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Ordonnance n°75-59 du 26 sep- ÊUC±¸ 20 w≠ Œ¸R± 59-75 rƸ d±√


tembre 1975 portant code de com- WMß d∂L∑∂ß 26 o≠«uL∞« 1395 ÂU´
merce modifiée et complétée par: .͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« sLC∑¥ 1975
WO≤u≤UI∞« ’uBM∞U° rL∑±Ë ‰bF±
:WO∞U∑∞«

– La loi n° 87– 20 du 23 décembre ÈœUL§ 2 w≠ Œ¸RL∞« 20-87 Êu≤UI∞« -


1987 portant loi des finances pour d∂Lº¥œ 23 o≠«uL∞« 1408 ÂU´ v∞Ë_«
1988, WMº∞ WO∞UL∞« Êu≤UÆ sLC∑L∞« 1967
.1988

– La loi n° 88-04 du 12 janvier 1988 22 w≠ Œ¸RL∞« 04-88 rƸ Êu≤UI∞« -


fixant les règles applicables aux entre- 12 o≠«uL∞« 1408 ÂU´ ‰Ë_« ÈœUL§
prises publiques économiques (voir WÆ∂©L∞« b´«uÆ∞∞ bb∫L∞« 1988 d¥UM¥
texte en annexe), W O± u L F ∞ « ‹UßßRL∞« vK´
W¥œUB∑Æù«

– Le décret législatif n° 93-08 du 25 08-93 rƸ wF¥dA∑∞« ÂußdL∞« -


avril 1993 modifiant et complétant 1413 ÂU´ …bFI∞« Í– 3 w≠ Œ¸RL∞«
l’ordonnance n°75-59 du 26 sep- 1993 q¥d°√ 25 o≠«uL∞«
tembre 1975 portant Code de commer-
ce,

– L’ordonnance n° 96-27 du 09 dé- 28 w≠ Œ¸R± 27-96 rƸ d±_« -


cembre 1996 modifiant et complétant d∂Lº¥œ 09 o≠«uL∞« 1417 ÂU´ V§¸
l’ordonnance n°75-59 du 26 sep- rƸ d±_« rL∑¥Ë ‰bF¥ ,1996 WMß
tembre 1975 portant Code de ÂU´ ÊUC±¸ 20 w≠ Œ¸RL∞« 59-75
Commerce. 1975 WMß d∂L∑∂ß 26 o≠«uL∞« 1395
.͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« sLC∑L∞«Ë
- Loi 05-02 du 06/02/2005

1
LIVRE I ‰Ë_« »U∑J∞«
DU COMMERCE EN GÉNÉRAL U±uL´ …¸Uπ∑∞«
TITRE I ‰Ë_« »U∂∞«
Des Commercants …¸Uπ∑∞«

Article 1er – (Ord n° 96-27 du 9 27-96 rƸ d±_« ( :v∞Ë_« …œUL∞«


décembre 1996) Est réputée commer- bF¥ )1996 d∂Lº¥œ 09 w≠ Œ¸RL∞«
çante toute personne physique ou ÒÍuMF± Ë√ wFO∂© hª® ÒqØ «d§U¢
morale qui exerce des actes de com- WMN± Ácª∑¥Ë UÒ¥¸Uπ¢ öL´ d®U∂¥
merce et en fait sa profession habituel- Êu≤UI∞« iI¥ r∞ U± ,t∞ …œU∑F±
le, sauf si la loi en dispose autrement. .p∞– ·öª°

1987-01-03 ¸«dÆ 41272 rƸ WOCÆ -


: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
pKL¥ s± qØ Í¸Uπ∑∞« Êu≤UIK∞ lCª¥Ë «d§U¢ bF¥ t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
vK´ W¥¸Uπ∑∞« t∞UL´√ ”¸UL¥Ë ͸Uπ∑∞« qπº∞« w≠ qπº±Ë U¥¸Uπ¢ ö∫±
w≠ w≤u≤UI∞« ”Uß_« «bF≤U° ¸«dI∞« s´ wFM∞« ÊS≠ r£ s±Ë œUO∑´ù« qO∂ß
.tK∫± dO¨
w≠d• WMN± ”¸UL¢ WM´UD∞« Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ X°U∏∞« s± ÊUØ UL∞Ë
qπº∞« w≠ WKπº± UN≤√Ë ,WÆö• W´UIØ öLF∑º± U¥¸Uπ¢ ö∫± pKL¢Ë WÆö∫∞«
pºL∑∞« o∫¥ ô t≤√Ë ,œUO∑´ù« qO∂ß vK´ W¥¸Uπ¢ ôUL´√ ”¸UL¢Ë ͸Uπ∑∞«
…UCÆ ÊS≠ W¥¸Uπ∑∞« ‹«¸Uπ¥ùU° oKF∑L∞« l¥dA∑K∞ q∫L∞« ŸuCî ÂbF°
¸Uπ¥ù« b¥bπ¢ i≠¸ sLC∑L∞« ¡öîùU° tO∂M∑∞« W∫B° rNzUCI° Ÿu{uL∞«
»«uÅ vK´ Êu≤UI∞« sOI∂D± «u≤UØ Í¸Uπ∑∞«

Art. 1 bis– (Ord n° 96-27 du 9 -96 rƸ d±_« ( :¸d


Ò J± v∞Ë_« …œUL∞«
décembre 1996) Les rapports entre )1996 d∂Lº¥œ 09 w≠ Œ¸RL∞« 27
commerçants sont régis par le code de vK´ ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« Ídº¥
commerce, et à défaut, par le code Âb´ W∞U• w≠Ë ,¸Uπ∑ Ò ∞« sO° ‹UÆöF∞«
2
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 2

civil et les usages de la profession s’il Êu≤UI∞« oÒ∂D¥ tO≠ Òh≤ œu§Ë
échet. bM´ WMNL∞« ·«d´√Ë w≤bL∞«
.¡UC∑Æô«

Art. 2– Sont réputés actes de commer- Vº∫° U¥¸Uπ¢ öL´ bF¥ :2 …œUL∞«
ce par leur objet : :t´u{u±

- Tout achat de meubles pour les Ë√ UNFO° …œU´ù ‹ôuIMLK∞ ¡«d® qØ -


revendre, soit en nature, soit après les .UNKG® Ë UNK¥u∫¢ Ë√ UNMOF°
avoir travaillés et mis en oeuvre

– Tout achat d’immeubles en vue de .UNFO° …œU´ù ‹«¸UIFK∞ ¡«d® qØ -


leur revente,

– Toute entreprise de location de Ë√ ‹ôuIML∞« dO§Q∑∞ W∞ËUI± qØ -


meubles ou d’immeubles, .‹«¸UIF∞«

– Toute entreprise de production, Ë√ q¥u∫∑∞« Ë√ ÃU∑≤û∞ W∞ËUI± qØ -


transformation, réparation, .ÕöÅù«

– toute entreprise de construction, ter- Ë√ dH∫∞« Ë√ ¡UM∂K∞ W∞ËUI± qØ -


rassement, nivellement, .÷¸_« bONL∑∞

– Toute entreprise de fournitures ou de .‹U±bª∞« Ë√ b¥¸u∑K∞ W∞ËUI± qØ -


services,

– Toute entreprise d’exploitation de Ë√ r§UML∞« ‰öG∑ßô W∞ËUI± qØ -


mines, minières, carrières ou autres …¸Uπ∫∞« l∞UI± Ë√ WO∫Dº∞« r§UML∞«
produits du sol, .Èdî_« ÷¸_« ‹U§u∑M± Ë√

– Toute entreprise d’exploitation de Ë√ qIM∞« ‰öG∑ßô W∞ËUI± qØ -


transport ou de déménagement, .‰UI∑≤ô«
3
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 002

– Toute entreprise d’exploitation de w≥öL∞« ‰öG∑ßô W∞ËUI± qØ -


spectacles publics, des œuvres de l’es- . ÍdJH∞« ÃU∑≤ù« Ë√ WO±uLF∞«
prit,

– Toute entreprise d’assurances, .‹UMO±Q∑K∞ W∞ËUI± qØ -

– Toute entreprise d’exploitation de Ê“UªL∞« ‰öG∑ßô W∞ËUI± qØ -


magasins généraux, .WO±uLF∞«

– Toute entreprise de vente aux en- …b¥bπ∞« lKº∞« lO∂∞ W∞ËUI± qØ -


chères publiques de marchandises ¡UO®_« Ë√ WKLπ∞U° wMKF∞« œ«eL∞U°
neuves en gros ou de matières usagées .Wzeπ∑∞U° WKLF∑ºL∞«
en détail,

– Toute opération de banque, de chan- ·dÅ WOKL´ Ë√ WO≠dB± WOKL´ qØ -


ge, courtage et commission, .W∞uLF∞U° WÅUî Ë√ …dºLß Ë√

– Toute opération d’intermédiaires lO°Ë ¡«dA∞ jßu¢ WOKL´ qØ -


pour l’achat et la vente d’immeubles, W¥¸Uπ∑∞« ‹ö∫L∞« Ë√ ‹«¸UIF∞«
de fonds de commerce, de valeurs . W¥¸UIF∞« rOI∞«Ë
mobilières.

– Toute entreprise de construction, lO° Ë√ ¡«d® Ë√ lMB∞ W∞ËUI± qØ -


d’achat, de vente et de revente de bâti- .W¥d∫∂∞« W•öLK∞ sHº∞« lO° …œU´≈Ë
ments pour la navigation maritime,

– Tout achat et vente d’agrès, appa- ÊR± Ë√ œU∑F∞ lO°Ë ¡«d® qØ -


raux et avitaillements, . sHºK∞

– Tout affrètement ou nolisement, ÷dÆ Ë√ ÷«d∑Æ« Ë√ dO§Q¢ qØ -


emprunt ou prêt à la grosse, .…d±UGL∞U° Íd∫°

4
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 003

– Toutes assurances et autres contrats Èdî_« œuIF∞«Ë sO±Q∑∞« œuI´ qØ -


concernant le commerce de la mer, .W¥d∫∂∞« …¸Uπ∑∞U° WIKF∑L∞«

– Tous accords et conventions pour WIKF∑L∞« ‹UÆUH¢ô«Ë ‹UOÆUH¢ô« qØ -


salaires et loyers d’équipages. .r≥¸Uπ¥≈ Ë rÆUD∞« ¸u§Q°

– Toutes expéditions maritimes. .W¥d∫∂∞« ‹ö•d∞« qØ -

,͸Uπ∑∞« ¡UCI∞« ,dL´ U®U° ÍbL• 1985-05-18 ¸«dÆ 29769 rƸ WOCÆ -
15 ’ ,dz«eπ∞« ,l¥“u∑∞«Ë dAMK∞ ÂuKF∞« ¸«œ ,2000
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
lO° Ê√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s± t≤S≠ ‹U±bî WºßR± s´ …¸U∂´ u≥ rFDL∞« ÊUØ UL∞
WO≤U∏∞« …œUL∞« ÂUJ•√ tI• w≠ Ídº¢ U¥¸Uπ¢ öL´ bF¥ ‹U°ËdAL∞«Ë WLF©_«
.͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s±
öL´ bF¥ lO∂∞« Ê√ vK´ UºOßQ¢ s´UD∞« s± ¸U∏L∞« t§u∞U° wFM∞« ÊS≠ r£ s±Ë
.Áœ¸ V§u∑º¥Ë tK∫± dO¨ w≠ U¥¸Uπ¢ öL´ fO∞Ë UOMb±
.sFD∞« i≠¸ V§u∑ß« √b∂L∞« «c≥ oO∂D∑° ·UMµ∑ßù« …UCÆ Âe∑∞« v∑±Ë

1990-12-30 ¸«dÆ 67001 rƸ WOCÆ -


: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
Ë√ qB∫¥ ͸U∂∑´≈ Ë√ wFO∂© hª® qØ u≥ jOßu∞« Ê√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
s± …eO± Ë√ Wµ≠UJ± vK´ …d®U∂± dO¨ Ë√ …d®U∂± …¸uB° ‰uB∫∞« ‰ËU∫¥
.WIHÅ cOHM¢ Ë√ «d°≈ Ë√ ÷ËUH¢ Ë√ dOC∫¢ bM´ X≤UØ Ÿu≤ Í√

Art. 3– Sont réputés actes de commer- Vº∫° U¥¸Uπ¢ öL´ bF¥ :3 …œUL∞«
ce par leur forme : : tKJ®

- Entre toutes personnes, la lettre de qØ sO° Wπ∑Hº∞U° q±UF∑∞« -


change, .’Uª®_«

– Les sociétés commerciales, .W¥¸Uπ∑∞« ‹UJdA∞« -


5
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 004

– Les agences et bureaux d’affaires ÊUØ ULN± ‰UL´_« V¢UJ±Ë ‹ôUØË -


quel que soit leur objet, . UN≠b≥

– Les opérations sur fonds de com- ‹ö∫L∞U° WIKF∑L∞« ‹UOKLF∞« -


merce, .W¥¸Uπ∑∞«

– Tout contrat concernant le com- …¸Uπ∑∞U° oKF∑¥ ͸Uπ¢ bI´ qØ -


merce par mer et par air. .W¥uπ∞«Ë W¥d∫∂∞«

Art. 4– Sont réputés actes de commer- : WOF∂∑∞U° U¥¸Uπ¢ öL´ bF¥ :4 …œUL∞«
ce par accessoire :

– Les actes accomplis par un com- d§U∑∞« UN° ÂuI¥ w∑∞« ‰UL´_« -
merçant pour l’exercice ou les besoins Ë√ t¢¸Uπ¢ W߸ULL° WIKF∑L∞«Ë
de son commerce, .Ádπ∑± ‹U§U•

– Les obligations entre commerçants. .¸Uπ∑∞« sO° ‹U±«e∑∞ô« -

Art. 5– Tout mineur émancipé de l’un ,b®dL∞« dÅUIK∞ “uπ¥ ô :5 …œUL∞«


ou de l’autre sexe, âgé de dix-huit ans WO≤UL£ dLF∞« s± m∞U∂∞« v∏≤√ Â√ «dØ–
accomplis, qui veut faire le commerce W∞Ë«e± b¥d¥ Íc∞«Ë WK±UØ WMß …dA´
ne peut en commencer les opérations ‹UOKLF∞« w≠ √b∂¥ Ê√ …¸Uπ∑∞«
ni être réputé majeur, quant aux enga- Á¸U∂∑´« sJL¥ ô ULØ ,W¥¸Uπ∑∞«
gements par lui contractés pour faits w∑∞« ‹«bNF∑K∞ W∂ºM∞U° «b®«¸
de commerce : : W¥¸Uπ¢ ‰UL´√ s´ UN±d∂¥

– S’il n’a été préalablement autorisé Ê–≈ vK´ UI∂º± qB• bÆ sJ¥ r∞ «–≈ -
par son père, ou sa mère, si le père est fKπ± s± ¸«dÆ vK´ Ë√ t±√ Ë√ Áb∞«Ë
décédé, absent, déchu de la puissance ,WLJ∫L∞« s± tOK´ ‚bB± WKzUF∞«
paternelle, ou dans l’impossibilité de Ë√ U∂zU¨ Ë√ UO≠u∑± Áb∞Ë ÊUØ «–≈ ULO≠
l’exercer ou, à défaut du père et de la Ë√ W¥u°_« t∑DKß tM´ XDIß
mère par une délibération du conseil ‰U• w≠ Ë√ UN¢d®U∂± tOK´ ‰U∫∑ß«
6
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 008

de famille, homologuée par le tribunal. .Â_«Ë »_« «bF≤«

Cette autorisation écrite doit être pro- w°U∑J∞« Ê–ù« «c≥ ÂbI¥ Ê√ Vπ¥Ë
duite à l’appui de la demande d’ins- qπº∞« w≠ qOπº∑∞« VKD∞ UL´œ
cription au registre du commerce. .͸Uπ∑∞«

Art. 6– Les mineurs commerçants d B I ∞ « ¸ U π ∑ K ∞ “ u π ¥ : 6 …œUL∞«


autorisés conformément aux dispo- …œ¸«u∞« ÂUJ•ú∞ UI∂© rN∞ hîdL∞«
sitions de l’article 5 peuvent engager Ë√ U±«e∑∞« «u∂¢d¥ Ê√ ,5 …œUL∞« w≠
et hypothéquer leurs immeubles. .rN¢«¸UI´ vK´ UM≥¸

Toutefois, l’aliénation de ces biens ‰«u±_« Ác≥ w≠ ·dB∑∞« Ê√ dO¨


volontaire ou forcée ne peut intervenir sJL¥ ô U¥d∂§ Ë√ U¥¸UO∑î« ÊUØ ¡«uß
qu’en suivant les formes de procé- ‹«¡«d§ù« ‰UJ®√ ŸU∂¢U° ô≈ r∑¥ Ê√
dures des ventes de biens de mineurs Ë√ dBI∞« ‰«u±√ lO∂° WIKF∑L∞«
ou d’incapables. .WOK≥_« wL¥b´

Art. 7– (Ord n° 96-27 du 9 décembre Œ¸RL∞« 27-96 rƸ d±_« ( :7 …œUL∞«


1996). N’est pas réputé commerçant le ÃË“ d∂∑F¥ ô )1996 d∂Lº¥œ 09 w≠
conjoint qui exerce une activité com- ◊UA≤ ”¸UL¥ ÊUØ «–≈ «d§U¢ d§U∑∞«
merciale liée au commerce de son ôË .t§Ë“ ◊UAM∞ UF°U¢ U¥¸Uπ¢
conjoint. ”¸UL¥ ÊUØ «–≈ Òô≈ «d§U¢ d∂∑F¥
Il n’est réputé commerçant que s’il .öBHM± ÒU¥¸Uπ¢ U©UA≤
exerce une activité commerciale sépa-
rée.

Art. 8– La femme commerçante … d § U ∑ ∞ « … √ d L ∞ «  e ∑ K ¢ : 8 …œUL∞«


s’oblige personnellement par les actes UN° ÂuI¢ w∑∞« ‰UL´_U° UOBª®
qu’elle fait pour les besoins de son .UN¢¸Uπ¢ ‹U§U∫∞
commerce.

Les actes à titre onéreux par lesquels ·dB∑¢ w∑∞« ÷uF° œuIFK∞ ÊuJ¥Ë
7
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 009

elle dispose de ses biens personnels WOBªA∞« UN∞«u±√ w≠ U≥UC∑IL°


pour les besoins de son commerce, ont d£_« q±UFØ ,UN¢¸Uπ¢ ‹U§U∫∞
leur entier effet à l’égard des tiers. .dOGK∞ W∂ºM∞U°

TITRE II w≤U∏∞« »U∂∞«


Des livres de commerce W¥¸Uπ∑∞« d¢U≠b∞«

Art. 9– Toute personne physique ou Ë √ w F O ∂ © h ª ® q Ø : 9 …œUL∞«


morale ayant la qualité de commer- pºL° ÂeK± d§U∑∞« WHÅ t∞ ÍuMF±
çant, doit tenir un livre journal enre- ÂuO° U±u¥ tO≠ bOI¥ WO±uOK∞ d∑≠œ
gistrant jour par jour les opérations de vK´ l§«d¥ Ê√ Ë√ W∞ËUIL∞« ‹UOKL´
l’entreprise ou récapitulant au moins U¥dN® ‹UOKLF∞« Ác≥ ZzU∑≤ qÆ_«
mensuellement les résultats de ces W∞U∫∞« Ác≥ w≠ kH∑∫¥ Ê√ ◊dA°
opérations à la condition de conserver, UNF± sJL¥ w∑∞« ozU£u∞« W≠UJ°
dans ce cas, tous documents permet- .UO±u¥ ‹UOKLF∞« pK¢ WF§«d±
tant de vérifier ces opérations jour
après jour.

Art. 10– Elle doit également faire tous Ídπ¥ Ê√ UC¥√ tOK´ Vπ¥ :10 …œUL∞«
les ans un inventaire des éléments ac- ÂuBîË ‰uÅ√ dÅUMF∞ «œd§ U¥uMß
tifs et passifs de son entreprise et arrê- t¢U°Uº• W≠UØ qHI¥ Ê√Ë t∑∞ËUI±
ter tous ses comptes en vue d’établir »Uº•Ë WO≤«eOL∞« œ«b´≈ bBI°
son bilan et le compte de ses résultats. Ác≥ p∞– bF° aºM¢Ë .ZzU∑M∞«
Ce bilan et le compte de résultats sont d∑≠œ w≠ ZzU∑M∞« »Uº•Ë WO≤«eOL∞«
copiés sur le livre d’inventaire. .œdπ∞«

Art. 10 bis–(Ord n° 96-27 du 9 27-96 rƸ d±_«( :¸dÒ J± 10 …œUL∞«


décembre 1996). – Les comptes et ·bN¢ )1996 d∂Lº¥œ 09 w≠ Œ¸RL∞«
bilans des commerçants, ont pour fina- j∂{ v∞≈ ¸Uπ∑Ò ∞« qÅ«u•Ë ‹U°Uº•
lité de retracer de manière objective, WO∞UL∞« W±c∞« dÅUM´ ¸uD¢
conformément aux techniques ré- UI∂©Ë WO´u{u± WI¥dD° WºßRLK∞
glementaires, l’évolution des éléments .WOLOEM∑∞« ‹UOMI∑K∞
8
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 012

du patrimoine de l’entreprise.

Les personnes morales commerçantes ’Uª®_« ÂeK¥ ,p∞– v∞≈ W≠U{ùU°Ë


sont en outre, tenues de procéder ou de Ë√ ÂUOI∞U° ÊuÒ¥¸Uπ∑∞« Êu¥u Ò MFL∞«
faire procéder à la vérification et à la ÂUOIK∞ dî¬ hª® nOKJ∑°
certification de leurs comptes et bilans rNKÅ«u•Ë rN¢U°Uº• w≠ oOI∫Ò∑∞U°
dans les formes légales requises et de w∑∞« ‰UJ®_« Vº• UNOK´ o¥bB∑ Ò ∞«Ë
procéder sous leurs responsabilités ci- WO
Ò KLF° ÂUOI∞«Ë ,Êu≤UI∞« UNOK´ Òh≤
vile et pénale aux publications prévues X∫¢ U≤u≤UÆ UNOK´ ’uBML∞« dAM Ò ∞«
par la loi. .WOz«eπ∞«Ë WO
Ò ≤bL∞« rN∑O∞ËRº±

Seuls les avis publiés régulièrement w≥ ÂUE∑≤U° …¸uAML∞« ‹U≤U´ù« Ê≈


font foi devant les tribunaux et les ÂU±√ WÒOπ• UN¥b∞ w∑∞« U≥b•Ë
administrations publiques. .WOÒ ±uLF∞« ‹«¸«œù«Ë rØU∫L∞«

Art. 11– Le livre journal et le livre W O ± u O ∞ « d ∑ ≠ œ p º L ¥ : 11 …œUL∞«


d’inventaire sont tenus chronolo- ÊËb°Ë a¥¸U∑∞« Vº∫° œdπ∞« d∑≠œË
giquement sans blanc, ni altération ÊUØ Ÿu≤ Í√ s± dOOG¢ Ë√ ÷UO° „d¢
d’aucune sorte ni transport en marge. .g±UN∞« v∞≈ qI≤ Ë√

Ils sont cotés et paraphés par un juge s¥d∑≠b∞« s± qØ ‹U∫HÅ rÆd¢Ë


du tribunal dans la forme ordinaire. w{UÆ ·d© s± ULNOK´ lÆu¥Ë
.œU∑FL∞« ¡«d§ù« Vº• WLJ∫L∞«

Art. 12– Les livres et documents, d¢U≠b∞« kH∫¢ Ê√ Vπ¥ :12 …œUL∞«
visés aux articles 9 et 10 ci-dessus, w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞« ‹«bM∑ºL∞«Ë
doivent être conservés pendant dix ‹«uMß …dA´ …bL∞ 10Ë 9 sO¢œUL∞«
ans. Les correspondances reçues et les ‹öß«dL∞« kH∑∫¢ Ê√ Vπ¥ ULØ
copies des lettres envoyées doivent WN§uL∞« ‹ôUßd∞« aº≤Ë …œ¸«u∞«
être classées et conservées pendant le .…bL∞« fH≤ WKO©
même délai.

9
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 013

,͸Uπ∑∞« ¡UCI∞« ,dL´ U®U° ÍbL• 1988-05-08 ¸«dÆ 46728 rƸ WOCÆ -
16 ’ ,dz«eπ∞« ,l¥“u∑∞«Ë dAMK∞ ÂuKF∞« ¸«œ ,2000
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
…bL∞ W¥¸Uπ∑∞« ‹«bM∑ºL∞«Ë WO±uO∞« d¢U≠b∞« kH∫¢ t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
bF¥ √b∂L∞« «c≥ n∞Uª¥ UL° ¡UCI∞« ÊS≠ r£ s±Ë ,UN∞UHÆ≈ a¥¸U¢ s± ‹«uMß 10
.Êu≤UI∞« oO∂D¢ w≠ QDî
10 s± d∏Ø√ bF° Èu´b∞« l≠¸ r¢ t≤√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ X°U∏∞« s± ÊUØ UL∞Ë
W¥¸Uπ∑∞« d¢U≠b∞« r¥bI∑° s´UD∞« vK´ rNzUCI° Ÿu{uL∞« …UCÆ ÊS≠ ,‹«uMß
Êu≤UI∞« ‹UOC∑I± «uH∞Uî bÆ Êu≤uJ¥

Art. 13– Les livres de commerce ‰ u ∂ Æ w { U I K ∞ “ u π ¥ : 13 …œUL∞«


régulièrement tenus peuvent être ‹U∂£SØ WLEML∞« W¥¸Uπ∑∞« d¢U≠b∞«
admis par le juge pour faire preuve ‰UL´ú∞ W∂ºM∞U° ¸Uπ∑∞« sO°
entre commerçants pour faits de com- .W¥¸Uπ∑∞«
merce.

Art. 14– Les livres de commerce que Âe∑K¥ w∑∞« d¢U≠b∞« Ê≈ :14 …œUL∞«
les personnes sont obligées de tenir et UNO≠ v´«d¢ ô w∑∞«Ë UNJºL° œ«d≠_«
pour lesquels elles n’ont pas observé sJL¥ ô Áö´√ …¸dIL∞« ŸU{Ë_«
les formalités ci-dessus prescrites, ne …uÆ UN∞ ÊuJ¥ ôË ¡UCIK∞ UNL¥bI¢
peuvent être représentés ni faire foi en ,UN≤uJºL¥ s± `∞UB∞ t±U±√ ‹U∂£ù«
justice, au profit de ceux qui les ont w≠ œ¸Ë UL° ”UºL∞« Âb´ l± p∞–Ë
tenus sans préjudice de ce qui est réglé ”ö≠ù« »U∑Ø w≠ t≤QA° hÒM∞«
au livre des faillites et banqueroutes. .fOKH∑∞«Ë

Art. 15– La communication des livres r¥bI∑° d±_« “uπ¥ ô :15 …œUL∞«
et inventaires ne peut être ordonnée en ô≈ ¡UCI∞« v∞≈ œdπ∞« rz«uÆË d¢U≠b∞«
justice que dans les affaires de succes- WØdA∞« WLºÆË À¸ù« U¥UCÆ w≠
sion, partage de société et en cas de .”ö≠ù« W∞U• w≠Ë
faillite.

Art. 16– Dans le cours d’une contes- u∞Ë d±Q¥ Ê√ ¡UCIK∞ “uπ¥ :16 …œUL∞«
10
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 019

tation, la représentation des livres peut d¢U≠b∞« r¥bI∑° tºH≤ ¡UIK¢ s±


être ordonnée par le juge, même d’of- p∞–Ë Ÿ«e≤ ÂUOÆ ¡UM£√ W¥¸Uπ∑∞«
fice, à l’effet d’en extraire ce qui UNM± oKF∑¥ U± ’öª∑ß« ÷dG°
concerne le différend. .Ÿ«eM∞U°

Art. 17– Dans les cas où les livres «uN§u¥ Ê√ ¡UCIK∞ “uπ¥ :17 …œUL∞«
dont la représentation est offerte, w∑∞« WLJ∫L∞« Èb∞ WOzUCÆ W°U≤≈
requise ou ordonnée, sont dans des UO{UÆ ÊuMOF¥ Ë√ d¢U≠b∞« UN° b§u¢
lieux éloignés du tribunal saisi de l’af- dC∫± d¥d∫¢Ë UNOK´ Ÿö©ö∞
faire, les juges peuvent adresser une WLJ∫L∞« v∞≈ t∞U߸≈Ë U≥«u∑∫L°
commission rogatoire au tribunal du W∞U• w≠ p∞–Ë Èu´b∞U° WB∑ªL∞«
lieu, ou déléguer un juge pour en Ë√ UNL¥bI¢ VK© Ë√ UNL¥bI∑° ÷dF∞«
prendre connaissance, dresser un pro- d¢U≠b∞« Ác≥ X≤UØ «–≈ t° d±_«
cès-verbal du contenu, et l’envoyer au s´ …bOF° sØU±√ w≠ …œu§u±
tribunal saisi de l’affaire. .WB∑ªL∞« WLJ∫L∞«

Art. 18– Si la partie dont on offre Íc∞« ·dD∞« i≠¸ «–≈ :18 …œUL∞«
d’ajouter foi aux livres refuse de les r¥bI¢ ,d¢U≠b∞U° ‹U∂£ù« tOK´ ÷dF¥
représenter, le juge peut déférer le ser- tO§u¢ w{UIK∞ “U§ ,…dOî_« Ác≥
ment à l’autre partie. . dîü« ·dD∞« v∞≈ sOLO∞«

TITRE III Y∞U∏∞« »U∂∞«


Du registre de commerce ͸Uπ∑∞« qπº∞«

Chapitre I ‰Ë_« qBH∞«


De l’inscription au registre qπº∞« w≠ qOπº∑∞«
de commerce ͸Uπ∑∞«

Art. 19– Sont tenus de s’inscrire au w ≠ q O π º ∑ ∞ U °  e K ¥ : 19 …œUL∞«


registre de commerce : :͸Uπ∑∞« qπº∞«

1°) Toute personne physique ayant la d§U∑∞« WHÅ t∞ wFO∂© hª® qØ -1


11
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 020

qualité de commerçant au regard de la ”¸UL¥Ë Ídz«eπ∞« Êu≤UI∞« dE≤ w≠


loi algérienne et exerçant son activité dDI∞« qî«œ W¥¸Uπ∑∞« t∞UL´√
commerciale sur le territoire algérien, .Ídz«eπ∞«

2°) Toute personne morale com- ,qJA∞U° d§U¢ ÍuMF± hª® qØ -2


merciale par sa forme, ou dont l’objet ÁdI± Ë ,U¥¸Uπ¢ t´u{u± ÊuJ¥ Ë√
est commercial, ayant son siège en Ÿd≠ Ë√ V∑J± t∞ ÊUØ Ë√ ,dz«eπ∞« w≠
Algérie ou y ouvrant une agence, une .X≤UØ WºßR± Í√ Ë√
succursale ou tout autre établissement.

Art. 20–(Ord n° 96-27 du 9 décembre Œ¸RL∞« 27-96 rƸ d±_« ( :20 …œUL∞«
1996). Cette obligation s’impose «c≥ o∂D¥ )1996 d∂Lº¥œ 09 w≠
notamment : :vK´ WÅUî «e∞ù«

1– A tout commerçant, personne phy- Ë√ ÊUØ UOFO∂© UBª® ,d§U¢ qØ -1


sique ou morale, .UÒ¥uMF±

2– A toute entreprise commerciale U≥dI± ÊuJ¥ W¥¸Uπ¢ W∞ËUI± qØ -2


ayant son siège à l’étranger et qui W∞UØË dz«eπ∞« w≠ `∑H¢Ë øUª∞« w≠
ouvre en Algérie une agence, suc- .Èdî√ WºßR± Í√ Ë√ U´d≠ Ë√
cursale ou tout autre établissement,

3– A toute représentation commerciale WO∂M§√ W¥¸Uπ¢ WOK∏L± qØ - 3


étrangère exerçant une activité com- »«d∑∞« vK´ ÒU¥¸Uπ¢ U©UA≤ ”¸UL¢
merciale sur le territoire national. .wM©u∞«

Art. 20 bis–(Ord n° 96-27 du 9 27-96 rƸ d±_« ( :¸dÒ J± 20 …œUL∞«


décembre 1996). – Les modalités œb∫¢ )1996 d∂Lº¥œ 09 w≠ Œ¸RL∞«
d’inscription au registre de commerce qπÒº∞« w≠ qOπº∑∞« ‹UÒOHOØ
sont déterminées conformément à la .t° ‰uLFL∞« rOEM∑K∞ UI∂© ͸Uπ∑ Ò ∞«
réglementation en vigueur.

12
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 022

Chapitre II w≤U∏∞« qBH∞«


Des effets de l’inscription ou ͸Uπ∑∞« qπº∞U° qOπº∑∞« ¸U£¬
du défaut d’inscription t±b´ Ë√

Art. 21–(Ord n° 96-27 du 9 décembre Œ¸RL∞« 27-96 rƸ d±_« ( :21 …œUL∞«
1996). Toute personne physique ou hª® ÒqØ )1996 d∂Lº¥œ 09 w≠
morale inscrite au registre de com- ÒqπÒº∞« w≠ ÒqπÒº± ÍuMF± Ë√ wFO∂©
merce a la qualité de commerçant au d§U∑∞« WHÅ U∂º∑J± b Ò F¥ ͸Uπ∑∞«
regard des lois en vigueur. Elle est lCª¥Ë UN° ‰uLFL∞« sO≤«uI∞« ¡«“≈
soumise à toutes les conséquences qui .WHB
Ò ∞« Ác≥ s´ WL§UM∞« ZzU∑M∞« qJ∞
découlent de cette qualité.

,͸Uπ∑∞« ¡UCI∞« ,dL´ U®U° ÍbL• 1987-01-03 ¸«dÆ 41272 rƸ WOCÆ -
20 ’ ,dz«eπ∞« ,l¥“u∑∞«Ë dAMK∞ ÂuKF∞« ¸«œ ,2000
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
pKL¥ s± qØ Í¸Uπ∑∞« Êu≤UIK∞ lCª¥Ë «d§U¢ bF¥ t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
vK´ W¥¸Uπ∑∞« t∞UL´√ ”¸UL¥Ë ͸Uπ∑∞« qπº∞« w≠ qπº±Ë U¥¸Uπ¢ ö∫±
w≠ w≤u≤UI∞« ”Uß_« «bF≤S° ¸«dI∞« vK´ wFM∞« ÊS≠ r£ s±Ë œUO∑´ù« qO∂ß
.tK∫± dO¨

Art. 22– Les personnes physiques ou ’ U ª ® ú ∞ s J L ¥ ô : 22 …œUL∞«


morales assujetties à l’inscription au sOF{Uª∞« sO¥uMFL∞« Ë√ sOOFO∂D∞«
registre de commerce, qui ne se sont ͸Uπ∑∞« qπº∞« w≠ qOπº∑K∞
pas fait inscrire à l’expiration du délai rNºH≤√ qOπº∑° «Ë¸œU∂¥ r∞ s¥c∞«Ë
de deux mois, ne peuvent se prévaloir, Ê√ s¥dN® WKN± ¡UCI≤« bM´
jusqu’à l’inscription, de leur qualité de dOG∞« Èb∞ ,¸Uπ∑Ø rN∑HB° «uJºL∑¥
commerçant vis-à-vis des tiers qu’à bF° ô≈ WO±uLF∞« ‹«¸«œù« Èb∞ Ë√
l’égard des administrations publiques. .rNKOπº¢

Toutefois, elles ne peuvent invoquer ÂbF∞ œUM∑ßô« rN∞ sJL¥ ô t≤√ dO¨
13
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 023

leur défaut d’inscription au registre rN°dN¢ bBI° qπº∞« w≠ rNKOπº¢


pour se soustraire aux responsabilités W±“öL∞« ‹U∂§«u∞«Ë ‹UO∞ËRºL∞« s±
et aux obligations inhérentes à cette .WHB∞« ÁcN∞
qualité.

Art. 23– Sans préjudice de l’applica- oO∂D∑° ‰öîù« Âb´ l± :23 …œUL∞«
tion de l’article 209 relatif à la loca- d§U∑L∞« dO§Q∑° WIKF∑L∞« 209 …œUL∞«
tion-gérance des fonds de commerce, ô t≤S≠ ,d∫∞« dOOº∑∞« t§Ë vK´
le commerçant inscrit qui cède son ‰“UM∑¥ Íc∞« qπºL∞« d§U∑K∞ sJL¥
fonds de commerce ou qui en afferme dO§Q¢ ‰öG∑ß« d§R¥ Ë√ Ádπ∑± s´
l’exploitation en location-gérance, ne t©UA≤ ¡UN≤S° Z∑∫¥ Ê√ dOOº∑∞«
peut opposer la cessation de son acti- ÂUOI∞« s± »dN∑K∞ ͸Uπ∑∞«
vité commerciale, pour se soustraire ¡«d§ s± tOK´ w≥ w∑∞« WO∞ËRºL∞U°
aux actions en responsabilité dont il w≠ tHKî UN° bNF¢ w∑∞« ‹U±«e∑∞ô«
est l’objet du fait des obligations ÂuO∞« s± ¡«b∑°« ô≈ dπ∑L∞« ‰öG∑ß«
contractées par son successeur dans U±≈Ë VDA∞« U±≈ tO≠ lÆË Íc∞«
l’exploitation du fonds qu’à partir du w∑∞« …¸U®ù« U±≈Ë WI°UDL∞« …¸U®ù«
jour où a été opérée soit la radiation ou t§Ë vK´ dπ∑L∞« l{Ë sLC∑¢
la mention correspondante, soit la .dOOº∑∞« dO§Q¢
mention de mise en location-gérance.

Art. 24– Les personnes physiques ou ’ U ª ® ú ∞ s J L ¥ ô : 24 …œUL∞«


morales assujetties à l’inscription au sO¥uMFL∞« Ë√ sOOFO∂D∞«
registre de commerce ne peuvent qπº∞« w≠ qOπº∑K∞ sOF{Uª∞«
opposer aux tiers avec lesquels elles dOG∞« ÁUπ¢ «uπ∑∫¥ Ê√ ,͸Uπ∑∞«
contractent à raison de leur activité rN©UA≤ V∂º° rNF± s¥bÆUF∑L∞«
commerciale ou aux administrations W±UF∞« ‹«¸«œù« Èb∞ Ë√ ͸Uπ∑∞«
publiques, les faits sujets à mention vi- ¸UAL∞« …¸U®ù« Ÿu{u± lzUÆu∞U°
sés aux articles 25 et suivants que si «–≈ ô≈ UNOK¥ U±Ë 25 …œUL∞« w≠ UNO∞≈
ces faits avaient été rendus publics, WOMK´ X∫∂Å√ bÆ lzUÆu∞« Ác≥ X≤UØ
antérieurement à la date du contrat, …¸U®≈ V§uL° bIF∞« a¥¸U¢ q∂Æ
par une mention portée au registre, à «u∑∂∏¥ r∞ U± qπº∞« w≠ W§¸b±
14
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 025

moins qu’elles n’établissent, par les …œU± w≠ W∞u∂IL∞« WMO∂∞« qzUßu°


moyens de preuve admis en matière ,‚UH¢ô« «d°≈ XÆË w≠ t≤√ W¥¸Uπ¢
commerciale, qu’au moment où ils ont ,ÊQA∞« ÍË– s± dOG∞« ’Uª®√ ÊUØ
traité, les tiers en cause avaient lzUÆu∞« vK´ UOBª® sOFKD±
personnellement connaissance des .…¸uØcL∞«
faits dont il s’agit.

Art. 25– Les dispositions de l’article … œ U L ∞ «  U J • √ Í d º ¢ : 25 …œUL∞«


précédent s’appliquent, dans l’hypo- lzUÆu∞« X≤UØ «–≈ ULO≠ v∑• WI°Uº∞«
thèse même où les faits auraient été :p∞–Ë ,dî¬ w≤u≤UÆ dA≤ Ÿu{u±
l’objet d’une autre publicité légale :

1°) A la révocation de l’émancipation bO®d¢ s´ Ÿu§d∞« W∞U• w≠ - 1


d’un mineur commerçant en applica- ÂUJ•_ UIO∂D¢ dÅUI∞« d§U∑∞«
tion des dispositions du code de la ¡UG∞≈ bM´Ë …dß_U° ’Uª∞« l¥dA∑∞«
famille et à la révocation de l’autorisa- ’Uª∞« dÅUI∞ rKºL∞« Ê–ù«
tion donnée à un mineur d’exercer le .…¸Uπ∑∞« W߸ULL°
commerce.

2°) Aux jugements définitifs pro- WOzUN≤ ÂUJ•√ ¸ËbÅ W∞U• w≠ -2


nonçant l’interdiction d’un com- sOOF∑°Ë d§U¢ vK´ eπ∫∞U° wCI¢
merçant, lui nommant un conseil judi- vK´ ·dB∑± U±≈Ë wzUCÆ wÅË U±≈
ciaire ou désignant un administrateur .t∞«u±√
de ses biens.

3°) Aux jugements définitifs déclarant WOzUN≤ ÂUJ•√ ¸ËbÅ W∞U• w≠ -3


la nullité d’une société commerciale .UNK∫° W¥¸Uπ¢ WØd® ÊöD∂° vCI¢
ou en prononçant la dissolution.

4°) A la cessation ou à la révocation qØ ‹UDKß ¡UG∞≈ Ë√ ¡UN≤≈ W∞U• w≠ -4


des pouvoirs de toute personne ayant WO∞ËRºL∞ W±eK± WHÅ Í– hª®
la qualité pour engager la responsabi- .WOØ«d∑®« WºßR± Ë√ WØd® Ë√ d§U¢
15
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 026

lité d’un commerçant d’une société ou


d’une entreprise socialiste.

5°) A la résolution de l’assemblée WOFL§ s± ¸«dÆ ¸ËbÅ W∞U• w≠ -5


générale des sociétés par actions ou à ‹«– Ë√ WL≥Uº± WØdA∞ W±U´
responsabilité limitée prescrivant la d±_« sLC∑¥ …œËb∫± WO∞ËRº±
décision à prendre par ladite assem- W±UF∞« WOFLπ∞« s± ¸«dÆ –Uª¢U°
blée en cas de perte des 3/4 du patri- .WØdA∞« WO∞U± s± 3/4 …¸Uºî
moine social.

Art. 26– La mention des modifica- W Å U ª ∞ « … ¸ U ® ù « Ê ≈ : 26 …œUL∞«


tions intervenues dans la situation du WOF{Ë vK´ Wz¸UD∞« ‹ö¥bF∑∞U°
commerçant inscrit, ainsi que les ‹U∂ODA∑∞« p∞cØË qπºL∞« d§U∑∞«
radiations en cas de cessation de son t©UA≤ nÆu¢ W∞U• w≠ WFÆ«u∞«
activité commerciale ou de son décès, UN∂K© sJL¥ .t¢U≠Ë bM´ Ë√ ͸Uπ∑∞«
peuvent être requises par toute person- ,p∞– w≠ W∫KB± t∞ hª® qØ s±
ne y ayant intérêt. Lorsqu’elle n’éma- d±_U° wMFL∞« s± ¸bB¢ r∞ «–≈Ë
ne pas de l’assujetti, la requête entraî- ¸uC• v∞≈ ÍœR¢ WC¥dF∞« ÊS≠ tºH≤
nera immédiatement la comparution nKJL∞« w{UI∞« ÂU±√ «¸u≠ V∞UD∞«
du requérant devant le juge chargé de Íc∞«Ë ͸Uπ∑∞« qπº∞« W∂Æ«dL°
la surveillance du registre de commer- .qJAL∞« w≠ X∂¥
ce qui statue sur la difficulté.

Le notaire qui rédige un acte com- ¸d∫¥ Íc∞« o£uL∞« vK´ sOF∑¥Ë
portant, pour les parties intéressées, ͸Uπ∑∞« qπº∞« …œUL° d£√ «– «bI´
une incidence quelconque en matière ÂuI¥ Ê√ sOOMFL∞« ·«d©ú∞ W∂ºM∞U°
de registre de commerce est tenu de Íc∞« bIF∞U° WIKF∑L∞« ‹«¡«d§ù« qJ°
procéder à toutes les formalités affé- .Á¸d∫¥
rentes à l’acte qu’il a rédigé.

Art. 27– Toute personne physique ou hª® qØ vK´ Vπ¥ :27 …œUL∞«
morale inscrite au registre de commer- qπº∞« w≠ qπº± ÍuMF± Ë√ wFO∂©
16
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 029

ce est tenue d’indiquer en tête de ses ÁdO¢«u≠ Ê«uM´ w≠ dØc¥ Ê√ ͸Uπ∑∞«


factures, notes de commandes, tarifs, ‹«dA≤ Ë√ t¢UH¥dF¢ Ë√ t¢U∂K© Ë√
et prospectus, ainsi que sur toutes cor- ‹öß«dL∞« qØ vK´ Ë√ W¥U´b∞«
respondances concernant son entrepri- Ë√ tM± WFÆuL∞« Ë t∑ºßRL° WÅUª∞«
se, signées par elle ou en son nom, le UNO≠ lÆË w∑∞« WLJ∫L∞« dI± ,tLßU°
siège du tribunal où elle est immatri- rÆ¸Ë WOKÅ√ WHB° qOπº∑∞«
culée à titre principal et le numéro .tOK´ qB• Íc∞« qOπº∑∞«
d’immatriculation qu’elle a reçu.

Toute contravention à cette disposition UNM´ VÆUF¥ ÂUJ•_« ÁcN∞ WH∞Uª± qØË
est punie d’une amende de 180 à 360 v∞≈ Ãœ 180 s± U≥¸bÆ W±«dG°
DA. .Ü 360

Art. 28–(Ord n° 96-27 du 9 décembre Œ¸RL∞« 27-96 rƸ d±_«( :28 …œUL∞«
1996). Toute personne, physique ou hª® ÒqØ )1996 d∂Lº¥œ 09 w≠
morale, non immatriculée au registre w≠ qπº± dO¨ ,ÍuMF± Ë√ wFO∂©
de commerce et qui exerce, à titre WHB° ”¸UL¥ ,͸Uπ∑∞« qπº∞«
habituel, une activité commerciale, bÆ ÊuJ¥ ,U¥¸Uπ¢ U©UA≤ W¥œU´
commet une infraction constatée et UNOK´ VÆUF¥Ë s¥UF¢ WH∞Uª± VJ¢¸«
réprimée conformément aux dispo- w≠ W¥¸Uº∞« WO≤u≤UI∞« ÂUJ•ú∞ UI∂©
sitions légales en la matière. .‰UπL∞« «c≥

Le tribunal qui statue sur l’amende wCI¢ w∑∞« WLJ∫L∞« d±Q¢Ë


ordonne l’inscription des mentions ou Ë√ ‹«¸U®ù« qOπº∑° W±«dG∞U°
de la radiation devant figurer au qπº∞« w≠ t§«¸œ≈ V§«u∞« VDA∞«
registre du commerce dans un délai vK´Ë WMOF± WKN± ‰öî ͸Uπ∑∞«
déterminé et aux frais de l’intéressé. .wMFL∞« WIH≤

Art. 29– Abrogé. (Ord n° 96-27 du 9 27-96 rƸ d±_«( …UGK± :29 …œUL∞«
décembre 1996). .) 1996 d∂Lº¥œ 09 w≠ Œ¸RL∞«

17
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 030

œb´ ,1997 WMß ‚. 1995-05-21 ¸«dÆ ) ‰(Ë ) Ÿ(sO° 125070 rƸ WOCÆ -
80Ë 79 ,78 ,77 ’ ,1
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
Ë√ W∫O∫Å dO¨ ‹U±uKF± WO≤ ¡uß s´ ÂbI¥ s± qØ Ê√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
Ë√ WOKOLJ¢ …¸U®≈ Ë√ VD® Ë√ qO㧛 vK´ ‰uB∫∞« bBI° WK±UØ dO¨
.VÆUF¥ ,͸Uπ∑∞« qπº∞« w≠ WO∫O∫B¢
29 …œUL∞« ‹UOC∑IL° pºL¢ UL∞ s´UD∞« Ê√ -‰U∫∞« WOCÆ w≠˙ X∂£ UL∞Ë
X∂∏¥ wzUN≤ wz«e§ rJ• s± Wªº≤ ÂbI¥ Ê√ ÊËb ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s±
.sFD∞« i≠¸ V§u∑º¥ UL± ,…¸uØcL∞« WLN∑K∞ d§Q∑ºL∞« »UJ¢¸≈

TITRE IV l°«d∞« »U∂∞«


Des contrats commerciaux W¥¸Uπ∑∞« œuIF∞« w≠

Chapitre I ‰Ë_« qBH∞«


Dispositions générales W±U´ ÂUJ•√

Art. 30– Tous contrats commerciaux : ͸Uπ¢ bI´ qØ X∂∏¥ :30 …œUL∞«
se constatent :

1°) par actes authentiques, .WOL߸ ‹«bMº° -1


2°) par actes sous signature privée, .WO≠d´ ‹«bMº° -2
3°) par une facture acceptée .W∞u∂I± …¸u¢U≠ -3
4°) par la correspondance, .qzUßd∞U° -4
5°) par les livres des parties, .sO≠dD∞« d¢U≠b° -5
6°) dans le cas où le tribunal croira WKOßË W¥Q° Ë√ WMO∂∞U° ‹U∂£ùU° -6
devoir l’admettre, par la preuve testi- »u§Ë WLJ∫L∞« ‹√¸ «–≈ Èdî√
moniale ou tout autre moyen. .UN∞u∂Æ

18
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 031

‚. 1993-05-10 ¸«dÆ)UNF± s±Ë ¸ »( Ë )Ÿ Ÿ( sO° 107969 rƸ WOCÆ -


82Ë 81 ,80 ’ ,’Uî œb´ ,1999 WMß
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
Ë√ w≠d´ bI´ Ë√ wL߸ bIF° X∂∏¥ ¸Uπ¥ù« Ê√ «¡UCÆ tOK´ dI∑ºL∞« s±
.¸Uπ¥ù« ‹ôUB¥S°
¡«uß d§Q∑ºLØ t∑HÅ X∂∏¥ r∞ s´UD∞« Ê√ -‰U∫∞« WOCÆ w≠ -sO∂¢ U±∞Ë
qπº∞U° tKO㧛 ‹U∂£S° UOH∑J± ¸Uπ¥ù« ‹ôuÅË Ë√ »u∑J± ¸Uπ¥≈ bIF°
ULØ ,W¥¸Uπ∑∞« WÆöF∞« X∂∏¢ ô ozU£u∞« Ác≥ ÊS≠ Vz«dC∞« b¥bº¢Ë ͸Uπ∑∞«
.¸Uπ¥ù« bI´ œu§Ë vK´ öO∞œ p∞cØ qJA¢ ô ‰öG∑ßù« …b± ‰u© Ê√
«uI∂© rN≤S≠ tOK´ Ÿ“UM∑L∞« q∫L∞« s± s´UD∞« œdD° fKπL∞« vCÆ UL∞Ë
.ULOKß UIO∂D¢ Êu≤UI∞«

1988-11-27 ¸«dÆ 50990 rƸ WOCÆ -


: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
ÊUCNM¥ ô W∂¥dC∞« l≠œ ÊUO°Ë ͸Uπ∑∞« qπº∞« Ê√ «¡UCÆ tOK´dI∑ºL∞« s±
.͸Uπ∑∞« q∫L∞« ¸Uπµ∑ß≈ vK´ qO∞bØ

Chapitre II w≤U∏∞« qBH∞«


Du Gage s≥d∞« w≠

Art. 31– Le gage constitué soit par un s± rL∑L∞« s≥d∞« X∂∏¥ : 31 …œUL∞«
commerçant, soit par un non-commer- s± qL´ q§_ d§U¢ dO¨ Ë√ d§U¢
çant pour un acte de commerce se dOG∞« ÁUπ¢ ,W¥¸Uπ∑∞« ‰UL´_«
constate à l’égard des tiers, comme à ÂUJ•_ UI∂© s¥bÆUF∑LK∞ W∂ºM∞U°Ë
l’égard des parties contractantes .Áö´√ 30 …œUL∞«
conformément aux dispositions de
l’article 30 ci-dessus.

Le gage à l’égard des valeurs né- W∂ºM∞U° UC¥√ s≥d∞« X∂∏¥Ë


gociables peut aussi être établi par un dONE∑° q¥u∫∑K∞ WK°UI∞« ‹«bMºK∞
endossement régulier indiquant que XLKß bÆ rOI∞« Ê√ v∞≈ dOA¥ w≤u≤UÆ
19
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 032

les valeurs ont été remises en garantie. .ÊULC∞« t§Ë vK´

À l’égard des actions des parts so- hB•Ë rNßú∞ W∂ºM∞U° U±√
ciales des sociétés financières, in- WO∞UL∞« ‹UØdA∞« w≠ ¡UØdA∞«
dustrielles, commerciales ou civiles WO≤bL∞« Ë√ W¥¸Uπ∑∞«Ë WO´UMB∞«Ë
dont la transmission s’opère par un q¥u∫¢ V§uL° UNKI≤ qB∫¥ w∑∞«Ë
transfert sur les registres de la société, X∂∏¥ Ê√ Vπ¥ WØdA∞« d¢U≠œ w≠
le gage doit être établi par un acte bOI¢ Ê√ Vπ¥Ë wL߸ bIF° s≥d∞«
authentique. Cette opération doit être w≠ ÊULC∞« qO∂ß vK´ WOKLF∞« Ác≥
mentionnée à titre de garantie sur les- .…¸uØcL∞« d¢U≠b∞«
dits registres.

Il n’est pas dérogé aux dispositions WÅUª∞« ÂUJ•_U° U¥¸U§ qLF∞« vI∂¥Ë
concernant les créances mobilières W∞uIML∞« ‰«u±_U° WIKF∑L∞« Êu¥b∞U°
dont le cessionnaire ne peut être saisi à t∞ ‰U∫L∞« UNO≠ mK∂¥ Ê√ sJL¥ ô w∑∞«
l’égard des tiers que par la significa- W∞«u∫∞U° mOK∂∑∞U° ô≈ dOGK∞ W∂ºM∞U°
tion du transport faite au débiteur. .s¥bLK∞ lÆ«u∞«Ë

Le transport de créance mobilière doit s¥b∞« W∞«u• X∂∏¢ Ê√ Vπ¥Ë


être constaté par acte authentique. bIF° W∞uIML∞« ‰«u±_U° oKF∑L∞«
.wL߸

Les effets de commerce donnés en W¥¸Uπ∑∞« ‹«bMº∞« qB∫¢Ë


gage sont recouvrables par le créancier sz«b∞« ·d© s± s≥dØ WLKºL∞«
gagiste. .sN¢dL∞«

Art. 32– Dans tous les cas, le privilège w≠ “UO∑±ô« dL∑º¥ ô :32 …œUL∞«
ne subsiste sur le gage qu’autant que le «–≈ ô≈ Êu≥dL∞« vK´ ‰«u•_« lOL§
gage a été mis et est resté en la pos- sz«b∞« …“UO• w≠ dOî_« «c≥ l{Ë
session du créancier ou d’un tiers tOK´ oH∑L∞« dOG∞« Èb∞ Ë√ t¥b∞ wI°Ë
convenu entre les parties. .sO≠dD∞« sO°

20
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 034

Le créancier est réputé avoir les mar- v∑± W´UC∂K∞ «ezU• sz«b∞« d∂∑F¥Ë
chandises en sa possession, lors- Ë√ t≤“Uª± w≠ t≠dB¢ X∫¢ X≤UØ
qu’elles sont à sa disposition, dans ses w≠ Ë√ „¸ULπ∞« w≠ Ë√ ,tMHß
magasins ou navires, à la douane ou sz«b∞« bO° ÊUØ Ë√ w±uL´ Ÿœu∑º±
dans un dépôt public, ou si avant Í√ Ë√ s∫A∞« WIO£Ë UN∞uÅË q∂Æ
qu’elles soient arrivées, il en est saisi .UN∞ ‰œUF± dî¬ qI≤ bMß
par un connaissement ou par tout autre
titre de transport équivalent.

Art. 33– À défaut de payement à w ≠ l ≠ b ∞ « r ∑ ¥ r ∞ « – ≈ : 3 3 …œUL∞«


l’échéance, le créancier peut, quinze WºLî ‰öî sz«bK∞ “U§ ‚UI∫∑ßô«
jours après une simple signification œU´ mOK∂¢ a¥¸U¢ s± U±u¥ dA´
faite au débiteur et au tiers bailleur de s± wMOF∞« qOHJ∞« Ë√ s¥bLK∞ qÅU•
gage, s’il y en a un, faire procéder à la w≠ ŸdA¥ Ê√ q∫± t∞ ÊUØ «–≈ dOG∞«
vente publique des objets donnés en . W≤u≥dL∞« ¡UO®ú∞ wMKF∞« lO∂∞«
gage.

Sur la requête des parties, le président vK´ ¡UM° WLJ∫L∞« fOzd∞ “uπ¥Ë
du tribunal peut désigner, pour y pro- W∞ËbK∞ U≤u´ sOF¥ Ê√ ·«d©_« VK©
céder, un agent de l’État habilité pour d∂∑F¥Ë .qLF∞« «cN° ÂUOIK∞ UB∑ª±
le faire. sz«bK∞ tO≠ hîd¥ ◊d® qØ UO¨ô
Toute clause qui autorise le créancier à ·dB∑¥ Ë√ Êu≥dL∞« pKL∑º¥ ÊQ°
s’approprier le gage ou à en disposer …¸dIL∞« ‹«¡«d§û∞ …U´«d± dO¨ s±
sans les formalités ci-dessus pres- .UH≤¬
crites, est nulle.

Chapitre III Y∞U∏∞« qBH∞«


Du contrat d’agence W¥¸Uπ∑∞« W∞UØu∞« bI´
commerciale

Art. 34– Le contrat d’agence commer- W ∞ U Ø u ∞ « b I ´ d ∂ ∑ F ¥ : 34 …œUL∞«


ciale est la convention par laquelle une UN∑Dß«u° Âe∑K¥ WOÆUH¢« W¥¸Uπ∑∞«
21
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 035

personne qui sans être liée par un ŸuO∂∞« «d°≈ Ë√ œ«b´S° …œU´ hªA∞«
contrat de louage de services, s’enga- lOL§ ÂU´ t§u°Ë ‹«¡«dA∞« Ë√
ge à conclure d’une façon habituelle »Uº∫∞Ë rßU° W¥¸Uπ∑∞« ‹UOKLF∞«
des achats ou des ventes et, d’une ¡UC∑Æô« bM´ ÂUOI∞«Ë ,d§U¢
manière générale, toutes autres opéra- ’Uª∞« t°Uº∫∞ W¥¸Uπ¢ ‹UOKLF°
tions commerciales, au nom et pour le bIF° UD∂¢d± ÊuJ¥ Ê√ ÊËœ sJ∞Ë
compte d’un commerçant ou, éven- .‹U±bª∞« …¸U§≈
tuellement, à effectuer des opérations
commerciales pour son propre compte.

Le contrat d’agence commerciale, fait dO¨ W¥¸Uπ∑∞« W∞UØu∞« bI´ ÊUØ «–≈
sans détermination de durée, ne peut öJ∞ “uπ¥ ö≠ WMOF± …bL° œb∫±
être résilié par l’une des parties sans o∂º± ¸U∂î≈ ÊËœ tªº≠ sO≠dD∞«
l’observation d’un préavis conforme ¸ËbÅ W∞U• w≠ ô≈ ,·«d´ú∞ o°UD±Ë
aux usages sauf en cas de faute de .sO≠dD∞« b•√ s± QDî
l’autre partie.

Art. 35– Abrogé (Ord n° 96-27 du 9 27-96 rƸ d±_«( …UGK± :35 …œUL∞«
décembre 1996). .)1996 d∂Lº¥œ 09 Œ¸RL∞«

Chapitre IV l°«d∞« qBH∞«


Du contrat de transport bI´ w≠ Ë Íd∂∞« qIM∞« bI´ w≠
terrestre et du contrat de qIMK∞ W∞uLF∞«
commission de transport

Section I ‰Ë_« rºI∞«


Généralités ‹UO±uL´

Art. 36– Le contrat de transport est la Âe∑K¥ ‚UH¢« qIM∞« bI´ :36 …œUL∞«
convention par laquelle un en- sL£ q°UI± qIM∞« bNF∑± ÁUC∑IL°
22
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 039

trepreneur s’engage, moyennant un Ë√ hª® qI≤ tºHM° v∞u∑¥ ÊQ°


prix, à faire lui-même parvenir une .sOF± ÊUJ± v∞≈ ¡w®
personne ou une chose en un lieu
déterminé.

Art. 37– Le contrat de commission de qIMK∞ W∞uLF∞« bI´ d∂∑F¥ :37 …œUL∞«
transport est la convention par laquel- ÊQ° d§U¢ ÁUC∑IL° Âe∑K¥ ‚UH¢«
le un commerçant s’engage à faire tKØu± rßU° Ë√ ’Uª∞« tLßU° d®U∂¥
effectuer soit en son nom, soit au nom Ë√ ’Uª®√ qI≤ dOG∞« s± hª® Ë√
du commettant ou d’un tiers, un trans- ¡UC∑Æô« bM´ ÂuI¥ Ê√Ë ,¡UO®√
port de personnes ou de choses et, s’il . qIM∞U° WD∂¢dL∞« WO´dH∞« ‰UL´_U°
y a lieu, les opérations connexes.

Art. 38– Le contrat de transport et le bI´ Ë√ qIM∞« bI´ ÊuJ¥ :38 …œUL∞«
contrat de commission de transport sO≠dD∞« ‚UH¢U° qIMK∞ W∞uLF∞«
sont formés par le seul accord des par- .Áb•Ë
ties.

Section II w≤U∏∞« rºI∞«


Du transport de choses ¡UO®_« qI≤

§ 1er– Du Contrat de transport de ¡UO®_« qI≤ bI´ : v∞Ë_« …dIH∞«


choses

Art. 39– Le destinataire, s’il est dis- dO¨ tO∞≈ qßdL∞« ÊUØ «–≈ :39 …œUL∞«
tinct de l’expéditeur, n’est tenu des vK´ V¢d∑¢ ö≠ ,tºH≤ qßdL∞«
obligations nées du contrat de trans- …b∞u∑L∞« ‹U±«e∑∞ô« tO∞≈ qßdL∞«
port que par son acceptation, expresse ‰u∂Æ tM± ¸bB¥ r∞ U± qIM∞« bI´ s±
ou tacite, donnée au transporteur. .qÆUMK∞ wML{ Ë√ `¥dÅ
23
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 040

Art. 40– Le prix du transport et les …d§√ l≠œ qßdL∞« vK´ :40 …œUL∞«
frais grevant la chose sont dus par vK´ W∂¢d∑L∞« n¥¸UBL∞«Ë qIM∞«
l’expéditeur. l≠œ ◊d∑®« «–≈Ë ,W∞uIML∞« ¡UO®_«
Dans le cas d’expédition en port dû, W∞uIML∞« ¡UO®_« ‰uÅË bM´ …d§_«
l’expéditeur et le destinataire qui a Íc∞« tO∞≈ qßdL∞«Ë qÆUM∞« ÊuJO≠
accepté en sont solidairement tenus. UNz«bQ‡° sO±eK± ‰u∂I∞« tM± ¸bÅ
.ULNMO° s±UC∑∞U°

Art. 41– L’expéditeur indique le nom sO∂¥ Ê√ qßdL∞« vK´ :41 …œUL∞«
et l’adresse du destinataire, le lieu de tO∞≈ qßdL∞« rß« qIM∞« …dØc∑°
la livraison, la nature des choses à ¡UO®_« rOKº¢ ÊUJ±Ë t≤«uM´Ë
transporter et leur nombre, poids ou Ë√ UN≤“ËË U≥œb´Ë UN´u≤Ë W∞uIML∞«
volume. .UNLπ•

L’expéditeur est responsable, à l’égard qÆUM∞« ÁUπ¢ ôËRº± qßdL∞« bF¥Ë


du transporteur et des tiers, des dom- s´ Wµ®UM∞« ¸«d{_« s´ dOG∞«Ë
mages résultant de l’absence, de l’in- Âb´Ë …¸uØcL∞« ‹U≤UO∂∞« ‰UL≥≈
exactitude ou de l’insuffisance de ces .UN∑¥UHØ Ë√ UN∑∫Å
indications.

Art. 42– L’expéditeur a le droit de rß« ‰«b°≈ qßdLK∞ o∫¥ :42 …œUL∞«
changer le nom du destinataire ou de ¡UO®_« œ«œd∑ß« Ë√ tO∞≈ qßdL∞«
retirer la chose tant qu’elle est entre ,qÆUM∞« …“UO• w≠ X±«œ U± W∞uIML∞«
les mains du transporteur, en payant à s´ qIM∞« …d§√ t∞ l≠b¥ Ê√ ◊dA°
celui-ci le prix du transport déjà effec- U± t∞ ÷uF¥ Ê√Ë W´uDIL∞« W≠UºL∞«
tué et en l’indemnisant de ses débours V∂º° ¸dC∞« s± tI∫∞ U±Ë t≠dÅ
et du préjudice causé par le retrait. qßdLK∞ “uπ¥ ô t≤√ vK´ U≥œ«œd∑ß«
Toutefois, ce droit ne peut être exercé .o∫∞« «c≥ ”¸UL¥ Ê√
par l’expéditeur :

1°) lorsque le destinataire a été mis en v∞≈ qIM∞« bMß rOKº¢ r¢ «–≈ -1
possession du titre de transport, auquel .o∫∞« «c≥ tO∞≈ qI∑MO≠ tO∞≈ qßdL∞«
24
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 044

cas ce droit passe au destinataire;

2°) lorsque l’expéditeur s’est fait déli- qIM∞« bMß rKº¢ qßdL∞« ÊUØ «–≈ -2
vrer un titre de transport et qu’il ne .tL¥bI¢ s´ eπ´Ë
peut le représenter;

3°) lorsque le destinataire, après l’arri- Âö∑ß« tO∞≈ qßdL∞« VK© «–≈ -3
vée de la chose au lieu de destination ÊUJL∞« v∞≈ UN∞uÅË bF° ¡UO®_«
en a demandé la livraison. .tO∞≈ WN§uL∞«

Art. 43– Lorsque la nature de la chose ¡wA∞« WFO∂© X≤UØ «–≈ :43 …œUL∞«
exige un emballage, l’expéditeur doit qßdL∞« vK´ V§Ë ,tL¥e∫¢ VKD∑¢
l’emballer de telle sorte qu’elle soit UOÆ«Ë ÊuJ¥ qJA° r¥e∫∑∞U° ÂUOI∞«
préservée de perte et d’avarie et ne ¸dC∞ ÍœR¥ ôË nK∑∞«Ë ŸUOC∞« s±
risque pas de porter préjudice aux per- s± U≥dO¨ Ë√ ‹«bFL∞«Ë ’Uª®_«
sonnes, au matériel ou autres choses .W∞uIML∞« ¡UO®_«
transportées.

Art. 44– L’expéditeur est responsable s´ ôËRº± qßdL∞« ÊuJ¥ :44 …œUL∞«
des dommages provenant des défauts .r¥e∫∑∞« »uO´ s´ WL§UM∞« ¸«d{_«
d’emballage.

Toutefois, le transporteur est res- s´ ôËRº± ÊuJ¥ qÆUM∞« Ê√ dO¨


ponsable des dommages provenant r¥e∫∑∞« »uO´ s± WL§UM∞« ¸«d{_«
des défauts ou de l’absence de l’em- r∞U´ u≥Ë ¡wA∞« q∂Æ «–≈ t±«bF≤« Ë√
ballage, s’il a accepté de transporter la .t±«bF≤« Ë√ r¥e∫∑∞« »uOF°
chose en connaissance de ces défauts
ou de cette absence.

Les défauts d’emballage d’une chose ¡wA∞U° ’Uª∞« r¥e∫∑∞« »uO´ Ê≈Ë
transportée ne dégagent pas le trans- s± qÆUM∞« wHF¥ ô ‰uIML∞«
porteur de ses obligations nées œuI´ V§uL° …b∞u∑L∞« t¢U±«e∑∞«
25
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 045

d’autres contrats de transport. .Èdî√ qI≤

Art. 45– En cas d’envoi d’une chose dO¨ ¡w® qI≤ W∞U• w≠ :45 …œUL∞«
non livrable à domicile le transporteur V§Ë ,s©uL∞« v∞≈ tLOKº¢ ◊ËdA±
est tenu d’aviser le destinataire, dès tO∞≈ qßdL∞« dB• qÆUM∞« vK´
qu’il peut la mettre à sa disposition, du tLOKº¢ tO≠ t∞ sJL¥ Íc∞« XÆu∞U°
moment où celui-ci pourra en prendre qÆUM∞« W´UD∑ß« w≠ ÊuJ¥ U± œdπL°
livraison. .t≠dB¢ X∫¢ tF{Ë

Art. 46– Lorsque, en dehors des cas ‹ ô U ∫ ∞ « « b ´ U L O ≠ : 46 …œUL∞«


prévus à l’article 54, la chose reste en r∞ «–≈ 54 …œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
souffrance, le transporteur doit en ÊUJL∞« s± ‰uIML∞« ¡wA∞« l≠d¥
informer l’expéditeur, lui demander Ê√ qÆUM∞« vK´ V§Ë ,tO∞≈ t§uL∞«
ses instructions et attendre celles-ci. Il tM± VKD¥ Ê√Ë p∞c° qßdL∞« d∂ª¥
peut cependant déposer la chose en dE∑M¥ Ê√Ë ÊQA∞« «cN° ‹ULOKF∑∞«
lieu sûr. Ác≥ w≠ tOK´ Vπ¥Ë ‹ULOKF∑∞« Ác≥
.sO±√ ÊUJ± w≠ ¡wA∞« Ÿ«b¥≈ W∞U∫∞«

Toutefois, le transporteur peut faire ¡wA∞« lO° qÆUMK∞ “uπ¥ t≤√ vK´
procéder à la vente de la chose si la w∑∞« ¡UO®_« s± ÊUØ «–≈ ‰uIML∞«
nature périssable de celle-ci ne permet œË¸Ë q∂Æ nK∑∞« s± UNOK´ vAª¥
pas d’obtenir à temps les instructions XÆu∞« w≠ qÆUM∞« ‹ULOKF¢
de l’expéditeur. .VßUML∞«

Cette vente est autorisée par or- d±√ vC∑IL° lO∂∞« «cN° `Lº¥Ë
donnance rendue sur pied de requête ·d© s± WC¥dF∞« q¥– w≠ ¸œUÅ
par le président du tribunal compétent. .WB∑ªL∞« WLJ∫L∞« fOz¸

En outre, la chose peut être détruite ou ·ö¢≈ sJL¥ t≤S≠ p∞– s´ öC≠Ë
enfouie, si elle est impropre à la `∞UÅ dO¨ ÊUØ «–≈ ÁdL© Ë√ ¡wA∞«
consommation. Cet état d’impropriété W∞U∫∞« Ác≥ WM¥UF± r∑¢Ë „öN∑ßö∞
à la consommation est constaté par un ¡wA∞« WO•öÅ ÂbF° WÅUª∞«
26
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 049

procès-verbal dressé par le président s± bF± dC∫± V§uL° „öN∑ßö∞


de l’assemblée populaire communale, ÍbK∂∞« w∂FA∞« fKπL∞« fOz¸ q∂Æ
le chef de la sûreté de la daïra ou leur UNOK∏L± Ë√ …dz«b∞« s±√ fOz¸Ë
représentant, en présence du res- kH• W∫KB± s´ ‰ËRº± ¸uC∫°
ponsable du service de l’hygiène à ÍbK∂∞« w∂FA∞« fKπL∞U° W∫B∞«
l’assemblée populaire communale et ÊU߸UL¥ sOM£« sOM©«u±Ë
de 2 citoyens exerçant des activités .W¥¸Uπ∑∞« ‹U©UAM∞«
commerciales.

Art. 47– Le transporteur est, à partir s± ôËRº± qÆUM∞« bF¥ :47 …œUL∞«
de la remise de la chose à transporter, s´ ,UNKI≤ œ«dL∞« ¡UO®_« tLKº¢ XÆË
responsable de la perte totale ou par- Ë√ UNHK¢ Ë√ wzeπ∞« Ë√ wKJ∞« UN´UO{
tielle de celle-ci, des avaries ou du .UNLOKº¢ w≠ dOîQ∑∞«
retard dans la livraison.

Art. 48– Le transporteur peut être s± qÆUM∞« ¡UH´≈ sJL¥ :48 …œUL∞«
exonéré en tout ou en partie, de sa res- s± WOzeπ∞« Ë√ WOKJ∞« t¢O∞ËRº±
ponsabilité pour l’inexécution, l’exé- ‰öîù« Ë√ t¢U±«e∑∞« cOHM¢ Âb´ ¡«d§
cution défectueuse ou tardive de ses ‹U∂£≈ bM´ p∞–Ë ,UNO≠ dOîQ∑∞« Ë√
obligations, en rapportant la preuve de ’Uî VO´ Ë√ …d≥UI∞« …uI∞« W∞U•
la force majeure, du vice propre de la qÆUMK∞ »uºML∞« QDª∞« Ë√ ¡wA∞U°
chose ou d’une faute imputable, soit à .tO∞≈ qßdL∞« Ë√
l’expéditeur, soit au destinataire.

Art. 49– Lorsque plusieurs trans- vK´ sOKÆU≤ …b´ ÂUÆ «–≈ :49 …œUL∞«
porteurs interviennent successivement : t¢«– qIM∞« bI´ cOHM∑° VÆUF∑∞« t§Ë
dans l’exécution d’un même contrat de
transport :

1°) le premier et le dernier trans- r≥dî¬Ë sOKÆUM∞« ‰Ë√ ÊuJ¥ - 1


porteurs sont, à l’égard de l’expéditeur ULNMO° ULO≠ s±UC∑∞U° sO∞ËRº±
et du destinataire, solidairement res- s´ tO∞≈ qßdL∞«Ë qßdL∞« ÁUπ¢
27
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 050

ponsables de l’ensemble du transport, ◊ËdA∞« fH≤ sL{Ë qIM∞« ŸuLπ±


dans les mêmes conditions que si cha- ULNM± qØ ÂUÆ u∞ ULO≠ W∂¢d∑L∞«
cun d’eux avait effectué la totalité du .qIM∞« ÂUL∑°
transport;

2°) chacun des transporteurs in- ¡UDßu∞« sOKÆUM∞« s± qØ bF¥Ë -2


termédiaires est, à l’égard de l’ex- p∞cØË tO∞≈ qßdL∞«Ë qßdL∞« ÁUπ¢
péditeur et du destinataire ainsi qu’à s´ ôËRº± qÆU≤ dî¬Ë ‰Ë√ ÁUπ¢
l’égard du premier et du dernier trans- W≠UºLK∞ W∂ºM∞U° qÅU∫∞« ¸dC∞«
porteur, responsable du dommage réa- .UNFDÆ w∑∞«
lisé sur son parcours.

Art. 50– Lorsque le parcours sur s O O F ¢ ¸ c F ∑ ¥ U ± b M ´ : 50 …œUL∞«


lequel le dommage s’est réalisé ne ¸dC∞« U≥¡UM£√ qB• w∑∞« W≠UºL∞«
peut être déterminé, celui des trans- i¥uF¢ qL∫¢ Íc∞« qÆUMK∞ ÊuJO≠
porteurs qui a réparé le dommage a un qØ vK´ wzeπ∞« Ÿu§d∞« o• ¸dC∞«
recours partiel contre chacun des W∂º≤ vK´ sOKÆUM∞« s± b•«Ë
transporteurs tenus proportionnelle- l¥“u¢ Vπ¥Ë UNFDÆ w∑∞« W≠UºL∞«
ment à la longueur de leurs parcours, s¥dºFL∞« s± W°uKDL∞« hB∫∞«
les parts dues par les insolvables étant, fH≤ …U´«d± l± lOLπ∞« vK´ rNM±
dans cette même proportion, réparties .W∂ºM∞«
entre eux.

Art. 51– Pour les choses qui, à raison W∞uIML∞« ¡UO®_« X≤UØ «–≈ :51 …œUL∞«
de leur nature, subissent généralement ÂuLF∞« vK´ öOØ Ë√ U≤“Ë hIM¢ UL±
un déchet de poids ou de volume par le jI≠ qÆUM∞« sLCO≠ qIM∞« ¡«d§ s±
seul fait du transport, le transporteur Èd§ UL´ bz«e∞« hIM∞« ¸«bI±
répond seulement de la part du man- .tO≠ `±Uº∑∞U° ·dF∞«
quant qui dépasse la tolérance déter-
minée par les usages.

La limitation de responsabilité prévue œËb∫° pºL∑∞« “uπ¥ ôË


28
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 052

à l’alinéa précédent ne peut être invo- ¸uØcL∞« t§u∞« vK´ WO∞ËRºL∞«


quée s’il est prouvé, d’après les cir- vK´ ¡UM° X∂£ «–≈ WI°Uº∞« …dIH∞U°
constances de fait, que la perte ne r∞ qÅU∫∞« hIM∞« Ê√ ,lÆ«u∞« ·Ëd™
résulte pas des causes qui justifient la .`±Uº∑K∞ …¸d∂L∞« »U∂ß_« s´ QAM¥
tolérance.

Dans le cas où les choses transportées V§uL° W∞uIML∞« ¡UO®_« X≤UØ «–≈Ë
avec un seul titre de transport sont …b´ vK´ W´“u± …b•«Ë qI≤ …dØc¢
divisées en plusieurs lots ou colis, la `±Uº∑∞« Vº∫O≠ œËd© Ë√ ¡«e§√
tolérance est calculée pour chaque lot ÊUØ «–≈ œd© Ë√ ¡e§ qJ∞ W∂ºM∞U°
ou colis, lorsque son poids au départ …b• vK´ «¸uØc± ‰U߸ù« bM´ t≤“Ë
est indiqué séparément sur le titre de sJLL∞« s± ÊUØ Ë√ qIM∞« …dØc∑°
transport ou peut être constaté d’une .Èdî√ WI¥dD° t¢U∂£≈
autre manière.

Art. 52– Par une clause écrite insérée ◊«d∑®ô« W∞U• «b´ ULO≠ :52 …œUL∞«
au titre de transport et conforme aux qIM∞« bMº° øbL∞« w°U∑J∞«
lois et règlements en vigueur, portée à WLE≤_«Ë sO≤«uIK∞ o°UDL∞«Ë
la connaissance de l’expéditeur, le rKF∞ mK∂L∞«Ë qLF∞« UN° ͸Uπ∞«
transporteur peut, sauf faute intention- W∞U• «b´ ,qÆUMK∞ “uπ¥ qßdL∞«
nelle ou lourde commise par lui-même VJ¢dL∞« rOºπ∞« Ë√ ÍbLF∞« QDª∞«
ou par son préposé : : t±bª∑º± s± Ë√ tM±

1°) limiter sa responsabilité pour perte ŸUOC∞« V∂º° t∑O∞ËRº± b¥b∫¢ -1


ou avarie, à la condition toutefois, que i¥uF∑∞« ÊuJ¥ ô√ ◊dA° nK∑∞« Ë√
l’indemnité prévue ne soit pas telle- ¡wA∞« WLOÆ s± dO∏J° qÆ√ ¸dIL∞«
ment inférieure à la valeur de la chose, WIOI∫∞« w≠ `∂B¥ YO∫° tºH≤
qu’elle ne soit en réalité illusoire; .UOL≥Ë

2°) s’exonérer en tout ou en partie de s± UOze§ Ë√ UOKØ ÁƒUH´≈ - 2


sa responsabilité pour retard; .dOîQ∑∞« WO∞ËRº±

29
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 052

3°) est nulle toute clause par laquelle t≤Q® s± ◊«d∑®« qØ ö©U° ÊuJ¥ -3
le transporteur s’exonère en totalité de t∑O∞ËRº± s± UOKØ qÆUM∞« wHF¥ Ê√
sa responsabilité pour perte totale ou Ë√ wzeπ∞« Ë√ wKJ∞« Ê«bIH∞« s´
partielle ou avarie. .nK∑∞«

,͸Uπ∑∞« ¡UCI∞« ,dL´ U®U° ÍbL• 1983-03-16 ¸«dÆ 30914 rƸ WOCÆ -
31 ’ ,dz«eπ∞« ,l¥“u∑∞«Ë dAMK∞ ÂuKF∞« ¸«œ ,2000
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
ô≈ tK¥bF¢ô Ë tCI≤ “uπ¥ ô t≤√ s¥bÆUF∑L∞« WF¥d® Á¸U∂∑´U° bIF∞« ¸U£¬ s±
eOπ¢.‹.‚ 52 …œUL∞« X≤UØ UL∞Ë Êu≤UI∞« U≥¸dI¥ »U∂ß_ Ë√ sO≠dD∞« ‚UH¢U°
,qIM∞« bI´ w≠ bM° 븜S° nK∑∞« Ë√ ŸUOC∞« s´ t∑O∞ËRº± b¥b∫¢ qÆUMK∞
qÆUM∞« vK´ ¡UCI∞«Ë ‰u∫¢ …¸uØcL∞« ‹UOC∑ILK∞ bM∂∞« p∞– WI°UD± ÊS≠
r≥œUM∑ßU° fKπL∞« …UCÆ Ê≈ .tOK´ oH∑L∞« vBÆ_« b∫∞« “ËUπ∑¥ i¥uF∑°
UNO≠ ‹œb• Íb¥b∫∞« qIMK∞ WOM©u∞« WØdA∞« X≤UØ qIM∞« WÆ¸Ë vK´
i¥uF∑∞« “ËUπ∑¥ ô ÊQ° UNKI≤ ¡UM£√ ‹bI≠ W´UC° œËd© nK¢ s´ UN∑O∞ËRº±
vBÆ_« b∫∞« “ËUπ∑¥ mK∂± ¡«œ√ …¸uØcL∞« WØdA∞« «u±e∞√ ,mKØ qØ s´ Ãœ 60
r≥¸«dÆ «u{d´Ë Êu≤UI∞« oO∂D¢ w≠ «ËRDî√ bÆ Êu≤uJ¥ rN≤S≠ tOK´ oH∑L∞«
iIMK∞

Art. 53– En cas de contestation sur la ÊQ® w≠ Ÿ«e≤ ÂUÆ «–≈ :53 …œUL∞«
formation ou l’exécution du contrat de √d© Ë√ ÁcOHM¢ Ë√ qIM∞« bI´ s¥uJ¢
transport, ou d’incident survenu au bNFO≠ qIM∞« bI´ cOHM¢ ¡UM£√ ÀœU•
cours de l’exécution du contrat de d±Q° sOMOF± d∏Ø√ Ë√ b•«Ë dO∂ª∞
transport, l’état de la chose transportée WB∑ªL∞« WLJ∫L∞« fOz¸ s´ ¸œUÅ
ou présentée pour être transportée et, oOI∫∑° ÂUOIK∞ ,WC¥d´ vK´ ¡UM°
notamment, s’il y a lieu, son Ë√ W∞uIML∞« ¡UO®_« W∞U• WM¥UF±Ë
conditionnement, son poids, sa nature, vC∑Æ« Ê≈ UÅuBîË UNKI≤ œ«dL∞«
sont vérifiés et constatés par un ou UN≤“ËË UNIOºM¢ WOHOØ ‰U∫∞«
plusieurs experts désignés par ordon- .UN´u≤Ë
nance sur requête rendue par le prési-
dent du tribunal compétent.
30
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 055

Art. 54– Le requérant est tenu, sous sa X∫¢ U±eK± V∞UD∞« ÊuJ¥ :54 …œUL∞«
responsabilité, d’appeler à cette entre- ¸uC∫∞ …u´b∞« t§u¥ ÊQ° t∑O∞ËRº±
prise, même par lettre recommandée vÅu± W∞U߸ WDß«u° …d∂ª∞« Ác≥
ou par télégramme toutes parties sus- lOL§ ‰Uîœ≈ sJL¥Ë ,WOÆd° Ë√ UNOK´
ceptibles d’être mises en cause, qßdL∞« WÅUîË Èu´b∞« w≠ ·«d©_«
notamment l’expéditeur, le destinatai- qOØu∞«Ë qÆUM∞«Ë tO∞≈ qßdL∞«Ë
re, le transporteur et le commission- s± ¡UH´ù« sJL¥ t≤√ vK´ ,W∞uLF∞U°
naire. Toutefois, l’accomplissement de ÁcN° …¸dIL∞« ‹«¡«d§ù« ÂUL¢≈
tout ou partie des formalités prévues hOîd∑° UOze§ Ë√ UOKØ …dIH∞«
au présent alinéa, pourra faire l’objet .¸uØcL∞« d±_« w≠ tOK´ hM¥ `¥dÅ
d’une dispense expressément men-
tionnée dans l’ordonnance.

Le dépôt ou séquestre de la chose en ¡UO®_« Ÿ«b¥S° d±_« sJL¥Ë


litige et ensuite son transport dans un UNKI≤ r£ U≥eπ• Ë√ UNO≠ Ÿ“UM∑L∞«
dépôt public, peuvent être ordonnés. .w±uL´ Ÿœu∑º± v∞≈
La vente de la chose peut être or- ‹UIHM∞ «b¥bº¢ UNFO°° d±_« “uπ¥Ë
donnée jusqu’à concurrence des frais w∑∞« ‹UIHM∞« s± U≥dO¨Ë qIM∞«
de transport ou autres déjà faits. Le sL£ `M± rJ∫∞« ¸dI¥Ë ,UN≠dÅ o∂ß
juge attribuera le produit de la vente à pK¢ oO∂º∑° ÂUÆ sL∞ lO∂L∞«
celle des parties qui aura fait l’avance .·«d©_« s± n¥¸UBL∞«
desdits frais.

Art. 55– La réception de la chose ¡wA∞« Âö∑ß« vK´ V¢d∑¥ :55 …œUL∞«
transportée éteint toute action contre le qÆUM∞« b{ Èu´œ qØ ◊uIß ‰uIML∞«
transporteur pour avarie ou perte par- wzeπ∞« ŸUOC∞« Ë√ nK∑∞« q§« s±
tielle si, dans les trois jours, non com- qßdL∞« Ë√ tO∞≈ qßdL∞« ¸œU∂¥ r∞ «–≈
pris les jours fériés légaux, qui suivent UL≥b•√ »Uº∫∞ qLF¥ hª® Í√ Ë√
celui de cette réception, le destinataire, a¥¸U¢ s± ÂU¥√ W£ö£ ·d™ w≠
l’expéditeur ou toute personne agis- qDF∞« ÂU¥√ »Uº• ÊËœË Âö∑ßô«
sant pour le compte de l’un deux n’a V∂ºL∞« t§Uπ∑•« qÆUM∞« mOK∂∑°
pas notifié au transporteur, par acte W∞U߸ Ë√ wzUCÆ dO¨ ¸U∂î≈ V§uL°
31
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 056

extrajudiciaire, ou par lettre recom- .UNOK´ vÅu±


mandée, sa protestation motivée.

Cette protestation sera cependant ULN± U∫O∫Å ÃUπ∑•ô« «c≥ ÊuJ¥Ë


valable, quelle qu’en soit la forme, si ¸UF®ù« s± X∂£ «–≈ tKJ® ÊUØ
la preuve est fournie par l’accusé de ÃUπ∑•ô« Ê√ ,qÆUM∞« Âö∑ßU°
réception du transporteur qu’elle a été WKNL∞« sL{ qB• bÆ ¸uØcL∞«
formulée dans le délai ci-dessus. .Áö´√ …¸uØcL∞«

Si avant la réception ou dans les trois …d∂ª∞« ¡«d§≈ ·«d©_« b•√ VK© «–≈Ë
jours qui suivent, l’une des parties tLKº¢ q∂Æ 54 …œUL∞« w≠ …¸dIL∞«
requiert l’expertise prévue à l’article ÂU¥√ W£ö∏∞« ‰öî Ë√ ‰uIML∞« ¡wA∞«
54, cette réquisition vaudra protesta- t∂K© ÊuJ¥ ,ÁU¥≈ t±ö∑ßô WO∞U∑∞«
tion sans qu’il soit nécessaire de pro- czbM´ q∫± ôË ÃUπ∑•« W°U∏L°
céder comme il est prévu à l’alinéa UNOK´ ’uBML∞« ‹«¡«d§ùU° ÂUOIK∞
premier du présent article. .…œUL∞« Ác≥ s± v∞Ë_« …dIH∞« w≠

§ 2. Du contrat de commission de W∞uLF∞« bI´ w≠ : WO≤U∏∞« …dIH∞«


transport de choses ¡UO®_« qIM∞

Art. 56– Le commissionnaire de w≠ W∞uLF∞U° qOØuK∞ Ê≈ :56 …œUL∞«


transport de choses a privilège sur la WLOÆ vK´ “UO∑±ô« ,¡UO®_« qI≤
valeur des marchandises à lui expé- Ë√ W´œuL∞« Ë√ t∞ WKßdL∞« lzUC∂∞«
diées, déposées ou consignées par le ,Áb•Ë ‰U߸ù« qFH° t¥b∞ WM±RL∞«
fait seul de l’expédition, du dépôt ou «c≥ b∑L¥ ULØ sO±Q∑∞« Ë√ Ÿ«b¥ù« Ë√
de la consignation, pour tous les prêts, nKº∞« Ë√ ,÷ËdI∞« qØ vK´ “UO∑±ô«
avances ou payements faits par lui, ÊUØ ¡«uß tM± …«œRL∞« ‹U´u≠bL∞« Ë√
soit avant la réception des marchan- XÆË Ë√ lzUC∂∞« Âö∑ß« q∂Æ p∞–
dises, soit pendant le temps qu’elles .U≥U¥≈ t¢“UO•
sont en sa possession.

Le privilège garantit les prêts, avances nKº∞«Ë ÷ËdI∞« “UO∑±ô« sLC¥Ë


32
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 058

ou paiements relatifs à l’ensemble des ŸuLπL° WIKF∑L∞« ‹U´u≠bL∞«Ë


opérations faites par le commettant, ÊËœ qØuL∞« UN° ÂUÆ w∑∞« ‹UOKLF∞«
sans distinguer suivant qu’elles se rap- w∑∞« lzUC∂∞« sO° p∞– w≠ eOOL∑∞«
portent aux marchandises encore déte- r¢ w∑∞« lzUC∂∞« sO°Ë bF° qßd¢ r∞
nues ou à celles qui ont été précédem- Ë√ W´œuL∞« lzUC∂∞« Ë√ ,UN∞U߸≈
ment expédiées, déposées ou consi- ô≈ “UO∑±ô« «c≥ dL∑º¥ ôË ,WM±RL∞«
gnées. Ce privilège ne subsiste que w≠ tOK´ ’uBML∞« ◊dA∞« sL{
sous la condition prescrite par l’article qîb¢Ë .Áö´√ …¸uØcL∞« 32 …œUL∞«
32 qui précède. s¥œ w≠ qÅ_« l± ‹UIHM∞«Ë W∞uLF∞«
Dans la créance privilégiée du com- .W∞uLF∞U° qOØu∞U° oKF∑L∞« “UO∑±ô«
missionnaire, sont compris avec le
principal, la commission et les frais.

Si les marchandises ont été vendues et XLKßË XFO° bÆ lzUC∂∞« X≤UØ «–S≠
livrées pour le compte du commettant, W∞uLF∞U° qOØuKK≠ ,qØuL∞« »Uº∫∞
le commissionnaire se rembourse sur WKOB• s± tM¥œ mK∂± œd∑º¥ Ê√
le produit de la vente, du montant de W∂ºM∞U° WOKC≠_« t§Ë vK´ lO∂∞«
sa créance, par préférence aux créan- .qØuL∞« wMz«b∞
ciers du commettant.

Art. 57– Le commissionnaire peut q O Ø u ∞ « ¡ U H ´ ≈ “ u π ¥ : 57 …œUL∞«


être exonéré, en tout ou en partie de sa s± UOze§ Ë√ UOKØ W∞uLF∞U°
responsabilité pour l’inexécution, t¢U±«e∑∞« cOHM¢ Âb´ s´ t∑O∞ËRº±
l’exécution défectueuse ou tardive de dîQ∑L∞« Ë√ iÆUM∞« U≥cOHM¢ Ë√
ses obligations, en rapportant la preu- s´ T®U≤ p∞– Ê√ X∂∏¥ Ê√ ◊dA°
ve de la force majeure, du vice propre Ë√ ¡wA∞U° ’Uî VO´ Ë√ …d≥UÆ …uÆ
de la chose ou d’une faute imputable, Ë√ tKØuL∞ U±≈ »uºM± QDî s´
soit à son commettant, soit au des- .tO∞≈ qßdL∞«
tinataire.

Art. 58– Le commissionnaire est, à s± W∞uLF∞U° qOØu∞« bF¥ :58 …œUL∞«


partir de la remise de la chose à trans- UNKI≤ »uKDL∞« ¡UO®_« tLKº¢ XÆË
33
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 059

porter, responsable de la perte, totale Ë√ UOze§ Ë√ UOKØ UN´UO{ s´ ôËRº±


ou partielle de celle-ci, des avaries et .UNLOKº¢ w≠ dOîQ∑∞« Ë√ UNHK¢ s´
du retard dans la livraison.

Art. 59– Par une clause écrite, insérée W∞uLF∞U° qOØuK∞ “uπ¥ : 59 …œUL∞«
au titre de transport et conforme aux w≠ øb± w°U∑Ø ◊«d∑®ô «œUM∑ß«
lois et règlements en vigueur portée à sO≤«uIK∞ o°UD±Ë qIM∞« bMß
la connaissance du commettant, le mK∂±Ë qLF∞« UN° ͸Uπ∞« WLE≤_«Ë
commissionnaire peut, sauf faute QDª∞« W∞U• «b´ ULO≠Ë qØuLK∞
intentionnelle ou lourde commise par tM± VJ¢dL∞« rOºπ∞« Ë√ ÍbLF∞«
lui-même ou par son préposé ou par le Ë√ qÆUM∞« Ë√ t±bª∑º± s± Ë√ t¢«c°
transporteur ou le préposé de celui-ci, ◊d∑A¥ Ê√ ,dOî_« «c≥ Âbª∑º±
s’exonérer, en tout ou en partie de sa .WO∞ËRºL∞« s± UOze§ Ë√ UOKØ Á¡UH´≈
responsabilité.

Art. 60– Le commettant peut exercer l≠d¥ Ê√ qØuLK∞ “uπ¥ : 60 …œUL∞«


directement contre le transporteur …b∞u∑± Èu´œ qØ qÆUM∞« vK´ …d®U∂±
toutes actions nées du contrat de trans- qOØu∞« ÊuJ¥Ë ,qÆUM∞« bI´ s´
port, le commissionnaire dûment ¸uC∫∞U° U≤u≤UÆ UHKJ± W∞uLF∞U°
appelé. .UNO≠

Le transporteur peut exercer di- vK´ …d®U∂± l≠d¥ Ê√ qÆUMK∞ “uπ¥Ë


rectement contre le commettant l’ac- s´ i¥uF∑∞« VKD° Èu´œ qØuL∞«
tion en réparation des dommages à lui cOHM¢ ¡«d§ s± t∞ WKÅU∫∞« ¸«d{_«
causés par l’exécution du transport, le W∞uLF∞U° qOØu∞« ÊuJ¥Ë ,qIM∞« bI´
commissionnaire dûment appelé. .UNO≠ ¸uC∫∞U° U≤u≤UÆ UHKJ±

§ 3. De la prescription ÂœUI∑∞« w≠ : W∏∞U∏∞« …dIH∞«

Art. 61– Toutes les actions auxquelles bI´ s´ Wµ®U≤ Èu´œ qØ : 61 …œUL∞«
peuvent donner lieu le contrat de qIM∞ W∞uLF∞« bI´ s´ Ë√ ¡UO®_« qI≤
transport de choses et le contrat de …b•«Ë WMß ‰öî jIº¢ ¡UO®_«
34
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 062

commission de transport de choses,


sont prescrites dans un délai d’un an.

Ce délai court dans le cas de perte w≠ …¸uØcL∞« WKNL∞« Ác≥ Ídº¢Ë


totale à compter du jour où la remise ÂuO∞« s± ¡«b∑°« wKJ∞« ŸUOC∞« W∞U•
de la chose aurait dû être effectuée et, ¡wA∞« rOKº¢ tO≠ Vπ¥ ÊUØ Íc∞«
dans tous les autres cas, du jour où la Èdî_« ‰«u•_« lOL§ w≠Ë ‰uIML∞«
chose aura été remise ou offerte au Ë√ tO∞≈ qßdLK∞ tLOKº¢ a¥¸U¢ s±
destinataire. .tOK´ t{d´

Le délai pour intenter chaque action qØ UNO≠ l≠d¢ w∑∞« WKNL∞« œb∫¢Ë
récursoire est de trois mois. Ce délai Ídº¢ ô Ë√ dN®√ W£ö∏° Ÿu§¸ Èu´œ
ne court que du jour de l’exercice de Èu´b∞« l≠¸ Âu¥ s± ô≈ WKNL∞« Ác≥
l’action contre le garanti. .‰uHJL∞« vK´

Section III Y∞U∏∞« rºI∞«


Du transport de personnes ’Uª®_« qI≤

§ 1er. Du contrat de transport de ’Uª®_« qI≤ bI´ : v∞Ë_« …dIH∞«


personnes

Art. 62– Le transporteur de personnes ,’Uª®_« qÆU≤ vK´ Vπ¥ :62 …œUL∞«
est tenu d’assurer durant le transport, W±öß qIM∞« …b± ¡UM£√ sLC¥ Ê√
la sécurité du voyageur et de le t∑N§Ë v∞≈ tKÅu¥ Ê√Ë d≠UºL∞«
conduire à destination dans les condi- sOFL∞« XÆu∞« œËb• w≠ …œuBIL∞«
tions de temps prévues au contrat. .bIF∞U°

35
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 063

44Ë 43 ,42 ’ ,1 œb´ ,1989 WMß ‚. 1983-03-30 ¸«dÆ 27429 rƸ WOCÆ -
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
d±ô« p∞– ÊS≠ s¥bÆUF∑L∞« WF¥d® bIF∞« Ê√ «¡UCÆË UNI≠ bzUº∞« s± ÊUØ «–≈
ÊUL{ qÆUM∞« vK´ Êu≤UI∞« tO≠ V§Ë√ Íc∞« ’Uª®_« qI≤ bI´ w≠ UIKD± fO∞
w≠Ë ,«e∑∞ù« p∞c° t∞öî≈ s´ W∂¢d∑L∞« WO∞ËRºL∞« tKL•Ë d≠UºL∞« W±öß
ÂUEMK∞ UH∞Uª± WO∞ËRºL∞« s± ¡UH´ù« v∞« w±d¥ ◊d® qØ d∂∑´« ‚UOº∞« «c≥
QDî ‹U∂£≈ o¥d© s´ UOze§ Ë√ UOKØ UNM± hKª∑∞« “U§√ t≤√ dO¨ ÂUF∞«
.…d≥UI∞« …uI∞« Ë√ d≠UºL∞«
’Uª®_« qÆU≤ vK´ Vπ¥ ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s± 63Ë 62 sO¢œUL∞U° öL´ YO•
.¸ËdCL∞« s± QDî Ë√ …d≥UÆ …uÆ „UM≥ ÊUØ «–≈ ô≈ d≠UºL∞« W±öß sLC¥ Ê√
Ê√ tOK´ Vπ¥ ÀœU∫∞« WO∞ËRº± qØ s± qÆUM∞« Ë√ ”¸U∫∞« vHF¥ wJ∞ YO•
.t¥œUH¢ t∑´UD∑ß« w≠ fO∞Ë tFÆu∑¥ sJ¥ r∞ V∂º° Àb• ¸dC∞« p∞– Ê√ X∂∏¥
UNM± ‰ËeM∞« bF° ¸UDI∞« ‹U°d´ v∞« s¥d≠UºL∞« iF° Ÿu§¸ Ê√ YO• sJ∞
”¸U• ·d© s± q±UJ∞« ¡UM∑´ù« o¥d© s´ t¥œUH¢ sJL¥Ë ,lÆu∑± d±√
‰Ëe≤ s± bØQ∑∞« bF° ô≈ ¸UDI∞« ‚öD≤« …¸U®≈ wDF¥ ô√ tOK´ Íc∞« WD∫L∞«
«u´«d¥ r∞ Ÿu{uL∞« …UCÆ Ê√ UL°¸Ë .¸UDI∞« »«u°√ oK¨Ë s¥d≠UºL∞« qØ
s± qÆUM∞« ¡UH´≈ ◊Ëd® s± «ËbØQ∑¥ r∞Ë ,r≥¸«dÆ w≠ …¸uØcL∞« ∆œU∂L∞«
.tCI≤ V§u∑º¥ U∂OF± r≥¸«dÆ ÊuJ¥ ,WO∞ËRºL∞«

Art. 63– Le transporteur peut être s± qÆUM∞« ¡UH´≈ “uπ¥ :63 …œUL∞«
exonéré en tout ou en partie, de sa res- s± WOzeπ∞« Ë√ WOKJ∞« WO∞ËRºL∞«
ponsabilité pour l’inexécution, l’exé- ‰öîô« Ë√ t¢U±«e∑∞« cOHM¢ Âb´ q§√
cution défectueuse ou tardive de ses X∂∏¥ Ê√ ◊dA° UNO≠ dOîQ∑∞« Ë√ UN°
obligations, en rapportant la preuve de QDî Ë√ …d≥UÆ …uÆ s´ T®U≤ p∞– Ê√
la force majeure ou d’une faute du . d≠UºL∞«
voyageur.

Art. 64– La responsabilité du trans- qÆUM∞« WO∞ËRº± V¢d∑¢: :64 …œUL∞«


port est engagée vis-à-vis du voyageur .t° tKHJ¢ s± ¡«b∑°« d≠UºL∞« ¡«“≈
à partir de la prise en charge de celui-
ci.
36
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 069

Art. 65– Est nulle toute clause par ◊d® qØ ö©U° ÊuJ¥ :65 …œUL∞«
laquelle le transporteur s’exonère, en s± UOze§ Ë√ UOKØ qÆUM∞« ¡UH´S°
tout ou en partie, de sa responsabilité ¸«d{_« s´ W∂∂º∑L∞« t∑O∞ËRº±
pour les dommages corporels surve- .s¥d≠UºLK∞ WKÅU∫∞« WO≤b∂∞«
nus aux voyageurs.

Art. 66– Par une clause insérée au «œUM∑ß« ,qÆUMK∞ “uπ¥ :66 …œUL∞«
titre de transport et conforme aux lois bMß w≠ øb± w°U∑Ø ◊«d∑®ô
et règlements en vigueur, portée à la WLE≤_«Ë sO≤«uIK∞ o°UD±Ë qIM∞«
connaissance du voyageur, le transpor- ,d≠UºLK∞ mK∂±Ë qLF∞« UN° ͸Uπ∞«
teur peut, sauf faute intentionnelle ou Ë√ ÍbLF∞« QDª∞« W∞U• «b´ ULO≠Ë
lourde commise par lui-même ou par s± Ë√ tºHM° tM± VJ¢dL∞« rOºπ∞«
son préposé, s’exonérer, en tout ou en s± UOze§ Ë√ UOKØ Á¡UH´≈ t±bª∑º±
partie, de sa responsabilité pour retard ¸«d{_« Ë√ dOîQ∑∞« s´ t∑O∞ËRº±
ou pour dommages non corporels sur- .d≠UºLK∞ WKÅU∫∞« WO≤b∂∞« dO¨
venus au voyageur.

Art. 67– La surveillance des colis à Ê √ q Æ U M ∞ « v K ´ f O ∞ : 67 …œUL∞«


main conservés par le voyageur n’in- bO∞U° W∞uL∫L∞« œËdD∞« ”d∫¥
combe pas au transporteur. .d≠UºL∞« UNOK´ k≠U∫¥ w∑∞«Ë

Art. 68– Le transport des bagages W F ∑ ± _ « q I ≤ l C ª ¥ : 68 …œUL∞«


enregistrés est régi par les articles 46, 48Ë 47Ë 46 œ«uL∞« ÂUJ•_ WKπºL∞«
47, 48, 52 à 61. .61 v∞≈ 52 s±Ë

§ 2. Du contrat de commission de qIM∞ W∞uLF∞« œuI´ : WO≤U∏∞« …dIH∞«


transport de personnes ’Uª®_«

Art. 69– Outre les obligations as- ‹U±«e∑∞ô« vK´ …œU¥“ :69 …œUL∞«
sumées par le transporteur des per- ’Uª®_« qÆU≤ vK´ W∂¢d∑L∞«
37
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 070

sonnes prévues à l’article 65, le com- bF¥ ,65 …œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«Ë
missionnaire est, à partir de la prise en ,d≠UºL∞U° tHKJ¢ s± ¡«b∑°« qOØu∞«
charge du voyageur, responsable des .WO≤b∂∞« ¸«d{_« s´ ôËRº±
dommages corporels.

Art. 70– Le commissionnaire peut q O Ø u ∞ « ¡ U H ´ ≈ “ u π ¥ : 70 …œUL∞«


être exonéré, en tout ou en partie, de sa s± UOze§ Ë√ UOKØ W∞uLF∞U°
responsabilité pour l’inexécution, cOHM¢ Âb´ q§√ s± t∑O∞ËRº±
l’exécution défectueuse ou tardive de dOîQ∑∞« Ë√ UN° ‰öîù« Ë√ t¢U±«e∑∞«
ses obligations, en rapportant la preu- T®U≤ p∞– Ê√ X∂∏¥ Ê√ ◊dA° UNO≠
ve de la force majeure ou d’une faute .d≠UºL∞« QDî Ë√ …d≥UÆ …uÆ s´
du voyageur.

Art. 71– Est nulle toute clause par ◊«d∑®« qØ ö©U° bF¥ :71 …œUL∞«
laquelle le commissionnaire s’exo- Ë√ UOKØ W∞uLF∞U° qOØu∞« ¡UH´S°
nère, en tout ou en partie, de sa res- ¸«d{_« s´ t∑O∞ËRº± s± UOze§
ponsabilité pour les dommages corpo- .d≠UºLK∞ WKÅU∫∞« WO≤b∂∞«
rels survenus au voyageur.

Art. 72– Par une clause écrite insérée ,W∞uLF∞U° qOØuK∞ “uπ¥ :72 …œUL∞«
au titre de transport et conforme aux w≠ øb± w°U∑Ø ◊«d∑®ô «œUM∑ß«
lois et règlements en vigueur, portée à sO≤«uIK∞ o°UD±Ë qIM∞« bMß
la connaissance du voyageur, le com- mK∂±Ë qLF∞« UN° ͸Uπ∞« WLE≤_«Ë
missionnaire peut, sauf faute inten- QDª∞« W∞U• «b´ ULO≠Ë ,d≠UºLK∞
tionnelle ou lourde commise soit par U±≈ VJ¢dL∞«Ë rOºπ∞« Ë√ ÍbLF∞«
lui-même ou son préposé, soit par le U±≈Ë ,t±bª∑º± s± Ë√ tºHM° tM±
transporteur ou le préposé de celui-ci, ,dOî_« «c≥ Âbª∑º± Ë√ qÆUM∞« s±
s’exonérer, en tout ou en partie, de sa s± UOze§ Ë√ UOKØ Á¡UH´≈ ◊d∑A¥ Ê√
responsabilité pour retard ou pour ¸«d{_« Ë√ dOîQ∑∞« s´ t∑O∞ËRº±
dommages non corporels survenus au .d≠UºLK∞ WKÅU∫∞« WO≤b∂∞« dO¨
voyageur.

38
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 074

Art. 73– Le voyageur peut exercer l≠d¥ Ê√ d≠UºLK∞ “uπ¥ :73 …œUL∞«
directement contre le transporteur i¥uF∑∞« Èu´œ qÆUM∞« vK´ …d®U∂±
l’action en réparation des dommages à Âb´ V∂º° t∞ qÅU∫∞« ¸dC∞« s´
lui causés par l’inexécution, l’exécu- ÁcOHM∑° ‰öîù« Ë√ qIM∞« bI´ cOHM¢
tion défectueuse ou tardive du contrat qOØu∞« ÊuJ¥Ë ,tO≠ dOîQ∑∞« Ë√
de transport, le commissionnaire ¸uC∫∞U° U≤u≤UÆ UHKJ± W∞uLF∞U°
dûment appelé. .UNO≠

Le transporteur peut exercer di- vK´ …d®U∂± l≠d¥ Ê√ qÆUMK∞ “uπ¥Ë


rectement contre le voyageur l’action ¸dC∞« s´ i¥uF∑∞« Èu´œ d≠UºL∞«
en réparation des dommages à lui cau- ,qIM∞« bI´ cOHM¢ V∂º° t∞ qÅU∫∞«
sés par l’exécution du contrat de trans- U≤u≤UÆ UHKJ± W∞uLF∞U° qOØu∞« ÊuJ¥Ë
port, le commissionnaire dûment .UNO≠ ¸uC∫∞U°
appelé.

§ 3. De la prescription ÂœUI∑∞« w≠ : W∏∞U∏∞« …dIH∞«

Art. 74– Toutes les actions auxquelles bI´ s´ Wµ®U≤ Èu´œ qØ :74 …œUL∞«
peuvent donner lieu le contrat de qIM∞ W∞uLF∞« bI´ Ë√ ’Uª®_« qI≤
transport de personnes et le contrat de wCL° ÂœUI∑∞« UNKLA¥ ’Uª®_«
commission de transport de personnes ÀœU∫∞« a¥¸U¢ s± «u´√ W£ö£ WKN±
sont prescrites dans un délai de trois .tM´ ‹b∞u¢ Íc∞«
ans, à compter de l’événement qui leur
a donné naissance.

