemi . Cette tactique présente l'avantage
de subir moins longtemps les flèches des archers perses dont la limite de portée est estimée à
64
200 mètres . Hérodote suggère que c'est la première fois qu'une armée grecque court vers son
adversaire. C'est peut-être parce que c'est la première fois qu'elle affronte un ennemi avec une telle
64
puissance archère . Selon Hérodote, cela surprend les Perses pour qui cette charge des Grecs confine
à la folie car ils n'ont ni cavalerie ni archers. Les Perses sont aussi habitués à ce que leurs adversaires
65
grecs aient peur d'eux et s'enfuient plutôt qu'ils ne s'avancent .

Les Grecs traversent sans encombre les volées de flèches perses, protégés par leurs armures, et
percutent la ligne ennemie. Les Perses sont surpris, ils s'attendaient à ce que leurs adversaires soient
des cibles faciles et donc facilement arrêtés dans leur progression. Le choc de la phalange d'hoplites

7 de 16 03/05/2020 08:43 p. m.
Bataille de Marathon — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Marathon

est dévastateur : les hoplites étant tous en contact via leurs lances et
leurs épaules, il faut considérer la masse totale de la phalange et son
énergie cinétique car elle arrive à pleine vitesse. L'énergie cumulée par la
53, 66, 67
phalange est telle que l'impact renverse les fantassins adverses .
Dans les combats entre Grecs, les boucliers s'entrechoquent et les lances
rencontrent les armures de bronze. Là, les Perses n'ont ni véritable
armure ni véritable bouclier. Ils n'ont pratiquement que leur peau à
opposer au « blindage » grec et ils n'ont pas grand chose qui puisse
pénétrer le mur de boucliers.

Les flancs grecs dispersent facilement les troupes qui leur sont opposées
car elles sont constituées de troupes éparses levées dans l'empire ou
d'Ioniens peu motivés et donc plus faibles que le centre. Elles se
débandent et remontent dans la panique à bord des navires. Le centre
résiste mieux car il est composé de troupes d'élite (les Immortels entre
autres), voire enfonce à son tour le centre grec qui n'est qu'une ligne
mince d'hoplites, jusqu'à ce que les flancs grecs réussissent à
l'envelopper. En effet, les troupes grecques disposées sur les ailes
renoncent à poursuivre les troupes perses en déroute et se rabattent sur
le centre de l'armée perse en une parfaite manœuvre de tenaille. Là, il
68
cède et se replie en désordre vers les navires, poursuivi par les Grecs .
Les Grecs les massacrent jusque dans l'eau. Dans la confusion, les
Athéniens perdent plus d'hommes qu'au moment du choc entre les deux
69 70, 71
armées . Des soldats perses fuient vers les marais où ils se noient .
Les Athéniens réussissent à capturer sept navires perses tandis que les
autres parviennent à s'enfuir. Hérodote raconte que Cynégire, frère
d'Eschyle, aurait attrapé une trière perse et aurait essayé de la tirer sur la
plage quand un membre d'équipage perse lui aurait coupé la main. Il
Dédicace d'une colonne par 72
serait mort de cette blessure .
Callimaque le Polémarque,
avant et après la bataille de
Marathon, 490 av. J.-C. Course vers Athènes
(IGI² 609).
Après cette victoire, les Grecs doivent prévenir une seconde offensive
perse avec l'attaque des meilleurs éléments de l'armée qui avaient
58 73
rembarqué après la bataille selon Hérodote , avant celle-ci selon les historiens contemporains . Les
Léontides et les Antiochides, les tribus placées au centre et qui ont le plus souffert, restent sur le
74
champ de bataille, commandées par Aristide . La flotte perse a besoin d'une dizaine d'heures pour
75
doubler le cap Sounion et atteindre Phalère. Par une marche forcée de sept ou huit heures , avec une
76
bataille dans les jambes, les hoplites grecs arrivent juste avant la flotte ennemie . Les Perses, voyant
77
l'échec de la manœuvre, renoncent à débarquer . Ce succès marque la fin de la première guerre
médique.

