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LIVRE I ‰Ë_« »U∑J∞«
DU COMMERCE EN GÉNÉRAL U±uL´ …¸Uπ∑∞«
TITRE I ‰Ë_« »U∂∞«
Des Commercants …¸Uπ∑∞«
civil et les usages de la profession s’il Êu≤UI∞« oÒ∂D¥ tO≠ Òh≤ œu§Ë
échet. bM´ WMNL∞« ·«d´√Ë w≤bL∞«
.¡UC∑Æô«
Art. 2– Sont réputés actes de commer- Vº∫° U¥¸Uπ¢ öL´ bF¥ :2 …œUL∞«
ce par leur objet : :t´u{u±
4
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 003
,͸Uπ∑∞« ¡UCI∞« ,dL´ U®U° ÍbL• 1985-05-18 ¸«dÆ 29769 rƸ WOCÆ -
15 ’ ,dz«eπ∞« ,l¥“u∑∞«Ë dAMK∞ ÂuKF∞« ¸«œ ,2000
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
lO° Ê√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s± t≤S≠ ‹U±bî WºßR± s´ …¸U∂´ u≥ rFDL∞« ÊUØ UL∞
WO≤U∏∞« …œUL∞« ÂUJ•√ tI• w≠ Ídº¢ U¥¸Uπ¢ öL´ bF¥ ‹U°ËdAL∞«Ë WLF©_«
.͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s±
öL´ bF¥ lO∂∞« Ê√ vK´ UºOßQ¢ s´UD∞« s± ¸U∏L∞« t§u∞U° wFM∞« ÊS≠ r£ s±Ë
.Áœ¸ V§u∑º¥Ë tK∫± dO¨ w≠ U¥¸Uπ¢ öL´ fO∞Ë UOMb±
.sFD∞« i≠¸ V§u∑ß« √b∂L∞« «c≥ oO∂D∑° ·UMµ∑ßù« …UCÆ Âe∑∞« v∑±Ë
Art. 3– Sont réputés actes de commer- Vº∫° U¥¸Uπ¢ öL´ bF¥ :3 …œUL∞«
ce par leur forme : : tKJ®
Art. 4– Sont réputés actes de commer- : WOF∂∑∞U° U¥¸Uπ¢ öL´ bF¥ :4 …œUL∞«
ce par accessoire :
– Les actes accomplis par un com- d§U∑∞« UN° ÂuI¥ w∑∞« ‰UL´_« -
merçant pour l’exercice ou les besoins Ë√ t¢¸Uπ¢ W߸ULL° WIKF∑L∞«Ë
de son commerce, .Ádπ∑± ‹U§U•
– S’il n’a été préalablement autorisé Ê–≈ vK´ UI∂º± qB• bÆ sJ¥ r∞ «–≈ -
par son père, ou sa mère, si le père est fKπ± s± ¸«dÆ vK´ Ë√ t±√ Ë√ Áb∞«Ë
décédé, absent, déchu de la puissance ,WLJ∫L∞« s± tOK´ ‚bB± WKzUF∞«
paternelle, ou dans l’impossibilité de Ë√ U∂zU¨ Ë√ UO≠u∑± Áb∞Ë ÊUØ «–≈ ULO≠
l’exercer ou, à défaut du père et de la Ë√ W¥u°_« t∑DKß tM´ XDIß
mère par une délibération du conseil ‰U• w≠ Ë√ UN¢d®U∂± tOK´ ‰U∫∑ß«
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Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 008
Cette autorisation écrite doit être pro- w°U∑J∞« Ê–ù« «c≥ ÂbI¥ Ê√ Vπ¥Ë
duite à l’appui de la demande d’ins- qπº∞« w≠ qOπº∑∞« VKD∞ UL´œ
cription au registre du commerce. .͸Uπ∑∞«
Les actes à titre onéreux par lesquels ·dB∑¢ w∑∞« ÷uF° œuIFK∞ ÊuJ¥Ë
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Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 009
Art. 10– Elle doit également faire tous Ídπ¥ Ê√ UC¥√ tOK´ Vπ¥ :10 …œUL∞«
les ans un inventaire des éléments ac- ÂuBîË ‰uÅ√ dÅUMF∞ «œd§ U¥uMß
tifs et passifs de son entreprise et arrê- t¢U°Uº• W≠UØ qHI¥ Ê√Ë t∑∞ËUI±
ter tous ses comptes en vue d’établir »Uº•Ë WO≤«eOL∞« œ«b´≈ bBI°
son bilan et le compte de ses résultats. Ác≥ p∞– bF° aºM¢Ë .ZzU∑M∞«
Ce bilan et le compte de résultats sont d∑≠œ w≠ ZzU∑M∞« »Uº•Ë WO≤«eOL∞«
copiés sur le livre d’inventaire. .œdπ∞«
du patrimoine de l’entreprise.
Art. 12– Les livres et documents, d¢U≠b∞« kH∫¢ Ê√ Vπ¥ :12 …œUL∞«
visés aux articles 9 et 10 ci-dessus, w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞« ‹«bM∑ºL∞«Ë
doivent être conservés pendant dix ‹«uMß …dA´ …bL∞ 10Ë 9 sO¢œUL∞«
ans. Les correspondances reçues et les ‹öß«dL∞« kH∑∫¢ Ê√ Vπ¥ ULØ
copies des lettres envoyées doivent WN§uL∞« ‹ôUßd∞« aº≤Ë …œ¸«u∞«
être classées et conservées pendant le .…bL∞« fH≤ WKO©
même délai.
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Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 013
,͸Uπ∑∞« ¡UCI∞« ,dL´ U®U° ÍbL• 1988-05-08 ¸«dÆ 46728 rƸ WOCÆ -
16 ’ ,dz«eπ∞« ,l¥“u∑∞«Ë dAMK∞ ÂuKF∞« ¸«œ ,2000
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
…bL∞ W¥¸Uπ∑∞« ‹«bM∑ºL∞«Ë WO±uO∞« d¢U≠b∞« kH∫¢ t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
bF¥ √b∂L∞« «c≥ n∞Uª¥ UL° ¡UCI∞« ÊS≠ r£ s±Ë ,UN∞UHÆ≈ a¥¸U¢ s± ‹«uMß 10
.Êu≤UI∞« oO∂D¢ w≠ QDî
10 s± d∏Ø√ bF° Èu´b∞« l≠¸ r¢ t≤√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ X°U∏∞« s± ÊUØ UL∞Ë
W¥¸Uπ∑∞« d¢U≠b∞« r¥bI∑° s´UD∞« vK´ rNzUCI° Ÿu{uL∞« …UCÆ ÊS≠ ,‹«uMß
Êu≤UI∞« ‹UOC∑I± «uH∞Uî bÆ Êu≤uJ¥
Art. 14– Les livres de commerce que Âe∑K¥ w∑∞« d¢U≠b∞« Ê≈ :14 …œUL∞«
les personnes sont obligées de tenir et UNO≠ v´«d¢ ô w∑∞«Ë UNJºL° œ«d≠_«
pour lesquels elles n’ont pas observé sJL¥ ô Áö´√ …¸dIL∞« ŸU{Ë_«
les formalités ci-dessus prescrites, ne …uÆ UN∞ ÊuJ¥ ôË ¡UCIK∞ UNL¥bI¢
peuvent être représentés ni faire foi en ,UN≤uJºL¥ s± `∞UB∞ t±U±√ ‹U∂£ù«
justice, au profit de ceux qui les ont w≠ œ¸Ë UL° ”UºL∞« Âb´ l± p∞–Ë
tenus sans préjudice de ce qui est réglé ”ö≠ù« »U∑Ø w≠ t≤QA° hÒM∞«
au livre des faillites et banqueroutes. .fOKH∑∞«Ë
Art. 15– La communication des livres r¥bI∑° d±_« “uπ¥ ô :15 …œUL∞«
et inventaires ne peut être ordonnée en ô≈ ¡UCI∞« v∞≈ œdπ∞« rz«uÆË d¢U≠b∞«
justice que dans les affaires de succes- WØdA∞« WLºÆË À¸ù« U¥UCÆ w≠
sion, partage de société et en cas de .”ö≠ù« W∞U• w≠Ë
faillite.
Art. 16– Dans le cours d’une contes- u∞Ë d±Q¥ Ê√ ¡UCIK∞ “uπ¥ :16 …œUL∞«
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Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 019
Art. 17– Dans les cas où les livres «uN§u¥ Ê√ ¡UCIK∞ “uπ¥ :17 …œUL∞«
dont la représentation est offerte, w∑∞« WLJ∫L∞« Èb∞ WOzUCÆ W°U≤≈
requise ou ordonnée, sont dans des UO{UÆ ÊuMOF¥ Ë√ d¢U≠b∞« UN° b§u¢
lieux éloignés du tribunal saisi de l’af- dC∫± d¥d∫¢Ë UNOK´ Ÿö©ö∞
faire, les juges peuvent adresser une WLJ∫L∞« v∞≈ t∞U߸≈Ë U≥«u∑∫L°
commission rogatoire au tribunal du W∞U• w≠ p∞–Ë Èu´b∞U° WB∑ªL∞«
lieu, ou déléguer un juge pour en Ë√ UNL¥bI¢ VK© Ë√ UNL¥bI∑° ÷dF∞«
prendre connaissance, dresser un pro- d¢U≠b∞« Ác≥ X≤UØ «–≈ t° d±_«
cès-verbal du contenu, et l’envoyer au s´ …bOF° sØU±√ w≠ …œu§u±
tribunal saisi de l’affaire. .WB∑ªL∞« WLJ∫L∞«
Art. 18– Si la partie dont on offre Íc∞« ·dD∞« i≠¸ «–≈ :18 …œUL∞«
d’ajouter foi aux livres refuse de les r¥bI¢ ,d¢U≠b∞U° ‹U∂£ù« tOK´ ÷dF¥
représenter, le juge peut déférer le ser- tO§u¢ w{UIK∞ “U§ ,…dOî_« Ác≥
ment à l’autre partie. . dîü« ·dD∞« v∞≈ sOLO∞«
Art. 20–(Ord n° 96-27 du 9 décembre Œ¸RL∞« 27-96 rƸ d±_« ( :20 …œUL∞«
1996). Cette obligation s’impose «c≥ o∂D¥ )1996 d∂Lº¥œ 09 w≠
notamment : :vK´ WÅUî «e∞ù«
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Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 022
Art. 21–(Ord n° 96-27 du 9 décembre Œ¸RL∞« 27-96 rƸ d±_« ( :21 …œUL∞«
1996). Toute personne physique ou hª® ÒqØ )1996 d∂Lº¥œ 09 w≠
morale inscrite au registre de com- ÒqπÒº∞« w≠ ÒqπÒº± ÍuMF± Ë√ wFO∂©
merce a la qualité de commerçant au d§U∑∞« WHÅ U∂º∑J± b Ò F¥ ͸Uπ∑∞«
regard des lois en vigueur. Elle est lCª¥Ë UN° ‰uLFL∞« sO≤«uI∞« ¡«“≈
soumise à toutes les conséquences qui .WHB
Ò ∞« Ác≥ s´ WL§UM∞« ZzU∑M∞« qJ∞
découlent de cette qualité.
,͸Uπ∑∞« ¡UCI∞« ,dL´ U®U° ÍbL• 1987-01-03 ¸«dÆ 41272 rƸ WOCÆ -
20 ’ ,dz«eπ∞« ,l¥“u∑∞«Ë dAMK∞ ÂuKF∞« ¸«œ ,2000
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
pKL¥ s± qØ Í¸Uπ∑∞« Êu≤UIK∞ lCª¥Ë «d§U¢ bF¥ t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
vK´ W¥¸Uπ∑∞« t∞UL´√ ”¸UL¥Ë ͸Uπ∑∞« qπº∞« w≠ qπº±Ë U¥¸Uπ¢ ö∫±
w≠ w≤u≤UI∞« ”Uß_« «bF≤S° ¸«dI∞« vK´ wFM∞« ÊS≠ r£ s±Ë œUO∑´ù« qO∂ß
.tK∫± dO¨
Toutefois, elles ne peuvent invoquer ÂbF∞ œUM∑ßô« rN∞ sJL¥ ô t≤√ dO¨
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Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 023
Art. 23– Sans préjudice de l’applica- oO∂D∑° ‰öîù« Âb´ l± :23 …œUL∞«
tion de l’article 209 relatif à la loca- d§U∑L∞« dO§Q∑° WIKF∑L∞« 209 …œUL∞«
tion-gérance des fonds de commerce, ô t≤S≠ ,d∫∞« dOOº∑∞« t§Ë vK´
le commerçant inscrit qui cède son ‰“UM∑¥ Íc∞« qπºL∞« d§U∑K∞ sJL¥
fonds de commerce ou qui en afferme dO§Q¢ ‰öG∑ß« d§R¥ Ë√ Ádπ∑± s´
l’exploitation en location-gérance, ne t©UA≤ ¡UN≤S° Z∑∫¥ Ê√ dOOº∑∞«
peut opposer la cessation de son acti- ÂUOI∞« s± »dN∑K∞ ͸Uπ∑∞«
vité commerciale, pour se soustraire ¡«d§ s± tOK´ w≥ w∑∞« WO∞ËRºL∞U°
aux actions en responsabilité dont il w≠ tHKî UN° bNF¢ w∑∞« ‹U±«e∑∞ô«
est l’objet du fait des obligations ÂuO∞« s± ¡«b∑°« ô≈ dπ∑L∞« ‰öG∑ß«
contractées par son successeur dans U±≈Ë VDA∞« U±≈ tO≠ lÆË Íc∞«
l’exploitation du fonds qu’à partir du w∑∞« …¸U®ù« U±≈Ë WI°UDL∞« …¸U®ù«
jour où a été opérée soit la radiation ou t§Ë vK´ dπ∑L∞« l{Ë sLC∑¢
la mention correspondante, soit la .dOOº∑∞« dO§Q¢
mention de mise en location-gérance.
Le notaire qui rédige un acte com- ¸d∫¥ Íc∞« o£uL∞« vK´ sOF∑¥Ë
portant, pour les parties intéressées, ͸Uπ∑∞« qπº∞« …œUL° d£√ «– «bI´
une incidence quelconque en matière ÂuI¥ Ê√ sOOMFL∞« ·«d©ú∞ W∂ºM∞U°
de registre de commerce est tenu de Íc∞« bIF∞U° WIKF∑L∞« ‹«¡«d§ù« qJ°
procéder à toutes les formalités affé- .Á¸d∫¥
rentes à l’acte qu’il a rédigé.
Art. 27– Toute personne physique ou hª® qØ vK´ Vπ¥ :27 …œUL∞«
morale inscrite au registre de commer- qπº∞« w≠ qπº± ÍuMF± Ë√ wFO∂©
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Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 029
Toute contravention à cette disposition UNM´ VÆUF¥ ÂUJ•_« ÁcN∞ WH∞Uª± qØË
est punie d’une amende de 180 à 360 v∞≈ Ãœ 180 s± U≥¸bÆ W±«dG°
DA. .Ü 360
Art. 28–(Ord n° 96-27 du 9 décembre Œ¸RL∞« 27-96 rƸ d±_«( :28 …œUL∞«
1996). Toute personne, physique ou hª® ÒqØ )1996 d∂Lº¥œ 09 w≠
morale, non immatriculée au registre w≠ qπº± dO¨ ,ÍuMF± Ë√ wFO∂©
de commerce et qui exerce, à titre WHB° ”¸UL¥ ,͸Uπ∑∞« qπº∞«
habituel, une activité commerciale, bÆ ÊuJ¥ ,U¥¸Uπ¢ U©UA≤ W¥œU´
commet une infraction constatée et UNOK´ VÆUF¥Ë s¥UF¢ WH∞Uª± VJ¢¸«
réprimée conformément aux dispo- w≠ W¥¸Uº∞« WO≤u≤UI∞« ÂUJ•ú∞ UI∂©
sitions légales en la matière. .‰UπL∞« «c≥
Art. 29– Abrogé. (Ord n° 96-27 du 9 27-96 rƸ d±_«( …UGK± :29 …œUL∞«
décembre 1996). .) 1996 d∂Lº¥œ 09 w≠ Œ¸RL∞«
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Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 030
œb´ ,1997 WMß ‚. 1995-05-21 ¸«dÆ ) ‰(Ë ) Ÿ(sO° 125070 rƸ WOCÆ -
80Ë 79 ,78 ,77 ’ ,1
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
Ë√ W∫O∫Å dO¨ ‹U±uKF± WO≤ ¡uß s´ ÂbI¥ s± qØ Ê√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
Ë√ WOKOLJ¢ …¸U®≈ Ë√ VD® Ë√ qO㧛 vK´ ‰uB∫∞« bBI° WK±UØ dO¨
.VÆUF¥ ,͸Uπ∑∞« qπº∞« w≠ WO∫O∫B¢
29 …œUL∞« ‹UOC∑IL° pºL¢ UL∞ s´UD∞« Ê√ -‰U∫∞« WOCÆ w≠˙ X∂£ UL∞Ë
X∂∏¥ wzUN≤ wz«e§ rJ• s± Wªº≤ ÂbI¥ Ê√ ÊËb ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s±
.sFD∞« i≠¸ V§u∑º¥ UL± ,…¸uØcL∞« WLN∑K∞ d§Q∑ºL∞« »UJ¢¸≈
Art. 30– Tous contrats commerciaux : ͸Uπ¢ bI´ qØ X∂∏¥ :30 …œUL∞«
se constatent :
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Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 031
Art. 31– Le gage constitué soit par un s± rL∑L∞« s≥d∞« X∂∏¥ : 31 …œUL∞«
commerçant, soit par un non-commer- s± qL´ q§_ d§U¢ dO¨ Ë√ d§U¢
çant pour un acte de commerce se dOG∞« ÁUπ¢ ,W¥¸Uπ∑∞« ‰UL´_«
constate à l’égard des tiers, comme à ÂUJ•_ UI∂© s¥bÆUF∑LK∞ W∂ºM∞U°Ë
l’égard des parties contractantes .Áö´√ 30 …œUL∞«
conformément aux dispositions de
l’article 30 ci-dessus.
À l’égard des actions des parts so- hB•Ë rNßú∞ W∂ºM∞U° U±√
ciales des sociétés financières, in- WO∞UL∞« ‹UØdA∞« w≠ ¡UØdA∞«
dustrielles, commerciales ou civiles WO≤bL∞« Ë√ W¥¸Uπ∑∞«Ë WO´UMB∞«Ë
dont la transmission s’opère par un q¥u∫¢ V§uL° UNKI≤ qB∫¥ w∑∞«Ë
transfert sur les registres de la société, X∂∏¥ Ê√ Vπ¥ WØdA∞« d¢U≠œ w≠
le gage doit être établi par un acte bOI¢ Ê√ Vπ¥Ë wL߸ bIF° s≥d∞«
authentique. Cette opération doit être w≠ ÊULC∞« qO∂ß vK´ WOKLF∞« Ác≥
mentionnée à titre de garantie sur les- .…¸uØcL∞« d¢U≠b∞«
dits registres.
Il n’est pas dérogé aux dispositions WÅUª∞« ÂUJ•_U° U¥¸U§ qLF∞« vI∂¥Ë
concernant les créances mobilières W∞uIML∞« ‰«u±_U° WIKF∑L∞« Êu¥b∞U°
dont le cessionnaire ne peut être saisi à t∞ ‰U∫L∞« UNO≠ mK∂¥ Ê√ sJL¥ ô w∑∞«
l’égard des tiers que par la significa- W∞«u∫∞U° mOK∂∑∞U° ô≈ dOGK∞ W∂ºM∞U°
tion du transport faite au débiteur. .s¥bLK∞ lÆ«u∞«Ë
Art. 32– Dans tous les cas, le privilège w≠ “UO∑±ô« dL∑º¥ ô :32 …œUL∞«
ne subsiste sur le gage qu’autant que le «–≈ ô≈ Êu≥dL∞« vK´ ‰«u•_« lOL§
gage a été mis et est resté en la pos- sz«b∞« …“UO• w≠ dOî_« «c≥ l{Ë
session du créancier ou d’un tiers tOK´ oH∑L∞« dOG∞« Èb∞ Ë√ t¥b∞ wI°Ë
convenu entre les parties. .sO≠dD∞« sO°
20
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 034
Le créancier est réputé avoir les mar- v∑± W´UC∂K∞ «ezU• sz«b∞« d∂∑F¥Ë
chandises en sa possession, lors- Ë√ t≤“Uª± w≠ t≠dB¢ X∫¢ X≤UØ
qu’elles sont à sa disposition, dans ses w≠ Ë√ „¸ULπ∞« w≠ Ë√ ,tMHß
magasins ou navires, à la douane ou sz«b∞« bO° ÊUØ Ë√ w±uL´ Ÿœu∑º±
dans un dépôt public, ou si avant Í√ Ë√ s∫A∞« WIO£Ë UN∞uÅË q∂Æ
qu’elles soient arrivées, il en est saisi .UN∞ ‰œUF± dî¬ qI≤ bMß
par un connaissement ou par tout autre
titre de transport équivalent.
Sur la requête des parties, le président vK´ ¡UM° WLJ∫L∞« fOzd∞ “uπ¥Ë
du tribunal peut désigner, pour y pro- W∞ËbK∞ U≤u´ sOF¥ Ê√ ·«d©_« VK©
céder, un agent de l’État habilité pour d∂∑F¥Ë .qLF∞« «cN° ÂUOIK∞ UB∑ª±
le faire. sz«bK∞ tO≠ hîd¥ ◊d® qØ UO¨ô
Toute clause qui autorise le créancier à ·dB∑¥ Ë√ Êu≥dL∞« pKL∑º¥ ÊQ°
s’approprier le gage ou à en disposer …¸dIL∞« ‹«¡«d§û∞ …U´«d± dO¨ s±
sans les formalités ci-dessus pres- .UH≤¬
crites, est nulle.
personne qui sans être liée par un ŸuO∂∞« «d°≈ Ë√ œ«b´S° …œU´ hªA∞«
contrat de louage de services, s’enga- lOL§ ÂU´ t§u°Ë ‹«¡«dA∞« Ë√
ge à conclure d’une façon habituelle »Uº∫∞Ë rßU° W¥¸Uπ∑∞« ‹UOKLF∞«
des achats ou des ventes et, d’une ¡UC∑Æô« bM´ ÂUOI∞«Ë ,d§U¢
manière générale, toutes autres opéra- ’Uª∞« t°Uº∫∞ W¥¸Uπ¢ ‹UOKLF°
tions commerciales, au nom et pour le bIF° UD∂¢d± ÊuJ¥ Ê√ ÊËœ sJ∞Ë
compte d’un commerçant ou, éven- .‹U±bª∞« …¸U§≈
tuellement, à effectuer des opérations
commerciales pour son propre compte.
Le contrat d’agence commerciale, fait dO¨ W¥¸Uπ∑∞« W∞UØu∞« bI´ ÊUØ «–≈
sans détermination de durée, ne peut öJ∞ “uπ¥ ö≠ WMOF± …bL° œb∫±
être résilié par l’une des parties sans o∂º± ¸U∂î≈ ÊËœ tªº≠ sO≠dD∞«
l’observation d’un préavis conforme ¸ËbÅ W∞U• w≠ ô≈ ,·«d´ú∞ o°UD±Ë
aux usages sauf en cas de faute de .sO≠dD∞« b•√ s± QDî
l’autre partie.
Art. 35– Abrogé (Ord n° 96-27 du 9 27-96 rƸ d±_«( …UGK± :35 …œUL∞«
décembre 1996). .)1996 d∂Lº¥œ 09 Œ¸RL∞«
Art. 36– Le contrat de transport est la Âe∑K¥ ‚UH¢« qIM∞« bI´ :36 …œUL∞«
convention par laquelle un en- sL£ q°UI± qIM∞« bNF∑± ÁUC∑IL°
22
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 039
Art. 37– Le contrat de commission de qIMK∞ W∞uLF∞« bI´ d∂∑F¥ :37 …œUL∞«
transport est la convention par laquel- ÊQ° d§U¢ ÁUC∑IL° Âe∑K¥ ‚UH¢«
le un commerçant s’engage à faire tKØu± rßU° Ë√ ’Uª∞« tLßU° d®U∂¥
effectuer soit en son nom, soit au nom Ë√ ’Uª®√ qI≤ dOG∞« s± hª® Ë√
du commettant ou d’un tiers, un trans- ¡UC∑Æô« bM´ ÂuI¥ Ê√Ë ,¡UO®√
port de personnes ou de choses et, s’il . qIM∞U° WD∂¢dL∞« WO´dH∞« ‰UL´_U°
y a lieu, les opérations connexes.
Art. 38– Le contrat de transport et le bI´ Ë√ qIM∞« bI´ ÊuJ¥ :38 …œUL∞«
contrat de commission de transport sO≠dD∞« ‚UH¢U° qIMK∞ W∞uLF∞«
sont formés par le seul accord des par- .Áb•Ë
ties.
Art. 39– Le destinataire, s’il est dis- dO¨ tO∞≈ qßdL∞« ÊUØ «–≈ :39 …œUL∞«
tinct de l’expéditeur, n’est tenu des vK´ V¢d∑¢ ö≠ ,tºH≤ qßdL∞«
obligations nées du contrat de trans- …b∞u∑L∞« ‹U±«e∑∞ô« tO∞≈ qßdL∞«
port que par son acceptation, expresse ‰u∂Æ tM± ¸bB¥ r∞ U± qIM∞« bI´ s±
ou tacite, donnée au transporteur. .qÆUMK∞ wML{ Ë√ `¥dÅ
23
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 040
Art. 40– Le prix du transport et les …d§√ l≠œ qßdL∞« vK´ :40 …œUL∞«
frais grevant la chose sont dus par vK´ W∂¢d∑L∞« n¥¸UBL∞«Ë qIM∞«
l’expéditeur. l≠œ ◊d∑®« «–≈Ë ,W∞uIML∞« ¡UO®_«
Dans le cas d’expédition en port dû, W∞uIML∞« ¡UO®_« ‰uÅË bM´ …d§_«
l’expéditeur et le destinataire qui a Íc∞« tO∞≈ qßdL∞«Ë qÆUM∞« ÊuJO≠
accepté en sont solidairement tenus. UNz«bQ‡° sO±eK± ‰u∂I∞« tM± ¸bÅ
.ULNMO° s±UC∑∞U°
Art. 41– L’expéditeur indique le nom sO∂¥ Ê√ qßdL∞« vK´ :41 …œUL∞«
et l’adresse du destinataire, le lieu de tO∞≈ qßdL∞« rß« qIM∞« …dØc∑°
la livraison, la nature des choses à ¡UO®_« rOKº¢ ÊUJ±Ë t≤«uM´Ë
transporter et leur nombre, poids ou Ë√ UN≤“ËË U≥œb´Ë UN´u≤Ë W∞uIML∞«
volume. .UNLπ•
Art. 42– L’expéditeur a le droit de rß« ‰«b°≈ qßdLK∞ o∫¥ :42 …œUL∞«
changer le nom du destinataire ou de ¡UO®_« œ«œd∑ß« Ë√ tO∞≈ qßdL∞«
retirer la chose tant qu’elle est entre ,qÆUM∞« …“UO• w≠ X±«œ U± W∞uIML∞«
les mains du transporteur, en payant à s´ qIM∞« …d§√ t∞ l≠b¥ Ê√ ◊dA°
celui-ci le prix du transport déjà effec- U± t∞ ÷uF¥ Ê√Ë W´uDIL∞« W≠UºL∞«
tué et en l’indemnisant de ses débours V∂º° ¸dC∞« s± tI∫∞ U±Ë t≠dÅ
et du préjudice causé par le retrait. qßdLK∞ “uπ¥ ô t≤√ vK´ U≥œ«œd∑ß«
Toutefois, ce droit ne peut être exercé .o∫∞« «c≥ ”¸UL¥ Ê√
par l’expéditeur :
1°) lorsque le destinataire a été mis en v∞≈ qIM∞« bMß rOKº¢ r¢ «–≈ -1
possession du titre de transport, auquel .o∫∞« «c≥ tO∞≈ qI∑MO≠ tO∞≈ qßdL∞«
24
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 044
2°) lorsque l’expéditeur s’est fait déli- qIM∞« bMß rKº¢ qßdL∞« ÊUØ «–≈ -2
vrer un titre de transport et qu’il ne .tL¥bI¢ s´ eπ´Ë
peut le représenter;
3°) lorsque le destinataire, après l’arri- Âö∑ß« tO∞≈ qßdL∞« VK© «–≈ -3
vée de la chose au lieu de destination ÊUJL∞« v∞≈ UN∞uÅË bF° ¡UO®_«
en a demandé la livraison. .tO∞≈ WN§uL∞«
Art. 43– Lorsque la nature de la chose ¡wA∞« WFO∂© X≤UØ «–≈ :43 …œUL∞«
exige un emballage, l’expéditeur doit qßdL∞« vK´ V§Ë ,tL¥e∫¢ VKD∑¢
l’emballer de telle sorte qu’elle soit UOÆ«Ë ÊuJ¥ qJA° r¥e∫∑∞U° ÂUOI∞«
préservée de perte et d’avarie et ne ¸dC∞ ÍœR¥ ôË nK∑∞«Ë ŸUOC∞« s±
risque pas de porter préjudice aux per- s± U≥dO¨ Ë√ ‹«bFL∞«Ë ’Uª®_«
sonnes, au matériel ou autres choses .W∞uIML∞« ¡UO®_«
transportées.
Art. 44– L’expéditeur est responsable s´ ôËRº± qßdL∞« ÊuJ¥ :44 …œUL∞«
des dommages provenant des défauts .r¥e∫∑∞« »uO´ s´ WL§UM∞« ¸«d{_«
d’emballage.
Les défauts d’emballage d’une chose ¡wA∞U° ’Uª∞« r¥e∫∑∞« »uO´ Ê≈Ë
transportée ne dégagent pas le trans- s± qÆUM∞« wHF¥ ô ‰uIML∞«
porteur de ses obligations nées œuI´ V§uL° …b∞u∑L∞« t¢U±«e∑∞«
25
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 045
Art. 45– En cas d’envoi d’une chose dO¨ ¡w® qI≤ W∞U• w≠ :45 …œUL∞«
non livrable à domicile le transporteur V§Ë ,s©uL∞« v∞≈ tLOKº¢ ◊ËdA±
est tenu d’aviser le destinataire, dès tO∞≈ qßdL∞« dB• qÆUM∞« vK´
qu’il peut la mettre à sa disposition, du tLOKº¢ tO≠ t∞ sJL¥ Íc∞« XÆu∞U°
moment où celui-ci pourra en prendre qÆUM∞« W´UD∑ß« w≠ ÊuJ¥ U± œdπL°
livraison. .t≠dB¢ X∫¢ tF{Ë
Toutefois, le transporteur peut faire ¡wA∞« lO° qÆUMK∞ “uπ¥ t≤√ vK´
procéder à la vente de la chose si la w∑∞« ¡UO®_« s± ÊUØ «–≈ ‰uIML∞«
nature périssable de celle-ci ne permet œË¸Ë q∂Æ nK∑∞« s± UNOK´ vAª¥
pas d’obtenir à temps les instructions XÆu∞« w≠ qÆUM∞« ‹ULOKF¢
de l’expéditeur. .VßUML∞«
Cette vente est autorisée par or- d±√ vC∑IL° lO∂∞« «cN° `Lº¥Ë
donnance rendue sur pied de requête ·d© s± WC¥dF∞« q¥– w≠ ¸œUÅ
par le président du tribunal compétent. .WB∑ªL∞« WLJ∫L∞« fOz¸
En outre, la chose peut être détruite ou ·ö¢≈ sJL¥ t≤S≠ p∞– s´ öC≠Ë
enfouie, si elle est impropre à la `∞UÅ dO¨ ÊUØ «–≈ ÁdL© Ë√ ¡wA∞«
consommation. Cet état d’impropriété W∞U∫∞« Ác≥ WM¥UF± r∑¢Ë „öN∑ßö∞
à la consommation est constaté par un ¡wA∞« WO•öÅ ÂbF° WÅUª∞«
26
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 049
Art. 47– Le transporteur est, à partir s± ôËRº± qÆUM∞« bF¥ :47 …œUL∞«
de la remise de la chose à transporter, s´ ,UNKI≤ œ«dL∞« ¡UO®_« tLKº¢ XÆË
responsable de la perte totale ou par- Ë√ UNHK¢ Ë√ wzeπ∞« Ë√ wKJ∞« UN´UO{
tielle de celle-ci, des avaries ou du .UNLOKº¢ w≠ dOîQ∑∞«
retard dans la livraison.
Art. 48– Le transporteur peut être s± qÆUM∞« ¡UH´≈ sJL¥ :48 …œUL∞«
exonéré en tout ou en partie, de sa res- s± WOzeπ∞« Ë√ WOKJ∞« t¢O∞ËRº±
ponsabilité pour l’inexécution, l’exé- ‰öîù« Ë√ t¢U±«e∑∞« cOHM¢ Âb´ ¡«d§
cution défectueuse ou tardive de ses ‹U∂£≈ bM´ p∞–Ë ,UNO≠ dOîQ∑∞« Ë√
obligations, en rapportant la preuve de ’Uî VO´ Ë√ …d≥UI∞« …uI∞« W∞U•
la force majeure, du vice propre de la qÆUMK∞ »uºML∞« QDª∞« Ë√ ¡wA∞U°
chose ou d’une faute imputable, soit à .tO∞≈ qßdL∞« Ë√
l’expéditeur, soit au destinataire.
Art. 49– Lorsque plusieurs trans- vK´ sOKÆU≤ …b´ ÂUÆ «–≈ :49 …œUL∞«
porteurs interviennent successivement : t¢«– qIM∞« bI´ cOHM∑° VÆUF∑∞« t§Ë
dans l’exécution d’un même contrat de
transport :
Art. 51– Pour les choses qui, à raison W∞uIML∞« ¡UO®_« X≤UØ «–≈ :51 …œUL∞«
de leur nature, subissent généralement ÂuLF∞« vK´ öOØ Ë√ U≤“Ë hIM¢ UL±
un déchet de poids ou de volume par le jI≠ qÆUM∞« sLCO≠ qIM∞« ¡«d§ s±
seul fait du transport, le transporteur Èd§ UL´ bz«e∞« hIM∞« ¸«bI±
répond seulement de la part du man- .tO≠ `±Uº∑∞U° ·dF∞«
quant qui dépasse la tolérance déter-
minée par les usages.
Dans le cas où les choses transportées V§uL° W∞uIML∞« ¡UO®_« X≤UØ «–≈Ë
avec un seul titre de transport sont …b´ vK´ W´“u± …b•«Ë qI≤ …dØc¢
divisées en plusieurs lots ou colis, la `±Uº∑∞« Vº∫O≠ œËd© Ë√ ¡«e§√
tolérance est calculée pour chaque lot ÊUØ «–≈ œd© Ë√ ¡e§ qJ∞ W∂ºM∞U°
ou colis, lorsque son poids au départ …b• vK´ «¸uØc± ‰U߸ù« bM´ t≤“Ë
est indiqué séparément sur le titre de sJLL∞« s± ÊUØ Ë√ qIM∞« …dØc∑°
transport ou peut être constaté d’une .Èdî√ WI¥dD° t¢U∂£≈
autre manière.
Art. 52– Par une clause écrite insérée ◊«d∑®ô« W∞U• «b´ ULO≠ :52 …œUL∞«
au titre de transport et conforme aux qIM∞« bMº° øbL∞« w°U∑J∞«
lois et règlements en vigueur, portée à WLE≤_«Ë sO≤«uIK∞ o°UDL∞«Ë
la connaissance de l’expéditeur, le rKF∞ mK∂L∞«Ë qLF∞« UN° ͸Uπ∞«
transporteur peut, sauf faute intention- W∞U• «b´ ,qÆUMK∞ “uπ¥ qßdL∞«
nelle ou lourde commise par lui-même VJ¢dL∞« rOºπ∞« Ë√ ÍbLF∞« QDª∞«
ou par son préposé : : t±bª∑º± s± Ë√ tM±
29
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 052
3°) est nulle toute clause par laquelle t≤Q® s± ◊«d∑®« qØ ö©U° ÊuJ¥ -3
le transporteur s’exonère en totalité de t∑O∞ËRº± s± UOKØ qÆUM∞« wHF¥ Ê√
sa responsabilité pour perte totale ou Ë√ wzeπ∞« Ë√ wKJ∞« Ê«bIH∞« s´
partielle ou avarie. .nK∑∞«
,͸Uπ∑∞« ¡UCI∞« ,dL´ U®U° ÍbL• 1983-03-16 ¸«dÆ 30914 rƸ WOCÆ -
31 ’ ,dz«eπ∞« ,l¥“u∑∞«Ë dAMK∞ ÂuKF∞« ¸«œ ,2000
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
ô≈ tK¥bF¢ô Ë tCI≤ “uπ¥ ô t≤√ s¥bÆUF∑L∞« WF¥d® Á¸U∂∑´U° bIF∞« ¸U£¬ s±
eOπ¢.‹.‚ 52 …œUL∞« X≤UØ UL∞Ë Êu≤UI∞« U≥¸dI¥ »U∂ß_ Ë√ sO≠dD∞« ‚UH¢U°
,qIM∞« bI´ w≠ bM° 븜S° nK∑∞« Ë√ ŸUOC∞« s´ t∑O∞ËRº± b¥b∫¢ qÆUMK∞
qÆUM∞« vK´ ¡UCI∞«Ë ‰u∫¢ …¸uØcL∞« ‹UOC∑ILK∞ bM∂∞« p∞– WI°UD± ÊS≠
r≥œUM∑ßU° fKπL∞« …UCÆ Ê≈ .tOK´ oH∑L∞« vBÆ_« b∫∞« “ËUπ∑¥ i¥uF∑°
UNO≠ ‹œb• Íb¥b∫∞« qIMK∞ WOM©u∞« WØdA∞« X≤UØ qIM∞« WÆ¸Ë vK´
i¥uF∑∞« “ËUπ∑¥ ô ÊQ° UNKI≤ ¡UM£√ ‹bI≠ W´UC° œËd© nK¢ s´ UN∑O∞ËRº±
vBÆ_« b∫∞« “ËUπ∑¥ mK∂± ¡«œ√ …¸uØcL∞« WØdA∞« «u±e∞√ ,mKØ qØ s´ Ãœ 60
r≥¸«dÆ «u{d´Ë Êu≤UI∞« oO∂D¢ w≠ «ËRDî√ bÆ Êu≤uJ¥ rN≤S≠ tOK´ oH∑L∞«
iIMK∞
Art. 53– En cas de contestation sur la ÊQ® w≠ Ÿ«e≤ ÂUÆ «–≈ :53 …œUL∞«
formation ou l’exécution du contrat de √d© Ë√ ÁcOHM¢ Ë√ qIM∞« bI´ s¥uJ¢
transport, ou d’incident survenu au bNFO≠ qIM∞« bI´ cOHM¢ ¡UM£√ ÀœU•
cours de l’exécution du contrat de d±Q° sOMOF± d∏Ø√ Ë√ b•«Ë dO∂ª∞
transport, l’état de la chose transportée WB∑ªL∞« WLJ∫L∞« fOz¸ s´ ¸œUÅ
ou présentée pour être transportée et, oOI∫∑° ÂUOIK∞ ,WC¥d´ vK´ ¡UM°
notamment, s’il y a lieu, son Ë√ W∞uIML∞« ¡UO®_« W∞U• WM¥UF±Ë
conditionnement, son poids, sa nature, vC∑Æ« Ê≈ UÅuBîË UNKI≤ œ«dL∞«
sont vérifiés et constatés par un ou UN≤“ËË UNIOºM¢ WOHOØ ‰U∫∞«
plusieurs experts désignés par ordon- .UN´u≤Ë
nance sur requête rendue par le prési-
dent du tribunal compétent.
30
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 055
Art. 54– Le requérant est tenu, sous sa X∫¢ U±eK± V∞UD∞« ÊuJ¥ :54 …œUL∞«
responsabilité, d’appeler à cette entre- ¸uC∫∞ …u´b∞« t§u¥ ÊQ° t∑O∞ËRº±
prise, même par lettre recommandée vÅu± W∞U߸ WDß«u° …d∂ª∞« Ác≥
ou par télégramme toutes parties sus- lOL§ ‰Uîœ≈ sJL¥Ë ,WOÆd° Ë√ UNOK´
ceptibles d’être mises en cause, qßdL∞« WÅUîË Èu´b∞« w≠ ·«d©_«
notamment l’expéditeur, le destinatai- qOØu∞«Ë qÆUM∞«Ë tO∞≈ qßdL∞«Ë
re, le transporteur et le commission- s± ¡UH´ù« sJL¥ t≤√ vK´ ,W∞uLF∞U°
naire. Toutefois, l’accomplissement de ÁcN° …¸dIL∞« ‹«¡«d§ù« ÂUL¢≈
tout ou partie des formalités prévues hOîd∑° UOze§ Ë√ UOKØ …dIH∞«
au présent alinéa, pourra faire l’objet .¸uØcL∞« d±_« w≠ tOK´ hM¥ `¥dÅ
d’une dispense expressément men-
tionnée dans l’ordonnance.
Art. 55– La réception de la chose ¡wA∞« Âö∑ß« vK´ V¢d∑¥ :55 …œUL∞«
transportée éteint toute action contre le qÆUM∞« b{ Èu´œ qØ ◊uIß ‰uIML∞«
transporteur pour avarie ou perte par- wzeπ∞« ŸUOC∞« Ë√ nK∑∞« q§« s±
tielle si, dans les trois jours, non com- qßdL∞« Ë√ tO∞≈ qßdL∞« ¸œU∂¥ r∞ «–≈
pris les jours fériés légaux, qui suivent UL≥b•√ »Uº∫∞ qLF¥ hª® Í√ Ë√
celui de cette réception, le destinataire, a¥¸U¢ s± ÂU¥√ W£ö£ ·d™ w≠
l’expéditeur ou toute personne agis- qDF∞« ÂU¥√ »Uº• ÊËœË Âö∑ßô«
sant pour le compte de l’un deux n’a V∂ºL∞« t§Uπ∑•« qÆUM∞« mOK∂∑°
pas notifié au transporteur, par acte W∞U߸ Ë√ wzUCÆ dO¨ ¸U∂î≈ V§uL°
31
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 056
Si avant la réception ou dans les trois …d∂ª∞« ¡«d§≈ ·«d©_« b•√ VK© «–≈Ë
jours qui suivent, l’une des parties tLKº¢ q∂Æ 54 …œUL∞« w≠ …¸dIL∞«
requiert l’expertise prévue à l’article ÂU¥√ W£ö∏∞« ‰öî Ë√ ‰uIML∞« ¡wA∞«
54, cette réquisition vaudra protesta- t∂K© ÊuJ¥ ,ÁU¥≈ t±ö∑ßô WO∞U∑∞«
tion sans qu’il soit nécessaire de pro- czbM´ q∫± ôË ÃUπ∑•« W°U∏L°
céder comme il est prévu à l’alinéa UNOK´ ’uBML∞« ‹«¡«d§ùU° ÂUOIK∞
premier du présent article. .…œUL∞« Ác≥ s± v∞Ë_« …dIH∞« w≠
Si les marchandises ont été vendues et XLKßË XFO° bÆ lzUC∂∞« X≤UØ «–S≠
livrées pour le compte du commettant, W∞uLF∞U° qOØuKK≠ ,qØuL∞« »Uº∫∞
le commissionnaire se rembourse sur WKOB• s± tM¥œ mK∂± œd∑º¥ Ê√
le produit de la vente, du montant de W∂ºM∞U° WOKC≠_« t§Ë vK´ lO∂∞«
sa créance, par préférence aux créan- .qØuL∞« wMz«b∞
ciers du commettant.
Art. 59– Par une clause écrite, insérée W∞uLF∞U° qOØuK∞ “uπ¥ : 59 …œUL∞«
au titre de transport et conforme aux w≠ øb± w°U∑Ø ◊«d∑®ô «œUM∑ß«
lois et règlements en vigueur portée à sO≤«uIK∞ o°UD±Ë qIM∞« bMß
la connaissance du commettant, le mK∂±Ë qLF∞« UN° ͸Uπ∞« WLE≤_«Ë
commissionnaire peut, sauf faute QDª∞« W∞U• «b´ ULO≠Ë qØuLK∞
intentionnelle ou lourde commise par tM± VJ¢dL∞« rOºπ∞« Ë√ ÍbLF∞«
lui-même ou par son préposé ou par le Ë√ qÆUM∞« Ë√ t±bª∑º± s± Ë√ t¢«c°
transporteur ou le préposé de celui-ci, ◊d∑A¥ Ê√ ,dOî_« «c≥ Âbª∑º±
s’exonérer, en tout ou en partie de sa .WO∞ËRºL∞« s± UOze§ Ë√ UOKØ Á¡UH´≈
responsabilité.
Art. 61– Toutes les actions auxquelles bI´ s´ Wµ®U≤ Èu´œ qØ : 61 …œUL∞«
peuvent donner lieu le contrat de qIM∞ W∞uLF∞« bI´ s´ Ë√ ¡UO®_« qI≤
transport de choses et le contrat de …b•«Ë WMß ‰öî jIº¢ ¡UO®_«
34
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 062
Le délai pour intenter chaque action qØ UNO≠ l≠d¢ w∑∞« WKNL∞« œb∫¢Ë
récursoire est de trois mois. Ce délai Ídº¢ ô Ë√ dN®√ W£ö∏° Ÿu§¸ Èu´œ
ne court que du jour de l’exercice de Èu´b∞« l≠¸ Âu¥ s± ô≈ WKNL∞« Ác≥
l’action contre le garanti. .‰uHJL∞« vK´
Art. 62– Le transporteur de personnes ,’Uª®_« qÆU≤ vK´ Vπ¥ :62 …œUL∞«
est tenu d’assurer durant le transport, W±öß qIM∞« …b± ¡UM£√ sLC¥ Ê√
la sécurité du voyageur et de le t∑N§Ë v∞≈ tKÅu¥ Ê√Ë d≠UºL∞«
conduire à destination dans les condi- sOFL∞« XÆu∞« œËb• w≠ …œuBIL∞«
tions de temps prévues au contrat. .bIF∞U°
35
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 063
44Ë 43 ,42 ’ ,1 œb´ ,1989 WMß ‚. 1983-03-30 ¸«dÆ 27429 rƸ WOCÆ -
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
d±ô« p∞– ÊS≠ s¥bÆUF∑L∞« WF¥d® bIF∞« Ê√ «¡UCÆË UNI≠ bzUº∞« s± ÊUØ «–≈
ÊUL{ qÆUM∞« vK´ Êu≤UI∞« tO≠ V§Ë√ Íc∞« ’Uª®_« qI≤ bI´ w≠ UIKD± fO∞
w≠Ë ,«e∑∞ù« p∞c° t∞öî≈ s´ W∂¢d∑L∞« WO∞ËRºL∞« tKL•Ë d≠UºL∞« W±öß
ÂUEMK∞ UH∞Uª± WO∞ËRºL∞« s± ¡UH´ù« v∞« w±d¥ ◊d® qØ d∂∑´« ‚UOº∞« «c≥
QDî ‹U∂£≈ o¥d© s´ UOze§ Ë√ UOKØ UNM± hKª∑∞« “U§√ t≤√ dO¨ ÂUF∞«
.…d≥UI∞« …uI∞« Ë√ d≠UºL∞«
’Uª®_« qÆU≤ vK´ Vπ¥ ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s± 63Ë 62 sO¢œUL∞U° öL´ YO•
.¸ËdCL∞« s± QDî Ë√ …d≥UÆ …uÆ „UM≥ ÊUØ «–≈ ô≈ d≠UºL∞« W±öß sLC¥ Ê√
Ê√ tOK´ Vπ¥ ÀœU∫∞« WO∞ËRº± qØ s± qÆUM∞« Ë√ ”¸U∫∞« vHF¥ wJ∞ YO•
.t¥œUH¢ t∑´UD∑ß« w≠ fO∞Ë tFÆu∑¥ sJ¥ r∞ V∂º° Àb• ¸dC∞« p∞– Ê√ X∂∏¥
UNM± ‰ËeM∞« bF° ¸UDI∞« ‹U°d´ v∞« s¥d≠UºL∞« iF° Ÿu§¸ Ê√ YO• sJ∞
”¸U• ·d© s± q±UJ∞« ¡UM∑´ù« o¥d© s´ t¥œUH¢ sJL¥Ë ,lÆu∑± d±√
‰Ëe≤ s± bØQ∑∞« bF° ô≈ ¸UDI∞« ‚öD≤« …¸U®≈ wDF¥ ô√ tOK´ Íc∞« WD∫L∞«
«u´«d¥ r∞ Ÿu{uL∞« …UCÆ Ê√ UL°¸Ë .¸UDI∞« »«u°√ oK¨Ë s¥d≠UºL∞« qØ
s± qÆUM∞« ¡UH´≈ ◊Ëd® s± «ËbØQ∑¥ r∞Ë ,r≥¸«dÆ w≠ …¸uØcL∞« ∆œU∂L∞«
.tCI≤ V§u∑º¥ U∂OF± r≥¸«dÆ ÊuJ¥ ,WO∞ËRºL∞«
Art. 63– Le transporteur peut être s± qÆUM∞« ¡UH´≈ “uπ¥ :63 …œUL∞«
exonéré en tout ou en partie, de sa res- s± WOzeπ∞« Ë√ WOKJ∞« WO∞ËRºL∞«
ponsabilité pour l’inexécution, l’exé- ‰öîô« Ë√ t¢U±«e∑∞« cOHM¢ Âb´ q§√
cution défectueuse ou tardive de ses X∂∏¥ Ê√ ◊dA° UNO≠ dOîQ∑∞« Ë√ UN°
obligations, en rapportant la preuve de QDî Ë√ …d≥UÆ …uÆ s´ T®U≤ p∞– Ê√
la force majeure ou d’une faute du . d≠UºL∞«
voyageur.
Art. 65– Est nulle toute clause par ◊d® qØ ö©U° ÊuJ¥ :65 …œUL∞«
laquelle le transporteur s’exonère, en s± UOze§ Ë√ UOKØ qÆUM∞« ¡UH´S°
tout ou en partie, de sa responsabilité ¸«d{_« s´ W∂∂º∑L∞« t∑O∞ËRº±
pour les dommages corporels surve- .s¥d≠UºLK∞ WKÅU∫∞« WO≤b∂∞«
nus aux voyageurs.
Art. 66– Par une clause insérée au «œUM∑ß« ,qÆUMK∞ “uπ¥ :66 …œUL∞«
titre de transport et conforme aux lois bMß w≠ øb± w°U∑Ø ◊«d∑®ô
et règlements en vigueur, portée à la WLE≤_«Ë sO≤«uIK∞ o°UD±Ë qIM∞«
connaissance du voyageur, le transpor- ,d≠UºLK∞ mK∂±Ë qLF∞« UN° ͸Uπ∞«
teur peut, sauf faute intentionnelle ou Ë√ ÍbLF∞« QDª∞« W∞U• «b´ ULO≠Ë
lourde commise par lui-même ou par s± Ë√ tºHM° tM± VJ¢dL∞« rOºπ∞«
son préposé, s’exonérer, en tout ou en s± UOze§ Ë√ UOKØ Á¡UH´≈ t±bª∑º±
partie, de sa responsabilité pour retard ¸«d{_« Ë√ dOîQ∑∞« s´ t∑O∞ËRº±
ou pour dommages non corporels sur- .d≠UºLK∞ WKÅU∫∞« WO≤b∂∞« dO¨
venus au voyageur.
Art. 69– Outre les obligations as- ‹U±«e∑∞ô« vK´ …œU¥“ :69 …œUL∞«
sumées par le transporteur des per- ’Uª®_« qÆU≤ vK´ W∂¢d∑L∞«
37
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 070
sonnes prévues à l’article 65, le com- bF¥ ,65 …œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«Ë
missionnaire est, à partir de la prise en ,d≠UºL∞U° tHKJ¢ s± ¡«b∑°« qOØu∞«
charge du voyageur, responsable des .WO≤b∂∞« ¸«d{_« s´ ôËRº±
dommages corporels.
Art. 71– Est nulle toute clause par ◊«d∑®« qØ ö©U° bF¥ :71 …œUL∞«
laquelle le commissionnaire s’exo- Ë√ UOKØ W∞uLF∞U° qOØu∞« ¡UH´S°
nère, en tout ou en partie, de sa res- ¸«d{_« s´ t∑O∞ËRº± s± UOze§
ponsabilité pour les dommages corpo- .d≠UºLK∞ WKÅU∫∞« WO≤b∂∞«
rels survenus au voyageur.
Art. 72– Par une clause écrite insérée ,W∞uLF∞U° qOØuK∞ “uπ¥ :72 …œUL∞«
au titre de transport et conforme aux w≠ øb± w°U∑Ø ◊«d∑®ô «œUM∑ß«
lois et règlements en vigueur, portée à sO≤«uIK∞ o°UD±Ë qIM∞« bMß
la connaissance du voyageur, le com- mK∂±Ë qLF∞« UN° ͸Uπ∞« WLE≤_«Ë
missionnaire peut, sauf faute inten- QDª∞« W∞U• «b´ ULO≠Ë ,d≠UºLK∞
tionnelle ou lourde commise soit par U±≈ VJ¢dL∞«Ë rOºπ∞« Ë√ ÍbLF∞«
lui-même ou son préposé, soit par le U±≈Ë ,t±bª∑º± s± Ë√ tºHM° tM±
transporteur ou le préposé de celui-ci, ,dOî_« «c≥ Âbª∑º± Ë√ qÆUM∞« s±
s’exonérer, en tout ou en partie, de sa s± UOze§ Ë√ UOKØ Á¡UH´≈ ◊d∑A¥ Ê√
responsabilité pour retard ou pour ¸«d{_« Ë√ dOîQ∑∞« s´ t∑O∞ËRº±
dommages non corporels survenus au .d≠UºLK∞ WKÅU∫∞« WO≤b∂∞« dO¨
voyageur.
38
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 074
Art. 73– Le voyageur peut exercer l≠d¥ Ê√ d≠UºLK∞ “uπ¥ :73 …œUL∞«
directement contre le transporteur i¥uF∑∞« Èu´œ qÆUM∞« vK´ …d®U∂±
l’action en réparation des dommages à Âb´ V∂º° t∞ qÅU∫∞« ¸dC∞« s´
lui causés par l’inexécution, l’exécu- ÁcOHM∑° ‰öîù« Ë√ qIM∞« bI´ cOHM¢
tion défectueuse ou tardive du contrat qOØu∞« ÊuJ¥Ë ,tO≠ dOîQ∑∞« Ë√
de transport, le commissionnaire ¸uC∫∞U° U≤u≤UÆ UHKJ± W∞uLF∞U°
dûment appelé. .UNO≠
Art. 74– Toutes les actions auxquelles bI´ s´ Wµ®U≤ Èu´œ qØ :74 …œUL∞«
peuvent donner lieu le contrat de qIM∞ W∞uLF∞« bI´ Ë√ ’Uª®_« qI≤
transport de personnes et le contrat de wCL° ÂœUI∑∞« UNKLA¥ ’Uª®_«
commission de transport de personnes ÀœU∫∞« a¥¸U¢ s± «u´√ W£ö£ WKN±
sont prescrites dans un délai de trois .tM´ ‹b∞u¢ Íc∞«
ans, à compter de l’événement qui leur
a donné naissance.
Le délai pour intenter chaque action UN∞öî l≠d¢ w∑∞« WKNL∞« œb∫¢Ë
récursoire est de trois mois. Ce délai .dN®√ W£ö∏° Ÿu§d∞« Èu´œ
ne court que du jour de l’exercice de a¥¸U¢ s± ô≈ WKNL∞« Ác≥ Ídº¢ ôË
l’action contre le garanti. .‰uHJL∞« vK´ Èu´b∞« l≠¸
39
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 075
Art. 75– Doit être considérée comme ¡UH´ùU° ◊«d∑®UØ bF¥ :75 …œUL∞«
clause d’exonération, au regard des 72Ë 71Ë 66Ë 65Ë 52 œ«uLK∞ W∂ºM∞U°
articles 52, 65, 66, 71 et 72, la clause …d®U∂± WHB° lC¥ Íc∞« ◊«d∑®ô«
mettant directement ou indirectement Ë√ wKJ∞« sO±Q∑∞« …d®U∂± dO¨ Ë√
à la charge de l’expéditeur, du desti- qOØu∞« Ë√ qÆUM∞« WO∞ËRºL∞ wzeπ∞«
nataire, du voyageur ou du com- Ë√ qßdL∞« o¢U´ vK´ W∞uLF∞U°
mettant, l’assurance, en tout ou en par- .qØuL∞« Ë√ d≠UºL∞« Ë√ tO∞≈ qßdL∞«
tie, de la responsabilité du transporteur
ou du commissionnaire.
Art. 76– Dans le cas où joue la forclu- öL´ o∫∞« ◊uIß W∞U• w≠ :76 …œUL∞«
sion visée aux articles 55, 61 et 74, le Áö´√ …¸uØcL∞« 74Ë 61Ë 55 œ«uL∞U°
créancier ne peut plus se prévaloir de pºL∑¥ Ê√ UIKD± sz«bK∞ “uπ¥ ö≠
son droit, ni par voie d’action, même X∫¢ v∑•Ë Èu´œ V§uL° tI∫°
sous la forme d’une demande recon- .l≠œ Ë√ q°UI± qJ®
ventionnelle, ni par voie d’exception.
Art. 77– Sont nulles et de nul effet, d£_« WL¥b´Ë WK©U° ÊuJ¢ :77 …œUL∞«
toutes stipulations dérogeant par avan- WHB° WH∞UªL∞« ‹U©«d∑®ô« lOL§
ce : :wK¥ UL∞ WI∂º±
1°) Aux dispositions des articles 38, 46Ë 2 …dIH∞« 44Ë 38 œ«uL∞« ÂUJ•√ -1
44, alinéa 2, 46, alinéa 1er, 49, 1er, 51, 55Ë 53Ë 51Ë 1 …dIH∞« 49Ë 1 …dIH∞«
53, 55, 61, 65, 71, 74, 75, 76. .76Ë 75Ë 74Ë 71Ë 65Ë 61Ë
2°) Aux dispositions des articles 47, 69Ë 64Ë 62Ë 58Ë 47 œ«uL∞« ÂUJ•√ -2
58, 62, 64, 69, sauf dans les limites s± qØ w≠ ‹U©«d∑®ô« X≤UØ «–≈ ô≈
respectivement autorisées par les œ«uL∞« V§uL° UN° hîdL∞« œËb∫∞«
articles 52, 59, 66 et 72. .72Ë 66Ë 59Ë 52
40
LIVRE II w≤U∏∞« »U∑J∞«
DU FONDS DE COMMERCE ͸Uπ∑∞« q∫L∞«
TITRE I ‰Ë_« »U∂∞«
Vente et nantissement du ͸Uπ∑∞« q∫L∞« lO° w≠
fonds de commerce ÍUO∫∞« tM≥¸Ë
41
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 079
Art. 79– Toute vente amiable, pro- b´Ë Ë√ ͸UO∑î« lO° qØ :79 …œUL∞«
messe de vente et, plus généralement, s´ ‰“UM¢ qØ r´√ WHB°Ë lO∂∞U°
toute cession de fonds de commerce vK´ UIKF± ÊUØ u∞Ë Í¸Uπ¢ q∫±
consentie même sous condition ou Ÿu≤ s± bI´ V§uL° «¸œUÅ Ë√ ◊d®
sous la forme d’un autre contrat, toute q∫L∞« ‰UI∑≤U° wCI¥ ÊUØ Ë√ dî¬
attribution de fonds de commerce par Ë√ …b¥«eL∞« Ë√ WLºI∞U° ͸Uπ∑∞«
partage ou licitation, tout apport en ‰U±ß√¸ w≠ t° WL≥UºL∞« o¥dD°
société d’un fonds de commerce doi- ô≈Ë wL߸ bIF° t¢U∂£≈ Vπ¥ WØd®
vent être constatés par acte authen- .ö©U° ÊUØ
tique, à peine de nullité.
Art. 81– L’action résultant de l’article l≠¸ Íd∑AL∞« vK´ Vπ¥ :81 …œUL∞«
80 doit être intentée par l’acquéreur w≠ 80 …œUL∞« s´ WL§UM∞« Èu´b∞«
dans le délai d’une année, à compter .t¢UO• a¥¸U¢ s± …b•«Ë WMß WKN±
de la date de sa prise de possession.
Art. 82– Au jour de la cession, le ven- lzU∂∞« lÆu¥ wKª∑∞« bM´ :82 …œUL∞«
deur et l’acheteur visent tous les livres WO°Uº∫∞« d¢U≠b∞« lOL§ Íd∑AL∞«Ë
43
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 083
de comptabilité qui ont été tenus par le w∑∞«Ë lzU∂∞« UNJºL¥ ÊUØ w∑∞«
vendeur et qui se réfèrent aux trois Àö∏∞« ‹«uMº∞« v∞≈ UND∂{ l§d¥
années précédant la vente ou au temps q∫LK∞ t¢UO• …bL∞ Ë√ lO∂K∞ WI°Uº∞«
de sa possession du fonds si elle n’a r∞ …UO∫∞« Ác≥ X≤UØ «–≈ ͸Uπ∑∞«
pas duré trois ans. Ces livres font l’ob- Ác≥ ÊuJ¢Ë ‹«uMß Àö£ dL∑º¢
jet d’un inventaire signé par les parties s± lÆu¢ œd§ WLzUÆ Ÿu{u± d¢U≠b∞«
et dont un exemplaire est remis à cha- b•«Ë qJ∞ Wªº≤ rKº¢Ë ·«d©_« q∂Æ
cune d’elles. Le cédant doit mettre ces .rNM±
livres à la disposition de l’acquéreur d¢U≠b∞« Ác≥ lC¥ Ê√ qO∫L∞« vK´Ë
pendant trois ans, à partir de son Àö£ …bL∞ Íd∑AL∞« ·dB¢ X∫¢
entrée en jouissance du fonds. t´UH∑≤« ¡b° a¥¸U¢ s± ‹«uMß
.͸Uπ∑∞« q∫L∞U°
Toute clause contraire dans l’acte de UL∞ n∞Uª± ◊d® qØ UO¨ô d∂∑F¥Ë
cession est réputée non écrite. .‰UM∑∞« bI´ w≠ ¡U§
Art. 83– Toute cession de fonds de ͸Uπ¢ q∫± s´ ‰“UM¢ qØ :83 …œUL∞«
commerce, telle qu’elle est définie à 79 …œUL∞« w≠ œb∫L∞« t§u∞« vK´
l’article 79 ci-dessus est, dans la quin- dA´ WºLî ‰öî t≤ö´≈ Vπ¥ ,Áö´√
zaine de sa date, publiée à la diligence Íd∑AL∞« wFº° tª¥¸U¢ s± U±u¥
de l’acquéreur sous forme d’extrait ou w≠ Êö´≈ Ë√ hªK± qJ® X∫¢
d’avis au bulletin officiel des annonces ‹U≤ö´û∞ WOLßd∞« …dAM∞«
légales et en outre dans un journal habi- …b¥d§ w≠ p∞– s´ öC≠Ë WO≤u≤UI∞«
lité à recevoir les annonces légales dans w≠ WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´ùU° WB∑ª±
la daïra ou la wilaya dans laquelle le UNO≠ qG∑º¥ w∑∞« W¥ôu∞« Ë√ …dz«b∞«
fonds est exploité. En ce qui concerne ‹ö∫LK∞ W∂ºM∞U°Ë ͸Uπ∑∞« q∫L∞«
les fonds forains, le lieu d’exploitation ÊUJ± ÊS≠ WKIM∑L∞« W¥¸Uπ∑∞«
est celui où le vendeur est inscrit au ÊuJ¥ Íc∞« ÊUJL∞« u≥ ‰öG∑ßô«
registre de commerce. .͸Uπ∑∞« qπº∞U° tO≠ öπº± lzU∂∞«
44
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 083
Cet extrait doit, sous la même sanc- ¸uØcL∞« hªKL∞« qL∑A¥ Ê√ Vπ¥Ë
tion, rapporter les dates, volumes et vK´ ,p∞cØ ‰UD°ù« WKzU© X∫¢
numéro de la perception ou, en cas de Ë√ tLÆ¸Ë qOB∫∑∞« d¥œUI±Ë a¥¸«u¢
simple déclaration, la date et le numé- vK´ ,jOº∂∞« `¥dB∑∞« W∞U• w≠
ro du récépissé de cette déclaration et «cN° ’Uª∞« ‰UB¥ù« ‚¸Ë a¥¸U¢
dans les deux cas, l’indication du ,sO∑∞U∫∞« w≠ …¸U®ù«Ë ,`¥dB∑∞«
bureau où ont eu lieu ces opérations. Il Ác≥ tO≠ XL¢ Íc∞« V∑JL∞« v∞≈
énonce, en outre, la date de l’acte, les ,p∞– v∞≈ W≠U{ùU° dØc¥Ë .‹UOKLF∞«
noms, prénoms et domiciles de l’an- p∞UL∞« s± ÒqØ rß«Ë bIF∞« a¥¸U¢
cien et du nouveau propriétaire, la na- t∂I∞Ë o°Uº∞« p∞UL∞«Ë b¥bπ∞«
ture et le siège du fonds, le prix stipu- ͸Uπ∑∞« q∫L∞« Ÿu≤Ë t≤«uM´Ë
lé, y compris les charges ou l’évalua- tO≠ UL° ◊ËdAL∞« sL∏∞«Ë ÁeØd±Ë
tion ayant servi de base à la perception WKLF∑ºL∞« ‹«d¥bI∑∞« Ë√ nO∞UJ∑∞«
des droits d’enregistrement, l’indica- ,qOπº∑∞« ‚uI• ¡UHO∑ßô …b´UIØ
tion du délai ci-après fixé pour les bF° ULO≠ …œb∫L∞« WKNL∞« ÊUO°Ë
oppositions et une élection de domici- w≠ s©uL∞« ¸UO∑î«Ë ‹U{¸UFLK∞
le dans le ressort du tribunal. .WLJ∫L∞« ’UB∑î« …dz«œ
46
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 084
,͸Uπ∑∞« ¡UCI∞« ,dL´ U®U° ÍbL• 1986-10-25 ¸«dÆ 42369 rƸ WOCÆ -
38 ’ ,dz«eπ∞« ,l¥u∑∞«Ë dAMK∞ ÂuKF∞« ¸«œ ,2000
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
Âe∑K¥ Ê√ vK´ w≤bL∞« Êu≤UI∞« s± 361 …œUL∞« w≠ h≤ bÆ Êu≤UI∞« ÊUØ «–≈
s´ lM∑L¥ Ë√ ,Íd∑AL∞« v∞« ŸU∂L∞« o∫∞« qIM∞ “ô u≥ UL° t±UOI° lzU∂∞«
rJ∫∞« «cN° t≤S≠ öO∫∑º± Ë√ «dOº´ o∫∞« qI≤ qFπ¥ Ê√ t≤Q® s± qL´ qØ
.tM´ QAM¥ «e∑∞« q° ,bIF∞« ÂUL¢≈ ◊Ëd® s± U©d® rOKº∑∞« d∂∑F¥ r∞
q∫± lO° bI´ aºH° vCÆ Íc∞« ¸«dI∞« iI≤ V§u∑ß« p∞cØ d±_« ÊUØ UL∞Ë
.lO∂L∞« rOKº¢ ÂbF∞ ÂU¢ dO¨ lO∂∞« Ê√ ”Uß√ vK´ ͸Uπ¢
Art. 84– Dans les quinze jours suivant p∞ULK∞ sz«œ qJ∞ sJL¥ :84 …œUL∞«
la dernière en date de ces publications, tM¥œ sJ¥ r∞ Ë√ ÊUØ√ ¡«uß o°Uº∞«
tout créancier du précédent propriétai- dA´ WºLî ‰öî w≠ ¡«œ_« o∫∑º±
re, que sa créance soit ou non exigible, l°U¢ U±u¥ dî¬ a¥¸U¢ s± ¡«b∑°« U±u¥
peut former au domicile élu, par sL∏∞« l≠œ w≠ ÷¸UF¥ Ê√ Êö´û∞
simple acte extrajudiciaire, opposition Ê√ Vπ¥Ë .wzUCÆ bI´ WDß«u°
du payement du prix; l’opposition, à WK©U° X≤UØ ô≈Ë W{¸UFL∞« sLC∑¢
peine de nullité, énonce le chiffre et p∞cØË s¥b∞« »U∂ß√Ë mK∂L∞« ÊUO°
les causes de la créance et contient une …dz«œ w≠ s©uL∞« ¸UO∑î«
élection de domicile dans le ressort de q∫L∞« UNO≠ b§u¥ w∑∞« ’UB∑îô«
la situation du fonds. .͸Uπ∑∞«
sont ainsi fait connaître dans ce délai. Ë√ sL∏K∞ qI≤ qJ° …¸uØcL∞« WKNL∞«
.UOzUCÆ Ë√ ÊUØ U¥¸UO∑î« tM± ¡e§
La demande en main levée d’opposi- v∞≈ W{¸UFL∞« ¡UG∞≈ VK© l≠¸ Vπ¥Ë
tion est portée devant le président du tO≠ lI¥ Íc∞« ÊUJL∞« WLJ∫± fOz¸
tribunal du lieu de la situation du .͸Uπ∑∞« q∫L∞«
fonds.
Art. 85– À partir de la vente et jusqu’à v∞≈Ë lO∂∞« s± ¡«b∑°« :85 …œUL∞«
l’expiration d’un délai de vingt jours dî¬ s± U±u¥ s¥dA´ WKN± ¡UCI≤«
après la dernière en date des publica- UNOK´ ’uBML∞« ‹U≤ö´ù« s± Âu¥
tions prévues à l’article 83, une expé- bI´ s± WªºM° kH∑∫¥ 83 …œUL∞« w≠
dition de l’acte de vente est tenue, au ¸U∑ªL∞« W±UÆù« q∫± w≠ lO∂∞«
domicile élu, à la disposition de tout ÷¸UF± sz«œ qØ ·dB¢ X∫¢ l{u¢
créancier opposant ou inscrit pour être W§U• ÊËœ UN∑F§«dL∞ bOI± Ë√
consulté sans déplacement. .‰UI∑≤ö∞
Pendant le même délai, tout créancier sz«œ qJ∞ WKNL∞« fH≤ w≠ “uπ¥Ë
inscrit ou qui a formé opposition dans WKN± w≠ W{¸UF± ÂbÆ sz«œ Ë√ bOI±
le délai de quinze jours fixé par les UNOK´ ’uBML∞« U±u¥ dA´ WºLª∞«
articles 83 et 84 peut prendre, au w≠ lKD¥ Ê√ 84Ë 83 sO¢œUL∞« w≠
domicile élu, communication de l’acte lO∂∞« bI´ vK´ ¸U∑ªL∞« W±UÆù« q∫±
de vente et des oppositions et, si le wH¥ ô sL∏∞« ÊUØ «–≈Ë ‹U{¸UFL∞«Ë
prix ne suffit pas à désintéresser les sOMz«b∞«Ë s¥bOIL∞« sOMz«b∞« Êu¥b°
créanciers inscrits et ceux qui se sont WºLî ‰öî w≠ W{¸UFL∞U° sOLzUI∞«
révélés par des oppositions, au plus dîü WO∞U∑∞«Ë d∏Ø_« vK´ U±u¥ dA´
tard dans les quinze jours qui suivent UNOK´ ’uBML∞« ‹U≤ö´ù« s± Âu¥
la dernière en date des publications UI∂© rNMJLO≠ ,84Ë 83 sO¢œUL∞« w≠
prévues aux articles 83 et 84, former 133 s± œ«uL∞« w≠ …œ¸«u∞« ◊ËdA∞∞
en se conformant aux prescriptions des s´ öÅ√ ”bº∞« …œU¥“ VK© 139 v∞≈
articles 133 à 139, une surenchère du ‹«bFL∞« ÊËœ ͸Uπ∑∞« q∫L∞«
sixième du principal du fonds de com- .lzUC∂∞«Ë
48
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 088
Art. 88– Si l’acquéreur surenchéri est Íd∑AL∞« s± Ÿe∑≤« «–≈ :88 …œUL∞«
dépossédé par suite de la surenchère il œ«eL∞« d£≈ vK´ lO∂L∞« tOK´ œ«eL∞«
doit, sous sa responsabilité, remettre X∫¢ rKº¥ Ê√ tOK´ V§Ë …œU¥e∞U°
les oppositions formées entre ses …œu§uL∞« ‹U{¸UFL∞« ,t∑O∞ËRº±
mains à l’adjudicataire, sur récépissé, bF° œ«eL∞« tOK´ wß«d∞« v∞≈ t¥b∞
dans la huitaine de l’adjudicataire, s’il WO≤UL£ ·d™ w≠ tM± ‰UB¥≈ cî√
ne les a pas fait connaître antérieu- ÊUØ «–≈ œ«eL∞« ¡U߸≈ a¥¸U¢ s± ÂU¥√
rement par mention insérée au cahier d∑≠œ w≠ UNO∞≈ …¸U®ù« t∞ o∂º¥ r∞
des charges; l’effet de ces oppositions Ác≥ d£√ qI∑M¥Ë ,◊ËdA∞«
est reporté sur le prix de l’adjudication. . …b¥«eL∞« sL∏∞ ‹U{¸UFL∞«
49
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 089
Art. 90– Tout détenteur du prix d’ac- sL∏K∞ “zU• qØ vK´ Vπ¥ :90 …œUL∞«
quisition d’un fonds de commerce, ÂuI¥ Ê√ ͸Uπ¢ q∫± lO° t° r¢ Íc∞«
doit en faire la réparation dans les s± dN®√ W£ö£ ·d™ w≠ tF¥u∑°
quatre mois de la date de l’acte de .lO∂∞« bI´ a¥¸U¢
vente.
Art. 91– En cas d’opposition au paie- w≠ W{¸UFL∞« ‰uB• bM´ :91 …œUL∞«
ment du prix, le vendeur peut, en tout qØ w≠ lzU∂K∞ sJL¥ sL∏∞« l≠œ
état de cause après l’expiration du WºLî WKN± ¡UCI≤« bF°Ë ‰«u•_«
délai de quinze jours, à dater de ladite pK¢ l≠¸ s± ¡«b∑°« U±u¥ dA´
opposition, se pourvoir en référé WKπF∑º± Èu´œ l≠d¥ Ê√ W{¸UFL∞«
devant le président du tribunal, afin UNO≠ U∂∞U© WLJ∫L∞« fOz¸ ÂU±√
d’obtenir l’autorisation de percevoir s± r¨d∞U° sL∏∞« i∂I° t∞ Ê–ù«
50
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 093
Art. 92– Le dépôt ainsi ordonné est u∫M∞« vK´ WF¥œu∞« ÊuJ¢Ë :92 …œUL∞«
affecté spécialement, aux mains du dB∫∞« t§Ë vK´ WBBª± ÂbI∑L∞«
tiers débiteur, à la garantie des Êu¥bK∞ U≤UL{ ,dOG∞« s± ezU∫∞« bO°
créances pour sûreté desquelles l’op- ,UN∞ UMO±Q¢ ‹U{¸UFL∞« XF≠¸ w∑∞«
position a été faite et privilège exclusif U≥dO¨ vK´ “UO∑±ô« o• UN∞ ÊuJ¥Ë
de tout autre leur est attribué sur ledit …¸uØcL∞« WF¥œu∞« s± UNzUHO∑ßô
dépôt, sans que, toutefois, il puisse en ‰UI∑≤« w≠ p∞– V∂º∑¥ Ê√ ÊËœ
résulter transport judiciaire au profit Ë√ ÷¸UFL∞« `∞UB∞ WLJ∫L∞«
de l’opposant ou des opposants en ÁUπ¢ WOCI∞« w≠ sO{¸UFL∞«
cause, à l’égard des autres créanciers lzU∂K∞ sO{¸UFL∞« s¥dîü« sOMz«b∞«
opposants du vendeur, s’il en existe. À cOHM¢ s± ¡«b∑°«Ë .q∫± t∞ ÊUØ «–≈
partir de l’exécution de l’ordonnance qπF∑ºL∞« ¡UCI∞« s´ ¸œUB∞« d±_«
de référé, l’acquéreur est déchargé et ¸U£¬ qI∑M¢Ë ,Íd∑AL∞« W±– √d∂¢
les effets de l’opposition sont trans- .dOG∞« s± “zU∫∞« vK´ W{¸UFL∞«
portés sur le tiers détenteur.
Art. 93– Le juge des référés n’accorde ¸u±_« w{UI∞ “uπ¥ ô :93 …œUL∞«
l’autorisation demandée que si l’ac- »uKDL∞« Ê–ù« `ML¥ Ê√ WKπF∑ºL∞«
quéreur mis en cause fait une déclara- w≠ qîbL∞« Íd∑AL∞« ÂUÆ√ «–≈ ô≈
tion formelle, dont il est pris acte, aux œu§Ë ÂbF° U∫¥dÅ «œUN®≈ Èu´b∞«
termes de laquelle il n’existe pas de dO¨ sO{¸UF± s¥dî¬ sOMz«œ
51
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 094
Art. 94– Si l’opposition a été faite bMß W{¸UFLK∞ sJ¥ r∞ «–≈ :94 …œUL∞«
sans titre et sans cause ou est nulle en r∞Ë öJ® WK©U° X≤UØ Ë√ V∂ß ôË
la forme et s’il n’y a pas instance lzU∂K∞ “uπ¥ t≤S≠ WOKÅ√ Èu´œ l≠d¢
engagée au principal, le vendeur peut fOz¸ Èb∞ WKπF∑º± Èu´œ l≠¸
se pourvoir en référé devant le prési- i∂I° Ê–≈ vK´ ‰uB∫K∞ WLJ∫L∞«
dent du tribunal, à l’effet d’obtenir .W{¸UFL∞« s± r¨d∞U° lO∂∞« sL£
l’autorisation de percevoir son prix,
malgré l’opposition.
Art. 95– L’acquéreur, qui sans avoir q∂Æ Íd∑AL∞« W±– √d∂¢ ô :95 …œUL∞«
fait dans les formes prescrites, les dAM∞« ‹UOKLF° rI¥ r∞ «–≈ dOG∞«
publications ou avant l’expiration du bÆ ÊUØ «–≈ Ë√ .…¸dIL∞« ‰UJ®_« sL{
délai de quinze jours a payé son ven- WºLî ¡UCI≤« q∂Æ lzU∂K∞ sL∏∞« l≠œ
deur n’est pas libéré à l’égard des .U±u¥ dA´
tiers.
un registre public tenu au greffe du tri- q∫L∞« lI¥ Íc∞« ͸Uπ∑∞« qπºK∞
bunal dans le ressort duquel le fonds .tÅUB∑î« …dz«œ w≠ ͸Uπ∑∞«
est exploité.
Des prix distincts sont établis pour les W∂ºM∞U° …eOL± ¸UFß√ l{u¢Ë
éléments incorporels du fonds, le ͸Uπ∑∞« q∫LK∞ W¥uMFL∞« dÅUMFK∞
matériel et les marchandises. ”¸UL¥Ë W´UC∂∞«Ë ‹«bFL∞«Ë
Le privilège du vendeur qui garantit Ác≥ s± qJ∞ s±UC∞« lzU∂∞« “UO∑±«
chacun de ces prix ou ce qui en reste UNM± UI∫∑º± wI° U± Ë√ ÊUL£_«
dû, s’exerce distinctement sur les prix ÊUL£√ s± qØ vK´ WKBHM± WHB°
respectifs de la revente afférents aux ‹«bFL∞«Ë lzUC∂∞« lO° …œU´≈
marchandises, au matériel et aux élé- q∫LK∞ W¥uMFL∞« dÅUMF∞«Ë
ments incorporels du fonds. .͸Uπ∑∞«
Art. 97– L’inscription doit être prise, à ·d™ w≠ lO∂∞« bOÆ Vπ¥ :97 …œUL∞«
peine de nullité, dans les trente jours ÊUØ ô≈Ë ÁbI´ a¥¸U¢ s± U±u¥ sO£ö£
de la date de l’acte de vente. Le délai w≠ u∞Ë W¥¸Uß WKNL∞« vI∂¢Ë .ö©U°
reste applicable, même en cas de juge- .”ö≠ù« Êö´S° rJ∫∞« ¸ËbÅ W∞U•
ment déclaratif de faillite.
Cette nullité peut être invoquée par «cN° pºL∑¥ Ê√ W∫KB± Í– qJ∞Ë
tout intéressé, même par débiteur. .tºH≤ s¥bL∞« ÊUØ Ê≈Ë ÊöD∂∞«
L’inscription ainsi prise prime toute UNO∞≈ ¸UAL∞« WI¥dD∞U° bOI∞« r¢ «–≈Ë
autre, prise du chef de l’acquéreur. sJL¥Ë W¥u∞Ë_« Íd∑ALK∞ ÊuJ∑≠
Elle est opposable à la faillite et à la WºOKH∑∞« vK´ t° ÃUπ∑•ô«
liquidation judiciaire de l’acquéreur. .Íd∑ALK∞ WOzUCI∞« WOHB∑∞«Ë
Art. 98– Le vendeur ou le créancier sz«b∞« Ë√ lzU∂∞« vK´ Vπ¥ :98 …œUL∞«
gagiste, pour inscrire leur privilège, bOÆ ¡«d§≈ bM´ ÂbI¥ Ê√ sN¢dL∞«
représentent, soit eux-mêmes, soit par qπº∞« ͸u±√± v∞≈ “UO∑±≈
un tiers au secrétaire-greffier du tribu- WDß«u° Ë√ rNºH≤Q° U±≈ ͸Uπ∑∞«
nal l’un des originaux de l’acte de bIF∞ WOKÅ_« aºM∞« s± Wªº≤ dOG∞«
vente ou du titre constitutif du nantis- Í“UO∫∞« s≥dK∞ TAM± bMß Ë√ lO∂∞«
sement ou une expédition s’il existe en .«œu§u± qÅ_« ÊUØ Ê≈ tM± Wªº≤ Ë√
minute. L’acte de vente ou de nantis- s≥d∞« Ë√ lO∂∞« bIF° kH∑∫¥Ë
sement reste déposé au greffe. II y est qπºK∞ wM©u∞« eØdL∞« w≠ Í“UO∫∞«
joint deux bordereaux sur papier non .͸Uπ∑∞«
timbré dont la forme est déterminée vK´ Ê«¸d∫± ÊôËb§ t° o≠d¥Ë
par arrêté du ministre de la justice, UNKJ® œb∫¥ W¨u±b± dO¨ WƸË
garde des sceaux. Ils contiennent : ,ÂU∑î_« q±U• ,‰bF∞« d¥“Ë s± ¸«dI°
: wK¥ U± ÊUMLC∑¥Ë
54
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 097
3°) les prix de la vente établis dis- qOBH∑∞« t§Ë vK´ lO∂∞« ÊUL£√ -3
tinctement pour matériel, les mar- lzUC∂∞«Ë ‹«bFLK∞ W∂ºM∞U°
chandises et les éléments incorporels ͸Uπ∑∞« q∫LK∞ W¥uMFL∞« dÅUMF∞«Ë
du fonds, ainsi que les charges, éva- WO∞UL∞« ¡U∂´_« v∞≈ p∞cØ …¸U®ù« l±
luées, s’il y a lieu ou le montant de la ÊUØ «–≈ U≥d¥bI¢ bF° tOK´ W∂¢d∑L∞«
créance exprimée dans le titre, les w≠ œb∫L∞« s¥b∞« mK∂± Ë√ q∫± UN∞
conditions relatives à l’exigibilité; WIKF∑L∞« ◊ËdA∞«Ë bMº∞«
.‚UI∫∑ßôU°
55
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 099
Art. 99– Les ventes ou cessions de ‰“UM∑∞« Ë√ lO∂∞« ÊUØ «–≈ :99 …œUL∞«
fonds de commerce comprenant des vK´ qL∑A¥ ͸Uπ∑∞« q∫L∞« s´
marques de fabrique et de commerce, Ë√ …¸Uπ∑∞«Ë lMBL∞« ‹U±ö´
des dessins ou modèles industriels, UL° WO´UMB∞« ÖULM∞« Ë√ Âußd∞«
ainsi que les nantissements de fonds WIKF∑L∞« W¥“UO∫∞« Êu≥d∞« UNO≠
qui comprennent des brevets d’inven- ‹«¡«d∂∞ WK±UA∞«Ë ͸Uπ∑∞« q∫L∞U°
tion ou licences, des marques ou des Ë√ ‹U±öF∞« Ë√ hîd∞« Ë√ Ÿ«d∑îô«
dessins et modèles, doivent, en outre, …œU¥“ VπO≠ ,ÖULM∞« Ë√ Âußd∞«
être inscrits à l’institut algérien de nor- w≠ Êu≥d∞« Ác≥ bOÆ ,ÂbI¢ U± vK´
malisation et de propriété industrielle WO´UMB∞« WOJKLK∞ Ídz«eπ∞« bNFL∞«
sur la production de certificat d’ins- …œUN® r¥bI¢ vK´ ¡UM° UNLOEM¢Ë
cription délivré par qπº∞« ͸u±Q± s± WLKºL∞« bOI∞«
le secrétaire-greffier du tribunal, dans U±u¥ sO£ö∏∞« œËb• w≠ ͸Uπ∑∞«
les trente jours qui suivent cette ins- WKzU© X∫¢ ,bOI∞« «cN∞ WF°U∑∞«
cription, à peine de nullité à l’égard ‹U´uO∂∞«Ë dOG∞« ÁUπ¢ ÊöD∂∞«
des tiers, des ventes, cessions ou nan- lO∂∞« ‰uLA° Êu≥d∞« Ë√ ‹ô“UM∑∞«Ë
tissements en ce qu’ils s’appliquent hîd∞«Ë Ÿ«d∑îô« ‹«¡«d∂°
aux brevets d’invention et aux ‰UJ®_«Ë W¥¸Uπ∑∞« ‹U±öF∞«Ë
licences, aux marques de fabrique et .WO´UMB∞« ÖULM∞«Ë
de commerce, aux dessins et modèles
industriels.
Les brevets d’invention compris dans UNKL® w∑∞« Ÿ«d∑îô« ‹«¡«d° vI∂¢Ë
la cession d’un fonds de commerce WF{Uî ͸Uπ∑∞« q∫L∞« s´ ‰“UM∑∞«
restent soumis, pour leur transmission, v∞≈ UN∞UI∑≤« ‚d© hª¥ ULO≠
aux règles édictées par la législation l¥dA∑∞« U≥¸dI¥ w∑∞« b´«uI∞«
en vigueur. .‰uFHL∞« ͸Uº∞«
56
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 102
Art. 100– L’omission dans les borde- b•«Ë ‰UL≥≈ vK´ V¢d∑¥ :100 …œUL∞«
reaux d’une ou plusieurs des énoncia- w≠ …œ¸«u∞« ‹U≤UO∂∞« s± d∏Ø√ Ë√
tions prescrites à l’article 98 n’entraî- ¸d{ tM´ QA≤ «–≈ ÊöD° 98 …œUL∞«
nera nullité de l’inscription que lors- Ê√ “uπ¥ ôË .s¥bÆUF∑L∞« dOG∞
qu’il en aura résulté un préjudice au ô≈ ÊöD∂∞« «cN° rJ∫∞« VKD¥
détriment des tiers. La nullité ne pour- s± ¸d{ rNI∫∞ s¥c∞« ’Uª®_«
ra être demandée que par ceux aux- sJL¥Ë ‰öîù« Ë√ ‰UL≥ù« ¡«d§
quels l’omission ou l’irrégularité WOL≥√ Vº• ¸dI¢ Ê√ rØU∫LK∞
porterait préjudice, et les tribunaux .t∞uFH± dB•Ë ‰UD°≈ t´u≤Ë ¸dC∞«
peuvent, selon la nature et l’étendue
du préjudice, annuler l’inscription ou
en réduire l’effet.
Lorsque des effets négociables sont q¥u∫∑K∞ WK°UÆ ‹«bMß ‹b§Ë «–≈
créés en représentation de la créance UI≠Ë ÊuLCL∞« s¥b∞« q∫± ÊuJ∑∞
57
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 103
Si plusieurs effets sont créés pour s¥b∞« q∏L¢ ‹«bMß …b´ ‹b§Ë «–≈Ë
représenter la créance, le privilège U•uML± t° oKF∑L∞« “UO∑±ô« ÊuJO≠
attaché à celle-ci est exercé par le pre- »Uº∫∞ W∂∞UDL∞U° sOLzUI∞« ‰Ë_
mier poursuivant pour le compte com- .s¥b∞« q±UJ∞Ë rNFOL§
mun et pour le tout.
Tous les porteurs de ces effets vien- ‹«bMº∞« wK±U• lOL§ „¸UA¥Ë
nent en concurrence pour l’exercice de “UO∑±ô« o• W߸UL± w≠ …¸uØcL∞«
leur privilège, quelle que soit w∑∞« ‹«bMº∞« ‚UI∫∑ß« ÊUØ ULN±
l’échéance des effets dont ils sont por- .UN≤uKL∫¥
teurs.
Art. 104– Les inscriptions sont rayées, ÊUØ ¡«uß bOI∞« VDA¥ :104 …œUL∞«
soit du consentement des parties inté- «–≈ WOMFL∞« ·«d©_« WI≠«uL°
ressées et ayant capacité à cet effet, W°uKDL∞« WOK≥_« rN¥b∞ ‹d≠u¢
soit en vertu d’un jugement passé en Vº∑Ø« rJ• vC∑IL° Ë√ ,tz«d§ù
force de chose jugée. .t° wCIL∞« ¡wA∞« …uÆ
Dans le cas où les causes de l’inscrip- Ê≈ bOI∞« »U∂ß√ ¡UCI≤« W∞U• w≠Ë
tion ont été éteintes, la radiation peut r∑¥ Ê√ sJL¥ W∞U∫∞« Ác≥ w≠ VDA∞«
58
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 106
Art. 106– Lorsque la radiation, non r∞ Íc∞« VDA∞« ÊUØ «–≈ :106 …œUL∞«
consentie par le créancier, est de- s´ U°uKD± ,sz«b∞« tOK´ o≠«u¥
mandée par voie d’action principale, Ác≥ l≠¸ VπO≠ WOKÅ√ Èu´œ o¥d©
cette action est portée devant le tribu- Íc∞« ÊUJL∞« WLJ∫± ÂU±√ Èu´b∞«
nal du lieu où l’inscription a été prise. .bOI∞« tO≠ qB•
Un état des inscriptions ou mentions, ‰Ëb§ V∞U© qJ∞ rKº¥ Ê√ Vπ¥ ULØ
effectuées à l’Institut algérien de nor- XL¢ w∑∞« ‹U≤UO∂∞« Ë√ œuOI∞U°
malisation et de propriété industrielle, WOJKLK∞ Ídz«eπ∞« bNFL∞U°
doit de même être délivré à toute .UNLOEM¢Ë WO´UMB∞«
réquisition.
Art. 108– Dans aucun cas, les se- qπº∞« ͸u±QL∞ “uπ¥ ô :108 …œUL∞«
crétaires-greffiers ne peuvent refuser Ê√ ‰«u•_« dzUß w≠ ͸Uπ∑∞«
les inscriptions ni la délivrance des rOKº¢ Ë√ œuOI∞U° ÂUOI∞« s´ «uFM∑L¥
états ou certificats requis. .W°uKDL∞« ‹«œUNA∞« Ë√ ‰Ë«bπ∞«
Art. 109– À défaut de stipulation `¥dÅ ◊d® b§u¥ r∞ «–≈ :109 …œUL∞«
expresse dans le contrat de vente, l’ac- Èu´œ Z∑M¢ wJ∞ Vπ¥ lO∂∞« bI´ w≠
tion résolutoire doit, pour produire UNOK´ d®R¥ Ê√ U≥¸U£¬ aºH∞«
effet, être mentionnée et réservée bOÆ w≠ W∫¥dÅ WHB° kH∫¢Ë
expressément dans l’inscription du ôË .97 …œUL∞« w≠ tOK´ “UO∑±ô«
privilège prévue à l’article 97. Elle ne ¡UCI≤« bF° dOG∞« vK´ UNF≠¸ “uπ¥
peut être exercée au préjudice des tiers …dB∫M± Èu´b∞« ÊuJ¢Ë “UO∑±ô«
après l’extinction du privilège. Cette w∑∞« dÅUMF∞U° tºH≤ “UO∑±ôUØ
action est limitée, comme le privilège, .lO∂∞« UNKL®
aux seuls éléments qui ont fait partie
de la vente.
Art. 110– En cas de résolution ju- w≠ lzU∂∞« vK´ Vπ¥ :110 …œUL∞«
diciaire ou amiable de la vente, le ven- ͸UO∑îô« Ë√ wzUCI∞« aºH∞« W∞U•
deur est tenu de reprendre tous les élé- dÅUM´ lOL§ œd∑º¥ Ê√ lO∂K∞
ments du fonds qui ont fait partie de la ,lO∂∞« UNKL® w∑∞« ͸Uπ∑∞« q∫L∞«
vente, même ceux pour lesquels son vCI≤« w∑∞« dÅUMF∞« UNO≠ UL°Ë
privilège et l’action résolutoire sont .aºH∞« Èu´œ w≠ tI•Ë Á“UO∑±« UNO≠
éteints.
Art. 111– Le vendeur qui exerce l’ac- rzUI∞« lzU∂∞« vK´ Vπ¥ :111 …œUL∞«
tion résolutoire doit la notifier aux sOMz«b∞« mK∂¥ Ê√ aºH∞« Èu´b°
créanciers inscrits sur le fonds au ¸U∑ªL∞« W±UÆù« q∫± w≠ s¥bOIL∞«
domicile par eux élu dans leurs ins- .r≥œuOÆ ‹UOKL´ w≠ rNM±
criptions.
Art. 112– Le vendeur, qui a stipulé bM´ lzU∂∞« ◊d∑®« «–≈ :112 …œUL∞«
lors de la vente que faute de paiement tºH≤ ¡UIK¢ s± bIF∞« aº≠ lO∂∞«
dans le terme convenu la vente serait oH∑L∞« q§_« w≠ sL∏∞« l≠œ ÂbF∞
résolue de plein droit, ou qui en a obte- Íd∑AL∞«Ë lzU∂∞« v{«d¢ «–≈ Ë√ tOK´
nu de l’acquéreur la résolution à lzU∂∞« vK´ V§Ë lO∂∞« aº≠ vK´
l’amiable, doit notifier aux créanciers WDß«u° s¥bOIL∞« sOMz«b∞« ⁄ö°≈
inscrits par acte extrajudiciaire aux ‹ö∫± w≠Ë wzUCÆ dO¨ ¡«d§≈
domiciles élus, la résolution encourue qÅU∫∞« aºH∞U° …¸U∑ªL∞« rN∑±UÆ≈
ou consentie qui ne deviendra définiti- aºH∞« «c≥ `∂B¥ ôË tOK´ oH∑L∞« Ë√
ve qu’un mois après la notification a¥¸U¢ s± dN® wC± bF° ô≈ UOzUN≤
ainsi faite. qJA∞« vK´ qÅU∫∞« mOK∂∑∞«
.¸uØcL∞«
62
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 116
Art. 113– Lorsque la vente d’un fonds q∫L∞« lO° VK© «–≈ :113 …œUL∞«
est poursuivie aux enchères publiques, ¡«uß WOMKF∞« …b¥«eL∞U° ͸Uπ∑∞«
à la requête d’un syndic de faillite, ou Ë√ WºOKH∑∞« qOØË VKD° ÊUØ
de règlement judiciaire, de tous liqui- Ë√ sOHBL∞« Ë√ ,WOzUCI∞« W¥uº∑∞«
dateurs, soit judiciairement à la requê- o• V•UÅ Í√ s´ «¸œUÅ VKD∞« ÊUØ
te de tout autre ayant droit, le poursui- t∂K© ⁄ö°≈ V∞UD∞« vK´ V§Ë ,dî¬
vant doit la notifier par acte extrajudi- sOFzU∂K∞ wzUCÆ dO¨ ¡«d§≈ WDß«u°
ciaire aux précédents vendeurs, au ¸U∑ªL∞« W±UÆù« q∫± w≠ sOI°Uº∞«
domicile élu dans leurs inscriptions `¥dB∑∞« l± r≥œuOÆ w≠ sOFL∞«Ë
avec déclaration que, faute par eux aºH∞« Èu´œ «uF≠d¥ r∞ «–≈ rN≤Q°
d’intenter l’action résolutoire dans le jIß mOK∂∑∞« a¥¸U¢ s± dN® ‰öî
mois de la notification, ils seront .œ«eL∞« tOK´ wß«d∞« ÁUπ¢ UNO≠ rNI•
déchus, à l’égard de l’adjudicataire, du
droit de l’exercer.