Le délai pour intenter chaque action UN∞öî l≠d¢ w∑∞« WKNL∞« œb∫¢Ë
récursoire est de trois mois. Ce délai .dN®√ W£ö∏° Ÿu§d∞« Èu´œ
ne court que du jour de l’exercice de a¥¸U¢ s± ô≈ WKNL∞« Ác≥ Ídº¢ ôË
l’action contre le garanti. .‰uHJL∞« vK´ Èu´b∞« l≠¸

39
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 075

Section IV l°«d∞« rºI∞«


Dispositions communes WØd∑A± ÂUJ•√

Art. 75– Doit être considérée comme ¡UH´ùU° ◊«d∑®UØ bF¥ :75 …œUL∞«
clause d’exonération, au regard des 72Ë 71Ë 66Ë 65Ë 52 œ«uLK∞ W∂ºM∞U°
articles 52, 65, 66, 71 et 72, la clause …d®U∂± WHB° lC¥ Íc∞« ◊«d∑®ô«
mettant directement ou indirectement Ë√ wKJ∞« sO±Q∑∞« …d®U∂± dO¨ Ë√
à la charge de l’expéditeur, du desti- qOØu∞« Ë√ qÆUM∞« WO∞ËRºL∞ wzeπ∞«
nataire, du voyageur ou du com- Ë√ qßdL∞« o¢U´ vK´ W∞uLF∞U°
mettant, l’assurance, en tout ou en par- .qØuL∞« Ë√ d≠UºL∞« Ë√ tO∞≈ qßdL∞«
tie, de la responsabilité du transporteur
ou du commissionnaire.

Art. 76– Dans le cas où joue la forclu- öL´ o∫∞« ◊uIß W∞U• w≠ :76 …œUL∞«
sion visée aux articles 55, 61 et 74, le Áö´√ …¸uØcL∞« 74Ë 61Ë 55 œ«uL∞U°
créancier ne peut plus se prévaloir de pºL∑¥ Ê√ UIKD± sz«bK∞ “uπ¥ ö≠
son droit, ni par voie d’action, même X∫¢ v∑•Ë Èu´œ V§uL° tI∫°
sous la forme d’une demande recon- .l≠œ Ë√ q°UI± qJ®
ventionnelle, ni par voie d’exception.

Art. 77– Sont nulles et de nul effet, d£_« WL¥b´Ë WK©U° ÊuJ¢ :77 …œUL∞«
toutes stipulations dérogeant par avan- WHB° WH∞UªL∞« ‹U©«d∑®ô« lOL§
ce : :wK¥ UL∞ WI∂º±

1°) Aux dispositions des articles 38, 46Ë 2 …dIH∞« 44Ë 38 œ«uL∞« ÂUJ•√ -1
44, alinéa 2, 46, alinéa 1er, 49, 1er, 51, 55Ë 53Ë 51Ë 1 …dIH∞« 49Ë 1 …dIH∞«
53, 55, 61, 65, 71, 74, 75, 76. .76Ë 75Ë 74Ë 71Ë 65Ë 61Ë

2°) Aux dispositions des articles 47, 69Ë 64Ë 62Ë 58Ë 47 œ«uL∞« ÂUJ•√ -2
58, 62, 64, 69, sauf dans les limites s± qØ w≠ ‹U©«d∑®ô« X≤UØ «–≈ ô≈
respectivement autorisées par les œ«uL∞« V§uL° UN° hîdL∞« œËb∫∞«
articles 52, 59, 66 et 72. .72Ë 66Ë 59Ë 52
40
LIVRE II w≤U∏∞« »U∑J∞«
DU FONDS DE COMMERCE ͸Uπ∑∞« q∫L∞«
TITRE I ‰Ë_« »U∂∞«
Vente et nantissement du ͸Uπ∑∞« q∫L∞« lO° w≠
fonds de commerce ÍUO∫∞« tM≥¸Ë

Chapitre I ‰Ë_« qBH∞«


Des éléments du fonds q∫L∞« dÅUM´
de commerce ͸Uπ∑∞«

Art. 78– Font partie du fonds de com- q ∫ L ∞ « s ± « ¡ e § b F ¢ : 7 8 …œUL∞«


merce les biens mobiliers affectés à W∞uIML∞« ‰«u±_« ͸Uπ∑∞«
l’exercice d’une activité commerciale. .͸Uπ¢ ◊UA≤ W߸ULL∞ WBBªL∞«
Le fonds de commerce comprend obli- UO±«e∞≈ ͸Uπ∑∞« q∫L∞« qLA¥Ë
gatoirement la clientèle et l’achalan- .t¢dN®Ë Á¡öL´
dage.

Il comprend aussi, sauf disposition ‰«u±_« dzUß UC¥√ qLA¥ ULØ


contraire, tous autres biens nécessaires q∫L∞« ‰öG∑ßô W±“ö∞« Èdî_«
à l’exploitation du fonds, tels que l’en- rßô«Ë q∫L∞« Ê«uMFØ Í¸Uπ∑∞«
seigne, le nom commercial, le droit au ¸Uπ¥ù« w≠ o∫∞«Ë ͸Uπ∑∞«
bail, le matériel, l’outillage, les mar- o•Ë lzUC∂∞«Ë ‹ôü«Ë ‹«bFL∞«Ë
chandises, le droit à la propriété indus- qØ W¥¸Uπ∑∞«Ë WO´UMB∞« WOJKL∞«
trielle et commerciale. .p∞– ·öî vK´ hM¥ r∞ U± p∞–

41
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 079

Chapitre II w≤U∏∞« qBH∞«


Des contrats ayant le fonds de q∫L∞« ‰ËUM∑¢ w∑∞« œuIF∞« w≠
commerce pour objet ͸Uπ∑∞«

Section I ‰Ë_« rºI∞«


De la vente et de la promesse b´u∞«Ë lO∂∞« w≠
de vente lO∂∞U°

Art. 79– Toute vente amiable, pro- b´Ë Ë√ ͸UO∑î« lO° qØ :79 …œUL∞«
messe de vente et, plus généralement, s´ ‰“UM¢ qØ r´√ WHB°Ë lO∂∞U°
toute cession de fonds de commerce vK´ UIKF± ÊUØ u∞Ë Í¸Uπ¢ q∫±
consentie même sous condition ou Ÿu≤ s± bI´ V§uL° «¸œUÅ Ë√ ◊d®
sous la forme d’un autre contrat, toute q∫L∞« ‰UI∑≤U° wCI¥ ÊUØ Ë√ dî¬
attribution de fonds de commerce par Ë√ …b¥«eL∞« Ë√ WLºI∞U° ͸Uπ∑∞«
partage ou licitation, tout apport en ‰U±ß√¸ w≠ t° WL≥UºL∞« o¥dD°
société d’un fonds de commerce doi- ô≈Ë wL߸ bIF° t¢U∂£≈ Vπ¥ WØd®
vent être constatés par acte authen- .ö©U° ÊUØ
tique, à peine de nullité.

L’acte constatant la cession doit énon-


cer : X∂∏L∞« bIF∞« sLC∑¥ Ê√ Vπ¥Ë
:wK¥ U± ‰“UM∑K∞
1°) le nom du précédent vendeur, la
date et la nature de son acte d’acquisi- ÁbMß a¥¸U¢Ë o°Uº∞« lzU∂∞« rß« -1
tion et le prix de cette acquisition pour WLOÆË t´u≤Ë ¡«dA∞U° ’Uª∞«
les éléments incorporels, les marchan- W¥uMFL∞« dÅUMFK∞ W∂ºM∞U° ¡«dA∞«
dises et le matériel; .‹«bFL∞«Ë lzUC∂∞«Ë

2°) l’état des privilèges et nantis-


sements grevant le fonds; Êu≥d∞«Ë ‹«“UO∑±ô« WLzUÆ - 2
.͸Uπ∑∞« q∫L∞« vK´ W∂¢d∑L∞«
42
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 082

3°) le chiffre d’affaires qu’il a réalisé qØ w≠ UNII• w∑∞« ‰UL´_« rƸ -3


au cours de chacune des trois dernières Àö∏∞« ‰öG∑ßô« ‹«uMß s± WMß
années d’exploitation, ou depuis son r∞ «–≈ tz«d® a¥¸U¢ s± Ë√ …dOî_«
acquisition s’il ne l’a pas exploité Àö£ s± d∏Ø√ –M± ‰öG∑ßôU° rI¥
depuis plus de trois ans; .‹«uMß

4°) les bénéfices commerciaux ré- w≠ UNOK´ qB• w∑∞« ÕU°¸_« -4


alisés pendant le même temps; .…bL∞« fH≤

5°) le bail, sa date, sa durée, le nom et tª¥¸U¢Ë ¸Uπ¥ù« ,¡UC∑Æô« bM´Ë -5


l’adresse du bailleur et du cédant, s’il d§RL∞« Ê«uM´Ë rß«Ë t¢b±Ë
y a lieu. .qO∫L∞«Ë

L’omission des énonciations ci-dessus dØ– ‰UL≥≈ vK´ V¢d∑¥ Ê√ sJL¥Ë


prescrites peut, sur la demande de bI´ ÊöD° UH≤¬ …¸dIL∞« ‹U≤UO∂∞«
l’acquéreur formée dans l’année, ÊUØ «–≈ Íd∑AL∞« s± VKD° lO∂∞«
entraîner la nullité de l’acte de vente. .WMº∞« ‰öî UFÆ«Ë t∂K©

Art. 80– Le vendeur est nonobstant U ± e K ± l z U ∂ ∞ « Ê u J ¥ : 80 …œUL∞«


toute stipulation contraire, tenu de la dO¨ t¢U≤UO° s´ QAM¥ U± ÊULC°
garantie à raison de l’inexactitude de …¸dIL∞« ◊ËdA∞« Vº• W∫O∫B∞«
ses énonciations dans les conditions Êu≤UI∞« s± 379Ë 376 sO¢œUL∞« w≠
édictées par les articles 376 et 379 du n∞Uª± ◊d® qØ s± r¨d∞U° w≤bL∞«
code civil. .bIF∞« w≠

Art. 81– L’action résultant de l’article l≠¸ Íd∑AL∞« vK´ Vπ¥ :81 …œUL∞«
80 doit être intentée par l’acquéreur w≠ 80 …œUL∞« s´ WL§UM∞« Èu´b∞«
dans le délai d’une année, à compter .t¢UO• a¥¸U¢ s± …b•«Ë WMß WKN±
de la date de sa prise de possession.

Art. 82– Au jour de la cession, le ven- lzU∂∞« lÆu¥ wKª∑∞« bM´ :82 …œUL∞«
deur et l’acheteur visent tous les livres WO°Uº∫∞« d¢U≠b∞« lOL§ Íd∑AL∞«Ë
43
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 083

de comptabilité qui ont été tenus par le w∑∞«Ë lzU∂∞« UNJºL¥ ÊUØ w∑∞«
vendeur et qui se réfèrent aux trois Àö∏∞« ‹«uMº∞« v∞≈ UND∂{ l§d¥
années précédant la vente ou au temps q∫LK∞ t¢UO• …bL∞ Ë√ lO∂K∞ WI°Uº∞«
de sa possession du fonds si elle n’a r∞ …UO∫∞« Ác≥ X≤UØ «–≈ ͸Uπ∑∞«
pas duré trois ans. Ces livres font l’ob- Ác≥ ÊuJ¢Ë ‹«uMß Àö£ dL∑º¢
jet d’un inventaire signé par les parties s± lÆu¢ œd§ WLzUÆ Ÿu{u± d¢U≠b∞«
et dont un exemplaire est remis à cha- b•«Ë qJ∞ Wªº≤ rKº¢Ë ·«d©_« q∂Æ
cune d’elles. Le cédant doit mettre ces .rNM±
livres à la disposition de l’acquéreur d¢U≠b∞« Ác≥ lC¥ Ê√ qO∫L∞« vK´Ë
pendant trois ans, à partir de son Àö£ …bL∞ Íd∑AL∞« ·dB¢ X∫¢
entrée en jouissance du fonds. t´UH∑≤« ¡b° a¥¸U¢ s± ‹«uMß
.͸Uπ∑∞« q∫L∞U°

Toute clause contraire dans l’acte de UL∞ n∞Uª± ◊d® qØ UO¨ô d∂∑F¥Ë
cession est réputée non écrite. .‰UM∑∞« bI´ w≠ ¡U§

§ 1er. De la publicité de la vente du q∫L∞« lO° ¸UN®≈ : v∞Ë_« …dIH∞«


fonds de commerce ͸Uπ∑∞«

Art. 83– Toute cession de fonds de ͸Uπ¢ q∫± s´ ‰“UM¢ qØ :83 …œUL∞«
commerce, telle qu’elle est définie à 79 …œUL∞« w≠ œb∫L∞« t§u∞« vK´
l’article 79 ci-dessus est, dans la quin- dA´ WºLî ‰öî t≤ö´≈ Vπ¥ ,Áö´√
zaine de sa date, publiée à la diligence Íd∑AL∞« wFº° tª¥¸U¢ s± U±u¥
de l’acquéreur sous forme d’extrait ou w≠ Êö´≈ Ë√ hªK± qJ® X∫¢
d’avis au bulletin officiel des annonces ‹U≤ö´û∞ WOLßd∞« …dAM∞«
légales et en outre dans un journal habi- …b¥d§ w≠ p∞– s´ öC≠Ë WO≤u≤UI∞«
lité à recevoir les annonces légales dans w≠ WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´ùU° WB∑ª±
la daïra ou la wilaya dans laquelle le UNO≠ qG∑º¥ w∑∞« W¥ôu∞« Ë√ …dz«b∞«
fonds est exploité. En ce qui concerne ‹ö∫LK∞ W∂ºM∞U°Ë ͸Uπ∑∞« q∫L∞«
les fonds forains, le lieu d’exploitation ÊUJ± ÊS≠ WKIM∑L∞« W¥¸Uπ∑∞«
est celui où le vendeur est inscrit au ÊuJ¥ Íc∞« ÊUJL∞« u≥ ‰öG∑ßô«
registre de commerce. .͸Uπ∑∞« qπº∞U° tO≠ öπº± lzU∂∞«
44
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 083

La publication de l’extrait ou de l’avis Êö´ù« Ë√ hªKL∞« ÊuJ¥ Ê√ Vπ¥Ë


faite en exécution du précédent alinéa W±bI∑L∞« …dIH∞« w≠ ¡U§ UL∞ «cOHM¢
doit être, à peine de nullité, précédée bIF∞« qOπº∑° U±≈ UÆu∂º±
soit de l’enregistrement de l’acte `¥dB∑∞U° Ë√ q¥u∫∑K∞ sLC∑L∞«
contenant mutation, soit, à défaut qOπº∑∞« Êu≤UÆ w≠ tOK´ ’uBML∞«
d’acte, de la déclaration prescrite par Òô≈Ë bI´ œu§Ë Âb´ W∞U• w≠ p∞–Ë
le code de l’enregistrement. .ö©U° ÊUØ

Cet extrait doit, sous la même sanc- ¸uØcL∞« hªKL∞« qL∑A¥ Ê√ Vπ¥Ë
tion, rapporter les dates, volumes et vK´ ,p∞cØ ‰UD°ù« WKzU© X∫¢
numéro de la perception ou, en cas de Ë√ tLÆ¸Ë qOB∫∑∞« d¥œUI±Ë a¥¸«u¢
simple déclaration, la date et le numé- vK´ ,jOº∂∞« `¥dB∑∞« W∞U• w≠
ro du récépissé de cette déclaration et «cN° ’Uª∞« ‰UB¥ù« ‚¸Ë a¥¸U¢
dans les deux cas, l’indication du ,sO∑∞U∫∞« w≠ …¸U®ù«Ë ,`¥dB∑∞«
bureau où ont eu lieu ces opérations. Il Ác≥ tO≠ XL¢ Íc∞« V∑JL∞« v∞≈
énonce, en outre, la date de l’acte, les ,p∞– v∞≈ W≠U{ùU° dØc¥Ë .‹UOKLF∞«
noms, prénoms et domiciles de l’an- p∞UL∞« s± ÒqØ rß«Ë bIF∞« a¥¸U¢
cien et du nouveau propriétaire, la na- t∂I∞Ë o°Uº∞« p∞UL∞«Ë b¥bπ∞«
ture et le siège du fonds, le prix stipu- ͸Uπ∑∞« q∫L∞« Ÿu≤Ë t≤«uM´Ë
lé, y compris les charges ou l’évalua- tO≠ UL° ◊ËdAL∞« sL∏∞«Ë ÁeØd±Ë
tion ayant servi de base à la perception WKLF∑ºL∞« ‹«d¥bI∑∞« Ë√ nO∞UJ∑∞«
des droits d’enregistrement, l’indica- ,qOπº∑∞« ‚uI• ¡UHO∑ßô …b´UIØ
tion du délai ci-après fixé pour les bF° ULO≠ …œb∫L∞« WKNL∞« ÊUO°Ë
oppositions et une élection de domici- w≠ s©uL∞« ¸UO∑î«Ë ‹U{¸UFLK∞
le dans le ressort du tribunal. .WLJ∫L∞« ’UB∑î« …dz«œ

La publication est renouvelée du hui- v∞≈ s±U∏∞« ÂuO∞« s± Êö´ù« œbπ¥


tième au quinzième jour après la pre- .dA≤ ‰Ë√ a¥¸U¢ s± dA´ f±Uª∞«
mière insertion.

Dans les quinze jours de la première WOLßd∞« …dAM∞« w≠ Êö´ù« r∑¥Ë


insertion, il est procédé à la publica- WºLª∞« ‰öî WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞
45
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 083

tion au Bulletin officiel des annonces .dA≤ ‰Ë√ s± U±u¥ dA´


légales.

,1996 WMß ‚  1995-07-25 ¸«dÆ )· Ÿ(Ë )Á ‹(sO° 133143 rƸ WOCÆ -


160Ë 159 ,158 ,157 ’ ,1 œb´
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
s´ ‰“UM¢ qØ r´√ WHB° Ë√ ,lO∂∞U° b´Ë ,lO° b´Ë qØ Ê√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
qJ® X∫¢ Íd∑AL∞« s± wFº° U±u¥ 15 ‰öî t≤ö´≈ Vπ¥ ,͸Uπ¢ q∫±
.WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞ WOLßd∞« …dAM∞« w≠ Êö´≈ Ë√ hªK±
Ë√ q¥u∫∑K∞ sLC∑L∞« bIF∞« qOπº∑° U±≈ ,UÆu∂º± ÊuJ¥ Ê√ Vπ¥Ë
ÊUØ ô≈Ë bIF∞« «bF≤≈ bM´ qOπº∑∞« Êu≤UÆ w≠ tOK´ ’uBML∞« `¥dB∑∞U°
.ö©U°
.dA≤ ‰Ë√ a¥¸U¢ s± 15 v∞« 8 ÂuO∞« s± Êö´ù« b¥bπ¢ V§u∑¥ ULØ
l§dL∞U° ,¸uØcL∞« w≤u≤UI∞« hM∞« oO∂D¢ tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« qH¨√ v∑±Ë
.tCI≤ V§u∑¥ t≤S≠

,1991 WMß ‚. 1989-04-13 ¸«dÆ )‘ Ÿ (Ë )· »( sO°53630 rƸ WOCÆ -


147Ë 146 ,145’ ,4 œb´
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
bIF° t¢U∂£≈ V§u∑º¥ W¥¸Uπ¢ …b´UÆ lO∂° b´u∞« Ê√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
Áb{ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« vK´ wFM∞« ÊS≠ r£ s±Ë ,ÊöD∂∞« WKzU© X∫¢ wL߸
.fßR± dO¨ tIO∂D¢ w≠ QDª∞«Ë Êu≤UIK∞ t∑H∞UªL°
Èu´œ i≠¸ «Ë¸dÆ UL∞ Ÿu{uL∞« …UCÆ Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ U∑°U£ ÊUØ UL∞
W¥¸Uπ∑∞« …b´UI∞« lO∂° b´u∞« cOHM¢ UNOK´ v´bL∞« s± X∂K© w∑∞« WO´bL∞«
l± sO≠dD∞« ‚UH¢« ¸d∂¥ U± ÂbI¢ r∞ WO´bL∞« ÊuØ vK´ p∞– w≠ s¥bM∑º±
rNzUCI° Êu≤uJ¥ .‹.‚ 79 …œUL∞« t©d∑A¢ UL∞ UI≠Ë wLßd∞« bIF∞« «bF≤«
V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë .U∫O∫Å UIO∂D¢ Êu≤UI∞« «uI∂© bÆ «uKF≠ ULØ
.sFD∞« i≠¸

46
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 084

,͸Uπ∑∞« ¡UCI∞« ,dL´ U®U° ÍbL• 1986-10-25 ¸«dÆ 42369 rƸ WOCÆ -
38 ’ ,dz«eπ∞« ,l¥u∑∞«Ë dAMK∞ ÂuKF∞« ¸«œ ,2000
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
Âe∑K¥ Ê√ vK´ w≤bL∞« Êu≤UI∞« s± 361 …œUL∞« w≠ h≤ bÆ Êu≤UI∞« ÊUØ «–≈
s´ lM∑L¥ Ë√ ,Íd∑AL∞« v∞« ŸU∂L∞« o∫∞« qIM∞ “ô u≥ UL° t±UOI° lzU∂∞«
rJ∫∞« «cN° t≤S≠ öO∫∑º± Ë√ «dOº´ o∫∞« qI≤ qFπ¥ Ê√ t≤Q® s± qL´ qØ
.tM´ QAM¥ «e∑∞« q° ,bIF∞« ÂUL¢≈ ◊Ëd® s± U©d® rOKº∑∞« d∂∑F¥ r∞
q∫± lO° bI´ aºH° vCÆ Íc∞« ¸«dI∞« iI≤ V§u∑ß« p∞cØ d±_« ÊUØ UL∞Ë
.lO∂L∞« rOKº¢ ÂbF∞ ÂU¢ dO¨ lO∂∞« Ê√ ”Uß√ vK´ ͸Uπ¢

§ 2. Des droits des créanciers du wMz«œ ‚uI• w≠ : WO≤U∏∞« …dIH∞«


vendeur lzU∂∞«

Art. 84– Dans les quinze jours suivant p∞ULK∞ sz«œ qJ∞ sJL¥ :84 …œUL∞«
la dernière en date de ces publications, tM¥œ sJ¥ r∞ Ë√ ÊUØ√ ¡«uß o°Uº∞«
tout créancier du précédent propriétai- dA´ WºLî ‰öî w≠ ¡«œ_« o∫∑º±
re, que sa créance soit ou non exigible, l°U¢ U±u¥ dî¬ a¥¸U¢ s± ¡«b∑°« U±u¥
peut former au domicile élu, par sL∏∞« l≠œ w≠ ÷¸UF¥ Ê√ Êö´û∞
simple acte extrajudiciaire, opposition Ê√ Vπ¥Ë .wzUCÆ bI´ WDß«u°
du payement du prix; l’opposition, à WK©U° X≤UØ ô≈Ë W{¸UFL∞« sLC∑¢
peine de nullité, énonce le chiffre et p∞cØË s¥b∞« »U∂ß√Ë mK∂L∞« ÊUO°
les causes de la créance et contient une …dz«œ w≠ s©uL∞« ¸UO∑î«
élection de domicile dans le ressort de q∫L∞« UNO≠ b§u¥ w∑∞« ’UB∑îô«
la situation du fonds. .͸Uπ∑∞«

Le bailleur ne peut former opposition ÂuI¥ Ê√ d§RLK∞ ⁄uº¥ ôË


pour loyer en cours ou à échoir, et ce, ¸Uπ¥ù« ‰b° ¡UHO∑ßô W{¸UFL∞U°
nonobstant toutes stipulations p∞–Ë o∫∑ºOß Íc∞« Ë√ o∫∑ºL∞«
contraires. Aucun transport amiable ou WH∞UªL∞« ‹U©«d∑®ô« qØ s´ r¨d∞U°
judiciaire du prix ou de partie du prix vK´ ÃUπ∑•ô« “uπ¥ ôË .p∞c∞
n’est opposable aux créanciers qui se w≠ r≥œu§u° «u≠d´ s¥c∞« sOMz«b∞«
47
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 085

sont ainsi fait connaître dans ce délai. Ë√ sL∏K∞ qI≤ qJ° …¸uØcL∞« WKNL∞«
.UOzUCÆ Ë√ ÊUØ U¥¸UO∑î« tM± ¡e§

La demande en main levée d’opposi- v∞≈ W{¸UFL∞« ¡UG∞≈ VK© l≠¸ Vπ¥Ë
tion est portée devant le président du tO≠ lI¥ Íc∞« ÊUJL∞« WLJ∫± fOz¸
tribunal du lieu de la situation du .͸Uπ∑∞« q∫L∞«
fonds.

Art. 85– À partir de la vente et jusqu’à v∞≈Ë lO∂∞« s± ¡«b∑°« :85 …œUL∞«
l’expiration d’un délai de vingt jours dî¬ s± U±u¥ s¥dA´ WKN± ¡UCI≤«
après la dernière en date des publica- UNOK´ ’uBML∞« ‹U≤ö´ù« s± Âu¥
tions prévues à l’article 83, une expé- bI´ s± WªºM° kH∑∫¥ 83 …œUL∞« w≠
dition de l’acte de vente est tenue, au ¸U∑ªL∞« W±UÆù« q∫± w≠ lO∂∞«
domicile élu, à la disposition de tout ÷¸UF± sz«œ qØ ·dB¢ X∫¢ l{u¢
créancier opposant ou inscrit pour être W§U• ÊËœ UN∑F§«dL∞ bOI± Ë√
consulté sans déplacement. .‰UI∑≤ö∞

Pendant le même délai, tout créancier sz«œ qJ∞ WKNL∞« fH≤ w≠ “uπ¥Ë
inscrit ou qui a formé opposition dans WKN± w≠ W{¸UF± ÂbÆ sz«œ Ë√ bOI±
le délai de quinze jours fixé par les UNOK´ ’uBML∞« U±u¥ dA´ WºLª∞«
articles 83 et 84 peut prendre, au w≠ lKD¥ Ê√ 84Ë 83 sO¢œUL∞« w≠
domicile élu, communication de l’acte lO∂∞« bI´ vK´ ¸U∑ªL∞« W±UÆù« q∫±
de vente et des oppositions et, si le wH¥ ô sL∏∞« ÊUØ «–≈Ë ‹U{¸UFL∞«Ë
prix ne suffit pas à désintéresser les sOMz«b∞«Ë s¥bOIL∞« sOMz«b∞« Êu¥b°
créanciers inscrits et ceux qui se sont WºLî ‰öî w≠ W{¸UFL∞U° sOLzUI∞«
révélés par des oppositions, au plus dîü WO∞U∑∞«Ë d∏Ø_« vK´ U±u¥ dA´
tard dans les quinze jours qui suivent UNOK´ ’uBML∞« ‹U≤ö´ù« s± Âu¥
la dernière en date des publications UI∂© rNMJLO≠ ,84Ë 83 sO¢œUL∞« w≠
prévues aux articles 83 et 84, former 133 s± œ«uL∞« w≠ …œ¸«u∞« ◊ËdA∞∞
en se conformant aux prescriptions des s´ öÅ√ ”bº∞« …œU¥“ VK© 139 v∞≈
articles 133 à 139, une surenchère du ‹«bFL∞« ÊËœ ͸Uπ∑∞« q∫L∞«
sixième du principal du fonds de com- .lzUC∂∞«Ë
48
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 088

merce non compris le matériel et les


marchandises.

Art. 86– L’officier public commis n ™ u L ∞ « v K ´ V π ¥ : 86 …œUL∞«


pour procéder à la vente doit n’ad- w≠ q∂I¥ ô√ lO∂∞U° nKJL∞« w±uLF∞«
mettre à enchérir que des personnes sO≠ËdFL∞« ’Uª®_« ô≈ …b¥«eL∞«
dont la solvabilité lui est connue, ou U±≈ «u´œË√ s¥c∞« Ë√ t¥b∞ rN¢¡öL°
qui ont déposé soit entre ses mains, lz«œu∞« W∫KB± w≠ Ë√ t¥b¥ sO°
soit au service des dépôts et consigna- .UGK∂± ‹U≤U±_«Ë
tions, avec affectation spéciale au lO∂K∞ q±UJ∞« sL∏∞« nB≤ s´ qI¥ ô
payement du prix une somme qui ne ¸uØcL∞« lO∂∞« sL£ ¡e§ s´ Ë√ ‰Ë_«
peut être inférieure à la moitié du prix W≠U{≈ l± «bI≤ tF≠œ ◊d∑AL∞«
total de la première vente, ni à la por- œ«bº∞ hOBª∑∞« p∞cØË …œU¥e∞«
tion du prix de ladite vente stipulée .lO∂∞« sL£
payable comptant, augmentée de la
surenchère.

Art. 87– L’adjudication sur suren- … ¸ U ¥ e ° œ « e L ∞ « Í d π ¥ : 87 …œUL∞«


chère du sixième a lieu aux mêmes qNL∞«Ë ◊ËdA∞« fHM° ”bº∞«
conditions et délais que la vente sur «c≥ tOK´ √d© Íc∞« lO∂K∞ …¸dIL∞«
laquelle la surenchère est intervenue. .…œU¥e∞U° œ«eL∞«

Art. 88– Si l’acquéreur surenchéri est Íd∑AL∞« s± Ÿe∑≤« «–≈ :88 …œUL∞«
dépossédé par suite de la surenchère il œ«eL∞« d£≈ vK´ lO∂L∞« tOK´ œ«eL∞«
doit, sous sa responsabilité, remettre X∫¢ rKº¥ Ê√ tOK´ V§Ë …œU¥e∞U°
les oppositions formées entre ses …œu§uL∞« ‹U{¸UFL∞« ,t∑O∞ËRº±
mains à l’adjudicataire, sur récépissé, bF° œ«eL∞« tOK´ wß«d∞« v∞≈ t¥b∞
dans la huitaine de l’adjudicataire, s’il WO≤UL£ ·d™ w≠ tM± ‰UB¥≈ cî√
ne les a pas fait connaître antérieu- ÊUØ «–≈ œ«eL∞« ¡U߸≈ a¥¸U¢ s± ÂU¥√
rement par mention insérée au cahier d∑≠œ w≠ UNO∞≈ …¸U®ù« t∞ o∂º¥ r∞
des charges; l’effet de ces oppositions Ác≥ d£√ qI∑M¥Ë ,◊ËdA∞«
est reporté sur le prix de l’adjudication. . …b¥«eL∞« sL∏∞ ‹U{¸UFL∞«
49
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 089

Art. 89– La surenchère du sixième ”bº∞U° …b¥«eL∞« “uπ¢ ô :89 …œUL∞«


n’est pas admise après la vente ju- ͸Uπ∑∞« q∫LK∞ wzUCI∞« lO∂∞« bF°
diciaire du fonds de commerce ou la wMKF∞« œ«eL∞U° r∑¥ Íc∞« lO∂∞« Ë√
vente poursuivie à la requête d’un syn- W¥uº∑∞« Ë√ ”ö≠ù« qOØË VKD°
dic de faillite ou de règlement judiciai- vK´ ¡UØdA∞« s± Ë√ WOzUCI∞«
re ou de copropriétaires indivis du .͸Uπ¢ q∫± w≠ ŸuOA∞«
fonds, faite aux enchères publiques.

§ 3. De l’attribution du prix sL∏∞« l≠œ w≠ : W∏∞U∏∞« …dIH∞«

Art. 90– Tout détenteur du prix d’ac- sL∏K∞ “zU• qØ vK´ Vπ¥ :90 …œUL∞«
quisition d’un fonds de commerce, ÂuI¥ Ê√ ͸Uπ¢ q∫± lO° t° r¢ Íc∞«
doit en faire la réparation dans les s± dN®√ W£ö£ ·d™ w≠ tF¥u∑°
quatre mois de la date de l’acte de .lO∂∞« bI´ a¥¸U¢
vente.

À l’expiration de ce délai, la partie la ·dDK∞ “uπ¥ WKNL∞« Ác≥ ¡UCI≤U°Ë


plus diligente peut se pourvoir en réfé- Èu´œ l≠d¥ Ê√ ,qOπF∑∞« tLN¥ Íc∞«
ré devant le président du tribunal du w∑∞« WLJ∫L∞« fOz¸ ÂU±√ WKπF∑º±
lieu de la situation du fonds qui ordon- …dz«œ w≠ ͸Uπ∑∞« q∫L∞« lI¥
ne, soit le dépôt au service des dépôts Ÿ«b¥S° U±≈ d±Q¥ Íc∞«Ë UNÅUB∑î«
et consignations, soit la nomination ‹U≤U±_«Ë lz«œu∞« W∫KB± w≠ sL∏∞«
d’un séquestre répartiteur. .Ÿ“u± ”¸U• sOOF∑° U±≈Ë

Art. 91– En cas d’opposition au paie- w≠ W{¸UFL∞« ‰uB• bM´ :91 …œUL∞«
ment du prix, le vendeur peut, en tout qØ w≠ lzU∂K∞ sJL¥ sL∏∞« l≠œ
état de cause après l’expiration du WºLî WKN± ¡UCI≤« bF°Ë ‰«u•_«
délai de quinze jours, à dater de ladite pK¢ l≠¸ s± ¡«b∑°« U±u¥ dA´
opposition, se pourvoir en référé WKπF∑º± Èu´œ l≠d¥ Ê√ W{¸UFL∞«
devant le président du tribunal, afin UNO≠ U∂∞U© WLJ∫L∞« fOz¸ ÂU±√
d’obtenir l’autorisation de percevoir s± r¨d∞U° sL∏∞« i∂I° t∞ Ê–ù«
50
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 093

son prix malgré l’opposition, à la l≠b¥ Ê√ ◊d® vK´ W{¸UFL∞«


condition de verser au service des dOGK∞ Ë√ ‹U≤U±_«Ë lz«œu∞« W∫KBL∞
dépôts et consignations, ou aux mains w≠UJ∞« mK∂L∞« ÷dG∞« «cN∞ »b∑ML∞«
d’un tiers commis à cet effet, une ¸u±_« w{UÆ tMOF¥ Íc∞«
somme suffisante fixée par le juge des »U∂ß√ ÊULC∞ WKπF∑ºL∞«
référés, pour répondre éventuellement tOK´ rJ• Ë√ dN™ «–≈ ULO≠ W{¸UFL∞«
des causes de l’opposition dans le cas .s¥b± t≤Q°
où il se reconnaîtrait ou serait jugé
débiteur.

Art. 92– Le dépôt ainsi ordonné est u∫M∞« vK´ WF¥œu∞« ÊuJ¢Ë :92 …œUL∞«
affecté spécialement, aux mains du dB∫∞« t§Ë vK´ WBBª± ÂbI∑L∞«
tiers débiteur, à la garantie des Êu¥bK∞ U≤UL{ ,dOG∞« s± ezU∫∞« bO°
créances pour sûreté desquelles l’op- ,UN∞ UMO±Q¢ ‹U{¸UFL∞« XF≠¸ w∑∞«
position a été faite et privilège exclusif U≥dO¨ vK´ “UO∑±ô« o• UN∞ ÊuJ¥Ë
de tout autre leur est attribué sur ledit …¸uØcL∞« WF¥œu∞« s± UNzUHO∑ßô
dépôt, sans que, toutefois, il puisse en ‰UI∑≤« w≠ p∞– V∂º∑¥ Ê√ ÊËœ
résulter transport judiciaire au profit Ë√ ÷¸UFL∞« `∞UB∞ WLJ∫L∞«
de l’opposant ou des opposants en ÁUπ¢ WOCI∞« w≠ sO{¸UFL∞«
cause, à l’égard des autres créanciers lzU∂K∞ sO{¸UFL∞« s¥dîü« sOMz«b∞«
opposants du vendeur, s’il en existe. À cOHM¢ s± ¡«b∑°«Ë .q∫± t∞ ÊUØ «–≈
partir de l’exécution de l’ordonnance qπF∑ºL∞« ¡UCI∞« s´ ¸œUB∞« d±_«
de référé, l’acquéreur est déchargé et ¸U£¬ qI∑M¢Ë ,Íd∑AL∞« W±– √d∂¢
les effets de l’opposition sont trans- .dOG∞« s± “zU∫∞« vK´ W{¸UFL∞«
portés sur le tiers détenteur.

Art. 93– Le juge des référés n’accorde ¸u±_« w{UI∞ “uπ¥ ô :93 …œUL∞«
l’autorisation demandée que si l’ac- »uKDL∞« Ê–ù« `ML¥ Ê√ WKπF∑ºL∞«
quéreur mis en cause fait une déclara- w≠ qîbL∞« Íd∑AL∞« ÂUÆ√ «–≈ ô≈
tion formelle, dont il est pris acte, aux œu§Ë ÂbF° U∫¥dÅ «œUN®≈ Èu´b∞«
termes de laquelle il n’existe pas de dO¨ sO{¸UF± s¥dî¬ sOMz«œ
51
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 094

créanciers opposants autres que ceux .Ÿ«eM∞« rNKL® s¥c∞« sOMz«b∞«


contre lesquels il est procédé.

L’acquéreur, en exécutant l’ordon- …√d∂± Íd∑AL∞« W±– d∂∑F¢ ôË


nance, n’est pas libéré à l’égard des sOMz«b∞« ÁUπ¢ d±_« ÁcOHM∑°
autres créanciers révélés par des sai- U± eπ• d£≈ vK´ «Ëb§Ë «–≈ s¥dîü«
sies-arrêts signifiées antérieurement à q∂Æ tGK∂±Ë dOG∞« Èb∞ s¥bLK∞
l’ordonnance et dont il a dissimulé Íd∑AL∞« bLF¢ bÆË d±_« ¸ËbÅ
l’existence. .U≥¡UHî≈

Art. 94– Si l’opposition a été faite bMß W{¸UFLK∞ sJ¥ r∞ «–≈ :94 …œUL∞«
sans titre et sans cause ou est nulle en r∞Ë öJ® WK©U° X≤UØ Ë√ V∂ß ôË
la forme et s’il n’y a pas instance lzU∂K∞ “uπ¥ t≤S≠ WOKÅ√ Èu´œ l≠d¢
engagée au principal, le vendeur peut fOz¸ Èb∞ WKπF∑º± Èu´œ l≠¸
se pourvoir en référé devant le prési- i∂I° Ê–≈ vK´ ‰uB∫K∞ WLJ∫L∞«
dent du tribunal, à l’effet d’obtenir .W{¸UFL∞« s± r¨d∞U° lO∂∞« sL£
l’autorisation de percevoir son prix,
malgré l’opposition.

Art. 95– L’acquéreur, qui sans avoir q∂Æ Íd∑AL∞« W±– √d∂¢ ô :95 …œUL∞«
fait dans les formes prescrites, les dAM∞« ‹UOKLF° rI¥ r∞ «–≈ dOG∞«
publications ou avant l’expiration du bÆ ÊUØ «–≈ Ë√ .…¸dIL∞« ‰UJ®_« sL{
délai de quinze jours a payé son ven- WºLî ¡UCI≤« q∂Æ lzU∂K∞ sL∏∞« l≠œ
deur n’est pas libéré à l’égard des .U±u¥ dA´
tiers.

§ 4. Du privilège du vendeur lzU∂∞« “UO∑±« : WF°«d∞« …dIH∞«

Art. 96– Le privilège du vendeur d’un l z U ° “ U O ∑ ± « X ∂ ∏ ¥ ô : 9 6 …œUL∞«


fonds de commerce n’a lieu que si la U∑°U£ lO∂∞« ÊUØ «–≈ ͸Uπ∑∞« q∫L∞«
vente a été constatée par un acte qπß w≠ «bOI±Ë wL߸ bIF°
authentique et que s’il a été inscrit sur wM©u∞« eØdL∞« Èb∞ rEM± w±uL´
52
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 094

un registre public tenu au greffe du tri- q∫L∞« lI¥ Íc∞« ͸Uπ∑∞« qπºK∞
bunal dans le ressort duquel le fonds .tÅUB∑î« …dz«œ w≠ ͸Uπ∑∞«
est exploité.

Il ne porte que sur les éléments du vK´ ô≈ lzU∂∞« “UO∑±« V¢d∑¥ ô


fonds énumérés dans la vente et dans w≠ WMO∂L∞« ͸Uπ∑∞« q∫L∞« dÅUM´
l’inscription et, à défaut de désigna- sOF¥ r∞ «–S≠ bOI∞« w≠Ë lO∂∞« bI´
tion précise, que sur l’enseigne et le vK´ lI¥ “UO∑±ô« ÊS≠ WÆb∞« t§Ë vK´
nom commercial, le droit au bail, la tLß«Ë Í¸Uπ∑∞« q∫L∞« Ê«uM´
clientèle et l’achalandage. …dNA∞«Ë ¡öLF∞«Ë ¸Uπ¥ù« w≠ o∫∞«Ë
.W¥¸Uπ∑∞«

Des prix distincts sont établis pour les W∂ºM∞U° …eOL± ¸UFß√ l{u¢Ë
éléments incorporels du fonds, le ͸Uπ∑∞« q∫LK∞ W¥uMFL∞« dÅUMFK∞
matériel et les marchandises. ”¸UL¥Ë W´UC∂∞«Ë ‹«bFL∞«Ë
Le privilège du vendeur qui garantit Ác≥ s± qJ∞ s±UC∞« lzU∂∞« “UO∑±«
chacun de ces prix ou ce qui en reste UNM± UI∫∑º± wI° U± Ë√ ÊUL£_«
dû, s’exerce distinctement sur les prix ÊUL£√ s± qØ vK´ WKBHM± WHB°
respectifs de la revente afférents aux ‹«bFL∞«Ë lzUC∂∞« lO° …œU´≈
marchandises, au matériel et aux élé- q∫LK∞ W¥uMFL∞« dÅUMF∞«Ë
ments incorporels du fonds. .͸Uπ∑∞«

Nonobstant toute convention con- ÊS≠ n∞Uª± ‚UH¢« qØ s´ r¨d∞U°Ë


traire, les payements partiels autres ‹UF≠b∞« dO¨ WOzeπ∞« ‹UF≠b∞«
que les paiements au comptant s’im- lzUC∂∞« sL£ s± ôË√ ÕdD¢ W¥bIM∞«
putent d’abord sur le prix des mar- .‹«bFL∞« sL£ s± r£
chandises, ensuite sur le prix du maté-
riel.

Il y a lieu à ventilation du prix de öÅU• l¥“u∑K∞ bFL∞« sL∏∞« ÊUØ «–≈Ë


revente mis en distribution s’il s’ap- dÅUM´ …b´ Ë√ b•«Ë dBM´ lO° s±
plique à un ou plusieurs éléments non d¥bI¢ sOF∑O≠ ‰Ë_« lO∂∞« UNKLA¥ r∞
53
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 097

compris dans la première vente. sL£ s± …b• vK´ UNM± qØ »uM¥ U±


.lO∂∞« …œU´≈

Art. 97– L’inscription doit être prise, à ·d™ w≠ lO∂∞« bOÆ Vπ¥ :97 …œUL∞«
peine de nullité, dans les trente jours ÊUØ ô≈Ë ÁbI´ a¥¸U¢ s± U±u¥ sO£ö£
de la date de l’acte de vente. Le délai w≠ u∞Ë W¥¸Uß WKNL∞« vI∂¢Ë .ö©U°
reste applicable, même en cas de juge- .”ö≠ù« Êö´S° rJ∫∞« ¸ËbÅ W∞U•
ment déclaratif de faillite.

Cette nullité peut être invoquée par «cN° pºL∑¥ Ê√ W∫KB± Í– qJ∞Ë
tout intéressé, même par débiteur. .tºH≤ s¥bL∞« ÊUØ Ê≈Ë ÊöD∂∞«

L’inscription ainsi prise prime toute UNO∞≈ ¸UAL∞« WI¥dD∞U° bOI∞« r¢ «–≈Ë
autre, prise du chef de l’acquéreur. sJL¥Ë W¥u∞Ë_« Íd∑ALK∞ ÊuJ∑≠
Elle est opposable à la faillite et à la WºOKH∑∞« vK´ t° ÃUπ∑•ô«
liquidation judiciaire de l’acquéreur. .Íd∑ALK∞ WOzUCI∞« WOHB∑∞«Ë

Art. 98– Le vendeur ou le créancier sz«b∞« Ë√ lzU∂∞« vK´ Vπ¥ :98 …œUL∞«
gagiste, pour inscrire leur privilège, bOÆ ¡«d§≈ bM´ ÂbI¥ Ê√ sN¢dL∞«
représentent, soit eux-mêmes, soit par qπº∞« ͸u±√± v∞≈ “UO∑±≈
un tiers au secrétaire-greffier du tribu- WDß«u° Ë√ rNºH≤Q° U±≈ ͸Uπ∑∞«
nal l’un des originaux de l’acte de bIF∞ WOKÅ_« aºM∞« s± Wªº≤ dOG∞«
vente ou du titre constitutif du nantis- Í“UO∫∞« s≥dK∞ TAM± bMß Ë√ lO∂∞«
sement ou une expédition s’il existe en .«œu§u± qÅ_« ÊUØ Ê≈ tM± Wªº≤ Ë√
minute. L’acte de vente ou de nantis- s≥d∞« Ë√ lO∂∞« bIF° kH∑∫¥Ë
sement reste déposé au greffe. II y est qπºK∞ wM©u∞« eØdL∞« w≠ Í“UO∫∞«
joint deux bordereaux sur papier non .͸Uπ∑∞«
timbré dont la forme est déterminée vK´ Ê«¸d∫± ÊôËb§ t° o≠d¥Ë
par arrêté du ministre de la justice, UNKJ® œb∫¥ W¨u±b± dO¨ WƸË
garde des sceaux. Ils contiennent : ,ÂU∑î_« q±U• ,‰bF∞« d¥“Ë s± ¸«dI°
: wK¥ U± ÊUMLC∑¥Ë

54
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 097

1°) les noms, prénoms et domiciles du sz«b∞« Ë√ Íd∑AL∞«Ë lzU∂∞« rß« -1


vendeur ou de l’acquéreur ou du ÊUØ Ê≈ ͸Uπ∑∞« q∫L∞« p∞U±Ë
créancier et du débiteur, ainsi que du rN°UI∞√ dØ– l± ULNM´ UO∂M§√
propriétaire du fonds si c’est un tiers, rN∞ X≤UØ Ê≈ rN∑MN±Ë rNM¥ËUM´Ë
leur profession s’ils en ont une; .WMN±

2°) la date et la nature du titre; .t´u≤Ë bMº∞« a¥¸U¢ -2

3°) les prix de la vente établis dis- qOBH∑∞« t§Ë vK´ lO∂∞« ÊUL£√ -3
tinctement pour matériel, les mar- lzUC∂∞«Ë ‹«bFLK∞ W∂ºM∞U°
chandises et les éléments incorporels ͸Uπ∑∞« q∫LK∞ W¥uMFL∞« dÅUMF∞«Ë
du fonds, ainsi que les charges, éva- WO∞UL∞« ¡U∂´_« v∞≈ p∞cØ …¸U®ù« l±
luées, s’il y a lieu ou le montant de la ÊUØ «–≈ U≥d¥bI¢ bF° tOK´ W∂¢d∑L∞«
créance exprimée dans le titre, les w≠ œb∫L∞« s¥b∞« mK∂± Ë√ q∫± UN∞
conditions relatives à l’exigibilité; WIKF∑L∞« ◊ËdA∞«Ë bMº∞«
.‚UI∫∑ßôU°

) la désignation du fonds de commerce ŸËdH∞«Ë ͸Uπ∑∞« q∫L∞« sOOF¢ -4


et de ses succursales, s’il y a lieu avec l± ,q∫± UN∞ ÊUØ Ê≈ t∞ WF°U∑∞«
l’indication précise des éléments qui ÊuJ∑¥ w∑∞« dÅUMFK∞ oOÆb∞« ÊUO∂∞«
les constituent et qui sont compris s≥d∞« Ë√ lO∂∞« UNKLA¥ w∑∞«Ë UNM±
dans la vente ou le nantissement, la w∑∞« ‹UOKLF∞« Ÿu≤ dØ– l± Í“UO∫∞«
nature de leurs opérations et leur ÊUJL∞«Ë t´Ëd≠Ë q∫L∞« U≥d®U∂¥
siège, sans préjudice de tous autres ‰öîù« ÊËœ ,UNM± qØ eØd± t° Íc∞«
renseignements propres à les faire UN≤Q® s± w∑∞« ‹«œU®¸ù« lOLπ°
connaître; si la vente ou le nantis- Ë√ lO∂∞« ÊUØ «–≈Ë ,UN° n¥dF∑∞«
sement s’étend à d’autres éléments du dÅUM´ ‰ËUM∑¥ Í“UO∫∞« s≥d∞«
fonds de commerce que l’enseigne, le rßô«Ë q∫L∞« Ê«uM´ dO¨ Èdî√
nom commercial, le droit au bail et la …¸U§ù« w≠ o∫∞«Ë ͸Uπ∑∞«
clientèle, ces éléments doivent être .qOCH∑∞U° U≥dØ– VπO≠ szU°e∞«Ë
nommément désignés;

55
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 099

5°) l’élection de domicile par le ven- Ë√ lzU∂K∞ W±UÆù« q∫± ¸UO∑î« -5


deur ou le créancier gagiste dans le ’UB∑î« …dz«œ w≠ sN¢dL∞« sz«b∞«
ressort du tribunal de la situation du q∫L∞« UNO≠ lI¥ w∑∞« WLJ∫L∞«
fonds. .͸Uπ∑∞«

Art. 99– Les ventes ou cessions de ‰“UM∑∞« Ë√ lO∂∞« ÊUØ «–≈ :99 …œUL∞«
fonds de commerce comprenant des vK´ qL∑A¥ ͸Uπ∑∞« q∫L∞« s´
marques de fabrique et de commerce, Ë√ …¸Uπ∑∞«Ë lMBL∞« ‹U±ö´
des dessins ou modèles industriels, UL° WO´UMB∞« ÖULM∞« Ë√ Âußd∞«
ainsi que les nantissements de fonds WIKF∑L∞« W¥“UO∫∞« Êu≥d∞« UNO≠
qui comprennent des brevets d’inven- ‹«¡«d∂∞ WK±UA∞«Ë ͸Uπ∑∞« q∫L∞U°
tion ou licences, des marques ou des Ë√ ‹U±öF∞« Ë√ hîd∞« Ë√ Ÿ«d∑îô«
dessins et modèles, doivent, en outre, …œU¥“ VπO≠ ,ÖULM∞« Ë√ Âußd∞«
être inscrits à l’institut algérien de nor- w≠ Êu≥d∞« Ác≥ bOÆ ,ÂbI¢ U± vK´
malisation et de propriété industrielle WO´UMB∞« WOJKLK∞ Ídz«eπ∞« bNFL∞«
sur la production de certificat d’ins- …œUN® r¥bI¢ vK´ ¡UM° UNLOEM¢Ë
cription délivré par qπº∞« ͸u±Q± s± WLKºL∞« bOI∞«
le secrétaire-greffier du tribunal, dans U±u¥ sO£ö∏∞« œËb• w≠ ͸Uπ∑∞«
les trente jours qui suivent cette ins- WKzU© X∫¢ ,bOI∞« «cN∞ WF°U∑∞«
cription, à peine de nullité à l’égard ‹U´uO∂∞«Ë dOG∞« ÁUπ¢ ÊöD∂∞«
des tiers, des ventes, cessions ou nan- lO∂∞« ‰uLA° Êu≥d∞« Ë√ ‹ô“UM∑∞«Ë
tissements en ce qu’ils s’appliquent hîd∞«Ë Ÿ«d∑îô« ‹«¡«d∂°
aux brevets d’invention et aux ‰UJ®_«Ë W¥¸Uπ∑∞« ‹U±öF∞«Ë
licences, aux marques de fabrique et .WO´UMB∞« ÖULM∞«Ë
de commerce, aux dessins et modèles
industriels.

Les brevets d’invention compris dans UNKL® w∑∞« Ÿ«d∑îô« ‹«¡«d° vI∂¢Ë
la cession d’un fonds de commerce WF{Uî ͸Uπ∑∞« q∫L∞« s´ ‰“UM∑∞«
restent soumis, pour leur transmission, v∞≈ UN∞UI∑≤« ‚d© hª¥ ULO≠
aux règles édictées par la législation l¥dA∑∞« U≥¸dI¥ w∑∞« b´«uI∞«
en vigueur. .‰uFHL∞« ͸Uº∞«
56
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 102

Art. 100– L’omission dans les borde- b•«Ë ‰UL≥≈ vK´ V¢d∑¥ :100 …œUL∞«
reaux d’une ou plusieurs des énoncia- w≠ …œ¸«u∞« ‹U≤UO∂∞« s± d∏Ø√ Ë√
tions prescrites à l’article 98 n’entraî- ¸d{ tM´ QA≤ «–≈ ÊöD° 98 …œUL∞«
nera nullité de l’inscription que lors- Ê√ “uπ¥ ôË .s¥bÆUF∑L∞« dOG∞
qu’il en aura résulté un préjudice au ô≈ ÊöD∂∞« «cN° rJ∫∞« VKD¥
détriment des tiers. La nullité ne pour- s± ¸d{ rNI∫∞ s¥c∞« ’Uª®_«
ra être demandée que par ceux aux- sJL¥Ë ‰öîù« Ë√ ‰UL≥ù« ¡«d§
quels l’omission ou l’irrégularité WOL≥√ Vº• ¸dI¢ Ê√ rØU∫LK∞
porterait préjudice, et les tribunaux .t∞uFH± dB•Ë ‰UD°≈ t´u≤Ë ¸dC∞«
peuvent, selon la nature et l’étendue
du préjudice, annuler l’inscription ou
en réduire l’effet.

Art. 101– Le secrétaire-greffier remet qπº∞« ͸u±Q± rKº¥ :101 …œUL∞«


au requérant tant l’expédition du titre bMº∞« s± Wªº≤ V∞UDK∞ ͸Uπ∑∞«
que l’un des bordereaux prévus à l’ar- ULNOK´ ’uBML∞« sO∞Ëbπ∞« b•√ l±
ticle 98 après l’avoir revêtu, dès sa ,ULNOK´ dO®Q∑∞« bF° 98 …œUL∞« w≠
réception, de la mention d’inscription bOI∞« bOH¥ UL° ULN±ö∑ß« d£≈
qui comprend la date de celle-ci et le r¢ Íc∞« rÆd∞«Ë tª¥¸U¢ sLC∑L∞«
numéro sous lequel elle a été ef- wM©u∞« eØdL∞U° kH∑∫¥Ë ,t∂§uL°
fectuée. wÆU∂∞« ‰Ëbπ∞U° ͸Uπ∑∞« qπºK∞
L’autre bordereau portant les mêmes .‹U≤UO∂∞« fHM∞ sLC∑L∞«
mentions, est conservé au greffe.

Art. 102– Le secrétaire-greffier men- qπº∞« ͸u±Q± dØc¥ :102 …œUL∞«


tionne en marge des inscriptions les ‹UOKL´ œuOI∞« g±U≥ w≠ ͸Uπ∑∞«
antériorités, les subrogations et radia- Ë√ wKJ∞« VDA∞«Ë ‰uK∫∞«Ë WOI∂ß_«
tions totales ou partielles résultant œuIF∞« s´ sO∑π¢UM∞« wzeπ∞«
d’actes authentiques. .WOLßd∞«

Lorsque des effets négociables sont q¥u∫∑K∞ WK°UÆ ‹«bMß ‹b§Ë «–≈
créés en représentation de la créance UI≠Ë ÊuLCL∞« s¥b∞« q∫± ÊuJ∑∞
57
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 103

garantie et conformément aux stipula- ŸUH∑≤ô« qI∑MO≠ ,lO∂∞« bI´ ◊ËdA∞


tions de l’acte de vente, le bénéfice de s¥b∞« vK´ sO±Q∑‡∞U° ’Uª∞«
la sûreté est transmis aux porteurs suc- .‹«bMºK∞ s¥bÆUF∑L∞« sOK±U∫K∞
cessifs.

Si plusieurs effets sont créés pour s¥b∞« q∏L¢ ‹«bMß …b´ ‹b§Ë «–≈Ë
représenter la créance, le privilège U•uML± t° oKF∑L∞« “UO∑±ô« ÊuJO≠
attaché à celle-ci est exercé par le pre- »Uº∫∞ W∂∞UDL∞U° sOLzUI∞« ‰Ë_
mier poursuivant pour le compte com- .s¥b∞« q±UJ∞Ë rNFOL§
mun et pour le tout.

Tous les porteurs de ces effets vien- ‹«bMº∞« wK±U• lOL§ „¸UA¥Ë
nent en concurrence pour l’exercice de “UO∑±ô« o• W߸UL± w≠ …¸uØcL∞«
leur privilège, quelle que soit w∑∞« ‹«bMº∞« ‚UI∫∑ß« ÊUØ ULN±
l’échéance des effets dont ils sont por- .UN≤uKL∫¥
teurs.

Art. 103– L’inscription conserve le “UO∑±ô« bOI∞« kH∫¥ :103 …œUL∞«


privilège pendant dix années à comp- ,tª¥¸U¢ s± ‹«uMß dA´ …bL∞
ter du jour de sa date. À défaut de q∂Æ œbπ¥ r∞ «–≈ UOzUIK¢ VDA¥Ë
renouvellement de cette inscription .WKNL∞« Ác≥ ¡UCI≤«
avant l’expiration de ce délai, elle est
radiée d’office.

Art. 104– Les inscriptions sont rayées, ÊUØ ¡«uß bOI∞« VDA¥ :104 …œUL∞«
soit du consentement des parties inté- «–≈ WOMFL∞« ·«d©_« WI≠«uL°
ressées et ayant capacité à cet effet, W°uKDL∞« WOK≥_« rN¥b∞ ‹d≠u¢
soit en vertu d’un jugement passé en Vº∑Ø« rJ• vC∑IL° Ë√ ,tz«d§ù
force de chose jugée. .t° wCIL∞« ¡wA∞« …uÆ

Dans le cas où les causes de l’inscrip- Ê≈ bOI∞« »U∂ß√ ¡UCI≤« W∞U• w≠Ë
tion ont été éteintes, la radiation peut r∑¥ Ê√ sJL¥ W∞U∫∞« Ác≥ w≠ VDA∞«
58
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 106

être opérée par le secrétaire-greffier en ͸Uπ∑∞« qπº∞« ͸u±Q± ·d© s±


vertu d’une ordonnance rendue sur q¥– w≠ ¸œUÅ d±√ vC∑IL° p∞–Ë
pied de requête, les parties dûment .·«d©_« ¡U´b∑ß« bF° WC¥d´
appelées.

Art. 105– La radiation est opérée au V D A ∞ « W O K L ´ r ∑ ¢ : 105 …œUL∞«


moyen d’une mention faite par le qπº∞« ͸u±Q± t° ÂuI¥ dO®Q∑°
secrétaire-greffier en marge de l’ins- rKº¢Ë bOI∞« g±U≥ vK´ ͸Uπ∑∞«
cription. Il en est délivré certificat aux .UN≤u∂KD¥ w∑∞« ·«d©ú∞ tM± …œUN®
parties qui le demandent.

La radiation totale ou partielle de wzeπ∞« Ë√ wKJ∞« VDA∞« qB∫¥Ë


l’inscription prise à l’Institut algérien WOJKLK∞ Ídz«eπ∞« bNFL∞« w≠ bOIK∞
de normalisation et de propriété indus- 99 …œULK∞ UI∂© ,UNLOEM¢Ë WO´UMB∞«
trielle conformément à l’article 99, est VDA∞« …œUN® r¥bI¢ vK´ ¡UM° p∞–Ë
opérée sur la production du certificat qπº∞« ͸u±Q± s± WLKºL∞«
de radiation délivré par le secrétaire- .͸Uπ∑∞«
greffier du tribunal.

Art. 106– Lorsque la radiation, non r∞ Íc∞« VDA∞« ÊUØ «–≈ :106 …œUL∞«
consentie par le créancier, est de- s´ U°uKD± ,sz«b∞« tOK´ o≠«u¥
mandée par voie d’action principale, Ác≥ l≠¸ VπO≠ WOKÅ√ Èu´œ o¥d©
cette action est portée devant le tribu- Íc∞« ÊUJL∞« WLJ∫± ÂU±√ Èu´b∞«
nal du lieu où l’inscription a été prise. .bOI∞« tO≠ qB•

Si l’action a pour objet la radiation VKD° oKF∑¢ Èu´b∞« X≤UØ «–≈Ë


d’inscriptions prises dans des ressorts ‹«dz«œ w≠ WLL∑± œuOÆ VD®
différents sur un fonds et ses succur- ͸Uπ¢ q∫± vK´ ,WHK∑ª± ’UB∑î«
sales, elle est portée pour le tout UNFOLπ∞ W∂ºM∞U° l≠d∑≠ ,t´Ëd≠Ë
devant le tribunal dans le ressort UN¢dz«b° lI¢ w∑∞« WLJ∫L∞« ÂU±√
duquel se trouve l’établissement prin- .WOKÅ_« WºßRL∞«
cipal.
59
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 107

Art. 107– Les secrétaires-greffiers des Í ¸ u ± Q ± v K ´ V π ¥ : 107 …œUL∞«


tribunaux sont tenus de délivrer à tous qJ∞ «uLKº¥ Ê√ ͸Uπ∑∞« qπº∞«
ceux qui le requièrent soit l’état des l± …œu§uL∞« œuOI∞U° ôËb§ V∞U©
inscriptions existantes avec les men- Ë√ WOI∂ß_U° WIKF∑L∞« ‹U≤UO∂∞«
tions d’antériorité, de radiations par- ‰uK∫∞« Ë√ wKJ∞« Ë√ wzeπ∞« VDA∞«
tielles et de subrogations partielles ou ÂbF° …œUN® U±≈Ë wKJ∞« Ë√ wzeπ∞«
totales, soit un certificat qu’il n’en .qOBH¢ ÊËb° Áœu§u° Ë√ bOÆ œu§Ë
existe aucune ou simplement que le
fonds est grevé.

Un état des inscriptions ou mentions, ‰Ëb§ V∞U© qJ∞ rKº¥ Ê√ Vπ¥ ULØ
effectuées à l’Institut algérien de nor- XL¢ w∑∞« ‹U≤UO∂∞« Ë√ œuOI∞U°
malisation et de propriété industrielle, WOJKLK∞ Ídz«eπ∞« bNFL∞U°
doit de même être délivré à toute .UNLOEM¢Ë WO´UMB∞«
réquisition.

L’officier public commis pour procé- nKJL∞« w±uLF∞« n™uLK∞ “uπ¥Ë


der à la vente d’un fonds de commer- U±Ëe∞ È√¸ v∑± ͸Uπ¢ q∫± lO∂°
ce peut, s’il le juge utile, se faire déli- qπº∞« ͸u±Q± s± qB∫¥ Ê√ p∞c∞
vrer par le secrétaire-greffier les états W´œuL∞« bOI∞« ‰Ë«b§ vK´ ͸Uπ∑∞«
d’inscriptions déposés au greffe et ͸Uπ∑∞« qπºK∞ wM©u∞« eØdL∞U°
concernant ledit fonds. .͸Uπ∑∞« q∫L∞U° WIKF∑L∞«Ë

Art. 108– Dans aucun cas, les se- qπº∞« ͸u±QL∞ “uπ¥ ô :108 …œUL∞«
crétaires-greffiers ne peuvent refuser Ê√ ‰«u•_« dzUß w≠ ͸Uπ∑∞«
les inscriptions ni la délivrance des rOKº¢ Ë√ œuOI∞U° ÂUOI∞« s´ «uFM∑L¥
états ou certificats requis. .W°uKDL∞« ‹«œUNA∞« Ë√ ‰Ë«bπ∞«

Ils sont responsables de l’omission sur ‰UL≥ù« s´ sO∞ËRº± ÊËbF¥Ë


leurs registres des inscriptions W°uKDL∞« œuOI∞« d¢U≠œ w≠ qÅU∫∞«
requises en leur greffe, et du défaut de ͸Uπ∑∞« qπºK∞ wM©u∞« eØdL∞« w≠
mention dans leurs états ou certificats ‰Ë«bπ∞« w≠ dO®Q∑∞« Âb´ s´ p∞cØË
60
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 110

d’une ou plusieurs inscriptions exis- …œbF∑L∞« œuOI∞« Ë√ bOI∞« ‹«œUN® Ë√


tantes, à moins dans ce dernier cas, QDª∞« ÊUØ «–≈ ô≈ ,rN¥b∞ …œu§uL∞«
que l’erreur ne résulte de désignations s´ Uπ¢U≤ …dOî_« W∞U∫∞« Ác≥ w≠
insuffisantes qui ne peuvent leur être U≥œUMß≈ sJL¥ ô WO≠UØ dO¨ ‹U≤UO°
imputées. .rNO∞≈

§ 5. De 1’action résolutoire et de la aºH∞« Èu´œ : Wº±Uª∞« …dIH∞«


résolution de la vente lO∂∞« aº≠Ë

Art. 109– À défaut de stipulation `¥dÅ ◊d® b§u¥ r∞ «–≈ :109 …œUL∞«
expresse dans le contrat de vente, l’ac- Èu´œ Z∑M¢ wJ∞ Vπ¥ lO∂∞« bI´ w≠
tion résolutoire doit, pour produire UNOK´ d®R¥ Ê√ U≥¸U£¬ aºH∞«
effet, être mentionnée et réservée bOÆ w≠ W∫¥dÅ WHB° kH∫¢Ë
expressément dans l’inscription du ôË .97 …œUL∞« w≠ tOK´ “UO∑±ô«
privilège prévue à l’article 97. Elle ne ¡UCI≤« bF° dOG∞« vK´ UNF≠¸ “uπ¥
peut être exercée au préjudice des tiers …dB∫M± Èu´b∞« ÊuJ¢Ë “UO∑±ô«
après l’extinction du privilège. Cette w∑∞« dÅUMF∞U° tºH≤ “UO∑±ôUØ
action est limitée, comme le privilège, .lO∂∞« UNKL®
aux seuls éléments qui ont fait partie
de la vente.

Art. 110– En cas de résolution ju- w≠ lzU∂∞« vK´ Vπ¥ :110 …œUL∞«
diciaire ou amiable de la vente, le ven- ͸UO∑îô« Ë√ wzUCI∞« aºH∞« W∞U•
deur est tenu de reprendre tous les élé- dÅUM´ lOL§ œd∑º¥ Ê√ lO∂K∞
ments du fonds qui ont fait partie de la ,lO∂∞« UNKL® w∑∞« ͸Uπ∑∞« q∫L∞«
vente, même ceux pour lesquels son vCI≤« w∑∞« dÅUMF∞« UNO≠ UL°Ë
privilège et l’action résolutoire sont .aºH∞« Èu´œ w≠ tI•Ë Á“UO∑±« UNO≠
éteints.

Il est comptable du prix des mar- sL£ s´ U∂ßU∫± lzU∂∞« ÊuJ¥Ë


61
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 111

chandises et du matériel existant au …œu§uL∞« ‹«bFL∞«Ë lzUC∂∞«


moment de sa reprise de possession ¸bI¥ UL° t¢“UO• …œU´≈ bM´ q∫L∞U°
d’après l’estimation qui en sera faite Ë√ W¥¸uC• …d∂î V§uL°
par expertise contradictoire, amiable vK´ ,¡UCI∞« o¥d© s´ Ë√ w{«d∑∞U°
ou judiciaire, sous déduction de ce qui tI∫∑º¥ bÆ U± sL∏∞« s± ÕdD¥ Ê√
pourra lui rester dû par privilège sur sL£ vK´ t∞ Íc∞« “UO∑±ô« V§uL°
les prix respectifs, des marchandises et wI° «–≈Ë ‹«bFL∞«Ë lzUC∂∞« s± qØ
du matériel, le surplus, s’il y en a, de- U≤UL{ ÊuJO≠ p∞– s´ «bz«“ ¡w®
vant rester le gage des créanciers chi- .sO¥œUF∞« sOMz«bK∞
rographaires.

Art. 111– Le vendeur qui exerce l’ac- rzUI∞« lzU∂∞« vK´ Vπ¥ :111 …œUL∞«
tion résolutoire doit la notifier aux sOMz«b∞« mK∂¥ Ê√ aºH∞« Èu´b°
créanciers inscrits sur le fonds au ¸U∑ªL∞« W±UÆù« q∫± w≠ s¥bOIL∞«
domicile par eux élu dans leurs ins- .r≥œuOÆ ‹UOKL´ w≠ rNM±
criptions.

Le jugement ne peut intervenir qu’un bF° ô≈ rJ∫∞« ¸bB¥ Ê√ “uπ¥ ôË


mois après la notification. .mOK∂∑∞« «c≥ a¥¸U¢ s± dN® wC±

Art. 112– Le vendeur, qui a stipulé bM´ lzU∂∞« ◊d∑®« «–≈ :112 …œUL∞«
lors de la vente que faute de paiement tºH≤ ¡UIK¢ s± bIF∞« aº≠ lO∂∞«
dans le terme convenu la vente serait oH∑L∞« q§_« w≠ sL∏∞« l≠œ ÂbF∞
résolue de plein droit, ou qui en a obte- Íd∑AL∞«Ë lzU∂∞« v{«d¢ «–≈ Ë√ tOK´
nu de l’acquéreur la résolution à lzU∂∞« vK´ V§Ë lO∂∞« aº≠ vK´
l’amiable, doit notifier aux créanciers WDß«u° s¥bOIL∞« sOMz«b∞« ⁄ö°≈
inscrits par acte extrajudiciaire aux ‹ö∫± w≠Ë wzUCÆ dO¨ ¡«d§≈
domiciles élus, la résolution encourue qÅU∫∞« aºH∞U° …¸U∑ªL∞« rN∑±UÆ≈
ou consentie qui ne deviendra définiti- aºH∞« «c≥ `∂B¥ ôË tOK´ oH∑L∞« Ë√
ve qu’un mois après la notification a¥¸U¢ s± dN® wC± bF° ô≈ UOzUN≤
ainsi faite. qJA∞« vK´ qÅU∫∞« mOK∂∑∞«
.¸uØcL∞«
62
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 116

La notification doit, à peine de nullité, Ác≥ dØ– mOK∂∑∞« sLC∑¥ Ê√ Vπ¥Ë


mentionner ce délai. .ÊöD∂∞« WKzU© X∫¢ WKNL∞«

Art. 113– Lorsque la vente d’un fonds q∫L∞« lO° VK© «–≈ :113 …œUL∞«
est poursuivie aux enchères publiques, ¡«uß WOMKF∞« …b¥«eL∞U° ͸Uπ∑∞«
à la requête d’un syndic de faillite, ou Ë√ WºOKH∑∞« qOØË VKD° ÊUØ
de règlement judiciaire, de tous liqui- Ë√ sOHBL∞« Ë√ ,WOzUCI∞« W¥uº∑∞«
dateurs, soit judiciairement à la requê- o• V•UÅ Í√ s´ «¸œUÅ VKD∞« ÊUØ
te de tout autre ayant droit, le poursui- t∂K© ⁄ö°≈ V∞UD∞« vK´ V§Ë ,dî¬
vant doit la notifier par acte extrajudi- sOFzU∂K∞ wzUCÆ dO¨ ¡«d§≈ WDß«u°
ciaire aux précédents vendeurs, au ¸U∑ªL∞« W±UÆù« q∫± w≠ sOI°Uº∞«
domicile élu dans leurs inscriptions `¥dB∑∞« l± r≥œuOÆ w≠ sOFL∞«Ë
avec déclaration que, faute par eux aºH∞« Èu´œ «uF≠d¥ r∞ «–≈ rN≤Q°
d’intenter l’action résolutoire dans le jIß mOK∂∑∞« a¥¸U¢ s± dN® ‰öî
mois de la notification, ils seront .œ«eL∞« tOK´ wß«d∞« ÁUπ¢ UNO≠ rNI•
déchus, à l’égard de l’adjudicataire, du
droit de l’exercer.

Art. 114– Le privilège et l’action réso- q ∫ L ∞ « l z U ∂ ∞ “ u π ¥ : 114 …œUL∞«


lutoire du vendeur du fonds de com- tI•Ë Á“UO∑±U° pºL∑¥ Ê√ ͸Uπ∑∞«
merce sont opposables à la masse de la wMz«œ W´uLπ± ÁUπ¢ aºH∞« w≠
faillite. .WºOKH∑∞«

Art. 115– Toute résolution judiciaire Ë √ w z U C Æ a º ≠ q Ø : 1 1 5 …œUL∞«


ou amiable de la vente est publiée par Íc∞« ·dD∞« s± dAM¥ lO∂K∞ w∫KÅ
celui qui l’a obtenue dans les mêmes ◊ËdA∞« Vº• p∞–Ë ,tOK´ qB•
conditions que la vente elle-même, WºLª∞« ‰öî tºH≤ lO∂K∞ …¸dIL∞«
dans les quinze jours après qu’elle soit Íc∞« a¥¸U∑∞« wK¢ w∑∞« U±u¥ dA´
devenue définitive. .UOzUN≤ aºH∞« tO≠ `∂B¥

Art. 116– Est réputée non écrite, dans ◊d® qØ UO¨ô d∂∑F¥ :116 …œUL∞«
tout acte constatant une vente de fonds ͸Uπ∑∞« q∫L∞« lO° bI´ w≠ œ¸«Ë
63
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 117

de commerce, la clause suivant laquel- W∞U• w≠ lzU∂∞« ÿUH∑•U° wCI¥Ë


le en cas de résolution, le vendeur Ë√ tKØ lO∂L∞« sL∏° aºH∞« ‰uB•
conservera tout ou partie du prix payé. .tCF°

§ 6. Des dispositions spéciales à l’ap- WÅUª∞« ÂUJ•_« : WßœUº∞« …dIH∞«


port d’un fonds de commerce à w≠ ÂUNßSØ Í¸Uπ∑∞« q∫L∞« r¥bI∑°
société WØd®

Art. 117– Tout apport de fonds de q∫± r¥bI¢ qØ lCª¥ :117 …œUL∞«
commerce fait à une société est mis :WO∞U∑∞« ◊ËdAK∞ WØdA∞« v∞≈ ͸Uπ¢
aux conditions suivantes :

a) si le fonds est apporté à une société q ∫ L ∞ « Ê U Ø « – ≈ U ± W ∞ U • w ≠ -√


en formation, la publicité exigée pour w≠ WØdA° oKF∑¥ ÂbIL∞« ͸Uπ∑∞«
la création de celle-ci suffira, dAM∞« ÊuJO≠ ,s¥uJ∑∞« ¸u©
.UO≠UØ …dOî_« Ác≥ À«b•ù wC∑IL∞«

b) si, au contraire, le fonds est apporté ͸Uπ∑∞« q∫L∞« ÊUØ «–≈ U±√ -°
à une société déjà constituée, l’apport ,UI°Uß W≤uJ± WØd® hª¥ ÂbIL∞«
doit faire l’objet d’une publicité spé- W∞U∫∞« Ác≥ w≠ W±bIL∞« WB∫∞« ÊS≠
ciale telle qu’elle est définie par les ’Uî dA≤ q∫± ÊuJ¢ Ê√ Vπ¥
articles 79 et 83 du présent code. 79 sO¢œUL∞« w≠ sO∂± u≥ U± Vº•
.Êu≤UI∞« «c≥ s± 83Ë

L’acte constitutif ou modificatif qui wºOßQ∑∞« bIF∞« ¸d∫¥ Ê√ “uπ¥ ôË


constate cet apport ne peut être dressé Ác≥ r¥bI¢ X∂∏¥ Íc∞« wK¥bF∑∞« Ë√
que quinze jours après l’expiration des s± U±u¥ dA´ WºLî bF° ô≈ WB∫∞«
délais prévus à l’article 83. Dans tous ’uBML∞« qNL∞« ¡UCI≤« a¥¸U¢
les cas, l’apporteur doit faire élection lOL§ w≠Ë .83 …œUL∞« w≠ UNOK´
de domicile en l’étude notariale choi- Ê√ WB∫∞« ÂbI± vK´ sOF∑¥ ,‰«u•_«
64
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 118

sie par les coassociés pour l’établisse- V∑J± w≠ ¸U∑ªL∞« s©uL∞« sOF¥
ment de cet acte. ¡UØdA∞« Á¸U∑ª¥ Íc∞« oO£u∑∞«
.bIF∞« «c≥ l{u∞

Tout créancier de l’associé apporteur Íc∞« p¥dAK∞ sz«œ qØ vK´ Vπ¥Ë


fait au domicile élu, dans les délais s´ `¥dB∑∞« ÂbI¥ Ê√ WB∫∞« ÂbÆ
impartis, la déclaration de sa qualité w≠Ë ¸U∑ªL∞« s©uL∞« w≠ t∑HÅ
en indiquant le montant de la somme mK∂L∞« WLOÆ dØ– l± …œb∫L∞« qNL∞«
qui lui est due. Récépissé de cette «cN° ‰UB¥≈ t∞ rKº¥Ë .t∞ o∫∑ºL∞«
déclaration lui est délivré. .`¥dB∑∞«

À l’expiration des délais prescrits et si r∞Ë …œb∫L∞« qNL∞« XCI≤« «–S≠


les associés de l’apporteur n’ont pas WB∫∞« ¡UG∞≈ r≥UºL∞« ¡UØd® VKD¥
demandé l’annulation de l’apport ou ¸bB¥ r∞ «–≈ Ë√ ,WØdA∞« Ë√ ,W±bIL∞«
de la société ou si l’annulation n’a pas l± WM±UC∑± WØdA∞« d∂∑F¢ ,¡UG∞ù«
été prononcée, la société est solidaire UN∞«u±Q° W±eK±Ë WB∫∞« ÂbI±
de l’apporteur et tenue, sur ses biens vK´ V¢d∑L∞« s¥b∞U°Ë WÅUª∞«
propres du passif, qui grève le fonds .ÂbIL∞« ͸Uπ∑∞« q∫L∞«
de commerce apporté.

Section II w≤U∏∞« rºI∞«


Du nantissement du fonds q∫LK∞ Í“UO∫∞« s≥d∞« w≠
de commerce ͸Uπ∑∞«

Art. 118– Les fonds de commerce Í“UO∫∞« s≥d∞« “uπ¥ :118 …œUL∞«
peuvent faire l’objet de nantissement, dOG∞ W§U• ÊËœ ,W¥¸Uπ∑∞« ‹ö∫LK∞
sans autres conditions et formalités …¸dIL∞« ‹«¡«d§ù«Ë ◊ËdA∞«
que celles prescrites par les disposi- :WO∞U∑∞« ÂUJ•_« V§uL°
tions ci-après.

Le nantissement d’un fonds de com- sz«bK∞ ͸Uπ∑∞« q∫L∞« s≥¸ ‰uª¥ ô


merce ne donne pas au créancier tM´ t∞ ‰“UM∑∞« w≠ o∫∞« sN¢dL∞«
65
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 119

gagiste le droit de se faire attribuer le .UN∞ «b¥bº¢Ë Êu¥œ s± t∞U± q°UI±


fonds en paiement et jusqu’à due
concurrence.

Art. 119– Sont seuls susceptibles s≥d∞« qLA¥ Ê√ “uπ¥ ô :119 …œUL∞«
d’être compris dans le nantissement ¡«e§_« s± ͸Uπ∑∞« q∫LK∞ Í“UO∫∞«
comme faisant partie d’un fonds de rßô«Ë q∫L∞« Ê«uM´ ô≈ t∞ WF°U∑∞«
commerce, l’enseigne et le nom com- …¸U§ù« w≠ o∫∞«Ë ͸Uπ∑∞«
mercial, le droit au bail, la clientèle et ÀU£_«Ë W¥¸Uπ∑∞« …dNA∞«Ë szU°e∞«Ë
l’achalandage, le mobilier commer- w∑∞« ‹ôü«Ë ‹«bFL∞«Ë ͸Uπ∑∞«
cial, matériel ou l’outillage servant à q∫L∞« ‰öG∑ß« w≠ qLF∑º¢
l’exploitation du fonds, les brevets hîd∞«Ë Ÿ«d∑îô« ‹«¡«d°Ë
d’invention, les licences, les marques …¸Uπ∑∞« Ë√ lMB∞« ‹U±ö´Ë
de fabrique et de commerce, les des- vK´Ë WO´UMB∞« ÖULM∞«Ë Âußd∞«Ë
sins et modèles industriels et, généra- WOJKL∞« ‚uI• ÂuLF∞« t§Ë
lement, les droits de propriété indus- WOMI∑∞« Ë√ WO°œ_«Ë WO´UMB∞«
trielle, littéraire ou artistique qui y .t° WD∂¢dL∞«
sont attachés.
Le certificat d’addition postérieur au bF° …¸œUB∞« WO≠U{ù« …œUNA∞« Ê≈Ë
nantissement qui comprend le brevet ,WI∂DML∞« …¡«d∂K∞ WK±UA∞«Ë s≥d∞«
auquel il s’applique, suit le sort de ce …¡«d∂∞« Ác≥ dOB± l∂∑¢ UNOK´
brevet et fait partie comme lui du gage .QAML∞« s≥d∞« s± «¡e§ ÊuJ¢Ë
constitué.

À défaut de désignation expresse et WÆb∞« t§Ë vK´Ë W•«dÅ sOF¥ r∞ «–≈Ë


précise dans l’acte qui le constitue, le ô t≤S≠ s≥d∞« t∞ËUM∑¥ U± bIF∞« w≠
nantissement ne comprend que l’en- rßô«Ë Ê«uMF∞« ô≈ ö±U® ÊuJ¥
seigne et le nom commercial, le droit …¸U§ù« w≠ o∫∞«Ë ͸Uπ∑∞«
au bail, la clientèle et l’achalandage. .W¥¸Uπ∑∞« …dNA∞«Ë szU°e∞«Ë

Si le nantissement porte sur un fonds vK´ Í“UO∫∞« s≥d∞« Èu∑•« «–≈Ë


de commerce et ses succursales, VπO≠ ,t´Ëd≠Ë Í¸Uπ∑∞« q∫L∞«
66
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 122

celles-ci doivent être désignées par U≥eØd± ÊUO∂° …dOî_« Ác≥ sOOF¢
l’indication précise de leur siège. .WÆb∞« t§Ë vK´

Art. 120– Le contrat de nantissement Í“UO∫∞« s≥d∞« X∂∏¥ :120 …œUL∞«


est constaté par un acte authentique. “UO∑±ô« œu§Ë ¸dI∑¥Ë .wL߸ bIF°
Le privilège résultant du contrat de ÁbOÆ œdπL° s≥d∞« s´ V¢d∑L∞«
nantissement s’établit par le seul fait pºL¥ Íc∞« w±uLF∞« qπº∞U°
de l’inscription sur un registre public ͸Uπ∑∞« qπºK∞ wM©u∞« eØdL∞U°
tenu au greffe du tribunal dans le res- q∫L∞« t¢dz«œ ‚UD≤ w≠ qG∑º¥ Íc∞«
sort duquel le fonds est exploité, la ¡«d§ù« fH≤ ÂUL¢≈ Vπ¥Ë ,͸Uπ∑∞«
même formalité doit être remplie au ͸Uπ∑∞« qπºK∞ wM©u∞« eØdL∞U°
greffe du tribunal dans le ressort ŸËd≠ s± Ÿd≠ qØ t¢dz«b° lI¥ Íc∞«
duquel est située chacune des succur- s≥d∞« UNKL® w∑∞« ͸Uπ∑∞« q∫L∞«
sales du fonds comprises dans le .Í“UO∫∞«
nantissement.

Art. 121– L’inscription doit être prise, ‰öî bOI∞« ¡«d§≈ Vπ¥ :121 …œUL∞«
à peine de nullité du nantissement, bIF∞« a¥¸U¢ s± U±u¥ sO£ö£
dans les trente jours de la date de l’ac- .ÊöD∂∞« WKzU© X∫¢ ,wºOßQ∑∞«
te constitutif.

Cette nullité peut être invoquée par ÊUØ Ê≈Ë W∫KB± Í– qJ∞ “uπ¥Ë
tout intéressé même par le débiteur. «cN° pºL∑¥ Ê√ tºH≤ s¥bL∞«
.ÊöD∂∞«

En cas de faillite ou de liquidation WOHB∑∞« Ë√ ”ö≠ù« W∞U• w≠Ë


judiciaire, les articles 224,225, et 226, Í“UO∫∞« s≥d∞« vK´ o∂D¢ WOzUCI∞«
alinéa 1er du livre III du présent code, 224 œ«uL∞« ÂUJ•√ W¥¸Uπ∑∞« ‹ö∫LK∞
sont applicables aux nantissements de »U∑J∞« s± v∞Ë_« …dIH∞« 226Ë 225Ë
fonds de commerce. .Êu≤UI∞« «c≥ s± Y∞U∏∞«

Art. 122– Le rang des créanciers sOMz«b∞« VO¢d¢ Ídπ¥ :122 …œUL∞«
67
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 123

gagistes entre eux est déterminé par la Vº• vK´ rNMO° ULO≠ sOMN¢dL∞«
date de leurs inscriptions. ÊuJ¢Ë .r≥œuOÆ a¥¸U¢ VO¢d¢
Les créanciers inscrits le même jour b•«Ë Âu¥ w≠ s¥bOIL∞« sOMz«bK∞
viennent en concurrence. .W¥ËUº∑± …b•«Ë W∂¢¸

Chapitre III Y∞U∏∞« qBH∞«


Dispositions communes à la lO° w≠ WØd∑AL∞« ÂUJ•_«
vente et au nantissement des tM≥¸Ë ͸Uπ∑∞« q∫L∞«
fonds de commerce Í“UO∫∞«

Art. 123– En cas de déplacement du q∫L∞« qI≤ W∞U• w≠ :123 …œUL∞«


fonds de commerce, les créances ins- …bOIL∞« Êu¥b∞« `∂B¢ ͸Uπ∑∞«
crites deviendront de plein droit exi- r∞ «–≈ Êu≤UI∞« rJ∫° ¡«œ_« WI∫∑º±
gibles si le propriétaire du fonds n’a ⁄ö°S° ͸Uπ∑∞« q∫L∞« p∞U± rI¥
pas fait connaître aux créanciers ins- q∫L∞« w≠ s¥bOIL∞« sOMz«b∞«
crits quinze jours au moins à l’avance, s± U±u¥ dA´ WºLî ‰öî ¸U∑ªL∞«
par acte extrajudiciaire aux domiciles s´ ,wzUCÆ dO¨ o¥d© s´Ë q∂Æ
élus, son intention de déplacer le fonds s´Ë ͸Uπ∑∞« q∫L∞« qI≤ w≠ t∑∂¨¸
et le nouveau siège qu’il entend lui tLOI¥ Ê√ b¥d¥ Íc∞« b¥bπ∞« eØdL∞«
donner. .tO≠

Dans les trente jours de l’avis à eux sN¢dL∞« sz«b∞« Ë√ lzU∂∞« vK´ Vπ¥Ë
notifié ou dans les trente jours où ils tKLF∞ WO∞U∑∞« U±u¥ sO£ö£ ‰öî w≠
ont eu connaissance du déplacement, hOBM∑∞« vK´ qLF¥ Ê√ qIM∞U°
le vendeur ou le créancier gagiste doi- b¥bπ∞« eØdL∞« vK´ bOI∞« g±UN°
vent faire mentionner, en marge de ͸Uπ∑∞« q∫L∞« tO∞≈ qI∑≤« Íc∞«
l’inscription existante, le nouveau .p∞cØ qLF∞«Ë
siège du fonds, et si le fonds a été ’UB∑î« …dz«œ v∞≈ tKI≤ r¢ «–≈
transféré dans un autre ressort, faire ‰Ë_« ÁbOÆ qI≤ vK´ ,Èdî√ WLJ∫±
reporter à sa date l’inscription primiti- WLJ∫L∞« qπº° wKÅ_« tª¥¸U¢ w≠
ve avec l’indication du nouveau siège .b¥bπ∞« ÁeØd± ÊUO°Ë UNO∞≈ qI≤ w∑∞«
68
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 124

sur le registre du tribunal de ce ressort.

En cas d’omission des formalités pres- …¸dIL∞« ‹«¡«d§ù« ‰UL≥≈ W∞U• w≠Ë
crites par l’alinéa précédent, le créan- o• jIº¥ Ê√ sJL¥ ,WI°Uº∞« …dIH∞U°
cier inscrit peut être déchu de son pri- t≤√ X∂£ «–≈ bOIL∞« sz«b∞« “UO∑±«
vilège s’il est établi que, par négligen- ¸dC∞« ‚U∫∞≈ w≠ ÁdOBI∑° V∂º¢
ce, il a causé un préjudice aux tiers lÆË s¥c∞« s¥bÆUF∑L∞« dOG°
induits en erreur sur la condition juri- W∞U∫∞« vK´ nÆu∞« w≠ rNDOKG¢
dique du fonds. .͸Uπ∑∞« q∫LK∞ WO≤u≤UI∞«

Le déplacement du fonds de com- WI≠«u± ÊËœ ͸Uπ∑∞« q∫L∞« qI≤ Ê≈


merce, sans le consentement du ven- sJL¥ sOMN¢dL∞« sOMz«b∞« Ë√ lzU∂∞«
deur ou des créanciers gagistes, peut, ,rN≤u¥œ ‚UI∫∑ß« tOK´ V¢d∑¥ Ê√
s’il en résulte une dépréciation du q∫L∞« WLOÆ ÷UHª≤« tM´ Z∑≤ ULO≠
fonds, rendre leurs créances exigibles. .͸Uπ∑∞«

L’inscription d’un nantissement peut Ê√ sJL¥ Í“UO∫∞« s≥d∞« bOÆ Ê√ ULØ


également rendre exigibles les ÊuJ¥ w∑∞«Ë WI°Uº∞« Êu¥b∞« qFπ¥
créances antérieures ayant pour cause ,͸Uπ∑∞« q∫L∞« ‰öG∑ß« UN´u{u±
l’exploitation du fonds. .q§_« W∞U•

Les demandes en déchéance du terme, ◊uIß VKD° WIKF∑L∞« ÈËU´b∞« Ê≈


formées en vertu des deux paragraphes sO¢dIHK∞ UI∂© W±UIL∞« o∫∞«
précédents devant le tribunal, sont ÊuJ¢ ,WLJ∫L∞« ÂU±√ sO∑I°Uº∞«
soumises aux règles de procédure WMO∂L∞« ‹«¡«d§ù« b´«uI∞ WF{Uî
édictées par l’alinéa 8 de l’article 125 125 …œUL∞« s± WM±U∏∞« …dIH∞U°
ci-dessous. .bF° ULO≠ …œ¸«u∞«

Art. 124– Le propriétaire qui poursuit Èu´œ lzU∂∞« ÂUÆ√ «–≈ :124 …œUL∞«
la réalisation du bail de l’immeuble qG∑º¥ Íc∞« q∫L∞« ¸Uπ¥≈ bI´ aºH°
dans lequel s’exploite un fonds de œuOI° qI∏± ͸Uπ¢ q∫± tO≠
commerce grevé d’inscription, doit sOMz«b∞« ⁄ö°≈ tOK´ V§Ë ,WLßd±
69
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 125

notifier sa demande aux créanciers VKD° UI°Uß s¥bOIL∞« sOI°Uº∞«


antérieurement inscrits, aux domiciles ¸U∑ªL∞« q∫L∞« w≠ p∞–Ë aºH∞«
élus par eux dans leurs inscriptions. Le “uπ¥ ôË ,rNM± qØ bOÆ w≠ sOFL∞«Ë
jugement ne peut intervenir qu’après a¥¸U¢ s± dN® q∂Æ rJ∫∞« ¸bB¥ Ê√
un mois écoulé depuis la notification. .mOK∂∑∞« «c≥

La résiliation amiable du bail ne w{«d∑∞U° ¸Uπ¥ù« aº≠ `∂B¥ ôË


devient définitive qu’un mois après la mOK∂∑∞« a¥¸U¢ s± dN® bF° ô≈ UOzUN≤
notification qui en a été faite aux w≠ s¥bOIL∞« sOMz«bK∞ qÅU∫∞«
créanciers inscrits, aux domiciles élus. Ác≥ w≠Ë .rNM± qJ∞ ¸U∑ªL∞« q∫L∞«
Pendant ce délai, tout créancier inscrit VKD¥ Ê√ bOI± sz«œ qJ∞ “uπ¥ …bL∞«
peut demander la vente du fonds aux wMKF∞« œ«eL∞U° ͸Uπ∑∞« q∫L∞« lO°
enchères publiques, dans les formes …œUL∞U° …¸dIL∞« ŸU{Ë_« Vº• vK´
prévues à l’article 127. .127

Art. 125– Tout créancier qui exerce d®U∂¥ sz«œ qJ∞ “uπ¥ :125 …œUL∞«
des poursuites de saisie-exécution, et s¥bLK∞Ë ÍcOHM¢ eπ• ¡«d§≈
le débiteur contre lequel elles sont s± VKD¥ Ê√ ,¡«d§ù« «cN∞ ÷dFL∞«
exercées, peuvent demander, devant le q∫L∞« UN¢dz«b° lI¥ w∑∞« WLJ∫L∞«
tribunal dans le ressort duquel s’ex- ͸Uπ∑∞« q∫L∞« lO° ,͸Uπ∑∞«
ploite le fonds, la vente du fonds de ‹«bFL∞« l± tOK´ “uπ∫L∞«
commerce du saisi avec le matériel et .t∞ WF°U∑∞« lzUC∂∞«Ë
les marchandises qui en dépendent.

Sur la demande du créancier pour- sz«b∞« s± VKD° WLJ∫L∞« ¸dI¢Ë


suivant, le tribunal ordonne qu’à Âb´ W∞U• w≠ t≤√ WI•öL∞U° rzUI∞«
défaut de payement dans le délai WKNL∞« w≠ l≠b∞U° s¥bL∞« ÂUOÆ
imparti du débiteur, la vente du fonds ͸Uπ∑∞« q∫L∞« lO° lI¥ …œb∫L∞«
a lieu à la requête dudit créancier, bF° p∞–Ë sz«b∞« VK© vK´ ¡UM°
après l’accomplissement des formali- …œUL∞« w≠ …¸dIL∞« ‹«¡«d§ù« ÂUL¢≈
tés prescrites par l’article 127 ci-après. .WO∞U∑∞« 127

70
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 125

Il en est de même si, sur l’instance Èu´bK∞ W∂ºM∞U° ,p∞– q∏± Ídπ¥Ë
introduite par le débiteur, le créancier VK© «–≈ ULO≠ ,s¥bL∞« s± W´u≠dL∞«
demande à poursuivre la vente du .͸Uπ∑∞« q∫L∞« lO° WF°U∑± sz«b∞«
fonds.

S’il ne le demande pas, le tribunal fixe œb∫¢ p∞– sz«b∞« V∞UD¥ r∞ «–≈Ë
le délai dans lequel la vente du fonds r∑¥ Ê√ Vπ¥ w∑∞« WKNL∞« WLJ∫L∞«
doit avoir lieu à la requête du débiteur, s¥bL∞« VK© vK´ ¡UM° lO∂∞« UNO≠
suivant les formalités édictées par l’ar- …œUL∞« w≠ …¸dIL∞« ŸU{Ë_« Vº•
ticle 127 ci-après, et il ordonne que, «–≈ t≤Q° q±Q¢Ë ,ÁbF° U≥dØ– w¢ü« 127
faute par le débiteur d’avoir fait procé- WKNL∞« w≠ lO∂∞« s¥bL∞« d®U∂¥ r∞
der à la vente dans ledit délai, les ‹«¡«d§S° dOº∞« n≤Q∑º¥ …¸uØcL∞«
poursuites de saisie exécution sont s± ¡«b∑°« l°U∑¢Ë ÍcOHM∑∞« eπ∫∞«
reprises et continuées sur les derniers .ÁbM´ XHÆË ¡«d§≈ dî¬
errements.

Il désigne, s’il y a lieu un admi- ¡UC∑Æô« bM´ WLJ∫L∞« sOF¢Ë


nistrateur provisoire du fonds, fixe les q∫L∞« …¸«œù U∑ÆR± U≠dB∑±
mises à prix, détermine les conditions w•U∑∑≠ô« dFº∞« œb∫¢Ë ,͸Uπ∑∞«
principales de la vente, commet pour y ◊ËdA∞« j∂C¢Ë …b¥«eLK∞ ÕËdDL∞«
procéder l’officier public qui dresse le lO∂∞« ÂUL¢≈ Vπ¥ w∑∞« WOßUß_«
cahier des charges. lO∂∞« ¡«d§S° bNF¢Ë ,U≥UC∑I± vK´
d®U° Íc∞« w±uLF∞« n™uL∞« v∞≈
. ◊ËdA∞« d∑≠œ d¥d∫¢

La publicité extraordinaire, lorsqu’elle ‹«¡«d§S° ÂUOI∞« bOHL∞« s± dN™ «–≈Ë


est utile est réglée par le jugement ou, w≠ UND∂{ V§Ë WOzUM∏∑ßô« dAM∞«
à défaut, par ordonnance du président s± ¸bB¥ d±√ V§uL∂≠ ô≈Ë rJ∫∞«
du tribunal rendue sur requête. .WC¥d´ vK´ ¡UM° WLJ∫L∞« fOz¸

Le tribunal peut, par la décision ren- UNLJ∫° Ê–Q¢ Ê√ WLJ∫LK∞ “uπ¥Ë


due, autoriser le poursuivant, s’il n’y a sJ¥ r∞ «–≈ ,WI•öL∞U° rzUI∞« hªAK∞
71
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 126

pas d’autre créancier inscrit ou oppo- ◊dA°Ë ÷¸UF± Ë√ bOI± sz«œ „UM≥
sant, et sauf prélèvement des frais pri- t∞ sL∞ …“U∑LL∞« n¥¸UBL∞« ŸUD∑Æ«
vilégiés au profit de qui de droit, à per- …d®U∂± sL∏∞« i∂I¥ ÊQ° UNO≠ o∫∞«
cevoir le prix directement et sur sa n™uL∞« s± ,‰UB¥≈ œdπ± q°UI±
simple quittance de l’officier public t•dD∞ p∞–Ë lO∂∞U° rzUI∞« w±uLF∞«
vendeur, en déduction ou jusqu’à l± wKÅ_« tM¥b∞ «b¥bº¢ Ë√ tM¥œ s±
concurrence de sa créance en principal .n¥¸UBL∞«
et frais.

Le tribunal statue dans les deux mois Èu´b∞« w≠ WLJ∫L∞« X∂¢ Ê√ Vπ¥Ë
de la première audience, par jugement V§uL° WºK§ ‰Ë√ s± s¥dN® ‰öî
non susceptible d’opposition, exécu- q°UÆË tO≠ W{¸UFLK∞ q°UÆ dO¨ rJ•
toire nonobstant toute voie de recours. ‚d© lOL§ s± r¨d∞U° cOHM∑K∞
.sFD∞«

L’appel est formé dans les trente jours sO£ö∏∞« ‰öî ·UMµ∑ßô« l≠d¥Ë
de sa signification à partie. .wMFL∞« ·dD∞« v∞≈ tGOK∂¢ s± U±u¥

Art. 126– Le vendeur et le créancier l z U ∂ K ∞ p ∞ c Ø “ u π ¥ : 126 …œUL∞«


gagiste inscrits sur un fonds de com- ULNM¥œ bOIL∞«Ë sN¢dL∞« sz«bK∞Ë
merce peuvent également faire ordon- vK´ qB∫¥ Ê√ ͸Uπ∑∞« q∫L∞« vK´
ner la vente du fonds qui constitue leur Íc∞« ͸Uπ∑∞« q∫L∞« lO∂° d±√
gage, trente jours après sommation de U±u¥ sO£ö£ bF° p∞–Ë s≥d∞« sLC¥
payer faite au débiteur et au tiers s¥bLK∞ mK∂L∞« l≠b∞U° ¸«c≤ù« s±
détenteur, s’il y a lieu, demeurée q∫± t∞ ÊUØ «–≈ dOG∞« s± ezU∫∞«Ë
infructueuse. .ÈËb§ ÊËb° wÆU∂∞«Ë

La demande est portée devant le tribu- qG∑º¥ w∑∞« WLJ∫LK∞ VKD∞« l≠d¥Ë
nal dans le ressort duquel s’exploite …dz«œ w≠ ͸Uπ∑∞« q∫L∞«
ledit fonds, lequel statue comme il est UI≠Ë UNLJ• ¸bB¥Ë ,UNÅUB∑î«
dit aux alinéas 5, 6, 7 et 8 de l’article …œUL∞« s± 8Ë 7Ë 6Ë 5 ‹«dIH∞« ‰PL∞
125 ci-dessus. .Áö´√ …¸uØcL∞« 125
72
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 127

Art. 127– Le poursuivant fait somma- r z U I ∞ « s z « b ∞ « v K ´ : 127 …œUL∞«


tion au propriétaire du fonds et aux q∫L∞« p∞U± ¸cM¥ Ê√ WI•öL∞U°
créanciers inscrits antérieurement à la q∂Æ s¥bOIL∞« sOMz«b∞«Ë ͸Uπ∑∞«
décision qui a ordonné la vente, aux w≠ ,lO∂∞U° d±√ Íc∞« rJ∫∞« ¸ËbÅ
domiciles élus par eux dans leurs ins- w≠ rNM± …¸U∑ªL∞« W±UÆù« ‹ö∫±
criptions quinze jours au moins avant U±u¥ dA´ WºLî q∂Æ p∞–Ë r≥œuOÆ
la vente, de prendre communication vK´ Ÿö©ôU° , lO∂∞« s± qÆ_« vK´
du cahier des charges, de fournir leurs Ë√ rN¢U{«d∑´« ÊUO°Ë ◊ËdA∞« d∑≠œ
dires et observations et d’assister à œ«eL∞« wßd± r≥¸uC•Ë rN∑E•ö±
l’adjudication, si bon leur semble. bF° lO∂∞« r∑¥Ë .p∞– w≠ «u∂¨¸ «–≈
La vente a lieu dix jours au moins oB∞ s± qÆ_« vK´ ÂU¥√ …dA´
après l’apposition d’affiches indiquant hªA∞« rß« WMLC∑L∞« ‹U≤ö´ù«
les noms, professions, domiciles du q∫L∞« p∞U±Ë WI•öL∞U° rzUI∞«
poursuivant et du propriétaire du ULNM± qØ WMN± ÊUO° l± ͸Uπ∑∞«
fonds, la décision en vertu de laquelle lO∂∞U° ¸œUB∞« rJ∫∞«Ë t∑±UÆ≈ q∫±Ë
on agit, une élection du domicile dans ÊUJL° ¸U∑ªL∞« W±UÆù« q∫±Ë
le lieu où siège le tribunal dans le res- ‚UD≤ w≠ qG∑º¥ w∑∞« WLJ∫L∞«
sort duquel s’exploite le fonds, les nK∑ª±Ë ͸Uπ∑∞« q∫L∞« UN¢dz«œ
divers éléments constitutifs dudit t∞UL´√ Ÿu≤Ë W¥¸Uπ∑∞« ÁdÅUM´
fonds, la nature de ses opérations, sa w•U∑∑≠ô« dFº∞«Ë tFÆu±Ë W¥¸Uπ∑∞«
situation, la mise à prix, les lieu, jour w∑∞« W´Uº∞«Ë ÂuO∞«Ë ÊUJL∞«Ë
et heure de l’adjudication, les nom et rß«Ë œ«eL∞« wßd± UNO≠ qB∫¥
domicile de l’officier public commis lO∂∞U° nKJL∞« w±uLF∞« n™uL∞«
et dépositaire du cahier des charges. .◊ËdA∞« d∑≠œ vK´ sL¢RL∞«Ë

Ces affiches sont obligatoirement wFº° U°u§Ë ‹U≤ö´ù« Ác≥ oBK¢Ë


apposées à la diligence de l’officier »U∂∞« vK´ w±uLF∞« n™uL∞« s±
public, à la porte principale de l’im- fKπL∞« dI±Ë W¥UM∂K∞ wºOzd∞«
meuble et du siège de l’A.P.C. de la b§u¥ w∑∞« W¥bK∂K∞ ÍbK∂∞« w∂FA∞«
commune où le fonds est situé, du tri- w∑∞« WLJ∫L∞«Ë ͸Uπ∑∞« q∫L∞« UNO≠
bunal dans le ressort duquel se trouve ͸Uπ∑∞« q∫L∞« UN¢dz«b° b§u¥
le fonds et de l’officier public commis. .»b∑ML∞« w±uLF∞« n™uL∞« V∑J±Ë
73
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 128

L’affiche est insérée, dix jours avant la s± ÂU¥√ …dA´ q∂Æ Êö´ù« dAM¥
vente, au bulletin officiel des WOLßd∞« …dAM∞« w≠ lO∂∞«
annonces légales et en outre dans un p∞– s´ öC≠Ë WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞
journal habilité à recevoir les ‹U≤ö´ùU° WB∑ª± …b¥d§ w≠
annonces légales dans la daïra ou la w∑∞« W¥ôu∞« Ë√ …dz«b∞« w≠ WO≤u≤UI∞«
wilaya dans laquelle le fonds est situé. .͸Uπ∑∞« q∫L∞« UNO≠ b§u¥

La publicité est constatée par une w≠ tM´ …¸U®≈ bOI° dAM∞« X∂∏¥Ë
mention faite dans le procès-verbal de .lO∂∞« dC∫±
vente.

Il est statué, s’il y a lieu, sur les fOz¸ ¡UC∑Æô« tM´ qBH¥Ë
moyens de nullité de la procédure de w∑∞« …dz«bK∞ l°U∑∞« ÊUJLK∞ WLJ∫L∞«
vente antérieure à l’adjudication, et ͸Uπ∑∞« q∫L∞« ‰öG∑ß« UNO≠ Ídπ¥
sur les dépens, par le président du tri- ‹«¡«d§≈ ÊöD∂° sFD∞« t§Ë√ w≠
bunal du lieu de la daïra où s’exploite w≠Ë ,œ«eL∞« wßdL∞ WI°Uº∞« lO∂∞«
le fonds; ces moyens devront être t§Ë√ r¥bI¢ Vπ¥Ë n¥¸UBL∞«
opposés, à peine de déchéance, huit WO≤UL∏° œ«eL∞« wßd± q∂Æ ÊöD∂∞«
jours au moins avant l’adjudication. ◊uIß WKzU© X∫¢ qÆ_« vK´ ÂU¥√
L’ordonnance rendue par le président rJ• ¸bB¥Ë ,UN° ÂUOI∞« w≠ ,o∫∞«
interviendra sous le même délai. .WKNL∞« fH≤ w≠ fOzd∞«

Art. 128– Le tribunal saisi de la WLJ∫LK∞ “uπ¥ : 128 …œUL∞«


demande en payement d’une créance s¥œ ¡U≠Ë VK© w≠ dEM∞U° WB∑ªL∞«
se rattachant à l’exploitation d’un «–≈ ͸Uπ¢ q∫± ‰öG∑ßU° j∂¢d±
fonds de commerce, peut, s’il pronon- V§uL° d±Q¢ Ê√ ¡«œ_U° UNLJ• ¸bÅ
ce une condamnation et si le créancier «–≈ ͸Uπ∑∞« q∫L∞« lO∂° rJ∫∞« «c≥
le requiert, ordonner par le même ju- UNLJ• ¸bB¢Ë p∞– sz«b∞« UNM± VK©
gement la vente du fonds. ‹«dIH∞« w≠ WMO∂L∞« ◊ËdA∞« Vº•
Il statue dans les termes des alinéas 5, …¸uØcL∞« 125 …œUL∞« s± 8Ë 6Ë 5
6 et 8 de l’article 125, ci-dessus et fixe bM´ sJL¥ w∑∞« WKNL∞« œb∫¢Ë .Áö´√
le délai après lequel, à défaut de paye- w≠ lO∂∞« ‹«¡«d§≈ WKÅ«u± UNzUCI≤«
74
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 130

ment, la vente peut être poursuivie. .s¥b∞« ¡U≠Ë Âb´ W∞U•

Les dispositions de l’article 127 ci- vK´ ,Áö´√ 127 …œUL∞« ÂUJ•√ o∂D¢Ë
dessus sont applicables à la vente ainsi vK´ WLJ∫L∞« s± ¸dIL∞« lO∂∞«
ordonnée par 1e tribunal. .¸uØcL∞« qJA∞«

Art. 129– Faute par l’adjudicataire tOK´ wß«d∞« rI¥ r∞ «–≈ :129 …œUL∞«
d’exécuter les clauses de l’adjudica- œ«eL∞« wßd± ◊Ëd® cOHM∑° œ«eL∞«
tion, le fonds sera vendu à la folle o¥d© s´ ͸Uπ∑∞« q∫L∞« lO° œUF¥
enchère après sommation non suivie Ÿu∂∑± dO¨ ¸«c≤≈ bF° …b¥«eL∞« …œU´≈
d’effet dans un délai de vingt jours et p∞–Ë U±u¥ s¥dA´ WKN± w≠ ,WπO∑M°
selon les formes prescrites par l’article 127 …œUL∞« w≠ …¸dIL∞« ŸU{Ëú∞ UI≠Ë
127 ci-dessus. .Áö´√

Le fol enchérisseur est tenu, envers les ÁUπ¢ ,nKª∑L∞« b¥«eL∞« ÂeK¥Ë
créanciers du vendeur et le vendeur ‚dH∞U° tºH≤ lzU∂∞«Ë lzU∂∞« wMz«œ
lui-même, de la différence entre son lO∂∞« t° r¢ Íc∞« sL∏∞« sO° qÅU∫∞«
prix et celui de la revente sur folle lO∂∞« …œU´≈ s± qÅU∫∞« sL∏∞«Ë t∞
enchère, sans pouvoir réclamer l’excé- Ê√ ÊËœ ,…b¥«eL∞« …œU´≈ o¥d© s´
dent s’il y en a. W∂∞UDL∞« w≠ o∫∞« t∞ ÊuJ¥
.‹b§Ë Ê≈ …b¥«eL∞U°

Les frais de l’adjudication première vK´ v∞Ë_« …b¥«eL∞« ‹UIH≤ ÊuJ¢Ë


sont à la charge de l’adjudicataire ini- ,w∞Ë_« œ«eL∞« tOK´ wß«d∞« o¢U´
tial, et restent recouvrés le cas échéant U¥cOHM¢ ¡UC∑Æô« bM´ qB∫¢Ë
sur exécutoire de l’officier public ven- nKJL∞« w±uLF∞« n™uL∞« WDß«u°
deur. .lO∂∞U°

Art. 130– Il n’est procédé à la vente …b• vK´ lO∂∞« “uπ¥ ô :130 …œUL∞«
séparée d’un ou plusieurs éléments q∫L∞« dÅUM´ s± d∏Ø√ Ë√ b•«u∞
d’un fonds de commerce grevé d’ins- VK© ÊUØ «–≈ ,œuOI° qI∏L∞« ͸Uπ∑∞«
criptions, poursuivie soit sur saisie- Ë√ ÍcOHM¢ eπ• V§uL° lO∂∞«
75
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 131

exécution, soit en vertu du présent s¥dA´ bF° ô≈ Êu≤UI∞« «c≥ vC∑IL°


code que vingt jours au moins après la mOK∂¢ a¥¸U¢ s± qÆ_« vK´ U±u¥
notification de la poursuite aux créan- W±UÆù« q∫± w≠ sOMz«bK∞ WI•öL∞«
ciers qui se seront inscrits quinze jours s¥c∞«Ë œuOI∞« w≠ rNM± ¸U∑ªL∞«
au moins avant ladite notification, aux mOK∂∑∞« p∞– q∂Æ r≥bOOI¢ «uL¢√
domiciles élus par eux dans leurs ins- sJL¥Ë qÆ_« vK´ U±u¥ dA´ WºLª°
criptions. Pendant ce délai de vingt …¸uØcL∞« U±u¥ s¥dAF∞« WKN± ‰öî
jours, tout créancier inscrit, que sa r∞ Ë√ tM¥œ q§√ q• bOI± sz«œ qJ∞
créance soit ou non échue, peut assi- sOOMFL∞« vK´ Èu´œ l≠d¥ Ê√ ,q∫¥
gner les intéressés devant le tribunal …dz«œ w≠ qG∑º¥ w∑∞« WLJ∫L∞« ÂU±√
dans le ressort duquel s’exploite le VKD¥Ë ͸Uπ∑∞« q∫L∞« UNÅUB∑î«
fonds pour demander qu’il soit procé- dÅUM´ lOL§ lO° w≠ ŸËdA∞« UNO≠
dé à la vente de tous les éléments du VK© vK´ ¡UM° ͸Uπ∑∞« q∫L∞«
fonds, à la requête du poursuivant ou à WC¥d´ vK´ ¡UM° Ë√ cOHM∑∞U° rzUI∞«
sa propre requête, dans les termes et w≠ WMO∂L∞« ÂUJ•ú∞ UI≠Ë p∞–Ë UN¢«–
conformément aux dispositions des .Áö´√ 127Ë 126Ë 125 œ«uL∞«
articles 125, 126, et 127 ci-dessus.