Quelques jours plus tard, les renforts spartiates (2 000 hoplites) arrivent et ne peuvent que constater
78, 79, 80
la victoire des Athéniens et des Platéens, qui n'ont pas attendu les renforts péloponnésiens .

Bilan militaire
Hérodote estime que 6 400 corps perses ont été comptés sur le champ de bataille et que le nombre de
disparus dans les marais n'est pas connu. Sept navires ont de plus été capturés. Il donne un bilan de

8 de 16 03/05/2020 08:43 p. m.
Bataille de Marathon — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Marathon

192 morts athéniens et 11 Platéens [source insuffisante]. Callimaque


81
et le stratège Stésiléos font partie des morts grecs . Il semblerait
82
que la tribu des Aiantides ait payé le plus lourd tribut . Datis est
83 84
également tué, selon Ctésias , en fuite d'après Hérodote . Une
telle différence n'a rien d'extraordinaire, même si le nombre des
pertes perses est vraisemblablement exagéré : on constate
fréquemment, dans les diverses batailles les opposant aux
peuples d'Asie, que les Grecs de l'époque ont un tué pour vingt à
12
trente morts dans les armées orientales .
Tertre funéraire pour les 192 soldats
Conséquences, retentissements et athéniens morts lors de la bataille
de Marathon.
exploitations
Un honneur spécial est décerné aux morts de Marathon qui sont
85
enterrés là où ils sont tombés et non au cimetière du
86
Céramique . Simonides compose le distique élégiaque gravé sur
la tombe. Vers 485 av. J.-C., Athènes fait ériger à Delphes un
temple commémoratif, le Trésor des Athéniens, sur la pente qui
mène au temple d'Apollon. Plus tard, des représentations de la
bataille sont réalisées à Athènes : Pausanias mentionne une
87
peinture de celle-ci sur un portique de l'agora , et il est possible
que le relief représentant un combat entre Grecs et Perses sur le
côté sud du temple d'Athéna Niké de l'Acropole présente cette
88
bataille . Une inscription grecque retrouvée dans les possessions
d'Hérode Atticus commémorait la bataille et indiquait la liste des
89
soldats tombés au combat .

La bataille de Marathon devient un symbole pour les Grecs et


confère un grand prestige à Athènes. La propagande et les
diplomates athéniens utilisent cette victoire pour justifier leur
hégémonie sur le monde grec. Selon Thucydide, les Athéniens se
Le Trésor des Athéniens à Delphes.
vantent d'avoir vaincu les Perses sans l'aide d'aucune autre cité en
490 av. J.-C. pour mieux s'imposer aux Spartiates considérés
90
jusque-là comme la plus grande puissance du monde grec . De
façon générale, Marathon est une justification idéologique du pouvoir athénien, en particulier lors de
la fondation de la ligue de Délos en 472 av. J.-C. et de la transformation de cette alliance en un
91
véritable empire soumettant ses alliés à un tribut . Par conséquent, les autres événements de la
première guerre médique, les victoires perses, la participation des autres Grecs et en particulier celle
92
des Platéens sont complètement éliminées de la mémoire athénienne .

Ses futurs dirigeants Aristide, Miltiade et Thémistocle obtiennent leur « capital politique » à cette
93
occasion . La génération des « combattants de Marathon » (les Marathonomaques) devient une
94
référence, en particulier pour les milieux conservateurs et traditionalistes : en -426, un personnage
des Nuées d'Aristophane, vantant le système éducatif qu'il défend, conclut « c'est grâce à ces
95
vieilleries-là que les guerriers de Marathon furent formés » .

La guerre et les armes ont un rôle politique et social dans la société grecque antique : la cavalerie est
l'arme de l'aristocratie, les petits propriétaires constituent la base de la phalange, les plus pauvres qui
n'ont pas les moyens de financer leur équipement servent dans la marine. Marathon est donc aussi la

9 de 16 03/05/2020 08:43 p. m.
Bataille de Marathon — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Marathon

