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Bataille du lac Trasimène — Wikipédia


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Pour les articles homonymes, voir Trasimène.

Bataille du lac Trasimène

Informations générales
Date 21 juin 217 av. J.-C.

Lieu Sur les rives du lac Trasimène,

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dans le Nord de l'Italie

Issue Victoire d’Hannibal

Belligérants
Carthage Rome

Commandants
Hannibal Barca Caius Flaminius Nepos †

Forces en présence
31 à 39 000 fantassins 22 000 fantassins
10 000 cavaliers 3 à 3 500 cavaliers romains et alliés
pas d'éléphants

Pertes
1 500 à 2 500 morts 15 000 morts
10 000 prisonniers

Deuxième guerre punique

Batailles

219 av. J.-C. : Sagonte


218 av. J.-C. : Rhône, Cissa, Tessin, La Trébie
217 av. J.-C. : Èbre, Lac Trasimène

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216 av. J.-C. : Cannes, Selva Litana (it), Nola (1re)


215 av. J.-C. : Cornus, Dertosa, Nola (2e)
214 av. J.-C. : Nola (3e)
213 av. J.-C. : Syracuse
212 av. J.-C. : Capoue (1re), Silarus, Herdonia(1re)
211 av. J.-C. : Bétis, Capoue (2e)
210 av. J.-C. : Herdonia (2e), Numistro
209 av. J.-C. : Asculum, Carthagène
208 av. J.-C. : Baecula
207 av. J.-C. : Grumentum, Métaure
206 av. J.-C. : Ilipa, Carthagène (2e) (ca)
204 av. J.-C. : Crotone
203 av. J.-C. : Utique, Grandes Plaines
202 av. J.-C. : Zama

Coordonnées 43° 12′ 09″ nord, 12° 07′ 04″ est

Géolocalisation sur la carte : Italie

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La bataille du lac Trasimène du 21 juin 217 av. J.-C.[1] est une bataille-clé de
la deuxième guerre punique et oppose les troupes romaines du consul
Flaminius à l'armée carthaginoise commandée par Hannibal Barca, qui prend
ses adversaires dans une embuscade et leur inflige une sévère défaite.

Alors qu’Hannibal Barca vient d'envahir l'Italie infligeant deux défaites à


l'armée romaine, cette dernière décide d'engager une bataille qu'elle espère
décisive. L'armée romaine se lance donc à la poursuite d'Hannibal : dans un
premier temps, le camp romain s'installe pour la nuit dans le vallon du lac de
Trasimène. Au matin, dans la brume, l'armée romaine se remet en formation
de marche : les chariots de vivres au milieu, les soldats en marche sur les côtés,
et les gradés en tête de marche. Mais Hannibal et ses troupes ont pris position
sur les flancs des collines, en hauteur, et se lancent à l'assaut du convoi romain.
Le Consul romain et les gradés meurent les premiers. De ce fait, le commun des

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soldats, totalement désorganisé, ne voit pas d'où vient l'attaque et les


fantassins romains sont taillés en pièces, nombre d'entre eux tentant de fuir
sans organisation. Certains sont tués, d'autres tentent de s'enfuir par le lac et
coulent du fait de leur armement, ou y demeurent enlisés, tandis que certains
parviennent à s'enfuir.

Hannibal décide de poursuivre les fuyards, qu'il fait rapidement prisonniers,


faisant enchaîner les Romains et relâchant les alliés de Rome afin de les
encourager à casser leur alliance : en effet, la tactique d'Hannibal est de se
présenter comme ne faisant pas la guerre au monde latin, mais uniquement à
Rome. D'autres fuyards isolés rejoignent Rome à pied et racontent l'écrasante
défaite. L'élite militaire de Rome est décimée.

Pourtant, Hannibal choisit de ne pas partir à l'assaut de cette « Rome abattue »


car, malgré les regrets et critiques, il sait qu'il ne dispose pas d'armes de siège
et que l'attaque de Rome impliquera un très long siège. Il aurait lui-même
rapidement à faire face aux problèmes d'approvisionnement. Pendant ce
temps, des armées alliées de Rome auraient à leur tour eu le champ libre pour
s'organiser et l'attaquer. La guerre de mouvement continua donc.