Le matériel et les marchandises seront l± lzUC∂∞«Ë ‹«bFL∞« lO° qB∫¥Ë


vendus en même temps que le fonds , b•«Ë XÆË w≠ ͸Uπ∑∞« q∫L∞«
sur des mises à prix distinctes ou Ë√ …eOL∑L∞« WOßUß_« ÊUL£_U°
moyennant des prix distincts si le d∑≠b° œ¸Ë «–≈ …eOL∑± ÊUL£Q°
cahier des charges oblige l’adjudica- tOK´ wß«d∞« vK´ V§u¥ U± ◊ËdA∞«
taire à les prendre à dire d’experts. Á¸bI¥ Íc∞« sL∏∞U° UNLKº¢ œ«eL∞«
.¡«d∂ª∞«

Il y aura lieu à ventilation du prix pour W∂ºM∞U° sL∏∞« d¥bI¢ Vπ¥Ë


les éléments du fonds non grevés des ͸Uπ∑∞« q∫L∞« dÅUM´ nK∑ªL∞
privilèges inscrits. .…bOIL∞« ‹«“UO∑±ô« UNKLA¢ r∞ w∑∞«

Art. 131– Aucune surenchère n’est v K ´ … œ U ¥ “ q ∂ I ¥ ô : 131 …œUL∞«


admise lorsque la vente a eu lieu dans Vº• lO∂∞« qB• «–≈ …b¥«eL∞«
76
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 132

les formes prescrites par les articles s±Ë 85 œ«uL∞« w≠ …¸dIL∞« ŸU{Ë_«
85, 125 à 128, 130 et 133. .133Ë 130Ë 128 v∞≈ 125

Art. 132– Les privilèges du vendeur et l z U ∂ ∞ « “ U O ∑ ± « l ∂ ∑ ¥ : 132 …œUL∞«


du créancier gagiste suivent le fonds ͸Uπ∑∞« q∫L∞« sN¢dL∞« sz«b∞«Ë
en quelques mains qu’il passe. .b§Ë ULM¥√

Lorsque la vente du fonds n’a pas eu ͸Uπ∑∞« q∫L∞« lO° qB∫¥ r∞ «–≈Ë
lieu aux enchères publiques en vertu et œ«uL∞« vC∑IL° WOMKF∞« …b¥«eL∞U°
en conformité des articles 125 à 128, 140Ë 133Ë 130Ë 128 v∞≈ 125 s±
130, 133, 140, et 141, l’acquéreur qui vK´ VπO≠ ,UN∞ UI∂©Ë 141Ë
veut se garantir des poursuites des ¡UI¢≈ w≠ V¨d¥ Íc∞« Íd∑AL∞«
créanciers inscrits est tenu, à peine de mK∂¥ Ê√ s¥bOIL∞« sOMz«b∞« ‹UI•ö±
déchéance, avant la poursuite ou dans q∫± w≠ s¥bOIL∞« sOMz«b∞« lOL§
les trente jours de la sommation de r≥œuOÆ w≠ rNM± ¸U∑ªL∞« W±UÆù«
payer à lui faite, de notifier à tous les q∂ÆË o∫∞« ◊uIß WKzU© X∫¢
créanciers inscrits au domicile élu par s± U±u¥ sO£ö£ ‰öî Ë√ WI•öL∞«
eux dans leurs inscriptions : ‹U≤UO∂∞« t∞ mK∂L∞« l≠b∞U° ¸«c≤ù«
:WO¢ü«
1°) les nom, prénoms et domicile du
vendeur, la désignation précise du l± tM©u±Ë t∂I∞Ë lzU∂∞« rß« -1
fonds, le prix, non compris le matériel sL∏∞«Ë WÆb° ͸Uπ∑∞« q∫L∞« ÊUO°
et les marchandises, ou l’évaluation du dØ– Ë√ lzUC∂∞«Ë ‹«bFL∞« ¡UM∏∑ßU°
fonds en cas de transmission à titre w≠ ͸Uπ∑∞« q∫LK∞ …¸bIL∞« WLOI∞«
gratuit, par voie d’échange ou de Ë√ ÷u´ ÊËb° t∑OJK± ‰UI∑≤« W∞U•
reprise, sans fixation de prix, les b¥b∫¢ ÊËœ ŸU§d∑ßô« Ë√ W{ËUFL∞U°
charges, les frais et loyaux coûts expo- ‹UIHM∞«Ë nO∞UJ∑∞«Ë sL∏∞«
sés par l’acquéreur; .Íd∑AL∞« UNF≠œ w∑∞« n¥¸UBL∞«Ë

2°) un tableau sur trois colonnes …bL´√ W£ö£ vK´ Íu∑∫¥ ‰Ëb§ -2
contenant : :wK¥ U± UNM± qØ sLC∑¥

77
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 133

– la première : la date des ventes ou Êu≥d∞« Ë√ ŸuO∂∞« a¥¸U¢ :‰Ë_« -


nantissements antérieurs et des ins- .WKπºL∞« œuOI∞«Ë WI°Uº∞« W¥“UO∫∞«
criptions prises;

– la seconde : Les noms et domiciles s¥bOIL∞« sOMz«b∞« rß« :w≤U∏∞« -


des créanciers inscrits; .rNM± qØ s©u±Ë

– la troisième : Le montant des l± …bOIL∞« Êu¥b∞« mK∂± :Y∞U∏∞« -


créances inscrites avec déclaration Êu¥b∞« ¡U≠u∞ bF∑º± t≤Q° `¥dB∑∞«
qu’il est prêt à acquitter sur-le-champ UNML£ b¥bº¢ W¥UG∞ ôU• …bOIL∞«
les dettes inscrites jusqu’à concurren- WI∫∑ºL∞« Êu¥b∞« sO° eOOL¢ ÊËb°
ce de son prix sans distinction des .WI∫∑ºL∞« dO¨ Ë√
dettes exigibles ou non exigibles.

La notification contient élection de ¸UO∑î« ¸«c≤ù« sLC∑¥ Ê√ Vπ¥Ë


domicile dans le ressort du tribunal de ’UB∑î« …dz«œ w≠ W±UÆù« q∫±
la situation du fonds. ͸Uπ∑∞« q∫L∞« ÊuJ¥ w∑∞« WLJ∫L∞«
.UN∞ UF°U¢

Dans le cas où le titre du nouveau pro- “d•√ Íc∞« ¡«dA∞« bI´ qL® «–≈Ë
priétaire comprendrait divers éléments WHK∑ª± dÅUM´ b¥bπ∞« p∞UL∞« tOK´
d’un fonds, les uns grevés d’inscrip- qI∏± u≥ U± UNM± ,͸Uπ¢ q∫L∞
tions, les autres non grevés, situé ou œuOI° qI∏± dO¨ u≥ U± UNM±Ë ,œuOI°
non dans le même ressort, aliénés pour …b•«Ë WLJ∫± …dz«b° …œu§u± X≤UØË
un seul et même prix ou pour des prix b•«Ë sL∏°Ë WKL§ UNFO° lÆËË ô Â√
distincts, le prix de chaque élément est sL£ dØ– VπO≠ ,WHK∑ª± ÊUL£Q° Ë√
déclaré dans la notification, par venti- vK´Ë mOK∂∑∞« w≠ UNM± dBM´ qØ
lation, s’il y a lieu, du prix total expri- l± q∫± t∞ ÊUØ «–≈ qOBH∑∞« t§Ë
mé dans le titre. .bIF∞« w≠ W§¸bL∞« WO∞UL§ù« WLOI∞«

Art. 133– Tout créancier inscrit sur un bOI± sz«œ qJ∞ “uπ¥ :133 …œUL∞«
fonds de commerce peut, lorsque l’ar- Âb´ W∞U• w≠ ͸Uπ¢ q∫± vK´
78
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 134

ticle 131 n’est pas applicable, requérir t•d© VKD¥ Ê√,131 …œUL∞« oO∂D¢
sa mise aux enchères publiques, en Ê√ vK´ WOMKF∞« …b¥«eL∞U° lO∂K∞
offrant de porter le prix principal, non «b´ U± wKÅ_« tML£ l≠¸ ÷dF¥
compris le matériel et les marchan- dAF∞« ¸«bIL° lzUC∂∞«Ë ‹«bFL∞«
dises, à un dixième en sus et de donner ÊUL£√ l≠b∞ tM´ U≤UL{ l≠b¥ Ê√Ë
caution pour le payement des prix et …¸bI∞« t∞ X∂∏¥ Ê√ Ë√ nO∞UJ∑∞«
charges ou de justifier de solvabilité .l≠b∞« vK´ WO≠UJ∞«
suffisante.

Cette réquisition, signée du créancier, Vπ¥Ë sz«b∞« s± VKD∞« «c≥ lÆu¥Ë


doit être à peine de déchéance, signi- t¨ö°≈ o∫∞« ◊uIß WKzU© X∫¢
fiée à l’acquéreur et au débiteur précé- o°Uº∞« p∞UL∞« s¥bLK∞Ë Íd∑ALK∞
dent propriétaire dans la quinzaine des s± U±u¥ dA´ WºLî ·d™ w≠
notifications, avec citation devant le ¸uC∫∞U° nOKJ∑∞« l± ,‹UGOK∂∑∞«
tribunal de la situation du fonds, pour ,͸Uπ∑∞« q∫L∞« lÆu± WLJ∫± ÂU±√
voir statuer, en cas de contestation, sur w≠ Ÿ«eM∞« W∞U• w≠ ,X∂K∞ p∞–Ë
la validité de la surenchère, sur l’ad- w≠Ë ,b¥«eL∞U° œ«eL∞« b¥bπ¢ W∫Å
missibilité de la caution ou la solvabi- b¥«eL∞« …¡ö± Ë√ s±UC∞« ‰u∂Æ
lité du surenchérisseur, et voir ordon- w≠ ŸËdA∞U° d±_« r£ ,…œU¥e∞U°
ner qu’il sera procédé à la mise aux ͸Uπ∑∞« q∫LK∞ WOMKF∞« ‹«b¥«eL∞«
enchères publiques du fonds avec le t∞ WF°U∑∞« lzUC∂∞«Ë ‹«bFL∞« l±
matériel et les marchandises qui en Ÿö©S° tOK´ œ«eL∞« Íd∑AL∞« «e∞≈Ë
dépendent et que l’acquéreur suren- lO∂∞U° nKJL∞« w±uLF∞« n™uL∞«
chéri sera tenu de communiquer son ‰“UM∑∞« bI´ Ë√ ¸Uπ¥ù« bI´ vK´
titre et l’acte de bail ou de cession de WºLª∞« WKN± …œU¥“ “uπ¥ ôË ,tM´
bail à l’officier public commis. Le w∑∞« W≠UºL∞« V∂º° U±u¥ dA´
délai de quinzaine ci-dessus n’est pas ¸U∑ªL∞« s©uL∞« sO° qBH¢
susceptible d’augmentation à raison sOMz«bK∞ wIOI∫∞« s©uL∞«Ë
de la distance entre le domicile élu et .s¥bOIL∞«
le domicile réel des créanciers inscrits.

Art. 134– À partir de la signification Íd∑AL∞« `∂B¥ : 134 …œUL∞«


79
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 135

de la surenchère, l’acquéreur, s’il est vK´ Êu≤UI∞« rJ∫° U߸U• U≠dB∑±


rentré en possession du fonds, en est t¢“UO• w≠ ÊUØ «–≈ ͸Uπ∑∞« q∫L∞«
de droit administrateur séquestre et ne …œU´S° mOK∂∑∞« a¥¸U¢ s± p∞–Ë
pourra plus accomplir que des actes Èuß cµMO• tMJL¥ ôË ,…b¥«eL∞«
d’administration. Toutefois, il peut t≤√ vK´ .…¸«œù« ‰UL´√ …d®U∂±
demander au tribunal ou au juge des s± Ë√ WLJ∫L∞« s± VKD¥ Ê√ tMJL¥
référés suivant les cas, à tout moment Vº• WKπF∑ºL∞« ¸u±_« w{UÆ
de la procédure, la nomination d’un ¸«u©√ s± ¸u© qØ w≠Ë ‰«u•_«
autre administrateur; cette demande ,dî¬ ·dB∑± sOOF¢ ‹«¡«d§ù«
peut également être formée par tout r¥bI∑° ÂuI¥ Ê√ sz«œ qJ∞ “uπ¥Ë
créancier. .VKD∞« «c≥ q∏±

Art. 135– Lorsqu’une surenchère a été Ë√ bOI± sz«œ qJ∞ o∫¥ :135 …œUL∞«
notifiée, chacun des créanciers ins- …b¥«eL∞« …œU´≈ mOK∂¢ bM´ ÷¸UF±
crits, ou opposants, a le droit de se …b¥«eL∞« q∫± ‰uK∫∞« vK´ qLF∞«
faire subroger à la poursuite, si le sur- r∞ «–≈ ‹«¡«d§ù« WI•ö± w≠ …œU¥e∞U°
enchérisseur ne donne pas suite à l’ac- dN® ‰öî Á«u´œ dOî_« «c≥ l°U∑¥
tion dans le mois de la surenchère. .…b¥«eL∞« …œU´≈ s±

Le surenchérisseur ne peut, même en l≠œ Ê≈Ë …œU¥e∞U° b¥«eLK∞ `Lº¥ ôË


payant le montant de la soumission, ŸuÆË ÊËœ ‰u∫¥ Ê√ …b¥«eL∞« mK∂±
empêcher par un désistement l’adjudi- s´ t∞“UM∑° wMKF∞« œ«eL∞« wßd±
cation publique, si ce n’est du consen- sOMz«b∞« lOL§ tI≠«Ë «–≈ ô≈ lO∂∞«
tement de tous les créanciers inscrits. .s¥bOIL∞«

Art. 136– Les formalités de la pro- rL∑¥ Ê√ b¥«eL∞« vK´ :136 …œUL∞«
cédure et de la vente sont accomplies à qFH¥ r∞ «–≈Ë lO∂∞«Ë ‹«¡«d§ù«
la diligence du surenchérisseur, aux Ë√ bOI± sz«œ qJ∞ p∞c° ÂUOI∞« o∫O≠
frais, risques et périls du surenchéris- WF∂¢Ë WO∞ËRº±Ë WIH≤ vK´ ,d∑A±
seur et sa caution restant engagée t≤UL{ vI∂¥Ë …œU¥e∞U° b¥«eL∞«
selon les règles prescrites par les …¸dIL∞« b´«uI∞« Vº• vK´ U¥¸Uß
articles 125, alinéas 5 à 8, 126, 127 et 8 v∞≈ 5 s± ‹«dIH∞« 125 …œUL∞« w≠
80
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 138

130, alinéa 3 ci-dessus. 3 …dIH∞« 130Ë 127Ë 126 œ«uL∞«Ë


.Áö´√

Art. 137– À défaut d’enchère, le Ò ´ …b¥«e± qB∫¢ r∞ «–≈ :137 …œUL∞«


b
créancier surenchérisseur est déclaré vK´ wß«d∞« …œU¥e∞U° b¥«eL∞« sz«b∞«
adjudicataire. .b¥«eL∞«

L’adjudicataire est tenu de prendre le Ê√ œ«eL∞« tOK´ wß«d∞« vK´ sOF∑¥


matériel et les marchandises existant …œu§uL∞« lzUC∂∞«Ë ‹«bFL∞« rKº∑¥
au moment de la prise de possession vK´ sL∏∞U° t∞ t¢UO• bM´ q∫L∞U°
aux prix fixés par une expertise Ë√ WOzU{d∞« …d∂ª∞« ”Uß√
amiable ou judiciaire, contradictoire- Íd∑AL∞« s± qØ ¸uC∫° WOzUCI∞«
ment entre l’acquéreur surenchéri, son tOK´ wß«d∞«Ë tFzU°Ë tOK´ œ«eL∞«
vendeur et l’adjudicataire. .œ«eL∞«

Il est tenu, au-delà de son prix d’adju- wßd± mK∂± vK´ …œU¥“ U±eK± ÊuJ¥Ë
dication, de rembourser à l’acquéreur Íc∞« Íd∑ALK∞ œbº¥ ÊQ° œ«eL∞«
dépossédé les frais et loyaux coûts de ‹UIHM∞« ,…“UO∫∞« tM± X´e∑≤«
son contrat, ceux des notifications, tz«d® bIF∞ WO≤u≤UI∞« n¥¸UBL∞«Ë
ceux d’inscriptions et de publicité pré- bOI∞«Ë ‹UGOK∂∑∞« n¥¸UB± l±
vus par les articles 83 et 84, 97, 109 et 83 œ«uL∞« w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞« dAM∞«Ë
de 116 à 119 ci-dessus, et à qui de Áö´√ 119 v∞≈ 116 s±Ë 109Ë 97Ë 84Ë
droit ceux faits pour parvenir à la qÅu∑K∞ UNO≠ o∫∞« rN∞ ÊUØ sL∞Ë
revente. .lO∂∞« …œU´ù

Art. 138– L’article 129 est applicable vK´ 129 …œUL∞« Ídº¢ :138 …œUL∞«
à la vente et à l’adjudication sur suren- W∂ºM∞U° œ«eL∞« wßd±Ë lO∂∞«
chère. .…œU¥e∞U° œ«eLK∞

Art. 139– L’acquéreur surenchéri, qui œ«eL∞« Íd∑ALK∞ ÊuJ¥ :139 …œUL∞«
se rend adjudicataire par suite de la …œU´≈ bF° lO∂∞« t∞ v߸√ «–≈ tOK´
revente sur surenchère, a son recours o∫∞« …œU¥e∞U° œ«eL∞« V§uL° lO∂∞«
81
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 140

tel que de droit contre le vendeur pour Êu≤UI∞« rJ∫° lzU∂∞« vK´ Ÿu§d∞« w≠
le remboursement de ce qui excède le ’uBML∞« sL∏∞« vK´ œ«“ U± œ«bß
prix stipulé par son titre. .ÁbMß w≠ tOK´

Chapitre IV l°«d∞« qBH∞«


De la distribution judiciaire sL∏K∞ wzUCI∞« l¥“u∑∞«
du prix

Art. 140– Lorsque le prix de la vente UOzUN≤ lO∂∞« sL£ œb• «–≈ :140 …œUL∞«
est définitivement fixé, qu’il y ait eu Â√ …œU¥e∞U° …b¥«e± „UM≥ X≤UØ ¡«uß
ou non-surenchère et, à défaut d’en- sO° ‚UH¢« ‰uB• Âb´ W∞U• w≠Ë ô
tente entre les créanciers pour une dis- WI¥dD∞U° l¥“u∑∞U° ÂUOIK∞ sOMz«b∞«
tribution amiable, il sera procédé UI∂© r∑¥ l¥“u∑∞« ¡«d§≈ ÊS≠ W¥œu∞«
conformément aux règles édictées par U±Ë 400 …œUL∞« w≠ WMO∂L∞« b´«uIK∞
les articles 400 et suivants du code de .WO≤bL∞« ‹«¡«d§ù« Êu≤UÆ s± UNOK¥
procédure civile.

Art. 141– Dans ce cas, l’acquéreur w≠ Íd∑AL∞« vK´ Vπ¥ :141 …œUL∞«
sera tenu sur la sommation de tout ¸«c≤≈ vK´ ¡UM° ,Âe∑K¥ Ê√ W∞U∫∞« Ác≥
créancier et, à l’expiration d’un délai WºLî WKN± ¡UCI≤« bM´Ë ,sz«œ Í√
d’une quinzaine à dater de la notifica- ,¸«c≤ù« mOK∂¢ a¥¸U¢ s± U±u¥ dA´
tion de celle-ci, de déposer au greffe WLJ∫L∞« W°U∑Ø w≠ Ÿœu¥ Ê√
du tribunal compétent un duplicata du sO±Q∑∞« ‹U∂£≈ s± «dOE≤ WB∑ªL∞«
justificatif de sa consignation, les UHAØË t∞ WGK∂L∞« ‹U{¸UFL∞«Ë
oppositions qui lui ont été notifiées et q∫L∞« vK´ …œ¸«u∞« œuOI∞U°
un relevé des inscriptions grevant le .͸Uπ∑∞«
fonds.

82
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 142

Chapitre V f±Uª∞« qBH∞«


Formalités relatives à “UO∑±ô« qOπº∑° WIKF∑L∞« ‹«¡«d§ù«
l’inscription au Centre national tM≥¸ Ë√ ,͸Uπ¢ q∫± lO° s´ Z¢UM∞«
du Registre de Commerce du qπºK∞ wM©u∞« eØdL∞« w≠ Í“UO∫∞«
privilège résultant de la vente ͸Uπ∑∞«
ou du nantissement d’un fond
de commerce

Art. 142– Les pièces mentionnées aux ‚ « ¸ Ë _ « q J ∞ v D F ¥: 1 4 2 … œ U L ∞ «


articles 98 et 99 ci-dessus et toutes 99Ë 98 sO¢œUL∞« w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞«
autres pièces produites aux greffes des Èdî_« ‚«¸Ë_« qØ p∞cØË Áö´√
tribunaux jugeant commercialement, qπºK∞ wM©u∞« eØdL∞« v∞≈ W±bIL∞«
reçoivent un numéro d’entrée au ÂUJ•_« w≠ dEM∞U° ͸Uπ∑∞«
moment de leur production. .UNL¥bI¢ bM´ Ÿ«b¥≈ rƸ ,W¥¸Uπ∑∞«

Ces pièces sont enregistrées sur un d∑≠b° bF° ULO≠ ozU£u∞« Ác≥ qπº¢Ë
registre à souches et, il est délivré un Ãdª∑º± qÅË tM± rKº¥ W±Ë¸√ Í–
récépissé extrait dudit registre et men- :wK¥ U± sLC∑¥ ¸uØcL∞« d∑≠b∞« s±
tionnant :

1°) le numéro d’entrée apposé sur les ozU£u∞« vK´ øb¥ ,Ÿ«b¥ù« rƸ -1
pièces conformément au 1° alinéa ci- v∞Ë_« …dIH∞« w≠ sO∂± u≥ UL∞ UI∂©
dessus; ,Áö´√

2°) la date du dépôt des pièces; ,ozU£u∞« Ÿ«b¥≈ a¥¸U¢ -2

3°) le nombre et la nature de ces pièces ÊUO° l± ozU£u∞« Ác≥ Ÿu≤Ë œb´ -3
avec l’indication du but dans lequel le ,Ÿ«b¥ù« s± ·bN∞«
dépôt a été fait;

4°) le nom des parties; ,·«d©_« VI∞ -4

83
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 143

5°) la nature et le siège du fonds de .ÁdI±Ë ͸Uπ∑∞« q∫L∞« Ÿu≤ -5


commerce.

Le récépissé est daté et signé par le ͸u±Q± s± qÅu∞« Œ¸R¥Ë vCL¥


secrétaire-greffier auquel il est rendu tLOKº∑° ÂuI¥ Íc∞« ͸Uπ∑∞« qπº∞«
contre remise de la pièce portant, UI∂© WMLC∑L∞« WIO£u∞« q°UI±
conformément à l’article 101, la certi- bÆ “UO∑±ô« ÊQ° X∂∏¥ U± 101 …œULK∞
fication que l’inscription du privilège .oI∫¢
a été effectuée.

Le registre est signé par première et …dOî_«Ë v∞Ë_« W∫HB∞« vK´ lÆu¥
dernière feuille, coté et paraphé en lÆu¥Ë rÆd¢ ULØ d∑≠b∞« s±
toutes ses feuillets par le président du s± t¢U∫HÅ W≠UØ vK´ ¸UB∑îU°
tribunal et arrêté chaque jour. tKHÆ Ídπ¥Ë ,WLJ∫L∞« fOz¸ ·d©
.Âu¥ ÒqØ

Art. 143– Les secrétaires-greffiers des Í ¸ u ± Q ± v K ´ s O F ∑ ¥ : 1 4 3 …œUL∞«


tribunaux ci-dessus mentionnés sont ,Áö´√ rNO∞≈ ¸UAL∞« ͸Uπ∑∞« qπº∞«
tenus pour l’exécution des articles 96, 97Ë 96 œ«uL∞« cOHM∑° «u±e∑K¥ Ê√
97, 101, 109 à 116 et 120 d’enliasser et «u±uI¥ Ê√Ë 120Ë 116 v∞≈ 109Ë 101Ë
de relier les bordereaux d’inscription “UO∑±ô« bOÆ ‰Ë«b§ lL§Ë Âe∫°
du privilège résultant du contrat de Í“UO∫∞« s≥d∞« bI´ s´ Z¢UM∞«
nantissement d’un fonds de commerce. .͸Uπ∑∞« q∫LK∞

Ils tiennent un fichier alphabétique des ¡ULßQ° Íbπ°√ ”dNH° «uEH∑∫¥ Ê√Ë
noms des débiteurs avec l’indication w∑∞« bOI∞« ÂUƸ√ ÊUO° l± sOM¥bL∞«
des numéros des inscriptions les concer- .rNBª¢
nant.

Le papier sur lequel sont établis les bor- UNOK´ X∂∏¢ w∑∞« WƸu∞« ÂbI¢Ë
dereaux est fourni par les secrétaires- qπº∞« ͸u±Q± q∂Æ s± ,‰Ë«bπ∞«
greffiers aux frais des requérants. .UN∂KD¥ s± WIH≤ vK´ ,͸Uπ∑∞«
84
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 145

Art. 144– Le dépôt des actes de vente Ë√ lO∂∞« bI´ Ÿ«b¥≈ X∂∏¥ :144 …œUL∞«
ou de nantissement de fonds de com- ͸Uπ∑∞« q∫LK∞ Í“UO∫∞« s≥d∞«
merce, prescrit par les articles 98 et 99 99Ë 98 sO¢œUL∞« w≠ tOK´ ’uBML∞«
est constaté sur un registre spécial tenu ͸u±Q± ·d© s± ’Uî d∑≠œ w≠
par le Centre National du Registre de .͸Uπ∑∞« qπº∞«
Commerce.

Ce registre est divisé en deux :s¥œuL´ v∞≈ d∑≠b∞« «c≥ rºI¥


colonnes :

– la première contient le numéro rƸ vK´ ‰Ë_« œuLF∞« qL∑A¥ -


d’ordre du registre, ,d∑≠bK∞ w∂O¢d¢

– dans la seconde colonne est inscrit le dC∫± w≤U∏∞« œuLF∞« w≠ qπº¥Ë -


procès-verbal de dépôt contenant la ÊUO°Ë ,Ÿ«b¥ù« a¥¸U¢ sLC∑¥ Ÿ«b¥ù«
date à laquelle il a été fait, la mention, rÆ¸Ë bIF∞« qO㧛 WHKØË a¥¸U¢
la date et le coût de l’enregistrement sz«b∞« rß« ÊUO°Ë t´u≤Ë ÁœË¸Ë
de l’acte, son numéro d’entrée, sa Ÿu≤Ë Íd∑AL∞«Ë lzU∂∞« Ë√ s¥bL∞«Ë
nature, l’indication du nom du créan- .t≤«uM´Ë ͸Uπ∑∞« q∫L∞«
cier et du débiteur ou du vendeur et de
l’acheteur, la nature et l’adresse du
fonds de commerce.

Ce procès-verbal est signé par les vK´ ͸Uπ∑∞« qπº∞« ͸u±Q± lÆu¥Ë
secrétaires-greffiers. d∑≠œ ÂUL¢≈ bF°Ë ,dC∫L∞« «c≥
Le registre de dépôt, complété par un ¡ULß√Ë Íbπ°_« ”dNH∞U° Ÿ«b¥ù«
répertoire alphabétique des noms des lÆu¥Ë rÆd¥ sOFzU∂∞« Ë√ sOM¥bL∞«
débiteurs ou vendeurs est coté, para- sO∂± u≥ ULØ qHI¥ r£ ¸UB∑îU° tOK´
phé et arrêté comme prévu à l’article .WI°Uº∞« 142 …œUL∞« w≠
142 ci-dessus.

Art. 145– La déclaration de créance w≠ s¥b∞U° `¥dB∑∞« r∑¥ :145 …œUL∞«


85
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 146

faite au domicile élu en exécution de 117 …œULK∞ «cOHM¢ ¸U∑ªL∞« s©uL∞«


l’article 117 du présent code, est éta- sO∑ªº≤ w≠ Êu≤UI∞« «c≥ s±
blie en deux exemplaires mentionnant r¢ Íc∞« a¥¸U∑∞« ULNM± qØ sLC∑¢
la date à laquelle elle est faite, le nom rß«Ë ,ÕdBL∞« rß«Ë ,`¥dB∑∞« tO≠
du déclarant, le nom et l’adresse du dI±Ë Ÿu≤ ÊUO° l± s¥bL∞« Ê«uM´Ë
débiteur avec indication de la nature et ,s¥bL∞« tJKL¥ Íc∞« ͸Uπ∑∞« q∫L∞«
du siège du fonds dont il est proprié- WB• ¸«bI± ÊUO°Ë s¥b∞« mK∂±Ë
taire, le montant de la créance, l’indi- WØdAK∞ W±bIL∞« ͸Uπ∑∞« q∫L∞«
cation de l’apport du fonds à une ,U≥dI±Ë UN´u≤ ÊUO° Vπ¥ w∑∞«
société dont la nature et le siège doi- bI´ rÆ¸Ë a¥¸U¢ ¡UC∑Æô« bM´Ë
vent être déterminés, la date et le a¥¸U¢ p∞cØË WØdA∞« Ác≥ ¡UA≤≈
numéro, si besoin, de l’acte de consti- qπºK∞ wM©u∞« eØdL∞U° t´«b¥≈
tution de ladite société, ainsi que la .͸Uπ∑∞«
date du dépôt au Centre National du
Registre de Commerce compétent de
celui-ci.

L’un des exemplaires est annexé à bIF∞U° sO∑ªºM∞« Èb•≈ o≠d¥Ë


l’acte constatant l’apport; le second est WªºM∞« rKº¢Ë WB∫K∞ X∂∏L∞«
visé par le rédacteur de l’acte et remis UNOK´ dO®Q∑∞« bF° ÕdBLK∞ W∏∞U∏∞«
au déclarant pour lui servir de W°U∏L° ÊuJ∑∞ ,bIF∞« ¸d∫± ·d© s±
récépissé. .t∞ ‰UB¥≈

Art. 146– Chaque année, au mois de W∞Ëb∞« qOØË vK´ ÷dF¢ :146 …œUL∞«
modification décembre, le procureur de la WMß qØ s± d∂Lߥb dN® w≠
République se fait représenter les œ«uL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞« d¢U≠b∞«
registres prévus par les articles ci-des- U≥«u∑∫± WF§«d± bF°Ë Áö´√ WI°Uº∞«
sus; il en vérifie la tenue, s’assure que vK´ l∂¢« bÆ bOI∞« Ê√ s± bØQ∑∞«Ë
les prescriptions ont été rigoureuse- dî¬ q¥– w≠ UNOK´ ‚œUB¥ WÆb∞« t§Ë
ment suivies et en donne l’attestation .bOÆ
au pied de la dernière inscription.

86
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 149

Chapitre VI fœUº∞« qBH∞«


Formalités des inscriptions et WÅUª∞« ‹U≤UO∂∞«Ë bOI∞« ‹«¡«d§≈
mentions à l’Institut Algérien de WO´UMB∞« WOJKLK∞ Ídz«eπ∞« bNFL∞U°
Normalisation et de Propriété UNLOEM¢Ë
Industrielle

Art. 147– Lorsque les ventes ou ces- b O I ∞ « ¡ « d § ≈ r ∑ ¥ : 147 …œUL∞«


sions de fonds de commerce compren- ͸Uº∞« l¥dA∑K∞ UI∂© ‹U≤UO∂∞«Ë
nent des marques de fabrique et de Ë√ ŸuO∂∞« X≤UØ «–≈ ‰uFHL∞«
commerce et des dessins ou modèles W¥¸Uπ∑∞« ‹ö∫L∞« s´ ‹ô“UM∑∞«
industriels et lorsque les nantisse- Ë√ lMBL∞« ‹U±ö´ vK´ qL∑A¢
ments, desdits fonds, comprennent des ÖULM∞« Ë√ Âußd∞« Ë√ …¸Uπ∑∞«
brevets d’invention ou licences, des Ác≥ Êu≥¸ X≤UØË ,WO´UMB∞«
marques ou des dessins et modèles il ‹«¡«d° vK´ qL∑A¢ ‹ö∫L∞«
est procédé conformément à la lé- Âu߸ Ë√ ‹U±ö´ Ë√ hî¸ Ë√ Ÿ«d∑î«
gislation en vigueur. .ÖUL≤ Ë√

Art. 148–(Ord n° 96-27 du 9 Œ¸RL∞« 27-96 rƸ d±_«( :148 …œUL∞«


décembre 1996). Les frais dus au UI∂© œb∫¢ )1996 d∂Lߥb 09 w≠
centre national du registre du commer- n¥¸UBL∞« w≠ t° ‰uLFL∞« rOEM∑K∞
ce pour, l’accomplissement des forma- qπºK∞ wM©u∞« eØdLK∞ WI∫∑ºL∞«
lités prévues au présent code sont dé- ‹«¡«d§ù« ÂUL¢ù ͸Uπ∑∞«
terminés conformément à la ré- . Êu≤UI∞« «c≥ w≠ UNOK´ ’uBML∞«
glementation en vigueur.

Chapitre VII l°Uº∞« qBH∞«


Dispositions diverses WHK∑ª± ÂUJ•√

Art. 149– Ne peuvent intervenir ni q î b ∑ ¥ Ê √ “ u π ¥ ô : 149 …œUL∞«


directement ni indirectement, même à u∞Ë d®U∂± dO¨ Ë√ d®U∂± o¥dD°
titre de préposés, comme courtiers, Ë√ ¡UDßË Ë√ …dßULºØ WOF∂∑∞U°
intermédiaires, conseils profession- ‹ô“UM∑∞« w≠ sOOMN± s¥¸UA∑º±
87
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 150

nels dans les cessions et nantissements ‹ö∫L∞U° WIKF∑L∞« Êu≥d∞«Ë


de fonds de commerce, et ne peuvent «u≤uJ¥ Ê√ rN∞ “uπ¥ ô ULØ W¥¸Uπ∑∞«
être, à un titre quelconque, déposi- ÊUL£_ sO´œu± ÊUØ rß« Í√ X∫¢
taires des prix de vente des fonds de :W¥¸Uπ∑∞« ‹ö∫L∞« lO°
commerce :

– les individus condamnés, pour Ë√ WL¥dπ° rNOK´ ÂuJ∫L∞« œ«d≠_« -


crime, banqueroute, vol, abus de Ë√ W≤U±_« W≤UOî Ë√ WÆdß Ë√ fOKH¢
confiance, escroquerie, soustraction s± VJ¢d± ”ö∑î« Ë√ ‰UO∑•ô«
commise par dépositaire public, extor- Ë√ ‰«u±_« “«e∑°« Ë√ w±uL´ Ÿœu±
sion de fonds, de signature, de valeur, s´ pO® ¸«bÅ≈ Ë√ rOI∞« Ë√ lOÆu∑∞«
émission de mauvaise foi de chèque fL∞« Ë√ bOŸ ÊËb° WO≤ ¡uß
sans provision, atteinte au crédit de Ë√ W°–UJ∞« sOLO∞« Ë√ W∞Ëb∞« œUL∑´U°
l’État, faux serment, faux témoignage, Ë√ b≥U® ¡«d¨≈ Ë√ W°–UJ∞« …œUNA∞«
subornation de témoin ou pour tentati- Èb•≈ w≠ „«d∑®ô« Ë√ W∞ËU∫L∞«
ve ou complicité d’un des crimes ou UNO∞≈ ¸UAL∞« `Mπ∞« Ë√ rz«dπ∞«
délits ci-dessus visés; ,Áö´√

– les faillis non réhabilités. rN∞ œd¥ r∞ s¥c∞« ÊuºKHL∞« -


.r≥¸U∂∑´«

Art. 150– (Décret législatif n° 93-08 08-93 rƸ ÂußdL∞«( :150 …œUL∞«
du 25-04-1993) .Quiconque contrevien- VÆUF¥ )1993 q¥d°√ 25 w≠ Œ¸R±
dra à l’interdiction prononcée à l’ar- dN®√ 3 v∞≈ dN® s± f∂∫∞U°
ticle précédent, sera puni d’un empri- Ë√ Ãœ 100.000 “ËUπ∑¢ ô W±«dG°Ë
sonnement d’un mois à trois mois et qØ ,jI≠ sO∑°uIF∞« sO¢U≥ Èb•S°
d’une amende qui ne pourra excéder tOK´ ’uBML∞« dE∫∞« n∞Uª¥ s±
100.000 DA, ou de l’une de ces deux .WI°Uº∞« …œUL∞« w≠
peines seulement.

En cas de récidive, les peines seront .œuF∞« W∞U• w≠ W°uIF∞« n´UC¢Ë


portées au double.
88
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 152

Chapitre VIII s±U∏∞« qBH∞«


Du nantissement de l’outillage ‹«bFL∞«Ë ‹«Ëœú∞ Í“UO∫∞« s≥d∞«
et du matériel d’équipement eONπ∑∞U° WÅUª∞«

Art. 151– Le payement du prix d’ac- sL£ l≠œ ÊuJ¥ Ê√ “uπ¥ :151 …œUL∞«
quisition de l’outillage et du matériel eONπ∑∞« ‹«bF±Ë ‹«Ëœ_« „ö∑±«
d’équipement professionnel, peut être W∂ºM∞U° ¡«uß W≤uLC± WOMNL∞«
garanti soit vis-à-vis du vendeur soit Íc∞« ÷dILK∞ W∂ºM∞U° Ë√ lzU∂K∞
vis-à-vis du prêteur qui avance les ,lzU∂K∞ Áb¥bº∑∞ “ö∞« ‰UL∞« ÂbI¥
fonds nécessaires au payement du ven- œËb∫L∞« Í“UO∫∞« s≥d∞U° Ë√
deur, par nantissement restreint à l’ou- vK´ WJK∑LL∞« ‹«bFL∞« Ë√ ‹«Ëœú∞
tillage ou au matériel ainsi acquis. .¸uØcL∞« qJA∞«

Si l’acquéreur a la qualité de commer- ÊS≠ ,d§U∑∞« WHÅ Íd∑ALK∞ ÊUØ «–≈Ë


çant, ce nantissement est soumis sous Ác≥ w≠ lCª¥ Í“UO∫∞« s≥d∞«
réserve des dispositions ci-après, aux b´«uIK∞Ë ,WO∞U∑∞« ÂUJ•ú∞ W∞U∫∞«
règles édictées relatives à la vente et ‹ö∫L∞« lO∂° WIKF∑L∞« …¸dIL∞«
au nantissement des fonds de commer- ,Í“UO∫∞« UNM≥¸Ë W¥¸Uπ∑∞«
ce et par les textes subséquents, sans qL∑A¥ Ê√ ÊËœ WI•ö∞« ’uBMK∞Ë
qu’il soit nécessaire d’y comprendre WOßUß_« dÅUMF∞« vK´ U°u§Ë
les éléments essentiels du fonds. .͸Uπ∑∞« q∫LK∞

Si l’acquéreur n’a pas la qualité de d§U∑∞« WHÅ Íd∑ALK∞ sJ¥ r∞ «–≈ U±√
commerçant, le nantissement est sou- Ác≥ w≠ lCª¥ Í“UO∫∞« s≥d∞« ÊS≠
mis aux dispositions de l’article 166 …œ¸«u∞« 166 …œUL∞« ÂUJ•_ W∞U∫∞«
ci-après. .bF° ULO≠

Art. 152– Le nantissement est consen- s≥d∞« vK´ WI≠«uL∞« r∑¢ :152 …œUL∞«
ti, au moyen d’un acte authentique ou Ë√ wL߸ bI´ WDß«u° Í“UO∫∞«
sous seing privé enregistré au droit .œb∫± rßd° q㧝 w≠d´
fixé.

89
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 152

Lorsqu’il est consenti au vendeur, il öÅU• d∂∑´« ,lzU∂K∞ lÆË «–S≠


est donné dans l’acte de vente. .lO∂∞« bI´ V§uL°

Lorsqu’il est consenti au prêteur qui r¥bI∑° ÂuI¥ Íc∞« ÷dILK∞ lÆË «–≈Ë
avance les fonds nécessaires au paye- d∂∑´« ,lzU∂K∞ UNF≠b∞ W±“ö∞« ‰«u±_«
ment du vendeur, le nantissement est bI´ V§uL° öÅU• Í“UO∫∞« s≥d∞«
donné dans l’acte de prêt. .÷dI∞«

Cet acte doit mentionner, à peine de X∫¢ ,bIF∞« w≠ ¸UA¥ Ê√ Vπ¥Ë


nullité, que les deniers versés par le ÍœRL∞« ‰UL∞« Ê√ vK´ ,ÊöD∂∞« WKzU©
prêteur ont pour objet d’assurer le sL£ ¡U≠Ë ÊULC∞ ·bN¥ ÷dIL∞« s±
payement du prix des biens acquis. .W∂º∑JL∞« ‰«u±_«

Les biens acquis doivent être énu- bIF∞« h≤ w≠ dØc¥ Ê√ Vπ¥ ULØ
mérés dans le corps de l’acte et chacun UNM± qØ nÅË l± W∂º∑JL∞« ‰«u±_«
d’eux doit être décrit d’une façon pré- sJL¥ YO∫° WÆb∞« t§Ë vK´
cise, afin de l’individualiser par rap- s± Èdî_« ‰«u±_« s´ U≥eOOL¢
port aux autres biens de même nature .WºßRLK∞ WØuKLL∞«Ë ŸuM∞« fH≤
appartenant à l’entreprise. L’acte in- ÊUJL∞« v∞≈ UC¥√ ¸UA¥ Ê√ Vπ¥ ULØ
dique également le lieu où les biens X°U£ t§Ë vK´ ‰«u±_« t° b§u¢ Íc∞«
ont leur attache fixe ou mentionne, au W∞U• w≠ tM± UNKI≤ sJL¥ t≤√ ÊUO° Ë√
cas contraire, qu’ils sont susceptibles .fJF∞«
d’être déplacés.

Sont assimilées aux prêteurs de deniers les ¡öHJ∞« œuIM∞« w{dIL° t∂A¥Ë
cautions qui interviennent par aval ou Ë√ ÊULC∞« o¥d© s´ ÊuKîb∑¥ s¥c∞«
endossement dans l’octroi des crédits .eONπ∑∞« ÷ËdÆ `M± w≠ dONE∑∞«
d’équipement. Ces personnes sont subro- Êu≤UI∞« …uI° ’Uª®_« ¡ôR≥ q∫¥Ë
gées de plein droit aux créanciers. Il en est W∂ºM∞U° d±_« p∞cØË sOMz«b∞« q∫±
de même des personnes qui endossent, dONE∑∞U° Êu±uI¥ s¥c∞« ’Uª®ú∞
escomptent, avalisent ou acceptent les effets ÊuK∂I¥Ë ÊuMLC¥Ë rBª∞« Ë√
créés en représentation desdits crédits. .Êu¥b∞« Ác≥ s´ QAM¢ w∑∞« ¸U£üU°
90
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 154

Art. 153– À peine de nullité, le nan- s≥d∞« bOI¥ Ê√ Vπ¥ :153 …œUL∞«
tissement doit être inscrit dans les w≠ …œ¸«u∞« ◊ËdAK∞ UI∂© Í“UO∫∞«
conditions requises par les articles 120 sO£ö£ WKN± w≠Ë 121Ë 120 sO¢œUL∞«
et 121 et dans un délai de trente (30) s≥dK∞ TAML∞« bIF∞« a¥¸U¢ s± U±u¥
jours à compter de la date de l’acte .ö©U° b
Ò ´ ô≈Ë ,Í“UO∫∞«
constitutif du nantissement.

Le nantissement doit être conclu au WKLN± w≠ s≥d∞« bI´ Âd∂¥ Ê√ Vπ¥Ë


plus tard dans le délai d’un mois à a¥¸U¢ s± ¡«b∑°« b•«Ë dN® U≥UBÆ√
compter du jour de la livraison du fHM° eONπ∑∞« ‹«bF± rOKº¢
matériel d’équipement sur les lieux où .tO≠ U≥ƒUA≤≈ Vπ¥ Íc∞« ÊUJL∞«
il doit être installé.

Art. 154– Les biens donnés en nantis- hM∞« «cN∞ UI∂© “uπ¥ :154 …œUL∞«
sement par application du présent s≥d∞« s± bOH∑ºL∞« s± VKD°Ë
texte peuvent, en outre, à la requête du WFDÆ vK´ l{u¥ Ê√ Í“UO∫∞«
bénéficiaire du nantissement, être …“¸U° WHB°Ë ‰«u±_« s± WOßUß√
revêtus sur une pièce essentielle et sLC∑¢Ë UNO≠ W∑∂∏± W•u∞ ‚u≠
d’une manière apparente, d’une “UO∑±ô« bOÆ rÆ¸Ë a¥¸U¢Ë ÊUJ±
plaque fixée à demeure indiquant le .t° WKI∏L∞«
lieu, la date et le numéro d’inscription
du privilège dont ils sont grevés.

Sous peine des sanctions prévues à ÂuI¥ Ê√ s¥bLK∞ “uπ¥ ôË


l’article 167, le débiteur ne peut faire ô≈Ë dO°b∑∞« «c≥ w≠ W{¸UFL∞U°
obstacle à cette apposition, et les UNOK´ ’uBML∞« ‹U°uIFK∞ ÷dF¢
marques ainsi apposées ne peuvent ÊuJ¢ Ê√ “uπ¥ ôË 167 …œUL∞« w≠
être détruites, retirées ou recouvertes u∫M∞« «c≥ vK´ W´u{uL∞« ‹U±öF∞«
avant l’extinction ou la radiation du ¡UHî≈ Ë√ Ÿ«e∑≤ô« Ë√ „öNK∞ W{dF±
privilège du créancier nanti. sz«b∞« “UO∑±« ¡UCI≤« q∂Æ r∞UFL∞«
.t∂D® Ë√ sN¢dL∞«

91
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 155

Art. 155– Toute subrogation conven- w ≠ d ® R ¥ Ê √ V π ¥ : 155 …œUL∞«


tionnelle dans le bénéfice du nantisse- wIUH¢« ‰uK• qØ vK´ bOI∞« g±U≥
ment doit être mentionnée en marge de s≥d∞« s± …œUH∑ßôU° ‚KF∑¥
l’inscription dans les trente jours, de s± U±u¥ sO£ö£ ‰öî Í“UO∫∞«
l’acte authentique ou sous seing privé w≠dF∞« Ë√ wLßd∞« bIF∞« a¥¸U¢
qui la constate, sur remise au préposé vK´ ¡UM° p∞–Ë ‰uK∫∞« «cN∞ X∂∏L∞«
du registre de commerce d’une expé- v∞≈ bIF∞« «c≥ qÅ√ Ë√ Wªº≤ rOKº¢
dition ou d’un original dudit acte. .͸Uπ∑∞« qπº∞« ͸u±Q±

Les conflits qui peuvent se produire QA≤¢ bÆ w∑∞« ‹U´«eM∞« W¥uº¢ r∑¢Ë
entre les titulaires d’inscription suc- UI∂© WF°U∑∑L∞« œuOI∞« »U∫Å√ sO°
cessives sont réglés conformément à .w≤bL∞« Êu≤UI∞« s± 265 …œULK∞
l’article 265 du code civil.

Art. 156– Le bénéfice du nantis- s ≥ d ∞ « … b z U ≠ ‰ u ∫ ¢ : 156 …œUL∞«


sement est transmis de plein droit …œULK∞ UI∂©Ë Êu≤UI∞« …uI° Í“UO∫∞«
conformément à l’article 243 du code v∞≈ w≤bL∞« Êu≤UI∞« s± 243
civil aux porteurs successifs des effets ‹«bMºK∞ VÆUF∑∞U° sOK±U∫∞«
qu’il garantit soit que ces effets aient Ë√ XFÆË bÆ X≤UØ ¡«uß W≤uLCL∞«
été souscrits ou acceptés à l’ordre du Íc∞« ÷dIL∞« Ë√ lzU∂∞« d±_ XK∂Æ
vendeur ou du prêteur ayant fourni X≤UØ Ë√ sL∏∞« s± UCF° Ë√ öØ ÂbÆ
tout ou partie du prix, soit plus géné- ÂuLF∞« vK´ q∏L¢ ‹«bMº∞« Ác≥
ralement qu’ils représentent la mobili- ,`O∫Å t§u° Êu≥dL∞« s¥b∞« ‰Ë«b¢
sation d’une créance valablement .Êu≤UI∞« «c≥ ÂUJ•_ UI≠Ë
gagée suivant les dispositions du pré-
sent code.

Si plusieurs effets sont créés pour qO∏L∑∞ ‹«bMß …b´ X±UÆ «–≈ U±√
représenter la créance, le privilège «cN° oKF∑L∞« “UO∑±ô« ÊS≠ s¥b∞«
attaché à celle-ci est exercé par le pre- l∂∑∑L∞« v∞≈ t∑߸UL± œuF¢ dOî_«
mier poursuivant pour le compte com- W∂ºM∞U°Ë „d∑AL∞« »Uº∫K∞ ‰Ë_«
mun et pour le tout. .t±UL∑∞
92
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 159

Art. 157– Sous peine des sanctions Íc∞« s¥bL∞« vK´ Vπ¥ :157 …œUL∞«
prévues à l’article 167, le débiteur qui, ‰«u±_« s± ¡e§ Ë√ qØ lO° w≠ V¨d¥
avant payement du remboursement lO∂∞« o¥d© s´ Êu¥b∞U° WKL∫L∞«
des sommes garanties conformément p∞– lÆË «–≈ ,VKD¥ Ê√ ͸UO∑îô«
au présent code, veut vendre à m∞U∂L∞« s± o∫∑ºL∞« l≠œ q∂Æ
l’amiable tout ou partie des biens gre- ,Êu≤UI∞« «cN∞ UI∂© W≤uLCL∞«
vés, doit solliciter le consentement sz«b∞« s± WI∂ºL∞« WI≠«uL∞«
préalable du créancier nanti, et à s± Ê–ù« ,p∞– ·öîË ,sN¢dL∞«
défaut, l’autorisation du juge des réfé- WLJ∫LK∞ WKπF∑ºL∞« ¸u±_« w{UÆ
rés du tribunal statuant en dernier res- ô≈Ë …dOî_« W§¸b∞U° qBH¢ w∑∞«
sort. ’uBML∞« ‹U°uIFK∞ s¥bL∞« ÷dF¢
.Êu≤UI∞« «c≥ s± 167 …œUL∞« w≠ UNOK´

Lorsqu’il a été satisfait aux exigences q∫¥ s± Ë√ sN¢dL∞« sz«bK∞ “uπ¥


de publicité requises par le présent “UO∑±ô« o∫° l∑L∑∞« tK∫±
code et que les biens grevés ont été 132 …œUL∞« w≠ tOK´ ’uBML∞«
revêtus d’une plaque conformément à s≥d∞« s´ Z¢UM∞« “UO∑±ô« W߸ULL∞
l’article 154 ci-dessus, le créancier dAM∞« ◊Ëd® ‹d≠u¢ «–≈ p∞–Ë
nanti ou ses subrogés disposent pour XF{ËË Êu≤UI∞« «c≥ w≠ W°uKDL∞«
l’exercice du privilège résultant du s¥b∞U° WKI∏L∞« ‰«u±_« vK´ W•uK∞«
nantissement, du droit de suite prévu à UNO∞≈ ¸UAL∞« 154 …œULK∞ UI∂© p∞–Ë
l’article 132. .Áö´√

Art. 158– Le privilège du créancier s z « b ∞ « “ U O ∑ ± « q E ¥ : 158 …œUL∞«


nanti en application du présent code «–≈ Êu≤UI∞« «cN∞ UI∂© U¥¸Uß sN¢dL∞«
subsiste si le bien qui est grevé devient ôU± “UO∑±ôU° qL∫L∞« ‰UL∞« `∂Å√
immeuble par destination. .hOBª∑∞U° U∑°U£

Art. 159– Le privilège du créancier nanti sz«b∞« “UO∑±« ”¸UL¥ :159 …œUL∞«
en application du présent code s’exerce vK´ Êu≤UI∞« «cN∞ UI∂© sN¢dL∞«
sur les biens grevés par préférence à tous qØ vK´ qOCH∑∞U° WKI∏L∞« ‰«u±_«
autres privilèges, à l’exception : :wK¥ U± ¡UM∏∑ßU° Èdî_« ‹«“UO∑±ô«
93
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 159

1°) du privilège du trésor; ,WM¥eª∞« “UO∑±« -1

2°) du privilège des frais de justice; ,WOzUCI∞« n¥¸UBL∞« “UO∑±« -2

3°) du privilège des frais faits pour la oHM¢ w∑∞« n¥¸UBL∞« UO∑±« - 3
conservation de la chose; ,¡wA∞« vK´ WE≠U∫LK∞

4°) du privilège accordé aux salariés »U∫Å_ ÕuMLL∞« “UO∑±ô« - 4


par les textes en vigueur. ͸Uπ∞« ’uBM∞« V§uL° ¸u§_«
.qLF∞« UN°

Il s’exerce notamment, à l’encontre de qØ b{ UÅuBî “UO∑±ô« o• ”¸UL¥


tout créancier hypothécaire et par pré- vK´ qOCH∑∞U° ”¸UL¥Ë sN¢d± sz«œ
férence au privilège du vendeur du Íc∞« ͸Uπ∑∞« q∫L∞« lzU° UO∑±«
fonds de commerce à l’exploitation qI∏L∞« ‰UL∞« t∞öG∑ßô hBª¥
duquel est affecté le bien grevé ainsi UC¥√ ”¸UL¥ ULØ “UO∑±ôU°
qu’au privilège du créancier nan- sN¢dL∞« sz«b∞« vK´ qOCH∑∞U°
tissement l’ensemble dudit fonds. ͸Uπ∑∞« q∫L∞« ŸuLπL° œËeL∞«Ë
.¸uØcL∞«

Toutefois pour que son privilège soit ÃUπ∑•ô« sJL¥ wJ∞ t≤√ dO¨
opposable au créancier hypothécaire, lzU°Ë sN¢dL∞« sz«b∞« q∂Æ “UO∑±ôU°
au vendeur du fonds de commerce et sN¢dL∞« sz«b∞«Ë ͸Uπ∑∞« q∫L∞«
au créancier nanti sur l’ensemble dudit ͸Uπ∑∞« q∫L∞« ŸuLπ± vK´
fonds, préalablement inscrits, le béné- t≤S≠ ,UI∂º± s¥bOIL∞«Ë ¸uØcL∞«
ficiaire du nantissement conclu en Í“UO∫∞« s≥d∞U° lH∑ML∞« vK´ Vπ¥
application du présent code doit signi- mK∂¥ Ê√ Êu≤UI∞« «cN∞ UI∂© Âd∂L∞«
fier aux dits créanciers, par acte wzUCÆ dO¨ bI´ WDß«u° sOMz«b∞«
extrajudiciaire, une copie de l’acte s≥dK∞ X∂∏L∞« bIF∞« s± Wªº≤
constatant le nantissement. Cette .Í“UO∫∞«
signification doit, à peine de nullité, X∫¢ mOK∂∑∞« «c≥ r∑¥ Ê√ Vπ¥Ë
être faite dans les deux mois de la s± s¥dN® ‰öî ÊöD∂∞« WKzU©
94
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 162

conclusion de nantissement. .Í“UO∫∞« s≥d∞« bI´ «d°≈

Art. 160– Sous réserve des déro- sz«b∞« “UO∑±« lCª¥ :160 …œUL∞«
gations prévues par le présent code, le ‹«¡UM∏∑ßô« …U´«d± l± ,sN¢dL∞«
privilège du créancier nanti est régi ÂUJ•_ ,Êu≤UI∞« «c≥ w≠ …¸dIL∞«
par les dispositions du chapitre III lO∂∞U° oKF∑L∞« Y∞U∏∞« qBH∞«
relatif à la vente et au nantissement W¥¸Uπ∑∞« ‹ö∫LK∞ Í“UO∫∞« s≥d∞«Ë
des fonds de commerce en ce qui ‚uI•Ë bOI∞« ‹«¡«d§≈ hª¥ ULO≠
concerne les formalités d’inscription, q∫L∞« ‰UI∑≤« W∞U• w≠ sOMz«b∞«
les droits des créanciers en cas de ¸UIF∞« d§R± ‚uI•Ë ͸Uπ∑∞«
déplacement du fonds, les droits du …¸uØcL∞« ‹«“UO∑±ô« dOND¢Ë
bailleur de l’immeuble, la purge des- .W{¸UFL∞« l≠¸ ‹«¡«d§≈Ë
dits privilèges et les formalités de
mainlevée.

Art. 161– L’inscription conserve le “UO∑±ô« kH∫¥ bOI∞« :161 …œUL∞«


privilège pendant cinq années à comp- a¥¸U¢ s± ¡«b∑°« ‹«uMß fLî …bL∞
ter de sa régularisation définitive. .wzUNM∞« tD∂{

Elle cesse d’avoir effet si elle n’a pas œb∫¥ r∞ «–≈ bOI∞« «c≥ d£√ wN∑M¥Ë
été renouvelée avant l’expiration du .Áö´√ …¸uØcL∞« WKNL∞« ¡UCI≤« q∂Æ
délai ci-dessus; elle peut être renouve- .sO¢d± Áb¥bπ¢ sJL¥Ë
lée deux fois.

Art. 162– L’état des inscriptions exis- ÊUO° sLC∑¥ Ê√ Vπ¥ :162 …œUL∞«
tantes délivré en application de l’ar- UI∂© rKºL∞«Ë …œu§uL∞« œuOI∞«
ticle 107, doit comprendre les inscrip- …cª∑L∞« œuOI∞« ,107 …œULK∞
tions prises en vertu du présent code. Ê√ sJL¥ ULØ .Êu≤UI∞« «c≥ vC∑IL°
Il peut être également délivré au jI≠ X∂∏¥ t∂KD¥ sL∞ ÊUO° rKº¥
requérant, sur sa demande, un état …cª∑± œuOÆ œu§Ë Âb´ Ë√ œu§Ë
attestant seulement qu’il existe ou ‰«u±_« w≠ Êu≤UI∞« «c≥ vC∑IL°
qu’il n’existe pas sur les biens dési- s± ‰Ë_« »U∂∞« w≠ WÅUîË ,WMOFL∞«
95
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 163

gnés, des inscriptions prises en vertu s≥¸Ë lO∂° oKF∑L∞« w≤U∏∞« »U∑J∞«
du présent code et notamment du titre UNM≥¸Ë W¥¸Uπ∑∞« ‹ö∫L∞«
I du livre II relatif à la vente et au .Í“UO∫∞«
nantissement des fonds de commerce.

Art. 163– La notification faite confor- UI∂© r∑¥ Íc∞« mOK∂∑∞« Ê≈ :163 …œUL∞«
mément à l’article 130 relatif à la ‹ö∫L∞« lO∂° WIKF∑L∞« 130 …œULK∞
vente et au nantissement des fonds de Í“UO∫∞« UNM≥¸Ë W¥¸Uπ∑∞«
commerce, de poursuites engagées en v∞≈ ‰uÅuK∞ …cª∑L∞« ‹«¡«d§ù«Ë
vue de parvenir à la réalisation forcée q∫L∞« dÅUM´ iF∂∞ Íd∂π∞« lO∂∞«
de certains éléments du fonds auquel t∞ WF°U¢ ‰«u±_« ÊuJ¢ Íc∞« ͸Uπ∑∞«
appartiennent les biens grevés du “UO∑±« Ë√ ,lzU∂∞« “UO∑±U° WKI∏L∞«Ë
privilège du vendeur ou du privilège «c≥ vC∑IL° Í“UO∫∞« s≥d∞«
de nantissement en vertu du présent ÁcN° WM±RL∞« Êu¥b∞« qFπ¥ ,Êu≤UI∞«
code, rend exigibles les créances .¡«œ_« WI∫∑º± ‹«“UO∑±ô«
garanties par ces privilèges.

Art. 164– En cas de non-paiement à lH∑ML∞« sz«bK∞ “uπ¥ :164 …œUL∞«


l’échéance, le créancier bénéficiaire «cN∞ UI≠Ë Ÿu{uL∞« “UO∑±ôU°
du privilège établi par le présent code, ,l≠b∞« r∑¥ r∞Ë q§_« q• «–≈ ,Êu≤UI∞«
peut poursuivre la réalisation du bien UI∂© qI∏L∞« ‰UL∞« lO∂° V∞UD¥ Ê√
qui en est grevé selon la procédure oKF∑¥ ULO≠ tOK´ ’uBML∞« ¡«d§û∞
prévue en matière de réalisation du n™uL∞« sOOF¢ r∑¥Ë .s≥d∞« lO∂°
gage. L’officier public chargé de la vK´ ¡UM° ,lO∂∞U° nKJL∞« w±uLF∞«
vente est désigné, à sa requête, par le .WLJ∫L∞« fOz¸ s± ,t∂K©
président du tribunal.

Le créancier doit, préalablement à la w≠ ¡b∂∞« q∂Æ sz«b∞« vK´ Vπ¥Ë


vente, se conformer aux dispositions 130 …œUL∞« ÂUJ•Q° Âe∑K¥ Ê√ lO∂∞«
de l’article 130 relatif à la vente et au W¥¸Uπ∑∞« ‹ö∫L∞« lO∂° WIKF∑L∞«
nantissement des fonds de commerce. .Í“UO∫∞« UNM≥¸Ë

96
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 166

Le créancier nanti aura la faculté w≠ o∫∞« sN¢dL∞« sz«bK∞ sJL¥Ë


d’exercer la surenchère du dixième ’uBML∞« dAF∞« …b¥«e± W߸UL±
prévue à l’article 133 relatif à la vente lO∂° WIKF∑L∞«Ë 133 …œUL∞« w≠ UNOK´
et au nantissement des fonds de com- UNM≥¸Ë W¥¸Uπ∑∞« ‹ö∫L∞«
merce. .Í“UO∫∞«

Art. 165– Les biens grevés en vertu WKI∏L∞« ‰«u±_« ÊuJ¢ :165 …œUL∞«
du présent code, dont la vente est ÊuJ¥ w∑∞«Ë Êu≤UI∞« «c≥ vK´ ¡UM°
poursuivie avec d’autres éléments du Èdî√ dÅUM´ l± UF°U∑± lO∂∞« UNO≠
fonds, sont l’objet d’une mise à prix sL£ Ÿu{u± ͸Uπ∑∞« q∫LK∞
distincte si le cahier des charges obli- «–≈ eOL∑± dFß Ë√ eOL∑± wßUß√
ge l’adjudicataire à les prendre à dire vK´ V§u¥ ◊ËdA∞« d∑≠œ ÊUØ
d’expert. t° cîQ¥ Ë√ œ«eL∞« tOK´ wß«d∞«
.dO∂ª∞« Í√¸ Vº•

Dans tous les cas, les sommes pro- m∞U∂L∞« ‰«u•_« lOL§ w≠ hBª¢Ë
venant de la vente de ces biens sont, q∂ÆË ‰«u±_« Ác≥ lO° s± WKB∫L∞«
avant toute distribution, attribuées aux s¥bOH∑ºLK∞ l¥“u¢ Í√ ¡«d§≈
bénéficiaires des inscriptions à wKÅ_« rNM¥œ œËb• w≠ s¥bOIL∞«
concurrence du montant de leur créan- w≠ l°«u∑∞«Ë ‹UIHM∞U° kH∑∫¥Ë
ce en principal, frais et accessoires .…¸uØcL∞« œuOI∞«
conservés par lesdites inscriptions.

La quittance délivrée par le créancier s± rKºL∞« ‰UB¥ù« lCª¥ ôË


bénéficiaire du privilège n’est soumise ô≈ “UO∑±ô« s± bOH∑ºL∞« sz«b∞«
qu’au droit fixe. .X°U∏∞« rßdK∞

Art. 166– Si l’acquéreur n’a pas la WHÅ Íd∑ALK∞ sJ¢ r∞ «–≈ :166 …œUL∞«
qualité de commerçant, le nantis- lCª¥ Í“UO∫∞« s≥d∞« ÊS≠ ,d§U∑∞«
sement est soumis aux dispositions 151 s± œ«uL∞« ÂUJ•_ W∞U∫∞« Ác≥ w≠
des articles 151 à 159, 161 et 162 ci- dØc∞« WI°Uº∞« 162Ë 161Ë 159 v∞≈
dessus et celles du présent article. r∑¥Ë .…œUL∞« Ác≥ ÂUJ•√ vK´ …œU¥“
97
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 166

L’inscription prévue à l’article 153 du 153 …œUL∞« w≠ tOK´ ’uBML∞« bOI∞«


présent code est alors prise au Centre wM©u∞« eØdL∞« w≠ Êu≤UI∞« «c≥ s±
National du Registre de Commerce. …dz«œ w≠ rOI¥ Íc∞« ͸Uπ∑∞« qπºK∞
qI∏L∞« ‰UL∞« Íd∑A± tÅUB∑î«
.s¥b∞U°

À défaut de payement à l’échéance, le s± bOH∑ºL∞« sz«bK∞ “uπ¥Ë


créancier bénéficiaire du privilège éta- «c≥ vC∑IL° X°U∏∞« “UO∑±ô«
bli par le présent code, peut faire pro- w≠ l≠b∞« Âb´ bM´ ,Êu≤UI∞«
céder à la vente publique du bien wMKF∞« lO∂∞U° ÂuI¥ Ê√ ‚UI∫∑ßô«
grevé selon la procédure prévue en ¡«d§û∞ UI∂© qI∏L∞« ‰ULK∞
matière de réalisation du gage. .s≥d∞« lO° …œU± w≠ tOK´ ’uBML∞«

Les inscriptions sont rayées soit du s± bOH∑ºL∞« sz«bK∞ “uπ¥Ë


consentement des parties intéressées, «c≥ vC∑IL° X°U∏∞« “UO∑±ô«
soit en vertu d’un jugement passé en ¡wA∞« …uÆ vK´ “U• rJ• vC∑IL°
force de chose jugée. .tO≠ wCIL∞«

À défaut de jugement, la radiation VDA∞« ÊS≠ ,rJ∫∞« ¸ËbÅ Âb´ bM´


totale ou partielle ne peut être opérée t° ÂuI¥ Ê√ “uπ¥ ô wzeπ∞« Ë√ wKJ∞«
par le préposé du Registre de bM´ ô≈ ͸Uπ∑∞« qπº∞« ͸u±Q±
Commerce que sur le dépôt d’un acte s± rKº± wL߸ WI≠«u± bMß Ÿ«b¥≈
authentique de consentement donné .sz«b∞«
par le créancier.

La radiation peut également être WLJ∫L∞« fOz¸ d±Q¥ Ê√ “uπ¥Ë


ordonnée par le président du tribunal lI¥ r∞Ë t∞uFH± jIß «–≈ VDA∞U°
si elle est périmée et non renouvelée. .Áb¥bπ¢

Lorsque la radiation non consentie par r∞ WOKÅ√ Èu´b° VDA∞« VK© «–≈Ë
le créancier est demandée par voie l≠d¢ Èu´b∞« ÊS≠ sz«b∞« ¡U{¸ qM¢
d’action principale, cette action est w∑∞« WLJ∫L∞« ÂU±√ W∞U∫∞« Ác≥ w≠
98
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 168

portée devant le tribunal du lieu où .cOHM∑∞« UN¢dz«b° lÆË


l’inscription a été prise.

La radiation est opérée au moyen ͸Uπ∑∞« qπº∞« ͸u±Q± ÂuI¥


d’une mention faite par le préposé du g±U≥ vK´ VDA∞« v∞≈ dO®Q∑∞U°
Registre de Commerce en marge de .bOI∞«
l’inscription.

Il en est délivré certificat aux parties s± UN°∞D¥ sL∞ ,p∞c° …œUN® rKº¢Ë
qui le demandent. .·«d©_«

Art. 167– Est puni des peines prévues ‹ U ° u I F ∞ « o ∂ D ¢ : 167 …œUL∞«


à l’article 376 du code pénal, tout s± 376 …œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
acquéreur ou détenteur de biens nantis Ë√ d∑A± qØ vK´ ‹U°uIF∞« Êu≤UÆ
en application du présent code, qui les ,U¥“UO• W≤u≥dL∞« ‰«u±ú∞ ezU• qØ
détruit ou tente de les détruire, les UN≠ö¢≈ vK´ ÂbI¥ ,Êu≤UI∞« «cN∞ UI≠Ë
détourne ou tente de les détourner ou Ë√ UNºK∑ª¥ Ë√ UN≠ö¢≈ W∞ËU∫± Ë√
enfin les altère ou tente de les altérer Ë√ U≥bºH¥ Ë√ UNßö∑î« ‰ËU∫¥
d’une manière quelconque en vue de X≤UØ WI¥d© ÍQ° U≥œUº≠≈ ‰ËU∫¥
faire échec aux droits du créancier. .sz«b∞« ‚uI• qODF¢ ÷dG°

Est puni des mêmes peines, l’auteur de s± qØ vK´ ‹U°uIF∞« fH≤ o∂D¢Ë
toute manœuvre frauduleuse destinée v∞≈ ·bN¢ gGK∞ W∞ËU∫± ÍQ° ÂuI¥
à priver le créancier de son privilège “UO∑±ô« w≠ tI• s± sz«b∞« ÊU±d•
sur les biens nantis ou à le diminuer. s¥b∞U° WKI∏L∞« ‰«u±_« vK´ t∞ Íc∞«
.tBOIM¢ v∞≈ Ë√

Art. 168– Ne sont pas soumis à l’ap- «c≥ ÂUJ•_ lCª¢ ô :168 …œUL∞«
plication du présent chapitre les véhi- dî«u∂∞«Ë ‹«¸UOº∞« :qBH∞«
cules, les navires et les aéronefs. .W¥uπ∞« ‹U∂ØdL∞«Ë

99
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 169

TITRE II w≤U∏∞« »U∂∞«


Des baux commerciaux W¥¸Uπ∑∞« ‹«¸Uπ¥ù«

Chapitre I ‰Ë_« qBH∞«


Du champ d’application oO∂D∑∞« ‰Uπ±
Modifié
Art. 169– Les dispositions qui suivent WO∞U∑∞« ÂUJ•_« o∂D¢ :169 …œUL∞«
s’appliquent aux baux des immeubles ‹ö∫L∞« Ë√ ‹«¸ULF∞« ¸Uπ¥≈ vK´
ou locaux dans lesquels un fonds est ¡«uß Í¸Uπ¢ q∫± UNO≠ qG∑º¥ w∑∞«
exploité, que ce fonds appartienne à Ë√ d§U∑∞ UØuKL± dOî_« «c≥ ÊUØ
un commerçant, à un industriel ou à un w≠ U≤u≤UÆ bOI± w≠d• w´UMB∞
artisan régulièrement inscrit au rzUÆ dO¨ Ë√ rzUÆ .͸Uπ∑∞« qπº∞«
registre de commerce accomplissant : ULOß ôË W¥¸Uπ¢ ‰UL´Q°
ou non des actes de commerce, et en
outre :

1°) aux baux de locaux ou d’im- ‹«¸ULF∞« Ë√ ‹ö∫L∞« ¸Uπ¥≈ - 1


meubles accessoires à l’exploitation ͸Uπ¢ q∫± ‰öG∑ßU° WI∫KL∞«
d’un fonds de commerce quand leur U¥¸Ëd{ UN∞ULF∑ß« ÊuJ¥ U±bM´
utilisation est nécessaire à l’exploita- UN∑OJK±Ë ͸Uπ∑∞« q∫L∞« ‰öG∑ßô
tion du fonds et qu’ils appartiennent w∑∞« …¸ULF∞« Ë√ q∫L∞« p∞UL∞ WF°U¢
au propriétaire du local ou de l’im- Vπ¥Ë WOºOzd∞« WºßRL∞« UN° b§u¢
meuble où est situé l’établissement ÊuJ¢ Ê√ sOJ∞UL∞« œbF¢ W∞U• w≠
principal. En cas de pluralité de pro- vK´ ‹d§√ bÆ WI∫KL∞« ‹ö∫L∞«
priétaires, les locaux accessoires bBI° d§RL∞« s± lLº±Ë È√d±
devront avoir été loués au vu et au su ,„d∑AL∞« ‰ULF∑ßô«
du bailleur en vue de l’utilisation
conjointe;

2°) aux baux des terrains nus sur les- w∑∞« W¥¸UF∞« w{«¸_« ¸Uπ¥≈ - 2
quels ont été édifiées soit avant soit ¸Uπ¥ù« bF° Ë√ q∂Æ UNOK´ ‹bO®
après le bail des constructions à usage Ë√ ͸Uπ∑∞« ‰ULF∑ßö∞ …bF± ‹U¥UM°
100
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 169

commercial, industriel ou artisanal, à Ê√ ◊dA° w≠d∫∞« Ë√ w´UMB∞«


condition que ces constructions aient Ë√ ‹bO® bÆ ‹U¥UM∂∞« Ác≥ ÊuJ¢
été élevées ou exploitées avec le .W∫¥dB∞« p∞UL∞« WI≠«uL° XKG∑ß«
consentement exprès du propriétaire.

1990-05-20 ¸«dÆ )Ÿ ’ ( Ë )‰ Ÿ( sO° 66644 rƸ WOCÆ -


: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
,͸Uπ∑∞« q∫L∞« ‰öG∑ßù W¥¸ËdC∞« ‹ö∫L∞« ¸Uπ¥≈ Ê√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
ÊS≠ r£ s±Ë ,W¥¸Uπ∑∞« ‹ö∫L∞« ¸Uπ¥ù w≤u≤UI∞« ÂUEM∞« fHM∞ lCª¥
.Êu≤UIK∞ UÆdî bF¥ p∞– ·öª° ¡UCI∞«
ÊUØ ¡öîùU° tO∂M∑∞« tO§u¢ Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ X°U∏∞« s± ÊUØ UL∞Ë
«c≥ W∫B° rNzUCI° ·UMµ∑ßù« …UCÆ ÊS≠ ͸Uπ∑∞« q∫L∞« ÊËœ WI∫KLK∞
.Êu≤UI∞« «uÆdîË Í¸Uπ∑∞« q∫L∞« …b•Ë √b∂± «uH∞Uî bÆ Êu≤uJ¥ tO∂M∑∞«
.tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« iI≤ V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë

,͸Uπ∑∞« ¡UCI∞« ,dL´ U®U° ÍbL• 1990-05-20 ¸«dÆ 66644 rƸ WOCÆ -
44 ’ ,dz«eπ∞« ,l¥“u∑∞«Ë dAMK∞ ÂuKF∞« ¸«œ ,2000
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
͸Uπ∑∞« q∫L∞« ‰öG∑ßô W¥¸ËdC∞« ‹ö∫L∞« ¸Uπ¥≈ Ê√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
.W¥¸Uπ∑∞« ‹ö∫L∞« ¸Uπ¥ù w≤u≤UI∞« ÂUEM∞« fHM∞ lCª¥
WIAK∞ ÊUØ ¡öîùU° tO∂M∑∞« tO§u¢ Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ X°U∏∞« s± ÊUØ UL∞Ë
·UMµ∑ßù« …UCÆ ÊS≠ ,͸Uπ∑∞« q∫L∞« ÊËœ ͸Uπ∑∞« q∫L∞U° WI∫KL∞«
͸Uπ∑∞« q∫L∞« …b•Ë √b∂± «uH∞Uî bÆ Êu≤uJ¥ tO∂M∑∞« «c≥ W∫B° rNzUCI°
.Êu≤UI∞« «uÆdîË

,͸Uπ∑∞« ¡UCI∞« ,dL´ U®U° ÍbL• 1993-06-07 ¸«dÆ 102052 rƸ WOCÆ -
44’ ,dz«eπ∞« ,l¥“u∑∞«Ë dAMK∞ ÂuKF∞« ¸«œ ,2000
:UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ
d¥dI¢ Ê√ sO∂∑¥ U±bM´ WOºOzd∞« WºßRL∞U° UI∫K± ͸Uπ∑∞« q∫L∞« d∂∑F¥
v∞« WOKÅ_« W¥¸Uπ∑∞« …b´UI∞« ‰öG∑ß« ÷dF¥ Ê√ t≤Q® s± d§Q∑ºL∞« ¡öî≈
.dDª∞«

101
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 170

Art. 170– Les présentes dispositions p∞cØ ÂUJ•_« Ác≥ o∂D¢ :170 …œUL∞«
s’appliquent : :vK´
Modifié

1°) aux baux consentis aux communes ‹U¥bK∂K∞ W•uMLL∞« ‹«¸Uπ¥ô« -1


pour des immeubles ou des locaux ‹ö∫L∞« Ë√ ‹«¸ULFK∞ W∂ºM∞U°
affectés, soit au moment de la loca- dOOº¢ `∞UBL∞ WBBªL∞«
tion, soit ultérieurement et avec le Ë√ ¸Uπ¥ù« bM´ U±≈ ÍbK∂∞« ‰öG∑ßô
consentement exprès ou tacite du pro- Ë√ W∫¥dB∞« WI≠«uL∞U°Ë ,ÁbF°
priétaire, à des services exploités en .p∞UL∞« s± WOMLC∞«
régie;

2°) aux baux d’immeubles ou de ‹ö∫L∞« Ë√ ‹«¸ULF∞« ¸Uπ¥≈ - 2


locaux principaux ou accessoires, W¥¸ËdC∞«Ë WI∫KL∞« Ë√ WOºOzd∞«
nécessaires à la poursuite de l’activité ‹UºßRL∞« ◊UA≤ WKÅ«uL∞
des entreprises socialistes à caractère ÍœUB∑Æô« l°UD∞« ‹«– WOØ«d∑®ô«
économique, dans les limites définies w∑∞« WLE≤_«Ë sO≤«uI∞« œËb• w≠
par les lois et règlements qui les régis- «cN∞ ÊuJ¥ ô√ WD¥d® U≥œuº¢
sent et à condition que ces baux ne pKL∞« vK´ dO£Q¢ Í√ ¸Uπ¥ù«
comportent aucune emprise sur le do- ,w±uLF∞«
maine public.

3°) sous réserve des dispositions des l± UC¥√ ÂUJ•_« Ác≥ o∂D¢ ULØ -3
articles 185 et 186 ci-après, aux baux 186Ë 185 sO¢œUL∞« ÂUJ•√ …U´«d±
des locaux ou immeubles appartenant Ë√ ‹ö∫L∞« ¸Uπ¥≈ vK´ sO∑O∞U∑∞«
à l’État, aux wilayas, aux communes Ë√ W∞ËbK∞ WØuKLL∞« ‹«¸ULF∞«
et aux établissements publics, dans le ‹UºßRL∞« Ë√ ‹U¥bK∂∞« Ë√ ‹U¥ôu∞«
cas où ces locaux ou immeubles satis- Ác≥ X≤UØ «–≈ U± W∞U• w≠ WO±uLF∞«
font aux dispositions de l’article 169 VOπ∑º¢ ‹«¸ULF∞« Ë√ ‹ö∫L∞«
ci-dessus ou aux alinéas 1° et 2° du sO¢dIHK∞Ë Áö´√ 169 …œUL∞« ÂUJ•_
présent article. .…œUL∞« Ác≥ s± WO≤U∏∞«Ë v∞Ë_«

Toutefois, les présentes dispositions vK´ o∂D¢ ô ÂUJ•_« Ác≥ Ê√ dO¨


102
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 172

ne sont pas applicables aux autorisa- s± W•uMLL∞« W∑ÆRL∞« qLF∞« hî¸


tions d’occupation précaire accordées UN°Uº∑Ø« o∂ß …¸ULF∞ …¸«œù« q∂Æ
par l’administration sur un immeuble WFHMLK∞ `¥dB¢ d£≈ vK´ UN≠d© s±
acquis par elle à la suite d’une décla- .WO±uLF∞«
ration d’utilité publique.

Art. 171– Les présentes dispositions vK´ ÂUJ•_« Ác≥ o∂D¢ ô :171 …œUL∞«
ne sont pas applicables aux baux X≤UØ «–≈ ô≈ W¥¸UJ∑•ô« ‹«¸Uπ¥ù«
emphytéotiques sauf en ce qui concer- .¸Uπ¥ù« ‰b° w≠ dEM∞« …œU´≈ hª¢
ne la révision du loyer. Toutefois, elles ‰«u•_« w≠ o∂D¢ UN≤√ dO¨
s’appliquent, dans les cas prévus aux 169 sO¢œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
articles 169 et 170 ci-dessus, aux baux W±d∂L∞« ‹«¸Uπ¥ù« vK´ ,Áö´√ 170Ë
passés par les emphytéotes, sous réser- b±_« q¥uD∞« ¸Uπ¥ù« o¥d© s´
ve que la durée du renouvellement b¥bπ∑∞« …b± ÍœR¢ ô√ ◊dA°
consenti à leurs sous-locataires n’ait s©U∂∞« s± s¥d§Q∑ºLK∞ W•uMLL∞«
pas pour effet de prolonger l’occupa- bF° U± v∞≈ sØU±_« qG® b¥bL¢ v∞≈
tion des lieux au-delà de la date d’ex- .b±_« q¥uD∞« ¸Uπ¥ù« ¡UN∑≤« a¥¸U¢
piration du bail emphytéotique.

Chapitre II w≤U∏∞« qBH∞«


Du renouvellement du bail ¸Uπ¥ô« b¥bπ¢ w≠

Art. 172– Le droit au renouvellement o∫° pºL∑∞« “uπ¥ ô :172 …œUL∞«


ne peut être invoqué que par les loca- s¥d§Q∑ºL∞« ·d© s± ô≈ b¥bπ∑∞«
taires, leurs cessionnaires ou ayants ‚uI∫∞« ÍË– Ë√ rNO∞≈ ‰u∫L∞« Ë√
droit qui justifient qu’ils exploitent un ÊuKG∑º¥ rN≤Q° Êu∑∂∏¥ s¥c∞«
fonds de commerce personnellement rNOF°U¢ WDß«u° Ë√ rNºH≤Q° «dπ∑±
ou par l’intermédiaire de leurs prépo- UI≠Ë sO∑F°U∑∑± sO∑Mß cM± U±≈
sés, soit depuis deux années consécuti- WO∞U∑∑± d∏Ø√ Ë√ b•«Ë ¸Uπ¥ù
ves en vertu d’un ou plusieurs baux .WO°U∑Ø Ë√ X≤UØ WO≥UH®
écrits successifs, soit depuis quatre
années consécutives en vertu d’un ou
103
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 172

plusieurs baux successifs verbaux ou


écrits.

Toutefois, le preneur qui justifie d’un X∂∏¥ Íc∞« d§Q∑ºLK∞ “uπ¥ t≤√ dO¨
motif légitime, ou qui a loué son fonds Ádπ∑± d§√ Íc∞« Ë√ ŸËdA± V∂º°
dans les conditions prescrites par les w≠ UNOK´ ’uBML∞« ◊ËdA∞« sL{
dispositions légales relatives aux loca- ¸Uπ¥S° ,WIKF∑L∞« WO≤u≤UI∞« ÂUJ•_«
tions gérances, peut se prévaloir de la pºL∑¥ Ê√ t∞ “uπ¥ t≤S≠ dOOº∑∞«
simple jouissance. .‰öG∑ßôU°

En cas de cession de fonds, le ces- t≤S≠ dπ∑L∞« s´ ‰“UM∑∞« W∞U• w≠Ë


sionnaire peut se prévaloir des droits pºL∑¥ Ê√ tO∞≈ ‰u∫LK∞ “uπ¥
acquis par le cédant pour compléter, si q∂Æ s± W∂º∑JL∞« ‚uI∫∞U°
besoin est, la durée de l’exploitation ‰öG∑ßô« …b± ÂUL¢ù ‰“UM∑L∞«
personnelle prévue à l’alinéa précé- ’uBML∞«Ë ¡UC∑Æô« bM´ wBªA∞«
dent. .WI°Uº∞« …dIH∞« w≠ tOK´

Cette durée a pour terme la date d’ex- bI´ ¡UN∑≤U° …bL∞« Ác≥ wN∑M¢Ë
piration du contrat de bail ou, le cas a¥¸U∑° ¡UC∑Æô« bM´ Ë√ ¸Uπ¥ù«
échéant, de sa reconduction telle tOK´ ’uBM± u≥ UL∂º• Áb¥bº¢
qu’elle est prévue à l’article 173 ci- ,WO∞U∑∞« 173 …œUL∞« w≠
dessous, cette dernière date étant soit U±≈ dOî_« a¥¸U∑∞« «c≥ d∂∑F¥Ë
la date pour laquelle le congé a été tO∂M∑∞« tO≠ r¢ Íc∞« a¥¸U∑∞« W°U∏L°
donné, soit, si une demande de renou- Íc∞« ·u∞QL∞« q§_« U±≈Ë ¡öîùU°
vellement a été faite, le terme d’usage VK© ŸuÆË W∞U• w≠ VKD∞« «c≥ wK¥
qui suivra cette demande. .b¥bπ¢

104
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 172

)‚ Ÿ(Ë ) »(sO° 171664 rƸ WOCÆ -


1998-09-22 ¸«dÆ -

: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -


͸Uπ∑∞« q∫L∞« s± œdD∞U° d±_«Ë WO∞UπF∑ß≈ WHB° qBH∞« …UCIK∞ “uπ¥ ô
◊d∑A¢ w∑∞« ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s± 173Ë 172 sO¢œULK∞ UH∞Uª± «c≥ Ê_
.wÆUI∫∑ß≈ i¥uF¢ ÷d´Ë ¡öîùU° tO∂M∑∞« tO§u¢

69Ë 68 ,67 ,66 ’ ,56 œb´ ,1999 WMß ‚ Ê 1990-10-21 ¸«dÆ 68121 rƸ WOCÆ -

: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -


¸Uπ¥ù« bI´ «d°≈ eOπ¥ ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« Ê√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s± ÊUØ v∑±
◊d® d≠«u¢ ÂbF∞ ¸Uπ¥ù« bI´ qD°√ Íc∞« ¸«dI∞« ÊS≠ r£ s±Ë wNHA∞«
Êu≤UI∞« oO∂D¢ w≠ TDî tO≠ WOLßd∞«

) ¸ (Ë ) ⁄( sO° 158076 rƸ WOCÆ -


138Ë 137 ,136 ,135 ’ ,2 œb´ ,1997 WMß ‚. 1997-12-16 ¸«dÆ -

: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -


«–≈ ¸Uπ¥ù« b¥bπ¢ o∫° pºL∑¥ Ê√ d§Q∑ºLK∞ “uπ¥ t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
Ë√ wNHA∞« bIF∞« w≠ ‹«uMß 4 cM± U±≈ ͸Uπ∑∞« q∫L∞« qLF∑º¥ t≤√ X∂£
.wLßd∞« bIF∞« w≠ sO∑Mß

WOI•Q° «uH∑Ø«Ë bIF∞« …b± «uAÆUM¥ r∞ UL∞ Ÿu{uL∞« …UCÆ ÊS≠ s±Ë
w≠ ¸uBI∞U° »uA± r≥¸«dÆ ÊS≠ ,i¥uF∑∞«Ë b¥bπ∑∞« w≠ d§Q∑ºL∞«
.iIM∞« V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë .VO∂º∑∞«

105
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 172

)œ o¥d≠ (Ë )Ÿ »( sO°54288 rƸ WOCÆ -


1989-02-19 ¸«dÆ -

: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -


qÅ«Ë d§Q∑ºL∞« ÊuJ¥ Ê√ UNIO∂D∑∞ V§u¢ .‹.‚ 172 …œUL∞« X≤UØ v∑±
bIF° UNHOÆu∑° Á¸«c≤≈ bF°Ë dN® s± d∏Ø_ U≥b¥bπ¢ Ë√ WH∞UªL∞« »UJ¢¸«
X∫¢ …dIH∞« Ác≥ ÊuLC± dØ–Ë tO∞≈ bM∑ºL∞« V∂º∞« ÊUO° l± wzUCÆ dO¨
.Êu≤UIK∞ UH∞Uª± bF¥ √b∂L∞« «c≥ n∞Uª¥ UL° ¡UCI∞« ÊS≠ ,ÊöD∂∞« WKzU©

Íbπ∞« V∂º∞« X∂∏¥ r∞ d§RL∞« Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ X°U∏∞« s± ÊUØ UL∞Ë


«uCÆ s¥c∞« Ÿu{uL∞« …UCÆ ÊS≠ .‹.‚ 177 …œUL∞« h≤ Vº• ŸËdAL∞«Ë
.Êu≤UI∞« «uH∞Uî bÆ Êu≤uJ¥ ¸«c≤ù« W∫B°

tCI≤ V§u∑º¥ rOKß t§u∞« «c≥ w≠ ¸«dI∞« vK´ wFM∞« ÊS≠ p∞– ÊUØ v∑±Ë

Art. 173– Les baux de locaux soumis ‹ö∫L∞« ¸Uπ¥≈ wN∑M¥ ô :173 …œUL∞«
aux présentes dispositions ne cessent tO∂M¢ d£Q° ô≈ ÂUJ•_« ÁcN° WÅUª∞«
que par l’effet d’un congé suivant les ‹«œUF∞« tOK´ ‹d§ UL∂º• ¡öîùU°
usages locaux et au moins six mois à q∂Æ dN®√ W∑ß …b± w≠Ë WOK∫L∞«
l’avance. .qÆ_« vK´ q§_«

À défaut de congé, le bail fait par écrit ¡öîùU° tO∂M∑∞« Âb´ W∞U• w≠Ë
se poursuit par tacite reconduction au- W°U∑Ø bIFML∞« ¸Uπ¥ù« qÅ«u∑¥
delà du terme fixé par le contrat et q§_« bF° U± v∞≈ wMLC∞« b¥bL∑∞U°
sous les réserves prévues à l’alinéa ÂUJ•_« …U´«d± l± bIF∞« w≠ œb∫L∞«
précédent. …dIH∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
.WI°Uº∞«

Le bail dont la durée est subordonnée vK´ nÆ«u∞« ¸Uπ¥ù« …b± wN∑M¢ ô
à un événement dont la réalisation d§RLK∞ tIOI∫¢ `Lº¥ Íc∞«Ë ◊d®
106
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 173

autorise le bailleur à demander la rési- lÆ«Ë mOK∂∑° ô≈ aºH∞« VKD¥ ÊQ°


liation, ne cesse que par l’effet d’une q§_Ë q§_« q∂Æ dN®√ W∑ß q∂Æ
notification faite six mois à l’avance et Êö´ù« «c≥ dOA¥ Ê√ Vπ¥Ë ,·u∞Q±
pour un terme d’usage. Cette notifica- tOK´ ’uBML∞« ◊dA∞« oOI∫¢ v∞≈
tion doit mentionner la réalisation de .bIF∞« w≠
l’événement prévu au contrat.

S’agissant d’un bail comportant plu- q•«d± …b´ ¸Uπ¥ù« sLC∑¥ U±bM´Ë
sieurs périodes, si le bailleur dénonce ‰U§ü« w≠ ¡öîùU° tO∂M¢ Vπ¥ t≤S≠
le bail à l’expiration de l’une des v∞Ë_« …dIH∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
périodes, le congé doit être donné dans w≠ ¸Uπ¥ù« d§RL∞« aº≠ «–≈ ,Áö´√
les délais prévus à l’alinéa 1er ci-des- .q•«dL∞« Ác≥ Èb•≈ W¥UN≤
sus.

Le congé doit être donné par acte bIF° ¡öîùU° tO∂M∑∞« r∑¥ Ê√ Vπ¥Ë
extrajudiciaire. Il doit, à peine de nul- »U∂ß_« tO≠ sO∂¢ Ê√Ë wzUCÆ dO¨
lité, préciser les motifs pour lesquels il dØ– …œU´≈ l± t≥O§u¢ v∞≈ ‹œ√ w∑∞«
est donné et reproduire les termes de d∂∑´« ô≈Ë ,194 …œUL∞« ÊuLC±
l’article 194. .ö©U°

1997-12-16 ¸«dÆ )Ÿ »(Ë )tF± s±Ë Â( sO° 143630 rƸ WOCÆ -


: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ
mK∂¥ Ê√ ¸Uπ¥ù« bI´ ¡UN≤≈ b¥d¥ Íc∞« ͸Uπ¢ q∫L∞ d§R± qØ vK´ sOF∑¥
.dN®√ W∑ß WKN± t∫ML°Ë ͸Uπ∑∞« q∫L∞« ¡öîù d§Q∑ºLK∞ UNO∂M¢

)UNF± s±Ë – √ …œu∞uL∞«  WK±¸√(Ë )tF± s±Ë „(sO° 171705 rƸ WOCÆ -
72Ë 71 ,70 ’ ,56œb´ ,1999 WMß ‚.Ê 1998-09-22 ¸«dÆ
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
sJL¥ ô s¥d§RL∞U° ¸d{ Í√ V∂º¥ ô Íc∞« ͸Uπ∑∞« q∫L∞« ◊UA≤ dOOG¢ Ê≈
l≠¸ q∂Æ d§Q∑ºLK∞ ¡öîùU° UNO∂M¢ tO§u¢ V§Ë r£ s±Ë rOº§ QDî Á¸U∂∑´«
.͸Uπ∑∞« q∫L∞« ŸU§d∑ß« Èu´œ

107
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 173

)Ÿ (Ë )Ÿ ‚( sO° 147946 rƸ WOCÆ -


106Ë 105 ,104 ’ ,’Uî œb´ ,1999 WMß ‚. 1997-05-06 ¸«dÆ -
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
ô≈ ÂUJ•_« ÁcN° WÅUª∞« ‹ö∫L∞« ¸Uπ¥≈ wN∑M¥ ô t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
q∂Æ dN®√ W∑ß …b± w≠Ë ‹«œUF∞« tOK´ ‹d§ U± Vº• ¡öîùU° tO∂M¢ d£S°
.qÆ_« vK´ q§_«

s± d§RL∞« wHF¢ ô ¸Uπ¥ù« …b± b¥b∫¢ Ê√ -‰U∫∞« WOCÆ w≠- X∂£ UL∞Ë
t{dH¥ ¸Uπ¥ù« bI´ ¡UN∑≤≈ q∂Æ dN®√ W∑ß …bL∞ ¡öîùU° tO∂M∑∞« tO§u¢
.Êu≤UI∞«

tO§u¢ ”Uß√ vK´ ¸Uπ¥ù« WÆö´ ¡UN≤S° «uCÆ UL∞ Ÿu{uL∞« …UCÆ Ê≈Ë
bÆ Êu≤uJ¥ dN®√ W£ö∏° ¸Uπ¥ù« …b± ¡UN∑≤≈ q∂Æ ¡öîùU° UNO∂M¢ d§RL∞«
.Êu≤UI∞« oO∂D¢ «ËƒUß√
.tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« iI≤ V§u∑º¥ UL±

1999-07-13 ¸«dÆ 196681 rƸ WOCÆ -


: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
d§RL∞« «e∞S° «uCÆ UL∞ fKπL∞« …UCÆ Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ X∂£ UL∞
͸Uπ∑∞« t©UA≤ W∞Ë«e± s± tMOJL∑∞ d§Q∑ºLK∞ q∫L∞« `O¢UH± rOKº∑°
bI´ Ê√ «œ U± o∫∞« qÅQ° «uºL¥ r∞Ë Â.«.‚ 186 …œUL∞« «uÆdª¥ r∞ rN≤S≠
’uBML∞« ‹«¡«d§ù« ‰ULF∑ß« d§RL∞« ÊUJ±S° ÊUØË U¥¸Uß ‰«“ ô ¸Uπ¥ù«
tK∫± ŸU§d∑ßô ‹.‚ 177 …œUL∞« w≠ UNOK´

‚. 1996-03-26 ¸«dÆ )Á »(Ë)UNF± s±Ë » WK±¸√(sO° 140926 rƸ WOCÆ -


90Ë 98 ,97 ,96 ’ ,’Uî œb´ ,1999 WMß
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
d£S° ô≈ ÂUJ•_« ÁcN° WÅUª∞« ‹ö∫L∞« ¸Uπ¥≈ wN∑M¥ ô t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
q∂Æ dN®√ W∑ß …b± w≠Ë WOK∫L∞« ‹«œUF∞« tOK´ ‹d§ UL∂º• ¡öîùU° tO∂M¢

108
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 174

Ê√Ë wzUCÆ dO¨ bIF° ¡öîùU° tO∂M∑∞« r∑¥ Ê√ Vπ¥Ë ...qÆ_« vK´ q§_«
194 …œUL∞« ÊuLC± dØ– …œU´≈ l± tNO§u¢ v∞« ‹œ√ w∑∞« »U∂ß_« tO≠ sO∂¢
ö©U° d∂∑´« ô≈Ë

oK¨ ULN∞Ë√ sOM£« sO∂∂ß vK´ ¡ö•ùU° tO∂M∑∞« r≥b{ ÊuFDL∞« fß√ UL∞Ë
ULNO≤U£Ë ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s± 177 …œUL∞« ÂUJ•_ UÆdî ͸Uπ∑∞« q∫L∞«
ÊS≠ ,͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s± 176 …œUL∞« ÂUJ•_ UI≠Ë wÆUI∫∑ß« i¥uF¢ ÷d´
…b´UI∞« ¡öî≈ VKD∞ UF± ULNOK´ œUL∑´ù« sJL¥ôË sOCÆUM∑± sO∂∂º∞« s¥c≥
Ê√ ”Uß√ vK´ ¡öîùU° tO∂M∑∞« vK´ ·UMµ∑ßù« …UCÆ ‚œUÅ UL∞Ë ,W¥¸Uπ∑∞«
r∞Ë Ÿ«eM∞« Ÿu{u± q∫L∞« w≠ U¥¸Uπ¢ U©UA≤ «u߸UL¥ r∞ s¥d§Q∑ºL∞«
i¥uF∑∞« l≠b∞ s¥d§RL∞« œ«bF∑ß« hª¥ ULO≠ t∑∫Å «uAÆUM¥
UL± ÊöD∂∞U° »uA± ¡öîùU° tO∂M¢ vK´ czbM´ «uÆœUÅ rN≤S≠ ,wÆUI∫∑ßù«
.¸«dI∞« iI≤ V§u∑º¥

œb´ ,1999 WMß ‚. 1995-10-10 ¸«dÆ )Í ‰(Ë)√ »(sO° 137830 rƸ WOCÆ -
115Ë 114 ,113 ,112 ’ ,’Uî
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
t≤√ dO¨ ,¸Uπ¥ù« b¥bπ¢ i≠d¥ Ê√ d§RLK∞ “uπ¥ t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
...wÆUI∫∑ßù« i¥uF∑∞« wKªL∞« d§Q∑ºLK∞ œbº¥ Ê√.«b´ ULO≠ tOK´ wG∂M¥

tO∂M∑∞« vK´ «uÆœUÅ ·UMµ∑ßù« …UCÆ Ê√ -‰U∫∞« WOCÆ w≠ -X∂£ UL∞Ë


w≠ W∞bOB∞« ◊UA≤ ”¸UL¥ Íc∞« d§Q∑ºL∞« v∞« d§RL∞« s± t§uL∞« ¡öîùU°
hM∞« «ËbF∂∑ß«Ë wÆUI∫∑ßù« i¥uF∑∞« q°UI± tOK´ Ÿ“UM∑L∞« q∫L∞«
t∞ WÆö´ ô Íc∞«Ë W∫B∞« …¸«“Ë `∞UB± W¥UL∫∞ UßUß√ l{Ë Íc∞« w≤u≤UI∞«
.U∂zUÅ ¡U§ r≥¡UCÆ ÊS≠ Ÿ«eM∞« Ÿu{uL°
i≠d∞« V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë

Art. 174– À défaut de congé, le lo- tO∂M∑∞« Âb´ W∞U• w≠ :174 …œUL∞«
cataire qui veut obtenir le renou- Íc∞« d§Q∑ºL∞« vK´ sOF∑¥ ¡öîùU°
vellement de son bail doit en faire la b¥bπ¢ vK´ ‰uB∫∞« w≠ V¨d¥
109
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 174

demande soit dans les six mois qui w≠ U±≈ t∂KD° ÂbI∑¥ Ê√ Á¸Uπ¥≈
précèdent l’expiration du bail, soit le ¸Uπ¥ù« ¡UN∑≤ô WI°Uº∞« dN®√ W∑º∞«
cas échéant, à tout moment au cours ¡UM£√ XÆË qØ w≠ ¡UC∑Æô« bM´ Ë√
de sa reconduction. .Áb¥bπ¢

La demande en renouvellement doit d§RL∞« b¥bπ∑∞« mK∂¥ Ê√ Vπ¥Ë


être signifiée au bailleur par acte «b´ ULO≠Ë wzUCÆ dO¨ bIF°
extrajudiciaire. Sauf stipulations ou …d¥UGL∞« ‹UGOK∂∑∞« Ë√ ◊ËdA∞«
notifications contraires de la part de “uπ¥ dOî_« «c≥ s± WN§uL∞«Ë
celui-ci, elle peut, aussi bien qu’à lui- hªAK∞ U´d® VKD∞« «c≥ r¥bI¢
même, lui être valablement adressée WHB∞« tO≠ d≠u∑¢ Íc∞« dOºL∞«
en la personne du gérant, lequel est œu§Ë W∞U• w≠Ë ,t±ö∑ßô WO≠UJ∞«
réputé avoir qualité pour la recevoir; t§uL∞« VKD∞« d∂∑F¥ sOØö± …b´
s’il y a plusieurs propriétaires, la «–≈ ô≈ lOLπ∞« vK´ U¥¸Uß r≥b•_
demande adressée à l’un d’eux vaut, ‹UGOK∂¢ Ë√ ◊Ëd® „UM≥ X≤UØ
sauf stipulations ou notifications .…d¥UG±
contraires, à l’égard de tous.

Elle doit, à peine de nullité, reproduire ÊuLC± VKD∞« qLA¥ Ê√ Vπ¥Ë


les termes de l’alinéa ci-dessous. .ö©U° ÊUØ ô≈Ë ÁbF° W§¸bL∞« …dIH∞«

Dans les trois mois de la signification W£ö£ q§√ w≠ d§RL∞« vK´ sOF∑¥Ë
de la demande en renouvellement, le b¥bπ∑∞« VK© mOK∂¢ a¥¸U¢ s± dN®√
bailleur doit dans les mêmes formes, tºHM° ULK´ V∞UD∞« jO∫¥ Ê√
faire connaître au demandeur s’il refu- l± b¥bπ∑∞« i≠d¥ ÊUØ Ê≈ ¡«d§ù«
se le renouvellement, en précisant les d∂∑F¥Ë ,i≠d∞« «c≥ l≠«Ëœ ÕUC¥≈
motifs de ce refus. À défaut d’avoir w≠ ÁU¥«u≤ s´ nAJ¥ r∞ «–≈ d§RL∞«
fait connaître ses intentions dans ce b¥bπ¢ √b∂± vK´ UI≠«u± q§_« «c≥
délai, le bailleur est réputé avoir .o°Uº∞« ¸Uπ¥ù«
accepté le principe du renouvellement
du bail précédent.