Art. 116– Est réputée non écrite, dans ◊d® qØ UO¨ô d∂∑F¥ :116 …œUL∞«
tout acte constatant une vente de fonds ͸Uπ∑∞« q∫L∞« lO° bI´ w≠ œ¸«Ë
63
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 117
Art. 117– Tout apport de fonds de q∫± r¥bI¢ qØ lCª¥ :117 …œUL∞«
commerce fait à une société est mis :WO∞U∑∞« ◊ËdAK∞ WØdA∞« v∞≈ ͸Uπ¢
aux conditions suivantes :
b) si, au contraire, le fonds est apporté ͸Uπ∑∞« q∫L∞« ÊUØ «–≈ U±√ -°
à une société déjà constituée, l’apport ,UI°Uß W≤uJ± WØd® hª¥ ÂbIL∞«
doit faire l’objet d’une publicité spé- W∞U∫∞« Ác≥ w≠ W±bIL∞« WB∫∞« ÊS≠
ciale telle qu’elle est définie par les ’Uî dA≤ q∫± ÊuJ¢ Ê√ Vπ¥
articles 79 et 83 du présent code. 79 sO¢œUL∞« w≠ sO∂± u≥ U± Vº•
.Êu≤UI∞« «c≥ s± 83Ë
sie par les coassociés pour l’établisse- V∑J± w≠ ¸U∑ªL∞« s©uL∞« sOF¥
ment de cet acte. ¡UØdA∞« Á¸U∑ª¥ Íc∞« oO£u∑∞«
.bIF∞« «c≥ l{u∞
Art. 118– Les fonds de commerce Í“UO∫∞« s≥d∞« “uπ¥ :118 …œUL∞«
peuvent faire l’objet de nantissement, dOG∞ W§U• ÊËœ ,W¥¸Uπ∑∞« ‹ö∫LK∞
sans autres conditions et formalités …¸dIL∞« ‹«¡«d§ù«Ë ◊ËdA∞«
que celles prescrites par les disposi- :WO∞U∑∞« ÂUJ•_« V§uL°
tions ci-après.
Art. 119– Sont seuls susceptibles s≥d∞« qLA¥ Ê√ “uπ¥ ô :119 …œUL∞«
d’être compris dans le nantissement ¡«e§_« s± ͸Uπ∑∞« q∫LK∞ Í“UO∫∞«
comme faisant partie d’un fonds de rßô«Ë q∫L∞« Ê«uM´ ô≈ t∞ WF°U∑∞«
commerce, l’enseigne et le nom com- …¸U§ù« w≠ o∫∞«Ë ͸Uπ∑∞«
mercial, le droit au bail, la clientèle et ÀU£_«Ë W¥¸Uπ∑∞« …dNA∞«Ë szU°e∞«Ë
l’achalandage, le mobilier commer- w∑∞« ‹ôü«Ë ‹«bFL∞«Ë ͸Uπ∑∞«
cial, matériel ou l’outillage servant à q∫L∞« ‰öG∑ß« w≠ qLF∑º¢
l’exploitation du fonds, les brevets hîd∞«Ë Ÿ«d∑îô« ‹«¡«d°Ë
d’invention, les licences, les marques …¸Uπ∑∞« Ë√ lMB∞« ‹U±ö´Ë
de fabrique et de commerce, les des- vK´Ë WO´UMB∞« ÖULM∞«Ë Âußd∞«Ë
sins et modèles industriels et, généra- WOJKL∞« ‚uI• ÂuLF∞« t§Ë
lement, les droits de propriété indus- WOMI∑∞« Ë√ WO°œ_«Ë WO´UMB∞«
trielle, littéraire ou artistique qui y .t° WD∂¢dL∞«
sont attachés.
Le certificat d’addition postérieur au bF° …¸œUB∞« WO≠U{ù« …œUNA∞« Ê≈Ë
nantissement qui comprend le brevet ,WI∂DML∞« …¡«d∂K∞ WK±UA∞«Ë s≥d∞«
auquel il s’applique, suit le sort de ce …¡«d∂∞« Ác≥ dOB± l∂∑¢ UNOK´
brevet et fait partie comme lui du gage .QAML∞« s≥d∞« s± «¡e§ ÊuJ¢Ë
constitué.
celles-ci doivent être désignées par U≥eØd± ÊUO∂° …dOî_« Ác≥ sOOF¢
l’indication précise de leur siège. .WÆb∞« t§Ë vK´
Art. 121– L’inscription doit être prise, ‰öî bOI∞« ¡«d§≈ Vπ¥ :121 …œUL∞«
à peine de nullité du nantissement, bIF∞« a¥¸U¢ s± U±u¥ sO£ö£
dans les trente jours de la date de l’ac- .ÊöD∂∞« WKzU© X∫¢ ,wºOßQ∑∞«
te constitutif.
Cette nullité peut être invoquée par ÊUØ Ê≈Ë W∫KB± Í– qJ∞ “uπ¥Ë
tout intéressé même par le débiteur. «cN° pºL∑¥ Ê√ tºH≤ s¥bL∞«
.ÊöD∂∞«
Art. 122– Le rang des créanciers sOMz«b∞« VO¢d¢ Ídπ¥ :122 …œUL∞«
67
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 123
gagistes entre eux est déterminé par la Vº• vK´ rNMO° ULO≠ sOMN¢dL∞«
date de leurs inscriptions. ÊuJ¢Ë .r≥œuOÆ a¥¸U¢ VO¢d¢
Les créanciers inscrits le même jour b•«Ë Âu¥ w≠ s¥bOIL∞« sOMz«bK∞
viennent en concurrence. .W¥ËUº∑± …b•«Ë W∂¢¸
Dans les trente jours de l’avis à eux sN¢dL∞« sz«b∞« Ë√ lzU∂∞« vK´ Vπ¥Ë
notifié ou dans les trente jours où ils tKLF∞ WO∞U∑∞« U±u¥ sO£ö£ ‰öî w≠
ont eu connaissance du déplacement, hOBM∑∞« vK´ qLF¥ Ê√ qIM∞U°
le vendeur ou le créancier gagiste doi- b¥bπ∞« eØdL∞« vK´ bOI∞« g±UN°
vent faire mentionner, en marge de ͸Uπ∑∞« q∫L∞« tO∞≈ qI∑≤« Íc∞«
l’inscription existante, le nouveau .p∞cØ qLF∞«Ë
siège du fonds, et si le fonds a été ’UB∑î« …dz«œ v∞≈ tKI≤ r¢ «–≈
transféré dans un autre ressort, faire ‰Ë_« ÁbOÆ qI≤ vK´ ,Èdî√ WLJ∫±
reporter à sa date l’inscription primiti- WLJ∫L∞« qπº° wKÅ_« tª¥¸U¢ w≠
ve avec l’indication du nouveau siège .b¥bπ∞« ÁeØd± ÊUO°Ë UNO∞≈ qI≤ w∑∞«
68
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 124
En cas d’omission des formalités pres- …¸dIL∞« ‹«¡«d§ù« ‰UL≥≈ W∞U• w≠Ë
crites par l’alinéa précédent, le créan- o• jIº¥ Ê√ sJL¥ ,WI°Uº∞« …dIH∞U°
cier inscrit peut être déchu de son pri- t≤√ X∂£ «–≈ bOIL∞« sz«b∞« “UO∑±«
vilège s’il est établi que, par négligen- ¸dC∞« ‚U∫∞≈ w≠ ÁdOBI∑° V∂º¢
ce, il a causé un préjudice aux tiers lÆË s¥c∞« s¥bÆUF∑L∞« dOG°
induits en erreur sur la condition juri- W∞U∫∞« vK´ nÆu∞« w≠ rNDOKG¢
dique du fonds. .͸Uπ∑∞« q∫LK∞ WO≤u≤UI∞«
Art. 124– Le propriétaire qui poursuit Èu´œ lzU∂∞« ÂUÆ√ «–≈ :124 …œUL∞«
la réalisation du bail de l’immeuble qG∑º¥ Íc∞« q∫L∞« ¸Uπ¥≈ bI´ aºH°
dans lequel s’exploite un fonds de œuOI° qI∏± ͸Uπ¢ q∫± tO≠
commerce grevé d’inscription, doit sOMz«b∞« ⁄ö°≈ tOK´ V§Ë ,WLßd±
69
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 125
Art. 125– Tout créancier qui exerce d®U∂¥ sz«œ qJ∞ “uπ¥ :125 …œUL∞«
des poursuites de saisie-exécution, et s¥bLK∞Ë ÍcOHM¢ eπ• ¡«d§≈
le débiteur contre lequel elles sont s± VKD¥ Ê√ ,¡«d§ù« «cN∞ ÷dFL∞«
exercées, peuvent demander, devant le q∫L∞« UN¢dz«b° lI¥ w∑∞« WLJ∫L∞«
tribunal dans le ressort duquel s’ex- ͸Uπ∑∞« q∫L∞« lO° ,͸Uπ∑∞«
ploite le fonds, la vente du fonds de ‹«bFL∞« l± tOK´ “uπ∫L∞«
commerce du saisi avec le matériel et .t∞ WF°U∑∞« lzUC∂∞«Ë
les marchandises qui en dépendent.
70
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 125
Il en est de même si, sur l’instance Èu´bK∞ W∂ºM∞U° ,p∞– q∏± Ídπ¥Ë
introduite par le débiteur, le créancier VK© «–≈ ULO≠ ,s¥bL∞« s± W´u≠dL∞«
demande à poursuivre la vente du .͸Uπ∑∞« q∫L∞« lO° WF°U∑± sz«b∞«
fonds.
S’il ne le demande pas, le tribunal fixe œb∫¢ p∞– sz«b∞« V∞UD¥ r∞ «–≈Ë
le délai dans lequel la vente du fonds r∑¥ Ê√ Vπ¥ w∑∞« WKNL∞« WLJ∫L∞«
doit avoir lieu à la requête du débiteur, s¥bL∞« VK© vK´ ¡UM° lO∂∞« UNO≠
suivant les formalités édictées par l’ar- …œUL∞« w≠ …¸dIL∞« ŸU{Ë_« Vº•
ticle 127 ci-après, et il ordonne que, «–≈ t≤Q° q±Q¢Ë ,ÁbF° U≥dØ– w¢ü« 127
faute par le débiteur d’avoir fait procé- WKNL∞« w≠ lO∂∞« s¥bL∞« d®U∂¥ r∞
der à la vente dans ledit délai, les ‹«¡«d§S° dOº∞« n≤Q∑º¥ …¸uØcL∞«
poursuites de saisie exécution sont s± ¡«b∑°« l°U∑¢Ë ÍcOHM∑∞« eπ∫∞«
reprises et continuées sur les derniers .ÁbM´ XHÆË ¡«d§≈ dî¬
errements.
pas d’autre créancier inscrit ou oppo- ◊dA°Ë ÷¸UF± Ë√ bOI± sz«œ „UM≥
sant, et sauf prélèvement des frais pri- t∞ sL∞ …“U∑LL∞« n¥¸UBL∞« ŸUD∑Æ«
vilégiés au profit de qui de droit, à per- …d®U∂± sL∏∞« i∂I¥ ÊQ° UNO≠ o∫∞«
cevoir le prix directement et sur sa n™uL∞« s± ,‰UB¥≈ œdπ± q°UI±
simple quittance de l’officier public t•dD∞ p∞–Ë lO∂∞U° rzUI∞« w±uLF∞«
vendeur, en déduction ou jusqu’à l± wKÅ_« tM¥b∞ «b¥bº¢ Ë√ tM¥œ s±
concurrence de sa créance en principal .n¥¸UBL∞«
et frais.
Le tribunal statue dans les deux mois Èu´b∞« w≠ WLJ∫L∞« X∂¢ Ê√ Vπ¥Ë
de la première audience, par jugement V§uL° WºK§ ‰Ë√ s± s¥dN® ‰öî
non susceptible d’opposition, exécu- q°UÆË tO≠ W{¸UFLK∞ q°UÆ dO¨ rJ•
toire nonobstant toute voie de recours. ‚d© lOL§ s± r¨d∞U° cOHM∑K∞
.sFD∞«
L’appel est formé dans les trente jours sO£ö∏∞« ‰öî ·UMµ∑ßô« l≠d¥Ë
de sa signification à partie. .wMFL∞« ·dD∞« v∞≈ tGOK∂¢ s± U±u¥
La demande est portée devant le tribu- qG∑º¥ w∑∞« WLJ∫LK∞ VKD∞« l≠d¥Ë
nal dans le ressort duquel s’exploite …dz«œ w≠ ͸Uπ∑∞« q∫L∞«
ledit fonds, lequel statue comme il est UI≠Ë UNLJ• ¸bB¥Ë ,UNÅUB∑î«
dit aux alinéas 5, 6, 7 et 8 de l’article …œUL∞« s± 8Ë 7Ë 6Ë 5 ‹«dIH∞« ‰PL∞
125 ci-dessus. .Áö´√ …¸uØcL∞« 125
72
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 127
L’affiche est insérée, dix jours avant la s± ÂU¥√ …dA´ q∂Æ Êö´ù« dAM¥
vente, au bulletin officiel des WOLßd∞« …dAM∞« w≠ lO∂∞«
annonces légales et en outre dans un p∞– s´ öC≠Ë WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞
journal habilité à recevoir les ‹U≤ö´ùU° WB∑ª± …b¥d§ w≠
annonces légales dans la daïra ou la w∑∞« W¥ôu∞« Ë√ …dz«b∞« w≠ WO≤u≤UI∞«
wilaya dans laquelle le fonds est situé. .͸Uπ∑∞« q∫L∞« UNO≠ b§u¥
La publicité est constatée par une w≠ tM´ …¸U®≈ bOI° dAM∞« X∂∏¥Ë
mention faite dans le procès-verbal de .lO∂∞« dC∫±
vente.
Il est statué, s’il y a lieu, sur les fOz¸ ¡UC∑Æô« tM´ qBH¥Ë
moyens de nullité de la procédure de w∑∞« …dz«bK∞ l°U∑∞« ÊUJLK∞ WLJ∫L∞«
vente antérieure à l’adjudication, et ͸Uπ∑∞« q∫L∞« ‰öG∑ß« UNO≠ Ídπ¥
sur les dépens, par le président du tri- ‹«¡«d§≈ ÊöD∂° sFD∞« t§Ë√ w≠
bunal du lieu de la daïra où s’exploite w≠Ë ,œ«eL∞« wßdL∞ WI°Uº∞« lO∂∞«
le fonds; ces moyens devront être t§Ë√ r¥bI¢ Vπ¥Ë n¥¸UBL∞«
opposés, à peine de déchéance, huit WO≤UL∏° œ«eL∞« wßd± q∂Æ ÊöD∂∞«
jours au moins avant l’adjudication. ◊uIß WKzU© X∫¢ qÆ_« vK´ ÂU¥√
L’ordonnance rendue par le président rJ• ¸bB¥Ë ,UN° ÂUOI∞« w≠ ,o∫∞«
interviendra sous le même délai. .WKNL∞« fH≤ w≠ fOzd∞«
Les dispositions de l’article 127 ci- vK´ ,Áö´√ 127 …œUL∞« ÂUJ•√ o∂D¢Ë
dessus sont applicables à la vente ainsi vK´ WLJ∫L∞« s± ¸dIL∞« lO∂∞«
ordonnée par 1e tribunal. .¸uØcL∞« qJA∞«
Art. 129– Faute par l’adjudicataire tOK´ wß«d∞« rI¥ r∞ «–≈ :129 …œUL∞«
d’exécuter les clauses de l’adjudica- œ«eL∞« wßd± ◊Ëd® cOHM∑° œ«eL∞«
tion, le fonds sera vendu à la folle o¥d© s´ ͸Uπ∑∞« q∫L∞« lO° œUF¥
enchère après sommation non suivie Ÿu∂∑± dO¨ ¸«c≤≈ bF° …b¥«eL∞« …œU´≈
d’effet dans un délai de vingt jours et p∞–Ë U±u¥ s¥dA´ WKN± w≠ ,WπO∑M°
selon les formes prescrites par l’article 127 …œUL∞« w≠ …¸dIL∞« ŸU{Ëú∞ UI≠Ë
127 ci-dessus. .Áö´√
Le fol enchérisseur est tenu, envers les ÁUπ¢ ,nKª∑L∞« b¥«eL∞« ÂeK¥Ë
créanciers du vendeur et le vendeur ‚dH∞U° tºH≤ lzU∂∞«Ë lzU∂∞« wMz«œ
lui-même, de la différence entre son lO∂∞« t° r¢ Íc∞« sL∏∞« sO° qÅU∫∞«
prix et celui de la revente sur folle lO∂∞« …œU´≈ s± qÅU∫∞« sL∏∞«Ë t∞
enchère, sans pouvoir réclamer l’excé- Ê√ ÊËœ ,…b¥«eL∞« …œU´≈ o¥d© s´
dent s’il y en a. W∂∞UDL∞« w≠ o∫∞« t∞ ÊuJ¥
.‹b§Ë Ê≈ …b¥«eL∞U°
Art. 130– Il n’est procédé à la vente …b• vK´ lO∂∞« “uπ¥ ô :130 …œUL∞«
séparée d’un ou plusieurs éléments q∫L∞« dÅUM´ s± d∏Ø√ Ë√ b•«u∞
d’un fonds de commerce grevé d’ins- VK© ÊUØ «–≈ ,œuOI° qI∏L∞« ͸Uπ∑∞«
criptions, poursuivie soit sur saisie- Ë√ ÍcOHM¢ eπ• V§uL° lO∂∞«
75
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 131
les formes prescrites par les articles s±Ë 85 œ«uL∞« w≠ …¸dIL∞« ŸU{Ë_«
85, 125 à 128, 130 et 133. .133Ë 130Ë 128 v∞≈ 125
Lorsque la vente du fonds n’a pas eu ͸Uπ∑∞« q∫L∞« lO° qB∫¥ r∞ «–≈Ë
lieu aux enchères publiques en vertu et œ«uL∞« vC∑IL° WOMKF∞« …b¥«eL∞U°
en conformité des articles 125 à 128, 140Ë 133Ë 130Ë 128 v∞≈ 125 s±
130, 133, 140, et 141, l’acquéreur qui vK´ VπO≠ ,UN∞ UI∂©Ë 141Ë
veut se garantir des poursuites des ¡UI¢≈ w≠ V¨d¥ Íc∞« Íd∑AL∞«
créanciers inscrits est tenu, à peine de mK∂¥ Ê√ s¥bOIL∞« sOMz«b∞« ‹UI•ö±
déchéance, avant la poursuite ou dans q∫± w≠ s¥bOIL∞« sOMz«b∞« lOL§
les trente jours de la sommation de r≥œuOÆ w≠ rNM± ¸U∑ªL∞« W±UÆù«
payer à lui faite, de notifier à tous les q∂ÆË o∫∞« ◊uIß WKzU© X∫¢
créanciers inscrits au domicile élu par s± U±u¥ sO£ö£ ‰öî Ë√ WI•öL∞«
eux dans leurs inscriptions : ‹U≤UO∂∞« t∞ mK∂L∞« l≠b∞U° ¸«c≤ù«
:WO¢ü«
1°) les nom, prénoms et domicile du
vendeur, la désignation précise du l± tM©u±Ë t∂I∞Ë lzU∂∞« rß« -1
fonds, le prix, non compris le matériel sL∏∞«Ë WÆb° ͸Uπ∑∞« q∫L∞« ÊUO°
et les marchandises, ou l’évaluation du dØ– Ë√ lzUC∂∞«Ë ‹«bFL∞« ¡UM∏∑ßU°
fonds en cas de transmission à titre w≠ ͸Uπ∑∞« q∫LK∞ …¸bIL∞« WLOI∞«
gratuit, par voie d’échange ou de Ë√ ÷u´ ÊËb° t∑OJK± ‰UI∑≤« W∞U•
reprise, sans fixation de prix, les b¥b∫¢ ÊËœ ŸU§d∑ßô« Ë√ W{ËUFL∞U°
charges, les frais et loyaux coûts expo- ‹UIHM∞«Ë nO∞UJ∑∞«Ë sL∏∞«
sés par l’acquéreur; .Íd∑AL∞« UNF≠œ w∑∞« n¥¸UBL∞«Ë
2°) un tableau sur trois colonnes …bL´√ W£ö£ vK´ Íu∑∫¥ ‰Ëb§ -2
contenant : :wK¥ U± UNM± qØ sLC∑¥
77
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 133
Dans le cas où le titre du nouveau pro- “d•√ Íc∞« ¡«dA∞« bI´ qL® «–≈Ë
priétaire comprendrait divers éléments WHK∑ª± dÅUM´ b¥bπ∞« p∞UL∞« tOK´
d’un fonds, les uns grevés d’inscrip- qI∏± u≥ U± UNM± ,͸Uπ¢ q∫L∞
tions, les autres non grevés, situé ou œuOI° qI∏± dO¨ u≥ U± UNM±Ë ,œuOI°
non dans le même ressort, aliénés pour …b•«Ë WLJ∫± …dz«b° …œu§u± X≤UØË
un seul et même prix ou pour des prix b•«Ë sL∏°Ë WKL§ UNFO° lÆËË ô Â√
distincts, le prix de chaque élément est sL£ dØ– VπO≠ ,WHK∑ª± ÊUL£Q° Ë√
déclaré dans la notification, par venti- vK´Ë mOK∂∑∞« w≠ UNM± dBM´ qØ
lation, s’il y a lieu, du prix total expri- l± q∫± t∞ ÊUØ «–≈ qOBH∑∞« t§Ë
mé dans le titre. .bIF∞« w≠ W§¸bL∞« WO∞UL§ù« WLOI∞«
Art. 133– Tout créancier inscrit sur un bOI± sz«œ qJ∞ “uπ¥ :133 …œUL∞«
fonds de commerce peut, lorsque l’ar- Âb´ W∞U• w≠ ͸Uπ¢ q∫± vK´
78
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 134
ticle 131 n’est pas applicable, requérir t•d© VKD¥ Ê√,131 …œUL∞« oO∂D¢
sa mise aux enchères publiques, en Ê√ vK´ WOMKF∞« …b¥«eL∞U° lO∂K∞
offrant de porter le prix principal, non «b´ U± wKÅ_« tML£ l≠¸ ÷dF¥
compris le matériel et les marchan- dAF∞« ¸«bIL° lzUC∂∞«Ë ‹«bFL∞«
dises, à un dixième en sus et de donner ÊUL£√ l≠b∞ tM´ U≤UL{ l≠b¥ Ê√Ë
caution pour le payement des prix et …¸bI∞« t∞ X∂∏¥ Ê√ Ë√ nO∞UJ∑∞«
charges ou de justifier de solvabilité .l≠b∞« vK´ WO≠UJ∞«
suffisante.
Art. 135– Lorsqu’une surenchère a été Ë√ bOI± sz«œ qJ∞ o∫¥ :135 …œUL∞«
notifiée, chacun des créanciers ins- …b¥«eL∞« …œU´≈ mOK∂¢ bM´ ÷¸UF±
crits, ou opposants, a le droit de se …b¥«eL∞« q∫± ‰uK∫∞« vK´ qLF∞«
faire subroger à la poursuite, si le sur- r∞ «–≈ ‹«¡«d§ù« WI•ö± w≠ …œU¥e∞U°
enchérisseur ne donne pas suite à l’ac- dN® ‰öî Á«u´œ dOî_« «c≥ l°U∑¥
tion dans le mois de la surenchère. .…b¥«eL∞« …œU´≈ s±
Art. 136– Les formalités de la pro- rL∑¥ Ê√ b¥«eL∞« vK´ :136 …œUL∞«
cédure et de la vente sont accomplies à qFH¥ r∞ «–≈Ë lO∂∞«Ë ‹«¡«d§ù«
la diligence du surenchérisseur, aux Ë√ bOI± sz«œ qJ∞ p∞c° ÂUOI∞« o∫O≠
frais, risques et périls du surenchéris- WF∂¢Ë WO∞ËRº±Ë WIH≤ vK´ ,d∑A±
seur et sa caution restant engagée t≤UL{ vI∂¥Ë …œU¥e∞U° b¥«eL∞«
selon les règles prescrites par les …¸dIL∞« b´«uI∞« Vº• vK´ U¥¸Uß
articles 125, alinéas 5 à 8, 126, 127 et 8 v∞≈ 5 s± ‹«dIH∞« 125 …œUL∞« w≠
80
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 138
Il est tenu, au-delà de son prix d’adju- wßd± mK∂± vK´ …œU¥“ U±eK± ÊuJ¥Ë
dication, de rembourser à l’acquéreur Íc∞« Íd∑ALK∞ œbº¥ ÊQ° œ«eL∞«
dépossédé les frais et loyaux coûts de ‹UIHM∞« ,…“UO∫∞« tM± X´e∑≤«
son contrat, ceux des notifications, tz«d® bIF∞ WO≤u≤UI∞« n¥¸UBL∞«Ë
ceux d’inscriptions et de publicité pré- bOI∞«Ë ‹UGOK∂∑∞« n¥¸UB± l±
vus par les articles 83 et 84, 97, 109 et 83 œ«uL∞« w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞« dAM∞«Ë
de 116 à 119 ci-dessus, et à qui de Áö´√ 119 v∞≈ 116 s±Ë 109Ë 97Ë 84Ë
droit ceux faits pour parvenir à la qÅu∑K∞ UNO≠ o∫∞« rN∞ ÊUØ sL∞Ë
revente. .lO∂∞« …œU´ù
Art. 138– L’article 129 est applicable vK´ 129 …œUL∞« Ídº¢ :138 …œUL∞«
à la vente et à l’adjudication sur suren- W∂ºM∞U° œ«eL∞« wßd±Ë lO∂∞«
chère. .…œU¥e∞U° œ«eLK∞
Art. 139– L’acquéreur surenchéri, qui œ«eL∞« Íd∑ALK∞ ÊuJ¥ :139 …œUL∞«
se rend adjudicataire par suite de la …œU´≈ bF° lO∂∞« t∞ v߸√ «–≈ tOK´
revente sur surenchère, a son recours o∫∞« …œU¥e∞U° œ«eL∞« V§uL° lO∂∞«
81
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 140
tel que de droit contre le vendeur pour Êu≤UI∞« rJ∫° lzU∂∞« vK´ Ÿu§d∞« w≠
le remboursement de ce qui excède le ’uBML∞« sL∏∞« vK´ œ«“ U± œ«bß
prix stipulé par son titre. .ÁbMß w≠ tOK´
Art. 140– Lorsque le prix de la vente UOzUN≤ lO∂∞« sL£ œb• «–≈ :140 …œUL∞«
est définitivement fixé, qu’il y ait eu Â√ …œU¥e∞U° …b¥«e± „UM≥ X≤UØ ¡«uß
ou non-surenchère et, à défaut d’en- sO° ‚UH¢« ‰uB• Âb´ W∞U• w≠Ë ô
tente entre les créanciers pour une dis- WI¥dD∞U° l¥“u∑∞U° ÂUOIK∞ sOMz«b∞«
tribution amiable, il sera procédé UI∂© r∑¥ l¥“u∑∞« ¡«d§≈ ÊS≠ W¥œu∞«
conformément aux règles édictées par U±Ë 400 …œUL∞« w≠ WMO∂L∞« b´«uIK∞
les articles 400 et suivants du code de .WO≤bL∞« ‹«¡«d§ù« Êu≤UÆ s± UNOK¥
procédure civile.
Art. 141– Dans ce cas, l’acquéreur w≠ Íd∑AL∞« vK´ Vπ¥ :141 …œUL∞«
sera tenu sur la sommation de tout ¸«c≤≈ vK´ ¡UM° ,Âe∑K¥ Ê√ W∞U∫∞« Ác≥
créancier et, à l’expiration d’un délai WºLî WKN± ¡UCI≤« bM´Ë ,sz«œ Í√
d’une quinzaine à dater de la notifica- ,¸«c≤ù« mOK∂¢ a¥¸U¢ s± U±u¥ dA´
tion de celle-ci, de déposer au greffe WLJ∫L∞« W°U∑Ø w≠ Ÿœu¥ Ê√
du tribunal compétent un duplicata du sO±Q∑∞« ‹U∂£≈ s± «dOE≤ WB∑ªL∞«
justificatif de sa consignation, les UHAØË t∞ WGK∂L∞« ‹U{¸UFL∞«Ë
oppositions qui lui ont été notifiées et q∫L∞« vK´ …œ¸«u∞« œuOI∞U°
un relevé des inscriptions grevant le .͸Uπ∑∞«
fonds.
82
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 142
Ces pièces sont enregistrées sur un d∑≠b° bF° ULO≠ ozU£u∞« Ác≥ qπº¢Ë
registre à souches et, il est délivré un Ãdª∑º± qÅË tM± rKº¥ W±Ë¸√ Í–
récépissé extrait dudit registre et men- :wK¥ U± sLC∑¥ ¸uØcL∞« d∑≠b∞« s±
tionnant :
1°) le numéro d’entrée apposé sur les ozU£u∞« vK´ øb¥ ,Ÿ«b¥ù« rƸ -1
pièces conformément au 1° alinéa ci- v∞Ë_« …dIH∞« w≠ sO∂± u≥ UL∞ UI∂©
dessus; ,Áö´√
3°) le nombre et la nature de ces pièces ÊUO° l± ozU£u∞« Ác≥ Ÿu≤Ë œb´ -3
avec l’indication du but dans lequel le ,Ÿ«b¥ù« s± ·bN∞«
dépôt a été fait;
83
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 143
Le registre est signé par première et …dOî_«Ë v∞Ë_« W∫HB∞« vK´ lÆu¥
dernière feuille, coté et paraphé en lÆu¥Ë rÆd¢ ULØ d∑≠b∞« s±
toutes ses feuillets par le président du s± t¢U∫HÅ W≠UØ vK´ ¸UB∑îU°
tribunal et arrêté chaque jour. tKHÆ Ídπ¥Ë ,WLJ∫L∞« fOz¸ ·d©
.Âu¥ ÒqØ
Ils tiennent un fichier alphabétique des ¡ULßQ° Íbπ°√ ”dNH° «uEH∑∫¥ Ê√Ë
noms des débiteurs avec l’indication w∑∞« bOI∞« ÂUƸ√ ÊUO° l± sOM¥bL∞«
des numéros des inscriptions les concer- .rNBª¢
nant.
Le papier sur lequel sont établis les bor- UNOK´ X∂∏¢ w∑∞« WƸu∞« ÂbI¢Ë
dereaux est fourni par les secrétaires- qπº∞« ͸u±Q± q∂Æ s± ,‰Ë«bπ∞«
greffiers aux frais des requérants. .UN∂KD¥ s± WIH≤ vK´ ,͸Uπ∑∞«
84
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 145
Art. 144– Le dépôt des actes de vente Ë√ lO∂∞« bI´ Ÿ«b¥≈ X∂∏¥ :144 …œUL∞«
ou de nantissement de fonds de com- ͸Uπ∑∞« q∫LK∞ Í“UO∫∞« s≥d∞«
merce, prescrit par les articles 98 et 99 99Ë 98 sO¢œUL∞« w≠ tOK´ ’uBML∞«
est constaté sur un registre spécial tenu ͸u±Q± ·d© s± ’Uî d∑≠œ w≠
par le Centre National du Registre de .͸Uπ∑∞« qπº∞«
Commerce.
Ce procès-verbal est signé par les vK´ ͸Uπ∑∞« qπº∞« ͸u±Q± lÆu¥Ë
secrétaires-greffiers. d∑≠œ ÂUL¢≈ bF°Ë ,dC∫L∞« «c≥
Le registre de dépôt, complété par un ¡ULß√Ë Íbπ°_« ”dNH∞U° Ÿ«b¥ù«
répertoire alphabétique des noms des lÆu¥Ë rÆd¥ sOFzU∂∞« Ë√ sOM¥bL∞«
débiteurs ou vendeurs est coté, para- sO∂± u≥ ULØ qHI¥ r£ ¸UB∑îU° tOK´
phé et arrêté comme prévu à l’article .WI°Uº∞« 142 …œUL∞« w≠
142 ci-dessus.
Art. 146– Chaque année, au mois de W∞Ëb∞« qOØË vK´ ÷dF¢ :146 …œUL∞«
modification décembre, le procureur de la WMß qØ s± d∂Lߥb dN® w≠
République se fait représenter les œ«uL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞« d¢U≠b∞«
registres prévus par les articles ci-des- U≥«u∑∫± WF§«d± bF°Ë Áö´√ WI°Uº∞«
sus; il en vérifie la tenue, s’assure que vK´ l∂¢« bÆ bOI∞« Ê√ s± bØQ∑∞«Ë
les prescriptions ont été rigoureuse- dî¬ q¥– w≠ UNOK´ ‚œUB¥ WÆb∞« t§Ë
ment suivies et en donne l’attestation .bOÆ
au pied de la dernière inscription.
86
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 149
Art. 150– (Décret législatif n° 93-08 08-93 rƸ ÂußdL∞«( :150 …œUL∞«
du 25-04-1993) .Quiconque contrevien- VÆUF¥ )1993 q¥d°√ 25 w≠ Œ¸R±
dra à l’interdiction prononcée à l’ar- dN®√ 3 v∞≈ dN® s± f∂∫∞U°
ticle précédent, sera puni d’un empri- Ë√ Ãœ 100.000 “ËUπ∑¢ ô W±«dG°Ë
sonnement d’un mois à trois mois et qØ ,jI≠ sO∑°uIF∞« sO¢U≥ Èb•S°
d’une amende qui ne pourra excéder tOK´ ’uBML∞« dE∫∞« n∞Uª¥ s±
100.000 DA, ou de l’une de ces deux .WI°Uº∞« …œUL∞« w≠
peines seulement.
Art. 151– Le payement du prix d’ac- sL£ l≠œ ÊuJ¥ Ê√ “uπ¥ :151 …œUL∞«
quisition de l’outillage et du matériel eONπ∑∞« ‹«bF±Ë ‹«Ëœ_« „ö∑±«
d’équipement professionnel, peut être W∂ºM∞U° ¡«uß W≤uLC± WOMNL∞«
garanti soit vis-à-vis du vendeur soit Íc∞« ÷dILK∞ W∂ºM∞U° Ë√ lzU∂K∞
vis-à-vis du prêteur qui avance les ,lzU∂K∞ Áb¥bº∑∞ “ö∞« ‰UL∞« ÂbI¥
fonds nécessaires au payement du ven- œËb∫L∞« Í“UO∫∞« s≥d∞U° Ë√
deur, par nantissement restreint à l’ou- vK´ WJK∑LL∞« ‹«bFL∞« Ë√ ‹«Ëœú∞
tillage ou au matériel ainsi acquis. .¸uØcL∞« qJA∞«
Si l’acquéreur n’a pas la qualité de d§U∑∞« WHÅ Íd∑ALK∞ sJ¥ r∞ «–≈ U±√
commerçant, le nantissement est sou- Ác≥ w≠ lCª¥ Í“UO∫∞« s≥d∞« ÊS≠
mis aux dispositions de l’article 166 …œ¸«u∞« 166 …œUL∞« ÂUJ•_ W∞U∫∞«
ci-après. .bF° ULO≠
Art. 152– Le nantissement est consen- s≥d∞« vK´ WI≠«uL∞« r∑¢ :152 …œUL∞«
ti, au moyen d’un acte authentique ou Ë√ wL߸ bI´ WDß«u° Í“UO∫∞«
sous seing privé enregistré au droit .œb∫± rßd° q㧝 w≠d´
fixé.
89
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 152
Lorsqu’il est consenti au prêteur qui r¥bI∑° ÂuI¥ Íc∞« ÷dILK∞ lÆË «–≈Ë
avance les fonds nécessaires au paye- d∂∑´« ,lzU∂K∞ UNF≠b∞ W±“ö∞« ‰«u±_«
ment du vendeur, le nantissement est bI´ V§uL° öÅU• Í“UO∫∞« s≥d∞«
donné dans l’acte de prêt. .÷dI∞«
Les biens acquis doivent être énu- bIF∞« h≤ w≠ dØc¥ Ê√ Vπ¥ ULØ
mérés dans le corps de l’acte et chacun UNM± qØ nÅË l± W∂º∑JL∞« ‰«u±_«
d’eux doit être décrit d’une façon pré- sJL¥ YO∫° WÆb∞« t§Ë vK´
cise, afin de l’individualiser par rap- s± Èdî_« ‰«u±_« s´ U≥eOOL¢
port aux autres biens de même nature .WºßRLK∞ WØuKLL∞«Ë ŸuM∞« fH≤
appartenant à l’entreprise. L’acte in- ÊUJL∞« v∞≈ UC¥√ ¸UA¥ Ê√ Vπ¥ ULØ
dique également le lieu où les biens X°U£ t§Ë vK´ ‰«u±_« t° b§u¢ Íc∞«
ont leur attache fixe ou mentionne, au W∞U• w≠ tM± UNKI≤ sJL¥ t≤√ ÊUO° Ë√
cas contraire, qu’ils sont susceptibles .fJF∞«
d’être déplacés.
Sont assimilées aux prêteurs de deniers les ¡öHJ∞« œuIM∞« w{dIL° t∂A¥Ë
cautions qui interviennent par aval ou Ë√ ÊULC∞« o¥d© s´ ÊuKîb∑¥ s¥c∞«
endossement dans l’octroi des crédits .eONπ∑∞« ÷ËdÆ `M± w≠ dONE∑∞«
d’équipement. Ces personnes sont subro- Êu≤UI∞« …uI° ’Uª®_« ¡ôR≥ q∫¥Ë
gées de plein droit aux créanciers. Il en est W∂ºM∞U° d±_« p∞cØË sOMz«b∞« q∫±
de même des personnes qui endossent, dONE∑∞U° Êu±uI¥ s¥c∞« ’Uª®ú∞
escomptent, avalisent ou acceptent les effets ÊuK∂I¥Ë ÊuMLC¥Ë rBª∞« Ë√
créés en représentation desdits crédits. .Êu¥b∞« Ác≥ s´ QAM¢ w∑∞« ¸U£üU°
90
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 154
Art. 153– À peine de nullité, le nan- s≥d∞« bOI¥ Ê√ Vπ¥ :153 …œUL∞«
tissement doit être inscrit dans les w≠ …œ¸«u∞« ◊ËdAK∞ UI∂© Í“UO∫∞«
conditions requises par les articles 120 sO£ö£ WKN± w≠Ë 121Ë 120 sO¢œUL∞«
et 121 et dans un délai de trente (30) s≥dK∞ TAML∞« bIF∞« a¥¸U¢ s± U±u¥
jours à compter de la date de l’acte .ö©U° b
Ò ´ ô≈Ë ,Í“UO∫∞«
constitutif du nantissement.
Art. 154– Les biens donnés en nantis- hM∞« «cN∞ UI∂© “uπ¥ :154 …œUL∞«
sement par application du présent s≥d∞« s± bOH∑ºL∞« s± VKD°Ë
texte peuvent, en outre, à la requête du WFDÆ vK´ l{u¥ Ê√ Í“UO∫∞«
bénéficiaire du nantissement, être …“¸U° WHB°Ë ‰«u±_« s± WOßUß√
revêtus sur une pièce essentielle et sLC∑¢Ë UNO≠ W∑∂∏± W•u∞ ‚u≠
d’une manière apparente, d’une “UO∑±ô« bOÆ rÆ¸Ë a¥¸U¢Ë ÊUJ±
plaque fixée à demeure indiquant le .t° WKI∏L∞«
lieu, la date et le numéro d’inscription
du privilège dont ils sont grevés.
91
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 155
Les conflits qui peuvent se produire QA≤¢ bÆ w∑∞« ‹U´«eM∞« W¥uº¢ r∑¢Ë
entre les titulaires d’inscription suc- UI∂© WF°U∑∑L∞« œuOI∞« »U∫Å√ sO°
cessives sont réglés conformément à .w≤bL∞« Êu≤UI∞« s± 265 …œULK∞
l’article 265 du code civil.
Si plusieurs effets sont créés pour qO∏L∑∞ ‹«bMß …b´ X±UÆ «–≈ U±√
représenter la créance, le privilège «cN° oKF∑L∞« “UO∑±ô« ÊS≠ s¥b∞«
attaché à celle-ci est exercé par le pre- l∂∑∑L∞« v∞≈ t∑߸UL± œuF¢ dOî_«
mier poursuivant pour le compte com- W∂ºM∞U°Ë „d∑AL∞« »Uº∫K∞ ‰Ë_«
mun et pour le tout. .t±UL∑∞
92
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 159
Art. 157– Sous peine des sanctions Íc∞« s¥bL∞« vK´ Vπ¥ :157 …œUL∞«
prévues à l’article 167, le débiteur qui, ‰«u±_« s± ¡e§ Ë√ qØ lO° w≠ V¨d¥
avant payement du remboursement lO∂∞« o¥d© s´ Êu¥b∞U° WKL∫L∞«
des sommes garanties conformément p∞– lÆË «–≈ ,VKD¥ Ê√ ͸UO∑îô«
au présent code, veut vendre à m∞U∂L∞« s± o∫∑ºL∞« l≠œ q∂Æ
l’amiable tout ou partie des biens gre- ,Êu≤UI∞« «cN∞ UI∂© W≤uLCL∞«
vés, doit solliciter le consentement sz«b∞« s± WI∂ºL∞« WI≠«uL∞«
préalable du créancier nanti, et à s± Ê–ù« ,p∞– ·öîË ,sN¢dL∞«
défaut, l’autorisation du juge des réfé- WLJ∫LK∞ WKπF∑ºL∞« ¸u±_« w{UÆ
rés du tribunal statuant en dernier res- ô≈Ë …dOî_« W§¸b∞U° qBH¢ w∑∞«
sort. ’uBML∞« ‹U°uIFK∞ s¥bL∞« ÷dF¢
.Êu≤UI∞« «c≥ s± 167 …œUL∞« w≠ UNOK´
Art. 159– Le privilège du créancier nanti sz«b∞« “UO∑±« ”¸UL¥ :159 …œUL∞«
en application du présent code s’exerce vK´ Êu≤UI∞« «cN∞ UI∂© sN¢dL∞«
sur les biens grevés par préférence à tous qØ vK´ qOCH∑∞U° WKI∏L∞« ‰«u±_«
autres privilèges, à l’exception : :wK¥ U± ¡UM∏∑ßU° Èdî_« ‹«“UO∑±ô«
93
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 159
3°) du privilège des frais faits pour la oHM¢ w∑∞« n¥¸UBL∞« UO∑±« - 3
conservation de la chose; ,¡wA∞« vK´ WE≠U∫LK∞
Toutefois pour que son privilège soit ÃUπ∑•ô« sJL¥ wJ∞ t≤√ dO¨
opposable au créancier hypothécaire, lzU°Ë sN¢dL∞« sz«b∞« q∂Æ “UO∑±ôU°
au vendeur du fonds de commerce et sN¢dL∞« sz«b∞«Ë ͸Uπ∑∞« q∫L∞«
au créancier nanti sur l’ensemble dudit ͸Uπ∑∞« q∫L∞« ŸuLπ± vK´
fonds, préalablement inscrits, le béné- t≤S≠ ,UI∂º± s¥bOIL∞«Ë ¸uØcL∞«
ficiaire du nantissement conclu en Í“UO∫∞« s≥d∞U° lH∑ML∞« vK´ Vπ¥
application du présent code doit signi- mK∂¥ Ê√ Êu≤UI∞« «cN∞ UI∂© Âd∂L∞«
fier aux dits créanciers, par acte wzUCÆ dO¨ bI´ WDß«u° sOMz«b∞«
extrajudiciaire, une copie de l’acte s≥dK∞ X∂∏L∞« bIF∞« s± Wªº≤
constatant le nantissement. Cette .Í“UO∫∞«
signification doit, à peine de nullité, X∫¢ mOK∂∑∞« «c≥ r∑¥ Ê√ Vπ¥Ë
être faite dans les deux mois de la s± s¥dN® ‰öî ÊöD∂∞« WKzU©
94
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 162
Art. 160– Sous réserve des déro- sz«b∞« “UO∑±« lCª¥ :160 …œUL∞«
gations prévues par le présent code, le ‹«¡UM∏∑ßô« …U´«d± l± ,sN¢dL∞«
privilège du créancier nanti est régi ÂUJ•_ ,Êu≤UI∞« «c≥ w≠ …¸dIL∞«
par les dispositions du chapitre III lO∂∞U° oKF∑L∞« Y∞U∏∞« qBH∞«
relatif à la vente et au nantissement W¥¸Uπ∑∞« ‹ö∫LK∞ Í“UO∫∞« s≥d∞«Ë
des fonds de commerce en ce qui ‚uI•Ë bOI∞« ‹«¡«d§≈ hª¥ ULO≠
concerne les formalités d’inscription, q∫L∞« ‰UI∑≤« W∞U• w≠ sOMz«b∞«
les droits des créanciers en cas de ¸UIF∞« d§R± ‚uI•Ë ͸Uπ∑∞«
déplacement du fonds, les droits du …¸uØcL∞« ‹«“UO∑±ô« dOND¢Ë
bailleur de l’immeuble, la purge des- .W{¸UFL∞« l≠¸ ‹«¡«d§≈Ë
dits privilèges et les formalités de
mainlevée.
Elle cesse d’avoir effet si elle n’a pas œb∫¥ r∞ «–≈ bOI∞« «c≥ d£√ wN∑M¥Ë
été renouvelée avant l’expiration du .Áö´√ …¸uØcL∞« WKNL∞« ¡UCI≤« q∂Æ
délai ci-dessus; elle peut être renouve- .sO¢d± Áb¥bπ¢ sJL¥Ë
lée deux fois.
Art. 162– L’état des inscriptions exis- ÊUO° sLC∑¥ Ê√ Vπ¥ :162 …œUL∞«
tantes délivré en application de l’ar- UI∂© rKºL∞«Ë …œu§uL∞« œuOI∞«
ticle 107, doit comprendre les inscrip- …cª∑L∞« œuOI∞« ,107 …œULK∞
tions prises en vertu du présent code. Ê√ sJL¥ ULØ .Êu≤UI∞« «c≥ vC∑IL°
Il peut être également délivré au jI≠ X∂∏¥ t∂KD¥ sL∞ ÊUO° rKº¥
requérant, sur sa demande, un état …cª∑± œuOÆ œu§Ë Âb´ Ë√ œu§Ë
attestant seulement qu’il existe ou ‰«u±_« w≠ Êu≤UI∞« «c≥ vC∑IL°
qu’il n’existe pas sur les biens dési- s± ‰Ë_« »U∂∞« w≠ WÅUîË ,WMOFL∞«
95
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 163
gnés, des inscriptions prises en vertu s≥¸Ë lO∂° oKF∑L∞« w≤U∏∞« »U∑J∞«
du présent code et notamment du titre UNM≥¸Ë W¥¸Uπ∑∞« ‹ö∫L∞«
I du livre II relatif à la vente et au .Í“UO∫∞«
nantissement des fonds de commerce.
Art. 163– La notification faite confor- UI∂© r∑¥ Íc∞« mOK∂∑∞« Ê≈ :163 …œUL∞«
mément à l’article 130 relatif à la ‹ö∫L∞« lO∂° WIKF∑L∞« 130 …œULK∞
vente et au nantissement des fonds de Í“UO∫∞« UNM≥¸Ë W¥¸Uπ∑∞«
commerce, de poursuites engagées en v∞≈ ‰uÅuK∞ …cª∑L∞« ‹«¡«d§ù«Ë
vue de parvenir à la réalisation forcée q∫L∞« dÅUM´ iF∂∞ Íd∂π∞« lO∂∞«
de certains éléments du fonds auquel t∞ WF°U¢ ‰«u±_« ÊuJ¢ Íc∞« ͸Uπ∑∞«
appartiennent les biens grevés du “UO∑±« Ë√ ,lzU∂∞« “UO∑±U° WKI∏L∞«Ë
privilège du vendeur ou du privilège «c≥ vC∑IL° Í“UO∫∞« s≥d∞«
de nantissement en vertu du présent ÁcN° WM±RL∞« Êu¥b∞« qFπ¥ ,Êu≤UI∞«
code, rend exigibles les créances .¡«œ_« WI∫∑º± ‹«“UO∑±ô«
garanties par ces privilèges.
96
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 166
Art. 165– Les biens grevés en vertu WKI∏L∞« ‰«u±_« ÊuJ¢ :165 …œUL∞«
du présent code, dont la vente est ÊuJ¥ w∑∞«Ë Êu≤UI∞« «c≥ vK´ ¡UM°
poursuivie avec d’autres éléments du Èdî√ dÅUM´ l± UF°U∑± lO∂∞« UNO≠
fonds, sont l’objet d’une mise à prix sL£ Ÿu{u± ͸Uπ∑∞« q∫LK∞
distincte si le cahier des charges obli- «–≈ eOL∑± dFß Ë√ eOL∑± wßUß√
ge l’adjudicataire à les prendre à dire vK´ V§u¥ ◊ËdA∞« d∑≠œ ÊUØ
d’expert. t° cîQ¥ Ë√ œ«eL∞« tOK´ wß«d∞«
.dO∂ª∞« Í√¸ Vº•
Dans tous les cas, les sommes pro- m∞U∂L∞« ‰«u•_« lOL§ w≠ hBª¢Ë
venant de la vente de ces biens sont, q∂ÆË ‰«u±_« Ác≥ lO° s± WKB∫L∞«
avant toute distribution, attribuées aux s¥bOH∑ºLK∞ l¥“u¢ Í√ ¡«d§≈
bénéficiaires des inscriptions à wKÅ_« rNM¥œ œËb• w≠ s¥bOIL∞«
concurrence du montant de leur créan- w≠ l°«u∑∞«Ë ‹UIHM∞U° kH∑∫¥Ë
ce en principal, frais et accessoires .…¸uØcL∞« œuOI∞«
conservés par lesdites inscriptions.
Art. 166– Si l’acquéreur n’a pas la WHÅ Íd∑ALK∞ sJ¢ r∞ «–≈ :166 …œUL∞«
qualité de commerçant, le nantis- lCª¥ Í“UO∫∞« s≥d∞« ÊS≠ ,d§U∑∞«
sement est soumis aux dispositions 151 s± œ«uL∞« ÂUJ•_ W∞U∫∞« Ác≥ w≠
des articles 151 à 159, 161 et 162 ci- dØc∞« WI°Uº∞« 162Ë 161Ë 159 v∞≈
dessus et celles du présent article. r∑¥Ë .…œUL∞« Ác≥ ÂUJ•√ vK´ …œU¥“
97
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 166
Lorsque la radiation non consentie par r∞ WOKÅ√ Èu´b° VDA∞« VK© «–≈Ë
le créancier est demandée par voie l≠d¢ Èu´b∞« ÊS≠ sz«b∞« ¡U{¸ qM¢
d’action principale, cette action est w∑∞« WLJ∫L∞« ÂU±√ W∞U∫∞« Ác≥ w≠
98
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 168
Il en est délivré certificat aux parties s± UN°∞D¥ sL∞ ,p∞c° …œUN® rKº¢Ë
qui le demandent. .·«d©_«
Est puni des mêmes peines, l’auteur de s± qØ vK´ ‹U°uIF∞« fH≤ o∂D¢Ë
toute manœuvre frauduleuse destinée v∞≈ ·bN¢ gGK∞ W∞ËU∫± ÍQ° ÂuI¥
à priver le créancier de son privilège “UO∑±ô« w≠ tI• s± sz«b∞« ÊU±d•
sur les biens nantis ou à le diminuer. s¥b∞U° WKI∏L∞« ‰«u±_« vK´ t∞ Íc∞«
.tBOIM¢ v∞≈ Ë√
Art. 168– Ne sont pas soumis à l’ap- «c≥ ÂUJ•_ lCª¢ ô :168 …œUL∞«
plication du présent chapitre les véhi- dî«u∂∞«Ë ‹«¸UOº∞« :qBH∞«
cules, les navires et les aéronefs. .W¥uπ∞« ‹U∂ØdL∞«Ë
99
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 169
2°) aux baux des terrains nus sur les- w∑∞« W¥¸UF∞« w{«¸_« ¸Uπ¥≈ - 2
quels ont été édifiées soit avant soit ¸Uπ¥ù« bF° Ë√ q∂Æ UNOK´ ‹bO®
après le bail des constructions à usage Ë√ ͸Uπ∑∞« ‰ULF∑ßö∞ …bF± ‹U¥UM°
100
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 169
,͸Uπ∑∞« ¡UCI∞« ,dL´ U®U° ÍbL• 1990-05-20 ¸«dÆ 66644 rƸ WOCÆ -
44 ’ ,dz«eπ∞« ,l¥“u∑∞«Ë dAMK∞ ÂuKF∞« ¸«œ ,2000
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
͸Uπ∑∞« q∫L∞« ‰öG∑ßô W¥¸ËdC∞« ‹ö∫L∞« ¸Uπ¥≈ Ê√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
.W¥¸Uπ∑∞« ‹ö∫L∞« ¸Uπ¥ù w≤u≤UI∞« ÂUEM∞« fHM∞ lCª¥
WIAK∞ ÊUØ ¡öîùU° tO∂M∑∞« tO§u¢ Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ X°U∏∞« s± ÊUØ UL∞Ë
·UMµ∑ßù« …UCÆ ÊS≠ ,͸Uπ∑∞« q∫L∞« ÊËœ ͸Uπ∑∞« q∫L∞U° WI∫KL∞«
͸Uπ∑∞« q∫L∞« …b•Ë √b∂± «uH∞Uî bÆ Êu≤uJ¥ tO∂M∑∞« «c≥ W∫B° rNzUCI°
.Êu≤UI∞« «uÆdîË
,͸Uπ∑∞« ¡UCI∞« ,dL´ U®U° ÍbL• 1993-06-07 ¸«dÆ 102052 rƸ WOCÆ -
44’ ,dz«eπ∞« ,l¥“u∑∞«Ë dAMK∞ ÂuKF∞« ¸«œ ,2000
:UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ
d¥dI¢ Ê√ sO∂∑¥ U±bM´ WOºOzd∞« WºßRL∞U° UI∫K± ͸Uπ∑∞« q∫L∞« d∂∑F¥
v∞« WOKÅ_« W¥¸Uπ∑∞« …b´UI∞« ‰öG∑ß« ÷dF¥ Ê√ t≤Q® s± d§Q∑ºL∞« ¡öî≈
.dDª∞«
101
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 170
Art. 170– Les présentes dispositions p∞cØ ÂUJ•_« Ác≥ o∂D¢ :170 …œUL∞«
s’appliquent : :vK´
Modifié
3°) sous réserve des dispositions des l± UC¥√ ÂUJ•_« Ác≥ o∂D¢ ULØ -3
articles 185 et 186 ci-après, aux baux 186Ë 185 sO¢œUL∞« ÂUJ•√ …U´«d±
des locaux ou immeubles appartenant Ë√ ‹ö∫L∞« ¸Uπ¥≈ vK´ sO∑O∞U∑∞«
à l’État, aux wilayas, aux communes Ë√ W∞ËbK∞ WØuKLL∞« ‹«¸ULF∞«
et aux établissements publics, dans le ‹UºßRL∞« Ë√ ‹U¥bK∂∞« Ë√ ‹U¥ôu∞«
cas où ces locaux ou immeubles satis- Ác≥ X≤UØ «–≈ U± W∞U• w≠ WO±uLF∞«
font aux dispositions de l’article 169 VOπ∑º¢ ‹«¸ULF∞« Ë√ ‹ö∫L∞«
ci-dessus ou aux alinéas 1° et 2° du sO¢dIHK∞Ë Áö´√ 169 …œUL∞« ÂUJ•_
présent article. .…œUL∞« Ác≥ s± WO≤U∏∞«Ë v∞Ë_«
Art. 171– Les présentes dispositions vK´ ÂUJ•_« Ác≥ o∂D¢ ô :171 …œUL∞«
ne sont pas applicables aux baux X≤UØ «–≈ ô≈ W¥¸UJ∑•ô« ‹«¸Uπ¥ù«
emphytéotiques sauf en ce qui concer- .¸Uπ¥ù« ‰b° w≠ dEM∞« …œU´≈ hª¢
ne la révision du loyer. Toutefois, elles ‰«u•_« w≠ o∂D¢ UN≤√ dO¨
s’appliquent, dans les cas prévus aux 169 sO¢œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
articles 169 et 170 ci-dessus, aux baux W±d∂L∞« ‹«¸Uπ¥ù« vK´ ,Áö´√ 170Ë
passés par les emphytéotes, sous réser- b±_« q¥uD∞« ¸Uπ¥ù« o¥d© s´
ve que la durée du renouvellement b¥bπ∑∞« …b± ÍœR¢ ô√ ◊dA°
consenti à leurs sous-locataires n’ait s©U∂∞« s± s¥d§Q∑ºLK∞ W•uMLL∞«
pas pour effet de prolonger l’occupa- bF° U± v∞≈ sØU±_« qG® b¥bL¢ v∞≈
tion des lieux au-delà de la date d’ex- .b±_« q¥uD∞« ¸Uπ¥ù« ¡UN∑≤« a¥¸U¢
piration du bail emphytéotique.
Toutefois, le preneur qui justifie d’un X∂∏¥ Íc∞« d§Q∑ºLK∞ “uπ¥ t≤√ dO¨
motif légitime, ou qui a loué son fonds Ádπ∑± d§√ Íc∞« Ë√ ŸËdA± V∂º°
dans les conditions prescrites par les w≠ UNOK´ ’uBML∞« ◊ËdA∞« sL{
dispositions légales relatives aux loca- ¸Uπ¥S° ,WIKF∑L∞« WO≤u≤UI∞« ÂUJ•_«
tions gérances, peut se prévaloir de la pºL∑¥ Ê√ t∞ “uπ¥ t≤S≠ dOOº∑∞«
simple jouissance. .‰öG∑ßôU°
Cette durée a pour terme la date d’ex- bI´ ¡UN∑≤U° …bL∞« Ác≥ wN∑M¢Ë
piration du contrat de bail ou, le cas a¥¸U∑° ¡UC∑Æô« bM´ Ë√ ¸Uπ¥ù«
échéant, de sa reconduction telle tOK´ ’uBM± u≥ UL∂º• Áb¥bº¢
qu’elle est prévue à l’article 173 ci- ,WO∞U∑∞« 173 …œUL∞« w≠
dessous, cette dernière date étant soit U±≈ dOî_« a¥¸U∑∞« «c≥ d∂∑F¥Ë
la date pour laquelle le congé a été tO∂M∑∞« tO≠ r¢ Íc∞« a¥¸U∑∞« W°U∏L°
donné, soit, si une demande de renou- Íc∞« ·u∞QL∞« q§_« U±≈Ë ¡öîùU°
vellement a été faite, le terme d’usage VK© ŸuÆË W∞U• w≠ VKD∞« «c≥ wK¥
qui suivra cette demande. .b¥bπ¢
104
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 172
69Ë 68 ,67 ,66 ’ ,56 œb´ ,1999 WMß ‚ Ê 1990-10-21 ¸«dÆ 68121 rƸ WOCÆ -
WOI•Q° «uH∑Ø«Ë bIF∞« …b± «uAÆUM¥ r∞ UL∞ Ÿu{uL∞« …UCÆ ÊS≠ s±Ë
w≠ ¸uBI∞U° »uA± r≥¸«dÆ ÊS≠ ,i¥uF∑∞«Ë b¥bπ∑∞« w≠ d§Q∑ºL∞«
.iIM∞« V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë .VO∂º∑∞«
105
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 172
tCI≤ V§u∑º¥ rOKß t§u∞« «c≥ w≠ ¸«dI∞« vK´ wFM∞« ÊS≠ p∞– ÊUØ v∑±Ë
Art. 173– Les baux de locaux soumis ‹ö∫L∞« ¸Uπ¥≈ wN∑M¥ ô :173 …œUL∞«
aux présentes dispositions ne cessent tO∂M¢ d£Q° ô≈ ÂUJ•_« ÁcN° WÅUª∞«
que par l’effet d’un congé suivant les ‹«œUF∞« tOK´ ‹d§ UL∂º• ¡öîùU°
usages locaux et au moins six mois à q∂Æ dN®√ W∑ß …b± w≠Ë WOK∫L∞«
l’avance. .qÆ_« vK´ q§_«
À défaut de congé, le bail fait par écrit ¡öîùU° tO∂M∑∞« Âb´ W∞U• w≠Ë
se poursuit par tacite reconduction au- W°U∑Ø bIFML∞« ¸Uπ¥ù« qÅ«u∑¥
delà du terme fixé par le contrat et q§_« bF° U± v∞≈ wMLC∞« b¥bL∑∞U°
sous les réserves prévues à l’alinéa ÂUJ•_« …U´«d± l± bIF∞« w≠ œb∫L∞«
précédent. …dIH∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
.WI°Uº∞«
Le bail dont la durée est subordonnée vK´ nÆ«u∞« ¸Uπ¥ù« …b± wN∑M¢ ô
à un événement dont la réalisation d§RLK∞ tIOI∫¢ `Lº¥ Íc∞«Ë ◊d®
106
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 173
S’agissant d’un bail comportant plu- q•«d± …b´ ¸Uπ¥ù« sLC∑¥ U±bM´Ë
sieurs périodes, si le bailleur dénonce ‰U§ü« w≠ ¡öîùU° tO∂M¢ Vπ¥ t≤S≠
le bail à l’expiration de l’une des v∞Ë_« …dIH∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
périodes, le congé doit être donné dans w≠ ¸Uπ¥ù« d§RL∞« aº≠ «–≈ ,Áö´√
les délais prévus à l’alinéa 1er ci-des- .q•«dL∞« Ác≥ Èb•≈ W¥UN≤
sus.
Le congé doit être donné par acte bIF° ¡öîùU° tO∂M∑∞« r∑¥ Ê√ Vπ¥Ë
extrajudiciaire. Il doit, à peine de nul- »U∂ß_« tO≠ sO∂¢ Ê√Ë wzUCÆ dO¨
lité, préciser les motifs pour lesquels il dØ– …œU´≈ l± t≥O§u¢ v∞≈ ‹œ√ w∑∞«
est donné et reproduire les termes de d∂∑´« ô≈Ë ,194 …œUL∞« ÊuLC±
l’article 194. .ö©U°
)UNF± s±Ë – √ …œu∞uL∞«  WK±¸√(Ë )tF± s±Ë „(sO° 171705 rƸ WOCÆ -
72Ë 71 ,70 ’ ,56œb´ ,1999 WMß ‚.Ê 1998-09-22 ¸«dÆ
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
sJL¥ ô s¥d§RL∞U° ¸d{ Í√ V∂º¥ ô Íc∞« ͸Uπ∑∞« q∫L∞« ◊UA≤ dOOG¢ Ê≈
l≠¸ q∂Æ d§Q∑ºLK∞ ¡öîùU° UNO∂M¢ tO§u¢ V§Ë r£ s±Ë rOº§ QDî Á¸U∂∑´«
.͸Uπ∑∞« q∫L∞« ŸU§d∑ß« Èu´œ
107
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 173
s± d§RL∞« wHF¢ ô ¸Uπ¥ù« …b± b¥b∫¢ Ê√ -‰U∫∞« WOCÆ w≠- X∂£ UL∞Ë
t{dH¥ ¸Uπ¥ù« bI´ ¡UN∑≤≈ q∂Æ dN®√ W∑ß …bL∞ ¡öîùU° tO∂M∑∞« tO§u¢
.Êu≤UI∞«
tO§u¢ ”Uß√ vK´ ¸Uπ¥ù« WÆö´ ¡UN≤S° «uCÆ UL∞ Ÿu{uL∞« …UCÆ Ê≈Ë
bÆ Êu≤uJ¥ dN®√ W£ö∏° ¸Uπ¥ù« …b± ¡UN∑≤≈ q∂Æ ¡öîùU° UNO∂M¢ d§RL∞«
.Êu≤UI∞« oO∂D¢ «ËƒUß√
.tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« iI≤ V§u∑º¥ UL±
108
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 174
Ê√Ë wzUCÆ dO¨ bIF° ¡öîùU° tO∂M∑∞« r∑¥ Ê√ Vπ¥Ë ...qÆ_« vK´ q§_«
194 …œUL∞« ÊuLC± dØ– …œU´≈ l± tNO§u¢ v∞« ‹œ√ w∑∞« »U∂ß_« tO≠ sO∂¢
ö©U° d∂∑´« ô≈Ë
oK¨ ULN∞Ë√ sOM£« sO∂∂ß vK´ ¡ö•ùU° tO∂M∑∞« r≥b{ ÊuFDL∞« fß√ UL∞Ë
ULNO≤U£Ë ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s± 177 …œUL∞« ÂUJ•_ UÆdî ͸Uπ∑∞« q∫L∞«
ÊS≠ ,͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s± 176 …œUL∞« ÂUJ•_ UI≠Ë wÆUI∫∑ß« i¥uF¢ ÷d´
…b´UI∞« ¡öî≈ VKD∞ UF± ULNOK´ œUL∑´ù« sJL¥ôË sOCÆUM∑± sO∂∂º∞« s¥c≥
Ê√ ”Uß√ vK´ ¡öîùU° tO∂M∑∞« vK´ ·UMµ∑ßù« …UCÆ ‚œUÅ UL∞Ë ,W¥¸Uπ∑∞«
r∞Ë Ÿ«eM∞« Ÿu{u± q∫L∞« w≠ U¥¸Uπ¢ U©UA≤ «u߸UL¥ r∞ s¥d§Q∑ºL∞«
i¥uF∑∞« l≠b∞ s¥d§RL∞« œ«bF∑ß« hª¥ ULO≠ t∑∫Å «uAÆUM¥
UL± ÊöD∂∞U° »uA± ¡öîùU° tO∂M¢ vK´ czbM´ «uÆœUÅ rN≤S≠ ,wÆUI∫∑ßù«
.¸«dI∞« iI≤ V§u∑º¥
œb´ ,1999 WMß ‚. 1995-10-10 ¸«dÆ )Í ‰(Ë)√ »(sO° 137830 rƸ WOCÆ -
115Ë 114 ,113 ,112 ’ ,’Uî
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
t≤√ dO¨ ,¸Uπ¥ù« b¥bπ¢ i≠d¥ Ê√ d§RLK∞ “uπ¥ t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
...wÆUI∫∑ßù« i¥uF∑∞« wKªL∞« d§Q∑ºLK∞ œbº¥ Ê√.«b´ ULO≠ tOK´ wG∂M¥
Art. 174– À défaut de congé, le lo- tO∂M∑∞« Âb´ W∞U• w≠ :174 …œUL∞«
cataire qui veut obtenir le renou- Íc∞« d§Q∑ºL∞« vK´ sOF∑¥ ¡öîùU°
vellement de son bail doit en faire la b¥bπ¢ vK´ ‰uB∫∞« w≠ V¨d¥
109
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 174
demande soit dans les six mois qui w≠ U±≈ t∂KD° ÂbI∑¥ Ê√ Á¸Uπ¥≈
précèdent l’expiration du bail, soit le ¸Uπ¥ù« ¡UN∑≤ô WI°Uº∞« dN®√ W∑º∞«
cas échéant, à tout moment au cours ¡UM£√ XÆË qØ w≠ ¡UC∑Æô« bM´ Ë√
de sa reconduction. .Áb¥bπ¢
Dans les trois mois de la signification W£ö£ q§√ w≠ d§RL∞« vK´ sOF∑¥Ë
de la demande en renouvellement, le b¥bπ∑∞« VK© mOK∂¢ a¥¸U¢ s± dN®√
bailleur doit dans les mêmes formes, tºHM° ULK´ V∞UD∞« jO∫¥ Ê√
faire connaître au demandeur s’il refu- l± b¥bπ∑∞« i≠d¥ ÊUØ Ê≈ ¡«d§ù«
se le renouvellement, en précisant les d∂∑F¥Ë ,i≠d∞« «c≥ l≠«Ëœ ÕUC¥≈
motifs de ce refus. À défaut d’avoir w≠ ÁU¥«u≤ s´ nAJ¥ r∞ «–≈ d§RL∞«
fait connaître ses intentions dans ce b¥bπ¢ √b∂± vK´ UI≠«u± q§_« «c≥
délai, le bailleur est réputé avoir .o°Uº∞« ¸Uπ¥ù«
accepté le principe du renouvellement
du bail précédent.
110
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 175
Ce nouveau bail prendra effet à comp- b¥bπ∞« ¸Uπ¥ù« «c≥ ‰uFH± Ídº¥Ë
ter de l’expiration du bail précédent, ¸Uπ¥ù« ¡UN∑≤« Âu¥ s± «¸U∂∑´«
ou, le cas échéant, de sa reconduction, s± «¸U∂∑´« ,¡UC∑Æô« bM´ Ë√ o°Uº∞«
cette dernière date étant, soit celle a¥¸U∑∞« «c≥ ÒÊ√ YO• ,Áb¥bπ¢ Âu¥
pour laquelle le congé a été donné, ¡UD´≈ a¥¸U¢ u≥ U±≈ ÊuJ¥ dOî_«
soit, si une demande de renouvelle- ·u∞QL∞« q§_« Ë√ ¡öîùU° tO∂M∑∞«
ment a été faite, le terme d’usage qui r¥bI¢ r¢ «–≈ b¥bπ∑∞« VK© wK¥ Íc∞«
suivra cette demande. .dOî_« «c≥
111
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 175
Art. 176– Le bailleur peut refuser le i≠d¥ Ê√ d§RLK∞ “uπ¥ :176 …œUL∞«
renouvellement du bail. Toutefois, le tOK´ wG∂M¥ t≤√ dO¨ ,¸Uπ¥ù« b¥bπ¢
bailleur doit, sauf exceptions prévues ’uBML∞« ‹«¡UM∏∑ßô« «b´ ULO≠
aux articles 177 et suivants, payer au Ê√ UNOK¥ U±Ë 177 …œUL∞« w≠ UNOK´
locataire évincé une indemnité dite « i¥uF∑∞« wKªL∞« d§Q∑ºLK∞ œbº¥
d’éviction » égale au préjudice causé Íc∞« ‚UI∫∑ßôU° i¥uF¢ vLºL∞«
par le défaut de renouvellement. ¸dCK∞ U¥ËUº± ÊuJ¥ Ê√ Vπ¥
.b¥bπ∑∞« Âb´ WπO∑≤ V∂ºL∞«
112
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 176
-26 a¥¸U∑° «dO∂î «uMO´ Ÿu{uL∞« …UCÆ Ê√ -‰U∫∞« WOCÆ w≠ -X°U∏∞« s±Ë
sOK∫± Ë√ «b•«Ë U¥¸Uπ¢ ö∫± hª¥ Ÿ«eM∞« Ÿu{u± ÊUØ «–≈ W≠dFL∞ 1985-03
.wÆUI∫∑ßù« i¥uF∑∞« WLOÆ b¥b∫∑∞ 1991-03-12 a¥¸U∑° w≤U∏∞«Ë
p∞c°Ë .sOM£≈ sOK∫± Ë√ b•«Ë q∫± œu§Ë W∞Qº± w≠ qBH¥ r∞ fKπL∞« Ê√ ULØ
.Êu≤UI∞« oO∂D¢ ¡Uß√ bÆ ¸«dI∞« ÊuJ¥
.iIM∞« V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë
113
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 176
rƸ vK´ UßUß√ œUL∑´ùU° sO±eK± dO¨ Ÿu{uL∞« …UCÆ ÊS≠ p∞c∞ WπO∑≤Ë
.W¥d¥bI∑∞« rN∑DKº∞ ôUL´≈ p∞–Ë ‹UFO∂L∞«
WOI•Q° «uCÆ fKπL∞« …UCÆ Ê√ -tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« s±- X∂£ UL∞Ë
s± dî¬ q∫± vK´ t∞uB• r¨¸ wÆUI∫∑ßù« i¥uF∑∞« w≠ Áb{ ÊuFDL∞«
ÊuFDL∞« Ê_ ,iIMK∞ r≥¸«dÆ «u{d´ rN≤S≠ ,Âb≥ Íc∞« q∫L∞« ÷u´ W¥bK∂∞«
.¸dCK∞ œu§Ë ö≠ w∞U∑∞U°Ë dî¬ q∫L° ÷u´ Áb{
.¸«dI∞« iI≤ V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë
114
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 176
tOK´ Ÿ“UM∑L∞« q∫LK∞ sOM´UD∞« qG® ÊQ° dÆ√ Íc∞« tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« Ê≈Ë
«e∞≈ sJL¥ ô t≤_ WDKºK∞ «“ËUπ¢ bF¥ w´d® dO¨ ôö∑•≈bF¥ Ÿ«eM∞« …d∑≠ ‰öî
UL± wÆUI∫∑ßù« i¥uF∑∞« mK∂± tC∂Æ bF° ô≈ q∫L∞« ¡öî≈ d§Q∑ºL∞«
.tCI≤ V§u∑ß«
Art. 177– Le bailleur peut refuser le i≠d¥ Ê√ d§RLK∞ “uπ¥ :177 …œUL∞«
renouvellement du bail sans être tenu œ«bº° ÂeK¥ Ê√ ÊËœ ¸Uπ¥ù« b¥bπ¢
au paiement d’aucune indemnité : ,i¥uF¢ Í√
– s’il justifie d’un motif grave à l’en- ŸËdA±Ë dODî V∂ß s´ s≥d° «–≈ -
contre du locataire sortant. .q∫L∞« wKªL∞« d§Q∑ºL∞« ÁUπ¢
Toutefois, s’il s’agit soit de l’inexécu- ÂbF° U±≈ oKF∑¥ d±_« ÊUØ «–≈ t≤√ dO¨
tion d’une obligation, soit de la ces- s´ nÆu∑∞U° U±≈Ë Â«e∑∞« cOHM¢
115
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 176
sion sans raison sérieuse et légitime de V∂ß ÊËœ ͸Uπ∑∞« q∫L∞« ‰öG∑ß«
l’exploitation du fonds, compte tenu ¡U´œô« “uπ¥ ô t≤S≠ ŸËdA±Ë Íb§
des dispositions de l’article 172, l’in- q∂Æ s± W≠d∑IL∞« WH∞UªL∞U°
fraction commise par le preneur ne ,172 …œUL∞« ÂUJ•_ «dE≤ d§Q∑ºL∞«
peut être invoquée que si elle s’est U≥b¥bπ¢ Ë√ UN°UJ¢¸« qÅ«u¢ «–≈ ô≈
poursuivie ou renouvelée plus d’un d§RL∞« ¸«c≤≈ bF° dN® s± d∏Ø_
mois après mise en demeure du ¸«c≤ù« «c≥ r∑¥ Ê√ Vπ¥Ë .UNHÆu∑°
bailleur d’avoir à la faire cesser. Cette l± wzUCÆ dO¨ bIF° ö©U° ÊUØ ô≈Ë
mise en demeure doit, à peine de nul- dØ–Ë tO∞≈ bM∑ºL∞« V∂º∞« ÕUC¥≈
lité, être effectuée par acte extrajudi- :…dIH∞« Ác≥ ÊuLC±
ciaire, préciser le motif invoqué et
reproduire les termes du présent
alinéa :
– s’il est établi que l’immeuble doit …¸ULF∞« q±UØ Âb≥ œu§Ë X∂£√ «–≈ -
être totalement ou partiellement sJºK∞ UN∑O•öÅ ÂbF∞ UNM± ¡e§ Ë√
démoli comme étant en état d’insalu- Ë√ ,W¥¸«œù« WDKº∞« s± t° ·d∑FL∞«
brité reconnue par l’autorité adminis- …¸ULF∞« qG® qO∫∑º¥ t≤√ X∂£√ «–≈
trative ou s’il est établi qu’il ne peut .UN∑∞U∫∞ «dE≤ dDî ÊËœ
plus être occupé sans danger en raison
de son état.
En cas de reconstruction par le pro- …b¥b§ …¸UL´ ¡UM° …œU´≈ W∞U• w≠Ë
priétaire ou son ayant droit d’un nou- Íu∑∫¢ tI• ÍË– Ë√ p∞UL∞« q∂Æ s±
vel immeuble comprenant des locaux d§Q∑ºLK∞ ÊuJ¥ W¥¸Uπ¢ ‹ö∫± vK´
commerciaux, le locataire a droit de …¸ULF∞« w≠ ¸Uπµ∑ßö∞ W¥u∞Ë_« o•
priorité pour louer dans l’immeuble ◊ËdAK∞ UI∂© U≥ƒUM° œUFL∞«
reconstruit, sous les conditions pré- 179 sO¢œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
vues par les articles 179 et 180 ci-des- .sO∑O∞U∑∞« 180Ë
sous.
116
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 177
vK´ Ë√ UNKGA¥ ÊUØ w∑∞« sØU±ú∞ tzöî≈ ¡UM£√ d§Q∑ºL∞« vK´ V§u∑¥ t≤√ dO¨
w≠ tO∂M¢ s´ mK∂¥ Ê√ ,p∞c∞ WO∞U∑∞« dN®√ W£ö∏∞« …b± ‰öî w≠ d∏Ø_«
tM©u± Ê«uMF° t±ö´≈ l± wzUCÆ dO¨ bI´ WDß«u° p∞UL∞« v∞« …œUH∑ßù«
.ÊöD∂∞« WKzU© X∫¢ ÁdOOG¢Ë b¥bπ∞«
sO° ULzUÆ ‰«“ô ‰Ë_« ¸Uπ¥ù« bI´ ÊQ° vCÆ tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« Ê√ UL°Ë
o∫° WIKF∑L∞« ‹«¡«d§û∞ d§Q∑ºL∞« «d∑•≈ Âb´ s± r¨d∞U° ,·«d©_«
p∞– V§u∑ß≈Ë ,W•«dÅ Êu≤UI∞« «uH∞Uî bÆ fKπL∞« …UCÆ ÊS≠ ,W¥u∞Ë_«
.r≥¸«dÆ ‰UD°≈
117
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 177
,1999 WMß ‚. 1994-06-14 ¸«dÆ )Õ »(Ë ) √ » ( sO° 114949 rƸ WOCÆ -
131Ë 130 ,129 ’ ,’Uî œb´
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
dO¨ bIF° ö©U° ÊUØ ô≈Ë WH∞UªL∞U° ¸«c≤ù« r∑¥ Ê√ Vπ¥ t≤√ U≤u≤UƸdIL∞« s±
Ác≥ s± 3 …dIH∞« ÊuLC± dØ–Ë tO∞≈ bM∑ºL∞« V∂º∞« ÕUC¥≈ l± wzUCÆ
d§RL∞« s± t§uL∞« ¸«c≤ù« Ê√ -‰U∫∞« WOCÆ w≠ -X°U∏∞« s±Ë .…œUL∞«
118
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 178
n≤Q∑ºL∞« rJ∫∞« «uG∞√ ·UMµ∑ßù« …UCÆ Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ U∑°U£ ÊUØ UL∞Ë
q∫L∞« v∞« d§Q∑ºL∞« …œuF° «Ëd±√ b¥b§ s±Ë tO∂M∑∞« «uKD°√Ë rN¥b∞
oO∂D∑∞« Êu≤UI∞« «uI∂© «uKF≠ ULØ rNzUCI° rN≤S≠ tO≠ Ÿ“UM∑L∞« ͸Uπ∑∞«
.sFD∞« i≠¸ V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë .`O∫B∞«
Si les parties sont seulement en dé- sOIH∑± dO¨ ÊU≠dD∞« ÊUØ «–≈ U±√
saccord sur les conditions du nouveau ,jI≠ b¥bπ∞« ¸Uπ¥ù« ◊Ëd® ‰u•
bail, celles-ci sont fixées selon la pro- ¡«d§û∞ UI≠Ë œb∫¢ ◊ËdA∞« Ác≥ ÊS≠
120
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 179
Art. 179– Pour bénéficier du droit de wJ∞ d§Q∑ºL∞« vK´ Vπ¥ :179 …œUL∞«
priorité prévu à l’article 177, le loca- ’uBML∞« W¥u∞Ë_« o• s± bOH∑º¥
taire doit, en quittant les lieux ou, au bM´ ,mK∂¥ Ê√ 177 …œUL∞« w≠ tOK´
plus tard, dans les trois mois qui sui- Ë√ UNKGA¥ ÊUØ w∑∞« sØU±ú∞ tzöî≈
vent, notifier sa volonté d’en user au dN®√ W£ö∏∞« ‰öî w≠ d∏Ø_« vK´
propriétaire par acte extrajudiciaire, en …œUH∑ßô« w≠ t∑O≤ s´ ,p∞c∞ WO∞U∑∞«
lui faisant connaître son nouveau l± wzUCÆ dO¨ bIF° p∞UL∞« v∞≈
domicile; il doit aussi notifier de ULØ ,b¥bπ∞« tM©u± Ê«uMF° t±ö´≈
même, sous peine de déchéance, tout dOOG¢ qØ s´ ,mK∂¥ Ê√ tOK´ sOF∑¥
nouveau changement de domicile. .ÊöD∂∞« WKzU© X∫¢ ,s©uLK∞ b¥b§
Le propriétaire qui a reçu une telle «c≥ sL∏∞ tLKº¢ bM´ p∞UL∞« vK´Ë
notification doit, avant de louer ou WI¥dD∞« fHM° rKF¥ Ê√ mOK∂∑∞«
d’occuper lui-même un nouveau local, t∫ML∞ Áœ«bF∑ß« s´ d§Q∑ºL∞«
aviser de la même manière le locataire Ë√ d§R¥ Ê√ q∂Æ p∞–Ë «b¥b§ «¸Uπ¥≈
qu’il est prêt à lui consentir un nou- r∞ ÊS≠ ,«b¥b§ ö∫± tºHM° u≥ qGA¥
veau bail. À défaut d’accord entre les ‰u• sO≠dD∞« sO° ‚UH¢« qB∫¥
parties sur les conditions de ce bail, Ác≥ œb∫∑≠ ¸Uπ¥ù« «c≥ ◊Ëd®
celles-ci sont déterminées conformé- .195 …œUL∞« ÂUJ•_ UI≠Ë ◊ËdA∞«
ment aux dispositions de l’article 195.
121
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 179
122
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 182
Art. 181– Le propriétaire peut égale- Ê√ p∞ULK∞ p∞cØ “uπ¥ :181 …œUL∞«
ment différer, pendant une durée U≥UBÆ√ …bL∞ ¸Uπ¥ù« b¥bπ¢ dîR¥
maximum de trois ans, le re- tπ∑¢ t∑O≤ X≤UØ «–≈ ,‹«uMß Àö£
nouvellement du bail s’il se propose «c≥ Ê√Ë …¸ULF∞U° ŸUH¢¸ô« v∞≈
de surélever l’immeuble et si cette sur- d§Q∑ºL∞« œd© VKD∑¥ ŸUH¢¸ô«
élévation rend nécessaire l’éviction Ác≥ w≠ dOî_« «cN∞ o∫O≠ .U∑ÆR±
temporaire du locataire. Celui-ci a i¥uF¢ vK´ ‰uB∫∞« ,W∞U∫∞«
droit, dans ce cas, à une indemnité Ê√ ÊËœ t° o•ö∞« ¸dC∞« ÍËUº¥
égale au préjudice subi sans pouvoir ¸Uπ¥≈ ‰b° s´ i¥uF∑∞« «c≥ b¥e¥
excéder trois ans de loyer. .‹«uMß Àö£
exercée sur des locaux affectés à usage …bFL∞« ‹ö∫L∞« vK´ ,Áö´√ UNO∞≈
d’hôtel ou de location en meublé ni sur sØU±_« vK´ Ë√ ‚bMHØ UN∞ULF∑ßô
des locaux à usage hospitalier ou d’en- ‹ö∫L∞« vK´ ôË W®ËdHL∞«
seignement. .WO߸bL∞« Ë√ WOzUHA∑ßô«
,͸Uπ∑∞« ¡UCI∞« ,dL´ U®U° ÍbL• 1988-07-03 ¸«dÆ 50083 rƸ WOCÆ -
101 ’ ,dz«eπ∞« ,l¥“u∑∞«Ë dAMK∞ ÂuKF∞« ¸«œ ,2000
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
…bFL∞« ‹ö∫L∞« vK´ ŸU§d∑ßù« o• W߸UL± “uπ¥ ô t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
WOzUHA∑ßù« ‹ö∫L∞« vK´ ôË W®ËdHL∞« sØU±ô« vK´Ë√ ‚bMHØ UN∞ULF∑ßô
.WO߸bL∞« Ë√
s´ …¸U∂´ Ÿ«eM∞« Ÿu{u± ‹ö∫L∞« Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ X°U∏∞« s± ÊUØ UL∞Ë
o• W߸ULL∞ ¡öîùU° tO∂M∑∞« W∫B° rNzUCI° Ÿu{uL∞« …UCÆ ÊS≠ ‚bM≠
.iIMK∞ r≥¸«dÆ «u{d´Ë Êu≤UI∞« «uÆdî bÆ Êu≤uJ¥ ŸU§d∑ßù«
125
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 186
Art. 185– Le renouvellement des baux b¥bπ¢ i≠¸ “uπ¥ ô :185 …œUL∞«
concernant des immeubles apparte- ‹«¸ULF∞U° WÅUª∞« ‹«¸Uπ¥ù«
nant à l’État, aux wilayas, aux com- Ë√ ‹U¥ôu∞« Ë√ W∞ËbK∞ WF°U∑∞«
munes et aux établissements publics, WO±uLF∞« ‹UºßRL∞« Ë√ ‹U¥bK∂∞«
ne peut être refusé sans que la collec- W±eK± WJ∞UL∞« W´ULπ∞« ÊuJ¢ Ê√ ÊËœ
tivité propriétaire soit tenue au paye- ’uBML∞« ¡öîù« i¥uF¢ œ«bº°
ment de l’indemnité d’éviction prévue ÊUØ u∞Ë v∑• 176 …œUL∞« w≠ tOK´
à l’article 176 même si son refus est WFHML∞« Y´U∂° «¸d∂± UNC≠¸
justifié par une raison d’utilité pu- .WO±uLF∞«
blique.
Art. 186– Au cas où il viendrait à être Ê√ X∂£ «–≈ U± W∞U• w≠ :186 …œUL∞«
126
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 187
Toutefois, par dérogation au précédent ,WI°Uº∞« …dIH∞« ÂUJ•_ U≠öîË t≤√ dO¨
alinéa, dans le seul cas prévu à l’alinéa w≠ sØU±_« …¸œUGL° d§Q∑ºL∞« ÂeK¥
2 de l’article 178, le locataire doit …dIH∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞« W∞U∫∞«
quitter les lieux dès le versement œ«bß «¸u≠ ,178 …œUL∞« s± WO≤U∏∞«
d’une indemnité provisionnelle fixée fOz¸ Áœb∫¥ Íc∞« XÆRL∞« i¥uF∑∞«
par le président du tribunal statuant au p∞–Ë ,WOCI∞« w≠ X∂¥ Íc∞« WLJ∫L∞«
vu d’une expertise préalablement or- Ê√ o∂ß ÊuJ¥ w∑∞« …d∂ª∞« vK´ ¡UM°
donnée dans les formes prévues à l’ali- UNOK´ ’uBML∞« ŸU{Ëú∞ UI≠Ë UN° d±√
néa 2 de l’article 194. .194 …œUL∞« s± WO≤U∏∞« …dIH∞« w≠
127
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 187
En cas d’éviction, les lieux doivent sØU±_« rKº¢ ¡öîù« W∞U• w≠Ë
être remis au bailleur pour le premier q§_« s± Âu¥ ‰Ë√ w≠ d§RLK∞
jour du terme d’usage qui suit l’expi- WKN± ¡UCI≤ô w∞U∑∞«Ë ·u∞QL∞«
ration du délai de quinzaine à compter Âu¥ s± «¸U∂∑´« U±u¥ dA´ WºLª∞«
du versement de l’indemnité entre les ,tºH≤ d§Q∑ºLK∞ i¥uF∑∞« b¥bº¢
mains du locataire lui-même ou, ”¸U• Íb¥√ sO° UO∞UL∑•« Ë√
éventuellement, d’un séquestre. À ‚UH¢« ‰uB• Âb´ W∞U• w≠Ë ,wzUCÆ
défaut d’accord entre les parties, le sé- ”¸U∫∞« sOF¥ sO≠dD∞« sO°
questre est nommé par le jugement l≠b° wCI¥ rJ• V§uL° wzUCI∞«
prononçant condamnation au paye- d±√ œdπL∂≠ ô≈Ë i¥uF∑∞«
ment de l’indemnité, ou à défaut par .qπF∑º±
simple ordonnance de référé.
En cas de non-remise des clés à la date w≠ `O¢UHL∞« rOKº¢ Âb´ W∞U• w≠Ë
fixée et après mise en demeure, le pºL¥ ,¸«c≤ù« bF°Ë œb∫L∞« a¥¸U∑∞«
séquestre retient un pour cent par jour s± WzUL∞U° «b•«Ë wzUCI∞« ”¸U∫∞«
de retard sur le montant de l’indemni- ,dOîQ¢ Âu¥ qØ s´ i¥uF∑∞« mK∂±
té et restitue cette retenue au bailleur ,d§RLK∞ lD∑IL∞« mK∂L∞« «c≥ rKº¥Ë
sur sa seule quittance. .jI≠ tM± ‰UB¥≈ q°UI±
128
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 188
,͸Uπ∑∞« ¡UCI∞« ,dL´ U®U° ÍbL• 1985-05-18 ¸«dÆ 35250 rƸ WOCÆ -
104 ’ ,dz«eπ∞« ,l¥u∑∞«Ë dAMK∞ ÂuKF∞« ¸«œ ,2000
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
Èu´œ w≠ qBH∞U° UHKJ± wzUCI∞« fKπL∞« ÊUØ «–≈ t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
dODî V∂ß Í√ dØ– ÊËb° ¸Uπ¥ù« b¥bπ¢ i≠¸ sLC∑¥ ¡öîùU° tO∂M¢ W∫Å
i¥uF¢ r¥uI∑∞ «dO∂î «uMOF¥ Ê√ …UCI∞« vK´ V§«u∞« s± t≤S≠ ŸËdA±Ë
.‹.‚ 176 …œUL∞« tOK´ XB≤ UL∞ UI≠Ë ‚UI∫∑ßù«
…œUL∞« ÂUJ•√ ‚dî ÊËb° tMJL¥ ô p∞– s´ öC≠ wzUCI∞« fKπL∞« ÊUØ UL∞Ë
UFOC± ͸Uπ∑∞« q∫L∞« s± d§Q∑ºL∞« œdD° d±Q¥ Ê√ Êu≤UI∞« fH≤ s± 187
s´ i¥uF∑∞« b¥b∫∑∞ WKBHM± Èu´b° ÂUOIK∞ t≠dB°Ë wIOI∫∞« t≤UL{ t∞
‹«– s±187Ë 176 sO¢œUL∞« ÂUJ•√ n∞Uî ¡UCI∞« «cN° t≤S≠ ,t∞ V§«u∞« ¡öîù«
.tCI≤ V§u∑ß«Ë ,Êu≤UI∞«
Art. 188– Sauf stipulation contraire au Ë√ wKØ ¸Uπ¥≈ Í√ dE∫¥ :188 …œUL∞«
bail ou accord du bailleur, toute sous- ◊d∑®« «–≈ ô≈ ,s©U∂∞« s± wze§
location totale ou partielle est interdi- Ë√ ¸Uπ¥ù« bI´ V§uL° p∞– ·öî
te. .d§RL∞« WI≠«u±
,’Uî œb´ ,1999 WMß ‚. 1991-09-29 ¸«dÆ )„ ·(Ë)  √ ( sO° 77980 rƸ -
128Ë 127 ,126 ,125 ’
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
i¥uF∑∞« ÊËœ ¸Uπ¥ù« b¥bπ¢ i≠¸ d§RLK∞ “uπ¥ t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
wKªL∞« d§Q∑ºL∞« ÁUπ¢ ŸËdA±Ë dODî V∂ß s´ s≥d° «–≈ wÆUI∫∑ßù«
.q∫LK∞
s± ¸Uπ¥ù« «Ëd∂∑´« UL∞ Ÿu{uL∞« …UCÆ Ê√ -‰U∫∞« WOCÆ w≠- X∂£ UL∞Ë
͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s± 177 …œUL∞U° UNOK´ ’uBML∞« ‹UH∞UªL∞« sL{ s©U∂∞«
.U∫O∫Å UIO∂D¢ Êu≤UI∞« «uI∂© rN≤S≠ «e∑∞U° ôöî≈ bF¥ t≤_
.i≠d∞« V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë
130
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 188
dO§Q∑∞U° p∞UL∞« Âö´≈ s± d§Q∑ºL∞« wHF¥ ô «c≥ ÊS≠ ,p∞UL∞« WI≠«u± W∞U• w≠
UNOK´ ’uBML∞« ‹«¡«d§ù« p∞– w≠ l∂∑¥ Ê√ tOK´Ë tO∂M¢ V§uL° s©U∂∞« s±
.‹.‚ 198 …œUL∞« s± …dOî_« …dIH∞« w≠
ô≈ s©U∂∞« s± ¸Uπ¥ùU° rKF∞« ‹U∂£« “uπ¥ ô t≤S≠ p∞cØ d±_« ÊUØ v∑±Ë
rKF∞« l± UNOK´ vÅu± W∞U߸ vC∑IL° Ë√ wzUCÆ bI´ Ë√ »u∑J± bI´ V§uL°
.‰uÅu∞U°
wCI¥ Íc∞« ¸«dI∞« iI≤ V§u∑ß« ,w≤u≤UI∞« √b∂L∞« «c≥ n∞Uª¥ UL° ¡UCIK∞Ë
.d§Q∑ºL∞« s± ¸«dÆ≈ œdπL∞ s©U∂∞« s± ¸Uπ¥ùU° p∞UL∞« rKF°
œb´ ,1999 WMß ‚. 1992-12-16 ¸«dÆ )Œ »(Ë)   (sO° 94659 rƸ WOCÆ -
158Ë ,157 ,156 ’ ,’Uî
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
«–≈ ô≈ s©U∂∞« s± wze§ Ë√ wKØ ¸Uπ¥≈ qØ dC∫¥ t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
.d§RL∞« WI≠«u± Ë√ ¸Uπ¥ù« bI´ V§uL° p∞– ·öî◊d∑®≈
UO´d≠ «¸Uπ¥≈ d§R¥ Ë√ ¸Uπ¥ù« s´ ‰“UM∑¥ Ê√ d§Q∑ºLK∞ “uπ¥ ô t≤√ ULØ
.d§RL∞« s± W∫¥dÅ WI≠«u± ÊËb°
‹uJß «Ëd∂∑´« fKπL∞« …UCÆ Ê√ -‰U∫∞« WOCÆ s±- œUH∑º¥ t≤√ UL°Ë
ÂUJ•√ «uH∞Uî bÆ rN≤S≠ s©U∂∞« s± ¸Uπ¥ù« vK´ WI≠«uLØ WK¥u© …b± sOM´UD∞«
w∑∞« ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s± 188 …œUL∞«Ë w≤bL∞« Êu≤UI∞« s± 505 …œUL∞«
w≠ X∂∏¥ r∞ U± u≥Ë s©U∂∞« s± ¸Uπ¥ù« vK´ t∑I≠«u±Ë d§RL∞« rK´ ÊU©d∑A¢
.p∞c° s¥d§RL∞« WI≠«u±Ë rKF∞ UO≠UØ «¸d∂± fO∞ …bL∞« ‰u© –≈ ‰U∫∞« WOCÆ
.¸«dI∞« iI≤ V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë
131
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 188
,1999 WMß ‚. 1994-11-22 ¸«dÆ )√ »(Ë )Ê »( sO° 106132 rƸ WOCÆ -
162Ë 161 ,160 ,159 ’ ,’Uî œb´
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
ô≈ s©U∂∞« s± wze§ Ë√ wKØ ¸Uπ¥≈ qØ dC∫¥ t≤√ U≤u≤UÆ tOK´ dI∑ºL∞« s±
d§RL∞« WI≠«u± Ë√ ¸Uπ¥ù« bI´ V§uL° p∞– ·öî ◊d∑®≈ «–≈
Ê√ X∂∏¥ ô ¸d∫L∞« oOI∫∑∞« dC∫± Ê√ -‰U∫∞« WOCÆ w≠- U∑°U£ ÊUØ UL∞Ë
qO∞b∞« fJF∞U° ÂbI¥ sJ∞Ë s©U∂∞« s± ¸Uπ¥ù« ô Ë√ “U§√ bÆ o°Uº∞« p∞UL∞«
cM± s©U∂∞« s± d§Q∑ºL∞« ‹U∫¥dB¢ Vº• rzUÆ s©U∂∞« s± ¸Uπ¥≈ Ê√ vK´
t° hîd± s©U∂∞« s± ¸Uπ¥ùU° ô≈ UNK¥ËQ¢ sJL¥ ô WK¥uD∞« …bL∞« Ác≥Ë 1965
.p∞UL∞« ·d© s± UOML{
sFD∞« i≠¸ V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë
132
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 190
Art. 190– Le montant du loyer des ‰b° mK∂± o°UD¥ Ê√ Vπ¥ :190 …œUL∞«
baux à renouveler ou à réviser doit …œU´≈ Ë√ Áb¥bπ¢ œ«d¥ Íc∞« ¸Uπ¥ù«
correspondre à la valeur locative équi- W¥¸Uπ¥ô« WLOI∞« ,tO≠ dEM∞«
table. .W¥œUF∞«
Celle-ci peut être déterminée no- vK´ ,WLOI∞« Ác≥ b¥b∫¢ sJL¥Ë
tamment d’après : :wK¥ U± ”Uß√ vK´ ’uBª∞«
œb´ ,1999 WMß ‚. 1993-11-20 ¸«dÆ )‚ (Ë) Â Õ (sO° 108792 rƸ WOCÆ -
154Ë 153 ,152 ’ ,’Uî
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
Áb¥bπ¢ œ«d¥ Íc∞« ¸Uπ¥ù« ‰b° mK∂± o°UD¥ Ê√ Vπ¥ t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
.W¥œUF∞« W¥¸Uπ¥ù« WLOI∞« tO≠ dEM∞« …œU´≈ Ë√
vK´ bL∑´≈ Íc∞« dO∂ª∞« d¥dI¢ vK´ «uÆœUÅ UL∞ Ÿu{uL∞« …UCÆ ÊS≠ r£ s±Ë
,¸Uπ¥ù« dFß WF§«dL∞ WK£ULL∞« ‹ö∫L∞U° t∑≤¸UI±Ë q∫L∞« lÆu±Ë W•Uº±
.UO≠UØ U∂O∂º¢ r≥¸«dÆ «u∂∂ß bÆ Êu≤uJ¥
Art. 191– Toute clause insérée dans le w≠ øb± ◊«d∑®« qØ :191 …œUL∞«
bail prévoyant la résiliation de plein …uI° aºH∞« vK´ hM¥ ¸Uπ¥ù«
droit à défaut de payement du loyer ‰b° l≠œ Âb´ W∞U• w≠ Êu≤UI∞«
aux échéances convenues, ne produit oH∑L∞« ‹UÆUI∫∑ßô« w≠ ¸Uπ¥ù«
effet qu’un mois après un commande- ¸Ëd± bF° ô≈ Ád£√ Z∑M¥ ô ,UNOK´
ment de payer demeuré infructueux. Íc∞« l≠b∞U° ¸UDîù« s± b•«Ë dN®
.WπO∑≤ ÊËb° vI∂¥
Les juges, saisis d’une demande pré- VK© rNO∞≈ l≠¸ «–≈ …UCIK∞ “uπ¥
134
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 192
Art. 192– Les loyers des baux d’im- w≠ dEM∞« …œU´≈ “uπ¥ :192 …œUL∞«
meubles ou de locaux régis par les pré- ‹ö∫L∞« Ë√ ‹«¸ULF∞« ¸Uπ¥≈ ‹ôb°
sentes dispositions, renouvelés ou ÁcN∞ WF{Uª∞«Ë ,ô Â√ ÊUØ «œbπ±
non, peuvent être révisés à la demande ·«d©_« b•√ VK© vK´ ¡UM° ,ÂUJ•_«
de l’une ou de l’autre des parties sous ’uBML∞« ◊ËdA∞« …U´«d± l±
les réserves prévues à l’article 193 ci- .ÁU≤œ√ 193 …œUL∞« w≠ UNOK´
dessous.
