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Romulus a fondé sa ville mais elle est principalement peuplée d'hommes. Il manque des
femmes pour assurer la survie de la ville. Romulus essaye de faire une alliance avec le peuple des
Sabins voisins. Ils refusent de conclure des mariages par peur que Rome ne deviennent une ville
puissante. Romulus tend donc un piège aux Sabins. Romulus a fondé sa ville mais elle est
principalement peuplée d'hommes. Il manque des femmes pour assurer la survie de la ville. Romulus
essaye de faire une alliance avec le peuple des Sabins voisins. Ils refusent de conclure des
mariages par peur que Rome ne deviennent une ville puissante. Romulus tend donc un piège aux
Sabins.
1) Encadrez dans le texte latin les mots en gras dans le texte français.
2) Soulignez l'expression latine (et sa traduction) qui lance l'enlèvement des Sabines.
3) Quelles sont les terminaisons de la 3e personne (sg et pl) ?
5) Soulignez les éléments du texte que David a représentés dans son tableau.
6) Comparez les deux femmes des deux tableaux (lumière, vêtements, attitude)
Doc 5 : Traduire pas à pas
1 Voici plusieurs phrases inspirées de l'enlèvement des Sabines. Observez bien les terminaisons des
noms et des verbes et choisissez la bonne réponse.
d) Victoriam habent.
1° La victoire est là.
2° Ils ont la victoire.
3° Elle a la victoire.
Commentaire :
1) En quelle position place-t-on le verbe ?
2) Comparer les noms de la deuxième déclinaison avec ceux de la première. Y a-t-il des points
communs ? Comment les distingue-t-on ?
EXERCITATIONES
1) Parmi ces mots, entourez ceux qui appartiennent à la 2 e déclinaison :
dominus, i (m) – homo, inis (m) – corpus, oris (n) – bellum, i (n) – puer, i (m)
2) Indiquez la fonction des mots soulignés, le cas latin correspondant et traduisez les mots en latin.
a) Les Romains aiment la guerre.
b) Je regarde le maître de maison.
c) Les esclaves du maître de maison sont gentils.
d) Les fils du maître de maison regardent les temples de Rome.
Vocabulaire :
Romanus, i (m) : romain
filius, ii (m) : fils
dominus, i (m) : maître de maison
servus, i (m) : esclave
templum, i (n) : temple
forum, i (n) : place publique
bellum, i (n) : la guerre
Doc 6 : Un combat fratricide
Sous le règne de Tullius, une guerre meurtrière éclata entre les habitants d'Albe et ceux de
Rome. Pour mettre fin à ce conflit, les chefs des deux peuples conclurent un accord : trois frères
défendraient chaque camp, les Horaces pour Rome et les Curiaces pour Albe.
Dès le premier choc, les cliquetis des armes firent passer un grand frisson dans l'assistance ;
tous en perdaient la voix, et le souffle. Mais au cœur de la mêlée, les trois Albains furent blessés,
tandis que deux Romains tombaient, mourant l'un sur l'autre. Leur chute fit pousser des cris de joie à
l'armée albaine ; les légions romaines tremblaient pour leur unique champion, que les trois Curiaces
avaient entouré. Par bonheur, il était indemne, trop faible, à lui seul, il est vrai, pour tous ses
adversaires réunis, mais redoutable pour chacun pris à part. Afin de les combattre séparément, il prit
la fuite, en se disant que chaque blessé le poursuivrait dans la mesure de ses forces.
Il était déjà à une certaine distance du champ de bataille quand il tourna la tête et vit ses
poursuivants très espacés. Le premier n'était pas loin : d'un bond, il revint sur lui. Le Horace avait
déjà tué son adversaire et, vainqueur, marchait vers le second combat. Poussant des acclamations,
les Romains encouragent leur champion : lui, sans donner au dernier Curiace, qui n'était pourtant
pas loin, le temps d'arriver, tue l'autre. Maintenant la lutte était égale, survivant contre survivant ;
mais ils n'avaient ni le même moral, ni la même force. L'un, deux fois vainqueur, marchait fièrement à
son troisième combat ; l'autre s'y traînait, épuisé. Ce ne fut pas un combat : c'est à peine si l'Albain
pouvait porter ses armes ; le Horace lui plonge son épée dans la gorge, l'abat, et le dépouille.
1) Résumez les différentes étapes du combat.
2) Quels détails soulignent la tension entre les deux camps ?
Après son combat contre les Curiaces, Horace entre triomphalement dans Rome.
Horace, chargé de son triple trophée, marchait à la tête des Romains. Sa sœur, qui était
fiancée à l'un des Curiaces, se trouva sur son passage près de la porte Capène ; elle a reconnu sur
les épaules de son frère la cotte d'armes de son amant, qu'elle-même avait tissée de ses mains.
Alors, s'arrachant les cheveux, elle redemanda son fiancé et l'appela d'une voix étouffée par les
sanglots. Indigné de voir les larmes d'une sœur insulter son triomphe et troubler la joie de Rome,
Horace tira son épée, et en perça la jeune fille en l'accablant d'imprécations : "Va, lui dit-il, avec ton
fol amour, rejoindre ton fiancé, toi qui oublies tes frères morts, celui qui te reste et ta patrie. Que
périsse ainsi toute Romaine qui osera pleurer la mort d'un ennemi.
Suite à cela, Horace fut condamné à mort mais les suppliques de son père lui permirent d'être gracié
en échange de rites de purification et de sa soumission publique.
3) Quelle signification symbolique accordez-vous à cet épisode de l'histoire romaine ?