110
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 175

La notification prévue à l’alinéa précé- mOK∂∑∞« w≠ dØc¥ Ê√ Vπ¥Ë


dent doit, à peine de nullité, reprodui- WI°Uº∞« …dIH∞« w≠ tOK´ ’uBML∞«
re les termes de l’article 194. .ö©U° ÊUØ ô≈Ë 194 …œUL∞« ÊuLC±

Art. 175– En cas de renouvellement et b¥bπ¢ W∞U• w≠ Vπ¥ :175 …œUL∞«


sauf accord des parties, la durée du sO° ‚UH¢« ‰uB• «b´ ULO≠Ë ¸Uπ¥ù«
nouveau bail doit être égale à la durée ¸Uπ¥ù« …b± ÊuJ¢ Ê√ sO≠dD∞«
contractuelle du bail venu à expira- Íc∞« ¸Uπ¥ù« …bL∞ W¥ËUº± b¥bπ∞«
tion, sans qu’elle puisse être supérieu- lº¢ s´ b¥e¢ Ê√ ÊËœ tK§√ q•
re à neuf ans. .‹«uMß

Ce nouveau bail prendra effet à comp- b¥bπ∞« ¸Uπ¥ù« «c≥ ‰uFH± Ídº¥Ë
ter de l’expiration du bail précédent, ¸Uπ¥ù« ¡UN∑≤« Âu¥ s± «¸U∂∑´«
ou, le cas échéant, de sa reconduction, s± «¸U∂∑´« ,¡UC∑Æô« bM´ Ë√ o°Uº∞«
cette dernière date étant, soit celle a¥¸U∑∞« «c≥ ÒÊ√ YO• ,Áb¥bπ¢ Âu¥
pour laquelle le congé a été donné, ¡UD´≈ a¥¸U¢ u≥ U±≈ ÊuJ¥ dOî_«
soit, si une demande de renouvelle- ·u∞QL∞« q§_« Ë√ ¡öîùU° tO∂M∑∞«
ment a été faite, le terme d’usage qui r¥bI¢ r¢ «–≈ b¥bπ∑∞« VK© wK¥ Íc∞«
suivra cette demande. .dOî_« «c≥

Toutefois, lorsque le bailleur a notifié, s´ d§RL∞« mK∂¥ U±bM´ t≤« dO¨


soit par un congé, soit par un refus de o¥d© s´ Ë√ ¡öîùU° tO∂M∑∞« o¥d©
renouvellement, son intention de ne Âb´ w≠ t∑O≤ s´ b¥bπ∑∞« i≠¸
pas renouveler le bail, et si, par la ULO≠ t¥√¸ s´ ‰b´ Ë√ ,¸Uπ¥ù« b¥bπ¢
suite, il décide de le renouveler, le «c≥ ÊS≠ ,¸Uπ¥ù« b¥bπ∑° ÂUÆË ,bF°
nouveau bail prend effet à partir du s± ‰uFHL∞« ͸Uß `∂B¥ b¥bπ∑∞«
jour où cette acceptation a été notifiée d§Q∑ºLK∞ ‰u∂I∞« «c≥ mOK∂¢ Âu¥
au locataire par acte extrajudiciaire. .wzUCÆ dO¨ ¡«d§S°

111
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 175

1994-11-22 ¸«dÆ )‘ » Âu•dL∞« W£¸Ë(Ë )Ÿ »( sO° 121226 rƸ WOCÆ -


: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
UOML{ ¸Uπ¥ù« œbπ∑¥ ,¡öîùU° tO∂M¢ tO§u¢ ÊËœ ¸Uπ¥ù« …d∑≠ W¥UN≤ bM´
t§u¥ Ê√ sJL¥Ë …b± W¥Q° ÂeK± dO¨ d§RL∞U≠ tOK´Ë œb∫± dO¨ q§√ v∞«
.œ«¸√ v∑± ¡öîùU¥ UNO∂M¢d§Q∑ºLK∞

Chapitre III Y∞U∏∞« qBH∞«


Du refus de renouvellement b¥bπ∑∞« i≠¸ w≠

Art. 176– Le bailleur peut refuser le i≠d¥ Ê√ d§RLK∞ “uπ¥ :176 …œUL∞«
renouvellement du bail. Toutefois, le tOK´ wG∂M¥ t≤√ dO¨ ,¸Uπ¥ù« b¥bπ¢
bailleur doit, sauf exceptions prévues ’uBML∞« ‹«¡UM∏∑ßô« «b´ ULO≠
aux articles 177 et suivants, payer au Ê√ UNOK¥ U±Ë 177 …œUL∞« w≠ UNOK´
locataire évincé une indemnité dite « i¥uF∑∞« wKªL∞« d§Q∑ºLK∞ œbº¥
d’éviction » égale au préjudice causé Íc∞« ‚UI∫∑ßôU° i¥uF¢ vLºL∞«
par le défaut de renouvellement. ¸dCK∞ U¥ËUº± ÊuJ¥ Ê√ Vπ¥
.b¥bπ∑∞« Âb´ WπO∑≤ V∂ºL∞«

Cette indemnité comprend notamment ’uBª∞« t§Ë vK´ sLC∑¥Ë


la valeur marchande du fonds de com- …dIH∞« w≠ tO∞≈ ¸UAL∞« i¥uF∑∞«
merce, déterminée suivant les usages WLOI∞« ,…œUL∞« Ác≥ s± v∞Ë_«
de la profession, augmentée éventuel- w∑∞« ͸Uπ∑∞« q∫LK∞ W¥¸Uπ∑∞«
lement des frais normaux de déména- bÆ U± l± ,WMNL∞« ·dF∞ UI≠Ë œb∫¢
gement et de réinstallation, ainsi que W¥œU´ n¥¸UB± s± tO∞≈ ·UC¥
des frais et droits de mutation à payer p∞cØË VOØd∑∞« …œU´≈Ë qIMK∞
pour un fonds de même valeur, sauf V§«u∞« q¥u∫∑∞« ‚uI•Ë n¥¸UB±
dans le cas où le propriétaire fait la fH≤ s± ͸Uπ¢ q∫L∞ U≥b¥bº¢
preuve que le préjudice est moindre. Ê√ p∞UL∞« X∂£√ «–≈ ô≈ ,WLOI∞«
.p∞– ÊËœ u≥ ¸dC∞«

112
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 176

) Õ(Ë)Ÿ Õ W£¸Ë( sO° 116928 rƸ WOCÆ -


90Ë 89 ,88 ,87 ’ ,’Uî œb´ ,1999 WMß ‚. 1995-04-11 ¸«dÆ -

: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -


Ê√ ◊dA° ¸Uπ¥ù« b¥bπ¢ i≠d¥ Ê√ d§RLK∞ “uπ¥ t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
i¥uF∑∞« vLºL∞« ¸dCK∞ U¥ËUº± UC¥uF¢ wKªL∞« d§Q∑ºLK∞ œbº¥
wÆUI∫∑ßù«

-26 a¥¸U∑° «dO∂î «uMO´ Ÿu{uL∞« …UCÆ Ê√ -‰U∫∞« WOCÆ w≠ -X°U∏∞« s±Ë
sOK∫± Ë√ «b•«Ë U¥¸Uπ¢ ö∫± hª¥ Ÿ«eM∞« Ÿu{u± ÊUØ «–≈ W≠dFL∞ 1985-03
.wÆUI∫∑ßù« i¥uF∑∞« WLOÆ b¥b∫∑∞ 1991-03-12 a¥¸U∑° w≤U∏∞«Ë

sOî¸RL∞« s¥¸«dI∞« V§uL° t° «uCÆ U± «u±d∑∫¥ r∞ fKπL∞« …UCÆ Ê√ UL°Ë


Áb¥bº¢ V§«u∞« i¥uF∑∞« WLOÆ w≠ qBHK∞ 1991-03-12 Ë 1985-03-25 w≠
“ËUπ¢ dO∂î d¥dI¢ vK´ ÊuÆœUB¥ «u•«¸ q° ¡öîù« q°UI± s¥d§Q∑ºLK∞
wÆUI∫∑ßù« i¥uF∑∞« `M± i≠¸ ULMO• …UCI∞« q∫± q• U±bM´ t∑LN±
.s¥d§Q∑ºLK∞

p∞c°Ë .sOM£≈ sOK∫± Ë√ b•«Ë q∫± œu§Ë W∞Qº± w≠ qBH¥ r∞ fKπL∞« Ê√ ULØ
.Êu≤UI∞« oO∂D¢ ¡Uß√ bÆ ¸«dI∞« ÊuJ¥
.iIM∞« V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë

)’ ’(Ë )Á ‘( sO° 140798 rƸ WOCÆ -


121Ë 120 ,119 ,118 ’ ,2 œb´ ,1996 WMß ‚. 1996-02-27 ¸«dÆ -

: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -


œb∫¢ r∞ ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s± 176 …œUL∞« ‹UOC∑I± Ê√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
UL≤≈Ë ,W¥¸Uπ∑∞« …b´UI∞« rOOI∑∞ UN±«d∑•≈ sOF∑¥ w∑∞« fO¥UIL∞« WIOÆœ WHB°
q∫L∞« WLOÆ b¥b∫¢ v∞« ‰uÅuK∞ UN° ¡«b∑≥ù« sJL¥ W±U´ ‹UNO§u¢ XF{Ë
.͸Uπ∑∞«

113
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 176

rƸ vK´ UßUß√ œUL∑´ùU° sO±eK± dO¨ Ÿu{uL∞« …UCÆ ÊS≠ p∞c∞ WπO∑≤Ë
.W¥d¥bI∑∞« rN∑DKº∞ ôUL´≈ p∞–Ë ‹UFO∂L∞«

d¥dI¢ vK´ «uÆœUÅ Ÿu{uL∞« …UCÆ Ê√ -‰U∫∞« WOCÆ w≠ -X°U∏∞« s±Ë


¸U∂∑´ù« w≠ cî_« ÊËœ 85-84‹«uMº∞ ‹UFO∂L∞« rƸ vK´ bL∑´« Íc∞« …d∂ª∞«
.ULOKß UIO∂D¢ Êu≤UI∞« «uI∂© rN≤S≠ ,86 WMß ‹UFO∂± rƸ
.i≠d∞« V§u∑ß« p∞– ÊUØ v∑±Ë

)» Ê WK±¸√ Œ ¸(Ë UNF± s± Ë )¸ Õ WK±¸√ » √( sO° 144927 rƸ WOCÆ -


77Ë 76 ,75 ,74 ,73 ,72 ’ ,54 œb´ ,1999 WMß ‚.Ê 1997-11-18 ¸«dÆ

: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -


W¥uMF±Ë W¥œU± dÅUM´ t∞Ë ◊UA≤ t∞ ͸Uπ∑∞« q∫L∞« Ê√ vK´ ‹U∂£≈ r¥bI¢ Âb´ Ê≈
.wÆUI∫∑ßù« i¥uF∑∞« w≠ tI• s± d§Q∑ºL∞« Âd∫¥ ,dO∂î WDß«u° U≥d¥bI¢ sJL¥

) »(Ë )» o¥d≠( sO° 136083 rƸ WOCÆ -


86Ë 85 ,84 ’ ,1 œb´ ,1997 WMß ‚. 1996-03-16 ¸«dÆ

: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -


wG∂M¥ t≤√ dO¨ ,¸Uπ¥ù« b¥bπ¢ i≠d¥ Ê√ d§RLK∞ “uπ¥ t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
i¥uF∑∞« b¥bº¢ -U≤u≤UÆ UNOK´ ’uBML∞« ‹«¡UM∏∑ßù« «b´ ULO≠ tOK´-
.¸dCK∞ ÍËUºL∞« ,wÆUI∫∑ßù« i¥uF∑∞U° vLºL∞«Ë ,wKªL∞« d§Q∑ºLK∞

WOI•Q° «uCÆ fKπL∞« …UCÆ Ê√ -tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« s±- X∂£ UL∞Ë
s± dî¬ q∫± vK´ t∞uB• r¨¸ wÆUI∫∑ßù« i¥uF∑∞« w≠ Áb{ ÊuFDL∞«
ÊuFDL∞« Ê_ ,iIMK∞ r≥¸«dÆ «u{d´ rN≤S≠ ,Âb≥ Íc∞« q∫L∞« ÷u´ W¥bK∂∞«
.¸dCK∞ œu§Ë ö≠ w∞U∑∞U°Ë dî¬ q∫L° ÷u´ Áb{
.¸«dI∞« iI≤ V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë

114
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 176

)√ Ê(Ë )√ ‘( sO° 203019 rƸ WOCÆ -


218Ë 217 ,216 ,215 ’ ,1 œb´ ,2001 WMß ‚. 1999-11-09 ¸«dÆ -

: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -


i¥uF∑∞« öF≠ t±ö∑ß« q∂Æ Í¸Uπ∑∞« q∫L∞« ¡öîS° d§Q∑ºL∞« «e∞≈ uπ¥ ô
.¸Uπ¥ù« bI´ w≠ tOK´ oH∑L∞« wÆUI∫∑ßù«

tOK´ Ÿ“UM∑L∞« q∫LK∞ sOM´UD∞« qG® ÊQ° dÆ√ Íc∞« tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« Ê≈Ë
«e∞≈ sJL¥ ô t≤_ WDKºK∞ «“ËUπ¢ bF¥ w´d® dO¨ ôö∑•≈bF¥ Ÿ«eM∞« …d∑≠ ‰öî
UL± wÆUI∫∑ßù« i¥uF∑∞« mK∂± tC∂Æ bF° ô≈ q∫L∞« ¡öî≈ d§Q∑ºL∞«
.tCI≤ V§u∑ß«

)» o¥d≠(Ë )tF± s±Ë ’ ‰( sO° 140165 rƸ WOCÆ -


1996-09-24 ¸«dÆ -

: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -


W¥¸Uπ∑∞« WLOI∞« b¥b∫¢ ÊS≠ ,͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s± 176 …œUL∞« ÂUJ•_ UIO∂D¢
XºO∞ q∫LK∞ WO∞U∫∞« WLOI∞« Ê√Ë WMNL∞« ·dF∞ UI≠Ë œb∫¢ ͸Uπ∑∞« q∫LK∞
.XC± ‹«uMß dAF∞ WLOÆ w≥

Art. 177– Le bailleur peut refuser le i≠d¥ Ê√ d§RLK∞ “uπ¥ :177 …œUL∞«
renouvellement du bail sans être tenu œ«bº° ÂeK¥ Ê√ ÊËœ ¸Uπ¥ù« b¥bπ¢
au paiement d’aucune indemnité : ,i¥uF¢ Í√

– s’il justifie d’un motif grave à l’en- ŸËdA±Ë dODî V∂ß s´ s≥d° «–≈ -
contre du locataire sortant. .q∫L∞« wKªL∞« d§Q∑ºL∞« ÁUπ¢

Toutefois, s’il s’agit soit de l’inexécu- ÂbF° U±≈ oKF∑¥ d±_« ÊUØ «–≈ t≤√ dO¨
tion d’une obligation, soit de la ces- s´ nÆu∑∞U° U±≈Ë Â«e∑∞« cOHM¢
115
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 176

sion sans raison sérieuse et légitime de V∂ß ÊËœ ͸Uπ∑∞« q∫L∞« ‰öG∑ß«
l’exploitation du fonds, compte tenu ¡U´œô« “uπ¥ ô t≤S≠ ŸËdA±Ë Íb§
des dispositions de l’article 172, l’in- q∂Æ s± W≠d∑IL∞« WH∞UªL∞U°
fraction commise par le preneur ne ,172 …œUL∞« ÂUJ•_ «dE≤ d§Q∑ºL∞«
peut être invoquée que si elle s’est U≥b¥bπ¢ Ë√ UN°UJ¢¸« qÅ«u¢ «–≈ ô≈
poursuivie ou renouvelée plus d’un d§RL∞« ¸«c≤≈ bF° dN® s± d∏Ø_
mois après mise en demeure du ¸«c≤ù« «c≥ r∑¥ Ê√ Vπ¥Ë .UNHÆu∑°
bailleur d’avoir à la faire cesser. Cette l± wzUCÆ dO¨ bIF° ö©U° ÊUØ ô≈Ë
mise en demeure doit, à peine de nul- dØ–Ë tO∞≈ bM∑ºL∞« V∂º∞« ÕUC¥≈
lité, être effectuée par acte extrajudi- :…dIH∞« Ác≥ ÊuLC±
ciaire, préciser le motif invoqué et
reproduire les termes du présent
alinéa :

– s’il est établi que l’immeuble doit …¸ULF∞« q±UØ Âb≥ œu§Ë X∂£√ «–≈ -
être totalement ou partiellement sJºK∞ UN∑O•öÅ ÂbF∞ UNM± ¡e§ Ë√
démoli comme étant en état d’insalu- Ë√ ,W¥¸«œù« WDKº∞« s± t° ·d∑FL∞«
brité reconnue par l’autorité adminis- …¸ULF∞« qG® qO∫∑º¥ t≤√ X∂£√ «–≈
trative ou s’il est établi qu’il ne peut .UN∑∞U∫∞ «dE≤ dDî ÊËœ
plus être occupé sans danger en raison
de son état.

En cas de reconstruction par le pro- …b¥b§ …¸UL´ ¡UM° …œU´≈ W∞U• w≠Ë
priétaire ou son ayant droit d’un nou- Íu∑∫¢ tI• ÍË– Ë√ p∞UL∞« q∂Æ s±
vel immeuble comprenant des locaux d§Q∑ºLK∞ ÊuJ¥ W¥¸Uπ¢ ‹ö∫± vK´
commerciaux, le locataire a droit de …¸ULF∞« w≠ ¸Uπµ∑ßö∞ W¥u∞Ë_« o•
priorité pour louer dans l’immeuble ◊ËdAK∞ UI∂© U≥ƒUM° œUFL∞«
reconstruit, sous les conditions pré- 179 sO¢œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
vues par les articles 179 et 180 ci-des- .sO∑O∞U∑∞« 180Ë
sous.

116
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 177

)√ »(Ë )œ o¥d≠( sO° 142824 rƸ WOCÆ -


163Ë 162 ,161 ’ ,1 œb´ ,1996 WMß ‚  1996-03-26 ¸«dÆ -

: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -


Ë√ p∞UL∞« q∂Æ s± …b¥b§ …¸UL´ ¡UM° …œU´≈ W∞U• w≠ t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
s± ¸Uπµ∑ßû∞ W¥u∞Ë_« o• ÊS≠ ,W¥¸Uπ¢ ‹ö∫± vK´ Íu∑∫¢Ë ,tÆuI• ÍË–
.o°Uº∞« d§Q∑ºLK∞ ÊuJ¥ b¥b§

vK´ Ë√ UNKGA¥ ÊUØ w∑∞« sØU±ú∞ tzöî≈ ¡UM£√ d§Q∑ºL∞« vK´ V§u∑¥ t≤√ dO¨
w≠ tO∂M¢ s´ mK∂¥ Ê√ ,p∞c∞ WO∞U∑∞« dN®√ W£ö∏∞« …b± ‰öî w≠ d∏Ø_«
tM©u± Ê«uMF° t±ö´≈ l± wzUCÆ dO¨ bI´ WDß«u° p∞UL∞« v∞« …œUH∑ßù«
.ÊöD∂∞« WKzU© X∫¢ ÁdOOG¢Ë b¥bπ∞«

sO° ULzUÆ ‰«“ô ‰Ë_« ¸Uπ¥ù« bI´ ÊQ° vCÆ tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« Ê√ UL°Ë
o∫° WIKF∑L∞« ‹«¡«d§û∞ d§Q∑ºL∞« «d∑•≈ Âb´ s± r¨d∞U° ,·«d©_«
p∞– V§u∑ß≈Ë ,W•«dÅ Êu≤UI∞« «uH∞Uî bÆ fKπL∞« …UCÆ ÊS≠ ,W¥u∞Ë_«
.r≥¸«dÆ ‰UD°≈

)’  (Ë )Ÿ  Ÿ( sO° 203696 rƸ WOCÆ -


1997-12-17 ¸«dÆ -

: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -


‹U≠dB¢ «Ëd∂∑´≈ UL∞ W¥d¥bI∑∞« rN∑DKº∞ ôUL´≈ Ÿu{uL∞« …UCÆ Ê≈
dO¨ U±bM´ W¥bÆUF∑∞« t¢U±«e∑∞U° ôöî≈ qJA¢Ë …dODî s´UD∞« d§Q∑ºL∞«
qºGL∞« ‰ULF∑ß« s± t≤«dO§ p∞c° U±¸U• Uƫ˸ UNO∞≈ r{Ë …d§RL∞« sOF∞«
bI´ b¥bπ¢ i≠¸ v∞« ÍœR¥ p∞– ÊS≠ b¥bπ∞«Ë r¥bI∞« d§RL∞« rK´Ë WI≠«u± ÊËœ
UIO∂D¢ Êu≤UI∞« «uI∂© rN≤S≠ wÆUI∫∑ß« i¥uF¢ Í√ b¥bº¢ ÊËœ ¸Uπ¥ù«
.ULOKß

117
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 177

)‘ (Ë )à ( sO° 225847 rƸ WOCÆ -


226Ë 225 ,224 ,223 ’ ,1 œb´ ,2001 WMß ‚. 2000-07-11 ¸«dÆ -
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
qFH° ÂbNL∞« q∫L∞« ¡UM° …œU´S° s´UD∞« Âe∞√ UL∞ tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« Ê≈
s± 514 …œUL∞« h≤ vK´ r≥¡UCÆ sOºßR± UNOK´ WO∞ËRº± ô WO°U≥¸≈ ‰UL´√
w≠ «ËRDî√ bÆ WOMNL∞« ‹ö∫L∞«Ë ‹UMJº∞U° WÆKF∑L∞« w≤bL∞« Êu≤UI∞«
Èu´b∞« UNO≠ lCª¢ ͸Uπ¢ q∫L° oKF∑¢ ‰U•∞« Èu´œ Ê_ Êu≤UI∞« oO∂D¢
ÂUJ•√ v∞« ͸Uπ∑∞« q∫L∞« UNO≠ lÆ«u∞« …d§RL∞« sOF∞« ¸UON≤« s´ WL§UM∞«
b¥bπ¢ s± d§RL∞« UNO≠ wHF¢ w∑∞«Ë ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s± 3/177 …œUL∞«
…¸ULFK∞ q±UJ∞« ÂbN∞« ‹U∂£≈ bM´ wÆUI∫∑ßù« i¥uF∑∞« b¥bº¢ ÊËœ ¸Uπ¥ù«
.tCI≤ sOF∑¥ UL± w≤u≤UI∞« ”Ußú∞ «bÆU≠ tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« qFπ¥ U± u≥Ë

,1999 WMß ‚. 1994-06-14 ¸«dÆ )Õ »(Ë ) √ » ( sO° 114949 rƸ WOCÆ -
131Ë 130 ,129 ’ ,’Uî œb´
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
dO¨ bIF° ö©U° ÊUØ ô≈Ë WH∞UªL∞U° ¸«c≤ù« r∑¥ Ê√ Vπ¥ t≤√ U≤u≤UƸdIL∞« s±
Ác≥ s± 3 …dIH∞« ÊuLC± dØ–Ë tO∞≈ bM∑ºL∞« V∂º∞« ÕUC¥≈ l± wzUCÆ
d§RL∞« s± t§uL∞« ¸«c≤ù« Ê√ -‰U∫∞« WOCÆ w≠ -X°U∏∞« s±Ë .…œUL∞«

Êu≤UI∞« s± 177 …œUL∞« vK´ fßRL∞«Ë 1991-04-20 a¥¸U∑° d§Q∑ºLK∞


͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s± 177 …œUL∞« s± 3 …dIH∞« ÊuLC± dØc¥ r∞ ͸Uπ∑∞«
…UCÆ ÁdÆ√ UL∞ U≠öî t∞ WF°U∑∞« ‹«¡«d§ù« œUºH∞ ¸«c≤ù« ÊöD° v∞« ÍœR¥UL±
¸«dI∞« iIM v∞« ÍœR¥ UL± Ÿu{uL∞«

)√ Ê (Ë )Œ Ÿ( sO° 34738 rƸ WOCÆ-


1985-11-02 ¸«dÆ -
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
·d© s± WJ¢dL∞« WH∞UªL∞U° ÃUπ∑•ù« sJL¥ ô t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
nÆu∑∞U° U±≈Ë Â«e∑∞« cOHM¢ ÂbF° U±≈ d±_« oKF¢ «–≈ d§Q∑ßL∞«

118
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 178

Ë√ XKÅ«u¢ «–≈ ô≈ ŸËdA±Ë Íb§ V∂ß ÊËœ ͸Uπ∑∞« q∫L∞« ‰öG∑ß« s´


t§uL∞« ¸«c´ù« a¥¸U¢ s± «¡«b∑°« dN® s± d∏Ø√ bF° WH∞UªL∞« Ác≥ ‹œbπ¢
wFM∞« ÊS≠ r£ s±Ë ,WH∞UªLK∞ b• l{Ë ÷dG° d§Q∑ºL∞« v∞« d§RL∞« s±
w≠ QDª∞«Ë Êu≤UI∞« WH∞UªL° s´UD∞« ÁdO∏¥ UL° tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« vK´
.tC≠¸ V§u∑º¥Ë tK∫± dO¨ w≠ tIO∂D¢

n≤Q∑ºL∞« rJ∫∞« «uG∞√ ·UMµ∑ßù« …UCÆ Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ U∑°U£ ÊUØ UL∞Ë
q∫L∞« v∞« d§Q∑ºL∞« …œuF° «Ëd±√ b¥b§ s±Ë tO∂M∑∞« «uKD°√Ë rN¥b∞
oO∂D∑∞« Êu≤UI∞« «uI∂© «uKF≠ ULØ rNzUCI° rN≤S≠ tO≠ Ÿ“UM∑L∞« ͸Uπ∑∞«
.sFD∞« i≠¸ V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë .`O∫B∞«

) ¸ (Ë )Ÿ ‹ Ë Ÿ U≥( sO° 56060 rƸ WOCÆ -


1989-03-05 ¸«dÆ -

: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -


i¥uF¢ œ«bß d§RL∞« «e∞« ÊËœ ¸Uπ¥ù« b¥bπ¢ i≠¸ Ê√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
d§Q∑ºL∞« ¸«c≤« d§RL∞« ÂeK¥ UNM± ¡e§ Ë√ …¸ULF∞« q±UØ Âb≥ V∂º° ¡öîù«
ÊS≠ r£ s±Ë ,UNM± ¡e§ Ë√ …¸ULF∞« q±UØ ÂbN° d±ü« ͸«œù« ¸«dI∞« r¥bI¢Ë
.Êu≤UIK∞ UH∞Uª± bF¥ √b∂L∞« «c≥ n∞Uª¥ UL° ¡UCI∞«

sOM´UD∞« ¸cM¥ r∞ Áb{ ÊuFDL∞« Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ X°U∏∞« s± ÊUØ UL∞


Ë√ …¸ULF∞« q±UØ ÂbN° d±ü« ͸«œù« ¸«dI∞« ‹UF≠«dLK∞ ÂbI¥ r∞Ë ÃËdª∞U°
Ÿ“UM∑L∞« q∫L∞« q≥ ‰uIK∞ «dO∂î rNMOOF∑° fKπL∞« …UCÆ ÊS≠ ,UNM± ¡e§
.Êu≤UI∞« «uH∞Uî ¸UON≤ùU° ô Â√ œbN± tOK´

tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« iI≤ V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë

Art. 178– Le bailleur a le droit de i≠¸ w≠ o∫∞« d§RLK∞ :178 …œUL∞«


refuser le renouvellement du bail pour ¡UM° …œU´≈ Ë√ ¡UM∂∞ ¸Uπ¥ô« b¥bπ¢
construire ou reconstruire l’immeuble œbº¥ Ê√ WD¥d® …œu§uL∞« …¸ULF∞«
119
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 178

existant, à charge pour lui de payer au i¥uF¢ q∫L∞« wKªL∞« d§Q∑ºLK∞


locataire évincé l’indemnité d’éviction …œUL∞« w≠ tOK´ ’uBML∞« ¡öîô«
prévue à l’article 176. .176

Toutefois, le bailleur peut se soustraire hKª∑¥ Ê√ d§RLK∞ “uπ¥ t≤√ dO¨


au payement de cette indemnité en vK´ t{dF° i¥uF∑∞« «c≥ l≠œ s±
offrant au locataire évincé, un local cor- UI≠«u± ö∫± wKªL∞« d§Q∑ºL∞«
respondant à ses besoins et possibilités, ÊUJL° «œu§u±Ë t∑O≤UJ±≈Ë t¢U§U∫∞
situé à un emplacement équivalent. .q£UL±

Le cas échéant, le locataire reçoit une ¡UC∑Æô« bM´ d§Q∑ºL∞« i∂I¥Ë


indemnité compensatrice de sa priva- XÆRL∞« t≤U±d• s´ ¸dC∞« i¥uF¢
tion temporaire de jouissance et de la ,Ádπ∑± WLOÆ hI≤ s±Ë ŸUH∑≤ô« s±
moins-value de son fonds. Il est, en t∞ œbº¢ p∞– v∞≈ W≠U{ùU°Ë
outre, remboursé de ses frais normaux .W¥œUF∞« qIM∞« n¥¸UB±
de déménagement.

Lorsque le bailleur invoque le bé- s± …œUH∑ßôU° d§RL∞« pºL¢ «–≈Ë


néfice du présent article, il doit, dans w≠ dOA¥ Ê√ tOK´ sOF∑¥ …œUL∞« Ác≥
l’acte de refus de renouvellement ou tO∂M∑∞« Ë√ b¥bπ∑∞« i≠¸ bI´
dans le congé, viser les dispositions de WO≤U∏∞« …dIH∞« ÂUJ•√ v∞≈ ¡öîùU°
l’alinéa 2 et préciser les nouvelles …b¥bπ∞« ◊ËdA∞« `{u¥ Ê√Ë
conditions de location. Le locataire bF° d§Q∑ºL∞« vK´ sOF∑¥Ë ,¸Uπ¥û∞
doit, dans un délai de trois mois, soit wzUCÆ dO¨ bIF° sKF¥ Ê√ U±≈ p∞–
faire connaître par acte extrajudiciaire ,dN®√ W£ö£ …b± w≠ t∑I≠«u± s´
son acceptation, soit saisir la juri- WNπ∞« ÂU±√ Èu´b∞« l≠d¥ Ê√ U±≈Ë
diction compétente dans les conditions ◊ËdA∞« sL{ WB∑ªL∞« WOzUCI∞«
prévues à l’article 197. .197 …œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«

Si les parties sont seulement en dé- sOIH∑± dO¨ ÊU≠dD∞« ÊUØ «–≈ U±√
saccord sur les conditions du nouveau ,jI≠ b¥bπ∞« ¸Uπ¥ù« ◊Ëd® ‰u•
bail, celles-ci sont fixées selon la pro- ¡«d§û∞ UI≠Ë œb∫¢ ◊ËdA∞« Ác≥ ÊS≠
120
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 179

cédure prévue à l’article 195. .195 …œUL∞« w≠ tOK´ ’uBML∞«

Art. 179– Pour bénéficier du droit de wJ∞ d§Q∑ºL∞« vK´ Vπ¥ :179 …œUL∞«
priorité prévu à l’article 177, le loca- ’uBML∞« W¥u∞Ë_« o• s± bOH∑º¥
taire doit, en quittant les lieux ou, au bM´ ,mK∂¥ Ê√ 177 …œUL∞« w≠ tOK´
plus tard, dans les trois mois qui sui- Ë√ UNKGA¥ ÊUØ w∑∞« sØU±ú∞ tzöî≈
vent, notifier sa volonté d’en user au dN®√ W£ö∏∞« ‰öî w≠ d∏Ø_« vK´
propriétaire par acte extrajudiciaire, en …œUH∑ßô« w≠ t∑O≤ s´ ,p∞c∞ WO∞U∑∞«
lui faisant connaître son nouveau l± wzUCÆ dO¨ bIF° p∞UL∞« v∞≈
domicile; il doit aussi notifier de ULØ ,b¥bπ∞« tM©u± Ê«uMF° t±ö´≈
même, sous peine de déchéance, tout dOOG¢ qØ s´ ,mK∂¥ Ê√ tOK´ sOF∑¥
nouveau changement de domicile. .ÊöD∂∞« WKzU© X∫¢ ,s©uLK∞ b¥b§

Le propriétaire qui a reçu une telle «c≥ sL∏∞ tLKº¢ bM´ p∞UL∞« vK´Ë
notification doit, avant de louer ou WI¥dD∞« fHM° rKF¥ Ê√ mOK∂∑∞«
d’occuper lui-même un nouveau local, t∫ML∞ Áœ«bF∑ß« s´ d§Q∑ºL∞«
aviser de la même manière le locataire Ë√ d§R¥ Ê√ q∂Æ p∞–Ë «b¥b§ «¸Uπ¥≈
qu’il est prêt à lui consentir un nou- r∞ ÊS≠ ,«b¥b§ ö∫± tºHM° u≥ qGA¥
veau bail. À défaut d’accord entre les ‰u• sO≠dD∞« sO° ‚UH¢« qB∫¥
parties sur les conditions de ce bail, Ác≥ œb∫∑≠ ¸Uπ¥ù« «c≥ ◊Ëd®
celles-ci sont déterminées conformé- .195 …œUL∞« ÂUJ•_ UI≠Ë ◊ËdA∞«
ment aux dispositions de l’article 195.

Le locataire a un délai de trois mois ÕUB≠û∞ dN®√ W£ö£ WKN± d§Q∑ºLK∞Ë


pour se prononcer ou saisir la juridic- WNπ∞« ÂU±√ Èu´b∞« l≠¸ Ë√ t∑∂¨¸ s´
tion compétente. Ce délai doit, à peine r∑¢ Ê√ Vπ¥Ë .WB∑ªL∞« WOzUCI∞«
de nullité, être indiqué dans la notifi- mOK∂∑∞« w≠ WKNL∞« Ác≥ v∞≈ …¸U®ù«
cation visée à l’alinéa précédent. Passé ,WI°Uº∞« …dIH∞« w≠ tOK´ ’uBML∞«
ce délai, le propriétaire peut disposer p∞ULK∞ “uπ¥ t≤√ vK´ ,ö©U° ÊUØ ô≈Ë
du local. ¡UN∑≤« bF° q∫L∞« w≠ ·dB∑¥ Ê√
.UNO∞≈ ¸UAL∞« WKNL∞«

121
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 179

Le propriétaire qui ne se conformerait r∞ «–≈ ,¡UC∑Æô« bM´ p∞UL∞« ÂeK¥Ë


pas aux dispositions des alinéas précé- WI°Uº∞« ‹«dIH∞« ÂUJ•_ q∏∑L¥
dents, est éventuellement tenu, sur VK© «–≈ r§UM∞« ¸dC∞« i¥uF∑°
demande de son locataire, de réparer .p∞– d§Q∑ºL∞«
le préjudice subi.

,2001 WMß ‚. 2001-04-10 ¸«dÆ )¸ Õ (Ë ) ‚( sO° 248238 rƸ WOCÆ -


233Ë 232 ,231 ’ ,1 œb´
:UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
«d∑•≈ ÂbF° oKF∑L∞« s´UD∞« l≠b∞ Ÿu{uL∞« …UCÆ ‹UH∑∞≈ Âb´ Ê≈
V§u¢ w∑∞« ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s± 179 …œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞« ‹«¡«d§ù«
bF° ¸Uπ¥ù« w≠ W¥u∞Ë_« o∫° …œUH∑ßù« w≠ t∑∂¨¸ ¡«b°≈ d§Q∑ºL∞« vK´
Êu{dF¥ rN≤S≠ ¡öîù« a¥¸U¢ s± dN®√ W£ö£ q§√ ‰öî …¸ULF∞« ¡UM° …œU´≈
.iIMK∞ r≥¸«dÆ

Art. 180– Lorsque l’immeuble re- W • U º ± b ¥ e ¢ U ± b M ´ : 180 …œUL∞«


construit dans les conditions prévues à Vº• U≥ƒUM° bO´√ w∑∞« …¸ULF∞«
l’article 177 possède une superficie …œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞« ◊ËdA∞«
supérieure à celle de l’ancien , W L ¥ b I ∞ « … ¸ U L F ∞ « W • U º ± s ´ 177
immeuble, le droit de priorité est limi- ‹ö∫± vK´ W¥u∞Ë_« o• dB∑I¥
té à des locaux possédant une superfi- W•UºL∞ WK£UL± UN∑•Uº± ÊuJ¢
cie équivalente à celle des locaux pré- w∑∞« Ë√ UI°Uß W∞uGAL∞« ‹ö∫L∞«
cédemment occupés ou susceptibles ‹U§U∫∞« fH≤ w∂K¢ Ê√ UN≤Q® s±
de satisfaire aux mêmes besoins Ác≥ UNOK´ X≤UØ w∑∞« W¥¸Uπ∑∞«
commerciaux que ces derniers. .…dOî_« ‹ö∫L∞«

Lorsque l’immeuble reconstruit ne bO´√ w∑∞« …¸ULF∞« `Lº¢ ô U±bM´Ë


permet pas la réinstallation de tous les `ML¢ ,sOK¨UA∞« lOL§ …œU´S° U≥ƒUM°

122
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 182

occupants, la préférence est accordée »U∫Å√ s¥d§Q∑ºLK∞ WOKC≠_«


aux locataires titulaires des baux les s¥c∞«Ë ,U±bÆ d∏Ø_« ‹«¸Uπ¥ù«
plus anciens qui ont fait connaître leur Ác≥ qG® w≠ rN∑O≤ s´ «u°d´√
intention d’occuper les lieux. .sØU±_«

Art. 181– Le propriétaire peut égale- Ê√ p∞ULK∞ p∞cØ “uπ¥ :181 …œUL∞«
ment différer, pendant une durée U≥UBÆ√ …bL∞ ¸Uπ¥ù« b¥bπ¢ dîR¥
maximum de trois ans, le re- tπ∑¢ t∑O≤ X≤UØ «–≈ ,‹«uMß Àö£
nouvellement du bail s’il se propose «c≥ Ê√Ë …¸ULF∞U° ŸUH¢¸ô« v∞≈
de surélever l’immeuble et si cette sur- d§Q∑ºL∞« œd© VKD∑¥ ŸUH¢¸ô«
élévation rend nécessaire l’éviction Ác≥ w≠ dOî_« «cN∞ o∫O≠ .U∑ÆR±
temporaire du locataire. Celui-ci a i¥uF¢ vK´ ‰uB∫∞« ,W∞U∫∞«
droit, dans ce cas, à une indemnité Ê√ ÊËœ t° o•ö∞« ¸dC∞« ÍËUº¥
égale au préjudice subi sans pouvoir ¸Uπ¥≈ ‰b° s´ i¥uF∑∞« «c≥ b¥e¥
excéder trois ans de loyer. .‹«uMß Àö£

Art. 182– Le bailleur peut refuser le i ≠ ¸ d § R L K ∞ “ u π ¥ : 1 8 2 …œUL∞«


renouvellement du bail exclusivement ’Uª∞« ¡eπ∞« vK´ ¸Uπ¥ù« b¥bπ¢
sur la partie concernant les locaux UNO≠ sJºO∞ W¥¸Uπ∑∞« ‹ö∫L∞U°
d’habitation accessoires des locaux Ë√ t§Ë“ UNO≠ sJºO∞ Ë√ tºHM°
commerciaux pour y habiter lui-même ŸËd≠ Ë√ ‰uÅ√ Ë√ t´Ëd≠ Ë√ t∞uÅ√
ou y faire habiter son conjoint, ses s± bOH∑ºL∞« ÊuJ¥ ô√ ◊dA° ,t§Ë“
ascendants, ses descendants ou ceux tOHJ¥ sJº∞ «ezU• ŸU§d∑ßô« «c≥
de son conjoint, à condition que le œ«d≠√ ‹U§U•Ë W¥œUF∞« t∑§U∫∞
bénéficiaire de la reprise ne dispose ÊuMDI¥ Ë√ ÊuAOF¥ s¥c∞« t¢dß√
pas d’une habitation correspondant à .tF±
ses besoins normaux et à ceux des
membres de sa famille vivant habituel-
lement ou domiciliés avec lui.

Toutefois, la reprise dans les condi- o• W߸UL± “uπ¥ ô t≤√ dO¨


tions ci-dessus indiquées ne peut être ¸UAL∞« ◊ËdA∞« sL{ ŸU§d∑ßô«
123
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 182

exercée sur des locaux affectés à usage …bFL∞« ‹ö∫L∞« vK´ ,Áö´√ UNO∞≈
d’hôtel ou de location en meublé ni sur sØU±_« vK´ Ë√ ‚bMHØ UN∞ULF∑ßô
des locaux à usage hospitalier ou d’en- ‹ö∫L∞« vK´ ôË W®ËdHL∞«
seignement. .WO߸bL∞« Ë√ WOzUHA∑ßô«

De même, la reprise ne peut être exer- ŸU§d∑ßô« o• W߸UL± “uπ¥ ô ULØ


cée lorsque le locataire établit que la s± ÊU±d∫∞« Ê√ d§Q∑ºL∞« X∂£√ «–≈
privation de jouissance des locaux VK§¥ vMJº∞« ‹ö∫± ‰öG∑ß«
d’habitation apporte un trouble grave à Ë√ q∫L∞« ‰öG∑ßô «dODî U{dF¢
l’exploitation du fonds ou lorsque les W¥¸Uπ∑∞« ‹ö∫L∞« qJA¢ U±bM´
locaux commerciaux et les locaux .U´UA± öØ WOMJº∞« ‹ö∫L∞«Ë
d’habitation forment un tout indivi-
sible.

Lorsque l’immeuble a été acquis à titre s± bOH∑º¥ Ê√ d§RLK∞ “uπ¥ ôË


onéreux, le bailleur ne peut bénéficier „ö∑±« r¢ «–≈ …œUL∞« Ác≥ ÂUJ•√
des dispositions du présent article que bI´ ÊUØ «–≈ ô≈ ,÷uF° …¸ULF∞«
si son acte d’acquisition a date certai- …bL∞ U∑°U£ Uª¥¸U¢ qL∫¥ ¡«dA∞«
ne plus de six ans avant le refus de i≠¸ q∂Æ ‹«uMß Xß s´ b¥e¢
renouvellement. .b¥bπ∑∞«

Le bénéficiaire du droit de reprise est o• s± bOH∑ºL∞« vK´ sOF∑¥Ë


tenu de mettre à la disposition du loca- ·dB¢ X∫¢ lC¥ Ê√ ŸU§d∑ßô«
taire dont il reprend le local, le loge- tM± l§d∑º¥ Íc∞« d§Q∑ºL∞«
ment qui, le cas échéant, pourrait être `∂B¥ Ê√ sJL¥ Íc∞« ‰eML∞« ,q∫L∞«
rendu vacant par l’exercice de ce droit. ¡«d§ s± «d¨U® ¡UC∑Æô« bM´
.o∫∞« «c≥ W߸UL±

Dans le cas de reprise partielle prévu wzeπ∞« ŸU§d∑ßô« W∞U• w≠Ë


au présent article, le loyer du bail …œUL∞« Ác≥ w≠ tOK´ ’uBML∞«
renouvelé tient compte du préjudice ¸Uπ¥ù« ‰b° w≠ ¸U∂∑´ô« sOF° cîR¥
causé au locataire ou à son ayant droit o∫∞ Íc∞« ¸dC∞U° œbπL∞«
124
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 183

dans l’exercice de son activité. W߸UL± w≠ tI• Íc° Ë√ d§Q∑ºL∞U°


.t©UA≤

Sauf motif légitime, le bénéficiaire de o• s± bOH∑ºL∞« vK´ sOF∑¥Ë


la reprise doit occuper person- V∂º∞« ¡UM∏∑ßU° ,ŸU§d∑ßô«
nellement les lieux dans un délai de qGA¥ Ê√ b§u¥ r∞ «–≈ ,ŸËdAL∞«
six mois à dater du départ du locataire dN®√ W∑ß WKN± w≠ sØU±_« tºHM°
.
évincé et pendant une durée maximum d§Q∑ºL∞« …dbUF± a¥¸U¢ s± ¡«b∑°«
de six ans; faute de quoi, le locataire vK´ ‹«uMß Xß …bL∞Ë wKªL∞«
évincé a droit à une indemnité d’évic- œËdDL∞« d§Q∑ºLK∞ vI∂¥ ô≈Ë qÆ_«
tion en rapport avec l’importance des ÍËUº¢ ¡öî≈ i¥uF¢ rKº¢ w≠ tI•
locaux repris. .WF§d∑ºL∞« ‹ö∫L∞« WOL≥√ t∑∂º≤

,͸Uπ∑∞« ¡UCI∞« ,dL´ U®U° ÍbL• 1988-07-03 ¸«dÆ 50083 rƸ WOCÆ -
101 ’ ,dz«eπ∞« ,l¥“u∑∞«Ë dAMK∞ ÂuKF∞« ¸«œ ,2000
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
…bFL∞« ‹ö∫L∞« vK´ ŸU§d∑ßù« o• W߸UL± “uπ¥ ô t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
WOzUHA∑ßù« ‹ö∫L∞« vK´ ôË W®ËdHL∞« sØU±ô« vK´Ë√ ‚bMHØ UN∞ULF∑ßô
.WO߸bL∞« Ë√
s´ …¸U∂´ Ÿ«eM∞« Ÿu{u± ‹ö∫L∞« Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ X°U∏∞« s± ÊUØ UL∞Ë
o• W߸ULL∞ ¡öîùU° tO∂M∑∞« W∫B° rNzUCI° Ÿu{uL∞« …UCÆ ÊS≠ ‚bM≠
.iIMK∞ r≥¸«dÆ «u{d´Ë Êu≤UI∞« «uÆdî bÆ Êu≤uJ¥ ŸU§d∑ßù«

Art. 183– Le droit au renouvellement ŸU§d∑ßô« o∫° Z∑∫¥ ô :183 …œUL∞«


n’est pas opposable au propriétaire qui WBî¸ vK´ qB• Íc∞« p∞UL∞« vK´
a obtenu un permis de construire un ¡e§ vK´ Ë√ qØ vK´ sJß q∫± ¡UM∂∞
local d’habitation sur tout ou partie UNO∞≈ ¸UAL∞« ÷¸_« lDÆ Èb•≈ s±
d’un des terrains visés à l’article 169, .WO≤U∏∞« …dIH∞« 169 …œUL∞« w≠
2° alinéa.

125
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 186

Ce droit de reprise ne peut, en tout état ŸU§d∑ßô« o• ”¸UL¥ Ê√ “uπ¥ ôË


de cause, être exercé que sur la partie ¡eπ∞« vK´ ô≈ ,‰«u•_« lOL§ w≠ «c≥
du terrain indispensable à la construc- ¡UM∂K∞ UNM± b° ô w∑∞« ÷¸_« s±
tion s’il a pour effet d’entraîner obli- ULO≠ ,Áö´√ 178 …œUL∞« ÂUJ•√ o∂D¢Ë
gatoirement la cessation de l’exploita- nOÆu¢ U±Ëe∞ ¡UM∂∞« «c≥ s´ rπ≤ «–≈
tion commerciale, industrielle ou arti- Ë√ w´UMB∞« Ë√ ͸Uπ∑∞« ¸UL∏∑ßô«
sanale, les dispositions de l’article 178 .w≠d∫∞«
ci-dessus sont applicables.

Art. 184– Le propriétaire ou le princi- Ë √ p ∞ U L K ∞ “ u π ¥ ô : 184 …œUL∞«


pal locataire qui, en même temps qu’il b¥bπ¢ i≠d¥ Ê√ wKÅ_« d§Q∑ºL∞«
est bailleur des lieux, est le vendeur du sØU±ú∞ d§RL∞« u≥ ÊUØ «–≈ ¸Uπ¥ù«
fonds de commerce qui est exploité et q∫LK∞ lzU∂∞« XÆu∞« fH≤ w≠Ë
qui a reçu le prix intégral, ne peut refu- qJ∞ i°UI∞«Ë qG∑ºL∞« ͸Uπ∑∞«
ser le renouvellement qu’à la charge l≠œ qL∫∑¥ Ê√ ◊dA° ô≈ sL∏∞«
de payer l’indemnité d’éviction pré- w≠ tOK´ ’uBML∞« ¡öîù« i¥uF¢
vue à l’article 176, sauf s’il justifie V∂ß vK´ s≥d° «–≈ ô≈ ,176 …œUL∞«
d’un motif reconnu grave et légitime à b{ U´ËdA± Ë√ «dODî d∂∑F¥
l’encontre du preneur. .d§Q∑ºL∞«

Art. 185– Le renouvellement des baux b¥bπ¢ i≠¸ “uπ¥ ô :185 …œUL∞«
concernant des immeubles apparte- ‹«¸ULF∞U° WÅUª∞« ‹«¸Uπ¥ù«
nant à l’État, aux wilayas, aux com- Ë√ ‹U¥ôu∞« Ë√ W∞ËbK∞ WF°U∑∞«
munes et aux établissements publics, WO±uLF∞« ‹UºßRL∞« Ë√ ‹U¥bK∂∞«
ne peut être refusé sans que la collec- W±eK± WJ∞UL∞« W´ULπ∞« ÊuJ¢ Ê√ ÊËœ
tivité propriétaire soit tenue au paye- ’uBML∞« ¡öîù« i¥uF¢ œ«bº°
ment de l’indemnité d’éviction prévue ÊUØ u∞Ë v∑• 176 …œUL∞« w≠ tOK´
à l’article 176 même si son refus est WFHML∞« Y´U∂° «¸d∂± UNC≠¸
justifié par une raison d’utilité pu- .WO±uLF∞«
blique.

Art. 186– Au cas où il viendrait à être Ê√ X∂£ «–≈ U± W∞U• w≠ :186 …œUL∞«
126
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 187

établi à la charge du bailleur qu’il n’a …bMºL∞« ‚uI∫∞« ”¸UL¥ r∞ d§RL∞«


exercé les droits qui lui sont conférés ô≈ UNOK¥ U±Ë 177 …œUL∞« V§uL° t∞
aux articles 177 et suivants qu’en vue d§Q∑ºL∞« ‚uI• qODF¢ WOM°
de faire échec frauduleusement aux ÂUÆ «–≈ WÅUî ,WOºO∞b¢ WI¥dD°
droits du locataire, notamment par des t≤S≠ ,lO° …œU´≈Ë dO§Q¢ ‹UOKLF°
opérations de location et de revente i∂Æ w≠ o∫∞« d§Q∑ºLK∞ vI∂¥
que ces opérations aient un caractère ¸dC∞« mK∂L∞ U¥ËUº± ÊuJ¥ i¥uF¢
civil ou commercial, le locataire a X≤UØ ¡«uß p∞–Ë ,t° o∫∞ Íc∞«
droit à une indemnité égale au montant ‹«– d§RL∞« UN° ÂUÆ w∑∞« ‹UOKLF∞«
du préjudice subi. .͸Uπ¢ Ë√ w≤b± l°U©

Art. 187– Aucun locataire pouvant Í √  « e ∞ ≈ “ u π ¥ ô : 187 …œUL∞«


prétendre à une indemnité d’éviction i¥uF∑° W∂∞UDL∞« tMJL¥ d§Q∑º±
ne peut être obligé de quitter les lieux i∂Æ q∂Æ sØU±_« …¸œUGL° ¡öîù«
avant de l’avoir reçue. Jusqu’au paie- w≠ ¡UI∂∞« w≠ o∫∞« t∞Ë i¥uF∑∞«
ment de cette indemnité, il a droit au «c≥ t∞ l≠b¥ Ê√ v∞≈ sØU±_« Ác≥
maintien dans les lieux aux conditions bI´ œuM°Ë ◊ËdA∞ UI∂© i¥uF∑∞«
et clauses du contrat de bail expiré; Ê√ dO¨ .tK§√ vCI≤« Íc∞« ¸Uπ¥ù«
toutefois, l’indemnité d’occupation œb∫¥ qGA∞U° ’Uª∞« i¥uF∑∞«
sera déterminée en application des dis- cî√ l± f±Uª∞« qBH∞« ÂUJ•_ UI∂©
positions du chapitre V, compte tenu .¸U∂∑´ô« sOF° W¥d¥bI∑∞« dÅUMF∞«
de tous éléments d’appréciation.

Toutefois, par dérogation au précédent ,WI°Uº∞« …dIH∞« ÂUJ•_ U≠öîË t≤√ dO¨
alinéa, dans le seul cas prévu à l’alinéa w≠ sØU±_« …¸œUGL° d§Q∑ºL∞« ÂeK¥
2 de l’article 178, le locataire doit …dIH∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞« W∞U∫∞«
quitter les lieux dès le versement œ«bß «¸u≠ ,178 …œUL∞« s± WO≤U∏∞«
d’une indemnité provisionnelle fixée fOz¸ Áœb∫¥ Íc∞« XÆRL∞« i¥uF∑∞«
par le président du tribunal statuant au p∞–Ë ,WOCI∞« w≠ X∂¥ Íc∞« WLJ∫L∞«
vu d’une expertise préalablement or- Ê√ o∂ß ÊuJ¥ w∑∞« …d∂ª∞« vK´ ¡UM°
donnée dans les formes prévues à l’ali- UNOK´ ’uBML∞« ŸU{Ëú∞ UI≠Ë UN° d±√
néa 2 de l’article 194. .194 …œUL∞« s± WO≤U∏∞« …dIH∞« w≠
127
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 187

En cas d’éviction, les lieux doivent sØU±_« rKº¢ ¡öîù« W∞U• w≠Ë
être remis au bailleur pour le premier q§_« s± Âu¥ ‰Ë√ w≠ d§RLK∞
jour du terme d’usage qui suit l’expi- WKN± ¡UCI≤ô w∞U∑∞«Ë ·u∞QL∞«
ration du délai de quinzaine à compter Âu¥ s± «¸U∂∑´« U±u¥ dA´ WºLª∞«
du versement de l’indemnité entre les ,tºH≤ d§Q∑ºLK∞ i¥uF∑∞« b¥bº¢
mains du locataire lui-même ou, ”¸U• Íb¥√ sO° UO∞UL∑•« Ë√
éventuellement, d’un séquestre. À ‚UH¢« ‰uB• Âb´ W∞U• w≠Ë ,wzUCÆ
défaut d’accord entre les parties, le sé- ”¸U∫∞« sOF¥ sO≠dD∞« sO°
questre est nommé par le jugement l≠b° wCI¥ rJ• V§uL° wzUCI∞«
prononçant condamnation au paye- d±√ œdπL∂≠ ô≈Ë i¥uF∑∞«
ment de l’indemnité, ou à défaut par .qπF∑º±
simple ordonnance de référé.

L’indemnité est versée par le séquestre i¥uF∑∞« wzUCI∞« ”¸U∫∞« l≠b¥


au locataire sur sa seule quittance s’il Ê≈ jI≠ tM± ‰UB¥≈ q°UI± d§Q∑ºLK∞
n’y a pas d’opposition des créanciers, ¡UI∞Ë ,sOMz«b∞« s± W{¸UF± lI¢ r∞
et contre remise des clés du local vide, ÂbÆ «–≈ ⁄¸UH∞« q∫L∞« `O¢UH± rOKº¢
sur justification au payement des l±Ë ¸u§_«Ë Vz«dC∞« l≠œ X∂∏¥ U±
impôts, des loyers et sous réserve des WIKF∑L∞« ‹UC¥uF∑∞« …U´«d±
réparations locatives. .¸Uπ¥ùU°

En cas de non-remise des clés à la date w≠ `O¢UHL∞« rOKº¢ Âb´ W∞U• w≠Ë
fixée et après mise en demeure, le pºL¥ ,¸«c≤ù« bF°Ë œb∫L∞« a¥¸U∑∞«
séquestre retient un pour cent par jour s± WzUL∞U° «b•«Ë wzUCI∞« ”¸U∫∞«
de retard sur le montant de l’indemni- ,dOîQ¢ Âu¥ qØ s´ i¥uF∑∞« mK∂±
té et restitue cette retenue au bailleur ,d§RLK∞ lD∑IL∞« mK∂L∞« «c≥ rKº¥Ë
sur sa seule quittance. .jI≠ tM± ‰UB¥≈ q°UI±

Article 187 bis

Article 187 ter

128
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 188

,͸Uπ∑∞« ¡UCI∞« ,dL´ U®U° ÍbL• 1985-05-18 ¸«dÆ 35250 rƸ WOCÆ -
104 ’ ,dz«eπ∞« ,l¥u∑∞«Ë dAMK∞ ÂuKF∞« ¸«œ ,2000
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
Èu´œ w≠ qBH∞U° UHKJ± wzUCI∞« fKπL∞« ÊUØ «–≈ t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
dODî V∂ß Í√ dØ– ÊËb° ¸Uπ¥ù« b¥bπ¢ i≠¸ sLC∑¥ ¡öîùU° tO∂M¢ W∫Å
i¥uF¢ r¥uI∑∞ «dO∂î «uMOF¥ Ê√ …UCI∞« vK´ V§«u∞« s± t≤S≠ ŸËdA±Ë
.‹.‚ 176 …œUL∞« tOK´ XB≤ UL∞ UI≠Ë ‚UI∫∑ßù«
…œUL∞« ÂUJ•√ ‚dî ÊËb° tMJL¥ ô p∞– s´ öC≠ wzUCI∞« fKπL∞« ÊUØ UL∞Ë
UFOC± ͸Uπ∑∞« q∫L∞« s± d§Q∑ºL∞« œdD° d±Q¥ Ê√ Êu≤UI∞« fH≤ s± 187
s´ i¥uF∑∞« b¥b∫∑∞ WKBHM± Èu´b° ÂUOIK∞ t≠dB°Ë wIOI∫∞« t≤UL{ t∞
‹«– s±187Ë 176 sO¢œUL∞« ÂUJ•√ n∞Uî ¡UCI∞« «cN° t≤S≠ ,t∞ V§«u∞« ¡öîù«
.tCI≤ V§u∑ß«Ë ,Êu≤UI∞«

Chapitre IV l°«d∞« qBH∞«


Des sous-locations s©U∂∞« s± ¸Uπ¥ù« w≠

Art. 188– Sauf stipulation contraire au Ë√ wKØ ¸Uπ¥≈ Í√ dE∫¥ :188 …œUL∞«
bail ou accord du bailleur, toute sous- ◊d∑®« «–≈ ô≈ ,s©U∂∞« s± wze§
location totale ou partielle est interdi- Ë√ ¸Uπ¥ù« bI´ V§uL° p∞– ·öî
te. .d§RL∞« WI≠«u±

En cas de sous-location autorisée, le s©U∂∞« s± ¸Uπ¥ù« W∞U• w≠Ë


propriétaire est appelé à concourir à WظUALK∞ „öL∞« v´b¥ t° hîdL∞«
l’acte. .bIF∞« w≠

Lorsque le loyer de la sous-location ‰b° b¥e¥ U±bM´ p∞ULK∞ “uπ¥Ë


est supérieur au prix de la location ¸Uπ¥ù« ‰b° s´ s©U∂∞« s± ¸Uπ¥ù«
principale, le propriétaire a la faculté WI°UD± …œU¥e° V∞UD¥ Ê√ wKÅ_«
d’exiger une augmentation correspon- œb∫¥ Íc∞«Ë ,wKÅ_« ¸Uπ¥ù« ‰b∂∞
dante du loyer de la location principa- Âb´ W∞U• w≠ ÁU≤œ√ 195 …œULK∞ UI≠Ë
le qui, à défaut d’accord entre les par- .·«d©_« ‚UH¢«
129
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 188

ties, est déterminée conformément à


l’article 195 ci-après.
Le locataire doit faire connaître au p∞UL∞« jO∫¥ Ê√ d§Q∑ºL∞« vK´Ë
propriétaire son intention de sous- s©U∂∞« s± dO§Q∑∞« w≠ t∑OM° ULK´
louer par acte extrajudiciaire ou par U±≈Ë wzUCÆ dO¨ bIF° U±≈ p∞–Ë
lettre recommandée avec demande rKF∞« VK© l± UNOK´ vÅu± W∞Ußd°
d’avis de réception. Dans les quinze w≠ d∂ª¥ Ê√ p∞UL∞« vK´Ë Âö∑ßôU°
jours de la réception de cet avis, le Âö∑ß« s± U±u¥ dA´ WºLî ·d™
propriétaire doit faire connaître s’il w≠ „¸UAOß ÊUØ «–≈ UL´ ,W∞Ußd∞«
entend concourir à l’acte. Si malgré s± r¨d∞U° d§RL∞« i≠¸ «–S≠ .bIF∞«
l’autorisation prévue à l’alinéa 1 le w≠ tOK´ ’uBML∞« hOîd∑∞«
bailleur refuse ou s’il omet de ,W°U§ù« s´ lM∑±« Ë√ v∞Ë_« …dIH∞«
répondre, il est passé outre. .tM´ dEM∞« ·dÅ

,’Uî œb´ ,1999 WMß ‚. 1991-09-29 ¸«dÆ )„ ·(Ë)  √ ( sO° 77980 rƸ -
128Ë 127 ,126 ,125 ’
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
i¥uF∑∞« ÊËœ ¸Uπ¥ù« b¥bπ¢ i≠¸ d§RLK∞ “uπ¥ t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
wKªL∞« d§Q∑ºL∞« ÁUπ¢ ŸËdA±Ë dODî V∂ß s´ s≥d° «–≈ wÆUI∫∑ßù«
.q∫LK∞
s± ¸Uπ¥ù« «Ëd∂∑´« UL∞ Ÿu{uL∞« …UCÆ Ê√ -‰U∫∞« WOCÆ w≠- X∂£ UL∞Ë
͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s± 177 …œUL∞U° UNOK´ ’uBML∞« ‹UH∞UªL∞« sL{ s©U∂∞«
.U∫O∫Å UIO∂D¢ Êu≤UI∞« «uI∂© rN≤S≠ «e∑∞U° ôöî≈ bF¥ t≤_
.i≠d∞« V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë

WMß ‚. 1984-11-17 ¸«dÆ )„ o¥d≠(Ë) «  Ÿ « ( sO° 33061 rƸ WOCÆ -


159Ë158 ,157 ’ ,1 œb´ ,1989
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
Ë√ n∞Uª± ◊d® bIF∞U° b§Ë «–≈ ô≈ s©U∂∞« s± dO§Q∑∞« lML¥ Êu≤UI∞« ÊUØ «–≈

130
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 188

dO§Q∑∞U° p∞UL∞« Âö´≈ s± d§Q∑ºL∞« wHF¥ ô «c≥ ÊS≠ ,p∞UL∞« WI≠«u± W∞U• w≠
UNOK´ ’uBML∞« ‹«¡«d§ù« p∞– w≠ l∂∑¥ Ê√ tOK´Ë tO∂M¢ V§uL° s©U∂∞« s±
.‹.‚ 198 …œUL∞« s± …dOî_« …dIH∞« w≠
ô≈ s©U∂∞« s± ¸Uπ¥ùU° rKF∞« ‹U∂£« “uπ¥ ô t≤S≠ p∞cØ d±_« ÊUØ v∑±Ë
rKF∞« l± UNOK´ vÅu± W∞U߸ vC∑IL° Ë√ wzUCÆ bI´ Ë√ »u∑J± bI´ V§uL°
.‰uÅu∞U°
wCI¥ Íc∞« ¸«dI∞« iI≤ V§u∑ß« ,w≤u≤UI∞« √b∂L∞« «c≥ n∞Uª¥ UL° ¡UCIK∞Ë
.d§Q∑ºL∞« s± ¸«dÆ≈ œdπL∞ s©U∂∞« s± ¸Uπ¥ùU° p∞UL∞« rKF°

1985-03-23 ¸«dÆ 35172 rƸ WOCÆ -


: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
ô s©U∂∞« s± ¸Uπ¥ù« o¥d© s´ q∫L∞« w≠ ·dB∑∞« Ê√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
…UCÆ Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ U∑°U£ ÊUØ UL∞Ë ,ö©U° bF¥Ë Êu≤UI∞« ÁeOπ¥
ÊuFDL∞« Èu´œ i≠d° w{UI∞« rN¥b∞ n≤Q∑ºL∞« rJ∫∞« «uG∞√ ·UMµ∑ßù«
q∫L∞« s± ÃËdª∞U° s´UD∞« vK´ b¥b§ s± «uCÆ Èu´b∞« w≠ öB≠Ë ,Áb{
.UO≠UØ öOKF¢ r≥¸«dÆ «uKK´ «uKF≠ ULØ rNzUCI° rN≤S≠ tOK´ Ÿ“UM∑L∞«

œb´ ,1999 WMß ‚. 1992-12-16 ¸«dÆ )Œ »(Ë)   (sO° 94659 rƸ WOCÆ -
158Ë ,157 ,156 ’ ,’Uî
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
«–≈ ô≈ s©U∂∞« s± wze§ Ë√ wKØ ¸Uπ¥≈ qØ dC∫¥ t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
.d§RL∞« WI≠«u± Ë√ ¸Uπ¥ù« bI´ V§uL° p∞– ·öî◊d∑®≈
UO´d≠ «¸Uπ¥≈ d§R¥ Ë√ ¸Uπ¥ù« s´ ‰“UM∑¥ Ê√ d§Q∑ºLK∞ “uπ¥ ô t≤√ ULØ
.d§RL∞« s± W∫¥dÅ WI≠«u± ÊËb°
‹uJß «Ëd∂∑´« fKπL∞« …UCÆ Ê√ -‰U∫∞« WOCÆ s±- œUH∑º¥ t≤√ UL°Ë
ÂUJ•√ «uH∞Uî bÆ rN≤S≠ s©U∂∞« s± ¸Uπ¥ù« vK´ WI≠«uLØ WK¥u© …b± sOM´UD∞«
w∑∞« ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s± 188 …œUL∞«Ë w≤bL∞« Êu≤UI∞« s± 505 …œUL∞«
w≠ X∂∏¥ r∞ U± u≥Ë s©U∂∞« s± ¸Uπ¥ù« vK´ t∑I≠«u±Ë d§RL∞« rK´ ÊU©d∑A¢
.p∞c° s¥d§RL∞« WI≠«u±Ë rKF∞ UO≠UØ «¸d∂± fO∞ …bL∞« ‰u© –≈ ‰U∫∞« WOCÆ
.¸«dI∞« iI≤ V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë

131
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 188

,1999 WMß ‚. 1994-11-22 ¸«dÆ )√ »(Ë )Ê »( sO° 106132 rƸ WOCÆ -
162Ë 161 ,160 ,159 ’ ,’Uî œb´
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
ô≈ s©U∂∞« s± wze§ Ë√ wKØ ¸Uπ¥≈ qØ dC∫¥ t≤√ U≤u≤UÆ tOK´ dI∑ºL∞« s±
d§RL∞« WI≠«u± Ë√ ¸Uπ¥ù« bI´ V§uL° p∞– ·öî ◊d∑®≈ «–≈
Ê√ X∂∏¥ ô ¸d∫L∞« oOI∫∑∞« dC∫± Ê√ -‰U∫∞« WOCÆ w≠- U∑°U£ ÊUØ UL∞Ë
qO∞b∞« fJF∞U° ÂbI¥ sJ∞Ë s©U∂∞« s± ¸Uπ¥ù« ô Ë√ “U§√ bÆ o°Uº∞« p∞UL∞«
cM± s©U∂∞« s± d§Q∑ºL∞« ‹U∫¥dB¢ Vº• rzUÆ s©U∂∞« s± ¸Uπ¥≈ Ê√ vK´
t° hîd± s©U∂∞« s± ¸Uπ¥ùU° ô≈ UNK¥ËQ¢ sJL¥ ô WK¥uD∞« …bL∞« Ác≥Ë 1965
.p∞UL∞« ·d© s± UOML{
sFD∞« i≠¸ V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë

Art. 189– Le sous-locataire peut s ± d § Q ∑ º L K ∞ “ u π ¥ : 1 8 9 …œUL∞«


demander le renouvellement de son s± Á¸Uπ¥≈ b¥bπ¢ VKD¥ Ê√ s©U∂∞«
bail au locataire principal dans la ‚uI∫∞« œËb• w≠ wKÅ_« d§Q∑ºL∞«
mesure des droits que ce dernier tient s± tºH≤ dOî_« «c≥ UN° l∑L∑¥ w∑∞«
lui-même du propriétaire. Le bailleur WظUALK∞ d§RL∞« v´b¥Ë ,p∞UL∞«
est appelé à concourir à l’acte, comme w≠ tOK´ ’uBM± u≥ ULØ bIF∞« w≠
il est prévu à l’article 188 ci-dessus. .Áö´√ 188 …œUL∞«

À l’expiration du bail principal, le pro- ô wKÅ_« ¸Uπ¥ù« …b± ¡UCI≤« bM´Ë


priétaire n’est tenu au renouvellement bÆ ÊUØ «–≈ ô≈ b¥bπ∑∞U° p∞UL∞« ÂeK¥
que s’il a, expressément ou tacitement, ¸Uπ¥ùU° UOML{ Ë√ W•«dÅ hî¸
autorisé ou agréé la sous-location et si, r∞ «–≈ Ë√ tOK´ o≠«Ë Ë√ s©U∂∞« s±
en cas de sous-location partielle, les wKÅ_« ¸Uπ¥ù« q∫± sØU±_« sJ¢
lieux faisant l’objet du bail principal s± wzeπ∞« ¸Uπ¥ù« W∞U• w≠ qJA¢
ne forment pas un tout indivisible WO≤ w≠ Ë√ U¥œU± U´UA± öØ ,s©U∂∞«
matériellement ou dans la commune .WØd∑AL∞« sO≠dD∞«
intention des parties.

132
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 190

Chapitre V f±Uª∞« qBH∞«


Du loyer ¸Uπ¥ù« w≠

Art. 190– Le montant du loyer des ‰b° mK∂± o°UD¥ Ê√ Vπ¥ :190 …œUL∞«
baux à renouveler ou à réviser doit …œU´≈ Ë√ Áb¥bπ¢ œ«d¥ Íc∞« ¸Uπ¥ù«
correspondre à la valeur locative équi- W¥¸Uπ¥ô« WLOI∞« ,tO≠ dEM∞«
table. .W¥œUF∞«

Celle-ci peut être déterminée no- vK´ ,WLOI∞« Ác≥ b¥b∫¢ sJL¥Ë
tamment d’après : :wK¥ U± ”Uß√ vK´ ’uBª∞«

– la surface totale réelle affectée à la WOIOI∫∞« WK±UJ∞« W•UºL∞« -


réception du public ou à l’exploitation Ë√ ¸uNLπ∞« ‰U∂I∑ßô WBBªL∞«
en tenant compte, d’une part de la ¸U∂∑´ô« sOF° cî_« l± ‰öG∑ßö∞
vétusté et de l’équipement des locaux ‹ö∫L∞« eONπ¢Ë ÂbÆ ,WN§ s±
mis à la disposition de l’exploitant par qG∑ºL∞« ·dB¢ X∫¢ W´u{uL∞«
le propriétaire et d’autre part, de la ,Èdî√ WN§ s±Ë ,p∞UL∞« ·d© s±
nature et de la destination de ces ‹ö∫L∞« Ác≥ hOBª¢Ë WFO∂©
locaux, de leurs accessoires et de leurs “uπ¥ ULØ .UNI≠«d±Ë UN¢UI∫K±Ë
dépendances. Il peut être tenu compte ‹öDL∞« W•Uº± ¸U∂∑´ô« sOF° cî_«
de la surface des ouvertures sur rue par W∂ºM∞U° o¥dD∞« vK´ W•u∑HL∞«
rapport à la surface totale du local; .WK±UJ∞« q∫L∞« W•UºL∞

– la surface totale réelle des locaux WOIOI∫∞«Ë WK±UJ∞« W•UºL∞« -


annexes éventuellement affectés à WBBªL∞«Ë WI∫KL∞« ‹ö∫LK∞
l’habitation de l’exploitant ou de ses .tOF°U¢ Ë√ qG∑ºL∞« sJº∞ UO∞UL∑•«
préposés;

– les éléments commerciaux ou in- WO´UMB∞« Ë√ W¥¸Uπ∑∞« dÅUMF∞« -


133
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 190

dustriels en tenant compte, d’une part, WN§ s± ¸U∂∑´ô« sOF° cî_« l±


de l’importance de la ville, du quartier, Ë√ Ÿ¸UA∞« Ë√ w∫∞« Ë√ WM¥bL∞« WOL≥√
de la rue et de l’emplacement, et WFO∂© ,Èdî√ WN§ s±Ë ,ÊUJL∞«
d’autre part, de la nature de l’exploita- …d≠u∑L∞« ‹öONº∑∞«Ë ‰öG∑ßô«
tion et des commodités offertes pour ¸U∂∑´ô« sOF° cîR¢ ULØ .t° ÂUOIK∞
l’entreprendre. Il sera également tenu .d§Q∑ºL∞« vK´ W{ËdHL∞« nO∞UJ∑∞«
compte des charges imposées au loca-
taire.

œb´ ,1999 WMß ‚. 1993-11-20 ¸«dÆ )‚ (Ë) Â Õ (sO° 108792 rƸ WOCÆ -
154Ë 153 ,152 ’ ,’Uî
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
Áb¥bπ¢ œ«d¥ Íc∞« ¸Uπ¥ù« ‰b° mK∂± o°UD¥ Ê√ Vπ¥ t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
.W¥œUF∞« W¥¸Uπ¥ù« WLOI∞« tO≠ dEM∞« …œU´≈ Ë√
vK´ bL∑´≈ Íc∞« dO∂ª∞« d¥dI¢ vK´ «uÆœUÅ UL∞ Ÿu{uL∞« …UCÆ ÊS≠ r£ s±Ë
,¸Uπ¥ù« dFß WF§«dL∞ WK£ULL∞« ‹ö∫L∞U° t∑≤¸UI±Ë q∫L∞« lÆu±Ë W•Uº±
.UO≠UØ U∂O∂º¢ r≥¸«dÆ «u∂∂ß bÆ Êu≤uJ¥

Art. 191– Toute clause insérée dans le w≠ øb± ◊«d∑®« qØ :191 …œUL∞«
bail prévoyant la résiliation de plein …uI° aºH∞« vK´ hM¥ ¸Uπ¥ù«
droit à défaut de payement du loyer ‰b° l≠œ Âb´ W∞U• w≠ Êu≤UI∞«
aux échéances convenues, ne produit oH∑L∞« ‹UÆUI∫∑ßô« w≠ ¸Uπ¥ù«
effet qu’un mois après un commande- ¸Ëd± bF° ô≈ Ád£√ Z∑M¥ ô ,UNOK´
ment de payer demeuré infructueux. Íc∞« l≠b∞U° ¸UDîù« s± b•«Ë dN®
.WπO∑≤ ÊËb° vI∂¥

Le commandement doit, à peine de v∞≈ ¸UDîù« «c≥ w≠ ¸UA¥ Ê√ Vπ¥Ë


nullité, mentionner ce délai. .WKNL∞« Ác≥

Les juges, saisis d’une demande pré- VK© rNO∞≈ l≠¸ «–≈ …UCIK∞ “uπ¥
134
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 192

sentée dans les formes et conditions ◊ËdA∞«Ë ŸU{Ëú∞ UI≠Ë ÂbI±


prévues aux articles 277 alinéa 1er et 277 sO¢œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
281 du code civil, peuvent, en accor- Êu≤UI∞« s± 281Ë ,v∞Ë_« …dIH∞«
dant des délais, suspendre la réalisa- Íc∞« XÆu∞« w≠ ,«uHÆu¥ Ê√ w≤bL∞«
tion et les effets des clauses de résilia- ¸U£¬Ë oOI∫¢ ,öN± tO≠ Êu∫ML¥
tion pour défaut de payement du loyer ‰b° œ«bß ÂbF∞ aºH∞« ◊Ëd®
au terme convenu, lorsque la résilia- tOK´ oH∑L∞« XÆu∞« w≠ ¸Uπ¥ù«
tion n’est pas constatée ou prononcée ¸bB¥ Ë√ aºH∞« s´ sKF¥ r∞ «–≈ p∞–Ë
par une décision de justice ayant ¡wA∞« …uÆ “U• wzUCÆ rJ∫° tM´
acquis l’autorité de la chose jugée. La ◊dAK∞ ÊuJ¥ ôË ,tO≠ vCIL∞«
cause résolutoire ne joue pas si le loca- d§Q∑ºL∞« sJL¢ «–≈ d£√ Í√ aßUH∞«
taire se libère dans les conditions ◊ËdA∞« sL{ tM¥œ s± hKª∑∞« s±
fixées par le juge. .w{UI∞« q∂Æ s± …œb∫L∞«

Art. 192– Les loyers des baux d’im- w≠ dEM∞« …œU´≈ “uπ¥ :192 …œUL∞«
meubles ou de locaux régis par les pré- ‹ö∫L∞« Ë√ ‹«¸ULF∞« ¸Uπ¥≈ ‹ôb°
sentes dispositions, renouvelés ou ÁcN∞ WF{Uª∞«Ë ,ô Â√ ÊUØ «œbπ±
non, peuvent être révisés à la demande ·«d©_« b•√ VK© vK´ ¡UM° ,ÂUJ•_«
de l’une ou de l’autre des parties sous ’uBML∞« ◊ËdA∞« …U´«d± l±
les réserves prévues à l’article 193 ci- .ÁU≤œ√ 193 …œUL∞« w≠ UNOK´
dessous.

La demande doit être formée par acte dO¨ bIF° VKD∞« ÂbI¥ Ê√ Vπ¥Ë
extrajudiciaire ou par lettre recom- l± UNOK´ vÅu± W∞Ußd° Ë√ wzUCÆ
mandée avec demande d’avis de .‰uÅu∞U° rKF∞« VK©
réception.
Modifié

À défaut d’accord entre les parties sO° ‚UH¢« ‰uB• Âb´ W∞U• w≠Ë
dans les trois mois qui suivent, la ,WO∞U∑∞« dN®√ W£ö∏∞« ‰öî sO≠dD∞«
demande est portée à la requête de la tLN¥ Íc∞« ·dD∞« s± VKD∞« l≠d¥
partie la plus diligente, devant la juri- WOzUCI∞« WNπ∞« Èb∞ ‰UπF∑ßô«
135
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 192

diction compétente. L’affaire est jugée UI≠Ë WOCI∞« w≠ rJ∫¥Ë .WB∑ªL∞«


conformément aux dispositions des .196Ë 195 sO¢œUL∞« ÂUJ•_
articles 195 et 196.

Le nouveau loyer est dû à dater du jour ¡«b∑°« b¥bπ∞« ¸Uπ¥ù« ‰b° o∫∑º¥
de la demande, à moins que les parties ÊU≠dD∞« oH¢« «–≈ ô≈ VKD∞« Âu¥ s±
ne se soient mises d’accord, avant ou s´ U≥¡UM£√ Ë√ Èu´b∞« l≠¸ q∂Æ
pendant l’instance, sur une date plus .»dÆ√ Ë√ bF°√ a¥¸U¢
ancienne ou récente.

)» »(Ë ) „ Í ( sO° 105495 rƸ WOCÆ -


151Ë 150 ,149 ’ , ’Uî œb´ ,1999 WMß ‚. 1993-05-10 ¸«dÆ -

: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -


«–≈ ô≈ VKD∞« Âu¥ s± «¡«b∑°≈ b¥bπ∞« ¸Uπ¥ù« ‰b° o∫∑º¥ t≤√" U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
"»dÆ√ Ë√ bF°√ a¥¸U¢ vK´ U≥¡UM£√ Ë√ Èu´b∞« l≠¸ q∂Æ ÊU≠dD∞« oH¢«

b¥bπ∞« ¸Uπ¥ù« ‰b° «Ëœb• fKπL∞« …UCÆ Ê√ -‰U∫∞« WOCÆ w≠ -X∂£ UL∞Ë
dN® s± Í√ d§RL∞« ·d© s± …¸ULF∞« »Uº∑Ø« Âu¥ s± tOK´ Ÿ“UM∑L∞« q∫LK∞
,1988-03-24 a¥¸U¢ v∞« œuF¥ ¸Uπ¥ù« WF§«d± VK© Ê√ sO• w≠ 1986 WOK¥u§
ÊuJ¥ ¸Uπ¥ù« ‰b° b¥b∫¢ Ê√ vK´ hM¢ w∑∞« 4192 …œUL∞« ÂUJ•Q° «uKî√ rN≤S≠
vK´ U≥¡UM£√ Ë√ Èu´b∞« l≠¸ q∂Æ ÊU≠dD∞« oH¢« «–≈ ô≈ VKD∞« Âu¥ s± «¡«b∑°≈
UH∞Uª± r≥¸«dÆ qFπ¥ UL± ‰U∫∞« WOCÆ w≠ r∑¥ r∞ U±u≥Ë »dÆ√ Ë√ bF°√ a¥¸U¢
.i≠d∞« V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë .Êu≤UIK∞

) Ÿ(Ë ) Ÿ Ë ( sO° 192078 rƸ WOCÆ -


201Ë 200 ,199 ’ ,1 œb´ ,2000 WMß ‚. 1999-07-13 ¸«dÆ -

: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -


l≠¸ q∂Æ ÊU≠dD∞« oH∑¥ r∞ U± VKD∞« Âu¥ s± «¡«b∑°≈ b¥bπ∞« ¸Uπ¥ù« ‰b° o∫∑º¥
.dî¬ a¥¸U¢ s´ U≥¡UM£√ Ë√ Èu´b∞«

136
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 193

Èu´b∞« w≠ dOº∞« …œU´≈ a¥¸U¢ s± b¥bπ∞« ¸Uπ¥ù« l≠œ ÊU¥dß W¥«b∂° rNzUCI¥Ë
Êu≤UI∞« ‹UOC∑I± «uÆdî bÆ fKπL∞« …UCÆ ÊS≠ ,…d∂ª∞« bF° WLJ∫L∞« ÂU±√
.iIMK∞ r≥¸«dÆ «u{d´Ë ͸Uπ∑∞«

)Â Õ ” » (Ë )Õ ” »( sO° 65445 rƸ WOCÆ-


94Ë 93 ,92’ ,2 œb´ ,1991 WMß ‚. 1990-07-01 ¸«dÆ -

: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -


dO¨ bIF° ¸Uπ¥ù« ‹ôb° w≠ dEM∞« …œU´≈ VK© r∑¥ t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
¡UCI∞« ÊS≠ r£ s±Ë ‰uÅu∞U° rKF∞« VK© l± UNOK´ vÅu± W∞Ußd° Ë√ wzUCÆ
.Êu≤UI∞« oO∂D¢ w≠ QDî bF¥ p∞– ·öª°

¸U∂î≈ ÊËœ ¸Uπ¥ù« l≠¸ d§RL∞« Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ X°U∏∞« s± ÊUØ UL∞Ë
rNzUCI° Ÿu{uL∞« …UCÆË ‹.‚ 2192 …œUL∞« tOC∑I¢ U± o≠Ë d§Q∑ºL∞«
ÊUØ v∑±Ë .Êu≤UI∞« oO∂D¢ w≠ «ËRDî√ bÆ Êu≤uJ¥ ¸Uπ¥ù« ‹UI∫∑º± l≠b°
tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« iI≤ V§u∑ß« p∞cØ

Art. 193– La demande en révision ne …œU´≈ VK© r¥bI¢ “uπ¥ ô :193 …œUL∞«
peut être formée que trois ans au ‹«uMß Àö£ ¸Ëd± bF° ô≈ dEM∞«
moins après la date d’entrée en jouis- w≠ ŸËdA∞« a¥¸U¢ s± qÆ_« vK´
sance du locataire ou après le point de s± Ë√ d§Q∑ºL∞« ·d© s± ‰öG∑ßô«
départ du bail renouvelé. .œbπL∞« ¸Uπ¥ù« ¡b° a¥¸U¢
De nouvelles demandes peuvent être qØ w≠ …b¥b§ ‹U∂K© r¥bI¢ “uπ¥
formées tous les trois ans à compter du Íc∞« ÂuO∞« s± «¸U∂∑´« ‹«uMß Àö£
jour où le nouveau loyer est appli- .b¥bπ∞« ¸Uπ¥ù« ‰b° tO≠ o∂D¥
cable.

En aucun cas il n’est tenu compte, s± ‰U• ÍQ° cîR¢ s∞ t≤√ vK´
pour le calcul de la valeur locative, des ¡«d§≈ w≠ ¸U∂∑´ô« sOF° ‰«u•_«
investissements du preneur ni des ‹«¸UA∑ß« W¥¸Uπ¥ô« WLOI∞« »Uº•
plus-values ou moins-values résultant Ë√ WLOI∞« …œU¥e° WIKF∑L∞« d§Q∑ºL∞«
137
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 194

de sa gestion pendant la durée du bail ÁdOOº¢ s´ Wπ¢UM∞« WLOI∞« hI≤


en cours. .͸Uπ∞« ¸Uπ¥ù« …b± WKO©

Chapitre VI fœUº∞« qBH∞«


De la procédure ‹«¡«d§ù« w≠

Art. 194– Toutes les contestations, ‚ U H ¢ «  b ´ W ∞ U • w ≠ : 1 9 4 …œUL∞«


relatives à l’application du présent dN®√ W£ö£ WKN± ¡UN∑≤« bM´ sO≠dD∞«
titre, sont portées, à défaut d’accord mK∂± ÊUØ ULN±Ë ,mOK∂∑∞« a¥¸U¢ s±
entre les parties, à l’expiration d’un WIKF∑L∞« ‹U´«eM∞« qØ l≠d¢ ,¸Uπ¥ù«
délai de trois mois à compter de la WNπ∞« Èb∞ »U∂∞« «c≥ oO∂D∑°
notification et quel que soit le montant ÊuJ¥ w∑∞«Ë WB∑ªL∞« WOzUCI∞«
du loyer, devant la juridiction com- s´ p∞–Ë ,UN∞ UF°U¢ …¸ULF∞« lÆu±
pétente de la situation de l’immeuble s± ÂbI¥ ¸uC∫∞U° nOKJ¢ o¥d©
par voie d’assignation délivrée à la .qOπF∑∞« tLN¥ Íc∞« ·dD∞«
requête de la partie la plus diligente.

Toutefois, lorsque le locataire prétend d§Q∑ºL∞« V∞U© «–≈ ,t≤√ dO¨


à une indemnité d’éviction, la partie la Íc∞« ·dDK∞ “U§ ,¡öîù« i¥uF∑°
plus diligente peut, avant même l’ex- ÂU±√ Á«u´œ r∑¥ Ê√ qOπF∑∞« tLN¥
piration du délai prévu à l’alinéa pré- U¥UCI∞« w≠ …d™UM∞« WLJ∫L∞« fOz¸
cédent, saisir le président du tribunal …d∂ª∞« ‹«¡«d§S° d±QO∞ WKπF∑ºL∞«
statuant en matière de référé pour q§_« ¡UN∑≤« q∂Æ p∞–Ë ,W±“ö∞«
ordonner les mesures d’expertise .WI°Uº∞« …dIH∞« w≠ tOK´ ’uBML∞«
nécessaires.

Le rapport d’expertise, qui doit être Vπ¥ Íc∞« …d∂ª∞« d¥dI¢ o∫K¥
déposé au greffe dans le délai de deux W°U∑J° s¥dN® ·d™ w≠ t´«b¥≈
mois, est joint à la procédure diligen- W´u≠dL∞« Èu´b∞« nKL° ,j∂C∞«
tée devant le tribunal compétent qui qBH¢ w∑∞« WB∑ªL∞« WLJ∫L∞« ÂU±√
statuera au fond après le dépôt dudit d¥dI∑∞« Ÿ«b¥≈ bF° Ÿu{uL∞« w≠
rapport. .¸uØcL∞«
138
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 194

WMß ‚. 1997-01-07 ¸«dÆ )tF± s±Ë  Õ(Ë )Ÿ ‰(sO° 146425 rƸ WOCÆ -
103Ë 102 ,101 ,100 ’ ,’Uî œb´ ,1999
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
W£ö£ WKN± ¡UN∑≤« bM´ sO≠dD∞« ‚UH¢« Âb´ W∞U• w≠ " t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
‹U´«eM∞« qØ l≠d¢ ,¸Uπ¥ù« mK∂± ÊUØ ULN±Ë mOK∂∑∞« a¥¸U¢ s± dN®√
.WB∑ªL∞« WOzUCI∞« WNπ∞« Èb∞ »U∂∞« «c≥ oO∂D∑° WIKF∑L∞«
WÆœUBL∞U° «uCÆ U±bM´ fKπL∞« …UCÆ Ê√ -‰U∫∞« WOCÆ w≠- X∂£ UL∞Ë
rN≤S≠ ,wÆUI∫∑ßù« i¥uF∑∞« b¥b∫∑∞ dO∂î sOOF∑°Ë ¡öîùU° tO∂M∑∞« vK´
s¥d§RL∞« q∂Æ s± i¥uF∑∞« ÷d´ œdπ± Ê« YO• s± r≥¸«dÆ w≠ «u°UÅ√
Êu≤UI∞« s± 176 …œULK∞ UI∂© ¡öîùU° tO∂M∑∞« VKD∞ UO≠UØ U∂∂ß qJA¥
.tK∫± dO¨ w≠ VO∂º∑∞« ÂbF° ¸«dI∞« vK´ wFM∞« ÊS≠ w∞U∑∞U°Ë ,͸Uπ∑∞«
Èu´b∞« l≠¸ ◊d∑A¢ ,͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s± 194 …œUL∞« ÊS≠ Èdî√ WN§ s±Ë
s± «¡«b∑°≈ dN®√ W£ö£ wC± bF° W¥¸Uπ∑∞« ‹ö∫L∞« ¡öî≈ v∞« WO±«d∞«
.öJ® W∞u∂I± dO¨ Èu´b∞« ÊuJ¢ ô≈Ë ¡öîùU° tO∂M∑∞« tO§u¢ a¥¸U¢
.i≠d∞« V§u∑ß≈ p∞cØ ÊUØ v∑±Ë

1997-03-17 ¸«dÆ )¸ ” (Ë ) “( sO° 159323 rƸ WOCÆ -


: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
vK´ ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s± 173 …œUL∞« ÂUJ•√ o∂D¢ ô " t≤√ U≤u≤UÆ X°U∏∞« s±
"WOMNL∞« ‹ö∫L∞U° WIKF∑L∞« ‹«¸Uπ¥ù«
q∫± fO∞Ë wMN± q∫L° oKF∑¥ ¸Uπ¥ù« Ê√ -‰U∫∞« WOCÆ w≠ -X∂£ UL∞Ë
vCÆ UL∞Ë ,͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s± 194 …œUL∞« h≤ oO∂D∑∞ ‰Uπ± ö≠ ͸Uπ¢
«u±e∑∞≈ bÆ Êu≤uJ¥ Áö´√ ÊU¢¸uØcL∞« sO¢œUL∞« œUF∂∑ßU° fKπL∞« …UCÆ
.Êu≤UI∞« `O∫B°
.sFD∞« i≠¸ V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë

œb´ ,1990 WMß ‚. 1989-03-05 ¸«dÆ )Ÿ ¸ (Ë )√ »( sO° 55119 rƸ WOCÆ -
116Ë 115 ,114 ’ ,4
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -

139
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 194

»U∂∞« oO∂D∑° WIKF∑L∞« ‹U´“UML∞« w≠ ’UB∑îù« Ê√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±


w≠ ô≈ ÍœUF∞« ¡UCI∞« WNπ∞ ÊuJ¥ W¥¸Uπ∑∞« ‹«¸Uπ¥ù« sLC∑L∞« w≤U∏∞«
¡öîù« ‰u• ULzUÆ ‚UH¢ù« ÊUØ «–≈ i¥uF∑∞« W∫ML° dB∫M¥ Ÿ«e≤ W∞U•
.qπF∑ºL∞« ¡UCI∞« v∞« ¡Uπ∑∞ù« “uπO≠
vK´ XÆœUÅ w∑∞« ·UMµ∑ßù« WN§ Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ X°U∏∞« s± ÊUØ UL∞Ë
Ê√ sO• w≠ ‚UI∫∑ßù« W∫M± d¥bI∑∞ …d∂î ¡«d§U° vCÆ w∞UπF∑ß« d±√
’UB∑îù« b´«uÆ «uÆdî bÆ Êu≤uJ¥ sO≠d© sO° Ÿ«e≤ q∫± ¡öîùU° tO∂M∑∞«
.w´uM∞«
fßR± UOzUIK¢ ¸U∏L∞« t§u∞« «c≥ w≠ ¸«dI∞« vK´ wFM∞« ÊS≠ p∞– ÊUØ v∑±Ë
.tCI≤ V§u∑º¥

ÂuKF∞« ¸«œ ,2000 ,͸Uπ∑∞« ¡UCI∞« ,dL´ U®U° ÍbL• 1983-05-07 ¸«dÆ -
114 ’ ,dz«eπ∞« ,l¥“u∑∞«Ë dAMK∞
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
dO∂î sOOF∑° ‰UπF∑ßù« w{UÆ Á¸bB¥ Íc∞« d±_« Ê√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
‚uI∫° fL¥ ô .‹.‚ 194 …œUL∞« ÂUJ•_ UI∂© ‚UI∫∑ßù« i¥uF¢ rOOI∑∞
tO≠ sFDK∞ q°UÆ dO¨ U¥dOC∫¢ «d±√ d∂∑F¥ p∞c∞ u≥Ë ·«d©_«
«uK∂Æ fKπL∞« …UCÆ Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ X°U∏∞« s± ÊUØ UL∞Ë.·UMµ∑ßùU°
rN≤S≠ ,Áö´√ tO∞≈ ¸UAL∞« d±_« ’uBª° rN±U±√ Ÿu≠dL∞« ·UMµ∑ßù«
.iIMK∞ r≥¸«dÆ «u{d´Ë Êu≤UI∞« «uÆdî rNzUCI°

,͸Uπ∑∞« ¡UCI∞« ,dL´ U®U° ÍbL• 1990-05-06 ¸«dÆ 67008 rƸ WOCÆ -
115’ ,dz«eπ∞« ,l¥“u∑∞«Ë dAMK∞ ÂuKF∞« ¸«œ ,2000
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
d¥bI∑∞ …d∂î ¡«d§ù w∞UπF∑ßù« w{UI∞« v∞« ¡uπK∞« Ê√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
.UI∂º± W´u≠d± Ÿu{uL∞« w≠ Èu´œ œu§Ë ÂeK∑º¥ ¡öîù« s´ i¥uF∑∞«
rJ∫∞« b¥√ wzUCI∞« fKπL∞« Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ X°U∏∞« s± ÊUØ UL∞Ë
i¥uF∑∞« d¥bI¢ q§√ s± WO∞UπF∑ß« …d∂î ¡«d§S° d±√ Íc∞« n≤Q∑ºL∞«
…œUL∞« p∞c° UH∞Uª± ,WI∂º± Ÿu{uL∞« w≠ Èu´œ œu§Ë ÊËœ wÆUI∫∑ßù«
.tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« iI≤ V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë ‹.‚ 3194

140
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 195

Art. 195– Lorsque le bailleur consent vK´ d§RL∞« o≠«Ë «–≈ :195 …œUL∞«
au renouvellement, et que le différend ·öª∞« d±√ ÊUØË ¸Uπ¥ù« b¥bπ¢
porte sur le loyer, la durée, les condi- Ë√ …bL∞« Ë√ ¸Uπ¥ù« ‰b∂° oKF∑¥
tions accessoires ou sur l’ensemble de Ác≥ ŸuLπL° Ë√ WI•ö∞« ◊ËdA∞«
ces éléments, les parties comparais- sO≠dD∞« vK´ V§Ë ,dÅUMF∞«
sent, quel que soit le montant du loyer, WLJ∫L∞« fOz¸ ÂU±√ ¸uC∫∞«
devant le président du tribunal de la …¸ULF∞« lÆu± ÊuJ¥ w∑∞« ,WB∑ªL∞«
situation de l’immeuble, lequel est mK∂± ÊUØ ULN± p∞–Ë ,UN∞ UF°U¢
saisi et statue suivant la forme prévue UNO≠ X∂∞U° ÂuI¥ Íc∞«Ë ¸Uπ¥ù«
pour les référés. U¥UCÆ w≠ ¸dIL∞« ¡«d§ù« Vº•
.WKπF∑ºL∞« ¸u±_«

Les délais d’assignation sont ceux pré- qNL° W∞U∫∞« Ác≥ w≠ qLF¥Ë
vus à l’article 26 du code de procédu- ’uBML∞« ¸uC∫∞U° nOKJ∑∞«
re civile. Êu≤UÆ s± 26 …œUL∞« w≠ UNOK´
.WO≤bL∞« ‹«¡«d§ù«

Les parties peuvent se faire assister ou ÂU∫L° W≤UF∑ßô« sO≠dDK∞ “uπ¥


représenter par un avocat régu- .ULNM´ t∑°U≤≈ Ë√ U≤u≤UÆ qπº±
lièrement inscrit.

Le président du tribunal peut charger nKJ¥ Ê√ WLJ∫L∞« fOzd∞ “uπ¥


des experts de rechercher tous les élé- dÅUM´ qØ s´ Y∫∂∞U° ¡«d∂ª∞«
ments d’application permettant de œb∫¢ Ê√ UN≤Q® s± w∑∞« d¥bI∑∞«
fixer équitablement les conditions du .b¥bπ∞« ¸Uπ¥ù« ◊Ëd® ·UB≤S°
nouveau bail. Le rapport de l’expert j∂{ W°U∑J° …d∂ª∞« d¥dI¢ Ÿœu¥Ë
est déposé au greffe dans les trois mois a¥¸U¢ s± dN®√ W£ö£ ‰öî WLJ∫L∞«
de la réception de l’avis de sa saisine; “uπ¥Ë ,tMOOF∑° rKF∞« Âö∑ß«
passé ce délai, le président du tribunal, bF° sOF¥ Ê√ WLJ∫L∞« fOzd∞
à la requête de la partie la plus dili- «b¥b§ «dO∂î WKNL∞« Ác≥ ¡UCI≤«
gente, nomme un nouvel expert en ·dD∞« s± VKD° nKª∑LK∞ UHKî
remplacement du défaillant. .qOπF∑∞« tLN¥ Íc∞«
141
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 195

Le président du tribunal statue par Èu´b∞« w≠ WLJ∫L∞« fOz¸ qBH¥


ordonnance motivée. .V∂º± d±√ V§uL°

L’appel est formé, instruit et jugé dans qBH¥Ë oI∫¥Ë ,·UMµ∑ßô« l≠d¥
les conditions prévues aux articles 179 UNOK´ ’uBML∞« ◊ËdA∞« sL{ tO≠
et 186 du code de procédure civile. Êu≤UÆ s± 186Ë 179 sO¢œUL∞« w≠
.WO≤bL∞« ‹«¡«d§ù«

Les décisions en dernier ressort peu- w≠ …¸œUB∞« ÂUJ•_« l≠¸ “uπ¥


vent être déférées à la cour suprême. .U¥KF∞« WLJ•L∞« v∞≈ …dOî_« W§¸b∞«
Les pourvois sont formés, inscrits et oI∫¥ r£ iIM∞U° ÊuFD∞« l≠d¢Ë
jugés suivant la procédure en vigueur ‹«¡«d§ù« Vº• UNO≠ qBH¥Ë
devant ladite cour. fKπL∞« ÂU±√ UN∞uFH± ͸Uº∞«
.¸uØcL∞«

102416 rƸ WOCÆ -


ÂuKF∞« ¸«œ ,2000 ,͸Uπ∑∞« ¡UCI∞« ,dL´ U®U° ÍbL• 1993-03-15 ¸«dÆ -
125’ ,dz«eπ∞« ,l¥“u∑∞«Ë dAMK∞

: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -


fOz¸ ÂU±√ ¸Uπ¥ù« ‰b° WF§«dL∞ d§Q∑ºL∞« b{ Á«u´œ d§RL∞« l≠¸ Ê≈
u≥ UL∞ UI∂© ¸Uπ¥ù« mK∂± b¥b∫∑∞ «dO∂î XMO´ w∑∞« WB∑ªL∞« WLJ∫L∞«
.t° vCÆ ULO≠ U∂zUÅ «¸«dÆ bF¥ ,WKπF∑ºL∞« ¸u±_« U¥UCÆ w≠ ¸dI±

) ·(Ë)  Ÿ (sO° 102416 rƸ WOCÆ -


139Ë 138 ,137 ’ , ’Uî œb´ ,1999 WMß ‚. 1995-03-15 ¸«dÆ -

: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -


d±√ ÊUØË ¸Uπ¥ù« b¥bπ¢ vK´ d§RL∞« o≠«Ë «–≈ "t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±

142
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 196

Ác≥ ŸuLπL° Ë√ WI•ö∞« ◊ËdA∞« Ë√ …bL∞« Ë√ ¸Uπ¥ù« ‰b∂° oKF∑¥ ·öª∞«


w∑∞« ,WB∑ªL∞« WLJ∫L∞« fOz¸ ÂU±√ ¸uC∫∞« sO≠dD∞« vK´ V§Ë dÅUMF∞«
ÂuI¥ Íc∞«Ë ¸Uπ¥ù« mK∂± ÊUØ ULN± p∞–Ë .UN∞ UF°U¢ …¸ULF∞« lÆu± ÊuJ¥
" WKπF∑ºL∞« U¥UCI∞« w≠ ¸dIL∞« ¡«d§ù« Vº• UNO≠ X∂∞U°

d§Q∑ºL∞« b{ Á«u´œ d§RL∞« l≠¸ UL∞ t≤√ -‰U∫∞« WOCÆ w≠- X∂£ UL∞Ë
ÊS≠ ,WKπF∑ºL∞« ¸u±_« U¥UCÆ w≠ ¸dI± u≥ UL∞ UI∂© ¸Uπ¥ù« mK∂± WF§«dL∞
vCÆ ULO≠ »«uÅ vK´ ÊUØ ¸«dI∞«

Art. 196– Pendant la durée de l’ins- d§Q∑ºL∞« vK´ sOF∑¥ :196 …œUL∞«
tance, le locataire est tenu de continuer w≠ ¸«dL∑ßô« Èu´b∞« …b± WKO©
à payer les loyers échus au prix ancien WI∫∑ºL∞« ¸Uπ¥ù« ‹ôb° œ«bß
ou, le cas échéant, au prix qui peut en bM´ Ë√ ,r¥bI∞« dFº∞« Vº•
tout état de cause, être fixé à titre pro- sJL¥ Íc∞« dFº∞« Vº• ,¡UC∑Æô«
visionnel par la juridiction saisie W∑ÆR± WHB° ‰U• Í√ vK´ Áb¥bπ¢
conformément à l’article précédent, w∑∞« WOzUCI∞« WNπ∞« ·d© s±
sauf compte à faire entre le bailleur et …œULK∞ UI≠Ë WOCI∞« UN±U±√ X•d©
le preneur, après fixation définitive du sO° »Uº∫∞« ¡«d§≈ «b´ U± WI°Uº∞«
prix du bail renouvelé. b¥b∫∑∞« bF° d§Q∑ºL∞«Ë d§RL∞«
.œbπL∞« ¸Uπ¥ù« dFº∞ wzUNM∞«

Dans le délai d’un mois qui suit la sO° ‚UH¢« ‰uB• Âb´ W∞U• w≠Ë
signification de la décision définitive, s± b•«Ë dN® WKN± w≠ sO≠dD∞«
et à défaut d’accord, entre les parties vK´ wzUNM∞« rJ∫∞« mOK∂¢ a¥¸U¢
sur les conditions d’un nouveau bail, d±_« d∂∑F¥ ,b¥bπ∞« ¸Uπ¥ù« ◊Ëd®
l’ordonnance ou l’arrêt fixant le mon- ‰b° b¥b∫¢ sLC∑L∞« rJ∫∞« Ë√
tant du loyer ou les conditions du nou- b¥bπ∞« ¸Uπ¥ù« ◊Ëd® Ë√ ¸Uπ¥ù«
veau bail vaut bail. .¸Uπ¥≈ bI´ W°U∏L°

143
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 197

Art. 197– Si le bailleur refuse le b¥bπ¢ d§RL∞« i≠¸ «–≈ :197 …œUL∞«
renouvellement et si le locataire w≠ U±≈ d§Q∑ºL∞« V¨¸Ë ¸Uπ¥ù«
entend, soit contester le motif de ce VK© Ë√ ,i≠d∞« «c≥ V∂ß W´“UM±
refus, soit demander le payement de vK´ Vπ¥ t≤S≠ ¡öîù« i¥uF¢ œ«bß
l’indemnité d’éviction, ce dernier vK´ Èu´œ l≠d¥ Ê√ dOî_« «c≥
assigne le bailleur devant le tribunal ÊuJ¥ w∑∞« WLJ∫L∞« ÂU±√ d§RL∞«
de la situation de l’immeuble. .UN∞ UF°U¢ …¸ULF∞« lÆu±

Il en est de même si le bailleur refuse d§RL∞« i≠¸ «–≈ p∞– Èdπ± Ídπ¥Ë
le renouvellement du bail aux condi- ◊ËdA∞« Vº• ¸Uπ¥ù« b¥bπ¢
tions déterminées en application de .Áö´√ 195 …œULK∞ UI≠Ë …œb∫L∞«
l’article 195 ci-dessus. L’assignation mOK∂¢ W∞U∫∞« Ác≥ w≠ Vπ¥Ë
doit dans ce cas être notifiée dans les dN®√ W£ö∏∞« w≠ ¸uC∫∞U° nOKJ∑∞«
trois mois de la notification du refus .b¥bπ∑∞« i≠¸ mOK∂¢ a¥¸U¢ s±
de renouvellement.

L’affaire est instruite et jugée à bref w≠ UNO≠ qBH¥Ë WOCI∞« w≠ oI∫¥


délai. .…eO§Ë …b±

Les décisions en dernier ressort peu- …¸œUB∞« ÂUJ•_« l≠¸ “uπ¥Ë


vent être déférées à la cour suprême. WLJ•L∞« v∞≈ WOzUNM∞« W§¸b∞U°
.UOKF∞«

Le propriétaire qui a succombé peut, Ê√ Á«u´œ dºî Íc∞« p∞ULK∞ “uπ¥Ë


dans la quinzaine à partir du jour où la ·d™ w≠ i¥uF∑∞« œ«bß s± hKL∑¥
décision sera devenue définitive, s’il ÂuO∞« s± ¡«b∑°« U±u¥ dA´ WºLî
s’agit d’une décision de première ins- ÊUØ «–≈ UOzUN≤ rJ∫∞« tO≠ `∂B¥ Íc∞«
tance, ou du jour de l’arrêt s’il s’agit ¡«b∑°« Ë√ wz«b∑°« rJ∫° oKF∑¥ d±_«
d’une cour, se soustraire au payement d±_« ÊUØ «–≈ rJ∫∞« ¸ËbÅ Âu¥ s±
de l’indemnité, à charge par lui de sup- ◊dA° ,wzUCI∞« fKπL∞U° oKF∑¥
porter les frais de l’instance et de Ê√Ë Èu´b∞« n¥¸UB± qL∫∑¥ Ê√
consentir au renouvellement du bail œb∫¢ Íc∞« ¸Uπ¥ù« b¥bπ∑° q∂I¥
144
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 199

dont les conditions, en cas de désac- UI≠Ë ,‚UH¢« Âb´ W∞U• w≠ t©Ëd®
cord, sont fixées, conformément aux .195 …œUL∞« b´«uI∞
règles de l’article 195.

Ce droit ne peut être exercé qu’autant «œ U± o∫∞« «c≥ W߸UL± “uπ¥ ôË
que le locataire est encore dans les sØU±_« w≠ «œu§u± ‰«“U± d§Q∑ºL∞«
lieux n’a pas déjà loué ou acheté un …¸UL´ d∑A¥ r∞ Ë√ d§R¥ r∞ «œ U±Ë
autre immeuble. .Èdî√

Art. 198– Toutes les actions exercées È Ë U ´ b ∞ « l O L § l ≠ d ¢ : 1 9 8 …œUL∞«


en vertu du présent titre, autres que «c ≥ w≠ œ¸Ë UL∞ UI≠Ë W߸ULL∞«
celles visées aux articles 194 et 197 ci- UNO∞≈ ¸UAL∞« ÈËU´b∞« b´ U± »U∂∞«
dessus, sont portées devant le tribunal ÂU±√ ,Áö´√ 197 v∞≈ 194 œ«uL∞« w≠
de la situation de l’immeuble. Elles se UNKLA¥Ë …¸ULF∞« lÆu± WLJ∫±
prescrivent par une durée de deux ans. .sO∑Mß ¸Ëd± bF° ÂœUI∑∞«

L’affaire est instruite et jugée à bref w≠ UNO≠ qBH¥Ë WOCI∞« w≠ oI∫¥


délai. .…eO§Ë …b±

Chapitre VII l°Uº∞« qBH∞«


Dispositions diverses WHK∑ª± ÂUJ•√

Art. 199– Sont nuls et de nul effet, W L ¥ b ´ ` ∂ B ¢ Ë v G K ¢ : 1 9 9 …œUL∞«


quelle qu’en soit la forme, les clauses, œuM∂∞« ,UNKJ® ÊUØ ULN± ‰uFHL∞«
stipulations et arrangements qui ÊuJ¥ w∑∞« ‹U¥uº∑∞«Ë ◊ËdA∞«Ë
auraient pour effet de faire échec au b¥bπ¢ w≠ o∫∞« ◊UIß≈ UN≤Q® s±
droit de renouvellement institué par le «c≥ V§uL° TA≤√ Íc∞« ¸Uπ¥ù«
présent titre et notamment les disposi- s± œ«uL∞« ÂUJ•√ ULOß ôË ,»U∂∞«
tions des articles 191 à 193. .193 v∞≈ 191
145
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 199

)◊ ”(Ë )√ „(sO° 147110 rƸ WOCÆ -


92Ë 91 ,90’ ,1 œb´ ,1997 WMß ‚. 1996-12-17 ¸«dÆ -

: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -


UNKJ® ÊUØ ULN± ‰uFHL∞« WL¥b´ `∂B¢Ë vGK¢ t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
.¸Uπ¥ù« b¥bπ¢ w≠ o∫∞« ◊UIß≈ UN≤Q® s± ÊuJ¥ w∑∞« ◊ËdA∞«

¡UN≤ù w≤bL∞« Êu≤UI∞« s± 106 …œUL∞« hM° s´UD∞« pºL¢ ÊS≠ ,tOK´ «¡UM°Ë
Ê√ p∞– ,‰U∫∞« WOCÆ w≠ t∞UL´≈ ⁄uº¥ ôË Íbπ± dO¨ ¸Uπ¥ù« WÆö´
¸Uπ¥≈ bI´ V§uL° tOK´ Ÿ“UM∑L∞« ͸Uπ∑∞« q∫L∞« qG∑ß« d§Q∑ºL∞«
UL± ,sO∑Mº∞« ¡UCI≤≈ bF° W¥¸Uπ∑∞« WOJKL∞« »Uº∑Ø« tM´ Z∑≤ »u∑J±
oO∂D¢ w∞U∑∞U°Ë wÆUI∫∑ßù« i¥uF∑∞« vK´ ‰uB∫∞« w≠ o∫∞« t∞ ‰uª¥
VzUŠ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s± 176Ë 173 sO¢œUL∞« ÂUJ•_ tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞«
.sFD∞« i≠¸ V§u∑º¥ UL±

30401 rƸ WOCÆ -


ÂuKF∞« ¸«œ ,2000 ,͸Uπ∑∞« ¡UCI∞« ,dL´ U®U° ÍbL• 1984-01-21 ¸«dÆ -
127’ ,dz«eπ∞« ,l¥“u∑∞«Ë dAMK∞

: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -


Ád§Q∑ºL∞ ÷dF∑∞« s± lML¥ Ê«¸bπ∞« p∞U± Ê√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s± ÊUØ v∑±
w≠ tÆUD≤ dB∫M¥ WFHA∞« o• Ê√ ¸U∂∑´U° W¥¸Uπ∑∞« t¢b´UÆ lO° œ«¸√ «–≈
.w≤bL∞« Êu≤UI∞« UNLEM¥ w∑∞« ‹UÆöF∞«

bF¥ ͸Uπ∑∞« q∫L∞« d§R± ¸uC• ÊQ° ÕdÅ tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« ÊUØ UL∞Ë
`M± r£ W¥¸Uπ∑∞« t¢b´UÆ d§Q∑ºL∞« ÁUC∑IL° ŸU° Íc∞« bIF∞« «d°ù U¥¸Ëd{
.tCI≤ V§u∑ß«Ë Êu≤UI∞« n∞Uî bÆ ÊuJ¥ tz«d® w≠ W¥u∞Ë_« o• d§RL∞« «c≥

146
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 201

Art. 200– Sont également nulles, UC¥√ ‹«bÆUF∑∞« vGK¢ :200 …œUL∞«
quelle qu’en soit la forme, les conven- v∞≈ w±d¢ X≤UØ «–≈ UNKJ® ÊUØ ULN±
tions tendant à interdire au locataire de s´ ‰“UM∑∞« s± d§Q∑ºL∞« lM±
céder son bail à l’acquéreur de son Ë√ ͸Uπ∑∞« tK∫± Íd∑AL∞ ¸Uπ¥≈
fonds de commerce ou de son entre- w∑∞« ‹UOÆUH¢ô« p∞cØË ,t∑ºßR±
prise, ainsi que celles soumettant l’ac- ‰u∂I∞ UF{Uî dπ∑L∞« Íd∑A± qFπ¢
quéreur du fonds à l’agrément du .p∞UL∞«
propriétaire.

Art. 201– La faillite et la liquidation Êu≤UI∞« rJ∫° V¢d∑¥ ô :201 …œUL∞«


judiciaire n’entraînent pas, de plein ,WOzUCI∞« WOHB∑∞« Ë√ ”ö≠ù« vK´
droit, la résiliation du bail des WBBªL∞« ‹«¸ULF∞« ¸Uπ¥≈ aº≠
immeubles affectés à l’industrie, au W´UMB∞« Ë√ …¸Uπ∑∞« Ë√ W´UMBK∞
commerce ou à l’artisanat du débiteur, w≠ UL° s¥bLK∞ WF°U∑∞« W¥bOKI∑∞«
y compris les locaux dépendant de ces ‹«¸ULF∞« ÁcN∞ WF°U∑∞« ‹ö∫L∞« p∞–
immeubles et servant à son habitation ÊUJßù Ë√ ÁUMJº∞ WBBªL∞«Ë
ou à celle de sa famille. Toute sti- ◊d® qØ UO¨ô d∂∑F¥Ë ,t¢dß√
pulation contraire est réputée non .p∞– n∞Uª¥
écrite.