La demande doit être formée par acte dO¨ bIF° VKD∞« ÂbI¥ Ê√ Vπ¥Ë
extrajudiciaire ou par lettre recom- l± UNOK´ vÅu± W∞Ußd° Ë√ wzUCÆ
mandée avec demande d’avis de .‰uÅu∞U° rKF∞« VK©
réception.
Modifié
À défaut d’accord entre les parties sO° ‚UH¢« ‰uB• Âb´ W∞U• w≠Ë
dans les trois mois qui suivent, la ,WO∞U∑∞« dN®√ W£ö∏∞« ‰öî sO≠dD∞«
demande est portée à la requête de la tLN¥ Íc∞« ·dD∞« s± VKD∞« l≠d¥
partie la plus diligente, devant la juri- WOzUCI∞« WNπ∞« Èb∞ ‰UπF∑ßô«
135
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 192
Le nouveau loyer est dû à dater du jour ¡«b∑°« b¥bπ∞« ¸Uπ¥ù« ‰b° o∫∑º¥
de la demande, à moins que les parties ÊU≠dD∞« oH¢« «–≈ ô≈ VKD∞« Âu¥ s±
ne se soient mises d’accord, avant ou s´ U≥¡UM£√ Ë√ Èu´b∞« l≠¸ q∂Æ
pendant l’instance, sur une date plus .»dÆ√ Ë√ bF°√ a¥¸U¢
ancienne ou récente.
b¥bπ∞« ¸Uπ¥ù« ‰b° «Ëœb• fKπL∞« …UCÆ Ê√ -‰U∫∞« WOCÆ w≠ -X∂£ UL∞Ë
dN® s± Í√ d§RL∞« ·d© s± …¸ULF∞« »Uº∑Ø« Âu¥ s± tOK´ Ÿ“UM∑L∞« q∫LK∞
,1988-03-24 a¥¸U¢ v∞« œuF¥ ¸Uπ¥ù« WF§«d± VK© Ê√ sO• w≠ 1986 WOK¥u§
ÊuJ¥ ¸Uπ¥ù« ‰b° b¥b∫¢ Ê√ vK´ hM¢ w∑∞« 4192 …œUL∞« ÂUJ•Q° «uKî√ rN≤S≠
vK´ U≥¡UM£√ Ë√ Èu´b∞« l≠¸ q∂Æ ÊU≠dD∞« oH¢« «–≈ ô≈ VKD∞« Âu¥ s± «¡«b∑°≈
UH∞Uª± r≥¸«dÆ qFπ¥ UL± ‰U∫∞« WOCÆ w≠ r∑¥ r∞ U±u≥Ë »dÆ√ Ë√ bF°√ a¥¸U¢
.i≠d∞« V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë .Êu≤UIK∞
136
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 193
Èu´b∞« w≠ dOº∞« …œU´≈ a¥¸U¢ s± b¥bπ∞« ¸Uπ¥ù« l≠œ ÊU¥dß W¥«b∂° rNzUCI¥Ë
Êu≤UI∞« ‹UOC∑I± «uÆdî bÆ fKπL∞« …UCÆ ÊS≠ ,…d∂ª∞« bF° WLJ∫L∞« ÂU±√
.iIMK∞ r≥¸«dÆ «u{d´Ë ͸Uπ∑∞«
¸U∂î≈ ÊËœ ¸Uπ¥ù« l≠¸ d§RL∞« Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ X°U∏∞« s± ÊUØ UL∞Ë
rNzUCI° Ÿu{uL∞« …UCÆË ‹.‚ 2192 …œUL∞« tOC∑I¢ U± o≠Ë d§Q∑ºL∞«
ÊUØ v∑±Ë .Êu≤UI∞« oO∂D¢ w≠ «ËRDî√ bÆ Êu≤uJ¥ ¸Uπ¥ù« ‹UI∫∑º± l≠b°
tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« iI≤ V§u∑ß« p∞cØ
Art. 193– La demande en révision ne …œU´≈ VK© r¥bI¢ “uπ¥ ô :193 …œUL∞«
peut être formée que trois ans au ‹«uMß Àö£ ¸Ëd± bF° ô≈ dEM∞«
moins après la date d’entrée en jouis- w≠ ŸËdA∞« a¥¸U¢ s± qÆ_« vK´
sance du locataire ou après le point de s± Ë√ d§Q∑ºL∞« ·d© s± ‰öG∑ßô«
départ du bail renouvelé. .œbπL∞« ¸Uπ¥ù« ¡b° a¥¸U¢
De nouvelles demandes peuvent être qØ w≠ …b¥b§ ‹U∂K© r¥bI¢ “uπ¥
formées tous les trois ans à compter du Íc∞« ÂuO∞« s± «¸U∂∑´« ‹«uMß Àö£
jour où le nouveau loyer est appli- .b¥bπ∞« ¸Uπ¥ù« ‰b° tO≠ o∂D¥
cable.
En aucun cas il n’est tenu compte, s± ‰U• ÍQ° cîR¢ s∞ t≤√ vK´
pour le calcul de la valeur locative, des ¡«d§≈ w≠ ¸U∂∑´ô« sOF° ‰«u•_«
investissements du preneur ni des ‹«¸UA∑ß« W¥¸Uπ¥ô« WLOI∞« »Uº•
plus-values ou moins-values résultant Ë√ WLOI∞« …œU¥e° WIKF∑L∞« d§Q∑ºL∞«
137
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 194
Le rapport d’expertise, qui doit être Vπ¥ Íc∞« …d∂ª∞« d¥dI¢ o∫K¥
déposé au greffe dans le délai de deux W°U∑J° s¥dN® ·d™ w≠ t´«b¥≈
mois, est joint à la procédure diligen- W´u≠dL∞« Èu´b∞« nKL° ,j∂C∞«
tée devant le tribunal compétent qui qBH¢ w∑∞« WB∑ªL∞« WLJ∫L∞« ÂU±√
statuera au fond après le dépôt dudit d¥dI∑∞« Ÿ«b¥≈ bF° Ÿu{uL∞« w≠
rapport. .¸uØcL∞«
138
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 194
WMß ‚. 1997-01-07 ¸«dÆ )tF± s±Ë  Õ(Ë )Ÿ ‰(sO° 146425 rƸ WOCÆ -
103Ë 102 ,101 ,100 ’ ,’Uî œb´ ,1999
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
W£ö£ WKN± ¡UN∑≤« bM´ sO≠dD∞« ‚UH¢« Âb´ W∞U• w≠ " t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
‹U´«eM∞« qØ l≠d¢ ,¸Uπ¥ù« mK∂± ÊUØ ULN±Ë mOK∂∑∞« a¥¸U¢ s± dN®√
.WB∑ªL∞« WOzUCI∞« WNπ∞« Èb∞ »U∂∞« «c≥ oO∂D∑° WIKF∑L∞«
WÆœUBL∞U° «uCÆ U±bM´ fKπL∞« …UCÆ Ê√ -‰U∫∞« WOCÆ w≠- X∂£ UL∞Ë
rN≤S≠ ,wÆUI∫∑ßù« i¥uF∑∞« b¥b∫∑∞ dO∂î sOOF∑°Ë ¡öîùU° tO∂M∑∞« vK´
s¥d§RL∞« q∂Æ s± i¥uF∑∞« ÷d´ œdπ± Ê« YO• s± r≥¸«dÆ w≠ «u°UÅ√
Êu≤UI∞« s± 176 …œULK∞ UI∂© ¡öîùU° tO∂M∑∞« VKD∞ UO≠UØ U∂∂ß qJA¥
.tK∫± dO¨ w≠ VO∂º∑∞« ÂbF° ¸«dI∞« vK´ wFM∞« ÊS≠ w∞U∑∞U°Ë ,͸Uπ∑∞«
Èu´b∞« l≠¸ ◊d∑A¢ ,͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s± 194 …œUL∞« ÊS≠ Èdî√ WN§ s±Ë
s± «¡«b∑°≈ dN®√ W£ö£ wC± bF° W¥¸Uπ∑∞« ‹ö∫L∞« ¡öî≈ v∞« WO±«d∞«
.öJ® W∞u∂I± dO¨ Èu´b∞« ÊuJ¢ ô≈Ë ¡öîùU° tO∂M∑∞« tO§u¢ a¥¸U¢
.i≠d∞« V§u∑ß≈ p∞cØ ÊUØ v∑±Ë
œb´ ,1990 WMß ‚. 1989-03-05 ¸«dÆ )Ÿ ¸ (Ë )√ »( sO° 55119 rƸ WOCÆ -
116Ë 115 ,114 ’ ,4
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
139
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 194
ÂuKF∞« ¸«œ ,2000 ,͸Uπ∑∞« ¡UCI∞« ,dL´ U®U° ÍbL• 1983-05-07 ¸«dÆ -
114 ’ ,dz«eπ∞« ,l¥“u∑∞«Ë dAMK∞
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
dO∂î sOOF∑° ‰UπF∑ßù« w{UÆ Á¸bB¥ Íc∞« d±_« Ê√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
‚uI∫° fL¥ ô .‹.‚ 194 …œUL∞« ÂUJ•_ UI∂© ‚UI∫∑ßù« i¥uF¢ rOOI∑∞
tO≠ sFDK∞ q°UÆ dO¨ U¥dOC∫¢ «d±√ d∂∑F¥ p∞c∞ u≥Ë ·«d©_«
«uK∂Æ fKπL∞« …UCÆ Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ X°U∏∞« s± ÊUØ UL∞Ë.·UMµ∑ßùU°
rN≤S≠ ,Áö´√ tO∞≈ ¸UAL∞« d±_« ’uBª° rN±U±√ Ÿu≠dL∞« ·UMµ∑ßù«
.iIMK∞ r≥¸«dÆ «u{d´Ë Êu≤UI∞« «uÆdî rNzUCI°
,͸Uπ∑∞« ¡UCI∞« ,dL´ U®U° ÍbL• 1990-05-06 ¸«dÆ 67008 rƸ WOCÆ -
115’ ,dz«eπ∞« ,l¥“u∑∞«Ë dAMK∞ ÂuKF∞« ¸«œ ,2000
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
d¥bI∑∞ …d∂î ¡«d§ù w∞UπF∑ßù« w{UI∞« v∞« ¡uπK∞« Ê√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
.UI∂º± W´u≠d± Ÿu{uL∞« w≠ Èu´œ œu§Ë ÂeK∑º¥ ¡öîù« s´ i¥uF∑∞«
rJ∫∞« b¥√ wzUCI∞« fKπL∞« Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ X°U∏∞« s± ÊUØ UL∞Ë
i¥uF∑∞« d¥bI¢ q§√ s± WO∞UπF∑ß« …d∂î ¡«d§S° d±√ Íc∞« n≤Q∑ºL∞«
…œUL∞« p∞c° UH∞Uª± ,WI∂º± Ÿu{uL∞« w≠ Èu´œ œu§Ë ÊËœ wÆUI∫∑ßù«
.tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« iI≤ V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë ‹.‚ 3194
140
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 195
Art. 195– Lorsque le bailleur consent vK´ d§RL∞« o≠«Ë «–≈ :195 …œUL∞«
au renouvellement, et que le différend ·öª∞« d±√ ÊUØË ¸Uπ¥ù« b¥bπ¢
porte sur le loyer, la durée, les condi- Ë√ …bL∞« Ë√ ¸Uπ¥ù« ‰b∂° oKF∑¥
tions accessoires ou sur l’ensemble de Ác≥ ŸuLπL° Ë√ WI•ö∞« ◊ËdA∞«
ces éléments, les parties comparais- sO≠dD∞« vK´ V§Ë ,dÅUMF∞«
sent, quel que soit le montant du loyer, WLJ∫L∞« fOz¸ ÂU±√ ¸uC∫∞«
devant le président du tribunal de la …¸ULF∞« lÆu± ÊuJ¥ w∑∞« ,WB∑ªL∞«
situation de l’immeuble, lequel est mK∂± ÊUØ ULN± p∞–Ë ,UN∞ UF°U¢
saisi et statue suivant la forme prévue UNO≠ X∂∞U° ÂuI¥ Íc∞«Ë ¸Uπ¥ù«
pour les référés. U¥UCÆ w≠ ¸dIL∞« ¡«d§ù« Vº•
.WKπF∑ºL∞« ¸u±_«
Les délais d’assignation sont ceux pré- qNL° W∞U∫∞« Ác≥ w≠ qLF¥Ë
vus à l’article 26 du code de procédu- ’uBML∞« ¸uC∫∞U° nOKJ∑∞«
re civile. Êu≤UÆ s± 26 …œUL∞« w≠ UNOK´
.WO≤bL∞« ‹«¡«d§ù«
L’appel est formé, instruit et jugé dans qBH¥Ë oI∫¥Ë ,·UMµ∑ßô« l≠d¥
les conditions prévues aux articles 179 UNOK´ ’uBML∞« ◊ËdA∞« sL{ tO≠
et 186 du code de procédure civile. Êu≤UÆ s± 186Ë 179 sO¢œUL∞« w≠
.WO≤bL∞« ‹«¡«d§ù«
142
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 196
d§Q∑ºL∞« b{ Á«u´œ d§RL∞« l≠¸ UL∞ t≤√ -‰U∫∞« WOCÆ w≠- X∂£ UL∞Ë
ÊS≠ ,WKπF∑ºL∞« ¸u±_« U¥UCÆ w≠ ¸dI± u≥ UL∞ UI∂© ¸Uπ¥ù« mK∂± WF§«dL∞
vCÆ ULO≠ »«uÅ vK´ ÊUØ ¸«dI∞«
Art. 196– Pendant la durée de l’ins- d§Q∑ºL∞« vK´ sOF∑¥ :196 …œUL∞«
tance, le locataire est tenu de continuer w≠ ¸«dL∑ßô« Èu´b∞« …b± WKO©
à payer les loyers échus au prix ancien WI∫∑ºL∞« ¸Uπ¥ù« ‹ôb° œ«bß
ou, le cas échéant, au prix qui peut en bM´ Ë√ ,r¥bI∞« dFº∞« Vº•
tout état de cause, être fixé à titre pro- sJL¥ Íc∞« dFº∞« Vº• ,¡UC∑Æô«
visionnel par la juridiction saisie W∑ÆR± WHB° ‰U• Í√ vK´ Áb¥bπ¢
conformément à l’article précédent, w∑∞« WOzUCI∞« WNπ∞« ·d© s±
sauf compte à faire entre le bailleur et …œULK∞ UI≠Ë WOCI∞« UN±U±√ X•d©
le preneur, après fixation définitive du sO° »Uº∫∞« ¡«d§≈ «b´ U± WI°Uº∞«
prix du bail renouvelé. b¥b∫∑∞« bF° d§Q∑ºL∞«Ë d§RL∞«
.œbπL∞« ¸Uπ¥ù« dFº∞ wzUNM∞«
Dans le délai d’un mois qui suit la sO° ‚UH¢« ‰uB• Âb´ W∞U• w≠Ë
signification de la décision définitive, s± b•«Ë dN® WKN± w≠ sO≠dD∞«
et à défaut d’accord, entre les parties vK´ wzUNM∞« rJ∫∞« mOK∂¢ a¥¸U¢
sur les conditions d’un nouveau bail, d±_« d∂∑F¥ ,b¥bπ∞« ¸Uπ¥ù« ◊Ëd®
l’ordonnance ou l’arrêt fixant le mon- ‰b° b¥b∫¢ sLC∑L∞« rJ∫∞« Ë√
tant du loyer ou les conditions du nou- b¥bπ∞« ¸Uπ¥ù« ◊Ëd® Ë√ ¸Uπ¥ù«
veau bail vaut bail. .¸Uπ¥≈ bI´ W°U∏L°
143
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 197
Art. 197– Si le bailleur refuse le b¥bπ¢ d§RL∞« i≠¸ «–≈ :197 …œUL∞«
renouvellement et si le locataire w≠ U±≈ d§Q∑ºL∞« V¨¸Ë ¸Uπ¥ù«
entend, soit contester le motif de ce VK© Ë√ ,i≠d∞« «c≥ V∂ß W´“UM±
refus, soit demander le payement de vK´ Vπ¥ t≤S≠ ¡öîù« i¥uF¢ œ«bß
l’indemnité d’éviction, ce dernier vK´ Èu´œ l≠d¥ Ê√ dOî_« «c≥
assigne le bailleur devant le tribunal ÊuJ¥ w∑∞« WLJ∫L∞« ÂU±√ d§RL∞«
de la situation de l’immeuble. .UN∞ UF°U¢ …¸ULF∞« lÆu±
Il en est de même si le bailleur refuse d§RL∞« i≠¸ «–≈ p∞– Èdπ± Ídπ¥Ë
le renouvellement du bail aux condi- ◊ËdA∞« Vº• ¸Uπ¥ù« b¥bπ¢
tions déterminées en application de .Áö´√ 195 …œULK∞ UI≠Ë …œb∫L∞«
l’article 195 ci-dessus. L’assignation mOK∂¢ W∞U∫∞« Ác≥ w≠ Vπ¥Ë
doit dans ce cas être notifiée dans les dN®√ W£ö∏∞« w≠ ¸uC∫∞U° nOKJ∑∞«
trois mois de la notification du refus .b¥bπ∑∞« i≠¸ mOK∂¢ a¥¸U¢ s±
de renouvellement.
dont les conditions, en cas de désac- UI≠Ë ,‚UH¢« Âb´ W∞U• w≠ t©Ëd®
cord, sont fixées, conformément aux .195 …œUL∞« b´«uI∞
règles de l’article 195.
Ce droit ne peut être exercé qu’autant «œ U± o∫∞« «c≥ W߸UL± “uπ¥ ôË
que le locataire est encore dans les sØU±_« w≠ «œu§u± ‰«“U± d§Q∑ºL∞«
lieux n’a pas déjà loué ou acheté un …¸UL´ d∑A¥ r∞ Ë√ d§R¥ r∞ «œ U±Ë
autre immeuble. .Èdî√
¡UN≤ù w≤bL∞« Êu≤UI∞« s± 106 …œUL∞« hM° s´UD∞« pºL¢ ÊS≠ ,tOK´ «¡UM°Ë
Ê√ p∞– ,‰U∫∞« WOCÆ w≠ t∞UL´≈ ⁄uº¥ ôË Íbπ± dO¨ ¸Uπ¥ù« WÆö´
¸Uπ¥≈ bI´ V§uL° tOK´ Ÿ“UM∑L∞« ͸Uπ∑∞« q∫L∞« qG∑ß« d§Q∑ºL∞«
UL± ,sO∑Mº∞« ¡UCI≤≈ bF° W¥¸Uπ∑∞« WOJKL∞« »Uº∑Ø« tM´ Z∑≤ »u∑J±
oO∂D¢ w∞U∑∞U°Ë wÆUI∫∑ßù« i¥uF∑∞« vK´ ‰uB∫∞« w≠ o∫∞« t∞ ‰uª¥
VzUŠ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s± 176Ë 173 sO¢œUL∞« ÂUJ•_ tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞«
.sFD∞« i≠¸ V§u∑º¥ UL±
bF¥ ͸Uπ∑∞« q∫L∞« d§R± ¸uC• ÊQ° ÕdÅ tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« ÊUØ UL∞Ë
`M± r£ W¥¸Uπ∑∞« t¢b´UÆ d§Q∑ºL∞« ÁUC∑IL° ŸU° Íc∞« bIF∞« «d°ù U¥¸Ëd{
.tCI≤ V§u∑ß«Ë Êu≤UI∞« n∞Uî bÆ ÊuJ¥ tz«d® w≠ W¥u∞Ë_« o• d§RL∞« «c≥
146
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 201
Art. 200– Sont également nulles, UC¥√ ‹«bÆUF∑∞« vGK¢ :200 …œUL∞«
quelle qu’en soit la forme, les conven- v∞≈ w±d¢ X≤UØ «–≈ UNKJ® ÊUØ ULN±
tions tendant à interdire au locataire de s´ ‰“UM∑∞« s± d§Q∑ºL∞« lM±
céder son bail à l’acquéreur de son Ë√ ͸Uπ∑∞« tK∫± Íd∑AL∞ ¸Uπ¥≈
fonds de commerce ou de son entre- w∑∞« ‹UOÆUH¢ô« p∞cØË ,t∑ºßR±
prise, ainsi que celles soumettant l’ac- ‰u∂I∞ UF{Uî dπ∑L∞« Íd∑A± qFπ¢
quéreur du fonds à l’agrément du .p∞UL∞«
propriétaire.
Art. 202– Lorsqu’il est à la fois pro- fH≤ w≠ d§RL∞« ÊUØ «–≈ :202 …œUL∞«
priétaire de l’immeuble loué et du …d§RL∞« …¸ULFK∞ UJ∞U± XÆu∞«
fonds de commerce qui y est exploité ÊUØË qG∑ºL∞« ͸Uπ∑∞« q∫L∞«Ë
et que le bail porte en même temps sur w≠ dπ∑L∞«Ë …¸ULF∞« qLA¥ ¸Uπ¥ù«
les deux, le bailleur devra verser au d§RL∞« vK´ Vπ¥ t≤S≠ ,XÆu∞« fH≤
locataire, à son départ, une indemnité t¢¸œUG± bM´ d§Q∑ºLK∞ œbº¥ Ê√
correspondant au profit qu’il peut reti- w∑∞« …bzUHK∞ UI°UD± ÊuJ¥ UC¥uF¢
rer de la plus-value apportée soit au …œU¥“ s± UNOK´ qB∫¥ Ê√ t∞ sJL¥
fonds, soit à la valeur locative de l’im- Ë√ dπ∑L∞« s± ¡«uß WKÅU∫∞« WLOI∞«
meuble par les améliorations maté- qCH° …¸ULFK∞ W¥¸Uπ¥ô« WLOI∞«
rielles effectuées par le locataire avec UN° ÂUÆ w∑∞« W¥œUL∞« ‹UMOº∫∑∞«
l’accord du propriétaire. .p∞UL∞« l± ‚UH¢ôU° d§Q∑ºL∞«
147
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 202
Art. 203– Nonobstant toute clause ,WO∞U∑∞« ÂUJ•ú∞ lCª¥ :203 …œUL∞«
contraire, tout contrat ou convention n∞Uª± ◊d® qØ s± r¨d∞U° p∞–Ë
par lequel le propriétaire ou l’exploi- ‰“UM∑¥ ‚UH¢« Ë√ bI´ qØË
tant d’un fonds de commerce en qG∑ºL∞« Ë√ p∞UL∞« ULN∑Dß«u°
concède totalement ou partiellement la s± ¡e§ Ë√ qØ s´ ͸Uπ¢ q∫L∞
location à un gérant qui l’exploite à vK´ t∞öG∑ß« bBI° dOºL∞ dO§Q∑∞«
ses risques et périls, est régi par les .t¢bN´
dispositions ci-après.
Il doit selon le cas, se conformer aux Vº• q∏∑L¥ Ê√ tOK´ Vπ¥ ULØ
dispositions du présent code relatives WIKF∑L∞« Êu≤UI∞« «c≥ ÂUJ•_ ‰«u•_«
au registre de commerce. .͸Uπ∑∞« qπº∞U°
Le loueur est tenu soit de se faire ins- qO㧛 U±≈ d§RL∞« vK´ sOF∑¥Ë
crire au registre de commerce soit de q¥bF¢ Ë√ ͸Uπ∑∞« qπº∞« w≠ tºH≤
faire modifier son inscription person- W•«dÅ ÊUO∂∞« l± ’Uª∞« ÁbOÆ
nelle avec la mention expresse de la .dOOº∑∞« dO§Q∑°
mise en location-gérance.
149
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 203
150
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 204
151
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 205
Art. 206– Le délai prévu par l’article iHª¢ Ë√ vGK¢ Ê√ “uπ¥ :206 …œUL∞«
205 peut être supprimé ou réduit par …œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞« WKNL∞«
ordonnance du président du tribunal, fOz¸ s± d±√ V§uL° 205
rendue sur simple requête de l’intéres- s± VK© œdπ± vK´ ¡UM° ,WLJ∫L∞«
sé, le ministère public entendu, notam- v∞≈ ŸUL∑ßô« bF°Ë d±_U° wMFL∞«
ment lorsque celui-ci justifie qu’il est «c≥ X∂£√ «–≈ WÅUîË ,W±UF∞« W°UOM∞«
dans l’impossibilité d’exploiter son qG∑º¥ Ê√ tOK´ ¸cF∑¥ t≤Q° ,dOî_«
fonds personnellement ou par l’inter- WDß«u° Ë√ UOBª® Ádπ∑±
médiaire de préposés. .tM´ sO°ËbM±
Art. 207– L’article 205 n’est pas vK´ 205 …œUL∞« Ídº¢ ô :207 …œUL∞«
applicable : :s± qØ
152
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 208
L’action doit être introduite, à peine de WKN± ‰öî Èu´b∞« l≠d¢ Ê√ Vπ¥Ë
forclusion, dans le délai de trois mois dA≤ a¥¸U¢ s± ¡«b∑°« dN®√ W£ö£
153
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 209
Art. 210– Les dispositions des articles œ«uL∞« ÂUJ•√ Ídº¢ ô :210 …œUL∞«
205, 206, et 209 ne s’appliquent pas dO§Q¢ œuI´ vK´ 209Ë 206Ë 205
aux contrats de location-gérance pas- ¡öØu∞« sO° W±d∂L∞« dOOº∑∞«
sés par des mandataires de justice, Ê«uM´ Í√ X∫¢ sOHKJL∞« sOOzUCI∞«
chargés, à quelque titre que ce soit, de Ê√ ◊dA° ͸Uπ¢ q∫± …¸«œS° ÊUØ
l’administration d’un fonds de com- s± œuIF∞« Ác≥ ÷«d¨_ rN∞ hîd¥
merce, à condition qu’ils aient été Ê√Ë W∞UØu∞« rN∞ ‹bMß√ w∑∞« WDKº∞«
autorisés aux fins desdits contrats par …¸dIL∞« dAM∞« ‹«¡«d§≈ «uLL∑¥
l’autorité de laquelle ils tiennent leur .Áö´√
mandat et qu’ils aient satisfait aux
mesures de publicité prévues.
154
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 213
Art. 213– Le prix fixé au contrat de la sL∏∞« ÊuJ¥ Ê√ “uπ¥ :213 …œUL∞«
location-gérance, peut faire l’objet ö∫± dOOº∑∞« dO§Q¢ bI´ w≠ œb∫L∞«
d’une révision, tous les trois ans, ‹«uMß Àö£ qØ tO≠ dEM∞« …œU´ù
comme en matière de baux. .‹«¸Uπ¥ù« …œU± ¸«d¨ vK´
Art. 214– La partie qui veut demander Íc∞« ·dD∞« vK´ Vπ¥ :214 …œUL∞«
la révision doit en faire la notification mK∂¥ Ê√ dEM∞« …œU´≈ VK© w≠ V¨d¥
à l’autre partie par lettre recommandée vÅu± W∞U߸ V§uL° dîü« ·dD∞«
avec demande d’avis de réception ou Ë√ ‰uÅu∞« rK´ VK© l± UNOK´
par acte extrajudiciaire. .wzUCÆ dO¨ ¡«d§≈ V§uL°
155
LIVRE III Y∞U∏∞« »U∑J∞«
DES FAILLITES ET W¥uº∑∞«Ë ”ö≠ù« w≠
RÈGLEMENTS JUDICIAIRES ¸U∂∑´ô« œ¸Ë WOzUCI∞«
DE LA RÉHABILITATION ET s± Á«b´ U±Ë fOKH∑∞«Ë
DES BANQUEROUTES ET ”ö≠ù« rz«d§
AUTRES INFRACTIONS EN
MATIÈRE DE FAILLITE
Art. 215– Tout commerçant, toute Ë√ d§U¢ qØ vK´ sOF∑¥ :215 …œUL∞«
personne morale de droit privé, même Êu≤UIK∞ l{Uî ÍuMF± hª®
non commerçante qui cesse ses paie- nÆu¢ «–≈ ,«d§U¢ sJ¥ r∞ u∞Ë ’Uª∞«
ments, doit, dans les quinze jours, en Èb± w≠ ¸«dÆS° w∞b¥ Ê√ l≠b∞« s´
faire la déclaration en vue de l’ouver- ÕU∑∑≠« bÅÆ U±u¥ dA´ WºLî
ture d’une procédure de règlement Ë√ WOzUCI∞« W¥uº∑∞« ‹«¡«d§≈
judiciaire ou de faillite. .”ö≠ù«
.œb∫± q§√ w≠
Art. 218– A cette déclaration sont ¸«dÆùU° o≠d¥ Ê√ sOF∑¥ :218 …œUL∞«
jointes, outre le bilan, le compte d’ex- WO≤«eOL∞« vK´ …Ëö´ ,¸uØcL∞«
ploitation générale, le compte de »Uº•Ë ÂUF∞« ‰öG∑ßô« »Uº•Ë
158
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 218
résultats ainsi que l’état des en- ÊUO° p∞cØË ,ÕU°¸_«Ë dzUºª∞«
gagements hors bilan du dernier exer- dî¬ WO≤«eO± s´ W§¸Uª∞« ‹«bNF∑∞«
cice, les pièces ci-après établies à la WO∞U∑∞« ozU£u∞« ,Èdî√ WO∞U± WMß
date de la déclaration : :¸«dÆù« a¥¸U∑° ¸d∫¢ w∑∞«
3°) l’état chiffré des créances et des l± Êu¥b∞«Ë ‚uI∫∞U° wLƸ ÊUO° -3
dettes avec l’indication des nom et sOMz«b∞« s± qØ s©u±Ë rß« ÕUC¥≈
domicile des créanciers, accompagné ,ÊULC∞« Êu¥œË ‰«u±√ ÊUO∂° o≠d±
d’un état actif et passif des sûretés,
Tous les documents doivent être datés, Ê√Ë ozU£u∞« Ác≥ Œ¸R¢ Ê√ sOF∑¥Ë
signés et certifiés sincères et véritables ¸«dÆù« l± UNOK´ UFÆu± ÊuJ¥
par le déclarant. s± p∞–Ë lÆ«uK∞ UN∑I°UD±Ë UN∑∫B°
.¸«dÆù« V•UÅ ·d©
Dans le cas où l’un ou l’autre de ces ozU£u∞« Ác≥ s± Í√ r¥bI¢ ¸cF¢ ÊS≠
documents ne peut être fourni ou ne Ê√ sOF¢ WK±UØ UNL¥bI¢ sJL¥ r∞ Ë√
peut l’être qu’incomplètement, la w∑∞« »U∂ß_U° U≤UO° ¸«dÆù« sLC∑¥
159
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 219
Art. 219– Lorsqu’un commerçant est w≠ u≥Ë d§U¢ w≠u¢ «–≈ :219 …œUL∞«
mort en état de cessation de paiement, Èu´b∞« l≠d¢ l≠b∞« s´ nÆu¢ W∞U•
le tribunal est saisi dans le délai d’un s± ÂU´ q§√ w≠ …¸Uπ∑∞« WLJ∫L∞
an à partir du décès, soit sur la décla- Ë√ W£¸u∞« b•√ ¸«dÆ≈ vC∑IL° …U≠u∞«
ration d’un héritier, soit sur l’assigna- .sOMz«b∞« b•√ V≤U§ s± Êö´S°
tion d’un créancier.
Art. 220– Le règlement judiciaire ou ”ö≠ù« dN® VK© “uπ¥ :220 …œUL∞«
la faillite peut être demandé dans le ÂU´ q§√ w≠ WOzUCI∞« W¥uº∑∞« Ë√
délai d’un an à partir de la radiation du …¸Uπ∑∞« qπß s± s¥bL∞« VD® s±
débiteur du registre du commerce, «cN∞ UI°Uß l≠b∞« s´ nÆu∑∞« ÊUØ Ê≈
lorsque la cessation des paiements est ”ö≠ù« dN® VK© “uπ¥Ë VDA∞«
antérieure à cette radiation. p¥dA∞ WOzUCI∞« W¥uº∑∞« Ë√
Le règlement judiciaire ou la faillite bOÆ s± ÂU´ q§√ w≠ s±UC∑±
d’un associé solidaire peut être ÊUØ «–≈ …¸Uπ∑∞« qπß w≠ t°U∫º≤«
demandé dans le délai d’un an à partir .bOI∞« «cN∞ UI°Uß l≠œ s´ nÆu∑∞«
de la mention de sa retraite au registre
du commerce lorsque la cessation des
paiements de la société est antérieure à
cette mention.
160
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 224
Art. 222– A la première audience, le UNO≠ X∂∏¥ WºK§ ‰Ë√ w≠ :222 …œUL∞«
tribunal s’il constate la cessation des l≠b∞« s´ nÆu∑∞« WLJ∫L∞« Èb∞
paiements, en détermine la date et pro- wCI¢ ULØ tª¥¸U¢ œb∫¢ UN≤S≠
nonce le règlement judiciaire ou la .”ö≠ù« Ë√ WOzUCI∞« W¥uº∑∞U°
faillite.
Art. 223– Lorsqu’une société compor- W¥uº¢ ‰u∂Æ W∞U• w≠ :223 …œUL∞«
tant des associés responsables solidai- WØd® ”ö≠≈ ¸UN®≈ Ë√ WOzUCÆ
rement des dettes sociales est admise sO∞ËRº± ¡UØd® vK´ WKL∑A±
en règlement judiciaire ou déclarée en Z∑M¥ ,WØdA∞« Êu¥œ s´ s±UC∑∞U°
faillite, le jugement produit ses effets à ¡ôRN∞ W∂ºM∞U° Á¸U£¬ rJ∫∞«
l’égard de ses associés. .¡UØdA∞«
Toutefois, une condamnation peut être ”ö≠ùU° W≤«œù« “uπ¢ p∞– l±Ë
prononcée pour banqueroute simple nÆu∑∞« ÊËœ wºO∞b∑∞« Ë√ jOº∂∞«
ou frauduleuse sans que la cessation .p∞c∞ ¸dI± rJ∫° l≠b∞« s´
des paiements ait été constatée par un
162
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 226
jugement déclaratif.
Toutefois, la faillite doit être pro- dNA° ¡UCI∞« sOF∑¥ p∞– l±Ë
noncée si le débiteur se trouve dans un Èb•≈ w≠ s¥bL∞« b§Ë Ê≈ ”ö≠ù«
des cas suivants : :WO∞U∑∞« ‹ôU∫∞«
1°) Si le débiteur n’a pas satisfait aux ‹U±«e∑∞ôU° s¥bL∞« rI¥ r∞ «–≈ -1
obligations prévues aux articles 215, 215 :œ«uL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
216, 217 et 218 ci-dessus. ,W±bI∑L∞« 218Ë 217Ë 216Ë
4°) S’il n’a pas tenu une comptabilité WI°UD± ‹U°Uº• pºL¥ r∞ ÊUØ Ê≈ -4
conforme aux usages de sa profession .WºßRL∞« WOL≥_ UI≠Ë t∑MN± ·dF∞
eu égard à l’importance de l’entreprise.
163
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 227
Art. 228– Les jugements prononçant …¸œUB∞« ÂUJ•_« q㧛 :228 …œUL∞«
le règlement judiciaire ou la faillite dNA° Ë√ WOzUCI∞« W¥uº∑∞U°
sont mentionnés au registre du com- Vπ¥Ë ͸Uπ∑∞« qπº∞« w≠ ”ö≠ù«
merce. Ils doivent être affichés pen- W´UI° dN®√ W£ö£ …bL∞ UN≤ö´≈
dant trois mois dans la salle des UBªK± dAM¥ Ê√Ë WLJ∫L∞« ‹UºK§
audiences du tribunal et insérés par ‹U≤ö´û∞ WOLßd∞« …dAM∞« w≠
extrait au bulletin officiel des dI± tO≠ lI¥ Íc∞« ÊUJLK∞ WO≤u≤UI∞«
annonces légales au lieu où siège le .WLJ∫L∞«
tribunal.
La même publicité doit être faite aux w≠ tºH≤ dAM∞« Ídπ¥ Ê√ sOF∑¥Ë
lieux où le débiteur a des éta- s¥bLK∞ UNO≠ ÊuJ¥ w∑∞« sØU±_«
blissements commerciaux. .W¥¸Uπ¢ ‹UºßR±
La publicité prévue ci-dessus est faite UOzUIK¢ Áö´√ ¸uØcL∞« dAM∞« r∑¥Ë
d’office par le secrétaire-greffier. .j∂C∞« V¢UØ ·d© s±
Art. 229– Lorsque les deniers ap- ‰«u±_« ÊuJ¢ ô U±bM´ :229 …œUL∞«
partenant à la faillite ne pourront suffi- ¸uH∞« vK´ WO≠UØ WºOKH∑∞U° WÅUª∞«
re immédiatement aux frais de juge- W¥uº∑∞« n¥¸UB± WODG∑∞
ment de règlement judiciaire ou de Êö´ùË ”ö≠ù« dN® Ë√ WOzUCI∞«
faillite, d’affichage et d’insertion de ce n∫B∞« w≠ rJ∫∞« «c≥ dA≤Ë
jugement dans les journaux, d’apposi- ÊS≠ ,UNF≠¸Ë ÂU∑î_« l{ËË oBK∞«Ë
tion, de garde et de levée de scellés, b•√ UNI∂º¥ bÆ n¥¸UBL∞« Ác≥
l’avance de ces frais sera faite, lorsque l≠¸ Íc∞« u≥ ÊUØ «–≈ sOMz«b∞«
le tribunal est saisi à la requête d’un X≤UØ «–≈Ë WLJ∫L∞« Èb∞ Èu´b∞«
créancier, par ce dernier. Dans le cas qB≠ X∞u¢ w∑∞« w≥ WLJ∫L∞«
où le tribunal se saisit d’office, l’avan- n¥¸UBL∞« o∂º¢ UOzUIK¢ WOCI∞«
ce des frais est faite par le trésor .W±UF∞« WM¥eª∞«
public.
Dans tous les cas, les avances sont vK´ ‹UIO∂º∑∞« œbº¢ ‰U• qØ vK´Ë
remboursées par privilège sur les pre- .‹öOB∫∑∞« ‰Ë√ s± “UO∑±ô« t§Ë
miers recouvrements.
Art. 232– Ne sont susceptibles d’au- WO∞U∑∞« ÂUJ•_« lCª¢ ô :232 …œUL∞«
cune voie de recours : :sFD∞« ‚d© s± o¥d© Í_
1°) Les jugements rendus par ap- ,287 …œULK∞ UI∂© …¸œUB∞« ÂUJ•_« -1
plication de l’article 287,
2°) Les jugements par lesquels le tri- WLJ∫L∞« UN° qBH¢ w∑∞« ÂUJ•_« -2
bunal statue sur les recours formés d±«Ë_« vK´ …œ¸«u∞« ÊuFD∞« w≠
166
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 234
Art. 234– Le délai d’appel pour tout rJ• Í_ ·UMµ∑ßô« WKN± :234 …œUL∞«
jugement rendu en matière de règle- ,”ö≠≈ Ë√ WOzUCÆ W¥uº¢ w≠ ¸œUÅ
ment judiciaire ou de faillite est de dix Âu¥ s± «¸U∂∑´« ÂU¥√ …dA´ w≥
jours à compter du jour de la notifica- .mOK∂∑∞«
tion.
La cour doit se prononcer dans le délai ‰öî tO≠ wzUCI∞« fKπL∞« qBH¥Ë
de trois mois. .dN®√ W£ö£
L’arrêt est exécutoire sur minute. V§uL° cOHM∑∞« V§«Ë rJ∫∞« ÊuJ¥Ë
.t¢œuº±
167
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 235
Il recueille tous les éléments d’infor- w∑∞« ‹U±uKFL∞« dÅUM´ W≠UØ lLπO≠
mation qu’il croit utiles; il peut, ŸULß ’Uî ŸuM° t∞Ë ,W¥bπ± U≥«d¥
notamment, entendre le débiteur failli w≠ ‰u∂IL∞« Ë√ fKHL∞« s¥bL∞«
ou admis au règlement judiciaire, ses tO°ËbM±Ë WOzUCÆ W¥uº¢
commis et employés, ses créanciers et hª® Í√ Ë√ tOMz«œË tO±bª∑º±Ë
toute autre personne. .dî¬
168
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 237
Art. 236– Lorsqu’un commerçant a w≠ d§U¢ ‰u∂Æ ¸dI¢ «–≈ :236 …œUL∞«
été admis au règlement judiciaire ou tßö≠≈ dN® Ë√ WOzUCÆ W¥uº¢ W∞U•
déclaré en état de faillite, après son WKÅU• t¢U≠Ë X≤UØ Ë√ ,…U≠u∞« bF°
décès ou qu’il décède après l’admis- Ë√ WOzUCI∞« W¥uº∑∞« w≠ ‰u∂I∞« bF°
sion au règlement judiciaire ou la ,ÁœôË√ Ë√ ,t∑K±¸_ ÊS≠ ,”ö≠ù« dN®
déclaration de faillite, sa veuve, ses w≠ W°U≤ù« Ë√ ¸uC∫∞« ,t∑£¸Ë Ë√
enfants, ses héritiers pourront se pré- W≠UØ w≠ tK∫± ‰uK∫K∞ ¸uC∫∞«
senter ou se faire représenter pour le Ë√ WOzUCI∞« W¥uº∑∞« ‰UL´√
suppléer dans toutes les opérations du u∫≤ vK´ rNO∞≈ lL∑º¥ Ê√Ë WºOKH∑∞«
règlement judiciaire ou de la faillite et s± W∏∞U∏∞« …dIH∞« w≠ tOK´ h≤ U±
être entendus comme il est prévu à .235 …œUL∞«
l’alinéa 3 de l’article 235.
Art. 238– Abrogé ( Ord n° 96-23 du 23-96 rƸ d±_U° …UGK±( :238 …œUL∞«
09 juillet 1996) )1996 u¥∞u¥ 09 w≠ Œ¸RL∞«
Art. 239– Si une réclamation est for- »b∑ML∞« w{UI∞« qBH¥ :239 …œUL∞«
mulée contre l’une des opérations du ÂuI¢ W∂∞UD± qØ w≠ ÂU¥√ W£ö£ ‰öî
syndic, le juge-commissaire statue .WºOKH∑∞« qOØË t° ÂUÆ qL´ Í√ b{
dans le délai de trois jours.
170
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 242
Art. 241– Les contrôleurs sont spécia- ŸuM° ÊuHKJ± Êu∂Æ«dL∞« :241 …œUL∞«
lement chargés de vérifier la compta- ÊUO°Ë ‹U°Uº∫∞« h∫H° ’Uî
bilité et l’état de situation présentés s¥bL∞« s± W±bIL∞« WOF{u∞«
par le débiteur et d’assister le juge- w≠ »b∑ML∞« w{UI∞« …b´Uº±Ë
commissaire dans sa mission de sur- qOØË ‰UL´√ W∂Æ«dL° t∑LN±
veillance des opérations du syndic. .WºOKH∑∞«
Ils peuvent être révoqués par le juge- vK´ ¡UM° rN∞e´ »b∑ML∞« w{UIK∞
commissaire sur avis de la majorité .sOMz«b∞« WO∂K¨√ Í√¸
des créanciers.
Art. 242– Le débiteur peut obtenir, tºHM∞ qB∫¥ Ê√ s¥bLK∞ :242 …œUL∞«
pour lui et sa famille sur l’actif, des ‰uÅ_« s± W≤uF± vK´ t¢dß_Ë
secours fixés par ordonnance du juge ¡UM° d±Q° »b∑ML∞« w{UI∞« U≥œb∫¥
commissaire sur proposition du syn- .WºOKH∑∞« qOØË Õ«d∑Æ« vK´
dic.
171
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 243
Art. 244– Le jugement qui prononce Êu≤UI∞« rJ∫° V¢d∑¥ :244 …œUL∞«
la faillite, emporte de plein droit, à s±Ë ,”ö≠ù« ¸UN®S° rJ∫∞« vK´
partir de sa date, dessaisissement pour …¸«œ≈ s´ fKHL∞« wKª¢ ,tª¥¸U¢
le failli de l’administration et de la UNO≠ UL° ,UNO≠ ·dB∑∞« Ë√ t∞«u±√
disposition de ses biens, même de V∂ß ÍQ° UN∂º∑J¥ bÆ w∑∞« ‰«u±_«
ceux qu’il peut acquérir à quelque titre .”ö≠ù« W∞U• w≠ «œ U±Ë ,ÊUØ
que ce soit, tant qu’il est en état de lOL§ WºOKH∑∞« qOØË ”¸UL¥Ë
faillite. WIKF∑L∞« fKHL∞« ÈËU´œË ‚uI•
.WºOKH∑∞« …b± WKO© t∑±c°
Les droits et actions du failli, concer- lOLπ° ÂUOI∞« fKHLK∞ “uπ¥ t≤√ vK´
nant son patrimoine sont exercés pen- tÆuI• W≤UOB∞ WO©UO∑•ô« ‰UL´_«
dant toute la durée de la faillite par le rÅUª¥ w∑∞« ÈËU´b∞« w≠ qîb∑∞«Ë
syndic. .WºOKH∑∞« qOØË UNO≠
Toutefois, le failli peut faire tous actes ¸œUB∞« rJ∫∞« vK´ V¢d∑¥Ë
conservatoires de ses droits et se por- s± «¸U∂∑´« WOzUCI∞« W¥uº∑∞U°
ter partie intervenante aux procès sui- W¥d∂π∞« …b´UºL∞« ¡«œ√ a¥¸U¢
vis par le syndic. w≠ WºOKH∑∞« qOØË ·d© s± s¥bLK∞
Le jugement qui prononce le rè- w≠ ·dB∑∞U° WÅUª∞« ‰UL´_« W≠UØ
glement judiciaire emporte, à partir de ’uBML∞« ŸU{Ëú∞ UI∂© t∞«u±√
sa date, assistance obligatoire du débi- .279 v∞≈ 273 s± œ«uL∞« w≠ UNOK´
172
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 246
Art. 245– Le jugement qui prononce dNA° rJ∫∞« vK´ V¢d∑¥ :245 …œUL∞«
le règlement judiciaire ou la faillite nÆË WOzUCI∞« W¥uº∑∞« Ë√ ”ö≠ù«
emporte suspension de toute poursuite W´UL§ œ«d≠_ WOBª® Èu´œ qØ
individuelle des créanciers faisant par- cM± nÆu¢ «c≥ vK´ ¡UM°Ë ,sOMz«b∞«
tie de la masse. À partir de ce juge- vK´ ¡«uß ,cOHM∑∞« ‚d© qØ rJ∫∞«
ment, sont en conséquence, suspen- V≤U§ s± ‹«¸UIF∞« Ë√ ‹ôuIML∞«
dues toutes voies d’exécution tant sur rN≤u¥œ sLC¥ ô s¥c∞« sOMz«b∞«
les immeubles que sur les meubles de Ë√ Í“UO• s≥¸ Ë√ ’Uî “UO∑±«
la part des créanciers dont les créances ÈËU´b∞« U±√ ,‰«u±_« pK¢ vK´ ͸UI´
ne sont pas garanties par un privilège cOHM∑∞« ‚d©Ë W¥¸UIF∞« Ë√ W∞uIML∞«
spécial, un nantissement ou une hypo- sJL¥ ö≠ ·UI¥ù« UNKLA¥ ô w∑∞«
thèque sur lesdits biens. Les actions qOØË b{ ô≈ UNF≠¸ Ë√ UN∑F°U∑±
mobilières ou immobilières et les Ê√ WLJ∫LK∞ ÊUØ Ê≈ Ë√ WºOKH∑∞«
voies d’exécution non atteintes par la w≠Ë ,qîb∑± rBªØ fKHL∞« q∂I¢
suspension, ne peuvent plus être pour- ô≈ p∞– ÊuJ¥ ô WOzUCI∞« W¥uº∑∞«
suivies ou intentées dans la faillite que .UF± WºOKH∑∞« qOØËË s¥bL∞« b{
contre le syndic, le tribunal pouvant
recevoir le failli, partie intervenante et,
dans le règlement judiciaire, que
contre le débiteur et le syndic pris
conjointement.
Art. 246– Le jugement, qui prononce Ë√ ”ö≠ù« rJ• ÍœR¥ :246 …œUL∞«
la faillite ou le règlement judiciaire Êu¥b∞« qF§ v∞≈ WOzUCI∞« W¥uº∑∞«
rend exigibles, à l’égard du débiteur, W∂ºM∞U° q§_« W∞U• WI∫∑ºL∞« dO¨
les dettes non échues. .s¥bLK∞
Lorsque ces dettes sont exprimées en WKLF° W±uI± Êu¥b∞« Ác≥ X≤UØ Ê≈Ë
173
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 247
une monnaie autre que celle du lieu où tO≠ ¸bÅ Íc∞« ÊUJL∞« WKL´ dO¨
a été prononcé le règlement judiciaire Ë√ WOzUCI∞« W¥uº∑∞U° rJ∫∞«
ou la faillite, elles sont converties, à W∂ºM∞U° UNK¥u∫¢ ÍdπO≠ ”ö≠ù«
l’égard de la masse, en la monnaie de p∞– WKL´ v∞≈ sOMz«b∞« W´ULπ∞
ce lieu selon le cours du change à la a¥¸U¢ w≠ ·dB∞« dFº∞ UF∂¢ ÊUJL∞«
date du jugement. .rJ∫∞«
1°) tous les actes à titre gratuit transla- WOJKLK∞ WKÆUM∞« ‹U≠dB∑∞« W≠UØ -1
tifs de propriété mobilière et immobi- ,÷u´ dOG° W¥¸UIF∞« Ë√ W∞uIML∞«
lière;
3 °) tout paiement, quel qu’en ait été le t∑OHOØ X≤UØ ULN± ¡U≠Ë qØ - 3
mode, pour dettes non échues au jour rJ∫∞« a¥¸U∑° W∞U• dO¨ Êu¥b∞
de la décision constatant la cessation .l≠b∞« s´ nÆu∑∞U° sKFL∞«
des paiements;
4°) tout paiement pour dettes échues, o¥dD∞« dOG° W∞U• Êu¥b∞ ¡U≠Ë qØ -4
fait autrement qu’en espèces, effets de Ë√ W¥¸Uπ∑∞« ‚«¸Ë_« Ë√ ÍbIM∞«
commerce, virement ou tout autre s± p∞– dO¨ Ë√ q¥u∫∑∞« o¥dD°
mode normal de paiement; ,W¥œUF∞« ¡U≠u∞« qzUßË
Art. 251– Les hypothèques, nantis- q∂Æ pºL∑∞« `B¥ ô :251 …œUL∞«
sements et privilèges inscrits pos- W¥“UO∫∞« Êu≥d∞U° sOMz«b∞« W´UL§
térieurement au jugement prononçant ¸ËbÅ bF° XKπß w∑∞« ‹«“UO∑±ô«Ë
le règlement judiciaire ou la faillite W¥uº∑∞U° wCÆ Íc∞« rJ∫∞«
sont inopposables à la masse. .”ö≠ù« dN® Ë√ WOzUCI∞«
Art. 252– La masse est colloquée à la W´ULπ∞ Êu¥b∞« hBª¢ :252 …œUL∞«
place du créancier dont l’hypothèque, vCÆ Íc∞« sz«b∞« s´ ôb° sOMz«b∞«
le nantissement ou le privilège a été Ë√ ͸UIF∞« tM≥d° pºL∑∞« ÂbF°
frappé d’inopposabilité. .Á“UO∑±« Ë√ Í“UO∫∞« tM≥¸
Article 252 bis
Section II w≤U∏∞« rºI∞«
Des mesures conservatoires WOEH∫∑∞« dO°«b∑∞« w≠
Art. 253– Le syndic appelle le dé- WºOKH∑∞« qOØË w´b∑º¥ :253 …œUL∞«
biteur auprès de lui pour clore et arrê- U≥dB•Ë d¢U≠b∞« ‰UHÆù t¥b∞ s¥bL∞«
ter les livres en sa présence, sous UL° ”Uº± dOG° p∞–Ë Á¸uC• w≠
réserve de ce qui est dit à l’article 261 ’uBª° 261 …œUL∞« tOK´ XB≤
pour le cas où les scellés sont apposés. .ÂU∑î_« l{Ë W∞U•
Si le débiteur ne se rend pas à cette «cN∞ s¥bL∞« Vπ∑º¥ r∞ «–S≠
convocation, il est dûment appelé, par W∞U߸ V§uL° w´œ ¡U´b∑ßô«
pli recommandé avec demande d’avis ‰uÅu∞« rK´ VK© l± UNOK´ vÅu±
de réception, à comparaître et à pré- WO≤UL£ ‰öî Ád¢U≠œ ÂbI¥Ë dC∫O∞
senter ses livres dans les quarante-huit . W´Uß sOF°¸√Ë
heures.
Il peut comparaître par fondé de pou- tM´ ÷uH± »ËbML° ¸uC∫∞« t∞Ë
voir s’il justifie de causes d’empêche- U≥bπ¥ »U∂ßQ° tHKª¢ qK´ u≥ «–≈
ments reconnues valables par le juge- .W∞u∂I± h∑ªL∞« w{UI∞«
commissaire.
Art. 254– Le jugement qui prononce o©UM∞« rJ∫∞« wCI¥ :254 …œUL∞«
le règlement judiciaire ou la faillite ”ö≠ù« dN® Ë√ WOzUCI∞« W¥uº∑∞U°
177
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 255
Il doit notamment requérir les ins- s´ œuOI∞« VKD° ’Uî ŸuM° Âe∑K¥Ë
criptions hypothécaires qui n’ont pas sJ¥ r∞ w∑∞« W¥¸UIF∞« Êu≥d∞«
été prises par le débiteur même si l’in- bOI∞« cî√ u∞Ë v∑• UN∂K© s¥bL∞«
sertion est prise au nom de la masse qOØË sOMz«b∞« W´UL§ rßU°
par le syndic. .WºOKH∑∞«
Art. 256– Dans le cas où le bilan n’a ÊUØ «–≈ U± W∞U• w≠ :256 …œUL∞«
pas été déposé par le débiteur, le syn- ÂuI¥ ,WO≤«eOL∞« Ÿœu¥ r∞ s¥bL∞«
dic le dresse immédiatement à l’aide «¸u≠ UNF{u° WºOKH∑∞« qOØË
des livres, documents comptables, ‹«bM∑ºL∞«Ë d¢U≠b∞U° UMOF∑º±
papiers et renseignements qu’il se pro- ‹U±uKFL∞«Ë ‚«¸Ë_«Ë WO°Uº∫∞«
cure; il le dépose au greffe du tribunal. W°U∑J° UN´œu¥ r£ UNOK´ qB∫¥ w∑∞«
.WLJ∫L∞« j∂{
Dans le cas où certains des biens visés ¸UAL∞« ‰«u±_« X≤UØ «–≈ U± W∞U• w≠
à l’alinéa précédent sont situés en øUî WFÆ«Ë WI°Uº∞« …dIH∞« w≠ UNO∞≈
dehors du ressort du tribunal saisi, avis WB∑ªL∞« WLJ∫L∞« ’UB∑î« …dz«œ
en est donné au juge du tribunal dans w{UÆ v∞≈ p∞c° Êö´≈ t§u¥
le ressort duquel se trouvent les biens fKHL∞« ‰«u±√ b§u¢ w∑∞« WLJ∫L∞«
du failli. .UNÅUB∑î« …dz«œ w≠
179
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 259
Art. 259– Dans les cas visés à l’article WLJ∫L∞« fOz¸ ÂuI¥ :259 …œUL∞«
ci-dessus, le président du tribunal qui ‰«u•_« w≠ ÂU∑î_« l{Ë Íc∞«
a apposé les scellés donne sans délai, WI°Uº∞« …œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
avis de cette apposition, au président rJ• Íc∞« WLJ∫L∞« fOz¸ ⁄ö°S°
du tribunal qui a prononcé la faillite ou WOzUCI∞« W¥uº∑∞« Ë√ ”ö≠ù« dNA°
le règlement judiciaire. .ÂU∑î_« l{Ë ‰uB∫° ¡UD°≈ ö°
Art. 260– Si le tribunal a ordonné l{u° WLJ∫L∞« ‹d±√ «–≈ :260 …œUL∞«
l’apposition des scellés, le juge-com- vK´ ¡UM° »b∑ML∞« w{UIKK≠ ÂU∑î_«
missaire peut sur la demande du syn- l{Ë s± Á¡UH´≈ WºOKH∑∞« qOØË VK©
dic, le dispenser de faire placer sous Ê–ù« Ë√ WO∞U∑∞« ¡UO®_« vK´ ÂU∑î_«
scellés, ou l’autoriser à en faire :UN§«dª∑ßU° t∞
extraire :
Les objets visés au présent article sont d¥d∫∑° WºOKH∑∞« qOØË ÂuI¥Ë
de suite inventoriés avec estimation w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞« ¡UO®_U° œd§ WLzUÆ
aux diligences du syndic en présence «c≥ ÊuJ¥Ë UNL¥uI¢ l± …œUL∞« Ác≥
du juge-commissaire qui signe le pro- Íc∞« »b∑ML∞« w{UI∞« ¸uC∫°
cès-verbal. .dC∫L∞« lÆu¥
Les lettres adressées au failli sont v∞≈ fKHLK∞ WN§uL∞« qzUßd∞« rKº¢
remises au syndic; le failli peut, s’il est Ê≈ fKHLK∞ “uπ¥Ë ,WºOKH∑∞« qOØË
présent, assister à l’ouverture. .UN∫∑≠ ¸uC• «œu§u± ÊUØ
Art. 263– Dans les trois jours, le syn- WºOKH∑∞« qOØË ÂbI∑¥ :263 …œUL∞«
dic requiert la levée des scellés en vue ÂU∑î_« l≠d∞ ÂU¥√ W£ö£ ‰öî ,VKD°
des opérations d’inventaire. .œdπ∞« ‹UOKL´ …d®U∂± q§_
Cet inventaire est dressé en double sOKÅ√ w≠ pK¢ œdπ∞« WLzUÆ ¸d∫¢Ë
minute. L’une des minutes est im- j∂{ W°U∑J° «¸u≠ UL≥b•√ Ÿœu¥
182
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 267
Le syndic peut se faire aider par telle w≠ WºOKH∑∞« qOØË ÊËUF¥ Ê√ “uπ¥Ë
personne qu’il juge convenable pour la Èd¥ hª® Í√ œdπ∞« WLzUÆ d¥d∫¢
rédaction de l’inventaire comme pour .¡UO®_« WLOÆ ¸bIO∞ Ë√ p∞c∞ ¸UO∑î«
l’estimation des objets.
Art. 266– Le ministère public peut W±UF∞« W°UOMK∞ “uπ¥ :266 …œUL∞«
assister à l’inventaire. .œdπ∞« ¸uC•
Art. 267– Dans le cas de faillite, l’in- œdπ∞« WLzUÆ ÂUL¢≈ bM´ :267 …œUL∞«
ventaire terminé, les marchandises, les qOØu∞ rKº¢ ,”ö≠ù« dN® W∞U• w≠
espèces, les titres actifs, les livres et ‹«bMßË œuIM∞«Ë lzUC∂∞« WºOKH∑∞«
papiers, meubles et effets du débiteur ‹U§U•Ë ‹ôuIM±Ë d¢U≠b∞«Ë ‚uI∫∞«
sont remis au syndic qui en prend t¢bN´ w≠ U≥cîQ¢ r£ s±Ë s¥bL∞«
charge au bas dudit inventaire. .œdπ∞« WLzUÆ qHß√ w≠ Á¸d∫¥ ¸«dÆS°
183
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 268
Art. 268– Le syndic procède, avec WºOKH∑∞« qOØË ŸdA¥ :268 …œUL∞«
l’autorisation du juge-commissaire, à lO° w≠ »b∑ML∞« w{UI∞« Ê–S°
la vente des objets soumis à dépérisse- Ë√ V¥dI∞« nK∑K∞ W{ËdFL∞« ¡UO®_«
ment prochain, ou à dépréciation w∑∞« Ë√ pO®u∞« WLOI∞« ÷UHª≤«
imminente, ou dispendieux à conser- t≤√ ULØ .UE≥U° UML£ UNEH• nKJ¥
ver. Il procède au recouvrement des s±R¥Ë Êu¥b∞« qOB∫¢ w≠ ŸdA¥
créances, assure la continuation de t° U≤Ë–Q± ÊUØ Ê≈ ‰öG∑ßô« ¸«dL∑ß«
l’exploitation si elle est autorisée dans …œUL∞« w≠ WMO∂L∞« ◊ËdAK∞ UI∂©
les conditions définies à l’article 277. .277
Art. 270– Le syndic peut, avec l’auto- ,WºOKH∑∞« qOØu∞ “uπ¥ :270 …œUL∞«
risation du juge-commissaire, le débi- ŸULß bF°Ë ,»b∑ML∞« w{UI∞« Ê–S°
teur dûment entendu ou dûment appe- W∞Ußd° tzU´b∑ß« Ë√ s¥bL∞« ‰«uÆ√
lé par lettre recommandée, compro- Ë√ rOJ∫∑∞« Ídπ¥ Ê√ ,UNOK´ vÅu±
mettre et transiger sur toutes contesta- ‹U´“UML∞« W≠UØ w≠ p∞–Ë `∞UB∑¥
tions qui intéressent la masse. Même UNO≠ UL° sOMz«b∞« W´UL§ wMF¢ w∑∞«
sur celles qui sont relatives à des droits Ë√ ‚uI∫° WIKF∑L∞« ‹U´“UML∞«
et actions immobilières. .W¥¸UI´ ÈËU´œ
Art. 271– Les deniers provenant des s± Wπ¢UM∞« ‰«u±_« Ÿœu¢ :271 …œUL∞«
ventes et des recouvrements sont ver- WM¥eª∞« w≠ ‹öOB∫∑∞«Ë ŸuO∂∞«
sés immédiatement au trésor public. .«¸u≠ W±UF∞«
Dans les quinze jours des recettes, il v∞≈ Ÿ«b¥ù« ‹U∂£≈ r¥bI¢ sOF∑¥Ë
est justifié au juge-commissaire des- WºLî Èb± w≠ »b∑ML∞« w{UI∞«
dits versements. .qOB∫∑∞« s± U±u¥ dA´
Si, sur les deniers consignés par des ‰«u±√ vK´ ‹U{¸UF± XFÆË «–≈Ë
tiers, il existe des oppositions, le syn- qOØË vK´ Vπ¥Ë ,dOG∞« s± W´œu±
dic doit en demander et obtenir main- ‰uB∫∞«Ë UNF≠¸ VKD¥ Ê√ WºOKH∑∞«
levée. .p∞– vK´
Art. 273– Le débiteur peut, avec l’as- W≤uFL° ,s¥bLK∞ “uπ¥ :273 …œUL∞«
185
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 274
Dans le cas où le débiteur est autorisé WF°U∑L° U≤Ë–Q± s¥bL∞« ÊUØ «–≈Ë
à continuer l’exploitation de son entre- Ë√ WO´UMB∞« t∑ºßR± ‰öG∑ß«
prise industrielle ou commerciale dans ’uBML∞« ŸU{Ëú∞ UI≠Ë ,W¥¸Uπ∑∞«
les conditions prévues à l’article 277, t∞ “U§ ,277 …œUL∞« w≠ UNOK´
il peut avec l’assistance du syndic, ÂUOI∞« WºOKH∑∞« qOØË …b´UºL°
accomplir tous les actes nécessaires à p∞c∞ W±“ö∞« ‹«¡«d§ù« W≠UJ°
ladite exploitation. .‰öG∑ßô«
Art. 274– Si le débiteur refuse d’ac- ÂUOI∞« s¥bL∞« i≠¸ «–≈ :274 …œUL∞«
complir les actes visés à l’article 273, …dIH∞« w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞« ‹«¡«d§ùU°
alinéa 1er, il peut être procédé par le qOØuK≠ 273 …œUL∞« s± v∞Ë_«
syndic seul avec l’autorisation du s± Ê–S° Áb•Ë UN¢d®U∂± WºOKH∑∞«
juge-commissaire. .»b∑ML∞« w{UI∞«
Toutefois, s’il s’agit d’une action à ô Èu´œ l≠d° d±_« oKF¢ «–≈ p∞– l±Ë
intenter, cette autorisation n’est pas Âe∑K¥ UL≤≈Ë U¥¸Ëd{ Ê–ù« «c≥ ÊuJ¥
nécessaire, mais le syndic doit mettre w≠ s¥bL∞« ‰UîœS° WºOKH∑∞« qOØË
le débiteur en cause. .Èu´b∞«
Art. 275– Le débiteur peut, après l’as- W≤uFL° s¥bLK∞ “uπ¥ :275 …œUL∞«
sistance du syndic et l’autorisation du w{UI∞« Ê–≈Ë WºOKH∑∞« qOØË
juge-commissaire, accomplir tous les ‹«¡«d§≈ W≠UJ° ÂuI¥ Ê√ »b∑ML∞«
actes de désistement, de renonciation .‰u∂I∞« Ë√ ‰“UM∑∞« Ë√ „d∑∞«
186
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 277
ou d’acquiescement.
Il peut, sous les mêmes conditions, ¡«d§≈ ◊Ëd® fH≤ sL{ tMJL¥Ë
compromettre et transiger sur tout liti- ô o• qØ s´ W∫∞UBL∞«Ë rOJ∫∑∞«
ge qui n’excède pas la compétence en WLJ∫L∞« ’UB∑î« t∑LOÆ “ËUπ∑¥
dernier ressort du tribunal saisi. W§¸b∞« w≠ ,Èu´b∞« w≠ …d™UM∞«
.…dOî_«
Art. 276– Si l’objet du compromis ou rOJ∫∑∞« Ÿu{u± ÊUØ «–≈ :276 …œUL∞«
de la transaction est d’une valeur indé- Ë√ WLOI∞« œb∫± dO¨ W∫∞UBL∞« Ë√
terminée ou excède la compétence en WLJ∫L∞« ’UB∑î« t∑LOÆ “ËUπ¢
dernier ressort du tribunal, le compro- ◊d® d∂∑F¥ ô …dOî_« W§¸b∞« w≠
mis ou la transaction n’est obligatoire ô≈ UO±«e∞≈ W∫∞UBL∞« Ë√ rOJ∫∑∞«
qu’après avoir été homologué par le .WLJ∫L∞« s± tOK´ o¥bB∑∞« bF°
tribunal. qîb∑∞« w≠ o∫∞« sz«œ qJ∞ ÊuJ¥Ë
Tout créancier peut intervenir sur la .o¥bB∑∞« VK© bM´
demande en homologation.
Art. 277– Dans le cas de règlement W∞U• w≠ s¥bLK∞ “uπ¥ :277 …œUL∞«
judiciaire, le débiteur peut avec l’as- qOØË W≤uFL°Ë ,WOzUCI∞« W¥uº∑∞«
sistance du syndic et l’autorisation du ,»b∑ML∞« w{UI∞« Ê–≈Ë WºOKH∑∞«
juge-commissaire, continuer l’exploi- W¥¸Uπ∑∞« t∑ºßR± ‰öG∑ß« WF°U∑±
tation de son entreprise industrielle et .WO´UMB∞«Ë
commerciale.
Dans le cas de faillite, l’exploitation qOØË ÈQ¢¸« «–≈ ,”ö≠ù« W∞U• w≠Ë
187
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 278
Art. 278– Pendant un délai de trois dN®√ W£ö£ …bL∞ nÆu¥ :278 …œUL∞«
mois, à compter du jugement pro- WOzUCI∞« W¥uº∑∞U° rJ∫∞« a¥¸U¢ s±
nonçant le règlement judiciaire ou la vK´ ¡UM° cª∑¥ U± ”ö≠ù« dN® Ë√
faillite, toutes voies d’exécution à la cOHM∑∞« ‹«¡«d§≈ s± d§RL∞« VK©
requête du bailleur sur les effets mobi- UN° W££RL∞« W∞uIML∞« ‰«u±_« vK´
liers garnissant les lieux loués sont ‰öî≈ ÊËœ p∞–Ë …d§RL∞« sØU±_«
suspendues, sans préjudice toutefois ÊuJ¥ U± Ë√ WOEH∫¢ ‹«¡«d§≈ W¥Q°
de toutes mesures conservatoires et W¥uº∑∞« q∂Æ t∂º∑Ø« bÆ d§RL∞«
des droits acquis au bailleur avant le w≠ ‚uI• s± ”ö≠ù« Ë√ WOzUCI∞«
règlement judiciaire ou la faillite, de .…d§RL∞« sØU±_« …“UO• bOF∑º¥ Ê√
reprendre possession des lieux loués. Ác≥ W߸ULL∞ d§RL∞« vK´ sOF∑¥Ë
Pour l’exercice de ses droits acquis, le w≠ t∂K© l≠d¥ Ê√ W∂º∑JL∞« ‚uI∫∞«
bailleur doit introduire sa demande .ÂbI¢ ULO≠ œb∫L∞« œUFOL∞«
dans le délai fixé ci-dessus.
Art. 280– À partir du jugement qui rJ∫∞« ¸ËbÅ s± ¡«b∑°«: 280 …œUL∞«
prononce la faillite ou le règlement .WOzUCI∞« W¥uº∑∞U° ”ö≠ù« ¸UN®S°
judiciaire, tous les créanciers, pri- ô Â√ s¥“U∑LL∞« sOMz«b∞« lOL§ ÂuI¥
vilégiés ou non, y compris le trésor rOKº∑° W±UF∞« WM¥eª∞« p∞– w≠ UL°
public, doivent remettre au syndic ‰Ëb§ l± rN¢«bM∑º± WºOKH∑∞« qOØË
leurs titres avec un bordereau indicatif m∞U∂L∞«Ë W±bIL∞« ‚«¸Ë_« ÊUO∂°
des pièces remises et des sommes vK´ lOÆu∑∞« ÊuJ¥Ë .UN° V∞UDL∞«
réclamées. Le bordereau certifié sincè- UN∑∫B° ¸«dÆù« l± ‰Ëbπ∞« «c≥
re et véritable est signé par le créancier qOØË Ë√ sz«b∞« s± U±≈ UN∑I°UD±Ë
ou par son mandataire légal. Les sOMz«b∞« ¸U∂î≈ sOF∑¥Ë .tM´ w≤u≤UÆ
créanciers bénéficiant d’une sûreté U≥dA≤ ¸bÅ ‹U≤ULC° s¥bOH∑ºL∞«
ayant fait l’objet d’une publicité, doi- rNM©uL° ¡UC∑Æô« bM´Ë UOBª®
vent, s’il y a lieu, être avertis person- .¸U∑ªL∞«
nellement et, si besoin, au domicile
élu.
189
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 281
Sont admises par provision, à titre pri- Ë√ “U∑L± s¥œ WHB°Ë U∑ÆR± q∂I¢
vilégié ou à titre chirographaire selon :W∞U∫∞« Vº• ÍœU´ s¥œ
le cas :
2°) Les créances douanières qui ont bMß Ÿu{u± WOØdLπ∞« Êu¥b∞« -2
fait l’objet d’un titre autorisant la prise .WOEH∫∑∞« ‹«¡«d§ù« –Uª¢U° Ê–Q¥
de mesures conservatoires.
Art. 282– La vérification des créances s± Êu¥b∞« oOI∫¢ Ídπ¥ :282 …œUL∞«
est faite, en présence du débiteur ou t≤ËUF¥ WºOKH∑∞« qOØË ·d©
lui dûment appelé par lettre recom- ¸uC∫° p∞–Ë ,«uMO´ Ê≈ Êu∂Æ«dL∞«
mandée avec demande d’avis de U≤u≤UÆ tzU´b∑ß« bF° Ë√ s¥bL∞«
réception, par le syndic assisté des rKF∞« VK© l± UNOK´ vÅu± W∞Ußd°
contrôleurs, s’il en a été nommé. .‰uÅu∞U°
190
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 283
Si la créance est discutée en tout ou en tKØ s¥b∞« WºOKH∑∞« qOØË gÆU≤ «–≈
partie par le syndic, celui-ci avise le sz«b∞« ¸U∂î≈ tOK´ sOF∑¥ tCF° Ë√
créancier par lettre recommandée avec rKF∞« VK© l± UNOK´ vÅu± W∞Ußd°
demande d’avis de réception. .‰uÅu∞U°
Ce dernier a un délai de huit jours pour r¥bI∑∞ ÂU¥√ WO≤UL£ q§√ sz«bK∞Ë
fournir des explications écrites ou ver- .WO≥UH® Ë√ WO°U∑Ø ‹U≤UO°
bales.
Art. 283– Aussitôt la vérification ter- oOI∫∑∞« ÂUL¢≈ œdπL° :283 …œUL∞«
minée et l’état des créances signé par nAØ vK´ »b∑ML∞« w{UI∞« lOÆu¢Ë
le juge-commissaire, et au plus tard s´ p∞– dîQ∑¥ ô YO∫° ,Êu¥b∞«
dans le délai de trois mois à partir de la ¸UN®S° rJ∫∞« a¥¸U¢ s± dN®√ W£ö£
date du jugement prononçant la failli- ,WOzUCI∞« W¥uº∑∞U° Ë√ ”ö≠ù«
te ou le règlement judiciaire, le syndic j∂{ W°U∑J° WºOKH∑∞« qOØË Ÿœu¥
dépose su greffe l’état des créances Íd§√ w∑∞« Êu¥b∞« nAØ WLJ∫L∞«
qu’il a eu à vérifier avec l’indication cª∑L∞« ¸«dI∞« ÕUC¥≈ l± UNIOI∫¢
sur les propositions faites par lui pour ÊUØ w∑∞« ‹U•d∑IL∞« ’uBª°
chacune d’elles, de la décision prise. .Êu¥b∞« Ác≥ s± qØ ÊQ® w≠ U≥«b°√
,WOzUM∏∑ß« ·Ëd™ w≠ sJL¥Ë
191
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 284
Art. 284– Le greffier avertit im- «¸u≠ j∂C∞« V¢UØ ÂuI¥ :284 …œUL∞«
médiatement les créanciers du dépôt nAJ∞« p∞– Ÿ«b¥S° sOMz«b∞« ¸UDîS°
de cet état par insertion dans un ou d∏Ø√ Ë√ …b•«Ë w≠ ÁdA≤ o¥d© s´
plusieurs journaux habilités à recevoir dAM∞ …bL∑FL∞« n∫B∞« s±
les annonces légales, et par une inser- …dAM∞«Ë WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´ù«
tion sommaire au bulletin officiel des w∑∞«Ë WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞ WOLßd∞«
annonces légales, contenant le numéro ‹U≤ö´ù« …b¥d§ œb´ rƸ sLC∑¢
du journal d’annonces légales dans dAM∞« UN° Èd§ w∑∞« WO≤u≤UI∞«
lequel a été faite la première insertion. .‰Ë_«
Art. 285– Tout créancier porté au w≠ øb± sz«œ qØ q∂I¥ :285 …œUL∞«
bilan ou dont la créance a été produite, w≠ ,tM¥œ r¥bI¢ r¢ Ë√ WO≤«eOL∞«
est admis à formuler, dans un délai de ÕdA∞« o¥d© s´ W∂∞UD± qØ ¡«b°≈
quinze jours à dater de l’insertion j∂{ W°U∑Ø Èb∞ nAJ∞« vK´
sommaire au bulletin officiel des U±u¥ dA´ WºLî œUFO± w≠ WLJ∫L∞«
annonces légales, toute réclamation au …dAM∞« w≠ e§uL∞« dAM∞« s±
greffe du tribunal par voie d’insertion p∞–Ë WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞ WOLßd∞«
sur l’état, soit par lui-même soit par Ê√ ULØ .tM´ qOØu° Ë√ tºHM° U±≈
mandataire. fH≤ sL{ o∫∞« fH≤ s¥bLK∞
.◊ËdA∞«
192
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 288
Art. 287– Le tribunal peut décider par ¸dI¢ Ê√ WLJ∫LK∞ “uπ¥ :287 …œUL∞«
provision que le créancier sera admis w≠ sz«b∞« ‰u∂Æ qπF± t§u°
dans les délibérations pour une somme .Áœb∫¢ mK∂± s´ ‹ôË«bL∞«
qu’il détermine.
Dans les trois jours de cette décision, Èb± w≠ WLJ∫L∞« j∂{ V¢UØ ÂuI¥Ë
le greffier avise les intéressés par lettre W∞Ußd° ·«d©_« ¸UDîS° ,ÂU¥√ W£ö£
recommandée avec demande d’avis de ,‰uÅu∞U° rK´ VK© l± UNOK´ vÅu±
réception, de la déclaration prise par le WLJ∫L∞« t¢cª¢« Íc∞« ¸«dI∞U°
tribunal à leur égard. .rN∞ W∂ºM∞U°
Art. 288– Le créancier porteur d’en- ‹«bNF∑∞« V•UÅ sz«bK∞ :288 …œUL∞«
gagements souscrits, endossés ou W∞uHJL∞« Ë√ …dNEL∞« Ë√ WFÆuL∞«
garantis solidairement par le débiteur t∞ ¡UØd®Ë s¥bL∞« q∂Æ s± UOM±UC¢
et d’autres coobligés qui ont cessé ,l≠b∞« s´ sOHÆu∑L∞«Ë «e∑∞ô« w≠
leurs paiements, peut produire dans sOMz«b∞« ‹U´UL§ qØ V∞UD¥ Ê√
toutes les masses pour la valeur nomi- „d∑A¥ Ê√Ë ÁbMº∞ WOLßô« WLOI∞U°
193
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 289
nale de son titre et participer aux dis- .q±UJ∞« ¡U≠u∞« v∑• ‹UF¥“u∑∞« w≠
positions jusqu’à parfait paiement.
Art. 289– Aucun recours, pour raison w≠ sFD∞« »U° `∑H¥ ô :289 …œUL∞«
de dividendes payés, n’est ouvert aux ”ö≠ù« Ë√ WOzUCI∞« W¥uº∑∞«
coobligés en état de règlement judi- rNCF° «e∑∞ô« w≠ ¡UØdA∞U° ’Uª∞«
ciaire ou de faillite, les uns contre les hB∫∞« V∂º° ,dîü« iF∂∞« b{
autres, à moins que la réunion des hB∫∞« ŸuLπ± sJ¥ r∞ U± …«œRL∞«
dividendes donnés par les règlements WOzUCI∞« ‹U¥uº∑∞« s± …«œRL∞«
judiciaires et faillites n’excède le mon- mK∂± ÂUL¢ vK´ UCzU≠ ‹UºOKH∑∞«Ë
tant total de la créance, en principal et Ác≥ wH≠ ,‹UI∫K±Ë qÅ√ s± s¥b∞«
accessoires; en ce cas cet excédent est pµ∞Ë√ v∞≈ ,izUH∞« p∞– œuF¥ W∞U∫∞«
dévolu, suivant l’ordre des en- ÊUØ s¥c∞« «e∑∞ô« w≠ ¡UØdA∞«
gagements, à ceux des coobligés qui WOI∂ß_ UI≠Ë ,¡öHØ rN∞ ÊËdîü«
auraient les autres pour garantie. .‹«bNF∑∞«
Art. 290– Si le créancier porteur d’en- V•UÅ sz«b∞« ÊUØ «–≈ :290 …œUL∞«
gagements solidaires entre le débiteur s¥bL∞« sO° ,WOM±UC∑∞« ‹«bNF∑∞«
admis au règlement judiciaire ou failli W¥uº¢ w≠ ‰u∂IL∞« Ë√ fKHL∞«
et d’autres coobligés, a reçu, avant la «e∑∞ô« w≠ t∞ ¡UØd® sO°Ë WOzUCÆ
cessation des paiements, un acompte nÆu∑∞« q∂Æ tI• s± UDºÆ i∂Æ bÆ
sur sa créance, il n’est compris dans la W´UL§ sL{ qîb¥ ô t≤S≠ l≠b∞« s´
masse que sous déduction de cet jºI∞« «c≥ ‰«eM∑ß« bF° ô≈ sOMz«b∞«
acompte et conserve, sur ce qui lui ¸bI∞« s´ ‚uI∫∞« lOL§ kH• l±
reste dû, ses droits contre le coobligé «e∑∞ô« w≠ p¥dA∞« b{ t∞ wÆU∂∞«
ou la caution. .qOHJ∞« Ë√
194
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 293
Art. 292– Les créanciers valablement ËË– ÊuMz«b∞« bOI¥ ô :292 …œUL∞«
nantis de gages ne sont inscrits dans la W´UL§ sL{ W∫O∫B∞« Êu≥d∞«
masse que pour mémoire. .WF§«dL∞« qO∂ß vK´ ô≈ ,sOMz«b∞«
Art. 293– Le syndic, autorisé par le s± Ê–S° WºOKH∑∞« qOØu∞ :293 …œUL∞«
juge-commissaire peut en rem- s¥b∞« b¥bº¢ bF°Ë »b∑ML∞« w{UI∞«
boursant la dette, retirer au profit de la s± ¸œUB∞« ÊULC∞« V∫º¥ Ê√
masse le gage donné par le débiteur. .sOMz«b∞« W´UL§ `∞UB∞ s¥bL∞«
Si le gage n’est par retiré, le créancier, sz«b∞« vKF≠ ,ÊULC∞« V∫º¥ r∞ «–≈Ë
mis en demeure par le syndic doit pro- Ê√ WºOKH∑∞« qOØË ·d© s± ¸cML∞«
céder à la vente dans le délai imparti; bM´Ë œb∫L∞« q§_« w≠ lO∂∞U° ÂuI¥
à défaut, le syndic peut y procéder à sa ÂuI¥ Ê√ WºOKH∑∞« qOØu∞ “U§ t±b´
place avec l’autorisation du juge- p∞c° t∞ Ê–ù« bF° lO∂∞U° tM´ U{u´
commissaire. .»b∑ML∞« w{UI∞« s±
Si le prix de vente est supérieur au s¥b∞« mK∂± ‚uH¥ lO∂∞« sL£ ÊUØ Ê≈
195
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 294
Art. 295– Si le syndic n’a pas en Íb¥ sO° b§u¢ r∞ «–≈ :295 …œUL∞«
mains les fonds nécessaires pour le W±“ö∞« ‰«u±_« WºOKH∑∞« qOØË
paiement prévus à l’article précédent, …œUL∞« w≠ tOK´ ’uBML∞« ¡U≠uK∞
les sommes dues doivent être acquit- m∞U∂L∞« b¥bº¢ VπO≠ WI°Uº∞«
tées sur les premières rentrées de .‹«œ«d¥≈ ‰Ë√ WKOB• s± WI∫∑ºL∞«
fonds.
Art. 296– En cas de résiliation des ‹«¸Uπ¥ù« aº≠ W∞U• w≠ :296 …œUL∞«
baux prévus aux articles 278 et 279 ci- 278 sO¢œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
dessus, le bailleur a privilège pour les p∞ULK∞ ÊuJ¥ sO∑±bI∑L∞« 279Ë
deux dernières années de location s± sO¢dOî_« sO∑Mº∞« s´ “UO∑±«
échues avant le jugement prononçant ¸UN®S° rJ∫∞« q∂Æ WI∫∑ºL∞« …d§_«
le règlement judiciaire ou la faillite, et s´Ë WOzUCI∞« W¥uº∑∞U° Ë√ ”ö≠ù«
196
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 298
pour l’année courante pour tout ce qui hª¥ U± qØ q°UI± W¥¸Uπ∞« WMº∞«
concerne l’exécution du bail. .…¸U§ù« cOHM¢
Art. 298– Le syndic peut continuer ou WºOKH∑∞« qOØu∞ “uπ¥ :298 …œUL∞«
céder le bail pour tout le temps restant ‰“UM∑∞« Ë√ …¸U§ù« w≠ ¸«dL∑ßô«
à courir et les droits qui s’y rattachent, ,UN¢b± s± wÆU∂∞« s´ W∂ºM∞U° UNM´
à charge pour le débiteur ou les ces- vK´ ,UN° WIKF∑L∞« ‚uI∫∞« l± p∞–Ë
sionnaires de maintenir dans l’im- tO∞≈ ‰“UM∑L∞« Ë√ s¥bL∞« Âe∑K¥ Ê√
meuble gage suffisant, et d’exécuter ·UØ ÊULC° ¸UIF∞« w≠ kH∑∫¥ ÊQ°
au fur et à mesure des échéances, ‰ËQ° ôË√ ‹UÆUI∫∑ßô« w≠ cHM¥ Ê√Ë
toutes les obligations résultant de la loi Ë√ WO≤u≤UI∞« ‹U±«e∑∞ô« W≠UØ
ou des conventions, mais sans que la dOOG¢ “uπ¥ ô t≤√ ô≈ ,WOÆUH¢ô«
197
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 299
Art. 300– Sur propositions du syndic, qOØË ‹U•d∑I± vK´ ¡UM° :300 …œUL∞«
le juge-commissaire autorise, s’il y a Ê≈ »b∑ML∞« w{UI∞« Ê–Q¥ ,WºOKH∑∞«
lieu, en conformité de l’état des créan- nAØ ÊUO∂∞ UI∂©Ë p∞c∞ ö∫± b§Ë
ciers privilégiés prévu à l’article 282, ’uBML∞« s¥“U∑LL∞« sOMz«b∞«
le paiement de ces créanciers sur les ¡ôRN∞ œ«bº∞U° ,282 …œUL∞« w≠ tOK´
premiers fonds rentrés. .‹«œ«d¥≈ ‰Ë√ WKOB• s± sOMz«b∞«
Art. 301– Lorsque la disposition du sL£ l¥“u¢ Íd§√ «–≈ :301 …œUL∞«
prix des immeubles est faite antérieu- ‰«u±_« sL£ l¥“u¢ q∂Æ ‹«¸UIF∞«
rement à celle du prix des biens ,b•«Ë XÆË w≠ U¥d§√ Ë√ ,W∞uIML∞«
meubles, ou simultanément, les créan- Ë√ s¥“U∑LL∞« sOMz«bK∞ ÊUØ
ciers privilégiés ou hypothécaires, non «u≠u∑º¥ r∞ s¥c∞« U¥¸UI´ sOMN¢dL∞«
remplis sur le prix des immeubles, Ê√ ‹«¸UIF∞« sL£ s± rNÆuI•
concourent, à proportion de ce qui leur sO¥œUF∞« sOMz«b∞« l± «uØd∑A¥
reste dû, avec les créanciers w≠ rN∞ UI∫∑º± wI° U± W∂ºM°
198
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 303
Art. 302– Si une ou plusieurs dis- sL£ l¥“u¢ o∂ß «–≈ :302 …œUL∞«
tributions des deniers mobiliers précè- ‰«u±ú∞ d∏Ø√ Ë√ l¥“u¢ ‹«¸UIF∞«
dent la distribution du prix des s± sO∞u∂IL∞« ÊS≠ W∞uIML∞«
immeubles, les créanciers privilégiés sOMN¢dL∞« Ë√ s¥“U∑LL∞« sOMz«b∞«
et hypothécaires admis concourent ‹UF¥“u∑∞« w≠ ÊuظUA¥ U¥¸UI´
aux répartitions dans la proportion de w≠ ô≈ ,WO∞UL§ù« rNÆuI• W∂ºM°
leurs créances totales, sauf le cas w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞« ‹«œUF∂∑ßù« W∞U•
échéant, les distractions visées à l’ar- .¡UC∑Æô« bM´ WO∞U∑∞« …œUL∞«
ticle suivant.
199
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 304
Art. 304– A l’égard des créanciers w∞U∑∞« u∫M∞« vK´ Ídπ¥ :304 …œUL∞«
hypothécaires qui ne sont colloqués U¥¸UI´ sOMN¢dL∞« sOMz«bK∞ W∂ºM∞U°
que partiellement dans la distribution w≠ rN∑∂¢d± rN∞ `Lº¢ r∞ s¥c∞«Ë
du prix des immeubles, il est procédé ¡UHO∑ßU° ô≈ ‹«¸UIF∞« sL£ l¥“u¢
comme suit : leurs droits sur la masse w≠ rNÆuI• UOzUN≤ œb∫¢ ,wze§
chirographaire sont définitivement UF∂¢ sO¥œUF∞« sOMz«b∞« W´UL§
réglés d’après les sommes dont ils res- bF° UN° sOMz«œ ÊuI∂¥ w∑∞« m∞U∂LK∞
tent créanciers après leur collocation w∑∞« m∞U∂L∞« U±√Ë ,͸UIF∞« l¥“u∑∞«
immobilière et les deniers qu’ils ont vK´ …bz«“ o°Uß l¥“u¢ w≠ U≥uC∂Æ
touchés au-delà de cette proportion, ¸«bI± s± bF∂∑º¢ UN≤S≠ W∂ºM∞« Ác≥
dans la distribution antérieure, sont sOMN¢dL∞« l¥“u¢ w≠ rN∑B•
retenus sur le montant de leur col- sOMz«b∞« W´ULπ∞ ·UC¢Ë U¥¸UI´
location hypothécaire et reversés dans .sO¥œUF∞«
la masse chirographaire.
Art. 305– Les créanciers qui ne vien- sOMz«b∞« sL{ d∂∑F¥ :305 …œUL∞«
nent point en ordre utile sont considé- rN¥bπ¥ ô s¥c∞« ÊuMz«b∞« sO¥œUF∞«
rés comme chirographaires; ils sont pK∑∞ UF∂¢ ÊuFCª¥Ë ,UµO® rN∂O¢d¢
soumis comme tels aux effets de sOMz«b∞« W´UL§ ‰UL´√ W≠UØ ¸U£ü«
toutes les opérations de la masse chi- «–≈ `KB∞« bI´ p∞– w≠ UL° sO¥œUF∞«
rographaire et, s’il y a lieu, du concor- .q∫± t∞ ÊUØ
dat.
Art. 306– La revendication des biens œ«œd∑ßU° ÂUOI∞« “uπ¥ ô :306 …œUL∞«
mobiliers ne peut être exercée contre W º O K H ∑ ∞ « s O ± √ b{ W ∞ u I M L ∞ « ‰ « u ± _ «
le syndic que dans le délai d’un an à s± «¸U∂∑´« …b•«Ë WMß q§√ w≠ ô≈
compter de la publication de la déci- s´ nÆu∑K∞ X∂∏L∞« ¸«dI∞« dA≤
sion constatant la cessation de paie- .¡U≠u∞«
ment.
200
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 309
Art. 308– Peuvent être revendiquées, lzUC∂∞« œ«œd∑ß« “uπ¥ :308 …œUL∞«
aussi longtemps qu’elles existent en rJ∫∞« q∂Æ UNFO° aº≠ w∑∞«
nature, en tout ou en partie, les mar- ”ö≠ùU° Ë√ WOzUCI∞« W¥uº∑∞U°
chandises dont la vente a été résolue s± Ë√ wzUCÆ rJ∫° «c≥ ÊUØ ¡«uß
antérieurement au jugement pronon- U± p∞–Ë ,wÆUH¢« aº≠ ◊d® ¡«d§
çant le règlement judiciaire ou la failli- UNKØ UMO´ WLzUÆ lzUC∂∞« Ác≥ X±«œ
te, soit par décision de justice, soit par .UNCF° Ë√
jeu d’une condition résolutoire ac-
quise.
201
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 310
Néanmoins, la revendication n’est pas X≤UØ «–≈ œ«œd∑ßô« q∂I¥ ô p∞– l±Ë
recevable si, avant leur arrivée, les UN∞uÅË q∂Æ UNFO° r¢ bÆ lzUC∂∞«
marchandises ont été revendues sans Ë√ dO¢«u≠ vC∑IL°Ë g¨ ÊËœ
fraude, sur les factures ou titres de .W∫O∫Å ‹«bMß
transport réguliers.
Art. 310– Peuvent être retenues par le f∂∫¥ Ê√ lzU∂K∞ sJL¥ :310 …œUL∞«
vendeur, les marchandises qui ne sont bÆ sJ¢ r∞Ë UN´U° w∑∞« lzUC∂∞«
pas délivrées ou expédiées au débiteur ôË tO∞≈ qßd¢ r∞ Ë√ s¥bLK∞ XLKß
ou à un tiers agissant pour son .t°Uº∫∞ qLF¥ dOG∞« s± hª® v∞≈
compte.
Art. 312– Peuvent être revendiquées, lzUC∂∞« œ«œd∑ß« “uπ¥ :312 …œUL∞«
aussi longtemps qu’elles existent en vK´ ¡«uß s¥bL∞« UNOK´ sL¢RL∞«
nature, les marchandises consignées UNFO° bBI° Ë√ WF¥œu∞« qO∂ß
au débiteur, soit à titre de dépôt, soit w≥ UL∞U© p∞–Ë ,p∞UL∞« »Uº∫∞
pour être vendues pour le compte du .UMO´ WLzUÆ
propriétaire.