96
victoire d'un nouveau système politique , la démocratie et ses citoyens-soldats que sont les hoplites,
puisque l'ancien tyran Hippias a dû repartir en exil avec les Perses et que jamais sa famille, les
97
Pisistratides, ne put ensuite reprendre le pouvoir . La victoire consacre les nouvelles institutions, elle
98
signifie que les dieux leur sont favorables . L'idéologie a évolué lorsque près d'un siècle plus tard, les
99
opposants à la démocratie comme Platon exaltent les hoplites de Marathon, symboles d'un régime
modéré, pour mieux dénigrer la victoire de Salamine obtenue lors de la seconde guerre médique par
les hommes des trières, symboles de la démocratie ouverte à tous et de l'impérialisme athénien
coupable à leurs yeux d'avoir provoqué la guerre du Péloponnèse et la défaite de -404 contre
100
Sparte . Ce clivage est cependant une relecture partisane postérieure, car tout au long du
e siècle av. J.-C. les hoplites sont tout autant que les marins des partisans de la démocratie et de
101
l'hégémonie athénienne .

Pour les Perses, il s'agit surtout d'un débarquement manqué et un revers mineur dans une expédition
102
qui a largement atteint ses objectifs en soumettant la mer Égée au pouvoir de Darius Ier . La
réaction du grand roi à cette défaite est d'emblée de préparer sa revanche et une nouvelle
103
expédition . Mais une révolte éclate alors en Égypte, dirigée par le satrape Aryandès et occupe les
103
derniers mois du règne de Darius . Celui-ci meurt en 486 av. J.-C. et son fils Xerxès Ier lui succède.

Commémoration moderne de la bataille

Instrumentalisation de l'Histoire

Le symbole des Athéniens, peu nombreux, sauvant la civilisation face à une horde de barbares a été
104
repris à des fins politiques ou nationalistes dans l'histoire contemporaine . Les révolutionnaires
français comparent la bataille de Valmy à Marathon, les Perses devenant les Prussiens et les
105
Autrichiens, Hippias Louis XVI . Les Espagnols s'identifient aux Athéniens laissant le rôle de
Darius à Napoléon. Les alliés de la Première Guerre mondiale comparent la bataille de la Marne à
106
Marathon car elle a « sauvé la civilisation » .
107
Les Grecs modernes ont souvent eu recours à Marathon : les Turcs sont les Perses , d'abord au
cours de la guerre d'indépendance grecque puis par la propagande de la dictature des colonels qui
108
organisa une reconstitution de la bataille filmée pour la télévision . Le nationalisme grec place
régulièrement le conflit gréco-turc dans le cadre mythique d'un affrontement millénaire entre Europe
109
et Asie .

La course

La course du marathon a été inventée par l'académicien Michel Bréal pour les épreuves des Jeux
olympiques de 1896 à Athènes. Cet ami de Pierre de Coubertin lui suggère, dès le congrès pour la
restauration des Jeux Olympiques de 1894, et pendant tous les autres jeux olympiques d'organiser
une « course de Marathon » comme il dit alors entre le site de la bataille au bord de la mer et la Pnyx.
110
Il se propose même d'offrir une coupe en argent au vainqueur .

La course est fondée sur les légendes entourant la bataille de Marathon. La tradition rapporte deux
111
exploits : celui d'Euclès , envoyé de Marathon à Athènes pour les prévenir de la victoire et qui serait
20
mort d'épuisement à l'arrivée après quelques heures de course, et celui de Phidippidès qui
112
parcourut 240 kilomètres pour prévenir les Spartiates que les Perses avaient débarqué à Marathon .

10 de 16 03/05/2020 08:43 p. m.
Bataille de Marathon — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Marathon

Quelle que soit l'historicité de ces épisodes, l'exploit sportif ici est
collectif avec la marche forcée vers Athènes des hoplites
athéniens, juste après leur victoire à Marathon, afin d'empêcher
le débarquement perse à Phalère. C'est cette marche que Bréal
décide de commémorer. Deux routes s'offrent alors pour le
parcours, comme elles s'étaient offertes aux hoplites. La route
directe passe par les montagnes, Kifissia et Maroussi. Elle est plus
courte mais plus difficile. Une route plus longue longe la mer par
Rafína et contourne le Pentélique. Cette dernière jugée plus
probable pour les hoplites antiques est choisie pour la « course de
Peinture de l'arrivée de Phidippidès Marathon » de 1896. C'est aussi celle du marathon d'Athènes
à Athènes par Luc-Olivier Merson, 113
annuel et des Jeux olympiques d'été de 2004 .
1869.
En 1982, des officiers de la Royal Air Force décident de vérifier si
l'affirmation hérodotéenne de la course de Phidippidès est
plausible, principalement son arrivée à Sparte « le lendemain ». Cette année-là, la distance (150
miles ; 246 km) est couverte par John Foden en 37 heures et 37 minutes. L'année suivante, pour la
première édition du Spartathlon, le Grec Yánnis Koúros met 21 heures et 53 minutes (en 1984, il
113
établit le record à 20 heures et 25 minutes). La plausibilité du texte d'Hérodote est donc établie .