Art. 202– Lorsqu’il est à la fois pro- fH≤ w≠ d§RL∞« ÊUØ «–≈ :202 …œUL∞«
priétaire de l’immeuble loué et du …d§RL∞« …¸ULFK∞ UJ∞U± XÆu∞«
fonds de commerce qui y est exploité ÊUØË qG∑ºL∞« ͸Uπ∑∞« q∫L∞«Ë
et que le bail porte en même temps sur w≠ dπ∑L∞«Ë …¸ULF∞« qLA¥ ¸Uπ¥ù«
les deux, le bailleur devra verser au d§RL∞« vK´ Vπ¥ t≤S≠ ,XÆu∞« fH≤
locataire, à son départ, une indemnité t¢¸œUG± bM´ d§Q∑ºLK∞ œbº¥ Ê√
correspondant au profit qu’il peut reti- w∑∞« …bzUHK∞ UI°UD± ÊuJ¥ UC¥uF¢
rer de la plus-value apportée soit au …œU¥“ s± UNOK´ qB∫¥ Ê√ t∞ sJL¥
fonds, soit à la valeur locative de l’im- Ë√ dπ∑L∞« s± ¡«uß WKÅU∫∞« WLOI∞«
meuble par les améliorations maté- qCH° …¸ULFK∞ W¥¸Uπ¥ô« WLOI∞«
rielles effectuées par le locataire avec UN° ÂUÆ w∑∞« W¥œUL∞« ‹UMOº∫∑∞«
l’accord du propriétaire. .p∞UL∞« l± ‚UH¢ôU° d§Q∑ºL∞«
147
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 202

) »(Ë)œ œ(sO° 96307 rƸ WOCÆ -


153Ë 152 ,151 ,150 ’ ,1 œb´ ,1996 WMß ‚  1992-10-19 ¸«dÆ -
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
t¢¸œUG± bM´d§Q∑ºL∞« …bzUH∞ i¥uF¢ b¥bº¢ ,d§RL∞« ÂeK¥ Êu≤UI∞« Ê≈
…œU¥“ s± UNOK´ qB∫∑¥ Ê√ sJL¥ w∑∞« …bzUHK∞ UI°UD± ÊuJ¥ ͸Uπ∑∞« q∫L∞«
qCH° ,…¸ULFK∞ W¥¸Uπ¥ù« WLOI∞« Ë√ dπ∑L∞« w≠ ¡«uß WKÅU∫∞« WLOI∞«
.p∞UL∞« l± ‚UH¢ùU° d§Q∑ºL∞« UN° ÂUÆ w∑∞« W¥œUL∞« ‹UMOº∫∑∞«

W≠UCL∞« WLOI∞« s´ i¥uF∑∞« VK© rNC≠d° fKπL∞« …UCÆ ÊS≠ r£ s±Ë


bÆ «u≤uJ¥ ,p∞– s´ d¥d∂¢ r¥bI¢ ÊËœ ,͸Uπ∑∞« q∫L∞« vK´ XKîœ√ w∑∞«
.iIMK∞ r≥¸«dÆ «u{d´Ë Êu≤UI∞« «uH∞Uî

TITRE III Y∞U∏∞« »U∂∞«


Gérance libre, - d∫∞« dOOº∑∞«
location – gérance dOOº∑∞« dO§Q¢

Art. 203– Nonobstant toute clause ,WO∞U∑∞« ÂUJ•ú∞ lCª¥ :203 …œUL∞«
contraire, tout contrat ou convention n∞Uª± ◊d® qØ s± r¨d∞U° p∞–Ë
par lequel le propriétaire ou l’exploi- ‰“UM∑¥ ‚UH¢« Ë√ bI´ qØË
tant d’un fonds de commerce en qG∑ºL∞« Ë√ p∞UL∞« ULN∑Dß«u°
concède totalement ou partiellement la s± ¡e§ Ë√ qØ s´ ͸Uπ¢ q∫L∞
location à un gérant qui l’exploite à vK´ t∞öG∑ß« bBI° dOºL∞ dO§Q∑∞«
ses risques et périls, est régi par les .t¢bN´
dispositions ci-après.

Le locataire gérant a la qualité de com- WHÅ dOºL∞« d§Q∑ºLK∞ ÊuJ¥


merçant ou, s’il s’agit d’un établisse- d±_« ÊUØ «–≈ w≠d∫∞« Ë√ d§U∑∞«
ment artisanal, la qualité d’artisan et il w≠d• l°U© ‹«– WºßRL° oKF∑¥
est soumis à toutes les obligations qui w∑∞« ‹U±«e∑∞ô« qJ∞ lCª¥ u≥Ë
148
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 203

en découlent. .p∞– s´ rπM¢

Il doit selon le cas, se conformer aux Vº• q∏∑L¥ Ê√ tOK´ Vπ¥ ULØ
dispositions du présent code relatives WIKF∑L∞« Êu≤UI∞« «c≥ ÂUJ•_ ‰«u•_«
au registre de commerce. .͸Uπ∑∞« qπº∞U°

Tout contrat de gérance est établi en la qJ® w≠ dOOº¢ bI´ qØ ¸d∫¥Ë


forme authentique et publié dans la dA´ WºLî ‰öî dAM¥Ë wL߸
quinzaine de sa date, sous forme d’ex- Ãdª∑º± qJ® vK´ tª¥¸U¢ s± U±u¥
trait ou d’avis au bulletin officiel des WOLßd∞« …dAM∞« w≠ Âö´≈ Ë√
annonces légales, et en outre dans un p∞– s´ öC≠Ë WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞
journal habilité à recevoir les ‹U≤ö´ùU° WB∑ª± …b¥d§ w≠
annonces légales. .WO≤u≤UI∞«

Le loueur est tenu soit de se faire ins- qO㧛 U±≈ d§RL∞« vK´ sOF∑¥Ë
crire au registre de commerce soit de q¥bF¢ Ë√ ͸Uπ∑∞« qπº∞« w≠ tºH≤
faire modifier son inscription person- W•«dÅ ÊUO∂∞« l± ’Uª∞« ÁbOÆ
nelle avec la mention expresse de la .dOOº∑∞« dO§Q∑°
mise en location-gérance.

La fin de la location-gérance donne fHM° dOOº∑∞« dO§Q¢ wN∑M¥Ë


lieu aux mêmes mesures de publicité. .dAM∞« UN° r¢ w∑∞« ‹«¡«d§ù«

)¸ o¥d≠(Ë )» Ã( sO° 142105 rƸ WOCÆ -


1996-09-24 ¸«dÆ -

: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -


¸U∂∑´ù« sOF° Ácî√ sJL¥ ô ·«d©_« q∂Æ s± lÆuL∞« w≠dF∞« bIF∞« Ê≈
203 …œUL∞« ‹UOC∑IL∞ UI∂© t° d§RL∞« pºL∑¥ Íc∞« dOOº∑∞« ¸Uπ¥≈ ‹U∂£ù
.͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s± U≥bF° U±Ë

149
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 203

)  Â(Ë )‘¸( sO° 201563 rƸ WOCÆ -


1999-12-07 ¸«dÆ -

: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -


…b± X∞U© ULN± ͸Uπ¢ ¸Uπ¥≈ bI´ W°U∏L° d∫∞« dOOº∑∞« bI´ ¸U∂∑´≈ sJL¥ ô
–≈ ¡öîùU° tO∂M∑∞« tO§u¢ V§u∑º¥ ôË Í¸Uπ∑∞« q∫L∞U° dOºL∞« ¡UI°
Ÿu{uL∞« …UCÆ d∂∑´« UL∞Ë , »u∑J± ¸«c≤≈ œdπL° XÆË Í√ w≠ wN∑M¥
¸Uπ¥ù« bI´ ÂUJ•√ tOK´ «uI∂©Ë W¥uH® WI¥dD° d§Q∑º± W°U∏L° dOºL∞«
.Êu≤UI∞« oO∂D¢ w≠ «ËRDî√ rN≤S≠

) UNF± s±Ë “ »(Ë )≈ À( sO° 139696 rƸ WOCÆ -


211Ë 210 ,209 ’ ,1 œb´ ,2001 WMß ‚. 1996-02-27 ¸«dÆ -

: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -


V§uL° wN∑M¥ W¥¸Uπ¢ …b´UI∞ d∫∞« dOOº∑∞« bI´ Ê√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
.wÆUI∫∑ß« i¥uF¢ Í√ ÊËœ dOºL∞« v∞« p∞UL∞« s± t§u¢ WMLC± W∞U߸
ÊËœ ¡öîùU° «uCÆ UL∞ Ÿu{uL∞« …UCÆ Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ X°U£ ÊUØ UL∞Ë
V§u∑º¥ UL± .ULOKß UIO∂D¢ Êu≤UI∞« «uI∂© rN≤S≠ ,wÆUI∫∑ßù« i¥uF∑∞«
.sFD∞« i≠¸

1997-03-18 ¸«dÆ 148497 rƸ WOCÆ -

: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -


͸Uπ∑∞« q∫L∞« ‹d§√ U≥b{ ÊuFDL∞« Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ U∑°U£ ÊUØ UL∞Ë
vMFL° ͸Uπ∑∞« qπº∞« s± qOπº∑∞« X∂D® t¢U±«e∑∞U° qî√ UL∞Ë ,UNOî_
rN∑DKß V§uL° fKπL∞« …UCÆ ¸bI≠ UNLßU° ÊUØ Í¸Uπ∑∞« ◊UAM∞« Ê√
s¥bF∂∑º± ¸Uπ¥≈ WÆö´ XºO∞Ë d• dOOº¢ WÆö´ w≥ WÆöF∞« ÊQ° W¥d¥bI∑∞«
V§u∑º¥ ô q∫L∞« ¡öîù VK© ÊS≠ tOK´Ë ‹.‚ 173 …œUL∞« oO∂D¢ p∞c°
.¡öîùU° UNO∂M¢

150
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 204

) ‚ Ÿ » (Ë )„ Ÿ »( sO° 28766 rƸ WOCÆ -


1983-05-07 ¸«dÆ -

: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -


dO§Q¢Ë d∫∞« dOOº∑∞« ÂUJ•√ rE≤ ŸdAL∞« Ê√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s± ÊUØ v∑±
qØ rE≤ ULØ ,͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s± U≥bF° U±Ë 203 …œUL∞« ÂUJ•√ w≠ dOOº∑∞«
‰u• ·«d©_« nK∑î« «–≈Ë ,W¥¸Uπ¢ WFO∂© s± w≥ w∑∞« ‹U≠dB∑∞«Ë œuIF∞«
w≠ ,d• dOOº¢ t≤√ ”Uß√ vK´ tHOJ¥ UL≥b•√ –≈ bIF∞« nOOJ¢ WFO∂© b¥b∫¢
wLßd∞« qJA∞« w≠ ⁄dH¥ r∞ bIF∞« Ê√ ¸U∂∑´U° p∞– w≠ t´“UM¥ dîü« Ê√ sO•
…UCÆ vK´ sOF∑L∞« s± t≤S≠ ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s± 3203 …œUL∞« ◊d∑A¢ ULØ
UNOK´ nÆu∑¥ w∑∞« WOßUß_« WO≤u≤UI∞« W∞QºL∞« Ác≥ w≠ X∂∞« Ÿu{uL∞«
sJL∑O∞ w≤u≤UI∞« tHOOJ¢Ë bIF∞« WFO∂© b¥b∫∑° p∞–Ë Ÿ«eM∞« dOB±
Êu≤UI∞« oO∂D¢ Èb± W∂Æ«d± s± vK´_« fKπL∞«

Art. 204– ( Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 2 0 4 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Le locataire gérant q¥d≠√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
est tenu d’indiquer en tête de ses fac- dOºL∞« d§Q∑ºL∞« vK´ sOF∑¥ )1993
tures, lettres, notes de commande, ÁdO¢«u≠ s¥ËUM´ w≠ dOA¥ Ê√
documents bancaires, tarifs et pros- ozU£u∞«Ë W´UC∂∞« ‹U∂K©Ë tKzU߸Ë
pectus, ainsi que sur toutes les pièces ‹«dAM∞« Ë√ ‹UH¥dF∑∞«Ë WO≠dBL∞«
signées par lui ou en son nom, son ‚«¸Ë_« lOL§ s¥ËUM´ w≠ p∞cØË
numéro d’immatriculation au registre rƸ ,tLßU° Ë√ t≠d© s± WFÆuL∞«
de commerce et le siège du tribunal où dI±Ë ͸Uπ∑∞« qπº∞« w≠ tKOπº¢
il est immatriculé, sa qualité de loca- t∑HÅË UN¥b∞ qπß w∑∞« WLJ∫L∞«
taire gérant du fonds ainsi que le nom, ͸Uπ∑∞« q∫LK∞ dOº± d§Q∑ºLØ
la qualité, l’adresse et le numéro d’im- Ê«uMF∞«Ë WHB∞«Ë rßô« vK´ …œU¥“
matriculation du commerce du loueur q∫L∞« d§RL∞ ,qOπº∑∞« rƸË
du fonds. .͸Uπ∑∞«

151
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 205

Toute infraction aux dispositions de ,WI°Uº∞« …dIH∞« ÂUJ•_ WH∞Uª± qØ


l’alinéa, sera punie d’une amende de v∞≈ 500 s± W±«dG° UNM´ VÆUF¥
500 à 5.000 dinars. .Ãœ 5.000

Art. 205– Les personnes physiques ou ’ U ª ® _ « v K ´ V π ¥ : 2 0 5 …œUL∞«


morales qui concèdent une location- s¥c∞« sO¥uMFL∞« Ë√ sOOFO∂D∞«
gérance, doivent avoir été commer- «u≤uJ¥ Ê√ ,dOOº∑∞« ¸Uπ¥≈ Êu∫ML¥
çants ou artisans pendant cinq années «uMN∑±« Ë√ …¸Uπ∑∞« «u߸U± bÆ
ou avoir exercé pendant une durée Ë√ ,‹«uMß fLî …bL∞ W≠d∫∞«
équivalente, les fonctions de gérant ou Ë√ dOº± ‰UL´√ …bL∞« fHM∞ «u߸U±
de directeur commercial ou technique …bL∞ «uKG∑ß«Ë wMI¢ Ë√ ͸Uπ¢ d¥b±
et avoir exploité pendant deux années ’Uª∞« dπ∑L∞« qÆ_« vK´ sO∑Mß
au moins le fonds en gérance. .dOOº∑∞U°

Art. 206– Le délai prévu par l’article iHª¢ Ë√ vGK¢ Ê√ “uπ¥ :206 …œUL∞«
205 peut être supprimé ou réduit par …œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞« WKNL∞«
ordonnance du président du tribunal, fOz¸ s± d±√ V§uL° 205
rendue sur simple requête de l’intéres- s± VK© œdπ± vK´ ¡UM° ,WLJ∫L∞«
sé, le ministère public entendu, notam- v∞≈ ŸUL∑ßô« bF°Ë d±_U° wMFL∞«
ment lorsque celui-ci justifie qu’il est «c≥ X∂£√ «–≈ WÅUîË ,W±UF∞« W°UOM∞«
dans l’impossibilité d’exploiter son qG∑º¥ Ê√ tOK´ ¸cF∑¥ t≤Q° ,dOî_«
fonds personnellement ou par l’inter- WDß«u° Ë√ UOBª® Ádπ∑±
médiaire de préposés. .tM´ sO°ËbM±

Art. 207– L’article 205 n’est pas vK´ 205 …œUL∞« Ídº¢ ô :207 …œUL∞«
applicable : :s± qØ

1°) à l’État; ,W∞Ëb∞« -1

2°) aux wilayas, communes et en- ‹UºßRL∞«Ë ‹U¥bK∂∞«Ë ‹U¥ôu∞« -2


treprises socialistes; ,WOØ«d∑®ô«

152
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 208

3°) aux établissements financiers; ,WO∞UL∞« ‹UºßRL∞« -3

4°) aux interdits, aliénés internés ou sO≥u∑FL∞«Ë rNOK´ ¸uπ∫L∞« - 4


aux personnes pourvues d’un conseil s¥c∞« ’Uª®_« Ë√ rNOK´ ¸uπ∫L∞«
judiciaire en ce qui concerne le fonds ULO≠ p∞–Ë wzUCÆ wÅË rN∞ sOF¥
dont ils étaient propriétaires avant la «u≤UØ Íc∞« ͸Uπ∑∞« q∫L∞U° oKF∑¥
survenance de leur incapacité; .WOK≥_« rN≤«bI≠ q∂Æ t≤uJKL¥

5°) aux héritiers ou légataires d’un Ë√ d§U¢ s± rN∞ vÅuL∞«Ë W£¸u∞« - 5


commerçant ou d’un artisan décédé, s¥bOH∑ºL∞«Ë v≠u∑± w≠d• s±
ainsi qu’aux bénéficiaires d’un parta- oKF∑¥ ULO≠ p∞–Ë WLºI∞« s± UC¥√
ge, en ce qui concerne le fonds .rNO∞≈ qI∑ML∞« ͸Uπ∑∞« q∫L∞U°
recueilli;

6°) au loueur du fonds de commerce, ÊUØ «–≈ ͸Uπ∑∞« q∫L∞« d§R± -6


lorsque la location-gérance a pour v∞≈ öÅ√ ·bN¥ dOOº∑∞« dO§Q¢
objet principal d’assurer, sous contrat …√eπL∞« ‹Uπ∑ML∞« n¥dB¢ ÊUL{
d’exclusivité, l’écoulement du détail t≠d© s± W´Ë¸eL∞« Ë√ W´uMBL∞«
des produits fabriqués ou distribués .¸UJ∑•« bI´ V§uL°
par lui-même.

Art. 208– Au moment de la location- w∑∞« WLJ∫LK∞ “uπ¥ :208 …œUL∞«


gérance, les dettes du loueur du fonds Ê√ ,͸Uπ∑∞« q∫L∞« UN¢dz«b° b§u¥
afférentes à l’exploitation du fonds, ÊQ° ,dOOº∑∞« dO§Q¢ sO• rJ∫¢
peuvent être déclarées immédiatement ͸Uπ∑∞« q∫L∞« d§R± Êu¥œ
exigibles par le tribunal du lieu de la «¸u≠ ¡«œ_« W∞U• t∞öG∑ßU° WIKF∑L∞«
situation du fonds, s’il estime que la ÷dF¥ dOOº∑∞« dO§Q¢ Ê√ ‹√¸ «–≈
location-gérance met en péril leur .dDªK∞ Êu¥b∞« qOB∫¢
recouvrement.

L’action doit être introduite, à peine de WKN± ‰öî Èu´b∞« l≠d¢ Ê√ Vπ¥Ë
forclusion, dans le délai de trois mois dA≤ a¥¸U¢ s± ¡«b∑°« dN®√ W£ö£
153
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 209

à dater de la publication du contrat de WOLßd∞« …dAM∞« w≠ dOOº∑∞« bI´


gérance au bulletin officiel des WKzU© X∫¢ ,WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞
annonces légales. .UNO≠ o∫∞« ◊uIß

Art. 209– Jusqu’à la publication du q ∫ L ∞ « d § R ± Ê u J ¥ : 209 …œUL∞«


contrat de location-gérance et pendant l± s±UC∑∞U° ôËRº± ͸Uπ∑∞«
un délai de six mois à compter de cette w∑∞« Êu¥b∞« s´ dOºL∞« d§Q∑ºL∞«
publication, le loueur du fonds est ‰öG∑ß« W∂ßUML° dOî_« «c≥ U≥bIF¥
solidairement responsable avec le dO§Q¢ bI´ dA≤ W¥UG∞ p∞–Ë dπ∑L∞«
locataire gérant, des dettes contractées s± dN®√ 6 …b± WKO©Ë dOOº∑∞«
par celui-ci à l’occasion de l’exploita- .dAM∞« a¥¸U¢
tion du fonds.

Art. 210– Les dispositions des articles œ«uL∞« ÂUJ•√ Ídº¢ ô :210 …œUL∞«
205, 206, et 209 ne s’appliquent pas dO§Q¢ œuI´ vK´ 209Ë 206Ë 205
aux contrats de location-gérance pas- ¡öØu∞« sO° W±d∂L∞« dOOº∑∞«
sés par des mandataires de justice, Ê«uM´ Í√ X∫¢ sOHKJL∞« sOOzUCI∞«
chargés, à quelque titre que ce soit, de Ê√ ◊dA° ͸Uπ¢ q∫± …¸«œS° ÊUØ
l’administration d’un fonds de com- s± œuIF∞« Ác≥ ÷«d¨_ rN∞ hîd¥
merce, à condition qu’ils aient été Ê√Ë W∞UØu∞« rN∞ ‹bMß√ w∑∞« WDKº∞«
autorisés aux fins desdits contrats par …¸dIL∞« dAM∞« ‹«¡«d§≈ «uLL∑¥
l’autorité de laquelle ils tiennent leur .Áö´√
mandat et qu’ils aient satisfait aux
mesures de publicité prévues.

Art. 211– La fin de la location-gé- dOOº∑∞« dO§Q¢ ¡UN∑≤« Ê≈ :211 …œUL∞«


rance rend immédiatement exigibles U≥bIF° ÂUÆ w∑∞« Êu¥b∞« qFπ¥
les dettes afférentes à l’exploitation du …b± WKO© dOºL∞« d§Q∑ºL∞«
fonds ou de l’établissement artisanal, q∫L∞« ‰öG∑ßU° WÅUª∞«Ë dOOº∑∞«
contractées par le locataire gérant pen- W∞U• WO≠d∫∞« WºßRL∞« Ë√ ͸Uπ∑∞«
dant la durée de la gérance. .«¸u≠ ¡«œ_«

154
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 213

Art. 212– Tout contrat de location- b I ´ q Ø , ö © U ° b F ¥ : 212 …œUL∞«


gérance, ou toute autre convention dî¬ ‚UH¢« Ë√ dOOº∑∞« dO§Q∑°
comportant des clauses analogues UNOK´ o≠«Ë WK£UL± U©Ëd® sLC∑¥
consenti par le propriétaire ou l’ex- ͸Uπ∑∞« q∫LK∞ qG∑ºL∞« Ë√ p∞UL∞«
ploitant d’un fonds de commerce ne ◊ËdA∞« UNO≠ d≠u∑¢ Ê√ ÊËœ
remplissant pas les conditions prévues ¸UAL∞« œ«uL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
aux articles ci-dessus, est nul; toute- “uπ¥ ô t≤√ dO¨ ,Áö´√ UNO∞≈
fois, les contractants ne peuvent invo- ÊöD∂∞« «cN° pºL∑∞« s¥bÆUF∑LK∞
quer cette nullité à l’encontre des tiers. .dOG∞« ÁUπ¢

La nullité prévue à l’alinéa précédent ’uBML∞« ÊöD∂∞« vK´ V¢d∑¥Ë


entraîne à l’égard des contractants, la W∂ºM∞U° WI°Uº∞« …dIH∞« w≠ tOK´
déchéance des droits qu’ils pourraient bÆ Íc∞« o∫∞« ◊uIß s¥bÆUF∑LK∞
éventuellement tenir des dispositions ÂUJ•_« ¡«d§ s± tOK´ ÊuKB∫¥
se rapportant aux baux commerciaux, W¥¸Uπ∑∞« ‹«¸Uπ¥ùU° WIKF∑L∞«
réglant les rapports entre bailleurs et sO° ÂuI¢ w∑∞« ‹UÆöFK∞ …œb∫L∞«
locataires en ce qui concerne le renou- ULO≠ p∞–Ë s¥d§Q∑ºL∞«Ë s¥d§RL∞«
vellement des baux à loyer d’im- Ë√ ‹«¸UIF∞« ‹«¸Uπ¥≈ b¥bπ∑° oKF∑¥
meubles ou de locaux à usage com- Ë√ ͸Uπ∑∞« ‰ULF∑ßô« ‹«– sØU±_«
mercial, industriel ou artisanal. .w≠d∫∞« Ë√ w´UMB∞«

Art. 213– Le prix fixé au contrat de la sL∏∞« ÊuJ¥ Ê√ “uπ¥ :213 …œUL∞«
location-gérance, peut faire l’objet ö∫± dOOº∑∞« dO§Q¢ bI´ w≠ œb∫L∞«
d’une révision, tous les trois ans, ‹«uMß Àö£ qØ tO≠ dEM∞« …œU´ù
comme en matière de baux. .‹«¸Uπ¥ù« …œU± ¸«d¨ vK´

Art. 214– La partie qui veut demander Íc∞« ·dD∞« vK´ Vπ¥ :214 …œUL∞«
la révision doit en faire la notification mK∂¥ Ê√ dEM∞« …œU´≈ VK© w≠ V¨d¥
à l’autre partie par lettre recommandée vÅu± W∞U߸ V§uL° dîü« ·dD∞«
avec demande d’avis de réception ou Ë√ ‰uÅu∞« rK´ VK© l± UNOK´
par acte extrajudiciaire. .wzUCÆ dO¨ ¡«d§≈ V§uL°

155
LIVRE III Y∞U∏∞« »U∑J∞«
DES FAILLITES ET W¥uº∑∞«Ë ”ö≠ù« w≠
RÈGLEMENTS JUDICIAIRES ¸U∂∑´ô« œ¸Ë WOzUCI∞«
DE LA RÉHABILITATION ET s± Á«b´ U±Ë fOKH∑∞«Ë
DES BANQUEROUTES ET ”ö≠ù« rz«d§
AUTRES INFRACTIONS EN
MATIÈRE DE FAILLITE

TITRE I ‰Ë_« »U∂∞«


Des faillites et règlements WOzUCI∞« W¥uº∑∞«Ë ”ö≠ù« w≠
judiciaires

Chapitre I ‰Ë_« qBH∞«


De la déclaration de cessation de s´ nÆu∑∞« Êö´≈ w≠
paiements l≠b∞«

Art. 215– Tout commerçant, toute Ë√ d§U¢ qØ vK´ sOF∑¥ :215 …œUL∞«
personne morale de droit privé, même Êu≤UIK∞ l{Uî ÍuMF± hª®
non commerçante qui cesse ses paie- nÆu¢ «–≈ ,«d§U¢ sJ¥ r∞ u∞Ë ’Uª∞«
ments, doit, dans les quinze jours, en Èb± w≠ ¸«dÆS° w∞b¥ Ê√ l≠b∞« s´
faire la déclaration en vue de l’ouver- ÕU∑∑≠« bÅÆ U±u¥ dA´ WºLî
ture d’une procédure de règlement Ë√ WOzUCI∞« W¥uº∑∞« ‹«¡«d§≈
judiciaire ou de faillite. .”ö≠ù«

Art. 216– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 2 1 6 …œUL∞«


du 25 avril 1993)– Le règlement judi- q ¥ d ° √ 2 5 w ≠ Œ ¸ R ± 0 8- 9 3 r Æ ¸
ciaire ou la faillite peut également être W¥uº∑∞« p∞cØ `∑H¢ Ê√ sJL¥ .)1993
ouvert sur l’assignation d’un créan- vK´ ¡UM° ”ö≠ù« Ë√ WOzUCI∞«
cier, quelle que soit la nature de sa ULHOØ ¸uC∫∞U° s¥bL∞« nOKJ¢
créance, notamment celle résultant p∞– ULOß ôË ,tM¥œ WFO∂© X≤UØ
d’une facture payable à échéance fixe. l≠bK∞ WK°UÆ …¸u¢U≠ s´ Z¢UM∞« s¥b∞«
157
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 217

.œb∫± q§√ w≠

Le tribunal peut toujours se saisir d’of- WOCI∞« rKº∑¢ Ê√ WLJ∫L∞« sJL¥Ë


fice, le débiteur entendu ou dûment Ë√ s¥bLK∞ ŸUL∑ßô« bF° UOzUIK¢
appelé. .U≤u≤UÆ tzU´b∑ß«

Art. 217– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 2 1 7 …œUL∞«


du 25 avril 1993)– Les sociétés à capi- q ¥ d ° √ 2 5 w ≠ Œ ¸ R ± 0 8- 9 3 r Æ ¸
taux totalement ou partiellement ‰«u±√ ‹«– ‹UØdA∞« lCª¢ .)1993
publics sont soumises aux dispositions «c≥ ÂUJ•_ UOze§ Ë√ UOKØ WO±uL´
du présent titre relatif aux faillites et ‹U¥uº∑∞«Ë ”ö≠ùU° oKF∑L∞« »U∂∞«
règlements judiciaires. .WOzUCI∞«

Les dispositions de l’article 352 du «c≥ s± 352 …œUL∞« ÂUJ•√ o∂D¢ ô


présent code ne sont pas applicables ¡«d§≈ ÊUØ «–≈ U± W∞U• w≠ Êu≤UI∞«
dans le cas où la procédure de liquida- w≠ …¸uØc± WØd® wMF¥ WOHB∑∞«
tion concerne une société visée à l’ali- .Áö´√ ‰Ë_« lDIL∞«
néa 1, ci-dessus.

Des mesures de désintéressement des WDKº∞« cª∑¢ Ê√ sJL¥ t≤√ dO¨


créanciers peuvent être toutefois o¥d© s´ WK≥RL∞« WO±uLF∞«
prises par l’autorité publique habilitée ‹UI∫∑º± b¥bº¢ dO°«b¢ ,rOEM∑∞«
par voie réglementaire. .sOMz«b∞«

Les mesures visées à l’alinéa ci-des- w≠ …¸uØcL∞« dO°«b∑∞« qLA¢Ë


sus, emportent clôture de la procédure ͸Uπ∞« ¡«d§ù« qHÆ o°Uº∞« lDIL∞«
en cours conformément aux disposi- .ÁU≤œ√ 357 …œUL∞« ÂUJ•_ UI∂©
tions de l’article 357 du présent code.

Art. 218– A cette déclaration sont ¸«dÆùU° o≠d¥ Ê√ sOF∑¥ :218 …œUL∞«
jointes, outre le bilan, le compte d’ex- WO≤«eOL∞« vK´ …Ëö´ ,¸uØcL∞«
ploitation générale, le compte de »Uº•Ë ÂUF∞« ‰öG∑ßô« »Uº•Ë
158
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 218

résultats ainsi que l’état des en- ÊUO° p∞cØË ,ÕU°¸_«Ë dzUºª∞«
gagements hors bilan du dernier exer- dî¬ WO≤«eO± s´ W§¸Uª∞« ‹«bNF∑∞«
cice, les pièces ci-après établies à la WO∞U∑∞« ozU£u∞« ,Èdî√ WO∞U± WMß
date de la déclaration : :¸«dÆù« a¥¸U∑° ¸d∫¢ w∑∞«

1°) un état de situation, ,ÊUJL∞« ÊUO° -1

2°) l’état des engagements hors bilan, s´ W§¸Uª∞« ‹«bNF∑∞« ÊUO° - 2


,WO≤«eOL∞«

3°) l’état chiffré des créances et des l± Êu¥b∞«Ë ‚uI∫∞U° wLƸ ÊUO° -3
dettes avec l’indication des nom et sOMz«b∞« s± qØ s©u±Ë rß« ÕUC¥≈
domicile des créanciers, accompagné ,ÊULC∞« Êu¥œË ‰«u±√ ÊUO∂° o≠d±
d’un état actif et passif des sûretés,

4°) l’inventaire sommaire des biens de ,WºßRL∞« ‰«u±_ dB∑ª± œd§ -4


l’entreprise,

5°) s’il s’agit d’une société com- ¡UØdA∞« ¡ULßQ° WLzUÆ -5


portant des associés responsables soli- Ê≈ rNM± qØ s©u±Ë sOM±UC∑L∞«
dairement des dettes sociales, la liste qL∑A¢ WØdA° oKF∑¥ ¸«dÆù« ÊUØ
de ces associés avec l’indication de s´ s±UC∑∞U° sO∞ËRº± ¡UØd® vK´
leurs nom et domicile. .WØdA∞« Êu¥œ

Tous les documents doivent être datés, Ê√Ë ozU£u∞« Ác≥ Œ¸R¢ Ê√ sOF∑¥Ë
signés et certifiés sincères et véritables ¸«dÆù« l± UNOK´ UFÆu± ÊuJ¥
par le déclarant. s± p∞–Ë lÆ«uK∞ UN∑I°UD±Ë UN∑∫B°
.¸«dÆù« V•UÅ ·d©

Dans le cas où l’un ou l’autre de ces ozU£u∞« Ác≥ s± Í√ r¥bI¢ ¸cF¢ ÊS≠
documents ne peut être fourni ou ne Ê√ sOF¢ WK±UØ UNL¥bI¢ sJL¥ r∞ Ë√
peut l’être qu’incomplètement, la w∑∞« »U∂ß_U° U≤UO° ¸«dÆù« sLC∑¥
159
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 219

déclaration doit contenir l’indication .p∞– ÊËœ X∞U•


des motifs qui empêchent cette
production.

Chapitre II w≤U∏∞« qBH∞«


Des jugements de faillite et de W¥uº∑∞«Ë ”ö≠ù« ÂUJ•√ w≠
règlement judiciaire WOzUCI∞«

Art. 219– Lorsqu’un commerçant est w≠ u≥Ë d§U¢ w≠u¢ «–≈ :219 …œUL∞«
mort en état de cessation de paiement, Èu´b∞« l≠d¢ l≠b∞« s´ nÆu¢ W∞U•
le tribunal est saisi dans le délai d’un s± ÂU´ q§√ w≠ …¸Uπ∑∞« WLJ∫L∞
an à partir du décès, soit sur la décla- Ë√ W£¸u∞« b•√ ¸«dÆ≈ vC∑IL° …U≠u∞«
ration d’un héritier, soit sur l’assigna- .sOMz«b∞« b•√ V≤U§ s± Êö´S°
tion d’un créancier.

Le tribunal peut se saisir d’office dans ‹«¡«d§ù« `∑H¢ Ê√ WLJ∫LK∞Ë


le même délai. .q§_« p∞– fH≤ ‰öî UOzUIK¢

Art. 220– Le règlement judiciaire ou ”ö≠ù« dN® VK© “uπ¥ :220 …œUL∞«
la faillite peut être demandé dans le ÂU´ q§√ w≠ WOzUCI∞« W¥uº∑∞« Ë√
délai d’un an à partir de la radiation du …¸Uπ∑∞« qπß s± s¥bL∞« VD® s±
débiteur du registre du commerce, «cN∞ UI°Uß l≠b∞« s´ nÆu∑∞« ÊUØ Ê≈
lorsque la cessation des paiements est ”ö≠ù« dN® VK© “uπ¥Ë VDA∞«
antérieure à cette radiation. p¥dA∞ WOzUCI∞« W¥uº∑∞« Ë√
Le règlement judiciaire ou la faillite bOÆ s± ÂU´ q§√ w≠ s±UC∑±
d’un associé solidaire peut être ÊUØ «–≈ …¸Uπ∑∞« qπß w≠ t°U∫º≤«
demandé dans le délai d’un an à partir .bOI∞« «cN∞ UI°Uß l≠œ s´ nÆu∑∞«
de la mention de sa retraite au registre
du commerce lorsque la cessation des
paiements de la société est antérieure à
cette mention.

160
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 224

Art. 221– Le président du tribunal d±Q¥ Ê√ WLJ∫L∞« fOzd∞ :221 …œUL∞«


peut ordonner toute mesure d’instruc- lOL§ wIK∑∞ oOI∫∑∞« ‹«¡«d§≈ qJ°
tion pour recueillir tous renseigne- s¥bL∞« WOF{Ë s´ ‹U±uKFL∞«
ments sur la situation et les agisse- .t¢U≠dB¢Ë
ments du débiteur.

Art. 222– A la première audience, le UNO≠ X∂∏¥ WºK§ ‰Ë√ w≠ :222 …œUL∞«
tribunal s’il constate la cessation des l≠b∞« s´ nÆu∑∞« WLJ∫L∞« Èb∞
paiements, en détermine la date et pro- wCI¢ ULØ tª¥¸U¢ œb∫¢ UN≤S≠
nonce le règlement judiciaire ou la .”ö≠ù« Ë√ WOzUCI∞« W¥uº∑∞U°
faillite.

À défaut de détermination de la date s´ nÆu∑∞« a¥¸U¢ œb∫¥ r∞ ÊS≠


de cessation des paiements, celle-ci est a¥¸U∑° UFÆ«Ë nÆu∑∞« «c≥ b´ ,l≠b∞«
réputée avoir lieu à la date du juge- …U´«d± l± p∞–Ë t∞ ¸dIL∞« rJ∫∞«
ment qui la constate sous réserve des . 233 …œUL∞« ÂUJ•√
dispositions de l’article 233.

Art. 223– Lorsqu’une société compor- W¥uº¢ ‰u∂Æ W∞U• w≠ :223 …œUL∞«
tant des associés responsables solidai- WØd® ”ö≠≈ ¸UN®≈ Ë√ WOzUCÆ
rement des dettes sociales est admise sO∞ËRº± ¡UØd® vK´ WKL∑A±
en règlement judiciaire ou déclarée en Z∑M¥ ,WØdA∞« Êu¥œ s´ s±UC∑∞U°
faillite, le jugement produit ses effets à ¡ôRN∞ W∂ºM∞U° Á¸U£¬ rJ∫∞«
l’égard de ses associés. .¡UØdA∞«

Art. 224– En cas de règlement ju- W ¥ u º ∑ ∞ « W ∞ U • w ≠ : 224 …œUL∞«


diciaire ou de faillite d’une personne ,tßö≠≈ Ë√ ÍuMF± hªA∞ WOzUCI∞«
morale, peut être déclaré personnelle- qØ vK´ UOBª® p∞– ¸UN®≈ “uπ¥
ment en règlement judiciaire ou failli- Ë√ Íd≥U™ wFÆ«Ë Ë√ w≤u≤UÆ d¥b±
te tout dirigeant de droit ou de fait, :ô Â√ ÊUØ «¸u§Q± wM©U°
apparent ou occulte, rémunéré ou non,
qui a :
161
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 224

– sous le couvert de la personne mora- q™ w≠ d¥bL∞« p∞– ÊUØ «–≈ -


le masquant ses agissements, fait des t±UOÆ ¡UM£√ ÍuMFL∞« hªA∞«
actes de commerce dans un intérêt per- ‰UL´Q° t∑∫KBL∞ ÂUÆ bÆ t¢U≠dB∑°
sonnel, ou disposé des biens sociaux WØdA∞« ‰«u±√ w≠ ·dB¢ Ë√ W¥¸Uπ¢
comme des siens propres; .WÅUª∞« t∞«u±√ X≤UØ u∞ ULØ

– ou poursuivi abusivement, dans son WÅUª∞« t∑∫KBL∞ UHºF¢ d®U° Ë√ -


intérêt personnel, une exploitation ô≈ ÍœR¥ Ê√ sJL¥ ô dßUî ‰öG∑ßU°
déficitaire qui ne pouvait conduire s´ ÍuMFL∞« hªA∞« nÆu¢ v∞≈
qu’à la cessation des paiements de la ,l≠b∞«
personne morale.

En cas de règlement judiciaire ou de dN® Ë√ WOzUCI∞« W¥uº∑∞« W∞U• w≠


faillite, prononcé en application du ,…œUL∞« ÁcN∞ UI∂© ¸œUB∞« ”ö≠ù«
présent article, le passif comprend Êu¥b∞« vK´ …Ëö´ Êu¥b∞« qLA¢
outre le passif personnel celui de la .ÍuMFL∞« hªA∞« Êu¥œ ,WOBªA∞«
personne morale.

La date de cessation des paiements est fH≤ u≥ l≠b∞« s´ nÆu∑∞« a¥¸U¢Ë


celle fixée par le jugement prononçant vCÆ Íc∞« rJ∫∞U° œb∫L∞« a¥¸U∑∞«
le règlement judiciaire ou la faillite de ”ö≠≈ Ë√ WOzUCI∞« W¥uº∑∞U°
la personne morale. .ÍuMFL∞« hªA∞«

Art. 225– En l’absence de jugement ôË ”ö≠≈ V¢d∑¥ ô :255 …œUL∞«


déclaratif, la faillite ou le règlement nÆu∑∞« œdπ± vK´ WOzUCÆ W¥uº¢
judiciaire ne résulte pas du fait de la ¸dI± rJ• ¸ËbÅ dOG° l≠b∞« s´
cessation des paiements. .p∞c∞

Toutefois, une condamnation peut être ”ö≠ùU° W≤«œù« “uπ¢ p∞– l±Ë
prononcée pour banqueroute simple nÆu∑∞« ÊËœ wºO∞b∑∞« Ë√ jOº∂∞«
ou frauduleuse sans que la cessation .p∞c∞ ¸dI± rJ∫° l≠b∞« s´
des paiements ait été constatée par un
162
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 226

jugement déclaratif.

Art. 226– Le règlement judiciaire doit W ¥ u º ∑ ∞ U ° w C I ¥ : 226 …œUL∞«


être prononcé lorsque le débiteur a ÂUÆ bÆ s¥bL∞« ÊUØ Ê≈ WOzUCI∞«
satisfait aux obligations prévues aux w≠ UNOK´ ’uBML∞« ‹U±«e∑∞ôU°
articles 215, 216, 217 et 218 ci-dessus. 218Ë 217Ë 216Ë 215 œ«uL∞«
.W±bI∑L∞«

Toutefois, la faillite doit être pro- dNA° ¡UCI∞« sOF∑¥ p∞– l±Ë
noncée si le débiteur se trouve dans un Èb•≈ w≠ s¥bL∞« b§Ë Ê≈ ”ö≠ù«
des cas suivants : :WO∞U∑∞« ‹ôU∫∞«

1°) Si le débiteur n’a pas satisfait aux ‹U±«e∑∞ôU° s¥bL∞« rI¥ r∞ «–≈ -1
obligations prévues aux articles 215, 215 :œ«uL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
216, 217 et 218 ci-dessus. ,W±bI∑L∞« 218Ë 217Ë 216Ë

2°) S’il a exercé sa profession contrai- U≠öî t∑MN± ”¸U± bÆ ÊUØ Ê≈ -2


rement à une interdiction prévue par la ,w≤u≤UÆ dE∫∞
loi.

3°) S’il a soustrait sa comptabilité, ¸c° Ë√ t¢U°Uº• fK∑î« bÆ ÊUØ Ê≈ -3


détourné ou dissimulé une partie de ¡«uß ÊUØ Ë√ .t∞uÅ√ iF° wHî√ Ë√
son actif ou si, soit dans ses écritures, W±U´ œuI´ Ë√ WÅUª∞« t¢«¸d∫± w≠
soit par des actes publics ou des enga- t∑O≤«eO± w≠ Ë√ WO≠d´ ‹U±«e∑∞« Ë√
gements sous signatures privées soit r∞ UL° t∑O≤u¥bL° UOºO∞b¢ dÆ√ bÆ
dans son bilan, il s’est frauduleuse- ,UN° UM¥b± sJ¥
ment reconnu débiteur de sommes
qu’il ne devait pas.

4°) S’il n’a pas tenu une comptabilité WI°UD± ‹U°Uº• pºL¥ r∞ ÊUØ Ê≈ -4
conforme aux usages de sa profession .WºßRL∞« WOL≥_ UI≠Ë t∑MN± ·dF∞
eu égard à l’importance de l’entreprise.
163
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 227

Art. 227– Tous les jugements et  U J • _ « l O L § Ê u J ¢ : 227 …œUL∞«


ordonnances rendus en vertu du pré- «c≥ vC∑IL° …¸œUB∞« d±«Ë_«Ë
sent titre sont exécutoires par provi- W{¸UFL∞« r¨¸ cOHM∑∞« WKπF± »U∂∞«
sion nonobstant opposition ou appel, à rJ∫∞« ¡UM∏∑ßU° p∞–Ë ·UMµ∑ßô« Ë√
l’exception du jugement qui statue sur .`KB∞« vK´ WÆœUBL∞U° wCI¥ Íc∞«
l’homologation du concordat.

Art. 228– Les jugements prononçant …¸œUB∞« ÂUJ•_« q㧛 :228 …œUL∞«
le règlement judiciaire ou la faillite dNA° Ë√ WOzUCI∞« W¥uº∑∞U°
sont mentionnés au registre du com- Vπ¥Ë ͸Uπ∑∞« qπº∞« w≠ ”ö≠ù«
merce. Ils doivent être affichés pen- W´UI° dN®√ W£ö£ …bL∞ UN≤ö´≈
dant trois mois dans la salle des UBªK± dAM¥ Ê√Ë WLJ∫L∞« ‹UºK§
audiences du tribunal et insérés par ‹U≤ö´û∞ WOLßd∞« …dAM∞« w≠
extrait au bulletin officiel des dI± tO≠ lI¥ Íc∞« ÊUJLK∞ WO≤u≤UI∞«
annonces légales au lieu où siège le .WLJ∫L∞«
tribunal.

La même publicité doit être faite aux w≠ tºH≤ dAM∞« Ídπ¥ Ê√ sOF∑¥Ë
lieux où le débiteur a des éta- s¥bLK∞ UNO≠ ÊuJ¥ w∑∞« sØU±_«
blissements commerciaux. .W¥¸Uπ¢ ‹UºßR±

Les mentions faites au registre du øb¢ w∑∞« ‹U≤UO∂∞« dA≤ Ídπ¥Ë


commerce en application de l’alinéa v∞Ë_« …dIHK∞ UI∂© ,…¸Uπ∑∞« qπº°
1er du présent article, sont publiées au WOLßd∞« …dAM∞« w≠ ,…œUL∞« Ác≥ s±
bulletin officiel des annonces légales WºLî ‰öî WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞
dans les quinze jours du prononcé du .rJ∫∞U° oDM∞« s± U±u¥ dA´
jugement. Cette publication contient rß« ÊUO° dAM∞« «c≥ sLC∑¥Ë
l’indication du débiteur, de son domi- wºOzd∞« ÁeØd± Ë√ tM©u±Ë s¥bL∞«
cile ou siège social, de son numéro a¥¸U¢Ë …¸Uπ∑∞« qπº° ÁbOÆ rƸË
d’immatriculation au registre du com- W¥uº∑∞U° vCÆ Íc∞« rJ∫∞«
merce, de la date du jugement qui pro- œb´ rÆ¸Ë ”ö≠ù« dN® Ë√ WOzUCI∞«
nonce le règlement judiciaire ou la w∑∞« WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´ù« WHO∫Å
164
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 230

faillite et du numéro du journal d’an- w≠ tO∞≈ ¸UAL∞« hªKL∞« UNO≠ dA≤


nonces légales où a été publié l’extrait .v∞Ë_« …dIH∞«
prévu à l’alinéa 1er.

La publicité prévue ci-dessus est faite UOzUIK¢ Áö´√ ¸uØcL∞« dAM∞« r∑¥Ë
d’office par le secrétaire-greffier. .j∂C∞« V¢UØ ·d© s±

Art. 229– Lorsque les deniers ap- ‰«u±_« ÊuJ¢ ô U±bM´ :229 …œUL∞«
partenant à la faillite ne pourront suffi- ¸uH∞« vK´ WO≠UØ WºOKH∑∞U° WÅUª∞«
re immédiatement aux frais de juge- W¥uº∑∞« n¥¸UB± WODG∑∞
ment de règlement judiciaire ou de Êö´ùË ”ö≠ù« dN® Ë√ WOzUCI∞«
faillite, d’affichage et d’insertion de ce n∫B∞« w≠ rJ∫∞« «c≥ dA≤Ë
jugement dans les journaux, d’apposi- ÊS≠ ,UNF≠¸Ë ÂU∑î_« l{ËË oBK∞«Ë
tion, de garde et de levée de scellés, b•√ UNI∂º¥ bÆ n¥¸UBL∞« Ác≥
l’avance de ces frais sera faite, lorsque l≠¸ Íc∞« u≥ ÊUØ «–≈ sOMz«b∞«
le tribunal est saisi à la requête d’un X≤UØ «–≈Ë WLJ∫L∞« Èb∞ Èu´b∞«
créancier, par ce dernier. Dans le cas qB≠ X∞u¢ w∑∞« w≥ WLJ∫L∞«
où le tribunal se saisit d’office, l’avan- n¥¸UBL∞« o∂º¢ UOzUIK¢ WOCI∞«
ce des frais est faite par le trésor .W±UF∞« WM¥eª∞«
public.

Dans tous les cas, les avances sont vK´ ‹UIO∂º∑∞« œbº¢ ‰U• qØ vK´Ë
remboursées par privilège sur les pre- .‹öOB∫∑∞« ‰Ë√ s± “UO∑±ô« t§Ë
miers recouvrements.

Cette disposition est applicable à la ‹«¡«d§≈ vK´ dO°b∑∞« «c≥ Ídº¥Ë


procédure d’appel du jugement pro- W¥uº∑∞U° ¸œUB∞« rJ∫∞« ·UMµ∑ß«
nonçant le règlement judiciaire ou la .”ö≠ù« dN® Ë√ WOzUCI∞«
faillite.

Art. 230– Le secrétaire-greffier adres- j ∂ { V ¢ U Ø t § u ¥ : 230 …œUL∞«


se immédiatement au procureur de la W∞Ëb∞« qOØË v∞≈ «¸u≠ WLJ∫L∞«
165
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 231

République du ressort, un extrait des …¸œUB∞« ÂUJ•ú∞ UBªK± h∑ªL∞«


jugements prononçant la faillite ou le .WOzUCI∞« W¥uº∑∞« Ë√ ”ö≠ù« dNA°
règlement judiciaire.

Cet extrait mentionne les principales ‹U≤UO∂∞« hªKL∞« «c≥ sLC∑¥Ë


indications et dispositions de ces juge- .UNÅuB≤Ë ÂUJ•_« pK∑∞ WOºOzd∞«
ments.

Chapitre III Y∞U∏∞« qBH∞«


Des voies de recours sFD∞« ‚d© w≠

Art. 231– Le délai d’opposition contre w ≠ W { ¸ U F L ∞ « W K N ± : 231 …œUL∞«


les jugements rendus en matière de W¥uº∑∞« …œU± w≠ …¸œUB∞« ÂUJ•_«
règlement judiciaire ou de faillite est …dA´ w≥ ”ö≠ù« dN® Ë√ WOzUCI∞«
de dix jours à compter de la date de ,rJ∫∞« a¥¸U¢ s± «¸U∂∑´« ÂU¥√
ces jugements. Toutefois, pour les WF{Uª∞« ÂUJ•ú∞ W∂ºM∞U°Ë
jugements soumis aux formalités de w≠ dAM∞«Ë Êö´ù« ‹«¡«d§ù
l’affichage et de l’insertion dans les ‹U≤ö´ù« dAM∞ …bL∑FL∞« n∫B∞«
journaux habilités à recevoir les WOLßd∞« …dAM∞« w≠ Ë√ WO≤u≤UI∞«
annonces légales ou dans le bulletin Ídº¥ ô t≤S≠ WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞
officiel des annonces légales, ce délai ¡«d§≈ ÂUL¢≈ s± ô≈ UN≤QA° œUFOL∞«
ne court que du jour où la formalité .»uKD±
requise en dernier lieu a été effectuée.

Art. 232– Ne sont susceptibles d’au- WO∞U∑∞« ÂUJ•_« lCª¢ ô :232 …œUL∞«
cune voie de recours : :sFD∞« ‚d© s± o¥d© Í_

1°) Les jugements rendus par ap- ,287 …œULK∞ UI∂© …¸œUB∞« ÂUJ•_« -1
plication de l’article 287,

2°) Les jugements par lesquels le tri- WLJ∫L∞« UN° qBH¢ w∑∞« ÂUJ•_« -2
bunal statue sur les recours formés d±«Ë_« vK´ …œ¸«u∞« ÊuFD∞« w≠
166
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 234

contre les ordonnances rendues par le w≠ »b∑ML∞« w{UI∞« s± …¸œUB∞«


juge-commissaire dans les limites de ,t¢UÅUB∑î« œËb•
ses attributions.

3°) Les jugements autorisant l’exploi- ‰öG∑ßU° Ê–ùU° WÅUª∞« ÂUJ•_« - 3


tation du fonds de commerce. .͸Uπ∑∞« q∫L∞«

Art. 233– En cas de faillite ou de wzUNM∞« qHI∞« q∂I¥ ô :233 …œUL∞«


règlement judiciaire, aucune demande Ë√ ”ö≠≈ W∞U• w≠ ,Êu¥b∞« nAJ∞
tendant à faire fixer la cessation des w±d¥ VK© Í√ ,WOzUCÆ W¥uº¢
paiements à une date autre que celle l≠b∞« s´ nÆu∑K∞ a¥¸U¢ sOOF∑∞
qui résulte du jugement prononçant le dNA° ¸œUB∞« rJ∫∞« Áœb• U± d¥UG¥
règlement judiciaire ou la faillite ou Ë√ WOzUCI∞« W¥uº∑∞U° Ë√ ”ö≠ù«
d’un jugement postérieur, n’est rece- ÂuO∞« p∞– s± «¸U∂∑´« t≤S≠ ,‰U¢ rJ•
vable après l’arrêté définitif de l’état U∑°U£ l≠b∞« s´ nÆu∑∞« a¥¸U¢ vI∂¥
des créances. À partir de ce jour, la u∫≤ vK´ sOMz«b∞« W´U±π∞ W∂ºM∞U°
date de la cessation des paiements .tO≠ Ÿu§dK∞ q°UÆ dO¨
demeure irrévocablement fixée à
l’égard de la masse des créanciers.

Art. 234– Le délai d’appel pour tout rJ• Í_ ·UMµ∑ßô« WKN± :234 …œUL∞«
jugement rendu en matière de règle- ,”ö≠≈ Ë√ WOzUCÆ W¥uº¢ w≠ ¸œUÅ
ment judiciaire ou de faillite est de dix Âu¥ s± «¸U∂∑´« ÂU¥√ …dA´ w≥
jours à compter du jour de la notifica- .mOK∂∑∞«
tion.

La cour doit se prononcer dans le délai ‰öî tO≠ wzUCI∞« fKπL∞« qBH¥Ë
de trois mois. .dN®√ W£ö£

L’arrêt est exécutoire sur minute. V§uL° cOHM∑∞« V§«Ë rJ∫∞« ÊuJ¥Ë
.t¢œuº±

167
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 235

Chapitre IV l°«d∞« qBH∞«


Des organes de la faillite et du W¥uº∑∞«Ë WºOKH∑∞« ‹UµO≥
règlement judiciaire WOzUCI∞«

Section I ‰Ë_« rºI∞«


Du juge – commissaire »b∑ML∞« w{UI∞«

Art. 235– Le juge-commissaire est ,»b∑ML∞« w{UI∞« sOF¥ :235 …œUL∞«


désigné au début de chaque année s± d±Q° WOzUCÆ WMß qØ ¡b° w≠
judiciaire par ordonnance de la cour, vK´ ¡UM° wzUCI∞« fKπL∞« fOz¸
sur proposition du président du tribu- .WLJ∫L∞« fOz¸ Õ«d∑Æ«
nal.

Il est chargé spécialement de surveiller ŸuM° UHKJ± »b∑ML∞« w{UI∞« ÊuJ¥Ë


et de contrôler les opérations et la ges- ‰UL´√ VÆ«d¥Ë k•ö¥ ÊQ° ’Uî
tion de la faillite ou du règlement judi- W¥uº∑∞« Ë√ ,WºOKH∑∞« …¸«œ≈Ë
ciaire. .WOzUCI∞«

Il recueille tous les éléments d’infor- w∑∞« ‹U±uKFL∞« dÅUM´ W≠UØ lLπO≠
mation qu’il croit utiles; il peut, ŸULß ’Uî ŸuM° t∞Ë ,W¥bπ± U≥«d¥
notamment, entendre le débiteur failli w≠ ‰u∂IL∞« Ë√ fKHL∞« s¥bL∞«
ou admis au règlement judiciaire, ses tO°ËbM±Ë WOzUCÆ W¥uº¢
commis et employés, ses créanciers et hª® Í√ Ë√ tOMz«œË tO±bª∑º±Ë
toute autre personne. .dî¬

Le juge-commissaire fait obliga- WLJ∫LK∞ »b∑ML∞« w{UI∞« ÂbI¥


toirement au tribunal le rapport de lOLπ∞ ö±U® «d¥dI¢ U°u§Ë
toutes les contestations que le rè- W¥uº∑∞« s´ WL§UM∞« ‹U´«eM∞«
glement judiciaire ou la faillite peu- .”ö≠ù« Ë√ WOzUCI∞«
vent faire naître.

168
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 237

Art. 236– Lorsqu’un commerçant a w≠ d§U¢ ‰u∂Æ ¸dI¢ «–≈ :236 …œUL∞«
été admis au règlement judiciaire ou tßö≠≈ dN® Ë√ WOzUCÆ W¥uº¢ W∞U•
déclaré en état de faillite, après son WKÅU• t¢U≠Ë X≤UØ Ë√ ,…U≠u∞« bF°
décès ou qu’il décède après l’admis- Ë√ WOzUCI∞« W¥uº∑∞« w≠ ‰u∂I∞« bF°
sion au règlement judiciaire ou la ,ÁœôË√ Ë√ ,t∑K±¸_ ÊS≠ ,”ö≠ù« dN®
déclaration de faillite, sa veuve, ses w≠ W°U≤ù« Ë√ ¸uC∫∞« ,t∑£¸Ë Ë√
enfants, ses héritiers pourront se pré- W≠UØ w≠ tK∫± ‰uK∫K∞ ¸uC∫∞«
senter ou se faire représenter pour le Ë√ WOzUCI∞« W¥uº∑∞« ‰UL´√
suppléer dans toutes les opérations du u∫≤ vK´ rNO∞≈ lL∑º¥ Ê√Ë WºOKH∑∞«
règlement judiciaire ou de la faillite et s± W∏∞U∏∞« …dIH∞« w≠ tOK´ h≤ U±
être entendus comme il est prévu à .235 …œUL∞«
l’alinéa 3 de l’article 235.

Art. 237– Les ordonnances du juge- w { U I ∞ « d ± « Ë √ Ÿ œ u ¢ : 237 …œUL∞«


commissaire sont immédiatement j∂{ W°U∑J° «¸u≠ »b∑ML∞«
déposées au greffe. Elles peuvent être ‰öî W{¸UFL∞« “uπ¢Ë ,WLJ∫L∞«
frappées d’opposition dans les dix .Ÿ«b¥ù« ‰uB• s± ÂU¥√ …dA´
jours à dater de ce dépôt.

Le juge-commissaire désigne dans son d±_« w≠ »b∑ML∞« w{UI∞« sOF¥Ë


ordonnance les personnes auxquelles Vπ¥ s¥c∞« ’Uª®_« Á¸bB¥ Íc∞«
avis du dépôt de cette ordonnance doit V¢UØ W≠dFL° Ÿ«b¥ùU° r≥¸U∂î≈
être donné par les soins du secrétaire- “uπ¥ cµMO•Ë ,WLJ∫L∞« j∂{
greffier. w≠ W{¸UFL∞« l≠¸ ’Uª®_« pµ∞Ë_
Dans ce cas, ces personnes peuvent .¸U∂îù« p∞– s± ÂU¥√ …dA´ WKN±
former opposition dans le délai de dix
jours à dater de cet avis.

L’opposition est formée par simple `¥dB¢ œdπL° W{¸UFL∞« l≠d¢Ë


déclaration au greffe. qBH¢Ë ,WLJ∫L∞« j∂{ W°U∑Ø Èb∞
Le tribunal statue à la première .UN∞ WºK§ ‰Ë√ w≠ WLJ∫L∞« UNO≠
audience.
169
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 238

Le tribunal peut se saisir d’office et w≠ UOzUIK¢ dEM¢ Ê√ WLJ∫LK∞Ë


réformer ou annuler les ordonnances Ë√ UN∞bF∑≠ »b∑ML∞« w{UI∞« d±«Ë√
du juge-commissaire pendant un délai s± «¸U∂∑´« ÂU¥√ …dA´ ‰öî UN∂KD¢
de dix jours à compter du dépôt de .WLJ∫L∞« j∂{ W°U∑J° UN´«b¥≈
celles-ci au greffe.

Section II w≤U∏∞« rºI∞«


Des syndics de règlement W¥uº∑∞« ¡öØË w≠
judiciaire et de faillite WºOKH∑∞«Ë WOzUCI∞«

Art. 238– Abrogé ( Ord n° 96-23 du 23-96 rƸ d±_U° …UGK±( :238 …œUL∞«
09 juillet 1996) )1996 u¥∞u¥ 09 w≠ Œ¸RL∞«

Art. 239– Si une réclamation est for- »b∑ML∞« w{UI∞« qBH¥ :239 …œUL∞«
mulée contre l’une des opérations du ÂuI¢ W∂∞UD± qØ w≠ ÂU¥√ W£ö£ ‰öî
syndic, le juge-commissaire statue .WºOKH∑∞« qOØË t° ÂUÆ qL´ Í√ b{
dans le délai de trois jours.

Section III Y∞U∏∞« rºI∞«


Des contrôleurs sO∂Æ«dL∞« w≠

Art. 240– Le juge-commissaire peut, à Ê √ » b ∑ M L ∞ « w { U I K ∞ : 2 4 0 …œ UL ∞«


toute époque, nommer par ordonnance ,Á¸bB¥ d±Q° XÆË Í√ w≠ sOF¥
un ou deux contrôleurs pris parmi les .sOMz«b∞« sO° s± sOM£≈ Ë√ U∂Æ«d±
créanciers.

Aucun parent ou allié du débiteur, jus- ö∏L± Ë√ U∂Æ«d± sOF¥ Ê√ “uπ¥ ôË


qu’au quatrième degré inclusivement, Í√ ,VÆ«dLØ sOF± ÍuMF± hªA∞
ne peut être nommé contrôleur ou W¥UG∞ s¥bLK∞ VOº≤ Ë√ V¥dÆ
représenter une personne morale dési- .WF°«d∞« W§¸b∞«
gnée comme contrôleur.

170
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 242

Art. 241– Les contrôleurs sont spécia- ŸuM° ÊuHKJ± Êu∂Æ«dL∞« :241 …œUL∞«
lement chargés de vérifier la compta- ÊUO°Ë ‹U°Uº∫∞« h∫H° ’Uî
bilité et l’état de situation présentés s¥bL∞« s± W±bIL∞« WOF{u∞«
par le débiteur et d’assister le juge- w≠ »b∑ML∞« w{UI∞« …b´Uº±Ë
commissaire dans sa mission de sur- qOØË ‰UL´√ W∂Æ«dL° t∑LN±
veillance des opérations du syndic. .WºOKH∑∞«

Ils peuvent être révoqués par le juge- vK´ ¡UM° rN∞e´ »b∑ML∞« w{UIK∞
commissaire sur avis de la majorité .sOMz«b∞« WO∂K¨√ Í√¸
des créanciers.

Les fonctions des contrôleurs sont gra- .WO≤Uπ± sO∂Æ«dL∞« nzU™ËË


tuites.

Chapitre V f±Uª∞« qBH∞«


Des effets du jugement ¸UN®S° rJ∫∞« ¸U£¬ w≠
prononçant la faillite ou W¥uº∑∞« Ë√ ”ö≠ù«
le règlement judiciaire WOzUCI∞«

Section I ‰Ë_« rºI∞«


Des effets vis-à-vis du débiteur s¥bLK∞ W∂ºM∞U° ¸U£ü« w≠

Art. 242– Le débiteur peut obtenir, tºHM∞ qB∫¥ Ê√ s¥bLK∞ :242 …œUL∞«
pour lui et sa famille sur l’actif, des ‰uÅ_« s± W≤uF± vK´ t¢dß_Ë
secours fixés par ordonnance du juge ¡UM° d±Q° »b∑ML∞« w{UI∞« U≥œb∫¥
commissaire sur proposition du syn- .WºOKH∑∞« qOØË Õ«d∑Æ« vK´
dic.

Il peut être autorisé par ordonnance du öONº¢ t±«bª∑ßU° Ê–ù« “uπ¥Ë


juge-commissaire, en cas de faillite, à s± d±Q° ”ö≠ù« W∞U• w≠ dOOº∑K∞
être employé pour faciliter la gestion. .»b∑ML∞« w{UI∞«

171
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 243

Art. 243– Le débiteur dont la faillite a Í c ∞ « s ¥ b L ∞ « l C ª ¥ : 2 4 3 …œUL∞«


été prononcée, est soumis aux inter- ◊uIßË ‹«¸uE∫LK∞ tßö≠≈ dN®√
dictions et déchéances prévues par la .Êu≤UI∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞« o∫∞«
loi.

Sous réserve des dispositions légales ◊uIßË ‹«¸uE∫L∞« Ác≥ dL∑º¢Ë


contraires, ces interdictions ou r∞ U± ,¸U∂∑´ô« œ¸ v∑• WLzUÆ o∫∞«
déchéances durent jusqu’à la réhabili- .p∞– n∞Uª¢ WO≤u≤UÆ ÂUJ•√ b§u¢
tation.

Art. 244– Le jugement qui prononce Êu≤UI∞« rJ∫° V¢d∑¥ :244 …œUL∞«
la faillite, emporte de plein droit, à s±Ë ,”ö≠ù« ¸UN®S° rJ∫∞« vK´
partir de sa date, dessaisissement pour …¸«œ≈ s´ fKHL∞« wKª¢ ,tª¥¸U¢
le failli de l’administration et de la UNO≠ UL° ,UNO≠ ·dB∑∞« Ë√ t∞«u±√
disposition de ses biens, même de V∂ß ÍQ° UN∂º∑J¥ bÆ w∑∞« ‰«u±_«
ceux qu’il peut acquérir à quelque titre .”ö≠ù« W∞U• w≠ «œ U±Ë ,ÊUØ
que ce soit, tant qu’il est en état de lOL§ WºOKH∑∞« qOØË ”¸UL¥Ë
faillite. WIKF∑L∞« fKHL∞« ÈËU´œË ‚uI•
.WºOKH∑∞« …b± WKO© t∑±c°

Les droits et actions du failli, concer- lOLπ° ÂUOI∞« fKHLK∞ “uπ¥ t≤√ vK´
nant son patrimoine sont exercés pen- tÆuI• W≤UOB∞ WO©UO∑•ô« ‰UL´_«
dant toute la durée de la faillite par le rÅUª¥ w∑∞« ÈËU´b∞« w≠ qîb∑∞«Ë
syndic. .WºOKH∑∞« qOØË UNO≠

Toutefois, le failli peut faire tous actes ¸œUB∞« rJ∫∞« vK´ V¢d∑¥Ë
conservatoires de ses droits et se por- s± «¸U∂∑´« WOzUCI∞« W¥uº∑∞U°
ter partie intervenante aux procès sui- W¥d∂π∞« …b´UºL∞« ¡«œ√ a¥¸U¢
vis par le syndic. w≠ WºOKH∑∞« qOØË ·d© s± s¥bLK∞
Le jugement qui prononce le rè- w≠ ·dB∑∞U° WÅUª∞« ‰UL´_« W≠UØ
glement judiciaire emporte, à partir de ’uBML∞« ŸU{Ëú∞ UI∂© t∞«u±√
sa date, assistance obligatoire du débi- .279 v∞≈ 273 s± œ«uL∞« w≠ UNOK´
172
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 246

teur par le syndic et la disposition de


ses biens dans les conditions prévues
aux articles 273 à 279.

Art. 245– Le jugement qui prononce dNA° rJ∫∞« vK´ V¢d∑¥ :245 …œUL∞«
le règlement judiciaire ou la faillite nÆË WOzUCI∞« W¥uº∑∞« Ë√ ”ö≠ù«
emporte suspension de toute poursuite W´UL§ œ«d≠_ WOBª® Èu´œ qØ
individuelle des créanciers faisant par- cM± nÆu¢ «c≥ vK´ ¡UM°Ë ,sOMz«b∞«
tie de la masse. À partir de ce juge- vK´ ¡«uß ,cOHM∑∞« ‚d© qØ rJ∫∞«
ment, sont en conséquence, suspen- V≤U§ s± ‹«¸UIF∞« Ë√ ‹ôuIML∞«
dues toutes voies d’exécution tant sur rN≤u¥œ sLC¥ ô s¥c∞« sOMz«b∞«
les immeubles que sur les meubles de Ë√ Í“UO• s≥¸ Ë√ ’Uî “UO∑±«
la part des créanciers dont les créances ÈËU´b∞« U±√ ,‰«u±_« pK¢ vK´ ͸UI´
ne sont pas garanties par un privilège cOHM∑∞« ‚d©Ë W¥¸UIF∞« Ë√ W∞uIML∞«
spécial, un nantissement ou une hypo- sJL¥ ö≠ ·UI¥ù« UNKLA¥ ô w∑∞«
thèque sur lesdits biens. Les actions qOØË b{ ô≈ UNF≠¸ Ë√ UN∑F°U∑±
mobilières ou immobilières et les Ê√ WLJ∫LK∞ ÊUØ Ê≈ Ë√ WºOKH∑∞«
voies d’exécution non atteintes par la w≠Ë ,qîb∑± rBªØ fKHL∞« q∂I¢
suspension, ne peuvent plus être pour- ô≈ p∞– ÊuJ¥ ô WOzUCI∞« W¥uº∑∞«
suivies ou intentées dans la faillite que .UF± WºOKH∑∞« qOØËË s¥bL∞« b{
contre le syndic, le tribunal pouvant
recevoir le failli, partie intervenante et,
dans le règlement judiciaire, que
contre le débiteur et le syndic pris
conjointement.

Art. 246– Le jugement, qui prononce Ë√ ”ö≠ù« rJ• ÍœR¥ :246 …œUL∞«
la faillite ou le règlement judiciaire Êu¥b∞« qF§ v∞≈ WOzUCI∞« W¥uº∑∞«
rend exigibles, à l’égard du débiteur, W∂ºM∞U° q§_« W∞U• WI∫∑ºL∞« dO¨
les dettes non échues. .s¥bLK∞

Lorsque ces dettes sont exprimées en WKLF° W±uI± Êu¥b∞« Ác≥ X≤UØ Ê≈Ë
173
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 247

une monnaie autre que celle du lieu où tO≠ ¸bÅ Íc∞« ÊUJL∞« WKL´ dO¨
a été prononcé le règlement judiciaire Ë√ WOzUCI∞« W¥uº∑∞U° rJ∫∞«
ou la faillite, elles sont converties, à W∂ºM∞U° UNK¥u∫¢ ÍdπO≠ ”ö≠ù«
l’égard de la masse, en la monnaie de p∞– WKL´ v∞≈ sOMz«b∞« W´ULπ∞
ce lieu selon le cours du change à la a¥¸U¢ w≠ ·dB∞« dFº∞ UF∂¢ ÊUJL∞«
date du jugement. .rJ∫∞«

Art. 247– Sont inopposables à la q∂Æ pºL∑∞« `B¥ ô :247 …œUL∞«


masse, lorsqu’ils ont été faits par le s± wK¥ UL° sOMz«b∞« W´UL§
débiteur depuis la date de cessation cM± s¥bL∞« s± …¸œUB∞« ‹U≠dB∑∞«
des paiements, les actes suivants : .l≠b∞« s´ nÆu∑∞« a¥¸U¢

1°) tous les actes à titre gratuit transla- WOJKLK∞ WKÆUM∞« ‹U≠dB∑∞« W≠UØ -1
tifs de propriété mobilière et immobi- ,÷u´ dOG° W¥¸UIF∞« Ë√ W∞uIML∞«
lière;

2°) tout contrat commutatif dans tO≠ “ËUπ¥ W{ËUF± bI´ qØ - 2


lequel les obligations du débiteur ·dD∞« «e∑∞« dO∏J° s¥bL∞« «e∑∞«
excèdent notablement celles de l’autre .dîü«
partie;

3 °) tout paiement, quel qu’en ait été le t∑OHOØ X≤UØ ULN± ¡U≠Ë qØ - 3
mode, pour dettes non échues au jour rJ∫∞« a¥¸U∑° W∞U• dO¨ Êu¥b∞
de la décision constatant la cessation .l≠b∞« s´ nÆu∑∞U° sKFL∞«
des paiements;

4°) tout paiement pour dettes échues, o¥dD∞« dOG° W∞U• Êu¥b∞ ¡U≠Ë qØ -4
fait autrement qu’en espèces, effets de Ë√ W¥¸Uπ∑∞« ‚«¸Ë_« Ë√ ÍbIM∞«
commerce, virement ou tout autre s± p∞– dO¨ Ë√ q¥u∫∑∞« o¥dD°
mode normal de paiement; ,W¥œUF∞« ¡U≠u∞« qzUßË

5°) toute hypothèque conventionnelle wzUCÆ Ë√ wÆUH¢« ͸UI´ s≥¸ qØ -5


174
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 249

ou judiciaire et tout droit de nantisse- Í“UO• s≥¸ Ë√ ¸UJ∑•« o• qØË


ments constitués sur les biens du débi- Êu¥b∞ s¥bL∞« ‰«u±√ vK´ V¢d∑¥
teur pour dettes antérieurement .UNOK´ bÆUF∑∞« o∂ß
contractées.

Le tribunal peut en outre, déclarer p∞– vK´ …Ëö´ WLJ∫LK∞ “uπ¥Ë


inopposables à la masse les actes à W´UL§ q∂Æ pºL∑∞U° rJ∫∞«
titre gratuit visés au 1° du présent ¸UAL∞« ÷u´ dOG° œuIF∞U° sOMz«b∞«
article, faits dans les six mois pré- Ác≥ s± v∞Ë_« …dIH∞« w≠ UNO∞≈
cédant la cessation des paiements. W∑º∞« ·d™ w≠ …¸d∫L∞«Ë …œUL∞«
.¡U≠u∞« s´ nÆu∑K∞ WI°Uº∞« dN®√

La date de la cessation des paiements Áœb∫¢ ¡U≠u∞« s´ nÆu∑∞« a¥¸U¢


est déterminée par le tribunal pronon- W¥uº∑∞U° XCÆ w∑∞« WLJ∫L∞«
çant le règlement judiciaire ou la failli- ôË ,”ö≠ù« dNA° Ë√ WOzUCI∞«
te. Cette date ne peut être antérieure de ¸ËbB∞ UI°Uß a¥¸U∑∞« «c≥ ÊuJ¥
plus de dix-huit mois au prononcé du .«dN® dA´ WO≤UL£ s± d∏ØQ° rJ∫∞«
jugement.

Art. 248– Le tribunal peut modifier w≠ ‰bF¢ Ê√ WLJ∫LK∞ :248 …œUL∞«


dans les limites fixées à l’article pré- WI°Uº∞« …œUL∞« w≠ …¸dIL∞« œËb∫∞«
cédent, la date de la cessation des ‰U¢ ¸«dI° ¡U≠u∞« s´ nÆu∑∞« a¥¸U¢
paiements par une décision postérieu- W¥uº∑∞U° vCÆ Íc∞« rJ∫K∞
re au jugement prononçant le règle- o°UßË ”ö≠ù« dN® Ë√ WOzUCI∞«
ment judiciaire ou la faillite, et anté- .Êu¥b∞« WLzUÆ qHI∞
rieure à l’arrêté de l’état des créances.

Art. 249– Les paiements pour dettes  b F ° ¡ U C I ∞ « “ u π ¥ : 249 …œUL∞«


échues effectués après la date fixée en sOMz«b∞« W´UL§ q∂Æ pºL∑∞«
application de l’article 247 et les actes ¡U≠Ë s¥bL∞« UN¥œR¥ w∑∞« ‹U´u≠bLK∞
à titre onéreux accomplis après cette œb∫L∞« a¥¸U∑∞« bF° W∞U• Êu¥b∞
même date, peuvent être également p∞cØË 247 …œULK∞ UIO∂D¢
175
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 250

inopposables à la masse si de la part de bF° U≥bIF¥ w∑∞« ÷uF° ‹U≠dB∑∞«


ceux qui ont perçu, agi ou traité avec tM± «uIK¢ s¥c∞« ÊUØ Ê≈ a¥¸U∑∞« p∞–
le débiteur, ils ont eu lieu avec p∞c° «u±UÆ tF± «ËbÆUF¢ Ë√ ¡U≠u∞«
connaissance de la cessation des paie- .l≠b∞« s´ tHÆu∑° rKF∞« l±
ments.

Art. 250– L’inopposabilité des articles p º L ∑ ∞ «  b ´ Ê ≈ : 250 …œUL∞«


247, 3° et 251 ne porte pas atteinte à la 247 sO¢œUL∞« w≠ tOK´ ’uBML∞«
validité du paiement d’une lettre de ¡U≠Ë W∫Å fL¥ ô 251Ë 3 …dI≠
change ou d’un billet à ordre ou d’un .pO® Ë√ d±_ bMß Ë√ Wπ∑Hß
chèque.

Toutefois, la masse peut exercer une l≠d¢ Ê√ sOMz«b∞« W´ULπ∞ Ê√ dO¨


action en rapport contre le tireur de la b{ WºOKH∑∞« v∞≈ ‰UL∞« œ¸ Èu´œ
lettre de change ou dans le cas de tira- W∞U• w≠ Ë√ ,Wπ∑Hº∞« V•Uß
ge pour compte, contre le donneur d±ü« b{ »Uº∫∞« q§_ V∫º∞«
d’ordre ainsi que contre le bénéficiaire s± bOH∑ºL∞« b{ p∞cØË V∫º∞U°
d’un chèque et le premier endosseur ,d±_ bMºK∞ dNE± ‰Ë√Ë pOA∞«
d’un billet à ordre, à condition de rap- Ê√ vK´ qO∞b∞« W±UÆ≈ ◊dA°
porter la preuve que celui à qui on UL∞U´ ÊUØ ‰UL∞« œd° V∞UDL∞«
demande le rapport avait connaissance .l≠b∞« s´ nÆu∑∞U°
de la cessation des paiements.

Art. 251– Les hypothèques, nantis- q∂Æ pºL∑∞« `B¥ ô :251 …œUL∞«
sements et privilèges inscrits pos- W¥“UO∫∞« Êu≥d∞U° sOMz«b∞« W´UL§
térieurement au jugement prononçant ¸ËbÅ bF° XKπß w∑∞« ‹«“UO∑±ô«Ë
le règlement judiciaire ou la faillite W¥uº∑∞U° wCÆ Íc∞« rJ∫∞«
sont inopposables à la masse. .”ö≠ù« dN® Ë√ WOzUCI∞«

Toutefois, le trésor public conserve vI∂¢ W±UF∞« WM¥eª∞« Ê√ dO¨


son privilège pour les créances qu’il Êu¥b∞« vK´ U≥“UO∑±U° WJºL∑±
n’était pas tenu d’inscrire à la date du w≠ UNKOπº∑° W±eK± dO¨ X≤UØ w∑∞«
176
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 254

jugement prononçant le règlement W¥uº∑∞U° vCÆ Íc∞« rJ∫∞« a¥¸U¢


judiciaire ou la faillite et, pour les Êu¥bK∞Ë ”ö≠ù« dN® Ë√ WOzUCI∞«
créances mises en recouvrement, après p∞– bF° qOB∫∑K∞ W{ËdFL∞«
cette date. .a¥¸U∑∞«

Art. 252– La masse est colloquée à la W´ULπ∞ Êu¥b∞« hBª¢ :252 …œUL∞«
place du créancier dont l’hypothèque, vCÆ Íc∞« sz«b∞« s´ ôb° sOMz«b∞«
le nantissement ou le privilège a été Ë√ ͸UIF∞« tM≥d° pºL∑∞« ÂbF°
frappé d’inopposabilité. .Á“UO∑±« Ë√ Í“UO∫∞« tM≥¸
Article 252 bis
Section II w≤U∏∞« rºI∞«
Des mesures conservatoires WOEH∫∑∞« dO°«b∑∞« w≠

Art. 253– Le syndic appelle le dé- WºOKH∑∞« qOØË w´b∑º¥ :253 …œUL∞«
biteur auprès de lui pour clore et arrê- U≥dB•Ë d¢U≠b∞« ‰UHÆù t¥b∞ s¥bL∞«
ter les livres en sa présence, sous UL° ”Uº± dOG° p∞–Ë Á¸uC• w≠
réserve de ce qui est dit à l’article 261 ’uBª° 261 …œUL∞« tOK´ XB≤
pour le cas où les scellés sont apposés. .ÂU∑î_« l{Ë W∞U•
Si le débiteur ne se rend pas à cette «cN∞ s¥bL∞« Vπ∑º¥ r∞ «–S≠
convocation, il est dûment appelé, par W∞U߸ V§uL° w´œ ¡U´b∑ßô«
pli recommandé avec demande d’avis ‰uÅu∞« rK´ VK© l± UNOK´ vÅu±
de réception, à comparaître et à pré- WO≤UL£ ‰öî Ád¢U≠œ ÂbI¥Ë dC∫O∞
senter ses livres dans les quarante-huit . W´Uß sOF°¸√Ë
heures.

Il peut comparaître par fondé de pou- tM´ ÷uH± »ËbML° ¸uC∫∞« t∞Ë
voir s’il justifie de causes d’empêche- U≥bπ¥ »U∂ßQ° tHKª¢ qK´ u≥ «–≈
ments reconnues valables par le juge- .W∞u∂I± h∑ªL∞« w{UI∞«
commissaire.

Art. 254– Le jugement qui prononce o©UM∞« rJ∫∞« wCI¥ :254 …œUL∞«
le règlement judiciaire ou la faillite ”ö≠ù« dN® Ë√ WOzUCI∞« W¥uº∑∞U°
177
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 255

emporte, au profit de la masse, hypo- s≥d∞U° ,sOMz«b∞« W´UL§ `∞UB∞


thèque que le syndic est tenu de faire qOØË vK´ sOF∑¥ Íc∞« ͸UIF∞«
inscrire immédiatement sur tous les lOL§ vK´ «¸u≠ tKOπº∑° WºOKH∑∞«
biens du débiteur et sur ceux qu’il w∑∞« ‰«u±_« vK´Ë s¥bL∞« ‰«u±√
acquerra par la suite au fur et à mesu- .‰ËQ° ôË√ bF° s± UN∂º∑J¥
re des acquisitions.

Art. 255– Dès le prononcé du ju- r J ∫ ∞ « ¸ b Å v ∑ ± : 255 …œUL∞«


gement du règlement judiciaire ou de ”ö≠ù« dN® Ë√ WOzUCI∞« W¥uº∑∞U°
la faillite, le syndic prend toutes dis- ÂuI¥ Ê√ WºOKH∑∞« qOØË vK´ sOF∑¥
positions nécessaires pour la conser- kH∫∞ W±“ö∞« ‹«¡«d§ù« W≠UJ°
vation des droits du débiteur contre les .tOM¥b± b{ s¥bL∞« ‚uI•
débiteurs de celui-ci.

Il doit notamment requérir les ins- s´ œuOI∞« VKD° ’Uî ŸuM° Âe∑K¥Ë
criptions hypothécaires qui n’ont pas sJ¥ r∞ w∑∞« W¥¸UIF∞« Êu≥d∞«
été prises par le débiteur même si l’in- bOI∞« cî√ u∞Ë v∑• UN∂K© s¥bL∞«
sertion est prise au nom de la masse qOØË sOMz«b∞« W´UL§ rßU°
par le syndic. .WºOKH∑∞«

Art. 256– Dans le cas où le bilan n’a ÊUØ «–≈ U± W∞U• w≠ :256 …œUL∞«
pas été déposé par le débiteur, le syn- ÂuI¥ ,WO≤«eOL∞« Ÿœu¥ r∞ s¥bL∞«
dic le dresse immédiatement à l’aide «¸u≠ UNF{u° WºOKH∑∞« qOØË
des livres, documents comptables, ‹«bM∑ºL∞«Ë d¢U≠b∞U° UMOF∑º±
papiers et renseignements qu’il se pro- ‹U±uKFL∞«Ë ‚«¸Ë_«Ë WO°Uº∫∞«
cure; il le dépose au greffe du tribunal. W°U∑J° UN´œu¥ r£ UNOK´ qB∫¥ w∑∞«
.WLJ∫L∞« j∂{

Art. 257– Dans le mois du prononcé W º O K H ∑ ∞ « q O Ø Ë Â b I ¥ : 2 5 7 …œ UL ∞«


du jugement, le syndic remet au juge- ,rJ∫∞« tO≠ ¸bÅ Íc∞« dNA∞« ‰öî
commissaire, un compte rendu som- »b∑ML∞« w{UIK∞ «e§u± U≤UO°
maire de la situation apparente du »U∂ß√Ë …d≥UE∞« WOF{u∞U°
178
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 258

débiteur, des causes et des caractères .eØdL∞« «c≥ hzUBîË


de cette situation.

Le juge-commissaire transmet immé- W∞U•S° »b∑ML∞« w{UI∞« ÂuI¥Ë


diatement le compte rendu avec ses W∞Ëb∞« qOØË v∞≈ «¸u≠ ÊUO∂∞«
observations au procureur de la ÂbI¥ r∞ «–S≠ ,t¢UE•öL° U´uHA±
République. Si le compte rendu ne lui ,…œb∫L∞« WKNL∞« w≠ ÊUO∂∞« p∞– tO∞≈
a pas été remis dans le délai prescrit, il W∞Ëb∞« qOØË dDª¥ Ê√ tOK´ V§Ë
doit en aviser le procureur de la .dOîQ∑∞« »U∂ß√ t∞ `{u¥ Ê√Ë p∞c°
République et lui indiquer les causes
de retard.

Section III Y∞U∏∞« rºI∞«


Des scellés ÂU∑î_« w≠

Art. 258– Le jugement qui prononce r J ∫ ¢ w ∑ ∞ « W L J ∫ L K ∞ : 2 5 8 …œUL∞«


le règlement judiciaire ou la faillite ,”ö≠ù« Ë√ WOzUCI∞« W¥uº∑∞« dNA°
peut prescrire l’apposition des scellés sz«eª∞« vK´ ÂU∑î_« l{u° d±Q¢ Ê√
sur les caisses, portefeuilles, livres, ‚«¸Ë_«Ë d¢U≠b∞«Ë ‹UE≠U∫∞«Ë
papiers, meubles, effets, magasins et W¥¸Uπ∑∞« ‚«¸Ë_«Ë ‹ôuIML∞«Ë
comptoirs du débiteur et s’il s’agit W¥¸Uπ∑∞« eØ«dL∞«Ë Ê“UªL∞«Ë
d’une personne morale comportant oKF∑¥ d±_« ÊUØ «–≈Ë s¥bLK∞ WF°U∑∞«
des associés indéfiniment respon- ¡UØd® vK´ Íu∑∫¥ ÍuMF± hªA°
sables, sur les biens de chacun des l{Ë ÊuJ¥ b¥b∫¢ dO¨ s± sO∞ËRº±
associés. .rNM± qØ ‰«u±√ vK´ ÂU∑î_«

Dans le cas où certains des biens visés ¸UAL∞« ‰«u±_« X≤UØ «–≈ U± W∞U• w≠
à l’alinéa précédent sont situés en øUî WFÆ«Ë WI°Uº∞« …dIH∞« w≠ UNO∞≈
dehors du ressort du tribunal saisi, avis WB∑ªL∞« WLJ∫L∞« ’UB∑î« …dz«œ
en est donné au juge du tribunal dans w{UÆ v∞≈ p∞c° Êö´≈ t§u¥
le ressort duquel se trouvent les biens fKHL∞« ‰«u±√ b§u¢ w∑∞« WLJ∫L∞«
du failli. .UNÅUB∑î« …dz«œ w≠
179
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 259

Toutefois, en cas de disparition du s´ s¥bL∞« ͸«u¢ ‰U• w≠ p∞– l±Ë


débiteur ou de détournement de tout Ë√ t∞«u±√ W≠UØ ”ö∑î« Ë√ ¸UE≤_«
ou partie de son actif, le magistrat ¸ËbÅ q∂Æ w{UIK∞ “U§ ,UNCF°
peut, avant le jugement prévu à l’ali- v∞Ë_« …dIH∞« w≠ tO∞≈ ¸UAL∞« rJ∫∞«
néa 1er, apposer les scellés soit d’offi- ¡UM° Ë√ UOzUIK¢ ¡«uß ÂU∑î_« lC¥ Ê√
ce, soit sur la réquisition d’un ou de iF° Ë√ sOMz«b∞« b•√ VK© vK´
plusieurs créanciers. .rNM±

Art. 259– Dans les cas visés à l’article WLJ∫L∞« fOz¸ ÂuI¥ :259 …œUL∞«
ci-dessus, le président du tribunal qui ‰«u•_« w≠ ÂU∑î_« l{Ë Íc∞«
a apposé les scellés donne sans délai, WI°Uº∞« …œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
avis de cette apposition, au président rJ• Íc∞« WLJ∫L∞« fOz¸ ⁄ö°S°
du tribunal qui a prononcé la faillite ou WOzUCI∞« W¥uº∑∞« Ë√ ”ö≠ù« dNA°
le règlement judiciaire. .ÂU∑î_« l{Ë ‰uB∫° ¡UD°≈ ö°

Art. 260– Si le tribunal a ordonné l{u° WLJ∫L∞« ‹d±√ «–≈ :260 …œUL∞«
l’apposition des scellés, le juge-com- vK´ ¡UM° »b∑ML∞« w{UIKK≠ ÂU∑î_«
missaire peut sur la demande du syn- l{Ë s± Á¡UH´≈ WºOKH∑∞« qOØË VK©
dic, le dispenser de faire placer sous Ê–ù« Ë√ WO∞U∑∞« ¡UO®_« vK´ ÂU∑î_«
scellés, ou l’autoriser à en faire :UN§«dª∑ßU° t∞
extraire :

1°) Les objets mobiliers et effets W±“ö∞« WF∑±_«Ë ‹ôuIML∞« - 1


nécessaires au débiteur et à sa famille, ÊUO∂K∞ UI∂© ,t¢dß_Ë s¥bLK∞
sur l’état qui lui en est soumis. ,tOK´ ÷ËdFL∞«

2°) Les objets soumis à dépérissement V¥dI∞« nK∑K∞ W{ËdFL∞« ¡UO®_« -2


prochain ou à dépréciation imminente. ,pO®u∞« WLOI∞« ÷UHª≤« Ë√

3°) Les objets nécessaires à l’activité t©UA≤ w≠ t∞ULF∑ß« ÂeK¥ U± -3


professionnelle du débiteur ou à son hî¸ ÊUØ Ê≈ t∑ºßR± Ë√ w´UMB∞«
entreprise si la continuation de l’ex- .‰öG∑ßô« ¸«dL∑ßU° t∞
180
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 262

ploitation est autorisée.

Les objets visés au présent article sont d¥d∫∑° WºOKH∑∞« qOØË ÂuI¥Ë
de suite inventoriés avec estimation w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞« ¡UO®_U° œd§ WLzUÆ
aux diligences du syndic en présence «c≥ ÊuJ¥Ë UNL¥uI¢ l± …œUL∞« Ác≥
du juge-commissaire qui signe le pro- Íc∞« »b∑ML∞« w{UI∞« ¸uC∫°
cès-verbal. .dC∫L∞« lÆu¥

Art. 261– Les livres et documents w { U I ∞ « à d ª ∑ º ¥ : 261 …œUL∞«


comptables sont extraits des scellés et ÂU∑î_« X∫¢ kH∫∞« s± h∑ªL∞«
remis au syndic par le juge-commis- WO°Uº∫∞« ‹«bM∑ºL∞«Ë d¢U≠b∞«
saire après avoir été arrêtés par lui; il Ê√ bF° WºOKH∑∞« qOØË v∞≈ UNLKº¥Ë
constate sommairement dans son pro- w≠ “Uπ¥S° sO∂¥Ë U≥œdπ° ÂuI¥
cès-verbal, l’état dans lequel ils se .UNOK´ w≥ w∑∞« W∞U∫∞« ÁdC∫±
trouvent.

Les effets de portefeuille à courte s± »b∑ML∞« w{UI∞« Ãdª∑º¥Ë


échéance ou susceptibles d’accepta- WE≠U∫∞« ‚«¸Ë√ ÂU∑î_« X∫¢ kH∫∞«
tion ou pour lesquels il faut faire des UNÆUI∫∑ß« q§√ ÊU• w∑∞« W¥¸Uπ∑∞«
actes conservatoires, sont extraits des w∑∞« Ë√ ‰u∂I∞« WKL∑∫L∞« Ë√
scellés par le juge-commissaire, ‹«¡«d§≈ –Uª¢« ‰U∫∞« w´b∑º¥
décrits et remis au syndic pour en faire UNHB¥Ë ,UN∞ W∂ºM∞U° WOEH∫¢
recouvrement. ÊUO° bF° WºOKH∑∞« qOØu∞ UNLKº¥Ë
UN.∞OB∫∑° ÂUOIK∞ UN≠UÅË√

Les lettres adressées au failli sont v∞≈ fKHLK∞ WN§uL∞« qzUßd∞« rKº¢
remises au syndic; le failli peut, s’il est Ê≈ fKHLK∞ “uπ¥Ë ,WºOKH∑∞« qOØË
présent, assister à l’ouverture. .UN∫∑≠ ¸uC• «œu§u± ÊUØ

Art. 262– À partir du jugement qui r J ∫ ∞ « s ± « ¸ U ∂ ∑ ´ « : 262 …œUL∞«


prononce le règlement judiciaire ou la dN® Ë√ WOzUCI∞« W¥uº∑∞U° w{UI∞«
faillite d’une personne morale, les “uπ¥ ô ,ÍuMF± hªA∞ ”ö≠ù«
181
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 264

dirigeants de droit ou de fait, appa- Ê√ lÆ«u∞« Ë√ Êu≤UI∞« rJ∫° s¥d¥bLK∞


rents ou occultes, rémunérés ou non, w∑∞« rNß_« Ë√ hB∫∞« «u∞u∫¥
ne peuvent céder les parts ou actions ô≈ WØdA∞« w≠ rNÆuI• UNM± ÊuJ∑¢
représentant leurs droits sociaux wCI¢Ë .»b∑ML∞« w{UI∞« Ê–S°
qu’avec l’autorisation du juge- rNß_« W∞«u• ‰u∂Æ ÂbF° WLJ∫L∞«
commissaire. Le tribunal prononce UNJKL¥ w∑∞«Ë WØdA∞« w≠ hB∫∞«Ë
l’incessibilité des actions et parts ‰«u±√ …¸«œ≈ w≠ qîb¢ hª® qØ
sociales de toute personne qui s’est Íc∞« s±e∞« ÊUØ ULN± ÍuMF± hª®
immiscée dans la gestion de la per- .qîb∑∞« «c≥ tO≠ X∂£
sonne morale à quelque moment que
cette immixtion ait été constatée.

Art. 263– Dans les trois jours, le syn- WºOKH∑∞« qOØË ÂbI∑¥ :263 …œUL∞«
dic requiert la levée des scellés en vue ÂU∑î_« l≠d∞ ÂU¥√ W£ö£ ‰öî ,VKD°
des opérations d’inventaire. .œdπ∞« ‹UOKL´ …d®U∂± q§_

Section IV l°«d∞« rºI∞«


De l’inventaire œdπ∞« WLzUÆ w≠

Art. 264– Il est procédé à l’inventaire œ d § … d ® U ∂ ± Í d π ¥ : 264 …œUL∞«


des biens du débiteur présent ou bF° Ë√ Á¸uC∫° s¥bL∞« ‰«u±√
dûment appelé par lettre recomman- W∞U߸ V§uL° U≤u≤UÆ tzU´b∑ß«
dée. .UNOK´ vÅu±

Il est fait, en même temps, récolement oOI∫∑∞« XÆu∞« fH≤ w≠ Ídπ¥Ë


des objets qui, conformément à l’ar- bÆ sJ¢ r∞ w∑∞« ¡UO®_« œu§Ë s±
ticle 260, n’auraient pas été mis sous bÆ ÊuJ¢ Ë√ ,ÂU∑î_« UNOK´ XF{Ë
les scellés ou en auraient été extraits, U≥œd§Ë UNL¥uI¢ ÊUØË X§dª∑ß«
inventoriés et estimés. .260 …œULK∞ UI∂©

Cet inventaire est dressé en double sOKÅ√ w≠ pK¢ œdπ∞« WLzUÆ ¸d∫¢Ë
minute. L’une des minutes est im- j∂{ W°U∑J° «¸u≠ UL≥b•√ Ÿœu¥
182
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 267

médiatement déposée au greffe du tri- qÅ_« vI∂¥Ë WB∑ªL∞« WLJ∫L∞«


bunal compétent; l’autre reste entre les .WºOKH∑∞« qOØË Íb¥ sO° w≤U∏∞«
mains du syndic.

Le syndic peut se faire aider par telle w≠ WºOKH∑∞« qOØË ÊËUF¥ Ê√ “uπ¥Ë
personne qu’il juge convenable pour la Èd¥ hª® Í√ œdπ∞« WLzUÆ d¥d∫¢
rédaction de l’inventaire comme pour .¡UO®_« WLOÆ ¸bIO∞ Ë√ p∞c∞ ¸UO∑î«
l’estimation des objets.

Art. 265– Lorsque le règlement ju- W ¥ u º ∑ ∞ U ° r J • « – ≈ : 265 …œUL∞«


diciaire ou la faillite et prononcé après …U≠u∞« bF° ”ö≠ù« dN® Ë√ WOzUCI∞«
décès et qu’il n’a pas été fait d’inven- Ë√ ,œdπ∞« WLzUÆ ‹¸d• bÆ sJ¢ r∞Ë
taire, ou en cas de décès du débiteur ‰UHÆ≈ q∂Æ WKÅU• s¥bL∞« …U≠Ë X≤UØ
avant la clôture de l’inventaire, celui- Ë√ …dOî_« Ác≥ ¸d∫∑≠ ,œdπ∞« WLzUÆ
ci est dressé ou poursuivi en présence sO≠ËdFL∞« W£¸u∞« ¸uC∫° qLJ∑º¢
des héritiers connus ou eux dûment .U≤u≤UÆ rNzU´b∑ß« bF° Ë√
appelés.

Art. 266– Le ministère public peut W±UF∞« W°UOMK∞ “uπ¥ :266 …œUL∞«
assister à l’inventaire. .œdπ∞« ¸uC•

En outre, il peut à tout moment, requé- VK© w≠ o∫∞« XÆË Í√ w≠ UN∞Ë


rir communication de tous actes, livres ‹«¸d∫L∞« W≠UØ vK´ Ÿö©ô«
ou papiers relatifs au règlement judi- WIKF∑L∞« ‚«¸Ë_«Ë d¢U≠b∞«Ë
ciaire ou à la faillite. .”ö≠ù« Ë√ WOzUCI∞« W¥uº∑∞U°

Art. 267– Dans le cas de faillite, l’in- œdπ∞« WLzUÆ ÂUL¢≈ bM´ :267 …œUL∞«
ventaire terminé, les marchandises, les qOØu∞ rKº¢ ,”ö≠ù« dN® W∞U• w≠
espèces, les titres actifs, les livres et ‹«bMßË œuIM∞«Ë lzUC∂∞« WºOKH∑∞«
papiers, meubles et effets du débiteur ‹U§U•Ë ‹ôuIM±Ë d¢U≠b∞«Ë ‚uI∫∞«
sont remis au syndic qui en prend t¢bN´ w≠ U≥cîQ¢ r£ s±Ë s¥bL∞«
charge au bas dudit inventaire. .œdπ∞« WLzUÆ qHß√ w≠ Á¸d∫¥ ¸«dÆS°
183
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 268

Section V f±Uª∞« rºI∞«


De la gestion des biens du W∞U• w≠ s¥bL∞« ‰«u±√ …¸«œ≈
débiteur en cas de faillite ”ö≠ù« dN®

Art. 268– Le syndic procède, avec WºOKH∑∞« qOØË ŸdA¥ :268 …œUL∞«
l’autorisation du juge-commissaire, à lO° w≠ »b∑ML∞« w{UI∞« Ê–S°
la vente des objets soumis à dépérisse- Ë√ V¥dI∞« nK∑K∞ W{ËdFL∞« ¡UO®_«
ment prochain, ou à dépréciation w∑∞« Ë√ pO®u∞« WLOI∞« ÷UHª≤«
imminente, ou dispendieux à conser- t≤√ ULØ .UE≥U° UML£ UNEH• nKJ¥
ver. Il procède au recouvrement des s±R¥Ë Êu¥b∞« qOB∫¢ w≠ ŸdA¥
créances, assure la continuation de t° U≤Ë–Q± ÊUØ Ê≈ ‰öG∑ßô« ¸«dL∑ß«
l’exploitation si elle est autorisée dans …œUL∞« w≠ WMO∂L∞« ◊ËdAK∞ UI∂©
les conditions définies à l’article 277. .277

Art. 269– Le juge-commissaire peut, bF° »b∑ML∞« w{UIK∞ :269 …œUL∞«


le débiteur entendu ou appelé par lettre W∞Ußd° tzU´b∑ß« Ë√ s¥bL∞« ŸULß
recommandée, autoriser le syndic à qOØu∞ Ê–Q¥ Ê√ ,UNOK´ vÅu±
procéder à la vente aux enchères ‰«u±_« wÆU° lO° …d®U∂L° WºOKH∑∞«
publiques, des autres effets mobiliers .lzUC∂∞« Ë√ W∞uIML∞«
ou marchandises.

Art. 270– Le syndic peut, avec l’auto- ,WºOKH∑∞« qOØu∞ “uπ¥ :270 …œUL∞«
risation du juge-commissaire, le débi- ŸULß bF°Ë ,»b∑ML∞« w{UI∞« Ê–S°
teur dûment entendu ou dûment appe- W∞Ußd° tzU´b∑ß« Ë√ s¥bL∞« ‰«uÆ√
lé par lettre recommandée, compro- Ë√ rOJ∫∑∞« Ídπ¥ Ê√ ,UNOK´ vÅu±
mettre et transiger sur toutes contesta- ‹U´“UML∞« W≠UØ w≠ p∞–Ë `∞UB∑¥
tions qui intéressent la masse. Même UNO≠ UL° sOMz«b∞« W´UL§ wMF¢ w∑∞«
sur celles qui sont relatives à des droits Ë√ ‚uI∫° WIKF∑L∞« ‹U´“UML∞«
et actions immobilières. .W¥¸UI´ ÈËU´œ

Si l’objet du compromis ou de la tran- Ë√ rOJ∫∑∞« ◊Ëd® Ÿu{u± ÊUØ «–S≠


saction est d’une valeur indéterminée ‹“ËUπ¢ Ë√ WLOI∞« œb∫± dO¨ `KB∞«
184
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 273

ou excède la compétence en dernier w≠ WLJ∫L∞« ’UB∑î« t∑LOÆ


ressort du tribunal, le compromis ou la ÷d´ V§Ë ,…dOî_« W§¸b∞«
transaction doit être soumis à l’homo- WLJ∫L∞« vK´ `KB∞« Ë√ rOJ∫∑∞«
logation du tribunal. .o¥bB∑K∞

Le failli est appelé à l’homologation. o¥bB∑∞« bM´ fKHL∞« w´b∑º¥Ë


II a, dans tous les cas, faculté de s’y .tOK´ W{¸UFL∞« o• ULz«œ t∞ ÊuJ¥Ë
opposer.

Art. 271– Les deniers provenant des s± Wπ¢UM∞« ‰«u±_« Ÿœu¢ :271 …œUL∞«
ventes et des recouvrements sont ver- WM¥eª∞« w≠ ‹öOB∫∑∞«Ë ŸuO∂∞«
sés immédiatement au trésor public. .«¸u≠ W±UF∞«

Dans les quinze jours des recettes, il v∞≈ Ÿ«b¥ù« ‹U∂£≈ r¥bI¢ sOF∑¥Ë
est justifié au juge-commissaire des- WºLî Èb± w≠ »b∑ML∞« w{UI∞«
dits versements. .qOB∫∑∞« s± U±u¥ dA´

Art. 272– Toutes oppositions pra- ‰«u±_« w≠ W{¸UF± qØ :272 …œUL∞«


tiquées sur les deniers versés par le dOG∞« Ë√ WºOKH∑∞« qOØË UN´œË√ w∑∞«
syndic ou par des tiers pour le compte .WO¨ô bF¢ ”ö≠ù« »Uº∫∞
de la faillite sont nulles.

Si, sur les deniers consignés par des ‰«u±√ vK´ ‹U{¸UF± XFÆË «–≈Ë
tiers, il existe des oppositions, le syn- qOØË vK´ Vπ¥Ë ,dOG∞« s± W´œu±
dic doit en demander et obtenir main- ‰uB∫∞«Ë UNF≠¸ VKD¥ Ê√ WºOKH∑∞«
levée. .p∞– vK´

Section VI ”œUº∞« rºI∞«


De la gestion des biens en cas de W∞U• w≠ ‰«u±_« …¸«œ≈
règlement judiciaire WOzUCI∞« W¥uº∑∞«

Art. 273– Le débiteur peut, avec l’as- W≤uFL° ,s¥bLK∞ “uπ¥ :273 …œUL∞«
185
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 274

sistance du syndic, faire tous actes W≠UJ° ÂuI¥ Ê√ WºOKH∑∞« qOØË


conservatoires et procéder au recou- d®U∂¥ Ê√Ë WOEH∫∑∞« ‹«¡«d§ù«
vrement des effets et créances exi- W∞U∫∞« Êu¥b∞«Ë ‹«bMº∞« qOB∫¢
gibles, vendre les objets soumis à nK∑K∞ W{dFL∞« ¡UO®_« lO°Ë ¡«œ_«
dépérissement prochain ou à déprécia- pO®u∞« WLOI∞« ÷UHª≤« Ë√ V¥dI∞«
tion imminente ou dispendieuse à .UE≥U° UML£ UNEH• nKJ¥ w∑∞« Ë√
conserver, et intenter ou suivre toute W∞uIM± Èu´œ W¥√ l°U∑¥ Ë√ l≠d¥ Ê√Ë
action mobilière ou immobilière. .W¥¸UI´ Ë√

Dans le cas où le débiteur est autorisé WF°U∑L° U≤Ë–Q± s¥bL∞« ÊUØ «–≈Ë
à continuer l’exploitation de son entre- Ë√ WO´UMB∞« t∑ºßR± ‰öG∑ß«
prise industrielle ou commerciale dans ’uBML∞« ŸU{Ëú∞ UI≠Ë ,W¥¸Uπ∑∞«
les conditions prévues à l’article 277, t∞ “U§ ,277 …œUL∞« w≠ UNOK´
il peut avec l’assistance du syndic, ÂUOI∞« WºOKH∑∞« qOØË …b´UºL°
accomplir tous les actes nécessaires à p∞c∞ W±“ö∞« ‹«¡«d§ù« W≠UJ°
ladite exploitation. .‰öG∑ßô«

Art. 274– Si le débiteur refuse d’ac- ÂUOI∞« s¥bL∞« i≠¸ «–≈ :274 …œUL∞«
complir les actes visés à l’article 273, …dIH∞« w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞« ‹«¡«d§ùU°
alinéa 1er, il peut être procédé par le qOØuK≠ 273 …œUL∞« s± v∞Ë_«
syndic seul avec l’autorisation du s± Ê–S° Áb•Ë UN¢d®U∂± WºOKH∑∞«
juge-commissaire. .»b∑ML∞« w{UI∞«

Toutefois, s’il s’agit d’une action à ô Èu´œ l≠d° d±_« oKF¢ «–≈ p∞– l±Ë
intenter, cette autorisation n’est pas Âe∑K¥ UL≤≈Ë U¥¸Ëd{ Ê–ù« «c≥ ÊuJ¥
nécessaire, mais le syndic doit mettre w≠ s¥bL∞« ‰UîœS° WºOKH∑∞« qOØË
le débiteur en cause. .Èu´b∞«

Art. 275– Le débiteur peut, après l’as- W≤uFL° s¥bLK∞ “uπ¥ :275 …œUL∞«
sistance du syndic et l’autorisation du w{UI∞« Ê–≈Ë WºOKH∑∞« qOØË
juge-commissaire, accomplir tous les ‹«¡«d§≈ W≠UJ° ÂuI¥ Ê√ »b∑ML∞«
actes de désistement, de renonciation .‰u∂I∞« Ë√ ‰“UM∑∞« Ë√ „d∑∞«
186
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 277

ou d’acquiescement.

Il peut, sous les mêmes conditions, ¡«d§≈ ◊Ëd® fH≤ sL{ tMJL¥Ë
compromettre et transiger sur tout liti- ô o• qØ s´ W∫∞UBL∞«Ë rOJ∫∑∞«
ge qui n’excède pas la compétence en WLJ∫L∞« ’UB∑î« t∑LOÆ “ËUπ∑¥
dernier ressort du tribunal saisi. W§¸b∞« w≠ ,Èu´b∞« w≠ …d™UM∞«
.…dOî_«

Art. 276– Si l’objet du compromis ou rOJ∫∑∞« Ÿu{u± ÊUØ «–≈ :276 …œUL∞«
de la transaction est d’une valeur indé- Ë√ WLOI∞« œb∫± dO¨ W∫∞UBL∞« Ë√
terminée ou excède la compétence en WLJ∫L∞« ’UB∑î« t∑LOÆ “ËUπ¢
dernier ressort du tribunal, le compro- ◊d® d∂∑F¥ ô …dOî_« W§¸b∞« w≠
mis ou la transaction n’est obligatoire ô≈ UO±«e∞≈ W∫∞UBL∞« Ë√ rOJ∫∑∞«
qu’après avoir été homologué par le .WLJ∫L∞« s± tOK´ o¥bB∑∞« bF°
tribunal. qîb∑∞« w≠ o∫∞« sz«œ qJ∞ ÊuJ¥Ë
Tout créancier peut intervenir sur la .o¥bB∑∞« VK© bM´
demande en homologation.

Section VII l°Uº∞« rºI∞«


De la continuation du commerce …¸Uπ∑∞« ¸«dL∑ß« w≠
ou de l’industrie et de ¸«dL∑ß«Ë W´UMB∞« Ë√
la continuation ou de …¸U§ù« ¡UN≤≈ Ë√
la cession du bail

Art. 277– Dans le cas de règlement W∞U• w≠ s¥bLK∞ “uπ¥ :277 …œUL∞«
judiciaire, le débiteur peut avec l’as- qOØË W≤uFL°Ë ,WOzUCI∞« W¥uº∑∞«
sistance du syndic et l’autorisation du ,»b∑ML∞« w{UI∞« Ê–≈Ë WºOKH∑∞«
juge-commissaire, continuer l’exploi- W¥¸Uπ∑∞« t∑ºßR± ‰öG∑ß« WF°U∑±
tation de son entreprise industrielle et .WO´UMB∞«Ë
commerciale.

Dans le cas de faillite, l’exploitation qOØË ÈQ¢¸« «–≈ ,”ö≠ù« W∞U• w≠Ë
187
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 278

du fonds de commerce à la diligence ,͸Uπ∑∞« q∫L∞« ‰öG∑ß« WºOKH∑∞«


du syndic ne peut être autorisée que WLJ∫L∞« Ê–≈ bF° ô≈ «c≥ t∞ ÊuJ¥ ô
par le tribunal, sur le rapport du juge- »b∑ML∞« w{UI∞« d¥dI¢ vK´ ¡UM°
commissaire, si l’intérêt public ou Ë√ W±UF∞« W∫KBL∞« Ê√ t¢U∂£S°
celui des créanciers l’exige impé- …¸Ëd{ wCI¢ sOMz«b∞« W∫KB±
rieusement. .p∞–

Art. 278– Pendant un délai de trois dN®√ W£ö£ …bL∞ nÆu¥ :278 …œUL∞«
mois, à compter du jugement pro- WOzUCI∞« W¥uº∑∞U° rJ∫∞« a¥¸U¢ s±
nonçant le règlement judiciaire ou la vK´ ¡UM° cª∑¥ U± ”ö≠ù« dN® Ë√
faillite, toutes voies d’exécution à la cOHM∑∞« ‹«¡«d§≈ s± d§RL∞« VK©
requête du bailleur sur les effets mobi- UN° W££RL∞« W∞uIML∞« ‰«u±_« vK´
liers garnissant les lieux loués sont ‰öî≈ ÊËœ p∞–Ë …d§RL∞« sØU±_«
suspendues, sans préjudice toutefois ÊuJ¥ U± Ë√ WOEH∫¢ ‹«¡«d§≈ W¥Q°
de toutes mesures conservatoires et W¥uº∑∞« q∂Æ t∂º∑Ø« bÆ d§RL∞«
des droits acquis au bailleur avant le w≠ ‚uI• s± ”ö≠ù« Ë√ WOzUCI∞«
règlement judiciaire ou la faillite, de .…d§RL∞« sØU±_« …“UO• bOF∑º¥ Ê√
reprendre possession des lieux loués. Ác≥ W߸ULL∞ d§RL∞« vK´ sOF∑¥Ë
Pour l’exercice de ses droits acquis, le w≠ t∂K© l≠d¥ Ê√ W∂º∑JL∞« ‚uI∫∞«
bailleur doit introduire sa demande .ÂbI¢ ULO≠ œb∫L∞« œUFOL∞«
dans le délai fixé ci-dessus.