Sources[modifier | modifier le code]

Les Histoires de Polybe sont une œuvre littéraire rédigée en grec, partiellement
conservée dont le but original (annoncé par Polybe dès l'introduction) est de

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savoir comment et grâce à quel gouvernement l’État romain a pu étendre une si


large domination en moins de cinquante-trois ans (de 220 début de la
deuxième guerre punique à 168 fin de la troisième guerre de Macédoine). Le
livre III traite plus particulièrement de trois domaines : de Polybe lui-même, de
Carthage punique avec son histoire et sa civilisation et en dernier des guerres
puniques et notamment de celle qui fut souvent appelé par les historiens de
langue grecque la « guerre d’Hannibal ». La bataille du lac de Trasimène au
printemps 217, opposant Romains et Carthaginois, est à la fois une
manifestation du génie manœuvrier d’Hannibal mettant à bien son projet
d’invasion de l’Italie, mais aussi un symbole de la volonté des Romains de
lutter malgré tout contre l’envahisseur.

Portraits des deux généraux[modifier | modifier le code]

Caius Flaminius[modifier | modifier le code]

Flaminius, en 232, est tribun de la plèbe et en profite pour faire passer une loi
agraire en faveur du partage des terres conquises sur les Senones dans le
Picenum. Deux années plus tard il devient préteur, et il a la charge de la Sicile
qu’il administre avec une grande intégrité. En 223 il devient consul et, ayant
vaincu les Gaulois du nord de l’Italie, il obtient le triomphe. En 220, il devient
censeur puis pour la seconde fois il reprend la fonction de consul en 217 et
partage le pouvoir avec Cnæus Servilius Geminus.

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Au début de son second consulat il prend ses quartiers à Arezzo (Arretium)


pour protéger l’Étrurie, il y commande deux légions et des troupes alliées. À
l’approche du lac de Trasimène, il sait que les Carthaginois le devancent et
qu’ils ont pour destination Rome. Il prend des décisions hâtives, persuadé de
bénéficier de la connaissance du terrain. Il considère inévitable l'affrontement
avec ses ennemis, puisqu'il faut nécessairement ralentir leur course. Mais sur
ce point, il s'oppose à ses officiers qui préfèrent attendre Cnæus Servilius
Geminus et ses troupes. Les choix et la précipitation de Flaminius seront parmi
les causes du désastre.

Flaminius avait déjà la réputation d’être impétueux, infatué de lui-même et


plus audacieux qu’intelligent. Polybe parle d’une « apparition inattendue », et
d'autres auteurs (dont Tite-Live) ont pu mettre en avant l’impatience de
Flaminius à aller combattre oubliant de se soumettre à des règles élémentaires
telles qu'envoyer des éclaireurs pour examiner les alentours. Aussi, son
humiliation et l’atteinte portée à son prestige de chef lui causèrent
probablement un grand désespoir, d’autant qu’il ne pouvait rien faire pour
redresser la situation, impuissant devant le désastre dont il portait la
responsabilité. Au cours du combat qui fit rage pendant près de trois heures, il
fit tout de même preuve de beaucoup de courage bien qu’il ne pût y avoir
d’issue favorable aux Romains. Il fut tué par un cavalier du nom de Ducarios[2],
souhaitant venger la défaite que Flaminius avait infligé à son peuple en 223 sur

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les rives du Clusius[réf. nécessaire].

Hannibal[modifier | modifier le code]

Hannibal possède un réseau de renseignement très efficace (les Romains


découvriront dans leur ville des espions qui s’y cachaient depuis des années). Il
prend connaissance avec soin de la topographie aux abords du lac afin d'en
tirer profit. On sait aussi qu’il usa d’une ruse étonnante pour conforter
Flaminius dans ses suppositions que les troupes carthaginoises se trouvaient
bien plus loin qu’en réalité. À cette fin, il fit allumer à la veille de la bataille des
feux sur les collines voisines. L’issue de la bataille était liée à un grand nombre
de facteurs (le temps, Flaminius, ses alliés) ; si un seul d’entre eux avait fait
défaut, Hannibal se serait retrouvé pris à son propre piège. Loin de
l'impulsivité, ses grands desseins sont préparés longuement par des
méditations solitaires et tout est pesé avec prudence. Beaucoup de
contemporains ont admiré en lui le génie tacticien, mais aussi le meneur
d’hommes. En effet, il avait réussi à rallier des peuples dont il avait traversé les
contrées tels les Gaulois cisalpins, en proposant de les soustraire au joug des
Romains, ce qu'on a pu qualifier de stratégie de substitution. Beaucoup de
contemporains (grecs et romains) l’ont taxé de cruauté, cependant cela ne
semble pas justifié même s’il avait sans doute par son plan « sacrifié » ses
soldats gaulois pour préserver sa garde carthaginoise.