Art. 313– Peut être également re- sL£ œ«œd∑ß« UC¥√ “uπ¥ :313 …œUL∞«
vendiqué, le prix ou la partie du prix UNOK´ ’uBML∞« tCF° Ë√ lzUC∂∞«
des marchandises visées à l’article 308 œbº¢ Ë√ l≠b¥ r∞ «–≈ 308 …œUL∞« w≠
qui n’a été ni payé, ni réglé en valeur, sL{ WÅUIL° Ë√ WO∞U± WƸu° t∑LOÆ
202
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 315
Art. 314– Dans les trois jours qui sui- ÂU¥√ W£ö∏∞« Èb± w≠ :314 …œUL∞«
vent la clôture de l’état des créances Ê≈ Ë√ Êu¥b∞« nAØ ‰UHÆù WO∞U∑∞«
ou, s’il y a contestation, dans les trois s± ÂU¥√ W£ö£ Èb± wH≠ Ÿ«e≤ WL£ ÊUØ
jours de la décision prise par le tribu- UI∂© WLJ∫L∞« s± ¸œUB∞« ¸«dI∞«
nal en application de l’article 287 le »b∑ML∞« w{UI∞« ÂuI¥ 287 …œULK∞
juge-commissaire fait convoquer, par rN≤u¥œ W∞u∂IL∞« sOMz«b∞« ¡U´b∑ßU°
avis insérés dans les journaux habilités w≠ dA≤ ‹«¸UDîS° p∞– ÊuJ¥Ë
à recevoir les annonces légales ou ‹U≤ö´ùU° WB∑ªL∞« n∫B∞«
adressées individuellement par le syn- s± U¥œd≠ rNO∞≈ WKßd± Ë√ WO≤u≤UI∞«
dic, les créanciers dont les créances .WºOKH∑∞« qOØË ·d©
ont été admises.
Art. 315– Aux lieu, jour et heure fixés WßUzd° WOFLπ∞« bIFM¢ :315 …œUL∞«
par le juge-commissaire, l’assemblée ÂuO∞«Ë ÊUJL∞« w≠ »b∑ML∞« w{UI∞«
se réunit sous sa présidence. Les ,t≠d© s± s¥œb∫L∞« W´Uº∞«Ë
créanciers admis, définitivement ou W∞u∂IL∞« ÊuMz«b∞« U≥dC∫¥Ë
par provision s’y présentent en person- U±≈ ,UO∑ÆË Ë√ UOzUN≤ rN≤u¥œ
ne ou par mandataire. Ceux-ci doivent Ê√ sOF∑¥ sO°ËbML° Ë√ rNÅUª®Q°
être munis, à défaut de dispense léga- r∞ U± i¥uH∑° s¥œËe± «u≤uJ¥
le, d’une procuration. .U≤u≤UÆ «c≥ s± sOHF± «u≤uJ¥
203
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 316
Le débiteur est appelé à cette as- WOFLπ∞« pK∑∞ s¥bL∞« …u´œ ÊuJ¢Ë
semblée, par lettre recommandée avec rK´ VK© l± UNOK´ vÅu± W∞Ußd°
demande d’avis de réception, et doit U≥¸uC• tOK´ sOF∑¥Ë ‰uÅu∞U°
s’y présenter en personne. Il ne peut «b•√ VOM¥ Ê√ “uπ¥ ôË .UOBª®
s’y faire représenter que pour des w{UI∞« U≥bπ¥ »U∂ß_ ô≈ tM´
motifs reconnus valables par le juge- .W∞u∂I± »b∑ML∞«
commissaire.
Art. 316– Le syndic fait à l’assem- WºOKH∑∞« sO±√ ÷dF¥ :316 …œUL∞«
blée, un rapport sur l’état de la faillite, W∞U• s´ «d¥dI¢ WOFLπ∞« vK´
les formalités qui ont été remplies et ‹cH≤ w∑∞« ‹«¡«d§ù«Ë WºOKH∑∞«
les opérations qui ont eu lieu. Le débi- UNO≠ lLº¥ ULØ ,XL¢ w∑∞« ‰UL´_«Ë
teur est entendu. .s¥bL∞«
Il est procédé selon les articles 349 et UI≠Ë ‹«¡«d§ù« p∞– bF° Ídπ¢Ë
suivants. .U≥bF° U±Ë 349 …œULK∞
Art. 317– Lorsque le débiteur a été w≠ s¥bL∞« q∂Æ v∑± :317 …œUL∞«
admis au règlement judiciaire, le juge- w{UI∞« ÂuI¥ WOzUCÆ W¥uº¢
commissaire fait convoquer les créan- sOMz«b∞« ¡U´b∑ßU° »b∑ML∞«
ciers dont les créances ont été ¸dIL∞« œUFOL∞« w≠ rN≤u¥œ W∞u∂IL∞«
admises, dans les délais prévus à l’ar- dAM¥ ¸UDîS° p∞–Ë ,314 …œUL∞« w≠
ticle 314 par avis insérés dans les jour- ·Ëd™ sL{ t§u± Ë√ n∫B∞« w≠
204
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 318
La convocation indique, s’il y a pro- sO∂¥ `KB∞U° Õ«d∑Æ« WML£ ÊUØ ÊS≠
positions de concordat, que l’assem- ·bN∑º¢ WOFLπ∞« Ê√ ¡U´b∑ßô«
blée aura également pour objet la s¥bL∞« sO° `KB∞« «d°≈ UC¥√
conclusion d’un concordat entre le ÊuØd∑A¥ s¥c∞« Êu¥œ Ê√Ë tOMz«œË
débiteur et ses créanciers et que les »Uº∫∞ iHª¢ X¥uB∑∞« w≠
créances de ceux qui n’auront par pris ¸«bI± w≠ Ë√ œbF∞« w≠ ¡«uß WO∂K¨_«
part au vote, seront déduites pour le .m∞U∂L∞«
calcul des majorités tant en nombre
qu’en sommes.
En ce cas, l’actif social demeure sous WØdA∞« ‰«u±√ vI∂¢ W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë
le régime de l’union. Les biens per- ‰«u±_« iHª¢Ë œU∫¢ô« ÂUE≤ X∫¢
sonnels de ceux auxquels le concordat sO∞u∂IL∞« ¡UØdAK∞ w∑∞« WÅUª∞«
a été consenti en sont exclus et le `KB∞« sLC∑¥ Ê√ “uπ¥ ôË ,`KBK∞
concordat ne peut contenir l’engage- rOÆ s± ô≈ WB• l≠b° «e∑∞ô«
ment de payer un dividende que sur vHF¥Ë ,WØdA∞« ‰«u±√ s´ WO∂M§√
des valeurs étrangères à l’actif social. ’Uî `KÅ vK´ qB• Íc∞« p¥dA∞«
L’associé qui a obtenu un concordat .WO∞ËRº± W¥√ s±
particulier est déchargé de toute res-
ponsabilité.
Art. 319– Dans les opérations re- ‹«¡«d§≈ w≠ Vº∑∫¢ ô :319 …œUL∞«
latives au concordat, les voix des sOF∑L∑L∞« sOMz«b∞« ‹«uÅ√ `KB∞«
206
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 320
Art. 320– Le concordat est, à peine de `KB∞« vK´ lOÆu∑∞« r∑¥ :320 …œUL∞«
nullité, signé séance tenante. Si l’une ,ö©U° ÊUØ ô≈Ë WºKπ∞« œUIF≤« ‰U•
seulement des deux conditions de w©d® s± jI≠ b•«Ë d≠u¢ ÊS≠
majorité fixées à l’article 318 est réali- …œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞« WO∂K¨_«
sée, la délibération est continuée à hui- WO≤UL£ œUFOL° W∞Ë«bL∞« dL∑º¢ 318
taine pour tout délai. .Á«uß WKN± ÊËœ ÂU¥√
Dans ce cas les créanciers présents ou ¸uC∫° ÂeK¥ ô W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë
légalement représentés ayant signé le WOFLπ∞« dC• s± WO≤U∏∞« WOFLπ∞«
procès-verbal de la première assem- «u≤UØ s±Ë sOMz«b∞« s± v∞Ë_«
blée, ne sont pas tenus d’assister à la «uFÆË bÆ «u≤UØË UNO≠ sOK∏L±
deuxième assemblée; les résolutions ‹«¸«dI∞« WOzUN≤ vI∂¢Ë ,U≥dC∫±
par eux prises et les adhésions données s± «uD´√ U± p∞cØË U≥Ëcª¢« w∑∞«
restent définitivement acquises, s’ils r∞ U± W∂º∑J±Ë WOzUN≤ ‹UI≠«uL∞«
ne sont venus les modifier dans cette ŸUL∑§ô« w≠ UNK¥bF∑∞ «ËdC∫¥
dernière réunion ou si le débiteur n’a ‰b´ bÆ s¥bL∞« ÊuJ¥ Ë√ dOî_«
pas, dans l’intervalle, modifié lui- .WKNL∞« ‰öî t¢U•«d∑Æ«
207
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 321
Art. 322– Lorsqu’une poursuite pour `KB∞« ‹«¡«d§≈ nÆu¢ :322 …œUL∞«
banqueroute frauduleuse est en cours, ”ö≠ù« ‹UI•ö± X±UÆ v∑±
il est sursis au concordat. .wºO∞b∑∞«
Art. 323– Tous les créanciers ayant eu sOMz«b∞« lOLπ∞ o∫¥ :323 …œUL∞«
droit de concourir au concordat, ou w≠ WظUAL∞« o• rN∞ ÊUØ s¥c∞«
dont les droits ont été reconnus depuis, ¸«dÆ≈ qB• s¥c∞« Ë√ `KB∞«
peuvent y former opposition est moti- «u{¸UF¥ Ê√ ,t±«d°≈ cM± rNÆuI∫°
vée et doit être signifiée au débiteur et W∂∂º± W{¸UFL∞« ÊuJ¢Ë .tO≠
au syndic, à peine de nullité, dans les qOØËË s¥bLK∞ UN¨ö°≈ sOF∑¥Ë
huit jours qui suivent le concordat; elle WO∞U∑∞« ÂU¥√ WO≤UL∏∞« w≠ WºOKH∑∞«
contient citation à la première audien- sLC∑¢Ë ,WK©U° X≤UØ ô≈Ë ,`KBK∞
ce du tribunal. WºK§ ‰Ë_ ¸uC∫∞U° ‹U≤ö´≈
.WLJ∫LK∞
Art. 325– Le concordat est soumis à o¥bB∑K∞ `KB∞« lCª¥ :325 …œUL∞«
l’homologation du tribunal. Cette WF°U∑± ÊuJ¢Ë .WLJ∫L∞« s± tOK´
homologation est poursuivie à la ·dD∞« VK© vK´ ¡UM° o¥bB∑∞«
requête de la partie la plus diligente; le sJL¥ ôË qOπF∑∞« tLN¥ Íc∞«
tribunal ne peut statuer avant l’expira- ‹«u≠ bF° ô≈ tO≠ qBH∞« WLJ∫LK∞
tion du délai de huit jours fixé à l’ar- w≠ œb∫L∞« ÂU¥√ WO≤UL∏∞« œUFO±
ticle 323. .323 …œUL∞«
Si pendant ce délai, il a été formé des Ác≥ ‰öî ‹U{¸UF± XKB• «–S≠
oppositions, le tribunal statue sur les w≠Ë WLJ∫L∞« UNO≠ X∂¢ ,WKNL∞«
oppositions et sur l’homologation par .b•«Ë rJ∫° o¥bB∑∞« Ÿu{u±
un seul et même jugement.
209
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 326
Art. 326– Dans tous les cas, avant ,»b∑ML∞« w{UI∞« l≠d¥ :326 …œUL∞«
qu’il soit statué sur l’homologation, le w≠ X∂∞« q∂ÆË ‰«u•_« lOL§ w≠
juge-commissaire fait au tribunal un WLJ∫L∞« v∞≈ o¥bB∑∞« Ÿu{u±
rapport sur les caractères du règlement W¥uº∑∞« ‹«eOL± s´ «d¥dI¢
judiciaire et sur l’admissibilité du .`KB∞« ‰u∂ÆË WOzUCI∞«
concordat.
Art. 331– Aucune action en nullité du W¥√ o¥bB∑∞« bF° q∂I¢ ô :331 …œUL∞«
concordat n’est recevable après homo- gG∞« V∂º∞ ô≈ `KB∞« ÊöD∂° Èu´œ
logation que pour cause de dol décou- o¥bB∑∞« «c≥ bF° nA∑J¥ Íc∞«
vert depuis cette homologation, résul- Ë√ ‰uÅ_« iF° ¡UHî≈ WπO∑≤
tant d’une dissimulation d’actif ou .ÂuBª∞« w≠ WG∞U∂L∞«
d’exagération du passif.
Cette annulation libère de plein droit Êu≤UI∞« rJ∫° ‰UD°ù« «c≥ ∆d∂¥Ë
les cautions sauf celles qui avaient rNM± ÊUØ s± «b´ U± ¡öHJ∞« W±–
connaissance du dol lors de leurs .«e∑∞ô« bM´ gG∞U° UL∞U´
engagements.
de comptes.
Il est dressé, du tout, procès-verbal par W≠dFL° dC∫± tKØ «cN° ¸d∫¥Ë
le juge-commissaire dont les fonctions nÆu∑¢ Íc∞« »b∑ML∞« w{UI∞«
cessent à ce moment. .p∞– bM´ t±UN±
En cas de contestation, le tribunal pro- bÆ W´“UM± W¥√ w≠ WLJ∫L∞« qBH¢Ë
nonce. .QAM¢
Art. 334– Il peut aussi comporter des sLC∑¥ Ê√ UC¥√ sJL¥ :334 …œUL∞«
remises au débiteur d’une fraction plus ¡e§ s´ s¥bLK∞ ‰“UM∑∞« `KB∞«
ou moins importante de son passif, ces Ê√ vK´ ,Êu¥b∞« s´ t∑OL≥√ nK∑ª¢
remises laissant néanmoins subsister, à o¢U´ vK´ vI∂∑º¥ ‰“UM∑∞« «c≥
la charge du failli, une obligation natu- .UOFO∂© U±«e∑∞« fKHL∞«
relle.
Le concordat peut être accordé avec ◊«d∑®« l± `KB∞« q∂I¥ Ê√ “uπ¥Ë
clause de paiement en cas de retour à .dºO∞« bM´ ¡U≠u∞«
meilleure fortune.
Art. 336– Par jugement rendu en q¥u∫∑° WLJ∫L∞« wCI¢ :336 …œUL∞«
audience publique, d’office ou sur Ê≈ WºOKH¢ v∞≈ WOzUCI∞« W¥uº∑∞«
demande, soit du syndic, soit des ŸU{Ëú∞ UI∂© ,p∞c∞ ö∫± ‹b§Ë
créanciers, sur le rapport du juge-com- ¸bB¥ rJ∫° p∞–Ë ,bF° ULO≠ …œ¸«u∞«
missaire, le débiteur entendu ou vK´ ¡UM° Ë√ UOzUIK¢ WOMK´ WºK§ w≠
dûment appelé par lettre re- Ë√ WºOKH∑∞« qOØË s± U±≈ VK©
commandée avec demande d’avis de w{UI∞« d¥dI¢ vK´ ¡UM° sOMz«b∞«
réception, le tribunal convertit, s’il y a Ë√ s¥bLK∞ ŸULº∞« bF° ,»b∑ML∞«
lieu, dans les conditions ci-après, le V§uL° U≤u≤UÆ ¸uC∫K∞ t¢u´œ
règlement judiciaire en faillite. rKF∞« VK© l± UNOK´ vÅu± W∞U߸
.‰uÅu∞U°
1°) Si le débiteur est condamné pour ”ö≠ùU° s¥bL∞« vK´ rJ• «–≈ -1
banqueroute frauduleuse; ,fO∞b∑∞U°
3°) S’il est constaté que le débiteur se w≠ b§u¥ s¥bL∞« Ê√ X∂£ «–≈ -3
trouve dans l’un des cas prévus à l’ar- w≠ UNOK´ ’uBML∞« ‹ôU∫∞« Èb•≈
ticle 226, alinéa 2. .226 …œUL∞« s± WO≤U∏∞« …dIH∞«
Art. 338– Le tribunal peut prononcer dNA° WLJ∫L∞« wCI¢ :338 …œUL∞«
la faillite : :”ö≠ô«
213
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 338
3°) Si le débiteur est condamné pour ”ö≠ùU° s¥bL∞« vK´ rJ• «–≈ -3
banqueroute simple; ,dOBI∑∞U°
6°) S’il a consommé des sommes éle- WLOº§ m∞U∂± pKN∑ß« bÆ ÊUØ «–≈ -6
vées dans des opérations de pur ,WC∫± WO∂OB≤ ‹UOKL´ w≠
hasard;
7°) Si, depuis la cessation de ses paie- Ë√ l≠b∞« s´ nÆu∑∞« cM± ÊUØ «–≈ -7
ments ou dans les quinze jours précé- bÆ t∞ WI°Uº∞« U±u¥ dA´ WºLª∞« w≠
dents, il a consenti l’un des actes men- 246 sO¢œUL∞« w≠ dØ– UL± öL´ Èd§√
tionnés aux articles 246 et 247 ci-des- X≤UØ v∑± p∞–Ë sO∑±bI∑L∞« 247Ë
sus, mais dans le cas seulement où ÂbF° XCÆ bÆ WB∑ªL∞« rØU∫L∞«
l’inopposabilité à la masse aura été dÆ√ Ë√ sOMz«b∞« W´UL§ q∂Æ UN° cî_«
déclarée par la juridiction compétente ,«cN° ·«d©_«
ou reconnue par les parties.
214
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 340
Art. 339– Dans tous les cas de conver- w≠ q¥u∫∑∞« rJ• ÍœR¥ :339 …œUL∞«
sion, le jugement de conversion s¥bL∞« b¥ l≠¸ v∞≈ ,‰«u•_« lOL§
emporte le dessaisissement du débi- l∂∑¥Ë ,rJ∫∞« a¥¸U¢ s± «¸U∂∑´«
teur à partir de sa date et les opérations WLJ∫L∞« tMOF¢ Íc∞« WºOKH∑∞« qOØË
de faillite sont suivies sur les derniers W∂ºM∞U° ”ö≠ùU° WÅUª∞« b´«uI∞«
errements de la procédure par le syn- .‹«¡«d§ù« dOß s± wÆU∂K∞
dic désigné par le tribunal.
Art. 340– En cas d’inexécution, par le cOHM∑° s¥bL∞« rI¥ r∞ «–≈ :340 …œUL∞«
débiteur, des conditions du concordat. VK© l≠¸ “uπO≠ ,`KB∞« ◊Ëd®
La résolution peut être poursuivie XÆbÅ w∑∞« WLJ∫L∞« v∞≈ tªºH°
devant le tribunal qui l’a homologué, Ë√ «u≤UØ Ê≈ ¡öHJ∞« WN§«u± w≠ tOK´
en présence des cautions, s’il en exis- .U≤u≤UÆ rNzU´b∑ß« bF°
te, ou elles dûment appelées.
Art. 341– Le concordat est annulé en fO∞b∑K∞ U±≈ `KB∞« vGK¥ :341 …œUL∞«
cas de dol résultant d’une dis- ¡UHî≈ s´ Z¢UM∞« w≠ WG∞U∂± Ë√
simulation d’actif ou d’une exagé- «–≈Ë Êu¥b∞« w≠ WG∞U∂± Ë√ ‰«u±_«
ration du passif, et si le dol a été vK´ o¥bB∑∞« bF° fO∞b∑∞« nA∑Ø«
découvert après l’homologation du .`KB∞«
concordat.
Cette annulation libère de plein droit ¡öHJ∞« ∆d∂¥ ¡UG∞ù« «c≥ Ê√ vK´
les cautions, sauf celles qui avaient «u≤UØ s¥c∞« «b´ U± Êu≤UI∞« rJ∫°
connaissance du dol lors de leurs .«e∑∞ô« bM´ fO∞b∑∞U° sOL∞U´
engagements.
Art. 342– Lorsque après homolo- ,s¥bL∞« WF°U∑± ‹d§ «–≈ :342 …œUL∞«
gation du concordat, le débiteur est fOKH∑∞U° t±UN¢ô ,o¥bB∑∞« bF°
poursuivi pour banqueroute et placé ,f∂∫∞« Ë√ nÆu∑∞« bOÆ l{ËË
sous mandat de dépôt ou d’arrêt, le tri- dO°«b∑∞« cª∑¢ Ê√ WLJ∫LK∞ “uπ¥
bunal peut prescrire telles mesures nÆu¥Ë ,U≥«d¢ w∑∞« WOEH∫∑∞«
conservatoires qu’il appartiendra. Ces ¸ËbÅ œdπL° dO°«b∑∞« ÁcN° qLF∞«
mesures cessent de plein droit du jour rJ• Ë√ W{¸UFL∞« ÂbF° rJ• Ë√ d±√
de l’ordonnance ou de l’arrêt de non- .WLN∑∞« s± ¡UH´ùU°
lieu, du jugement ou de l’arrêt de
relaxe.
Art. 343– Si le concordant est annulé aº≠ Ë√ `KB∞« qD°√ «–≈ :343 …œUL∞«
216
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 345
Il n’y a pas lieu à nouvelle vérification b¥b§ oOI∫∑∞ q∫± WL£ ÊuJ¥ ôË
des créances antérieurement admises, ‰öî≈ dOG° UN∞u∂Æ o°Uº∞« Êu¥bK∞
sans préjudice néanmoins du rejet ou Êu¥b∞« iOHª¢ Ë√ i≠d° p∞– l±
de la réduction de celles qui, depuis, bÆ sO∫∞« p∞– s± ÊuJ¢ bÆ w∑∞«
auraient été payées en tout ou en par- .UOze§ Ë√ UOKØ XO≠Ë
tie.
Art. 345– Les actes faits par le débi- s¥bL∞« Á«d§√ U± qD∂¥ ô :345 …œUL∞«
teur postérieurement au jugement q∂ÆË o¥bB∑∞« rJ• bF° ‰UL´√ s±
d’homologation, et antérieurement à tM± Èd§ U± ô≈ `KB∞« aº≠ Ë√ ‰UD°≈
l’annulation ou à la résolution du UI∂©Ë sOMz«b∞« ‚uI∫° UºO∞b¢
217
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 346
Art. 346– Les créanciers antérieurs au sOI°Uº∞« sOMz«bK∞ œuF¢ :346 …œUL∞«
concordat rentrent dans l’intégralité de w≠ UNKLØQ° rNÆuI• `KB∞« vK´
leurs droits, à l’égard du débiteur seu- ô rNMJ∞Ë Áb•Ë s¥bL∞« WN§«u±
lement, mais ils ne peuvent figurer ô≈ sOMz«b∞« W´UL§ sL{ Êu§¸b¥
dans la masse que pour les proportions :WO∞U∑∞« VºM∞U°
suivantes :
2° S’ils ont reçu une partie du di- VßUM± WOKÅ_« rN≤u¥œ s± ¡e§ -2
vidende, pour la part de leurs créances Ê≈ Áu≠u∑º¥ r∞ Íc∞« WB∫∞« dDA∞
primitives correspondant à la portion .rN∑B• s± «¡«e§ «uC∂Æ bÆ «u≤UØ
du dividende promis qu’ils n’ont pas
touchée.
Les dispositions du présent article sont W∞U• w≠ …œUL∞« Ác≥ ÂUJ•√ o∂D¢Ë
applicables au cas où une faillite ou un WOzUCÆ W¥uº¢ Ë√ WºOKH¢ ÕU∑∑≠«
second règlement judiciaire vient à Ë√ ‰UD°≈ «c≥ o∂º¥ Ê√ ÊËœ WO≤U£
s’ouvrir sans qu’il y ait eu préalable- .`KBK∞ aº≠
ment annulation ou résolution du
concordat.
218
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 349
Art. 348– Il peut être consenti un wKª∑° `KÅ ‰u∂Æ “uπ¥ :348 …œUL∞«
concordat par abandon total ou partiel .UNCF° Ë√ UNKØ ‰uÅ_« s´ fKHL∞«
de l’actif par le failli.
Il produit les mêmes effets que le jOº∂∞« `KB∞« ¸U£¬ fH≤ p∞– Z∑M¥Ë
concordat simple. II peut être annulé fHM∞ tªº≠ Ë√ t∞UD°≈ “uπ¥ ULØ
ou résolu pour les mêmes causes. «c≥ wNM¥ ô p∞– l±Ë .»U∂ß_«
Toutefois, ce concordat ne met pas fin ‰«u±_U° oKF∑¥ ULO≠ wKª∑∞« `KB∞«
au dessaisissement en ce qui concerne Ác≥ W¥uº¢ Ídπ¢Ë WØËd∑L∞«
les biens abandonnés. La liquidation œ«uL∞«Ë 349 …œULK∞ UI∂© ‰«u±_«
de ces biens est poursuivie, conformé- .Êu≤UI∞« «c≥ s± UN∞ WO∞U∑∞«
ment aux articles 349 et suivants du
présent code.
Il est fait remise au débiteur de ce qui s± t≤u¥œ vK´ œ«“ U± s¥bLK∞ „d∑¥Ë
excède son passif sur le produit de vKª∑L∞« ‰uÅ_« lO° s´ Z¢UM∞«
l’actif abandonné. .UNM´
Art. 349– Dès que la faillite ou la Ë√ ”ö≠ù« ¸UN®≈ œdπL° :349 …œUL∞«
conversion du règlement judiciaire a ÊuJ∑¥ WOzUCI∞« W¥uº∑∞« ‰u∫¢
été prononcée, les créanciers sont qOØË Ídπ¥Ë .sOMz«b∞« œU∫¢«
constitués en état d’union. Le syndic ‰uÅ_« W¥uº¢ ‹UOKL´ WºOKH∑∞«
219
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 350
Toutefois, le trésor public peut exercer UNI∫° ÂUOI∞« W±UF∞« WM¥eªK∞ Ê√ dO¨
son droit de poursuite individuelle W∂ºM∞U° W¥œdH∞« W∂∞UDL∞« w≠
pour ses créances privilégiées si le qOØË VK¥ r∞ «–≈ …“U∑LL∞« UN≤u¥b∞
syndic n’a pas déféré, dans le délai U≥¸«c≤≈ ,dN® q§√ w≠ WºOKH∑∞«
d’un mois, à une sommation de régler ‰«u±_« s± UNÆuI• mK∂± l≠b°
ses créances sur les fonds disponibles ‰«u±√ œu§Ë Âb´ bM´ Ë√ …d≠u∑L∞«
ou faute de fonds disponibles, de pro- cOHM∑∞« ‹«¡«d§S° ÂUOI∞«Ë ,UN∞
céder aux mesures d’exécution .W±“ö∞«
nécessaires.
Art. 350– Sous réserve des dispo- WºOKH∑∞« qOØu∞ “uπ¥ :350 …œUL∞«
sitions de l’alinéa 2 de l’article ci-des- ‹ôuIM±Ë lzUC° lO∂° Áb•Ë ÂUOI∞«
sus, le syndic poursuit seul la vente WOHB¢Ë tÆuI• qOB∫¢Ë s¥bL∞«
des marchandises et effets mobiliers ŸU{Ë_U° ‰öî≈ ÊËœ s± p∞–Ë ,t≤u¥œ
du débiteur, le recouvrement des WO≤U∏∞« …dIH∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
créances et la liquidation des dettes de .WI°Uº∞« …œUL∞« s±
celui-ci.
Art. 351– Si aucune poursuite en W∂∞UD± W¥√ l≠d¢ r∞ «–≈ :351 …œUL∞«
vente forcée des immeubles n’a été rJ• q∂Æ ‹«¸UIFK∞ Íd∂§ lO∂L°
engagée avant la décision qui pro- qOØË s± q∂I¥ ,”ö≠ù« rJ• ¸UN®≈
nonce la faillite, le syndic autorisé par w{UI∞« s± Ê–S° Áb•Ë WºOKH∑∞«
le juge-commissaire est seul admis à sOF∑¥Ë ,lO∂∞« WI•ö± »b∑ML∞«
poursuivre la vente; il est tenu de l’en- .dN®√ W£ö∏∞« ‰öî p∞c° ÂUOI∞« tOK´
treprendre, dans les trois mois.
220
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 353
Les ventes prévues au présent article Ác≥ w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞« ŸuO∂∞« Ídπ¢Ë
ont lieu suivant les formes prescrites ’uBML∞« ŸU{Ëú∞ UI∂© …œUL∞«
en matière de saisie immobilière. .͸UIF∞« eπ∫∞« …œU± w≠ UNOK´
Art. 352– Le tribunal peut, à la VK© vK´ ¡UM° WLJ∫LK∞ :352 …œUL∞«
demande d’un créancier du débiteur WºOKH∑∞« qOØË Ë√ s¥bL∞« wMz«œ b•√
ou du syndic, autoriser ce dernier à w≠ U≠«e§ bÆUF∑∞U° dOî_« «cN∞ Ê–ù«
traiter à forfait de tout ou partie de Ë√ W¥¸UIF∞« Ë√ W∞uIML∞« ‰uÅ_« qØ
l’actif mobilier ou immobilier et à .UNFO°Ë UNCF°
l’aliéner.
Art. 353– Le montant de l’actif, abs- bF° ,‰uÅ_« mK∂± Ÿ“u¥ :353 …œUL∞«
traction faite des frais et dépens de la n¥¸UB± p∞cØË n¥¸UBL∞« Õd©
faillite, des secours qui auraient été W•uMLL∞« ‹U≤ö´ù«Ë ”ö≠ù«
accordés au débiteur ou à sa famille et m∞U∂L∞«Ë t¢dß_ Ë√ s¥bLK∞
des sommes payées aux créanciers pri- ,“UO∑±ô« ÍË– sOMz«bK∞ W´u≠bL∞«
vilégiés, est réparti entre tous les rN≤u¥œ W∂ºM° sOMz«b∞« lOL§ sO°
créanciers au prorata de leurs créances .W∞u∂IL∞«Ë WII∫L∞«
vérifiées et admises.
221
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 354
Art. 355– Si à quelque époque que ce XÆË Í√ w≠ nÆu¢ «–≈ :355 …œUL∞«
soit, le cours des opérations de la WºOKH∑∞« ‹UOKL´ dOß ‹UÆË_« s±
faillite ou du règlement judiciaire se W¥UHØ ÂbF∞ WOzUCI∞« W¥uº∑∞« Ë√
trouve arrêté pour insuffisance de l’ac- vK´ ¡UM° WLJ∫LK∞ “uπ¥ ‰uÅ_«
tif, le tribunal peut, sur le rapport du Ê√ »b∑ML∞« w{UI∞« s± d¥dI¢
juge-commissaire, prononcer, même u∞Ë ,‹UOKLF∞« Ác≥ ‰UHÆS° wCI¢
d’office la clôture des opérations. .UNºH≤ ¡UIK¢ s± «c≥ ÊUØ
Le jugement fait recouvrer à chaque w≠ tI• sz«œ qJ∞ rJ∫∞« «c≥ bOF¥Ë
créancier l’exercice individuel de ses sz«bK∞Ë ,WOBªA∞« Á«u´œ …d®U∂±
222
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 356
Dans tous les cas, les frais des pour- ‹UIH≤ b¥bº¢ sOF∑¥ ‰U• Í√ vK´Ë
suites exercées en vertu de l’article vC∑IL° ‹cª¢« w∑∞« ‹«¡«d§ù«
précédent doivent être préalablement .WOI∂ß_« t§Ë vK´ WI°Uº∞« …œUL∞«
acquittés.
223
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 357
Art. 357– Le tribunal prononce, même u∞Ë wCI¢ Ê√ WLJ∫LK∞ :357 …œUL∞«
d’office, la clôture de la procédure Âb´ bM´ ‹«¡«d§ù« ‰UHÆS° UOzUIK¢
lorsqu’il n’existe plus de passif exi- ÊuJ¥ U±bM´ Ë√ WI∫∑º± Êu¥œ œu§Ë
gible ou lorsque le syndic dispose de U± WºOKH∑∞« qOØË ·dB¢ X∫¢
deniers suffisants. .‰UL∞« s± wHJ¥
Pour être réhabilité de plein droit, l’as- v∞≈ Êu≤UI∞« …uI° ¸U∂∑´ô« œd¥ v∑•Ë
socié solidaire, d’une société déclarée dN®√ WØd® w≠ s±UC∑± p¥d®
en faillite ou admise au règlement WOzUCÆ W¥uº¢ w≠ XK∂Æ Ë√ UNßö≠≈
judiciaire, doit justifier qu’il a acquit- UI∂© v≠Ë√ t≤√ ‹U∂£ù« tOK´ sOF∑¥
té, dans les mêmes conditions, toutes WØdA∞« Êu¥œ W≠UØ ,◊ËdA∞« fHM∞
les dettes de la société, lors même U∫KÅ `M± ÊUØ Ê≈ v∑• p∞–Ë
qu’un concordat particulier lui aurait .«œdHM±
été consenti.
Art. 359– Peut obtenir sa réhabi- œ¸ vK´ qB∫¥ Ê√ “uπ¥ :359 …œUL∞«
litation en cas de probité reconnue: : t∑±UI∑ß« X∑∂£ v∑± Á¸U∂∑´«
1°) Le débiteur qui, ayant obtenu un `KÅ vK´ qB• Íc∞« s¥bL∞« -1
concordat, a intégralement payé les ,WK±UØ UN° œu´uL∞« hB∫∞« œbßË
dividendes promis; cette disposition p¥dA∞« vK´ rJ∫∞« «c≥ o∂D¥Ë
est applicable à l’associé solidaire qui sOMz«b∞« s± qB• Íc∞« s±UC∑L∞«
a obtenu des créanciers un concordat ,œdHM± `KÅ vK´
particulier.
Art. 360– Toute demande en ré- ¸U∂∑´« œ¸ VK© qØ Ÿœu¥ :360 …œUL∞«
habilitation commerciale est déposée XCÆ w∑∞« WLJ∫L∞« j∂{ W°U∑J°
au greffe du tribunal qui a prononcé la W¥uº∑∞U° Ë√ ”ö≠ù« dNA°
faillite ou le règlement judiciaire avec W°u∫B± ÊuJ¢Ë ,WOzUCI∞«
les quittances et pièces qui la justi- W∑∂∏L∞« ‹«bM∑ºL∞«Ë ‹UB∞UªL∞U°
fient. .UN∞
Art. 361– Avis de la demande est Ê√ WLJ∫L∞« V¢UØ vK´ :361 …œUL∞«
donné par les soins du greffier du tri- w≠ ÁdA≤ o¥d© s´ VKD∞« sKF¥
bunal saisi par une publication dans un ‰u∂I∞ …bL∑FL∞« n∫B∞« Èb•≈
journal habilité à recevoir les .WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´ù«
annonces légales.
Art. 362– Tout créancier non inté- ·u∑º¥ r∞ sz«œ qJ∞ :362 …œUL∞«
gralement payé dans les conditions de Ê√ ,359 …œULK∞ UI≠Ë WK±UØ tÆuI•
l’article 359 peut, pendant le délai ͸Uπ∑∞« ¸U∂∑´ô« œ¸ w≠ ÷¸UF¥
d’un mois à partir de cet avis, faire «c≥ a¥¸U¢ s± b•«Ë dN® ‰öî
opposition à la réhabilitation commer- W∂∂º± WC¥d´ t´«b¥S° p∞–Ë Êö´ù«
ciale par le dépôt au greffe du tribunal W°U∑Ø Èb∞ t¢u∂£ ozU£u° WL´b±Ë
saisi d’une requête motivée appuyée .j∂C∞«
des pièces justificatives.
Art. 364– Après l’expiration des bO´«uL∞« ¡UCI≤« bF° :364 …œUL∞«
délais prévus aux articles 362 et 363, 362 sO¢œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
226
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 367
le résultat des enquêtes prescrites ci- v∞≈ W∞Ëb∞« qOØË qO∫¥ ,363Ë
dessus est transmis avec avis motivé VKD∞« UNO∞≈ Ÿu≠dL∞« WLJ∫L∞«
par le procureur de la République du UNOK´ ’uBML∞« ‹UIOI∫∑∞« WπO∑≤
tribunal saisi. .V∂ºL∞« t¥√d° W´uHA± ÂbI¢ ULO≠
Art. 365– Il est ensuite statué sur la VKD∞« w≠ czbF° qBH¥ :365 …œUL∞«
demande et sur les oppositions formu- V§uL° W´u≠dL∞« ‹U{¸UFL∞« w≠Ë
lées par un seul et même jugement. “uπ¥ ô VKD∞« i≠¸ «–≈Ë .b•«Ë rJ•
Si la demande est rejetée, elle ne peut .b•«Ë ÂU´ ¡UCI≤« bF° ô≈ Áb¥bπ¢
être reproduite qu’après une année w≠ rJ∫∞« q㧝 VKD∞« q∂Æ «–≈Ë
d’intervalle. Si elle est admise, le t¢¸bÅ√ w∑∞« WLJ∫L∞« qπß
jugement ou l’arrêt est transcrit sur le .V∞UD∞« s©u± WLJ∫±Ë
registre du tribunal qui a statué et de
celui du domicile du demandeur.
Il est en outre, adressé par les soins du V¢UØ W¥UMF° p∞– s´ öC≠ mK∂¥Ë
greffier au procureur de la République q∫± t∞ l°U∑∞« W∞Ëb∞« qOØu∞ j∂C∞«
du lieu de naissance du demandeur, un rJ∫∞« s´ hªK± ,V∞UD∞« œöO±
extrait du jugement pour qu’il en soit WOzUCI∞« WHO∫B∞« w≠ tM´ d®RO∞
fait mention au casier judiciaire en Ë√ ”ö≠ù« ¸UN®S° `¥dB∑∞« ¡«“≈
regard de la déclaration de faillite ou .WOzUCI∞« W¥uº∑∞«
de règlement judiciaire.
Art. 366– Ne sont point admises à la UI≠Ë ¸U∂∑´ô« œ¸ q∂I¥ ô :366 …œUL∞«
réhabilitation prévue par le présent ’Uª®ú∞ »U∂∞« «c≥ ÂUJ•_
titre, les personnes condamnées pour W∫M§ Ë√ W¥UM§ w≠ rNOK´ ÂuJ∫L∞«
crime ou délit que la condamnation a s± rNFM± W≤«œù« ¸U£¬ s± «œ U±
pour conséquence de leur interdire Ë√ WO´UMÅ Ë√ W¥¸Uπ¢ W߸UL±
l’exercice d’une profession commer- .W¥Ëb¥ WO≠d•
ciale, industrielle ou artisanale.
Art. 367– Le débiteur failli ou admis œ¸ …U≠u∞« bF° “uπ¥ :367 …œUL∞«
227
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 368
Art. 370– Est coupable de banque- fOKH∑∞ U∂J¢d± bF¥ : 370 …œUL∞«
route simple, tout commerçant en état nÆu¢ W∞U• w≠ d§U¢ qØ dOBI∑∞U°
de cessation de paiements qui se trou- ‹ôU∫∞« Èb•≈ w≠ b§u¥ l≠b∞« s´
ve dans un des cas suivants: :WO¢ü«
excessives;
2°) S’il a consommé des sommes éle- w≠ WLOº§ m∞U∂± pKN∑ß« «–≈ -2
vées dans des opérations de pur hasard ‹UOKL´ Ë√ WC∫± WO∂OB≤ ‹UOKL´
ou des opérations fictives; ,WOL≥Ë
3°) Si, dans l’intention de retarder la …œU´ù ‹U¥d∑AL° ÂUÆ bÆ ÊUØ «–≈ -3
constatation de la cessation de ses bBI° ‚uº∞« dFß s± qÆQ° lO∂∞«
paiements, il a fait des achats en vue Ë√ l≠b∞« s´ tHÆu¢ ‹U∂£≈ dOîQ¢
d’une revente au-dessous du cours; si, W¥œR± qzUßË bBI∞« fHM° qLF∑ß«
dans la même intention, il a employé ,‰«u±√ vK´ qB∫O∞ ”ö≠û∞
des moyens ruineux pour se procurer
des fonds;
4°) Si, après cessation de ses paie- ¡UH¥S° l≠b∞« s´ nÆu∑∞« ÂUÆ «–≈ -4
ments, il a payé un créancier au préju- W´ULπ° «¸«d{≈ sOMz«b∞« b•√
dice de la masse; ,sOMz«b∞«
5°) Si ayant été déclaré deux fois en sO¢d± tßö≠≈ dN®√ bÆ ÊUØ «–≈ -5
faillite, ces deux faillites ont été clôtu- Âb´ V∂º° ÊU∑ºOKH∑∞« XKHÆ√Ë
rées pour insuffisance d’actif; ,‰uÅ_« W¥UHØ
6°) S’il n’a tenu aucune comptabilité ‹U°Uº• W¥√ pº±√ bÆ sJ¥ r∞ «–≈ -6
conforme aux usages de la profession, WOL≥_ «dE≤ WMNL∞« ·dF∞ WI°UD±
eu égard à l’importance de son com- ,t¢¸Uπ¢
merce;
7°) S’il a exercé sa profession contrai- UH∞Uª± t∑MN± ”¸U± bÆ ÊUØ «–≈ -7
rement à une interdiction prévue par la .Êu≤UI∞« w≠ tOK´ ’uBM± dE∫∞
loi.
Art. 371– Peut être déclaré coupable U∂J¢d± d∂∑F¥ Ê√ “uπ¥ :371 …œUL∞«
229
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 371
1°) S’il a contracté, pour le compte dOG∞« »Uº∫∞ bI´ bÆ ÊUØ «–≈ -1
d’autrui sans recevoir des valeurs en W±UªC∞« WG∞U° UN≤√ X∂£ ‹«bNF¢
échange, des engagements jugés trop dOG° bÆUF∑∞« bM´ tF{u∞ W∂ºM∞U°
considérables eu égard à sa situation ,UµO® UNK°UI± v{UI∑¥ Ê√
lorsqu’il les a contractés;
2°) S’il est déclaré en faillite sans Ê√ ÊËœ tßö≠S° rJ• bÆ ÊUØ «–≈ -2
avoir satisfait aux obligations d’un `KÅ s´ t¢U±«e∑∞U° v≠Ë√ bÆ ÊuJ¥
précédent concordat; ,o°Uß
3°) Si, sans excuse légitime, il ne fait Èb∞ `¥dB∑∞U° rI¥ r∞ ÊUØ «–≈ -3
pas au greffe du tribunal, la déclara- W∞U• s´ WLJ∫L∞« j∂{ V¢UØ
tion de son état de cessation de paie- WºLî WKN± w≠ l≠b∞« s´ nÆu∑∞«
ments, dans le délai de quinze jours; ,ŸËdA± l≤U± ÊËœ ,U±u¥ dA´
4°) Si, sans empêchement légitime, il Èb∞ tBªA° dC∫¥ r∞ ÊUØ «–≈ -4
ne s’est pas présenté en personne au ‰«u•_« w≠ WºOKH∑∞« qOØË
syndic dans les cas et dans les délais l≤U± ÊËœ ,…œb∫L∞« bO´«uL∞«Ë
fixés; ,ŸËdA±
Dans les sociétés comportant des asso- vK´ qL∑A¢ w∑∞« ¡UØdAK∞ W∂ºM∞U°Ë
ciés indéfiniment et solidairement res- ÊËb° s±UC∑∞U° sO∞ËRº± ¡UØd®
ponsables des dettes sociales, les Ê√ “uπ¥ ,WØdA∞« Êu¥œ s´ b¥b∫¢
représentants légaux peuvent égale- ÊuO≤u≤UI∞« ÊuK∏LL∞« d∂∑F¥
230
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 373
Art. 373– Les frais de la poursuite W±UF∞« WM¥eª∞« Âe∑K¢ :373 …œUL∞«
intentée par un créancier seront sup- UNF≠d¥ w∑∞« Èu´b∞« ‹U≠ËdBL°
portés, s’il y a condamnation, par le ÊËœ ,W≤«œùU° wCÆ «–≈ sOMz«b∞« b•√
trésor public, sauf recours contre le s¥bL∞« vK´ Ÿu§d∞« o∫° ‰öî≈
débiteur dans les conditions de l’ar- …dIH∞« w≠ …œ¸«u∞« ŸU{Ëú∞ UI∂©
ticle 372, alinéa 2, et s’il y a relaxe, W∞U• w≠ U±√Ë ,372 …œUL∞« s± WO≤U∏∞«
par le créancier poursuivant. sz«b∞« UNKL∫∑O≠ WLN∑∞« s± ¡UH´ù«
.w´bL∞«
231
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 374
Art. 374– Est coupable de banque- fOKH∑K∞ U∂J¢d± bF¥ :374 …œUL∞«
route frauduleuse, tout commerçant en nÆu¢ W∞U• w≠ d§U¢ qØ fO∞b∑∞U°
état de cessation de paiement qui a Ë√ t¢U°Uº• vHî√ bÆ ÊuJ¥ l≠b∞« s´
soustrait sa comptabilité, détourné ou Ë√ t∞uÅ√ iF° Ë√ qØ fK∑î« Ë√ œb°
dissipé tout ou partie de son actif ou dÆ√ bÆ fO∞b∑∞« o¥dD° ÊuJ¥
qui, soit dans ses écritures, soit par des t∑±– w≠ XºO∞ m∞U∂L° t∑O≤u¥bL°
actes publics ou des engagements sous ‚«¸ËQ° t¢«¸d∫± w≠ «c≥ ÊUØ ¡«uß
signature privée, soit dans son bilan, w≠ Ë√ WO≠d´ ‹«bNF¢ Ë√ WOL߸
s’est frauduleusement reconnu débi- .t∑O≤«eO±
teur de sommes qu’il ne devait pas.
Art. 375– Les articles 372 et 373 sont 373Ë 372 ÊU¢œUL∞« o∂D¢ :375 …œUL∞«
applicables en cas de poursuites pour fOKH∑∞« WLN∑° ‹UF°U∑L∞« vK´
banqueroute frauduleuse. .fO∞b∑∞U°
Art. 376– Le syndic est tenu de WºOKH∑∞« qOØË Âe∑K¥ :376 …œUL∞«
remettre au ministère public les U± lOL§ W±UF∞« W°UOMK∞ ÂbI¥ ÊQ°
pièces, titres, papiers et renseigne- ‹«bM∑ºL∞« s± tM± VKD¢
ments qui lui seront demandés. .‹U±uKFL∞«Ë ‚«¸Ë_«Ë ‹«bMº∞«Ë
232
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 378
Art. 378– En cas de cessation de paie- s´ WØd® nÆu¢ W∞U• w≠ :378 …œUL∞«
ments d’une société, sont punis des WÅUª∞« ‹U°uIF∞« o∂D¢ l≠b∞«
peines de la banqueroute simple les sOLzUI∞« vK´ dOBI∑∞U° fOKH∑∞U°
administrateurs, directeurs ou liquidateurs w≠ sOHBL∞« Ë√ s¥d¥bL∞«Ë …¸«œùU°
d’une société par actions, les gérants ,…œËb∫L∞« WO∞ËRºL∞« ‹«– WØdA∞«
ou liquidateurs d’une société à respon- q∂Æ s± sO{uHL∞« qØ ÂU´ t§u°Ë
sabilité limitée et, d’une manière ¡uº°Ë WHB∞« ÁcN° Êu≤uJ¥ ,WØdA∞«
générale, tous mandataires sociaux qui :WO≤
ont en cette qualité et de mauvaise foi:
3°) Soit après cessation des paiements s´ WØdA∞« nÆu¢ bF° «u±UÆ Ë√ -3
de la société, payé ou fait payer un tKF§ Ë√ sOMz«b∞« b•√ ¡UH¥S° l≠b∞«
créancier au préjudice de la masse; W´ULπ° «¸«d{≈ tI• w≠u∑º¥
,sOMz«b∞«
4°) Soit fait contracter par la société, »Uº∫∞ bIF¢ WØdA∞« «uKF§ Ë√ -4
233
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 379
pour le compte d’autrui, sans qu’elle WG∞U° UN≤√ X∂£ ‹«bNF¢ dOG∞«
reçoive de valeurs en échange, des bM´ UNF{u∞ W∂ºM∞U° W±UªC∞«
engagements jugés trop considérables v{UI∑¢ Ê√ dOG° p∞–Ë bÆUF∑∞«
eu égard à sa situation lorsqu’elle les a ,ö°UI± WØdA∞«
contractés;
Art. 379– En cas de cessation de paie- WØd® nÆu¢ W∞U• w≠ : 379 …œUL∞«
ments d’une société, sont punis de WÅUª∞« ‹U°uIF∞« o∂D¢ ,l≠b∞« s´
peines de la banqueroute frauduleuse, sOLzUI∞« vK´ fO∞b∑∞U° fOKH∑∞U°
les administrateurs, directeurs ou w≠ sOHBL∞« Ë√ s¥d¥bL∞«Ë …¸«œùU°
liquidateurs d’une société par actions, Ë√ s¥dOºL∞«Ë WL≥Uº± WØd®
les gérants ou liquidateurs d’une WO∞ËRº± ‹«– WØdA∞ sOHBL∞«
société à responsabilité limitée et qØ vK´ ÂU´ t§u°Ë ,…œËb∫±
d’une manière générale tous manda- Êu≤uJ¥ WØdA∞« q∂Æ s± sO{uHL∞«
taires sociaux, qui frauduleusement, d¢U≠œ fO∞b∑∞« o¥dD° «uºK∑î« bÆ
ont soustrait les livres de la société, s± «¡e§ «uHî√ Ë√ «Ëœb° Ë√ WØdA∞«
détourné ou dissimulé une partie de w≠ ¡«uß «ËdÆ√ bÆ s¥c∞« Ë√ UN∞uÅ√
son actif ou qui, soit dans les écritures, Ë√ WOLßd∞« ‚«¸Ë_« Ë√ ‹«¸d∫L∞«
soit par des actes publics ou des enga- WO≤«eOL∞« w≠ Ë√ WO≠dF∞« ‹«bNF∑∞«
gements sous signature privée, soit w≠ XºO∞ m∞U∂L° WØdA∞« WO≤u¥bL°
dans le bilan, ont reconnu la société .UN∑±–
débitrice de sommes qu’elle ne devait
pas.
Art. 380– Sont punis des peines de la fOKH∑∞« W°uI´ o∂D¢ : 380 …œUL∞«
banqueroute simple, les ad- …¸«œùU° sOLzUI∞« vK´ dOBI∑∞U°
ministrateurs, directeurs ou liqui- WØd® w≠ sOHBL∞« Ë√ s¥d¥bL∞«Ë
dateurs d’une société par actions, les sOHBL∞« Ë√ s¥dOºL∞«Ë ,WL≥Uº±
gérants ou liquidateurs d’une société à WO∞ËRºL∞« ‹«– WØdA∞« w≠
234
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 382
Art. 381– Les déchéances attachées ’Uª®_« vK´ o∂D¢ : 381 …œUL∞«
par la loi à la faillite des commerçants s± œ«uL∞« vC∑IL° rNOK´ ÂuJ∫L∞«
sont applicables de plein droit aux per- ,Êu≤UI∞« …uI°Ë 380 v∞≈ 378
sonnes condamnées par application vK´ Êu≤UI∞« UN∂¢¸ w∑∞« ‹U©UIßù«
des articles de 378 à 380. .¸Uπ∑∞« ”ö≠≈
Art. 382– Sont punies des peines de la fOKH∑∞« ‹U°uI´ o∂D¢ : 382 …œUL∞«
banqueroute frauduleuse: :vK´ fO∞b∑∞U°
2°) Les personnes convaincues d’avoir «u±bÆ rN≤√ X∂∏¥ s¥c∞« ’Uª®_« -2
frauduleusement produit dans la failli- WOzUCI∞« W¥uº∑∞« Ë√ WºOKH∑∞« w≠
235
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 383
3°) Les personnes qui, faisant le com- …¸Uπ∑∞« «u߸U± s¥c∞« ’Uª®_« -3
merce sous le nom d’autrui ou sous un wL≥Ë rßU° Ë√ dOG∞« rßU° WOHî
nom supposé, se sont rendues cou- ’uBML∞« ‰UF≠_« b•√ «u∂J¢¸«Ë
pables de l’un des faits prévus à l’ar- .Êu≤UI∞« «c≥ s± 374 …œUL∞« w≠ UNOK´
ticle 374 du présent code.
Art. 383– Le conjoint, les descendants s¥bL∞« ÃË“ vK´ Ídº¢ : 383 …œUL∞«
ou les ascendants du débiteur ou ses fH≤ s± t°Uº≤√ Ë√ t´Ëd≠Ë t∞uÅ√Ë
alliés aux mêmes degrés, qui auraient Ë√ «Ëœb° bÆ Êu≤uJ¥ s¥c∞« W§¸b∞«
détourné, diverti ou recelé des effets, l∂∑¢ ¡UO®√ ‰U± «ËdO¨ Ë√ «uHî√
dépendant de l’actif de la faillite, sans «u≤uJ¥ Ê√ ÊËœ WºOKH∑∞« ‰uÅ√
avoir agi de complicité avec le débi- ’uBML∞« ‹U°uIF∞« ,s¥bLK∞ ¡UØd®
teur, encourent les peines prévues à …œUL∞« s± v∞Ë_« …dIH∞« w≠ UNOK´
l’article 380, alinéa 1er du code pénal. .‹U°uIF∞« Êu≤UÆ s± 380
Art. 384– Dans les cas prévus par les Èb•≈ w≠ rJ∫∞« bM´ : 384 …œUL∞«
articles précédents, la juridiction saisie œ«uL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞« ‹ôU∫∞«
statue, lors même qu’il y aurait relaxe: ÷ËdFL∞« WLJ∫L∞« qBH¢ W±bI∑L∞«
¡UH´ùU° XCÆ u∞Ë ,Ÿu{uL∞« UNOK´
:WLN∑∞« s±
Art. 386– Ces conventions sont, en ,p∞– s´ öC≠ ,wCI¥ : 386 …œUL∞«
outre, déclarées nulles à l’égard de W∂ºM∞U° ‹UÆUH¢ô« pK¢ ÊöD∂°
toutes personnes visées ci-dessus, Áö´√ s¥¸uØcL∞« ’Uª®_« lOLπ∞
même du débiteur. .s¥bL∞« rNO≠ UL°
Le créancier est tenu de rapporter, à V•UB∞ œd¥ ÊQ° sz«b∞« vK´ sOF∑¥Ë
qui de droit, les sommes ou valeurs W ∞ u I M L ∞ « r O I ∞« Ë √ m ∞ U ∂ L ∞ « Ê Q A ∞ «
qu’il a reçues en vertu des conventions ‹UÆUH¢ô« V§uL° UNC∂Æ w∑∞«
annulées. .UN≤öD∂° ÂuJ∫L∞«
Art. 387– Dans le cas où l’annulation VK© l≠¸ W∞U• w≠ : 387 …œUL∞«
des conventions prévues aux deux w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞« ‹UÆUH¢ô« ÊöD°
articles ci-dessus est poursuivie par la ¡UCI∞« v∞≈ sO∑I°Uº∞« sO¢œUL∞«
voie civile, l’action est portée devant rØU∫± v∞≈ Èu´b∞« ‰U∫¢ w≤bL∞«
les tribunaux statuant en matière .…¸Uπ∑∞«
commerciale.
Art. 388– Tous arrêts et jugements de ÂUJ•√ dA≤Ë oB∞ Ídπ¥ : 388 …œUL∞«
condamnation rendus en vertu du pré- vK´ »U∂∞« «cN∞ UI≠Ë …¸œUB∞« W≤«œù«
sent titre, sont, aux frais des condam- WHO∫Å w≠ rNOK´ ÂuJ∫L∞« WIH≤
nés, affichés et publiés dans un journal p∞cØË WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞ …bL∑F±
habilité à recevoir les annonces WOLßd∞« …dAM∞« w≠ …e§u± WÅöî
légales, ainsi que par extrait sommaire dØ– sLC∑¢ WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞
au bulletin officiel des annonces WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´ù« …b¥d§ œb´ rƸ
237
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 388
238
LIVRE IV l°«d∞« »U∑J∞«
DES EFFETS DE COMMERCE W¥¸Uπ∑∞« ‹«bMº∞«
TITRE I ‰Ë_« »U∂∞«
de la lettre de change et du bMº∞«Ë Wπ∑Hº∞« w≠
billet a ordre d±_
Art. 389– La lettre de change est répu- öL´ Wπ∑Hº∞« d∂∑F¢ :389 …œUL∞«
tée acte de commerce entre toutes per- .’Uª®_« ÊUØ ULN± U¥¸Uπ¢
sonnes.
2°) Le mandat pur et simple de payer ◊d® Ë√ bOÆ vK´ oKF± dO¨ d±√ -2
une somme déterminée; ,sOF± mK∂± l≠b°
3°) Le nom de celui qui doit payer l≠b∞« tOK´ Vπ¥ s± rß« - 3
(tiré); ,)tOK´ »u∫ºL∞«(
239
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 389
5°) Celle du lieu où le payement doit ,l≠b∞« tO≠ Vπ¥ Íc∞« ÊUJL∞« -5
s’effectuer;
Le titre dans lequel une des énon- ‹U≤UO∂∞« b•√ s± bMº∞« öî «–≈
ciations indiquées aux alinéas fait ö≠ W±bI∑L∞« ‹«dIH∞U° …¸uØcL∞«
défaut, ne vaut pas comme lettre de ‰«u•_« w≠ Wπ∑HºØ t° b∑F¥
change, sauf dans les cas par les ali- .WO¢ü« ‹«dIH∞« w≠ WMOFL∞«
néas suivants.
À défaut d’indication spéciale, le lieu l≠bK∞ ’Uî ÊUJ± UNO≠ dØc¥ r∞ «–≈Ë
désigné à côté du nom du tiré réputé rß« V≤Uπ° sO∂L∞« ÊUJL∞« ÊS≠
être le lieu du paiement et, en même l≠bK∞ U≤UJ± bF¥ tOK´ »u∫ºL∞«
temps le lieu du domicile du tiré. s©u± ÊUJ± tºH≤ XÆu∞« w≠Ë
.tOK´ »u∫ºL∞«
Art. 391– La lettre de change peut être Wπ∑Hº∞« ÊuJ¢ Ê√ “uπ¥ :391 …œUL∞«
à l’ordre du tireur lui-même. .tºH≤ V•Uº∞« d±_ …¸d∫±
Elle peut être tirée sur le tireur lui- vK´ W°u∫º± ÊuJ¢ Ê√ sJL¥Ë
même. .tºH≤ V•Uº∞«
Elle peut être tirée pour le compte »Uº∫∞ W°u∫º± ÊuJ¢ Ê√ sJL¥ ULØ
d’un tiers. .dOG∞« s± hª®
Art. 392– La lettre de change dont le Wπ∑Hº∞« mK∂± V∑Ø «–≈ :392 …œUL∞«
montant est écrit à la fois en toutes UF± ÂUƸ_«Ë WK±UJ∞« ·d•_U°
lettres et en chiffres vaut en cas de dif- mK∂LK∞ ·ö∑îô« bM´ …d∂F∞U≠
férence, pour la somme écrite en .WK±UJ∞« ·d•_U° ¸d∫L∞«
toutes lettres.
La lettre de change dont le montant est ‹«d± …b´ Wπ∑Hº∞« mK∂± V∑Ø «–≈Ë
écrit plusieurs fois soit en toutes bM´ …d∂F∞U≠ ÂUƸ_U° Ë√ ·d•_U°
lettres, soit en chiffres ne vaut, en cas .UGK∂± UNKÆ_ ·ö∑îô«
de différence, que pour la moindre
somme.
Art. 393– Les lettres de change sous- lÆu¢ w∑∞« Wπ∑Hº∞« Ê≈ :393 …œUL∞«
241
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 394
crites par des mineurs non-négociants ÊuJ¢ «¸Uπ¢ «uºO∞ s¥c∞« dBI∞« s±
sont nulles à leur égard, sauf les droits ‰UM¥ Ê√ ÊËb° rN∞ W∂ºM∞U° WK©U°
respectifs des parties, conformément à qØ UN° h∑ª¥ w∑∞« ‚uI∫∞« s± p∞–
l’article 191 du code civil. 191 …œUL∞« vC∑IL° sO≠dD∞« s±
.w≤bL∞« Êu≤UI∞« s±
Si la lettre de change porte des si- vK´ W¥u∑∫± Wπ∑Hº∞« X≤UØ «–≈
gnatures de personnes incapables de WOK≥√ rN∞ XºO∞ ’Uª®√ lOÆ«u¢
s’obliger par lettre de change, des ‹UFOÆu¢ vK´ Ë√ UN∂§uL° «e∑∞ô«
signatures fausses ou des signatures de ’Uª®_ W°uºM± Ë√ …¸Ëe±
personnes imaginaires ou des signa- s± fO∞ lOÆ«u¢ vK´ Ë√ sOOL≥Ë
tures qui pour toute autre raison, ne ’Uª®_« «e∞≈ dî¬ V∂ß Í_ UN≤Q®
sauraient obliger les personnes qui ont Wπ∑Hº∞« vK´ rNFOÆu¢ «uF{Ë s¥c∞«
signé la lettre de change, ou du nom ‰u∫¥ p∞– ÊS≠ rNLßU° UNOK´ lÆË Ë√
desquelles elle a été signée, les obliga- sOFÆuL∞« ‹U±«e∑∞« W∫Å ÊËœ
tions des autres signataires n’en sont .Wπ∑Hº∞« vK´ s¥dîü«
pas moins valables.
Art. 394– Le tireur est garant de l’ac- ‰u∂Æ s±U{ V•Uº∞« :394 …œUL∞«
ceptation et du payement. .U≥¡U≠ËË Wπ∑Hº∞«
l’acceptation. Toute clause par la- tzUH´S° wCI¥ ◊d® qØË .‰u∂I∞«
quelle il s’exonère de la garantie du .sJ¥ r∞ ÊQØ bF¥ ¡U≠u∞« ÊUL{ s±
payement est réputée non écrite.
Art. 395– La provision doit être faite ÊuJ¥ ¡U≠u∞« q°UI± Ê≈ :395 …œUL∞«
par le tireur ou par celui pour le comp- Íc∞« hªA∞« vK´ Ë√ V•Uº∞« vK´
te de qui la lettre de change sera tirée, ô «c≥Ë Wπ∑Hº∞« t°Uº∫∞ V∫º¢
sans que le tireur pour le compte d’au- ÁdO¨ »Uº∫∞ V•Uº∞« ¡UI° s± lML¥
trui cesse d’être personnellement obli- q±U∫∞«Ë s¥dNELK∞ UOBª® U±e∑K±
gé envers les endosseurs et le porteur .Vº∫≠
seulement.
La propriété de la provision est trans- v∞≈ U≤u≤UÆ ¡U≠u∞« q°UI± WOJK± qIM¢
mise de droit aux porteurs successifs .s¥bÆUF∑L∞« Wπ∑Hº∞« WKL•
de la lettre de change.
de dénégation, que ceux sur qui la ÊUØ tOK´ »u∫ºL∞« Ê√ ¸UJ≤ù« W∞U•
lettre était tirée avaient provision à œUFO± w≠ ¡U≠u∞« q°UI± t¥b∞
l’échéance, sinon, il est tenu de la u∞Ë ,UN≤UL{ t±e∞ ô≈Ë ‚UI∫∑ßô«
garantir, quoique le protêt ait été fait bO´«uL∞« bF° ÃUπ∑•ô« ÂbÆ
après les délais fixés. .…œb∫L∞«
L’endossement doit être pur et simple. Ë√ bOÆ ÊËb° dONE∑∞« ÊuJ¥ Ê√ Vπ¥
.◊d®
Toute condition à laquelle il est subor- r∞ ÊQØ bF¥ tOK´ oKF¥ ◊d® qØË
donné est réputée non écrite. .sJ¥
244
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 397
Art. 398– L’endosseur est, sauf clause ‰u∂Æ s±U{ dNEL∞« Ê≈ :398 …œUL∞«
contraire, garant de l’acceptation et du ◊d∑A¥ r∞ U± U≥¡U≠ËË Wπ∑Hº∞«
paiement. .p∞– ·öî
Art. 399– Le détenteur d’une lettre de Wπ∑Hº∞« ÁbO° s± d∂∑F¥ :399 …œUL∞«
change est considéré comme porteur tI• X∂£√ «–≈ w´dA∞« UNK±U• t≤√
légitime s’il justifie de son droit par ‹«dONE∑∞« s± WFDIM± dO¨ WKºKº°
une suite ininterrompue d’endosse- ÷UO° vK´ «dONE¢ U≥dî¬ ÊUØ u∞Ë
ments, même si le dernier endosse- «c≥ vK´ bF¢ W∂DAL∞« ‹«dONE∑∞«Ë
ment est en blanc. Les endossements .sJ¢ r∞ ÊQØ l{u∞«
biffés sont à cet égard réputés non U´u∂∑± ÷UO° vK´ dONE∑∞« ÊUØ «–≈Ë
écrits. Quand un endossement en «c≥ lÆu± d∂∑´« dî¬ dONE∑°
blanc est suivi d’un autre endosse- Vº∑Ø« t≤√ dOî_« dONE∑∞«
ment, le signataire de celui-ci est répu- vK´ dONE∑∞« vC∑IL° Wπ∑Hº∞«
té avoir acquis la lettre par l’endosse- .÷UO°
ment en blanc.
Art. 401– Lorsque l’endossement U¥u∑∫± dONE∑∞« ÊUØ «–≈ :401 …œUL∞«
contient la mention « valeur en re- »qOB∫∑K∞ WLOI∞«« …¸U∂´ vK´
couvrement », « pour encaissement », dO¨ Ë√ »W∞UØu∞U°« Ë√ »i∂IK∞«Ë√
« par procuration » ou toute autre œdπ± bOH¢ w∑∞« ‹«¸U∂F∞« s± p∞–
mention impliquant un simple mandat, ”¸UL¥ Ê√ q±U∫K∞ sJLO≠ qOØu∑∞«
le porteur peut exercer tous les droits Wπ∑Hº∞« s´ Wπ¢UM∞« ‚uI∫∞« lOL§
dérivant de la lettre de change, mais il vK´ ô≈ U≥dNE¥ Ê√ tMJL¥ ô tMJ∞Ë
ne peut endosser celle-ci qu’à titre de .W∞UØu∞« qO∂ß
procuration.
Il est interdit d’antidater les ordres à l≠b∞U° d±«Ë_« a¥¸«u¢ r¥bI¢ lML¥
peine de faux. .«d¥Ëe¢ p∞– ÊUØ ô≈Ë
Art. 403– La lettre de change peut ‰u∂Æ ÷dF¥ Ê√ sJL¥ :403 …œUL∞«
être, jusqu’à l’échéance, présentée à ÁdIL° tOK´ »u∫ºL∞« vK´ Wπ∑Hº∞«
l’acceptation du tiré, au lieu de son s± ¡«uß ‚UI∫∑ßô« a¥¸U¢ W¥UG∞
domicile, par le porteur ou même par dî¬ hª® Í√ s± Ë√ q±U∫∞« q∂Æ
un simple détenteur. .UN∞ ezU•
lettre devra être présentée à l’accepta- q§√ sOOF¢ l± ‰u∂IK∞ UN{d´ »u§Ë
tion, avec ou sans fixation de délai, à sJ¥ r∞ U± q§√ sOOF¢ ÊËb° Ë√
moins qu’elle n’ait été déclarée non .UN∞u∂Æ ÂbF° ÕdÅ bÆ V•Uº∞«
acceptable par le tireur.
Les lettres de change à un certain délai Èb∞ sOF± q§_ …¸d∫L∞« Z¢UHº∞« Ê≈
de vue doivent être présentées à l’ac- ‰öî ‰u∂IK∞ ÷dF¢ Ê√ Vπ¥ Ÿö©ù«
ceptation dans le délai d’un an à partir .UNª¥¸U¢ s± WMß WKN±
de leur date.
Lorsque la lettre de change est créée cOHM∑∞ XµA≤√ bÆ Wπ∑Hº∞« X≤UØ «–≈
en exécution d’une convention relati- lzUC∂∞U° b¥Ëe∑∞U° oKF∑± ‚UH¢«
ve à des fournitures de marchandises V•Uº∞« v≠Ë√Ë ¸Uπ¢ sO° Âd∂±Ë
et passée entre commerçants et que le vC∑IL° UN° Âe∑∞« w∑∞« ‹«bNF∑∞«
tireur a satisfait aux obligations résul- tOK´ »u∫ºLK∞ sJL¥ ô t≤S≠ ,bIF∞«
tant pour lui du contrat, le tiré ne peut ‰u∂I∞U° `¥dB∑∞« s± ŸUM∑±ô«
se refuser à donner son acceptation, ·dFK∞ VßUM± q§√ ¡UCI≤« œdπL°
dès l’expiration d’un délai conforme vK´ ·dF∑K∞ …¸Uπ∑∞« w≠ ͸Uπ∞«
aux usages normaux du commerce en .lzUC∂∞«
matière de reconnaissance de mar-
chandises.
250
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 405
Art. 404– Le tiré peut demander Ê√ tOK´ »u∫ºLK∞ sJL¥ :404 …œUL∞«
qu’une seconde présentation lui soit WO≤U£ …d± tOK´ ‰u∂I∞« ÷d´ VKD¥
faite le lendemain de la première. Les ôË ‰Ë_« ÷dF∞« wK¥ Íc∞« ÂuO∞« w≠
intéressés ne sont admis à prétendre Èu´œ rNM± q∂I¢ Ê√ sOOMFLK∞ sJL¥
qu’il n’a pas été fait droit à cette ÊUØ «–≈ ô≈ VKD∞« «c≥ W°Uπ∑ß« ÂbF°
demande que si celle-ci est mention- .ÃUπ∑•ô« w≠ UMLC± VKD∞« «c≥
née dans le protêt.
Quand la lettre est payable à un certain w≠ l≠b∞« W∂§«Ë Wπ∑Hº∞« X≤UØ «–≈Ë
délai de vue ou lorsqu’elle doit être ÊUØ «–≈ Ë√ Ÿö©ù« Èb∞ sOF± q§√
présentée à l’acceptation dans un délai ÂuKF± q§√ w≠ ‰u∂IK∞ UN{d´ wG∂M¥
déterminé en vertu d’une stipulation Œ¸R¥ Ê√ Vπ¥ ’Uî ◊d® vC∑IL°
spéciale, l’acceptation doit être datée r∞ U± tO≠ r¢ Íc∞« ÂuO∞U° ‰u∂I∞«
du jour où elle a été donnée à moins ÷dF∞« ÂuO° Œ¸R¥ Ê√ q±U∫∞« VKD¥
que le porteur n’exige qu’elle soit t≤S≠ a¥¸U∑∞« s± ‰u∂I∞« öî «–≈Ë
datée du jour de la présentation. À w≠ tÆuI∫∞ UEH• q±U∫∞« vK´ Vπ¥
défaut de date, le porteur, pour conser- Ê√ V•Uº∞«Ë s¥dNEL∞« vK´ Ÿu§d∞«
ver ses droits de recours contre les w≠ ¸d∫¥ ÃUπ∑•U° uNº∞« «c≥ X∂∏¥
endosseurs et contre le tireur, fait .w≤u≤UI∞« q§_«
constater cette omission par un protêt
dressé en temps utile.
251
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 406
L’acceptation est pure et simple, mais ,◊d® Ë√ bOÆ ÊËb° ‰u∂I∞« ÊuJ¥
le tiré peut la restreindre à une partie Ê√ tOK´ »u∫ºLK∞ sJL¥ tMJ∞
de la somme. .Wπ∑Hº∞« mK∂± s± ¡e§ w≠ ÁdB∫¥
Toute autre modification apportée par w≠ ‰u∂I∞« t£b∫¥ dî¬ q¥bF¢ qØË
l’acceptation aux énonciations de la Wπ∑Hº∞« h≤ w≠ …œ¸«u∞« ‹U≤UO∂∞«
lettre de change, équivaut à un refus Ê√ vK´ .‰u∂IK∞ i≠¸ W°U∏L° d∂∑F¥
d’acceptation. Toutefois, l’accepteur t∑MLC¢ UL° U±eK± vI∂¥ q°UI∞«
est tenu dans les termes de son accep- .‰u∂I∞« s´ UN° d∂´ w∑∞« WGOB∞«
tation.
Art. 406– Quand le tireur a indiqué w≠ V•Uº∞« sO´ «–≈ :406 …œUL∞«
dans la lettre de change un lieu de ÊUJL∞« dO¨ l≠bK∞ U≤UJ± Wπ∑Hº∞«
payement autre que celui du domicile ,tOK´ »u∫ºL∞« s©u± t° Íc∞«
du tiré, sans désigner un tiers chez qui Vπ¥ dî¬ UBª® sOF¥ Ê√ ÊËb°
le payement doit être effectué, le tiré tOK´ »u∫ºLK∞ sJL¥ ,t¥b∞ l≠b∞«
peut l’indiquer lors de l’acceptation. À ÊËb° q∂Æ «–≈Ë ‰u∂I∞« bM´ tMOOF¢
défaut de cette indication, l’accepteur w≠ tºHM° Âe∑∞« t≤Q° bF¥ tMOF¥ Ê√
est réputé s’être obligé à payer lui- .¡«œ_« ÊUJ±
même au lieu du payement.
même s’il est le tireur, a contre l’ac- Èu´b∞« l≠¸ tºH≤ V•Uº∞« ÊUØ
cepteur, une action directe résultant de s´ WL§UM∞«Ë q°UI∞« vK´ …d®U∂±
la lettre de change pour tout ce qui o∫¥ U± qJ° W∂∞UDLK∞ Wπ∑Hº∞«
peut être exigé en vertu des articles 434Ë 433 sO¢œUL∞« vC∑IL°
433 et 434 ci-dessous. .ÁU≤œ√ sO¢¸uØcL∞«
Art. 408– Si le tiré qui a revêtu la tOK´ »u∫ºL∞« l{Ë «–≈ :408 …œUL∞«
lettre de change de son acceptation, a r£ Wπ∑Hº∞« vK´ ‰u∂I∞« WGOÅ
biffé celle-ci avant la restitution de la b´ ,Wπ∑Hº∞« lO§d¢ q∂Æ UN∂D®
lettre, l’acceptation est censée refusée. VODA∑∞« bF¥Ë U{u≠d± ‰u∂I∞«
Sauf preuve contraire, la radiation est X∂∏¥ r∞ U± bMº∞« lO§d¢ q∂Æ UFÆ«Ë
réputée avoir été faite avant la restitu- .t≠öî
tion du titre.
Toutefois, si le tiré a fait connaître son bÆ tOK´ »u∫ºL∞« ÊUØ «–≈ t≤√ vK´
acceptation par écrit au porteur ou a un dî¬ lÆu± Í√ Ë√ q±U∫∞« W°U∑Ø rK´√
signataire quelconque, il est tenu s¥c≥ ÁUπ¢ U±eK± `∂B¥ t∞u∂I°
envers ceux-ci dans les termes de son w∑∞« WGOB∞« t∑MLC¢ UL° s¥dOî_«
acceptation. .t∞u∂Æ s´ UN° d∂´
Art. 409– Le payement d’une lettre de Wπ∑Hº∞« mK∂± l≠œ Ê≈ :409 …œUL∞«
change peut être garanti pour tout ou UOze§ Ë√ UOKØ tMLC¥ Ê√ sJL¥
partie de son montant, par un aval. ÊULC∞« «c≥ ÊuJ¥Ë .w©UO∑•« s±U{
Cette garantie est fournie par un tiers sOFÆuL∞« b•√ s± v∑• Ë√ dOG∞« s±
ou même par un signataire de la lettre. .Wπ∑Hº∞« vK´
L’aval est donné soit sur la lettre de w©UO∑•ô« ÊULC∞« V∑J¥ Ê√ Vπ¥Ë
change ou sur une allonge, soit par un WƸu∞« Ë√ Wπ∑Hº∞« fH≤ vK´
acte séparé indiquant le lieu où il est tO≠ sO∂¥ bMº° Ë√ UN° WKB∑L∞«
253
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 409
Il est exprimé par les mots « bon pour W∞u∂I±« ÁcNØ ‹ULKJ° tM´ d∂F¥Ë
aval » ou par toute autre formule équi- U≥«œR± w≠ UL° Ë√ »w©UO∑•« ÊULCØ
valente; il est signé par le donneur UNOK´ w©UO∑•ô« s±UC∞« lÆu¥ r£
d’aval. .tzUC±S°
Le donneur d’aval est tenu de la même t° Âe∑∞« U± qJ° ¡U≠u∞« s±U{ Âe∑K¥Ë
manière que celui dont il s’est porté .ÊuLCL∞«
garant.
Son engagement est valable, alors U∫O∫Å ¡U≠u∞« s±U{ «e∑∞« ÊuJ¥Ë
même que l’obligation qu’il a garantie ö©U° tML{ Íc∞« «e∑∞ô« ÊUØ u∞Ë
serait nulle pour toute cause, autre .qJA∞« w≠ VO´ dO¨ dî¬ V∂ß Í_
qu’un vice de forme.
Art. 410– Une lettre de change peut :Wπ∑Hº∞« V∫ß sJL¥ :410 …œUL∞«
être tirée:
Les lettres de change, soit à d’autres ‰U§¬ sLC∑¢ w∑∞« Z¢UHº∞« U±√
échéances, soit à échéances succes- ‹UÆUI∫∑ß« Ë√ Èdî√ ‚UI∫∑ß«
sives, sont nulles. .WK©U° wN≠ W∂ÆUF∑±
Art. 411– La lettre de change à vue est W°u∫ºL∞« Wπ∑Hº∞« Ê≈ :411 …œUL∞«
payable à sa présentation. Elle doit W∂§«Ë ÊuJ¢ Ÿö©ù« Èb∞ ¡U≠uK∞
255
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 412
256
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 413
Quand une lettre de change est tirée à nB≤Ë dNA∞ Wπ∑Hº∞« X∂∫ß «–≈Ë
un ou plusieurs mois et demi de date Ë√ UNª¥¸U¢ s± nB≤Ë dN®√ …b´ Ë√
ou de vue, on compte d’abord les mois Ê√ Vπ¥ t≤S≠ UNOK´ Ÿö©ù« a¥¸U¢ s±
entiers. .WK±UJ∞« dN®_« »Uº∫° √b∂¥
Quand une lettre de change tirée entre sO° W°u∫º± Wπ∑Hº∞« X≤UØ «–≈Ë
deux places ayant des calendriers dif- w≠ UNF≠b∞ r¥uI∑∞« wHK∑ª± s¥bK°
férents est payable à un certain délai Âu¥ ÊS≠ sOF± a¥¸U¢ s± U± q§√
de date, le jour de l’émission est rame- t∞ q°UIL∞« ÂuO∞« v∞≈ l§d¥ U≥¸«bÅ≈
né au jour correspondant du calendrier a¥¸U¢ œb∫¥Ë ,¡U≠u∞« ÊUJ± r¥bI¢ w≠
du lieu de paiement et l’échéance est .p∞c∞ UI≠Ë ‚UI∫∑ßô«
257
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 414
fixée en conséquence.
Ces règles ne sont pas applicables si «–≈ o∂D¢ ô b´«uI∞« Ác≥ Ê√ vK´
une clause de la lettre de change, ou Ë√ ◊d® vK´ Wπ∑Hº∞« h≤ qL∑®«
même les simples énonciations du …œuIF± WOM∞« Ê√ bOH¢ ‹U≤UO° œdπ±
titre, indiquent que l’intention a été .WH∞Uª± b´«uÆ ŸU∂¢« vK´
d’adopter des règles différentes.
Art. 415– Le tiré peut exiger, en tOK´ »u∫ºLK∞ o∫¥ :415 …œUL∞«
payant la lettre de change, qu’elle lui VKD¥ Ê√ Wπ∑Hº∞« WLOÆ tzUH¥≈ bM´
soit remise acquittée par le porteur. UFÆu± tO∞≈ UNLOKº¢ q±U∫∞« s±
.¡U≠u∞U° UNOK´
258
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 417
En cas de paiement partiel, le tiré peut “U§ UOze§ ¡U≠u∞« ÊUØ «–≈Ë
exiger que mention de ce paiement «c≥ ÊUO° VKD¥ Ê√ tOK´ »u∫ºLK∞
soit faite sur la lettre et que quittance Á¡UD´≈Ë Wπ∑Hº∞« vK´ ¡U≠u∞«
lui en soit donnée. .t° WB∞Uª±
Les paiements faits à compte sur le Wπ∑Hº∞« WLOÆ qÅ√ s± l≠b¥ U± qØË
montant d’une lettre de change sont à .UN¥dNE± UN∂•Uß W±– tM± √d∂¢
la décharge des tireur et endosseur.
Art. 416– Le porteur d’une lettre de Wπ∑Hº∞« q±U• d∂π¥ ô :416 …œUL∞«
change ne peut être contraint d’en .‚UI∫∑ßô« q∂Æ UN∑LOÆ Âö∑ß« vK´
recevoir le paiement avant l’échéance.
Le tiré qui paye avant l’échéance le q∂Æ tOK´ »u∫ºL∞« l≠œ «–≈Ë
fait à ses risques et périls. .p∞– WF∂¢ qL∫∑¥ t≤S≠ ‚UI∫∑ßô«
Celui qui paye à l’échéance est vala- Xzd° ‚UI∫∑ßô« bM´ l≠b¥ s±Ë
blement libéré, à moins qu’il n’y ait de ÊUØ «–≈ ô≈ `O∫B∞« t§u∞« vK´ t∑±–
sa part une faute lourde. Il est obligé ,ULOº§ QDî Ë√ UºO∞b¢ VJ¢¸« bÆ
de vérifier la régularité de la suite des W∫Å s± oI∫∑¥ Ê√ tOK´ Vπ¥Ë
endossements, mais non la signature s± X∂∏∑∞« ÊËœ ,‹«dONE∑∞« qºKº¢
des endosseurs. .s¥dNEL∞« ‹«¡UC±≈ W∫Å
Art. 417– Lorsqu’une lettre de change WLOÆ ¡U≠Ë ◊d∑®« «–≈ :417 …œUL∞«
est stipulée payable en une monnaie w≠ W∞Ë«b∑± dO¨ WKLF° Wπ∑Hº∞«
n’ayant pas cours au lieu du payement, UNGK∂± l≠œ sJLO≠ ,¡U≠u∞« ÊUJ±
259
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 417
Les usages du lieu de paiement servent vK´ WO∂M§_« WKLF∞« WLOÆ ¸bI¢
à déterminer la valeur de la monnaie ÊUJ± w≠ W¥¸Uπ∞« ·«d´_« vC∑I±
étrangère. Toutefois, le tireur peut sti- Ê√ V•UºK∞ sJL¥ t≤√ vK´ ¡U≠u∞«
puler que la somme à payer sera cal- V§«u∞« mK∂L∞« »Uº• ◊d∑A¥
culée d’après un cours déterminé dans w≠ sOFL∞« dFº∞« Vº• ÁƒU≠Ë
la lettre. .Wπ∑Hº∞«
Art. 420– En cas de perte d’une lettre dO¨ Wπ∑Hß X´U{ «–≈ :420 …œUL∞«
de change non acceptée, celui à qui V∞UD¥ Ê√ UN∂•UB∞ “U§ ,W∞u∂I±
elle appartient peut en poursuivre le Ë√ WO≤U∏∞« UN∑ªº≤ V§uL° UNzU≠u°
paiement sur une seconde, troisième, ......a∞≈ WF°«d∞« Ë√ W∏∞U∏∞«
quatrième, etc.....
Art. 422– Si celui qui a perdu la lettre X´U{ s± sJL∑¥ r∞ «–≈ :422 …œUL∞«
de change, quelle soit ou non acceptée, sJ¢ r∞ Ë√ X≤UØ√ ¡«uß Wπ∑Hº∞« tM±
ne peut représenter la seconde, troisiè- Ê√ s± ‰u∂I∞« WGOB∞ WMLC∑±
me, quatrième etc.... il peut demander Ë√ W∏∞U∏∞« Ë√ WO≤U∏∞« UN∑ªº≤ dC∫¥
261
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 423
Art. 424– Le propriétaire de la lettre Wπ∑Hº∞« p∞U± vK´ Vπ¥ :424 …œUL∞«
de change égarée doit, pour s’en pro- Wªº≤ vK´ ‰uB∫∞« q§_ WFzUC∞«
curer la seconde, s’adresser à son dNEL∞« s± VKD¥ Ê√ UNM± WO≤U£
endosseur immédiat qui est tenu de lui V§«Ë u≥ UL° ÁbL¥ Ê√ tK∂Æ dOî_«
prêter son nom et ses soins pour agir t∑¥UM´Ë tLßU° …b´UºL∞« s± tOK´
envers son propre endosseur, et ainsi «cJ≥Ë o°Uº∞« t∞ dNEL∞« Èb∞ wFºK∞
en remontant d’endosseur à endosseur s± ‰«uML∞« «c≥ vK´ Ÿu§d∞« Ídπ¥
jusqu’au tireur de la lettre. Le pro- v∞≈ qB¥ v∑• dNE± v∞≈ dNE±
priétaire de la lettre de change égarée p∞U± qL∫∑¥Ë Wπ∑Hº∞« V•Uß
supportera les frais. .n¥¸UBL∞« WFzUC∞« Wπ∑Hº∞«
Art. 426– Le porteur peut exercer ses Ÿu§d∞« q±U∫K∞ sJL¥ :426 …œUL∞«
recours contre les endosseurs, le tireur wÆU°Ë V•Uº∞«Ë s¥dNEL∞« vK´
et les autres obligés : :sO±eKL∞«
3° Dans les cas de faillite du tireur ô w∑∞« Wπ∑Hº∞« V•Uß fK≠√ «–≈ -3
d’une lettre non acceptable. .‰u∂IK∞ UNL¥bI¢ sOF∑¥
263
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 427
Toutefois, les garants contre lesquels s¥c∞« sOM±UCK∞ sJL¥ t≤√ vK´
un recours est exercé dans les cas pré- Ÿu§d∞« Èu´œ rNOK´ XLOÆ√
vus par les deux derniers alinéas 2 et 3 w≠ WOM∂L∞« ‰«u•_« w≠ ÊULC∞U°
qui précèdent, pourront dans les trois WO≤U∏∞« sO¢dOî_« sO¢dIH∞«
jours de l’exercice de ce recours, ÂU¥√ W£ö∏∞« ‰öî «u±bI¥ Ê√ W∏∞U∏∞«Ë
adresser au tribunal du lieu de leur WLJ∫L∞ Ÿu§d∞« «c≥ W߸UL± s±
domicile, une requête pour solliciter «œUFO± tO≠ ÊuºL∑K¥ U∂K© rNM©u±
des délais. Si la demande est reconnue ,VKD∞« ‰u∂Æ ¸dI¢ «–S≠ ÊQA∞« «cN∞
fondée, l’ordonnance fixera l’époque à Íc∞« XÆu∞« WLJ∫L∞« d±√ w≠ œb•
laquelle les garants seront tenus de ¡U≠Ë sOM±UC∞« vK´ tO≠ Vπ¥
payer les effets de commerce dont il Ê√ ÊËb° WOMFL∞« W¥¸Uπ∑∞« ‚«¸Ë_«
s’agit, sans que les délais ainsi a¥¸U∑∞« W•uMLL∞« WKNL∞« “ËUπ∑¢
octroyés puissent dépasser la date d±_« ÊuJ¥ ôË ,‚UI∫∑ßö∞ œb∫L∞«
fixée pour l’échéance. L’ordonnance ôË W{¸UFLK∞ ö°UÆ ¸uØcL∞«
ne sera susceptible ni d’opposition ni .·UMµ∑ßö∞
d’appel.
Le protêt faute d’acceptation doit être ‰u∂I∞« ÂbF∞ ÃUπ∑•ô« r¥bI¢ Vπ¥Ë
fait dans les délais fixés pour la pré- Wπ∑Hº∞« r¥bI∑∞ WMOFL∞« ‰U§ü« w≠
sentation à l’acceptation. Si, dans le …dLK∞ X±bÆ bÆ X≤UØ «–≈Ë .‰u∂IK∞
cas prévu par l’article 404, premier w≠ q§_« s± dOî_« ÂuO∞« s± v∞Ë_«
alinéa la première présentation a eu …dIH∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞« W∞U∫∞«
lieu le dernier jour du délai, le protêt UC¥√ “U§ ,404 …œUL∞« s± v∞Ë_«
peut encore être dressé le lendemain. .w∞U∑∞« ÂuO∞« w≠ ÃUπ∑•ô« r¥bI¢
264
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 427
Lorsque le dernier jour du délai accor- ÕuMLL∞« dOî_« ÂuO∞« ÊUØ «–≈Ë
dé pour l’accomplissement de l’acte cOHM¢ ÂbF° mOK∂¢ ¡«d§≈ ‰ULJ∑ßô
de notification de la non-exécution du u≥ Íb¥d∂∞« pOA∞« Ë√ W∞«u∫∞« d±√
mandat de virement ou du chèque pos- ÂuO∞« W¥UG∞ q§_« «c≥ œbL¥ WKD´ Âu¥
tal est un jour férié, ce délai est proro- UI∂© q§_« «c≥ ¡UN∑≤ô w∞U∑∞« ‰Ë_«
gé jusqu’au premier jour ouvrable qui s± UNOK¥ U±Ë 464 …œUL∞« ‹UOC∑IL∞
en suit l’expiration conformément aux .WO≤bL∞« ‹«¡«d§ù« Êu≤UÆ
dispositions des articles 464 et suivant
du code de procédure civile.
Art. 429– Le tiré de la lettre de chan- »u∫ºL∞« vK´ Vπ¥ :429 …œUL∞«
ge qui reçoit la notification doit s’il ne œR¥ r∞ «–≈ mOK∂∑∞« q∂I¥ Íc∞« tOK´
paie pas la lettre de change ainsi que ¸U∂îô« n¥¸UB±Ë Wπ∑Hº∞« mK∂±
les frais de notification et, s’il y a lieu, Ê√ ,pOA∞« ÃUπ∑•« ¡UC∑Æô« bM´Ë
du protêt du chèque, restituer la lettre j∂C∞« W°U∑Ø v∞≈ Wπ∑Hº∞« œd¥
de change au greffe où le protêt faute ÃUπ∑•« sO∫∞« w≠ ¸d∫¥ „UM≥Ë
de paiement est immédiatement dres- .¡U≠u∞« ÂbF∞
sé.
Le greffe doit, lorsque l’effet indi- ÊUØ «–≈ ,j∂C∞« W°U∑Ø vK´ Vπ¥Ë
quera les nom et domicile du tireur de V•Uß s©u±Ë rß« sLC∑¥ bMº∞«
la lettre de change, prévenir celui-ci WO≤UL∏∞« ‰öî w≠ t±ö´≈ Wπ∑Hº∞«
dans les quarante-huit heures qui sui- s´ ,qOπº∑∞« s± W´Uß sOF°¸_«Ë
vent l’enregistrement par la poste et p∞–Ë ¡U≠u∞« s´ ŸUM∑±ô« »U∂ß√
par lettre recommandée, des motifs du .UNOK´ vÅu± W∞U߸ WDß«u°
refus de payer.
Chaque endosseur doit, dans les deux w±u¥ ‰öî dNE± qØ vK´ Vπ¥Ë
jours ouvrables qui suivent le jour où ¸UDî_« Âö∑ß« ÂuO∞ sOO∞U∑∞« qLF∞«
il a reçu l’avis, faire connaître à son Íc∞« ¸UDî_U° t∞ dNEL∞« rKF¥ Ê√
endosseur l’avis qu’il a reçu, en indi- s¥c∞« ¡ULß√ t∞ sO∂¥ Ê√Ë tLK∑ß«
quant les noms et les adresses de ceux WI°Uº∞« ‹«¸UDîô« «uN§Ë
qui ont donné les avis précédents, et v∑• l°U∑∑∞« t§Ë vK´ rNM¥ËUM´Ë
268
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 430
Lorsque par application des dispo- wFÆu± b•_ ¸UDî≈ ¸bÅ «–≈Ë
sitions de l’alinéa précédent un avis VπO≠ WI°Uº∞« …dIHK∞ UI≠Ë Wπ∑Hº∞«
est donné à un signataire de la lettre de q§_« w≠ tMO´ ¸UDîù« t§u¥ Ê√
change, le même avis doit être donné .w©UO∑•ù« tM±U{ v∞≈ tºH≤
dans le même délai à son avaliseur.
Dans le cas où un endosseur n’a pas s¥dNEL∞« b•√ sO∂¥ r∞ «–≈ ULO≠Ë
indiqué son adresse ou l’a indiquée √dI¢ ô …¸uB° t∂∑Ø Ë√ t≤«uM´
d’une façon illisible, il suffit que l’avis dNEL∞« v∞≈ ¸UDîù« tO§u¢ wHJO≠
soit donné à l’endosseur qui le précède. .t±bI∑¥ Íc∞«
Celui qui a un avis à donner peut le sJL¥ ¸UDî≈ tO§u¢ tOK´ V§Ë s±Ë
faire sous une forme quelconque, u∞Ë ÊUØ qJ® Í√ vK´ tN§u¥ Ê√ t∞
même par un simple renvoi de la lettre .Wπ∑Hº∞« lO§d¢ œdπL°
de change.
Il doit prouver qu’il a donné l’avis ¸UDîù« tNO§u¢ ‹U∂£≈ tOK´ Vπ¥Ë
dans le délai imparti. .sOFL∞« q§_« w≠
Ce délai sera considéré comme ob- XLKß «–≈ w´Ë¸ bÆ q§_« Ê√ d∂∑F¥Ë
servé si une lettre missive donnant v∞≈ ¸UDîù« sLC∑¢ w∑∞« W∞Ußd∞«
l’avis a été mise à la poste dans ledit .¸uØcL∞« q§_« w≠ b¥d∂∞«
délai.
Celui qui ne donne pas l’avis, dans le q§_« w≠ ¸UDîù« t§u¥ ô s±Ë
délai ci-dessus indiqué, n’encourt pas tI• ÷dF∑¥ ö≠ Áö´√ sOFL∞«
de déchéance; il est responsable, s’il y bM´ ÊuJ¥ t≤√ vK´ ,◊uIºK∞
269
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 431
Si la clause est inscrite par le tireur, V•Uº∞« s´ «¸œUÅ ◊dA∞« ÊUØ «–≈
elle produit ses effets à l’égard de tous sOFÆuL∞« lOL§ ÁUπ¢ Á¸U£¬ Xπ∑≤
les signataires; si elle est inscrite par s±U{ Ë√ dNE± t©d∑®« «–≈ U±√
un endosseur ou un avaliseur, elle pro- «c≥ Á¸U£¬ ÈbF∑¢ ö≠ w©UO∑•«
duit ses effets seulement à l’égard de U§Uπ∑•« q±U∫∞« ÂUÆ√ «–≈Ë ,dOî_«
celui-ci. Si, malgré la clause inscrite tML{ Íc∞« ◊dA∞« s± r¨d∞U°
270
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 432
par le tireur, le porteur fait dresser le «–≈Ë ,tH¥¸UB± qL∫∑¥ t≤S≠ V•Uº∞«
protêt, les frais en restent à sa charge. Ë√ dNE± s´ «¸œUÅ ◊dA∞« ÊUØ
Quand la clause émane d’un endos- ÊS≠ ÃUπ∑•« ¸d•Ë w©UO∑•« s±U{
seur, ou d’un avaliseur, les frais du s± U≥ƒUHO∑ß« sJL¥ tH¥¸UB±
protêt, s’il en est dressé un, peuvent .sOFÆuL∞« lOL§
être recouvrés contre tous les signa-
taires.
Le même droit appartient à tout si- vK´ lÆu± qJ∞ o∫∞« «c≥ œuF¥Ë
gnataire d’une lettre de change qui a .UN∑LOÆ œbß v∑± Wπ∑Hß
remboursé celle-ci.
271
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 433
,͸Uπ∑∞« ¡UCI∞« ,dL´ U®U° ÍbL• 1994-05-16 ¸«dÆ 122835 rƸ WOCÆ -
144 ’ ,dz«eπ∞« ,l¥“u∑∞«Ë dAMK∞ ÂuKF∞« ¸«œ ,2000
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
UNM±U{Ë U≥dNE±Ë UNK°UÆË Wπ∑Hº∞« V•UÅ Ê√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
dOî_« «cN∞ ÊuJ¥Ë s±UC∑∞« t§Ë vK´ UNK±U∫∞ UFOL§ Êu±eK± w©UO∑•ù«
.sOFL∑π± Ë√ s¥œdHM± rNOK´ Ÿu§d∞« o•
Ÿu{u± XKJ® bÆ s´UD∞« ·d© s± …¸U∏L∞« ‹ôUO∂LJ∞« Ê√ X∂£ v∑± sJ∞Ë
ô≈ UNF≠œ tMJL¥ ô w§¸Uª∞« pM∂∞« ÊS≠ ,l≠b∞« ÂbF° dî¬ d±«Ë eπ∫∞U° d±√
ULOKß UIO∂D¢ Êu≤UI∞« «uI∂© Ÿu{uL∞« …UCÆ ÊS≠ tOK´Ë ,eπ∫∞« l≠¸ «–≈
.w∞U∫∞« sFD∞« i≠¸ sOF∑¥Ë
Art. 433– Le porteur peut réclamer à V∞UD¥ Ê√ q±U∫K∞ sJL¥ :433 …œUL∞«
celui contre lequel il exerce son : Ÿu§d∞« Èu´œ tOK´ ÂUÆ√ s± qØ
recours :
Si le recours est exercé avant l’échéan- q∂Æ Ÿu§d∞« Èu´œ XLOÆ√ «–≈Ë
ce, déduction sera faite d’un escompte mK∂± s± ÕdD¥ t≤S≠ ‚UI∫∑ßô«
sur le montant de la lettre. Cet Vº∫¥Ë rBª∞« ¸«bI± Wπ∑Hº∞«
escompte sera calculé d’après le taux ·dBLK∞ wLßd∞« rBª∞« dFß vK´
de l’escompte officiel (taux de la t° ͸Uπ∞« Ídz«eπ∞« ÍeØdL∞«
Banque centrale d’Algérie), tel qu’il w≠ Èu´b∞« l≠¸ a¥¸U¢ w≠ q±UF∑∞«
existe à la date du recours au lieu du .q±U∫∞« s©u± ÊUJ±
domicile du porteur.