Art. 279– Le syndic ou en cas de WºOKH∑∞« qOØu∞ “uπ¥ :279 …œUL∞«


règlement judiciaire, le débiteur assis- Ë√ WOzUCI∞« W¥uº∑∞« W∞U• w≠
té du syndic, peut, avec l’autorisation bF° WºOKH∑∞« qOØË …b´UºL° s¥bLK∞
du juge-commissaire, céder ou conti- ÂuI¥ Ê√ »b∑ML∞« w{UI∞« Ê–≈
nuer le bail en satisfaisant à toutes les ¸«dL∑ßô« Ë√ …¸U§ù« s´ ‰“UM∑∞U°
obligations du locataire; il peut égale- ‹U±«e∑∞« W≠UØ cOHM¢ l± UNO≠
ment dans les mêmes conditions, rési- fHM° o∫∞« t∞ ULØ ,d§Q∑ºL∞«
lier le bail. .¸Uπ¥ù« aº≠ ◊ËdA∞«

Le syndic ou le débiteur doit notifier Ë√ WºOKH∑∞« qOØË vK´ sOF∑¥


188
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 280

au bailleur son intention de maintenir t∑O≤ s´ d§RL∞« ⁄ö°≈ s¥bL∞«


ou de résilier le bail dans le délai fixé w≠ tªº≠ Ë√ ¸Uπ¥ùU° ÿUH∑•ôU°
à l’alinéa 1er de l’article précédent. s± v∞Ë_« …dIH∞« w≠ œb∫L∞« œUFOL∞«
La résiliation est prononcée lorsque «–≈ aºH∞U° wCI¥Ë ,WI°Uº∞« …œUL∞«
les garanties affectées sont jugées W¥UHØ Âb´ WLJ∫L∞« ‹Q¢¸«
insuffisantes par le tribunal. Les dis- .W±bIL∞« ‹U≤ULC∞«
positions du présent article s’appli- …U´«d± l± …œUL∞« Ác≥ ÂUJ•√ o∂D¢
quent sous réserve des dispositions .297Ë 296 sO¢œUL∞« ÂUJ•√
des articles 296 et 297.

Chapitre VI ”œUº∞« qBH∞«


De la vérification des créances Êu¥b∞« oOI∫¢ w≠

Section I ‰Ë_« rºI∞«


De la procédure de vérification oOI∫¢ ¡«d§≈ w≠
des créances Êu¥b∞«

Art. 280– À partir du jugement qui rJ∫∞« ¸ËbÅ s± ¡«b∑°«: 280 …œUL∞«
prononce la faillite ou le règlement .WOzUCI∞« W¥uº∑∞U° ”ö≠ù« ¸UN®S°
judiciaire, tous les créanciers, pri- ô Â√ s¥“U∑LL∞« sOMz«b∞« lOL§ ÂuI¥
vilégiés ou non, y compris le trésor rOKº∑° W±UF∞« WM¥eª∞« p∞– w≠ UL°
public, doivent remettre au syndic ‰Ëb§ l± rN¢«bM∑º± WºOKH∑∞« qOØË
leurs titres avec un bordereau indicatif m∞U∂L∞«Ë W±bIL∞« ‚«¸Ë_« ÊUO∂°
des pièces remises et des sommes vK´ lOÆu∑∞« ÊuJ¥Ë .UN° V∞UDL∞«
réclamées. Le bordereau certifié sincè- UN∑∫B° ¸«dÆù« l± ‰Ëbπ∞« «c≥
re et véritable est signé par le créancier qOØË Ë√ sz«b∞« s± U±≈ UN∑I°UD±Ë
ou par son mandataire légal. Les sOMz«b∞« ¸U∂î≈ sOF∑¥Ë .tM´ w≤u≤UÆ
créanciers bénéficiant d’une sûreté U≥dA≤ ¸bÅ ‹U≤ULC° s¥bOH∑ºL∞«
ayant fait l’objet d’une publicité, doi- rNM©uL° ¡UC∑Æô« bM´Ë UOBª®
vent, s’il y a lieu, être avertis person- .¸U∑ªL∞«
nellement et, si besoin, au domicile
élu.
189
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 281

Sont admises par provision, à titre pri- Ë√ “U∑L± s¥œ WHB°Ë U∑ÆR± q∂I¢
vilégié ou à titre chirographaire selon :W∞U∫∞« Vº• ÍœU´ s¥œ
le cas :

1°) Les créances fiscales résultant s´ WKÅU∫∞« WOzU∂π∞« Êu¥b∞« -1


d’une taxation d’office ou d’une noti- `O∫B∑∞U° mOK∂¢ Ë√ ͸«œ≈ dOFº¢
fication de redressement et qui n’ont w≠ ÍcOHM¢ bMß Ÿu{u± sJ¢ r∞Ë
pu faire l’objet d’un titre exécutoire à .Êu¥b∞« r¥bI∑∞ a¥¸U¢ dî¬
la date limite de production des
créances.

2°) Les créances douanières qui ont bMß Ÿu{u± WOØdLπ∞« Êu¥b∞« -2
fait l’objet d’un titre autorisant la prise .WOEH∫∑∞« ‹«¡«d§ù« –Uª¢U° Ê–Q¥
de mesures conservatoires.

Art. 281– À défaut de production dans ¸ U C • ≈  b ´ b M ´ : 281 …œUL∞«


le délai d’un mois, les défaillants ne q∂I¥ ô d≥® WKN± w≠ ‹«bMº∞«
sont pas admis dans les répartitions et U± ÕU°¸_«Ë l¥“u∑∞« w≠ ÊuHKª∑L∞«
dividendes à moins que le tribunal ne Ác≥ ◊uIß WLJ∫L∞« rNM´ l≠d¢ r∞
les relève de leur forclusion s’ils éta- «c≥ w≠ rN∞b¥ ô Ê√ «u∑∂£√ «–≈ WKNL∞«
blissent que leur défaillance n’est pas rN∞ sJL¥ ô W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë nKª∑∞«
due à leur fait. En ce cas, ils ne peu- Ë√ hB∫∞« l¥“u¢ w≠ WظUAL∞« ô≈
vent concourir que pour la distribution .WK∂IL∞« ÕU°¸_«
des répartitions ou des dividendes à
venir.

Art. 282– La vérification des créances s± Êu¥b∞« oOI∫¢ Ídπ¥ :282 …œUL∞«
est faite, en présence du débiteur ou t≤ËUF¥ WºOKH∑∞« qOØË ·d©
lui dûment appelé par lettre recom- ¸uC∫° p∞–Ë ,«uMO´ Ê≈ Êu∂Æ«dL∞«
mandée avec demande d’avis de U≤u≤UÆ tzU´b∑ß« bF° Ë√ s¥bL∞«
réception, par le syndic assisté des rKF∞« VK© l± UNOK´ vÅu± W∞Ußd°
contrôleurs, s’il en a été nommé. .‰uÅu∞U°
190
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 283

Si la créance est discutée en tout ou en tKØ s¥b∞« WºOKH∑∞« qOØË gÆU≤ «–≈
partie par le syndic, celui-ci avise le sz«b∞« ¸U∂î≈ tOK´ sOF∑¥ tCF° Ë√
créancier par lettre recommandée avec rKF∞« VK© l± UNOK´ vÅu± W∞Ußd°
demande d’avis de réception. .‰uÅu∞U°

Ce dernier a un délai de huit jours pour r¥bI∑∞ ÂU¥√ WO≤UL£ q§√ sz«bK∞Ë
fournir des explications écrites ou ver- .WO≥UH® Ë√ WO°U∑Ø ‹U≤UO°
bales.

Le syndic présente au juge-com- t¢U•d∑I± WºOKH∑∞« qOØË ÂbI¥Ë


missaire ses propositions d’admission Êu¥b∞« i≠¸ Ë√ ‰u∂Æ ‰u•
ou de rejet des créances discutées ou .ô Â√ WAÆUML∞«
non.

Toutefois, les créances visées au code w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞« Êu¥b∞« Ê√ dO¨


général des impôts et au code des Êu≤UÆË Vz«dCK∞ ÂUF∞« Êu≤UI∞«
douanes, ne peuvent être contestées ô≈ W´“UMLK∞ WK°UÆ dO¨ „¸ULπ∞«
que dans les conditions prévues aux UNOK´ ’uBML∞« ◊ËdA∞U°
dits codes et sont admises par provi- vK´ q∂I¢Ë s¥¸uØcL∞« sO≤u≤UI∞U°
sion. .qπF± t§Ë

Art. 283– Aussitôt la vérification ter- oOI∫∑∞« ÂUL¢≈ œdπL° :283 …œUL∞«
minée et l’état des créances signé par nAØ vK´ »b∑ML∞« w{UI∞« lOÆu¢Ë
le juge-commissaire, et au plus tard s´ p∞– dîQ∑¥ ô YO∫° ,Êu¥b∞«
dans le délai de trois mois à partir de la ¸UN®S° rJ∫∞« a¥¸U¢ s± dN®√ W£ö£
date du jugement prononçant la failli- ,WOzUCI∞« W¥uº∑∞U° Ë√ ”ö≠ù«
te ou le règlement judiciaire, le syndic j∂{ W°U∑J° WºOKH∑∞« qOØË Ÿœu¥
dépose su greffe l’état des créances Íd§√ w∑∞« Êu¥b∞« nAØ WLJ∫L∞«
qu’il a eu à vérifier avec l’indication cª∑L∞« ¸«dI∞« ÕUC¥≈ l± UNIOI∫¢
sur les propositions faites par lui pour ÊUØ w∑∞« ‹U•d∑IL∞« ’uBª°
chacune d’elles, de la décision prise. .Êu¥b∞« Ác≥ s± qØ ÊQ® w≠ U≥«b°√
,WOzUM∏∑ß« ·Ëd™ w≠ sJL¥Ë
191
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 284

Dans des circonstances exception- s± d±Q° Áö´√ œb∫L∞« q§_« WH∞Uª±


nelles, il peut être dérogé par décision .»b∑ML∞« w{UI∞«
du juge-commissaire, au délai fixé ci-
dessus.

Art. 284– Le greffier avertit im- «¸u≠ j∂C∞« V¢UØ ÂuI¥ :284 …œUL∞«
médiatement les créanciers du dépôt nAJ∞« p∞– Ÿ«b¥S° sOMz«b∞« ¸UDîS°
de cet état par insertion dans un ou d∏Ø√ Ë√ …b•«Ë w≠ ÁdA≤ o¥d© s´
plusieurs journaux habilités à recevoir dAM∞ …bL∑FL∞« n∫B∞« s±
les annonces légales, et par une inser- …dAM∞«Ë WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´ù«
tion sommaire au bulletin officiel des w∑∞«Ë WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞ WOLßd∞«
annonces légales, contenant le numéro ‹U≤ö´ù« …b¥d§ œb´ rƸ sLC∑¢
du journal d’annonces légales dans dAM∞« UN° Èd§ w∑∞« WO≤u≤UI∞«
lequel a été faite la première insertion. .‰Ë_«

Il adresse à chacun des créanciers dont s¥c∞« sOMz«b∞« s± qJ∞ t§u¥Ë


la créance est rejetée ou contestée, une W∞U߸ ,UNO≠ Ÿ“u≤ Ë√ rN≤u¥œ XC≠¸
lettre recommandée dans le délai de dA´ WºLª∞« q§√ w≠ UNOK´ vÅu±
quinze jours prévu à l’article 285 pour 285 …œUL∞« w≠ tOK´ ’uBML∞« U±u¥
les informer du rejet ou de la contesta- W´“UML∞« Ë√ rN≤u¥œ i≠d° r≥¸U∂îù
tion de leur créance. .UNO≠

Art. 285– Tout créancier porté au w≠ øb± sz«œ qØ q∂I¥ :285 …œUL∞«
bilan ou dont la créance a été produite, w≠ ,tM¥œ r¥bI¢ r¢ Ë√ WO≤«eOL∞«
est admis à formuler, dans un délai de ÕdA∞« o¥d© s´ W∂∞UD± qØ ¡«b°≈
quinze jours à dater de l’insertion j∂{ W°U∑Ø Èb∞ nAJ∞« vK´
sommaire au bulletin officiel des U±u¥ dA´ WºLî œUFO± w≠ WLJ∫L∞«
annonces légales, toute réclamation au …dAM∞« w≠ e§uL∞« dAM∞« s±
greffe du tribunal par voie d’insertion p∞–Ë WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞ WOLßd∞«
sur l’état, soit par lui-même soit par Ê√ ULØ .tM´ qOØu° Ë√ tºHM° U±≈
mandataire. fH≤ sL{ o∫∞« fH≤ s¥bLK∞
.◊ËdA∞«
192
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 288

Le débiteur a le même droit dans les


mêmes conditions.

Art. 286– Les créances contestées · « d © _ « ¸ U D î ≈ b F ° : 286 …œUL∞«


sont renvoyées par les soins du gref- rK´ VK© l± UNOK´ vÅu± W∞Ußd°
fier après avis donné aux parties par WI°Uß ÂU¥√ W£ö£ œUFOL° ‰uÅu∞«
lettre recommandée avec demande WLJ∫L∞« j∂{ V¢UØ l≠d¥ qÆ_« vK´
d’avis de réception, trois jours au ,WºK§ ‰Ë_ UNO≠ Ÿ“UM∑L∞« Êu¥b∞«
moins à l’avance à la première audien- d¥dI¢ vK´ ¡UM° UNO≠ qBHK∞ p∞–Ë
ce pour être jugées sur le rapport du .»b∑ML∞« w{UI∞«
juge-commissaire.

Art. 287– Le tribunal peut décider par ¸dI¢ Ê√ WLJ∫LK∞ “uπ¥ :287 …œUL∞«
provision que le créancier sera admis w≠ sz«b∞« ‰u∂Æ qπF± t§u°
dans les délibérations pour une somme .Áœb∫¢ mK∂± s´ ‹ôË«bL∞«
qu’il détermine.

Dans les trois jours de cette décision, Èb± w≠ WLJ∫L∞« j∂{ V¢UØ ÂuI¥Ë
le greffier avise les intéressés par lettre W∞Ußd° ·«d©_« ¸UDîS° ,ÂU¥√ W£ö£
recommandée avec demande d’avis de ,‰uÅu∞U° rK´ VK© l± UNOK´ vÅu±
réception, de la déclaration prise par le WLJ∫L∞« t¢cª¢« Íc∞« ¸«dI∞U°
tribunal à leur égard. .rN∞ W∂ºM∞U°

Section II w≤U∏∞« rºI∞«


Des coobligés et des cautions ¡öHJ∞«Ë «e∑∞ô« w≠ ¡UØdA∞«

Art. 288– Le créancier porteur d’en- ‹«bNF∑∞« V•UÅ sz«bK∞ :288 …œUL∞«
gagements souscrits, endossés ou W∞uHJL∞« Ë√ …dNEL∞« Ë√ WFÆuL∞«
garantis solidairement par le débiteur t∞ ¡UØd®Ë s¥bL∞« q∂Æ s± UOM±UC¢
et d’autres coobligés qui ont cessé ,l≠b∞« s´ sOHÆu∑L∞«Ë «e∑∞ô« w≠
leurs paiements, peut produire dans sOMz«b∞« ‹U´UL§ qØ V∞UD¥ Ê√
toutes les masses pour la valeur nomi- „d∑A¥ Ê√Ë ÁbMº∞ WOLßô« WLOI∞U°
193
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 289

nale de son titre et participer aux dis- .q±UJ∞« ¡U≠u∞« v∑• ‹UF¥“u∑∞« w≠
positions jusqu’à parfait paiement.

Art. 289– Aucun recours, pour raison w≠ sFD∞« »U° `∑H¥ ô :289 …œUL∞«
de dividendes payés, n’est ouvert aux ”ö≠ù« Ë√ WOzUCI∞« W¥uº∑∞«
coobligés en état de règlement judi- rNCF° «e∑∞ô« w≠ ¡UØdA∞U° ’Uª∞«
ciaire ou de faillite, les uns contre les hB∫∞« V∂º° ,dîü« iF∂∞« b{
autres, à moins que la réunion des hB∫∞« ŸuLπ± sJ¥ r∞ U± …«œRL∞«
dividendes donnés par les règlements WOzUCI∞« ‹U¥uº∑∞« s± …«œRL∞«
judiciaires et faillites n’excède le mon- mK∂± ÂUL¢ vK´ UCzU≠ ‹UºOKH∑∞«Ë
tant total de la créance, en principal et Ác≥ wH≠ ,‹UI∫K±Ë qÅ√ s± s¥b∞«
accessoires; en ce cas cet excédent est pµ∞Ë√ v∞≈ ,izUH∞« p∞– œuF¥ W∞U∫∞«
dévolu, suivant l’ordre des en- ÊUØ s¥c∞« «e∑∞ô« w≠ ¡UØdA∞«
gagements, à ceux des coobligés qui WOI∂ß_ UI≠Ë ,¡öHØ rN∞ ÊËdîü«
auraient les autres pour garantie. .‹«bNF∑∞«

Art. 290– Si le créancier porteur d’en- V•UÅ sz«b∞« ÊUØ «–≈ :290 …œUL∞«
gagements solidaires entre le débiteur s¥bL∞« sO° ,WOM±UC∑∞« ‹«bNF∑∞«
admis au règlement judiciaire ou failli W¥uº¢ w≠ ‰u∂IL∞« Ë√ fKHL∞«
et d’autres coobligés, a reçu, avant la «e∑∞ô« w≠ t∞ ¡UØd® sO°Ë WOzUCÆ
cessation des paiements, un acompte nÆu∑∞« q∂Æ tI• s± UDºÆ i∂Æ bÆ
sur sa créance, il n’est compris dans la W´UL§ sL{ qîb¥ ô t≤S≠ l≠b∞« s´
masse que sous déduction de cet jºI∞« «c≥ ‰«eM∑ß« bF° ô≈ sOMz«b∞«
acompte et conserve, sur ce qui lui ¸bI∞« s´ ‚uI∫∞« lOL§ kH• l±
reste dû, ses droits contre le coobligé «e∑∞ô« w≠ p¥dA∞« b{ t∞ wÆU∂∞«
ou la caution. .qOHJ∞« Ë√

Le coobligé ou la caution qui a fait le qOHJ∞« Ë√ «e∑∞ô« w≠ p¥dA∞« øb¥


paiement partiel est compris dans la fH≤ w≠ wzeπ∞« l≠b∞« tM± ¸œUB∞«
même masse pour tout ce qu’il a payé ¡«d°≈ tF≠œ U± qJ∞ sOMz«b∞« W´UL§
à la décharge du débiteur. .s¥bL∞« W±c∞

194
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 293

Art. 291– Nonobstant le concordat, Ê u M z « b ∞ « k H ∑ ∫ ¥ : 291 …œUL∞«


les créanciers conservent leur action ¡UØd® b{ rNI• q±UJ° r≥«u´b°
pour la totalité de leur créance contre «d°≈ r¨¸ ,«e∑∞ô« w≠ rNM¥b±
les coobligés de leur débiteur. .`KB∞«

Section III Y∞U∏∞« rºI∞«


Des créanciers nantis de Êu≥d∞« ÍË– sOMz«b∞« w≠
gages et des créanciers »U∫Å√ sOMz«b∞«Ë
privilégiés sur ‰«u±_« vK´ ‹«“UO∑±ô«
les biens meubles W∞uIML∞«

Art. 292– Les créanciers valablement ËË– ÊuMz«b∞« bOI¥ ô :292 …œUL∞«
nantis de gages ne sont inscrits dans la W´UL§ sL{ W∫O∫B∞« Êu≥d∞«
masse que pour mémoire. .WF§«dL∞« qO∂ß vK´ ô≈ ,sOMz«b∞«

Art. 293– Le syndic, autorisé par le s± Ê–S° WºOKH∑∞« qOØu∞ :293 …œUL∞«
juge-commissaire peut en rem- s¥b∞« b¥bº¢ bF°Ë »b∑ML∞« w{UI∞«
boursant la dette, retirer au profit de la s± ¸œUB∞« ÊULC∞« V∫º¥ Ê√
masse le gage donné par le débiteur. .sOMz«b∞« W´UL§ `∞UB∞ s¥bL∞«

Si le gage n’est par retiré, le créancier, sz«b∞« vKF≠ ,ÊULC∞« V∫º¥ r∞ «–≈Ë
mis en demeure par le syndic doit pro- Ê√ WºOKH∑∞« qOØË ·d© s± ¸cML∞«
céder à la vente dans le délai imparti; bM´Ë œb∫L∞« q§_« w≠ lO∂∞U° ÂuI¥
à défaut, le syndic peut y procéder à sa ÂuI¥ Ê√ WºOKH∑∞« qOØu∞ “U§ t±b´
place avec l’autorisation du juge- p∞c° t∞ Ê–ù« bF° lO∂∞U° tM´ U{u´
commissaire. .»b∑ML∞« w{UI∞« s±

Le privilège du créancier gagiste qØ vK´ sN¢dL∞« sz«b∞« “UO∑±« ÂbI¥


prime tout autre créancier privilégié .ô Â√ “UO∑±« V•UÅ dî¬ sz«œ
ou non.

Si le prix de vente est supérieur au s¥b∞« mK∂± ‚uH¥ lO∂∞« sL£ ÊUØ Ê≈
195
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 294

montant de la créance garantie, l’excé- ·d© s± izUH∞« qB∫¥ ,ÊuLCL∞«


dent est recouvré par le syndic; dans le fJF∞« W∞U• w≠Ë ,WºOKH∑∞« qOØË
cas contraire, le créancier est colloqué UMz«œ t∑HB° sz«bK∞ izUH∞« hBª¥
pour le surplus, à titre de créancier .U¥œU´
ordinaire.

Art. 294– Le syndic doit, dans les dix q O Ø Ë v K ´ V π ¥: 2 9 4 … œ U L ∞ «


jours qui suivent le jugement pronon- rJ∫∞« s± ÂU¥√ …dA´ ‰öî WºOKH∑∞«
çant la faillite ou le règlement judiciai- WOzUCI∞« W¥uº∑∞« Ë√ ”ö≠ù« dNA°
re, payer sur simple ordonnance du ‹UC¥uF∑∞«Ë ¸u§_« ÍœR¥ Ê√
juge-commissaire, nonobstant l’exis- Wµ®UM∞« Ÿu≤ qØ s± l°«u∑∞«Ë
tence de tout autre créancier à la seule X∞«“ô w∑∞«Ë qLF∞« œuI´ W∂ßUML°
condition qu’il ait en mains les fonds sO±bª∑ºL∞« ‰ULFK∞ WI∫∑º±
nécessaires, les salaires, indemnités et p∞–Ë ,s¥bL∞« ·d© s± …d®U∂±
accessoires de toute nature nés à l’oc- w{UI∞« s± ¸œUÅ d±√ œdπL°
casion de la relation de travail, échus sz«œ Í√ œu§Ë r¨¸ p∞–Ë ,»b∑ML∞«
et dus aux travailleurs directement ‰«u±_« œu§Ë u≥ bO•Ë ◊dA°Ë dî¬
employés par le débiteur. .÷dG∞« «cN∞ W±“ö∞«

Art. 295– Si le syndic n’a pas en Íb¥ sO° b§u¢ r∞ «–≈ :295 …œUL∞«
mains les fonds nécessaires pour le W±“ö∞« ‰«u±_« WºOKH∑∞« qOØË
paiement prévus à l’article précédent, …œUL∞« w≠ tOK´ ’uBML∞« ¡U≠uK∞
les sommes dues doivent être acquit- m∞U∂L∞« b¥bº¢ VπO≠ WI°Uº∞«
tées sur les premières rentrées de .‹«œ«d¥≈ ‰Ë√ WKOB• s± WI∫∑ºL∞«
fonds.

Art. 296– En cas de résiliation des ‹«¸Uπ¥ù« aº≠ W∞U• w≠ :296 …œUL∞«
baux prévus aux articles 278 et 279 ci- 278 sO¢œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
dessus, le bailleur a privilège pour les p∞ULK∞ ÊuJ¥ sO∑±bI∑L∞« 279Ë
deux dernières années de location s± sO¢dOî_« sO∑Mº∞« s´ “UO∑±«
échues avant le jugement prononçant ¸UN®S° rJ∫∞« q∂Æ WI∫∑ºL∞« …d§_«
le règlement judiciaire ou la faillite, et s´Ë WOzUCI∞« W¥uº∑∞U° Ë√ ”ö≠ù«
196
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 298

pour l’année courante pour tout ce qui hª¥ U± qØ q°UI± W¥¸Uπ∞« WMº∞«
concerne l’exécution du bail. .…¸U§ù« cOHM¢

En cas de non-résiliation, le bailleur, d§RLK∞ fOK≠ aºH∞« Âb´ W∞U• w≠Ë


une fois payé de tous les loyers échus, ‹«¸Uπ¥ù« qØ ¡UHO∑ß« bF°
ne peut exiger le paiement des loyers œ«bº° V∞UD¥ Ê√ WI∫∑ºL∞«
en cours ou à échoir, si les sûretés qui U± WK∂I∑ºL∞« Ë√ W¥¸Uπ∞« ‹«¸Uπ¥ù«
lui ont été données lors du contrat sont …UDF± X≤UØ w∑∞« ‹UMO±Q∑∞« X±«œ
maintenues ou si celles qui lui ont été XOD´√ w∑∞« pK¢ Ë√ WLzUÆ ‰«e¢ ô t∞
fournies depuis la cessation des paie- ‹d∂∑´« bÆ l≠b∞« s´ nÆu∑∞« cM± t∞
ments, sont jugées suffisantes. .WO≠UØ

Art. 297– Lorsqu’il y a vente et enlè- ‹ ô u I M L ∞ « X F O ° « – ≈ : 2 9 7 …œUL∞«


vement des meubles garnissant les XKI≤Ë ,…d§RL∞« sØU±_« UN° W∏£RL∞«
lieux loués, le bailleur peut exercer Á“UO∑±« W߸UL± d§RLK∞ “U§ ,UNM±
son privilège comme en cas de résilia- UI∂© aºH∞« W∞U∫∞ ¸dI± u≥ UL∂º•
tion prévue à l’article précédent et, en s´ öC≠ t∞ ÊuJ¢Ë ,WI°Uº∞« …œULK∞
outre, pour une année à échoir à partir o∫∑º¢ w∑∞« WMº∞« …d§√ p∞–
de l’année au cours de laquelle a été rJ∫∞« tO≠ ¸œUB∞« ÂUF∞« s± «¸U∂∑´«
rendu le jugement prononçant le règle- W¥uº∑∞U° Ë√ ”ö≠ù« ¸UN®S°
ment judiciaire ou la faillite, que le …¸U§û∞ ÊUØ ¡«uß p∞–Ë ,WOzUCI∞«
bail ait ou non date certaine. .sJ¥ r∞ Â√ X°U£ a¥¸U¢

Art. 298– Le syndic peut continuer ou WºOKH∑∞« qOØu∞ “uπ¥ :298 …œUL∞«
céder le bail pour tout le temps restant ‰“UM∑∞« Ë√ …¸U§ù« w≠ ¸«dL∑ßô«
à courir et les droits qui s’y rattachent, ,UN¢b± s± wÆU∂∞« s´ W∂ºM∞U° UNM´
à charge pour le débiteur ou les ces- vK´ ,UN° WIKF∑L∞« ‚uI∫∞« l± p∞–Ë
sionnaires de maintenir dans l’im- tO∞≈ ‰“UM∑L∞« Ë√ s¥bL∞« Âe∑K¥ Ê√
meuble gage suffisant, et d’exécuter ·UØ ÊULC° ¸UIF∞« w≠ kH∑∫¥ ÊQ°
au fur et à mesure des échéances, ‰ËQ° ôË√ ‹UÆUI∫∑ßô« w≠ cHM¥ Ê√Ë
toutes les obligations résultant de la loi Ë√ WO≤u≤UI∞« ‹U±«e∑∞ô« W≠UØ
ou des conventions, mais sans que la dOOG¢ “uπ¥ ô t≤√ ô≈ ,WOÆUH¢ô«
197
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 299

destination des lieux loués puisse être sØU±ú∞ sOFL∞« hOBª∑∞«


changée. .…d§RL∞«

Art. 299– Le privilège et le droit de WN§«u± w≠ “uπ¥ ô :299 …œUL∞«


revendication établis par l’article 993 “UO∑±ô« …d®U∂± sOMz«b∞« W´UL§
du code civil au profit des vendeurs UL≥¸dI¢ s¥c∞« œ«œd∑ßô« o•Ë
d’effets mobiliers, ne peuvent être w≤bL∞« Êu≤UI∞« s± 993 …œUL∞«
exercés à l’encontre de la masse. .W∞uIM± ‰«u±_ sOFzU∂∞« W∫KBL∞

Art. 300– Sur propositions du syndic, qOØË ‹U•d∑I± vK´ ¡UM° :300 …œUL∞«
le juge-commissaire autorise, s’il y a Ê≈ »b∑ML∞« w{UI∞« Ê–Q¥ ,WºOKH∑∞«
lieu, en conformité de l’état des créan- nAØ ÊUO∂∞ UI∂©Ë p∞c∞ ö∫± b§Ë
ciers privilégiés prévu à l’article 282, ’uBML∞« s¥“U∑LL∞« sOMz«b∞«
le paiement de ces créanciers sur les ¡ôRN∞ œ«bº∞U° ,282 …œUL∞« w≠ tOK´
premiers fonds rentrés. .‹«œ«d¥≈ ‰Ë√ WKOB• s± sOMz«b∞«

Si le privilège est contesté, le tribunal W´“UM± XFÆË Ê≈ WLJ∫L∞« wCI¢Ë


prononce. .“UO∑±ô« w≠

Section IV l°«d∞« rºI∞«


Des droits des créanciers sOMN¢dL∞« sOMz«b∞« o• w≠
hypothécaires et privilégiés vK´ “UO∑±ô« ÍË–Ë U¥¸UI´
sur les immeubles ‹«¸UIF∞«

Art. 301– Lorsque la disposition du sL£ l¥“u¢ Íd§√ «–≈ :301 …œUL∞«
prix des immeubles est faite antérieu- ‰«u±_« sL£ l¥“u¢ q∂Æ ‹«¸UIF∞«
rement à celle du prix des biens ,b•«Ë XÆË w≠ U¥d§√ Ë√ ,W∞uIML∞«
meubles, ou simultanément, les créan- Ë√ s¥“U∑LL∞« sOMz«bK∞ ÊUØ
ciers privilégiés ou hypothécaires, non «u≠u∑º¥ r∞ s¥c∞« U¥¸UI´ sOMN¢dL∞«
remplis sur le prix des immeubles, Ê√ ‹«¸UIF∞« sL£ s± rNÆuI•
concourent, à proportion de ce qui leur sO¥œUF∞« sOMz«b∞« l± «uØd∑A¥
reste dû, avec les créanciers w≠ rN∞ UI∫∑º± wI° U± W∂ºM°
198
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 303

chirographaires, sur les deniers appar- sOMz«b∞« W´ULπ° WÅUª∞« ‰«u±_«


tenant à la masse chirographaire, pour- ÊuJ¢ Ê√ p∞– l± ◊d∑A¥Ë ,sO¥œUF∞«
vu toutefois que les créances aient été ŸU{Ëú∞ UI∂© UN∞u∂Æ r¢ bÆ Êu¥b∞«
admises suivant les formes ci-dessus .bF° UNO≠ WMO∂L∞«
établies.

Art. 302– Si une ou plusieurs dis- sL£ l¥“u¢ o∂ß «–≈ :302 …œUL∞«
tributions des deniers mobiliers précè- ‰«u±ú∞ d∏Ø√ Ë√ l¥“u¢ ‹«¸UIF∞«
dent la distribution du prix des s± sO∞u∂IL∞« ÊS≠ W∞uIML∞«
immeubles, les créanciers privilégiés sOMN¢dL∞« Ë√ s¥“U∑LL∞« sOMz«b∞«
et hypothécaires admis concourent ‹UF¥“u∑∞« w≠ ÊuظUA¥ U¥¸UI´
aux répartitions dans la proportion de w≠ ô≈ ,WO∞UL§ù« rNÆuI• W∂ºM°
leurs créances totales, sauf le cas w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞« ‹«œUF∂∑ßù« W∞U•
échéant, les distractions visées à l’ar- .¡UC∑Æô« bM´ WO∞U∑∞« …œUL∞«
ticle suivant.

Art. 303– Après la vente des im- ‹ « ¸ U I F ∞ « l O ° b F ° : 303 …œUL∞«


meubles et le règlement définitif de sOMz«b∞« VO¢d∑∞ wzUNM∞« j∂C∞«Ë
l’ordre entre les créanciers hy- ô ,s¥“U∑LL∞«Ë U¥¸UI´ sOMN¢dL∞«
pothécaires et privilégiés, ceux d’entre rN∞ `Lº¥ s¥c∞« pµ∞Ë√ o∫∑º¥
eux qui viennent en ordre utile sur le sL£ s± q±UØ ¡UC∑ÆU° rN∂O¢d¢
prix des immeubles pour la totalité de o∫∑ºL∞« ¸«bIL∞« Èuß ‹«¸UIF∞«
leur créance, ne touchent le montant m∞U∂L∞« rBª l± rN∑∂¢dL∞ UF∂¢
de leur collocation hypothécaire que sOMz«b∞« W´UL§ sL{ U≥uKB• w∑∞«
sous la déduction des sommes par eux m∞U∂L∞« vI∂¢ ôË .sO¥œUF∞«
perçues dans la masse chirographaire. sOMz«b∞« W´UL§ sL{ W±uBªL∞«
Les sommes ainsi déduites ne restent v∞≈ œuF¢ UL≤≈Ë U¥¸UI´ sOMN¢dL∞«
point dans la masse hypothécaire mais w∑∞« wN≠ ,sO¥œUF∞« sOMz«b∞« W´UL§
retournent à la masse chirographaire, .UN∑∫KBL∞ œUF∂∑ßô« ÊuJ¥
au profit de laquelle il est fait distrac-
tion.

199
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 304

Art. 304– A l’égard des créanciers w∞U∑∞« u∫M∞« vK´ Ídπ¥ :304 …œUL∞«
hypothécaires qui ne sont colloqués U¥¸UI´ sOMN¢dL∞« sOMz«bK∞ W∂ºM∞U°
que partiellement dans la distribution w≠ rN∑∂¢d± rN∞ `Lº¢ r∞ s¥c∞«Ë
du prix des immeubles, il est procédé ¡UHO∑ßU° ô≈ ‹«¸UIF∞« sL£ l¥“u¢
comme suit : leurs droits sur la masse w≠ rNÆuI• UOzUN≤ œb∫¢ ,wze§
chirographaire sont définitivement UF∂¢ sO¥œUF∞« sOMz«b∞« W´UL§
réglés d’après les sommes dont ils res- bF° UN° sOMz«œ ÊuI∂¥ w∑∞« m∞U∂LK∞
tent créanciers après leur collocation w∑∞« m∞U∂L∞« U±√Ë ,͸UIF∞« l¥“u∑∞«
immobilière et les deniers qu’ils ont vK´ …bz«“ o°Uß l¥“u¢ w≠ U≥uC∂Æ
touchés au-delà de cette proportion, ¸«bI± s± bF∂∑º¢ UN≤S≠ W∂ºM∞« Ác≥
dans la distribution antérieure, sont sOMN¢dL∞« l¥“u¢ w≠ rN∑B•
retenus sur le montant de leur col- sOMz«b∞« W´ULπ∞ ·UC¢Ë U¥¸UI´
location hypothécaire et reversés dans .sO¥œUF∞«
la masse chirographaire.

Art. 305– Les créanciers qui ne vien- sOMz«b∞« sL{ d∂∑F¥ :305 …œUL∞«
nent point en ordre utile sont considé- rN¥bπ¥ ô s¥c∞« ÊuMz«b∞« sO¥œUF∞«
rés comme chirographaires; ils sont pK∑∞ UF∂¢ ÊuFCª¥Ë ,UµO® rN∂O¢d¢
soumis comme tels aux effets de sOMz«b∞« W´UL§ ‰UL´√ W≠UØ ¸U£ü«
toutes les opérations de la masse chi- «–≈ `KB∞« bI´ p∞– w≠ UL° sO¥œUF∞«
rographaire et, s’il y a lieu, du concor- .q∫± t∞ ÊUØ
dat.

Section V f±Uª∞« rºI∞«


De la revendication œ«œd∑ßô« w≠

Art. 306– La revendication des biens œ«œd∑ßU° ÂUOI∞« “uπ¥ ô :306 …œUL∞«
mobiliers ne peut être exercée contre W º O K H ∑ ∞ « s O ± √ b{ W ∞ u I M L ∞ « ‰ « u ± _ «
le syndic que dans le délai d’un an à s± «¸U∂∑´« …b•«Ë WMß q§√ w≠ ô≈
compter de la publication de la déci- s´ nÆu∑K∞ X∂∏L∞« ¸«dI∞« dA≤
sion constatant la cessation de paie- .¡U≠u∞«
ment.
200
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 309

Art. 307– Le privilège, l’action ré- o• W߸UL± “uπ¢ ô :307 …œUL∞«


solutoire et le droit de revendication o•Ë aºH∞« Èu´œË “UO∑±ô«
établi au profit du vendeur d’effets ‰«u±_« lzU° `∞UB∞ rzUI∞« œ«œd∑ßô«
mobiliers, ne peuvent être exercés à w≠ ô≈ sOMz«b∞« W´UL§ b{ W∞uIML∞«
l’encontre de la masse que dans les .WO∞U∑∞« ÂUJ•_« œËb•
limites des dispositions ci-après.

Art. 308– Peuvent être revendiquées, lzUC∂∞« œ«œd∑ß« “uπ¥ :308 …œUL∞«
aussi longtemps qu’elles existent en rJ∫∞« q∂Æ UNFO° aº≠ w∑∞«
nature, en tout ou en partie, les mar- ”ö≠ùU° Ë√ WOzUCI∞« W¥uº∑∞U°
chandises dont la vente a été résolue s± Ë√ wzUCÆ rJ∫° «c≥ ÊUØ ¡«uß
antérieurement au jugement pronon- U± p∞–Ë ,wÆUH¢« aº≠ ◊d® ¡«d§
çant le règlement judiciaire ou la failli- UNKØ UMO´ WLzUÆ lzUC∂∞« Ác≥ X±«œ
te, soit par décision de justice, soit par .UNCF° Ë√
jeu d’une condition résolutoire ac-
quise.

La revendication doit pareillement r¨¸ œ«œd∑ßô« ‰u∂Æ UC¥√ sOF∑¥Ë


être admise bien que la résolution de la Áœu§Ë d¥dI¢ Ë√ lO∂∞« aºH° rJ∫∞«
vente ait été prononcée ou constatée rJ∫K∞ ‰U¢ wzUCÆ rJ• vC∑IL°
par décision de justice postérieure- ,”ö≠ùU° Ë√ WOzUCI∞« W¥uº∑∞U°
ment au jugement prononçant le règle- Ë√ œ«œd∑ßô« Èu´œ X≤UØ v∑± p∞–Ë
ment judiciaire ou la faillite, lorsque r∞ Íc∞« ,lzU∂∞« UNF≠¸ bÆ aºH∞«
l’action en revendication ou en résolu- .¡vAML∞« rJ∫∞« q∂Æ sL∏∞« ·u∑º¥
tion a été intentée antérieurement au
jugement déclaratif par le vendeur non
payé.
Art. 309– Peuvent être revendiquées lzUC∂∞« œ«œd∑ß« “uπ¥ :309 …œUL∞«
les marchandises expédiées au débi- rOKº∑∞« «œ U± s¥bL∞« v∞≈ WKßdL∞«
teur tant que la tradition n’en a point .t≤“Uª± w≠ oI∫∑¥ r∞
été effectuée dans ses magasins.

201
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 310

Néanmoins, la revendication n’est pas X≤UØ «–≈ œ«œd∑ßô« q∂I¥ ô p∞– l±Ë
recevable si, avant leur arrivée, les UN∞uÅË q∂Æ UNFO° r¢ bÆ lzUC∂∞«
marchandises ont été revendues sans Ë√ dO¢«u≠ vC∑IL°Ë g¨ ÊËœ
fraude, sur les factures ou titres de .W∫O∫Å ‹«bMß
transport réguliers.

Art. 310– Peuvent être retenues par le f∂∫¥ Ê√ lzU∂K∞ sJL¥ :310 …œUL∞«
vendeur, les marchandises qui ne sont bÆ sJ¢ r∞Ë UN´U° w∑∞« lzUC∂∞«
pas délivrées ou expédiées au débiteur ôË tO∞≈ qßd¢ r∞ Ë√ s¥bLK∞ XLKß
ou à un tiers agissant pour son .t°Uº∫∞ qLF¥ dOG∞« s± hª® v∞≈
compte.

Art. 311– Peuvent être revendiqués b { œ « œ d ∑ ß ô « “ u π ¥ : 3 1 1 …œUL∞«


contre le syndic, s’ils se trouvent s± tLOKº¢ Èd§ UL∞ WºOKH∑∞« qOØË
encore dans le portefeuille du débiteur, dO¨ Èdî√ ‹«bMß Ë√ WO∞U± ‚«¸Ë√
les effets de commerce ou autres titres w≠ …œu§u± X≤UØË WLOI∞« œbº±
non payés remis par le propriétaire UNJ∞U± s± WLKº±Ë s¥bL∞« WEH∫±
pour être recouvrés ou pour être spé- ‹U´u≠bL∞ UNBOBª∑∞ Ë√ qOB∫∑K∞
cialement affectés à des paiements .WMOF±
déterminés.

Art. 312– Peuvent être revendiquées, lzUC∂∞« œ«œd∑ß« “uπ¥ :312 …œUL∞«
aussi longtemps qu’elles existent en vK´ ¡«uß s¥bL∞« UNOK´ sL¢RL∞«
nature, les marchandises consignées UNFO° bBI° Ë√ WF¥œu∞« qO∂ß
au débiteur, soit à titre de dépôt, soit w≥ UL∞U© p∞–Ë ,p∞UL∞« »Uº∫∞
pour être vendues pour le compte du .UMO´ WLzUÆ
propriétaire.

Art. 313– Peut être également re- sL£ œ«œd∑ß« UC¥√ “uπ¥ :313 …œUL∞«
vendiqué, le prix ou la partie du prix UNOK´ ’uBML∞« tCF° Ë√ lzUC∂∞«
des marchandises visées à l’article 308 œbº¢ Ë√ l≠b¥ r∞ «–≈ 308 …œUL∞« w≠
qui n’a été ni payé, ni réglé en valeur, sL{ WÅUIL° Ë√ WO∞U± WƸu° t∑LOÆ
202
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 315

ni compensé en compte courant entre .Íd∑AL∞«Ë s¥bL∞« sO° ¸U§ »Uº•


le débiteur et l’acheteur.

Chapitre VII l°Uº∞« qBH∞«


Des solutions de la faillite et du W¥uº∑∞«Ë WºOKH∑∞« ‰ö∫≤« w≠
règlement judiciaire WOzUCI∞«

Section I ‰Ë_« rºI∞«


De la convocation des créanciers w≠Ë sOMz«b∞« ¡U´b∑ß« w≠
et de l’assemblée des créanciers W∞U• w≠ sOMz«b∞« WOFL§
en cas de faillite ”ö≠ù«

Art. 314– Dans les trois jours qui sui- ÂU¥√ W£ö∏∞« Èb± w≠ :314 …œUL∞«
vent la clôture de l’état des créances Ê≈ Ë√ Êu¥b∞« nAØ ‰UHÆù WO∞U∑∞«
ou, s’il y a contestation, dans les trois s± ÂU¥√ W£ö£ Èb± wH≠ Ÿ«e≤ WL£ ÊUØ
jours de la décision prise par le tribu- UI∂© WLJ∫L∞« s± ¸œUB∞« ¸«dI∞«
nal en application de l’article 287 le »b∑ML∞« w{UI∞« ÂuI¥ 287 …œULK∞
juge-commissaire fait convoquer, par rN≤u¥œ W∞u∂IL∞« sOMz«b∞« ¡U´b∑ßU°
avis insérés dans les journaux habilités w≠ dA≤ ‹«¸UDîS° p∞– ÊuJ¥Ë
à recevoir les annonces légales ou ‹U≤ö´ùU° WB∑ªL∞« n∫B∞«
adressées individuellement par le syn- s± U¥œd≠ rNO∞≈ WKßd± Ë√ WO≤u≤UI∞«
dic, les créanciers dont les créances .WºOKH∑∞« qOØË ·d©
ont été admises.

Art. 315– Aux lieu, jour et heure fixés WßUzd° WOFLπ∞« bIFM¢ :315 …œUL∞«
par le juge-commissaire, l’assemblée ÂuO∞«Ë ÊUJL∞« w≠ »b∑ML∞« w{UI∞«
se réunit sous sa présidence. Les ,t≠d© s± s¥œb∫L∞« W´Uº∞«Ë
créanciers admis, définitivement ou W∞u∂IL∞« ÊuMz«b∞« U≥dC∫¥Ë
par provision s’y présentent en person- U±≈ ,UO∑ÆË Ë√ UOzUN≤ rN≤u¥œ
ne ou par mandataire. Ceux-ci doivent Ê√ sOF∑¥ sO°ËbML° Ë√ rNÅUª®Q°
être munis, à défaut de dispense léga- r∞ U± i¥uH∑° s¥œËe± «u≤uJ¥
le, d’une procuration. .U≤u≤UÆ «c≥ s± sOHF± «u≤uJ¥
203
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 316

Le débiteur est appelé à cette as- WOFLπ∞« pK∑∞ s¥bL∞« …u´œ ÊuJ¢Ë
semblée, par lettre recommandée avec rK´ VK© l± UNOK´ vÅu± W∞Ußd°
demande d’avis de réception, et doit U≥¸uC• tOK´ sOF∑¥Ë ‰uÅu∞U°
s’y présenter en personne. Il ne peut «b•√ VOM¥ Ê√ “uπ¥ ôË .UOBª®
s’y faire représenter que pour des w{UI∞« U≥bπ¥ »U∂ß_ ô≈ tM´
motifs reconnus valables par le juge- .W∞u∂I± »b∑ML∞«
commissaire.

Art. 316– Le syndic fait à l’assem- WºOKH∑∞« sO±√ ÷dF¥ :316 …œUL∞«
blée, un rapport sur l’état de la faillite, W∞U• s´ «d¥dI¢ WOFLπ∞« vK´
les formalités qui ont été remplies et ‹cH≤ w∑∞« ‹«¡«d§ù«Ë WºOKH∑∞«
les opérations qui ont eu lieu. Le débi- UNO≠ lLº¥ ULØ ,XL¢ w∑∞« ‰UL´_«Ë
teur est entendu. .s¥bL∞«

Le rapport du syndic constatant l’état ÂUOI∞ Ád¥dI¢ WºOKH∑∞« sO±√ rKº¥Ë


d’union est remis, signé de lui, au v∞≈ ,tM± tOK´ UFÆu± ,œU∫¢ô« W∞U•
juge-commissaire qui dresse procès- ¸d∫¥ Íc∞« »b∑ML∞« w{UI∞«
verbal de ce qui a été dit et décidé dans U±Ë WOFLπ∞« w≠ qB• UL° «dC∫±
l’assemblée. .t¢¸dÆ

Il est procédé selon les articles 349 et UI≠Ë ‹«¡«d§ù« p∞– bF° Ídπ¢Ë
suivants. .U≥bF° U±Ë 349 …œULK∞

Section II w≤U∏∞« rºI∞«


De la formation du concordat `KB∞« bI´ ¡UA≤≈ w≠

Art. 317– Lorsque le débiteur a été w≠ s¥bL∞« q∂Æ v∑± :317 …œUL∞«
admis au règlement judiciaire, le juge- w{UI∞« ÂuI¥ WOzUCÆ W¥uº¢
commissaire fait convoquer les créan- sOMz«b∞« ¡U´b∑ßU° »b∑ML∞«
ciers dont les créances ont été ¸dIL∞« œUFOL∞« w≠ rN≤u¥œ W∞u∂IL∞«
admises, dans les délais prévus à l’ar- dAM¥ ¸UDîS° p∞–Ë ,314 …œUL∞« w≠
ticle 314 par avis insérés dans les jour- ·Ëd™ sL{ t§u± Ë√ n∫B∞« w≠
204
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 318

naux et par plis adressés individuelle- .WºOKH∑∞« qOØË ·d© s± WOBª®


ment par le syndic.

La convocation indique, s’il y a pro- sO∂¥ `KB∞U° Õ«d∑Æ« WML£ ÊUØ ÊS≠
positions de concordat, que l’assem- ·bN∑º¢ WOFLπ∞« Ê√ ¡U´b∑ßô«
blée aura également pour objet la s¥bL∞« sO° `KB∞« «d°≈ UC¥√
conclusion d’un concordat entre le ÊuØd∑A¥ s¥c∞« Êu¥œ Ê√Ë tOMz«œË
débiteur et ses créanciers et que les »Uº∫∞ iHª¢ X¥uB∑∞« w≠
créances de ceux qui n’auront par pris ¸«bI± w≠ Ë√ œbF∞« w≠ ¡«uß WO∂K¨_«
part au vote, seront déduites pour le .m∞U∂L∞«
calcul des majorités tant en nombre
qu’en sommes.

Il y est joint un extrait sommaire du d¥dI∑∞ …e§u± WÅöî t° o≠d¢Ë


rapport au concordat présenté par le h≤Ë `KB∞« ÊQA° WºOKH∑∞« qOØË
syndic, le texte des propositions du ,sO∂Æ«dL∞« Í√¸Ë ,s¥bL∞« ‹U•d∑I±
débiteur et, s’il y a lieu, l’avis des .q∫± rN∞ ÊUØ Ê≈
contrôleurs.
S’il n’y a pas de propositions de ÂuI¢ `KBK∞ ‹U•d∑I± b§u¢ r∞ «–S≠
concordat, l’assemblée aura à consta- .œU∫¢ô« W∞U• ÂUOÆ ‹U∂£S° WOFLπ∞«
ter l’état d’union.

(Décret législatif n° 93-08 du 25 avril 0 8- 9 3 r Æ ¸ w F ¥ d A ∑ ∞ « Â u ß d L ∞ « (


1993) Le concordat visé aux alinéas bI´ )1993 q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞«
précédents est un arrangement entre le l©UIL∞« w≠ tOK´ ’uBML∞« `KB∞«
débiteur et ses créanciers en vertu s¥bL∞« sO° ‚UH¢« u≥ WI°Uº∞«
duquel ceux-ci lui consentent des t∂§uL° ÊuI≠«u¥ s¥c∞« ,tOMz«œË
délais de paiement, ou une remise par- iOHª¢ Ë√ Êu¥b∞« l≠b∞ ‰U§¬ vK´
tielle de sa dette. .UNM± ¡e§

Art. 318– Le concordat ne s’établit ‚UH¢U° ô≈ `KB∞« ÂuI¥ ô :318 …œUL∞«


que par le concours de la majorité en sO∞u∂IL∞« sOMz«bK∞ W¥œbF∞« WO∂K¨_«
205
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 318

nombre des créanciers admis définiti- «uK∏L¥ Ê√ vK´ ,UO∑ÆË Ë√ UOzUN∑≤≈


vement ou par provision et représen- ô≈ ,Êu¥b∞« ŸuLπ± WKLπ∞ sO∏K∏∞«
tant les deux tiers du montant total de w≠ «uØd∑A¥ r∞ s¥c∞« Êu¥œ Ê√
leurs créances. Cependant, les WO∂K¨_« »Uº∫∞ iHª¢ X¥uB∑∞«
créances de ceux qui n’ont pas pris m∞U∂L∞« ¸«bI± w≠ Ë√ œbF∞« w≠
part au vote, sont déduites pour le cal- .WKß«dL∞U° X¥uB∑∞« lML¥Ë
cul des majorités tant en nombre qu’en
sommes.
Le vote par correspondance est inter-
dit.

Lorsqu’une société comportant des ¡UØd® sLC∑¢ WØd® XK∂Æ «–≈Ë


associés tenus indéfiniment et so- s´ b¥b∫¢ ö° sOM±UC∑± s¥d∂∑F±
lidairement au passif social est admise W¥uº∑∞« w≠ WØdA∞« Êu¥œ
au règlement judiciaire, les créanciers Âb´ sOMz«bK∞ “uπO≠ ,WOzUCI∞«
peuvent ne consentir de concordat ¡UØdA∞« b•√ `∞UB∞ ô≈ `KB∞« ‰u∂Æ
qu’en faveur d’un ou plusieurs asso- .d∏Ø√ Ë√
ciés.

En ce cas, l’actif social demeure sous WØdA∞« ‰«u±√ vI∂¢ W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë
le régime de l’union. Les biens per- ‰«u±_« iHª¢Ë œU∫¢ô« ÂUE≤ X∫¢
sonnels de ceux auxquels le concordat sO∞u∂IL∞« ¡UØdAK∞ w∑∞« WÅUª∞«
a été consenti en sont exclus et le `KB∞« sLC∑¥ Ê√ “uπ¥ ôË ,`KBK∞
concordat ne peut contenir l’engage- rOÆ s± ô≈ WB• l≠b° «e∑∞ô«
ment de payer un dividende que sur vHF¥Ë ,WØdA∞« ‰«u±√ s´ WO∂M§√
des valeurs étrangères à l’actif social. ’Uî `KÅ vK´ qB• Íc∞« p¥dA∞«
L’associé qui a obtenu un concordat .WO∞ËRº± W¥√ s±
particulier est déchargé de toute res-
ponsabilité.

Art. 319– Dans les opérations re- ‹«¡«d§≈ w≠ Vº∑∫¢ ô :319 …œUL∞«
latives au concordat, les voix des sOF∑L∑L∞« sOMz«b∞« ‹«uÅ√ `KB∞«
206
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 320

créanciers bénéficiaires d’une sûreté rN≤u¥œ ’uBª° ,wMO´ sO±Q∑°


réelle ne sont comptées pour leurs ô≈ ,¸uØcL∞« qJA∞« vK´ W≤uLCL∞«
créances ainsi garanties que s’ils .rN¢UMO±Q¢ s´ «u∞“UM∑¥ Ê√
renoncent à leurs sûretés.

Les renonciations faites par des créan- U± WOFLπ∞« dC∫± w≠ dØc¥Ë


ciers à leurs sûretés font l’objet d’une s´ ‹ô“UM¢ s± ÊuMz«b∞« t¥dπ¥
mention au procès-verbal de l’assem- .rN¢UMO±Q¢
blée.

Le vote au concordat emporte de plein v∞≈ `KB∞« vK´ X¥uB∑∞« ÍœR¥Ë


droit cette renonciation, à la condition ◊dA° Êu≤UI∞« …uI° ,‰“UM∑∞« p∞–
que le concordat soit accordé et homo- `KB∞« vK´ WI≠«uL∞« r∑¢ Ê√
logué. .tOK´ o¥bB∑∞«Ë

Art. 320– Le concordat est, à peine de `KB∞« vK´ lOÆu∑∞« r∑¥ :320 …œUL∞«
nullité, signé séance tenante. Si l’une ,ö©U° ÊUØ ô≈Ë WºKπ∞« œUIF≤« ‰U•
seulement des deux conditions de w©d® s± jI≠ b•«Ë d≠u¢ ÊS≠
majorité fixées à l’article 318 est réali- …œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞« WO∂K¨_«
sée, la délibération est continuée à hui- WO≤UL£ œUFOL° W∞Ë«bL∞« dL∑º¢ 318
taine pour tout délai. .Á«uß WKN± ÊËœ ÂU¥√

Dans ce cas les créanciers présents ou ¸uC∫° ÂeK¥ ô W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë
légalement représentés ayant signé le WOFLπ∞« dC• s± WO≤U∏∞« WOFLπ∞«
procès-verbal de la première assem- «u≤UØ s±Ë sOMz«b∞« s± v∞Ë_«
blée, ne sont pas tenus d’assister à la «uFÆË bÆ «u≤UØË UNO≠ sOK∏L±
deuxième assemblée; les résolutions ‹«¸«dI∞« WOzUN≤ vI∂¢Ë ,U≥dC∫±
par eux prises et les adhésions données s± «uD´√ U± p∞cØË U≥Ëcª¢« w∑∞«
restent définitivement acquises, s’ils r∞ U± W∂º∑J±Ë WOzUN≤ ‹UI≠«uL∞«
ne sont venus les modifier dans cette ŸUL∑§ô« w≠ UNK¥bF∑∞ «ËdC∫¥
dernière réunion ou si le débiteur n’a ‰b´ bÆ s¥bL∞« ÊuJ¥ Ë√ dOî_«
pas, dans l’intervalle, modifié lui- .WKNL∞« ‰öî t¢U•«d∑Æ«
207
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 321

même ses propositions.

Art. 321– Les créanciers peuvent «ËdC∫¥ Ê√ sOMz«bK∞ :321 …œUL∞«


assister en personne aux assemblées ’uBML∞« ‹UOFLπ∞« rNÅUª®Q°
prévues aux articles 317 et 320 ou s’y Ê√ Ë√ 320Ë 317 sO¢œUL∞« w≠ UNOK´
faire représenter par un mandataire «œËe± UNO≠ rNK∏L¥ s± rNM´ «u∂OM¥
muni, sauf en cas de dispense légale, tL¥bI¢ s± vHF± sJ¥ r∞ U± i¥uH∑°
d’une procuration. .U≤u≤UÆ

La signature par le créancier ou par vK´ t∂zU≤ Ë√ sz«b∞« lOÆu¢ d∂∑F¥Ë


son représentant de bulletins de vote dC∫L∞U° WI≠dL∞« X¥uB∑∞« ‚«¸Ë√
joints au procès-verbal, vaut signature .t¢«– dC∫L∞« vK´ lOÆu¢ W°U∏L°
dudit procès-verbal.

Art. 322– Lorsqu’une poursuite pour `KB∞« ‹«¡«d§≈ nÆu¢ :322 …œUL∞«
banqueroute frauduleuse est en cours, ”ö≠ù« ‹UI•ö± X±UÆ v∑±
il est sursis au concordat. .wºO∞b∑∞«

Art. 323– Tous les créanciers ayant eu sOMz«b∞« lOLπ∞ o∫¥ :323 …œUL∞«
droit de concourir au concordat, ou w≠ WظUAL∞« o• rN∞ ÊUØ s¥c∞«
dont les droits ont été reconnus depuis, ¸«dÆ≈ qB• s¥c∞« Ë√ `KB∞«
peuvent y former opposition est moti- «u{¸UF¥ Ê√ ,t±«d°≈ cM± rNÆuI∫°
vée et doit être signifiée au débiteur et W∂∂º± W{¸UFL∞« ÊuJ¢Ë .tO≠
au syndic, à peine de nullité, dans les qOØËË s¥bLK∞ UN¨ö°≈ sOF∑¥Ë
huit jours qui suivent le concordat; elle WO∞U∑∞« ÂU¥√ WO≤UL∏∞« w≠ WºOKH∑∞«
contient citation à la première audien- sLC∑¢Ë ,WK©U° X≤UØ ô≈Ë ,`KBK∞
ce du tribunal. WºK§ ‰Ë_ ¸uC∫∞U° ‹U≤ö´≈
.WLJ∫LK∞

En cas d’opposition dilatoire ou abusi- Ë√ WOH¥uº∑∞« W{¸UFL∞« W∞U• w≠Ë


ve, l’opposant sera passible d’une vK´ o∂D¢ Ê√ “uπ¥ WOHºF∑∞«
amende civile qui ne peut dépasser “ËUπ∑¢ ô WO≤b± W±«d¨ W{¸UFL∞«
208
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 325

5.000 DA. .Ü 5.000

Art. 324– Si le jugement de l’opposi- w ≠ r J ∫ ∞ « Ê U Ø « – ≈ : 324 …œUL∞«


tion est subordonné à la solution de w≠ qBH∞« vK´ UHÆu∑± W{¸UFL∞«
questions étrangères, en raison de la s´ UN´u≤ V∂º° Ãdª¢ qzUº±
matière, à la compétence du tribunal XCÆ w∑∞« WLJ∫L∞« ’UB∑î«
qui a prononcé le règlement judiciaire ,”ö≠ù« Ë√ WOzUCI∞« W¥uº∑∞U°
ou la faillite, le tribunal sursoit à pro- w≠ rJ∫∞« WLJ∫L∞« Ác≥ nÆu¢
noncer jusqu’après la solution de ces pK¢ w≠ qBH∞« bF° UL∞ W{¸UFL∞«
questions. .qzUºL∞«

Il fixe un bref délai dans lequel le «dOBÆ «œUFO± WLJ∫L∞« œb∫¢Ë


créancier opposant doit saisir la ju- l≠d¥ ÊQ° ÷¸UFL∞« sz«b∞« Âe∑K¥
ridiction compétente et justifier de ses h∑ªL∞« ¡UCIK∞ Ÿu{uL∞« t∞öî
diligences. .VKDK∞ t∑F°U∑± X∂∏¥ Ê√Ë

Section III Y∞U∏∞« rºI∞«


De l’homologation du concordat `KB∞« vK´ WÆœUBL∞« w≠

Art. 325– Le concordat est soumis à o¥bB∑K∞ `KB∞« lCª¥ :325 …œUL∞«
l’homologation du tribunal. Cette WF°U∑± ÊuJ¢Ë .WLJ∫L∞« s± tOK´
homologation est poursuivie à la ·dD∞« VK© vK´ ¡UM° o¥bB∑∞«
requête de la partie la plus diligente; le sJL¥ ôË qOπF∑∞« tLN¥ Íc∞«
tribunal ne peut statuer avant l’expira- ‹«u≠ bF° ô≈ tO≠ qBH∞« WLJ∫LK∞
tion du délai de huit jours fixé à l’ar- w≠ œb∫L∞« ÂU¥√ WO≤UL∏∞« œUFO±
ticle 323. .323 …œUL∞«

Si pendant ce délai, il a été formé des Ác≥ ‰öî ‹U{¸UF± XKB• «–S≠
oppositions, le tribunal statue sur les w≠Ë WLJ∫L∞« UNO≠ X∂¢ ,WKNL∞«
oppositions et sur l’homologation par .b•«Ë rJ∫° o¥bB∑∞« Ÿu{u±
un seul et même jugement.

209
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 326

Art. 326– Dans tous les cas, avant ,»b∑ML∞« w{UI∞« l≠d¥ :326 …œUL∞«
qu’il soit statué sur l’homologation, le w≠ X∂∞« q∂ÆË ‰«u•_« lOL§ w≠
juge-commissaire fait au tribunal un WLJ∫L∞« v∞≈ o¥bB∑∞« Ÿu{u±
rapport sur les caractères du règlement W¥uº∑∞« ‹«eOL± s´ «d¥dI¢
judiciaire et sur l’admissibilité du .`KB∞« ‰u∂ÆË WOzUCI∞«
concordat.

Art. 327– En cas d’inobservation des W L J ∫ L ∞ « i ≠ d ¢ : 327 …œUL∞«


règles ci-dessus prescrites ou lorsque Âb´ W∞U• w≠ `KB∞« vK´ o¥bB∑∞«
des motifs tirés soit de l’intérêt public, ÂbI¢ ULO≠ W{ËdHL∞« b´«uI∞« …U´«d±
soit de l’intérêt des créanciers parais- W∫KBLK∞ U±≈ l§d¢ »U∂ß√ ÂUOÆ Ë√
sent de nature à empêcher le concor- ÊuJ¢ sOMz«b∞« W∫KBL∞ Ë√ W±UF∞«
dat, le tribunal en refuse l’homologa- .`KB∞« ÊËœ özU• UN∑FO∂© rJ∫°
tion.

Art. 328– Le jugement d’homologa- rJ• w≠ sOF¥ Ê√ “uπ¥ :328 …œUL∞«


tion du concordat peut désigner un à b•«Ë »ËbM± `KB∞« vK´ WÆœUBL∞«
trois commissaires à l’exécution du l± ,`KB∞« cOHM∑∞ sO°ËbM± W£ö£ Ë√
concordat dont il fixe la mission. .rN∑LN± b¥b∫¢

Art. 329– Les jugements sur l’homo-  U J • √ d A ≤ s O F ∑ ¥ : 329 …œUL∞«


logation du concordat doivent être b´«uIK∞ UF∂¢ `KB∞« vK´ o¥bB∑∞«
publiés suivant les règles fixées par .228 …œUL∞« w≠ …œb∫L∞«
l’article 228.

Section IV l°«d∞« rºI∞«


Des effets du concordat `KB∞« ¸U£¬ w≠

Art. 330– L’homologation du concor- `KB∞« vK´ o¥bB∑∞« :330 …œUL∞«


dat le rend obligatoire pour tous les ¡«uß sOMz«b∞« W≠UJ∞ U±eK± tKFπ¥
créanciers, que leurs créances aient été .ô Â√ rN≤u¥œ XII• bÆ X≤UØ
vérifiées ou non.
210
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 332

Toutefois, le concordat n’est oppo- `KB∞U° ÃUπ∑•ô« sJL¥ ô t≤√ dO¨


sable, ni aux créanciers privilégiés et “UO∑±ô« ÍË– sOMz«b∞« q∂Æ
hypothécaires qui n’ont pas renoncé à r∞ s¥c∞« U¥¸UI´ sOMN¢dL∞«Ë
leur sûreté, ni aux créanciers chirogra- q∂Æ ôË rNMO±Q¢ s´ «u∞“UM∑¥
phaires dont la créance est née pendant rNI• QA≤ s¥c∞« sO¥œUF∞« sOMz«b∞«
la durée du règlement judiciaire ou de Ë√ WOzUCI∞« W¥uº∑∞« …b± ¡UM£√
la faillite. .”ö≠ù«

Art. 331– Aucune action en nullité du W¥√ o¥bB∑∞« bF° q∂I¢ ô :331 …œUL∞«
concordat n’est recevable après homo- gG∞« V∂º∞ ô≈ `KB∞« ÊöD∂° Èu´œ
logation que pour cause de dol décou- o¥bB∑∞« «c≥ bF° nA∑J¥ Íc∞«
vert depuis cette homologation, résul- Ë√ ‰uÅ_« iF° ¡UHî≈ WπO∑≤
tant d’une dissimulation d’actif ou .ÂuBª∞« w≠ WG∞U∂L∞«
d’exagération du passif.

Cette annulation libère de plein droit Êu≤UI∞« rJ∫° ‰UD°ù« «c≥ ∆d∂¥Ë
les cautions sauf celles qui avaient rNM± ÊUØ s± «b´ U± ¡öHJ∞« W±–
connaissance du dol lors de leurs .«e∑∞ô« bM´ gG∞U° UL∞U´
engagements.

Art. 332– Aussitôt que le jugement q O Ø Ë Â U N ± n Æ u ∑ ¢ : 332 …œUL∞«


d’homologation est passé en force de rJ• `∂B¥ Ê√ œdπL° WºOKH∑∞«
chose jugée, les fonctions du syndic ¡wA∞« …uÆ U∂º∑J± o¥bB∑∞«
cessent. Le débiteur recouvre la libre …¸«œù« W¥d• s¥bLK∞Ë tO≠ wCIL∞«
administration et disposition de ses vC∑Æ« «–≈Ë t∞«u±√ w≠ ·dB∑∞«Ë
biens. S’il y a lieu à redditions de U°Uº• WºOKH∑∞« qOØË ÂbI¥ Ê√ ‰U∫∞«
comptes par le syndic, celui-ci y pro- w{UI∞« ¸uC∫° «c≥ Èd§√
cède en présence du juge-commissai- s¥bL∞« V∫º¥ r∞ «–≈Ë ,»b∑ML∞«
re. À défaut de retrait par le débiteur qOØu∞ UNLKß w∑∞« t¢«bMßË tÆ«¸Ë√
des papiers et effets remis par lui au ôËRº± dOî_« «c≥ wI° WºOKH∑∞«
syndic, celui-ci est responsable pen- r¥bI¢ s± «¸U∂∑´« ÂU´ …bL∞ UNM´
dant une année à partir de sa reddition .»Uº∫∞«
211
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 333

de comptes.

Il est dressé, du tout, procès-verbal par W≠dFL° dC∫± tKØ «cN° ¸d∫¥Ë
le juge-commissaire dont les fonctions nÆu∑¢ Íc∞« »b∑ML∞« w{UI∞«
cessent à ce moment. .p∞– bM´ t±UN±
En cas de contestation, le tribunal pro- bÆ W´“UM± W¥√ w≠ WLJ∫L∞« qBH¢Ë
nonce. .QAM¢

Art. 333– Le concordat peut stipuler w≠ ◊d∑A¥ Ê√ sJL¥ :333 …œUL∞«


un paiement échelonné des dettes. .Êu¥b∞« l≠œ jOºI¢ `KB∞«

Art. 334– Il peut aussi comporter des sLC∑¥ Ê√ UC¥√ sJL¥ :334 …œUL∞«
remises au débiteur d’une fraction plus ¡e§ s´ s¥bLK∞ ‰“UM∑∞« `KB∞«
ou moins importante de son passif, ces Ê√ vK´ ,Êu¥b∞« s´ t∑OL≥√ nK∑ª¢
remises laissant néanmoins subsister, à o¢U´ vK´ vI∂∑º¥ ‰“UM∑∞« «c≥
la charge du failli, une obligation natu- .UOFO∂© U±«e∑∞« fKHL∞«
relle.
Le concordat peut être accordé avec ◊«d∑®« l± `KB∞« q∂I¥ Ê√ “uπ¥Ë
clause de paiement en cas de retour à .dºO∞« bM´ ¡U≠u∞«
meilleure fortune.

Art. 335– L’hypothèque de la masse ͸UIF∞« s≥d∞« vI∂¥ :335 …œUL∞«


subsiste pour le règlement des divi- hB• œ«bº∞ sOMz«b∞« W´ULπ∞
dendes concordataires. bOÆ ¸U£¬ dB∫M¢Ë .W∫∞UBL∞«
Les effets de l’inscription hypo- Á¸bI¢ mK∂± w≠ ͸UIF∞« s≥d∞«
thécaire seront cantonnés à une .o¥bB∑∞« rJ• w≠ WLJ∫L∞«
somme arbitrée par le tribunal dans le cOHM∑° nKJL∞« »ËbMLK∞Ë
jugement d’homologation. bO∞« l≠¸ `M± w≠ WOK≥_« W∫∞UBL∞«
Le commissaire à l’exécution du …dIHK∞ «cOHM¢ cª∑L∞« bOI∞« s´
concordat est habilité pour donner .WI°Uº∞«
mainlevée de l’inscription prise en
exécution de l’alinéa précédent.
212
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 338

Section V f±Uª∞« rºI∞«


De la conversion du règlement WOzUCI∞« W¥uº∑∞« ‰u∫¢ w≠
judiciaire en faillite WºOKH¢ v∞≈

Art. 336– Par jugement rendu en q¥u∫∑° WLJ∫L∞« wCI¢ :336 …œUL∞«
audience publique, d’office ou sur Ê≈ WºOKH¢ v∞≈ WOzUCI∞« W¥uº∑∞«
demande, soit du syndic, soit des ŸU{Ëú∞ UI∂© ,p∞c∞ ö∫± ‹b§Ë
créanciers, sur le rapport du juge-com- ¸bB¥ rJ∫° p∞–Ë ,bF° ULO≠ …œ¸«u∞«
missaire, le débiteur entendu ou vK´ ¡UM° Ë√ UOzUIK¢ WOMK´ WºK§ w≠
dûment appelé par lettre re- Ë√ WºOKH∑∞« qOØË s± U±≈ VK©
commandée avec demande d’avis de w{UI∞« d¥dI¢ vK´ ¡UM° sOMz«b∞«
réception, le tribunal convertit, s’il y a Ë√ s¥bLK∞ ŸULº∞« bF° ,»b∑ML∞«
lieu, dans les conditions ci-après, le V§uL° U≤u≤UÆ ¸uC∫K∞ t¢u´œ
règlement judiciaire en faillite. rKF∞« VK© l± UNOK´ vÅu± W∞U߸
.‰uÅu∞U°

Art. 337– A toute période du rè- Í√ w≠ WLJ∫L∞« wCI¢ :337 …œUL∞«


glement judiciaire, le tribunal pro- WOzUCI∞« W¥uº∑∞« ÂUOÆ ¡UM£√ XÆË
nonce la faillite : :p∞–Ë ,”ö≠ù« dNA°

1°) Si le débiteur est condamné pour ”ö≠ùU° s¥bL∞« vK´ rJ• «–≈ -1
banqueroute frauduleuse; ,fO∞b∑∞U°

2°) Si le concordat est annulé; ,`KB∞« qD°√ «–≈ -2

3°) S’il est constaté que le débiteur se w≠ b§u¥ s¥bL∞« Ê√ X∂£ «–≈ -3
trouve dans l’un des cas prévus à l’ar- w≠ UNOK´ ’uBML∞« ‹ôU∫∞« Èb•≈
ticle 226, alinéa 2. .226 …œUL∞« s± WO≤U∏∞« …dIH∞«

Art. 338– Le tribunal peut prononcer dNA° WLJ∫L∞« wCI¢ :338 …œUL∞«
la faillite : :”ö≠ô«

213
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 338

1°) Si le débiteur ne propose ou n’ob- r∞ Ë√ `KB∞« s¥bL∞« ÷dF¥ r∞ «–≈ -1


tient pas de concordat; ,tOK´ qB∫¥

2°) Si le concordat est résolu; ,`KB∞« bI´ q∫≤« «–≈ -2

3°) Si le débiteur est condamné pour ”ö≠ùU° s¥bL∞« vK´ rJ• «–≈ -3
banqueroute simple; ,dOBI∑∞U°

4°) Si dans l’intention de retarder la dOîQ¢ bBI° s¥bL∞« ÊUØ Ê≈ - 4


constatation de la cessation de ses Èd§√ bÆ l≠b∞« s´ tHÆu¢ ‹U∂£≈
paiements, le débiteur a fait des achats s± v≤œQ° lO∂∞« …œU´ù ‹U¥d∑A±
pour revendre au-dessous du cours; fHM° qLF∑ß« Ë√ ‚uº∞« dFß
Si dans la même intention, il a em- …b¥b® dzUºª∞ W∂§u± UÆd© bBI∞«
ployé des moyens ruineux pour se pro- ,‰«u±√ vK´ qB∫O∞
curer des fonds.

5°) Si ses dépenses personnelles ou les WÅUª∞« tH¥¸UB± Ê√ ̓¸ «–≈ -5


dépenses de son commerce sont jugées ,W©dH± t¢¸Uπ¢ n¥¸UB±Ë
excessives;

6°) S’il a consommé des sommes éle- WLOº§ m∞U∂± pKN∑ß« bÆ ÊUØ «–≈ -6
vées dans des opérations de pur ,WC∫± WO∂OB≤ ‹UOKL´ w≠
hasard;

7°) Si, depuis la cessation de ses paie- Ë√ l≠b∞« s´ nÆu∑∞« cM± ÊUØ «–≈ -7
ments ou dans les quinze jours précé- bÆ t∞ WI°Uº∞« U±u¥ dA´ WºLª∞« w≠
dents, il a consenti l’un des actes men- 246 sO¢œUL∞« w≠ dØ– UL± öL´ Èd§√
tionnés aux articles 246 et 247 ci-des- X≤UØ v∑± p∞–Ë sO∑±bI∑L∞« 247Ë
sus, mais dans le cas seulement où ÂbF° XCÆ bÆ WB∑ªL∞« rØU∫L∞«
l’inopposabilité à la masse aura été dÆ√ Ë√ sOMz«b∞« W´UL§ q∂Æ UN° cî_«
déclarée par la juridiction compétente ,«cN° ·«d©_«
ou reconnue par les parties.
214
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 340

8°) S’il a contracté pour le compte dOG∞« »Uº∫∞ bI´ bÆ ÊUØ Ê≈ -8


d’autrui sans recevoir des valeurs en W±UªC∞« WG∞U° UN≤√ ̓¸ ‹«bNF¢
échange, des engagements jugés trop r∞ ÊUØË bÆUF∑∞« bM´ tF{u∞ W∂ºM∞U°
considérables eu égard à sa situation ,UµO® UNK°UI± i∂I¥
lorsqu’il les a contractés;

9°) S’il a commis dans l’exploitation ‰öG∑ß« w≠ VJ¢¸« bÆ ÊUØ «–≈ -9


de son commerce, des actes de mau- ô ‰UL≥S° Ë√ WO≤ ¡uº° ôUL´√ t¢¸Uπ¢
vaise foi ou des imprudences inexcu- ‹UH∞Uª± tM± ‹d§ Ë√ dH∑G¥
sables, ou enfreint gravement les .…¸Uπ∑∞« ·«d´√Ë b´«uI∞ WLOº§
règles est usages du commerce.

Art. 339– Dans tous les cas de conver- w≠ q¥u∫∑∞« rJ• ÍœR¥ :339 …œUL∞«
sion, le jugement de conversion s¥bL∞« b¥ l≠¸ v∞≈ ,‰«u•_« lOL§
emporte le dessaisissement du débi- l∂∑¥Ë ,rJ∫∞« a¥¸U¢ s± «¸U∂∑´«
teur à partir de sa date et les opérations WLJ∫L∞« tMOF¢ Íc∞« WºOKH∑∞« qOØË
de faillite sont suivies sur les derniers W∂ºM∞U° ”ö≠ùU° WÅUª∞« b´«uI∞«
errements de la procédure par le syn- .‹«¡«d§ù« dOß s± wÆU∂K∞
dic désigné par le tribunal.

Section VI ”œUº∞« rºI∞«


De l’annulation et de la résolution `KB∞« bI´ ÊöD° w≠
du concordat tªº≠Ë

Art. 340– En cas d’inexécution, par le cOHM∑° s¥bL∞« rI¥ r∞ «–≈ :340 …œUL∞«
débiteur, des conditions du concordat. VK© l≠¸ “uπO≠ ,`KB∞« ◊Ëd®
La résolution peut être poursuivie XÆbÅ w∑∞« WLJ∫L∞« v∞≈ tªºH°
devant le tribunal qui l’a homologué, Ë√ «u≤UØ Ê≈ ¡öHJ∞« WN§«u± w≠ tOK´
en présence des cautions, s’il en exis- .U≤u≤UÆ rNzU´b∑ß« bF°
te, ou elles dûment appelées.

Le tribunal peut également se saisir UOzUIK¢ WOCI∞« v∞u∑¢ Ê√ WLJ∫LK∞Ë


215
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 341

d’office et prononcer la résolution du .`KB∞« aºH° rJ∫¢Ë


concordat.

La résolution du concordat ne libère ¡«d°≈ `KB∞« aº≠ vK´ V¢d∑¥ ôË


pas les cautions qui sont intervenues ÁcOHM¢ ÊULC∞ sOKîb∑L∞« ¡öHJ∞«
pour en garantir l’exécution totale ou .UOze§ Ë√ UOKØ
partielle.

Art. 341– Le concordat est annulé en fO∞b∑K∞ U±≈ `KB∞« vGK¥ :341 …œUL∞«
cas de dol résultant d’une dis- ¡UHî≈ s´ Z¢UM∞« w≠ WG∞U∂± Ë√
simulation d’actif ou d’une exagé- «–≈Ë Êu¥b∞« w≠ WG∞U∂± Ë√ ‰«u±_«
ration du passif, et si le dol a été vK´ o¥bB∑∞« bF° fO∞b∑∞« nA∑Ø«
découvert après l’homologation du .`KB∞«
concordat.

Cette annulation libère de plein droit ¡öHJ∞« ∆d∂¥ ¡UG∞ù« «c≥ Ê√ vK´
les cautions, sauf celles qui avaient «u≤UØ s¥c∞« «b´ U± Êu≤UI∞« rJ∫°
connaissance du dol lors de leurs .«e∑∞ô« bM´ fO∞b∑∞U° sOL∞U´
engagements.

Art. 342– Lorsque après homolo- ,s¥bL∞« WF°U∑± ‹d§ «–≈ :342 …œUL∞«
gation du concordat, le débiteur est fOKH∑∞U° t±UN¢ô ,o¥bB∑∞« bF°
poursuivi pour banqueroute et placé ,f∂∫∞« Ë√ nÆu∑∞« bOÆ l{ËË
sous mandat de dépôt ou d’arrêt, le tri- dO°«b∑∞« cª∑¢ Ê√ WLJ∫LK∞ “uπ¥
bunal peut prescrire telles mesures nÆu¥Ë ,U≥«d¢ w∑∞« WOEH∫∑∞«
conservatoires qu’il appartiendra. Ces ¸ËbÅ œdπL° dO°«b∑∞« ÁcN° qLF∞«
mesures cessent de plein droit du jour rJ• Ë√ W{¸UFL∞« ÂbF° rJ• Ë√ d±√
de l’ordonnance ou de l’arrêt de non- .WLN∑∞« s± ¡UH´ùU°
lieu, du jugement ou de l’arrêt de
relaxe.

Art. 343– Si le concordant est annulé aº≠ Ë√ `KB∞« qD°√ «–≈ :343 …œUL∞«
216
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 345

ou résolu, le syndic procède sans œdπ° «¸u≠ WºOKH∑∞« qOØË ÂuI¥


retard sur la base de l’ancien inventai- ‚«¸Ë_«Ë rNß_«Ë WO∞UL∞« ‚«¸Ë_«
re, avec l’assistance du juge qui a W≤uFL°Ë WL¥bI∞« WLzUI∞« ”Uß√ vK´
apposé les scellés, conformément à UI∂© ÂU∑î_« l{Ë Íc∞« w{UI∞«
l’article 258, au récolement des WLzUÆ d¥d∫∑° ÂuI¥Ë ,258 …œULK∞
valeurs, actions et papiers; il dresse, ‰U∫∞« vC∑Æ« «–≈ WOKOLJ¢ WO≤«eO±Ë
s’il y a lieu inventaire et un bilan .p∞–
supplémentaire.

Il fait immédiatement un extrait du rJ∫K∞ e§u± dA≤ ôU• Ídπ¥Ë


jugement rendu dans les conditions Ê≈ œbπ∞« sOMz«bK∞ …u´œË ¸œUB∞«
prévues à l’article 228 et une invi- rN≤u¥œ ‹«bM∑º± «u±bIO∞ ,«u≤UØ
tation aux créanciers nouveaux, s’il en ’uBML∞« ŸU{Ëú∞ UI≠Ë oOI∫∑K∞
existe, de produire leurs titres de .228 …œUL∞« w≠ UNOK´
créance à la vérification.

Art. 344– Il est procédé sans retard à ¡ U D ° ≈ d O G ° Í d π ¥ : 344 …œUL∞«


la vérification des titres de créance ‹«bM∑º± s± ÂbI¥ U± oOI∫¢
produits en vertu de l’article précé- .WI°Uº∞« …œUL∞U° öL´ Êu¥b∞«
dent.

Il n’y a pas lieu à nouvelle vérification b¥b§ oOI∫∑∞ q∫± WL£ ÊuJ¥ ôË
des créances antérieurement admises, ‰öî≈ dOG° UN∞u∂Æ o°Uº∞« Êu¥bK∞
sans préjudice néanmoins du rejet ou Êu¥b∞« iOHª¢ Ë√ i≠d° p∞– l±
de la réduction de celles qui, depuis, bÆ sO∫∞« p∞– s± ÊuJ¢ bÆ w∑∞«
auraient été payées en tout ou en par- .UOze§ Ë√ UOKØ XO≠Ë
tie.

Art. 345– Les actes faits par le débi- s¥bL∞« Á«d§√ U± qD∂¥ ô :345 …œUL∞«
teur postérieurement au jugement q∂ÆË o¥bB∑∞« rJ• bF° ‰UL´√ s±
d’homologation, et antérieurement à tM± Èd§ U± ô≈ `KB∞« aº≠ Ë√ ‰UD°≈
l’annulation ou à la résolution du UI∂©Ë sOMz«b∞« ‚uI∫° UºO∞b¢
217
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 346

concordat, ne sont annulés qu’en cas Êu≤UI∞« s± 103 …œUL∞« ÂUJ•_


de fraude aux droits des créanciers et .w≤bL∞«
conformément aux dispositions de
l’article 103 du code civil.

Art. 346– Les créanciers antérieurs au sOI°Uº∞« sOMz«bK∞ œuF¢ :346 …œUL∞«
concordat rentrent dans l’intégralité de w≠ UNKLØQ° rNÆuI• `KB∞« vK´
leurs droits, à l’égard du débiteur seu- ô rNMJ∞Ë Áb•Ë s¥bL∞« WN§«u±
lement, mais ils ne peuvent figurer ô≈ sOMz«b∞« W´UL§ sL{ Êu§¸b¥
dans la masse que pour les proportions :WO∞U∑∞« VºM∞U°
suivantes :

1° S’ils n’ont touché aucune part du r∞ «u≤UØ Ê≈ , WK±UØ rN≤u¥œ - 1


dividende, pour l’intégralité de leurs ,rN≤u¥œ s± UµO® «uC∂I¥
créances;

2° S’ils ont reçu une partie du di- VßUM± WOKÅ_« rN≤u¥œ s± ¡e§ -2
vidende, pour la part de leurs créances Ê≈ Áu≠u∑º¥ r∞ Íc∞« WB∫∞« dDA∞
primitives correspondant à la portion .rN∑B• s± «¡«e§ «uC∂Æ bÆ «u≤UØ
du dividende promis qu’ils n’ont pas
touchée.

Les dispositions du présent article sont W∞U• w≠ …œUL∞« Ác≥ ÂUJ•√ o∂D¢Ë
applicables au cas où une faillite ou un WOzUCÆ W¥uº¢ Ë√ WºOKH¢ ÕU∑∑≠«
second règlement judiciaire vient à Ë√ ‰UD°≈ «c≥ o∂º¥ Ê√ ÊËœ WO≤U£
s’ouvrir sans qu’il y ait eu préalable- .`KBK∞ aº≠
ment annulation ou résolution du
concordat.

218
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 349

Section VII l°Uº∞« rºI∞«


Du concordat par abandon d’actif ‰UL∞« s´ wKª∑∞« o¥d© s´ `KB∞«

Art. 347– Aucun débiteur com- s ¥ b L ∞ « s ± q ∂ I ¥ ô : 347 …œUL∞«


merçant n’est recevable à demander s´ wKª∑∞U° …œUH∑ßô« VK© d§U∑∞«
son admission au bénéfice de cession .‰UL∞«
de biens.

Art. 348– Il peut être consenti un wKª∑° `KÅ ‰u∂Æ “uπ¥ :348 …œUL∞«
concordat par abandon total ou partiel .UNCF° Ë√ UNKØ ‰uÅ_« s´ fKHL∞«
de l’actif par le failli.
Il produit les mêmes effets que le jOº∂∞« `KB∞« ¸U£¬ fH≤ p∞– Z∑M¥Ë
concordat simple. II peut être annulé fHM∞ tªº≠ Ë√ t∞UD°≈ “uπ¥ ULØ
ou résolu pour les mêmes causes. «c≥ wNM¥ ô p∞– l±Ë .»U∂ß_«
Toutefois, ce concordat ne met pas fin ‰«u±_U° oKF∑¥ ULO≠ wKª∑∞« `KB∞«
au dessaisissement en ce qui concerne Ác≥ W¥uº¢ Ídπ¢Ë WØËd∑L∞«
les biens abandonnés. La liquidation œ«uL∞«Ë 349 …œULK∞ UI∂© ‰«u±_«
de ces biens est poursuivie, conformé- .Êu≤UI∞« «c≥ s± UN∞ WO∞U∑∞«
ment aux articles 349 et suivants du
présent code.

Il est fait remise au débiteur de ce qui s± t≤u¥œ vK´ œ«“ U± s¥bLK∞ „d∑¥Ë
excède son passif sur le produit de vKª∑L∞« ‰uÅ_« lO° s´ Z¢UM∞«
l’actif abandonné. .UNM´

Section VIII s±U∏∞« rºI∞«


De l’union des créanciers sOMz«b∞« œU∫¢« w≠

Art. 349– Dès que la faillite ou la Ë√ ”ö≠ù« ¸UN®≈ œdπL° :349 …œUL∞«
conversion du règlement judiciaire a ÊuJ∑¥ WOzUCI∞« W¥uº∑∞« ‰u∫¢
été prononcée, les créanciers sont qOØË Ídπ¥Ë .sOMz«b∞« œU∫¢«
constitués en état d’union. Le syndic ‰uÅ_« W¥uº¢ ‹UOKL´ WºOKH∑∞«
219
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 350

procède aux opérations de liquidation UHAØ lC¥ tºH≤ XÆu∞« w≠Ë


de l’actif en même temps qu’à l’éta- ÂUJ•Q° ‰öî≈ ÊËœ s± Êu¥b∞U°
blissement de l’état des créances, sous .277 …œUL∞« s± WO≤U∏∞« …dIH∞«
réserve des dispositions de l’article
277, alinéa 2.

Toutefois, le trésor public peut exercer UNI∫° ÂUOI∞« W±UF∞« WM¥eªK∞ Ê√ dO¨
son droit de poursuite individuelle W∂ºM∞U° W¥œdH∞« W∂∞UDL∞« w≠
pour ses créances privilégiées si le qOØË VK¥ r∞ «–≈ …“U∑LL∞« UN≤u¥b∞
syndic n’a pas déféré, dans le délai U≥¸«c≤≈ ,dN® q§√ w≠ WºOKH∑∞«
d’un mois, à une sommation de régler ‰«u±_« s± UNÆuI• mK∂± l≠b°
ses créances sur les fonds disponibles ‰«u±√ œu§Ë Âb´ bM´ Ë√ …d≠u∑L∞«
ou faute de fonds disponibles, de pro- cOHM∑∞« ‹«¡«d§S° ÂUOI∞«Ë ,UN∞
céder aux mesures d’exécution .W±“ö∞«
nécessaires.

Art. 350– Sous réserve des dispo- WºOKH∑∞« qOØu∞ “uπ¥ :350 …œUL∞«
sitions de l’alinéa 2 de l’article ci-des- ‹ôuIM±Ë lzUC° lO∂° Áb•Ë ÂUOI∞«
sus, le syndic poursuit seul la vente WOHB¢Ë tÆuI• qOB∫¢Ë s¥bL∞«
des marchandises et effets mobiliers ŸU{Ë_U° ‰öî≈ ÊËœ s± p∞–Ë ,t≤u¥œ
du débiteur, le recouvrement des WO≤U∏∞« …dIH∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
créances et la liquidation des dettes de .WI°Uº∞« …œUL∞« s±
celui-ci.

Art. 351– Si aucune poursuite en W∂∞UD± W¥√ l≠d¢ r∞ «–≈ :351 …œUL∞«
vente forcée des immeubles n’a été rJ• q∂Æ ‹«¸UIFK∞ Íd∂§ lO∂L°
engagée avant la décision qui pro- qOØË s± q∂I¥ ,”ö≠ù« rJ• ¸UN®≈
nonce la faillite, le syndic autorisé par w{UI∞« s± Ê–S° Áb•Ë WºOKH∑∞«
le juge-commissaire est seul admis à sOF∑¥Ë ,lO∂∞« WI•ö± »b∑ML∞«
poursuivre la vente; il est tenu de l’en- .dN®√ W£ö∏∞« ‰öî p∞c° ÂUOI∞« tOK´
treprendre, dans les trois mois.

220
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 353

Toutefois, les créanciers hypothécaires U¥¸UI´ sOMN¢dL∞« sOMz«bK∞ Ê√ dO¨


ou privilégiés ont un délai de deux s¥dN® WKN± “UO∑±ô« ÍË– Ë√
mois à compter de la notification qui ¸UN®S° rJ∫∞« rNGOK∂¢ s± «¸U∂∑´«
leur sera faite du jugement prononçant Íd∂π∞« lO∂∞« WI•ö± ”ö≠ù«
la faillite pour poursuivre directement UNOK´ ‹bOÆ w∑∞« ‹«¸UIFK∞ …d®U∂±
la vente forcée des immeubles sur les- ,W¥¸UIF∞« rN≤u≥¸ Ë√ rN¢«“UO∑±«
quels sont inscrits leurs privilèges ou WKNL∞« pK¢ w≠ ÂUOI∞« Âb´ bM´Ë
hypothèques. À défaut de poursuite ÂUOI∞« WºOKH∑∞« qOØË vK´ sOF∑¥
exercée dans ce délai, le syndic est .dN® WKN± w≠ lO∂∞U°
tenu d’entreprendre la vente dans le
délai d’un mois.

Les ventes prévues au présent article Ác≥ w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞« ŸuO∂∞« Ídπ¢Ë
ont lieu suivant les formes prescrites ’uBML∞« ŸU{Ëú∞ UI∂© …œUL∞«
en matière de saisie immobilière. .͸UIF∞« eπ∫∞« …œU± w≠ UNOK´

Art. 352– Le tribunal peut, à la VK© vK´ ¡UM° WLJ∫LK∞ :352 …œUL∞«
demande d’un créancier du débiteur WºOKH∑∞« qOØË Ë√ s¥bL∞« wMz«œ b•√
ou du syndic, autoriser ce dernier à w≠ U≠«e§ bÆUF∑∞U° dOî_« «cN∞ Ê–ù«
traiter à forfait de tout ou partie de Ë√ W¥¸UIF∞« Ë√ W∞uIML∞« ‰uÅ_« qØ
l’actif mobilier ou immobilier et à .UNFO°Ë UNCF°
l’aliéner.

Art. 353– Le montant de l’actif, abs- bF° ,‰uÅ_« mK∂± Ÿ“u¥ :353 …œUL∞«
traction faite des frais et dépens de la n¥¸UB± p∞cØË n¥¸UBL∞« Õd©
faillite, des secours qui auraient été W•uMLL∞« ‹U≤ö´ù«Ë ”ö≠ù«
accordés au débiteur ou à sa famille et m∞U∂L∞«Ë t¢dß_ Ë√ s¥bLK∞
des sommes payées aux créanciers pri- ,“UO∑±ô« ÍË– sOMz«bK∞ W´u≠bL∞«
vilégiés, est réparti entre tous les rN≤u¥œ W∂ºM° sOMz«b∞« lOL§ sO°
créanciers au prorata de leurs créances .W∞u∂IL∞«Ë WII∫L∞«
vérifiées et admises.

221
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 354

La part correspondant aux créances Êu¥bK∞ WI°UDL∞« WB∫∞U° kH∑∫¥Ë


sur l’admission desquelles il n’aurait WÅUîË UOzUN≤ UNO≠ Y∂∞« r∑¥ r∞ w∑∞«
pas été statué définitivement et, qBH¥ r∞ UL∞U© WØdA∞« Íd¥b± ¸u§√
notamment, les rémunérations des .rN∑OF{Ë w≠
dirigeants sociaux, tant qu’il n’aura
pas été statué sur leur cas, est mise en
réserve.

Art. 354– Après clôture de la pro- ‹ « ¡ « d § ù « ‰ U H Æ ≈ b F ° : 3 5 4 …œ UL ∞«


cédure, l’union est dissoute de plein Êu≤UI∞« rJ∫° sOMz«b∞« œU∫¢« q∫¥
droit et les créanciers recouvrent UOBª® ÊuMz«b∞« l§d∑º¥Ë
l’exercice individuel de leurs actions. .rN∞UL´√ W߸UL±

Si leurs créances ont été vérifiées et s± d±Q° «uKB∫¥ Ê√ sOMz«bK∞Ë


admises, les créanciers peuvent obte- ÍcOHM¢ bMß vK´ WLJ∫L∞« fOz¸
nir par ordonnance du président du tri- .rNÆuI• XK∂ÆË XII• «–≈
bunal, un titre exécutoire.

Chapitre VIII s±U∏∞« qBH∞«


De la clôture pour insuffisance W¥UHØ ÂbF∞ WºOKH∑∞« ‰UHÆ≈
d’actif ‰uÅ_«

Art. 355– Si à quelque époque que ce XÆË Í√ w≠ nÆu¢ «–≈ :355 …œUL∞«
soit, le cours des opérations de la WºOKH∑∞« ‹UOKL´ dOß ‹UÆË_« s±
faillite ou du règlement judiciaire se W¥UHØ ÂbF∞ WOzUCI∞« W¥uº∑∞« Ë√
trouve arrêté pour insuffisance de l’ac- vK´ ¡UM° WLJ∫LK∞ “uπ¥ ‰uÅ_«
tif, le tribunal peut, sur le rapport du Ê√ »b∑ML∞« w{UI∞« s± d¥dI¢
juge-commissaire, prononcer, même u∞Ë ,‹UOKLF∞« Ác≥ ‰UHÆS° wCI¢
d’office la clôture des opérations. .UNºH≤ ¡UIK¢ s± «c≥ ÊUØ

Le jugement fait recouvrer à chaque w≠ tI• sz«œ qJ∞ rJ∫∞« «c≥ bOF¥Ë
créancier l’exercice individuel de ses sz«bK∞Ë ,WOBªA∞« Á«u´œ …d®U∂±
222
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 356

actions. Si sa créance a été vérifiée et t∞u∂ÆË tIOI∫¢ r¢ bÆ tM¥œ ÊUØ «–≈


admise, le créancier peut obtenir le ÍcOHM∑∞« bMº∞« vK´ qB∫¥ Ê√
titre exécutoire nécessaire à cet exerci- .“ö∞«
ce.

Le syndic est responsable pendant …bL∞ ôËRº± WºOKH∑∞« qOØË ÊuJ¥Ë


deux ans à compter jugement qui a Ë√ ”ö≠ù« dNA° rJ∫∞« s± sO±U´
prononcé la faillite ou le règlement ‹«bMº∞« s´ ,WOzUCI∞« W¥uº∑∞U°
judiciaire, des titres que les créanciers .t∞ U≥uLKß bÆ ÊuMz«b∞« ÊuJ¥ w∑∞«
lui ont remis. En cas de jugement pro- ‰UHÆS° rJ• œu§Ë W∞U• w≠Ë
nonçant la clôture pour insuffisance iHª¢ ‰uÅ_« W¥UHØ ÂbF∞ WºOKH∑∞«
d’actif, le délai est réduit à un an à s± «¸U∂∑´« b•«Ë ÂU´ v∞≈ WKNL∞«
compter de la date de ce jugement. .rJ∫∞« «c≥ a¥¸U¢

Art. 356– Le débiteur ou tout autre Í – q J ∞ Ë √ s ¥ b L K ∞ : 356 …œUL∞«


intéressé peut, à toute époque, faire WLJ∫L∞« s± VKD¥ Ê√ ÁdO¨ W∫KB±
rapporter le jugement par le tribunal, l± t¢¸bÅ√ Íc∞« UNLJ• s´ ‰ËbF∞«
en justifiant qu’il existe des fonds pour WO≠UØ ‰«u±√ œu§Ë vK´ qO∞œ r¥bI¢
faire face aux frais des opérations ou Ÿ«b¥≈ Ë√ ,‹UOKLF∞« ‹UIH≤ WN§«uL∞
en faisant consigner, entre les mains qOØË Íb¥ sO° UN∑N§«uL∞ wHJ¥ mK∂±
du syndic, une somme suffisante pour .WºOKH∑∞«
y pourvoir.

Dans tous les cas, les frais des pour- ‹UIH≤ b¥bº¢ sOF∑¥ ‰U• Í√ vK´Ë
suites exercées en vertu de l’article vC∑IL° ‹cª¢« w∑∞« ‹«¡«d§ù«
précédent doivent être préalablement .WOI∂ß_« t§Ë vK´ WI°Uº∞« …œUL∞«
acquittés.

223
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 357

Chapitre IX lßU∑∞« qBH∞«


De la clôture pour extinction du ¡UCI≤ô WºOKH∑∞« ‰UHÆ≈ w≠
passif Êu¥b∞«

Art. 357– Le tribunal prononce, même u∞Ë wCI¢ Ê√ WLJ∫LK∞ :357 …œUL∞«
d’office, la clôture de la procédure Âb´ bM´ ‹«¡«d§ù« ‰UHÆS° UOzUIK¢
lorsqu’il n’existe plus de passif exi- ÊuJ¥ U±bM´ Ë√ WI∫∑º± Êu¥œ œu§Ë
gible ou lorsque le syndic dispose de U± WºOKH∑∞« qOØË ·dB¢ X∫¢
deniers suffisants. .‰UL∞« s± wHJ¥

Le jugement de clôture pour extinction ‰UHÆùU° rJ∫∞« ¸«bÅ≈ “uπ¥ ôË


du passif ne peut être prononcé que sur d¥dI¢ vK´ ¡UM° ô≈ Êu¥b∞« ¡UCI≤ô
rapport du juge-commissaire consta- oI∫¢ X∂∏¥ »b∑ML∞« w{UI∞« s±
tant la réalisation de l’une ou de ,sO±bI∑L∞« sO©dA∞« s± b•«Ë
l’autre de ces conditions. Il met défini- ‹«¡«d§û∞ UOzUN≤ «Òb• rJ∫∞« lC¥Ë
tivement fin à la procédure en rétablis- tO∞≈ s¥bL∞« ‚uI• W≠UØ …œU´S°
sant le débiteur dans tous ses droits et w∑∞« o∫∞« ‹U©UIß≈ qØ s± tzUH´≈Ë
en le déchargeant de toutes les dé- .t° XI∫∞ bÆ X≤UØ
chéances qui avaient pu le frapper.

Ce jugement emporte mainlevée de s´ bO∞« l≠¸ rJ∫∞« «c≥ vK´ V¢d∑¥Ë


l’hypothèque de la masse. .sOMz«b∞« W´UL§ s≥¸

TITRE II w≤U∏∞« »U∂∞«


De la Réhabilitation ͸Uπ∑∞« ¸U∂∑´ô« œ¸ w≠
Commerciale

Art. 358– Est réhabilité de plein droit, … u I ° ¸ U ∂ ∑ ´ ô « œ d ¥ : 358 …œUL∞«


tout commerçant, personne physique UBª® ÊUØ ¡«uß d§U¢ qJ∞ Êu≤UI∞«
ou morale, déclaré en faillite ou admis Ë√ tßö≠≈ dN®√ ,U¥uMF± Ë√ UOFO∂©
au règlement judiciaire, qui a intégra- bÆ ÊUØ v∑± WOzUCÆ W¥uº¢ w≠ q∂Æ
lement acquitté les sommes dues par s± UN° s¥bL∞« m∞U∂L∞« q±UØ v≠Ë√
224
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 359

lui en principal et frais. .n¥¸UB±Ë qÅ√

Pour être réhabilité de plein droit, l’as- v∞≈ Êu≤UI∞« …uI° ¸U∂∑´ô« œd¥ v∑•Ë
socié solidaire, d’une société déclarée dN®√ WØd® w≠ s±UC∑± p¥d®
en faillite ou admise au règlement WOzUCÆ W¥uº¢ w≠ XK∂Æ Ë√ UNßö≠≈
judiciaire, doit justifier qu’il a acquit- UI∂© v≠Ë√ t≤√ ‹U∂£ù« tOK´ sOF∑¥
té, dans les mêmes conditions, toutes WØdA∞« Êu¥œ W≠UØ ,◊ËdA∞« fHM∞
les dettes de la société, lors même U∫KÅ `M± ÊUØ Ê≈ v∑• p∞–Ë
qu’un concordat particulier lui aurait .«œdHM±
été consenti.

En cas de disparition, d’absence ou de s± d∏Ø√ Ë√ b•«Ë ¡UH∑î« W∞U• w≠Ë


refus de recevoir d’un ou de plusieurs ,t∞u∂Æ tC≠¸ Ë√ t°UO¨ Ë√ ,sOMz«b∞«
créanciers, la somme due est déposée W≤«eî w≠ o∫∑ºL∞« mK∂L∞« Ÿœu¥
au service des dépôts et consignation ‹U∂£ù« ÊuJ¥Ë lz«œu∞«Ë ‹U≤U±_«
et la justification du dépôt vaut quit- .WH∞Uª± W°U∏L° Ÿ«b¥ùU°
tance.

Art. 359– Peut obtenir sa réhabi- œ¸ vK´ qB∫¥ Ê√ “uπ¥ :359 …œUL∞«
litation en cas de probité reconnue: : t∑±UI∑ß« X∑∂£ v∑± Á¸U∂∑´«

1°) Le débiteur qui, ayant obtenu un `KÅ vK´ qB• Íc∞« s¥bL∞« -1
concordat, a intégralement payé les ,WK±UØ UN° œu´uL∞« hB∫∞« œbßË
dividendes promis; cette disposition p¥dA∞« vK´ rJ∫∞« «c≥ o∂D¥Ë
est applicable à l’associé solidaire qui sOMz«b∞« s± qB• Íc∞« s±UC∑L∞«
a obtenu des créanciers un concordat ,œdHM± `KÅ vK´
particulier.

2°) Celui qui justifie de la remise s± t∞ sOMz«b∞« ¡«d°≈ X∂£√ s± -2


entière de ses dettes par ses créanciers WO´UL§ù« rN∑I≠«u±Ë Êu¥b∞« q±UØ
ou de leur consentement unanime à sa .Á¸U∂∑´« œ¸ vK´
réhabilitation.
225
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 360

Art. 360– Toute demande en ré- ¸U∂∑´« œ¸ VK© qØ Ÿœu¥ :360 …œUL∞«
habilitation commerciale est déposée XCÆ w∑∞« WLJ∫L∞« j∂{ W°U∑J°
au greffe du tribunal qui a prononcé la W¥uº∑∞U° Ë√ ”ö≠ù« dNA°
faillite ou le règlement judiciaire avec W°u∫B± ÊuJ¢Ë ,WOzUCI∞«
les quittances et pièces qui la justi- W∑∂∏L∞« ‹«bM∑ºL∞«Ë ‹UB∞UªL∞U°
fient. .UN∞

Art. 361– Avis de la demande est Ê√ WLJ∫L∞« V¢UØ vK´ :361 …œUL∞«
donné par les soins du greffier du tri- w≠ ÁdA≤ o¥d© s´ VKD∞« sKF¥
bunal saisi par une publication dans un ‰u∂I∞ …bL∑FL∞« n∫B∞« Èb•≈
journal habilité à recevoir les .WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´ù«
annonces légales.

Art. 362– Tout créancier non inté- ·u∑º¥ r∞ sz«œ qJ∞ :362 …œUL∞«
gralement payé dans les conditions de Ê√ ,359 …œULK∞ UI≠Ë WK±UØ tÆuI•
l’article 359 peut, pendant le délai ͸Uπ∑∞« ¸U∂∑´ô« œ¸ w≠ ÷¸UF¥
d’un mois à partir de cet avis, faire «c≥ a¥¸U¢ s± b•«Ë dN® ‰öî
opposition à la réhabilitation commer- W∂∂º± WC¥d´ t´«b¥S° p∞–Ë Êö´ù«
ciale par le dépôt au greffe du tribunal W°U∑Ø Èb∞ t¢u∂£ ozU£u° WL´b±Ë
saisi d’une requête motivée appuyée .j∂C∞«
des pièces justificatives.

Art. 363– Le président du tribunal WLJ∫L∞« fOz¸ t§u¥ :363 …œUL∞«


saisi communique toutes les pièces au v∞≈ ‹«bM∑ºL∞« lOL§ h∑ªL∞«
procureur de la république près le tri- s©u± WLJ∫± Èb∞ W∞Ëb∞« qOØË
bunal du domicile du demandeur en le W≠UØ lLπ° tHKJ¥Ë w´bL∞«
chargeant de recueillir tous les rensei- lzUÆu∞« W∫Å s´ ‹U±öF∑ßô«
gnements sur la vérité des faits expo- dN® ‰öî p∞– r∑¥Ë UN° v∞bL∞«
sés. Il sera procédé dans le mois. .b•«Ë

Art. 364– Après l’expiration des bO´«uL∞« ¡UCI≤« bF° :364 …œUL∞«
délais prévus aux articles 362 et 363, 362 sO¢œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
226
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 367

le résultat des enquêtes prescrites ci- v∞≈ W∞Ëb∞« qOØË qO∫¥ ,363Ë
dessus est transmis avec avis motivé VKD∞« UNO∞≈ Ÿu≠dL∞« WLJ∫L∞«
par le procureur de la République du UNOK´ ’uBML∞« ‹UIOI∫∑∞« WπO∑≤
tribunal saisi. .V∂ºL∞« t¥√d° W´uHA± ÂbI¢ ULO≠

Art. 365– Il est ensuite statué sur la VKD∞« w≠ czbF° qBH¥ :365 …œUL∞«
demande et sur les oppositions formu- V§uL° W´u≠dL∞« ‹U{¸UFL∞« w≠Ë
lées par un seul et même jugement. “uπ¥ ô VKD∞« i≠¸ «–≈Ë .b•«Ë rJ•
Si la demande est rejetée, elle ne peut .b•«Ë ÂU´ ¡UCI≤« bF° ô≈ Áb¥bπ¢
être reproduite qu’après une année w≠ rJ∫∞« q㧝 VKD∞« q∂Æ «–≈Ë
d’intervalle. Si elle est admise, le t¢¸bÅ√ w∑∞« WLJ∫L∞« qπß
jugement ou l’arrêt est transcrit sur le .V∞UD∞« s©u± WLJ∫±Ë
registre du tribunal qui a statué et de
celui du domicile du demandeur.