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L’embuscade : tactique et déroulement[modifier | modifier


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Stratégie de l’embuscade[modifier | modifier le code]

Comme le montre la carte, la plaine bordant le lac forme une véritable


souricière. L’étroit défilé au sol plat forme un vallon entre Borghetto (it) et
Passignano. Il est enserré entre, au sud, le lac, et au nord, des collines
naturellement fortifiées et difficilement accessibles.

Hannibal voyait en ce lieu un piège idéal : une fois les Romains entrés dans le
défilé, ils étaient pris au piège. Les Carthaginois passèrent tranquillement la
nuit sur leurs positions : Hannibal et ses fantassins libyens et espagnols
campèrent sur la pente abrupte. Son infanterie légère se mit à couvert derrière
les versants, et la cavalerie numide ainsi que les Gaulois se cachèrent près de
l’endroit où débouchait la route dans la vallée et prirent place au petit matin.
Quasiment imprévisibles, l’obscurité et le brouillard ont joué un rôle non
négligeable dans cette entreprise. Lorsque Flaminius décide de la traversée du
défilé au petit matin, il y avait beaucoup de brouillard, ce qui rendait le
déplacement des Romains difficiles. Cependant ce qui handicape les Romains
ne gêne aucunement les Carthaginois puisqu'ils sont postés en hauteur sur les
collines où le brouillard ne sévit pas. Par ailleurs, cette position donne aux
unités carthaginoises une vision plus large, et leur permet de se coordonner en

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créant un mouvement organisé contre les troupes romaines.

Déroulement du combat[modifier | modifier le code]

Quand Flaminius engage ses troupes dans l’étroit couloir le long de la rive, il ne
se doute vraiment pas qu’il est observé par Hannibal et les Carthaginois, qui
attendent le bon moment pour refermer le piège. Les Carthaginois sont
organisés selon un plan bien précis, en quatre corps, de l’ouest vers l’est,
d’abord les cavaliers, puis les Gaulois, puis les Baléares et Carthaginois, enfin
les Ibères et les Africains. Ainsi tous les côtés du lieu étaient couverts de « mille
endroits à la fois ». Et quand enfin les troupes de Flaminius comprirent qu’elles
étaient prises dans une embuscade il était déjà trop tard pour elles ; elles ne
purent se déployer et se mettre en ordre de bataille. L’avant-garde composée de
6 000 hommes environ fut vite séparée du gros de la troupe. Les hommes de
celle-ci, comprenant ce qui se passait, s'éloignèrent précipitamment du champ
de bataille et « se retirèrent sur un village d'Étrurie ».

De ce fait, Hannibal, qui avait eu la volonté de séparer les Romains par petits
groupes, put les affaiblir pour mieux les neutraliser. Ils ne résistèrent que peu
de temps surtout par le fait de la surprise. Cette « mort à l’improviste » créa
une panique générale, et tant la « situation était confuse » qu'oubliant les
principes qui régissaient leur armée (« ne pas fuir, ne pas abandonner son
poste ») les Romains se lancèrent dans un sauve-qui-peut général, « perdant

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tout sang-froid et toute raison ». Ceux qui ne se sont pas fait massacrer dans
les premiers instants de l’affrontement portèrent leurs espoirs sur la fuite, dont
cependant les options étaient très limitées : certains préférèrent se jeter dans le
lac, d’autres se rendirent présumant voir ainsi leurs vies épargnées, d’autres
enfin choisirent de pénétrer dans le vallon et de traverser les lignes ennemies.

Il n'était plus question alors d’armée romaine tant le désordre régnait, chacun
ne pensant plus qu’à sa propre vie, pas même à celle de ses camarades (« ne
pouvaient porter secours aux leurs ») et pas plus à Rome qu’il fallait protéger.
La violence des combats, qui durèrent près de trois heures, fut telle que les
Romains « furent taillés en pièces », « sans pouvoir se défendre », « se
noyèrent ».

Polybe et d’autres auteurs parlent d’un terrible tremblement de terre qui aurait
sévi au même moment et qui aurait détruit de nombreuses villes italiennes
mais que les soldats n’auraient pas ressenti, tant la violence des affrontements
qu’ils subissaient était lourde.