Numismatique
En 2010, une pièce commémorative de 2 euros a été mise en circulation par la Grèce pour fêter
114
le 2 500e anniversaire de la bataille de Marathon .

Films
Un film italien de Jacques Tourneur de 1959 évoque cette bataille : La Bataille de Marathon.
La bataille de Marathon est également illustrée dans une séquence du film 300 : La Naissance
d'un empire par Noam Murro.

Notes et références
1. Hérodote, I, 1.
2. Guy Bourdé, Hervé Martin, Les écoles historiques., p. 26-27.
3. Holland 2006, p. 377.
4. Fehling 1989
5. Perseus (http://www.perseus.tufts.edu/hopper/searchresults?q=marathon).
6. Cornélius Népos, Miltiade, 4
7. Briant 1996, p. 170.
8. Briant 1996, p. 171.
9. Holland 2006, p. 47-62.
10. Holland 2006, p. 171-178.
11. Hérodote, VI, 49 et VII, 133.
12. Hanson 2000, p. 82-84.
13. Hérodote, I, 95.

11 de 16 03/05/2020 08:43 p. m.
Bataille de Marathon — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Marathon

14. Green, Guerres médiques, p. 68.


15. Hérodote, VI, 94-102.
16. Lévy 1997, p. 19.
17. Brun 2009, p. 23.
18. D.W. Olson et al., "The Moon and the Marathon" (http://skytonight.com/about/pressreleases/33092
76.html), Sky & Telescope septembre 2004, p. 34—41.1.
19. Athens +, supplément d'e-Kathimerini lire en ligne pdf (http://wwk.kathimerini.gr/kath/entheta/extra/
AthensPlus/23-07-2010.pdf).
20. Hérodote, VI, 105.
21. Holland 2006, p. 187-190.
22. Miltiade, V.
23. X, 20.
24. Œuvres morales, 305 B.
25. II, 9.
26. Hérodote, IX, 28.
27. Lazenby 1993, p. 54.
28. Green, Guerres médiques, p. 76-77.
29. Hanson 2000, p. 58-60.
30. Pausanias, X, 32, 2.
31. Brun 2009, p. 46.
32. Hérodote, VI, 103 et 109-110.
33. Hérodote, IV, 137.
34. Hérodote, VI, 94.
35. VI, 94-95.
36. Miltiades, IV.
37. IV, 22.
38. Hippias.
39. Ménexène, 240 A.
40. Oraison funèbre, 21.
41. Holland 2006, p. 390.
42. Lazenby 1993, p. 46.
43. Green, Guerres médiques, p. 103-105.
44. Lloyd 2004, p. 164.
45. Briant 1996, p. 544.
46. Pierre Briant, Darius : Les Perses et l'Empire, Gallimard, coll. « Découvertes Gallimard / Histoire »
(no 159), 2001, p. 88.
47. Lazenby 1993, p. 56.
48. Holland 2006, p. 191-195.
49. Cornelius Nepos, Miltiade, VI.
50. Lazenby 1993, p. 256
51. Hérodote, VI, 111-112.
52. Plutarque, Vie d'Aristide, V.