272
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 437
Art. 434– Celui qui a remboursé la mK∂± œbß sL∞ “uπ¥ :434 …œUL∞«
lettre de change peut réclamer à ses q±UJ° tOM±U{ V∞UD¥ Ê√ Wπ∑Hº∞«
garants la somme intégrale qu’il a s± tF≠œ U±Ë ÁU≠Ë√ Íc∞« mK∂L∞«
payée, les frais qu’il a engagés. .n¥¸UBL∞«
Art. 435– Tout obligé contre lequel un tOK´ XLOÆ√ ÂeK± qØ :435 …œUL∞«
recours est exercé ou qui est exposé à Ÿu§dK∞ U{dF± ÊUØ Ë√ Ÿu§d∞« Èu´œ
un recours peut exiger, contre rem- Wπ∑Hº∞« rOKº¢ VKD¥ Ê√ t∞ o∫¥
boursement, la remise de la lettre de ¡«d°ùU° ‰UB¥≈Ë ‹U§UO∑•ô« l±
change avec le protêt et un compte .b¥bº∑∞« q°UI±
acquitté.
Art. 436– En cas d’exercice d’un Ÿu§d∞« Èu´œ XLOÆ√ «–≈ :436 …œUL∞«
recours après une acceptation partielle œbß sL≠ wze§ ‰u∂Æ ‰uB• bF°
celui qui rembourse la somme pour Wπ∑Hº∞« tO≠ q∂I¢ r∞ Íc∞« mK∂L∞«
laquelle la lettre n’a pas été acceptée, b¥bº∑∞« «c≥ dØ– VKD¥ Ê√ t∞ o∫¥
peut exiger que ce remboursement soit .t° ôUB¥≈ Á¡UD´≈Ë Wπ∑Hº∞« vK´
mentionné sur la lettre et qu’il lui en Ê√ p∞– ‚u≠ q±U∫∞« vK´ Vπ¥Ë
soit donné quittance. Le porteur doit, l± Wπ∑Hº∞« s´ WÆbB± Wªº≤ rKº¥
en outre, lui remettre une copie certi- ÈËU´œ W±UÆ≈ s± tMJLO∞ ÃUπ∑•ô«
fier conforme de la lettre et le protêt .bF° ULO≠ Ÿu§d∞«
pour permettre l’exercice des recours
ultérieurs.
273
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 437
Si la stipulation d’un délai pour la pré- r¥bI∑K∞ q§√ sOOF∑° ◊d® œ¸Ë «–≈Ë
274
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 438
Le porteur est tenu de donner, sans ÊËœ ¸œU∂¥ Ê√ q±U∫∞« vK´ Vπ¥Ë
retard, avis du cas de force majeure à …uI∞U° t∞ dNEL∞« ¸UDîS° ¡UD°≈
son endosseur et de mentionner cet vK´ ¸UDîù« «c≥ sLC¥ Ê√Ë …d≥UI∞«
avis daté et signé de lui, sur la lettre de Ê√Ë UN° WKB∑L∞« WƸu∞« Ë√ Wπ∑Hº∞«
change ou sur une allonge; pour le sur- wI° ULO≠ o∂D¢Ë tOK´ lÆu¥Ë tî¸R¥
plus, les dispositions de l’article 430 .430 …œUL∞« ÂUJ•√
sont applicables.
Art. 439– Ne sont point considérés …uI∞« qO∂Æ s± d∂∑F¢ ô : 439 …œUL∞«
comme constituant des cas de force WC∫L∞« WOBªA∞« ‰UF≠_« …d≥UI∞«
majeure, les faits purement personnels Íc∞« hªA∞U° Ë√ q±U∫∞U° WKB∑L∞«
au porteur ou à celui qu’il a chargé de .ÃUπ∑•ô« Ë√ Wπ∑Hº∞« r¥bI∑° tHKØ
la présentation de la lettre ou de la
confection du protêt.
À défaut de paiement dans un délai de s¥dA´ q§√ sL{ l≠b∞« ¸cF¢ «–≈Ë
20 jours à compter de la signification mOK∂∑∞« a¥¸U¢ s± ¡«b∑°« U±u¥
prévue à l’alinéa précédent, le porteur sJL¥ ,Áö´√ …dIH∞« w≠ ¸dIL∞«
peut faire procéder, par voie d’ordon- ¸œUÅ d±√ o¥d© s´ ÂUOI∞« q±U∫K∞
nance rendue à pied de requête, à la lO°Ë eπ∫° WC¥dF∞« q¥– w≠
276
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 442
À l’égard des tireurs, des endosseurs UNO≠ Z∑∫L∞« Wπ∑Hº∞« q±U∫∞ sJL¥
et de leurs avaliseurs, indé- tOK´ t∂§u¢ UL´ öC≠ ¡U≠u∞« ÂbF∞
pendamment des formalités prescrites Èu´œ l≠d° …¸dIL∞« ‹«¡«d§ù«
pour l’exercice de l’action en garantie, WOEH∫¢ ‹«¡«d§≈ cª∑¥ Ê√ ,ÊULC∞«
le porteur d’une lettre de change pro- ¡«“≈ w{UI∞« s± hOîd¢ bF°
testée faute de paiement peut en obte- sOM±UC∞«Ë s¥dNEL∞«Ë sO∂•Uº∞«
nant l’autorisation du juge, prendre .rN∞
des mesures conservatoires.
Art. 441– Les protêts faute d’accepta- ÂbF∞ ÃUπ∑•ô« ¸d∫¥ :441 …œUL∞«
tion ou de paiement sont faits par un Èb∞ ¡«d§≈ WDß«u° ¡U≠u∞« Ë√ ‰u∂I∞«
acte de greffe et copie intégrale en est WO≠d• Wªº≤ „d∑¢Ë j∂C∞« W°U∑Ø
laissée au tiré. .tOK´ »u∫ºLK∞ tM±
Art. 442– Le protêt doit être fait : : ÃUπ∑•ô« r∑¥ Ê√ Vπ¥ :442 …œUL∞«
– Au domicile de celui sur qui la lettre Vπ¥ ÊUØ Íc∞« hªA∞« s©u± w≠ -
de change était payable, ou à son der- s©u± dîP° Ë√ Wπ∑Hº∞« ¡U≠Ë tOK´
nier domicile connu; .t∞ ·ËdF±
277
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 443
Le tout par un seul et même acte. En b•«Ë ¡«d§S° p∞– qØ r∑¥ Ê√ Vπ¥Ë -
cas de fausse indication de domicile, W∂ºM∞U° n¥e± ÊUO° œu§Ë bM´Ë
le protêt est précédé d’un acte de per- q∂Æ gO∑H∑∞« ¡«d§≈ r∑¥ s©uLK∞
quisition. .ÃUπ∑•ô«
Art. 443– L’acte de protêt contient la vK´ ÃUπ∑•ô« qL∑A¥ :443 …œUL∞«
transcription littérale de la lettre de Wπ∑Hº∞« hM∞ WO≠d• Wªº≤
change, de l’acceptation, des endosse- œuOI∞«Ë ‹«dONE∑∞«Ë ‰u∂I∞«Ë
ments et des recommandations qui y mK∂± ¡U≠u° ¸«c≤ù« l± UN° WOM∂L∞«
sont indiquées, la sommation de payer ÊUØ «–≈ U± tO≠ dØc¥Ë .Wπ∑Hº∞«
le montant de la lettre de change. Il l≠b∞« tOK´ Vπ¥ Íc∞« hªA∞«
énonce la présence ou l’absence de »U∂ß√ ÊUO° l± U∂zU¨ Ë√ «d{U•
celui qui doit payer les motifs du refus Ë√ lOÆu∑∞« s´ eπF∞«Ë ¡U≠u∞« i≠¸
de payer et l’impuissance ou le refus .lOÆu∑∞« i≠¸
de signer.
Art. 444– L’acte de la part du porteur Í√ ÃUπ∑•ô« ÂUI± ÂuI¥ ô :444 …œUL∞«
de la lettre de change ne peut suppléer Wπ∑Hº∞« q±U• s´ ¸bB¥ dî¬ ¡«d§≈
l’acte de protêt, hors les cas prévus par UNOK´ ’uBML∞« ‰«u•_« «b´ ULO≠
les articles 420 et suivants et par l’ar- .428 …œUL∞«Ë UNOK¥ U±Ë 420 …œUL∞« w≠
ticle 428.
§ 3. Du rechange Ÿu§d∞« w≠ -3
Art. 445– Toute personne ayant le t∞ hª® qJ∞ “uπ¥ :445 …œUL∞«
278
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 446
Si la retraite est tirée par le porteur, le ÊS≠ Ÿu§d∞« bMß q±U∫∞« V∫ß «–≈Ë
montant en est fixé d’après le cours Wπ∑Hß dFß Vº• sOF¥ tGK∂±
d’une lettre de change à vue, tirée du W°u∫º±Ë Ÿö©ù« Èb∞ UNF≠œ V§«Ë
lieu où la lettre primitive était payable ¡«œ√ tO≠ ÷dH¥ ÊUØ Íc∞« ÊUJL∞« s±
sur le lieu du domicile du garant. s©u± ÊUJ± v∞≈ v∞Ë_« Wπ∑Hº∞«
.s±UC∞«
Si la retraite est tirée par un endosseur, Ÿu§d∞« bMß dNEL∞« V∫ß «–≈Ë
le montant en est fixé d’après le cours Wπ∑Hß dFß Vº• tGK∂± sOFO≠
d’une lettre à vue tirée du lieu où le ÊUJL∞« s± Ÿö©ù« Èb∞ UNF≠œ V§«Ë
tireur de la retraite a son domicile sur v∞≈ V•Uº∞« s©u± tO≠ b§u¥ Íc∞«
le lieu du domicile du garant. .s±UC∞« s©u± ÊUJ±
– un quart pour cent sur les chefs-lieux .W¥ôu∞« eØ«dL° WzUL∞« w≠ l°¸ -
de wilayas;
– un demi pour cent sur les chefs-lieux .…dz«b∞« eØ«dL° WzUL∞« w≠ nB≤ -
de daïras;
279
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 447
– trois-quarts pour cent sur toute autre ‹ö∫L∞U° WzUL∞« w≠ ŸU°¸√ W£ö£Ë -
place. .Èdî_«
Art. 447– Les rechanges ne peuvent aº≤ rØ«d¢ “uπ¥ ô :447 …œUL∞«
être cumulés. .Ÿu§d∞«
La lettre de change peut être, sous les UN≤UO° w¢ü« ◊ËdAK∞ UI≠Ë sJL¥Ë
conditions déterminées ci-après, hª® s± U≥ƒU≠Ë Ë√ Wπ∑Hº∞« ‰u∂Æ
acceptée ou payée par une personne Èu´b∞ ÷dF± s¥b± …bzUH∞ qîb∑±
intervenant pour un débiteur quel- .Ÿu§d∞«
conque exposé au recours.
L’intervenant est tenu de donner, dans hªA∞« ¸UDî≈ qîb∑L∞« vK´ Vπ¥Ë
280
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 449
un délai de deux jours ouvrables, avis w±u¥ ·d™ w≠ tK§_ qîb¢ Íc∞«
de son intervention à celui pour qui il …U´«d± qL≥√ «–≈Ë sOO∞U∑∞« qLF∞«
est intervenu. En cas d’inobservation bM´ ôËRº± ÊuJ¥ q§_« «c≥
de ce délai, il est responsable, s’il y a t∞UL≥≈ s´ T®UM∞« ¸dC∞U° ¡UC∑Æô«
lieu, du préjudice causé par sa négli- ¸dC∞« «c≥ i¥uF¢ “ËUπ∑¥ Ê√ ÊËb°
gence sans que le montant de la .Wπ∑Hº∞« mK∂±
réparation du préjudice ne puisse
dépasser celle de la lettre de change.
Dans les autres cas d’intervention, le qîb∑∞« ‰«u•√ s± p∞– dO¨ w≠Ë
porteur peut refuser l’acceptation par s´ ‰u∂I∞« i≠¸ q±U∫K∞ sJL¥
intervention. .qîb∑∞« o¥d©
281
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 450
Toutefois, s’il l’admet, il perd les bIH¥ t≤S≠ qîb∑∞U° w{¸ «–≈ t≤√ bO°
recours qui lui appartiennent avant vK´ ‚UI∫∑ßô« q∂Æ Ÿu§d∞« w≠ tI•
l’échéance contre celui pour qui l’ac- ‰u∂I∞« qB• Íc∞« hªA∞«
ceptation a été donnée et contre les .sOI•ö∞« sOFÆuL∞« vK´Ë t∑∫KBL∞
signataires subséquents.
L’accepteur par intervention est obligé U±eK± ÊuJ¥ qîb∑∞« o¥dD° q∂Æ s±
envers le porteur et envers les endos- sOI•ö∞« s¥dNEL∞«Ë q±U∫∞« q∂Æ
seurs postérieurs à celui pour le comp- UL° ,t∑∫KBL∞ qîb∑∞« ¸bÅ sL∞
te duquel il est intervenu, de la même .dOî_« «c≥ t° Âe∞√
manière que celui-ci.
cas ou, soit à l’échéance, soit avant ÂUOI∞« q±U∫K∞ UNO≠ “uπ¥ w∑∞«
l’échéance, des recours sont ouverts w≠ ÊUØ ¡«uß Ÿu§d∞« Èu´b°
au porteur. .tK∂Æ Ë√ ‚UI∫∑ßô«
Il doit être fait au plus tard le len- vK´ ¡U≠u∞« «c≥ r∑¥ Ê√ Vπ¥ ULØ
demain du dernier jour admis pour la Âu¥ dîü w∞U∑∞« ÂuO∞« w≠ d∏Ø_«
confection du protêt faute de paie- .¡U≠u∞« ÂbF∞ ÃUπ∑•ô« tO≠ “uπ¥
ment.
283
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 452
Art. 452– Le porteur qui refuse le Íc∞« Wπ∑Hº∞« q±U• Ê≈ :452 …œUL∞«
paiement par intervention perd ses bIH¥ qîb∑∞« WI¥dD° ¡U≠u∞« i≠d¥
recours contre ceux qui auraient été s¥c∞« ’Uª®_« vK´ Ÿu§d∞« o•
libérés. .rN∑±– ¡U≠u∞« «c≥ ∆d∂¥
Art. 453– Le paiement par inter- qîb∑∞« o¥dD° ¡U≠u∞« Ê≈ :453 …œUL∞«
vention doit être constaté par un acquit vK´ øb¥ ¡«d°S° t¢U∂£≈ Vπ¥
donné sur la lettre de change, avec Íc∞« hªA∞« tO≠ sOF¥Ë Wπ∑Hº∞«
indication de celui pour qui il est fait. sOF¥ r∞ «–≈Ë t∑∫KBL∞ ¡U≠u∞« qB•
À défaut de cette indication, le paie- öÅU• ¡U≠u∞« b´ hªA∞« «c≥
ment est considéré comme fait pour le .V•Uº∞« W∫KBL∞
tireur.
Art. 454– Le payeur par intervention o¥dD° v≠uL∞« Vº∑J¥ :454 …œUL∞«
acquiert les droits résultant de la lettre s´ Wπ¢UM∞« ‚uI∫∞« qîb∑∞«
de change contre celui pour lequel il a tM´ ¡U≠u∞U° ÂUÆ s± vK´ Wπ∑Hº∞«
payé et contre ceux qui sont tenus vis- vC∑IL° t∞ sO±eKL∞« vK´Ë
à-vis de ce dernier en vertu de la lettre dNE¥ Ê√ t∞ “uπ¥ ô t≤√ ô≈ ,Wπ∑Hº∞«
de change. Toutefois, il ne peut endos- .b¥b§ s± Wπ∑Hº∞«
ser la lettre de change à nouveau.
Celui qui intervient, en connaissance UN° tLK´ l± …b´UI∞« ÁcN∞ U≠öî qîb¢
de cause, contrairement à cette règle, √d∂¢ X≤UØ s± vK´ Ÿu§d∞« o• bIH¥
perd ses recours contre ceux qui .qîb∑∞« «c≥ ôu∞ t∑±–
auraient été libérés.
Art. 455– La lettre de change peut être Wπ∑Hº∞« V∫ß sJL¥ :455 …œUL∞«
tirée en plusieurs exemplaires iden- .UCF° UNCF° o°UD¥ dzUE≤ …b´ w≠
tiques.
Ces exemplaires doivent être nu- WMOF± dzUEM∞« Ác≥ ÊuJ¢ Ê√ Vπ¥Ë
mérotés dans le texte même du titre; s± hM∞« fH≤ w≠ ÂUƸ_U°
faute de quoi, chacun d’eux est consi- UNM± b•«Ë qØ d∂∑´« ô≈Ë Wπ∑Hº∞«
déré comme une lettre de change dis- .WKI∑º± Wπ∑Hß
tincte.
Tout porteur d’une lettre n’indiquant UN≤√ UNO≠ dØc¥ r∞ Wπ∑Hß q±U• qØ
pas qu’elle a été tirée en un exemplai- Ê√ t∞ o∫¥ b•«Ë dOE≤ w≠ X∂∫ß
re unique, peut exiger à ses frais la …b´ tLOKº∑° t∑IH≤ vK´ VKD¥
délivrance de plusieurs exemplaires. À tOK´ Vπ¥ p∞– q§_Ë .UNM± dzUE≤
cet effet, il doit s’adresser à son endos- dNEL∞« v∞≈ ÊQA∞« «c≥ w≠ l§d¥ Ê√
seur immédiat qui est tenu de lui prêter «c≥ vK´ Vπ¥ ULØ …d®U∂± t∞
ses soins pour agir contre son propre wFºK∞ …b´UºL∞U° ÁbL¥ Ê√ dNEL∞«
endosseur et ainsi de suite en remon- v∑• «œuFÅ «cJ≥Ë t∞ dN™ s± Èb∞
tant jusqu’au tireur. Les endosseurs vK´ Vπ¥Ë ,V•Uº∞« v∞≈ ‰uÅu∞«
sont tenus de reproduire les endosse- 븜≈ «ËbOF¥ Ê√ s¥dNEL∞«
ments sur les nouveaux exemplaires. .…b¥bπ∞« dzUEM∞« vK´ rN¢«dONE¢
285
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 456
Art. 457– Celui qui a envoyé un des dzUEM∞« b•√ t§Ë s± :457 …œUL∞«
exemplaires à l’acceptation, doit indi- w≠ dØc¥ Ê√ tOK´ V§Ë ‰u∂IK∞
quer sur les autres exemplaires le nom Íc∞« hªA∞« rß« Èdî_« dzUEM∞«
de la personne entre les mains de vK´ Vπ¥Ë dOEM∞« «c≥ ÁbO° ÊuJ¥
laquelle cet exemplaire se trouve; q±U∫∞« v∞≈ tLKº¥ Ê√ hªA∞« «c≥
celle-ci est tenue de le remettre au por- .dî¬ dOEM∞ w´dA∞«
teur légitime d’un autre exemplaire.
§ 2. Copies aºM∞« -2
Art. 458– Tout porteur d’une lettre de Ê√ Wπ∑Hº∞« q±U∫∞ o∫¥ :458 …œUL∞«
change a le droit d’en faire des copies. .UNM± Uªº≤ Ãdª∑º¥
La copie doit reproduire exactement WI°UD± WªºM∞« ÊuJ¢ Ê√ Vπ¥
l’original avec les endossements et s± tOK´ qL∑A¥ U± l± qÅú∞ U±UL¢
toutes les autres mentions qui y figu- Èdî_« ‹U≤UO∂∞« lOL§Ë ‹«dONE∑∞«
rent.
Elle doit indiquer où elle s’arrête. wN∑M¢ Íc∞« b∫∞« UNO≠ sO∂¥ Ê√Ë
.tO∞≈
Elle peut être endossée et avalisée de UO©UO∑•« UN≤UL{Ë U≥dONE¢ sJL¥Ë
la même manière et avec les mêmes qÅ_« vK´ Ídπ¢ w∑∞« WOHOJ∞« q∏L°
effets que l’original. s± tOK´ V¢d∑¥ U± UNOK´ V¢d∑¥Ë
.¸U£ü«
S’il s’y refuse, le porteur ne peut exer- sJL¥ ö≠ UNLOKº¢ s´ lM∑±« «–≈Ë
cer le recours contre les personnes qui vK´ Ÿu§d∞« o• W߸UL± q±U∫K∞
ont endossé ou avalisé la copie sOM±UC∞« Ë√ s¥dNEL∞« ’Uª®_«
qu’après avoir fait constater, par un X∂∏¥ Ê√ bF° ô≈ WªºMK∞ UO©UO∑•«
protêt, que l’original ne lui a pas été ¡UM° tO∞≈ rKº¥ r∞ qÅ_« Ê√ ÃUπ∑•U°
remis sur sa demande. .t∂K© vK´
Si le titre original, après le dernier dî¬ bF° wKÅ_« bMº∞« sLC¢ «–≈Ë
287
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 460
Art. 460– En cas d’altération du texte h≤ w≠ n¥d∫¢ lÆË «–≈ :460 …œUL∞«
d’une lettre de change, les signataires ÊuFÆuL∞« ’Uª®_U≠ Wπ∑Hº∞«
postérieurs à cette altération sont tenus UL° Êu±eK± n¥d∫∑∞« bF° UNOK´
dans les termes du texte altéré; les U±√ ,·d∫L∞« hM∞« tMLC¢
signataires antérieurs le sont dans les n¥d∫∑∞« q∂Æ UNOK´ ÊuFÆuL∞«
termes du texte originaire. .wKÅ_« hM∞« tMLC¢ UL° Êu±eKL≠
Art. 461– Toutes actions résultant de Wµ®UM∞« ÈËU´b∞« lOL§ :461 …œUL∞«
la lettre de change contre l’accepteur UNK°UÆ vK´ W´u≠dL∞«Ë Wπ∑Hº∞« s´
se prescrivent par trois ans à compter a¥¸U¢ s± «u´√ W£ö£ wCL° jIº¢
de la date de l’échéance. .‚UI∫∑ßô«
Les actions des endosseurs les uns vK´ s¥dNEL∞« ÈËU´œ jIº¢Ë
contre les autres et contre le tireur se bF° V•Uº∞« vK´ Ë√ UCF° rNCF°
prescrivent par six mois à partir du ÂuO∞« s± ¡«b∑°« dN®√ W∑ß wC±
jour ou l’endosseur a remboursé la Ë√ Wπ∑Hº∞« dNEL∞« tO≠ œbß Íc∞«
lettre du jour où il a été lui-même .tOK´ Èu´b∞« l≠¸ Âu¥ s±
actionné.
Art. 462– Le payement d’une lettre de q∫¥ w∑∞« Wπ∑Hº∞« Ê≈ :462 …œUL∞«
change dont l’échéance est à un jour ô wL߸ bO´ Âu¥ w≠ UNzU≠Ë q§√
férié légal, ne peut être exigé que le Âu¥ ‰Ë√ w≠ ô≈ UN° W∂∞UDL∞« sJL¥
premier jour ouvrable qui suit. De ‹«¡«d§ù« lOL§ p∞cØË ,tOK¥ qL´
289
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 463
Lorsqu’un de ces actes doit être ‹«¡«d§ù« Ác≥ b•Q° ÂUOI∞« V§Ë «–≈Ë
accompli dans un certain délai dont le tM± Âu¥ dî¬ o≠«u¥ sOF± q§√ w≠
dernier jour est un jour férié légal, ce ‰Ë√ v∞≈ q§_« œbLO≠ wL߸ bO´ Âu¥
délai est prorogé jusqu’au premier jour bOF∞« ÂU¥√ d∂∑F¢Ë tOK¥ qL´ Âu¥
ouvrable qui en suit l’expiration. Les .t¢b± »Uº• w≠ q§_« qKª∑¢ w∑∞«
jours fériés intermédiaires sont com-
pris dans la computation du délai.
Aucun jour de grâce ni légal, ni judi- Ë√ X≤UØ WO≤u≤UÆ ‰U§√ `M± “uπ¥ ôË
ciaire n’est admis, sauf dans les cas ’uBML∞« ‰«u•_« w≠ ô≈ WO´d®
prévus par les articles 426 et 438. «c≥ s± 438Ë 426 sO¢œUL∞« w≠ UNOK´
.Êu≤UI∞«
290
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 466
Art. 465– Le billet à ordre contient : :vK´ d±_ bMº∞« Íu∑∫¥ :465 …œUL∞«
Art 466 – Le titre dans lequel une des b•√ s± bMº∞« öî «–≈ :466 …œUL∞«
énonciations indiquées à l’article pré- WI°Uº∞« …œUL∞« w≠ WMO∂L∞« ‹U≤UO∂∞«
cédent fait défaut, ne vaut pas comme ‰«u•_« w≠ ô≈ d±_ «bMß d∂∑F¥ ö≠
billet à ordre, sauf dans les cas déter- ‹«dIH∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
minés par les alinéas suivants : : WO∞U∑∞«
291
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 467
Le billet à ordre dont l’échéance n’est tO≠ sOF¥ r∞ Íc∞« d±_ bMº∞« Ê≈
pas indiquée est considéré comme l≠b∞« V§«Ë bF¥ ‚UI∫∑ßô« a¥¸U¢
payable à vue. .tOK´ Ÿö©ù« bM´
À défaut d’indication spéciale, le lieu bFO≠ ’Uî sOOF¢ bMº∞U° sJ¥ r∞ «–≈
de création du titre est réputé le lieu de u≥Ë l≠b∞« ÊUJ± u≥ tzUA≤≈ ÊUJ±
paiement et, en même temps, le lieu du .ÂeKL∞« dI± t° Íc∞« ÊUJL∞« tºH≤
domicile du souscripteur.
Le billet à ordre n’indiquant pas le lieu ÊUJ± t° dØc¥ r∞ Íc∞« d±_ bMº∞« Ê≈
de sa création est considéré comme ÊUJL∞U° «¸d∫± d∂∑F¥ tzUA≤≈
souscrit dans le lieu désigné à côté du .ÂeKL∞« V≤Uπ° sOFL∞«
nom du souscripteur.
Art. 467– Sont applicables au billet à d±_ bMº∞« vK´ o∂D¢ :467 …œUL∞«
ordre, en tant qu’elles ne sont pas ô ULO≠ Wπ∑Hº∞U° WIKF∑L∞« ÂUJ•_«
incompatibles avec la nature de ce w≠ p∞–Ë t∑FO∂© l± ÷¸UF∑¥
titre, les dispositions relatives à la :WO¢ü« ‰«u•_«
lettre de change et concernant :
- Les recours faute de paiement (Art. 426 s± …œUL∞«( ¡U≠u∞« ÂbF∞ Ÿu§d∞« -
426 à 435, et 437, 438, 439 et 440); .)440Ë 439Ë 438Ë 437 …œUL∞«Ë 435 v∞≈
- Les copies (Art. 458 et 459); .)459 …œUL∞«Ë 458 …œUL∞«( aºM∞« -
Les jours fériés, les jours ouvrables y qLF∞« ÂU¥√Ë WOLßd∞« œUO´_« ÂU¥√
assimilés ; la computation des délais et `M±Ë ‰U§ü« »Uº•Ë UN° WN∂AL∞«
l’interdiction des jours de grâce (Art. œ«uL∞«( ÂUJ•_ UI∂© ‰UN±ù« ‰U§¬
462, 463 et 464); .)464Ë 463Ë 462
Art. 468– Sont aussi applicables au bMº∞« vK´ UC¥√ o∂D¢ :468 …œUL∞«
billet à ordre les dispositions concer- Wπ∑Hº∞U° WB∑ªL∞« ÂUJ•_« d±_
nant la lettre de change payable chez w≠ Ë√ dOG∞« Èb∞ l≠b∞« W∂§«u∞«
un tiers ou dans une localité autre que UNO≠ b§u¥ w∑∞« WIDML∞« dO¨ WIDM±
celle du domicile du tiré (Art. 391 et )406Ë 391 ÊU¢œUL∞«( tOK´ »u∫ºL∞«
406), les différences d’énonciations ·ö∑îU° WB∑ªL∞« ÂUJ•_«Ë
relatives à la somme à payer (Art. V§«u∞« mK∂L∞U° WIKF∑L∞« ‹U≤UO∂∞«
392), les conséquences de l’apposition ÂUJ•_«Ë )392 …œUL∞«( ÁƒUH¥≈
d’une signature dans les conditions lOÆu∑∞« l{Ë ZzU∑M° WB∑ªL∞«
visées à l’article 393, celles de la …œUL∞« w≠ WMO∂L∞« ◊ËdA∞« sL{
signature d’une personne qui agit sans fO∞ hª® lOÆu¢ ZzU∑M°Ë 393
pouvoirs ou en dépassant ses pouvoirs t∑∞UØË œËb• “ËUπ¢ Ë√ qOØu¢ ÁbO°
(Art. 393). .)393 …œUL∞«(
293
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 469
Art. 469– Sont également applicables bMº∞« vK´ o∂D¢ ULØ :469 …œUL∞«
au billet à ordre les dispositions rela- ÊULC∞U° WIKF∑L∞« ÂUJ•_« d±_
tives à l’aval (Art. 409); dans le cas W∞U∫∞« w≠Ë )409 …œUL∞«( w©UO∑•ô«
prévu au sixième alinéa de cet article. …dIH∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
Si l’aval n’indique pas pour le compte r∞ «–≈ …¸uØcL∞« …œUL∞« s± WßœUº∞«
de qui il a été donné, il est réputé Íc∞« hªA∞« ÊULC∞« w≠ sOF¥
l’avoir été pour le compte du souscrip- öÅU• bF¥ ÊULC∞« ÊS≠ tMLC¥
teur du billet à ordre. .d±_ bMº∞U° ÂeKLK∞
Art. 470– Le souscripteur d’un billet à d±_ bMº∞« ¸d∫± ÊuJ¥ :470 …œUL∞«
ordre est obligé de la même que l’ac- UN° Âe∑K¥ w∑∞« WOHOJ∞« vK´ U±eK±
cepteur d’une lettre de change. .Wπ∑Hº∞« q°UÆ
Art. 471– Les billets à ordre payables V§«u∞« d±_ ‹«bMº∞« Ê≈ :471 …œUL∞«
à un certain délai de vue doivent; être Vπ¥ UNOK´ Ÿö©ù« s± …b± bF° UNF≠œ
présentés au visa du souscripteur dans dO®Q∑K∞ U≥¸d∫± vK´ ÷dF¢ Ê√
les délais fixés à l’article 403. Le délai WMOFL∞« ‰U§ü« w≠ p∞–Ë UNOK´
de vue court de la date du visa signé Íc∞« q§_« ∆b∑∂¥Ë ,)403 …œUL∞«(
du souscripteur sur le billet. Le refus dO®Q∑∞« a¥¸U¢ s± Ÿö©ù« bF° ¸d∫¥
du souscripteur de donner son visa «–S≠ bMº∞« vK´ ¸d∫L∞« s± lÆuL∞«
daté est constaté par un protêt (Art. dO®Q∑∞« l{Ë s´ ¸d∫L∞« lM∑±«
405) dont la date sert de point de t´UM∑±« ‹U∂£≈ V§Ë tª¥¸U∑°
départ au délai de vue. ÊuJ¥Ë )405 …œUL∞«( ÃUπ∑•U°
.Ÿö©ù« …b± ÊU¥dß √b∂± tª¥¸U¢
294
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 473
2° Le mandat pur et simple de payer l≠b° ◊d® vK´ oKF± dO¨ d±√ -2
une somme déterminée; .sOF± mK∂±
3° Le nom de celui qui doit payer tOK´ Vπ¥ Íc∞« hªA∞« rß« -3
(tiré); .)tOK´ »u∫ºL∞«( l≠b∞«
Art. 473– Le titre dans lequel une des b•√ s± bMº∞« öî «–≈ :473 …œUL∞«
295
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 474
Art. 474– Le chèque ne peut être tiré ô≈ pOA∞« V∫ß “uπ¥ ô :474 …œUL∞«
que sur une banque, une entreprise ou, WºßR± Ë√ W∞ËUI± Ë√ ·dB± vK´
un établissement financier, sur le ser- „uJB∞« W∫KB± vK´ Ë√ WO∞U±
vice des chèques postaux, le service lz«œu∞« W∫KB± Ë√ W¥b¥d∂∞«
des dépôts et consignations, le trésor Ë√ W±UF∞« WM¥eª∞« Ë√ ‹U≤U±_«Ë
public ou une recette des finances, les V∫ß “uπ¥ ô ULØ .WO∞U± W{U∂Æ
établissements du crédit municipal et ÷dI∞« WºßR± vK´ ô≈ pOA∞«
les caisses de crédit agricole ayant, au w•öH∞« ÷dI∞« o¥œUMÅ Ë√ ÍbK∂∞«
moment de la création du titre, des bMº∞« ¡UA≤≈ XÆË UN¥b∞ ÊuJ¥ w∑∞«
296
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 475
La provision doit être faite par le tireur pOA∞« ¸bÅ s± Ë√ V•Uº∞« vK´Ë
ou par celui pour le compte de qui le ¡U≠u∞« q°UI± l{Ë v∞u∑¥ Ê√ t°Uº∫∞
chèque sera tiré, sans que le tireur ÁdO¨ »Uº∫∞ V•Uº∞« qE¥ p∞– l±Ë
pour compte d’autrui cesse d’être per- q±U∫∞«Ë s¥dNELK∞ UOBª® U±eK±
sonnellement obligé envers les endos- .r≥dO¨ ÊËœ
seurs et le porteur seulement.
Le tireur seul est tenu de prouver, en bM´ U±eK± Áb•Ë V•Uº∞« ÊuJ¥Ë
cas de dénégation, que ceux sur qui le tOK´ V∫ß s± Ê√ ‹U∂£S° ¸UJ≤ù«
chèque était tiré avaient provision au w≠ tzU≠Ë q°UI± t¥b∞ ÊUØ pOA∞«
moment de la création du titre, sinon il Á¡U≠Ë UM±U{ ÊUØ ô≈Ë tzUA≤≈ XÆË
est tenu de le garantir quoique le pro- ‰U§ü« wC± bF° ÃUπ∑•ô« ÂbÆ u∞Ë
têt ait été fait après les délais fixés. .…œb∫L∞«
Art. 475– Le chèque ne peut pas être ◊dA∞ pOA∞« lCª¥ ô :475 …œUL∞«
accepté. Une mention d’acceptation ÊUO° pOA∞« vK´ V∑Ø «–≈Ë ‰u∂I∞«
portée sur le chèque est réputée non .sJ¥ r∞ ÊQØ b´ ‰u∂I∞«
écrite.
chèque; le visa a pour effet de consta- dO®Q∑∞« «c≥Ë pOA∞« vK´ dO®Q∑∞«
ter l’existence de la provision à la date w≠ ¡U≠u∞« q°UI± œu§Ë ‹U∂£≈ bOH¥
à laquelle il est donné. .dO®Q∑∞« a¥¸U¢
3° Au porteur. .q±U∫K∞ -3
Le chèque sans indication du béné- rß« tO≠ dØc¥ r∞ Íc∞« pOA∞« Ê√ ULØ
ficiaire vaut comme chèque au por- .tK±U∫∞ pO® W°U∏L° bF¥ bOH∑ºL∞«
teur.
Art. 477– Le chèque peut être à d±_ pOA∞« d¥d∫¢ sJL¥ :477 …œUL∞«
l’ordre du tireur lui-même. pOA∞« V∫ß “uπ¥Ë tºH≤ V•Uº∞«
Il peut être tiré pour le compte d’un .dOG∞« s± hª® »Uº∫∞
tiers.
Il ne peut être tiré sur le tireur lui- V•Uº∞« vK´ pOA∞« V∫ß “uπ¥ ôË
298
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 479
Art. 478– Le chèque peut être payable pOA∞« ÊuJ¥ Ê√ “uπ¥ :478 …œUL∞«
au domicile d’un tiers soit dans la ¡«uß dOG∞« s©u± w≠ l≠b∞« V§«Ë
localité où le tiré a son domicile, soit s©u± UNO≠ b§u¥ w∑∞« WIDML∞U°
dans une autre localité à condition tou- ,Èdî√ WIDML° Ë√ tOK´ »u∫ºL∞«
tefois que le tiers soit une banque ou Ë√ U≠dB± dOG∞« ÊuJ¥ Ê√ ◊dA°
un bureau de chèque postaux. .W¥b¥d∂∞« „uJBK∞ U∂∑J±
Lors de la présentation d’un chèque à sOOF¢ t° ÊUØË i∂IK∞ pO® ÂbÆ «–≈
l’encaissement, l’addition sur le Ë√ Ídz«eπ∞« ÍeØdL∞« pM∂∞«
chèque de la domiciliation pour paie- ÍeØdL∞« pM∂∞U° »Uº• t∞ ·dB±
ment, soit à la banque centrale s©uLØ W¥b¥d∂∞« „uJBK∞ V∑J± Ë√
d’Algérie, soit dans une autre banque vK´ …œ¸«u∞« …œU¥e∞« Ác≥ ÊS≠ ¡U≠uK∞
ayant un compte à la banque centrale l{u∞ W∂§u± ÊuJ¢ ô pOA∞« h≤
d’Algérie, soit dans un bureau de .w∞U± l°U©
chèques postaux, ne donnera ouvertu-
re à aucun droit de timbre.
Art. 479– Le chèque dont le montant ·d•_U° pOA∞« V∑Ø «–≈ :479 …œUL∞«
est écrit à la fois en toutes lettres et en bM´ …d∂F∞U≠ UF± ÂUƸ_U°Ë WK±UJ∞«
299
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 480
Le chèque dont le montant est écrit ¡«uß ‹«d± …b´ mK∂L∞« V∑Ø «–≈Ë
plusieurs fois, soit en toutes lettres, …d∂F∞U≠ ÂUƸ_U° Ë√ WK±UJ∞« ·d•_U°
soit en chiffres, ne vaut, en cas de dif- .UGK∂± UNKÆ_ ·ö∑îô« bM´
férence que pour la moindre somme.
Art. 480– Si le chèque porte des öL∑A± pOA∞« ÊUØ «–≈ :480 …œUL∞«
signatures de personnes incapables de rN∞ XºO∞ ’Uª®√ lOÆ«u¢ vK´
s’obliger par chèques, des signatures vK´ U¥u∑∫± ÊUØ Ë√ t° «e∑∞ô« WOK≥√
fausses ou des signatures de personnes ’Uª®√ lOÆ«u¢ Ë√ …¸Ëe± lOÆ«u¢
imaginaires, ou des signatures qui, Í_ Âe∑K¢ ô lOÆ«u¢ Ë√ sOOL≥Ë
pour toutes autres raisons ne sauraient «uFÆË s¥c∞« ’Uª®_« dî¬ V∂ß
obliger les personnes qui ont signé le pOA∞« lÆË s¥c∞« Ë√ pOA∞«
chèque, ou au nom desquelles il a été ÊËœ ‰u∫¥ ô p∞– ÊS≠ rNzULßQ°
signé, les obligations des autres si- .s¥dîü« sOFÆuL∞« W∫Å
gnataires n’en sont pas moins va-
lables.
Art. 481– Quiconque appose sa signa- W°UOM∞U° UJO® lÆË s± :481 …œUL∞«
ture sur un chèque, comme représen- w≠ ,tM´ öOØË sJ¥ r∞Ë hª® s´
tant d’une personne pour laquelle il UOBª® U±eK± tFOÆu∑° `∂B¥ p∞–
n’avait pas le pouvoir d’agir, est obli- t∞ X∞¬ ,v≠Ë√ «–≈Ë ,pOA∞« i∑IL°
gé lui-même en vertu du chèque et, s’il v∞≈ ‰ËR¢ X≤UØ w∑∞« ‚uI∫∞« fH≤
a payé, a les mêmes droits qu’aurait eu q∏± Ídπ¥Ë ,tM´ W°UOM∞« r´“ s±
le prétendu représenté. Il en est de .t∑°UO≤ œËb• “ËUπ¢ s± vK´ p∞–
même du représentant qui a dépassé
ses pouvoirs.
Art. 482– Le tireur est garant du paie- qØ ¡U≠uK∞ s±U{ V•Uº∞« :482 …œUL∞«
ment. Toute clause par laquelle le «c≥ s± V•Uº∞« ¡UH´S° ◊d®
300
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 485
Art. 483– Tout chèque pour lequel la ¡U≠Ë q°UI± t∞ pO® qØ :483 …œUL∞«
provision correspondante existe à la ·dB¢ X∫¢ œu§u±Ë o°UD±
Disposition du tireur, doit être certifié tOK´ »u∫ºL∞« vK´ Vπ¥ V•Uº∞«
par le tiré si le tireur ou le porteur le Ë√ V•Uº∞« VK© «–≈ tOK´ WÆœUBL∞«
demande, sauf la faculté pour le tiré de W∂¨¸ W∞U• w≠ ô≈ ,p∞– q±U∫∞«
remplacer ce chèque par un chèque pOA∞« ÷uF¥ Ê√ tOK´ »u∫ºL∞«
émis dans les conditions prévues à Vº• t∂∫ß r∑¥ dî¬ pOA°
l’article 477, alinéa 3. …dIH∞« w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞« ◊ËdA∞«
.477 …œUL∞« s± W∏∞U∏∞«
Art. 484– Toute personne qui remet hª® Í√ vK´ Vπ¥ :484 …œUL∞«
un chèque en paiement, doit justifier X∂∏¥ Ê√ ¡U≠uK∞ UJO® rKº¥
de son identité au moyen d’un docu- WOL߸ WIO£Ë WDß«u° t∑OBª®
ment officiel portant sa photographie. .t¢¸uÅ qL∫¢
Art. 487– L’endossement doit être pur dONE∑∞« ÊuJ¥ Ê√ Vπ¥ :487 …œUL∞«
et simple. Toute condition à laquelle il oKF¥ ◊d® qØË ◊d® vK´ oKF± dO¨
est subordonné est réputée non écrite. .sJ¥ r∞ ÊUØ d∂∑F¥ dONE∑∞« tOK´
Art. 488– L’endossement doit être ins- dONE∑∞« V∑J¥ Ê√ Vπ¥ :488 …œUL∞«
302
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 490
crit sur le chèque ou sur une feuille qui Èdî√ WÆ¸Ë vK´ Ë√ pOA∞« vK´
y est attachée (allonge). Il doit être tOK´ lÆu¥ Ê√ Vπ¥Ë t° WI∫K±
signé par l’endosseur. .dNEL∞«
Si l’endossement est en blanc, le por- “U§ ÷UO° vK´ dONE∑∞« ÊUØ «–≈Ë
teur peut : : tK±U∫∞
Art. 490– L’endosseur est, sauf clause ¡U≠uK∞ s±U{ dNEL∞« Ê≈ :490 …œUL∞«
contraire, garant du paiement. .p∞– ·öî ◊d∑A¥ r∞ U±
303
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 491
Art. 491– Le détenteur d’un chèque UJO® “u•¥ s± d∂∑F¥ :491 …œUL∞«
endossable est considéré comme por- w´dA∞« tK±U• t≤√ dONE∑K∞ ö°UÆ
teur légitime s’il justifie de son droit tO≠ o∫∞« V•UÅ t≤√ X∂£√ v∑±
par une suite ininterrompue d’endos- ‹«dONE∑∞« s± WFDIM± dO¨ WKºKº°
sements, même si le dernier endosse- bF¢Ë ÷UO° vK´ dONE¢ dî¬ ÊUØ u∞Ë
ment est en blanc. Les endossements «c≥ vK´ W∂DAL∞« ‹«dONE∑∞«
biffés sont à cet égard, réputés non dONE∑∞« ÊUØ «–≈Ë ,sJ¢ r∞ ÊQØ l{u∞«
écrits. Quand un endossement en ÊS≠ dî¬ dONE∑° U´u∂∑± ÷UO° vK´
blanc est suivi d’un autre endos- dOî_« dONE∑∞« «c≥ vK´ lÆuL∞«
sement, le signataire de celui-ci est V§uL° ,pOA∞« Vº∑Ø« bÆ d∂∑F¥
réputé avoir acquis le chèque par l’en- .÷UO° vK´ dONE¢
dossement en blanc.
Art. 493– Lorsqu’une personne a été s´ hª® b¥ X∞«“ «–≈ :493 …œUL∞«
dépossédée d’un chèque à ordre par ÀœU• ÍQ° hª® s± d±ú∞ pOA∞«
quelque événement que ce soit, le bOH∑ºL∞« ÂeK¥ ö≠ Àœ«u∫∞« s±
bénéficiaire qui justifie de son droit de vK´ tO≠ o∫∞« V•UÅ t≤√ X∂∏¥ Íc∞«
la manière indiquée à l’article 491, 491 …œUL∞« w≠ WMO∂L∞« WOHOJ∞«
n’est tenu de se dessaisir du chèque t∂º∑Ø« bÆ ÊUØ «–≈ ô≈ tM´ wKª∑∞U°
304
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 495
que s’il l’a acquis de mauvaise foi ou QDî VJ¢¸« bÆ ÊUØ Ë√ WO≤ ¡uß s´
si, en l’acquérant, il a commis une .t°Uº∑Ø« bM´ ULOº§
faute lourde
Art. 494– Les personnes actionnées rNOK´ XF≠¸ sL∞ fO∞ :494 …œUL∞«
en vertu du chèque, ne peuvent pas «uπ∑∫¥ Ê√ pOA∞« V§uL° Èu´œ
opposer au porteur les exceptions fon- vK´ WMO∂± Ÿu≠b° tK±U• vK´
dées sur leurs rapports personnels avec Ë√ t∂•Uº° WOBªA∞« rN¢UÆö´
le tireur ou avec les porteurs anté- tK±U• sJ¥ r∞ U± sOI°Uº∞« tOK±U∫°
rieurs, à moins que le porteur en pOA∞« vK´ ‰uB∫∞« bLF¢ bÆ
acquérant le chèque n’ait agi sciem- .s¥bL∞U° ¸«d{ú∞
ment au détriment du débiteur.
Art. 495– Lorsque l’endossement öL∑A± dONE∑∞« ÊUØ «–≈ :495 …œUL∞«
contient la mention « valeur en re- » qOB∫∑∞« rßd°« WLOI∞« …¸U∂´ vK´
couvrement », « pour encaissement », rßd°«Ë√ »i∂I∞« rßd°« Ë√
« par procuration » ou toute autre ‹«¸U∂F∞« s± U≥dO¨ Ë√ »qOØu∑∞«
mention impliquant un simple mandat, “U§ ,qOØu∑∞« œdπ± bOH¢ w∑∞«
le porteur peut exercer tous les droits ‚uI∫∞« lOL§ W߸UL± q±U∫K∞
découlant du chèque, mais il ne peut t∞ “uπ¥ ô sJ∞ pOA∞« s´ Wπ¢UM∞«
endosser celui-ci qu’à titre de procura- .»qOØu∑∞« rßd°« ô≈ ÁdONE¢
tion.
Il est défendu d’antidater les ordres à l≠b∞U° d±«Ë_« a¥¸«u¢ r¥bI¢ dE∫¥Ë
peine de faux. .«d¥Ëe¢ p∞c ÊUØ ô≈Ë
Art. 497– Le paiement d’un chèque pOA∞« mK∂± ¡U≠Ë Ê≈ :497 …œUL∞«
peut être garanti pour tout ou partie de UOze§ Ë√ UOKØ sLC¥ Ê√ sJL¥
son montant par un aval. «c≥ ÊuJ¥Ë .qOHØ w©UO∑•« ÊULC°
Cette garantie est formulée par un tiers »u∫ºL∞« «b´ U± dOG∞« s± ÊULC∞«
sauf le tiré, ou même par un signataire .pOA∞« lÆu± s± v∑• Ë√ tOK´
du chèque.
Art. 498– L’aval est donné soit sur le ÊULC∞« vDF¥ : 498 …œUL∞«
chèque ou sur une allonge, soit par vK´ Ë√ pOA∞« vK´ ¡«uß w©UO∑•ô«
acte séparé indiquant le lieu où il est WƸu° Ë√ t° WKB∑L∞« WƸu∞«
intervenu. .tO≠ XL¢ Íc∞« ÊUJL∞« UNO≠ WKI∑º±
Il est exprimé par les mots « bon pour ÊULCØ ‰u∂I±« ‹ULKJ° tM´ d∂F¥Ë
aval » ou par toute autre formule équiva- Èdî√ WGOÅ W¥Q° Ë√ »w©UO∑•«
lente; il est signé par le donneur d’aval. .¡U≠u∞« s±U{ lOÆu∑° WK¥c±Ë WK£UL±
306
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 499
Art. 499– Le donneur d’aval est tenu q∏L° ¡U≠u∞« s±U{ Âe∑K¥ :499 …œUL∞«
de la même manière que celui dont il .ÊuLCL∞« hªA∞« t° Âe∑∞« U±
s’est porté garant.
Son engagement est valable, alors U∫O∫Å ¡U≠u∞« s±U{ «e∑∞« ÊuJ¥Ë
même que l’obligation qu’il a garantie ö©U° tML{ Íc∞« «e∑∞ô« ÊUØ Ê≈Ë
serait nulle pour toute cause autre .qJA∞« w≠ VO´ dO¨ dî¬ V∂ß Í_
qu’un vice de forme.
307
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 500
Art. 500– Le chèque est payable à ¡U≠u∞« V§«Ë pOA∞« Ê≈ :500 …œUL∞«
vue. Toute mention contraire est répu- p∞c∞ n∞Uª± ◊d® qØË Ÿö©ù« Èb∞
tée non écrite. .sJ¥ r∞ ÊQØ d∂∑F¥
Le chèque présenté au paiement avant ÂuO∞« q∂Æ ¡U≠uK∞ pOA∞« ÂbÆ «–≈
le jour indiqué comme date d’émis- ÊuJ¥ Á¸«bÅù a¥¸U∑Ø tO≠ sOFL∞«
sion, est payable le jour de la présen- .tL¥bI¢ Âu¥ w≠ ¡U≠u∞« V§«Ë
tation.
Art. 501– (Loi n° 87-20 du 23 Œ¸R± 20-87 rƸ Êu≤UÆ( :501 …œUL∞«
décembre 1987) Le chèque émis et r¥bI¢ Vπ¥ )1987 d∂Lº¥œ 23 w≠
payable en Algérie doit être présenté dz«eπ∞« w≠ l≠bK∞ q°UÆË ¸œUÅ pÅ
au paiement dans le délai de 20 jours. .U±u¥ s¥dA´ sL{ l≠bK∞
308
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 503
Si, malgré cette défense, le tireur fait «c≥ s± r¨d∞U° V•Uº∞« l≠¸ «–S≠
309
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 504
une opposition pour d’autres causes, le V§Ë ,Èdî√ »U∂ß_ W{¸UF± dE∫∞«
juge des référés. Même dans le cas où v∑• WKπF∑ºL∞« ¸u±_« w{UÆ vK´
une instance en principal est engagée, Ê√ WOKÅ√ Èu´œ l≠¸ W∞U• w≠ u∞Ë
doit sur la demande du porteur, ordon- vK´ ¡UM° W{¸UFL∞« Ác≥ ¡UG∞S° d±Q¥
ner la mainlevée de cette opposition. .q±U∫∞« VK©
Art. 504– L’incapacité du tireur ou t∑OK≥√ V•Uº∞« bI≠ «–≈ :504 …œUL∞«
son décès survenant après l’émission fOK≠ pOA∞« ¸«bÅ≈ bF° w≠u¢ Ë√
ne touchent pas aux effets du chèque. .pOA∞« vK´ d£√ p∞– w≠
Art. 505– Le tiré peut exiger, en Ê√ tOK´ »u∫ºLK∞ o∫¥ :505 …œUL∞«
payant le chèque qu’il lui soit remis WLOÆ tzU≠Ë bM´ q±U∫∞« s± VKD¥
acquitté par le porteur. dO®Q∑∞« l± tO∞≈ tLKº¥ Ê√ pOA∞«
.WB∞UªL∞U°
Si la provision est inférieure au mon- mK∂± s± qÆ√ ¡U≠u∞« q°UI± ÊUØ «–≈Ë
tant du chèque, le porteur a le droit ¡U≠u∞« VKD¥ Ê√ q±U∫K∞ “U§ ,pOA∞«
d’exiger le paiement jusqu’à concur- .¡U≠u∞« q°UI± ¸bÆ vK´
rence de la provision.
En cas de paiement partiel, le tiré peut o∫¥ wzeπ∞« ¡U≠u∞« W∞U• w≠Ë
exiger que mention de ce paiement «c≥ dØ– VKD¥ Ê√ tOK´ »u∫ºLK∞
soit faite sur le chèque et qu’une quit- WB∞Uª± Á¡UD´≈Ë pOA∞« w≠ ¡U≠u∞«
tance lui en soit donnée. .p∞c°
310
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 507
Le porteur est tenu de faire protester le ÃUπ∑•« d¥d∫¢ q±U∫∞« vK´ Vπ¥Ë
chèque pour le surplus. .mK∂L∞« wÆU∂∞ W∂ºM∞U°
Art. 506– Celui qui paie un chèque pO® WLOÆ v≠Ë√ s± :506 …œUL∞«
sans opposition, est présumé valable- .U∫O∫Å ÁƒU≠Ë b´ ,W{¸UF± dOG°
ment libéré.
Le tiré qui paie un chèque endossable WLOÆ tOK´ »u∫ºL∞« v≠Ë√ «–≈Ë
est obligé de vérifier la régularité de la tOK´ V§Ë ,dONE∑K∞ q°UÆ pO®
suite des endossements, mais non la qºKº¢ W∫Å s± oI∫∑∞«
signature des endosseurs. lOÆ«u¢ s± fO∞Ë ‹«dONE∑∞«
.s¥dNEL∞«
311
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 508
Le cours légal des différentes mon- nK∑ªL∞ wLßd∞« dFº∞« ŸU∂¢≈ Vπ¥
naies étrangères dans lesquelles sont UN° ¸d∫¢ w∑∞« WO∂M§_« ‹öLF∞«
libellés les chèques, doit être suivi Ác≥ WLOÆ b¥b∫¢ q§_ ‹UJOA∞«
pour déterminer la valeur de ces mon- sJL¥ t≤√ vK´ dO≤U≤b∞U° ‹öLF∞«
naies en dinars. Íc∞« mK∂L∞« »Uº• ◊d∑®« V•UºK∞
Toutefois, le tireur peut stipuler que la .pOA∞U° sOF± dFº∞ UI≠Ë l≠b¥
somme à payer sera calculée d’après
un cours déterminé dans le chèque.
Si le montant du chèque est indiqué qL∫¢ WKLF° pOA∞« mK∂± sOF¢ «–≈Ë
dans une monnaie ayant la même bK° w≠ UN∑LOÆ sJ∞ WOLº∑∞« fH≤
dénomination mais une valeur diffé- bK° w≠ UN∑LOÆ s´ nK∑ª¢ ¸«bÅù«
rente, dans le pays d’émission, et dans WKLF∞« œUL∑´« ÷d∑HO≠ ,¡U≠u∞«
celui du paiement, on est présumé .¡U≠u∞« ÊUJL° WÅUª∞«
s’être référé à la monnaie du lieu du
paiement.
Art. 508– En cas de perte du chèque, pOA∞« ŸUO{ W∞U• w≠ :508 …œUL∞«
celui à qui il appartient peut en pour- t∑LOÆ ¡U≠u° V∞UD¥ Ê√ p∞ULK∞ “uπ¥
suivre le paiement sur un second, troi- Ë√ W∏∞U∏∞« Ë√ WO≤U∏∞« t∑ªº≤ V§uL°
sième, quatrième, etc.... ......a∞« WF°«d∞«
Art. 510– Le propriétaire du chèque lzUC∞« pOA∞« p∞U± vK´ :510 …œUL∞«
égaré doit, pour s’en procurer le Ê√ WO≤U£ tM± Wªº≤ vK´ ‰uB∫K∞
second, s’adresser à son endosseur sOF∑¥Ë d®U∂L∞« ÁdNEL° qB∑¥
immédiat qui est tenu de lui prêter son Ê√Ë tLß« ÁdOF¥ Ê√ dOî_« «c≥ vK´
nom et ses soins pour agir envers son dNEL∞« W∂∞UDL∞ …b´UºL∞« t∞ ÂbI¥
propre endosseur, et ainsi en remon- dNE± v∞≈ dNE± s± «œuFÅ «cJ≥Ë t∞
tant d’endosseur à endosseur jusqu’au pOA∞« V•Uß v∞≈ ‰uÅu∞« v∑•
tireur du chèque. Le propriétaire du lzUC∞« pOA∞« p∞U± qL∫∑¥Ë
chèque égaré supportera les frais. .n¥¸UBL∞«
Art. 512– Le tireur ou le porteur d’un Ë√ pOA∞« V•Uº∞ “uπ¥ :512 …œUL∞«
chèque peut le barrer avec les effets ¸U£ü« t∞ ÊuJ∑≠ ÁdDº¥ Ê√ tK±U•
indiqués à l’article 513. .513 …œUL∞« w≠ WMO∂L∞«
Le barrement est général s’il ne porte ô ÊUØ «–≈ U±U´ dODº∑∞« ÊuJ¥
entre les deux barres aucune désigna- Ë√ sOOF¢ Í√ sODª∞« sO° sLC∑¥
tion ou la mention « banque » ou un ÊuJ¥Ë ; UNK°UI¥ U± Ë√ »·dB±« WLKØ
terme équivalent ; il est spécial si le b•√ rß« sODª∞« sO° V∑Ø «–≈ UÅUî
nom d’une banque est inscrit entre les .·¸UBL∞«
deux barres.
Le barrement général peut être trans- v∞≈ tK¥u∫¢ sJL¥ ÂUF∞« dODº∑∞« Ê≈
formé en barrement spécial, mais le “uπ¥ ô t≤√ dO¨ ’Uî dODº¢
barrement spécial ne peut être trans- v∞≈ ’Uª∞« dODº∑∞« q¥u∫¢
formé en barrement général. vK´ VDA∞« Ê≈ .ÂU´ dODº¢
Le biffage du barrement ou du nom de ·dBL∞« rß« vK´ Ë√ dODº∑∞«
la banque désignée est réputé non .sJ¥ r∞ ÊQØ d∂∑F¥ sOFL∞«
avenu.
Un chèque portant plusieurs bar- …b´ vK´ Íu∑∫¥ pOA∞« ÊUØ «–≈
rements spéciaux ne peut être payé par sJL¥ ö≠ WÅUî ‹«dODº¢
le tiré que dans le cas où il s’agit de W∞U• w≠ ô≈ ÁƒU≠Ë tOK´ »u∫ºLK∞
deux barrements dont l’un pour UL≥b•√ ÊuJ¥Ë s¥dODº¢ œu§Ë
encaissement par une chambre de ·d¨ WDß«u° t∑LOÆ qOB∫∑∞
compensation. .WÅUIL∞«
Art. 516– Le protêt doit être fait avant ÃUπ∑•ô« r¥bI¢ Vπ¥ :516 …œUL∞«
l’expiration du délai de présentation. «–≈Ë ,pOA∞« r¥bI¢ …b± ¡UCI≤« q∂Æ
Si la présentation a lieu le dernier jour “U§ ,dOî_« ÂuO∞« w≠ r¥bI∑∞« r¢
du délai, le protêt peut être établi le qLF∞« Âu¥ w≠ ÃUπ∑•ô« d¥d∫¢
premier jour ouvrable suivant. .t∞ w∞U∑∞«
316
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 517
Le greffier est tenu, lorsque le chèque ÊUØ «–≈ j∂C∞« V¢UØ vK´ Vπ¥Ë
indiquera les nom et domicile du tireur rß« ÊUO° vK´ qL∑A¥ pOA∞«
de prévenir celui-ci dans les quarante- ·d™ w≠ t±ö´≈ tM©u±Ë V•Uº∞«
huit heures qui suivent l’enregistre- qO㧛 s± W´Uß sOF°¸√Ë WO≤UL£
ment par la poste et par lettre recom- ŸUM∑±ô« »U∂ßQ° b¥d∂∞U° ÃUπ∑•ô«
mandée des motifs du refus de payer. vÅu± W∞U߸ WDß«u° l≠b∞« s´
.UNOK´
Chaque endosseur doit, dans les deux t∞ dN™ s± Âö´≈ dNE± qØ vK´Ë
jours ouvrables qui suivent le jour où qLF∞« w±u¥ w≠ tGK° Íc∞« ¸UDîùU°
il a reçu l’avis, faire connaître à son Ê√Ë ¸UDîû∞ tLKº¢ ÂuO∞ sOO∞U∑∞«
endosseur l’avis qu’il a reçu, en indi- rNM´ ‹¸bÅ s¥c∞« ¡ULß√ t∞ sO∂¥
quant les noms et adresses de ceux qui rNM¥ËUM´Ë WI°Uº∞« ‹«¸UDîô«
ont donné les avis précédents, et ainsi dNE± v∞≈ dNE± s± p∞– Ídπ¥Ë
de suite, en remontant jusqu’au tireur. Ídº¢Ë V•Uº∞« v∞≈ ‰uÅu∞« v∑•
Les délais ci-dessus indiqués courent à rKº¢ a¥¸U¢ s± …¸uØcL∞« ‰U§ü«
compter de la réception de l’avis pré- .o°Uº∞« ¸UDîù«
cédent.
Lorsqu’en conformité de l’alinéa pré-
cédent un avis est donné à un signatai-
re du chèque, le même avis doit être
donné dans le même délai à son avali-
seur.
Dans le cas où un endosseur n’a pas t≤«uM´ s¥dNEL∞« b•√ sO∂¥ r∞ «–≈Ë
indiqué son adresse ou l’a indiquée sJLO≠ √dI¢ ô ·d•Q° t∂∑Ø Ë√
d’une façon illisible, il suffit que l’avis dNEL∞« ¸UDî≈ vK´ ¸UB∑Æô«
soit donné à l’endosseur qui le précè- .o°Uº∞«
de.
Celui qui a un avis à donner peut le Ê√ ¸UDîù« tOK´ V§Ë sL∞ “uπ¥
faire sous une forme quelconque, v∑• ,ÊUØ qJ® Í√ vK´ t° ÂuI¥
317
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 518
Celui qui ne donne pas l’avis dans le q§_« w≠ ¸UDîùU° ÂUOI∞« qL≥√ s±
délai ci-dessus indiqué n’encourt pas ◊uIº∞ W{d´ ÊuJ¥ ô UH≤¬ sO∂L∞«
la déchéance; il est responsable, s’il y bM´ ôËRº± ÊuJ¥ sJ∞Ë t¢«uH° tI•
a lieu, du préjudice causé par sa négli- V¢d∑L∞« ¸dC∞« i¥uF∑° ¡UC∑Æô«
gence, sans que le montant de la répa- «c≥ “ËUπ∑¥ ô√ ◊dA° ÁdOBI¢ s´
ration du préjudice puisse dépasser le .pOA∞« mK∂± i¥uF∑∞«
montant du chèque.
Si la clause est inscrite par le tireur, ‹dß ◊dA∞« «c≥ V•Uº∞« V∑Ø «–≈Ë
318
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 519
elle produit ses effets à l’égard de tous «–≈ U±√ sOFÆuL∞« lOL§ vK´ Á¸U£¬
les signataires; si elle est inscrite par wM±U{ b•√ Ë√ s¥dNEL∞« b•√ t∂∑Ø
un endosseur ou un avaliseur, elle pro- tOK´ ô≈ Á¸U£¬ Ídº¢ ö≠ ¡U≠u∞«
duit ses effets seulement à l’égard de vK´ U§Uπ∑•« q±U∫∞« ÂbÆ «–≈Ë .Áb•Ë
celui-ci. Si, malgré la clause inscrite t∂∑Ø Íc∞« ◊dA∞« s± r¨d∞«
par, le tireur, le porteur fait établir le .tH¥¸UB± Áb•Ë u≥ qL∫¢ ,V•Uº∞«
protêt, les frais en restent à sa charge. b•√ s´ «¸œUÅ ◊dA∞« ÊUØ «–≈ U±√
Quand la clause émane d’un endosseur ÊS≠ ¡U≠u∞« wM±U{ b•√ Ë√ s¥dNEL∞«
ou d’un avaliseur, les frais du protêt, ÷d≠ vK´ ÃUπ∑•ô« n¥¸UB±
s’il en est dressé un, peuvent être lOL§ s± UNKOB∫¢ “uπ¥ ,t´uÆË
recouvrés contre tous les signataires. .sOFÆuL∞«
Le même droit appartient à tout si- ,t∑LOÆ w≠ Ë√ pO® vK´ lÆu± qØË
gnataire d’un chèque qui a remboursé .o∫∞« «c≥ pKL¥
celui-ci.
Art. 521– Celui qui a remboursé le Ê√ UJO® v≠Ë√ sL∞ sJL¥ :521 …œUL∞«
chèque peut réclamer à ses garants, la q±UØ :wK¥ UL° tO≤UL{ V∞UD¥
somme intégrale qu’il a payée et les w∑∞« n¥¸UBL∞«Ë ÁU≠Ë√ Íc∞« mK∂L∞«
frais qu’il a engagés. .UNIH≤√
Art. 522– Tout obligé contre lequel un qLF∑ß« ÂeK± qJ∞ o∫¥ :522 …œUL∞«
recours est exercé ou qui est exposé à U≠bN∑º± ÊUØ Ë√ Ÿu§d∞« o• Áb{
un recours peut exiger, contre rem- Áb¥bº¢ W∞U• w≠ VKD¥ Ê√ p∞c∞
boursement, la remise du chèque avec l± dOî_« «c≥ tLOKº¢ pOA∞« WLOÆ
le protêt et un compte acquitté. .WB∞UªL∞U° »Uº•Ë ÃUπ∑•ô«
Tout endosseur qui a remboursé le pOA∞« WLOÆ œbß dNE± qJ∞ “uπ¥Ë
chèque peut biffer son endosseur et ‹«dONE¢Ë ÁdONE¢ VDA¥ Ê√
ceux des endosseurs subséquents. .t∞ sOF°U∑∞« s¥dNEL∞«
Le porteur est tenu de donner, sans ¸UDîS° ¸œU∂¥ Ê√ q±U∫∞« vK´ Vπ¥Ë
retard, avis du cas de force majeure à Ê√Ë …d≥UI∞« …uI∞« ÀœU∫° t∞ dN™ s±
320
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 523
son endosseur et mentionner cet avis, Ë√ pOA∞« vK´ ¸UDîù« «c≥ X∂∏¥
daté et signé de lui, sur le chèque ou Uî¸R± t° WKB∑L∞« WƸu∞« vK´
sur une allonge; pour le surplus, les ,p∞– vK´ œ«“ ULO≠Ë ,tM± UFÆu±Ë
dispositions de l’article 517 sont WOI° vK´ 517 …œUL∞« ÂUJ•√ o∂D¢
applicables. .‹«¡«d§ù«
321
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 524
Art. 524– Sauf les chèques au porteur, w∑∞« ‹UJOA∞« «b´ ULO≠ :524 …œUL∞«
tout chèque émis en Algérie et payable w≠ pOA∞« d¥d∫¢ “uπ¥ ,UNK±U∫∞
dans un autre pays et vice-versa, peut w≠ «¸œUÅ ÊUØ Ê≈ WK£UL± dzUE≤ …b´
être tiré en plusieurs exemplaires, dî¬ bK° w≠ ¡U≠u∞« V§«ËË dz«eπ∞«
identiques. Lorsqu’un chèque est éta- pOA∞« ÊUØ «–≈Ë p∞– fJ´ vK´ Ë√
bli en plusieurs exemplaires, ces dØ– V§Ë …œbF∑± dzUE≤ w≠ «¸d∫±
exemplaires doivent être numérotés t¢«– pOA∞« h≤ w≠ dzUEM∞« ÂUƸ√
dans le texte même du titre, faute de UJO® UNM± dOE≤ qØ d∂∑´« ô≈Ë
quoi, chacun d’eux est considéré .öI∑º±
comme un chèque distinct.
Art. 525– Le paiement fait sur un des b•√ V§uL° pOA∞« ¡U≠Ë :525 …œUL∞«
exemplaires est libératoire, alors sJ¥ r∞ u∞Ë W±cK∞ ∆d∂± ÁdzUE≤
même qu’il n’est pas stipulé que ce qD∂¥ ¡U≠u∞« «c≥ Ê√ t° U©d∑A±
paiement annule l’effet des autres .Èdî_« dzUEM∞« ‰uFH±
exemplaires.
Art. 526– En cas d’altération du texte h≤ w≠ n¥d∫¢ œ¸Ë «–≈ :526 …œUL∞«
du chèque, les signataires postérieurs à «cN∞ sOI•ö∞« sOFÆuL∞« ÊS≠ pOA∞«
322
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 527
cette altération sont tenus dans les tMLC¢ UL° Êu±eK± n¥d∫∑∞«
termes du texte altéré; les signataires ÊuFÆuL∞« U±√ .·d∫L∞« hM∞«
antérieurs le sont dans les termes du tMLC¢ UL° Êu±eKL≠ öF≠ ÊuI°Uº∞«
texte originaire. .wKÅ_« hM∞«
Chapitre VIII bis
Chapitre IX lßU∑∞« qBH∞«
De la prescription ÂœUI∑∞« w≠
Art. 527– Les actions en recours du Ÿu§d∞« ÈËU´œ ÂœUI∑¢ :527 …œUL∞«
porteur contre les endosseurs, le tireur, Ë√ s¥dNEL∞« b{ q±U∫∞ W∂ºM∞U°
et les autres obligés se prescrivent par s¥dîü« sO±eKL∞« Ë√ V•Uº∞«
six mois à partir de l’expiration du ¡UCI≤« a¥¸U¢ s± dN®√ W∑ß wCL°
délai de présentation. .r¥bI∑∞« WKN±
Les actions en recours des divers obli- WIKF∑L∞« Ÿu§d∞« ÈËU´œ U±√
gés au paiement d’un chèque, les uns pOA∞« ¡U≠u° sO±eKL∞« nK∑ªL°
contre les autres, se prescrivent par six ÂœUI∑¢ UN≤S≠ UCF° rNCF° vK´
mois à partir du jour où l’obligé a rem- ÂuO∞« a¥¸U¢ s± dN®√ W∑ß wCL°
boursé le chèque ou du jour où il a été Ë√ pOA∞« WLOÆ ÂeKL∞« tO≠ œbß Íc∞«
lui-même actionné. Èu´b∞« tO≠ XF≠¸ Íc∞« ÂuO∞« s±
.tOK´
.‰œU´ dO¨
Art. 528– Les prescriptions en cas ÂœUI∑∞« bO´«u± Ídº¢ ô :528 …œUL∞«
d’action exercée en justice, ne courent a¥¸U¢ s± ô≈ Èu´b∞« l≠¸ W∞U• w≠
que du jour de la dernière poursuite .wzUCÆ ¡«d§≈ dî¬
judiciaire. Elles ne s’appliquent pas rJ∫∞« ¸bÅ «–≈ ÂœUI∑∞« o∂D¥ ôË
s’il y a eu condamnation ou si la dette s¥b∞U° ·«d∑´ù« qB• Ë√ ¡«œ_U°
a été reconnue par acte séparé. .WKI∑º± WÆ¸Ë V§uL°
Néanmoins, les prétendus débiteurs bM´ rNOK´ v´bL∞« vK´ Vπ¥ t≤√ vK´
seront tenus, s’ils en sont requis, d’af- r∞ t≤√ sOLO∞U° «Ëb¥R¥ Ê√ VKD∞«
firmer sous serment qu’ils ne sont plus ÂeK¥ ULØ tM± ¡w® rN∑±c° o∂¥
redevables et leurs veuves, héritiers ou UMOL¥ «ËœR¥ Ê√ r≥ƒUHKî Ë√ rN∑£¸Ë
ayants cause, qu’ils estiment de bonne t≤√ WO≤ sº• s´ ÊËbI∑F¥ rN≤√ vK´
foi qu’il n’est plus rien dû. .s¥b∞« s± ¡w® o∂¥ r∞
Art. 529– Le protêt doit être fait par ÃUπ∑•ù« r¥bI¢ Vπ¥ :529 …œUL∞«
un greffier au domicile de celui sur qui Íc∞« s©uL∞ j∂C∞« V¢UØ b¥ vK´
le chèque était payable ou à son der- Ë√ pOA∞« WLOÆ ¡U≠Ë tOK´ Vπ¥ ÊUØ
nier domicile connu. .·ËdFL∞« dOî_« tM©u± w≠
En cas de fausse indication de do- »–UØ s©u± vK´ W∞ôb∞« W∞U• w≠Ë
micile, le protêt est précédé d’un acte ¡«d§S° UÆu∂º± ÃUπ∑•ù« ÊuJ¥
de perquisition. .gO∑H∑∞«
Art. 530– L’acte de protêt contient la vK´ ÃUπ∑•ô« qL∑A¥ :530 …œUL∞«
transcription littérale du chèque et des Íu∑∫¥ U±Ë pOAK∞ w≠d∫∞« hM∞«
endossements ainsi que la sommation ¸«c≤ù« vK´Ë ‹«dONE∑∞« s± tOK´
324
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 532
Aux jours fériés légaux sont assimilés WOLßd∞« œUO´_« ÂU¥Q° ULJ• t∂A¢Ë
les jours où, aux termes de la législa- W∂∞UDL∞« UNO≠ “uπ¥ ô w∑∞« ÂU¥_«
tion en vigueur, aucun paiement ne vK´ ÃUπ∑•« Í√ ¡«d§≈ Ë√ ¡U≠Ë ÍQ°
peut être exigé ni aucun protêt dressé. .qLF∞« UN° ͸Uπ∞« sO≤«uI∞« vC∑I±
Art. 533– Les délais prévus par le pré- ‰U§ü« »Uº• w≠ qîb¢ ô :533 …œUL∞«
sent texte ne comprennent pas le jour ÂuO∞« Êu≤UI∞« «c≥ w≠ …¸dIL∞«
qui leur sert de point de départ. .UN∞ W¥«b° d∂∑FL∞«
Art. 534– Aucun jour de grâce, ni Âu¥ Í√ `M± “uπ¥ ô :534 …œUL∞«
légal ni judiciaire, n’est admis sauf ô≈ wzUCÆ Ë√ w≤u≤UÆ Ë√ ͸«œ≈ ‰UN±≈
dans les cas prévus par la législation w≠ UNOK´ ’uBML∞« ‰«u•_« w≠
en vigueur relative à la prorogation oKF∑L∞«Ë qLF∞« t° ͸Uπ∞« l¥dA∑∞«
des délais de protêt et à celle des Ë√ ÃUπ∑•ôU° WÅUª∞« ‰U§ü« b¥bL∑°
échéances des valeurs négociables. WK°UI∞« ‹«bMº∞« ‹UÆUI∫∑ß« b¥bL∑°
.q¥u∫∑K∞
Art. 535– La remise d’un chèque en ‰u∂I° s¥b∞« œbπ∑¥ ô :535 …œUL∞«
paiement acceptée par un créancier .tM¥b∞ ¡U≠Ë UJO® rKº¢ sz«œ
n’entraîne pas novation. En consé- wKÅ_« s¥b∞« Ê√ p∞– vK´ V¢d∑¥Ë
quence, la créance originaire subsiste, ‹U≤UL{ s± t∞ U± qJ° ULzUÆ vI∂¥
avec toutes les garanties y attachées .pOA∞« «c≥ WLOÆ ¡U≠Ë r∑¥ Ê√ v∞≈
jusqu’à ce que ledit chèque soit payé.
326
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 537
À défaut de paiement dans un délai de q§√ sL{ l≠b∞« Âb´ W∞U• w≠Ë
20 jours à compter de la signification ¸«bÅ≈ a¥¸U¢ s± ¡«b∑°« U±u¥ s¥dA´
prévue à l’alinéa précédent, le porteur …dIH∞« w≠ tOK´ ’uBML∞« mOK∂∑∞«
peut faire procéder, par voie d’ordon- s´ pB∞« q±U∫∞ sJL¥ WI°Uº∞«
nance rendue à pied de requête, à la q¥– w≠ ¸œUÅ d±Q° ÂUOI∞« o¥d©
saisie et à la vente des biens du tireur „ö±√ lO°Ë eπ∫° WC¥dF∞«
dans les conditions prévues par la w∑∞« ◊ËdA∞« sL{ tOK´ »u∫ºL∞«
législation en vigueur. w≠Ë t° ‰uLFL∞« l¥dA∑∞« U≥dÆ√
En cas de difficulté, l’agent du greffe V¢UØ fL∑K¥ ,W°uFÅ œu§Ë W∞U•
chargé de l’exécution saisit le juge des w{UÆ cOHM∑∞U° nKJL∞« j∂C∞«
référés, conformément aux disposi- ÂUJ•_ UI∂© WKπF∑ºL∞« ¸u±_«
tions de l’article 183 du code de pro- ‹«¡«d§ù« Êu≤UÆ s± 183 …œUL∞«
cédure civile. .WO≤bL∞«
Art. 537– Le tireur qui émet un sO∂¥ r∞Ë UJO® ¸bÅ√ s± :537 …œUL∞«
chèque ne portant pas l’indication du l{Ë Ë√ tª¥¸U¢ Ë√ Á¸«bÅ≈ ÊUJ± tO≠
lieu de l’émission ou sans date, celui UJO® V∫ß s± Ë√ «¸Ëe± Uª¥¸U¢ t°
327
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 537
qui revêt un chèque d’une fausse date, ’uBML∞« ‹UµON∞« ·öî WµO≥ vK´
celui qui tire un chèque sur un orga- W±«dG° VÆUF¥ ,474 …œUL∞« w≠ UNOK´
nisme autre que ceux cités à l’article pOA∞« mK∂± s± WzUL∞« w≠ 10 U≥¸bÆ
474, est passible d’une amende de 10 qÆ√ W±«dG∞« Ác≥ ÊuJ¢ Ê√ “uπ¥ ôË
pour 100 de la somme pour laquelle le .¸UM¥œ WzU± s±
chèque est tiré, sans que cette amende
puisse être inférieure à 100 DA.
La même amende est due person- pOA∞« q±U• Ë√ ‰Ë_« dNEL∞« ÊuJ¥Ë
nellement et sans recours par le pre- UNºH≤ W±«dG∞« ¡«œQ° UOBª® U±eK±
mier endosseur ou le porteur d’un b•√ vK´ Ÿu§d∞« o• t∞ ÊuJ¥ Ê√ ÊËœ
chèque sans indication du lieu d’émis- ÊUJ± ÊUO° s± UO∞Uî pOA∞« ÊUØ «–≈
sion ou sans date ou portant une date sLC∑¥ ÊUØ Ë√ a¥¸U∑∞« Ë√ ¸«bÅù«
postérieure à celle à laquelle il est Ë√ ÁdONE¢ a¥¸U∑∞ UI•ô Uª¥¸U¢
endossé ou présenté. .tL¥bI¢
Cette amende est due en outre par W±«dG∞« UC¥√ V§u∑º¥ ULØ
celui qui paie ou reçoit en com- vK´ rKº¢ Ë√ l≠œ s± qØ …¸uØcL∞«
pensation un chèque sans indication vK´ qL∑A¥ ô UJO® WÅUIL∞« t§Ë
du lieu d’émission ou sans date. .tª¥¸U¢ Ë√ Á¸«bÅ≈ ÊUJ±
Si la provision est inférieure au mon- s± qÆ√ ¡U≠u∞« q°UI± mK∂± ÊUØ «–≈Ë
tant du chèque, l’amende ne porte que Ê√ sJL¥ ô W±«dG∞« ÊS≠ pOA∞« WLOÆ
sur la différence entre le montant de la q°UI± mK∂± sO° ‚dH∞« “ËUπ∑¢
provision et le montant du chèque. .pOA∞« WLOÆË ¡U≠u∞«
Les formules de chèques sont mises ‹UJOAK∞ mOÅ œ«b´≈ w≠dOÅ qØ vK´
gratuitement à la disposition des titu- ‹U°Uº∫∞« »U∫Å_ U≤Uπ± rKº¢
328
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 538
Toute banque qui délivre à son créan- mOÅ tMz«b∞ rKº¥ w≠dB± qØ vK´
cier des formules de chèques en blanc, s± UN∂§uL° l≠bK∞ ¡UCO° ‹UJO®
payables à sa caisse, doit, sous peine …b•«Ë qØ vK´ V∑J¥ Ê√ ,t∑≤«eî
d’une amende de 100 DA. par contra- tO∞≈ XLKß Íc∞« hªA∞« rß« UNM±
vention, mentionner sur chaque for- ¸UM¥œ WzU± U≥¸bÆ W±«dG° VÆUF¥ ô≈Ë
mule le nom de la personne à laquelle .WH∞Uª± qØ s´
cette formule est délivrée.
Toute banque qui, ayant provision et t¥b∞ pO® ¡U≠Ë i≠d¥ w≠dB± qØ
en l’absence de toute opposition refu- W¥√ t¥b∞ qB∫¢ r∞Ë ,tzU≠Ë q°UI±
se de payer un chèque régulièrement U∂∫ß »u∫º±Ë ,tO≠ W{¸UF±
assigné sur ses caisses, est tenue res- ôËRº± ÊuJ¥ t∑≤«eî vK´ U∫O∫Å
ponsable du dommage résultant pour ¸dC∞« i¥uF∑° V•Uº∞« ÁUπ¢
le tireur, tant de l’inexécution de son UL´Ë Ád±√ cOHM¢ Âb´ s´ t∞ T®UM∞«
ordre que de l’atteinte portée à son .t∑FLß w≠ tI∫∞
crédit.
Art. 538– Est puni d’un empri- WMß s± sπº∞U° VÆUF¥ :538 …œUL∞«
sonnement d’un an à cinq ans et d’une s´ qI¢ ô W±«dG°Ë sOMß fLî v∞≈
amende qui ne saurait être inférieure :t∑LOÆ wÆU° s´ Ë√ pOA∞« mK∂±
au montant du chèque ou de l’insuffi-
sance :
Abrogé
payer; .¡U≠u∞«
Art. 539– Est puni d’un emprison- WMß s± sπº∞U° VÆUF¥ :539 …œUL∞«
nement d’un an à dix ans et d’une s´ qI¢ ô W±«dG°Ë ‹«uMß dA´ v∞≈
amende dont le montant ne saurait être : t∑LOÆ wÆU° Ë√ pOA∞« mK∂±
inférieur à celui du chèque ou de l’in-
suffisance :
Abrogé
330
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 542
Art. 541– Dans les cas prévus aux ‰«u•_« lOL§ w≠ sJL¥ :541 …œUL∞«
articles 538 et 539, l’interdiction tota- 539Ë 538 sO¢œUL∞« w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞«
le ou partielle des droits mentionnés à wzeπ∞« Ë√ wKJ∞« b¥dπ∑∞U° rJ∫∞«
l’article 8 du code pénal pourra et, en …dIH∞« w≠ WMO∂L∞« ‚uI∫∞« s±
cas de récidive, devra être prononcée w≠Ë ‹U°uIF∞« Êu≤UÆ s± WM±U∏∞«
pour une durée qui ne saurait excéder ô …bL∞ p∞c° rJ∫∞« Vπ¥ œuF∞« W∞U•
dix ans. .sOMß dA´ “ËUπ∑¢
En outre, dans tous les cas, les cou- lOL§ w≠ sJL¥ p∞– vK´ …œU¥“Ë
pables encourent la peine d’interdic- rJ∫∞« rN∑≤«œ≈ X∑∂£ s± vK´ ‰«u•_«
tion de séjour. .W±UÆù« dE• W°uIF°
Art. 542– Toutes les infractions visées ‹UH∞UªL∞« lOL§ d∂∑F¢ :542 …œUL∞«
aux articles 538 et 539 sont considé- 539Ë 538 sO¢œUL∞« w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞«
rées comme étant, au point de vue de .…b•«Ë WL¥dπØ œuFK∞ W∂ºM∞U°
la récidive, un même délit.
Le parquet, saisi d’une infraction aux ‰U∫¢ w∑∞« W±UF∞« W°UOMK∞ “uπ¥Ë
dispositions ci-dessus, peut employer, ÂUJ•ú∞ ‹UH∞UªL∞« Èb•≈ UNO∞≈
suivant les circonstances, soit la pro- Vº• ÂuI¢ Ê√ Áö´√ WMO∂L∞«
331
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 543
Lorsque appel a été interjeté, il est sta- w≠ qBH¥ rJ∫∞« ·UMµ∑ß« W∞U• w≠Ë
tué dans le délai d’un mois. .b•«Ë dN® ‰öî WOCI∞«
332
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 543 bis 3
Il contient les mêmes indications que .qÅu∞« ‹U≤UO° fH≤ vK´ Íu∑∫¥Ë
le récépissé.
En cas de non-paiement, il peut, dans ‰öî tMJL¥ ,b¥bº∑∞« Âb´ W∞U• w≠Ë
les huit (08) jours après protêt, faire WO∞«uL∞« )8( WO≤UL∏∞« ÂU¥_«
procéder à la vente aux enchères lzUC∂∞« lO∂° ,ÂuI¥ Ê√ ,ÃUπ∑•ö∞
publiques des marchandises wMKF∞« œ«eL∞« w≠ ,W≤ËeªL∞«
Warrantées et exercer son privilège sur .dFº∞« vK´ Á“UO∑±« o• ‰ULF∑ß«Ë
le prix.
Si le prix est insuffisant pour le dé- ,b¥bº∑K∞ ·UØ dO¨ dFº∞« ÊUØ «–≈
sintéresser, il peut exercer son recours ŸœuL∞« b{ sFD¥ Ê√ tMJLO≠
en sa qualité de porteur d’un effet de t∑HB° sOO∞U∑∑L∞« s¥dNEL∞«Ë
334
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 543 bis 7
Il doit contenir les noms ou raisons hªA∞« rß« vK´ Íu∑∫¥ Ê√ Vπ¥Ë
sociale, profession, objet social, domi- Ë√ s•UAK∞ ÍuMFL∞« Ë√ wFO∂D∞«
cile ou siège social de la personne ÷d¨ Ë√ t∑MN±Ë ͸Uπ∑∞« tLß«
physique ou morale chargeur ainsi que Ê«uM´ Ë√ ÁUMJß dI±Ë t∑Ød®
la nature de la marchandise et les indi- ‹U≤UO∂∞«Ë W´UC∂∞« WFO∂©Ë t∑Ød®
cations permettant son identification s´Ë UNM´ ·dF∑∞U° `Lº¢ w∑∞«
et sa valeur. .UN∑LOÆ
Toutefois, même s’il a la forme d’un s± q¥u∫∑K∞ ö°UÆ qIM∞« bMß Ê√ dO¨
titre nominatif, le titre de transport est Ê≈Ë v∑• ,dONE∑∞« o¥d© s´ t∂•UÅ
transmissible par son titulaire par voie .wLß« bMß qJ® t∞ ÊUØ
d’endossement.
338
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 543 bis 18
339
LIVRE V f±Uª∞« »U∑J∞«
DES SOCIÉTÉS W¥¸Uπ∑∞« ‹UØdA∞« w≠
COMMERCIALES
Les tiers peuvent, s’il y a lieu, être ‹U∂£≈ dOG∞« s± q∂I¥ Ê√ “uπ¥
admis à prouver par tous les moyens, bM´ qzUßu∞« lOLπ° WØdA∞« œu§Ë
l’existence de la société. .¡UC∑Æô«
341
Code de commerce Art. 546 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
œb´ ,1999 WMß ‚. 1996-03-26 ¸«dÆ )≈ Ÿ( Ë) Ÿ √( sO° 142806 rƸ WOCÆ -
144Ë 143 ,142 ,141 ’ ,’Uî
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
ô≈Ë wL߸ bIF° WØdA∞« bI´ ‹U∂£≈Ë ¡UA≤≈ "Ê√ U≤u≤UÆ tOK´ dI∑ºL∞« s±
.ö©U° ÊUØ
r≥«¸«dÆ «uºß√ Ÿu{uL∞« …UCÆ Ê√ -‰U∫∞« WOCÆ w≠- U∑°U£ ÊUØ UL∞Ë
«uÆdî bÆ Êu≤uJ¥ œuNA∞« ‹«œUN®Ë w≠d´ bI´ vK´ WØd® œu§Ë ‹U∂£ù
¡UA≤≈ bI´ ÊuJ¥ Ê√ ◊d∑A¢ w∑∞« w≤bL∞« Êu≤UI∞« s± 418 …œUL∞« ÂUJ•√
͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s± 545 …œUL∞« p∞cØË ö©U° ÊUØ ô≈Ë UOL߸ «bI´ WØdA∞«
.wL߸ bI´ V§uL° ô≈ WØdA∞« ‹U∂£≈ sJL¥ ô t≤Q° hM¢ w∑∞«
.tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« iI≤ V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë
Art. 547– Le domicile de la société est w≠ WØdA∞« s©u± ÊuJ¥ :547 …œUL∞«
au siège social. .WØdA∞« eØd±
342
Code de commerce Art. 550 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Les sociétés qui exercent une activité ”¸UL¢ w∑∞« ‹UØdA∞« lCª¢
en Algérie sont soumises à la loi algé- l¥dA∑K∞ dz«eπ∞« w≠ UN©UA≤
rienne. .Ídz«eπ∞«
Art. 548– Les actes constitutifs et les œuIF∞« Ÿœu¢ Ê√ Vπ¥ :548 …œUL∞«
actes modificatifs des sociétés com- W∞bFL∞« œuIF∞«Ë WOºOßQ∑∞«
merciales doivent, à peine de nullité eØdL∞« Èb∞ W¥¸Uπ∑∞« ‹UØdAK∞
être publiés au centre national du dAM¢Ë ͸Uπ∑∞« qπºK∞ wM©u∞«
registre du commerce, selon les moda- s± qJ® qJ° WÅUª∞« ŸU{Ë_« Vº•
lités qui sont propres à chaque forme .WK©U° X≤UØ ô≈Ë ‹UØdA∞« ‰UJ®√
de société.
Les engagements sont alors réputés avoir ‹«bNF¢ W°U∏L° ‹«bNF∑∞« d∂∑F∑≠
été souscrits dès l’origine par la société. .UNºOßQ¢ cM± WØdA∞«
Art. 551– Les associés en nom collec- WHÅ s±UC∑∞U° ¡UØdAK∞ :551 …œUL∞«
tif ont tous la qualité de commerçant et dO¨ s± Êu∞ËRº± r≥Ë d§U∑∞«
répondent indéfiniment et solidaire- Êu¥œ s´ s±UC∑∞U°Ë b¥b∫¢
ment des dettes sociales. .WØdA∞«
Art. 552– La raison sociale est com- WØdA∞« Ê«uM´ n∞Q∑¥ : 552 …œUL∞«
posée du nom de tous les associés ou rß« s± Ë√ ¡UØdA∞« lOL§ ¡ULß√ s±
du nom de l’un ou plusieurs d’entre Ë“ WLKJ° Ÿu∂∑± d∏Ø√ Ë√ r≥b•√
eux suivi des mots « et Compagnie ». .“r≥ƒUØd®
Art. 553– La gérance appartient à tous W≠UJ∞ WØdA∞« …¸«œ≈ œuF¢ :553 …œUL∞«
les associés, sauf stipulation contraire Êu≤UI∞« w≠ ◊d∑A¥ r∞ U± ¡UØdA∞«
des statuts qui peuvent désigner un ou Ê√ “uπ¥Ë .p∞– ·öî vK´ wßUß_«
plusieurs gérants, associés ou non, ou d¥b± tO∞≈ ¸UAL∞« Êu≤UI∞« w≠ sOF¥
en prévoir la désignation par un acte ,¡UØdA∞« dO¨ Ë√ ¡UØdA∞« s± d∏Ø√ Ë√
ultérieur. V§uL° sOOF∑∞« «c≥ vK´ hM¥ Ë√
.o•ô bI´
344
Code de commerce Art. 556 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 555– Dans les rapports avec les UL° W±eK± WØdA∞« ÊuJ¢ :555 …œUL∞«
tiers, le gérant engage la société par qîb¢ ‹U≠dB¢ s± d¥bL∞« t° ÂuI¥
les actes entrant dans l’objet social. w≠ p∞–Ë ,WØdA∞« Ÿu{u± w≠
.dOG∞« l± UN¢UÆö´
L’opposition formée par un gérant aux ‰UL´_ s¥d¥bL∞« b•√ W{¸UFL∞ d£√ ô
actes d’un autre gérant est sans effet à X∂∏¥ r∞ U± dOGK∞ W∂ºM∞U° dî¬ d¥b±
l’égard des tiers, à moins qu’il ne soit .t° UL∞U´ ÊUØ t≤√
établi qu’ils en ont eu connaissance.
Art. 556– Les décisions qui excèdent w∑∞« ‹«¸«dI∞« cîR¢: 556 …œUL∞«
345
Code de commerce Art. 557 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
les pouvoirs reconnus aux gérants sont UN° ·d∑FL∞« ‹UDKº∞« “ËUπ¢
prises à l’unanimité des associés. t≤√ dO¨ ¡UØdA∞« ŸUL§S° s¥d¥bL∞«
Toutefois, les statuts peuvent prévoir vK´ wßUß_« Êu≤UI∞« hM¥ Ê√ sJL¥
que certaines décisions sont prises à WO∂K¨Q° ‹«¸«dI∞« iF° cîR¢ Ê√
une majorité qu’ils fixent. .Êu≤UI∞« w≠ …œb∫±
Les statuts peuvent également prévoir Êu≤UI∞« hM¥ Ê√ sJL¥ t≤√ ULØ
que les décisions sont prises par voie s´ ‹«¸«dI∞« cîR¢ Ê√ vK´ wßUß_«
de consultation écrite, si la réunion de VKD¥ r∞ «–≈ ,WO°U∑Ø …¸UA∑ß« o¥d©
l’assemblée n’est pas demandée par .¡UØdA∞« ŸUL∑§« bI´ ¡UØdA∞« b•√
l’un des associés.
Art. 557– Le rapport sur les opéra- ¸œUB∞« d¥dI∑∞« ÷dF¥ :557 …œUL∞«
tions de l’exercice, l’inventaire, le ¡«d§≈Ë WO∞UL∞« WMº∞« ‹UOKL´ s´
compte d’exploitation générale, le ÂUF∞« ‰öG∑ßô« »Uº•Ë ,œdπ∞«
compte des résultats et le bilan, établis ÕU°¸_«Ë dzUºª∞« »Uº•Ë
par les gérants, sont soumis à l’appro- s¥d¥bL∞« s± W´u{uL∞« WO≤«eOL∞«Ë
bation de l’assemblée des associés, WÆœUBLK∞ ¡UØdA∞« WOFL§ vK´
dans le délai de six mois à compter de dN®√ W∑ß q§√ w≠ p∞–Ë ,UNOK´
la clôture dudit exercice. .WO∞UL∞« WMº∞« qHÆ s± ¡«b∑°«
À cette fin, les documents visés à l’ali- ‹«bM∑ºL∞« t§u¢ ÷dG∞« «cN∞Ë
néa précédent ainsi que le texte des W±bI∑L∞« …dIH∞« w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞«
résolutions proposées, sont adressés v∞≈ ,W•d∑IL∞« ‹«¸«dI∞« h≤ p∞cØË
aux associés quinze jours avant la s± U±u¥ dA´ WºLî q∂Æ ,¡UØdA∞«
réunion de l’assemblée. Toute délibé- qØ ‰UD°≈ sJL¥Ë WOFLπ∞« ŸUL∑§«
ration prise en violation du présent ali- .…dIH∞« ÁcN∞ U≠öî W¥¸U§ W∞Ë«b±
néa peut être annulée.
Les dispositions du présent article ne ÊUØ «–≈ …œUL∞« Ác≥ ÂUJ•√ Ídº¢ ô
sont pas applicables lorsque tous les .s¥d¥b± ¡UØdA∞« lOL§
associés sont gérants.