Il est en outre, adressé par les soins du V¢UØ W¥UMF° p∞– s´ öC≠ mK∂¥Ë
greffier au procureur de la République q∫± t∞ l°U∑∞« W∞Ëb∞« qOØu∞ j∂C∞«
du lieu de naissance du demandeur, un rJ∫∞« s´ hªK± ,V∞UD∞« œöO±
extrait du jugement pour qu’il en soit WOzUCI∞« WHO∫B∞« w≠ tM´ d®RO∞
fait mention au casier judiciaire en Ë√ ”ö≠ù« ¸UN®S° `¥dB∑∞« ¡«“≈
regard de la déclaration de faillite ou .WOzUCI∞« W¥uº∑∞«
de règlement judiciaire.

Art. 366– Ne sont point admises à la UI≠Ë ¸U∂∑´ô« œ¸ q∂I¥ ô :366 …œUL∞«
réhabilitation prévue par le présent ’Uª®ú∞ »U∂∞« «c≥ ÂUJ•_
titre, les personnes condamnées pour W∫M§ Ë√ W¥UM§ w≠ rNOK´ ÂuJ∫L∞«
crime ou délit que la condamnation a s± rNFM± W≤«œù« ¸U£¬ s± «œ U±
pour conséquence de leur interdire Ë√ WO´UMÅ Ë√ W¥¸Uπ¢ W߸UL±
l’exercice d’une profession commer- .W¥Ëb¥ WO≠d•
ciale, industrielle ou artisanale.

Art. 367– Le débiteur failli ou admis œ¸ …U≠u∞« bF° “uπ¥ :367 …œUL∞«
227
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 368

au règlement judiciaire peut être réha- ‰u∂IL∞« Ë√ fKHL∞« s¥bL∞« ¸U∂∑´«


bilité après sa mort. .WOzUCÆ W¥uº¢ w≠

Art. 368– La procédure de réhabi- œ ¸ ‹ « ¡ « d § ≈ v H F ¢ : 368 …œUL∞«


litation prévue par le présent titre, est «c≥ w≠ UNOK´ ’uBML∞« ¸U∂∑´ô«
dispensée de timbre et d’enregistre- .qOπº∑∞«Ë l°UD∞« Âu߸ s± »U∂∞«
ment.

TITRE III Y∞U∏∞« »U∂∞«


Des banqueroutes et autres Èdî_« rz«dπ∞«Ë fOKH∑∞« w≠
infractions en matière ”ö≠ù« …œU± w≠
de faillite

Chapitre I ‰Ë_« qBH∞«


Des banqueroutes fOKH∑∞« w≠

Art. 369– Les personnes reconnues ‹ U ° u I F ∞ « o ∂ D ¢ : 369 …œUL∞«


coupables de banqueroute simple ou s± 383 …œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
frauduleuse, sont punies des peines ’Uª®_« vK´ ‹U°uIF∞« Êu≤UÆ
prévues à l’article 383 du code pénal. fOKH∑∞U° rN∑≤«œ≈ X∂∏¢ s¥c∞«
.fO∞b∑∞U° Ë√ dOBI∑∞U°

Section I ‰Ë_« rºI∞«


De la banqueroute simple dOBI∑∞U° fOKH∑∞« w≠

Art. 370– Est coupable de banque- fOKH∑∞ U∂J¢d± bF¥ : 370 …œUL∞«
route simple, tout commerçant en état nÆu¢ W∞U• w≠ d§U¢ qØ dOBI∑∞U°
de cessation de paiements qui se trou- ‹ôU∫∞« Èb•≈ w≠ b§u¥ l≠b∞« s´
ve dans un des cas suivants: :WO¢ü«

1°) Si ses dépenses personnelles ou les WOBªA∞« tH¥¸UB± Ê√ X∂£ «–≈ -1


dépenses de son commerce sont jugées ,W©dH± t¢¸Uπ¢ n¥¸UB± Ë√
228
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 371

excessives;

2°) S’il a consommé des sommes éle- w≠ WLOº§ m∞U∂± pKN∑ß« «–≈ -2
vées dans des opérations de pur hasard ‹UOKL´ Ë√ WC∫± WO∂OB≤ ‹UOKL´
ou des opérations fictives; ,WOL≥Ë

3°) Si, dans l’intention de retarder la …œU´ù ‹U¥d∑AL° ÂUÆ bÆ ÊUØ «–≈ -3
constatation de la cessation de ses bBI° ‚uº∞« dFß s± qÆQ° lO∂∞«
paiements, il a fait des achats en vue Ë√ l≠b∞« s´ tHÆu¢ ‹U∂£≈ dOîQ¢
d’une revente au-dessous du cours; si, W¥œR± qzUßË bBI∞« fHM° qLF∑ß«
dans la même intention, il a employé ,‰«u±√ vK´ qB∫O∞ ”ö≠û∞
des moyens ruineux pour se procurer
des fonds;

4°) Si, après cessation de ses paie- ¡UH¥S° l≠b∞« s´ nÆu∑∞« ÂUÆ «–≈ -4
ments, il a payé un créancier au préju- W´ULπ° «¸«d{≈ sOMz«b∞« b•√
dice de la masse; ,sOMz«b∞«

5°) Si ayant été déclaré deux fois en sO¢d± tßö≠≈ dN®√ bÆ ÊUØ «–≈ -5
faillite, ces deux faillites ont été clôtu- Âb´ V∂º° ÊU∑ºOKH∑∞« XKHÆ√Ë
rées pour insuffisance d’actif; ,‰uÅ_« W¥UHØ

6°) S’il n’a tenu aucune comptabilité ‹U°Uº• W¥√ pº±√ bÆ sJ¥ r∞ «–≈ -6
conforme aux usages de la profession, WOL≥_ «dE≤ WMNL∞« ·dF∞ WI°UD±
eu égard à l’importance de son com- ,t¢¸Uπ¢
merce;

7°) S’il a exercé sa profession contrai- UH∞Uª± t∑MN± ”¸U± bÆ ÊUØ «–≈ -7
rement à une interdiction prévue par la .Êu≤UI∞« w≠ tOK´ ’uBM± dE∫∞
loi.

Art. 371– Peut être déclaré coupable U∂J¢d± d∂∑F¥ Ê√ “uπ¥ :371 …œUL∞«
229
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 371

de banqueroute simple, tout commer- w≠ d§U¢ qØ dOBI∑∞U° fOKH∑K∞


çant en état de cessation de paiements Èb•≈ w≠ b§u¥ l≠b∞« s´ nÆu¢ W∞U•
qui se trouve dans l’un des cas sui- :WO¢ü« ‹ôU∫∞«
vants :

1°) S’il a contracté, pour le compte dOG∞« »Uº∫∞ bI´ bÆ ÊUØ «–≈ -1
d’autrui sans recevoir des valeurs en W±UªC∞« WG∞U° UN≤√ X∂£ ‹«bNF¢
échange, des engagements jugés trop dOG° bÆUF∑∞« bM´ tF{u∞ W∂ºM∞U°
considérables eu égard à sa situation ,UµO® UNK°UI± v{UI∑¥ Ê√
lorsqu’il les a contractés;

2°) S’il est déclaré en faillite sans Ê√ ÊËœ tßö≠S° rJ• bÆ ÊUØ «–≈ -2
avoir satisfait aux obligations d’un `KÅ s´ t¢U±«e∑∞U° v≠Ë√ bÆ ÊuJ¥
précédent concordat; ,o°Uß

3°) Si, sans excuse légitime, il ne fait Èb∞ `¥dB∑∞U° rI¥ r∞ ÊUØ «–≈ -3
pas au greffe du tribunal, la déclara- W∞U• s´ WLJ∫L∞« j∂{ V¢UØ
tion de son état de cessation de paie- WºLî WKN± w≠ l≠b∞« s´ nÆu∑∞«
ments, dans le délai de quinze jours; ,ŸËdA± l≤U± ÊËœ ,U±u¥ dA´

4°) Si, sans empêchement légitime, il Èb∞ tBªA° dC∫¥ r∞ ÊUØ «–≈ -4
ne s’est pas présenté en personne au ‰«u•_« w≠ WºOKH∑∞« qOØË
syndic dans les cas et dans les délais l≤U± ÊËœ ,…œb∫L∞« bO´«uL∞«Ë
fixés; ,ŸËdA±

5°) Si sa comptabilité est incomplète dO¨ Ë√ WBÆU≤ t¢U°Uº• X≤UØ «–≈ -5


ou irrégulièrement tenue. .ÂUE∑≤U° WØuºL±

Dans les sociétés comportant des asso- vK´ qL∑A¢ w∑∞« ¡UØdAK∞ W∂ºM∞U°Ë
ciés indéfiniment et solidairement res- ÊËb° s±UC∑∞U° sO∞ËRº± ¡UØd®
ponsables des dettes sociales, les Ê√ “uπ¥ ,WØdA∞« Êu¥œ s´ b¥b∫¢
représentants légaux peuvent égale- ÊuO≤u≤UI∞« ÊuK∏LL∞« d∂∑F¥
230
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 373

ment être déclarés coupables de ban- «–≈ dOBI∑∞U° fOKH∑K∞ sO∂J¢d±


queroute simple si, sans excuse légiti- «u±uI¥ r∞ w´d® ¸c´ dOG°
me, ils ne font pas au greffe du tribu- WLJ∫L∞« j∂{ W°U∑Ø Èb∞ `¥dB∑∞U°
nal compétent, dans le délai de quinze U±u¥ dA´ WºLª∞« ‰öî WB∑ªL∞«
jours, la déclaration de leur état de l≤U± ÊËœ l≠b∞« s´ nÆu∑∞« W∞U• s´
cessation des paiements ou si cette `¥dB∑∞« «c≥ sLC∑¥ r∞ Ë√ ŸËdA±
déclaration ne comporte pas la liste l± sOM±UC∑L∞« ¡UØdA∞U° WLzUÆ
des associés solidaires avec l’indica- .rNM©u±Ë rNzULß√ ÊUO°
tion de leurs noms et domiciles.

Art. 372– Les frais des poursuites W ´ U L § q L ∫ ∑ ¢ ô : 372 …œUL∞«


engagées par le ministère public ne w∑∞« Èu´b∞« n¥¸UB± sOMz«b∞«
pourront être mis à la charge de la .W±UF∞« W°UOM∞« UNF≠d¢
masse.

S’il y a condamnation, le trésor public WM¥eªK∞ “uπ¥ ô W≤«œù« W∞U• w≠Ë


ne peut exercer son recours contre le bF° ô≈ s¥bL∞« vK´ Ÿu§d∞« W±UF∞«
débiteur qu’après dissolution de .sOMz«b∞« œU∫¢« q•
l’union des créanciers.

Art. 373– Les frais de la poursuite W±UF∞« WM¥eª∞« Âe∑K¢ :373 …œUL∞«
intentée par un créancier seront sup- UNF≠d¥ w∑∞« Èu´b∞« ‹U≠ËdBL°
portés, s’il y a condamnation, par le ÊËœ ,W≤«œùU° wCÆ «–≈ sOMz«b∞« b•√
trésor public, sauf recours contre le s¥bL∞« vK´ Ÿu§d∞« o∫° ‰öî≈
débiteur dans les conditions de l’ar- …dIH∞« w≠ …œ¸«u∞« ŸU{Ëú∞ UI∂©
ticle 372, alinéa 2, et s’il y a relaxe, W∞U• w≠ U±√Ë ,372 …œUL∞« s± WO≤U∏∞«
par le créancier poursuivant. sz«b∞« UNKL∫∑O≠ WLN∑∞« s± ¡UH´ù«
.w´bL∞«

231
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 374

Section II w≤U∏∞« rºI∞«


De la banqueroute frauduleuse fO∞b∑∞U° fOKH∑∞« w≠

Art. 374– Est coupable de banque- fOKH∑K∞ U∂J¢d± bF¥ :374 …œUL∞«
route frauduleuse, tout commerçant en nÆu¢ W∞U• w≠ d§U¢ qØ fO∞b∑∞U°
état de cessation de paiement qui a Ë√ t¢U°Uº• vHî√ bÆ ÊuJ¥ l≠b∞« s´
soustrait sa comptabilité, détourné ou Ë√ t∞uÅ√ iF° Ë√ qØ fK∑î« Ë√ œb°
dissipé tout ou partie de son actif ou dÆ√ bÆ fO∞b∑∞« o¥dD° ÊuJ¥
qui, soit dans ses écritures, soit par des t∑±– w≠ XºO∞ m∞U∂L° t∑O≤u¥bL°
actes publics ou des engagements sous ‚«¸ËQ° t¢«¸d∫± w≠ «c≥ ÊUØ ¡«uß
signature privée, soit dans son bilan, w≠ Ë√ WO≠d´ ‹«bNF¢ Ë√ WOL߸
s’est frauduleusement reconnu débi- .t∑O≤«eO±
teur de sommes qu’il ne devait pas.

Art. 375– Les articles 372 et 373 sont 373Ë 372 ÊU¢œUL∞« o∂D¢ :375 …œUL∞«
applicables en cas de poursuites pour fOKH∑∞« WLN∑° ‹UF°U∑L∞« vK´
banqueroute frauduleuse. .fO∞b∑∞U°

Section III Y∞U∏∞« rºI∞«


De l’administration des biens en W∞U• w≠ ‰«u±_« …¸«œ≈ w≠
cas de banqueroute fOKH∑∞«

Art. 376– Le syndic est tenu de WºOKH∑∞« qOØË Âe∑K¥ :376 …œUL∞«
remettre au ministère public les U± lOL§ W±UF∞« W°UOMK∞ ÂbI¥ ÊQ°
pièces, titres, papiers et renseigne- ‹«bM∑ºL∞« s± tM± VKD¢
ments qui lui seront demandés. .‹U±uKFL∞«Ë ‚«¸Ë_«Ë ‹«bMº∞«Ë

Art. 377– Les pièces, titres et do- ‹ « b M ∑ º L ∞ « v I ∂ ¢ : 377 …œUL∞«


cuments sont, pendant le cours de UN±bÆ w∑∞« ‚«¸Ë_«Ë ‹«bMº∞«Ë
l’instance, tenus en état de com- Èu´b∞« dOß ¡UM£√ WºOKH∑∞« qOØË
munication au service du greffe. .j∂C∞« W°U∑J° Ÿö©ù« bOÆ

232
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 378

Chapitre II w≤U∏∞« qBH∞«


Des autres infractions Èdî_« rz«dπ∞« w≠

Art. 378– En cas de cessation de paie- s´ WØd® nÆu¢ W∞U• w≠ :378 …œUL∞«
ments d’une société, sont punis des WÅUª∞« ‹U°uIF∞« o∂D¢ l≠b∞«
peines de la banqueroute simple les sOLzUI∞« vK´ dOBI∑∞U° fOKH∑∞U°
administrateurs, directeurs ou liquidateurs w≠ sOHBL∞« Ë√ s¥d¥bL∞«Ë …¸«œùU°
d’une société par actions, les gérants ,…œËb∫L∞« WO∞ËRºL∞« ‹«– WØdA∞«
ou liquidateurs d’une société à respon- q∂Æ s± sO{uHL∞« qØ ÂU´ t§u°Ë
sabilité limitée et, d’une manière ¡uº°Ë WHB∞« ÁcN° Êu≤uJ¥ ,WØdA∞«
générale, tous mandataires sociaux qui :WO≤
ont en cette qualité et de mauvaise foi:

1°) Soit consommé de fortes sommes hª¢ WLOº§ m∞U∂± «uJKN∑ß« -1


appartenant à la société en faisant des WO∂OB≤ ‹UOKLF° ÂUOI∞« w≠ WØdA∞«
opérations de pur hasard ou des opéra- ,WOL≥Ë ‹UOKL´ Ë√ WC∫±
tions fictives;

2°) Soit dans l’intention de retarder la ‹U∂£≈ dOîQ¢ bBI° «u±UÆ Ë√ -2


constatation de cessation des paie- ‹U¥d∑AL° l≠b∞« s´ WØdA∞« nÆu¢
ments de la société, fait des achats en Ë√ ,‚uº∞« dFß s± qÆQ° lO∂∞« …œU´ù
vue d’une revente au-dessous du cours qzUßË bBI∞« fHM° «uKLF∑ß«
ou, dans la même intention, employé ,‰«u±√ vK´ ‰uB∫K∞ ”ö≠û∞ W¥œR±
des moyens ruineux pour se procurer
des fonds;

3°) Soit après cessation des paiements s´ WØdA∞« nÆu¢ bF° «u±UÆ Ë√ -3
de la société, payé ou fait payer un tKF§ Ë√ sOMz«b∞« b•√ ¡UH¥S° l≠b∞«
créancier au préjudice de la masse; W´ULπ° «¸«d{≈ tI• w≠u∑º¥
,sOMz«b∞«

4°) Soit fait contracter par la société, »Uº∫∞ bIF¢ WØdA∞« «uKF§ Ë√ -4
233
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 379

pour le compte d’autrui, sans qu’elle WG∞U° UN≤√ X∂£ ‹«bNF¢ dOG∞«
reçoive de valeurs en échange, des bM´ UNF{u∞ W∂ºM∞U° W±UªC∞«
engagements jugés trop considérables v{UI∑¢ Ê√ dOG° p∞–Ë bÆUF∑∞«
eu égard à sa situation lorsqu’elle les a ,ö°UI± WØdA∞«
contractés;

5°) Soit, tenu ou fait tenir irrégu- „Uº±S° «Ëd±√ Ë√ «uJº±√ Ë√ -5


lièrement la comptabilité de la société. ,ÂUE∑≤« dOG° WØdA∞« ‹U°Uº•

Art. 379– En cas de cessation de paie- WØd® nÆu¢ W∞U• w≠ : 379 …œUL∞«
ments d’une société, sont punis de WÅUª∞« ‹U°uIF∞« o∂D¢ ,l≠b∞« s´
peines de la banqueroute frauduleuse, sOLzUI∞« vK´ fO∞b∑∞U° fOKH∑∞U°
les administrateurs, directeurs ou w≠ sOHBL∞« Ë√ s¥d¥bL∞«Ë …¸«œùU°
liquidateurs d’une société par actions, Ë√ s¥dOºL∞«Ë WL≥Uº± WØd®
les gérants ou liquidateurs d’une WO∞ËRº± ‹«– WØdA∞ sOHBL∞«
société à responsabilité limitée et qØ vK´ ÂU´ t§u°Ë ,…œËb∫±
d’une manière générale tous manda- Êu≤uJ¥ WØdA∞« q∂Æ s± sO{uHL∞«
taires sociaux, qui frauduleusement, d¢U≠œ fO∞b∑∞« o¥dD° «uºK∑î« bÆ
ont soustrait les livres de la société, s± «¡e§ «uHî√ Ë√ «Ëœb° Ë√ WØdA∞«
détourné ou dissimulé une partie de w≠ ¡«uß «ËdÆ√ bÆ s¥c∞« Ë√ UN∞uÅ√
son actif ou qui, soit dans les écritures, Ë√ WOLßd∞« ‚«¸Ë_« Ë√ ‹«¸d∫L∞«
soit par des actes publics ou des enga- WO≤«eOL∞« w≠ Ë√ WO≠dF∞« ‹«bNF∑∞«
gements sous signature privée, soit w≠ XºO∞ m∞U∂L° WØdA∞« WO≤u¥bL°
dans le bilan, ont reconnu la société .UN∑±–
débitrice de sommes qu’elle ne devait
pas.

Art. 380– Sont punis des peines de la fOKH∑∞« W°uI´ o∂D¢ : 380 …œUL∞«
banqueroute simple, les ad- …¸«œùU° sOLzUI∞« vK´ dOBI∑∞U°
ministrateurs, directeurs ou liqui- WØd® w≠ sOHBL∞« Ë√ s¥d¥bL∞«Ë
dateurs d’une société par actions, les sOHBL∞« Ë√ s¥dOºL∞«Ë ,WL≥Uº±
gérants ou liquidateurs d’une société à WO∞ËRºL∞« ‹«– WØdA∞« w≠
234
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 382

responsabilité limitée et d’une maniè- sO{uHL∞« qØ ÂU´ t§u°Ë ,…œËb∫L∞«


re générale tous mandataires sociaux, ¡UHî≈ bBI° Êu≤uJ¥ WØdA∞« q∂Æ s±
qui, en vue de soustraire tout ou partie s´ WO∞UL∞« rN∑±– iF° Ë√ qØ
de leur patrimoine aux poursuites de la WØdA∞« V≤U§ s± rN∑F°U∑±
société en état de cessation de paie- wMz«œ s± Ë√ l≠b∞« s´ WHÆu∑L∞«
ments ou à celles des associés ou des bBÆ ¡uß s´ Êu≤uJ¥ WØdA∞«
créanciers sociaux ont, de mauvaise rN∞«u±√ s± U∂≤U§ «uHî√ Ë√ «uºK∑î«
foi, détourné ou dissimulé, tenté de m∞U∂L° rN∑≤u¥bL° UºO∞b¢ «ËdÆ√ Ë√
détourner ou de dissimuler une partie .rN∑±– w≠ XºO∞
de leurs biens, ou qui se sont fraudu-
leusement reconnus débiteurs de
sommes qu’ils ne devaient pas.

Art. 381– Les déchéances attachées ’Uª®_« vK´ o∂D¢ : 381 …œUL∞«
par la loi à la faillite des commerçants s± œ«uL∞« vC∑IL° rNOK´ ÂuJ∫L∞«
sont applicables de plein droit aux per- ,Êu≤UI∞« …uI°Ë 380 v∞≈ 378
sonnes condamnées par application vK´ Êu≤UI∞« UN∂¢¸ w∑∞« ‹U©UIßù«
des articles de 378 à 380. .¸Uπ∑∞« ”ö≠≈

Art. 382– Sont punies des peines de la fOKH∑∞« ‹U°uI´ o∂D¢ : 382 …œUL∞«
banqueroute frauduleuse: :vK´ fO∞b∑∞U°

1°) Les personnes convaincues bÆ rN≤√ X∂∏¥ s¥c∞« ’Uª®_« -1


d’avoir, dans l’intérêt du débiteur, «uHî√ Ë√ s¥bL∞« W∫KBL∞ «uºK∑î«
soustrait, recelé ou dissimulé tout ou t∞«u±√ iF° Ë√ qØ «uµ∂î Ë√
partie de ses biens meubles ou dOG° p∞–Ë W¥¸UIF∞« Ë√ W∞uIML∞«
immeubles, le tout sans préjudice des XB≤ ‰«u•√ s± p∞– «b´ UL° ”Uº±
autres cas prévus par les articles 42 et Êu≤UÆ s± 43Ë 42 ÊU¢œUL∞« UNOK´
43 du code pénal; ,‹U°uIF∞«

2°) Les personnes convaincues d’avoir «u±bÆ rN≤√ X∂∏¥ s¥c∞« ’Uª®_« -2
frauduleusement produit dans la failli- WOzUCI∞« W¥uº∑∞« Ë√ WºOKH∑∞« w≠
235
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 383

te ou le règlement judiciaire, soit en ¡«uß WOL≥Ë U≤u¥œ fO∞b∑∞« o¥dD°


leur nom, soit par interposition de per- ,s¥dî¬ W©Ußu° Ë√ rNßQ°
sonne, des créances supposées;

3°) Les personnes qui, faisant le com- …¸Uπ∑∞« «u߸U± s¥c∞« ’Uª®_« -3
merce sous le nom d’autrui ou sous un wL≥Ë rßU° Ë√ dOG∞« rßU° WOHî
nom supposé, se sont rendues cou- ’uBML∞« ‰UF≠_« b•√ «u∂J¢¸«Ë
pables de l’un des faits prévus à l’ar- .Êu≤UI∞« «c≥ s± 374 …œUL∞« w≠ UNOK´
ticle 374 du présent code.

Art. 383– Le conjoint, les descendants s¥bL∞« ÃË“ vK´ Ídº¢ : 383 …œUL∞«
ou les ascendants du débiteur ou ses fH≤ s± t°Uº≤√ Ë√ t´Ëd≠Ë t∞uÅ√Ë
alliés aux mêmes degrés, qui auraient Ë√ «Ëœb° bÆ Êu≤uJ¥ s¥c∞« W§¸b∞«
détourné, diverti ou recelé des effets, l∂∑¢ ¡UO®√ ‰U± «ËdO¨ Ë√ «uHî√
dépendant de l’actif de la faillite, sans «u≤uJ¥ Ê√ ÊËœ WºOKH∑∞« ‰uÅ√
avoir agi de complicité avec le débi- ’uBML∞« ‹U°uIF∞« ,s¥bLK∞ ¡UØd®
teur, encourent les peines prévues à …œUL∞« s± v∞Ë_« …dIH∞« w≠ UNOK´
l’article 380, alinéa 1er du code pénal. .‹U°uIF∞« Êu≤UÆ s± 380

Art. 384– Dans les cas prévus par les Èb•≈ w≠ rJ∫∞« bM´ : 384 …œUL∞«
articles précédents, la juridiction saisie œ«uL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞« ‹ôU∫∞«
statue, lors même qu’il y aurait relaxe: ÷ËdFL∞« WLJ∫L∞« qBH¢ W±bI∑L∞«
¡UH´ùU° XCÆ u∞Ë ,Ÿu{uL∞« UNOK´
:WLN∑∞« s±

1°) D’office sur la réintégration à la V≤Uπ∞ ·UC¢ Ê√ w≠ ,UOzUIK¢ -1


masse des créanciers de tous biens, Ë√ ‚uI∫∞«Ë ‰«u±_« sOMz«b∞« W´UL§
droits ou actions frauduleusement o¥dD° ‹bF°√ w∑∞« ÈËU´b∞«
soustraits; ,fO∞b∑∞«

2°) Sur la réparation du préjudice dans s´ ‹UC¥uF¢ s± VKD¥ ULO≠ -2


la mesure où elle est demandée. .¸dC∞«
236
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 388

Art. 385– Le créancier qui a stipulé, ‹ U ° u I F ∞ « o ∂ D ¢ : 385 …œUL∞«


soit avec le débiteur soit avec toutes v∞Ë_« …dIH∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
autres personnes, des avantages parti- ‹U°uIF∞« Êu≤UÆ s± 380 …œUL∞« s±
culiers à raison de son vote dans des tºHM∞ ◊d∑®« Íc∞« sz«b∞« vK´
délibérations de la masse, est puni des ’Uª®√ l± Ë√ s¥bL∞« l± ¡«uß
peines prévues à l’article 380, alinéa t¢uÅ ¡UD´≈ w≠ WÅUî U¥«e± ,Á«uß
1er du code pénal. .sOMz«b∞« W´UL§ ‹ôË«b± w≠

Art. 386– Ces conventions sont, en ,p∞– s´ öC≠ ,wCI¥ : 386 …œUL∞«
outre, déclarées nulles à l’égard de W∂ºM∞U° ‹UÆUH¢ô« pK¢ ÊöD∂°
toutes personnes visées ci-dessus, Áö´√ s¥¸uØcL∞« ’Uª®_« lOLπ∞
même du débiteur. .s¥bL∞« rNO≠ UL°

Le créancier est tenu de rapporter, à V•UB∞ œd¥ ÊQ° sz«b∞« vK´ sOF∑¥Ë
qui de droit, les sommes ou valeurs W ∞ u I M L ∞ « r O I ∞« Ë √ m ∞ U ∂ L ∞ « Ê Q A ∞ «
qu’il a reçues en vertu des conventions ‹UÆUH¢ô« V§uL° UNC∂Æ w∑∞«
annulées. .UN≤öD∂° ÂuJ∫L∞«

Art. 387– Dans le cas où l’annulation VK© l≠¸ W∞U• w≠ : 387 …œUL∞«
des conventions prévues aux deux w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞« ‹UÆUH¢ô« ÊöD°
articles ci-dessus est poursuivie par la ¡UCI∞« v∞≈ sO∑I°Uº∞« sO¢œUL∞«
voie civile, l’action est portée devant rØU∫± v∞≈ Èu´b∞« ‰U∫¢ w≤bL∞«
les tribunaux statuant en matière .…¸Uπ∑∞«
commerciale.

Art. 388– Tous arrêts et jugements de ÂUJ•√ dA≤Ë oB∞ Ídπ¥ : 388 …œUL∞«
condamnation rendus en vertu du pré- vK´ »U∂∞« «cN∞ UI≠Ë …¸œUB∞« W≤«œù«
sent titre, sont, aux frais des condam- WHO∫Å w≠ rNOK´ ÂuJ∫L∞« WIH≤
nés, affichés et publiés dans un journal p∞cØË WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞ …bL∑F±
habilité à recevoir les annonces WOLßd∞« …dAM∞« w≠ …e§u± WÅöî
légales, ainsi que par extrait sommaire dØ– sLC∑¢ WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞
au bulletin officiel des annonces WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´ù« …b¥d§ œb´ rƸ
237
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 388

légales mentionnant le numéro du .‰Ë_« dAM∞« UNO≠ qB• w∑∞«


journal d’annonces légales où a été
publiée la première insertion.

238
LIVRE IV l°«d∞« »U∑J∞«
DES EFFETS DE COMMERCE W¥¸Uπ∑∞« ‹«bMº∞«
TITRE I ‰Ë_« »U∂∞«
de la lettre de change et du bMº∞«Ë Wπ∑Hº∞« w≠
billet a ordre d±_

Chapitre I ‰Ë_« qBH∞«


De la lettre de change Wπ∑Hº∞« w≠

Section I ‰Ë_« rºI∞«


De la création et de la forme de la Wπ∑Hº∞« ¡UA≤≈ w≠
lettre de change UNKJ®Ë

Art. 389– La lettre de change est répu- öL´ Wπ∑Hº∞« d∂∑F¢ :389 …œUL∞«
tée acte de commerce entre toutes per- .’Uª®_« ÊUØ ULN± U¥¸Uπ¢
sonnes.

Art. 390– La lettre de change vK´ Wπ∑Hº∞« qL∑A¢ :390 …œUL∞«


contient : : WO∞U∑∞« ‹U≤UO∂∞«

1°) La dénomination de lettre de chan- bMº∞« s∑± w≠ “Wπ∑Hß“ WOLº¢ -1


ge insérée dans le texte même du titre w≠ WKLF∑ºL∞« WGK∞U°Ë tºH≤
et exprimée dans la langue employée ,Ád¥d∫¢
pour la rédaction de ce titre;

2°) Le mandat pur et simple de payer ◊d® Ë√ bOÆ vK´ oKF± dO¨ d±√ -2
une somme déterminée; ,sOF± mK∂± l≠b°

3°) Le nom de celui qui doit payer l≠b∞« tOK´ Vπ¥ s± rß« - 3
(tiré); ,)tOK´ »u∫ºL∞«(
239
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 389

4°) L’indication de l’échéance; ,‚UI∫∑ßô« a¥¸U¢ -4

5°) Celle du lieu où le payement doit ,l≠b∞« tO≠ Vπ¥ Íc∞« ÊUJL∞« -5
s’effectuer;

6°) Le nom de celui auquel ou à ,Ád±_ Ë√ t∞ l≠b∞« Vπ¥ s± rß« -6


l’ordre duquel le payement doit être
fait;

7°) L’indication de la date et du lieu où Wπ∑Hº∞« ¡UA≤≈ a¥¸U¢ ÊUO° - 7


la lettre est créée; ,t≤UJ±Ë

8°) La signature de celui qui émet la Wπ∑Hº∞« ¸bÅ√ s± lOÆu¢ - 8


lettre (tireur). .)V•Uº∞«(

Le titre dans lequel une des énon- ‹U≤UO∂∞« b•√ s± bMº∞« öî «–≈
ciations indiquées aux alinéas fait ö≠ W±bI∑L∞« ‹«dIH∞U° …¸uØcL∞«
défaut, ne vaut pas comme lettre de ‰«u•_« w≠ Wπ∑HºØ t° b∑F¥
change, sauf dans les cas par les ali- .WO¢ü« ‹«dIH∞« w≠ WMOFL∞«
néas suivants.

La lettre de change dont l’échéance a¥¸U¢ ÊUO° s± WO∞Uª∞« Wπ∑Hº∞« Ê≈


n’est pas indiquée est considérée ¡«œ_« WI∫∑º± ÊuJ¢ ,‚UI∫∑ßô«
payable à vue. .UNOK´ Ÿö©ù« Èb∞

À défaut d’indication spéciale, le lieu l≠bK∞ ’Uî ÊUJ± UNO≠ dØc¥ r∞ «–≈Ë
désigné à côté du nom du tiré réputé rß« V≤Uπ° sO∂L∞« ÊUJL∞« ÊS≠
être le lieu du paiement et, en même l≠bK∞ U≤UJ± bF¥ tOK´ »u∫ºL∞«
temps le lieu du domicile du tiré. s©u± ÊUJ± tºH≤ XÆu∞« w≠Ë
.tOK´ »u∫ºL∞«

La lettre de change n’indiquant pas le UNzUA≤≈ ÊUJ± UNO≠ dØc¥ r∞ «–≈Ë


240
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 393

lieu de sa création est considérée ÊUJL∞« w≠ …QAM± UN≤QØ d∂∑F¢


comme souscrite dans le lieu désigné à .V•Uº∞« rß« V≤Uπ° sO∂L∞«
côté du nom du tireur.

Art. 391– La lettre de change peut être Wπ∑Hº∞« ÊuJ¢ Ê√ “uπ¥ :391 …œUL∞«
à l’ordre du tireur lui-même. .tºH≤ V•Uº∞« d±_ …¸d∫±

Elle peut être tirée sur le tireur lui- vK´ W°u∫º± ÊuJ¢ Ê√ sJL¥Ë
même. .tºH≤ V•Uº∞«

Elle peut être tirée pour le compte »Uº∫∞ W°u∫º± ÊuJ¢ Ê√ sJL¥ ULØ
d’un tiers. .dOG∞« s± hª®

Elle peut être payable au domicile w≠ l≠b∞« UN° ◊d∑A¥ Ê√ sJL¥Ë


d’un tiers soit dans la localité où le tiré w≠ U±≈ dOG∞« s± hª® s©u±
a son domicile, soit dans une autre s©u± w≠ Ë√ UNO≠ lI¥ w∑∞« WIDML∞«
localité. .Èdî√ WIDM± w≠ Ë√ tOK´ »u∫ºL∞«

Art. 392– La lettre de change dont le Wπ∑Hº∞« mK∂± V∑Ø «–≈ :392 …œUL∞«
montant est écrit à la fois en toutes UF± ÂUƸ_«Ë WK±UJ∞« ·d•_U°
lettres et en chiffres vaut en cas de dif- mK∂LK∞ ·ö∑îô« bM´ …d∂F∞U≠
férence, pour la somme écrite en .WK±UJ∞« ·d•_U° ¸d∫L∞«
toutes lettres.

La lettre de change dont le montant est ‹«d± …b´ Wπ∑Hº∞« mK∂± V∑Ø «–≈Ë
écrit plusieurs fois soit en toutes bM´ …d∂F∞U≠ ÂUƸ_U° Ë√ ·d•_U°
lettres, soit en chiffres ne vaut, en cas .UGK∂± UNKÆ_ ·ö∑îô«
de différence, que pour la moindre
somme.

Art. 393– Les lettres de change sous- lÆu¢ w∑∞« Wπ∑Hº∞« Ê≈ :393 …œUL∞«
241
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 394

crites par des mineurs non-négociants ÊuJ¢ «¸Uπ¢ «uºO∞ s¥c∞« dBI∞« s±
sont nulles à leur égard, sauf les droits ‰UM¥ Ê√ ÊËb° rN∞ W∂ºM∞U° WK©U°
respectifs des parties, conformément à qØ UN° h∑ª¥ w∑∞« ‚uI∫∞« s± p∞–
l’article 191 du code civil. 191 …œUL∞« vC∑IL° sO≠dD∞« s±
.w≤bL∞« Êu≤UI∞« s±

Si la lettre de change porte des si- vK´ W¥u∑∫± Wπ∑Hº∞« X≤UØ «–≈
gnatures de personnes incapables de WOK≥√ rN∞ XºO∞ ’Uª®√ lOÆ«u¢
s’obliger par lettre de change, des ‹UFOÆu¢ vK´ Ë√ UN∂§uL° «e∑∞ô«
signatures fausses ou des signatures de ’Uª®_ W°uºM± Ë√ …¸Ëe±
personnes imaginaires ou des signa- s± fO∞ lOÆ«u¢ vK´ Ë√ sOOL≥Ë
tures qui pour toute autre raison, ne ’Uª®_« «e∞≈ dî¬ V∂ß Í_ UN≤Q®
sauraient obliger les personnes qui ont Wπ∑Hº∞« vK´ rNFOÆu¢ «uF{Ë s¥c∞«
signé la lettre de change, ou du nom ‰u∫¥ p∞– ÊS≠ rNLßU° UNOK´ lÆË Ë√
desquelles elle a été signée, les obliga- sOFÆuL∞« ‹U±«e∑∞« W∫Å ÊËœ
tions des autres signataires n’en sont .Wπ∑Hº∞« vK´ s¥dîü«
pas moins valables.

Quiconque appose sa signature sur une Wπ∑Hß vK´ tFOÆu¢ l{Ë s± qØ


lettre de change comme représentant qOØu¢ t∞ sJ¥ r∞ hª® s´ W°UO≤
d’une personne pour laquelle il n’avait UOBª® U±e∑K± ÊuJ¥ p∞c° tM±
pas le pouvoir d’agir, est obligé lui- t∞ ÊuJ¢Ë .Wπ∑Hº∞« Ác≥ vC∑IL°
même en vertu de la lettre et, s’il a w∑∞« ‚uI∫∞« fH≤ l≠b∞U° ÂUÆ Ê≈
payé les mêmes droits qu’aurait eus le UNOK´ qB∫¥ Ê√ Âu´eL∞« tKØuL∞ ÊUØ
prétendu représentant, il en est de W∂ºM∞U° q∏L∞U° d±_« Ídπ¥Ë
même du représentant qui a dépassé .t∑∞UØË œËb• “ËUπ∑¥ Íc∞« qOØuK∞
ses pouvoirs.

Art. 394– Le tireur est garant de l’ac- ‰u∂Æ s±U{ V•Uº∞« :394 …œUL∞«
ceptation et du payement. .U≥¡U≠ËË Wπ∑Hº∞«

Il peut s’exonérer de la garantie de ÊUL{ s± tºH≤ wHF¥ Ê√ t∞ sJL¥Ë


242
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art.395

l’acceptation. Toute clause par la- tzUH´S° wCI¥ ◊d® qØË .‰u∂I∞«
quelle il s’exonère de la garantie du .sJ¥ r∞ ÊQØ bF¥ ¡U≠u∞« ÊUL{ s±
payement est réputée non écrite.

Section II w≤U∏∞« rºI∞«


De la provision ¡U≠u∞« q°UI± w≠

Art. 395– La provision doit être faite ÊuJ¥ ¡U≠u∞« q°UI± Ê≈ :395 …œUL∞«
par le tireur ou par celui pour le comp- Íc∞« hªA∞« vK´ Ë√ V•Uº∞« vK´
te de qui la lettre de change sera tirée, ô «c≥Ë Wπ∑Hº∞« t°Uº∫∞ V∫º¢
sans que le tireur pour le compte d’au- ÁdO¨ »Uº∫∞ V•Uº∞« ¡UI° s± lML¥
trui cesse d’être personnellement obli- q±U∫∞«Ë s¥dNELK∞ UOBª® U±e∑K±
gé envers les endosseurs et le porteur .Vº∫≠
seulement.

Il y a provision si, à l’échéance de la bM´ «œu§u± ¡U≠u∞« q°UI± ÊuJ¥


lettre de change, celui sur qui elle est ÊUØ «–≈ Wπ∑Hº∞« l≠œ ‚UI∫∑ß«
fournie est redevable du tireur, où à Ë√ V•UºK∞ UM¥b± tOK´ »u∫ºL∞«
celui pour le compte de qui elle est ÍËUº¥ mK∂L° t°Uº∫∞ X∂∫ß sL∞
tirée, d’une somme au moins égale au .Wπ∑Hº∞« mK∂± qÆ_« vK´
montant de la lettre de change.

La propriété de la provision est trans- v∞≈ U≤u≤UÆ ¡U≠u∞« q°UI± WOJK± qIM¢
mise de droit aux porteurs successifs .s¥bÆUF∑L∞« Wπ∑Hº∞« WKL•
de la lettre de change.

L’acceptation suppose la provision. q°UI± œu§Ë vK´ WM¥dÆ ‰u∂I∞« Ê≈


Elle en établit la preuve à l’égard des ‹u∂£ vK´ Wπ• ‰u∂I∞« «c≥Ë ,¡U≠u∞«
endosseurs; .s¥dNELK∞ W∂ºM∞U° ¡U≠u∞« q°UI±

Soit qu’il y ait ou non-acceptation, le qB• ¡«uß Áb•Ë V•Uº∞« vK´Ë


tireur seul est tenu de prouver, en cas w≠ X∂∏¥ Ê√ qB∫¥ r∞ Ë√ ‰u∂I∞«
243
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 396

de dénégation, que ceux sur qui la ÊUØ tOK´ »u∫ºL∞« Ê√ ¸UJ≤ù« W∞U•
lettre était tirée avaient provision à œUFO± w≠ ¡U≠u∞« q°UI± t¥b∞
l’échéance, sinon, il est tenu de la u∞Ë ,UN≤UL{ t±e∞ ô≈Ë ‚UI∫∑ßô«
garantir, quoique le protêt ait été fait bO´«uL∞« bF° ÃUπ∑•ô« ÂbÆ
après les délais fixés. .…œb∫L∞«

Section III Y∞U∏∞« rºI∞«


De l’endossement dONE∑∞« w≠

Art. 396– Toute lettre de change, r ∞ Ê ≈ Ë W π ∑ H ß q Ø : 396 …œUL∞«


même non expressément tirée à ordre »d±_« WLKØ W•«dÅ UNO≠ ◊d∑A¥
est transmissible par la voie de l’en- o¥dD° ‰Ë«b∑K∞ WK°UÆ ÊuJ¢
dossement. Lorsque le tireur a inséré .dONE∑∞«
dans la lettre de change les mots « non Wπ∑Hº∞« h≤ w≠ V•Uº∞« øœ√ «–≈Ë
à ordre » ou une expression équivalen- WK£UL± …¸U∂´ Ë√ »d±_ XºO∞« …¸U∂´
te, le titre n’est transmissible que dans vK´ ô≈ ‰Ë«b∑K∞ ö°UÆ bMº∞« ÊuJ¥ ö≠
la forme et avec les effets d’une ces- ‰“UM∑∞« vK´ W∂¢dL∞« ¸U£ü«Ë qJA∞«
sion ordinaire. .ÍœUF∞«

L’endossement peut être fait même au öÅU• dONE∑∞« ÊuJ¥ Ê√ sJL¥Ë


profit du tiré, accepteur ou non, du ÊUØ√ ¡«uß tOK´ »u∫ºL∞« `∞UB∞
tireur ou de tout autre obligé. Ces per- V•Uº∞« `∞UB∞ Ë√ ô Â√ bMºK∞ ö°UÆ
sonnes peuvent endosser la lettre à ¡ôR≥Ë ,Á«uß dî¬ Âe∑K± Í√ Ë√
nouveau. «ËdNE¥ Ê√ rNMJL¥ ’Uª®_«
.b¥b§ s± Wπ∑Hº∞«

L’endossement doit être pur et simple. Ë√ bOÆ ÊËb° dONE∑∞« ÊuJ¥ Ê√ Vπ¥
.◊d®

Toute condition à laquelle il est subor- r∞ ÊQØ bF¥ tOK´ oKF¥ ◊d® qØË
donné est réputée non écrite. .sJ¥

244
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 397

L’endossement partiel est nul. .ö©U° wzeπ∞« dONE∑∞« bF¥Ë

L’endossement « au porteur » vaut W°U∏L° bF¥ »q±U∫K∞« dONE∑∞«Ë


comme endossement en blanc. .÷UO° vK´ dONE¢

L’endossement doit être inscrit sur la vK´ dONE∑∞« ÊuJ¥ Ê√ Vπ¥


lettre de change ou sur une feuille qui WI∫K± WÆ¸Ë vK´ Ë√ UN¢«– Wπ∑Hº∞«
y est attachée (allonge). Il doit être ÊuJ¥ Ê√ Vπ¥Ë )UN° WKB∑±( Í√ UN°
signé par l’endosseur. La signature de .dNEL∞« lOÆu¢ vK´ öL∑A±
celui-ci est apposée soit à la main, soit Ë√ ÁbO° Á¡UC±≈ dOî_« «c≥ lC¥Ë
par tout autre procédé non manuscrit. ◊uDªL∞« dO¨ Èdî√ WI¥d© ÍQ°
.bO∞U°

L’endossement peut ne pas désigner le dONE∑∞« w≠ sOF¥ ô√ “uπ¥Ë


bénéficiaire ou consister simplement Ê√ Ë√ tM± bOH∑ºL∞« hªA∞«
dans la signature de l’endosseur jI≠ dNEL∞« lOÆu¢ vK´ dB∑I¢
(endossement en blanc). Dans ce der- W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë )÷UO° vK´ dONE¢(
nier cas, l’endossement pour être ô≈ U∫O∫Å dONE∑∞« ÊuJ¥ ô …dOî_«
valable, doit être inscrit au dos de la vK´ Ë√ Wπ∑Hº∞« dN™ vK´ ÊUØ «–≈
lettre de change ou sur l’allonge. .UN° WKB∑L∞« WƸu∞«

Art. 397– L’endossement transmet l O L § d O N E ∑ ∞ « q I M ¥ : 3 9 7 …œ UL ∞«


tous les droits résultant de la lettre de «–≈Ë Wπ∑Hº∞« s´ Wµ®UM∞« ‚uI∫∞«
change. : UNK±U∫∞ “U§ ÷UO° vK´ dONE∑∞«
Si l’endossement est en blanc, le por-
teur peut :

1° Remplir le blanc, soit de son nom, Ë√ tLß« l{u° ÷UO∂∞« úL¥ Ê√ -1


soit du nom d’une autre personne; .dî¬ hª® rß«

2° Endosser la lettre de nouveau en vK´ b¥b§ s± Wπ∑Hº∞« dNE¥ Ê√ -2


245
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 398

blanc ou à une autre personne; .dî¬ hªA∞ U≥dNE¥ Ê√ Ë√ ÷UO°

3° Remettre la lettre à un tiers, sans s± hª® v∞≈ Wπ∑Hº∞« rKº¥ Ê√ -3


remplir le blanc et sans l’endosser. Ê√ ÊËœË ÷UO∂∞« úL¥ Ê√ ÊËb° dOG∞«
.U≥dNE¥

Art. 398– L’endosseur est, sauf clause ‰u∂Æ s±U{ dNEL∞« Ê≈ :398 …œUL∞«
contraire, garant de l’acceptation et du ◊d∑A¥ r∞ U± U≥¡U≠ËË Wπ∑Hº∞«
paiement. .p∞– ·öî

Il peut interdire un nouvel endos- w≠Ë b¥b§ s± U≥dONE¢ lML¥ Ê√ t∞Ë


sement; dans ce cas, il n’est pas tenu à ÊULC∞U° U±eK± ÊuJ¥ ô W∞U∫∞« Ác≥
la garantie envers les personnes aux- .bF° ULO≠ rN∞ dNE¢ s¥c∞« ’Uª®ú∞
quelles la lettre est ultérieurement
endossée.

Art. 399– Le détenteur d’une lettre de Wπ∑Hº∞« ÁbO° s± d∂∑F¥ :399 …œUL∞«
change est considéré comme porteur tI• X∂£√ «–≈ w´dA∞« UNK±U• t≤√
légitime s’il justifie de son droit par ‹«dONE∑∞« s± WFDIM± dO¨ WKºKº°
une suite ininterrompue d’endosse- ÷UO° vK´ «dONE¢ U≥dî¬ ÊUØ u∞Ë
ments, même si le dernier endosse- «c≥ vK´ bF¢ W∂DAL∞« ‹«dONE∑∞«Ë
ment est en blanc. Les endossements .sJ¢ r∞ ÊQØ l{u∞«
biffés sont à cet égard réputés non U´u∂∑± ÷UO° vK´ dONE∑∞« ÊUØ «–≈Ë
écrits. Quand un endossement en «c≥ lÆu± d∂∑´« dî¬ dONE∑°
blanc est suivi d’un autre endosse- Vº∑Ø« t≤√ dOî_« dONE∑∞«
ment, le signataire de celui-ci est répu- vK´ dONE∑∞« vC∑IL° Wπ∑Hº∞«
té avoir acquis la lettre par l’endosse- .÷UO°
ment en blanc.

Si une personne a été dépossédée Wπ∑Hº∞« s´ hª® b¥ X∞«“ «–≈Ë


d’une lettre de change par quelque Íc∞« UNK±U∫≠ Àœ«u∫∞« s± ÀœU∫°
événement que ce soit, le porteur jus- sO∂L∞« u∫M∞« vK´ tI• X∂∏¥
246
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 401

tifiant de son droit de la manière indi- wKª∑∞U° ÂeK¥ ô WI°Uº∞« …dIH∞U°


qué à l’alinéa précédent, n’est tenu de ¡uß s´ UN∂º∑Ø« bÆ ÊUØ «–≈ ô≈ UNM´
se dessaisir de la lettre que s’il l’a bM´ ULOº§ QDî VJ¢¸« ÊUØ Ë√ WO≤
acquise de mauvaise foi ou si, en l’ac- .UN°Uº∑Ø«
quérant, il a commis une faute lourde.

Art. 400– Les personnes actionnées ’ U ª ® ú ∞ s J L ¥ ô : 400 …œUL∞«


en vertu de la lettre de change, ne peu- Ê√ Wπ∑Hº∞« vC∑IL° rNOK´ v´bL∞«
vent pas opposer au porteur les excep- Ÿu≠b∞U° q±U∫∞« vK´ «uπ∑∫¥
tions fondées sur leurs rapports per- WOBªA∞« rN¢UÆö´ vK´ WMO∂L∞«
sonnels avec le tireur ou avec les por- U± sOI°Uº∞« UNOK±U∫° Ë√ V•Uº∞U°
teurs antérieurs à moins que le porteur, t°Uº∑Ø« bM´ bLF¢ bÆ q±U∫∞« sJ¥ r∞
en requérant la lettre, n’ait agi sciem- .s¥bL∞U° ¸«d{ù« Wπ∑Hº∞«
ment au détriment du débiteur.

Art. 401– Lorsque l’endossement U¥u∑∫± dONE∑∞« ÊUØ «–≈ :401 …œUL∞«
contient la mention « valeur en re- »qOB∫∑K∞ WLOI∞«« …¸U∂´ vK´
couvrement », « pour encaissement », dO¨ Ë√ »W∞UØu∞U°« Ë√ »i∂IK∞«Ë√
« par procuration » ou toute autre œdπ± bOH¢ w∑∞« ‹«¸U∂F∞« s± p∞–
mention impliquant un simple mandat, ”¸UL¥ Ê√ q±U∫K∞ sJLO≠ qOØu∑∞«
le porteur peut exercer tous les droits Wπ∑Hº∞« s´ Wπ¢UM∞« ‚uI∫∞« lOL§
dérivant de la lettre de change, mais il vK´ ô≈ U≥dNE¥ Ê√ tMJL¥ ô tMJ∞Ë
ne peut endosser celle-ci qu’à titre de .W∞UØu∞« qO∂ß
procuration.

Les obligés ne peuvent, dans ce cas, sO±e∑KLK∞ W∞U∫∞« Ác≥ w≠ sJL¥ ôË


invoquer contre le porteur que les Ÿu≠b∞U° ô≈ q±U∫∞« b{ «uJºL∑¥ Ê√
exceptions qui seraient opposables à UN° ÃUπ∑•ô« sJLL∞« s± ÊUØ w∑∞«
l’endosseur. .dNEL∞« vK´

Le mandat renfermé dans un en- dONE∑∞« UNMLC∑¥ w∑∞« W°UOM∞« Ê≈


dossement de procuration ne prend pas …U≠u° UNLJ• wCIM¥ ô wKOØu∑∞«
247
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 402

fin par le décès du mandant ou la sur- .WOK≥_« t≤«bIH° Ë√ qØuL∞«


venance de son incapacité.

Lorsqu’un endossement contient la …¸U∂´ vK´ Íu∑∫¥ dONE∑∞« ÊUØ «–≈


mention « valeur en garantie », « WLOI∞«« Ë√ »U≤UL{ W´u{u± WLOI∞««
valeur en gage » ou toute autre men- s± p∞– dO¨ Ë√ »UM≥¸ W´u{u±
tion impliquant un nantissement, le Í“UO∫∞« s≥d∞« bOH¢ w∑∞« ‹«¸U∂F∞«
porteur peut exercer tous les droits lOL§ ”¸UL¥ Ê√ q±U∫K∞ sJLO≠
dérivant de la lettre de change, mais Wπ∑Hº∞« vK´ W∂¢dL∞« ‚uI∫∞«
un endossement fait par lui ne vaut bF¥ ö≠ dONE¢ tM± qB• «–≈ tMJ∞Ë
que comme un endossement à titre de .W∞UØu∞« qO∂ß vK´ ô≈ ÁdONE¢
procuration.

Les obligés ne peuvent invoquer «uJºL∑¥ Ê√ sO±e∑KLK∞ sJL¥ ôË


contre le porteur les exceptions fon- vK´ WOM∂L∞« Ÿu≠b∞U° q±U∫∞« b{
dées sur leurs rapports personnels avec «–≈ ô≈ dNEL∞U° WOBªA∞« rN¢UÆö´
l’endosseur à moins que le porteur en Wπ∑Hº∞« tLKº¢ bM´ q±U∫∞« bLF¢
recevant la lettre, n’ait agi sciemment .s¥bL∞U° ¸«d{ù«
au détriment du débiteur.

Art. 402– L’endossement postérieur à qÅU∫∞« dONE∑∞« Z∑M¥ :402 …œUL∞«


l’échéance produit les mêmes effets W∂¢d∑L∞« UN¢«– ¸U£ü« ‚UI∫∑ßô« bF°
qu’un endossement antérieur. vK´ ‚UI∫∑ßö∞ o°Uº∞« dONE∑∞« s´
Toutefois, l’endossement postérieur au ÃUπ∑•ô« bF° qÅU∫∞« dONE∑∞« Ê√
protêt faute de payement, ou fait après bF° Ë√ l≠b∞« s´ ŸUM∑±ô« bM´
l’expiration du délai fixé pour dresser ö≠ ÃUπ∑•ö∞ sOFL∞« q§_« ¡UCI≤«
le protêt, ne produit que les effets .ÍœUF∞« ‰“UM∑∞« ¸U£¬ ô≈ Z∑M¥
d’une cession ordinaire.

Sauf preuve contraire, l’endossement tª¥¸U∑∞ ÊUO° ÊËb° dONE∑∞« Ê≈


sans date est censé avoir été fait avant q§_« ¡UCI≤« q∂Æ UFÆ«Ë d∂∑F¥
l’expiration du délai fixé pour dresser Wπ∫∞« rI¢ r∞ U± ÃUπ∑•ö∞ sOFL∞«
248
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 403

le protêt. .t≠öî vK´

Il est interdit d’antidater les ordres à l≠b∞U° d±«Ë_« a¥¸«u¢ r¥bI¢ lML¥
peine de faux. .«d¥Ëe¢ p∞– ÊUØ ô≈Ë

Section IV l°«d∞« rºI∞«


De l’acceptation ‰u∂I∞« w≠

Art. 403– La lettre de change peut ‰u∂Æ ÷dF¥ Ê√ sJL¥ :403 …œUL∞«
être, jusqu’à l’échéance, présentée à ÁdIL° tOK´ »u∫ºL∞« vK´ Wπ∑Hº∞«
l’acceptation du tiré, au lieu de son s± ¡«uß ‚UI∫∑ßô« a¥¸U¢ W¥UG∞
domicile, par le porteur ou même par dî¬ hª® Í√ s± Ë√ q±U∫∞« q∂Æ
un simple détenteur. .UN∞ ezU•

Dans toute lettre de change, le tireur qØ w≠ ◊d∑A¥ Ê√ V•UºK∞ sJL¥


peut stipuler qu’elle devra être présen- l± ‰u∂IK∞ UN{d´ »u§Ë Wπ∑Hß
tée à l’acceptation, avec ou sans fixa- sOOF¢ ÊËb° Ë√ p∞c∞ q§√ sOOF¢
tion de délai. .q§√

Il peut interdire dans la lettre la pré- Wπ∑Hº∞« hM° lML¥ Ê√ tMJL¥Ë


sentation à l’acceptation, à moins qu’il Wπ∑Hß sJ¢ r∞ U± ‰u∂IK∞ UN{d´
ne s’agisse d’une lettre de change WIDM± w≠ Ë√ dOG∞« Èb∞ l≠b∞« W∂§«Ë
payable chez un tiers ou d’une lettre tOK´ »u∫ºL∞« s©u± WIDM± dO¨
payable dans une localité autre que Èb∞ WMOF± …bL∞ W°u∫º± X≤UØ Ë√
celle du domicile du tiré ou d’une .Ÿö©ù«
lettre tirée à un certain délai de vue.

Il peut aussi stipuler que la pré- ÷d´ Ê√ ◊«d∑®« UC¥√ tMJL¥Ë


sentation à l’acceptation ne pourra q∂Æ t´uÆË sJL¥ ô ‰u∂IK∞ Wπ∑Hº∞«
avoir lieu avant un terme indiqué. .sOF± q§√

Tout endosseur peut stipuler que la ◊d∑A¥ Ê√ tMJL¥ Wπ∑Hº∞ dNE± qØ


249
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 404

lettre devra être présentée à l’accepta- q§√ sOOF¢ l± ‰u∂IK∞ UN{d´ »u§Ë
tion, avec ou sans fixation de délai, à sJ¥ r∞ U± q§√ sOOF¢ ÊËb° Ë√
moins qu’elle n’ait été déclarée non .UN∞u∂Æ ÂbF° ÕdÅ bÆ V•Uº∞«
acceptable par le tireur.

Les lettres de change à un certain délai Èb∞ sOF± q§_ …¸d∫L∞« Z¢UHº∞« Ê≈
de vue doivent être présentées à l’ac- ‰öî ‰u∂IK∞ ÷dF¢ Ê√ Vπ¥ Ÿö©ù«
ceptation dans le délai d’un an à partir .UNª¥¸U¢ s± WMß WKN±
de leur date.

Le tireur peut abréger ce dernier délai Ác≥ dBI¥ Ê√ V•UºK∞ “uπ¥Ë


ou en stipuler un plus long. ö§√ ◊d∑A¥ Ê√ Ë√ …dOî_« WKNL∞«
Ces délais peuvent être abrégés par les ¸UB∑î« s¥dNELK∞ sJL¥Ë .‰u©√
endosseurs. .…¸uØcL∞« ‰U§ü«

Lorsque la lettre de change est créée cOHM∑∞ XµA≤√ bÆ Wπ∑Hº∞« X≤UØ «–≈
en exécution d’une convention relati- lzUC∂∞U° b¥Ëe∑∞U° oKF∑± ‚UH¢«
ve à des fournitures de marchandises V•Uº∞« v≠Ë√Ë ¸Uπ¢ sO° Âd∂±Ë
et passée entre commerçants et que le vC∑IL° UN° Âe∑∞« w∑∞« ‹«bNF∑∞«
tireur a satisfait aux obligations résul- tOK´ »u∫ºLK∞ sJL¥ ô t≤S≠ ,bIF∞«
tant pour lui du contrat, le tiré ne peut ‰u∂I∞U° `¥dB∑∞« s± ŸUM∑±ô«
se refuser à donner son acceptation, ·dFK∞ VßUM± q§√ ¡UCI≤« œdπL°
dès l’expiration d’un délai conforme vK´ ·dF∑K∞ …¸Uπ∑∞« w≠ ͸Uπ∞«
aux usages normaux du commerce en .lzUC∂∞«
matière de reconnaissance de mar-
chandises.

Le refus d’acceptation entraîne de tOK´ V¢d∑¥ ‰u∂I∞« s´ ŸUM∑±ô« Ê≈


plein droit la déchéance du terme aux qL∫¢ l± q§_« ◊uIß U≤u≤UÆ
frais et dépens du tiré. ‹UIHM∞« mK∂± tOK´ »u∫ºL∞«
.n¥¸UBL∞«Ë

250
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 405

Art. 404– Le tiré peut demander Ê√ tOK´ »u∫ºLK∞ sJL¥ :404 …œUL∞«
qu’une seconde présentation lui soit WO≤U£ …d± tOK´ ‰u∂I∞« ÷d´ VKD¥
faite le lendemain de la première. Les ôË ‰Ë_« ÷dF∞« wK¥ Íc∞« ÂuO∞« w≠
intéressés ne sont admis à prétendre Èu´œ rNM± q∂I¢ Ê√ sOOMFLK∞ sJL¥
qu’il n’a pas été fait droit à cette ÊUØ «–≈ ô≈ VKD∞« «c≥ W°Uπ∑ß« ÂbF°
demande que si celle-ci est mention- .ÃUπ∑•ô« w≠ UMLC± VKD∞« «c≥
née dans le protêt.

Le porteur n’est pas obligé de se des- s´ wKª∑∞U° U±eK± q±U∫∞« ÊuJ¥ ô


saisir entre les mains du tiré de la lettre bM´ tOK´ »u∫ºLK∞ Wπ∑Hº∞«
présentée à l’acceptation. .‰u∂IK∞ UN{d´

Art. 405– L’acceptation est écrite sur v K ´ ‰ u ∂ I ∞ « ¸ d ∫ ¥ : 405 …œUL∞«


la lettre de change. Elle est exprimée »‰u∂I±« WLKJ° tM´ d∂F¥Ë Wπ∑Hº∞«
par le mot « accepté » ou tout autre ÊuJ¥Ë UNK£UL¢ Èdî√ WLKØ Í√ Ë√
mot équivalent; elle est signée du tiré. Ê≈Ë tOK´ »u∫ºL∞« s± vCL±
La simple signature du tiré apposée au vK´ tOK´ »u∫ºL∞« ¡UC±≈ œdπ±
recto de la lettre vaut acceptation. .tM± ôu∂Æ d∂∑F¥ Wπ∑Hº∞«

Quand la lettre est payable à un certain w≠ l≠b∞« W∂§«Ë Wπ∑Hº∞« X≤UØ «–≈Ë
délai de vue ou lorsqu’elle doit être ÊUØ «–≈ Ë√ Ÿö©ù« Èb∞ sOF± q§√
présentée à l’acceptation dans un délai ÂuKF± q§√ w≠ ‰u∂IK∞ UN{d´ wG∂M¥
déterminé en vertu d’une stipulation Œ¸R¥ Ê√ Vπ¥ ’Uî ◊d® vC∑IL°
spéciale, l’acceptation doit être datée r∞ U± tO≠ r¢ Íc∞« ÂuO∞U° ‰u∂I∞«
du jour où elle a été donnée à moins ÷dF∞« ÂuO° Œ¸R¥ Ê√ q±U∫∞« VKD¥
que le porteur n’exige qu’elle soit t≤S≠ a¥¸U∑∞« s± ‰u∂I∞« öî «–≈Ë
datée du jour de la présentation. À w≠ tÆuI∫∞ UEH• q±U∫∞« vK´ Vπ¥
défaut de date, le porteur, pour conser- Ê√ V•Uº∞«Ë s¥dNEL∞« vK´ Ÿu§d∞«
ver ses droits de recours contre les w≠ ¸d∫¥ ÃUπ∑•U° uNº∞« «c≥ X∂∏¥
endosseurs et contre le tireur, fait .w≤u≤UI∞« q§_«
constater cette omission par un protêt
dressé en temps utile.
251
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 406

L’acceptation est pure et simple, mais ,◊d® Ë√ bOÆ ÊËb° ‰u∂I∞« ÊuJ¥
le tiré peut la restreindre à une partie Ê√ tOK´ »u∫ºLK∞ sJL¥ tMJ∞
de la somme. .Wπ∑Hº∞« mK∂± s± ¡e§ w≠ ÁdB∫¥

Toute autre modification apportée par w≠ ‰u∂I∞« t£b∫¥ dî¬ q¥bF¢ qØË
l’acceptation aux énonciations de la Wπ∑Hº∞« h≤ w≠ …œ¸«u∞« ‹U≤UO∂∞«
lettre de change, équivaut à un refus Ê√ vK´ .‰u∂IK∞ i≠¸ W°U∏L° d∂∑F¥
d’acceptation. Toutefois, l’accepteur t∑MLC¢ UL° U±eK± vI∂¥ q°UI∞«
est tenu dans les termes de son accep- .‰u∂I∞« s´ UN° d∂´ w∑∞« WGOB∞«
tation.

Art. 406– Quand le tireur a indiqué w≠ V•Uº∞« sO´ «–≈ :406 …œUL∞«
dans la lettre de change un lieu de ÊUJL∞« dO¨ l≠bK∞ U≤UJ± Wπ∑Hº∞«
payement autre que celui du domicile ,tOK´ »u∫ºL∞« s©u± t° Íc∞«
du tiré, sans désigner un tiers chez qui Vπ¥ dî¬ UBª® sOF¥ Ê√ ÊËb°
le payement doit être effectué, le tiré tOK´ »u∫ºLK∞ sJL¥ ,t¥b∞ l≠b∞«
peut l’indiquer lors de l’acceptation. À ÊËb° q∂Æ «–≈Ë ‰u∂I∞« bM´ tMOOF¢
défaut de cette indication, l’accepteur w≠ tºHM° Âe∑∞« t≤Q° bF¥ tMOF¥ Ê√
est réputé s’être obligé à payer lui- .¡«œ_« ÊUJ±
même au lieu du payement.

Si la lettre est payable au domicile du w≠ ¡«œ_« W∂§«Ë Wπ∑Hº∞« X≤UØ «–≈Ë


tiré, celui-ci peut, dans l’acceptation, «cN∞ “U§ tOK´ »u∫ºL∞« s©u±
indiquer une adresse du même lieu où ‰u∂I∞« WGOÅ w≠ sOF¥ Ê√ dOî_«
le paiement doit être effectué. Vπ¥ Íc∞« ÊUJL∞« fHM° U≤«uM´
.tO≠ l≠b∞«

Art. 407– Par l’acceptation, le tiré  e K ¥ ‰ u ∂ I ∞ « Ê ≈ : 407 …œUL∞«


s’oblige à payer la lettre de change à mK∂± l≠b¥ ÊQ° tOK´ »u∫ºL∞«
l’échéance. .‚UI∫∑ßô« w≠ Wπ∑Hº∞«

À défaut de payement, le porteur, Ê≈Ë q±U∫K∞ sJL¥ l≠b∞« Âb´ bM´Ë


252
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 409

même s’il est le tireur, a contre l’ac- Èu´b∞« l≠¸ tºH≤ V•Uº∞« ÊUØ
cepteur, une action directe résultant de s´ WL§UM∞«Ë q°UI∞« vK´ …d®U∂±
la lettre de change pour tout ce qui o∫¥ U± qJ° W∂∞UDLK∞ Wπ∑Hº∞«
peut être exigé en vertu des articles 434Ë 433 sO¢œUL∞« vC∑IL°
433 et 434 ci-dessous. .ÁU≤œ√ sO¢¸uØcL∞«

Art. 408– Si le tiré qui a revêtu la tOK´ »u∫ºL∞« l{Ë «–≈ :408 …œUL∞«
lettre de change de son acceptation, a r£ Wπ∑Hº∞« vK´ ‰u∂I∞« WGOÅ
biffé celle-ci avant la restitution de la b´ ,Wπ∑Hº∞« lO§d¢ q∂Æ UN∂D®
lettre, l’acceptation est censée refusée. VODA∑∞« bF¥Ë U{u≠d± ‰u∂I∞«
Sauf preuve contraire, la radiation est X∂∏¥ r∞ U± bMº∞« lO§d¢ q∂Æ UFÆ«Ë
réputée avoir été faite avant la restitu- .t≠öî
tion du titre.

Toutefois, si le tiré a fait connaître son bÆ tOK´ »u∫ºL∞« ÊUØ «–≈ t≤√ vK´
acceptation par écrit au porteur ou a un dî¬ lÆu± Í√ Ë√ q±U∫∞« W°U∑Ø rK´√
signataire quelconque, il est tenu s¥c≥ ÁUπ¢ U±eK± `∂B¥ t∞u∂I°
envers ceux-ci dans les termes de son w∑∞« WGOB∞« t∑MLC¢ UL° s¥dOî_«
acceptation. .t∞u∂Æ s´ UN° d∂´

Section V f±Uª∞« rºI∞«


De l’aval w©UO∑•ô« ÊULC∞« w≠

Art. 409– Le payement d’une lettre de Wπ∑Hº∞« mK∂± l≠œ Ê≈ :409 …œUL∞«
change peut être garanti pour tout ou UOze§ Ë√ UOKØ tMLC¥ Ê√ sJL¥
partie de son montant, par un aval. ÊULC∞« «c≥ ÊuJ¥Ë .w©UO∑•« s±U{
Cette garantie est fournie par un tiers sOFÆuL∞« b•√ s± v∑• Ë√ dOG∞« s±
ou même par un signataire de la lettre. .Wπ∑Hº∞« vK´

L’aval est donné soit sur la lettre de w©UO∑•ô« ÊULC∞« V∑J¥ Ê√ Vπ¥Ë
change ou sur une allonge, soit par un WƸu∞« Ë√ Wπ∑Hº∞« fH≤ vK´
acte séparé indiquant le lieu où il est tO≠ sO∂¥ bMº° Ë√ UN° WKB∑L∞«
253
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 409

intervenu. .Á¸ËbÅ ÊUJ±

Il est exprimé par les mots « bon pour W∞u∂I±« ÁcNØ ‹ULKJ° tM´ d∂F¥Ë
aval » ou par toute autre formule équi- U≥«œR± w≠ UL° Ë√ »w©UO∑•« ÊULCØ
valente; il est signé par le donneur UNOK´ w©UO∑•ô« s±UC∞« lÆu¥ r£
d’aval. .tzUC±S°

Il est considéré comme résultant de la öÅU• w©UO∑•ô« ÊULC∞« d∂∑F¥Ë


seule signature du donneur d’aval t§Ë vK´ ¡U≠u∞« s±U{ lOÆu¢ œdπL°
apposée au recto de la lettre de change, lOÆu∑∞« V•UÅ ÊUØ «–≈ ô≈ Wπ∑Hº∞«
sauf quand il s’agit de la signature tirée .V•Uº∞« Ë√ tOK´ »u∫ºL∞«
ou de celle du tireur.
ÊULC∞« w≠ dØc¥ Ê√ Vπ¥Ë
L’aval doit indiquer pour le compte de b´ ô≈Ë ÊuLCL∞« rß« w©UO∑•ô«
qui il est donné. À défaut de cette indi- .V•UºK∞
cation, il est réputé donné pour le tireur.

Le donneur d’aval est tenu de la même t° Âe∑∞« U± qJ° ¡U≠u∞« s±U{ Âe∑K¥Ë
manière que celui dont il s’est porté .ÊuLCL∞«
garant.

Son engagement est valable, alors U∫O∫Å ¡U≠u∞« s±U{ «e∑∞« ÊuJ¥Ë
même que l’obligation qu’il a garantie ö©U° tML{ Íc∞« «e∑∞ô« ÊUØ u∞Ë
serait nulle pour toute cause, autre .qJA∞« w≠ VO´ dO¨ dî¬ V∂ß Í_
qu’un vice de forme.

Quand il paye la lettre de change, le WLOÆ w©UO∑•ô« s±UC∞« l≠œ «–≈


donneur d’aval acquiert les droits résul- Wπ¢UM∞« ‚uI∫∞« Vº∑J¥ Wπ∑Hº∞«
tant de la lettre de change contre le t∞ sO±e∑KL∞«Ë ÊuLCL∞« ÁUπ¢ UNM´
garanti et contre ceux qui sont tenus .Wπ∑Hº∞« vC∑IL°
envers ce dernier en vertu de la lettre de
change.
254
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 411

‹U´UMBK∞ WOM©u∞« WØdA∞« ( Ë )w§¸Uª∞« pM∂∞«( sO° 26702 rƸ WOCÆ -


1982-11-20 ¸«dÆ )W´U∂DK∞ WOI¥d≠ù« W∞ËUIL∞« W¥“uKOKOº∞«
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
Ë√ UOKØ tMLC¥ Ê√ sJL¥ Wπ∑Hß mK∂± l≠œ Ê√ ,U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s± ÊUØ v∑±
vK´ w©UO∑•ô« ÊULC∞U° t¥uM∑∞« »u§Ë l± «c≥Ë ,w©UO∑•« s±U{ UOze§
,Á¸ËbÅ ÊUJ± tO≠ sO∂¥ bMº° Ë√ UN° WKB∑L∞« WƸu∞« Ë√ Wπ∑Hº∞« fH≤
s±UC∞« lÆu¥ r£ Á«œR± UL° Ë√ w©UO∑•« ÊULCØ ‰u∂I± …¸U∂F° tM´ d∂F¥Ë
rº• ¡UM£√ Ÿu{uL∞« …UCÆ vK´ sOF∑L∞« s± t≤S≠ ,tzUC±U° UNOK´ w©UO∑•ù«
WH∞UªL∞« bM´Ë ,w≤u≤UI∞« √b∂L∞« «c≥ ÂUJ•Q° bOI∑∞« rNOK´ ÷d´ Íc∞« Ÿ«eM∞«
.iIMK∞ r≥¸«dÆ Êu{dF¥
W∏∞U∏∞« sO¢dIH∞« ÂUJ•√ oO∂D¢ Âd∑∫¥ r∞ Íc∞« ¸«dI∞« iI≤ V§u∑º¥ tOK´Ë
.͸Uπ¢ 409 …œUL∞« s± WF°«d∞«Ë

Section VI ”œUº∞« rºI∞«


De l’échéance ‚UI∫∑ßô« w≠

Art. 410– Une lettre de change peut :Wπ∑Hº∞« V∫ß sJL¥ :410 …œUL∞«
être tirée:

– À vue; ,Ÿö©ù« Èb∞ -


– À un certain délai de vue; ,Ÿö©ù« Èb∞ sOF± q§_ Ë√ -
– À un certain délai de date; ,a¥¸U∑∞« sOF± q§_ Ë√ -
– À jour fixe. .œb∫± ÂuO∞ Ë√ -

Les lettres de change, soit à d’autres ‰U§¬ sLC∑¢ w∑∞« Z¢UHº∞« U±√
échéances, soit à échéances succes- ‹UÆUI∫∑ß« Ë√ Èdî√ ‚UI∫∑ß«
sives, sont nulles. .WK©U° wN≠ W∂ÆUF∑±

Art. 411– La lettre de change à vue est W°u∫ºL∞« Wπ∑Hº∞« Ê≈ :411 …œUL∞«
payable à sa présentation. Elle doit W∂§«Ë ÊuJ¢ Ÿö©ù« Èb∞ ¡U≠uK∞
255
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 412

être présentée au payement dans le .UNL¥bI¢ bM´ l≠b∞«


délai d’un an à partir de sa date. Le s± WMß ‰öî l≠bK∞ ÂbI¢ Ê√ Vπ¥Ë
tireur peut abréger ce délai ou en sti- dBI¥ Ê√ V•UºK∞ sJL¥Ë ,UNª¥¸U¢
puler un plus long. Ces délais peuvent .‰u©√ ö§√ ◊d∑A¥ Ê√ Ë√ q§_« «c≥
être abrégés par les endosseurs. ‰U§ü« dOBI¢ s¥dNELK∞ sJL¥ ULØ
.…¸uØcL∞«

Le tireur peut prescrire qu’une lettre W∂§«u∞« Wπ∑Hº∞« V•Uº∞ sJL¥


de change payable à vue ne doit pas Âb´ ◊d∑A¥ Ê√ Ÿö©ô« Èb∞ l≠b∞«
être présentée au paiement avant un w≠Ë .sOF± q§√ q∂Æ l≠bK∞ UNL¥bI¢
terme indiqué. Dans ce cas, le délai de s± ¡«b∑°« WKN± Ídº¢ W∞U∫∞« Ác≥
présentation part de ce terme. .q§_« «c≥

Art. 412– L’échéance d’une lettre de Wπ∑Hº∞« ‚UI∫∑ß« Ê≈ :412 …œUL∞«


change à un certain délai de vue est Ÿö©ù« Èb∞ sOF± q§_ W°u∫ºL∞«
déterminée, soit par la date de l’accep- a¥¸U∑° Ë√ ‰u∂I∞« a¥¸U∑° U±≈ œb∫¥
tation, soit par celle du protêt. .ÃUπ∑•ô«

En l’absence du protêt, l’acceptation ‰u∂I∞« ÊS≠ ÃUπ∑•« ¸d∫¥ r∞ «–≈Ë


non datée est réputée à l’égard de l’ac- dEM∞U° bF¥ tª¥¸U¢ ÊUO° ÊËb°
cepteur, avoir été donnée le dernier s± dOî_« ÂuO∞« w≠ r¢ bÆ t≤√ q°UIK∞
jour du délai prévu pour la présenta- Wπ∑Hº∞« r¥bI∑∞ sOFL∞« q§_«
tion à l’acceptation. .‰u∂IK∞

L’échéance d’une lettre de change dNA∞ W°u∫º± Wπ∑Hß ‚UI∫∑ß« Ê≈


tirée à un ou plusieurs mois de date ou bF° Ë√ sOF± a¥¸U¢ s± d∏Ø√ Ë√
de vue a lieu à la date correspondante Íc∞« a¥¸U∑∞« w≠ qB∫¥ Ÿö©ù«
du mois où le paiement doit être effec- r∑¥ Ê√ Vπ¥ Íc∞« dNA∞« s± tK°UI¥
tué. À défaut de date correspondante, q°UIL∞« a¥¸U∑∞« «bF≤U°Ë .l≠b∞« tO≠
l’échéance a lieu le dernier jour de ce s± dOî_« ÂuO∞« w≠ ‚UI∫∑ßô« lI¥
mois. .¸uØcL∞« dNA∞«

256
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 413

Quand une lettre de change est tirée à nB≤Ë dNA∞ Wπ∑Hº∞« X∂∫ß «–≈Ë
un ou plusieurs mois et demi de date Ë√ UNª¥¸U¢ s± nB≤Ë dN®√ …b´ Ë√
ou de vue, on compte d’abord les mois Ê√ Vπ¥ t≤S≠ UNOK´ Ÿö©ù« a¥¸U¢ s±
entiers. .WK±UJ∞« dN®_« »Uº∫° √b∂¥

Si l’échéance est fixée au com- ¡«b∑°« w≠ ‚UI∫∑ßô« œb• «–≈Ë


mencement, au milieu (mi-janvier, mi- Ádî¬ w≠ Ë√ tHB∑M± w≠ Ë√ dNA∞«
février etc.) ou à la fin du mois, on Ë√ ‰Ë_« ÂuO∞« p∞c° bBI¥ t≤S≠
entend par ces termes, le 1er, le 15 ou dOî_« ÂuO∞« Ë√ dA´ f±Uª∞« ÂuO∞«
le dernier jour du mois. .dNA∞« s±

Les expressions « huit jours » ou WºLª° Ë√ ÂU¥√ WO≤UL∏° dO∂F∑∞« U±√


« quinze jours » s’entendent, non Ÿu∂ß√ q§« t° œ«d¥ ô t≤S≠ U±u¥ dA´
d’une ou de deux semaines, mais d’un WO≤UL£ q§_ t° œ«d¥ q° sO´u∂ß√ Ë√
délai de huit ou quinze jours effectifs. .U±U¢ U±u¥ dA´ WºLî Ë√ W±U¢ ÂU¥√

L’expression « demi-mois » indique t° œ«d¥ dN® nBM° dO∂F∑∞« Ê≈


un délai de quinze jours. .U±u¥ dA´ WºLî

Art. 413– Quand une lettre de change W π ∑ H º ∞ « X ≤ U Ø « – ≈ : 413 …œUL∞«


est payable à jour fixe dans un lieu où w≠ œb∫± Âu¥ w≠ UNF≠b∞ W°u∫º±
le calendrier est différent de celui du s´ tL¥uI¢ nK∑ª¥ Ê√ sJL¥ bK°
lieu de l’émission, la date de l’échéan- a¥¸U¢ ÊS≠ U≥¸«bÅ≈ ÊUJ± r¥uI¢
ce est considérée comme fixée d’après r¥uI∑∞ UI≠Ë UMOF± d∂∑F¥ ‚UI∫∑ßô«
le calendrier du lieu du payement. .¡U≠u∞« ÊUJ±

Quand une lettre de change tirée entre sO° W°u∫º± Wπ∑Hº∞« X≤UØ «–≈Ë
deux places ayant des calendriers dif- w≠ UNF≠b∞ r¥uI∑∞« wHK∑ª± s¥bK°
férents est payable à un certain délai Âu¥ ÊS≠ sOF± a¥¸U¢ s± U± q§√
de date, le jour de l’émission est rame- t∞ q°UIL∞« ÂuO∞« v∞≈ l§d¥ U≥¸«bÅ≈
né au jour correspondant du calendrier a¥¸U¢ œb∫¥Ë ,¡U≠u∞« ÊUJ± r¥bI¢ w≠
du lieu de paiement et l’échéance est .p∞c∞ UI≠Ë ‚UI∫∑ßô«
257
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 414

fixée en conséquence.

Les délais de présentation des lettres Z¢UHº∞« r¥bI∑∞ WMOFL∞« ‰U§ü« Ê≈


de change sont calculés conformément w≠ WMO∂L∞« b´«uIK∞ UI≠Ë Vº∫¢
aux règles de l’alinéa précédent. .WI°Uº∞« …dIH∞«

Ces règles ne sont pas applicables si «–≈ o∂D¢ ô b´«uI∞« Ác≥ Ê√ vK´
une clause de la lettre de change, ou Ë√ ◊d® vK´ Wπ∑Hº∞« h≤ qL∑®«
même les simples énonciations du …œuIF± WOM∞« Ê√ bOH¢ ‹U≤UO° œdπ±
titre, indiquent que l’intention a été .WH∞Uª± b´«uÆ ŸU∂¢« vK´
d’adopter des règles différentes.

Section VII l°Uº∞« rºI∞«


Du paiement ¡U≠u∞« w≠

Art. 414– Le porteur d’une lettre de q ± U • v K ´ V π ¥ : 414 …œUL∞«


change payable à jour fixe ou à un cer- Âu¥ w≠ l≠b∞« W∂§«u∞« Wπ∑Hº∞«
tain délai de date ou de vue, doit pré- sOF± a¥¸U¢ s± U± q§√ w≠ Ë√ œb∫±
senter la lettre de change au paiement Wπ∑Hº∞« ÂbI¥ Ê√ Ÿö©ù« bF° Ë√
soit le jour où elle est payable, soit w≠ Ë√ UNF≠œ »u§Ë Âu¥ w≠ U±≈ l≠bK∞
l’un des deux jours ouvrables qui sui- .t∞ sOO∞U∑∞« qLF∞« w±u¥ b•√
vent.
Modifié
La présentation d’une lettre de change W≠dG∞ Wπ∑Hº∞« r¥bI¢ d∂∑F¥Ë
à une chambre de compensation, équi- .¡U≠uK∞ r¥bI¢ W°U∏L° WÅUIL∞«
vaut à une présentation au paiement.

Art. 415– Le tiré peut exiger, en tOK´ »u∫ºLK∞ o∫¥ :415 …œUL∞«
payant la lettre de change, qu’elle lui VKD¥ Ê√ Wπ∑Hº∞« WLOÆ tzUH¥≈ bM´
soit remise acquittée par le porteur. UFÆu± tO∞≈ UNLOKº¢ q±U∫∞« s±
.¡U≠u∞U° UNOK´

258
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 417

Le porteur ne peut refuser un paiement ¡U≠Ë i≠d¥ Ê√ q±U∫K∞ sJL¥ ôË


partiel. .UOze§

En cas de paiement partiel, le tiré peut “U§ UOze§ ¡U≠u∞« ÊUØ «–≈Ë
exiger que mention de ce paiement «c≥ ÊUO° VKD¥ Ê√ tOK´ »u∫ºLK∞
soit faite sur la lettre et que quittance Á¡UD´≈Ë Wπ∑Hº∞« vK´ ¡U≠u∞«
lui en soit donnée. .t° WB∞Uª±

Les paiements faits à compte sur le Wπ∑Hº∞« WLOÆ qÅ√ s± l≠b¥ U± qØË
montant d’une lettre de change sont à .UN¥dNE± UN∂•Uß W±– tM± √d∂¢
la décharge des tireur et endosseur.

Le porteur est tenu de faire protester la ÂbI¥ Ê√ q±U∫∞« vK´ sOF∑¥Ë


lettre de change pour le surplus. .mK∂L∞« s± vI∂¢ UL´ U§Uπ∑•«

Art. 416– Le porteur d’une lettre de Wπ∑Hº∞« q±U• d∂π¥ ô :416 …œUL∞«
change ne peut être contraint d’en .‚UI∫∑ßô« q∂Æ UN∑LOÆ Âö∑ß« vK´
recevoir le paiement avant l’échéance.

Le tiré qui paye avant l’échéance le q∂Æ tOK´ »u∫ºL∞« l≠œ «–≈Ë
fait à ses risques et périls. .p∞– WF∂¢ qL∫∑¥ t≤S≠ ‚UI∫∑ßô«

Celui qui paye à l’échéance est vala- Xzd° ‚UI∫∑ßô« bM´ l≠b¥ s±Ë
blement libéré, à moins qu’il n’y ait de ÊUØ «–≈ ô≈ `O∫B∞« t§u∞« vK´ t∑±–
sa part une faute lourde. Il est obligé ,ULOº§ QDî Ë√ UºO∞b¢ VJ¢¸« bÆ
de vérifier la régularité de la suite des W∫Å s± oI∫∑¥ Ê√ tOK´ Vπ¥Ë
endossements, mais non la signature s± X∂∏∑∞« ÊËœ ,‹«dONE∑∞« qºKº¢
des endosseurs. .s¥dNEL∞« ‹«¡UC±≈ W∫Å

Art. 417– Lorsqu’une lettre de change WLOÆ ¡U≠Ë ◊d∑®« «–≈ :417 …œUL∞«
est stipulée payable en une monnaie w≠ W∞Ë«b∑± dO¨ WKLF° Wπ∑Hº∞«
n’ayant pas cours au lieu du payement, UNGK∂± l≠œ sJLO≠ ,¡U≠u∞« ÊUJ±
259
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 417

le montant peut en être payé dans la vK´ œö∂∞« w≠ Wπz«d∞« œuIM∞U°


monnaie du pays, d’après sa valeur au l± ‚UI∫∑ßô« Âu¥ UN∑LOÆ Vº•
jour de l’échéance, sous réserve de la rOEM∑° oKF∑L∞« l¥dA∑∞« …U´«d±
législation relative à la réglementation l≠b∞« s´ s¥bL∞« dîQ¢ «–≈Ë .·dB∞«
des changes. Si le débiteur est en WLOÆ l≠œ VK© w≠ ¸UOª∞« q±U∫KK≠
retard, le porteur peut, à son choix, Wπz«d∞« œuIM∞« fM§ s± Wπ∑Hº∞«
demander que le montant de la lettre Âu¥ UN∑LOÆ Vº∫° U±≈ œö∂∞« w≠
de change soit payé dans la monnaie Âu¥ UN∑LOÆ Vº∫° U±≈Ë ‚UI∫∑ßô«
du pays d’après le cours, soit du jour .¡U≠u∞«
de l’échéance, soit du jour du paie-
ment.

Les usages du lieu de paiement servent vK´ WO∂M§_« WKLF∞« WLOÆ ¸bI¢
à déterminer la valeur de la monnaie ÊUJ± w≠ W¥¸Uπ∞« ·«d´_« vC∑I±
étrangère. Toutefois, le tireur peut sti- Ê√ V•UºK∞ sJL¥ t≤√ vK´ ¡U≠u∞«
puler que la somme à payer sera cal- V§«u∞« mK∂L∞« »Uº• ◊d∑A¥
culée d’après un cours déterminé dans w≠ sOFL∞« dFº∞« Vº• ÁƒU≠Ë
la lettre. .Wπ∑Hº∞«

Les règles ci-énoncées ne s’appliquent «–≈ U≥dØ– o°Uº∞« b´«uI∞« Ídº¢ ôË


pas au cas où le tireur a stipulé que le ÊuJ¥ ÊQ° ◊d∑®« V•Uº∞« ÊUØ
paiement devra être fait dans une cer- ¡U≠u∞« ◊«d∑®«( WMOF± WKLF° ¡U≠u∞«
taine monnaie indiquée (clause de .)WO∂M§√ WKLF° wKFH∞«
paiement effectif en une monnaie
étrangère).

Si le montant de la lettre de change est WKLF° Wπ∑Hº∞« mK∂± sOF¢ «–≈Ë


indiqué dans une monnaie ayant la même nK∑ª¢ UNMJ∞Ë WOLº∑∞« w≠ oH∑¢
dénomination, mais une valeur différente, ¸«bÅù« bK° w≠ WLOI∞« YO• s±
dans le pays d’émission et dans celui du œuBIL∞« Ê√ vK´ qL∫O≠ ¡U≠u∞« bK°Ë
payement, on est présumé s’être référé à WÅUª∞« WKLF∞U° ¡U≠u∞« ÂUL¢≈ p∞c°
la monnaie du lieu du paiement. .¡U≠u∞« ÊUJL°
260
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 422

Art. 418– À défaut de présentation de Wπ∑Hº∞« ÂbI¢ r∞ «–≈ :418 …œUL∞«


la lettre de change au paiement le jour b•√ w≠ Ë√ ‚UI∫∑ßô« Âu¥ ¡U≠uK∞
de son échéance ou l’un des deux jours qJ∞ o∫O≠ t∞ sOO∞U∑∞« qLF∞« w±u¥
ouvrables qui suivent, tout débiteur a t§Ë vK´ mK∂L∞« rOKº¢ s¥b±
la faculté d’en remettre le montant en ,lz«œu∞« ‚ËbMÅ v∞≈ WF¥œu∞«
dépôt au service des dépôts et consi- .q±U∫∞« WF∂¢Ë WIH≤ vK´ ‹U≤U±_«Ë
gnations, aux frais, risques et périls du
porteur.

Art. 419– Il n’est admis d’opposition w≠ W{¸UFL∞« q∂I¢ ô :419 …œUL∞«


au paiement qu’en cas de perte de la Ë√ Wπ∑Hº∞« ŸUO{ W∞U• w≠ ô≈ ¡U≠u∞«
lettre de change ou de la faillite du .UNK±U• ”ö≠≈
porteur.

Art. 420– En cas de perte d’une lettre dO¨ Wπ∑Hß X´U{ «–≈ :420 …œUL∞«
de change non acceptée, celui à qui V∞UD¥ Ê√ UN∂•UB∞ “U§ ,W∞u∂I±
elle appartient peut en poursuivre le Ë√ WO≤U∏∞« UN∑ªº≤ V§uL° UNzU≠u°
paiement sur une seconde, troisième, ......a∞≈ WF°«d∞« Ë√ W∏∞U∏∞«
quatrième, etc.....

Art. 421– Si la lettre de change perdue W π ∑ H º ∞ « X ≤ U Ø « – ≈ : 421 …œUL∞«


est revêtue de l’acceptation, le paie- ö≠ ‰u∂Æ vK´ WKL∑A± WFzUC∞«
ment ne peut en être exigé sur une V§uL° UNzU≠u° W∂∞UDL∞« sJL¥
seconde, troisième, quatrième, etc.... Ë√ W∏∞U∏∞« Ë√ WO≤U∏∞« UN∑ªº≤
que par ordonnance du juge et en don- s± d±√ V§uL° ô≈ .....a∞≈ WF°«d∞«
nant caution. .qOHØ r¥bI¢ ◊dA°Ë w{UI∞«

Art. 422– Si celui qui a perdu la lettre X´U{ s± sJL∑¥ r∞ «–≈ :422 …œUL∞«
de change, quelle soit ou non acceptée, sJ¢ r∞ Ë√ X≤UØ√ ¡«uß Wπ∑Hº∞« tM±
ne peut représenter la seconde, troisiè- Ê√ s± ‰u∂I∞« WGOB∞ WMLC∑±
me, quatrième etc.... il peut demander Ë√ W∏∞U∏∞« Ë√ WO≤U∏∞« UN∑ªº≤ dC∫¥
261
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 423

le paiement de la lettre de change per- VKD¥ Ê√ t∞ “U§ .....a∞≈ WF°«d∞«


due et l’obtenir par l’ordonnance du ‰uB∫∞«Ë WFzUC∞« Wπ∑Hº∞« ¡U≠Ë
juge en justifiant de sa propriété par w{UI∞« s± d±√ vC∑IL° p∞– vK´
ses livres et en donnant caution. Ád¢U≠b° UN∞ t∑OJK± X∂∏¥ Ê√ bF°
.qOHØ r¥bI¢ ◊dA°Ë

Art. 423– En cas de refus de paie- s´ ŸUM∑±ô« W∞U• w≠ :423 …œUL∞«


ment, sur la demande formée en vertu vC∑IL° VKD∞« r¥bI¢ bF° ¡U≠u∞«
des deux articles précédents, le pro- p∞U± kH∑∫¥ ,sO∑I°Uº∞« sO¢œUL∞«
priétaire de la lettre de change perdue w≠ tÆuI• lOLπ° WFzUC∞« Wπ∑Hº∞«
conserve tous ses droits par un acte de «c≥ r¥bI¢ wG∂M¥Ë ,ÃUπ∑•ô« r¥bI¢
protestation. Cet acte doit être fait le ‚UI∫∑ßô w∞U∑∞« ÂuO∞« w≠ dOî_«
lendemain de l’échéance de la lettre de .WFzUC∞« Wπ∑Hº∞«
change perdue. Les avis prescrits par w≠ UNOK´ ’uBM∞« ‹UGOK∂∑∞« U±√
l’article 430 doivent être donnés au V•UºK∞ UNNO§u¢ VπO≠ 430 …œUL∞«
tireur et aux endosseurs dans les délais w≠ …œb∫L∞« ‰U§ü« w≠ s¥dNEL∞«Ë
fixés par cet article. .…œUL∞« Ác≥

Art. 424– Le propriétaire de la lettre Wπ∑Hº∞« p∞U± vK´ Vπ¥ :424 …œUL∞«
de change égarée doit, pour s’en pro- Wªº≤ vK´ ‰uB∫∞« q§_ WFzUC∞«
curer la seconde, s’adresser à son dNEL∞« s± VKD¥ Ê√ UNM± WO≤U£
endosseur immédiat qui est tenu de lui V§«Ë u≥ UL° ÁbL¥ Ê√ tK∂Æ dOî_«
prêter son nom et ses soins pour agir t∑¥UM´Ë tLßU° …b´UºL∞« s± tOK´
envers son propre endosseur, et ainsi «cJ≥Ë o°Uº∞« t∞ dNEL∞« Èb∞ wFºK∞
en remontant d’endosseur à endosseur s± ‰«uML∞« «c≥ vK´ Ÿu§d∞« Ídπ¥
jusqu’au tireur de la lettre. Le pro- v∞≈ qB¥ v∑• dNE± v∞≈ dNE±
priétaire de la lettre de change égarée p∞U± qL∫∑¥Ë Wπ∑Hº∞« V•Uß
supportera les frais. .n¥¸UBL∞« WFzUC∞« Wπ∑Hº∞«

Art. 425– L’engagement de la caution qOHJ∞« «e∑∞« wCIM¥ :425 …œUL∞«


mentionné dans les articles 421 et 422, 421 sO¢œUL∞« w≠ tOK´ ’uBML∞«
est éteint après trois ans, si, pendant ce ÂbI¥ r∞ «–≈ «u´√ W£ö£ wCL° 422Ë
262
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 426

temps, il n’y a eu ni demandes ni pour- ‹UI•ö± Ë√ U∂K© …bL∞« Ác≥ ‰öî w≠


suites en justice. .WOzUCÆ

Section VIII s±U∏∞« rºI∞«


Des recours faute d’acceptation et Ë√ ‰u∂I∞« ÂbF∞ Ÿu§d∞« w≠
faute de paiement, des protêts, du ÃUπ∑•ô« w≠Ë ¡U≠u∞« ÂbF∞
rechange Ÿu§d∞« bMßË

§ 1er. Des recours faute d’accepta- ÂbF∞ Ë√ ‰u∂I∞« ÂbF∞ Ÿu§d∞« w≠ -1


tion et faute de paiement .¡U≠u∞«

Art. 426– Le porteur peut exercer ses Ÿu§d∞« q±U∫K∞ sJL¥ :426 …œUL∞«
recours contre les endosseurs, le tireur wÆU°Ë V•Uº∞«Ë s¥dNEL∞« vK´
et les autres obligés : :sO±eKL∞«

– À l’échéance, si le paiement n’a pas ,¡U≠u∞« r∑¥ r∞ «–≈ ,‚UI∫∑ßô« w≠ -


eu lieu;

– Même avant l’échéance : : ‚UI∫∑ßô« q∂Æ v∑•Ë -

1° S’il y a eu refus total ou partiel Ë√ wKJ∞« ŸUM∑±ô« qB• «–≈ - 1


d’acceptation; ,‰u∂I∞« s´ wzeπ∞«

2° Dans les cas de faillite du tiré, tOK´ »u∫ºL∞« ”ö≠≈ W∞U• w≠ -2


accepteur ou non, de cessation de ses Ë√ ô Â√ ‰u∂Æ tM± ¸bÅ ÊUØ ¡«uß
paiements même non constatée par un X∂∏¥ r∞ u∞Ë t≤u¥œ l≠œ s´ nÆu¢
jugement, ou de saisie de ses biens ÊËœ t∞«u±√ eπ∫° Ë√ rJ∫° bF°
demeurée infructueuse; .qzU©

3° Dans les cas de faillite du tireur ô w∑∞« Wπ∑Hº∞« V•Uß fK≠√ «–≈ -3
d’une lettre non acceptable. .‰u∂IK∞ UNL¥bI¢ sOF∑¥

263
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 427

Toutefois, les garants contre lesquels s¥c∞« sOM±UCK∞ sJL¥ t≤√ vK´
un recours est exercé dans les cas pré- Ÿu§d∞« Èu´œ rNOK´ XLOÆ√
vus par les deux derniers alinéas 2 et 3 w≠ WOM∂L∞« ‰«u•_« w≠ ÊULC∞U°
qui précèdent, pourront dans les trois WO≤U∏∞« sO¢dOî_« sO¢dIH∞«
jours de l’exercice de ce recours, ÂU¥√ W£ö∏∞« ‰öî «u±bI¥ Ê√ W∏∞U∏∞«Ë
adresser au tribunal du lieu de leur WLJ∫L∞ Ÿu§d∞« «c≥ W߸UL± s±
domicile, une requête pour solliciter «œUFO± tO≠ ÊuºL∑K¥ U∂K© rNM©u±
des délais. Si la demande est reconnue ,VKD∞« ‰u∂Æ ¸dI¢ «–S≠ ÊQA∞« «cN∞
fondée, l’ordonnance fixera l’époque à Íc∞« XÆu∞« WLJ∫L∞« d±√ w≠ œb•
laquelle les garants seront tenus de ¡U≠Ë sOM±UC∞« vK´ tO≠ Vπ¥
payer les effets de commerce dont il Ê√ ÊËb° WOMFL∞« W¥¸Uπ∑∞« ‚«¸Ë_«
s’agit, sans que les délais ainsi a¥¸U∑∞« W•uMLL∞« WKNL∞« “ËUπ∑¢
octroyés puissent dépasser la date d±_« ÊuJ¥ ôË ,‚UI∫∑ßö∞ œb∫L∞«
fixée pour l’échéance. L’ordonnance ôË W{¸UFLK∞ ö°UÆ ¸uØcL∞«
ne sera susceptible ni d’opposition ni .·UMµ∑ßö∞
d’appel.

Art. 427– (Loi n° 87-20 du 23 2 0- 8 7 r Æ ¸ Ê u ≤ U Æ ( : 4 2 7 … œ U L ∞ «


décembre 1987) Le refus d’accepta- Vπ¥ )1987 d∂Lº¥œ 23 w≠ Œ¸RL∞«
tion ou de paiement doit être constaté Ë√ ‰u∂I∞« s´ ŸUM∑±ô« ‹U∂£≈
par un acte de greffe (protêt faute W°U∑Ø s± ¡«d§S° l≠b∞« s´ ŸUM∑±ô«
d’acceptation ou faute de paiement). Ë√ ‰u∂I∞« ÂbF∞ ÃUπ∑•ô«( j∂C∞«
.)¡U≠u∞« Âb´

Le protêt faute d’acceptation doit être ‰u∂I∞« ÂbF∞ ÃUπ∑•ô« r¥bI¢ Vπ¥Ë
fait dans les délais fixés pour la pré- Wπ∑Hº∞« r¥bI∑∞ WMOFL∞« ‰U§ü« w≠
sentation à l’acceptation. Si, dans le …dLK∞ X±bÆ bÆ X≤UØ «–≈Ë .‰u∂IK∞
cas prévu par l’article 404, premier w≠ q§_« s± dOî_« ÂuO∞« s± v∞Ë_«
alinéa la première présentation a eu …dIH∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞« W∞U∫∞«
lieu le dernier jour du délai, le protêt UC¥√ “U§ ,404 …œUL∞« s± v∞Ë_«
peut encore être dressé le lendemain. .w∞U∑∞« ÂuO∞« w≠ ÃUπ∑•ô« r¥bI¢
264
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 427

Le protêt faute de paiement d’une ¡U≠Ë ÂbF∞ ÃUπ∑•ô« l≠œ Vπ¥


lettre de change payable à jour fixe ou Âu¥ w≠ UNF≠œ V§«u∞« Wπ∑Hº∞«
à un certain délai de date ou de vue, UNª¥¸U¢ s± sOF± q§√ w≠ Ë√ œb∫±
doit être fait dans les 20 jours qui sui- ‰öî ,UNOK´ Ÿö©ù« a¥¸U¢ s± Ë√
vent le jour où la lettre de change est Íc∞« ÂuOK∞ WO∞«uL∞« U±u¥ s¥dAF∞«
payable. S’il s’agit d’une lettre de ÊUØ «–≈Ë .Wπ∑Hº∞« l≠œ tO≠ Vπ¥
change payable à vue, le protêt doit UNF≠œ V§«u∞« Wπ∑Hº∞U° oKF∑¥ d±_«
être dressé dans les conditions indi- r¥bI¢ Vπ¥ t≤S≠ UNOK´ Ÿö©ù« Èb∞
quées à l’alinéa précédent pour dresser w≠ WMO∂L∞« ◊ËdA∞« sL{ ÃUπ∑•ô«
le protêt faute d’acceptation. ÃUπ∑•ôU° WIKF∑L∞«Ë WI°Uº∞« …dIH∞«
.‰u∂I∞« ÂbF∞

Le protêt faute d’acceptation dispense s´ wMG¥ ‰u∂I∞« ÂbF∞ ÃUπ∑•ô« Ê≈


de la présentation au paiement et du s´Ë ¡U≠uK∞ Wπ∑Hº∞« r¥bI¢
protêt faute de paiement. .¡U≠u∞« ÂbF∞ ÃUπ∑•ô«

En cas de cessation de paiement du s´ tOK´ »u∫ºL∞« nÆu¢ «–≈Ë


tiré, accepteur ou non, ou en cas de Â√ ‰u∂Æ tM± ¸bÅ ÊUØ√ ¡«uß ¡U≠u∞«
saisie de ses biens demeurée in- ÊËb° t∞«u±√ eπ• W∞U• w≠ Ë√ ô
fructueuse, le porteur ne peut exercer vK´ Ÿu§d∞« q±U∫K∞ sJL¥ ö≠ ÈËb§
ses recours qu’après présentation de la Wπ∑Hº∞« ÷dF¥ Ê√ bF° ô≈ tOM±U{
lettre au tiré pour le paiement et après UN∑LOÆ l≠b∞ tOK´ »u∫ºL∞« vK´
confection d’un protêt. .ÃUπ∑•« r¥bI¢ bF°Ë

En cas de faillite déclarée du tiré tOK´ »u∫ºL∞« ”ö≠≈ W∞U• w≠Ë


accepteur ou non ainsi qu’en cas de ô Â√ ‰u∂Æ tM± ¸bÅ ÊUØ√ ¡«uß
faillite déclarée du tireur d’une lettre V•Uß ”ö≠≈ W∞U• w≠ p∞cØË
non acceptable, la production du juge- UNL¥bI¢ Âb´ ◊ËdAL∞« Wπ∑Hº∞«
ment déclaratif de la faillite suffit pour dNA° rJ∫∞« r¥bI¢ wHJO≠ ,‰u∂IK∞
permettre au porteur d’exercer ses W߸UL± s± q±U∫∞« sOJL∑∞ ”ö≠ù«
recours. .Ÿu§d∞« w≠ tÆuI•
265
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 428

Art. 428– (Loi n° 87-20 du 23 2 0- 8 7 r Æ ¸ Ê u ≤ U Æ ( : 4 2 8 … œ U L ∞ «


décembre 1987) Lorsque le porteur «–≈ )1987 d∂Lº¥œ 23 w≠ Œ¸RL∞«
consent à recevoir en paiement soit un Ê√ ¡U≠u∞« q°UI± w≠ q±U∫∞« w{¸
chèque ordinaire soit un mandat de «d±√ U±≈Ë U¥œU´ UJO® U±≈ q∂I¥
virement sur la banque centrale ÍeØdL∞« pM∂∞« vK´ W∞«u∫∞U°
d’Algérie, soit un chèque postal, le V§Ë ,U¥b¥d° UJO® U±≈Ë Ídz«eπ∞«
chèque ou le mandat doit indiquer le œb´ W∞«u∫∞« Ë√ pOA∞« w≠ dØc¥ Ê√
nombre et l’échéance des effets ainsi qJA∞« vK´ W´u≠bL∞« ‹«bMº∞«
payés; cette indication n’est toutefois Ê√ bO° ,UNÆUI∫∑ß« a¥¸U¢Ë ¸uØcL∞«
pas imposée pour les chèques ou man- W∂ºM∞U° U∂§«Ë ÊuJ¥ ô ÊUO∂∞« «c≥
dats de virement créés pour le rè- …QAML∞« W∞«u∫∞« d±«Ë√ Ë√ ‹UJOAK∞
glement entre banquiers du solde des ULO≠ n¥¸UBL∞« sO° W¥uº∑K∞
opérations effectuées entre eux par WLL∑L∞« ‹UOKLF∞« bOŸ hª¥
l’intermédiaire d’une chambre de .WÅUIL∞« W≠d¨ WDß«u° UNMO° ULO≠
compensation.

Si le règlement est effectué au moyen pO® vC∑IL° W¥uº∑∞« XFÆË «–≈Ë


d’un chèque ordinaire et que celui-ci ÃUπ∑•ô« lI¥ t≤S≠ ,Áƒ«œ√ lI¥ r∞Ë œU´
n’est pas payé, notification du protêt ¡U≠Ë s©u± w≠ pOA∞« «c≥ ¡U≠Ë ÂbF∞
faute de paiement dudit chèque est tOK´ ’uBML∞« q§_« w≠ Wπ∑Hº∞«
faite au domicile de paiement de la ÂbF∞ ÃUπ∑•ô« lI¥Ë .516 …œUL∞« w≠
lettre de change dans le délai prévu à V§uL° mOK∂∑∞« p∞cØË pOA∞« ¡U≠Ë
l’article 516. Le protêt faute de paie- w≠ ô≈ j∂C∞« W°U∑Ø s± b•«Ë ¡«d§≈
ment du chèque et la notification sont ’UB∑îôU° oKF∑¢ Ÿ«Ëœ œu§Ë W∞U•
faits par un seul et même acte de gref- w∑°U∑Ø qîb¢ ¡UC∑Æ«Ë wK∫L∞«
fe, sauf dans le cas où, pour des rai- .j∂{
sons de compétence territoriale, l’in-
tervention de deux greffes est néces-
saire.

Si le règlement est effectué au moyen d±√ WDß«u° W¥uº∑∞« XKB• «–≈Ë


d’un mandat de virement et que celui- ÍeØdL∞« pM∂∞« UNC≠¸Ë W∞«u∫∞U°
266
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 429

ci est rejeté par la banque centrale Íb¥d° pÅ WDß«u° Ë√ ,Ídz«eπ∞«


d’Algérie ou au moyen d’un chèque u≥ W¥b¥d∂∞« „uJB∞« eØd± tC≠¸
postal et que celui-ci est rejeté par le bOIOß s± »Uº∫∞ ezU∫∞« dîü«
centre de chèques postaux détenteur vK´ ¡UM° i≠d∞« mOK∂¢ V§Ë ,tOK´
du compte à débiter, le rejet doit être rzUI∞« s©uL∞ j∂{ W°U∑Ø ¡«d§≈
notifié par un acte de greffe au domi- s± U±u¥ s¥dA´ sL{ ¸«bÅùU°
cile de l’émetteur dans les 20 jours à j∂C∞« V¢UØ ÂuI¥Ë ,¸«bÅù« a¥¸U¢
compter de la date de l’émission; cet .¡«d§ù« «c≥ …œU´S°
acte est dressé par le greffe.

Lorsque le dernier jour du délai accor- ÕuMLL∞« dOî_« ÂuO∞« ÊUØ «–≈Ë
dé pour l’accomplissement de l’acte cOHM¢ ÂbF° mOK∂¢ ¡«d§≈ ‰ULJ∑ßô
de notification de la non-exécution du u≥ Íb¥d∂∞« pOA∞« Ë√ W∞«u∫∞« d±√
mandat de virement ou du chèque pos- ÂuO∞« W¥UG∞ q§_« «c≥ œbL¥ WKD´ Âu¥
tal est un jour férié, ce délai est proro- UI∂© q§_« «c≥ ¡UN∑≤ô w∞U∑∞« ‰Ë_«
gé jusqu’au premier jour ouvrable qui s± UNOK¥ U±Ë 464 …œUL∞« ‹UOC∑IL∞
en suit l’expiration conformément aux .WO≤bL∞« ‹«¡«d§ù« Êu≤UÆ
dispositions des articles 464 et suivant
du code de procédure civile.

Art. 429– Le tiré de la lettre de chan- »u∫ºL∞« vK´ Vπ¥ :429 …œUL∞«
ge qui reçoit la notification doit s’il ne œR¥ r∞ «–≈ mOK∂∑∞« q∂I¥ Íc∞« tOK´
paie pas la lettre de change ainsi que ¸U∂îô« n¥¸UB±Ë Wπ∑Hº∞« mK∂±
les frais de notification et, s’il y a lieu, Ê√ ,pOA∞« ÃUπ∑•« ¡UC∑Æô« bM´Ë
du protêt du chèque, restituer la lettre j∂C∞« W°U∑Ø v∞≈ Wπ∑Hº∞« œd¥
de change au greffe où le protêt faute ÃUπ∑•« sO∫∞« w≠ ¸d∫¥ „UM≥Ë
de paiement est immédiatement dres- .¡U≠u∞« ÂbF∞
sé.