Conséquences du désastre[modifier | modifier le code]

Résultats[modifier | modifier le code]

Après trois heures de violences les pertes sont lourdes du côté romain : le
consul (la tête tranchée) et 15 000 soldats périrent massacrés au fil de l’épée ou

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noyés dans le lac et 15 000 prisonniers dont les soldats de l’avant-garde. 6 000
soldats à la tête de la colonne réussissent à percer et à s’échapper du piège,
mais rattrapés par les cavaliers de Maharbal dans la nuit, ils sont capturés. Les
captifs italiens ont été renvoyés sans la moindre demande de rançon : c’est la
poursuite de la politique commencée à la Trébie rappelant qu’il leur apportait
« la liberté », c’est là toute l’habileté politique d’Hannibal. La façon dont
Hannibal traite ses prisonniers demeure très discutée. Les conditions de leur
reddition sont incertaines. Selon Polybe, « ils déposèrent les armes et se
rendirent à condition d’avoir la vie sauve », cependant Tite Live (dit que les
Romains sont libérés) ne donne pas la même version. Polybe se rapproche plus
de la réalité puisque les historiens affirment eux aussi que Maharbal avait pris
l’initiative de leur accorder la vie sauve s’ils se rendaient.

Mais Hannibal, en opposition avec cette décision leur déclara que Maharbal
n’avait aucunement le droit de promettre cela et les prisonniers romains furent
moins chanceux puisqu’ils furent capturés en majeure partie. D’un autre côté,
les pertes carthaginoises sont nettement moindres, approximativement entre
1 500 et 2 500 hommes, en majorité des Gaulois à qui on fait donner tout de
même une sépulture. Selon les auteurs, les Gaulois étaient les moins disciplinés
de l’armée carthaginoise, ce qui en faisait des cibles faciles. Cependant, un
autre point de vue fut avancé : en effet il a été dit qu’en réalité Hannibal
accordait moins d’importance à cette fraction de son armée qui ne lui semble
absolument pas indispensable à la réussite de son projet (en comparaison aux

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Espagnols, Africains ou Ibères).

Conséquences[modifier | modifier le code]

Ce conflit ne se conclut pas après les trois heures de bataille, en opposition avec
le point 15 de Polybe qui affirme que le combat se termine. Puisque, peu de
temps après, l’armée de Servilius arrive à marche forcée, par la Via Flaminia,
au secours certes tardif de son collègue. Mais Maharbal et la cavalerie punique
envoyés par Hannibal qui avait prévu cette éventualité, partent à sa rencontre
et anéantissent l’avant-garde romaine de 4 000 cavaliers commandée par le
propréteur Gaius Centenius (en), dans la bataille des marais de Plestia, qui
tourna également à un désastre romain[3]. Cette situation présentait pour
Rome de nombreux dangers puisque Hannibal venait d’écarter à la fois
Flaminius, mais aussi l’avant-garde de Servilius (qui lui se trouvait bien en
arrière) et donc le passage vers Rome était ouvert.

La terrible nouvelle arrive en un temps record aux portes de Rome, où il fallut


informer de l’inconcevable : « Nous avons été vaincus, annonça le préteur
Marcus Pomponius Matho, dans une grande bataille »[4]. La première réaction
fut de la stupeur, selon Polybe et pire selon Silius Italicus « la peur se déchaîna
et la panique aggrava la tourmente ». Aucun détail ne fut donné au peuple
romain quant à la sévérité de la défaite subie à Trasimène, mais des
renseignements officieux apprirent que le consul avait péri et que l’armée fut

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quasi exterminée et que ceux qui malgré tout avaient réussi à échapper au
massacre étaient prisonniers d’Hannibal ou erraient en Étrurie. La surprise et
le doute s’emparèrent de la population.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Polybe, Histoire III, (Collection des Universités de France, éd. Les Belles
Lettres, Louvain, 2004).

Howatson (M.C.), sous la dir., Dictionnaire de l’Antiquité, Turin, 1993.

Le Glay (M.), Voisin (J.L.), Le Bohec (Y.), Histoire Romaine, Paris, 2002.

Baker (G.P.), Annibal 247-183 av. J.-C., Paris, 1952.

Le Bohec (Y.), Histoire militaire des guerres puniques, Paris Monaco, 1996.

Pais (E.), Histoire Générale, Histoire Romaine des origines à l’achèvement de


la conquête, Paris, 1926.

Walter (G.), Historiens Romains, Historiens de la République, Paris, 1968.

Notes et références[modifier | modifier le code]

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