12 de 16 03/05/2020 08:43 p. m.
Bataille de Marathon — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Marathon

53. Phalange Histoire du monde.net (http://www.histoiredumonde.net/article.php3?id_article=1427).


54. Lazenby 1993, p. 64.
55. Lazenby 1993, p. 250.
56. VI, 110.
57. Lazenby 1993, p. 57-59.
58. VI, 115.
59. Lazenby 1993, p. 59-62, 67 et 256.
60. Lazenby 1993, p. 59-62.
61. Les Guêpes (http://remacle.org/bloodwolf/comediens/Aristophane/guepes.htm), vers 1 081 à 1
084.
62. VI, 112.
63. Brun 2009, p. 56.
64. Lazenby 1993, p. 66-69.
65. Hérodote, VI, 110 et 112.
66. Holland 2006, p. 194-197.
67. Hanson 2000, p. 92.
68. Hérodote, VI, 113.
69. Green, Guerres médiques, p. 78.
70. Pausanias, I, 32.
71. Lazenby 1993, p. 71.
72. Hérodote, VI, 114-115.
73. cf. hypothèses supra.
74. Holland 2006, p. 218.
75. Hanson 2000, p. 85.
76. Brun 2009, p. 65.
77. Hérodote, VI, 116.
78. Chambry 1967, p. 429, 434 (note 348).
79. Hérodote, Histoires [détail des éditions] [lire en ligne (http://remacle.org/bloodwolf/historiens/herod
ote/index.htm)], Livre VI, 120.
80. Brun 2009, p. 66.
81. Hérodote, VI, 114-115 et 117.
82. Hanson 2000, p. 56.
83. Ctésias, Persica, F13, 22.
84. Hérodote, Histoires [détail des éditions] [lire en ligne (http://remacle.org/bloodwolf/historiens/herod
ote/index.htm)], VI, 118.
85. Pausanias, Description de la Grèce [détail des éditions] [lire en ligne (http://remacle.org/bloodwolf/
erudits/pausanias/table.htm)], I, 32, 3.
86. Thucydide, La Guerre du Péloponnèse [détail des éditions] [lire en ligne (http://remacle.org/bloodw
olf/historiens/thucydide/table.htm)], II, 34.
87. Pausanias, I, 15, 3.
88. B. Holtzmann, L'Acropole d'Athènes, Monuments, cultes et histoire du sanctuaire d'Athéna Polias,
Paris, 2003, p. 159.
89. Georges Steinhauer, Horos, 17-21 (200-2009) p. 679-692 (SEG LVI, 430).

13 de 16 03/05/2020 08:43 p. m.
Bataille de Marathon — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Marathon

90. Thucydide, I, 75, 1-3.


91. Brun 2009, p. 166.
92. Brun 2009, p. 170.
93. Hanson 2000, p. 87.
94. Green, Guerres médiques, p. 80.
95. Les Nuées, Hatier 1995, v.955-1024 et introduction
96. les réformes clisthéniennes ont moins de 20 ans.
97. Baslez 2010, p. 92-93.
98. Brun 2009, p. 78.
99. Platon, Les Lois, IV, 707.
100. Brun 2009, p. 79, 84.
101. Brun 2009, p. 92.
102. Briant 1996, p. 173.
103. Hérodote, VII, 1-4.
104. Brun 2009, p. 195.
105. Brun 2009, p. 202.
106. Brun 2009, p. 203.
107. Brun 2009, p. 195-209.
108. Brun 2009, p. 206.
109. Brun 2009, p. 207.
110. LLewellyn Smith 2004, p. 180.
111. Plutarque, Œuvres morales, II, citant Héraclide du Pont.
112. Hanson 2000, p. 93.
113. LLewellyn Smith 2004, p. 182-185.
114. https://www.ecb.europa.eu/euro/coins/comm/html/comm_2010.fr.html.

Annexes

Bibliographie

Sources anciennes

Hérodote, Histoires [détail des éditions] [lire en ligne (http://remacle.org/bloodwolf/historiens/herodote/index.ht


m)], e siècle av. J.-C.
Ctésias, Persica [détail des éditions], e siècle av. J.-C.
Diodore de Sicile, Bibliothèque historique [détail des éditions] [lire en ligne (http://remacle.org/bloodwolf/his
toriens/diodore/index.htm)], er siècle av. J.-C.
Pausanias, Description de la Grèce [détail des éditions] [lire en ligne (http://remacle.org/bloodwolf/erudits/pa
usanias/table.htm)], e siècle.