346
Code de commerce Art. 559 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Toute clause contraire aux dispositions Ác≥ ÂUJ•_ n∞Uª± ◊d® qØ d∂∑F¥Ë
du présent article est réputée non écrite. .sJ¥ r∞ ÊQØ …œUL∞«
Art. 558– Les associés non-gérants s¥d¥bL∞« dO¨ ¡UØdAK∞ :558 …œUL∞«
ont le droit deux fois par an, de sO¢d± rNºH≤Q° «uFKD¥ Ê√ w≠ o∫∞«
prendre par eux-mêmes, au siège vK´ WØdA∞« eØd± w≠ WMº∞« w≠
social, connaissance des livres de ‹U°Uº∫∞«Ë …¸Uπ∑∞« ‹öπß
commerce et de comptabilité, des ‹ößdL∞«Ë dO¢«uH∞«Ë œuIF∞«Ë
contrats, factures, correspondances, qØ vK´ ÂuLF∞« t§u°Ë d{U∫L∞«Ë
procès-verbaux et plus généralement Ë√ WØdA∞« s± W´u{u± WIO£Ë
de tout document établi par la société .UNM± WLK∑º±
ou reçu par elle.
Dans l’exercice de ses droits, l’associé tÆuI• W߸UL± ¡UM£√ p¥dAK∞ sJL¥
peut se faire assister d’un expert agréé. .bL∑F± dO∂ª° sOF∑º¥ Ê√
Art. 559– Si tous les associés sont ¡UØdA∞« lOL§ ÊUØ «–≈ :559 …œUL∞«
gérants ou si un ou plusieurs gérants Ë√ b•«Ë d¥b± sO´ bÆ ÊUØ Ë√ s¥d¥b±
choisis parmi les associés sont dési- sO° s± s¥¸U∑ª± s¥d¥b± …b´
gnés dans les statuts, la révocation de t≤S≠ ,wßUß_« Êu≤UI∞« w≠ ,¡UØdA∞«
l’un d’eux de ses fonctions ne peut ô≈ t±UN± s± r≥b•√ ‰e´ “uπ¥ ô
être décidée qu’à l’unanimité des ,s¥dîü« ¡UØdA∞« ¡«¸¬ ŸUL§S°
autres associés. Elle entraîne la disso- WØdA∞« q• ‰eF∞« «c≥ vK´ V¢d∑¥Ë
lution de la société à moins que sa w≠ U≥¸«dL∑ß« vK´ hM¥ r∞ U±
continuation ne soit prévue par les sta- ¸dI¥ Ê√ Ë√ wßUß_« Êu≤UI∞«
tuts ou que les autres associés ne la dé- WØdA∞« q• ÊËdîü« ¡UØdA∞«
cident à l’unanimité. Le gérant ré- p¥dAK∞ sJL¥ cµMO•Ë .ŸUL§ùU°
voqué peut alors décider de se retirer l± WØdA∞« s± »U∫º≤ô« ‰ËeFL∞«
de la société en demandant le rem- WØdA∞« w≠ tÆuI• ¡UHO∑ß« t∂K©
347
Code de commerce Art. 559 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
boursement de ses droits sociaux, dont ‰eF∞« ¸«dÆ Âu¥ UN∑LOÆ …¸bIL∞«Ë
la valeur est déterminée au jour de la U±≈ sOF±Ë bL∑F± dO∂î ·d© s±
décision de révocation par un expert Âb´ bM´ U±≈Ë ·«d©_« q∂Æ s±
agréé, désigné soit par les parties, soit …d™UM∞« WLJ∫L∞« s± d±Q° rNÆUH¢«
à défaut d’accord entre elles, par qØË .WKπF∑ºL∞« U¥UCI∞« w≠
ordonnance du tribunal statuant en la b{ t° Z∑∫¥ ô n∞Uª± ◊«d∑®«
forme des référés. Toute clause .sOMz«b∞«
contraire est réputée inopposable aux
créanciers.
Si la révocation est décidée sans juste ÊËœ s± «¸dI± ‰eF∞« «c≥ ÊUØ «–≈Ë
motif, elle peut donner lieu à une répa- U∂§u± ÊuJ¥ bÆ t≤S≠ ŸËdA± V∂ß
ration du préjudice subi. .o•ö∞« ¸dC∞« i¥uF∑∞
348
Code de commerce Art. 562 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 560– Les parts sociales ne peu- hB• ÊuJ¢ Ê√ “uπ¥ ô :560 …œUL∞«
vent être représentées par des tiers WK°UÆ ‹«bMß w≠ WK∏L± ¡UØdA∞«
négociables. Elles ne peuvent être ¡U{d° ô≈ UN∑∞U•≈ sJL¥ ôË ‰Ë«b∑K∞
cédées qu’avec le consentement de .¡UØdA∞« lOL§
tous les associés.
Toute clause contraire est réputée non t≤QØ ,p∞c∞ n∞Uª± ◊d® qØ d∂∑F¥Ë
écrite. .sJ¥ r∞
Elle n’est opposable aux tiers qu’après ô≈ dOG∞« vK´ UN° ÃUπ∑•ô« “uπ¥ ôË
accomplissement de ces formalités et, bF° p∞cØË ‹«¡«d§ù« Ác≥ ÂUL¢≈ bF°
en outre, après publicité au registre du .͸Uπ∑∞« qπº∞« w≠ dAM∞«
commerce.
Art. 562– La société prend fin par le b•√ …U≠u° WØdA∞« wN∑M¢ :562 …œUL∞«
décès de l’un des associés, sauf stipu- ◊d® „UM≥ sJ¥ r∞ U± ¡UØdA∞«
lation contraire des statuts. .wßUß_« Êu≤UI∞« w≠ n∞Uª±
349
Code de commerce Art. 563 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 563– En cas de faillite, d’inter- b•√ ”ö≠≈ W∞U• w≠ :563 …œUL∞«
diction d’exercer une profession com- t∑MN± W߸UL± s± tFM± Ë√ ¡UØdA∞«
merciale ou d’incapacité frappant l’un q∫M¢ ,t∑OK≥√ Ê«bI≠ Ë√ W¥¸Uπ∑∞«
des associés, la société est dissoute, à Êu≤UI∞« hM¥ r∞ U± ,WØdA∞«
moins que sa continuation ne soit pré- ¸dI¥ Ë√ U≥¸«dL∑ß« vK´ wßUß_«
vue par les statuts ou que les autres .¡«¸ü« ŸUL§S° p∞– ¡UØdA∞« wÆU°
associés ne la décident à l’unanimité.
350
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 563 bis 3
351
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 563 bis 4
352
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 563 bis 7
354
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 564
Toutefois, s’il existe un ou plusieurs s±UC∑± p¥d® œu§Ë bM´ t≤√ dO¨
autres associés commandités, les asso- «Ë¸dI¥ Ê√ ¡UØdA∞« sJL¥ ,d∏Ø√ Ë√
ciés peuvent décider dans ce cas à ¸«dL∑ß« ,ŸUL§ùU° ,W∞U∫∞« Ác≥ w≠
l’unanimité la continuation de la .rNMO° ULO≠ WØdA∞«
société entre eux.
Les dispositions de l’article 563 ci- .rNOK´ Áö´√ 563 …œUL∞« ÂUJ•√ o∂D¢Ë
dessus leur sont applicables.
Elle est désignée par une dénomination Ê√ sJL¥ WØdAK∞ Ê«uMF° sOF¢Ë
sociale à laquelle peut être incorporé le ¡UØdA∞« s± b•«Ë rß« vK´ qL∑A¥
nom d’un ou plusieurs associés, et qui WOLº∑∞« Ác≥ ÊuJ¢ Ê√ vK´ d∏Ø√ Ë√
doit être précédée ou suivie immédiate- WØd®” ‹ULKJ° W´u∂∑± Ë√ WÆu∂º±
ment des mots « société à responsabilité ·d•_« Ë√ ”…œËb∫± WO∞ËRº± ‹«–
limitée » ou des initiales « S.A.R.L. » et ÊUO°Ë ” . .‘” Í√ UNM± v∞Ë_«
de l’énonciation du capital social. .WØdA∞« ‰ULß√¸
356
Code de commerce Art. 566 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
,͸Uπ∑∞« ¡UCI∞« ,dL´ U®U° ÍbL• 1992-06-07 ¸«dÆ 90792 rƸ WOCÆ -
153 ’ ,dz«eπ∞« ,l¥“u∑∞«Ë dAMK∞ ÂuKF∞« ¸«œ ,2000
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
ô≈ ¡UØdA∞« hB• s´ ‰“UM∑∞« ‹U∂£≈ sJL¥ ô t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
.wL߸ bI´ V§uL°
‰“UM∑∞« rN∞u∂I° Ÿu{uL∞« …UCÆ Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ X°U∏∞« s± ÊUØ UL∞Ë
ÊUØ v∑±Ë .Êu≤UI∞« «uÆdî bÆ Êu≤uJ¥ œuNA∞« …œUN® V§uL° hB∫∞« s´
.tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« iI≤ V§u∑ß« p∞cØ d±_«
Art. 565– Tous les associés doivent «d°≈ v∞u∑¥ Ê√ Vπ¥ :565 …œUL∞«
intervenir à l’acte constitutif de la ¡UØdA∞« lOL§ WØdA∞« fOßQ¢ bI´
société en personne ou par manda- Êu∑∂∏¥ ¡öØË WDß«u° Ë√ rNºH≤Q°
taires justifiant d’un pouvoir spécial. .p∞c∞ ’Uª∞« rNC¥uH¢
À défaut, tout intéressé peut demander tLN¥ s± qJ∞ “uπ¥ p∞– Âb´ bM´Ë
357
Code de commerce Art. 567 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
L’action est éteinte lorsque cette cause V∂ß ÊUØ «–≈ Èu´b∞« wCIM¢Ë
de dissolution a cessé d’exister le jour Íc∞« ÂuO∞« w≠ U±bFM± ÊöD∂∞«
où le tribunal statue sur le fond en pre- qÅ√ w≠ dEM∞« WLJ∫L∞« tO≠ v∞u∑¢
mière instance. .UOz«b∑°« Èu´b∞«
Art. 567– Les parts sociales doivent »U∑∑Øô« r∑¥ Ê√ Vπ¥ :567 …œUL∞«
être souscrites en totalité par les asso- ¡UØdA∞« ·d© s± hB∫∞« lOLπ°
ciés et intégralement; libérées, X≤UØ ¡«uß WK±UØ UN∑LOÆ l≠b¢ Ê√Ë
qu’elles représentent des apports en “uπ¥ ôË .W¥bI≤ Ë√ WOMO´ hB∫∞«
nature ou en numéraire. Elles ne peu- ,qL´ r¥bI∑° hB∫∞« q∏L¢ Ê√
vent représenter des apports en indus- Êu≤UI∞« w≠ hB∫∞« l¥“u¢ dØc¥Ë
trie. La répartition des parts et men- .wßUß_«
tionnée dans les statuts.
Art. 568– Les statuts doivent contenir Êu≤UI∞« sLC∑¥ Ê√ Vπ¥ : 568 …œUL∞«
l’évaluation de chaque apport en natu- WOMOF∞« hB∫∞« WLOÆ dØ– wßUß_«
re. Il y est procédé au vu d’un rapport bF° p∞– r∑¥Ë ¡UØdA∞« s± W±bIL∞«
annexé aux statuts et établi sous sa Êu≤UI∞U° o∫K± d¥dI¢ vK´ Ÿö©ù«
responsabilité par un commissaire aux t∑O∞ËRº± X∫¢ Á¸d∫¥ wßUß_«
apports désigné par ordonnance du tri- hB∫∞U° h∑ªL∞« »ËbML∞«
bunal parmi les experts agréés. sO° s± WLJ∫L∞« s± d±Q° sOFL∞«Ë
358
Code de commerce Art. 570 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
.s¥bL∑FL∞« ¡«d∂ª∞«
Les associés sont solidairement res- sO∞ËRº± ¡UØdA∞« ÊuJ¥Ë
ponsables pendant cinq ans à l’égard ÁUπ¢ ‹«uMß fLî …b± s±UC∑∞U°
des tiers de la valeur attribuée aux hB∫K∞ …¸bIL∞« WLOI∞« s´ dOG∞«
apports en nature lors de la constitu- fOßQ¢ bM´ U≥u±bÆ w∑∞« WOMOF∞«
tion de la société. .WØdA∞«
Art. 569– Les parts sociales sont hB• ÊuJ¢ Ê√ Vπ¥ :569 …œUL∞«
nominatives. Elles ne peuvent être ÊuJ¢ Ê√ sJL¥ ôË WOLß« ¡UØdA∞«
représentées par des titres négociables. .‰Ë«b∑K∞ WK°UÆ ‹«bMß w≠ WK∏L±
Art. 570– Les parts sociales sont ‰UI∑≤ô« WOK°UÆ hB∫K∞ :570 …œUL∞«
librement transmissibles par voie de sJL¥ t≤√ ULØ À¸ù« o¥d© s´
succession et librement cessibles entre ë˓_« sO° W¥d• qJ° UN∑∞U•≈
conjoints et entre ascendants et des- .ŸËdH∞«Ë ‰uÅ_«Ë
cendants.
dans les délais impartis, l’agrément est ‰U§ü« w≠ sO¢dIH∞« sO¢U≥ w≠ UNOK´
réputé acquis. .…¸dIL∞«
Art. 571– (Ord n° 96-27 du 9 Œ¸RL∞« 27-96 rƸ d±_«( :571 …œUL∞«
décembre 1996) Les parts sociales ne W∞U•≈ “uπ¥ ô )1996d∂Lº¥œ 09 w≠
peuvent être cédées à des tiers étran- ’Uª®_« v∞≈ ¡UØdA∞« hB•
gers à la société qu’avec le consente- WI≠«uL° ô≈ WØdA∞« s´ V≤U§_«
ment de la majorité des associés W£ö£ q∏L¢ w∑∞« ¡UØdA∞« WO∂K¨√
représentant au moins le trois-quarts .qÆ_« vK´ WØdA∞« ‰U± ”√¸ ŸU°¸√
du capital social.
Lorsque la société comporte plus d’un s± d∏Ø√ vK´ WØdA∞« XKL∑®« «–«
associé, le projet de cession est notifié v∞≈ W∞U•ù« ŸËdA± mK∂¥ ,p¥d®
à la société et à chacun des associés. ¡UØdA∞« s± b•«Ë qØ v∞≈Ë WØdA∞«
Si la société n’a pas fait connaitre sa r∞ «–≈ U∂º∑J± ‰U§ü« ‰u∂Æ d∂∑F¥Ë
décision dans le délai de trois mois à W£ö£ q§√ w≠ U≥¸«dI° WØdA∞« rKF¢
compter de la dernière des modifica- q¥bF¢ dî¬ s± «¸U∂∑´« dN®√
tions prévues au présent alinéa, le .…dIH∞« Ác≥ w≠ tOK´ ’uBM±
consentement à la cession est réputé
acquis,
par décision de justice, sans que cette b¥bL∑∞« «c≥ “ËUπ∑¥ Ê√ ÊËœ wzUCÆ
prolongation puisse excéder six mois. .dN®√ W∑ß
Toute clause contraire aux dispositions Ác≥ ÂUJ•_ n∞Uª± ◊d® qØ d∂∑F¥Ë
du présent article est réputée non écri- .sJ¥ r∞ ÊQØ …œUL∞«
te.
Art. 572– Les cessions de parts W∞U•≈ ‹U∂£≈ sJL¥ ô :572 …œUL∞«
sociales ne peuvent être constatées que .wL߸ bI´ V§uL° ô≈ hB•
par acte authentique.
Elles ne sont opposables à la société et Ë√ WØdA∞« vK´ ÃUπ∑•ô« ⁄uº¥ ôË
aux tiers qu’après leur signification à Ë√ UN° WØdA∞« Âö´≈ bF° ô≈ UN° dOG∞«
la société ou leur acceptation par elle .wL߸ bIF° W∞U•û∞ UN∞u∂Æ
dans un acte authentique.
361
Code de commerce Art. 573 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 574– Si l’augmentation du capital WHB° …œU¥e∞« XII∫¢ «–≈ :574 …œUL∞«
est réalisée, soit en totalité, soit en par- ,WOMO´ ‹U±bI∑° WOze§ Ë√ WOKØ
tie, par des apports en nature, les dis- …œUL∞« s± v∞Ë_« …dIH∞« ÂUJ•√ o∂D¢
positions de l’article 568, alinéa 1, .568
sont applicables.
362
Code de commerce Art. 575 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 575– La réduction du capital est ¡UØdA∞« WOFL§ Ê–Q¢ :575 …œUL∞«
autorisée par l’assemblée des associés Vº• WØdA∞« ‰ULß√¸ iOHª∑°
statuant dans les conditions exigées q¥bF∑∞ UNOK´ ’uBML∞« ◊ËdA∞«
pour la modification des statuts. En ‰U• ÍQ° “uπ¥ ôË .wßUß_« Êu≤UI∞«
aucun cas, elle ne peut porter atteinte à iOHª∑∞« «c≥ fL¥ Ê√ ‰«u•_« s±
l’égalité des associés. .¡UØdA∞« …«ËUºL°
L’achat de ses propres parts par une s± WÅUª∞« UNBB• ¡«d® dk∫¥
société est interdit. Toutefois, l’assem- WOFLπK∞ “uπ¥ t≤√ dO¨ WØd® q∂Æ
blée qui a décidé une réduction du ”√¸ s± iOHª∑∞« ‹¸dÆ w∑∞«
capital non motivée par des pertes peut ,dzUºª° p∞– d¥d∂¢ ÊËœ s± ‰UL∞«
autoriser le gérant à acheter un nombre s± sOF± œb´ ¡«dA° d¥bLK∞ Ê–Q¢ Ê√
déterminé de parts sociales pour les .UN∞UD°ù hB∫∞«
annuler.
363
Code de commerce Art. 576 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Ils sont nommés par les associés, dans Êu≤UI∞« w≠ ¡UØdA∞« rNMOF¥Ë
les statuts ou par un acte postérieur, Vº• o•ô bIF° Ë√ wßUß_«
dans les conditions prévues à l’article …dIH∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞« ◊ËdA∞«
582, alinéa 1er. .582 …œUL∞« s± v∞Ë_«
Art. 577– Dans les rapports entre wßUß_« Êu≤UI∞« œb∫¥ :577 …œUL∞«
associés, les pouvoirs des gérants sont sO° ‹UÆöF∞« w≠ s¥d¥bL∞« ‹UDKß
déterminés par les statuts, et dans le Êu≤UI∞« ‹uJß bM´Ë ¡UØdA∞«
silence de ceux-ci, par l’article 554 ci- .Áö´√ 554 …œUL∞« U≥œb∫¢ wßUß_«
dessus.
Dans les rapports avec les tiers, le d¥bLK∞ ,dOG∞« l± ‹UÆöF∞« w≠Ë
gérant est investi des pouvoirs les plus lOL§ w≠ ·dB∑K∞ ‹UDKº∞« lßË√
étendus pour agir en toutes circons- ‰öî≈ ÊËœ s± WØdA∞« rßU° ·ËdE∞«
tances au nom de la société, sous Êu≤UI∞« UN∫ML¥ w∑∞« ‹UDKº∞U°
réserve des pouvoirs que la loi attribue UNºH≤ WØdA∞« ÊS≠ .¡UØdAK∞ W•«dÅ
expressément aux associés. La société r∞ w∑∞« d¥bL∞« ‹U≠dB∑° W±eK±
est engagée même par les actes du U± WØdA∞« Ÿu{u± ‚UD≤ w≠ qîb¢
gérant qui ne relèvent pas de l’objet Ê√ UL∞U´ ÊUØ dOG∞« Ê√ X∂∏¢ r∞
social, à moins qu’elle ne prouve que Ë√ Ÿu{uL∞« p∞– “ËUπ∑¥ ·dB∑∞«
le tiers savait que l’acte dépassait cet «dE≤ p∞– tOK´ nª¥ r∞ t≤√
objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer Ê√ vK´ dEM∞« lDI° p∞–Ë ,·ËdEK∞
compte tenu des circonstances, étant Áb•Ë ·UØ wßUß_« Êu≤UI∞« dA≤
exclu que la seule publication des sta- .‹U∂£ù« p∞– s¥uJ∑∞
tuts suffise à constituer cette preuve.
364
Code de commerce Art. 578 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
solidarité, sous condition pour les rNMO° s±UC∑∞« t§Ë vK´ s¥d¥bL∞«
associés qu’ils aient participé effecti- ¡UØdA∞« ÊuJ¥ Ê√ ◊dA° ,t≤Ëb° Ë√
vement à la gestion de la société. qBH∞U° «uظU® bÆ rN° oKF∑¥ ULO≠
.WØdA∞« …¸«œ≈ w≠
Art. 579– Le gérant est révocable par ¸«dI° d¥bL∞« ‰e´ sJL¥ :579 …œUL∞«
décision des associés représentant plus s± d∏Ø« sOK∏LL∞« ¡UØdA∞« s±
de la moitié du capital social. Toute qØ d∂∑F¥Ë WØdA∞« ‰ULß√¸ nB≤
clause contraire est réputée non écrite. «–≈Ë .sJ¥ r∞ ÊQØ p∞c∞ n∞Uª± ◊d®
Si la révocation est décidée sans juste ,ŸËdA± V∂ß ÊËœ s± ‰eF∞« ¸dÆ
motif, elle peut donner lieu à une répa- ¸dC∞« i¥uF∑∞ U∂§u± ÊuJ¥
ration du préjudice subi. .o•ö∞«
En outre, le gérant est révocable par ·d© s± d¥bL∞« ‰e´ UC¥√ “uπ¥
les tribunaux pour cause légitime, à la vK´ ¡UM° w≤u≤UÆ V∂º∞ rØU∫L∞«
demande de tout associé. .p¥d® qØ VK©
Art. 580– Les décisions des associés ¡UØdA∞« ‹«¸«dÆ ¸bB¢ :580 …œUL∞«
sont prises en assemblée. ⁄uº¥ t≤√ dO¨ UN≤ËbIF¥ ‹UOFL§ w≠
Toutefois, les statuts peuvent stipuler ÊQ° fOßQ∑∞« bI´ w≠ ◊d∑A¥ Ê√
que toutes les décisions ou certaines UNCF° Ë√ ‹«¸«dI∞« lOL§ cª∑¢
d’entre elles pourront être prises par ·d© s± W°u∑J± …¸UA∑ßU°
consultations écrites des associés. .¡UØdA∞«
Les associés sont convoqués 15 jours dA´ WºLî q∂Æ ¡UØdA∞« v´b∑º¥
366
Code de commerce Art. 581 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 581– Chaque associé a le droit de Ê√ p¥d® qJ∞ “uπ¥ :581 …œUL∞«
participer aux décisions et dispose s± œb´ t∞Ë ‹«¸«dI∞« w≠ „¸UA¥
d’un nombre de voix égal à celui des w∑∞« hB∫∞« œb´ ‰œUF¥ ‹«uÅ_«
parts sociales qu’il possède. .WØdA∞« w≠ UNJKL¥
Un associé peut se faire représenter dî¬ UJ¥d® tM´ VOM¥ Ê√ p¥d® qJ∞
par un autre associé ou par son tM´ VOM¥ Ê√ t∞ ⁄uº¥ ôË t§Ë“ Ë√
conjoint. Êu≤UI∞« p∞– “U§√ «–≈ ô≈ dî¬ UBª®
Il ne peut se faire représenter par une .wßUß_«
autre personne que si les statuts le per-
mettent.
367
Code de commerce Art. 582 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Sauf stipulation contraire dans les sta- w≠ WO∂K¨_« Ác≥ qB∫¢ r∞ «–≈Ë
tuts, si la majorité n’est pas atteinte à ¡UØdA∞« …u´œ V§Ë v∞Ë_« W∞Ë«bL∞«
la première consultation, les associés Vº• WO≤U£ …d± rN¢«¸UA∑ß« Ë√
sont selon les cas, convoqués ou WO∂K¨Q° ‹«¸«dI∞« ¸bB¢Ë ‰«u•_«
consultés une seconde fois et les déci- ”√¸ ¡e§ ¸«bI± ÊUØ ULN± ‹«uÅ_«
sions sont prises à la majorité des Êu≤UI∞« hM¥ r∞ U± ,q∏LL∞« ‰UL∞«
votes émis, quelle que soit la portion .p∞– n∞Uª¥ ◊d® vK´ wßUß_«
du capital social représentée.
Art. 583– L’assemblée des associés W±UF∞« WOFLπ∞« ”√d¥ :583 …œUL∞«
est présidée par le gérant. W∞Ë«b± qØË WØdA∞« d¥b± ¡UØdAK∞
Toute délibération de l’assemblée des .dC∫L° X∂∏¢ ¡UØdA∞« WOFLπ∞
associés est constatée par un procès-
verbal.
Art 584 – (Ord n° 96-27 du 9 Œ¸RL∞« 27-96 rƸ d±_«( :584 …œUL∞«
décembre 1996) Le rapport sur les d¥dI∑∞« Ê≈ )1996 d∂Lº¥œ 09 w≠
opérations de l’exercice, l’inventaire, WO∞UL∞« WMº∞« ‹UOKL´ s´ ¸œUB∞«
le compte d’exploitation général, le ‰öG∑ßô« »Uº•Ë œdπ∞« ¡«d§≈Ë
compte des résultats et le bilan, établis WO≤«eOL∞«Ë ZzU∑M∞« »Uº•Ë ÂUF∞«
par les gérants sont soumis à l’appro- vK´ ÷dF¢ s¥d¥bL∞« s´ Wµ®UM∞«
bation des associés réunis en assem- w≠ UNOK´ WÆœUBLK∞ ¡UØdA∞« WOFL§
368
Code de commerce Art. 584 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
blée, dans le délai de six mois à comp- qHÆ s± «¸U∂∑´« dN®√ W∑ß q§√
ter de la clôture de l’exercice. .WO∞UL∞« WMº∞«
À cette fin, les documents visés à l’ali- ¸UAL∞« ozU£u∞« t§u¢ ÷dG∞« «cN∞Ë
néa précédent, ainsi que le texte des p∞cØË W±bI∑L∞« …dIH∞« w≠ UNO∞≈
résolutions proposées et le cas bM´Ë W•d∑IL∞« ‹«¸«dI∞« h≤
échéant, le rapport des commissaires ‹U°Uº• w°ËbM± d¥dI¢ ¡UC∑Æô«
aux comptes sont communiqués aux w≠Ë ◊ËdA∞« Vº• ¡UØdA∞« v∞≈
associés dans les conditions et délais .ÁU≤œ√ …œb∫L∞« ‰U§ü«
déterminés ci-dessous. Toute délibéra-
tion prise en violation des dispositions
du présent alinéa peut être annulée.
Toute clause contraire aux dispositions Ác≥ ÂUJ•_ n∞Uª± ◊d® qØ d∂∑F¥Ë
du présent article est réputée non écrite. .sJ¥ r∞ ÊQØ …œUL∞«
Art. 585– Tout associé a le droit : : w≠ o∫∞« p¥d® qJ∞ :585 …œUL∞«
Art. 586– Toutes modifications dans q¥bF¢ Í√ ‰Uîœ≈ “uπ¥ ô :586 …œUL∞«
les statuts sauf stipulation contraire, WI≠«uL° ô≈ wßUß_« Êu≤UI∞« vK´
sont décidées à la majorité des asso- ŸU°¸√ q∏L¢ w∑∞« ¡UØdA∞« WO∂K¨√
ciés représentant les trois-quarts du bI´ iI¥ r∞ U± WØdA∞« ‰ULß√¸
capital social. Toutefois, en aucun cas, ô t≤« dO¨ .p∞– ·öî fOßQ∑∞«
la majorité ne peut obliger un des ÂeK¢ Ê√ WO∂K¨ú∞ ‰U• Í√ w≠ sJL¥
associés à augmenter sa part sociale. ”√¸ w≠ t∑B• …œU¥e° ¡UØdA∞« b•√
.WØdA∞« ‰U±
Art 587 – Sauf en cas de cession de hB• W∞U•≈ W∞U• «b´ U± :587 …œUL∞«
parts à un tiers, les décisions des ‹«¸«dÆ ÊuJ¢ Ê√ Vπ¥ dOGK∞
assemblées extraordinaires doivent WÆu∂º± W¥œUF∞« dO¨ ‹UOFLπ∞«
être précédées d’un rapport établi par s´ bL∑F± dO∂î Á¸d∫¥ d¥dI∑°
un expert agréé sur la situation de la .WØdA∞« l{Ë
société.
371
Code de commerce Art. 589 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
372
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 590 bis 2
Art 590 – Le nombre des associés œb´ “ËUπ∑¥ Ê√ ⁄uº¥ ô :590 …œUL∞«
d’une société à responsabilité limitée WO∞ËRº± ‹«– WØd® w≠ ¡UØdA∞«
ne peut être supérieur à vingt. Si la «–≈Ë .UJ¥d® s¥dA´ …œËb∫±
société vient à comprendre plus de d∏Ø√ vK´ WKL∑A± WØdA∞« X∫∂Å√
vingt associés, elle doit, dans le délai UNK¥u∫¢ V§Ë UJ¥d® s¥dA´ s±
d’un an, être transformée en société WMß q§√ w≠ WL≥Uº± WØd® v∞≈
par actions. À défaut, elle est dissoute, WØdA∞« q∫M¢ p∞– Âb´ bM´Ë .…b•«Ë
à moins que, pendant ledit délai, le pK¢ w≠ ¡UØdA∞« œb´ `∂B¥ r∞ U±
nombre des associés ne soit devenu s¥dAF∞ U¥ËUº± s±e∞« s± …d∑H∞«
égal ou inférieur à vingt. .qÆ√ Ë√ UJ¥d®
Art 590 bis 1 – (Ord n° 96-27 du 9 -96 rƸ d±_« ( : 1 ¸dJ± 590 …œUL∞«
décembre 1996) En cas de réunion en ô )1996 d∂Lº¥œ 09 w≠ Œ¸RL∞« 27
une seule main de toutes les parts Êu≤UI∞« s± 441 …œUL∞« ÂUJ•√ o∂D¢
d’une société à responsabilité limitée, wzUCI∞« q∫∞U° WIKF∑L∞«Ë w≤bL∞«
les dispositions de l’article 441 du WØd® hB• qØ ŸUL∑§≈ W∞U• w≠
code civil relatives à la dissolution .…b•«Ë b¥ w≠ …œËb∫± WO∞ËRº± ‹«–
judiciaire ne sont pas applicables.
Art 590 bis 2 – (Ord n° 96-27 du 9 27-96 rƸ d±_«( : 2 ¸dJ± 590 …œUL∞«
décembre 1996) Une personne physique “uπ¥ ô )1996 d∂Lº¥œ 09 w≠ Œ¸RL∞«
ne peut être associé unique que d’une «bO•Ë UJ¥d® ÊuJ¥ Ê√ wFO∂© hªA∞
seule société à responsabilité limitée. WO∞ËRº± ‹«– …b•«Ë WØd® w≠ ô≈
Une société à responsabilité limitée ne ‹«– WØdA∞ “uπ¥ ôË .…œËb∫±
peut avoir pour associé unique une autre p¥dAØ UN∞ ÊuJ¥ Ê√ …œËb∫± WO∞ËRº±
société à responsabilité limitée com- WO∞ËRº± ‹«– Èdî√ WØd® bO•Ë
posée d’une seule personne. .b•«Ë hª® s± W≤u Ò J± …œËb∫±
374
Code de commerce Art. 594 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Le nombre des associés ne peut être qÆ√ ¡UØdA∞« œb´ qI¥ Ê√ sJL¥ ôË
inférieur à sept (07). .)7( WF∂ß s´
même délai, la société n’ait été trans- .dî¬ qJ® ‹«– WØd®
formée en société d’une autre forme.
À défaut, tout intéressé peut demander wMF± qJ∞ “uπ¥ ,p∞– »UO¨ w≠Ë
en justice la dissolution de la société, q∫° UOzUCÆ W∂∞UDL∞« ,d±_U°
après avoir mis les représentants de W¥uº∑° UNOK∏L± ¸«c≤≈ bF° WØdA∞«
celle-ci en demeure de régulariser la .WOF{u∞«
situation.
L’action est éteinte lorsque cette cause q∫∞« V∂ß ‰«Ëe° ,Èu´b∞« wCIM¢
de dissolution a cessé d’exister le jour WLJ∫L∞« tO≠ Y∂¢ Íc∞« ÂuO∞« w≠
où le tribunal statue sur le fond en pre- .UOz«b∑°« Ÿu{uL∞« w≠
mière instance.
Les fondateurs publient sous leur res- rN∑O∞ËRº± X∫¢ ÊuºßRL∞« dAM¥
ponsabilité une notice dans les condi- s´ …œb∫L∞« ◊ËdA∞« Vº• U≤ö´≈
376
Code de commerce Art. 597 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
377
Code de commerce Art. 598 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Sur présentation des bulletins de sous- r¥bI¢ vK´ ¡UM° o£uL∞« bØR¥
cription, le notaire affirme dans l’acte bIF∞« ÊuLC± w≠ ,»U∑∑Øô« ‹UÆUD°
qu’il dresse que le montant des verse- ‹UF≠b∞« mK∂± Ê√ ,Á¸d∫¥ Íc∞«
ments déclarés par les fondateurs est o°UD¥ sOºßRL∞« s± UN° ÕdBL∞«
conforme à celui des sommes dépo- t¥b¥ sO° U±≈ W´œuL∞« m∞U∂L∞« ¸«bI±
sées soit entre ses mains, soit auprès WK≥RL∞« WO∞UL∞« ‹UºßRL∞« Èb∞ Ë√
des banques et institutions financières .U≤u≤UÆ
légalement habilitées.
est entièrement souscrit et que les rNß_« mK∂± Ê√Ë ,U±UL¢ t° V∑∑J±
actions sont libérées du montant exi- w≠ UN¥√¸ Íb∂¢Ë .l≠b∞« o∫∑º±
gible. Elle se prononce sur l’adoption wßUß_« Êu≤UI∞« vK´ WÆœUBL∞«
des statuts qui ne peuvent être modi- ¡«¸¬ ŸUL§S° ô≈ q¥bF∑∞« q∂I¥ ô Íc∞«
fiés qu’à l’unanimité de tous les sOLzUI∞« sOF¢Ë ,sO∂∑∑JL∞« lOL§
souscripteurs, nomme les premiers fKπ± ¡UC´√ Ë√ sO∞Ë_« …¸«œùU°
administrateurs ou membres du s± d∏Ø√ Ë√ b•«Ë sOF¢Ë W∂Æ«dL∞«
conseil de surveillance, désigne un ou Ê√ Vπ¥ ULØ .‹U°Uº∫∞« w°ËbM±
plusieurs commissaires aux comptes. ’Uª∞« WºKπ∞« dC∫± sLC∑¥
Le procès-verbal de la séance de l’as- ‹U∂£≈ ,¡UC∑Æô« bM´ WOFLπ∞U°
semblée constate, s’il y a lieu, l’accep- ¡UC´√ Ë√ …¸«œùU° sOLzUI∞« ‰u∂Æ
tation de leurs fonctions par les admi- w°ËbM±Ë W∂Æ«dL∞« fKπ±
nistrateurs ou membres du conseil de .rNHzU™Ë ‹U°Uº∫∞«
surveillance et par les commissaires
aux comptes.
Les commissaires aux apports ap- ,WOMOF∞« hB∫∞« WLOÆ d¥bI¢ lI¥
précient, sous leur responsabilité, la hB∫∞« w°ËbM± WO∞ËRº± vK´
valeur des apports en nature. Le rap- eØdL∞« Èb∞ ŸœuL∞« d¥dI∑∞« l{u¥Ë
port déposé au centre national du Êu≤UI∞« l± ͸Uπ∑∞« qπºK∞ wM©u∞«
registre de commerce avec les statuts, sO∂∑∑JL∞« ·dB¢ X∫¢ wßUß_«
379
Code de commerce Art. 602 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Si la société n’est pas constituée dans W∑ß q§√ w≠ WØdA∞« fßR¢ r∞ «–≈Ë
le délai de six mois, à compter du ŸËdA± Ÿ«b¥≈ a¥¸U¢ s± ¡«b∑°« dN®√
dépôt du projet de statut au centre wM©u∞« eØdL∞U° wßUß_« Êu≤UI∞«
national du registre de commerce, tout Ê√ V∑∑J± qJ∞ “U§ ,͸Uπ∑∞« qπºK∞
souscripteur peut demander en justice qOØË sOOF∑° ¡UCI∞« ÂU±√ V∞UD¥
la nomination d’un mandataire chargé UN¢œU´ù ‰«u±_« V∫º° nKJ¥
de retirer les fonds pour les restituer n¥¸UB± rBî bF° sO∂∑∑JLK∞
aux souscripteurs sous déduction des .l¥“u∑∞«
frais de répartition.
re. Il y est procédé au vu d’un rapport «c≥ r∑¥Ë .WOMOF∞« hB∫∞« d¥bI¢
annexé aux statuts et établi, sous sa o∫K± d¥bI¢ vK´ ¡UM° d¥bI∑∞«
responsabilité, par un commissaire »ËbM± ÁbF¥ wßUß_« Êu≤UI∞U°
aux apports. .t∑O∞ËRº± X∫¢ hB∫∞«
383
Code de commerce Art. 610 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
En cas de fusion, le nombre total des œbF∞« l≠¸ “uπ¥ ,Z±b∞« W∞U• w≠Ë
administrateurs peut être élevé au œbF∞« v∞≈ …¸«œùU° sOLzUIK∞ q±UJ∞«
nombre total des administrateurs en …¸«œùU° sOLzUIK∞ q±UJ∞«
fonction depuis plus de six mois sans dN®√ W∑ß s± d∏Ø√ cM± sO߸ULL∞«
pouvoir être supérieur à vingt-quatre. )24( s¥dA´Ë l°¸√ “ËUπ¢ ÊËœ
.«uC´
Une personne morale peut être nom- ULzUÆ ,ÍuMF± hª® sOOF¢ “uπ¥Ë
mée administrateur dans plusieurs Ác≥ w≠Ë ‹UØd® …b´ w≠ …¸«œùU°
sociétés. Dans ce cas, les dispositions ‰Ë_« lDIL∞« ÂUJ•√ o∂D¢ ô W∞U∫∞«
de l’alinéa 1er ne sont pas applicables ’Uª®ú∞ sOLz«b∞« sOK∏LL∞« vK´
aux représentants permanents des per- .sO¥uMFL∞«
sonnes morales. Lors de sa nomina- ¸UO∑î« tMOOF¢ bM´ tOK´ Vπ¥Ë
tion, elle est tenue de désigner un ◊ËdA∞« fHM∞ lCª¥ rz«œ q∏L±
représentant permanent qui est soumis fH≤ qL∫∑¥Ë ‹U∂§«u∞«Ë
aux mêmes conditions et obligations ULØ WOz«eπ∞«Ë WO≤bL∞« ‹UO∞ËRºL∞«
et encourt les mêmes responsabilités ,’Uª∞« tLßU° …¸«œùU° ULzUÆ ÊUØ u∞
civiles et pénales que s’il était ad- WO∞ËRºL∞U° ”UºL∞« ÊËœ
ministrateur en son nom propre, sans Íc∞« ÍuMFL∞« hªAK∞ WOM±UC∑∞«
préjudice de la responsabilité solidaire .tK∏L¥
de la personne morale qu’il représente.
Lorsque le nombre des administrateurs qÆ√ …¸«œùU° sOLzUI∞« œb´ `∂Å√ «–≈
est devenu inférieur au minimum légal, vK´ V§Ë w≤u≤UI∞« v≤œ_« b∫∞« s±
les administrateurs restants doivent Ê√ sOÆU∂∞« …¸«œùU° sOLzUI∞«
convoquer immédiatement l’assemblée W±UF∞« WOFLπ∞« «¸u≠ «Ë´b∑º¥
ordinaire en vue de compléter l’effectif œb´ ÂUL¢≈ bBÆ œUIF≤ö∞ W¥œUF∞«
du conseil. .fKπL∞« ¡UC´√
Lorsque le nombre des administrateurs qÆ√ …¸«œùU° sOLzUI∞« œb´ `∂Å√ «–≈Ë
est devenu inférieur su minimum statu- w≠ tOK´ ’uBML∞« v≤œ_« b∫∞« s±
taire sans toutefois être inférieur au mini- s´ qI¥ Ê√ ÊËœ wßUß_« Êu≤UI∞«
mum légal, le conseil d’administration vK´ V§Ë ,w≤u≤UI∞« v≤œ_« b∫∞«
doit procéder à des nominations à titre w≠ vFº¥ Ê√ …¸«œù« fKπ±
provisoire en vue de compléter son effec- œbF∞« ÂUL¢≈ bBÆ W∑ÆRL∞« ‹UMOOF∑∞«
tif dans le délai de trois mois à compter ÂuO∞« s± ¡«b∑°≈ dN®√ W£ö£ q§√ w≠
du jour où se produit la vacance. .¸uGA∞« tO≠ lÆË Íc∞«
387
Code de commerce Art. 618 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Ces actions sont affectées en totalité à ÊULC∞ UNKLØQ° rNß_« Ác≥ hBª¢
la garantie de tous les actes de la ges- UNO≠ UL° ,dOOº∑∞« ‰UL´√ lOL§
388
Code de commerce Art. 622 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
tion, même de ceux qui seraient exclu- sOLzUI∞« b•Q° WÅUª∞« ‰UL´_«
sivement personnels à l’un des admi- ·dB∑K∞ WK°UÆ dO¨ w≥Ë ,…¸«œùU°
nistrateurs. Elles sont inaliénables. .UNO≠
Les dispositions des statuts limitant Êu≤UI∞« ÂUJ•Q° dOG∞« vK´ Z∑∫¥ ô
les pouvoirs du conseil d’administra- ‹UO•öÅ s± b∫¢ w∑∞« wßUß_«
tion sont inopposables aux tiers. .…¸«œù« fKπ±
société. .Áœb∫¥
Par dérogation aux dispositions des Áö´√ ,4Ë 2 sOFDIL∞« ÂUJ•_ U≠öîË
alinéas 2 et 4 ci-dessus, le président du fKπ± fOzd∞ Ê–R¥ Ê√ “uπ¥
conseil d’administration ou le direc- ¡UD´S° ÂUF∞« d¥bL∞« Ë√ …¸«œù«
teur général peut être autorisé à donner Ë√ WO©UO∑•ù« ‹U≤ULC∞« Ë√ ‹ôUHJ∞«
à l’égard des administrations fiscales WOzU∂π∞« …¸«œû∞ ‹U≤ULC∞«
et douanières des cautions, avals ou Ë√ mK∂L∞« b¥b∫¢ ÊËœ WOØdLπ∞«Ë
garanties sans limite de montant et de .…bL∞«
durée.
L’opposabilité aux tiers débute à partir ¡«b∑°≈ dOG∞« vK´ UN° ÃUπ∑•ô« √b∂¥Ë
de cette publication. .dAM∞« a¥¸U¢ s±
S’il doit s’effectuer en dehors de cette Ác≥ øUî w≠ tKI≤ ¸dI¢ «–≈ U±√
ville, la décision appartient à l’assem- s± ÊuJ¥ ¸«dI∞« ÊS≠ ,WM¥bL∞«
blée générale ordinaire. .W¥œUF∞« W±UF∞« WOFLπ∞« ’UB∑î«
392
Code de commerce Art. 628 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Toute clause contraire est réputée non r∞ ÊQØ n∞Uª± ◊d® qØ d∂∑F¥Ë
écrite. .sJ¥
Sauf dispositions contraires des sta- bM´ WºKπ∞« fOz¸ ‹uÅ `§d¥Ë
tuts, la voix du président de séance est vK´ hM¥ r∞ U± ‹«uÅ_« ‰œUF¢
prépondérante en cas de partage. .wßUß_« Êu≤UI∞« w≠ p∞– ·öî
Les dispositions qui précèdent ne sont vK´ dØc∞« WH≤ü« ÂUJ•_« Ídº¢ ôË
pas applicables aux conventions nor- ‰ËUM∑¢ w∑∞« W¥œUF∞« ‹UOÆUH¢ô«
males portant sur les opérations de la dE∫¥Ë .UNMzU°“ l± WØdA∞« ‹UOKL´
société avec les clients. À peine de vK´ oKDL∞« ÊöD∂∞« WKzU© X∫¢
nullité absolue du contrat, il est inter- «ËbIF¥ Ê√ WØdA∞« …¸«œS° sOLzUI∞«
dit aux administrateurs d’une société Èb∞ U{ËdÆ Áu§u∞« s± t§Ë Í√ vK´
de contracter, sous quelque forme que `∑≠ vK´ UNM± «uKB∫¥ Ê√ Ë√ WØdA∞«
ce soit, des emprunts auprès de la Ë√ ·uAJL∞« vK´ rN∞ ¸U§ »Uº•
société, de se faire consentir par elle Ê√ rNOK´ dE∫¥ ULØ ,Èdî√ WI¥dD°
un découvert en compte courant ou UM±U{ Ë√ öOHØ UNM± «uKFπ¥
autrement ainsi que de faire cautionner dOG∞« ÁUπ¢ rN¢U±«e∑∞ô UO©UO∑•«
ou avaliser par elle, leurs engagements «u±bI¥ Ê√ ‹U°Uº∫∞« w°ËbM± vK´Ë
envers des tiers. Les commissaires aux s´ UÅUî «d¥dI¢ W±UF∞« WOFLπK∞
comptes présentent à l’assemblée .fKπL∞« UN° hî¸ w∑∞« ‹UOÆUH¢ô«
générale un rapport spécial sur les
conventions autorisées par le conseil.
394
Code de commerce Art. 630 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
L’action en nullité se prescrit par trois Àö£ ¸ËdL° ÊöD∂∞« Èu´œ ÂœUI∑¢Ë
ans, à compter de la date de la conven- ,WOÆUH¢ô« a¥¸U¢ s± ¡«b∑°« ‹«uMß
tion. Toutefois, si la convention a été ,WOÆUH¢ô« ¡UHî≈ W∞U• w≠ t≤√ dO¨
dissimulée, le point de départ du délai ÂuO∞« v∞≈ q§R¢ ÂœUI∑∞« …b± ÊS≠
de la prescription est reporté au jour .WOÆUH¢ô« Ác≥ nAØ tO≠ r¢ Íc∞«
où elle a été révélée.
396
Code de commerce Art. 633 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Toute décision contraire est nulle. .p∞c∞ n∞Uª± ¸«dÆ qØ ö©U° d∂∑F¥
Le montant de celle-ci est porté aux nO∞UJ¢ vK´ mK∂L∞« «c≥ bOI¥Ë
charges d’exploitation. .‰öG∑ßô«
Sous réserve des pouvoirs que la loi WFß«u∞« ‹UDKº∞U° fOzd∞« l∑L∑¥
attribue expressément aux assemblées qØ w≠ WØdA∞« rßU° ·dB∑K∞
d’actionnaires ainsi que des pouvoirs w∑∞« ‹UDKº∞« …U´«d± l± ·ËdE∞«
qu’elle réserve de façon spéciale au ‹UOFLπ∞ W•«dÅ Êu≤UI∞« UN∞uª¥
conseil d’administration, et dans la ‹UDKº∞« «cØË sOL≥UºL∞«
limite de l’objet social, le président est fKπL∞ WÅUî WOHOJ° WBBªL∞«
investi des pouvoirs les plus étendus .WØdA∞« Ÿu{u± œËb• w≠Ë …¸«œù«
pour agir en toutes circonstances au
nom de la société.
Dans les rapports avec les tiers, la ÊuJ¢ ,dOG∞« l± UN¢UÆö´ w≠Ë
société est engagée même par les actes fOz¸ ‰UL´Q° v∑• W±e∑K± WØdA∞«
du président du conseil d’administra- Ÿu{uL∞ WF°U∑∞« dO¨ …¸«œù« fKπ±
tion qui ne relèvent pas de l’objet ÊUØ dOG∞« Ê√ X∂∏¥ r∞ U± WØdA∞«
social, à moins qu’elle ne prouve que Ÿu{uL∞« «c≥ “ËUπ∑¥ ‰LF∞« Ê√ rKF¥
399
Code de commerce Art. 639 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
le tiers savait que l’acte dépassait cet ,·ËdEK∞ «dE≤ tK≥Uπ¢ tMJL¥ ô Ë√
objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer Êu≤UI∞« dA≤ ÊuØ œUF∂∑ß« l±
compte tenu des circonstances, étant Ác≥ fOßQ∑∞ Áb•Ë wHJ¥ wßUß_«
exclu que la seule publication des sta- .WMO∂∞«
tuts suffise à constituer cette preuve.
Les dispositions des statuts ou les Êu≤UI∞« ÂUJ•Q° dOG∞« vK´ Z∑∫¥ ô
décisions du conseil d’administration …¸«œù« fKπ± ‹«¸«dÆ Ë√ wßUß_«
limitant ses pouvoirs, sont inoppo- .‹UDKº∞« ÁcN∞ …œb∫L∞«
sables aux tiers.
L’introduction dans les statuts de cette dO¨ W±UF∞« WOFLπ∞« ¸dI¢ Ê√ sJL¥
stipulation ou sa suppression, peut être 븜≈ WØdA∞« œu§Ë ¡UM£√ W¥œUF∞«
décidée par l’assemblée générale Ë√ wßUß_« Êu≤UI∞« w≠ ◊dA∞« «c≥
extraordinaire au cours de l’existence .tzUG∞≈
de la société.
401
Code de commerce Art. 643 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Au cas où l’intéressé était lié par un d±_U° wMFL∞« ◊U∂¢¸« W∞U• w≠Ë
contrat de travail, la révocation de ses t∑¥uC´ s± Áb¥dπ¢ ÊS≠ ,qL´ bIF°
fonctions de membre du directoire tM´ V¢d∑¥ ô s¥d¥bL∞« fKπL°
n’entraîne pas la résiliation de ce W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë .qLF∞« bI´ aº≠
contrat de travail. Dans ce cas, il est wKÅ_« tKL´ VBM± w≠ t§U±œ≈ œUF¥
réintégré dans son emploi initial ou .q£UL± qL´ VBM± w≠ Ë√
dans un emploi équivalent.
402
Code de commerce Art. 648 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Il les exerce dans les limites de l’objet œËb• w≠ ‹UDKº∞« Ác≥ ”¸UL¥Ë
social et sous réserve de ceux expres- ‹UDKº∞« …U´«d± l± WØdA∞« Ÿu{u±
sément attribués par la loi au conseil W•«dÅ Êu≤UI∞« UN∞uª¥ w∑∞«
de surveillance et aux assemblées ‹UOFL§Ë W∂Æ«dL∞« fKπL∞
d’actionnaires. .sOL≥UºL∞«
403
Code de commerce Art. 649 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Les dispositions des statuts limitant Êu≤UI∞« ÂUJ•Q° dOG∞« vK´ Z∑∫¥ ô
les pouvoirs du directoire sont inoppo- fKπ± ‹UDKß œb∫¢ w∑∞« wßUß_«
sables aux tiers. .s¥d¥bL∞«
Toutefois, les statuts peuvent habiliter Êu≤UI∞« q≥R¥ Ê√ “uπ¥ t≤√ dO¨
le conseil de surveillance à attribuer le `ML∞ W∂Æ«dL∞« fKπ± wßUß_«
même pouvoir de représentation à un …b´ Ë√ uCF∞ qO∏L∑∞« WDKß fH≤
ou plusieurs autres membres du direc- .s¥d¥bL∞« fKπ± w≠ s¥dî¬ ¡UC´√
toire.
Les dispositions des statuts limitant le Êu≤UI∞« ÂUJ•Q° dOG∞« vK´ Z∑∫¥ ô
pouvoir de représentation des qO∏L¢ WDKß œb∫¢ w∑∞« wßUß_«
membres du directoire sont inoppo- .WØdA∞« fKπ± ¡UC´√
sables aux tiers.
405
Code de commerce Art. 655 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Les dispositions de l’alinéa premier ci- vK´ o°Uº∞« lDIL∞« ÂUJ•√ o∂D¢ ôË
dessus ne sont pas applicables aux ’Uª®ú∞ sOLz«b∞« sOK∏LL∞«
représentants permanents des per- .sO¥uMFL∞«
sonnes morales.
par décès ou par démission d’un ou sO° ,W∂Æ«dL∞« fKπL∞ “uπ¥ )1993
plusieurs sièges de membres de w≠ vFº¥ Ê√ ,sO∑±U´ sO∑ºK§
conseil de surveillance, ce conseil W∞U• w≠ p∞–Ë ,W∑ÆRL∞« ‹UMOOF∑∞«
peut, entre deux (2) assemblées géné- d∏Ø√ Ë√ b•«Ë uC´ VBM± ¸uG®
rales, procéder à des nominations à .W∞UI∑ß« Ë√ …U≠Ë d£≈
titre provisoire.
auxquelles une des personnes visées à dO¨ …¸uB° bIF¢ w∑∞« ‹UOÆUH¢ô«
l’alinéa précédent est indirectement ¸UAL∞« ’Uª®_« b•√ l± …d®U∂±
intéressée ou dans lesquelles elle trai- w∑∞« Ë√ o°Uº∞« lDIL∞« w≠ rNO∞≈
te avec la société par personne inter- ‰öî s± WØdA∞« l± UNO≠ q±UF∑¥
posée. .¡UDßË ’Uª®√
Toute convention intervenant sans res- …U´«d± ÊËœ Âd∂¢ WOÆUH¢« qØ bF¢
pect des conditions susvisées est frap- WK©U° Áö´√ …¸uØcL∞« ◊ËdA∞«
pée de nullité absolue. .UIKD± U≤öD°
fois, augmenter les engagements des ÁcN∞ “uπ¥ ô p∞– l±Ë .sJ¥ r∞
actionnaires, sous réserve des opéra- ‹U±«e∑∞« s± l≠d¢ Ê√ …dOî_«
tions résultant d’un regroupement ‹UOKLF∞« «b´ U± ,sOL≥UºL∞«
d’actions régulièrement effectué. XL¢ w∑∞« rNß_« lLπ¢ s´ Wπ¢UM∞«
.WLE∑M± WHB°
Elle ne délibère valablement que si les œb´ ÊUØ «–≈ ô≈ UN∞Ë«b¢ `B¥ ôË
actionnaires présents ou représentés ,sOK∏LL∞« Ë√ s¥d{U∫∞« sOL≥UºL∞«
possèdent au moins, sur première s± qÆ_« vK´ nBM∞« ÊuJKL¥
convocation, la moitié et, sur deuxiè- l°¸ vK´Ë v∞Ë_« …u´b∞« w≠ rNß_«
me convocation, le quart des actions X¥uB∑∞« w≠ o∫∞« ‹«– rNß_«
ayant le droit de vote. À défaut de ce qL∑J¥ r∞ «–S≠ .WO≤U∏∞« …u´b∞« ¡UM£√
dernier quorum, la deuxième assem- qO§Q¢ “U§ ,dOî_« »UBM∞« «c≥
blée peut être prorogée à une date s¥dN® v∞≈ WO≤U∏∞« WOFLπ∞« ŸUL∑§«
postérieure de deux mois au plus à UNzU´b∑ß« Âu¥ s± p∞–Ë d∏Ø_« vK´
celle à laquelle elle avait été convo- »uKDL∞« »UBM∞« ¡UI° l± ŸUL∑§ö∞
quée, le quorum exigible étant tou- .ULz«œ l°d∞« u≥
jours le quart.
Elle statue à la majorité des deux tiers ÷dF¥ U±O≠ W±UF∞« WOFLπ∞« Y∂¢Ë
des voix exprimées; dans le cas où il d∂FL∞« ‹«uÅ_« w∏K£ WO∂K¨Q° UNOK´
est procédé à un scrutin, il n’est pas ‚«¸Ë_« cîR¢ ô t≤√ vK´ ,UNM´
tenu compte des bulletins blancs. X¥d§√ U± «–≈ ¸U∂∑´ô« sOF° ¡UCO∂∞«
.Ÿ«d∑Æô« o¥d© s´ WOKLF∞«
relatent, dans leur rapport, l’accom- UI∂© rNO∞≈ ‹bMß√ w∑∞« WLNL∞«
plissement de la mission qui leur est .)4 ¸dJ± 715( …œULK∞
dévolue par l’article 715 bis 4.
6° s’il s’agit de l’assemblée générale WOFLπ∞U° oKF∑¥ d±_« ÊUØ «–≈ U±√ - 6
ordinaire, le tableau de comptes des ‰Ëb§ dØc¥ Ê√ VπO≠ ,W¥œUF∞« W±UF∞«
résultats, les documents de synthèse, ozU£u∞«Ë ZzU∑M∞« ‹U°Uº•
419
Code de commerce Art. 679 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
7° s’il s’agit d’une assemblée générale W±U´ WOFLπ° oKF∑¥ d±_« ÊUØ «–≈ - 7
extraordinaire, le rapport des commis- w°ËbM± d¥dI¢ ,W¥œU´ dO¨
saires aux comptes qui sera, le cas WOFLπ∞« v∞≈ ÂbI¥ Íc∞« ‹U°Uº∫∞«
échéant, présenté à l’assemblée. .¡UC∑Æô« bM´
1° les nom, prénom usuel et domicile œb´Ë t∂I∞Ë d{U• r≥Uº± qØ rß« -1
de chaque actionnaire présent, le ,UNJKL¥ w∑∞« rNß_«
421
Code de commerce Art. 682 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
articles 677, 678 et 680 appartient éga- œ«uL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞« ozU£u∞«
lement à chacun des copropriétaires s± b•«Ë qØ v∞≈ 680Ë ,678 ,677
d’actions indivises, au nu-propriétaire W´UAL∞« rNßú∞ ¡UØdA∞« sOJ∞UL∞«
et à l’usufruitier d’actions. .rNß_U° lH∑ML∞«Ë W∂Æd∞« p∞U± v∞≈Ë
Toute clause contraire est réputée non ÊQØ p∞c∞ n∞Uª± ◊d® qØ d∂∑F¥Ë
écrite. .sJ¥ r∞
actionnaire dispose dans les assem- U≥“u∫¥ w∑∞« ‹«uÅ_« œb´ wßUß_«
blées, sous la condition que cette limi- Ê√ ◊dA° ,‹UOFLπ∞« w≠ r≥Uº± qØ
tation soit imposée à toutes les actions lOL§ vK´ b¥b∫∑∞« «c≥ ÷dH¥
sans distinction de catégories. .Èdî√ s´ Wµ≠ eOOL¢ ÊËœ rNß_«
Art. 686– Abrogé ( Ord n° 96-27 du rƸ d±_« V§uL°( …UGK± : 686 …œUL∞«
09 Décembre 1996) )1996 d∂Lº¥œ 09 w≠ Œ¸RL∞« 27-96
sion, soit par apport en nature, soit par q¥u∫∑° U±≈Ë WOMO´ hB• s± ÂbI¥
conversion d’obligations avec ou sans .UN≤Ëb° Ë√ ‹«“UO∑±U° ‹«bMº∞«
privilèges.
Est réputée non écrite toute clause sta- œ¸Ë ◊d® qØ ,sJ¥ r∞ ÊQØ d∂∑F¥Ë
tutaire conférant au conseil d’adminis- fKπ± ‰uª¥ wßUß_« Êu≤UI∞« w≠
tration ou au directoire, selon le cas, le Vº• ,s¥d¥bL∞« fKπ± Ë√ …¸«œù«
pouvoir de décider l’augmentation du ”√¸ …œU¥“ d¥dI¢ WDKß ,W∞U∫∞«
capital. .‰UL∞«
Ce délai ne s’applique pas aux aug- ”√¸ ‹«œU¥“ vK´ q§_« «c≥ o∂D¥ ô
mentations de capital à réaliser par WDß«u° UNIOI∫¢ sJL¥ w∑∞« ‰UL∞«
conversion d’obligations en actions ou r¥bI¢ Ë√ rNß√ v∞≈ ‹«bMº∞« q¥u∫¢
représentations de bon de souscrip- vK´ p∞cØ o∂D¥ ôË ,»U∑∑Øô« bMß
tion, ni aux segmentations complé- WBBªL∞« WOKOLJ∑∞« ‹«œU¥e∞«
mentaires réservées aux obligataires «Ë¸U∑î« s¥c∞« ‹«bMº∞« »U∫Å_
qui auront opté pour la conversion ou ‹«bMß »U∫Å√ Ë√ ,q¥u∫∑∞«
aux titulaires de bons de souscription «u߸U± bÆ Êu≤uJ¥ s¥c∞« »U∑∑Øô«
426
Code de commerce Art. 694 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Ce délai ne s’applique pas non plus ‹«œU¥“ vK´ q§_« «c≥ o∂D¥ ô ULØ
aux augmentations de capital en Wπ¢UM∞«Ë «bI≤ W±bIL∞« ‰UL∞« ”√¸
numéraires résultant de la souscription bF° U≥¸«bÅ≈ r¢ rNß√ »U∑∑Ø« s´
d’actions émises à la suite des levées .¸UO∑îô« o• ‰«Ë“
d’option.
Toute clause contraire est réputée non ÊQØ p∞c∞ n∞Uª± ◊d® qØ d∂∑F¥Ë
écrite. .sJ¥ r∞
Art. 695– (Décret législatif n° 93-08 rƸ wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«( :695 …œUL∞«
du 25 avril 1993) Si certains action- «–≈ )1993 q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93
naires n’ont pas souscrit les actions w≠ sOL≥UºL∞« iF° V∑∑J¥ r∞
auxquelles ils avaient droit, à titre irré- »U∑∑Øô« o• rN∞ ÊUØ w∑∞« rNß_«
ductible, les actions ainsi rendues dis- ,iOHª∑K∞ q°UÆ dO¨ ”Uß√ vK´ UNO≠
ponibles sont attribuées aux action- vK´ …d≠u∑± `∂B¢ w∑∞« rNß_« ÊS≠
naires qui auront souscrit, à titre s¥c∞« sOL≥UºLK∞ `ML¢ qJA∞« «c≥
réductible, un nombre d’actions supé- iOHª∑K∞ q°UÆ ”Uß√ vK´ «u∂∑∑Ø«
rieur à celui qu’ils pouvaient souscrire œbF∞« s´ b¥e¢ rNß_« s± œb´ w≠
à titre préférentiel, proportionnelle- vK´ tO≠ »U∑∑Øö∞ ÊuFOD∑º¥ Íc∞«
ment aux droits de souscription dont ‚uI• W∂ºM° q{UH∑∞« ”Uß√
ils disposent et en tout état de cause, œËb• w≠ ,UNOK´ s¥ezU∫∞« »U∑∑Øô«
dans la limite de leurs demandes. .‰U• Í√ vK´ rN¢U∂K©
428
Code de commerce Art. 698 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
2° pour les sociétés dont les actions ÊuJ¢ w∑∞« ‹UØdAK∞ W∂ºM∞U° -2
sont inscrites à la cote officielle de la wLßd∞« dFº∞« w≠ WKπº± UNLNß√
bourse des valeurs, le prix d’émission dFß ÊuJ¥ ,WO∞UL∞« ‚«¸Ë_« WŸu∂∞
est au moins égal à la moyenne des ‰bFL∞ U¥ËUº± qÆ_« vK´ ¸«bÅù«
cours constatée pour ces actions pen- …b± rNß_« Ác≥ UNII∫¢ w∑∞« ¸UFß_«
dant vingt jours consécutifs choisis s± …¸U∑ª±Ë WO∞U∑∑± U±u¥ s¥dA´
parmi les quarante qui précède le jour ÂuO∞ WI°Uº∞« U±u¥ sOF°¸_« sO°
du début de l’émission après correc- «c≥ `O∫B¢ bF° ¸«bÅù« W¥«b°
tion de cette moyenne pour tenir a¥¸U¢ ·ö∑î« …U´«dL∞ ‰bFL∞«
compte de la différence de la date de .ŸUH∑≤ô«
jouissance;
3° pour les sociétés autres que celles pK¢ dO¨ ‹UØdAK∞ W∂ºM∞U° U±√ -3
visées au 2° ci-dessus le prix d’émis- ,Áö´√ 2 …dIH∞« w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞«
sion est au moins égal soit à la part de qÆ_« vK´ ¸«bÅù« dFß ÊuJO≠
capitaux propres par actions tel qu’il ‰«u±_« ”˃¸ WB∫∞ U±≈ U¥ËUº±
résulte du dernier bilan approuvé à la WO≤«eO± dî¬ s´ rNß_U° WÅUª∞«
date d’émission, soit à un prix fixé à U±≈Ë ,¸«bÅù« a¥¸U¢ w≠ UNOK´ o≠«u±
dire d’expert désigné en justice à la ¡UCI∞« tMOF¥ dO∂î Áœb∫¥ dFº∞
demande du conseil d’administration Ë√ …¸«œù« fKπ± VK© vK´ ¡UM°
ou du directoire. .s¥d¥bL∞« fKπ±
Le prix d’émission des actions nou- ,W¥œUF∞« dO¨ W±UF∞« WOFLπ∞« œb∫¢
velles ou les conditions de fixation de Ë√ …¸«œù« fKπ± d¥dI¢ vK´ ¡UM°
ce prix sont déterminés par l’assem- d¥dI¢ vK´ ¡UM°Ë s¥d¥bL∞« fKπ±
blée générale extraordinaire sur le rap- dFß ,‹U°Uº∫∞« »ËbM± s± ’Uî
port du conseil d’administration ou du ◊Ëd®Ë …b¥bπ∞« rNß_« ¸«bÅ≈
directoire et sur rapport spécial du .dFº∞« «c≥ b¥b∫¢
commissaire aux comptes.
Ce délai se trouve clos par anticipation q§_« q∂Æ »U∑∑Øô« q§√ qHI¥Ë
dès que tous les droits de souscription W߸ULL° ÂUOI∞« œdπL° t∞ œb∫L∞«
à titre irréductible ont été exercés. WK°UI∞« dO¨ »U∑∑Øô« ‚uI• lOL§
.iOHª∑K∞
434
Code de commerce Art. 707 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Les libérations d’actions par com- WÅUIL∞U° rNß_« ¡U≠Ë ‹U∂£≈ r∑¥Ë
pensation de créances liquides et exi- vK´ ¡«œ_« WI∫∑º±Ë W¥bI≤ Êu¥b∞
gibles sur la société, sont constatées ¸œUÅ o£u± `¥dB¢ WDß«u° WØdA∞«
par une déclaration notariée émanant fKπ± Ë√ …¸«œù« fKπ± s´ U±≈
soit du conseil d’administration soit «c≥ ÂuI¥Ë .ULNOKØu± Ë√ s¥d¥bL∞«
du directoire ou de leurs mandataires. …œUN® ÂUI± o£uL∞« `¥dB∑∞«
Cette déclaration notariée tient lieu de .ŸœuL∞«
certificat du dépositaire.
À cet effet, elle prévoit qu’un pré- lÆu¢ vK´ hM¢ ,WHB∞« ÁcN°Ë
lèvement obligatoire sera effectué à mK∂L∞« œËb• w≠ ͸U∂§≈ ŸUD∑Æ«
concurrence du montant amorti des Vπ¥ w∑∞« rNß_« s± pKN∑ºL∞«
actions à convertir sur la part des pro- WØdA∞« bz«u≠ WB• s± UNK¥u∫¢
fits sociaux d’un ou plusieurs exer- ÁcN∞ WF°U¢ d∏Ø√ Ë√ WO∞U± WMº∞
cices revenant à ces actions après paie- Ë√ ‰Ë_« `°d∞« l≠œ bF° rNß_«
ment du premier dividende ou de l’in- UNOK´ hM¥ Ê√ sJL¥ w∑∞« …bzUH∞«
térêt statutaire auquel elles peuvent .wßUß_« Êu≤UI∞«
donner droit.
capital est autorisée par l’assemblée dO¨ W±UF∞« WOFLπ∞« ¸dI¢ ) 1993
générale extraordinaire, qui peut délé- w∑∞« ,‰UL∞« ”√¸ iOHª¢ W¥œUF∞«
guer au conseil d’administration ou au …¸«œù« fKπL∞ ÷uH¢ Ê√ UN∞ “uπ¥
directoire, selon le cas, tous pouvoirs ,W∞U∫∞« Vº• s¥d¥bL∞« fKπL∞ Ë√
pour la réaliser. En aucun cas, elle ne ô t≤√ dO¨ .tIOI∫∑∞ ‹UO•öB∞« qØ
peut porter atteinte à l’égalité des ac- Ê√ ‰«u•_« s± ‰U• Í√° UN∞ “uπ¥
tionnaires. sO° ,…«ËUºL∞« √b∂L° fL¢
.sOL≥UºL∞«
Le projet de réduction du capital est ‰UL∞« ”√¸ iOHª¢ ŸËdA± mK∂¥Ë
communiqué au commissaire aux WºLî q∂Æ ‹U°Uº∫∞« »ËbM± v∞≈
comptes quarante-cinq (45) jours au œUIF≤« s± qÆ_« vK´ U±u¥ sOF°¸√Ë
moins avant la réunion de l’assemblée. .WOFLπ∞«
Si le juge rejette l’opposition, les opé- sJL¥ ,W{¸UFL∞« w{UI∞« i≠¸ «–≈Ë
rations de réduction du capital peuvent ”√¸ iOHª¢ ‹UOKL´ w≠ ¡b∂∞«
commencer. .‰UL∞«
Toutefois, l’assemblée générale qui a w∑∞« W±UF∞« WOFLπK∞ “uπ¥ t≤√ dO¨
décidé une réduction du capital non ¸d∂± dO¨ ‰ULß√¸ iOHª¢ ‹¸dÆ
motivé par des pertes peut autoriser le Ë√ …¸«œù« fKπL∞ `Lº¢ Ê√ dzUºªK∞
conseil d’administration ou le direc- sOF± œb´ ¡«dA° s¥d¥bL∞« fKπ±
toire à acheter un nombre déterminé .UN∞UD°≈ bBÆ rNß_« s±
d’actions pour les annuler.
Cette personne est réputée, en outre, p∞– vK´ …Ëö´ ,hªA∞« «c≥ d∂∑F¥
avoir souscrit pour son propre compte. .’Uª∞« t°Uº∫∞ V∑∑Ø« t≤QØ
441
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 1
À cette fin, l’Assemblée générale ordi- WOFLπ∞« vK´ Vπ¥ ÷dG∞« «cN∞Ë
naire doit avoir expressément autorisé XBî¸ bÆ ÊuJ¢ Ê√ W¥œUF∞« W±UF∞«
la société à opérer en bourse sur ses ‹UOKLF° ÂUOI∞« WØdAK∞ W•«dÅ
propres actions; elle fixe les modalités UN≤√ ULØ ,WÅUª∞« ULNLßU° WŸu∂∞«
de l’opération et notamment le prix ôË WOKLF∞« ¡«d§≈ ‹UOHOØ œb∫¢
maximum d’achat et minimum de dFº∞«Ë ¡«dAK∞ vBÆ_« dFº∞« ULOß
vente, le nombre maximum d’actions s± vBÆ_« œbF∞« «cØË ,lO∂K∞ v≤œ_«
à acquérir et le délai dans lequel l’ac- Íc∞« q§_«Ë UN¢“UO• V§«u∞« rNß_«
quisition doit être effectuée. .…“UO∫∞« t∞öî r∑¢ Ê√ Vπ¥
Cette autorisation ne peut être donnée q§_ WBîd∞« Ác≥ `M± sJL¥ ôË
pour un délai supérieur à un (01) an. .…b•«Ë WMß ‚uH¥
S’il n’est pas satisfait à ces demandes, ‹U∂KD∞« ÁcN∞ W°Uπ∑ßô« r∑¢ r∞ «–≈Ë
l’autorité chargée de l’organisation et rOEM∑° WHKJL∞« WDKº∞« vK´ Vπ¥
de la surveillance des opérations de Ê√ UN∑∂Æ«d±Ë WŸu∂∞« ‹UOKL´
bourse doit prendre toutes les mesures cOHM¢ lML∞ ‹«¡«d§ù« qØ cª∑¢
pour interdire l’exécution des ordres ‹UØdA∞« Ác≥ U≥¸bB¢ w∑∞« d±«Ë_«
que ces sociétés transmettent di- .…d®U∂± dO¨ Ë√ …d®U∂± WHB°
rectement ou indirectement.
Ils peuvent, à toute époque de l’année, WMº∞« WKO© «Ëdπ¥ Ê√ ¡ôRN∞ “uπ¥Ë
opérer les vérifications ou contrôles UN≤Ëd¥ w∑∞« ‹U°UÆd∞« Ë√ ‹UIOI∫∑∞«
qu’ils jugent opportuns. .W∂ßUM±
Cette demande peut être présentée par wMF± qØ VKD∞« «c≥ ÂbI¥ Ê√ sJL¥
tout intéressé et dans les sociétés qui UOMK´ QπK¢ w∑∞« ‹UØdA∞« w≠Ë
font publiquement appel à l’épargne WHKJL∞« WDKº∞« WDß«u° ¸Uîœö∞
par l’autorité chargée de l’organisation WŸu∂∞« ‹UOKL´ rOEM∑°
et de la surveillance des opérations de .UN∑∂Æ«d±Ë
bourse.
S’il est fait droit à la demande, un nou- W∞«bF∞« sOF¢ ,VKD∞« WO∂K¢ XL¢ «–≈Ë
447
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 9
veau commissaire aux comptes est dOî_« «c≥ vI∂¥Ë ‹U°Uº∫K∞ U°ËbM±
désigné en justice. Il demeure en fonc- »ËbM± ÂËbÆ v∑• t∑HO™Ë w≠
tions jusqu’à l’entrée en fonction du WOFLπ∞« tMOF¢ Íc∞« ‹U°Uº∫∞«
commissaire aux comptes désigné par .W±UF∞«
l’assemblée générale.
Art 715 bis 10- (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 10 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Les commis- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
saires aux comptes portent à la u°ËbM± lKD¥ ) 1993 q¥d°√
connaissance du conseil d’administra- fKπ± Ë√ …¸«œù« fKπ± ‹U°Uº∫∞«
tion ou du directoire et du conseil de Vº• W∂Æ«dL∞« fKπ± Ë√ s¥d¥bL∞«
surveillance selon le cas : :wK¥ UL° ,W∞U∫∞«
En cas d’inobservation de ces dis- ,ÂUJ•_« Ác≥ «d∑•« Âb´ W∞U• w≠Ë
positions ou si en dépit des décisions t≤√ ‹U°Uº∫∞« »ËbM± k•ô «–≈ Ë√
prises, il constate que la continuité de XOI° ‹«¸«dI∞« Ác≥ –Uª¢« r¨¸
l’exploitation demeure compromise, le ÂuI¥ t≤S≠ WKÆdF± ‰öG∑ßô« WKÅ«u±
commissaire aux comptes établit un t±bI¥ ’Uî d¥dI¢ œ«b´S° cµMO•
rapport spécial qui est présenté à la WOFLπ∞ Ë√ WK∂I± W±U´ WOFL§ »dÆ_
plus prochaine assemblée générale ou W∞U• w≠ ,W¥œU´ dO¨ W±U´
en cas d’urgence à une assemblée tºH≤ u≥ ÂuI¥ ,‰UπF∑ßô«
générale extraordinaire qu’il .t¢UÅöî r¥bI∑∞ UNzU´b∑ßU°
convoque lui-même pour lui sou-
mettre ses conclusions.
450
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 15
Sous réserve des dispositions des ali- ,WI°Uº∞« ‹«dIH∞« ÂUJ•√ …U´«d± l±Ë
néas précédents, les commissaires aux rN¥b´Uº± Ë ‹U°Uº∫∞« w°ËbM± ÊS≠
comptes ainsi que leurs collaborateurs ULO≠ WMNL∞« dß Â«d∑•U° Êu±eK±
sont astreints au secret professionnel ‹U±uKFL∞«Ë ‰UL´_«Ë ‰UF≠_« hª¥
pour les faits, actes et renseignements W߸UL± rJ∫° UNOK´ «uFK©√ w∑∞«
dont ils ont pu avoir connaissance en .rNHzU™Ë
raison de leurs fonctions.
Dans les deux cas, la résolution adop- W∫zö∞« dAM¢ ,sO∑∞U∫∞« U∑KØ w≠Ë
tée par l’assemblée générale publiée W±UF∞« WOFLπ∞« s± UNOK´ ‚œUBL∞«
selon les modalités prévues par voie o¥d© s´ …¸dIL∞« ‹UOHOJ∞« Vº•
réglementaire. .rOEM∑∞«
454
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 22
Art 715 bis 21– (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 21 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Les fonda- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
teurs de la société auxquels la nullité d ∂ ∑ F ¥ Ê √ “ u π ¥ ) 1993 q¥d°√
est imputable et les administrateurs en rNO∞≈ bMß√ s¥c∞« WØdA∞« uºßR±
fonction au moment où elle a été s¥c∞« …¸«œùU° ÊuLzUI∞«Ë ÊöD∂∞«
encourue, peuvent être déclarés soli- ŸuÆË XÆË rNHzU™Ë w≠ «u≤UØ
dairement responsables du dommage WO∞ËRºL∞U° sOM±UC∑± ,ÊöD∂∞«
résultant pour les actionnaires ou pour sOL≥UºL∞« o∫K¥ Íc∞« ¸dC∞« s´
les tiers de l’annulation de la société. .WØdA∞« q• ¡«d§ s± dOG∞« Ë√
Art 715 bis 22. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 22 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) L’action en 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
responsabilité fondée sur l’annulation Èu´œ ÂœUI∑¢ ) 1993 q¥d°√
de la société se prescrit dans les condi- ÊöD° vK´ WºßRL∞« WO∞ËRºL∞«
tions prévues à l’article 743 alinéa 1er. ’uBML∞« ◊ËdA∞« Vº• WØdA∞«
.‰Ë_« lDIL∞« 743 …œUL∞« w≠ UNOK´
455
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 23
non écrite, toute clause des statuts Êu≤UI∞« w≠ ◊d® qØ )1993 q¥d°√
ayant pour effet de subordonner W߸UL± qFπ° wCI¥ wßUß_«
l’exercice de l’action sociale à l’avis Í√d∞« cîQ° U©ËdA± WØdA∞« Èu´œ
préalable ou à l’autorisation de l’as- Ë√ UN≤–≈ Ë√ W±UF∞« WOFLπK∞ o∂ºL∞«
semblée générale, ou qui comporterait W߸UL± s´ ‰ËbF∞« UOzb∂± sLC∑¥
par avance renonciation à l’exercice .sJ¥ r∞ t≤QØ bF¥ ,Èu´b∞« Ác≥
de cette action.
connaissance ils ne les ont pas révélés W±UF∞« WOFLπ∞« ¸U∂î≈ Âb´Ë UN°
à l’assemblée générale. .p∞c°
Les dispositions des articles 715 bis 25 25 ¸dJ± 715 sO¢œUL∞« ÂUJ•√ o∂D¢
et 715 bis 26, ci-dessus, sont appli- .Áö´√ sO¢¸uØcL∞« 26 ¸dJ± 715Ë
cables.
Le compte est tenu par la société émet- »Uº∫∞« …¸bBL∞« WØdA∞« pºL¢
trice lorsque les valeurs émises revê- qJA∞« …¸œUB∞« rOI∞« wº∑J¢ U±bM´
tent la forme nominative ou par un q≥R± jOßË o¥d© s´ Ë√ wLß_«
intermédiaire habilité lorsqu’elles .UNK±U∫∞ rOÆ wº∑J¢ U±bM´
revêtent la forme au porteur.
462
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 42
2) celles qui sont émises par suite UNL{ bF° ¸bB¢ w∑∞« rNß_«Ë -2
d’une incorporation au capital de Ë√ w©UO∑•ô« ‰UL∞« ”√¸ v∞≈
réserves, bénéfices ou primes d’émis- ,¸«bÅù« …Ëö´ Ë√ ÕU°¸_«
sion,
Toutes autres actions sont des actions s± bF∑≠ Èdî_« rNß_« lOL§ U±√
d’apport. .WOMOF∞« rNß_«
Elles ouvrent en outre droit à la per- vK´ …Ëö´ ,W¥œUF∞« rNß_« `ML¢Ë
ception de dividendes lorsque l’as- ÕU°¸_« qOB∫¢ w≠ o∫∞« ,p∞–
semblée générale a décidé de la répar- l¥“u¢ W±UF∞« WOFLπ∞« ¸dI¢ U±bM´
tition de tout ou partie des bénéfices ¡e§ Ë√ WII∫L∞« WO≠UB∞« bz«uH∞« qØ
nets réalisés. .UNM±
Toutes les actions ordinaires ont les fHM° W¥œUF∞« rNß_« lOL§ l∑L∑¢Ë
mêmes droits et obligations. .‹U∂§«u∞«Ë ‚uI∫∞«
doit libérer les sommes afférentes aux Ê√ r≥UºL∞« vK´ sOF∑¥ )1993 q¥d°√
actions par lui souscrites, selon les rNß_U° WD∂¢dL∞« m∞U∂L∞« œbº¥
modalités prescrites par la loi et les ‹UOHOJ∞« Vº• ,UN°U∑∑ØU° ÂUÆ w∑∞«
statuts de la société. Êu≤UI∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
.WØdAK∞ wßUß_« Êu≤UI∞«Ë
À défaut, la société poursuit, un mois bF° WØdA∞« l°U∑¢ ,p∞– »UO¨ w≠Ë
après la mise en paiement adressée à v∞≈ t§uL∞« l≠b∞« VK© s± dN®
l’actionnaire défaillant, la vente des- .rNß_« Ác≥ lO∂° nKª∑L∞« r≥UºL∞«
dites actions. Les modalités d’applica- lDIL∞« «c≥ oO∂D¢ ‹UOHOØ œb∫¢Ë
tion du présent alinéa sont déterminées .rOEM∑∞« o¥d© s´
par voie réglementaire.
Après paiement des sommes dues, en m∞U∂L∞« l≠œ bF° ,r≥UºL∞« sJL¥
principal et intérêts, l’actionnaire peut Ê√ ,…bzUH∞«Ë qÅ_U° WI∫∑ºL∞«
demander le versement des dividendes .W±œUI∑L∞« dO¨ ÕU°¸_« l≠œ VKD¥
non prescrits.
Il ne peut exercer une action du chef hª¥ ULO≠ Èu´œ l≠¸ t∞ ⁄uº¥ ôË
du droit préférentiel de souscription à …œU¥“ w≠ »U∑∑Øô« w≠ q{UH∑∞« o•
une augmentation de capital, après q§_« ¡UCI≤« bF° ,‰UL∞« ”√¸
expiration du délai fixé pour l’exerci- .o∫∞« «c≥ W߸ULL∞ œb∫L∞«
ce de ce droit.
Une telle clause ne peut être stipulée ô≈ ◊dA∞« «c≥ vK´ hM∞« sJL¥ ôË
que si les actions revêtent exclusive- WHB° rNß_« Ác≥ Xº∑Ø« «–≈
ment la forme nominative, en vertu de V§uL° wLßô« qJA∞« WOzUM∏∑ß«
la loi ou des statuts. .wßUß_« Êu≤UI∞« Ë√ Êu≤UI∞«
470
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 60
En cas de non accord sur les prix des dFß vK´ ‚UH¢ô« Âb´ W∞U• w≠
actions, la juridiction compétente sta- WOzUCI∞« WNπ∞« X∂¢ ,rNß_«
tue. .ÊQA∞« «c≥ w≠ WB∑ªL∞«
ne peut avancer des fonds, accorder r¥bI¢ U± WØdA∞ sJL¥ ô )1993 q¥d°√
des prêts ou consentir une sûreté en WI≠«uL∞« Ë√ ÷ËdÆ `M± Ë√ ‰«u±√
vue de la souscription ou de l’achat de »U∑∑Ø« bBÆ ÊUL{ r¥bI¢ vK´
ses propres actions sous peine de l’ap- WKzU© X∫¢ ,UNz«dA∞ Ë√ UNLNß√
plication des sanctions prévues par UNOK´ ’uBML∞« ‹U°uIF∞« oO∂D¢
l’article 811 ci-dessous. .ÁU≤œ√ 811 …œUL∞« w≠
472
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 66
La procédure suivie est celle des aug- w≠ l∂∑L∞« ¡«d§ù« fHM° qLF¥
mentations de capital. Les porteurs de vKª∑¥Ë ,‰ULß√d∞« w≠ ‹«œU¥e∞«
certificats d’investissement renoncent rNI• s´ ¸UL∏∑ßô« ‹«œUN® uK±U•
473
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 67
L’assemblée générale, fixe les mo- l¥“u¢ ‹UOHOØ W±UF∞« WOFLπ∞« œb∫¢
dalités de répartition du solde des pos- dO¨ À«b•_« ‹ôUL∑•« bOŸ
sibilités de création non attribuées. .W•uMLL∞«
L’action est reconstituée de plein droit ,Êu≤UI∞« …uI° rNº∞« s¥uJ¢ œUF¥Ë
entre les mains du porteur d’un certifi- ¸UL∏∑ßô« …œUN® q±U• Íb¥ sO°
cat d’investissement et d’un certificat .X¥uB∑∞« w≠ o∫∞« …œUN®Ë
de droit de vote.
La partie variable fera l’objet d’une rOEM¢ Ÿu{u± dOG∑L∞« ¡eπ∞« ÊuJ¥
réglementation spécifique qui en pré- .WÆb° ÁœËb• `{u¢ ,’Uî
cisera les limites.
479
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 81
Elles ne sont pas non plus applicables vK´ p∞cØ ◊ËdA∞« Ác≥ o∂D¢ ôË
à l’émission d’obligations qui sont W≤u≥dL∞« ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß ¸«bÅ≈
gagées par des titres de créances sur W∞Ëb∞« W±– vK´ s¥œ ‹«bMß V§uL°
l’État ou sur les personnes morales de sO¥uMFL∞« ’Uª®_« W±– vK´ Ë√
droit public. .ÂUF∞« Êu≤UIK∞ sOF{Uª∞«
480
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 85
Dans les cas expressément prévus lors UNOK´ ’uBML∞« ‹ôU∫∞« w≠Ë
de l’émission, une obligation peut être ÊuJ¥ Ê√ sJL¥ ,¸«bÅù« bM´ W•«dÅ
constituée en rente perpétuelle ouvrant `Lº¥ ULz«œ öîœ ‚UI∫∑ßô« bMß
droit à revenu variable et capitalisable v∞≈ q¥u∫∑K∞ q°UÆË dOG∑± qîb°
sans remboursement du principal. .qÅ_« i¥uF¢ ÊËb° ‰ULß√¸
481
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 86
Art 715 bis 89. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :89 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) La masse des 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
obligataires est représentée par un ou »U∫Å√ W´UL§ q∏L¥ )1993 q¥d°√
plusieurs mandataires désignés en ,¡öØË …b´ Ë√ qOØË ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß
assemblée générale extraordinaire. .W¥œUF∞« dO¨ W±UF∞« WOFLπ∞« w≠ ÊuMOF¥
482
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 92
Les conditions que doivent remplir les Ê√ Vπ¥ w∑∞« ◊ËdA∞« œb∫¢
mandataires des obligataires, ainsi que ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß ¡öØË UNO≠u∑º¥
leurs droits et statuts sont précisées par WOßUß_« rNMO≤«uÆË rNÆuI• «cØË
voie réglementaire. .rOEM∑∞« o¥d© s´
Ils ont droit d’obtenir communication ozU£Ë vK´ Ÿö©ù« w≠ o∫∞« rN∞Ë
des documents sociaux dans les ◊ËdA∞« fH≤ Vº• WØdA∞«
mêmes conditions que les ac- .sOL≥UºL∞« vK´ WI∂DL∞«
tionnaires.
Art 715 bis 100. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :100 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Les frais d’or- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
ganisation et de déroulement des WO≤bL∞« WØdA∞« qHJ∑¢ )1993 q¥d°√
assemblées générales des obligataires W±UF∞« ‹UOFLπ∞« rOEM¢ n¥¸UBL°
ainsi que la rémunération des repré- ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß »U∫Å_
sentants des obligataires, sont à la V¢d± l≠b° qHJ∑¢ ULØ ,U≥dOßË
charge de la société débitrice. .‚UI∫∑ßô« ‹«bMß »U∫Å√ wK∏L±
Art 715 bis 101. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :101 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Les obliga- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
taires ne sont pas admis in- ‹«bMß »U∫Å√ q∂I¥ ô )1993 q¥d°√
dividuellement à exercer un contrôle W߸ULL∞ W¥œd≠ WHB° ‚UI∫∑ßô«
sur les opérations de la société ou à Ë√ WØdA∞« ‹UOKL´ vK´ W°UÆd∞«
demander communication des docu- .UNIzU£Ë vK´ Ÿö©ù« VKD∞
ments sociaux.
486
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 105
Art 715 bis 102. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :102 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Les obliga- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
tions rachetées par la société émettri- ‹«bMß vGK¢ ) 1993 q¥d°√
ce, ainsi que les obligations sorties au U≥¡«d® ‹œU´√ w∑∞« ‚UI∫∑ßô«
tirage et remboursées, sont annulées et ‹«bMß «cØË …¸bBL∞« WØdA∞«
ne peuvent être remises en circulation. W´dÆ s´ WL§UM∞« ‚UI∫∑ßô«
.UN∞Ë«b¢ …œU´≈ sJL¥ ôË ,…œbºL∞«Ë
Art 715 bis 103. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :103 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) En aucun cas 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
la société émettrice ne peut imposer le W Ø d A K ∞ “ u π ¥ ô ) 1993 q¥d°√
remboursement anticipé des obliga- Ê√ ,‰«u•_« s± ‰U• ÍQ° ,…¸bBL∞«
tions sauf clause expresse du contrat ‹«bMº∞ o∂ºL∞« b¥bº∑∞« ÷dH¢
d’émission. ◊d® œu§Ë W∞U• w≠ ô≈ ‚UI∫∑ßô«
.¸«bÅù« bI´ w≠ `¥dÅ
Art 715 bis 104. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :104 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) En cas de dis- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
solution anticipée de la société, non W±UF∞« WOFLπK∞ “uπ¥ )1993 q¥d°√
provoquée par une fusion ou une scis- Ê√ ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß »U∫Å_
sion, l’assemblée générale des obliga- w≠ ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß b¥bº¢ VKD¢
taires peut exiger le remboursement t∂∂º¥ r∞ WØdAK∞ o∂º± q• W∞U•
des obligations et la société peut l’im- Ê√ WØdA∞« sJL¥Ë ÂUºI≤« Ë√ ÃU±œ≈
poser. .b¥bº∑∞« «c≥ ÷dH¢
Art 715 bis 105. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :105 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) La constitu- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
tion de sûreté particulière par la socié- s¥uJ¢ r∑¥ Ê√ Vπ¥ )1993 q¥d°√
té émettrice des obligations, doit se …¸bBL∞« WØdA∞« s± WÅUî ‹U≤UL{
faire avant l’émission desdites obliga- q∂Æ ,‚UI∫∑ßô« ‹«bMß WDß«u°
tions. .‹«bMº∞« Ác≥ ¸«bÅ≈
487
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 106
Ces sûretés sont constituées par les Ác≥ WØdAK∞ WK≥RL∞« …eN§_« TAM¢
organes habilités de la société au pro- »U∫Å√ W´UL§ …bzUH∞ ‹U≤ULC∞«
fit de la masse des obligataires. .‚UI∫∑ßô« ‹«bMß
Les sûretés donnent lieu à une pu- ¸UN®S° ÂUOI∞« ‹U≤ULC∞« s´ V¢d∑¥
blicité avant toute souscription selon ‹UOHOJ∞« Vº• »U∑∑Ø« qØ q∂Æ
les modalités fixées par voie régle- .rOEM∑∞« o¥d© s´ …œb∫L∞«
mentaire.
Art 715 bis 106. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :106 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) En cas de 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
faillite ou de règlement judiciaire de la WØdA∞« ”ö≠≈ W∞U• w≠ )1993 q¥d°√
société, les représentants des obliga- uK∏L± q≥R¥ ,WOzUCI∞« UN∑¥uº¢ Ë√
taires sont habilités à agir au nom de lOL§ rßU° ·dB∑K∞ W´ULπ∞«
tous les obligataires. .‚UI∫∑ßô« ‹«bMß
Art 715 bis 107. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :107 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Dans tous les 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
cas, une décision de justice désignera q Ø w ≠ ¸ « d Æ s O F ¥ ) 1 9 9 3 q¥d°√
un mandataire chargé de représenter la W´UL§ qO∏L¢ v∞u∑¥ öOØË ,‹ôU∫∞«
488
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 110
Art 715 bis 108. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :108 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) L’assemblée 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
générale des obligataires se prononce W±UF∞« WOFLπ∞« ¸dI¢ )1993 q¥d°√
sur les modalités de règlement des ‹UOHOØ ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß »U∫Å_
obligations proposées par le représen- w∑∞« ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß b¥bº¢
tant des créanciers de la société. .WØdA∞« Êu¥œ q∏L± UN•d∑I¥
Art 715 bis 109. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :109 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Sauf clause 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
du contrat d’émission, les dispositions œ«uL∞« ÂUJ•√ o∂D¢ ô )1993 q¥d°√
des articles relatifs à l’organisation des ‹«bMß »U∫Å√ rOEM∑° WIKF∑L∞«
obligataires en une masse ne sont pas vK´ ,W´UL§ qJ® w≠ ‚UI∫∑ßô«
applicables aux emprunts garantis par Ë√ W∞Ëb∞« UNMLC¢ w∑∞« ÷ËdI∞«
l’État, les collectivités locales, ou les ‹UºßRL∞« Ë√ WOK∫L∞« ‹U´ULπ∞«
établissements publics. w≠ ◊d® vC∑IL° ô≈ ,WO±uLF∞«
.¸«bÅù« bI´
Art 715 bis 110. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :110 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Les émissions 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
de valeurs mobilières sont autorisées W±UF∞« WOFLπ∞« hîd¢ )1993 q¥d°√
par l’assemblée générale extraordinai- ¸«bÅS° sOL≥UºLK∞ W¥œUF∞« dO¨
re des actionnaires sur rapport du d¥dI¢ vK´ ¡UM° ,W∞uIML∞« rOI∞«
conseil d’administration, du conseil de Ë√ W∂Æ«dL∞« fKπ± Ë√ …¸«œù« fKπ±
surveillance ou du directoire et du »ËbM±Ë s¥d¥bL∞« fKπ±
commissaire aux comptes. .‹U°Uº∫∞«
489
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 111
Art 715 bis 111. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :111 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Les action- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
naires de cette société ont proportion- o• WØdA∞« Ác≥ wL≥UºL∞ )q¥d°√
nellement au moment de leurs actions rOI∞« Ác≥ »U∑∑Ø« w≠ wKOCH¢
un droit de préférence à la souscription .rNLNß√ WLOÆ VßUM¥ UL° W∞uIML∞«
de ces valeurs mobilières.
