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Document 7 Syntaxe et diversité des langues

1. Les interrogatives directes

Même distinction que pour les subordonnées :

- Totales (oui/non)
A-t-il vu Marie ?
- Partielles (syntagme interrogatif)
Qui a-t-il vu ?

Il existe de nombreuses stratégies interrogatives EN FRANÇAIS. Comment les analyser


syntaxiquement ?

- Tu as déjà mangé le gâteau ? Il a vu qui ?


 Aucune modification syntaxique, marque intonative.

- Est-ce que tu as déjà mangé le gâteau ? Qui est-ce qu’il a vu ?


 Un élément d’introduction (devant I’’): est-ce que/qui.
 Un syntagme interrogatif (question partielle).

- As-tu déjà mangé le gâteau ? Qui a-t-il vu ?


 Un élément d’introduction : l’auxiliaire (et son inversion avec le verbe).
 Un syntagme interrogatif (question partielle).

Comment rendre compte de l’ordre des mots? En utilisant la projection de C°. Mais comment
rendre compte de l’ordre des mots ?

Que
a

il

mangé

1
manges

tu

le gâteau

est-ce

que

tu
as

mangé
le gâteau

2
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2. Les infinitives

Deux questions fondamentales se posent sur les infinitives :

- Quelle fonction syntaxique dans la proposition?


 Sujet, COD, COI, complément du nom, complément de l’adjectif, etc.

- Une infinitive a-t-elle un sujet?


 Sujet sémantique : OUI
Par exemple : Jean pense partir. / Jean a forcé Marie à partir
 Sujet syntaxique (phonologiquement réalisé) : NON. Bien qu’il semble apparaitre dans
des exemples comme le suivant.
Jean entend Marie chanter.

On peut faire apparaître le sujet (sémantique), même s’il n’est pas présent syntaxiquement.

 Jeani pense PROi partir.

PRO n’est pas phonologiquement réalisé et sert de sujet sémantique au verbe de la proposition
dans laquelle il est contenu.

Jeani
pense

PROi

partir

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