Études contemporaines

14 de 16 03/05/2020 08:43 p. m.
Bataille de Marathon — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Marathon

Marie-Françoise Baslez, Histoire politique du monde grec antique, Armand Colin, 2010.
Pierre Briant, Histoire de l'Empire perse. De Cyrus à Alexandre, Fayard, 1996, 1247 p.
Patrice Brun, La Bataille de Marathon, Paris, Larousse, 2009, 223 p. (ISBN 978-2-03-584829-1).
(en) Detlev Fehling, Herodotus and His “Sources” : Citation, Invention, and Narrative Art.,
Leeds, Francis Cairns, 1989, 286 p. (ISBN 978-0-905205-70-0).
(de) Hans W. Giessen, Mythos Marathon : Von Herodot über Bréal bis zur Gegenwart., Landau,
Verlag Empirische Pädagogik, 2010, 148 p. (ISBN 978-3-941320-46-8).
Peter Green (trad. de l'anglais), Les Guerres médiques, Paris, Librairie Jules Tallandier, 2008,
446 p. (ISBN 978-2-84734-390-8).
Victor Davis Hanson, Les Guerres grecques : 1400 - 146 av. J.C., Paris, Autrement
(réimpr. 2000) (1re éd. 1999), 223 p. (ISBN 978-2-86260-972-0 et 2-86260-972-2).
(en) Tom Holland, Persian Fire : The First World Empire and the Battle for the West, New York,
Abacus, 2006, 448 p. (ISBN 0-385-51311-9).
(en) J. F. Lazenby, The Defence of Greece : 490-479 BC, Warminster, Aris & Phillips Ltd, 1993,
294 p. (ISBN 978-0-85668-591-0).
Edmond Lévy, La Grèce au e siècle : de Clisthène à Socrate, Paris, Points Seuil, 1997, 313 p.
(ISBN 978-2-02-013128-5).
Xénophon (trad. Pierre Chambry), Les Mémorables : Xénophon, Œuvres complètes,
Flammarion, 1967.
(en) Michael LLewellyn Smith, Olympics in Athens. 1896 : The Invention of the Modern Olympic
Games, Londres, Profile Books, 2004, 290 p. (ISBN 1-86197-342-X).
(en) Alan Lloyd, Marathon : The Crucial Battle That Created Western Democracy, Souvenir
Press, 2004, 210 p. (ISBN 0-285-63688-X).

Liens externes
Notices dans des dictionnaires ou Sur les autres projets Wikimedia :
encyclopédies généralistes : Encyclopædia Bataille de Marathon (https://commons.wi
Britannica (https://www.britannica.com/event/B
kimedia.org/wiki/Category:Battle_of_Mar
attle-of-Marathon) • Encyclopædia Universalis
(https://www.universalis.fr/encyclopedie/bataille athon?uselang=fr), sur Wikimedia
-de-marathon/) • Gran Enciclopèdia Catalana Commons
(https://www.enciclopedia.cat/EC-GEC-003999
1.xml)
(en) Bataille de Marathon dans Fifteen Decisive Battles of the World (http://www.standin.se/fifte
en1a.htm) par Edward Shepherd Creasy (1851)

La version du 15 août 2010 de cet article a été reconnue comme « bon article », c'est-
à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la
pertinence, la citation des sources et l'illustration.

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Bataille_de_Marathon&oldid=168473061 ».

15 de 16 03/05/2020 08:43 p. m.
Bataille de Marathon — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Marathon

La dernière modification de cette page a été faite le 16 mars 2020 à 16:00.

Droit d'auteur : les textes sont disponibles sous licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes
conditions ; d’autres conditions peuvent s’appliquer. Voyez les conditions d’utilisation pour plus de détails, ainsi que les
crédits graphiques. En cas de réutilisation des textes de cette page, voyez comment citer les auteurs et mentionner la
licence.
Wikipedia® est une marque déposée de la Wikimedia Foundation, Inc., organisation de bienfaisance régie par le
paragraphe 501(c)(3) du code fiscal des États-Unis.

16 de 16 03/05/2020 08:43 p. m.

Vous aimerez peut-être aussi