Art 715 bis 112. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :112 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Toute clause 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
prévoyant ou permettant la conversion ◊d® qØ ö©U° d∂∑F¥ )1993 q¥d°√
ou la transformation de valeurs mobi- dOOG¢ Ë√ q¥u∫∑° `Lº¥ Ë√ hM¥
lières représentatives d’une quotité du ”√¸ s± WB∫∞ WK∏L± W∞uIM± rOÆ
capital en autres valeurs mobilières WK∏L± Èdî√ W∞uIM± rOÆ v∞≈ ‰UL∞«
représentatives de créances est nulle. .Êu¥b∞
Art 715 bis 113. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :113 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Les titulaires 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
des certificats d’investissement dispo- ‹«œUN® »U∫Å√ pKL¥ )1993 q¥d°√
sent d’un droit préférentiel à la sous- »U∑∑Ø« w≠ UOKOCH¢ UI• ¸UL∏∑ßô«
cription des valeurs mobilières visées …œUL∞« w≠ …¸uØcL∞« W∞uIML∞« rOI∞«
à l’article 715 bis 110. .Áö´√ ,110 ¸dJ± 715
Lorsque celles-ci peuvent donner lieu rOI∞« Ác≥ `Lº¢ Ê√ sJL¥ U±bM´Ë
490
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 116
Art 715 bis 114. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :114 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Les sociétés 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
par actions, remplissant les conditions ‹ U Ø d A ∞ “ u π ¥ ) 1993 q¥d°√
prévues à l’article 715 bis 82, peuvent ◊ËdAK∞ WO≠u∑ºL∞« WL≥UºL∞«
émettre des obligations convertibles ¸dJ± 715 …œUL∞« w≠ tOK´ ’uBML∞«
en actions. WK°UÆ ‚UI∫∑ß« ‹«bMß ¸«bÅ≈ 82
.rNß√ v∞≈ q¥u∫∑K∞
Art 715 bis 115. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :115 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Les obliga- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
tions convertibles sont soumises aux ‹ « b M ß l C ª ¢ ) 1993 q¥d°√
dispositions prévues à la sous-section ÂUJ•ú∞ q¥u∫∑K∞ WK°UI∞« ‚UI∫∑ßô«
relative aux obligations. w´dH∞« rºI∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
.‚UI∫∑ßô« ‹«bMº° oKF∑L∞«
Art 715 bis 116. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :116 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) L’assemblée 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
générale extraordinaire des action- W±UF∞« WOFLπ∞« hîd¢ )1993 q¥d°√
naires autorise, ou décide sur rapport d¥dI¢ vK´ ¡UM° ¸dI¢ Ë√ W¥œUF∞« dO¨
du conseil d’administration, du conseil fKπ± Ë√ …¸«œù« fKπ± s±
de surveillance ou du directoire et sur vK´Ë ,s¥d¥bL∞« fKπ± Ë√ W∂Æ«dL∞«
rapport spécial du commissaire aux ‹U°Uº∫∞« »ËbML∞ ’Uî d¥dI¢
comptes relatif aux bases de conver- ¸«bÅ≈ q¥u∫∑∞« fßQ° oKF∑¥
sion, l’émission d’obligations conver- v∞≈ q¥u∫∑K∞ WK°UÆ ‚UI∫∑ß« ‹«bMß
491
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 117
Art 715 bis 117. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :117 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Les action- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
naires bénéficient du droit de souscri- s O L ≥ U º L ∞ « b O H ∑ º ¥ ) 1 9 9 3 q ¥d °√
re à des obligations convertibles dans ‚UI∫∑ßù« ‹«bMß w≠ »U∑∑Øù« o•
les mêmes conditions prévues pour la ◊ËdA∞« fHM° q¥u∫∑K∞ WK°UI∞«
souscription des actions nouvelles. rNß√ »U∑∑Øô UNOK´ ’uBML∞«
.…b¥b§
Art 715 bis 118. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :118 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) L’autorisation 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
de l’assemblée générale emporte, au WOFLπ∞« hOîd¢ ÍœR¥ )1993 q¥d°√
profit des obligataires, renonciation ‹«bMß »U∫Å√ …bzUH∞ W±UF∞«
expresse des actionnaires à leur droit `¥dB∞« ‰“UM∑∞« v∞≈ ,‚UI∫∑ßô«
préférentiel de souscription aux w≠ wKOCH∑∞« rNI• s´ sOL≥UºLK∞
actions qui seront émises par conver- ¸bB¢ w∑∞« rNß_« w≠ »U∑∑Øù«
sion des obligations. .‚UI∫∑ßô« ‹«bMß q¥u∫¢ V§uL°
La conversion ne peut avoir lieu qu’au W∂¨¸ vK´ ¡UM° ô≈ q¥u∫∑∞« “uπ¥ ô
gré des porteurs et seulement dans les ◊Ëd® Vº• jI≠Ë sOK±U∫∞«
conditions et sur les bases de conver- bI´ w≠ …œb∫L∞« q¥u∫∑∞« fß√Ë
sion fixées par le contrat d’émission sO∂¥Ë ‚UI∫∑ßù« ‹«bMß ¸«bÅ≈
de ces obligations. Ce contrat indique w≠ U±≈ r∑Oß q¥u∫∑∞« ÊQ° bIF∞« «c≥
soit que la conversion aura lieu pen- …œb∫± W¥¸UO∑î« ‹«d∑≠ Ë√ …d∑≠
dant une ou des périodes d’options dé- .ÊUØ XÆË Í√ w≠ U±≈Ë
terminées, soit qu’elle aura lieu à tout
moment.
Art 715 bis 119. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :119 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Le prix 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
d’émission des obligations conver- dFß ÊuJ¥ Ê√ “uπ¥ ô )1993 q¥d°√
492
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 121
Art 715 bis 120. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :120 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) À dater du 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
vote de l’assemblée générale autori- ‹UØdA∞« vK´ dE∫¥ )1993 q¥d°√
sant l’émission, et tant qu’il existe des ,ÁU≤œ√ 827 …œUL∞« ÂUJ•√ WKzU© X∫¢
obligations convertibles en actions, il s´ tCOHª¢ Ë√ UN∞ULß√¸ „öN∑ß«
est interdit et sous peine des disposi- UNOK´ dE∫¥ ULØ .b¥bº∑∞« o¥d©
tions de l’article 827 ci-dessous, à la s± ¡«b∑°« ÕU°¸_« l¥“u¢ dOOG¢
société d’amortir son capital ou de le w∑∞« W±UF∞« WOFLπ∞« X¥uB¢ a¥¸U¢
réduire par voie de remboursement et ‹«bMß X±«œ U±Ë ¸«bÅù« hîd¢
de modifier la répartition des béné- v∞≈ q¥u∫∑K∞ WK°UI∞« ‚UI∫∑ßù«
fices. .…d≠u∑± ,rNß√
Art 715 bis 121. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :121 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) À dater du 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
vote de l’assemblée générale autori- a ¥ ¸ U ¢ s ± ¡ « b ∑ ° « ) 1993 q¥d°√
sant l’émission et tant qu’il existe des w∑∞« W±UF∞« WOFLπ∞« X¥uB¢
obligations convertibles en actions, ‹«bMß X±«œ U±Ë ¸«bÅù« hîd¢
l’émission d’actions à souscrire en v∞≈ q¥u∫∑K∞ WK°UI∞« ‚UI∫∑ßù«
493
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 122
Art 715 bis 122. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :122 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Si la société w≠ Œ¸RL∞« 08 ‡ 93 rƸ wF¥dA∑∞«
procède à une émission de nouvelles WØdA∞« X±UÆ «–≈ )1993 q¥d°√ 25
obligations convertibles, ou d’obliga- …b¥b§ ‚UI∫∑ß« ‹«bMß ¸«bÅS°
tions avec bons de souscription, elle ‚UI∫∑ß« ‹«bMß Ë√ q¥u∫∑K∞ WK°UÆ
doit en informer les obligataires par un UNOK´ V§Ë »U∑∑Ø« ‹ULOºÆ l±
avis publié dans les conditions fixées ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß »U∫Å√ ¸U∂î≈
par le règlement de l’autorité chargée ◊Ëd® Vº• dAM¥ Êö´≈ WDß«u°
de l’organisation et de la surveillance WHKJL∞« WDKº∞« ÂUE≤ U≥œb∫¥
des opérations de bourse, pour leur WŸu∂∞« ‹UOKL´ rOEM∑°
permettre d’opter pour la conversion ¸UO∑îU° rN∞ ÕULºK∞ UN∑∂Æ«d±Ë
dans le délai fixé par ledit avis. Áœb∫¥ Íc∞« q§_« w≠ q¥u∫∑∞«
.¸uØcL∞« Êö´ù«
Art 715 bis 123. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :123 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) En cas 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
d’émission d’actions à souscrire rNß√ ¸«bÅ≈ W∞U• w≠ )1993 q¥d°√
contre numéraire ou de nouvelles Ë√ ÍbI≤ q°UIL° UN°U∑∑Ø« Vπ¥
convertibles, si l’assemblée générale …b¥b§ ‚UI∫∑ß« ‹«bMß ¸«bÅ≈
des actionnaires a décidé de supprimer ‹¸dÆ «–≈ p∞–Ë ,q¥u∫∑K∞ WK°UÆ
le droit préférentiel de souscription, ¡UG∞≈ sOL≥UºLK∞ W±UF∞« WOFLπ∞«
cette décision doit être approuvée par ,»U∑∑Øù« w≠ wKOCH∑∞« o∫∞«
494
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 126
Art 715 bis 124. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :124 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) En cas 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
d’émission d’obligations convertibles q¥u∫∑∞« VK© “uπ¥ )1993 q¥d°√
en actions à tout moment, la conver- bI´ w≠ …œb∫± ◊Ëd®Ë q§√ o≠Ë
sion peut être demandée dans un délai ‹«bMß ¸«bÅ≈ W∞U• w≠ ,¸«bÅù«
et dans des conditions fixées par le rNß√ v∞≈ q¥u∫∑K∞ WK°UÆ ‚UI∫∑ß«
contrat d’émission. .XÆË Í√ w≠
Art 715 bis 125. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :125 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
L’augmentation de capital rendue …œU¥“ WOzUN≤ WHB° r∑¢ )1993 q¥d°√
nécessaire par conversion est défi- W¥¸Ëd{ X∫{√ w∑∞« ‰UL∞« ”√¸
nitivement réalisée du seul fait de la q¥u∫∑∞« VK© o¥d© s´ q¥u∫∑∞U°
demande de conversion accompagnée bM´Ë ,»U∑∑Øô« WÆUD∂° o≠dL∞«
du bulletin de souscription et, le cas w∑∞« ‹UF≠b∞« o¥d© s´ ,¡UC∑Æô«
échéant, des versements auxquels .W¥bIM∞« rNß_« »U∑∑Ø« UN° `Lº¥
donne lieu la souscription d’actions en
numéraire.
Art 715 bis 126. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :126 ¸dJ± 715 …œUL∞«
495
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 127
Dans ce cas, l’émission d’obligations WOFLπ∞« vK´ Vπ¥ ,W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë
doit être autorisée par l’assemblée WF°U∑∞« WØdAK∞ W¥œUF∞« W±UF∞«
générale ordinaire de la société filiale Ê√ ‚UI∫∑ßô« ‹«bMº∞ …¸bBL∞«Ë
émettrice des obligations et l’émission U±√ ,‹«bMº∞« Ác≥ ¸«bÅS° hîd¢
des actions par l’assemblée générale WOFLπ∞« tBîd∑≠ rNß_« ¸«bÅ≈
extraordinaire de la société appelée à …u´bL∞« WØdAK∞ W¥œUF∞« dO¨ W±UF∞«
émettre des actions. .rNß√ ¸«bÅù
Art 715 bis 127. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :127 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Les bons de 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
souscription donnent le droit de sous- ‹ U L O º Æ ` M L ¢ ) 1993 q¥d°√
crire des actions à émettre par la socié- ÂuI¢ rNß√ »U∑∑Ø« o• ,»U∑∑Øô«
té à un ou plusieurs prix et dans les ¸UFßQ° Ë√ dFº° WØdA∞« U≥¸«bÅS°
conditions et délais fixés par le contrat ‰U§ü«Ë ◊ËdAK∞ UI≠Ë WHK∑ª±
d’émission. .¸«bÅù« bI´ w≠ …œb∫L∞«
Art 715 bis 128. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :128 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) L’assemblée 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
générale se prononce sur les modalités W±UF∞« WOFLπ∞« X∂¢ )1993 q¥d°√
de calcul du prix d’exercice du droit o• W߸UL± dFß »Uº• ‹UOHOØ w≠
de souscription et le montant maxi- rNßú∞ vBÆ_« mK∂L∞« w≠Ë »U∑∑Øô«
mum des actions qui peut être souscrit »U∫Å√ UN∂∑∑J¥ Ê√ sJL¥ w∑∞«
par les titulaires de bons. .‹ULOºI∞«
497
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 128
Toutefois, lorsque les bons ouvrent `ML¢ ‹ULOºI∞« X≤UØ «–≈ t≤√ dO¨
droit à la souscription d’actions, ins- WKπºL∞« rNß_U° »U∑∑Øô« w≠ o∫∞«
crites à la cote officielle d’une bourse rOI∞« WŸu∂∞ wLßd∞« dFº∞« w≠
des valeurs mobilières, le contrat bI´ hM¥ Ê√ “uπ¥ ,W∞uIML∞«
d’émission peut prévoir, au lieu des …¸uØcL∞« dO°«b∑∞« ÷u´ ,¸«bÅù«
mesures mentionnées aux alinéas pré- `O∫B¢ vK´ ,WI°Uº∞« l©UIL∞« w≠
cédents, un ajustement des conditions bBÆ öÅ√ …œb∫L∞« »U∑∑Øô« ◊Ëd®
de souscription fixées à l’origine pour ‹U§«¸œù« Ë√ ‹«¸«bÅù« d£Q° qHJ∑∞«
tenir compte de l’incidence des émis- o≠ËË ◊Ëd® Vº• ‹UF¥“u∑∞« Ë√
sions, incorporations ou distributions, U≥œb∫¢ w∑∞« »Uº∫∞« ‹UOHOØ
dans les conditions et selon les ‹UOKL´ rOEM∑° WHKJL∞« WDKº∞«
modalités de calcul fixées par le règle- .UN∑°UƸ X∫¢Ë UN∑∂Æ«d±Ë WŸu∂∞«
ment de l’autorité chargée de l’organi-
sation et de la surveillance des opéra-
tions de bourse et sous le contrôle de
cette dernière.
Dans le mois qui suit chaque exercice, ,WO∞U± WMß qØ wK¥ Íc∞« dNA∞« w≠Ë
le conseil d’administration ou le direc- Ë√ WØdA∞« …¸«œ≈ fKπ± X∂∏¥
toire, selon le cas, constate, s’il y a ,W∞U∫∞« Vº• UN° s¥d¥bL∞« fKπ±
lieu, le nombre et le montant nominal mK∂L∞«Ë œbF∞« ,d±_« vC∑Æ« «–≈
des actions, apporte les modifications ‹ö¥bF∑∞« qîb¥Ë ,rNßú∞ wLß_
nécessaires aux clauses des statuts sO≤«uI∞« ◊Ëd® vK´ W¥¸ËdC∞«
relatives au montant du capital social ‰ULß√¸ mK∂L° WIKF∑L∞« WOßUß_«
et au nombre des actions qui le .tKJA¢ w∑∞« rNß_« œbF°Ë WØdA∞«
composent. Il peut également à toute ÂUOI∞« ,XÆË Í√ w≠ t∞ “uπ¥ ULØ
époque, procéder à cette constatation ,W¥¸Uπ∞« WO∞UL∞« WMºK∞ ‹U∂£ù« «cN°
pour l’exercice en cours et apporter vK´ W∂ßUML∞« ‹ö¥bF∑∞« ‰Uîœ≈Ë
aux statuts les modifications corres- .wßUß_« Êu≤UI∞«
pondantes.
rations mentionnées aux articles 715 o∫∞« ,t¢«bMß ÂbI¥ Íc∞« »U∑∑Øù«
bis 127 et 715 bis 129, le titulaire de ¡e§ WMLC∑L∞« rNß_« s± œb´ w≠
bons de souscription qui présente ses Èb•≈ v{∑IL° W∞uIML∞« WLOI∞« s±
titres, a droit à un nombre d’actions sO¢œUL∞« w≠ …¸uØcL∞« ‹UOKLF∞«
comportant une fraction formant ÊS≠ ,129 ¸dJ± 715Ë 127 ¸dJ± 715
rompu, cette fraction fait l’objet d’un ÍbI≤ l≠œ Ÿu{u± ÊuJ¥ ¡eπ∞« «c≥
versement en espèces selon les moda- œb∫¢ w∑∞« »Uº∫∞« ‹UOHOØ Vº•
lités de calcul fixées par voie régle- .rOEM∑∞« o¥d© s´
mentaire.
Art 715 bis 129. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :129 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Si la société 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
émettrice d’actions est absorbée par U± WØd® XB∑±√ «–≈ )1993 q¥d°√
une autre société ou fusionnée avec ,rNß_« ¸«bÅ≈ v∞u∑¢ w∑∞« WØdA∞«
une ou plusieurs autres sociétés dans ‹UØd® …b´ Ë√ WØd® l± Xπ±b≤« Ë√
une société nouvelle ou procède à une Ë√ ,…b¥b§ WØd® s¥uJ∑∞ Èdî√
scission, les titulaires de bons de sous- ‹ULOºÆ »U∫Å_ “uπ¥ ,XIA≤«
cription peuvent souscrire des actions s± ULNß√ «u∂∑J¥ Ê√ »U∑∑Øù«
de la société absorbante ou de la socié- ‹UØdA∞« s± Ë√ WB∑LL∞« WØdA∞«
té nouvelle. .…b¥bπ∞«
Le nombre des actions qu’ils ont le rNI• s± w∑∞« rNß_« œb´ œb∫¥Ë
droit de souscrire est déterminé en cor- œb´ `O∫B¢ o¥d© s´ UN°U∑∑Ø«
rigeant le nombre d’actions de la ÊUØ w∑∞«Ë …¸bBL∞« WØdA∞« rNß√
société émettrice auquel ils avaient W∂ºM° ,UNO≠ »U∑∑Øô« o• rN¥b∞
droit par le rapport d’échange des …dOî_« WØdA∞« Ác≥ rNß√ q¥b∂¢
actions de cette dernière société contre Ë√ WB∑LL∞« WØdA∞« rNß√ q°UI±
les actions de la société absorbante ou .…b¥bπ∞« WØdA∞«
de la société nouvelle.
Art 715 bis 130. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :130 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Sauf stipula- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
tion contraire du contrat d’émission, s ´ ‰ “ U M ∑ ∞ « “ u π ¥ ) 1993 q¥d°√
les bons de souscription peuvent être UNO≠ ‰Ë«b∑∞« Ë√ »U∑∑Øô« ‹ULOºÆ
cédés ou négociés indépendamment ‹«bMß s´ WKI∑º± WHB°
des obligations. ¸«bÅù« bI´ h≤ «–≈ ô≈ ,‚UI∫∑ßô«
.p∞– ·öî vK´
Art 715 bis 131. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :131 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Les obliga- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
tions avec bons de souscription sont ‹ « b M ß l C ª ¢ ) 1993 q¥d°√
soumises aux dispositions de la sous- »U∑∑Øô« ‹ULOºÆ ‹«– ‚UI∫∑ßô«
section 1. .‰Ë_« w´dH∞« rºI∞« ÂUJ•_
Art 715 bis 132. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :132 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Les bons de 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
souscription d’actions achetés par la »U∑∑Ø« ‹ULOºI∞« vGK¢ )1993 q¥d°√
société émettrice ainsi que les bons WØdA∞« UN¢d∑®« w∑∞« rNß_«
utilisés par la souscription sont annu- ‹ULOºI∞« «cØË …¸bBL∞«
lés. .»U∑∑Øô« w≠ WKLF∑ºL∞«
500
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 ter
Art. 715 ter– (Décret législatif n° 93- ÂußdL∞«( :U∏∞U£ 715 …œUL∞«
08 du 25 avril 1993) La société en 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
commandité par actions, dont le capi- WOÅu∑∞« WØd® fßR¢ )1993 q¥d°√
tal est divisé en actions, est constituée UN∞ULß√¸ ÊuJ¥ w∑∞« rNß_U°
entre un ou plusieurs commandités qui d∏Ø√ Ë√ s±UC∑± p¥d® sO° ,ULºI±
ont la qualité de commerçant et répon- WHB°Ë ULz«œ ‰ËRº±Ë d§U¢ WHÅ t∞
dent indéfiniment et solidairement des ¡UØd®Ë WØdA∞« Êu¥œ s´ WM±UC∑±
dettes sociales et des commanditaires ÊuKL∫∑¥ ôË sOL≥Uº± sOÅu±
qui ont la qualité d’actionnaires et ne .rNBB• ‰œUF¥ UL° ô≈ dzUºª∞«
supportent les pertes qu’à concurrence
de leurs apports.
Art 715 ter l. (Décret législatif n° 93- ÂußdL∞«( : 1 U∏∞U£ 715 …œUL∞«
501
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 ter2
Le gérant, associé ou non, est révoqué UI≠Ë ,ô Â√ ÊUØ UJ¥d® ,dOºL∞« ‰eF¥
dans les conditions prévues par les sta- w≠ UNOK´ ’uBML∞« ◊ËdAK∞
tuts. .wßUß_« Êu≤UI∞«
En outre, le gérant est révocable par le ö°UÆ p∞– vK´ …Ëö´ dOºL∞« ÊuJ¥Ë
tribunal pour cause légitime à la w´d® V∂º∞ WLJ∫L∞« s± ‰eFK∞
demande de tout associé ou de la s± Ë√ p¥d® Í√ s± VK© vK´ ¡UM°
société. .WØdA∞«
Art 715 ter 2. (Décret législatif n° 93- ÂußdL∞«( :2 U∏∞U£ ¸dJ± 715 …œUL∞«
08 du 25 avril 1993) L’assemblée 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
générale ordinaire nomme dans les W±UF∞« WOFLπ∞« sOF¢ )1993 q¥d°√
conditions fixées par les statuts, un w≠ …œb∫L∞« ◊ËdAK∞ UI≠Ë W¥œUF∞«
conseil de surveillance composé de W∂Æ«dLK∞ UºKπ± ,wßUß_« Êu≤UI∞«
trois (3) actionnaires au moins. vK´ sOL≥Uº± )03( W£ö£ s± ÊuJ∑¥
.qÆ_«
Art 715 ter 3. (Décret législatif n° 93- ÂußdL∞«( : 3 U∏∞U£ 715 …œUL∞«
08 du 25 avril 1993) L’assemblée 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
générale ordinaire désigne un ou plu- W±UF∞« WOFLπ∞« sOF¢ )1993 q¥d°√
sieurs commissaires aux comptes. .d∏Ø√ Ë√ «b•«Ë U°ËbM± W¥œUF∞«
Art 715 ter 4. (Décret législatif n° 93- ÂußdL∞«( : 4 U∏∞U£ 715 …œUL∞«
08 du 25 avril 1993) Le gérant est 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
investi des pouvoirs les plus étendus lßËQ° dOºL∞« l∑L∑¥ )1993 q¥d°√
pour agir en toutes circonstances au w≠ WØdA∞« rßU° ·dB∑K∞ ‹UDKº∞«
nom de la société. .·ËdE∞« qØ
Dans les rapports avec les tiers, la Âe∑K¢ ,dOG∞« l± ‹UÆöF∞« ¸U©≈ w≠Ë
société est engagée même par les actes ô w∑∞« dOºL∞« ‰UL´Q° v∑• WØdA∞«
du gérant qui ne relèvent pas de l’ob- «–≈ ô≈ WØdA∞« Ÿu{uL∞ lCª¢
503
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 ter 5
jet social, à moins qu’elle ne prouve vK´ ÊUØ dOG∞« Ê√ ‹U∂£≈ v∞≈ XKÅu¢
que le tiers savait que l’acte dépassait s´ bOF° dOºL∞« ◊UA≤ ÊQ° Ÿö©≈
cet objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer «dE≤ tK≥Uπ¢ tMJL¥ ô Ë√ UN´u{u±
compte tenu des circonstances, étant dA≤ œdπ± Ê√ ¡UM∏∑ß« l± ·ËdEK∞
exclu que la seule publication des sta- Áb•Ë wHJ¥ wßUß_« Êu≤UI∞«
tuts suffise à constituer cette preuve. .WMO∂∞« Ác≥ fOßQ∑∞
Les clauses statutaires limitant les w∑∞« wßUß_« Êu≤UI∞« œuM° ÊuJ¢
pouvoirs du gérant qui résultent du s´ W∂¢d∑L∞«Ë dOºL∞« ‹UDKß b∫¢
présent article sont inopposables aux UN° ÃUπ∑•ö∞ WK°UÆ dO¨ ,…œUL∞« Ác≥
tiers. .dOG∞« vK´
Art 715 ter 5. (Décret législatif n° 93- ÂußdL∞« ( : 5 U∏∞U£ 715 …œUL∞«
08 du 25 avril 1993) En cas de plura- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
lité de gérants, ceux-ci détiennent w≠ ÊËdOºL∞« l∑L∑¥ )1993 q¥d°√
séparément les pouvoirs prévus au ‹UDKº∞U° …b• vK´ qØ ,r≥œbF¢ W∞U•
précédent article. .WI°Uº∞« …œUL∞« w≠ …¸uØcL∞«
L’opposition formée par un gérant aux ÂuI¥ w∑∞« ‰UL´_« W{¸UF± qJA¢ ô
actes d’un autre gérant est sans effet à vK´ «d£√ ,dî¬ dOº± ¡«“≈ dOº± UN°
l’égard des tiers, à moins qu’il ne soit rK´ vK´ rN≤√ X∂£ «–≈ ô≈ ,dOG∞«
établi qu’ils en ont eu connaissance. .p∞c°
Art 715 ter 6. (Décret législatif n° 93- ÂußdL∞«( : 6 U∏∞U£ 715 …œUL∞«
08 du 25 avril 1993) Toute autre 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
rémunération, que celle prévue aux W±UF∞« WOFLπ∞« ÊuJ¢ )1993 q¥d°√
statuts, ne peut être allouée au gérant …d§√ `ML° W∞uªL∞« U≥b•Ë W¥œUF∞«
que par l’assemblée générale ordinai- UNOK´ ’uBML∞« pK¢ dO¨ dOºLK∞
re. .wßUß_« Êu≤UI∞« w≠
Art 715 ter 7. (Décret législatif n° 93- ÂußdL∞«( : 7 U∏∞U£ 715 …œUL∞«
08 du 25 avril 1993) Le conseil de sur- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
veillance assume le contrôle perma- W∂Æ«dL∞« fKπ± v∞u∑¥ )1993 q¥d°√
nent de la gestion de la société. Il dis- .WØdA∞« dOOº∑∞ WLz«b∞« W°UÆd∞«
pose, à cet effet, des mêmes pouvoirs fHM° l∑L∑¥ t≤S≠ ,WHB∞« ÁcN°Ë
que les commissaires aux comptes. .‹U°Uº∫∞« w°ËbM± ‹UDKß
Il est saisi en même temps que les X∫¢ W´u{uL∞« ozU£u∞« ÷dF¢Ë
commissaires aux comptes des do- fH≤ w≠ ,‹U°Uº∫∞« w°ËbM± ·dB¢
cuments mis à la disposition de ceux- .W∂Æ«dL∞« fKπ± vK´ XÆu∞«
ci.
Art 715 ter 8. (Décret législatif n° 93- ÂußdL∞«( : 8 U∏∞U£ 715 …œUL∞«
08 du 25 avril 1993) La modification 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
des statuts exige l’accord de tous les Êu≤UI∞« q¥bF¢ wC∑I¥ )1993 q¥d°√
associés commandités et la majorité ¡UØdA∞« qØ WI≠«u± wßUß_«
des deux tiers du capital des ”√¸ w∏K£ WO∂K¨_Ë sOM±UC∑L∞«
505
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 ter 9
Art 715 ter 9. (Décret législatif n° 93- ÂußdL∞«( : 9 U∏∞U£ 715 …œUL∞«
08 du 25 avril 1993) Les membres du 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
conseil de surveillance n’encourent fKπ± ¡UC´√ qL∫∑¥ ô )1993 q¥d°√
aucune responsabilité en raison des oKF∑¢ WO∞ËRº± W¥√ W∂Æ«dL∞«
actes de la gestion et de leur résultat. W∂¢d∑L∞« ZzU∑M∞«Ë dOOº∑∞« ‰UL´Q°
.UNM´
Art 715 ter 10. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 10 U∏∞U£ 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) La transfor- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
mation de la société en commandite W±UF∞« WOFLπ∞« ¸dI¢ )1993 q¥d°√
par actions en société par actions ou en ¡UØdA∞« WO∂K¨√ WI≠«uL° W¥œUF∞« dO¨
société à responsabilité limitée est WØd® q¥u∫¢ ,sOM±UC∑L∞«
décidée par l’assemblée générale WL≥Uº± WØd® v∞≈ rNß_U° WOÅu∑∞«
extraordinaire avec l’accord de la .…œËb∫± WO∞ËRº± ‹«– WØd® Ë√
majorité des associés commandités.
506
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 717
Art. 716– A la clôture de chaque exer- ,WO∞U± WMß qØ qHÆ bM´ :716 …œUL∞«
cice, le conseil d’administration ou les ÊuLzUI∞« Ë√ …¸«œù« fKπ± lC¥
gérants dressent l’inventaire des dÅUM´ nK∑ªL° «œd§ ,…¸«œùU°
divers éléments de l’actif et du passif p∞– w≠ …œu§uL∞« Êu¥b∞«Ë ‰uÅ_«
existant à cette date. .a¥¸U∑∞«
Art. 718– Même en cas d’absence ou «bF≤« ‰U• w≠ v∑• :718 …œUL∞«
d’insuffisance de bénéfices, il est pro- w≠ ŸdA¥ t≤S≠ ,ÕU°¸_« W¥UHØ Âb´Ë
cédé aux amortissements et provisions ‹U≤ËRL∞« lL§Ë ‹UØöN∑ßù«
nécessaires pour que le bilan soit sin- WO≤«eOL∞« ÊuJ¢ wJ∞ W¥¸ËdC∞«
cère. .W∫O∫Å
,129 ,128’ ,2 œb´ ,1997 WMß ‚. 1997-06-24 ¸«dÆ 153436 rƸ WOCÆ -
131Ë 130
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
Á«d¥ ¡«d§≈ Í√ cª∑¥ Ê√ ŸuOA∞« vK´ p¥d® qJ∞ sJL¥ t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
.¡UØdA∞« wÆU° WI≠«u± dOG° ÊUØ u∞Ë ŸUAL∞« ¡wA∞« kH∫∞ U¥¸Ëd{
WF§«dL° ŸuOA∞« vK´ p¥dA∞« VK© «uC≠¸ UL∞ Ÿu{uL∞« …UCÆ ÊS≠ r¢ s±Ë
.Êu≤UI∞« oO∂D¢ «Ë¡Uß√ bÆ Êu≤uJ¥ ŸUAL∞« ‰UL∞« vK´ ÿUH∫K∞ ¸Uπ¥ù«
Art. 719– Sous réserve des dispo- fOßQ¢ n¥¸UB± Ê≈ :719 …œUL∞«
sitions de l’article 725, alinéa 2, les l¥“u¢ qØ q∂Æ pKN∑º¢ WØdA∞«
frais de constitution de la société sont WO≤U∏∞« …dIH∞« …U´«d± l± ,ÕU°¸ú∞
amortis avant toute distribution de .725 …œUL∞« s±
bénéfices.
Art. 720– Les produits nets de l’exer- WO≠UB∞« ÕU°¸_« qJA¢ :720 …œUL∞«
cice, déduction faite des frais, géné- WO∞UL∞« WMº∞« s± w≠UB∞« Z¢UM∞« s±
raux et autres charges de la société, y W±UF∞« n¥¸UBL∞« Õd© bF°
compris tous amortissements et provi- 븜S° Èdî_« WØdA∞« nO∞UJ¢Ë
sions, constituent des bénéfices nets. .‹U≤ËRL∞«Ë ‹UØöN∑ßù« lOL§
Art. 722– Le bénéfice distribuable est WK°UI∞« ÕU°¸_« ÊuJ¢ :722 …œUL∞«
constitué par le bénéfice net de l’exer- WMºK∞ w≠UB∞« `°d∞« s± ,l¥“u∑K∞
cice, augmenté des reports bénéfi- W∞uIML∞« ÕU°¸_« …œU¥e°Ë ,WO∞UL∞«
ciaires mais diminué du prélèvement ŸUD∑Æô« s± ÕdD¢ Ê√ bF° sJ∞Ë
prévu à l’article 721 de la part des ,721 …œUL∞« w≠ tOK´ ’uBML∞«
bénéfices revenant aux travailleurs et ‰ULFK∞ WK¥ü« ÕU°¸_« WB•
des pertes antérieures. .WI°Uº∞« dzUºª∞«Ë
Art. 723– Après approbation des W±UF∞« WOFLπ∞« œb∫¢ :723 …œUL∞«
comptes et constatation de l’existence ‹U°Uº∫∞« vK´ WI≠«uL∞« bF°
de sommes distribuables, l’assemblée WK°UÆ m∞U∂± œu§Ë s± oI∫∑∞«Ë
générale détermine la part attribuée ¡UØdAK∞ W•uMLL∞« WB∫∞« ,l¥“u∑K∞
aux associés sous forme de dividende. Ÿ“u¥ `°¸ qØË .ÕU°¸√ qJ® X∫¢
Tout dividende distribué en violation .U¥¸uÅ U∫°¸ bF¥ b´«uI∞« ÁcN∞ U≠öî
de ces règles constitue un dividende
fictif.
Toutefois, ne constituent pas des divi- W¥¸uÅ U•U°¸√ bF¢ ô ,t≤√ dO¨
dendes fictifs les acomptes à valoir sur s± »Uº∫∞« X∫¢ WI∂ºL∞« ‹UF≠b∞«
les dividendes d’exercice clos ou en Ë√ WKHIL∞« WO∞UL∞« WMº∞« ÕU°¸√
cours dont le conseil d’administration …¸«œù« fKπ± ¸dI¥ w∑∞«Ë ,W¥¸Uπ∞«
décide la répartition avant que les ‹U°Uº• vK´ WI≠«uL∞« q∂Æ UNF¥“u¢
comptes de ces exercices aient été :sO¢¸uØcL∞« sO∑Mº∞«
approuvés :
Art. 724– Les modalités de mise en ÕU°¸_« l≠œ ‹UOHOØ Ê≈ :724 …œUL∞«
paiement des dividendes votées par WOFLπ∞« ·d© s± UNOK´ ‚œUBL∞«
l’assemblée générale sont fixées par bM´ Ë√ WOFLπ∞« Ác≥ U≥œb∫¢ W±UF∞«
elle ou, à défaut, par le conseil d’ad- ÊuLzUI∞« Ë√ …¸«œù« fKπ± ,UN±b´
ministration ou les gérants, selon le .‰«u•_« Vº• ,…¸«œùU°
cas.
Art. 725– Il est interdit de stipuler un …bzU≠ ◊«d∑®« dE∫¥ :725 …œUL∞«
intérêt fixe ou intercalaire au profit des .¡UØdA∞« `∞UB∞ WO≠U{≈ Ë√ WO≤U£
associés. Toute clause contraire est ÊQØ p∞c∞ n∞Uª± ◊d® qØ d∂∑F¥Ë
réputée non écrite. .sJ¥ r∞
Art. 726– Aucune répétition de di- Í√ œ«œd∑ß« VK© “uπ¥ ô :726 …œUL∞«
videndes ne peut être exigée des wK±U• Ë√ sOL≥UºL∞« s± `°¸
actionnaires ou des porteurs de parts, ͸Uπ∞« l¥“u∑∞« W∞U• «b´U± rNß_«
hors le cas de distribution effectuée en .725Ë 724 sO¢œUL∞« ÂUJ•_ U≠öî
violation des dispositions des articles
724 et 725.
Art. 727– Le versement des tantièmes ¡UC´_ ‹P≠UJL∞« l≠œ Ê≈ :727 …œUL∞«
au conseil d’administration, selon le qØ Vº• nÆu∑± …¸«œù« fKπ±
cas, est subordonné à la mise en paie- .sOL≥UºLK∞ ÕU°¸_« l≠œ vK´ W∞U•
ment des dividendes aux actionnaires.
Art. 728– Le montant des tantièmes mK∂± “ËUπ¥ Ê√ ⁄uº¥ ô :728 …œUL∞«
ne peut excéder le dixième du bénéfi- WK°UI∞« ÕU°¸_« dA´ ‹P≠UJL∞«
ce distribuable, sous déduction : :Õd© bF° l¥“u∑K∞
Art. 729– (Ord n° 96-27 du 9 Œ¸RL∞« 27-96 rƸ d±_«( :729 …œUL∞«
décembre 1996) Lorsqu’une société X ≤ U Ø « – ≈ ) 1 9 9 6 d ∂ L º ¥ œ 0 9 w≠
possède plus de 50 % du capital d’une ‰ULß√¸ s± %50 s± d∏Ø√ WØdA∞
société, la seconde est considérée WF°U¢ WO≤UÒ∏∞« ÒbF¢ Èdî√ WØd®
comme filiale de la première. Une .v∞Ëú∞
société est considérée comme ayant WØd® w≠ WL≥Uº± WØd® d∂∑F¢
une participation dans une autre so- Íc∞« ‰ULß√d∞« ¡e§ ÊUØ «–≈ ,Èdî√
ciété, si la fraction du capital qu’elle %50 s´ ÒqI¥ …dOî_« Ác≥ w≠ tJKL¢
détient dans cette dernière est inférieu- .UN¥ËUº¥ Ë√
re ou égale à 50 %.
Art. 730– (Ord n° 96-27 du 9 Œ¸RL∞« 27-96 rƸ d±_«( :730 …œUL∞«
décembre 1996) Une société par WØd® sJL¥ ô )1996 d∂Lº¥œ 09 w≠
actions ne peut posséder d’actions WØd® w≠ ULNß√ pKL¢ Ê√ WL≥UºL∞«
d’une autre société, si celle-ci détient pKL¢ …dOî_« Ác≥ X≤UØ «–≈ Èdî√
directement une fraction de son capital s´ b¥e¥ UN∞ULß√¸ s± «¡e§ …d®U∂±
supérieure à 10 %. .%10
Art. 731– (Ord n° 96-27 du 9 Œ¸RL∞« 27-96 rƸ d±_«( :731 …œUL∞«
décembre 1996) Une société est consi- Ò F¢ )1996 d∂Lº¥œ 09 w≠
U± WØd® b
dérée, pour l’application de la présen- oO∂D¢ bBÆ Èdî√ WØdA∞ W∂Æ«d±
te section, comme en contrôlant une : rºI∞« «c≥ ÂUJ•√
autre :
La société qui exerce un contrôle sur Ë√ WØd® VÆ«d¢ w∑∞« WØdA∞« vLº¢
une ou plusieurs sociétés, conformé- ,WI°UÒº∞« ‹«dIHK∞ UI≠Ë ‹UØd® …b
Ò ´
ment aux alinéas précédents, est appe- WØdA∞«“ rºI∞« «c≥ oO∂D¢ bBÆ
lée pour l’application de la présente .“WC°UI∞«
section, « Société holding ».
Art. 732– (Ord n° 96-27 du 9 Œ¸RL∞« 27-96 rƸ d±_«( :732 …œUL∞«
décembre 1996) Toute participation W¥√ d∂∑F¢ )1996 d∂Lº¥œ 09 w≠
515
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 732 bis
Art 732 bis– (Ord n° 96-27 du 9 27-96 rƸ d±_«( :¸dJ± 732 …œUL∞«
décembre 1996) Lorsqu’une société U±bM´ )1996 d∂Lº¥œ 09 w≠ Œ¸RL∞«
par actions détient indirectement le ,Èdî√ WØd® WL≥Uº± WØd® VÆ«d¢
contrôle d’une autre société, celle-ci ÁcN∞ “uπ¥ ô ,…d®U∂± dO¨ WHB°
ne peut détenir plus de 50 % du capi- s± %50 s± d∏Ø√ „ö∑±« …dOî_«
tal de la première. .v∞Ë_« WØdA∞« ‰ULß√¸
Art 732 bis 1 –(Ord n° 96-27 du 9 27-96 rƸ d±_«( :1 ¸dJ± 732 …œUL∞«
décembre 1996) Lorsqu’une société a U±bM´ )1996 d∂Lº¥œ 09 w≠ Œ¸RL∞«
pris, au cours d’un exercice, une parti- ,WO∞U± WMß ‰öî ,WØd® cîQ¢
cipation dans une société ayant son U≥eØd± b§u¥ WØd® w≠ WL≥Uº±
siège social en Algérie ou acquis plus s± d∏Ø√ vK´ XKB∫¢ Ë√ ,dz«eπ∞U°
de la moitié du capital d’une telle dØc¥ ,WØdA∞« Ác≥ ‰ULß√¸ nB≤
société, il en est fait mention dans le ¡UØdAK∞ Âb
Ò I¥ Íc∞« d¥dI∑∞« w≠ p∞–
rapport présenté aux associés sur les r¢ w∑∞« ‹UOKLF∞U° oKF∑L∞«Ë
opérations de l’exercice et, le cas bM´Ë ,WO∞UL∞« WMº∞« ‰öî U≥ƒ«d§≈
échéant, dans le rapport des com- wE≠U∫± d¥dI¢ w≠ ,¡UC∑Æô«
missaires aux comptes. .‹U°Uº∫∞«
Art 732 bis 2.– (Ord n° 96-27 du 9 27-96 rƸ d±_«( :2 ¸dJ± 732 …œUL∞«
décembre 1996) Le contrôle des ÂuI¥ )1996 d∂Lº¥œ 09 w≠ Œ¸RL∞«
516
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 732 bis 4
Art 732 bis 3.– (Ord n° 96-27 du 9 27-96 rƸ d±_«( :3 ¸dJ± 732 …œUL∞«
décembre 1996) La société holding ÂeK¢ )1996 d∂Lº¥œ 09 w≠ Œ¸RL∞«
qui fait appel public à l’épargne et/ou UO
Ò MK´ QπK¢ w∑∞« WC°UI∞« ‹UØdA∞«
cotée en bourse, est tenue à l’établis- ,WŸu∂∞« w≠ …dF Ò ºL∞« Ë√/Ë ¸Uîœö∞
sement et à la publication des comptes U≥dA≤Ë WL´ Ò bL∞« ‹U°Uº∫∞« œ«b´S°
consolidés tels que définis à l’article 4 ¸dJ± 732 …œUL∞« w≠ œÒb∫± u≥ ULØ
732 bis 4 du présent code. .Êu≤UI∞« «c≥ s±
Art 732 bis 4– (Ord n° 96-27 du 9 27-96 rƸ d±_«( :4 ¸dJ± 732 …œUL∞«
décembre 1996) Par comptes consoli- bBI¥ )1996 d∂Lº¥œ 09 w≠ Œ¸RL∞«
dés, on entend la présentation de la r¥bI¢ ,WL´ÒbL∞« ‹U°Uº∫∞U°
situation financière : et des résultats W´uLπ± ZzU∑≤Ë WO∞UL∞« WOF{u∞«
d’un groupe de sociétés, comme si .…b•u∞« fH≤ qÒJA¢ UN≤QØË ‹UØdA∞«
celles-ci ne formaient qu’une seule
entité.
Ils sont soumis aux mêmes règles de r¥bI∑∞« b´«uÆ fHM∞ lCª¢Ë
présentation, de contrôle, d’adoption w∑∞« dAM∞«Ë WÆœUBL∞«Ë W∂Æ«dL∞«Ë
et de publication que les comptes W¥uMº∞« ‹U°Uº∫∞« UN∞ lCª¢
annuels individuels. .W¥œdH∞«
517
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 733
Art. 733– La nullité d’une société ou Ë√ WØd® ÊöD° qB∫¥ ô :733 …œUL∞«
d’un acte modifiant les statuts ne peut hM° ô≈ wßUß_« Êu≤UIK∞ ‰bF± bI´
résulter que d’une disposition expres- Êu≤UI∞« Ë√ Êu≤UI∞« «c≥ w≠ `¥dÅ
se de la présente loi ou de celles qui .œuIF∞« ÊöD° vK´ Èdº¥ Íc∞«
régissent la nullité des contrats. En ce ‹«– ‹UØdA∞U° oKF∑¥ ULO≠Ë
qui concerne les sociétés à responsabi- ‹UØdA∞« Ë√ …œËb∫L∞« WO∞ËRºL∞«
lité limitée et les sociétés par actions, qB∫¥ ô ÊöD∂∞« ÊS≠ ,WL≥UºL∞«
la nullité de la société ne peut résulter bI≠ s± ôË ‰u∂I∞« w≠ VO´ s±
ni d’un vice de consentement ni de W≠UØ bIH∞« «c≥ qLA¥ r∞ U± WOK≥_«
l’incapacité, à moins que celle-ci n’at- «c≥ Ê√ ULØ sOºßRL∞« ¡UØdA∞«
teigne tous les associés fondateurs. La ÊöD° s± qB∫¥ ô ÊöD∂∞«
nullité de la société ne peut non plus v∞Ë_« …dIH∞U° …¸uE∫L∞« ◊ËdA∞«
résulter de la nullité des clauses prohi- .w≤bL∞« Êu≤UI∞« s± 426 …œUL∞« s±
bées par l’article 426, alinéa 1er, du
code civil.
Art. 735– L’action en nullité est étein- ÊöD∂∞« Èu´œ wCIM¢ :735 …œUL∞«
te lorsque la cause de la nullité a cessé ÂuO∞« w≠ ÊöD∂∞« V∂ß lDI≤≈ «–≈
d’exister le jour où le tribunal statue w≠ dEM∞« WLJ∫L∞« tO≠ v∞u∑¢ Íc∞«
sur le fond en première instance, sauf «c≥ ÊUØ «–≈ ô≈ UOz«b∑°« qÅ_«
si cette nullité est fondée sur l’illicité- WO≤u≤UÆ Âb´ vK´ UMO∂± ÊöD∂∞«
de l’objet social. .WØdA∞« Ÿu{u±
Art. 736– Le tribunal, saisi d’une w∑∞« WLJ∫LK∞ “uπ¥ :736 …œUL∞«
action en nullité, peut, même d’office, Ê√ ÊöD∂∞« Èu´œ w≠ dEM∞« v∞u∑¢
fixer un délai pour permettre de cou- s± sJL∑K∞ UOzUIK¢ u∞Ë ö§√ œb∫¢
vrir les nullités. Il ne peut prononcer la Ê√ UN∞ ⁄uº¥ ôË .ÊöD∂∞« W∞«“≈
nullité moins de deux mois après la s¥dN® s± qÆ√ w≠ ÊöD∂∞U° wCI¢
date de citation introductive d’instance. .Èu´b∞« ÕU∑∑≠« VK© a¥¸U¢ s±
Si pour couvrir une nullité, une as- WOFLπ∞« ¡U´b∑ß« ‰U∫∞« vC∑Æ« «–≈
semblée doit être convoquée ou une W∞«“ù ¡UØdA∞« …¸UA∑ß« XFÆË Ë√
consultation des associés effectuée, et w≤u≤UÆ ¡U´b∑ß« X∂£ «–≈Ë ,ÊöD∂∞«
s’il est justifié d’une convocation h≤ ‰U߸≈ Ë√ WOFLπ∞« pK∑∞
régulière de cette assemblée ou de U°u∫B± ¸«dI∞« l¥¸UA±
l’envoi aux associés du texte des pro- UNLOKº¢ Vπ¥ w∑∞« ‹«bM∑ºL∞U°
jets de décision, accompagné des rJ∫° wCI¢ WLJ∫L∞« ÊS≠ ,¡UØdAK∞
documents qui doivent leur être com- –Uª¢ô ¡UØdAK∞ “ö∞« q§_« `ML°
muniqués, le tribunal accorde, par .¸«dÆ
jugement, le délai nécessaire pour que
les associés puissent prendre une déci-
sion.
519
Code de commerce Art. 737 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 737– Si à l’expiration du délai bM´ ¸«dÆ Í√ cª∑¥ r∞ «–≈ :737 …œUL∞«
prévu à l’article précédent aucune w≠ tOK´ ’uBML∞« q§_« ¡UCI≤«
décision n’a été prise, le tribunal sta- WLJ∫L∞« ¸bB¢ ,W±bI∑L∞« …œUL∞«
tue à la demande de la partie la plus Íc∞« ·dD∞« VK© vK´ ¡UM° UNLJ•
diligente. .‰UπF∑ßô« tLN¥
Art. 738– En cas de nullité d’une Ë√ WØd® ÊöD° W∞U• w≠ :738 …œUL∞«
société ou d’actes et délibérations pos- UNºOßQ∑∞ WI•ô ‹ôË«b± Ë√ ‰UL´√
térieurs à sa constitution, fondée sur bI≠ Ë√ ¡U{d∞« w≠ VO´ vK´ vM∂±
un vice du consentement ou l’incapa- `O∫B∑∞« ÊUØ «–≈Ë ,p¥d® WOK≥√
cité d’un associé, et lorsque la régula- d±_« tLN¥ hª® qJ∞ “uπ¥ ,UMJL±
risation peut intervenir, toute personne «cN° d¥bπ∞« hªA∞« ¸cM¥ Ê√
y ayant intérêt peut mettre en demeure Ë√ `O∫B∑∞U° ÂUOI∞U° U±≈ ,¡«d§ù«
celui qui est susceptible de l’opérer, W∑ß q§√ w≠ ÊöD∂∞« Èu´œ l≠d°
soit de régulariser, soit d’agir en nulli- œUFOL∞« ¡UCI≤« WKzU© X∫¢ dN®√
té dans un délai de six mois à peine de .¸«c≤ù« «cN° WØdA∞« ⁄ö°≈ sOF∑¥Ë
forclusion. Cette mise en demeure est
dénoncée à la société.
520
Code de commerce Art. 741 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 739– Lorsque la nullité d’actes et ‰UL´√ ÊöD° ÊUØ «–≈ :739 …œUL∞«
délibérations postérieurs à la constitu- WØdA∞« fOßQ∑∞ WI•ô ‹ôË«b±Ë
tion de la société est fondée sur la vio- qJ∞ ,dAM∞« b´«uÆ WH∞Uª± vK´ UOM∂±
lation des règles de publicité, toute Ê√ qLF∞« `O∫B¢ d±√ tLN¥ hª®
personne ayant intérêt à la régularisa- `O∫B∑∞« «cN° ÂUOI∞U° WØdA∞« ¸cM¥
tion de l’acte peut mettre la société en lI¥ «–≈Ë .U±u¥ sO£ö£ q§√ w≠
demeure d’y procéder dans le délai de qJ∞ “uπO≠ q§_« «c≥ w≠ `O∫B∑∞«
30 jours. À défaut de régularisation s± VKD¥ Ê√ d±_« tLN¥ hª®
dans ce délai, tout intéressé peut ÂUOI∞U° nKJ¥ qOØË sOOF¢ ¡UCI∞«
demander la désignation, par décision .¡«d§ù« «cN°
de justice, d’un mandataire chargé
d’accomplir la formalité.
société est prononcée, il est procédé à UI∂© UN≤öD∂° wCÆ v∑± WØdA∞«
sa liquidation conformément aux dis- rºI∞«Ë wßUß_« Êu≤UI∞« ÂUJ•_
positions des statuts et de la section V .qBH∞« «c≥ s± f±Uª∞«
du présent chapitre.
522
Code de commerce Art. 745 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 744– Une société, même en liqui- W∞U• w≠ u∞Ë WØdAK∞ :744 …œUL∞«
dation, peut être absorbée par une Èdî√ WØd® w≠ Z±b¢ Ê√ ,UN∑OHB¢
autre société ou participer à la consti- WØd® fOßQ¢ w≠ r≥Uº¢ Ê√ Ë√
tution d’une société nouvelle, par voie .Z±b∞« WI¥dD° …b¥b§
de fusion.
Elle peut aussi faire apport de son ‹UØdA∞ UN∑O∞U± ÂbI¢ Ê√ UN∞ ULØ
patrimoine à des sociétés existantes ou ¡UA≤≈ w≠ UNF± r≥Uº¢ Ë√ …œu§u±
participer avec celles-ci à la constitu- ÃU±œù« WI¥dD° …b¥b§ ‹UØd®
tion de sociétés nouvelles, par voie de .‰UBH≤ô«Ë
fusion-scission.
Elle peut enfin faire apport de son UN∞ULß√¸ ÂbI¢ Ê√ «dOî√ UN∞ ULØ
patrimoine à des sociétés nouvelles, .‰UBH≤ô« WI¥dD° …b¥b§ ‹UØdA∞
par voie de scission.
Art. 745– Les opérations, visées à ‹UOKLF∞« oOI∫¢ ⁄uº¥ :745 …œUL∞«
l’article précédent, peuvent être ré- W±bI∑L∞« …œUL∞« w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞«
alisées entre des sociétés de forme dif- .nK∑ª± qJ® ‹«– ‹UØd® sO°
férente.
ci est constituée selon les règles WÅUª∞« b´«uI∞« Vº• UNM± …b•«Ë
propres à la forme de société adoptée. .UNOK´ o≠«uL∞« WØdA∞« s± qJ® qJ°
2° les dates auxquelles ont été arrêtés ‹UØdA∞« ‹U°Uº• qHÆ a¥¸«u¢ -2
les comptes des sociétés intéressées, ◊Ëd® b¥b∫∑∞ WKLF∑ºL∞« ,WOMFL∞«
utilisés pour établir les conditions de ,WOKLF∞«
l’opération
est prévue;
Le projet ou une déclaration qui lui est t° o∫K± ÊUO° Í√ Ë√ ŸËdAL∞« sO∂¥
annexée, expose les méthodes d’éva- »U∂ß√Ë WKLF∑ºL∞« r¥bI∑∞« ‚d©
luation utilisées et donne les motifs du . hB∫∞« W∞œU∂± j°«Ë¸ ¸UOî
choix du rapport d’échange des droits
sociaux.
Il fait l’objet d’une publicité dans un n∫B∞« Èb•≈ w≠ dA≤ q∫± ÊuJ¥Ë
journal habilité à recevoir les .WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´ù« wIK∑∞ …bL∑FL∞«
annonces légales.
Art. 749– La fusion est décidée par ·d© s± ÃU±œù« ¸dI¥ :749 …œUL∞«
l’assemblée générale extraordinaire WOzUM∏∑ßô« W±UF∞« WOFLπ∞«
des sociétés absorbantes et absorbées. .W∂´u∑ºL∞«Ë Wπ±bL∞« ‹UØdAK∞
Art. 752– Le rapport des commis- »ËbM± d¥dI¢ l{u¥ :752 …œUL∞«
saires aux comptes est déposé au siège wºOzd∞« dIL∞« w≠ ‹U°Uº∫∞«
social et tenu à la disposition des asso- Ë√ ¡UØdA∞« ·dB¢ X∫¢ qFπ¥Ë
ciés ou des actionnaires, pendant le dA´ WºLª∞« ·d™ w≠ sOL≥UºL∞«
délai de quinze jours qui précède la WOFLπ∞« œUIF≤ô WI°Uº∞« U±u¥
réunion de l’assemblée appelée à sta- ÃU±œù« ŸËdA± w≠ dEMK∞ …u´bL∞«
tuer sur le projet de fusion ou de scis- .‰UBH≤ô« Ë√
sion.
Art. 754– L’assemblée générale extra- dO¨ W±UF∞« WOFLπ∞« X∂¢ :754 …œUL∞«
ordinaire de la société absorbante sta- w≠ Wπ±bL∞« WØdAK∞ W¥œUF∞«
tue sur l’approbation des apports en WOMOF∞« hB∫∞« vK´ WÆœUBL∞«
nature, conformément aux disposi- w≠ …œ¸«u∞« ÂUJ•ú∞ UI∂© W±bIL∞«
tions de l’article 673. .673 …œUL∞«
527
Code de commerce Art. 755 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 755– Lorsque la fusion est ré- s´ ÃU±œù« oI∫¢ «–≈ :755 …œUL∞«
alisée par voie de création d’une socié- t≤S≠ ,…b¥b§ WØd® ¡UA≤≈ o¥d©
té nouvelle, celle-ci peut être consti- ÊËœ WØdA∞« Ác≥ ÊuJ∑¢ Ê√ sJL¥
tuée sans autres apports que ceux X≤uJ¢ w∑∞« pK¢ dO¨ Èdî√ hB•
effectués par les sociétés procédant à W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë ÃU±œù« ¡«d§ s±
leur fusion. En ce cas, les actionnaires Ê√ ‹UØdA∞« Ác≥ wL≥UºL∞ “uπ¥
de ces sociétés peuvent se réunir, de WOFL§ w≠ Êu≤UI∞« rJ∫° «uFL∑π¥
plein droit, en assemblée générale …b¥bπ∞« WØdAK∞ WOºOßQ¢ W±U´
constitutive de la société nouvelle U±√ ,ÃU±œù« o¥d© s´ Wµ®UM∞«
issue de la fusion et il est procédé UI∂© l∂∑¢ UN≤S≠ ‹«¡«d§û∞ W∂ºM∞U°
conformément aux dispositions régis- ‹UØdA∞« s¥uJ¢ rEM¢ w∑∞« ÂUJ•ú∞
sant la constitution des sociétés par ac- .WL≥UºL∞«
tions.
Art. 756– La société est débitrice des WM¥b± WØdA∞« `∂B¢ :756 …œUL∞«
créanciers de la société absorbée aux q∫± w≠ Wπ±bL∞« WØdA∞« wMz«b∞
lieu et place de celle-ci, sans que cette «c≥ vK´ V¢d∑¥ Ê√ ÊËœ pK¢ ÊUJ±Ë
substitution emporte novation à leur .rN∞ W∂ºM∞U° b¥bπ¢ ‰uK∫∞«
égard.
Art. 757– Les bailleurs des locaux Íd§RL∞ p∞cØ “uπ¥ :757 …œUL∞«
loués aux sociétés absorbées ou scin- Wπ±bL∞« ‹UØdAK∞ …d§RL∞« sØU±_«
dées, peuvent également former oppo- vK´ W{¸UF± «u±bI¥ Ê√ WKBHML∞« Ë√
sition à la fusion ou à la scission dans q§_« w≠ ‰UBH≤ô« Ë√ ÃU±œù«
le délai fixé à l’article 736, al.2. …œUL∞« s± WO≤U∏∞« …dIH∞« w≠ œb∫L∞«
.736
Art. 758– Lorsque la scission doit être 751 œ«uL∞« ÂUJ•√ o∂D¢ :758 …œUL∞«
réalisée par apports à des sociétés par oOI∫¢ Vπ¥ U±bM´ 789Ë 754Ë
actions existantes, les dispositions des ‹UØdAK∞ hB∫∞« r¥bI∑° ‰UBH≤ô«
articles 751, 754 et 789 sont appli- .…œu§uL∞« WL≥UºL∞«
cables.
Art. 761– Par dérogation aux dis- …œUL∞« ÂUJ•_ U≠öî “uπ¥ :761 …œUL∞«
positions de l’article précèdent, il peut ‹UØdA∞« ÊQ° ◊d∑A¥ Ê√ WI°Uº∞«
être stipulé que les sociétés bénéfi- ô
Ò ≈ Âe∑K¢ ô ‰UBH≤ô« s± …bOH∑ºL∞«
ciaires de la scission ne seront tenues WKBHML∞« WØdA∞« s¥œ s± ¡eπ°
530
Code de commerce Art. 763 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 762– La société qui apporte une ÂbI¢ w∑∞« WØdAK∞ “uπ¥ : 762 …œUL∞«
partie de son actif à une autre société p∞cØË ,Èdî√ WØdA∞ UN∞U± s± «¡e§
et la société qui bénéficie de cet apport Ê√ WB∫∞« Ác≥ s± bOH∑º¢ w∑∞«
peuvent décider d’un commun accord WOKLF∞« ŸUCî≈ vK´ ‚UH¢ôU° «¸dI¢
de soumettre l’opération aux disposi- .761Ë 758 sO¢œUL∞« ÂUJ•_
tions des articles 758 et 761.
Art. 763– En cas de fusion ou de scis- Ë√ ÃU±œ≈ W∞U• w≠ o∂D¢ :763 …œUL∞«
sion de sociétés à responsabilité limi- WO∞ËRºL∞« ‹«– ‹UØdA∞« ‰UBH≤«
tée au profit de sociétés de même fH≤ s± ‹UØd® `∞UB∞ …œËb∫L∞«
forme, les dispositions des articles …dIH∞« 761Ë 760Ë 756 œ«uL∞« qJA∞«
756, 760 et 761, alinéas 1 et 2, sont W∞U• w≠ 751 …œUL∞« o∂D¢Ë 2Ë 1
applicables, ainsi que, s’il existe des .‹U°Uº∫K∞ sO°ËbM± œu§Ë
commissaires aux comptes, celles de
l’article 751.
Lorsque la scission doit être réalisée ‰UBH≤ô« oOI∫¢ V§Ë «–≈ U±√
par apports à des sociétés à responsa- ‹UØdA∞« v∞≈ hB• r¥bI∑°
531
Code de commerce Art. 764 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 764– Lorsque les opérations vis- 756 œ«uL∞« ÂUJ•√ o∂D¢ : 764 …œUL∞«
sées à l’article 744 comportent la par- ‹UOKLF∞« X≤UØ «–≈ 761Ë 760Ë
ticipation de sociétés par actions et de sLC∑¢ 744 …œUL∞« w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞«
sociétés à responsabilité limitée, les WL≥UºL∞« ‹UØdA∞« WL≥Uº±
dispositions des articles 756, 760,761 WO∞ËRºL∞« ‹«– ‹UØdA∞«Ë
sont applicables. .…œËb∫L∞«
Art. 765– Sous réserve des dispo- Ác≥ ÂUJ•√ …U´«d± l± :765 …œUL∞«
sitions du présent paragraphe, la liqui- ‹UØdA∞« WOHB¢ lCª¢ ,…dIH∞«
dation des sociétés est régie par les Êu≤UI∞« UNOK´ qL∑A¥ w∑∞« ÂUJ•ú∞
532
Code de commerce Art. 767 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 766– La société est en liquidation W∞U• w≠ WØdA∞« d∂∑F¢ :766 …œUL∞«
dès l’instant de sa dissolution pour ÊUØ ULN± UNK• XÆË s± WOHB¢
quelque cause que ce soit. Sa raison ou rß« Ë√ Ê«uM´ l∂∑¥Ë .V∂º∞«
sa dénomination sociale est suivie de w≠ WØd®“ w∞U∑∞« ÊUO∂∞U° WØdA∞«
la mention « société en liquidation ». .“WOHB¢ W∞U•
Sont, en outre, indiqués dans la même W≠U{ùU° dAM∞« fH≤ w≠ dØc¥ ULØ
insertion : : ÂbI¢ U± v∞≈
Notamment, toute décision entraînant ÍœR¥ ¸«dÆ qJ° oKF∑¥ ULO≠ WÅUîË
modification des mentions publiées en UI∂© …¸uAML∞« ‹U≤UO∂∞« q¥bF¢ v∞≈
application de l’article précédent, est UI∂© dAM¥ t≤S≠ WI°Uº∞« …œULK∞
publiée dans les conditions prévues Ác≥ w≠ UNOK´ ’uBML∞« ◊ËdAK∞
par cet article. .…œUL∞«
Si, en cas de cession du bail, l’obliga- W∞U• w≠ ÊULC∞« «e∑∞« bF¥ r∞ «–≈Ë
tion de garantie ne peut plus être assu- w≠ U≤uLC± ¸Uπ¥ù« s´ ‰“UM∑∞«
rée dans les termes de celui-ci, il peut t≤S≠ ,tO∞≈ ¸UAL∞« ¸Uπ¥ù« œËb•
y être substitué, par ordonnance de qJ° qπF∑º± d±Q° t∞«b°≈ sJL¥
référé, toute garantie offerte par le ces- Ë√ t∞ ‰“UM∑L∞« s± ÂbI¥ ·UØ ÊUL{
sionnaire ou un tiers, et jugée suffisan- .dOG∞«
te.
Art. 770– Sauf consentement unanime W≠UØ ‚UH¢« ¡UM∏∑ßU° :770 …œUL∞«
des associés, la cession de tout ou par- s± ¡e§ Ë√ qØ W∞U•≈ ÊS≠ ¡UØdA∞«
tie de l’actif de la société en liquida- v∞≈ WOHB∑∞« W∞U• w≠ WØdA∞« ‰U±
tion à une personne ayant eu dans cette WHÅ WØdA∞« w≠ t∞ X≤UØ hª®
société la qualité d’associé en nom, de Ë√ dOºL∞« Ë√ s±UC∑L∞« p¥dA∞«
535
Code de commerce Art. 771 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
3° Dans les sociétés par actions, aux Vº• WL≥UºL∞« ‹UØdA∞« w≠Ë -3
conditions de quorum et de majorité WO∂K¨_«Ë »UBM∞« ◊Ëd®
prévues pour les assemblées extraordi- dO¨ ‹UOFLπ∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
naires. .W¥œUF∞«
536
Code de commerce Art. 774 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 773– Les associés sont convo- W¥UN≤ w≠ ¡UØdA∞« v´b¥ :773 …œUL∞«
qués en fin de liquidation pour statuer »Uº∫∞« w≠ dEMK∞ WOHB∑∞«
sur le compte définitif, sur le quitus de wHBL∞« …¸«œ≈ ¡«d°≈ w≠Ë w±U∑ª∞«
la gestion du liquidateur et la décharge s± oI∫∑∞«Ë W∞UØu∞« s± tzUH´≈Ë
de son mandat et pour constater la clô- .WOHB∑∞« ÂU∑∑î≈
ture de la liquidation.
À défaut, tout associé peut demander qJ∞ “uπ¥ t≤S≠ ¡UØdA∞« Ÿb¥ r∞ «–S≠
en justice la désignation, par ordon- sOOF¢ UOzUCÆ VKD¥ Ê√ p¥d®
nance de référé, d’un mandataire char- ‹«¡«d§S° ÂUOI∞U° nKJ¥ qOØË
gé de procéder à la convocation. .qπF∑º± d±√ V§uL° …u´b∞«
Le tribunal statue sur ces comptes et, Ác≥ w≠ dEM∞« WLJ∫L∞« v∞u∑¢Ë
le cas échéant, sur la clôture de la ‰UHÆ≈ w≠ ¡UC∑Æô« bM´Ë ‹U°Uº∫∞«
liquidation, aux lieu et place de l’as- WOFL§ q∫± p∞c° W∞U• WOHB∑∞«
semblée des associés ou des action- .sOL≥UºL∞« Ë√ sOØd∑AL∞«
naires.
537
Code de commerce Art. 775 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 776– Le liquidateur est res- ôËRº± wHBL∞« ÊuJ¥ :776 …œUL∞«
ponsable, à l’égard tant de la société ZzU∑M∞« s´ dOG∞«Ë WØdA∞« ÁUπ¢
que des tiers, des conséquences dom- w∑∞« ¡UDî_« s´ WKÅU∫∞« …¸UC∞«
mageables des fautes par lui commises .t±UNL∞ t∑߸UL± ¡UM£√ UN∂J¢¸«
dans l’exercice de ses fonctions.
Art. 777– Toutes actions contre les b{ ÈËU´b∞« qØ ÂœUI∑¢ :777 …œUL∞«
associés non-liquidateurss ou leurs Ë√ rN∑£¸Ë Ë√ sOHBL∞« dO¨ ¡UØdA∞«
héritiers ou ayant cause, se prescrivent ‹«uMß fLî ¸ËdL° rNÆuI• ÍË–
par cinq ans à compter de la publica- WØdA∞« ‰ö∫≤« dA≤ s± «¸U∂∑´«
tion de la dissolution de la société au .͸Uπ∑∞« qπº∞U°
registre du commerce.
Art. 778– À défaut de clauses sta- ◊ËdA∞« «bF≤« W∞U• w≠ :778 …œUL∞«
tutaires ou de convention expresse entre Ë√ wßUß_« Êu≤UI∞« w≠ W§¸bL∞«
les parties, la liquidation de la société lI¢ ,·«d©_« sO° `¥dB∞« ‚UH¢ô«
dissoute sera effectuée conformément ÂUJ•_ UI∂© WK∫ML∞« WØdA∞« WOHB¢
aux dispositions du présent paragraphe, ‰öîù« ÊËœ s± p∞–Ë …dIH∞« Ác≥
sans préjudice de l’application du para- «c≥ s± v∞Ë_« …dIH∞« oO∂D∑°
graphe 1er de la présente section. .rºI∞«
539
Code de commerce Art. 779 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
En outre, il peut être décidé par ordon- qπF∑º± d±Q° rJ∫∞« sJL¥ t≤√ ULØ
nance de référé, que cette liquidation fHM° lI¢ WOHB∑∞« Ác≥ ÊQ°
sera effectuée dans les mêmes condi- ¡UM° Áö´√ UNO∞≈ ¸UAL∞« ◊ËdA∞«
tions à la demande : :s± VK© vK´
Dans ce cas, les dispositions des sta- Êu≤UI∞« W∞U∫∞« Ác≥ w≠ d∂∑F¢Ë
tuts contraires à celles de la présente UN≤QØ rºI∞« «cN∞ n∞UªL∞« wßUß_«
section sont réputées non écrites. .sJ¢ r∞
Art. 779– Les pouvoirs du conseil fKπ± ‹UDKß wN∑M¢ :779 …œUL∞«
d’administration ou des gérants pren- s± «¸U∂∑´« s¥dOºL∞« Ë√ …¸«œù«
540
Code de commerce Art. 781 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Dans tous les cas, cet acte est publié d±_« «c≥ dAM¥ ‰«u•_« lOL§ w≠Ë
dans les mêmes conditions et délais, WÅUª∞« ‰U§ü«Ë ◊ËdA∞« fHM°
prévus par l’article 767, que celui des w≠ UNOK´ ’uBML∞«Ë sOHBL∞U°
541
Code de commerce Art. 782 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
3° Dans les sociétés par actions, aux ULO≠ WO≤u≤UI∞« »UBM∞« ◊ËdA°Ë -3
conditions de quorum et de majorité w≠ W¥œUF∞« W±UF∞« ‹UOFLπ∞« hª¥
prévues pour les assemblées générales .WL≥UºL∞« ‹UØdA∞«
ordinaires.
Art. 783– Si les associés n’ont pu s± ¡UØdA∞« sJL∑¥ r∞ «–≈ :783 …œUL∞«
nommer un liquidateur, celui-ci est d±Q° lI¥ tMOOF¢ ÊS≠ nB± sOOF¢
désigné par l’ordonnance du président w≠ tKB≠ bF° WLJ∫L∞« fOz¸ s±
du tribunal, statuant sur requête. .WC¥dF∞«
Tout intéressé peut former opposition l≠d¥ Ê√ d±_« tLN¥ s± qJ∞ “uπ¥Ë
à l’ordonnance dans le délai de quinze WºLî q§√ w≠ d±_« b{ W{¸UF±
jours à dater de sa publication dans les ÁdA≤ a¥¸U¢ s± «¸U∂∑´« U±u¥ dA´
conditions prévues à l’article 757. w≠ UNOK´ ’uBML∞« ◊ËdAK∞ UI∂©
Cette opposition est portée devant le W{¸UFL∞« Ác≥ l≠d¢Ë .757 …œUL∞«
tribunal qui peut désigner un autre Ê√ UN∞ “uπ¥ w∑∞« WLJ∫L∞« ÂU±√
542
Code de commerce Art. 785 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 784– Si la dissolution de la socié- WØdA∞« ‰ö∫≤« lÆË «–≈ :784 …œUL∞«
té est prononcée par décision de justi- sOF¥ ¸«dI∞« «c≥ ÊS≠ wzUCÆ d±Q°
ce, cette décision désigne un ou plu- .d∏Ø√ Ë√ «b•«Ë UOHB±
sieurs liquidateurs.
Sauf disposition contraire de l’acte de rN∞ “uπ¥ t≤S≠ sOHB± …b´ sO´ «–≈
nomination, si plusieurs liquidateurs p∞–Ë ,œ«dH≤« vK´ rN±UN± W߸UL±
ont été nommés, ils peuvent exercer d±_ n∞Uª± h≤ qØ ¡UM∏∑ßU°
leurs fonctions séparément. Toutefois, sOF∑¥ sOHBL∞« Ê√ ô≈ .WOLº∑∞«
ils établissent et présentent un rapport «d¥dI¢ «u±bI¥Ë «uFC¥ Ê√ rNOK´
commun. .UØd∑A±
Si l’assemblée des associés n’a pu être WOFL§ œUIF≤« ÊUJ±ùU° sJ¥ r∞ «–≈
valablement réunie, le mandat est ‹œb§ ,WO≤u≤UÆ WHB° ¡UØdA∞«
renouvelé par décision de justice, à la VK© vK´ ¡UM° wzUCÆ ¸«dI° W∞UØu∞«
demande du liquidateur. .wHBL∞«
Art. 787– Dans les six mois de sa w≠ wHBL∞« v´b∑º¥ : 787 …œUL∞«
nomination, le liquidateur convoque WOFL§ t∑OLº¢ s± dN®√ W∑ß ·d™
l’assemblée des associés, à laquelle il s´ «d¥dI¢ UN∞ ÂbI¥ w∑∞« ¡UØdA∞«
fait un rapport sur la situation active et WF°U∑± s´Ë WØdA∞« ÂuBîË ‰uÅ√
passive de la société, sur la poursuite q§_« s´Ë WOHB∑∞« ‹UOKL´
des opérations de liquidation et le .UN±UL¢ù ͸ËdC∞«
délai nécessaire pour les terminer.
Art. 789– Le liquidateur établit dans ·d™ w≠ wHBL∞« lC¥ :789 …œUL∞«
les trois mois de la clôture de chaque WO∞U± WMß qØ qHÆ s± dN®√ W£ö£
exercice, l’inventaire, le compte d’ex- ÂUF∞« ¸UL∏∑ßô« »Uº•Ë œdπ∞«
ploitation générale, le compte de «d¥dI¢Ë ÕU°¸_«Ë dzUºª∞« »Uº•Ë
pertes et profits, un rapport écrit par ‹UOKL´ »Uº• sLC∑¥ U°u∑J±
lequel il rend compte des opérations WO∞UL∞« WMº∞« ‰öî WOHB∑∞«
de liquidations au cours de l’exercice .W±dBML∞«
écoulé.
Si l’assemblée n’est pas réunie, le rap- d¥dI∑∞« Ÿœu¥ WOFLπ∞« bIF¢ r∞ «–S≠
port prévu à l’alinéa 1er ci-dessus, est v∞Ë_« …dIH∞« w≠ tOK´ ’uBML∞«
déposé au greffe du tribunal et com- lKD¥ YO• WLJ∫L∞« W°U∑J° Áö´√
muniqué à tout intéressé. .d±_« tLN¥ s± qØ tOK´
fication des statuts, elle est prise dans Ác≥ w≠ cª∑¢ UN≤S≠ wßUß_« Êu≤UI∞«
les conditions prescrites à cet effet, ’uBML∞« ◊ËdA∞« Vº• W∞U∫∞«
pour chaque forme de société. s± Ÿu≤ qØ w≠ ÷dG∞« «cN∞ UNOK´
.WØdA∞« Ÿ«u≤√
Art. 793– Sauf clause contraire des w≠UB∞« ‰UL∞« WLºÆ r∑¢ :793 …œUL∞«
statuts, le partage de l’actif net subsis- Ë√ WOLßô« rNß_« œ«bß bF° wI∂∑L∞«
tant après remboursement du nominal fHM° ¡UØdA∞« sO° WØdA∞« hB•
des actions ou des parts sociales, est ‰U± ”√¸ w≠ rN∑L≥Uº± W∂º≤
effectué entre les associés dans les ◊ËdA∞« ¡UM∏∑ßU° p∞–Ë WØdA∞«
mêmes proportions que leur partici- .wßUß_« Êu≤UIK∞ WH∞UªL∞«
pant au capital social.
Art. 794– Sous réserve des droits des ÊUØ «–≈ wHBL∞« ¸dI¥ :794 …œUL∞«
créanciers, le liquidateur décide s’il X∫∂Å√ w∑∞« ‰«u±_« l¥“u¢ wG∂M¥
convient de distribuer les fonds deve- WOHB∑∞« ¡UM£√ UNO≠ ·dB∑K∞ WK°UÆ
nus disponibles en cours de liquida- .sOMz«b∞« ‚uI∫° ‰öîù« ÊËœ p∞–Ë
tion.
Après mise en demeure infructueuse s± VKD¥ Ê√ d±_U° wMF± qJ∞ “uπ¥
547
Code de commerce Art. 795 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 795– Les sommes affectées aux WBBªL∞« m∞U∂L∞« Ÿœu¢ :795 …œUL∞«
répartitions entre les associés et les w≠ sOMz«b∞«Ë ¡UØdA∞« sO° l¥“u∑K∞
créanciers, sont déposées dans le délai s± ¡«b∑°« U±u¥ dA´ WºLî q§√
de quinze jours à compter de la déci- WØdA∞« rßU° pM° w≠ ,l¥“u∑∞« ¸«dÆ
sion de répartition, à un compte ouvert .WOHB∑∞« X∫¢ W´u{uL∞«
dans une banque au nom de la société
en liquidation.
Elles peuvent être retirées sur la signa- lOÆu¢ œdπL° m∞U∂L∞« V∫ß “uπ¥Ë
ture d’un seul liquidateur et sous sa .t∑O∞ËRº± X∫¢Ë b•«Ë nB±
responsabilité.
548
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 795 bis 5
opérations de commerce.
Toute clause contraire est réputée non .sJ¥ r∞ ÊQØ n∞Uª± ◊d® qØ d∂∑F¥
écrite.
551
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 799
Art. 799– (Décret législatif n° 93-08 rƸ wF¥dA∑∞« ÂußdL∞« :799 …œUL∞«
du 25 avril 1993) Le groupement ne ô )1993 q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93
donne pas lieu par lui même à réalisa- v∞≈ tºH≤ ¡UIK¢ s± lLπ∑∞« ÍœR¥
tion et partage de bénéfices et peut être Ê√ sJL¥Ë UN±Uº∑Æ«Ë bz«uH∞« oOI∫¢
constitué sans capital. .‰ULß√¸ ÊËb° fßR¥
Art 799 bis. (Décret législatif n° 93- ÂußdL∞«( :¸dJ± 799 …œUL∞«
08 du 25 avril 1993) Le groupement 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
jouit de la personnalité morale et de la l L π ∑ ∞ « l ∑ L ∑ ¥ ) 1993 q¥d°√
pleine capacité à dater de son immatri- WOK≥_U°Ë W¥uMFL∞« WOBªA∞U°
culation au registre du commerce. Le w≠ tKO㧛 a¥¸U¢ s± ¡«b∑°« W±U∑∞«
contrat soumis à publicité légale déter- bIF∞« œb∫¥Ë .͸Uπ∑∞« qπº∞«
mine les conditions et l’objet du grou- ◊Ëd® ,w≤u≤UI∞« ¸UN®û∞ l{Uª∞«
pement. .t´u{u±Ë lLπ∑∞«
celui-ci sur leur patrimoine propre. Ils rN¢Ëd£ s± p∞–Ë t≤u¥œ b¥bº∑°
sont solidaires, sauf convention b§Ë «–≈ ô≈ ÊuM±UC∑± r≥Ë .WÅUª∞«
contraire avec le tiers cocontractant. s¥bÆUF∑L∞« l± n∞Uª± ‚UH¢«
.s¥dîü«
Dans les rapports avec les tiers, un w≠ lLπ∑∞« …¸«œS° rzUI∞« ÂeK¥
administrateur engage le groupement qL´ qØ ‰öî s± ,dOG∞« l± t¢UÆö´
par tout acte entrant dans l’objet de ÊuJ¥Ë .dOî_« «c≥ Ÿu{u± w≠ qîb¥
celui-ci. Toute limitation de pouvoirs q°UÆ dO¨ ‹UDKºK∞ b¥b∫¢ qØ
est inopposable aux tiers. .dOG∞« vK´ t° ÃUπ∑•ö∞
peut émettre des obligations, aux ¸«bÅ≈ lLπ∑K∞ “uπ¥ )1993 q¥d°√
conditions générales d’émission de ◊ËdA∞« V§uL° ‚UI∫∑ß« ‹«bMß
ces titres par les sociétés. Il est lui- Ác≥ ¸«bÅS° WIKF∑L∞« W±UF∞«
même composé exclusivement de «c≥ ÊuJ∑¥Ë ‹UØdA∞« s± ‹«bMº∞«
sociétés qui satisfont aux conditions w≠u∑º¢ ‹UØd® s± jI≠ lLπ∑∞«
prévues pas la présente loi. «c≥ UNOK´ ’uBML∞« ◊ËdA∞«
.Êu≤UI∞«
sédaient ou des voix dont ils dis- X∫¢ X≤UØ w∑∞« ‹«uÅ_« Ë√ UNOK´
posaient en cette qualité, un usage ôULF∑ß« WHB∞« ÁcN° rN≠dB¢
qu’ils savaient contraire aux intérêts WØdA∞« `∞UBL∞ n∞Uª± t≤√ ÊuLKF¥
de la société, à des fins personnelles Ë√ WOBªA∞« rN{«d¨_ WO∂K¢
ou pour favoriser une autre société ou rN∞ Èdî√ WºßR± Ë√ WØd® qOCH∑∞
entreprise dans laquelle ils étaient dO¨ Ë√ …d®U∂± `∞UB± UNO≠
intéressés directement ou indirecte- .…d®U∂±
ment.
Art. 802– (Ord n° 96-27 du 9 Œ¸RL∞« 27-96 rƸ d±_«( :802 …œUL∞«
décembre 1996) Seront punis d’un V Æ U F ¥ ) 1 9 9 6 d ∂ L º ¥ œ 0 9 w≠
emprisonnement d’un mois à trois W£ö£ v∞≈ b•«Ë dN® s± f∂∫∞U°
mois et d’une amende de 20.000 DA. v∞≈ Ãœ 20.000 s± W±«dG°Ë dN®√
à 200.000 DA. ou de l’une de ces deux sO¢U≥ Èb•S° Ë√ ,Ãœ 200.000
peines seulement, les gérants qui n’au- r∞ s¥c∞« ÊËd¥bL∞« ,jI≠ sO∑°uIF∞«
ront pas procédé à la réunion de l’as- ,¡UØdA∞« WOFL§ œUIF≤« vK´ «uKLF¥
semblée des associés dans les six (6) a¥¸U¢ s± dN®√ )6( W∑ß q§√ w≠
mois de la clôture de l’exercice ou, en W∞U• w≠ Ë√ WO∞UL∞« WMº∞« ÂU∑∑î«
cas de prolongation dans un délai “ËUπ∑¢ ô …bL° œb∫L∞« q§_« b¥bL¢
n’excédant pas six (6) mois fixé par r∞ Ë√ wzUCÆ ¸«dI° ,dN®√ )6( W∑º∞«
décision de justice, ou qui n’auront ’uBML∞« ‹«bM∑ºL∞« pK¢ «u{dF¥
pas soumis à l’approbation de ladite WOFLπ∞« pK¢ 801 …œUL∞« w≠ UNOK´
assemblée les documents prévus au 1° .WI≠«uL∞«
de l’article 801.
Art. 805– Les dispositions des articles s± œ«uL∞« ÂUJ•√ o∂D¢ :805 …œUL∞«
800 à 804 sont applicables à toute per- ÂUÆ hª® qØ vK´ 804 v∞≈ 800
sonne qui, directement ou par person- dî¬ hª® WDß«u° Ë√ …d®U∂±
ne interposée, aura, en fait exercé la WO∞ËRº± ‹«– WØd® dOOº∑°
gestion d’une société à responsabilité s´ ôb° Ë√ q™ X∫¢ …œËb∫±
limitée sous le couvert ou aux lieu et .w≤u≤UI∞« U≥dOº±
place de son gérant légal.
accomplies.
560
Code de commerce Art. 808 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
1° des actions sans valeur nominale ou WLOÆ UN∞ ÊuJ¢ Ê√ ÊËœ rNß√ -1
dont la valeur nominale est inférieure qÆ√ WOLßô« UN∑LOÆ X≤UØ Ë√ WOLß«
au minimum légal; ,WO≤u≤UI∞« WLOIK∞ v≤œ_« b∫∞« s±
562
Code de commerce Art. 811 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
ce écoulé,
nominatifs, soit par lettre ordinaire, W¥œU´ W∞Ußd° U±≈ WOLß« ‹«bMß vK´
soit, si les statuts le prévoient ou si les rN∑IH≤ vK´ UNOK´ vÅu± W∞Ußd° Ë√
intéressés en ont fait la demande, par Êu≤UI∞« w≠ UNOK´ h≤ bÆ ÊUØ «–≈
lettre recommandée à leurs frais. sOOMFL∞« VK© vK´ ¡UM° Ë√ wßUß_«
.d±_U°
568
Code de commerce Art. 819 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
nom usuel, domicile de chaque titulai- r≥Uº± qØ UNJKL¥ w∑∞« rNß_« œb´
re d’actions inscrit à cette date sur le s± U±u¥ dA´ WºLî q∂Æ p∞–Ë
registre de la société, ainsi que le ,W±UF∞« WOFLπ∞« œUIF≤«
nombre d’actions dont chaque ac-
tionnaire est titulaire;
1° n’auront pas fait tenir, pour toute qØ ¡UM£√ «bL´ «u±bI¥ r∞ s¥c∞« -1
réunion, des assemblées ordinaires, sOL≥UºLK∞ W¥œUF∞« WOFLπK∞ ŸUL∑§«
des actionnaires, une feuille de présen- s± WFÆu± ¸uC∫∞« WƸË
ce émargée par les actionnaires pré- ¡öØu∞«Ë s¥d{U∫∞« sOL≥UºL∞«
sents et les mandataires, certifiée WOFLπ∞« V∑J± s± UNOK´ ‚œUB±
exacte par le bureau de l’assemblée, et : WMLC∑L∞«Ë
contenant :
a) soit avant qu’une modification des wßUß_« Êu≤UI∞« q¥bF¢ q∂Æ U±≈ -√
statuts résultant de ladite aug- ”√¸ w≠ …œU¥e∞« pK¢ s´ Z¢UM∞«
mentation de capital, ait fait l’objet w≠ ‰bF± qO㧛 lÆË bÆ ‰UL∞«
d’une inscription modificative au .͸Uπ∑∞« qπº∞«
572
Code de commerce Art. 823 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
registre du commerce;
c) soit encore, sans que les formalités WHB° wN∑M¢ Ê√ q∂Æ U±≈Ë -§
de constitution de ladite société ou Ác≥ s¥uJ¢ ‹«¡«d§≈ WLE∑M±
celles de l’augmentation de capital, .UN∞ULß√¸ …œU¥“ Ë√ WØdA∞«
aient été régulièrement accomplies.
Les dispositions du présent article sont W∞U• w≠ …œUL∞« Ác≥ ÂUJ•√ o∂D¢ ô
inapplicables dans le cas où l’assem- WOKC≠_« o∫∞ W±UF∞« WOFLπ∞« ¡UG∞≈
blée générale a supprimé le droit pré- .»U∑∑Øô« w≠
férentiel de souscription.
aux comptes d’une société par actions «u∫M± s¥c∞« ‹U°Uº∫∞« u°ËbM±
qui, sciemment, auront donné ou dO¨ ‹U≤UO∂∞« vK´ «uI≠«Ë Ë√ «bL´
confirmé les indications inexactes d¥¸UI∑∞« w≠ ‹œ¸Ë w∑∞« W∫O∫B∞«
dans les rapports présentés à l’assem- …u´bL∞« W±UF∞« WOFLπK∞ W±bIL∞«
blée générale appelée à décider la sup- w≠ WOKC≠_« o• ¡UG∞≈ w≠ Y∂K∞
pression du droit préférentiel de sous- .sOL≥UºL∞« »U∑∑Ø«
cription des actionnaires.
Art. 826– Les dispositions des articles s± œ«uL∞« ÂUJ•√ o∂D¢ :826 …œUL∞«
807 à 810 relatives à la constitution fOßQ∑° WIKF∑L∞« 810 v∞≈ 807
des sociétés par actions sont appli- …œU¥“ W∞U• w≠ WL≥UºL∞« ‹UØd®
cables en cas d’augmentation de capi- .‰UL∞« ”√¸
tal.
576
Code de commerce Art. 831 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 834– Les dispositions du présent qBH∞« «c≥ ÂUJ•√ o∂D¢ :834 …œUL∞«
chapitre visant le président, les admi- sOLzUI∞«Ë WØdA∞« fOzd° WÅUª∞«
nistrateurs ou les directeurs généraux vK´ sO±UF∞« UN¥d¥b± Ë√ UN¢¸«œS°
de sociétés par actions, seront appli- WDß«u° Ë√ …d®U∂± ÂUÆ hª®
579
Code de commerce Art. 835 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
580
Code de commerce Art. 837 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
2° n’auront pas, dans le même rapport, WF°U∑∞« ‹UØdA∞« ◊UA≤ ÊUO° Âb´ -2
rendu compte de l’activité des filiales Ÿd≠ qØ Vº∫° r≥d¥dI¢ w≠ WØdAK∞
de la société par branche d’activité et ZzU∑M∞« ¸UN™≈ Âb´Ë .◊UAM∞« s±
fait ressortir les résultats obtenus; ,UNOK´ qB∫L∞«
582
Code de commerce Art. 839 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
1° n’aura pas, dans le délai d’un mois s± dN® ·d™ w≠ «bL´ rI¥ r∞ -1
de sa nomination, publié dans un jour- sLC∑L∞« d±_« dAM° ,tMOOF¢
nal habilité à recevoir les annonces ‰u∂I∞ WÅUî …b¥dπ° UOHB± tMOOF¢
légales dans la wilaya du siège social, w∑∞« W¥ôu∞U° WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´ù«
l’acte le nommant liquidateur et dépo- ͸Uπ∑∞« qπº∞U° Ÿœu¥ r∞Ë UN° b§u¥
sé au registre du commerce, les déci- ,q∫∞U° XCÆ w∑∞« ‹«¸«dI∞«
sions prononçant la dissolution;
1° n’aura pas dans les six mois de sa dN®_« W∑º∞« w≠ «bL´ ÂbI¥ r∞ -1
nomination, présenté un rapport sur la WOF{Ë s´ «d¥dI¢ tMOOF¢ wK¢ w∑∞«
situation active et passive, sur la pour- WF°U∑± s´Ë ÂuBª∞«Ë ‰uÅ_«
suite des opérations de liquidation, ni VKD¥ Ê√ ÊËœ WOHB∑∞« ‹UOKL´
sollicité les autorisations nécessaires pK¢ ¡UN≤ù W±“ö∞« hîd∞«
pour les terminer; .‹UOKLF∞«
583
Code de commerce Art. 839 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
2° n’aura pas établi, dans les trois dN®_« W£ö∏∞« w≠ «bL´ lC¥ r∞ -2
mois de la clôture de l’exercice, l’in- ,WO∞UL∞« WMº∞« ÂU∑∑î« wK¢ w∑∞«
ventaire, le compte d’exploitation ÂUF∞« ‰öG∑ßô« »Uº•Ë œdπ∞«
générale, le compte de pertes et pro- «d¥dI¢Ë ÕU°¸_«Ë dzUºª∞« »Uº•Ë
fits, et un rapport écrit dans lequel il ‹UOKL´ ÊUO° sLC∑¥ U°u∑J±
rend compte des opérations de liquida- ,W±dBML∞« WO∞UL∞« WMºK∞ WOHB∑∞«
tion au cours de l’exercice écoulé;
4° n’aura pas convoqué au moins une …b•«Ë …d± qÆ_« vK´ Ÿb∑º¥ r∞ -4
fois par an, les associés pour leur vK´ rNFKDO∞ ¡UØdA∞« WMº∞« w≠
rendre des comptes annuels en cas de W∞U• w≠ W¥uMº∞« ‹U°Uº∫∞«
continuation de l’exploitation; ,‰öG∑ßô« ¸«dL∑ß«
Art. 842– La présente ordonnance eO• d±_« «c≥ qîb¥ :842 …œUL∞«
entre en vigueur à compter du 5 juillet WMß uO∞u¥ 5 s± ¡«b∑°« cOHM∑∞«
585
Code de commerce Art. 842 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
586
Décret exécutif n° 95-438 du Aouel Œ¸R± 438-95 rƸ ÍcOHM¢ Âußd± -
Chaâbane 1416 correspondant au 23 23 o≠«uL∞« 1416 ÂU´ ÊU∂F® ‰Ë√ w≠
décembre 1995 portant application oO∂D¢ sLC∑¥ ,1995 WMß d∂Lº¥œ
des dispositions du code de commerce WIKF∑L∞« ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« ÂUJ•√
relatives aux sociétés par actions et ‹UFLπ∑∞«Ë WL≥UºL∞« ‹UØdA°
aux groupements.
Article 1er– Le présent décret a pour ÂußdL∞« «c≥ œÒb∫¥ :v∞Ëô« …œUL∞«
objet de déterminer les modalités WIKF∑L∞« ÂUJ•_« oO∂D¢ ‹UÒOHOØ
d’application des dispositions rela- ‹UFLπÒ∑∞«Ë WL≥UºL∞« ‹UØdA°
tives aux sociétés par actions et aux 595 œ«uL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
groupements prévues par les articles )v∞Ë_« …dIH∞«( 600Ë 597Ë )2 …dIH∞«(
595 (alinéa 2) – 597 – 600 (alinéa 1er) ,20 ¸d
Ò J± 715Ë 704Ë 703Ë 608Ë
– 608 – 703 – 704 – 715 bis 20 – 715 715Ë ,47 ¸d
Ò J± 715 ,38 ¸dÒ J± 715Ë
588
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
bis 38 – 715 bis 47 – 715 bis 49 – 715 ,)2 …dIH∞«( 74 ¸d Ò J± 715 ,49 ¸d Ò J±
bis 74 (alinéa 2) – 715 bis 86 – 715 bis 715Ë ,89 ¸dÒ J± 715Ë ,86 ¸dÒ J± 715Ë
89 – 715 bis 105, 715 bis 128 et 797 de s± 797Ë ,128 ¸d Ò J± 715Ë ,105 ¸dÒ J±
l’ordonnance n° 75-59 du 26 sep- 26 w≠ Œ¸RL∞« 59-75 rƸ d±_«
tembre 1975 susvisée. .Áö´√ ¸uØcL∞«Ë 1975 WMß d∂L∑∂ß
8°) le nombre des actions à souscrire «bI≤ V∑∑J∑ß w∑∞« rNß_« œb´ -8
contre numéraire et la somme immé- Íc∞« UMO• l≠b∞« o
Ò ∫∑ºL∞« mK∂L∞«Ë
diatement exigible comprenant, le cas bM´ ,¸«bÅù« …Ëö´ sLC∑¥
échéant, la prime d’émission; ,¡UC∑Æô«
16°) le délai ouvert pour la sous- dØ– l± »U∑∑Øö∞ Õu∑HL∞« q§_« -16
cription, avec l’indication de la possi- ÀËb• W∞U• w≠ U±ÒbI± tKHÆ WÒO≤UJ±≈
bilité de clôture anticipée, en cas de «c≥ ¡UN∑≤« q∂Æ ÒwKJ∞« »U∑∑Øô«
souscription intégrale avant l’expira- ,q§_«
tion dudit délai;
592
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
7°) le cas échéant, la portion de capital «bI≤ V∑∑J¥ Íc∞« ‰ULß√d∞« W∂º≤ -7
à souscrire en numéraire et celle repré- hB∫∞« w≠ WKÒ∏L∑L∞« W∂ºM∞«Ë
sentée par les apports en nature; ,¡UC∑Æô« bM´ ,WOÒ MOF∞«
quer la liste visée à l’alinéa 1er ci-des- WLzUI∞« UN∂∫ß v∑• mÒK∂¥ Ê√
sus; à tout souscripteur qui justifiera v∞Ë_« …dIH∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
de sa souscription. Le requérant peut ¸Òd∂¥ V∑∑J± qØ v∞« ,WI°Uº∞«
en prendre connaissance et obtenir, à Ÿö©ô« V∞UD∞« sJL¥Ë ,t°U∑∑Ø«
ses frais, la délivrance d’une copie. UNM± Wªº≤ vK´ ‰uB∫∞«Ë UNOK´
.t°Uº• vK´
595
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
d’émission;
Si la société fait publiquement appel à ,¸Uîœô« v∞« UMK´ WØdA∞« ‹Qπ∑∞« «–≈
l’épargne, l’avis est, en outre, inséré o∂ß U± vK´ …œU¥“ Êö´ù« øb¥
dans une notice publiée au bulletin …dAM∞« w≠ ¸uAML∞« ÊUO∂∞« sL{
officiel des annonces légales, six (06) q∂Æ WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞ WO Ò Lßd∞«
jours au moins, avant la date d’ouver- a¥¸U¢ s± qÆ_« vK´ ÂU¥√ )6( W∑ß
ture de la souscription. .»U∑∑Øô« ÕU∑∑≠«
8°) le cas échéant, le montant des obli- w∑∞« ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß mK∂± -8
gations convertibles en actions anté- v∞« ,d±_« vC∑Æ« Ê≈ ,q¥u∫∑∞« q∂I¢
rieurement émises, les délais d’exerci- ‰U§¬Ë ,o°Uº∞« w≠ U≥¸«bÅ≈ r¢ rNß√
ce de l’option accordée aux porteurs `ML¥ Íc∞« ¸UO∑îô« W߸UL±
ou l’indication que la conversion peut WO≤UJ±≈ v∞« …¸U®ù« Ë√ ,sOK±U∫∞«
avoir à tout moment, et les bases de ,XÆË qØ w≠ tºß√Ë q¥u∫∑∞«
conversion,
9°) le montant non amorti des autres ‹«bM∑ºL∞ pKN∑ºL∞« dO¨ mK∂L∞« -9
obligations antérieurement émises et ,UI∂
Ò º± …¸œUB∞« Èdî_« ‚UI∫∑ßô«
les garanties dont elles sont assorties. ,UN∞ W±“öL∞« ‹U≤ULC∞«Ë
Art. 11– Une copie du dernier bilan, WKOB∫∞« s± Wªº≤ dAM¢ : 11 …œUL∞«
certifiée conforme par le représentant ’uBML∞« Êö´ù« o∫K± w≠ …dOî_«
légal de la société, est publiée en Ê√ bF° ,WI°Uº∞« 10 …œUL∞« w≠ tOK´
annexe à la notice visée à l’article 10 .Òw≤u≤UI∞« WØdA∞« q∏L± UNÆb
Ò B¥
précédent.
