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Les populations dalits sont extrêmement dépendantes des populations des castes
supérieures et tirent l'essentiel de leur revenu de travaux agricoles saisonniers. L'acquisition de
terres, au même titre que l'investissement dans des moyens de productions autonomes restent
impossible. Les revenus dégagés de leur travail leur permettant à peine de subvenir à leurs
besoins de base.
De plus, suite au Tsunami, les terres agricoles ont été endommagées par l'eau de mer. Les
hommes comme les femmes ont donc été affectés par cette catastrophe et ont vu leur source
de revenu agricole baissée.
La plupart des communautés tribales travaillent et dépendent d'un seul propriétaire terrien.
Suite au Tsunami, lorsque les hommes ont commencés à chercher de nouvelles sources de
revenus, les femmes qui étaient dépendantes de leurs travaux agricoles se sont fait jeté dehors
par les propriétaires. Elles se sont donc retrouvées sans emploi et dans l'incapacité de quitter
leurs lieux d'habitation pour chercher du travail ailleurs.
Les femmes n'ont pas eu d'autre choix que de trouver de nouvelles sources de revenus,
autre que le travail agricole. En accord avec les femmes membres, INDP a décidé de leur
fournir des chèvres afin de leur offrir une nouvelle source de revenu.
Cette action permet d'expérimenter, à l'aide de l'outil micro-crédit, une activité d'élevage de
chèvres sur les mêmes principes que le volet d'élevage bovin. Le système de crédit est adapté
du fait que les revenus ne sont générés qu'à l'issue de 6 mois grâce à la vente des chevreaux.
Pour le bon fonctionnement de ce volet, il est apparu nécessaire en 2007 de prévoir un
complément afin d'assurer la protection et la bonne alimentation des bêtes. Ce supplément qui
a été sollicité par les populations tribales elles-mêmes assure la viabilité de l'action.
Ces trois villages, très pauvres et rustiques, sont peuplés de tribaux. La plupart
des hommes du village travaillent dans l'agriculture. Quand aux femmes, elles
s'occupent désormais du projet qu'INDP a mis en place.
La plupart des animaux sont assurés en cas de vol, perte ou mort. Cela protège
le propriétaire (paysan) qui n'a souvent que ses animaux comme bien propre.
Malheureusement, l'Anthrax est considérée comme une maladie incurable par le
gouvernement et donc les animaux souffrant de cette maladie ne sont pas assurés. Les
paysans perdent donc énormément d'argent à cause de cette maladie. Le village de
Sooradimangalam abrite plus de 60 chèvres mais malheureusement, une chèvre meurt
quasiment tous les jours.
De temps en temps, des équipes de vétérinaire viennent dans les villages afin de
vacciner les chèvres ou de soigner celles qui sont malades. Malgré les efforts du
gouvernement et d'INDP à faire déplacer des équipes de médecins, cela ne fonctionne
pas et des chèvres continuent à mourir tous les jours. Pour le moment aucun remède
miracle n'a été trouvé mais nous sommes toujours à la recherche d' une nouvelle
solution pour les sauver.