600
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
Les affiches et les annonces dans les w∑∞« ‹U¨ö∂∞«Ë ‹U≤ö´ù« bOF¢ ULØ
journaux reproduisent les mêmes ‹U≤UO∂∞« dØ– bz«dπ∞« U≥dAM¢
énonciations ou, au moins, un extrait qÆ_« vK´ UNM± Wªº≤ dØ– Ë√ UNºH≤
de ces énonciations avec référence à la Êö´ù« «c≥ 븜≈ v∞« …¸U®ù« l±
notice et indication du numéro du bul- WÒOLßd∞« …dAM∞« œb´ dØ–Ë
letin officiel des annonces légales dans ‹dA≤ Íc∞« WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞
lequel elle a été publiée. .tO≠
602
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
10°) les noms, prénoms usuels et s©u±Ë qLF∑ºL∞« rßô«Ë VIK∞« -10
domicile du souscripteur et le nombre w∑∞« ‹«bMÒº∞« œb´Ë ,V∑∑JL∞«
des titres souscrits par lui, ,UN∂∑∑Ø«
Art. 14– Dans le cas où, du fait de ‰uÅ_« ÷UHª≤« W∞U• w≠ : 14 …œUL∞«
pertes constatées dans les documents dzUºª∞« qFH° WØdAK∞ WO≠UB∞«
comptables, l’actif net de la société v∞« ‹U°Uº∫∞« ozU£Ë w≠ WM¥UFL∞«
devient inférieur au quart du capital WOÅu¢ Ÿœu¢ ,‰ULß√d∞« l°¸ s± qÆ√
social, la résolution de l’assemblée w≠ UNOK´ ’uBML∞« WÒ±UF∞« WÒOFLπ∞«
générale prévue à l’article 715 bis 20, s± )3 …dIH∞«( 20 ¸dJ± 715 …œUL∞«
(alinéa 3), du code, du commerce est eØdL∞« w≠ Ò͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
déposée au centre national du registre b§u¥ Íc∞« Í
Ò ¸Uπ∑∞« qπÒºK∞ wM©u∞«
de commerce du lieu du siège social et qπÒº∞« w≠ qÒπº¥Ë ,WØdA∞« ÒdI± tO≠
inscrite au registre du commerce. .Í
Ò ¸Uπ∑∞«
603
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
Art. 15– Les registres de titres no- ‹öπß ¸bB¢ WØd® W¥Ò√ : 15 …œUL∞«
minatifs prévus à l’article 715 bis 38 UNOK´ ’uBML∞« WO Ò Lßô« ‹«bMºÒ ∞«
du code du commerce et émis par une Êu≤UI∞« s± 38 ¸dJ± 715 …œUL∞« w≠
société sont établis par cette société. Ác≥ bÒ F¢ w∑∞« UNºH≤ w≥ ÍÒ ¸Uπ∑∞«
.‹öπÒº∞«
Chacun de ces feuillets doit être réser- V•UB∞ UNM± WÆ¸Ë qØ hBª¢Ë
vé à un titulaire de titres à raison de sa …bF∞ Ë√ ,t∑O
Ò JK± V∂º° b•«Ë ‹«bMß
propriété ou à plusieurs titulaires à rai- Ë√ WØd∑AL∞« rN∑ÒOJK± V∂º° sOJ∞U±
son de leur copropriété, de leur nue- ŸUH∑≤ô« w≠ rNIÒ• Ë√ ,W∂Æd
Ò ∞« rN∑O
Ò JK±
propriété ou de leurs usufruits sur les- .…¸uØcL∞« ‹«bMº∞U°
dits titres.
En outre, il peut être tenu des fichiers pº± sJL¥ ,p∞– vK´ …Ëö´Ë
contenant, par ordre alphabétique, les VO¢d∑ Ò ∞« Vº• ,sLC∑¢ ‹UÒOÆUD°
noms et adresses des titulaires de ‹«bMºÒ ∞« »U∫Å√ ¡ULß√ ,Í Ò bπ°_«
titres, ainsi que l’indication du ÂUƸ√Ë ,nMB Ò ∞«Ë œbF∞«Ë rNM¥ËUM´Ë
nombre, de la catégorie et, le cas bM´ ,UNØö± s± p∞U± qØ ‹«bMß
échéant, les numéros des titres de ‹U≤UO° qJA¢ Ê√ sJL¥ ôË ,¡UC∑Æô«
604
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
Art. 19– Le délai visé à l’article 715 ’uBML∞« q§_« œÒb∫¥ : 19 …œUL∞«
bis 49 du code de commerce est de s± 49 ¸dJ± 715 …œUL∞« w≠ tOK´
trente (30) jours à compter de la mise U±u¥ )30( sO£ö∏° Ò͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
en paiement prévue à l’article 715 bis l≠b∞« ¸«c´≈ a¥¸U¢ s± ¡«b∑°«
47, (alinéa 2), dudit code. ¸dJ± 715 …œUL∞« w≠ tOK´ ’uBML∞«
.¸uØcL∞« Êu≤UI∞« s± )2 …dIH∞«( 47
607
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
Art. 20– Les formalités de publicité, ULØ ,¸UN®ù« ‹«¡«d§≈ r∑¢ : 20 …œUL∞«
telles que prévues à l’article 715 bis 86 s± 86 ¸dJ± 715 …œUL∞« UNOK´ hM¢
du code du commerce, sont effectuées ,Êö´≈ WDß«u° Ò͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
par une notice insérée au bulletin offi- WÒOLßd∞« …dAM∞« w≠ dAM¥
ciel des annonces légales avant le dé- w≠ ŸËdA∞« q∂Æ WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞
but des opérations de souscription et ¡«d§≈ Í√ q∂ÆË ,»U∑∑Øô« ‹UOKL´
préalablement à toute mesure de publi- .¸UN®ùU° oKF∑¥
cité.
Elle contient les indications suivantes : ‹U≤UO∂∞« vK´ Êö´ù« «c≥ qL∑A¥Ë
: WO¢ü«
608
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
8°) le cas échéant, le montant des obli- WK°UI∞« ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß mK∂± -8
gations convertibles en actions émises U≥¸bB¢ rNß√ qJ® w≠ q¥u∫∑K∞
par la société, ,¡UC∑Æô« bM´ ,WØdA∞«
9°) le montant, non amorti, des autres s± tØöN∑ß« r∑¥ r∞ Íc∞« mK∂L∞« -9
obligations antérieurement émises lÆË w∑∞« Èdî_« ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß
ainsi que les garanties qui leur ont été ‹U≤ULC∞« p∞cØË U±bI± U≥¸«bÅ≈
conférées, ,U≥U¥≈ X∫M± w∑∞«
13°) le taux et le mode de calcul des ,tDL≤Ë bz«uH∞« »Uº• W∂º≤ -13
intérêts et autres produits ainsi que les ‹UOHOØË Èdî_« ‹U§u∑ML∞«Ë
modalités de paiement, ,l≠b∞«
12°) le cas échéant, les garanties atta- ‹«bMß s± pKN∑ºL∞« mK∂L∞« -13
chées au titre; U±bI± U≥¸«bÅ≈ lÆË w∑∞« ‚UI∫∑ßô«
,¸«bÅù« WO
Ò KL´ ‰öî
13°) le montant non amorti, lors de
l’émission, des obligations anté- ‹«bMº° d±_« oKF¢ «–≈ - 14
rieurement émises; v∞« q¥u∫∑K∞ WK°UI∞« ‚UI∫∑ßô«
‹UÒOHOØ bµMO• ‹U≤UO∂∞« dØc¢ ,rNß√
14°) s’il s’agit d’obligations conver- .q¥u∫∑Ò ∞« «c≥ WOKL´
tibles en actions, les modalités de leur
conversion. l°«d∞« r‡‡ºI∞«
¡öØu° WIKF∑L∞« ◊ËdA∞«
‚U‡I∫∑ßô« ‹«bMß »U∫Å√
Section IV
Conditions relatives aux manda- W∞UØË bMº¢ Ê√ sJL¥ ô : 24 …œUL∞«
taires des obligataires ‹«bMß »U∫Å√ W´UL§ q∏L±
613
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
ci, dans le délai d’un mois à compter …dAM∞« w≠Ë U≥dÒI± UNO≠ b§u¥ w∑∞«
de la délibération de l’assemblée, dans ,UC¥√ WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞ WOLßd∞«
un journal d’annonces légales de la Èu´b∞« v∞« WØdA∞« ‹Qπ∑∞« «–≈
wilaya du siège social et, en outre, si la .¸Uîœù« v∞« WOMKF∞«
société fait publiquement appel à
l’épargne, au bulletin officiel des
annonces légales. fOz¸ s´ ¸œUB∞« d±_« dAM¥ ULØ
W´ULπK∞ ö∏L± sOF¥ Íc∞« WLJ∫L∞«
L’ordonnance du président du tribunal .UNºH≤ ‰U§ü«Ë ◊ËdA∞« Vº•
nommant un représentant de la masse
est publiée dans les mêmes conditions
et délais. W´UL§ q∏L± W∞UØË bM∑º¢ U±bM´
Ë√ ,WOFL§ v∞« ‹«bMº∞« »U∫Å√
Lorsque le mandat de représentant de …dAM∞«Ë ¸UF®ù« w≠ dØc¢ ,WØd®
la masse est confié à une association …dIH∞« w≠ ULNOK´ ’uBML∞«
ou à une société, les noms, prénoms et sOK≥RL∞« ’Uª®_« »UI∞√ ,WI°Uº∞«
domicile des personnes habilitées à ·dB∑K∞ ,rNM©«u±Ë r≥¡ULß√Ë
agir au nom de l’association ou de la .WØdA∞« Ë√ WOFLπ∞« rßU°
société sont indiqués dans la notifica-
tion et la publication prévues aux ali-
néas précédents. WOFLπ∞« ‰eF¢ Ê√ sJL¥ : 28 …œUL∞«
‚UI∫∑ßù« ‹«bMß »U∫Å_ W±UF∞«
Art. 28– Les représentants de la masse .rNHzU™Ë s± W´ULπ∞« wK∏L±
peuvent être relevés de leurs fonctions
par l’assemblée générale des obliga-
taires. W ´ U L π ∞ « q ∏ L ± m Ò K ∂ ¥ : 2 9 …œUL∞«
s´ WM¥bL∞« WØdA∞« v∞« t∑∞UI∑ß«
Art. 29– Le représentant de la masse qÅË l± UNOK´ vÅu± W∞U߸ o¥d©
notifie sa démission à la société débi- .Âö∑ßù«
trice par lettre recommandée avec avis
de réception. Ê√ sOOMFL∞« lOLπ∞ o∫¥ : 30 …œUL∞«
vK´ WM¥bL∞« WØdA∞« dÒI± w≠ «uFKD¥
616
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
Art. 30– Tout intéressé a le droit d’ob- .rNM¥ËUM´Ë W´ULπ∞« wK∏L± ¡ULß√
tenir, au siège de la société débitrice,
les noms et adresses des représentants f‡±U‡ª∞« r‡º‡I∞«
de la masse.
‹U≤ULC∞« ¸UN®≈ ‹UOHOØ
Section V UN° ÂuI¢ w∑∞« WÅUª∞« WOM±_«
Modalités de publicité des sûretés ‹«bMß …¸bBL∞« WØdA∞«
particulières par la société ‚UI∫∑ßù«
émettrice d’obligations
¸dJ± 715 …œUL∞U° öL´ : 31 …œUL∞«
qπº¢ Í¸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s± 105
Art. 31– En application de l’article, ,’Uî bI´ w≠ WOM±_« ‹U≤ULC∞«
715 bis 105 du code de commerce, les ¸UN®≈ ‹UOKJ® r∑¢ Ê√ Vπ¥Ë
sûretés sont constituées dans un acte Í√ q∂Æ …¸uØcL∞« WOM±_« ‹U≤ULC∞«
spécial. Les formalités de publicité, »U∫Å√ W´UL§ »Uº∫∞ »U∑∑Ø«
desdites sûretés doivent être accom- w≠ w≥ w∑∞« ‚UI∫∑ßù« ‹«bMß
plies avant toute souscription, pour le .s¥uJ∑∞« ¸u©
compte de la masse des obligataires en
formation. W∑ß q§√ ‰öî WØdA∞« q∏L± s¥UF¥
`∑≠ a¥¸U¢ s± ¡«b∑°« ,dN®√ )6(
Dans le délai de six (6) mois à comp- w≠ »U∑∑Øù« «c≥ WπO∑≤ ,»U∑∑Øù«
ter de l’ouverture de la souscription, le .wL߸ bI´
résultat de celle-ci est constaté dans un
acte authentique par le représentant de
la société. ‹ U O H O Ø v K ´ … œ U ¥ “ : 32 …œUL∞«
‹U≤ULC∞« vK´ WI∂DL∞« ¸UN®ù«
Art. 32– Outre les formalités de publi- dAM¥ Ê√ Vπ¥ ,U±uL´ WOM±_«
cité applicables aux sûretés en général, WÅUª∞« WOM±_« ‹U≤ULC∞« s¥uJ¢
la constitution de sûretés particulières WOLßd∞« …dAM∞« w≠ »U∑∑Ø« Í√ q∂Æ
doit, avant toute souscription, faire .Êö´≈ qJ® w≠ WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞
l’objet d’une publicité au moyen d’un
avis inséré au bulletin officiel des
617
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
annonces légales.
lOL§ vK´ Êö´ù« «c≥ Íu∑∫¥Ë
Cet avis contient toutes les infor- ‹U≤ULC∞U° WIKF∑L∞« ‹U±uKFL∞«
mations relatives aux sûretés. Il doit UÅuBî dØc¥ Ê√ Vπ¥Ë WOM±_«
faire mention, notamment, soit de la ‚UI∫∑ßù« ‹«bMß »U∑∑Ø«
souscription intégrale ou partielle des iOHª¢Ë ,UOze§ Ë√ UOKØ ,…¸bBL∞«
obligations, émises et de la réduction ‹U≤ULC∞« Ác≥ s´ Wπ¢UM∞« ¸U£ü«
des effets de sûreté au montant effecti- wKFH∞« mK∂L∞« v∞« ‰uÅuK∞
vement souscrit, soit de la non-réalisa- WOKL´ oOI∫¢ Âb´ dØc¥ Ë√ ,V∑∑JL∞«
tion de l’émission pour défaut ou Ë√ »U∑∑Øù« »UO¨ V∂º° ¸«bÅù«
insuffisance de souscription. .t≤UBI≤
”œU‡º∞« r‡º‡‡I∞«
Section VI ‹«bMº° WÅU‡î ÂUJ‡•√
Dispositions particulières ‹ULOºÆ ‹«– ‚UI∫∑ß≈
aux obligations avec bons de rNß_U° »U∑∑Ø«
souscription d’actions
w∑∞« WØdA∞« vK´ sOF∑¥ : 33 …œUL∞«
Art. 33– Lorsqu’il existe des obli- WOKC≠_« o• sLC∑¢ WOKLF° ÂuI¢
gations convertibles en actions ou …u´b∞« v∞« ‹Qπ∑∞« «–≈ ,»U∑∑Øù« w≠
avec bons de souscription d’actions, la UI∂© rKF¢ Ê√ ,¸Uîœù« v∞« WOMKF∞«
société qui procède à une opération …dIH∞«( 128 ¸dJ± 715 …œUL∞« ÂUJ•_
comportant un droit préférentiel de »U∫Å√ ,͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s± )1
souscription doit, si elle fait publique- wKÅU• Ë√ ‚UI∫∑ßù« ‹«bMß
ment appel à l’épargne, en informer, w≠ dAM¥ Êö´≈ o¥d© s´ ‹ULOºI∞«
conformément aux dispositions de ‹U≤ö´û∞ WOLßd∞« …dAM∞«
l’article 715 bis 128 (alinéa 1er), du U±bM´ WOKLF∞« W¥«b° q∂Æ WO≤u≤UI∞«
code de commerce, les obligataires ou WK°UÆ ‚UI∫∑ßù« ‹«bMß ÊuJ¢
les porteurs de bons par un avis publié ‹ULOºÆ ‹«– Ë√ rNß√ v∞« q¥u∫∑K∞
au bulletin officiel des annonces .rNß_U° »U∑∑Ø«
légales avant le début de l’opération.
: w¢Q¥ U± Êö´ù« «c≥ w≠ sO∂¥Ë
618
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
valeur est celle du coût coté lors de la .VKD∞« Ÿ«b¥≈ a¥¸U¢ o∂ß Íc∞«
séance de bourse du jour qui précède
celui du dépôt de la demande. Ác≥ œb∫∑≠ Èdî_« ‹UØdA∞« w≠ U±√
bI´ tOK´ hM¥ UL∞ UI∂© WLOI∞«
Dans les autres sociétés, cette valeur ¸UFß_« ”Uß√ vK´ ,¸«bÅù«
est fixée conformément aux stipula- rOIK∞ w±uO∞« nAJ∞« w≠ W¥¸Uπ∞«
tions du contrat d’émission, sait sur la vK´ Ë√ …dOFº∑∞U° W∞u∂I± dO¨
base des cours figurant au relevé quo- .WØdAK∞ WO≠UB∞« ‰uÅ_« ”Uß√
tidien des valeurs non admises à la
cote, soit sur la base de l’actif net de la
société. t≤√ vK´ ¸«bÅù« bI´ hM¥ Ê√ sJL¥Ë
‚UI∫∑ßù« ‹«bMß V•UÅ o• s±
Le contrat d’émission peut prévoir que VKD¥ Ê√ »U∑∑Øù« WLOºÆ q±U• Ë√
l’obligataire ou le porteur du bon de Ê√ WD¥d® q±UJ∞« rNß_« œb´ rOKº¢
souscription a le droit de demander la rNÒº∞« dºØ WLOÆ WØdAK∞ l≠b¥
délivrance du nombre entier d’actions UI∂© œb∫L∞«Ë »uKDL∞« w≠U{ù«
à condition de verser à la société la w≠ UNOK´ ’uBML∞« b´«uIK∞
valeur de la fraction d’action supplé- .sO∑I°Uº∞« sO¢dIH∞«
mentaire demandée, fixée conformé-
ment aux règles posées dans les deux
alinéas précédents. l°U‡º∞« r‡º‡I∞«
WL≥U‡ºL∞« ‹«bM‡ß
Section VII
Des titres participatifs ¡U´Ë ÊuJ¥ Ê√ sJL¥ô : 35 …œUL∞«
‹«bMß …d§√ s± dOG∑L∞« ¡eπ∞«
Art. 35– L’assiette de la partie, va- mK∂± s± % 50 s± d∏Ø√ WL≥UºL∞«
riable de la rémunération des titres .wLßù« bMº∞«
participatifs ne peut être supérieure à
cinquante pour cent du montant nomi-
nal du titré. …d§√ s± ¡e§ Íu∑∫¥ : 36 …œUL∞«
X°U∏∞« bMº∞« WL≥UºL∞« ‹«bMß
Art. 36– La partie fixe de la rému- Íu∑∫¢ w∑∞« W¥uµL∞« W∂ºM∞« vK´
620
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
nération du titre participatif est consti- ,WOLßù« WLOI∞« s± ¡e§ ”Uß√ vK´
tuée par un pourcentage calculé sur .WØdA∞« ZzU∑≤ sJ¢ ULN± l≠b¢Ë
une partie de la valeur nominale et
versé quels que soient les résultats de
la société. ‹ U°Uº∫∞« s± hKª∑º¢ : 37 …œUL∞«
dÅUMF∞« UNOK´ ‚œUBL∞« W¥uMº∞«
Art. 37– Les éléments servant de réfé- ¡eπ∞« »Uº∫∞ UF§d± qLF∑º¢ w∑∞«
rence pour le calcul de la partie .…d§_« s± dOG∑L∞«
variable de la rémunération doivent
être tirés des comptes annuels approu-
vés. …d§_« s± dOG∑L∞« ¡eπ∞« Íu∑∫¢Ë
”Uß√ vK´ ”UI¢ W¥uµ± W∂º≤ vK´
La partie variable de la rémunération ‰UL´√ rƸ ”Uß√ vK´ Ë√ ZzU∑M∞«
est constituée par un pourcentage .…¸bBL∞« WØdA∞«
indexé sur les résultats ou le chiffre
d’affaires de la société émettrice. w∑∞« WØdA∞« vK´ Vπ¥ : 38 …œUL∞«
dAM¢ Ê« WL≥UºL∞« ‹«bMß ¸bB¢
Art. 38– La société qui émet des titres ’uBML∞« ◊ËdA∞« o≠Ë U≤ö´≈
participatifs doit publier une notice .Áö´√ 27Ë 26Ë 25 œ«uL∞« w≠ UNOK´
dans les conditions prévues aux
articles 25, 26 et 27 ci-dessus. ‹U≤UO∂∞« WL≥UºL∞« ‹«bMß wDF¢Ë
11 ‹«dIH∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
Les mentions prévues aux 11°, 12°, .Áö´√ 25 …œUL∞« s± 14Ë 13Ë 12Ë
13° et 14° de l’article 25 ci-dessus
sont données pour les titres participa-
tifs. dO¨ mK∂L∞« Êö´ù« «c≥ sO∂¥ ULØ
w∑∞« WL≥UºL∞« ‹«bMº∞ pKN∑ºL∞«
La notice indique également le mon- ‹U≤ULC∞«Ë UOK∂Æ U≥¸«bÅ≈ lÆË
tant non amorti des titres participatifs .U≥U¥≈ X∫M± w∑∞« WKL∑∫L∞«
antérieurement émis et éventuelle-
ment, les garanties qui leur ont été ‹ « b M ß Í u ∑ ∫ ¢ : 39 …œUL∞«
accordées. sO∂∑∑JLK∞ rÒKº¢ w∑∞« WL≥UºL∞«
621
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
Art. 39– Les titres participatifs remis w≠ UNOK´ ’uBML∞« ‹U≤UO∂∞« vK´
aux souscripteurs contiennent les indi- .Áö´√ 24 …œUL∞«
cations prévues à l’article 24 ci-des-
sus. ”œU‡º∞« q‡‡B‡‡H∞«
l‡‡Lπ∑∞« bI´ dA≤ ‹U‡OHOØ
Chapitre VI
Modalités de publication du
contrat de groupement l L π ∑ ∞ « b I ´ Ÿ œ u ¥ : 40 …œUL∞«
s± 797 …œUL∞« w≠ tOK´ ’uBML∞«
Art. 40– Le contrat de groupement eØdL∞« w≠ ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
prévu à l’article 797 du code de com- w≠ dAM¥Ë ͸Uπ∑∞« qπºK∞ wM©u∞«
merce, est déposé au centre national ‹U≤ö´û∞ WOLßd∞« …dAM∞«
du registre de commerce et publié au Ê√ Ÿ«b¥ù« qÅË sO∂¥Ë ,WO≤u≤UI∞«
bulletin officiel des annonces légales. WOLº¢ œb∫¥Ë ,lLπ∑° oKF∑¥ d±_«
Le récépissé de dépôt indique qu’il œuIF∞« œb´Ë ÁdI± Ê«uM´Ë
s’agit d’un groupement et précise la a¥¸U¢Ë UN∑FO∂©Ë ‹«bM∑ºL∞«Ë
dénomination, l’adresse de son siège, .Ÿ«b¥ù«
le nombre et la nature des actes et
pièces déposés ainsi que la date du
dépôt. U≥dØ– w¢ü« ozU£u∞« Ÿœu¢ : 41 …œUL∞«
vBÆQØ tºH≤ qOπº∑∞« VK© XÆË
Art. 41– Sont déposées, au plus tard qπº∞« o∫K± w≠ nOMB∑∞ q§√
en même temps que la demande d’im- :͸Uπ∑∞«
matriculation, pour être classées en
annexe au registre du commerce, les
pièces suivantes: ,lLπ∑∞« bI´ s± )2( ÊU∑ªº≤ -1
Mokdad SIFI
624
Ordonnance n° 95-06 du 23 ÊU∂F® 23 w≠ Œ¸R± 06-95 rƸ d±√
Chaâbane 1415 correspondant au WMß d¥UM¥ 25 o≠«uL∞« 1415 ÂU´
25 janvier 1995 relative à la concur- Wº≠UML∞U° oKF∑¥ ,1995
rence.
Article 1er. - La présente ordonnance v∞« d±_« «c≥ ·bN¥ :v∞Ëô« …œUL∞«
a pour objet l'organisatin et la promo- UN∑OÆd¢Ë …d∫∞« Wº≠UML∞« rOEM¢
tion de la libre concurrence et la défi- b‡BÆ UN∑¥UL• b´«uÆ b¥b∫¢ v∞«Ë
nition des règles de sa protection afin sOº∫¢Ë W¥œUB∑Æô« WO∞UFH∞« …œU¥“
de stimuler l'efficience économique et .sOJKN∑ºL∞« W‡AOF±
d'améliorer le bien-être des consom-
mateurs .
Art. 3.- Est entendu par agent écono- ÍœUB∑Æô« ÊuF∞U° b‡BI¥ : 3 …œUL∞«
mique , au sens de la présente ordon- hª® qØ d±_« «c≥ ÂuNH± w≠
625
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
Art. 4.- Les prix des biens et services ¸UFß√ …d• WHB° œb‡∫¢ : 4 …œUL∞«
sont librement déterminés par le jeu de b´«uÆ vK´ «œUL∑´« ‹U±bª∞«Ë lKº∞«
la concurrence . .W‡º≠UML∞«
Art. 5.- Certains biens et services spé- iF° ¸UFß√ b¥b∫¢ sJL¥ : 5 …œUL∞«
cifiques et considérés stratégiques par w∑∞« WÅUª∞« ‹U±bª∞«Ë lKº∞«
l'Etat , peuvent faire l'objet d'une fixa- l°U© ‹«– W∞Ëb∞« U≥d∂∑F¢
tion des prix par décret , après avis du bF° Âußd± V§uL° wπO¢«d∑ß«
conseil de la concurrence . .W‡º≠UML∞« fKπ± …¸UA∑ß«
Peuvent être également prises , des WOzUM∏∑ß« ‹«¡«d§≈ –Uª¢« sJL¥ ULØ
mesures exceptionnelles de limitation b¥b∫¢ Ë√ ¸UFß_« ŸUH¢¸« s± b∫K∞
de hausses des prix ou de fixation des ◊dHL∞« UN´UH¢¸« W∞U• w≠ ¸UFß_«
prix , en cas de hausses excessives des ‹U°uFÅ Ë√ W£¸UØ Ë√ W±“√ V∂º°
prix , provoquées par une situation de ŸUDI∞ W∂ºM∞U° s¥uL∑∞« w≠ W‡M±e±
crise , une calamité ou des difficultés WMOF± WO≠«dG§ WIDM± w≠ Ë√ ◊UA≤
durables d'approvisionnement dans un .WOFO∂D∞« ‹«¸UJ∑•ô« ‹ôU• w≠ Ë√
secteur d'ativité ou une zone géogra-
phique déterminée ou par des situa-
tions de monopoles naturels .
626
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
627
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
-faire obstacle à la fixation des prix b´«uÆ Vº• ¸UFß_« b¥b∫¢ WKÆd´ -
par le libre jeu du marché en favori- ŸUH¢¸ù lMDBL∞« lOπA∑∞U° ‚uº∞«
sant artificiellement leur hausse ou .UN{UHª≤ù Ë√ ¸UFß_«
leur baisse .
Art. 7.- Est interdit tout abus d'une s´ Z¢U≤ nºF¢ qØ lML¥ : 7 …œUL∞«
situation issue d'une position domi- Ë√ t∞ ¸UJ∑•« Ë√ ‚uß vK´ WMLO≥
nante ou monopolistique sur un mar- : w‡≠ b‡ºπ∑¥ tM± ¡e§ vK´
ché ou un segment du marché, se tra-
duisant par :
-un refus de vente sans motif légitime, w‡´d® ¸d∂± ÊËb° lO∂∞« i≠¸ -
ainsi que la rétention de stocks de pro- s± ÊËeª± ”U∂∑•« p∞cØË
duits détenus dans les locaux commer- ÊUJ± Í√ w≠ Ë√ ‹ö∫± w≠ ‹U§u∑M±
ciaux ou dans tout autre lieu déclaré ,t° ÕdB± dO¨ Ë√ t° ÕdB± dî¬
ou non déclaré ;
628
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
Art. 8.- Est nul tout engagement , WOÆUH¢« Ë√ «e∑∞« qØ qD∂¥ : 8 …œUL∞«
convention ou clause contractuelle se ‹U߸ULL∞« Èb‡•S° ÍbÆUF¢ ◊d® Ë√
rapportant à l'une des pratiques prohi- 7Ë 6 sO¢œUL∞« V§uL° W´uMLL∞«
bées par les articles 6 et 7 ci-dessus .Áö´√ sO¢¸uØcL∞«
Dans ce cas , le conseil de la concur- fKπ± ⁄ö°« Vπ¥ ,W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë
rence est tenu informé par les auteurs ‹UOÆUH¢ô« ÁcN° Wº≠UML∞«
de ces accords et pratiques . .U‡N°U∫Å√ ·d© s± ‹U߸ULL∞«Ë
-aux produits dont le prix de revente dFß UNO≠ ÊuJ¥ w∑∞« ‹U§u∑ML∞« -
s'aligne sur celui pratiqué par les o∂DL∞« dFº∞« ÍËUº¥ lO∂∞« …œU´≈
concurrents , à condition qu'ils ne qI¥ ô√ ◊dA° sOº≠UML∞« ·d© s±
revendent pas en-dessous du seuil de lO∂∞« b• s´ sOº≠UML∞« dFß
vente à perte . .…¸Uºª∞U°
Art. 14- Les abus de position domi- nºF∑∞« vK´ VÆUF¥ : 14 …œUL∞«
nante , tels que définis à l'article 7 de ULØ ,‚uº∞« vK´ WMLO≥ s´ Z¢UM∞«
la présente ordonnance , sont sanction- ,d±_« «c≥ s± 7 …œUL∞« w≠ …œb∫± w≥
nés d'une amende au moins égale à …d± qÆ_« vK´ ÍËUº¢ W±«dG°
une fois et demi le profit résultant oI∫L∞« `°d∞« )1 /2Ë 1( nB≤Ë
d'abus de position dominante , sans ‰ULF∑ßS° nºF∑∞« s´ Z¢UM∞«
que celle-ci ne soit supérieure à trois “ËUπ∑¢ Ê√ ÊËœ ‚uº∞« vK´ WMLON∞«
fois ce profit illicite . .ŸËdAL∞« dO¨ `°d∞« ·UF{√ 3
632
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
A défaut d'une évaluation de ce profit, `°d∞« «c≥ r¥uI¢ »UO¨ W∞U• w≠Ë
l'amende sera égale au maximum à d∏Ø_« vK´ % 7 W±«dG∞« Ác≥ ÍËUº¢
7 % du chiffre d'affaires du dernier WO∞U± WMß dîü ‰UL´_« rƸ s±
exercice clôturé ou l'exercice en cours W¥¸Uπ∞« WO∞UL∞« WMºK∞ Ë√ WL∑∑ª±
, pour les agents économiques qui r∞ s¥c∞« sO¥œUB∑Æô« Ê«u´ú∞
n'ont pas une année d'activité . .◊UAM∞« s± WMß «uKL∑J¥
633
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
Il peut également être consulté sur les fH≤ w≠ UC¥√ t¢¸UA∑ß« sJL¥Ë
mêmes questions par les collectivités ‹U´ULπ∞« ·d© s± lO{«uL∞«
locales, les institutions économiques W¥œUB∑Æô« ‹UºßRL∞«Ë WOK∫L∞«
et financières, les agents écono- sO¥œUB∑Æô« Ê«u´_«Ë WO∞UL∞«Ë
miques, les associations profession- «cØË WO°UIM∞«Ë WOMNL∞« ‹UOFLπ∞«Ë
nelles et syndicales ainsi que les asso- .s‡OJKN∑ºL∞« ‹UOFL§
ciations de consommateurs.
Cette mesure est prononcée après noti- ¸«c≤≈ mOK∂¢ bF° ¡«d§_« «c≥ ¸bB¥
fication d'un avertissement précisant WKJO≥ …œU´≈ v∞« ¡uπK∞« bØR¥
le recours à la restructuration de l'en- .œu‡F∞« W∞U• w≠ WºßRL∞«
treprise en cas de récidive
dans ce cas par l'agent éconmique , est ÊuF∞« ·d© s± …¸U∑ªL∞« WKJON∞«
soumise à l'avis du conseil de la Í√d∞ lCª¥ wMFL∞« ÍœUB∑Æô«
concurrence dans un délai de trois )3( W£ö£ q§√ w≠ Wº≠UML∞« fKπ±
mois après notification de l'injonction . .d±_« mOK∂¢ bF° dN®«
Art. 24.- Dans le cas où les requêtes et Wº≠UML∞« fKπ± cª∑¥ : 24 …œUL∞«
les dossiers dont il saisi ou dont il se iz«dF∞« Ê√ sO∂∑¥ U±bM´ ‹«¸dI±
saisit relèvent de sa compétence , le w∑∞« Ë√ tO∞« W´u≠dL∞« ‹UHKL∞«Ë
conseil de la concurrence prend des b• l{u∞ tÅUB∑î« s± UN° u≥ ¸œU°
décisions visant à mettre fin aux pra- Wº≠UMLK∞ WO≠UML∞« ‹U߸ULLK∞
tiques anticoncurrentielles constatées . .W‡M¥UFL∞«
En cas d'inexécution dans les délais WOMFL∞« ‹UNπ∞« cOHM¢ Âb´ W∞U• w≠
requis par les parties concernées des ,…œb∫L∞« ‰U§ü« w≠ …¸œUB∞« d±«Ëú∞
injonctions prononcées , le conseil de ‹«¡«d§« Wº≠UML∞« fKπ± cª∑¥
la concurrence prend des mesures de W≥u∂AL∞« ‹ö∫LK∞ XÆRL∞« oKG∞«
fermeture provisoire des établisse- e‡π• Ë√ d∏Ø_« vK´ b•«Ë dN® …bL∞
ments objet de litige pour une période dî¬ ¡«d§« Í√ –Uª¢« Ë√ lzUC∂∞«
maximum d'un mois , de saisie des WO≠UML∞« W߸ULLK∞ b• l{u∞
marchandises ou toute autre mesure en .Wº≠UMLK∞
vue de faire cesser la pratique anticon-
currentielle .
Art. 25.- Les décisions rendues par le fKπ± ‹«¸dI± mK∂¢ : 25 …œUL∞«
conseil de la concurrence sont noti- bBÆ WOMFL∞« ‹UNπ∞« v∞« Wº≠UML∞«
fiées pour exécution aux parties tOK´ vÅu± ‰U߸« WDß«u° cOHM∑∞«
concernées, par envoi recommandé .Âö∑ßô« qÅË l±
avec accusé de réception .
Pour le traitement des affaires qui leur WB∑ªL∞« WOzUCI∞« ‹UµON∞« sJL¥
sot soumises , les juridictions compé- Wº≠UML∞« fKπ± …¸UA∑ß« VK©
tentes peuvent saisir le conseil de la .UNOK´ W{ËdFL∞« U¥UCI∞« Wπ∞UFL∞
concurrence pour avis .
Ils peuvent également être recrutés par ·d© s± «uH™u¥ Ê√ UC¥√ sJL¥Ë
le conseil de la concurrence . W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë Wº≠UML∞« fKπ±
Dans ce cas , les personnes recrutées ’Uª®_« w≠ d≠u∑¢ Ê√ Vπ¥
doivent remplir les conditions d'accès nO™u¢ ◊Ëd® sOH™uL∞«
au grade d'administrateur ou un grade UI∂© UN∞œUF¥ U± Ë√ sO≠dB∑L∞«
équivalent , conformément aux dispo- WOLOEM∑∞«Ë WOF¥dA∑∞« ÂUJ•ú∞
sition législatives et réglementaires WHO™u∞« wH™u± vK´ WI∂DL∞«
régissant les personnels de la fonction .WO±uLF∞«
publique .
Il effectue , en outre tous travaux qui tO∞« …bMºL∞« ‰UL´_« qJ° ÂuI¥ ULØ
lui sont confiés par le président du .W‡º≠UML∞« fKπ± fOz¸ ·d© s±
conseil de la concurrence .
Il peut également être chargé par le ÍQ° UC¥√ tHKJ¥ Ê√ fOzd∞« sJL¥Ë
président de tout dossier ou enquête ÂUNL° WÆö´ t∞ oOI∫¢ Ë√ nK±
ayant un rapport avec les missions du .Wº≠UML∞« fKπ±
conseil de la concurrence .
Dans ce cas , la commission est prési- WMπK∞« ”√d∑¥ W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë
dée par le président ou un vice-prési- Ê√ Vπ¥Ë tO∂zU≤ b•√ Ë√ fOzd∞«
dent et est composée par , au moins , s± qÆ_« vK´ b•«Ë uC´ s± ÊuJ∑¢
un membre de chacune des catégories s¥¸uØcL∞« ¡UC´_« s± nMÅ qØ
des membres prévues à l'article 29 de .d±_« «c≥ s± 29 …œUL∞« w≠
la présente ordonnance .
Art. 43.- L'ordre du jour des travaux ‰Ëb‡§ ÂUF∞« sO±_« bF¥ : 43 …œUL∞«
du conseil de la concurrence est prépa- ‚œUB¥Ë Wº≠UML∞« fKπ± ‰UL´√
ré par le secrétaire général et approuvé .fOzd∞« tOK´
par le président .
est prépondérante .
Dans ce cas , le président du conseil de fKπ± fOz¸ YF∂¥ W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë
la concurrence , transmet un rapport W∞Ëb∞« fOz¸ v∞« «d¥dI¢ Wº≠UML∞«
au Président de l'Etat , et tient infor- d¥“u∞«Ë ‰bF∞« d¥“Ë p∞c° mK∂¥Ë
més , le ministre de la justice et le .…¸Uπ∑∞U° nKJL∞«
ministre chargé du commerce .
Art. 47.- Pour les affaires dont il est Wº≠UML∞« fKπ± lL∑º¥ : 47 …œUL∞«
saisi, le conseil de la concurrence w≠ WOMFL∞« ·«d©ú∞ U¥¸uC•
648
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
Art. 50.- Les affaires instruites par le …¸d∫L∞« U¥UCI∞« r∑∑ª¢ : 50 …œUL∞«
rapporteur sont sanctionnées, selon le Ë√ d¥dI¢ qJ® vK´ ¸dIL∞« ·d© s±
cas , par des rapports ou procès-ver- v∞« rKº¢Ë ,W∞U∫∞« Vº• ,dC∫±
baux transmis au président du conseil .W‡º≠UML∞« fKπ± fOz¸
de la concurrence .
ressées .
Art. 51.- Les conditions et les modali- `∞UB± dOß ◊Ëd® œb∫¢ : 51 …œUL∞«
tés de fonctionnement et d'organisa- ‹UOHOØË Wº≠UML∞« fKπ± ‰UG®√Ë
tion des services et des travaux du wKî«b∞« ÂUEM∞« V§uL° UNLOEM¢
conseil de la concurrence, sont déter- s± 34 …œUL∞« w≠ tOK´ ’uBML∞«
minées dans le règlement intérieur .d±_« «c≥
prévu à l'article 34 de la présente
ordonnance .
Ces moyens sont à la charge de l'Etat . .W∞Ëb∞« o¢U´ vK´ qzUßu∞« Ác≥ ÊuJ¢
Art. 53.- La publicité des prix est obli- ͸U∂§≈ ¸UFß_« ¸UN®≈ : 53 …œUL∞«
650
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
gatoire . Elle est assurée par le ven- Êu°e∞« Âö´≈ bBÆ lzU∂∞« Áôu∑¥Ë
deur à l'effet d'informer le client sur ‹U±bª∞« Ë√ lKº∞« lO° ¸UFßQ°
les prix et les conditions de vente des .lO∂∞« ◊Ëd®Ë
biens et services . Les conditions de l≠b∞« ‹UOHOØ lO∂∞« ◊Ëd® sLC∑¢
vente comprennent les modalités de ‹UCOHª∑∞« ¡UC∑Æô« bM´Ë
règlement et le cas échéant, les rabais, .‹UF§d∑ºL∞«Ë ÂuBª∞«Ë
remises et ristournes
Art. 54.- Dans les relations entre w≠ ¸UFß_« ¸UN®≈ ÊuJ¥ : 54 …œUL∞«
agents économiques , la publicité des sO¥œUB∑Æô« Ê«u´_« sO° ‹UÆöF∞«
prix est assurée à l'aide de barèmes de ‹«dAM∞« Ë√ ¸UFß_« ‰Ë«b‡§ WDß«u°
prix , de prospectus , de catalogues ou Èdî√ WKOßË W¥Q° Ë√ ¸UFß_« qO∞œ Ë√
tout autre moyen approprié générale- w≠ W±U´ WHB° W∞u∂I± WLzö±
ment admis par la profession . .W‡MNL∞«
Art. 55.- La publicité des prix des lKº∞« ¸UFß√ ¸UN®≈ ÊuJ¥ : 55 …œUL∞«
biens et services à l'égard du consom- sOJKN∑ºL∞« …bzUH∞ ‹U±bª∞«Ë
mateur est assurée par voie de mar- Ë√ ‹UIBK± Ë√ ‹U±ö´ l{Ë WDß«u°
quage , d'étiquetage , d'affichage ou W∂ßUM± Èdî√ WKOßË W¥√ Ë√ ‹UIKF±
par tout autre procédé approprié , à bM´Ë lO∂∞« ¸UFßQ° pKN∑ºL∞« Âö´ù
l'effet d'informer le consommateur sur .WÅUª∞« t¢UOHOØË t©ËdA° W§U∫∞«
les prix et le cas échéant , des condi-
651
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
Les prix et les conditions de vente doi- ‰UJ¢ Ë√ Ê“u¢ Ë√ bF¢ Ê√ Vπ¥
vent être indiqués de façon visible et ¡«uß lO∂K∞ W{ËdFL∞« ‹U§u∑ML∞«
lisible, sur le produit ou sur l'emballage . qOJ∞U° Ë√ Ê“u∞U° Ë√ …b•u∞U° X≤UØ
Les biens mis en vente à l'unité, au Ác≥ ÊuJ¢ U±bM´Ë ,Íd∑AL∞« ÂU±√
poids ou à la mesure doivent être Ë√ …œËbF±Ë WHKG± ‹U§u∑ML∞«
comptés , pesés ou mesurés devant ‹U±ö´ l{Ë Vπ¥ WKOJ± Ë√ W≤Ë“u±
l'acheteur . Toutefois , si ces biens sont Ë√ WOLØ W≠dFL° `Lº¢ ·öG∞« vK´
pesés , mesurés ou comptés et préem- .sKFL∞« dFºK∞ q°UIL∞« ¡UO®_« œb´
ballés , des mentions apposées sur
l'emballage , doivent permettre d'iden-
tifier la quantité ou le nombre des
articles correspondant au prix affiché .
Art. 56.- Toute vente effectuée par un lO° qØ ÊuJ¥ Ê√ Vπ¥ : 56 …œUL∞«
producteur ou un distributeur exerçant WKLπ∞U° Ÿ“u± Ë√ Z∑M± t° ÂuI¥
une activité de gros , doit faire l'objet vK´ Vπ¥Ë ,…¸u¢UH° U°u∫B±
d'une facture . Le fournisseur est tenu vK´Ë …¸u¢UH∞« rKº¥ Ê√ ÊuLL∞«
de la délivrer , l'acheteur est tenu de la .tM± UN∂KD¥ Ê√ Íd∑AL∞«
réclamer .
besoins d'un autre agent économique , .dî¬ ÍœUB∑Æ« Êu´ v∞« ÍœUB∑Æ«
doit faire l'objet d'une facture .
Pour les ventes au détail , la facture est Wzeπ∑∞U° lO∂∞« bM´ …¸u¢UH∞« rKº¢
délivrée à chaque fois que le client en ‰«u•_« qØ w≠Ë ,Êu°e∞« UN∂K© «–≈
fait la demande . Toutefois , dans tous w°Uº• qÅË q∫± ÊuJ¢ Ê√ Vπ¥
les cas , celles-ci doivent faire l'objet .)‚ËbMB∞« qÅË(
d'un ticket de caisse .
Art. 57.- La facture doit être établie …¸u¢UH∞« ¸d∫¢ Ê√ Vπ¥ : 57 …œUL∞«
selon les modalités fixées par voie o¥d© s´ …œb∫L∞« ‹UOHOJ∞« Vº•
réglementaire et être présentée à toute Ê«u´_« v∞« ÂbI¢ Ê√Ë rOEM∑∞«
réquisition des agents charges des W¥œUB∑Æô« ‹UIOI∫∑∞U° sOHKJL∞«
enquêtes économiques . .UN∂K© bM´
Art. 58.- Tout bien exposé à la vue du W{ËdF± WFKß qØ d∂∑F¢ : 58 …œUL∞«
public est reputé offert à la vente . .lO∂K∞ W{ËdF± ¸uNLπ∞« dE≤ vK´
Il est interdit de refuser à un cosom- W±bî ¡«œ√ Ë√ WFKß lO° i≠¸ lML¥
mateur , sauf pour un motif légitime, «–≈ w´d® ¸d∂± ÊËb° pKN∑ºL∞
la vente d'un bien ou la prestation d'un W±bª∞« Ë√ WFKº∞« Ác≥ X≤UØ
service , dès lors que ce bien ou servi- ô .pKN∑ºL∞« UN∂K©Ë lO∂K∞ W{ËdF±
ce est offert à la vente et que le sO¥e¢ ‹«Ëœ√ ÂUJ•_« Ác≥ wMF¢
consommateur en fit la demande . w≠ W±bIL∞« ‹U§u∑ML∞«Ë ‹ö∫L∞«
Ne sont pas concernés par ces disposi- .‹«d≥UE∑∞«Ë ÷¸UFL∞«
tions , les articles de décoration et les
produits présentés à l'occasion des
foires ou expositions .
Art. 59.- Est interdite toute vente ou ÷d´ Ë√ lO° qØ lML¥ : 59 …œUL∞«
offre de vente de biens ou toute pres- Ë√ W±bî ¡«œ√ qØ p∞cØË lKº∞ lO°
tation ou offre de prestation de ser- ö§¬ Ë√ ö§U´ pKN∑º± vK´ UN{d´
653
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
Cette disposition ne s'applique pas aux ¡UO®_« vK´ ÂUJ•_« Ác≥ o∂D¢ ô
menus objets, services de faible valeur WLOI∞« WKOµ{ ‹U±bª∞« Ë√ …bO≥e∞«
et aux échantillons . .‹UMOF∞« vK´ p∞cØË
Ne sont pas concernés par cette dispo- s± ‹U§u∑ML∞« ÂUJ•_« Ác≥ wMF¢ ô
sition , les biens de même nature ven- WB• qJ® vK´ W´U∂L∞« ŸuM∞« fH≤
dus par lot , à condition que ces même ‹U§u∑ML∞« Ác≥ ÊuJ¢ Ê√ ◊dA°
bien soient offerts séparément à la w≠ …œdHM± WHB° lO∂K∞ W{ËdF±
vente dans le même magasin . .q∫L∞« fH≤
Art. 61.- Sont qualifiées de défaut de ¸UFß_« ¸UN®≈ Âb´ d∂∑F¥ : 61 …œUL∞«
publicité des prix et pnies d'une amen- 55 v∞« 53 s± œ«uL∞« ÂUJ•_ WH∞Uª±
de de cinq mille (5000 DA) dinars à W±«dG° tOK´ VÆUF¥Ë Áö´√ …¸uØcL∞«
cinq cent mille dinars(500.000 DA), v∞« )Ãœ 5.000( ¸UM¥œ ·ô¬ WºLî s±
les infractions aux dispositions des .)Ãœ 500.000( ¸UM¥œ n∞√ WzULºLî
articles 53 à 55 ci-dessus .
654
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
Art. 62.- Sans préjudice des sanctions ‹U°uIF∞U° ”UºL∞« ÊËœ : 62 …œUL∞«
prévues par la législation fiscale, toute l¥dA∑∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
infraction aux dispositions des articles WH∞Uª± …d¢uH∞« Âb´ d∂∑F¢ ,wzU∂π∞«
56 et 57 ci-dessus , est qualifiée de sO¢¸uØcL∞« 57Ë 56 sO¢œUL∞« ÂUJ•_
défaut de facturation et est punie : : tOK´ VÆUF¥Ë Áö´√
-d'un emprisonnement d'un (1) mois à WMß v∞« b•«Ë dN® s± f∂∫∞U° -
un (1) aun ; ,…b•«Ë
Art. 63.- Toute vente de biens et ser- lKº∞ lO° WOKL´ qØ : 63 …œUL∞«
vices non soumis au régime de la W¥d• ÂUEM∞ lCª¢ ô ‹U±bîË
liberté des prix , tel que prévu aux w≠ tOK´ ’uBML∞« ¸UFß_«
articles 4 et 5 ci-dessus , doit être réa- lCª¢ Ê√ Vπ¥ ,Áö´√ 5Ë 4 sO¢œUL∞«
lisée conformément aux dispositions .UN° ‰uLFL∞« WOLOEM∑∞« ÂUJ•ú∞
prévues par la réglementation en
vigueur .
L'inobservation de ces dispositions est W߸UL± ÂUJ•_« Ác≥ «d∑•« Âb´ bF¥
qualifiée de pratique de prix illicite . .W‡O´d® dO¨ ¸UFß_
-d'un emprisonnemlent d'un (1) mois à WMß v∞« b•«Ë dN® s± f∂∫∞U° -
un (1) an ; ,…b•«Ë
Dans tous les cas , l'amende ci-dessus ÍËUº¢ Ê√ Vπ¥ ,‹ôU∫∞« qØ w≠Ë
doit être au moins égale au double du qÆ_« vK´ Áö´√ …¸uØcL∞« W±«dG∞«
profit illicite réalisé . .oI∫L∞« w´dA∞« dO¨ `°d∞« nF{
Art. 64.- Sont assimilées à des pra- ¸UFß_ ‹U߸UL± d∂∑F¢ : 64 …œUL∞«
tiques de prix illicites et punies UI∂© UNOK´ VÆUF¥Ë WO´d® dO¨
conformément aux dispositions de : Áö´√ 63 …œULK∞
l'article 63 ci-dessus :
-et toute autre manoeuvre tendant à w±d¢ w∑∞« Èdî_« ‹«¸ËUML∞« qØË -
dissimuler les conditions réelles des WOIOI∫∞« ◊ËdA∞« ¡UHî≈ v∞«
transactions et notamment , la destruc- ·ö¢≈ ULOß ôË W¥¸Uπ∑∞« ‹UOKLFK∞
tion , la dissimulation et la falsifica- W¥¸ËdC∞« W¥¸Uπ∑∞« ozU£u∞«
tion de documents commerciaux obli- .U≥d¥Ëe¢Ë UNzUHî≈Ë
gatoires .
Il en est de même en cas de saisie réel- eπ∫∞« W∞U• w≠ ¡«d§ô« fH≤ o∂D¥Ë
le lorsque les biens saisis ayant été „ö±_« ÊuJ¢ U±bM´ wMOF∞«
laissés sous la garde du contrevenant VJ¢d± Wß«d• X∫¢ …“uπ∫L∞«
et que celui-ci ne soit plus en mesure .UNL¥bI¢ sJL¥ ôË WH∞UªL∞«
de la présenter .
Si les biens saisis ont été vendus , en UI∂© …“uπ∫L∞« „ö±_« lO° r¢ «–«
application de l'article 72 de la présen- …¸œUB± r∑¢ ,d±_« «c≥ s± 72 …œULK∞
te ordonnance , la confiscation porte .tM± ¡e§ Ë√ tKØ lO∂∞«
sur tout ou partie de vente .
Art. 69.- Peuvent être saisie les mar- Ÿu{u± lKº∞« eπ• sJL¥ : 69 …œUL∞«
chandises ayant fait l'objet d'infrac- w≠ UNOK´ ’uBML∞« ‹UH∞UªL∞«
tions aux dispositions des articles 67Ë 63 ,60 ,58 ,57 ,56 œ«uL∞« ÂUJ•√
56,57,58,60,63 et 67 de la présente œU∑F∞« eπ• sJL¥ ULØ .d±_« «c≥ s±
ordonnance . Sous réserve des droits Ác≥ »UJ¢¸≈ w≠ qLF∑ºL∞«
de tiers de bonne foi, les matériels dOG∞« ‚uI• …U´«d± l± ‹UH∞UªL∞«
ayant été utilisés pour commettre ces .WOM∞« sº•
infractions peuvent être saisis .
Les biens saisis , doivent faire l'objet …“uπ∫L∞« œ«uL∞« ÊuJ¢ Ê√ Vπ¥
d'un inventaire selon des procédures w∑∞« ‹«¡«d§ô« o≠Ë œd§ Ÿu{u±
définies par voie réglementaire . .rOEM∑∞« o¥d© s´ œb∫¢
La saisie est réelle ou fictive . Elle est U¥¸U∂∑´≈ Ë√ UOMO´ eπ∫∞« ÊuJ¥
effectuée conformément aux disposi- v∞« 70 s± œ«uL∞« ÂUJ•_ UI∂© cHM¥Ë
tions des articles 70 et 74 de la présen- .d±_« «c≥ s± 74
te ordonnance .
659
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
Les biens saisis demeurent sous la res- X∫¢ …“uπ∫L∞« œ«uL∞« ÊuJ¢
ponsabilité du gardien de la saisie, jus- W¥U¨ v∞« eπ∫∞« ”¸U• WO∞ËRº±
qu'à intervention de la décision de jus- ,W∞«bF∞« s± ¸«dÆ Ë√ rJ• ¸ËbÅ
tice . Les frais d'entreposage sont à la o¢U´ vK´ s¥eª∑∞« nO∞UJ¢ ÊuJ¢Ë
charge du contrevenant conformément 73 sO¢œUL∞« ÂUJ•√ …U´«d± l± rN∑L∞«
aux articles 73 et 74 de la présente .d±_« «c≥ s± 74Ë
ordonnance .
merce peut , lorsque la saisie porte sur ¸ËdL∞« ÊËœ ,¸dI¥ Ê√ …¸Uπ∑∞U°
un bien périssable ou lorsque la situa- ,WI∂ºL∞« WOzUCI∞« ‹«¡«d§ôU°
tion du marché ou des circonstances „ö±√ …¸«œ≈ ·d© s± ͸uH∞« lO∂∞«
particulières l'exigent , décider sans ÊuJ¢ w∑∞« …“uπ∫L∞« œ«uLK∞ W∞Ëb∞«
formalité judiciaires préalables, la W∞U• p∞– wC∑I¢ Ë√ nK∑∞« WF¥dß
mise en vente immédiate par l'admi- .WÅUî ·ËdE∞ Ë√ ‚uº∞«
nistration des domaines des produits
saisis
Les biens saisis sont remis à l'adminis- „ö±√ …¸«œù …“uπ∫L∞« œ«uL∞« rKº¢
tration des domaines qui procède à o≠Ë UNFO∂° ÂuI¢ w∑∞« W∞Ëb∞«
leur mise en vente dans les conditions w≠ UNOK´ ’uBML∞« ◊ËdA∞«
prévues par la législation et la régle- .ULN° ‰uLFL∞« rOEM∑∞«Ë l¥dA∑∞«
mentation en vigueur .
Lorsque la mainlevée sur la sisie inter- eπ• s´ bO∞« l≠¸ ¸«dÆ ¸bB¥ U±bM´
661
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
vient sur des produits vendus, confor- ,d±_« «c≥ ÂUJ•_ UI∂© UNFO° r¢ œ«u±
mément aux dispositions de la présen- WLOÆ i¥uF¢ s± UN∂•UÅ bOH∑º¥
te ordonnance , le propriétaire bénéfi- dFß ”Uß√ vK´ …“uπ∫L∞« lKº∞«
cie du remboursement de la valeur des UN∂•UÅ ·d© s± o∂DL∞« lO∂∞«
marchandises déterminée au prix de .eπ∫∞« ¡UM£√
vente pratiqué par lui au moment de la
saisie .
L'arrêté du wali peut faire l'objet d'un q∫± w∞«u∞« ¸«dÆ ÊuJ¥ Ê√ sJL¥
recours en justice conformément au ‹«¡«d§ô« Êu≤UI∞ UI∂© sF©
code de procédure civile . .WO≤bL∞«
Est considéré comme récidive au sens «c≥ ÂuNH± w≠ ,œu´ W∞U• w≠ d∂∑F¥
de la présente ordonnance , le fait pour WH∞UªL° ÂuI¥ Íc∞« d§U∑∞« ,d±_«
tout commerçant de commettre une tI• w≠ W°uI´ ¸ËbÅ r¨¸ …b¥b§
nouvelle infraction , alors qu'il a déjà q∂Æ s± ¡«uß WMß s± qÆ√ cM±
fait l'objet , depuis moins d'un (1) an , .w{UI∞« q∂Æ s± Ë√ W¥¸«œô« WDKº∞«
d'une sanction prononcée soit par l'au-
torité administrative , soit par le juge .
condamné .
Art. 78.- Outre les officiers et agents Ê«u´√Ë ◊U∂{ vK´ …Ëö´ : 78 …œUL∞«
de police judiciaire prévus par le code rNOK´ ’uBML∞« WOzUCI∞« W©dA∞«
de procédure pénale, sont habilités à ,WOz«eπ∞« ‹«¡«d§ô« Êu≤UÆ w≠
effectuer des enquêtes économiques ‹UIOI∫∑∞U° ÂUOIK∞ q≥R¥
liées à l'application de la présente «c≥ oO∂D∑° WIKF∑L∞« W¥œUB∑Æô«
ordonnance et à constater les infrac- ,t±UJ•√ ‹UH∞Uª± WM¥UF±Ë d±_«
tions à ses dispositions, les fonction- : r≥dØ– w¢ü« ÊuH™uL∞«
naires suivants :
Dans l'exercice de leurs missions , les vK´ Vπ¥ ,rN±UNL° ÂUOI∞« ‰öî
fonctionnaires habilités à effectuer des ÂUOIK∞ sOK≥RL∞« sOH™uL∞«
664
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
Ils peuvent requérir l'officier de police W©dA∞« j°U{ ¡U´b∑ß« rN∞ sJL¥Ë
judiciaire territorialement compétent , UOLOKÆ≈ h∑ªL∞« WOzUCI∞«
en vue de les assister ; Dans ce cas, la d∂∑F¥ ,W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë .rN¢b´UºL∞
commission d'emploi vaut réquisition . wG∂M¥Ë .«dOªº¢ qLF∞U° i¥uH∑∞«
L'officier de police judiciaire requis à r∑¥ Íc∞« WOzUCI∞« W©dA∞« j°UC∞
cet effet , doit faire droit à cette requê- «c≥ w∂K¥ Ê√ ÷dG∞« «cN∞ ÁdOªº¢
te . .VKD∞«
665
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
En cas de nécessité , il est fait appel au qOØË qîb¢ VKD¥ W§U∫∞« bM´Ë
Pocureur de la République territoriale- .UOLOKÆ≈ h∑ªL∞« W¥¸uNLπ∞«
ment compétent .
Leur action s'exerce également durant qI≤ ‰öî rN∞UL´√ p∞cØ Êu߸UL¥Ë
le transport des produits ; ils peuvent , ÂUOIK∞ ,rNMJL¥Ë ‹U§u∑ML∞«
pour l'accomplissement de leurs mis- ŸU∑± Ë√ œd© Í√ `∑≠ ,rN±UNL°
sions, procéder à l'ouverture de tous Ë√ tO∞« qßdL∞« Ë√ qßdL∞« ¸uC∫°
colis et bagages en présence de l'expé- .qÆUM∞«
diteur, du destinataire ou du transpor-
teur .
Art. 82- Toute entrave ou tout acte de nÅu¢Ë ‹UH∞Uª± d∂∑F¢ : 82 …œUL∞«
nature à empêcher l'accomplissement qØË WKÆd´ qØ W∂Æ«dLK∞ W{¸UFLØ
des missions d'enquêtes menées par ÂUN± W¥œQ¢ lM± t≤Q® s± qF≠
les fonctionnaires prévues à l'article sOH™uL∞« ·d© s± oOI∫∑∞«
78 de la présente ordonnance , consti- «c≥ s± 78 …œUL∞« w≠ s¥¸uØcL∞«
tuent des infractions qualifiées d'oppo- : UNOK´ VÆUF¥Ë d±_«
sition au contrôle et sont punies :
667
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
Les infractions aux règles édictées par ’uBML∞« b´«uI∞« ‹UH∞Uª± X∂∏¢
la présente ordonnance, sont consta- .d{U∫± w≠ d±_« «c≥ w≠ UNOK´
tées par des procès-verbaux .
Sous peine de nullité , les procès-ver- «–≈ WK©U° …¸d∫L∞« d{U∫L∞« ÊuJ¢
baux établis sont signés par au moins )2( sOM£« sOH™u± ·d© s± lÆu¢ r∞
deux fonctionnaires ayant procédé UOBª® «u±UÆ sL± qÆ_« vK´
personnellement à la constatation de .WH∞UªL∞« WM¥UFL°
l'infraction .
réception .
Art. 87.- Sous réserve des dispositions œ«uL∞« ÂUJ•« …U´«d± l± : 87 …œUL∞«
des articles 214 à 218 du code de pro- ‹«¡«d§ù« Êu≤UÆ s± 218 v∞« 214 s±
cédure pénale et aux articles 85 et 86 85 sO¢œUL∞« ÂUJ•√ «cØË WOz«eπ∞«
de la présente ordonnance, les rapports d¥¸UI∑K∞ ÊuJ¢ ,d±_« «c≥ s± 86Ë
et les procès-verbaux visés ci-dessus ULO≠ Áö´√ U≥dØ– œ¸«u∞« d{U∫L∞«Ë
font foi jusqu'à inscription de faux des w∑∞« W¥œUL∞« ‹UM¥UFL∞U° oKF∑¥
constatations matérielles qu'ils relatent . sFD¥ v∑• WO≤u≤UÆ Wπ• ,UNMLC∑¢
.d¥Ëe∑∞U° UNO≠
Art. 90. - Les infractions aux disposi- ÂUJ•_ ‹UH∞UªL∞« d∂∑F¢ : 90 …œUL∞«
tions des articles 6,7,9,10,11 et 12 de «c≥ s± 12Ë ,11 ,10 ,9 ,7 ,6 œ«uL∞«
la présente ordonnance , relèvent de la fKπ± ’UB∑î« s± d±_«
compétence du conseil de la concur- .Wº≠UML∞«
rence .
Art. 91. - Les infractions aux disposi- ÂUJ•_ ‹UH∞UªL∞« lCª¢ : 91 …œUL∞«
tions des articles 53 à 60, 63 à 67 82 et 82Ë 67 v∞« 63Ë 60 v∞« 53 s± œ«uL∞«
83 de la présente ordonnance, relèvent ’UB∑îô d±_« «c≥ s± 83Ë
671
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
Art. 94. - Pour toutes les affaires nKJL∞« d¥“u∞« sJL¥ : 94 …œUL∞«
contentieuses résultant de l'application U≤u≤UÆ q≥RL∞« tK∏L± Ë√ …¸Uπ∑∞U°
des dispositions de la présente ordon- ‹UµON∞« ÂU±√ ÂbI¥ Ê√ ,÷dG∞« «cN∞
nance, le ministre chargé du Commer- Ë√ WO°U∑Ø ‹U∂K© WOMFL∞« WOzUCI∞«
ce ou son représentant dûment habili- U¥UCI∞« qØ w≠ ¸uC∫K∞ W¥uH®
té, peut présenter des conclusions oO∂D¢ s´ Wµ®UM∞« UNO≠ Ÿ“UM∑L∞«
écrites ou orales auprès des juridic- .d±_« «c≥ ÂUJ•√
tions concernées .
Art. 98. - Les conditions et les moda- «c≥ oO∂D¢ ◊Ëd® œb∫¢ : 98 …œUL∞«
lités d'application de la présente ,¡UC∑Æô« bM´ ,p∞– ‹UOHOØË d±_«
ordonnance seront précisées , en tant .rOEM∑∞« o¥d© s´
que de besoin par voie réglementaire .
674
Ordonnance n° 2001-04 du Aouel ÈœUL§ ‰Ë√ w≠ Œ¸R± 04-01 rƸd±√
Joumada Ethania 1422 correspon- XA¨ 2 0 o ≠ « u L ∞ « 1 4 2 2 W O ≤ U ∏ ∞ «
dant au 20 août 2001 relative à l'or- ‹UºßRL∞« rOEM∑° oKF∑¥. 2001
ganisation, la gestion et la privatisa- U≥dOOº¢Ë W¥œUB∑Æô« WO±uLF∞«
tion des entreprises publiques écono- .UN∑BÅuîË
miques.
Article 1er. - La présente ordonnance b´«uÆ d±_« «c≥ œb∫¥ :v∞Ë_« …œUL∞«
a pour objet de définir les règles d'or- W¥œUB∑Æô« ‹UºßRL∞« rOEM¢
ganisation, de gestion, de contrôle et .UN∑BÅuîË UN∑∂Æ«d±Ë U≥dOOº¢Ë
de privatisation des entreprises
publiques économiques.
Les fonds publics visés ci-dessus sont …¸uØcL∞« WO±uLF∞« ‰«u±_« lCª¢Ë
régis par les dispositions de la loi n° 30-90 rƸ Êu≤UI∞« ÂUJ•_ Áö´√
90-30 du 1er décembre 1990 portant 1990d∂Lº¥œ ‰Ë√ w≠ Œ¸RL∞«
loi domaniale, et notamment celles ,WOM©u∞« „ö±_« Êu≤UÆ sLC∑L∞«Ë
relatives à la gestion du domaine privé WIKF∑L∞« ÂUJ•_« UNM± ULOßôË
de l'Etat. .W∞ËbK∞ WÅUª∞« „ö±_« dOOº∑°
Art. 7. - Des conventions peuvent être sO° ‹UOÆUH¢« «d°« sJL¥ :7 …œUL∞«
conclues entre l'Etat représenté par le ‹UL≥Uº± fKπL° WK∏LL∞« ,W∞Ëb∞«
Conseil des Participations de l'Etat ,ÁU≤œ√ 8 …œUL∞« w≠ ¸uØcL∞« W∞Ëb∞«
visé à l'article 8 ci-dessous et les entre- WO±uLF∞« ‹UºßRL∞« sO°Ë
prises publiques économiques sou- ‹UF∂∑∞ WF{Uª∞« W¥œUB∑Æô«
mises à des sujétions de service .WO±uLF∞« W±bª∞«
public.
Art. 11. - Le Conseil des participa- ‹UL≥Uº± fKπ± j∂C¥ :11 …œUL∞«
tions de l'Etat arrête l'organisation du w±uLF∞« ŸUDI∞« rOEM¢ W∞Ëb∞«
secteur public économique. .ÍœUB∑Æô«
Art. 12. - Les missions d'Assemblée ÊuK≥R± ÊuK∏L± v∞u∑¥ :12 …œUL∞«
générale des entreprises publiques W∞Ëb∞« ‹UL≥Uº± fKπ± s± U≤u≤UÆ
économiques dont le capital social est ‹UºßRLK∞ W±UF∞« WOFLπ∞« ÂUN±
directement détenu par l'Etat sont “u∫¢ w∑∞« W¥œUB∑Æô« WO±uLF∞«
assurées par des représentants dûment w´UL∑§ô« ‰ULß√d∞« W∞Ëb∞« UNO≠
mandatés par le Conseil des participa- .…d®U∂±
tions de l'Etat.
Ils exercent leurs missions dans les ◊ËdAK∞ UI∂© rN±UN± Êu߸UL¥Ë
conditions et selon les modalités pré- UNOK´ ’uBML∞« ‹UOHOJ∞« Vº•Ë
vues par le Code de Commerce pour hª¥ ULO≠ ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« w≠
les sociétés de capitaux. .‰«u±_« ”˃¸ ‹UØd®
- des actifs constituant une unité d'ex- ‰öG∑ß« …b•Ë qJA¢ w∑∞« ‰uÅ_« -
ploitation autonome des entreprises WF°U∑∞« ‹UºßRL∞« w≠ WKI∑º±
appartenant à l'Etat. .W∞ËbK∞
Art. 14. - Les opérations de privatisa- WBÅuª∞« ‹UOKL´ dπM¢ :14 …œUL∞«
tion sont réalisées conformément aux ÂUJ•_Ë ÂUF∞« Êu≤UI∞« b´«uI∞ UI∂©
règles de droit commun et aux disposi- b´«uÆ Â«d∑•« l± ,d±_« «c≥
tions de la présente ordonnance, dans .¸UN®ù«Ë WO≠UHA∞«
le respect des règles de transparence et
de publicité.
Art. 17. - Les opérations de privatisa- ‹UOKL´ bOH∑º¢ Ê√ sJL¥ :17 …œUL∞«
tion visées à l'article 13 ci-dessus, par 13 …œUL∞« w≠ …¸uØcL∞« WBÅuª∞«
lesquelles le ou les acquéreurs s'enga- ÷ËUH∑∞« r∑¥ WÅUî U¥«e± s± Áö´√
gent à réhabiliter ou moderniser l'en- Âe∑K¥ U±bM´ p∞–Ë ,W∞U∫° W∞U• UNOK´
treprise et/ou à maintenir tout ou par- ÕöÅU° ÊËd∑AL∞« Ë√ Íd∑AL∞«
tie des emplois salariés et maintenir ÿUH∫∞« Ë√/Ë UN∏¥b∫¢ Ë√ WºßRL∞«
l'entreprise en activité, peuvent bénéfi- Ë√ UNO≠ qGA∞« VÅUM± lOL§ vK´
cier d'avantages spécifiques négociés WºßRL∞« vK´ ¡UI°ù«Ë ,UNM± ¡e§
au cas par cas. .◊UA≤ W∞U• w≠
681
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
Art. 18. - Préalablement à toute opéra- dÅUM´ ÊuJ¢ Ê√ Vπ¥ :18 …œUL∞«
tion de privatisation, les éléments d'ac- W{ËdFL∞« ‹«bMº∞«Ë ‰uÅ_«
tifs et titres à privatiser devront faire ,WBÅuî WOKL´ Í√ q∂Æ ,WBÅuªK∞
l'objet d'une évaluation par des ÂuI¥ , ¡«d∂î q∂Æ s± rOOI¢ Ÿu{u±
experts, fondée sur les méthodes géné- .U±uL´ UNOK´ oH∑± Z≥UM± vK´
ralement admises en la matière.
Les cahiers des charges peuvent, le cas bM´ ,◊ËdA∞« d¢U≠œ hM¢ Ê√ sJL¥Ë
échéant, prévoir la conservation à titre ÿUH∑•« WO≤UJ±≈ vK´ ¡UC∑Æô«
provisoire par le cédant d'une action .U∑ÆR± w´u≤ rNº° ‰“UM∑L∞«
spécifique.
Art. 21. - Dans le cadre de la mise en nKJL∞« d¥“u∞« v∞u∑¥ :21 …œUL∞«
682
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
- élabore et met en oeuvre une straté- ÁUπ¢ ‰UB¢« WOπ¢«d∑ß« cHM¥Ë bF¥ -
gie de communication à l'endroit du ‰u• s¥dL∏∑ºL∞«Ë ¸uNLπ∞«
public et des investisseurs sur les poli- ÷d≠Ë WBÅuª∞« ‹UßUOß
tiques de privatisation et sur les oppor- ‹UºßRL∞« ‰ULß√¸ w≠ WL≥UºL∞«
tunités de participation au capital des .WO±uLF∞«
entreprises publiques.
Art. 22. - Au titre de l'exécution des nKJL∞« d¥“u∞« nKJ¥ :22 …œUL∞«
opérations contenues dans le program- cOHM¢ Ê«uMF° ‹UL≥UºL∞U°
me de privatisation adopté par le Z±U≤d° UN¥u∑∫¥ w∑∞« ‹UOKLF∞«
Conseil des ministres, le ministre fKπ± tOK´ ‚œUÅ Íc∞« WBÅuª∞«
chargé des participations est chargé: :w¢Q¥ UL° ¡«¸“u∞«
Pour mener à bien l'ensemble de ces Ác≥ ŸuLπL° ÂUOI∞« r∑¥ v∑•Ë
tâches, le ministre chargé des partici- sOF∑º¥ ,«d¥ U± sº•√ vK´ ÂUNL∞«
pations se fait assister par l'expertise ‹UL≥UºL∞U° nKJL∞« d¥“u∞«
nationale et internationale requise. WO∞Ëb∞«Ë WOM©u∞« …d∂ª∞U°
.W°uKDL∞«
Art. 23. - Le suivi des opérations de ‹UOKL´ WF°U∑± v∞u∑¢ :23 …œUL∞«
privatisation est assuré par un comité UNKOJA¢ œb∫¥ WMπ∞ WBÅuª∞«
dont la composition est fixée par voie V§uL° W∞Ëb∞« ‹UL≥Uº± fKπ±
de résolution du Conseil des participa- .W∫zô
tions de l'Etat.
Art. 24. - L'acte de cession est signé q∏L± ‰“UM∑∞« bI´ wCL¥ :24 …œUL∞«
par un représentant dûment mandaté W±UF∞« WOFLπ∞« U≤u≤UÆ t{uH¢
684
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
- soit par le recours aux mécanismes ‚uº∞« ‹UO∞¬ v∞« ¡uπK∞U° U±≈ -
du marché financier (par introduction Ë√ WŸu∂∞« w≠ ÷dF∞U° WO∞UL∞«
en bourse ou offre publique de vente à ,œb∫± dFº° lO∂K∞ wMK´ ÷d´
prix fixe);
- soit par tout autre mode de privatisa- dî¬ jL≤ Í√ WDß«u° U±≈Ë -
tion visant à promouvoir l'actionnariat WOÆd¢ v∞« ·bN¥ WBÅuªK∞
populaire. ,¸uNLπ∞« ‹UL≥Uº±
Art. 27. - En vue de favoriser le déve- rNß_« Wzeπ¢ ¡«d§≈ sJL¥ :27 …œUL∞«
loppement du marché financier et de ‹«bMß v∞« WO´UL∑§ù« hB∫∞« Ë√
permettre une large participation des sJL∑¥ v∑• qÆ√ WOLß« WLOÆ ‹«–
salariés et du public au capital social ,WL≥UºL∞« s± i¥dF∞« ¸uNLπ∞«
des entreprises publiques écono- ‚uº∞« ¸uD¢ qOCH¢ ÷dG° p∞–Ë
miques inscrites au programme de pri- WC¥d´ WL≥UºL° ÕULº∞«Ë WO∞UL∞«
vatisation, il peut être procédé au frac- ‰ULß√d∞« w≠ ¸uNLπ∞«Ë ¡«d§ú∞
tionnement des actions ou parts WO±uLF∞« ‹UºßRLK∞ w´UL∑§ô«
sociales de celles-ci en titres d'un Z±U≤d° sL{ W§¸bL∞« W¥œUB∑Æô«
nominal moins élevé et accessible au .WBÅuª∞«
grand public.
Art. 28. - Les salariés des entreprises ‹UºßRL∞« ¡«d§√ bOH∑º¥ :28 …œUL∞«
publiques éligibles à la privatisation WBÅuªK∞ W∫®dL∞« WO±uLF∞«
totale bénéficient à titre gracieux de 10 vK´ WzUL∞U° 10 s± U≤Uπ± WK±UJ∞«
% maximum du capital WºßRL∞« ‰ULß√¸ s± d∏Ø_«
686
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
Les modalités d'application de la pré- bM´ rJ∫∞« «c≥ oO∂D¢ ‹UOHOØ œb∫¢
sente disposition sont fixées, en tant .rOEM∑∞« o¥d© s´ W§U∫∞«
que de besoin, par voie réglementaire.
Art. 29. - Les salariés intéressés par la s¥c∞« ¡«d§_« bOH∑º¥ :29 …œUL∞«
reprise de leur entreprise bénéficient o• s± rN∑ºßR± …œUF∑ß« rNLN¢
d'un droit de préemption qui doit être q§√ w≠ t∑߸UL± Vπ¢ Íc∞« WFHA∞«
exercé dans un délai d'un (1) mois à mOK∂¢ a¥¸U¢ s± «¡«b∑°« b•«Ë dN®
compter de la date de notification de .¡«d§_« v∞« ‰“UM∑∞« ÷d´
l'offre de cession aux salariés.
Les salariés bénéficient en outre d'un s± p∞– vK´ …œU¥“ ¡«d§_« bOH∑º¥Ë
abattement de 15 % maximum sur le d∏Ø_« vK´ WzUL∞U° 15 Á¸bÆ iOHª¢
prix de cession. .‰“UM∑∞« dFß s±
Les modalités d'application du présent bM´ …œUL∞« Ác≥ oO∂D¢ ‹UOHOØ œb∫¢
article seront définies, en tant que de .rOEM∑∞« o¥d© s´ W§U∫∞«
besoin, par e réglementaire.
687
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
Art. 30. - Il est institué une commis- W∂Æ«dL∞ WMπ∞ fßR¢ :30 …œUL∞«
sion de contrôle des opérations de pri- VKÅ w≠ v´b¢ WBÅuª∞« ‹UOKL´
vatisation ci-après dénommée la .WMπK∞« hM∞«
"Commission".
Art. 32. - L'imputation et les condi- ◊Ëd®Ë l¥“u¢ `{u¥ :32 …œUL∞«
tions d'utilisation des recettes prove- s± WO¢Q∑L∞« ‹«œ«d¥ù« ‰ULF∑ß«
nant des opérations de privatisation ÂUJ•√ w≠ WBÅuª∞« ‹UOKL´
sont précisées par des dispositions de .WO∞UL∞« sO≤«uÆ
lois de finances.
688
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
Art. 34. - Les opérations effectuées en ‹UOKLF∞« vHF¢ Ê√ sJL¥ :34 …œUL∞«
vertu de la présente ordonnance peu- qØ s± d±_« «c≥ V§uL° r∑¢ w∑∞«
vent être exonérées de tous droits et ÂUJ•√ ¸U©≈ w≠ Âußd∞«Ë ‚uI∫∞«
taxes dans le cadre des dispositions de .WO∞UL∞« sO≤«uÆ
lois de finances.
Art. 37. - Il est interdit à toute person- hª® qØ vK´ lML¥ :37 …œUL∞«
ne exerçant au sein de l'entreprise WºßRL∞« w≠ WHO™Ë ”¸UL¥
publique inscrite au programme de Z±U≤d° sL{ W§¸bL∞« WO±uLF∞«
privatisation, ou y assurant des mis- ÂUNL° UNO≠ ÂuI¥ Ë√ ,WBÅuª∞«
sions d'administration, de gestion et de W∂Æ«dL∞«Ë dOº∑∞«Ë …¸«œù«
contrôle légal, de divulguer toute s´ W±uKF± Í√ ¡U®≠ù WO≤u≤UI∞«
information sur la situation ou le fonc- d£R¢ bÆ U≥dOß Ë√ WºßRL∞« WOF{Ë
tionnement de l'entreprise susceptible Ë√ sOO∞U∫∞« s¥d∑AL∞« ·dB¢ vK´
d'influencer le comportement d'acqué- .sOKL∑∫L∞«
reurs actuels ou potentiels.
Art. 38. - Sauf le cas prévu à l'article ÊuJ¥ hª® qØ vK´ lML¥ :38 …œUL∞«
29 ci-dessus, il est interdit à toute per- w∑∞« WDKº∞« Ë√ tHzU™Ë rJ∫°
sonne qui, en raison de ses fonctions qØUON∞« vK´ UN߸U± Ë√ UN߸UL¥
ou de l'autorité qu'elle exerce ou a bÆ ,WBÅuª∞« ‹UOKLF° WOMFL∞«
exercées sur les structures concernées qØUON∞« Ác≥ WBÅuî nK± vK´ lK©«
par des opérations de privatisation, a UNzUM∑Æô `®d∑¥ Ê√ ,tM± ¡e§ Ë√ tKØ
eu à connaître ou a pu avoir à dO¨ Ë√ …d®U∂± UNM± ¡e§ Ë√ UNKØ
connaître de tout ou partie du dossier ¡UM∏∑ßU° WBÅuª∞« bM´ ,…d®U∂±
de privatisation des dites structures, de .Áö´√ 29 …œUL∞« w≠ …¸uØcL∞« W∞U∫∞«
se porter au moment de la privatisation
acquéreur directement ou indirecte-
690
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes
Art. 39. - L'inobservation des disposi- ÂUJ•√ «d∑•« Âb´ qJA¥ :39 …œUL∞«
tions de l'article 37 ci-dessus constitue W≠uÅu± WH∞Uª± Áö´√ 37 …œUL∞«
une infraction qualifiée de divulgation V¢d∑¢Ë WHMB± ‹U±uKF± ¡UA≠S°
d'informations privilégiées et engage UO≤b± UNO∂J¢d± WO∞ËRº± UNOK´
la responsabilité civile et pénale des Êu≤UÆ s± 302 …œULK∞ UI∂© UOz«e§Ë
auteurs conformément à l'article 302 .‹U°uIF∞«
du code pénal.
Constitue une infraction toute inobser- WIKF∑L∞« ÂUJ•_« «d∑•« WH∞Uª± bF¢
vation des dispositions relatives à l'in- 36 …œUL∞« ÂuNH± Vº• w≠UM∑∞U°
compatibilité au sens de l'article 36 ci- W±«d¨ v∞« UN∂J¢d± ÷dF∑¥Ë ,Áö´√
dessus. Son auteur est passible d'une Ãœ 1.000.000 sO° ÕË«d∑¢
amende allant de 1.000.000 DA à t≤S≠ p∞– vK´ …œU¥“Ë Ãœ 2.000.000Ë
2.000.000 DA. En outre, il engage sa .W¥¸«œù«Ë WO≤bL∞« t∑O∞ËRº± ÂeK¥
responsabilité civile et administrative.
Art. 40. - Les holdings publics sont WC°UI∞« ‹UØdA∞« q• r∑¥ :40 …œUL∞«
dissous par leurs Assemblées géné- W¥œUF∞« dO¨ W±UF∞« UN¢UOFL§ q∂Æ s±
rales extraordinaires dans un délai a¥¸U¢ s± «¡«b∑°« b•«Ë dN® q§√ w≠
d'un mois à compter de la date de pro- .d±_« «c≥ ¸ËbÅ
mulgation de la présente ordonnance.
Art. 41. - Les actions, participations, ‹UL≥Uº± fKπ± Ÿ“u¥ :41 …œUL∞«
titres et autres valeurs mobilières visés ‹UL≥UºL∞«Ë rNß_« W∞Ëb∞«
à l'article 3 ci-dessus sont répartis par Èdî_« W∞uIML∞« rOI∞«Ë ‹«bMº∞«Ë
le Conseil des Participation de l'Etat sO° Áö´√ 3 …œUL∞« w≠ …¸uØcL∞«
entre les entreprises publiques écono- .W¥œUB∑Æô« WO±uLF∞« ‹UºßRL∞«
miques.
693
30 Dhou El Hidja 1425 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N°° 11 7
9 février 2005
Loi n°° 05-02 du 27 Dhou El Hidja 1425 correspondant Art. 3. — L'ordonnance n° 75-59 du 26 septembre
au 6 février 2005 modifiant et complétant 1975, susvisée, est complétée par les articles 187 bis et
l'ordonnance n°° 75-59 du 26 septembre 1975 187 ter rédigés comme suit :
portant code de commerce
———— « Art. 187 bis. — Les baux commerciaux conclus à
compter de la publication de la présente loi au Journal
Le Président de la République, officiel de la République algérienne démocratique et
Vu la Constitution, notamment ses articles 37, 120, populaire doivent, sous peine de nullité, être dressés en la
122-9° et 126 ; forme authentique. Ils sont conclus pour une durée
librement fixée par les parties.
Vu l'ordonnance n° 66-154 du 8 juin 1966, modifiée et
complétée, portant code de procédure civile ; Sauf stipulation contraire des parties, le preneur est tenu
Vu l'ordonnance n° 66-155 du 8 juin 1966, modifiée et de quitter les lieux loués à l'échéance du terme fixé par le
complétée, portant code de procédure pénale ; contrat sans signification de congé et sans prétendre à
l'indemnité d'éviction telle que prévue par le présent
Vu l'ordonnance n° 66-156 du 8 juin 1966, modifiée et code ».
complétée, portant code pénal ;
Vu l'ordonnance n° 75-58 du 26 septembre 1975, « Art. 187 ter. — Les renouvellements des baux
modifiée et complétée, portant code civil ; commerciaux conclus antérieurement à la publication
visée à l'article 187 bis ci-dessus demeurent régis par la
Vu l'ordonnance n° 75-59 du 26 septembre 1975, législation en vigueur à la date de la conclusion du bail ».
modifiée et complétée, portant code de commerce ;
Après adoption par le Parlement ; Art. 4. — L'article 192 de l'ordonnance n°75-59 du 26
septembre 1975, susvisée, est modifié et rédigé comme
Promulgue la loi dont la teneur suit : suit :
Article 1er. — La présente loi modifie et complète
« Art. 192. — Les montants des loyers des baux
l'ordonnance n° 75-59 du 26 septembre 1975 portant code
d'immeubles ou de locaux régis par les présentes
de commerce.
dispositions, renouvelés ou non, peuvent être révisés à la
Art. 2. — Les articles 146, 169 et 170 de l'ordonnance demande de l'une ou de l'autre des parties sous les
n° 75-59 du 26 septembre 1975, susvisée, sont modifiés et réserves prévues à l'article 193 ci-dessous.
rédigés comme suit :
La demande doit être formée par acte extrajudiciaire ou
« Art. 146. — Chaque année, au mois de décembre, le par lettre recommandée avec demande d'avis de réception.
président du tribunal se fait présenter les registres prévus Elle doit, sous peine de nullité, préciser le montant du
par les articles ci-dessus; il en vérifie la tenue, s'assure que loyer demandé ou offert.
les prescriptions ont été rigoureusement suivies et en
donne attestation au pied de la dernière inscription ». (..... le reste sans changement.......) ».
« Art. 169. — Les dispositions qui suivent s'appliquent Art. 5. — L'ordonnance n° 75-59 du 26 septembre
aux baux des immeubles ou locaux dans lesquels un fonds 1975, susvisée, est complétée par l'article 252 bis rédigé
est exploité, que ce fonds appartienne à un commerçant, à comme suit :
un industriel, à un artisan ou à une entreprise artisanale,
dûment inscrits au registre du commerce ou au registre
des métiers et de l’artisanat selon le cas, notamment : « Art. 252 bis. — Nonobstant les dispositions légales
contraires, les paiements et les livraisons d'instruments
(..... le reste sans changement....... ) ». financiers effectués dans le cadre des systèmes de
règlements interbancaires jusqu'à l'expiration du jour où
« Art. 170. — Les présentes dispositions s'appliquent est prononcé le jugement de règlement judiciaire ou de
également : faillite à l'encontre d'une banque ou d'une institution
financière dûment habilitée participant directement ou
1° aux baux consentis aux communes pour des indirectement à ces systèmes, ne peuvent être annulés
immeubles ou des locaux affectés, soit au moment de la même au motif pour lequel est intervenu ce jugement ».
location, soit ultérieurement et avec le consentement
exprès ou tacite du propriétaire, à des services exploités en
régie, Art. 6. — Les articles 414 et 502 de l'ordonnance
n° 75-59 du 26 septembre 1975, susvisée, sont modifiés,
2° aux baux d'immeubles ou de locaux principaux ou complétés et rédigés comme suit :
accessoires, nécessaires à la poursuite de l'activité des
entreprises publiques économiques, dans les limites « Art. 414. — Le porteur d'une lettre de change payable
définies par les lois et règlements qui les régissent et à à jour fixe ou à certain délai de date ou de vue, doit
condition que ces baux ne comportent aucune emprise sur présenter la lettre de change au paiement soit le jour où
le domaine public.
elle est payable, soit l'un des deux jours ouvrables qui
(.....le reste sans changement.......) ». suivent.
30 Dhou El Hidja 1425
8 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N°° 11 9 février 2005
La présentation matérielle d'une lettre de change à une A défaut, l'interdit ne recouvre la faculté d'émettre des
chambre de compensation équivaut à une présentation au chèques qu'à l'issue d'un délai de cinq (5) ans à compter
paiement. de la date de l'injonction ».
Cette présentation peut s'effectuer également par tout
"Art. 526 bis 5. — La pénalité libératoire est fixée à
moyen d'échange électronique défini par la législation et
cent dinars (100 DA) par tranche de mille dinars
la réglementation en vigueur ».
(1000 DA) ou fraction de tranche.
« Art. 502. — La présentation matérielle d'un chèque à
une chambre de compensation équivaut à une présentation Cette pénalité est doublée dans le cas de récidive.
au paiement.
Le produit de cette pénalité est versé au trésor public".
Cette présentation peut s'effectuer également par tout
moyen d'échange électronique défini par la législation et "Art. 526 bis 6. — A défaut de régularisation de
la réglementation en vigueur ». l'incident de paiement, dans les délais cumulés prévus par
les articles 526 bis 2 et 526 bis 4, susvisés, des poursuites
Art. 7. — Le titre II du livre IV de l'ordonnance pénales sont engagées conformément aux dispositions du
n° 75-59 du 26 septembre 1975, susvisée, est complété par code pénal".
un chapitre VIII bis intitulé "des incidents de paiement"
comprenant les articles 526 bis à 526 bis 16 et rédigé "Art. 526 bis 7 . — Le tiré déclare, sans délai, à la
comme suit : centrale des impayés toute mesure d'interdiction d'émettre
des chèques prise à l'encontre de l'un de ses clients".
Chapitre VIII bis
Des incidents de paiement "Art. 526 bis 8 . — La Banque d'Algérie communique
régulièrement aux banques et institutions financières
« Art. 526 bis. — Avant toute délivrance de chéquiers à dûment habilitées la liste mise à jour des interdits de
leurs clients, les banques et les institutions financières chéquiers".
dûment habilitées doivent consulter immédiatement le
fichier des incidents de paiement de la centrale des "Art. 526 bis 9. — Dès communication par la banque
impayés de la Banque d'Algérie ». d'Algérie de la liste des interdits de chéquiers visée à
« Art. 526 bis 1. — Le tiré est tenu de déclarer tout l'article 526 bis 8 ci-dessus, aux banques et institutions
incident de paiement pour absence ou insuffisance de financières dûment habilitées, celles-ci doivent :
provision à la centrale des impayés dans les quatre (4) — s'abstenir de délivrer un chéquier à tout client qui
jours ouvrables suivant la date de présentation du chèque, figure sur cette liste ;
dans l'une des formes prévues à l'article 502 du présent
code ». — demander au client concerné de restituer les
formules de chèques non encore émis".
« Art. 526 bis 2. — Lors de la survenance d'un premier
incident de paiement, pour absence ou insuffisance de "Art. 526 bis 10. — L'interdiction d'émettre des chèques
provision, le tiré doit adresser à l'émetteur du chèque une s'applique à tous les comptes courants et les comptes de
injonction pour régularisation de l'incident et ce, dans un chèques dont serait titulaire ledit client.
délai maximum de dix (10) jours à compter de la date
d'envoi de l'injonction ». Elle s'applique également à ses mandataires en ce qui
concerne ces comptes".
La régularisation visée à l'alinéa précédent est la faculté,
donnée au tireur d'un chèque sans provision, de constituer "Art. 526 bis 11. — L'interdiction d'émettre des chèques
une provision suffisante et disponible auprès du tiré, pour dont fait l'objet un co-titulaire d'un compte collectif
le règlement de l'incident de paiement. s'applique à tous les autres co-titulaires de ce compte".
La forme de l'injonction et son contenu sont fixés par
"Art. 526 bis 12. — L'interdit de chéquier ne perd pas sa
voie réglementaire ».
qualité de mandataire sur les comptes de son mandant ne
« Art. 526 bis 3 . — Lorsque la procédure de faisant pas l'objet de la même mesure.
régularisation, prévue à l'article 526 bis 2 ci-dessus, La mesure d'interdiction d'émettre des chèques, prise à
s'avère infructueuse ou en cas de récidive dans les douze l'encontre d'une personne, n'atteint pas ses mandataires
(12) mois suivant le premier incident de paiement, même pour tout ce qui concerne le fonctionnement des comptes
si celui-ci est régularisé, le tiré prononce à l'encontre du personnels de ces derniers".
tireur une interdiction d'émettre des chèques".
"Art. 526 bis 13. — Les contestations relatives à
"Art. 526 bis 4. — Quiconque est frappé d'une mesure l'interdiction d'émettre des chèques et aux pénalités
d'interdiction d'émettre des chèques recouvre la possibilité libératoires sont déférées aux juridictions compétentes".
d'émettre des chèques lorsqu'il justifie avoir réglé le
montant du chèque impayé ou constitué une provision "Art. 526 bis 14 . — Le titulaire d'un compte, ou son
suffisante et disponible destinée à son règlement par les mandataire, qui s'est vu interdire d'émettre des chèques,
soins du tiré et payé une pénalité libératoire prévue à garde la possibilité de retirer des chèques consacrés
l'article 526 bis 5 ci-dessous et ce, dans un délai de vingt exclusivement à des retraits de fonds auprès du tiré ou
(20) jours à compter de la fin du délai de l'injonction. d'émettre des chèques certifiés".
30 Dhou El Hidja 1425 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N°° 11 9
9 février 2005
"Art. 526 bis 15. — Le tiré qui refuse de payer un 1° le nom et les coordonnées bancaires de l'émetteur de
chèque émis au moyen : l'avis de prélèvement, ainsi que son numéro d'émetteur
- d'une formule dont la restitution n'a pas été demandée d'avis de prélèvement délivré par la Banque d'Algérie;
conformément aux conditions prévues à l'article 526 bis 9
ci-dessus, s'il n'est pas justifié que les diligences 2° le nom et les coordonnées bancaires du débiteur
nécessaires ont été mises en œuvre à cette fin ; donneur d’ordre de prélèvement ;
- d'une formule qu'il a délivrée en violation des 3° l'ordre inconditionnel de transférer des fonds, valeurs
dispositions des articles 526 bis 3 et 526 bis 9 ci-dessus ;
ou effets ;
- d'une formule qu'il a délivrée à un nouveau client,
alors que celui-ci faisait l'objet d'une mesure d'interdiction 4° le montant du virement ;
d'émettre des chèques et dont le nom figurait pour ces
motifs sur la liste de la centrale des impayés de la Banque 5° la périodicité du prélèvement ;
d'Algérie ;
est solidairement tenu de payer les indemnités civiles 6° la signature du débiteur donneur d'ordre".
accordées au porteur pour non paiement , s'il ne justifie
pas que l'ouverture du compte a été effectuée "Art. 543 bis 22. — La propriété des fonds , valeurs ou
conformément aux procédures légales et réglementaires effets, objet de l'ordre de prélèvement, est transférée de
relatives à l'ouverture du compte et à la délivrance des plein droit dès la retenue du compte créditeur émetteur de
formules du chèque, ainsi qu'aux obligations légales et l'avis de prélèvement".
règlementaires résultant des incidents de paiement".
Chapitre III
"Art. 526 bis 16 . — Le tiré qui a clôturé un compte sur
lequel des formules de chèques ont été délivrées ou qui a Des cartes de paiement et de retrait
enregistré une opposition pour perte ou vol de chèques,
doit aviser la Banque d'Algérie". "Art. 543 bis 23 . — Constitue une carte de paiement
toute carte émise par les banques et les institutions
Art. 8. — Le livre IV de l'ordonnance n° 75-59 du 26
financières dûment habilitées et permettant à son titulaire
septembre 1975, susvisée, est complété par un titre IV
intitulé "de certains instruments et procédés de paiement" de retirer ou de transférer des fonds.
comprenant les articles 543 bis 19 à 543 bis 24 rédigés
comme suit : Constitue une carte de retrait toute carte émise par les
banques ou les institutions financières dûment habilitées
TITRE IV et permettant à son titulaire, exclusivement, de retirer des
fonds".
DE CERTAINS INSTRUMENTS ET PROCEDES
DE PAIEMENT
"Art. 543 bis 20 . — L'ordre de virement est irrévocable Art. 10. — La présente loi sera publiée au Journal
à compter du débit du compte du donneur d'ordre. officiel de la République algérienne démocratique et
populaire.
Le virement est définitif à compter de la date où il est
crédité au compte du bénéficiaire".
Fait à Alger, le 27 Dhou El Hidja 1425 correspondant
Chapitre II au 6 février 2005.
Du prélèvement