Si le tiré ne restitue pas la lettre de Wπ∑Hº∞« tOK´ »u∫ºL∞« œd¥ r∞ «–≈


change, un acte de protestation est lÆu¥Ë sO∫∞« w≠ ÃUπ∑•ô« ¸d∫¥
aussitôt dressé. Le défaut de resti- W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë ,œd∞« ÂbF° œUN®ù«
267
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 430

tution y est constaté. Le tiers porteur oO∂D¢ s± dOG∞« s± q±U∫∞« vHF¥


est en ce cas dispensé de se conformer .422Ë 421 sO¢œUL∞« ÂUJ•√
aux dispositions des articles 421 et
422.

Le défaut de restitution de la lettre de W∫MπØ Wπ∑Hº∞« œ¸ Âb´ d∂∑F¥


change constitue un délit passible des ’uBML∞« ‹U°uIF∞« V§u∑º¢
peines prévues par l’article 376 du Êu≤UÆ s± 376 …œUL∞« w≠ UNOK´
code pénal. .‹U°uIF∞«

Art. 430– (Loi n° 87-20 du 23 2 0- 8 7 r Æ ¸ Ê u ≤ U Æ ( : 4 3 0 … œ U L ∞ «


décembre 1987) Le porteur doit don- V∫¥ )1987 d∂Lº¥œ 23 w≠ Œ¸RL∞«
ner avis du défaut d’acceptation ou de ÂbF° ¸UF®≈ tO§u¢ q±U∫∞« vK´
payement à son endosseur dans les 10 w≠ ,t∞ dN™ s± v∞≈ ¡U≠u∞« Ë√ ‰u∂I∞«
jours ouvrables qui suivent le jour du ÂuO∞ WO∞«uL∞« …dAF∞« qLF∞« ÂU¥√
protêt ou celui de la présentation en W∞U• w≠ r¥bI∑∞« ÂuO∞ Ë√ ÃUπ∑•ô«
cas de clause de retour sans frais. .n¥¸UB± ö° Ÿu§d∞« ◊«d∑®«

Le greffe doit, lorsque l’effet indi- ÊUØ «–≈ ,j∂C∞« W°U∑Ø vK´ Vπ¥Ë
quera les nom et domicile du tireur de V•Uß s©u±Ë rß« sLC∑¥ bMº∞«
la lettre de change, prévenir celui-ci WO≤UL∏∞« ‰öî w≠ t±ö´≈ Wπ∑Hº∞«
dans les quarante-huit heures qui sui- s´ ,qOπº∑∞« s± W´Uß sOF°¸_«Ë
vent l’enregistrement par la poste et p∞–Ë ¡U≠u∞« s´ ŸUM∑±ô« »U∂ß√
par lettre recommandée, des motifs du .UNOK´ vÅu± W∞U߸ WDß«u°
refus de payer.

Chaque endosseur doit, dans les deux w±u¥ ‰öî dNE± qØ vK´ Vπ¥Ë
jours ouvrables qui suivent le jour où ¸UDî_« Âö∑ß« ÂuO∞ sOO∞U∑∞« qLF∞«
il a reçu l’avis, faire connaître à son Íc∞« ¸UDî_U° t∞ dNEL∞« rKF¥ Ê√
endosseur l’avis qu’il a reçu, en indi- s¥c∞« ¡ULß√ t∞ sO∂¥ Ê√Ë tLK∑ß«
quant les noms et les adresses de ceux WI°Uº∞« ‹«¸UDîô« «uN§Ë
qui ont donné les avis précédents, et v∑• l°U∑∑∞« t§Ë vK´ rNM¥ËUM´Ë
268
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 430

ainsi de suite, en remontant jusqu’au ,V•Uº∞« v∞≈ ‰uÅu∞«


tireur.
Les délais ci-dessus indiqués courent a¥¸U¢ s± …¸uØcL∞« ‰U§ü« Ídº¢Ë
de la réception de l’avis précédent. .o°Uº∞« ¸UDîù« Âö∑ß«

Lorsque par application des dispo- wFÆu± b•_ ¸UDî≈ ¸bÅ «–≈Ë
sitions de l’alinéa précédent un avis VπO≠ WI°Uº∞« …dIHK∞ UI≠Ë Wπ∑Hº∞«
est donné à un signataire de la lettre de q§_« w≠ tMO´ ¸UDîù« t§u¥ Ê√
change, le même avis doit être donné .w©UO∑•ù« tM±U{ v∞≈ tºH≤
dans le même délai à son avaliseur.

Dans le cas où un endosseur n’a pas s¥dNEL∞« b•√ sO∂¥ r∞ «–≈ ULO≠Ë
indiqué son adresse ou l’a indiquée √dI¢ ô …¸uB° t∂∑Ø Ë√ t≤«uM´
d’une façon illisible, il suffit que l’avis dNEL∞« v∞≈ ¸UDîù« tO§u¢ wHJO≠
soit donné à l’endosseur qui le précède. .t±bI∑¥ Íc∞«

Celui qui a un avis à donner peut le sJL¥ ¸UDî≈ tO§u¢ tOK´ V§Ë s±Ë
faire sous une forme quelconque, u∞Ë ÊUØ qJ® Í√ vK´ tN§u¥ Ê√ t∞
même par un simple renvoi de la lettre .Wπ∑Hº∞« lO§d¢ œdπL°
de change.

Il doit prouver qu’il a donné l’avis ¸UDîù« tNO§u¢ ‹U∂£≈ tOK´ Vπ¥Ë
dans le délai imparti. .sOFL∞« q§_« w≠

Ce délai sera considéré comme ob- XLKß «–≈ w´Ë¸ bÆ q§_« Ê√ d∂∑F¥Ë
servé si une lettre missive donnant v∞≈ ¸UDîù« sLC∑¢ w∑∞« W∞Ußd∞«
l’avis a été mise à la poste dans ledit .¸uØcL∞« q§_« w≠ b¥d∂∞«
délai.

Celui qui ne donne pas l’avis, dans le q§_« w≠ ¸UDîù« t§u¥ ô s±Ë
délai ci-dessus indiqué, n’encourt pas tI• ÷dF∑¥ ö≠ Áö´√ sOFL∞«
de déchéance; il est responsable, s’il y bM´ ÊuJ¥ t≤√ vK´ ,◊uIºK∞
269
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 431

a lieu, du préjudice causé par sa négli- T®UM∞« ¸dC∞« s´ ôËRº± ¡UC∑Æù«


gence, sans que le montant de la répa- “ËUπ∑¥ Ê√ ÊËb° sJ∞ ÁdOBI¢ s´
ration du préjudice puisse dépasser .Wπ∑Hº∞« mK∂± i¥uF∑∞«
celui de la lettre de change.

Art. 431– Le tireur, un endosseur ou Ë√ V•UºK∞ “uπ¥ : 431 …œUL∞«


un avaliseur peut, par la clause « ¡UM° ,w©UO∑•ô« s±UC∞« Ë√ dNEL∞«
retour sans frais », « sans protêt » ou n¥¸UB± ÊËb° Ÿu§d∞«« ◊d® vK´
toute autre clause équivalente inscrite ◊d® Í√ Ë√ »ÃUπ∑•« ÊËb°« Ë√ »
sur le titre et signée, dispenser le por- l± bMº∞« w≠ bOI± t∞ q£UL±
teur de faire dresser, pour exercer ses v∑± q±U∫∞« wHF¥ Ê√ tOK´ tFOÆu¢
recours, un protêt faute d’acceptation s± Ÿu§d∞« w≠ tÆuI• W߸UL± œ«¸√
ou faute de paiement. Ë√ ‰u∂I∞« ÂbF∞ ÃUπ∑•« d¥d∫¢
.¡U≠u∞«
Cette clause ne dispense pas le porteur wHF¥ ô ¸uØcL∞« ◊dA∞« Ê√ vK´
de la présentation de la lettre de chan- w≠ Wπ∑Hº∞« r¥bI¢ s± q±U∫∞«
ge dans les délais prescrits ni des avis tO§u¢ s± ôË WMOFL∞« ‰U§ü«
à donner. .W±“ö∞« ‹«¸UDîô«

La preuve de l’inobservation des ÊuJO≠ ‰U§ü« …U´«d± Âb´ ‹U∂£≈ U±√


délais incombe à celui qui s’en prévaut .q±U∫∞« b{ UN° pºL∑¥ s± vK´
contre le porteur.

Si la clause est inscrite par le tireur, V•Uº∞« s´ «¸œUÅ ◊dA∞« ÊUØ «–≈
elle produit ses effets à l’égard de tous sOFÆuL∞« lOL§ ÁUπ¢ Á¸U£¬ Xπ∑≤
les signataires; si elle est inscrite par s±U{ Ë√ dNE± t©d∑®« «–≈ U±√
un endosseur ou un avaliseur, elle pro- «c≥ Á¸U£¬ ÈbF∑¢ ö≠ w©UO∑•«
duit ses effets seulement à l’égard de U§Uπ∑•« q±U∫∞« ÂUÆ√ «–≈Ë ,dOî_«
celui-ci. Si, malgré la clause inscrite tML{ Íc∞« ◊dA∞« s± r¨d∞U°
270
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 432

par le tireur, le porteur fait dresser le «–≈Ë ,tH¥¸UB± qL∫∑¥ t≤S≠ V•Uº∞«
protêt, les frais en restent à sa charge. Ë√ dNE± s´ «¸œUÅ ◊dA∞« ÊUØ
Quand la clause émane d’un endos- ÊS≠ ÃUπ∑•« ¸d•Ë w©UO∑•« s±U{
seur, ou d’un avaliseur, les frais du s± U≥ƒUHO∑ß« sJL¥ tH¥¸UB±
protêt, s’il en est dressé un, peuvent .sOFÆuL∞« lOL§
être recouvrés contre tous les signa-
taires.

Art. 432– Tous ceux qui ont tiré, W π ∑ H º ∞ « V • U Å Ê ≈ : 432 …œUL∞«


accepté, endossé ou avalisé une lettre UNM±U{Ë U≥dNE±Ë UNK°UÆË
de change, sont tenus solidairement UNK±U∫∞ UFOL§ Êu±eK± w©UO∑•ô«
envers le porteur. .s±UC∑∞« t§Ë vK´

Le porteur a le droit d’agir contre vK´ Ÿu§d∞« o• q±U∫K∞ ÊuJ¥Ë


toutes ces personnes individuellement Ë√ s¥œdHM± ’Uª®_« ¡ôR≥
ou collectivement, sans être astreint à UL¨d± ÊuJ¥ Ê√ ÊËb° sOFL∑π±
observer l’ordre dans lequel elles se tOK´ X∞«u¢ Íc∞« VO¢d∑∞« …U´«dL°
sont obligées. .rN¢U±«e∞≈

Le même droit appartient à tout si- vK´ lÆu± qJ∞ o∫∞« «c≥ œuF¥Ë
gnataire d’une lettre de change qui a .UN∑LOÆ œbß v∑± Wπ∑Hß
remboursé celle-ci.

L’action intentée contre un des obligés b•√ vK´ W±UIL∞« Èu´b∞« Ê≈


n’empêche pas d’agir contre les vK´ Ÿu§d∞« lML¢ ô sO±eKL∞«
autres, même postérieurs à celui qui a sL∞ sOI•ô «u≤UØ u∞Ë s¥dîü«
été d’abord poursuivi. .ôË√ Èu´b∞« tOK´ XF≠¸

271
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 433

,͸Uπ∑∞« ¡UCI∞« ,dL´ U®U° ÍbL• 1994-05-16 ¸«dÆ 122835 rƸ WOCÆ -
144 ’ ,dz«eπ∞« ,l¥“u∑∞«Ë dAMK∞ ÂuKF∞« ¸«œ ,2000
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
UNM±U{Ë U≥dNE±Ë UNK°UÆË Wπ∑Hº∞« V•UÅ Ê√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
dOî_« «cN∞ ÊuJ¥Ë s±UC∑∞« t§Ë vK´ UNK±U∫∞ UFOL§ Êu±eK± w©UO∑•ù«
.sOFL∑π± Ë√ s¥œdHM± rNOK´ Ÿu§d∞« o•
Ÿu{u± XKJ® bÆ s´UD∞« ·d© s± …¸U∏L∞« ‹ôUO∂LJ∞« Ê√ X∂£ v∑± sJ∞Ë
ô≈ UNF≠œ tMJL¥ ô w§¸Uª∞« pM∂∞« ÊS≠ ,l≠b∞« ÂbF° dî¬ d±«Ë eπ∫∞U° d±√
ULOKß UIO∂D¢ Êu≤UI∞« «uI∂© Ÿu{uL∞« …UCÆ ÊS≠ tOK´Ë ,eπ∫∞« l≠¸ «–≈
.w∞U∫∞« sFD∞« i≠¸ sOF∑¥Ë

Art. 433– Le porteur peut réclamer à V∞UD¥ Ê√ q±U∫K∞ sJL¥ :433 …œUL∞«
celui contre lequel il exerce son : Ÿu§d∞« Èu´œ tOK´ ÂUÆ√ s± qØ
recours :

1° Le montant de la lettre de change qB∫¥ r∞ w∑∞« Wπ∑Hº∞« mK∂L° -1


non acceptée ou non payée; .U≥ƒU≠Ë Ë√ UN∞u∂Æ

2° Les frais du protêt, ceux des avis ÃUπ∑•ô« n¥¸UBL°Ë -2


donnés ainsi que les autres frais. s± U≥dO¨Ë WN§uL∞« ‹«¸UDîô«Ë
.‹UIHM∞«

Si le recours est exercé avant l’échéan- q∂Æ Ÿu§d∞« Èu´œ XLOÆ√ «–≈Ë
ce, déduction sera faite d’un escompte mK∂± s± ÕdD¥ t≤S≠ ‚UI∫∑ßô«
sur le montant de la lettre. Cet Vº∫¥Ë rBª∞« ¸«bI± Wπ∑Hº∞«
escompte sera calculé d’après le taux ·dBLK∞ wLßd∞« rBª∞« dFß vK´
de l’escompte officiel (taux de la t° ͸Uπ∞« Ídz«eπ∞« ÍeØdL∞«
Banque centrale d’Algérie), tel qu’il w≠ Èu´b∞« l≠¸ a¥¸U¢ w≠ q±UF∑∞«
existe à la date du recours au lieu du .q±U∫∞« s©u± ÊUJ±
domicile du porteur.

272
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 437

Art. 434– Celui qui a remboursé la mK∂± œbß sL∞ “uπ¥ :434 …œUL∞«
lettre de change peut réclamer à ses q±UJ° tOM±U{ V∞UD¥ Ê√ Wπ∑Hº∞«
garants la somme intégrale qu’il a s± tF≠œ U±Ë ÁU≠Ë√ Íc∞« mK∂L∞«
payée, les frais qu’il a engagés. .n¥¸UBL∞«

Art. 435– Tout obligé contre lequel un tOK´ XLOÆ√ ÂeK± qØ :435 …œUL∞«
recours est exercé ou qui est exposé à Ÿu§dK∞ U{dF± ÊUØ Ë√ Ÿu§d∞« Èu´œ
un recours peut exiger, contre rem- Wπ∑Hº∞« rOKº¢ VKD¥ Ê√ t∞ o∫¥
boursement, la remise de la lettre de ¡«d°ùU° ‰UB¥≈Ë ‹U§UO∑•ô« l±
change avec le protêt et un compte .b¥bº∑∞« q°UI±
acquitté.

Tout endosseur qui a remboursé la Wπ∑Hº∞« mK∂± v≠Ë√ dNE± qØË


lettre de change peut biffer son en- s± dONE¢Ë ÁdONE¢ VD® tMJL¥
dossement et ceux des endosseurs sub- .tO≠ tF∂¢
séquents.

Art. 436– En cas d’exercice d’un Ÿu§d∞« Èu´œ XLOÆ√ «–≈ :436 …œUL∞«
recours après une acceptation partielle œbß sL≠ wze§ ‰u∂Æ ‰uB• bF°
celui qui rembourse la somme pour Wπ∑Hº∞« tO≠ q∂I¢ r∞ Íc∞« mK∂L∞«
laquelle la lettre n’a pas été acceptée, b¥bº∑∞« «c≥ dØ– VKD¥ Ê√ t∞ o∫¥
peut exiger que ce remboursement soit .t° ôUB¥≈ Á¡UD´≈Ë Wπ∑Hº∞« vK´
mentionné sur la lettre et qu’il lui en Ê√ p∞– ‚u≠ q±U∫∞« vK´ Vπ¥Ë
soit donné quittance. Le porteur doit, l± Wπ∑Hº∞« s´ WÆbB± Wªº≤ rKº¥
en outre, lui remettre une copie certi- ÈËU´œ W±UÆ≈ s± tMJLO∞ ÃUπ∑•ô«
fier conforme de la lettre et le protêt .bF° ULO≠ Ÿu§d∞«
pour permettre l’exercice des recours
ultérieurs.

Art. 437– Après l’expiration des ‰ U § ü « ¡ U C I ≤ ≈ b F ° : 437 …œUL∞«


délais fixés : : WMOFL∞«

273
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 437

– pour la présentation d’une lettre de U≥ƒU≠Ë V§«u∞« Wπ∑Hº∞« r¥bI∑∞ -


change à vue ou à un certain délai de Èb∞ sOF± q§√ w≠ Ë√ Ÿö©ù« Èb∞
vue; .Ÿö©ù«

– pour la confection du protêt faute Ë√ ‰u∂I∞« ÂbF∞ ÃUπ∑•ô« d¥d∫∑∞Ë -


d’acceptation ou faute de paiement; .¡U≠u∞«

– pour la présentation au paiement en W∞U• w≠ ¡U≠uK∞ Wπ∑Hº∞« r¥bI∑∞Ë -


cas de clause de retour sans frais, 1e .n¥¸UB± ö° Ÿu§d∞« ◊d®
porteur est déchu de ses droits contre s¥dNEL∞« b{ q±U∫∞« ‚uI• jIº¢
les endosseurs, contre le tireur et sO±eKL∞« s± UL≥dO¨Ë V•Uº∞«Ë
contre les autres obligés, à l’exception .q°UI∞« ¡UM∏∑ßU°
de l’accepteur.

Toutefois, la déchéance n’a lieu à w≠ qB∫¥ ô ◊uIº∞« «c≥ Ê√ vK´


l’égard du tireur que s’il justifie qu’il a q°UI± œu§Ë X∂£√ «–≈ ô≈ V•Uº∞« o•
fait provision à l’échéance. Le porteur Ác≥ w≠Ë ‚UI∫∑ßô« w≠ ¡U≠u∞«
en ce cas, ne conserve d’action que l≠¸ o• ô≈ q±U∫K∞ vI∂¥ ô W∞U∫∞«
contre celui sur qui la lettre de change X∂∫ß Íc∞« hªA∞« vK´ Èu´b∞«
était tirée. .Wπ∑Hº∞« tOK´

À défaut de présentation à l’accepta- w≠ ‰u∂IK∞ Wπ∑Hº∞« ÂbI¢ r∞ «–≈Ë


tion dans le délai stipulé par le tireur, jIº¢ V•Uº∞« t©d∑®« Íc∞« q§_«
le porteur est déchu de ses droits de ÂbF∞ Ÿu§d∞« w≠ q±U∫∞« ‚uI•
recours, tant pour défaut de paiement i∑I¥ r∞ U± ‰u∂I∞« ÂbF∞ Ë√ ¡U≠u∞«
que pour défaut d’acceptation, à moins r∞ V•Uº∞« Ê√ ◊dA∞« ÊuLC±
qu’il ne résulte des termes de la stipu- ÊUL{ s± Á¡UH´≈ Èuß bBI¥
lation que le tireur n’a entendu s’exo- .‰u∂I∞«
nérer que de la garantie de l’accepta-
tion.

Si la stipulation d’un délai pour la pré- r¥bI∑K∞ q§√ sOOF∑° ◊d® œ¸Ë «–≈Ë
274
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 438

sentation est contenue dans un endos- dOG∞ sJL¥ ö≠ ‹«dONE∑∞« b•√ w≠


sement, l’endosseur seul peut s’en pré- .t° pºL∑∞« dNEL∞«
valoir.

Art. 438– Quand la présentation de la r ¥ b I ¢ Ê Ë œ ‰ U • « – ≈ : 438 …œUL∞«


lettre de change ou la confection du w≠ ÃUπ∑•ô« r¥bI¢ Ë√ Wπ∑Hº∞«
protêt dans les délais prescrits ne peut VKG∑∞« sJL¥ ô qzU• …¸dIL∞« qNL∞«
se faire par suite d’un obstacle insur- d¥d∫¢ Ë√ Wπ∑Hº∞« ÷d´ ÊUØË tOK´
montable (prescription légale d’un état œu§uØ WMOFL∞« ‰U§ü« w≠ ÃUπ∑•ô«
quelconque ou autres cas de force ma- s± p∞– dO¨ Ë√ U± W∞U∫∞ w≤u≤UÆ h≤
jeure), ces délais sont prolongés. Ác≥ b∑L∑≠ …d≥UI∞« …uI∞« ·Ëd™
.bO´«uL∞«

Le porteur est tenu de donner, sans ÊËœ ¸œU∂¥ Ê√ q±U∫∞« vK´ Vπ¥Ë
retard, avis du cas de force majeure à …uI∞U° t∞ dNEL∞« ¸UDîS° ¡UD°≈
son endosseur et de mentionner cet vK´ ¸UDîù« «c≥ sLC¥ Ê√Ë …d≥UI∞«
avis daté et signé de lui, sur la lettre de Ê√Ë UN° WKB∑L∞« WƸu∞« Ë√ Wπ∑Hº∞«
change ou sur une allonge; pour le sur- wI° ULO≠ o∂D¢Ë tOK´ lÆu¥Ë tî¸R¥
plus, les dispositions de l’article 430 .430 …œUL∞« ÂUJ•√
sont applicables.

Après la cessation de la force majeure, ‰«Ë“ bF° ¸œU∂¥ Ê√ q±U∫∞« vK´Ë


le porteur, doit sans retard présenter la r¥bI¢ v∞≈ ¡UD°≈ ÊËœË …d≥UI∞« …uI∞«
lettre à l’acceptation ou au paiement Ë√ ¡U≠u∞« Ë√ ‰u∂IK∞ Wπ∑Hº∞«
et, s’il y a lieu, faire dresser le protêt. .¡UC∑Æô« bM´ ÃUπ∑•ô«

Si la force majeure persiste au-delà de s± d∏Ø√ …d≥UI∞« …uI∞« ‹dL∑ß« «–≈Ë


trente jours à partir de l’échéance, les .‚UI∫∑ßô« s± ¡«b∑°« U±u¥ sO£ö£
recours peuvent être exercés sans que W§U• ÊËb° Ÿu§d∞« Èu´œ l≠¸ “U§
ni la présentation, ni la confection ÃUπ∑•ô« d¥d∫¢ Ë√ Wπ∑Hº∞« r¥bI∑∞
d’un protêt soit nécessaire, à moins b±_ WIKF± Èu´b∞« Ác≥ sJ¢ r∞ U±
que ces recours ne se trouvent suspen- .Êu≤UIK∞ UIO∂D¢ ‰u©√
275
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 439

dus pour une période plus longue, par


application de la loi.
Pour les lettres de change à vue ou à ¡U≠u∞« W∂§«u∞« Z¢UHºK∞ W∂ºM∞U°Ë
un certain délai de vue, le délai de Èb∞ WMOF± …b± bF° Ë√ Ÿö©ù« Èb∞
trente jours court de la date à laquelle Ídº¢ U±u¥ sO£ö∏∞« …b± ÊS≠ Ÿö©ù«
le porteur a, même avant l’expiration tO≠ dDî√ Íc∞« ÂuO∞« a¥¸U¢ s±
des délais de présentation, donné avis …uI∞« ÀËb∫° t∞ dNEL∞« q±U∫∞«
de la force majeure à son endosseur; ¡UCI≤« q∂Æ ÊUØ u∞Ë v∑• …d≥UI∞«
pour les lettres de change à un certain Z¢UHºK∞ W∂ºM∞U°Ë ,r¥bI∑∞« ‰U§¬
délai de vue le délai de trente jours s± sOF± q§√ bF° ¡U≠u∞« W∂§«u∞«
s’augmente du délai de vue indiqué U±u¥ sO£ö∏∞« …b± ·UC∑≠ Ÿö©ù«
dans la lettre de change. sOFL∞« Ÿö©ù« q§√ …b± v∞≈
.Wπ∑Hº∞U°

Art. 439– Ne sont point considérés …uI∞« qO∂Æ s± d∂∑F¢ ô : 439 …œUL∞«
comme constituant des cas de force WC∫L∞« WOBªA∞« ‰UF≠_« …d≥UI∞«
majeure, les faits purement personnels Íc∞« hªA∞U° Ë√ q±U∫∞U° WKB∑L∞«
au porteur ou à celui qu’il a chargé de .ÃUπ∑•ô« Ë√ Wπ∑Hº∞« r¥bI∑° tHKØ
la présentation de la lettre ou de la
confection du protêt.

Art. 440– (Loi n° 87-20 du 23 2 0- 8 7 r Æ ¸ Ê u ≤ U Æ ( : 4 4 0 … œ U L ∞ «


décembre 1987) La signification faite d∂∑F¥ .)1987 d∂Lº¥œ 23 w≠ Œ¸RL∞«
au tiré d’une lettre de change acceptée, r¢ Íc∞« ¡U≠u∞« ÂbF∞ ÃUπ∑•« mOK∂¢
du protêt dressé faute de paiement, W∞u∂I± Wπ∑Hº∞ tOK´ »u∫ºL∞U°
vaut commandement de payer. .l≠b∞U° d±√ W°U∏L°

À défaut de paiement dans un délai de s¥dA´ q§√ sL{ l≠b∞« ¸cF¢ «–≈Ë
20 jours à compter de la signification mOK∂∑∞« a¥¸U¢ s± ¡«b∑°« U±u¥
prévue à l’alinéa précédent, le porteur sJL¥ ,Áö´√ …dIH∞« w≠ ¸dIL∞«
peut faire procéder, par voie d’ordon- ¸œUÅ d±√ o¥d© s´ ÂUOI∞« q±U∫K∞
nance rendue à pied de requête, à la lO°Ë eπ∫° WC¥dF∞« q¥– w≠
276
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 442

saisie et à la vente des biens du tiré sL{ tOK´ »u∫ºL∞« ‹UJK∑L±


dans les conditions prévues par la l¥dA∑∞« U≥dÆ√ w∑∞ ◊ËdA∞«
législation en vigueur. .t° ‰uLFL∞«

En cas de difficulté, l’agent du greffe fL∑K¥ W°uFÅ ¸uN™ W∞U• w≠Ë


chargé de l’exécution saisit le juge des ,cOHM∑∞U° nKJL∞« j∂C∞« V¢UØ
référés, conformément aux disposi- UI∂© WKπF∑ºL∞« ¸u±_« w{UÆ
tions de l’article 183 du code de pro- Êu≤UÆ s± 183 …œUL∞« ÂUJ•_
cédure civile. .WO≤bL∞« ‹«¡«d§ù«

À l’égard des tireurs, des endosseurs UNO≠ Z∑∫L∞« Wπ∑Hº∞« q±U∫∞ sJL¥
et de leurs avaliseurs, indé- tOK´ t∂§u¢ UL´ öC≠ ¡U≠u∞« ÂbF∞
pendamment des formalités prescrites Èu´œ l≠d° …¸dIL∞« ‹«¡«d§ù«
pour l’exercice de l’action en garantie, WOEH∫¢ ‹«¡«d§≈ cª∑¥ Ê√ ,ÊULC∞«
le porteur d’une lettre de change pro- ¡«“≈ w{UI∞« s± hOîd¢ bF°
testée faute de paiement peut en obte- sOM±UC∞«Ë s¥dNEL∞«Ë sO∂•Uº∞«
nant l’autorisation du juge, prendre .rN∞
des mesures conservatoires.

§ 2. Des protêts ‹U§Uπ∑•ô« w≠ -2

Art. 441– Les protêts faute d’accepta- ÂbF∞ ÃUπ∑•ô« ¸d∫¥ :441 …œUL∞«
tion ou de paiement sont faits par un Èb∞ ¡«d§≈ WDß«u° ¡U≠u∞« Ë√ ‰u∂I∞«
acte de greffe et copie intégrale en est WO≠d• Wªº≤ „d∑¢Ë j∂C∞« W°U∑Ø
laissée au tiré. .tOK´ »u∫ºLK∞ tM±

Art. 442– Le protêt doit être fait : : ÃUπ∑•ô« r∑¥ Ê√ Vπ¥ :442 …œUL∞«

– Au domicile de celui sur qui la lettre Vπ¥ ÊUØ Íc∞« hªA∞« s©u± w≠ -
de change était payable, ou à son der- s©u± dîP° Ë√ Wπ∑Hº∞« ¡U≠Ë tOK´
nier domicile connu; .t∞ ·ËdF±

277
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 443

– Au domicile des personnes indi- sOMOFL∞« ’Uª®_« s©u± w≠Ë -


quées par la lettre de change pour la .W§U∫∞« bM´ UNzU≠u∞ Wπ∑Hº∞« w≠
payer au besoin;

– Au domicile du tiers qui a accepté UNK∂Æ Íc∞« dOG∞« s©u± w≠Ë -


par intervention. .qîb∑∞« WI¥dD°

Le tout par un seul et même acte. En b•«Ë ¡«d§S° p∞– qØ r∑¥ Ê√ Vπ¥Ë -
cas de fausse indication de domicile, W∂ºM∞U° n¥e± ÊUO° œu§Ë bM´Ë
le protêt est précédé d’un acte de per- q∂Æ gO∑H∑∞« ¡«d§≈ r∑¥ s©uLK∞
quisition. .ÃUπ∑•ô«

Art. 443– L’acte de protêt contient la vK´ ÃUπ∑•ô« qL∑A¥ :443 …œUL∞«
transcription littérale de la lettre de Wπ∑Hº∞« hM∞ WO≠d• Wªº≤
change, de l’acceptation, des endosse- œuOI∞«Ë ‹«dONE∑∞«Ë ‰u∂I∞«Ë
ments et des recommandations qui y mK∂± ¡U≠u° ¸«c≤ù« l± UN° WOM∂L∞«
sont indiquées, la sommation de payer ÊUØ «–≈ U± tO≠ dØc¥Ë .Wπ∑Hº∞«
le montant de la lettre de change. Il l≠b∞« tOK´ Vπ¥ Íc∞« hªA∞«
énonce la présence ou l’absence de »U∂ß√ ÊUO° l± U∂zU¨ Ë√ «d{U•
celui qui doit payer les motifs du refus Ë√ lOÆu∑∞« s´ eπF∞«Ë ¡U≠u∞« i≠¸
de payer et l’impuissance ou le refus .lOÆu∑∞« i≠¸
de signer.

Art. 444– L’acte de la part du porteur Í√ ÃUπ∑•ô« ÂUI± ÂuI¥ ô :444 …œUL∞«
de la lettre de change ne peut suppléer Wπ∑Hº∞« q±U• s´ ¸bB¥ dî¬ ¡«d§≈
l’acte de protêt, hors les cas prévus par UNOK´ ’uBML∞« ‰«u•_« «b´ ULO≠
les articles 420 et suivants et par l’ar- .428 …œUL∞«Ë UNOK¥ U±Ë 420 …œUL∞« w≠
ticle 428.

§ 3. Du rechange Ÿu§d∞« w≠ -3

Art. 445– Toute personne ayant le t∞ hª® qJ∞ “uπ¥ :445 …œUL∞«
278
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 446

droit d’exercer un recours peut, sauf «b´ U± Ÿu§d∞« o• W߸UL± w≠ o∫∞«


stipulation contraire, se rembourser au vK´ qB∫¥ Ê√ ,n∞Uª± ◊d® œu§Ë
moyen d’une nouvelle lettre (retraite) Ÿu§¸ bMß WDß«u° mK∂L∞« l≠œ
tirée à vue sur l’un de ses garants et vK´ Ÿö©ù« Èb∞ »u∫º±Ë Wπ∑HºK∞
payable au domicile de celui-ci. w≠ ÁƒU≠Ë ◊ËdAL∞« tOM±U{ b•√
.dOî_« «c≥ s©u±

La retraite comprend, outre les vK´ …œU¥“ Ÿu§d∞« bMß qL∑A¥


sommes indiquées dans les articles 433 sO¢œUL∞« w≠ …¸uØcL∞« m∞U∂L∞«
433 et 434, un droit de timbre de la ÷ËdHL∞« l°UD∞« r߸ vK´ 434Ë
retraite. .Ÿu§d∞« bMß vK´

Si la retraite est tirée par le porteur, le ÊS≠ Ÿu§d∞« bMß q±U∫∞« V∫ß «–≈Ë
montant en est fixé d’après le cours Wπ∑Hß dFß Vº• sOF¥ tGK∂±
d’une lettre de change à vue, tirée du W°u∫º±Ë Ÿö©ù« Èb∞ UNF≠œ V§«Ë
lieu où la lettre primitive était payable ¡«œ√ tO≠ ÷dH¥ ÊUØ Íc∞« ÊUJL∞« s±
sur le lieu du domicile du garant. s©u± ÊUJ± v∞≈ v∞Ë_« Wπ∑Hº∞«
.s±UC∞«
Si la retraite est tirée par un endosseur, Ÿu§d∞« bMß dNEL∞« V∫ß «–≈Ë
le montant en est fixé d’après le cours Wπ∑Hß dFß Vº• tGK∂± sOFO≠
d’une lettre à vue tirée du lieu où le ÊUJL∞« s± Ÿö©ù« Èb∞ UNF≠œ V§«Ë
tireur de la retraite a son domicile sur v∞≈ V•Uº∞« s©u± tO≠ b§u¥ Íc∞«
le lieu du domicile du garant. .s±UC∞« s©u± ÊUJ±

Art. 446– Le rechange se règle: v K ´ Ÿ u § d ∞ « j ∂ C ¥ : 446 …œUL∞«


:WO∞U∑∞« W∂ºM∞«

– un quart pour cent sur les chefs-lieux .W¥ôu∞« eØ«dL° WzUL∞« w≠ l°¸ -
de wilayas;

– un demi pour cent sur les chefs-lieux .…dz«b∞« eØ«dL° WzUL∞« w≠ nB≤ -
de daïras;
279
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 447

– trois-quarts pour cent sur toute autre ‹ö∫L∞U° WzUL∞« w≠ ŸU°¸√ W£ö£Ë -
place. .Èdî_«

En aucun cas, il n’y aura lieu à re- Ê√ ‰«u•_« s± ‰U• Í√ w≠ sJL¥ ô


change dans la même wilaya. .W¥ôu∞« fHM° Ÿu§d∞« lI¥

Art. 447– Les rechanges ne peuvent aº≤ rØ«d¢ “uπ¥ ô :447 …œUL∞«
être cumulés. .Ÿu§d∞«

Chaque endosseur ainsi que le tireur Ê√ sJL¥ ô V•Uß Ë√ dNE± qØË


n’en supporte qu’un seul. .UNM± «b•«Ë ô≈ qL∫∑¥

Section IX lßU∑∞« rºI∞«


De 1’intervention qîb∑∞« w≠

Art. 448– Le tireur, un endosseur ou Wπ∑Hº∞« V•Uº∞ sJL¥ :448 …œUL∞«


un avaliseur peut indiquer une person- Ê√ w©UO∑•ô« UNM±U{ Ë√ U≥dNE± Ë√
ne pour accepter ou payer au besoin. bM´ UNF≠b¥ Ë√ UNK∂I¥ s± sOF¥
.¡UC∑Æô«

La lettre de change peut être, sous les UN≤UO° w¢ü« ◊ËdAK∞ UI≠Ë sJL¥Ë
conditions déterminées ci-après, hª® s± U≥ƒU≠Ë Ë√ Wπ∑Hº∞« ‰u∂Æ
acceptée ou payée par une personne Èu´b∞ ÷dF± s¥b± …bzUH∞ qîb∑±
intervenant pour un débiteur quel- .Ÿu§d∞«
conque exposé au recours.

L’intervenant peut être un tiers, le tiré, dOG∞« s± qîb∑L∞« ÊuJ¥ Ê√ sJL¥Ë


lui-même ou une personne déjà obli- hª® Ë√ tºH≤ tOK´ »u∫ºL∞« Ë√
gée en vertu de la lettre de change, Wπ∑Hº∞« vC∑IL° U±eK± ÊUØ dî¬
sauf l’accepteur. .UNK°UÆ «b´

L’intervenant est tenu de donner, dans hªA∞« ¸UDî≈ qîb∑L∞« vK´ Vπ¥Ë
280
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 449

un délai de deux jours ouvrables, avis w±u¥ ·d™ w≠ tK§_ qîb¢ Íc∞«
de son intervention à celui pour qui il …U´«d± qL≥√ «–≈Ë sOO∞U∑∞« qLF∞«
est intervenu. En cas d’inobservation bM´ ôËRº± ÊuJ¥ q§_« «c≥
de ce délai, il est responsable, s’il y a t∞UL≥≈ s´ T®UM∞« ¸dC∞U° ¡UC∑Æô«
lieu, du préjudice causé par sa négli- ¸dC∞« «c≥ i¥uF¢ “ËUπ∑¥ Ê√ ÊËb°
gence sans que le montant de la .Wπ∑Hº∞« mK∂±
réparation du préjudice ne puisse
dépasser celle de la lettre de change.

§ 1. Acceptation par intervention qîb∑∞« o¥dD° ‰u∂I∞« -1

Art. 449– L’acceptation par inter- o ¥ d D ° ‰ u ∂ I ∞ « Ê ≈ : 449 …œUL∞«


vention peut avoir lieu dans tous les lOL§ w≠ t∞uB• sJL¥ qîb∑∞«
cas où des recours sont ouverts avant q±U∫∞ UNO≠ ÊuJ¢ w∑∞« ‰«u•_«
l’échéance au porteur d’une lettre de o• ‰u∂IK∞ r¥bI∑∞« W∂§«Ë Wπ∑Hß
change acceptable. .‚UI∫∑ßô« q∂Æ Ÿu§d∞«

Lorsqu’il a été indiqué sur la lettre de s± sOOF¢ Wπ∑Hº∞« XMLC¢ «–≈Ë


change une personne pour l’accepter ¡UC∑Æô« bM´ UN∑LOÆ l≠b¥ Ë√ UNK∂I¥
ou la payer au besoin au lieu du paie- q±U∫K∞ sJL¥ ö≠ ,¡«œ_« ÊUJ± w≠
ment, le porteur ne peut exercer avant q∂Æ Ÿu§d∞« w≠ tÆuI• W߸UL±
l’échéance ses droits de recours contre «c≥ tM± ¸bÅ s± vK´ ‚UI∫∑ßô«
celui qui a apposé l’indication et sOI•ö∞« sOFÆuL∞« vK´ Ë√ sOOF∑∞«
contre les signataires subséquents à hªAK∞ Wπ∑Hº∞« ÂbÆ «–≈ ô≈ t∞
moins qu’il n’ait présenté la lettre de «c≥ X∂£√Ë UN∞u∂Æ i≠d≠ sOFL∞«
change à la personne désignée et que, .ÃUπ∑•U° i≠d∞«
celle-ci ayant refusé l’acceptation, ce
refus n’ait été constaté par un protêt.

Dans les autres cas d’intervention, le qîb∑∞« ‰«u•√ s± p∞– dO¨ w≠Ë
porteur peut refuser l’acceptation par s´ ‰u∂I∞« i≠¸ q±U∫K∞ sJL¥
intervention. .qîb∑∞« o¥d©
281
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 450

Toutefois, s’il l’admet, il perd les bIH¥ t≤S≠ qîb∑∞U° w{¸ «–≈ t≤√ bO°
recours qui lui appartiennent avant vK´ ‚UI∫∑ßô« q∂Æ Ÿu§d∞« w≠ tI•
l’échéance contre celui pour qui l’ac- ‰u∂I∞« qB• Íc∞« hªA∞«
ceptation a été donnée et contre les .sOI•ö∞« sOFÆuL∞« vK´Ë t∑∫KBL∞
signataires subséquents.

L’acceptation par intervention est w≠ qîb∑∞« o¥dD° ‰u∂I∞« dØc¥Ë


mentionnée sur la lettre de change; .qîb∑L∞« ·d© s± lÆu¥Ë .Wπ∑Hº∞«
elle est signée par l’intervenant. Elle sOOF¢ sLC∑¥ Ê√ Vπ¥ ULØ
indique pour le compte de qui elle a «–≈Ë ,t°Uº∫∞ ¸bÅ Íc∞« hªA∞«
lieu; à défaut de cette indication, l’ac- «¸œUÅ ‰u∂I∞« b´ ,ÊUO∂∞« «c≥ qHÆ√
ceptation est réputée donnée pour le .V•Uº∞« W∫KBL∞
tireur.

L’accepteur par intervention est obligé U±eK± ÊuJ¥ qîb∑∞« o¥dD° q∂Æ s±
envers le porteur et envers les endos- sOI•ö∞« s¥dNEL∞«Ë q±U∫∞« q∂Æ
seurs postérieurs à celui pour le comp- UL° ,t∑∫KBL∞ qîb∑∞« ¸bÅ sL∞
te duquel il est intervenu, de la même .dOî_« «c≥ t° Âe∞√
manière que celui-ci.

Malgré l’acceptation par intervention, qîb∑∞« o¥dD° ‰u∂I∞« s± r¨d∞U°Ë


celui pour lequel elle a été faite et ses tOM±UC∞Ë t∑∫KBL∞ ¸bÅ sL∞ o∫¥
garants peuvent exiger du porteur, b¥bº¢ q°UI± q±U∫∞« s± «u∂KD¥ Ê√
contre remboursement de la somme rKº¢ 433 …œUL∞« w≠ sO∂L∞« mK∂L∞«
indiquée à l’article 433, la remise de la ‰UB¥≈ l± ÃUπ∑•ô«Ë Wπ∑Hº∞«
lettre de change, du protêt et d’un .¡UC∑Æô« bM´ ¡«d°ùU°
compte acquitté, s’il y a lieu.

§ 2. Paiement par intervention qîb∑∞« o¥dD° ¡U≠u∞« w≠ -2

Art. 450– Le paiement par inter- ¡ U ≠ u ∞ « ‰ u B • s J L ¥ : 4 5 0 …œUL∞«


vention peut avoir lieu dans tous les ‰«u•_« lOL§ w≠ qîb∑∞« o¥dD°
282
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 451

cas ou, soit à l’échéance, soit avant ÂUOI∞« q±U∫K∞ UNO≠ “uπ¥ w∑∞«
l’échéance, des recours sont ouverts w≠ ÊUØ ¡«uß Ÿu§d∞« Èu´b°
au porteur. .tK∂Æ Ë√ ‚UI∫∑ßô«

Le paiement doit comprendre toute la lOL§ ¡U≠u∞« qL∑A¥ Ê√ Vπ¥Ë


somme qu’aurait à acquitter celui pour hªA∞« vK´ tF≠œ V§«u∞« mK∂L∞«
lequel il a lieu. .t∑∫KBL∞ ¡U≠u∞« lI¥ Íc∞«

Il doit être fait au plus tard le len- vK´ ¡U≠u∞« «c≥ r∑¥ Ê√ Vπ¥ ULØ
demain du dernier jour admis pour la Âu¥ dîü w∞U∑∞« ÂuO∞« w≠ d∏Ø_«
confection du protêt faute de paie- .¡U≠u∞« ÂbF∞ ÃUπ∑•ô« tO≠ “uπ¥
ment.

Art. 451– Si la lettre de change a été W π ∑ H º ∞ « X ≤ U Ø « – ≈ : 451 …œUL∞«


acceptée par des intervenants ayant w≠ s©u± rN∞ sOKîb∑± s± W∞u∂I±
leur domicile au lieu du paiement ou si vK´ qLA¢ X≤UØ Ë√ ¡U≠u∞« ÊUJ±
des personnes ayant leur domicile fHM° rNM©u± lI¥ ’Uª®√ sOOF¢
dans ce même lieu ont été indiquées VπO≠ ,W§U∫∞« bM´ ¡U≠uK∞ ÊUJL∞«
pour payer au besoin, le porteur doit vK´ Wπ∑Hº∞« ÂbI¥ Ê√ q±U∫∞« vK´
présenter la lettre à toutes ces per- bM´ t§u¥ Ê√Ë ’Uª®_« ¡ôR≥ lOL§
sonnes et faire dresser, s’il y a lieu, un w≠ ¡U≠u∞« ÂbF∞ U§Uπ∑•« ¡UC∑Æô«
protêt faute de paiement au plus tard le ÂuOK∞ d∏Ø_« vK´ w∞U∑∞« ÂuO∞«
lendemain du dernier jour admis pour d¥d∫¢ tO≠ “uπ¥ Íc∞« dOî_«
la confection du protêt. .ÃUπ∑•ô«

À défaut de protêt dressé dans ce q§_« w≠ ÃUπ∑•« ¸d∫¥ r∞ «–≈Ë


délai, celui qui a indiqué le besoin ou Íc∞« hªA∞« sO´ sL≠ ÂbI∑L∞«
pour le compte de qui la lettre a été s± Ë√ ¡U≠u∞U° ¡UC∑Æô« bM´ ÂuI¥
acceptée et les endosseurs postérieurs t∑∫KBL∞ Wπ∑Hº∞« ‰u∂Æ ¸bÅ
cessent d’être obligés. w≠ Êu∫∂B¥ ÊuI•ö∞« ÊËdNEL∞«Ë
.rN±«e∞≈ s± q•

283
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 452

Art. 452– Le porteur qui refuse le Íc∞« Wπ∑Hº∞« q±U• Ê≈ :452 …œUL∞«
paiement par intervention perd ses bIH¥ qîb∑∞« WI¥dD° ¡U≠u∞« i≠d¥
recours contre ceux qui auraient été s¥c∞« ’Uª®_« vK´ Ÿu§d∞« o•
libérés. .rN∑±– ¡U≠u∞« «c≥ ∆d∂¥

Art. 453– Le paiement par inter- qîb∑∞« o¥dD° ¡U≠u∞« Ê≈ :453 …œUL∞«
vention doit être constaté par un acquit vK´ øb¥ ¡«d°S° t¢U∂£≈ Vπ¥
donné sur la lettre de change, avec Íc∞« hªA∞« tO≠ sOF¥Ë Wπ∑Hº∞«
indication de celui pour qui il est fait. sOF¥ r∞ «–≈Ë t∑∫KBL∞ ¡U≠u∞« qB•
À défaut de cette indication, le paie- öÅU• ¡U≠u∞« b´ hªA∞« «c≥
ment est considéré comme fait pour le .V•Uº∞« W∫KBL∞
tireur.

La lettre de change et le protêt, s’il en ÃUπ∑•ô«Ë Wπ∑Hº∞« rKº¢ Ê√ Vπ¥


a été dressé un, doivent être remis au v≠uL∞« v∞≈ Ád¥d∫¢ o∂ß bÆ ÊUØ «–≈
payeur par intervention. .qîb∑∞« o¥dD°

Art. 454– Le payeur par intervention o¥dD° v≠uL∞« Vº∑J¥ :454 …œUL∞«
acquiert les droits résultant de la lettre s´ Wπ¢UM∞« ‚uI∫∞« qîb∑∞«
de change contre celui pour lequel il a tM´ ¡U≠u∞U° ÂUÆ s± vK´ Wπ∑Hº∞«
payé et contre ceux qui sont tenus vis- vC∑IL° t∞ sO±eKL∞« vK´Ë
à-vis de ce dernier en vertu de la lettre dNE¥ Ê√ t∞ “uπ¥ ô t≤√ ô≈ ,Wπ∑Hº∞«
de change. Toutefois, il ne peut endos- .b¥b§ s± Wπ∑Hº∞«
ser la lettre de change à nouveau.

Les endosseurs postérieurs au si- sOI•ö∞« s¥dNEL∞« r±– √d∂¢Ë


gnataire pour qui le paiement a eu lieu .t∑∫KBL∞ ¡U≠u∞« r¢ Íc∞« lÆuLK∞
sont libérés.

En cas de concurrence pour le paie- ¡U≠uK∞ sOKîb∑L∞« œbF¢ W∞U• w≠Ë


ment par intervention, celui qui opère tzUH¥≈ vK´ V¢d∑¥ s± rNOK´ qCH¥
le plus de délibération est préféré. s±Ë sO±eKL∞« s± œb´ d∏Ø√ ¡«d°≈
284
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 455

Celui qui intervient, en connaissance UN° tLK´ l± …b´UI∞« ÁcN∞ U≠öî qîb¢
de cause, contrairement à cette règle, √d∂¢ X≤UØ s± vK´ Ÿu§d∞« o• bIH¥
perd ses recours contre ceux qui .qîb∑∞« «c≥ ôu∞ t∑±–
auraient été libérés.

Section X d®UF∞« rºI∞«


De la pluralité d’exemplaires et dzUEM∞« œbF¢ w≠
des copies aºM∞«Ë

§ 1. Pluralité d’exemplaires dzUEM∞« œbF¢ w≠ -1

Art. 455– La lettre de change peut être Wπ∑Hº∞« V∫ß sJL¥ :455 …œUL∞«
tirée en plusieurs exemplaires iden- .UCF° UNCF° o°UD¥ dzUE≤ …b´ w≠
tiques.

Ces exemplaires doivent être nu- WMOF± dzUEM∞« Ác≥ ÊuJ¢ Ê√ Vπ¥Ë
mérotés dans le texte même du titre; s± hM∞« fH≤ w≠ ÂUƸ_U°
faute de quoi, chacun d’eux est consi- UNM± b•«Ë qØ d∂∑´« ô≈Ë Wπ∑Hº∞«
déré comme une lettre de change dis- .WKI∑º± Wπ∑Hß
tincte.

Tout porteur d’une lettre n’indiquant UN≤√ UNO≠ dØc¥ r∞ Wπ∑Hß q±U• qØ
pas qu’elle a été tirée en un exemplai- Ê√ t∞ o∫¥ b•«Ë dOE≤ w≠ X∂∫ß
re unique, peut exiger à ses frais la …b´ tLOKº∑° t∑IH≤ vK´ VKD¥
délivrance de plusieurs exemplaires. À tOK´ Vπ¥ p∞– q§_Ë .UNM± dzUE≤
cet effet, il doit s’adresser à son endos- dNEL∞« v∞≈ ÊQA∞« «c≥ w≠ l§d¥ Ê√
seur immédiat qui est tenu de lui prêter «c≥ vK´ Vπ¥ ULØ …d®U∂± t∞
ses soins pour agir contre son propre wFºK∞ …b´UºL∞U° ÁbL¥ Ê√ dNEL∞«
endosseur et ainsi de suite en remon- v∑• «œuFÅ «cJ≥Ë t∞ dN™ s± Èb∞
tant jusqu’au tireur. Les endosseurs vK´ Vπ¥Ë ,V•Uº∞« v∞≈ ‰uÅu∞«
sont tenus de reproduire les endosse- 븜≈ «ËbOF¥ Ê√ s¥dNEL∞«
ments sur les nouveaux exemplaires. .…b¥bπ∞« dzUEM∞« vK´ rN¢«dONE¢
285
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 456

Art. 456– Le paiement fait sur un des r ∑ ¥ Í c ∞ « ¡ U ≠ u ∞ « Ê ≈ : 4 5 6 …œUL∞«


exemplaires est libératoire alors même W±cK∞ ∆d∂± dzUEM∞« Èb•≈ vC∑IL°
qu’il n’est pas stipulé que ce paiement «c≥ vK´ ¡U≠u∞« Ê√ ◊d∑A¥ r∞ u∞Ë
annule l’effet des autres exemplaires. ,Èdî_« dzUEM∞« ‰uFH± qD∂¥ u∫M∞«
Toutefois, le tiré reste tenu à raison de U±eK± vI∂¥ tOK´ »u∫ºL∞« Ê√ vK´
chaque exemplaire accepté dont il n’a ‰u∂I± dOE≤ qØ vC∑IL° ¡U≠u∞U°
pas obtenu la restitution. .Áœd∑º¥ r∞ tM±

L’endosseur qui a transféré les exem- dzUEM∞« ‰U•√ Íc∞« dNEL∞« Ê≈


plaires à différentes personnes, ainsi p∞cØË sOHK∑ª± ’Uª®_
que les endosseurs subséquents, sont Êu±eK± sOI•ö∞« s¥dNEL∞«
tenus à raison de tous les exemplaires qL∫¢ w∑∞« dzUEM∞« lOL§ vC∑IL°
portant leur signature et qui n’ont pas qB∫¥ r∞ w∑∞«Ë rNFOÆu¢
été restitués. .U≥œ«œd∑ß«

Art. 457– Celui qui a envoyé un des dzUEM∞« b•√ t§Ë s± :457 …œUL∞«
exemplaires à l’acceptation, doit indi- w≠ dØc¥ Ê√ tOK´ V§Ë ‰u∂IK∞
quer sur les autres exemplaires le nom Íc∞« hªA∞« rß« Èdî_« dzUEM∞«
de la personne entre les mains de vK´ Vπ¥Ë dOEM∞« «c≥ ÁbO° ÊuJ¥
laquelle cet exemplaire se trouve; q±U∫∞« v∞≈ tLKº¥ Ê√ hªA∞« «c≥
celle-ci est tenue de le remettre au por- .dî¬ dOEM∞ w´dA∞«
teur légitime d’un autre exemplaire.

Si elle s’y refuse, le porteur ne peut ö≠ dOEM∞« rOKº¢ s± lM∑±« «–≈Ë


exercer le recours qu’après avoir fait Ÿu§d∞« o• W߸UL± q±U∫K∞ sJL¥
constater par un protêt : .ÃUπ∑•U° X∂∏¥ Ê√ bF° ô≈

1° Que l’exemplaire envoyé à l’accep- r∞ ‰u∂IK∞ t§uL∞« dOEM∞« Ê√ -1


tation ne lui a pas été remis sur sa .t∂K© vK´ ¡UM° tO∞≈ rKº¥
demande;

2° Que l’acceptation ou le paiement qB∫¥ r∞ ¡U≠u∞« Ë√ ‰u∂I∞« Ê√ -2


286
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 459

n’a pu être obtenu sur un autre exem- .dî¬ dOE≤ vC∑IL°


plaire.

§ 2. Copies aºM∞« -2

Art. 458– Tout porteur d’une lettre de Ê√ Wπ∑Hº∞« q±U∫∞ o∫¥ :458 …œUL∞«
change a le droit d’en faire des copies. .UNM± Uªº≤ Ãdª∑º¥
La copie doit reproduire exactement WI°UD± WªºM∞« ÊuJ¢ Ê√ Vπ¥
l’original avec les endossements et s± tOK´ qL∑A¥ U± l± qÅú∞ U±UL¢
toutes les autres mentions qui y figu- Èdî_« ‹U≤UO∂∞« lOL§Ë ‹«dONE∑∞«
rent.
Elle doit indiquer où elle s’arrête. wN∑M¢ Íc∞« b∫∞« UNO≠ sO∂¥ Ê√Ë
.tO∞≈
Elle peut être endossée et avalisée de UO©UO∑•« UN≤UL{Ë U≥dONE¢ sJL¥Ë
la même manière et avec les mêmes qÅ_« vK´ Ídπ¢ w∑∞« WOHOJ∞« q∏L°
effets que l’original. s± tOK´ V¢d∑¥ U± UNOK´ V¢d∑¥Ë
.¸U£ü«

Art. 459– La copie doit désigner le w ≠ s O F ¥ Ê √ V π ¥ : 459 …œUL∞«


détenteur du titre original. Celui-ci est bMº∞« ÁbO° Íc∞« hªA∞« WªºM∞«
tenu de remettre ledit titre au porteur Ê√ dOî_« «c≥ vK´ Vπ¥Ë .wKÅ_«
légitime de la copie. q±U• v∞≈ ¸uØcL∞« bMº∞« rKº¥
.w´dA∞« WªºM∞«

S’il s’y refuse, le porteur ne peut exer- sJL¥ ö≠ UNLOKº¢ s´ lM∑±« «–≈Ë
cer le recours contre les personnes qui vK´ Ÿu§d∞« o• W߸UL± q±U∫K∞
ont endossé ou avalisé la copie sOM±UC∞« Ë√ s¥dNEL∞« ’Uª®_«
qu’après avoir fait constater, par un X∂∏¥ Ê√ bF° ô≈ WªºMK∞ UO©UO∑•«
protêt, que l’original ne lui a pas été ¡UM° tO∞≈ rKº¥ r∞ qÅ_« Ê√ ÃUπ∑•U°
remis sur sa demande. .t∂K© vK´

Si le titre original, après le dernier dî¬ bF° wKÅ_« bMº∞« sLC¢ «–≈Ë
287
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 460

endossement survenu avant que la WªºM∞« ëdª∑ß« q∂Æ ∆¸U© dONE¢


copie en soit faite, porte la clause : « à ¡«b∑°« «: WO¢ü« …¸U∂F∞U° ÍœR¥ U©d®
partir d’ici » l’endossement ne vaut vK´ ô≈ dONE∑∞« `B¥ ô UM≥ s±
que sur la copie, ou toute autre formu- «cN° Èdî√ …¸U∂´ sLC¢ Ë√ »WªºM∞«
le équivalente, un endossement signé wCL¥ Íc∞« dONE∑∞« ÊS≠ vMFL∞«
ultérieurement sur l’original est nul. .ö©U° ÊuJ¥ qÅ_« vK´ bF° ULO≠

Section XI dA´ ÍœU∫∞« rºI∞«


Des altérations n¥d∫∑∞« w≠

Art. 460– En cas d’altération du texte h≤ w≠ n¥d∫¢ lÆË «–≈ :460 …œUL∞«
d’une lettre de change, les signataires ÊuFÆuL∞« ’Uª®_U≠ Wπ∑Hº∞«
postérieurs à cette altération sont tenus UL° Êu±eK± n¥d∫∑∞« bF° UNOK´
dans les termes du texte altéré; les U±√ ,·d∫L∞« hM∞« tMLC¢
signataires antérieurs le sont dans les n¥d∫∑∞« q∂Æ UNOK´ ÊuFÆuL∞«
termes du texte originaire. .wKÅ_« hM∞« tMLC¢ UL° Êu±eKL≠

Section XII dA´ w≤U∏∞« rºI∞«


De la prescription ÂœUI∑∞« w≠

Art. 461– Toutes actions résultant de Wµ®UM∞« ÈËU´b∞« lOL§ :461 …œUL∞«
la lettre de change contre l’accepteur UNK°UÆ vK´ W´u≠dL∞«Ë Wπ∑Hº∞« s´
se prescrivent par trois ans à compter a¥¸U¢ s± «u´√ W£ö£ wCL° jIº¢
de la date de l’échéance. .‚UI∫∑ßô«

Les actions du porteur contre les b{ q±U∫∞« ÈËU´œ jIº¢Ë


endosseurs et contre le tireur se pres- ÂU´ wCL° V•Uº∞« Ë√ s¥dNEL∞«
crivent par un an à partir de la date du ¸d∫L∞« ÃUπ∑•ô« a¥¸U¢ s± b•«Ë
protêt dressé en temps utile ou de celle a¥¸U¢ s± Ë√ WO≤u≤UI∞« …bL∞« w≠
de l’échéance, en cas de clause de Wπ∑Hº∞« X≤UØ «–≈ ‚UI∫∑ßô«
retour sans frais. ö° Ÿu§d∞« ◊d® vK´ WKL∑A±
.n¥¸UB±
288
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 462

Les actions des endosseurs les uns vK´ s¥dNEL∞« ÈËU´œ jIº¢Ë
contre les autres et contre le tireur se bF° V•Uº∞« vK´ Ë√ UCF° rNCF°
prescrivent par six mois à partir du ÂuO∞« s± ¡«b∑°« dN®√ W∑ß wC±
jour ou l’endosseur a remboursé la Ë√ Wπ∑Hº∞« dNEL∞« tO≠ œbß Íc∞«
lettre du jour où il a été lui-même .tOK´ Èu´b∞« l≠¸ Âu¥ s±
actionné.

Les prescriptions, en cas d’action l≠¸ W∞U• w≠ ÂœUI∑∞« …b± Ídº¢ ô


exercée en justice, ne courent que le ¡«d§≈ dî¬ Âu¥ s± ô≈ Èu´b∞«
jour de la dernière poursuite judiciaire. bÆ ÊUØ «–≈ ÂœUI∑∞« o∂D¥ ôË wzUCÆ
Elles ne s’appliquent pas s’il y a eu V§uL° s¥b∞U° ·«d∑´« Ë√ rJ• ¸bÅ
condamnation, ou si la dette a été .qI∑º± ¡«d§≈
reconnue par acte séparé.

L’interruption de la prescription n’a ô≈ d£√ s± ÂœUI∑∞« ŸUDI≤ô ÊuJ¥ ô


d’effet que contre celui à l’égard ¡«d§ù« Áb{ cª¢« sL∞ W∂ºM∞U°
duquel l’acte interruptif a été fait. .l©UI∞«

Néanmoins, les prétendus débiteurs rNOK´ v´bL∞« ’Uª®_« Ê√ vK´


seront tenus, s’ils en sont requis, d’af- ¡«œQ° VKD∞« bM´ Êu±eK¥ s¥b∞U°
firmer sous serment qu’ils ne sont plus ÂeK¥ ULØ ,rN∑±– …¡«d° vK´ sOLO∞«
redevables et leurs veuves, héritiers ou «ËœR¥ Ê√ vK´ r≥ƒUHKî Ë√ rN∑£¸Ë
ayants cause, qu’ils estiment de bonne sº• s´ ÊËbI∑F¥ rN≤√ vK´ UMOL¥
foi qu’il n’est plus rien dû. .s¥b∞« s± ¡w® o∂¥ r∞ t≤√ WO≤

Section XIII dA´ Y∞U∏∞« rºI∞«


Dispositions générales W±U´ ÂUJ•√

Art. 462– Le payement d’une lettre de q∫¥ w∑∞« Wπ∑Hº∞« Ê≈ :462 …œUL∞«
change dont l’échéance est à un jour ô wL߸ bO´ Âu¥ w≠ UNzU≠Ë q§√
férié légal, ne peut être exigé que le Âu¥ ‰Ë√ w≠ ô≈ UN° W∂∞UDL∞« sJL¥
premier jour ouvrable qui suit. De ‹«¡«d§ù« lOL§ p∞cØË ,tOK¥ qL´
289
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 463

même, tous autres actes relatifs à la ULOß ôË Wπ∑Hº∞U° WIKF∑L∞«


lettre de change, notamment la présen- ô t≤S≠ ÃUπ∑•ô«Ë ‰u∂IK∞ UNL¥bI¢
tation à l’acceptation et le protêt ne .qLF∞« ÂU¥√ w≠ ô≈ ULN° ÂUOI∞« sJL¥
peuvent être faits qu’un jour ouvrable.

Lorsqu’un de ces actes doit être ‹«¡«d§ù« Ác≥ b•Q° ÂUOI∞« V§Ë «–≈Ë
accompli dans un certain délai dont le tM± Âu¥ dî¬ o≠«u¥ sOF± q§√ w≠
dernier jour est un jour férié légal, ce ‰Ë√ v∞≈ q§_« œbLO≠ wL߸ bO´ Âu¥
délai est prorogé jusqu’au premier jour bOF∞« ÂU¥√ d∂∑F¢Ë tOK¥ qL´ Âu¥
ouvrable qui en suit l’expiration. Les .t¢b± »Uº• w≠ q§_« qKª∑¢ w∑∞«
jours fériés intermédiaires sont com-
pris dans la computation du délai.

Art. 463– Aux jours fériés légaux sont œ U O ´ _ «  U ¥ Q ° t ∂ A ¢ : 463 …œUL∞«


assimilés les jours où, aux termes de la UNO≠ sJL¥ ô w∑∞« ÂU¥_« WOLßd∞«
législation en vigueur, aucun paiement d¥d∫∑° ÂUOI∞« Ë√ ¡U≠Ë ÍQ° W∂∞UDL∞«
ne peut être exigé ni aucun protêt dres- l¥dA∑∞« ÂUJ•_ UI≠Ë ÃUπ∑•« Í√
sé. .qLF∞« t° ͸Uπ∞«

Art. 464– Les délais légaux ou » U º • w ≠ q î b ¥ ô : 464 …œUL∞«


conventionnels ne comprennent pas le WOÆUH¢ô« Ë√ WO≤u≤UI∞« bO´«uL∞«
jour qui leur sert de point de départ. .UN≤U¥dß ¡«b∑°ô sOFL∞« ÂuO∞«

Aucun jour de grâce ni légal, ni judi- Ë√ X≤UØ WO≤u≤UÆ ‰U§√ `M± “uπ¥ ôË
ciaire n’est admis, sauf dans les cas ’uBML∞« ‰«u•_« w≠ ô≈ WO´d®
prévus par les articles 426 et 438. «c≥ s± 438Ë 426 sO¢œUL∞« w≠ UNOK´
.Êu≤UI∞«

290
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 466

Chapitre II w≤U∏∞« qBH∞«


Du billet à ordre d±_ bMº∞«

Art. 465– Le billet à ordre contient : :vK´ d±_ bMº∞« Íu∑∫¥ :465 …œUL∞«

1° La clause a ordre ou la dénomi- bMº∞« WOLº¢ Ë√ d±_« ◊d® -1


nation du titre insérée dans le texte WGK∞U°Ë hM∞« fH≤ w≠ W°u∑J±
même et exprimée dans la langue .Ád¥d∫∑∞ WKLF∑ºL∞«
employée pour la rédaction de ce titre;

2° La promesse pure et simple de mK∂± ¡«œQ° ◊d® ôË bOÆ ö° b´u∞« -2


payer une somme déterminée; .sOF±

3° L’indication de l’échéance .‚UI∫∑ßô« a¥¸U¢ sOOF¢ -3

4° Celle du lieu où le paiement doit tO≠ Vπ¥ Íc∞« ÊUJL∞« sOOF¢ -4


s’effectuer : .¡«œ_«

5° Le nom de celui auquel ou à l’ordre r∑¥ Ê√ Vπ¥ Íc∞« hªA∞« rß« -5


duquel le paiement doit être fait; .Ád±_ Ë√ t∞ ¡«œ_«

6° L’indication de la date et du lieu où s¥cK∞« a¥¸U∑∞«Ë ÊUJL∞« sOOF¢ -6


le billet est souscrit; .bMº∞« ULNO≠ ¸d•

7° La signature de celui qui émet le Í√ bMº∞« ¸d• s± lOÆu¢ - 7


titre (souscripteur). .)ÂeKL∞«(

Art 466 – Le titre dans lequel une des b•√ s± bMº∞« öî «–≈ :466 …œUL∞«
énonciations indiquées à l’article pré- WI°Uº∞« …œUL∞« w≠ WMO∂L∞« ‹U≤UO∂∞«
cédent fait défaut, ne vaut pas comme ‰«u•_« w≠ ô≈ d±_ «bMß d∂∑F¥ ö≠
billet à ordre, sauf dans les cas déter- ‹«dIH∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
minés par les alinéas suivants : : WO∞U∑∞«
291
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 467

Le billet à ordre dont l’échéance n’est tO≠ sOF¥ r∞ Íc∞« d±_ bMº∞« Ê≈
pas indiquée est considéré comme l≠b∞« V§«Ë bF¥ ‚UI∫∑ßô« a¥¸U¢
payable à vue. .tOK´ Ÿö©ù« bM´

À défaut d’indication spéciale, le lieu bFO≠ ’Uî sOOF¢ bMº∞U° sJ¥ r∞ «–≈
de création du titre est réputé le lieu de u≥Ë l≠b∞« ÊUJ± u≥ tzUA≤≈ ÊUJ±
paiement et, en même temps, le lieu du .ÂeKL∞« dI± t° Íc∞« ÊUJL∞« tºH≤
domicile du souscripteur.

Le billet à ordre n’indiquant pas le lieu ÊUJ± t° dØc¥ r∞ Íc∞« d±_ bMº∞« Ê≈
de sa création est considéré comme ÊUJL∞U° «¸d∫± d∂∑F¥ tzUA≤≈
souscrit dans le lieu désigné à côté du .ÂeKL∞« V≤Uπ° sOFL∞«
nom du souscripteur.

Art. 467– Sont applicables au billet à d±_ bMº∞« vK´ o∂D¢ :467 …œUL∞«
ordre, en tant qu’elles ne sont pas ô ULO≠ Wπ∑Hº∞U° WIKF∑L∞« ÂUJ•_«
incompatibles avec la nature de ce w≠ p∞–Ë t∑FO∂© l± ÷¸UF∑¥
titre, les dispositions relatives à la :WO¢ü« ‰«u•_«
lettre de change et concernant :

- L’endossement (Art. 396 à 402); )402 v∞≈ 396 s± …œUL∞«( dONE∑∞« -

- L’échéance (Art. 410 à 413); v∞≈ 410 s± …œUL∞«( ‚UI∫∑ßô« -


.)413

- Le paiement (Art. 414 à 425); .)425 v∞≈ 414 s± …œUL∞«( ¡U≠u∞« -

- Les recours faute de paiement (Art. 426 s± …œUL∞«( ¡U≠u∞« ÂbF∞ Ÿu§d∞« -
426 à 435, et 437, 438, 439 et 440); .)440Ë 439Ë 438Ë 437 …œUL∞«Ë 435 v∞≈

- Les protêts (Art. 441 à 444); v∞≈ 441 s± …œUL∞«( ‹U§Uπ∑•ô« -


.)444
292
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art.468

- Le rechange (Art. 445 à 447); v∞≈ 445 s± …œUL∞«( Ÿu§d∞« bMß -


.)447

- Le paiement par intervention (Art. s± …œUL∞«( qîb∑∞« o¥dD° ¡U≠u∞« -


448 et 450 à 454); .)454 v∞≈ 450 Ë 448

- Les copies (Art. 458 et 459); .)459 …œUL∞«Ë 458 …œUL∞«( aºM∞« -

- Les altérations (Art. 460); .)460 …œUL∞«( n¥d∫∑∞« -

- La prescription (Art. 461); .)461 …œUL∞«( ÂœUI∑∞« -

Les jours fériés, les jours ouvrables y qLF∞« ÂU¥√Ë WOLßd∞« œUO´_« ÂU¥√
assimilés ; la computation des délais et `M±Ë ‰U§ü« »Uº•Ë UN° WN∂AL∞«
l’interdiction des jours de grâce (Art. œ«uL∞«( ÂUJ•_ UI∂© ‰UN±ù« ‰U§¬
462, 463 et 464); .)464Ë 463Ë 462

Art. 468– Sont aussi applicables au bMº∞« vK´ UC¥√ o∂D¢ :468 …œUL∞«
billet à ordre les dispositions concer- Wπ∑Hº∞U° WB∑ªL∞« ÂUJ•_« d±_
nant la lettre de change payable chez w≠ Ë√ dOG∞« Èb∞ l≠b∞« W∂§«u∞«
un tiers ou dans une localité autre que UNO≠ b§u¥ w∑∞« WIDML∞« dO¨ WIDM±
celle du domicile du tiré (Art. 391 et )406Ë 391 ÊU¢œUL∞«( tOK´ »u∫ºL∞«
406), les différences d’énonciations ·ö∑îU° WB∑ªL∞« ÂUJ•_«Ë
relatives à la somme à payer (Art. V§«u∞« mK∂L∞U° WIKF∑L∞« ‹U≤UO∂∞«
392), les conséquences de l’apposition ÂUJ•_«Ë )392 …œUL∞«( ÁƒUH¥≈
d’une signature dans les conditions lOÆu∑∞« l{Ë ZzU∑M° WB∑ªL∞«
visées à l’article 393, celles de la …œUL∞« w≠ WMO∂L∞« ◊ËdA∞« sL{
signature d’une personne qui agit sans fO∞ hª® lOÆu¢ ZzU∑M°Ë 393
pouvoirs ou en dépassant ses pouvoirs t∑∞UØË œËb• “ËUπ¢ Ë√ qOØu¢ ÁbO°
(Art. 393). .)393 …œUL∞«(
293
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 469

Art. 469– Sont également applicables bMº∞« vK´ o∂D¢ ULØ :469 …œUL∞«
au billet à ordre les dispositions rela- ÊULC∞U° WIKF∑L∞« ÂUJ•_« d±_
tives à l’aval (Art. 409); dans le cas W∞U∫∞« w≠Ë )409 …œUL∞«( w©UO∑•ô«
prévu au sixième alinéa de cet article. …dIH∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
Si l’aval n’indique pas pour le compte r∞ «–≈ …¸uØcL∞« …œUL∞« s± WßœUº∞«
de qui il a été donné, il est réputé Íc∞« hªA∞« ÊULC∞« w≠ sOF¥
l’avoir été pour le compte du souscrip- öÅU• bF¥ ÊULC∞« ÊS≠ tMLC¥
teur du billet à ordre. .d±_ bMº∞U° ÂeKLK∞

Art. 470– Le souscripteur d’un billet à d±_ bMº∞« ¸d∫± ÊuJ¥ :470 …œUL∞«
ordre est obligé de la même que l’ac- UN° Âe∑K¥ w∑∞« WOHOJ∞« vK´ U±eK±
cepteur d’une lettre de change. .Wπ∑Hº∞« q°UÆ

Art. 471– Les billets à ordre payables V§«u∞« d±_ ‹«bMº∞« Ê≈ :471 …œUL∞«
à un certain délai de vue doivent; être Vπ¥ UNOK´ Ÿö©ù« s± …b± bF° UNF≠œ
présentés au visa du souscripteur dans dO®Q∑K∞ U≥¸d∫± vK´ ÷dF¢ Ê√
les délais fixés à l’article 403. Le délai WMOFL∞« ‰U§ü« w≠ p∞–Ë UNOK´
de vue court de la date du visa signé Íc∞« q§_« ∆b∑∂¥Ë ,)403 …œUL∞«(
du souscripteur sur le billet. Le refus dO®Q∑∞« a¥¸U¢ s± Ÿö©ù« bF° ¸d∫¥
du souscripteur de donner son visa «–S≠ bMº∞« vK´ ¸d∫L∞« s± lÆuL∞«
daté est constaté par un protêt (Art. dO®Q∑∞« l{Ë s´ ¸d∫L∞« lM∑±«
405) dont la date sert de point de t´UM∑±« ‹U∂£≈ V§Ë tª¥¸U∑°
départ au délai de vue. ÊuJ¥Ë )405 …œUL∞«( ÃUπ∑•U°
.Ÿö©ù« …b± ÊU¥dß √b∂± tª¥¸U¢

294
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 473

TITRE II w≤U∏∞« »U∂∞«


Du chèque pOA∞«

Chapitre I ‰Ë_« qBH∞«


De la création et de la pOA∞« ¡UA≤≈ w≠
forme du chèque t∑GOÅË

Art. 472– Le chèque contient : v K ´ p O A ∞ « Í u ∑ ∫ ¥ : 472 …œUL∞«


:WO¢ü« ‹U≤UO∂∞«

1° La dénomination de chèque, insérée h≤ w≠ W§¸b± pO® WLKØ dØ– -1


dans le texte même du titre et expri- .UN° V∑Ø w∑∞« WGK∞U° tºH≤ bMº∞«
mée dans la langue employée pour la
rédaction de ce titre;

2° Le mandat pur et simple de payer l≠b° ◊d® vK´ oKF± dO¨ d±√ -2
une somme déterminée; .sOF± mK∂±

3° Le nom de celui qui doit payer tOK´ Vπ¥ Íc∞« hªA∞« rß« -3
(tiré); .)tOK´ »u∫ºL∞«( l≠b∞«

4° L’indication du lieu où le paiement tO≠ Vπ¥ Íc∞« ÊUJL∞« ÊUO° - 4


doit s’effectuer; .l≠b∞«

5° L’indication de la date et du lieu où .t≤UJ±Ë pOA∞« ¡UA≤≈ a¥¸U¢ ÊUO° -5


le chèque est créé;

6° La signature de celui qui émet le pOA∞« ¸bÅ√ s± lOÆu¢ - 6


chèque (tireur). .)V•Uº∞«(

Art. 473– Le titre dans lequel une des b•√ s± bMº∞« öî «–≈ :473 …œUL∞«
295
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 474

énonciations indiquées à l’article pré- …œUL∞« w≠ …¸uØcL∞« ‹U≤UO∂∞«


cédent fait défaut ne vaut pas comme w≠ ô≈ UJO® d∂∑F¥ ö≠ WI°Uº∞«
chèque, sauf dans les cas déterminés w≠ UNOK´ ’uBML∞« ‰«u•_«
par les alinéas suivants : : WO¢ü« ‹«dIH∞«

- À défaut d’indication spéciale, le lieu ÊUJ± ÊUO° s± pOA∞« öî «–≈ -


désigné à côté du nom du tiré est répu- V≤Uπ° sO∂L∞« ÊUJL∞« ÊS≠ ¡U≠u∞«
té être le lieu de paiement. Si plusieurs ÊUJ± d∂∑F¥ tOK´ »u∫ºL∞« rß«
lieux sont indiqués à côté du nom du V≤Uπ° WMJ±√ …b´ ‹dØ– «–S≠ .¡U≠u∞«
tiré, le chèque est payable au premier pOA∞« ÊuJO≠ tOK´ »u∫ºL∞« rß«
lieu indiqué. ¸uØcL∞« ÊUJL∞« w≠ l≠b∞« V§«Ë
.ôË√

- À défaut de ces indications ou de Ë√ ‹U≤UO∂∞« Ác≥ dØc¢ r∞ «–≈Ë -


toute autre indication, le chèque est w≠ l≠b∞« V§«Ë pOA∞« ÊuJ¥ U≥dO¨
payable au lieu où le tiré a son établis- wKÅ_« q∫L∞« t° Íc∞« ÊUJL∞«
sement principal. .tOK´ »u∫ºLK∞

- Le chèque sans indication du lieu de ÊUJ± tO≠ dØc¥ r∞ Íc∞« pOA∞« Ê≈


sa création est considéré comme sous- w≠ r¢ bÆ ÁƒUA≤≈ d∂∑F¥ tzUA≤≈
crit dans le lieu désigné à côté du nom .V•Uº∞« rß« V≤Uπ° sO∂L∞« ÊUJL∞«
du tireur.

Art. 474– Le chèque ne peut être tiré ô≈ pOA∞« V∫ß “uπ¥ ô :474 …œUL∞«
que sur une banque, une entreprise ou, WºßR± Ë√ W∞ËUI± Ë√ ·dB± vK´
un établissement financier, sur le ser- „uJB∞« W∫KB± vK´ Ë√ WO∞U±
vice des chèques postaux, le service lz«œu∞« W∫KB± Ë√ W¥b¥d∂∞«
des dépôts et consignations, le trésor Ë√ W±UF∞« WM¥eª∞« Ë√ ‹U≤U±_«Ë
public ou une recette des finances, les V∫ß “uπ¥ ô ULØ .WO∞U± W{U∂Æ
établissements du crédit municipal et ÷dI∞« WºßR± vK´ ô≈ pOA∞«
les caisses de crédit agricole ayant, au w•öH∞« ÷dI∞« o¥œUMÅ Ë√ ÍbK∂∞«
moment de la création du titre, des bMº∞« ¡UA≤≈ XÆË UN¥b∞ ÊuJ¥ w∑∞«
296
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 475

fonds à la disposition du tireur et ·dB¢ X∫¢ œuIM∞« s± bOŸ


conformément à une convention Ë√ `¥dÅ ‚UH¢« V§uL°Ë V•Uº∞«
expresse ou tacite d’après laquelle le Ê√ V•UºK∞ ÁUC∑IL° o∫¥ wML{
tireur a le droit de disposer de ces WI¥dD° œuIM∞« Ác≥ w≠ ·dB∑¥
fonds par chèque. .pOA∞« ¸«bÅ≈

La provision doit être faite par le tireur pOA∞« ¸bÅ s± Ë√ V•Uº∞« vK´Ë
ou par celui pour le compte de qui le ¡U≠u∞« q°UI± l{Ë v∞u∑¥ Ê√ t°Uº∫∞
chèque sera tiré, sans que le tireur ÁdO¨ »Uº∫∞ V•Uº∞« qE¥ p∞– l±Ë
pour compte d’autrui cesse d’être per- q±U∫∞«Ë s¥dNELK∞ UOBª® U±eK±
sonnellement obligé envers les endos- .r≥dO¨ ÊËœ
seurs et le porteur seulement.

Le tireur seul est tenu de prouver, en bM´ U±eK± Áb•Ë V•Uº∞« ÊuJ¥Ë
cas de dénégation, que ceux sur qui le tOK´ V∫ß s± Ê√ ‹U∂£S° ¸UJ≤ù«
chèque était tiré avaient provision au w≠ tzU≠Ë q°UI± t¥b∞ ÊUØ pOA∞«
moment de la création du titre, sinon il Á¡U≠Ë UM±U{ ÊUØ ô≈Ë tzUA≤≈ XÆË
est tenu de le garantir quoique le pro- ‰U§ü« wC± bF° ÃUπ∑•ô« ÂbÆ u∞Ë
têt ait été fait après les délais fixés. .…œb∫L∞«

Les titres tirés et payables en Algérie V§ËË UN∂∫ß r¢ w∑∞« ‹«bMº∞« Ê≈


sous forme de chèques sur toute autre dO¨ vK´ Ídz«eπ∞« dDI∞U° UNF≠œ
personne que celles visées au premier …dIH∞« w≠ s¥¸uØcL∞« ’Uª®_«
alinéa, ne sont pas valables comme qJ® vK´ …¸d∫± X≤UØË v∞Ë_«
chèques. .‹UJO® U≥¸U∂∑´« `B¥ ô ‹UJO®

Art. 475– Le chèque ne peut pas être ◊dA∞ pOA∞« lCª¥ ô :475 …œUL∞«
accepté. Une mention d’acceptation ÊUO° pOA∞« vK´ V∑Ø «–≈Ë ‰u∂I∞«
portée sur le chèque est réputée non .sJ¥ r∞ ÊQØ b´ ‰u∂I∞«
écrite.

Toutefois, le tiré a la faculté de viser le tOK´ »u∫ºLK∞ “uπ¥ t≤√ vK´


297
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 476

chèque; le visa a pour effet de consta- dO®Q∑∞« «c≥Ë pOA∞« vK´ dO®Q∑∞«
ter l’existence de la provision à la date w≠ ¡U≠u∞« q°UI± œu§Ë ‹U∂£≈ bOH¥
à laquelle il est donné. .dO®Q∑∞« a¥¸U¢

Art. 476– Le chèque peut être stipulé l ≠ œ ◊ « d ∑ ® ≈ s J L ¥ : 476 …œUL∞«


payable : : pOA∞«

1° A une personne dénommée, avec ou ◊d® l± vLº± hª® v∞≈ - 1


sans clause expresse « à ordre »; Ë√ )d±_( WLKJ° tM´ d∂F¥ `¥dÅ
.t≤Ëb°

2° A une personne dénommée, avec la d∂F¥ ◊d® l± vLº± hª® v∞≈ -2


clause « non à ordre » ou une clause dî¬ kH∞ Ë√ )d±_ fO∞( WLKJ° tM´
équivalente; .vMFL∞« «cN°

3° Au porteur. .q±U∫K∞ -3

Le chèque au profit d’une personne hª® …bzUH∞ »u∫ºL∞« pOA∞« Ê≈


dénommée avec la mention « ou au )tK±U∫∞ Ë√( tO≠ ’uBML∞«Ë vLº±
porteur » ou un terme équivalent vaut d∂∑F¥ vMFL∞« «c≥ v∞≈ ÍœR¥ U± Ë√
comme chèque au porteur. .tK±U∫∞ UJO®

Le chèque sans indication du béné- rß« tO≠ dØc¥ r∞ Íc∞« pOA∞« Ê√ ULØ
ficiaire vaut comme chèque au por- .tK±U∫∞ pO® W°U∏L° bF¥ bOH∑ºL∞«
teur.

Art. 477– Le chèque peut être à d±_ pOA∞« d¥d∫¢ sJL¥ :477 …œUL∞«
l’ordre du tireur lui-même. pOA∞« V∫ß “uπ¥Ë tºH≤ V•Uº∞«
Il peut être tiré pour le compte d’un .dOG∞« s± hª® »Uº∫∞
tiers.

Il ne peut être tiré sur le tireur lui- V•Uº∞« vK´ pOA∞« V∫ß “uπ¥ ôË
298
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 479

même, sauf dans le cas où il s’agit WºßR± s± t∂∫ß W∞U• w≠ ô≈ tºH≤


d’un chèque tiré entre différents éta- t∂•Uº∞ WØuKL± Èdî√ WºßR± vK´
blissements d’un même tireur et à pOA∞« «c≥ ÊuJ¥ ô√ ◊dA°Ë .tºH≤
condition que ce chèque ne soit pas au .tK±U∫∞
porteur.

Art. 478– Le chèque peut être payable pOA∞« ÊuJ¥ Ê√ “uπ¥ :478 …œUL∞«
au domicile d’un tiers soit dans la ¡«uß dOG∞« s©u± w≠ l≠b∞« V§«Ë
localité où le tiré a son domicile, soit s©u± UNO≠ b§u¥ w∑∞« WIDML∞U°
dans une autre localité à condition tou- ,Èdî√ WIDML° Ë√ tOK´ »u∫ºL∞«
tefois que le tiers soit une banque ou Ë√ U≠dB± dOG∞« ÊuJ¥ Ê√ ◊dA°
un bureau de chèque postaux. .W¥b¥d∂∞« „uJBK∞ U∂∑J±

Lors de la présentation d’un chèque à sOOF¢ t° ÊUØË i∂IK∞ pO® ÂbÆ «–≈
l’encaissement, l’addition sur le Ë√ Ídz«eπ∞« ÍeØdL∞« pM∂∞«
chèque de la domiciliation pour paie- ÍeØdL∞« pM∂∞U° »Uº• t∞ ·dB±
ment, soit à la banque centrale s©uLØ W¥b¥d∂∞« „uJBK∞ V∑J± Ë√
d’Algérie, soit dans une autre banque vK´ …œ¸«u∞« …œU¥e∞« Ác≥ ÊS≠ ¡U≠uK∞
ayant un compte à la banque centrale l{u∞ W∂§u± ÊuJ¢ ô pOA∞« h≤
d’Algérie, soit dans un bureau de .w∞U± l°U©
chèques postaux, ne donnera ouvertu-
re à aucun droit de timbre.

Cette domiciliation ne pourra, au sur- «c≥ sOOF¢ sJL¥ ô p∞– ‚u≠Ë


plus, être faite contre la volonté du U± q±U∫∞« …œ«¸≈ s´ r¨d∞U° s©uL∞«
porteur, à moins que le chèque ne soit s©uL∞« Ë√ «dDº± pOA∞« sJ¥ r∞
barré et que la domiciliation n’ait lieu Ídz«eπ∞« ÍeØdL∞« pM∂∞U° UMOF±
à la banque centrale d’Algérie sur la .bK∂∞« fH≤ w≠
même place.

Art. 479– Le chèque dont le montant ·d•_U° pOA∞« V∑Ø «–≈ :479 …œUL∞«
est écrit à la fois en toutes lettres et en bM´ …d∂F∞U≠ UF± ÂUƸ_U°Ë WK±UJ∞«
299
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 480

chiffres vaut, en cas de différence, ·d•_U° »u∑JL∞« mK∂LK∞ ·ö∑îô«


pour la somme écrite en toutes lettres. .WK±UJ∞«

Le chèque dont le montant est écrit ¡«uß ‹«d± …b´ mK∂L∞« V∑Ø «–≈Ë
plusieurs fois, soit en toutes lettres, …d∂F∞U≠ ÂUƸ_U° Ë√ WK±UJ∞« ·d•_U°
soit en chiffres, ne vaut, en cas de dif- .UGK∂± UNKÆ_ ·ö∑îô« bM´
férence que pour la moindre somme.

Art. 480– Si le chèque porte des öL∑A± pOA∞« ÊUØ «–≈ :480 …œUL∞«
signatures de personnes incapables de rN∞ XºO∞ ’Uª®√ lOÆ«u¢ vK´
s’obliger par chèques, des signatures vK´ U¥u∑∫± ÊUØ Ë√ t° «e∑∞ô« WOK≥√
fausses ou des signatures de personnes ’Uª®√ lOÆ«u¢ Ë√ …¸Ëe± lOÆ«u¢
imaginaires, ou des signatures qui, Í_ Âe∑K¢ ô lOÆ«u¢ Ë√ sOOL≥Ë
pour toutes autres raisons ne sauraient «uFÆË s¥c∞« ’Uª®_« dî¬ V∂ß
obliger les personnes qui ont signé le pOA∞« lÆË s¥c∞« Ë√ pOA∞«
chèque, ou au nom desquelles il a été ÊËœ ‰u∫¥ ô p∞– ÊS≠ rNzULßQ°
signé, les obligations des autres si- .s¥dîü« sOFÆuL∞« W∫Å
gnataires n’en sont pas moins va-
lables.

Art. 481– Quiconque appose sa signa- W°UOM∞U° UJO® lÆË s± :481 …œUL∞«
ture sur un chèque, comme représen- w≠ ,tM´ öOØË sJ¥ r∞Ë hª® s´
tant d’une personne pour laquelle il UOBª® U±eK± tFOÆu∑° `∂B¥ p∞–
n’avait pas le pouvoir d’agir, est obli- t∞ X∞¬ ,v≠Ë√ «–≈Ë ,pOA∞« i∑IL°
gé lui-même en vertu du chèque et, s’il v∞≈ ‰ËR¢ X≤UØ w∑∞« ‚uI∫∞« fH≤
a payé, a les mêmes droits qu’aurait eu q∏± Ídπ¥Ë ,tM´ W°UOM∞« r´“ s±
le prétendu représenté. Il en est de .t∑°UO≤ œËb• “ËUπ¢ s± vK´ p∞–
même du représentant qui a dépassé
ses pouvoirs.

Art. 482– Le tireur est garant du paie- qØ ¡U≠uK∞ s±U{ V•Uº∞« :482 …œUL∞«
ment. Toute clause par laquelle le «c≥ s± V•Uº∞« ¡UH´S° ◊d®
300
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 485

tireur s’exonère de cette garantie est .sJ¥ r∞ ÊQØ bF¥ ÊULC∞«


réputée non écrite.

Art. 483– Tout chèque pour lequel la ¡U≠Ë q°UI± t∞ pO® qØ :483 …œUL∞«
provision correspondante existe à la ·dB¢ X∫¢ œu§u±Ë o°UD±
Disposition du tireur, doit être certifié tOK´ »u∫ºL∞« vK´ Vπ¥ V•Uº∞«
par le tiré si le tireur ou le porteur le Ë√ V•Uº∞« VK© «–≈ tOK´ WÆœUBL∞«
demande, sauf la faculté pour le tiré de W∂¨¸ W∞U• w≠ ô≈ ,p∞– q±U∫∞«
remplacer ce chèque par un chèque pOA∞« ÷uF¥ Ê√ tOK´ »u∫ºL∞«
émis dans les conditions prévues à Vº• t∂∫ß r∑¥ dî¬ pOA°
l’article 477, alinéa 3. …dIH∞« w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞« ◊ËdA∞«
.477 …œUL∞« s± W∏∞U∏∞«

La provision du chèque certifié reste, bL∑FL∞« pOA∞« ¡U≠Ë q°UI± vI∂¥


sous la responsabilité du tiré, bloquée tOK´ »u∫ºL∞« WO∞ËRº± X∫¢
au profit du porteur jusqu’au terme du q§√ W¥UN≤ v∞≈ q±U∫∞« W∫KBL∞
délai de présentation fixé par l’article .509 …œUL∞« V§uL° œb∫L∞« r¥bI∑∞«
509.

Art. 484– Toute personne qui remet hª® Í√ vK´ Vπ¥ :484 …œUL∞«
un chèque en paiement, doit justifier X∂∏¥ Ê√ ¡U≠uK∞ UJO® rKº¥
de son identité au moyen d’un docu- WOL߸ WIO£Ë WDß«u° t∑OBª®
ment officiel portant sa photographie. .t¢¸uÅ qL∫¢

Chapitre II w≤U∏∞« qBH∞«


De la transmission pOA∞« ‰UI∑≤« w≠

Art. 485– Le chèque stipulé payable ◊ d ∑ A L ∞ « p O A ∞ « Ê ≈ : 4 8 5 …œ UL ∞«


au profit d’une personne dénommée V§uL° vLº± hª® v∞≈ tF≠œ
avec ou sans clause expresse « à ordre t≤Ëb° Ë√ )d±ú∞( `¥dÅ ◊«d∑®«
» est transmissible par la voie de l’en- .dONE∑∞« o¥dD° ‰Ë«b∑K∞ ö°UÆ ÊuJ¥
dossement.
301
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 486

Le chèque stipulé payable au profit v∞≈ tF≠œ ◊d∑AL∞« pOA∞« U±√


d’une personne dénommée avec la )d±_ fO∞( ◊d® l± vLº± hª®
clause « non à ordre » ou une clause ‰Ë«b∑K∞ ö°UÆ ÊuJ¥ ô q£UL± ◊d® Ë√
équivalente n’est transmissible que W∞U•û∞ …¸dIL∞« ŸU{Ë_« Vº• ô≈
dans la forme et avec les effets d’une s± UNOK´ V¢d∑¥ UL°Ë W¥œUF∞«
cession ordinaire. .ZzU∑M∞«

Art. 486– L’endossement peut être fait u ∞ Ë d O N E ∑ ∞ « “ u π ¥ : 486 …œUL∞«


même au profit du tireur ou de tout o∫¥Ë dî¬ ÂeK± Í_ Ë√ V•UºK∞
autre obligé. Ces personnes peuvent s± pOA∞« dONE¢ s¥dîü« s¥cN∞
endosser le chèque à nouveau. .b¥b§

Art. 487– L’endossement doit être pur dONE∑∞« ÊuJ¥ Ê√ Vπ¥ :487 …œUL∞«
et simple. Toute condition à laquelle il oKF¥ ◊d® qØË ◊d® vK´ oKF± dO¨
est subordonné est réputée non écrite. .sJ¥ r∞ ÊUØ d∂∑F¥ dONE∑∞« tOK´

L’endossement partiel est nul. .q©U° wzeπ∞« dONE∑∞« Ê≈

Est également nul l’endossement du .q©U° tOK´ »u∫ºL∞« dONE¢ Ê√ ULØ


tiré.

L’endossement au porteur vaut comme W°U∏L° bF¥ q±U∫K∞ dONE∑∞« Ê≈


un endossement en blanc. .÷UO° vK´ dONE¢

L’endossement au tiré ne vaut que d∂∑F¥ tOK´ »u∫ºLK∞ dONE∑∞« Ê≈


comme quittance sauf dans le cas où le U± W∞U• w≠ ô≈ Vº∫≠ ¡«d°≈ W°U∏L°
tiré a plusieurs établissements et où …b´ tOK´ »u∫ºLK∞ ÊUØ «–≈
l’endossement est fait au bénéfice W∫KBL∞ dONE∑∞« qB•Ë ‹UºßR±
d’un établissement autre que celui sur UNOK´ V∫ß w∑∞« dO¨ WºßR±
lequel le chèque a été tiré. .pOA∞«

Art. 488– L’endossement doit être ins- dONE∑∞« V∑J¥ Ê√ Vπ¥ :488 …œUL∞«
302
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 490

crit sur le chèque ou sur une feuille qui Èdî√ WÆ¸Ë vK´ Ë√ pOA∞« vK´
y est attachée (allonge). Il doit être tOK´ lÆu¥ Ê√ Vπ¥Ë t° WI∫K±
signé par l’endosseur. .dNEL∞«

L’endossement peut ne pas désigner le w≠ bOH∑ºL∞« sOF¥ ô√ “uπ¥Ë


bénéficiaire ou consister simplement Vº∫≠ «¸uBI± ÊuJ¥ Ê√Ë dONE∑∞«
dans la signature de l’endosseur dONE∑∞« u≥Ë dNEL∞« lOÆu¢ vK´
(endossement en blanc). Dans ce der- …dOî_« W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë ÷UO° vK´
nier cas, l’endossement, pour être ÊuJ¥ Ê√ dONE∑∞« W∫B∞ ◊d∑A¥
valable, doit être inscrit au dos du vK´ Ë√ pOA∞« dN™ vK´ U°u∑J±
chèque ou sur l’allonge. .WI∫KL∞« WƸu∞«

Art. 489– L’endossement transmet lOL§ qIM¥ dONE∑∞« Ê≈ :489 …œUL∞«


tous les droits résultant du chèque et UÅuBî pOA∞« s´ Wπ¢UM∞« ‚uI∫∞«
notamment la propriété de la provi- .¡U≠u∞« q°UI± WOJK±
sion.

Si l’endossement est en blanc, le por- “U§ ÷UO° vK´ dONE∑∞« ÊUØ «–≈Ë
teur peut : : tK±U∫∞

1° Remplir le blanc, soit de son nom, rßU° Ë√ tLßU° ÷UO∂∞« úL¥ Ê√ -1


soit du nom d’une autre personne; .dî¬ hª®

2° Endosser le chèque de nouveau en vK´ b¥b§ s± pOA∞« dNE¥ Ê√ -2


blanc, ou à une autre personne; .dî¬ hªA∞ Ë√ ÷UO°

3° Remettre le chèque à un tiers sans dOG∞« s± hªA∞ pOA∞« rKº¥ Ê√ -3


remplir le blanc et sans l’endosser. Ë√ ÷UO∂∞« úL¥ Ê√ ÊËb° w∂M§_
.pOA∞« dNE¥

Art. 490– L’endosseur est, sauf clause ¡U≠uK∞ s±U{ dNEL∞« Ê≈ :490 …œUL∞«
contraire, garant du paiement. .p∞– ·öî ◊d∑A¥ r∞ U±
303
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 491

Il peut interdire un nouvel endos- b¥b§ s± ÁdONE¢ lML¥ Ê√ tMJL¥Ë


sement; dans ce cas, il n’est pas tenu à sL∞ ÊULC∞U° U±eK± ÊuJ¥ ô cµMO•Ë
la garantie envers les personnes aux- .bF° ULO≠ pOA∞« rN∞ dNE¥
quelles le chèque est ultérieurement
endossé.

Art. 491– Le détenteur d’un chèque UJO® “u•¥ s± d∂∑F¥ :491 …œUL∞«
endossable est considéré comme por- w´dA∞« tK±U• t≤√ dONE∑K∞ ö°UÆ
teur légitime s’il justifie de son droit tO≠ o∫∞« V•UÅ t≤√ X∂£√ v∑±
par une suite ininterrompue d’endos- ‹«dONE∑∞« s± WFDIM± dO¨ WKºKº°
sements, même si le dernier endosse- bF¢Ë ÷UO° vK´ dONE¢ dî¬ ÊUØ u∞Ë
ment est en blanc. Les endossements «c≥ vK´ W∂DAL∞« ‹«dONE∑∞«
biffés sont à cet égard, réputés non dONE∑∞« ÊUØ «–≈Ë ,sJ¢ r∞ ÊQØ l{u∞«
écrits. Quand un endossement en ÊS≠ dî¬ dONE∑° U´u∂∑± ÷UO° vK´
blanc est suivi d’un autre endos- dOî_« dONE∑∞« «c≥ vK´ lÆuL∞«
sement, le signataire de celui-ci est V§uL° ,pOA∞« Vº∑Ø« bÆ d∂∑F¥
réputé avoir acquis le chèque par l’en- .÷UO° vK´ dONE¢
dossement en blanc.

Art. 492– Un endossement figurant Ÿu{uL∞« dONE∑∞« Ê≈ :492 …œUL∞«


sur un chèque au porteur rend l’endos- dNEL∞« qFπ¥ tK±U∫∞ pO® vK´
seur responsable aux termes des dispo- œuº¢ w∑∞« ÂUJ•_« vC∑IL° ôËRº±
sitions qui régissent le recours; il ne s± fO∞ sJ∞Ë Ÿu§d∞« w≠ o∫∞«
convertit, d’ailleurs, pas le titre en un pO® v∞≈ bMº∞« ‰u∫¥ Ê√ t≤Q®
chèque à ordre. .d±_«

Art. 493– Lorsqu’une personne a été s´ hª® b¥ X∞«“ «–≈ :493 …œUL∞«
dépossédée d’un chèque à ordre par ÀœU• ÍQ° hª® s± d±ú∞ pOA∞«
quelque événement que ce soit, le bOH∑ºL∞« ÂeK¥ ö≠ Àœ«u∫∞« s±
bénéficiaire qui justifie de son droit de vK´ tO≠ o∫∞« V•UÅ t≤√ X∂∏¥ Íc∞«
la manière indiquée à l’article 491, 491 …œUL∞« w≠ WMO∂L∞« WOHOJ∞«
n’est tenu de se dessaisir du chèque t∂º∑Ø« bÆ ÊUØ «–≈ ô≈ tM´ wKª∑∞U°
304
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 495

que s’il l’a acquis de mauvaise foi ou QDî VJ¢¸« bÆ ÊUØ Ë√ WO≤ ¡uß s´
si, en l’acquérant, il a commis une .t°Uº∑Ø« bM´ ULOº§
faute lourde

Art. 494– Les personnes actionnées rNOK´ XF≠¸ sL∞ fO∞ :494 …œUL∞«
en vertu du chèque, ne peuvent pas «uπ∑∫¥ Ê√ pOA∞« V§uL° Èu´œ
opposer au porteur les exceptions fon- vK´ WMO∂± Ÿu≠b° tK±U• vK´
dées sur leurs rapports personnels avec Ë√ t∂•Uº° WOBªA∞« rN¢UÆö´
le tireur ou avec les porteurs anté- tK±U• sJ¥ r∞ U± sOI°Uº∞« tOK±U∫°
rieurs, à moins que le porteur en pOA∞« vK´ ‰uB∫∞« bLF¢ bÆ
acquérant le chèque n’ait agi sciem- .s¥bL∞U° ¸«d{ú∞
ment au détriment du débiteur.

Art. 495– Lorsque l’endossement öL∑A± dONE∑∞« ÊUØ «–≈ :495 …œUL∞«
contient la mention « valeur en re- » qOB∫∑∞« rßd°« WLOI∞« …¸U∂´ vK´
couvrement », « pour encaissement », rßd°«Ë√ »i∂I∞« rßd°« Ë√
« par procuration » ou toute autre ‹«¸U∂F∞« s± U≥dO¨ Ë√ »qOØu∑∞«
mention impliquant un simple mandat, “U§ ,qOØu∑∞« œdπ± bOH¢ w∑∞«
le porteur peut exercer tous les droits ‚uI∫∞« lOL§ W߸UL± q±U∫K∞
découlant du chèque, mais il ne peut t∞ “uπ¥ ô sJ∞ pOA∞« s´ Wπ¢UM∞«
endosser celui-ci qu’à titre de procura- .»qOØu∑∞« rßd°« ô≈ ÁdONE¢
tion.

Les obligés ne peuvent, dans ce cas, W∞U∫∞« Ác≥ w≠ sO±eKLK∞ “uπ¥ ôË


invoquer contre le porteur que les Ÿu≠b∞U° ô≈ q±U∫∞« vK´ «uπ∑∫¥ Ê√
exceptions qui seraient opposables à b{ UN° ÃUπ∑•ô« sJL¥ w∑∞«
l’endosseur. .dNEL∞«

Le mandat renfermé dans un en- dONE¢ UNMLC∑¥ w∑∞« W°UOM∞« Ê≈


dossement de procuration ne prend pas Ë√ qØuL∞« …U≠u° wN∑M¢ ô qOØu∑∞«
fin par le décès du mandant ou la sur- .WOK≥_« t≤«bIH°
venance de son incapacité.
305
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 496

Art. 496– L’endossement fait après le b F ° d O N E ∑ ∞ « Ê ≈ : 496 …œUL∞«


protêt ou après l’expiration du délai de ô ,r¥bI∑∞« q§√ ¡UCI≤« Ë√ ÃUπ∑•ù«
présentation, ne produit que les effets vK´ W∂¢d∑L∞« ¸U£ü« ô≈ tOK´ V¢d∑¢
d’une cession ordinaire. .W¥œUF∞« W∞U•ù«

Sauf preuve contraire, l’endossement d∂∑F¥ a¥¸U¢ ÊËb° ‹«dONE∑∞« Ê≈


sans date est présumé avoir été fait ¡UCI≤≈ Ë√ ÃUπ∑•ù« q∂Æ öÅU•
avant le protêt ou avant l’expiration du …dIH∞« w≠ tO∞≈ ¸UAL∞« q§_«
délai visé à l’alinéa précédent : .fJF∞« X∂£ «–≈ ô≈ WI°Uº∞«

Il est défendu d’antidater les ordres à l≠b∞U° d±«Ë_« a¥¸«u¢ r¥bI¢ dE∫¥Ë
peine de faux. .«d¥Ëe¢ p∞c ÊUØ ô≈Ë

Chapitre III Y∞U∏∞« qBH∞«


De l’aval w©UO∑•ô« ÊULC∞«

Art. 497– Le paiement d’un chèque pOA∞« mK∂± ¡U≠Ë Ê≈ :497 …œUL∞«
peut être garanti pour tout ou partie de UOze§ Ë√ UOKØ sLC¥ Ê√ sJL¥
son montant par un aval. «c≥ ÊuJ¥Ë .qOHØ w©UO∑•« ÊULC°
Cette garantie est formulée par un tiers »u∫ºL∞« «b´ U± dOG∞« s± ÊULC∞«
sauf le tiré, ou même par un signataire .pOA∞« lÆu± s± v∑• Ë√ tOK´
du chèque.

Art. 498– L’aval est donné soit sur le ÊULC∞« vDF¥ : 498 …œUL∞«
chèque ou sur une allonge, soit par vK´ Ë√ pOA∞« vK´ ¡«uß w©UO∑•ô«
acte séparé indiquant le lieu où il est WƸu° Ë√ t° WKB∑L∞« WƸu∞«
intervenu. .tO≠ XL¢ Íc∞« ÊUJL∞« UNO≠ WKI∑º±

Il est exprimé par les mots « bon pour ÊULCØ ‰u∂I±« ‹ULKJ° tM´ d∂F¥Ë
aval » ou par toute autre formule équiva- Èdî√ WGOÅ W¥Q° Ë√ »w©UO∑•«
lente; il est signé par le donneur d’aval. .¡U≠u∞« s±U{ lOÆu∑° WK¥c±Ë WK£UL±
306
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 499

Il est considéré comme résultant de la öÅU• w©UO∑•ô« ÊULC∞« d∂∑F¥Ë


seule signature du donneur d’aval, t§Ë vK´ ¡U≠u∞« ʱU{ lOÆu¢ œdπL°
apposée au recto du chèque, sauf u≥ lOÆu∑∞« V•UÅ ÊUØ «–≈ ô≈ pOA∞«
quand il s’agit de la signature du .V•Uº∞«
tireur.

L’aval doit indiquer pour le compte de rß« ÊULC∞« w≠ dØc¥ Ê√ Vπ¥Ë


qui il est donné. À défaut de cette indi- vDF± ÊULC∞« b´ ô≈Ë ÊuLCL∞«
cation, il est réputé donné pour le .V•UºK∞
tireur.

Art. 499– Le donneur d’aval est tenu q∏L° ¡U≠u∞« s±U{ Âe∑K¥ :499 …œUL∞«
de la même manière que celui dont il .ÊuLCL∞« hªA∞« t° Âe∑∞« U±
s’est porté garant.

Son engagement est valable, alors U∫O∫Å ¡U≠u∞« s±U{ «e∑∞« ÊuJ¥Ë
même que l’obligation qu’il a garantie ö©U° tML{ Íc∞« «e∑∞ô« ÊUØ Ê≈Ë
serait nulle pour toute cause autre .qJA∞« w≠ VO´ dO¨ dî¬ V∂ß Í_
qu’un vice de forme.

Quand il paie le chèque, le donneur mK∂± w©UO∑•ô« s±UC∞« v≠Ë√ «–≈


d’aval acquiert les droits résultant du ‚uI∫∞« Vº∑J¥ t≤S≠ pOA∞«
chèque contre le garanti et contre ceux ÊuLCL∞« ÁUπ¢ pOA∞« s´ Wπ¢UM∞«
qui sont tenus envers ce dernier en dOî_« «c≥ ÁUπ¢ sO±e∑KL∞«Ë
vertu du chèque. .pOA∞« vC∑IL°

307
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 500

Chapitre IV l°«d∞« qBH∞«


De la présentation et ÁƒU≠ËË pOA∞« r¥bI¢
du paiement

Art. 500– Le chèque est payable à ¡U≠u∞« V§«Ë pOA∞« Ê≈ :500 …œUL∞«
vue. Toute mention contraire est répu- p∞c∞ n∞Uª± ◊d® qØË Ÿö©ù« Èb∞
tée non écrite. .sJ¥ r∞ ÊQØ d∂∑F¥

Le chèque présenté au paiement avant ÂuO∞« q∂Æ ¡U≠uK∞ pOA∞« ÂbÆ «–≈
le jour indiqué comme date d’émis- ÊuJ¥ Á¸«bÅù a¥¸U∑Ø tO≠ sOFL∞«
sion, est payable le jour de la présen- .tL¥bI¢ Âu¥ w≠ ¡U≠u∞« V§«Ë
tation.

Ÿ « ( Ë )dz«eπ∞« -¡UM∂K∞ WOM©u∞« WºßRL∞« d¥b±( sO° 66941 rƸ WOCÆ -


108Ë 107 ,106 ,105 ’ ,2 œb´ ,1991 WMß ‚. 1990-04-22 ¸«dÆ )„
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
a¥¸U∑Ø tO≠ sOFL∞« ÂuO∞« q∂Æ ,¡U≠uK∞ pOA∞« ÂbÆ «–≈ t≤√ ,U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
Âb´ Ê√ UC¥√ ¸dIL∞« s±Ë ,tL¥bI¢ Âu¥ w≠ ¡U≠u∞« V§«Ë ÊuJ¥ ,Á¸«bÅù
o• jIº¥ ô ‹U§Uπ∑•ù« r¥bI¢Ë pOA∞« ¸«bÅ« a¥¸U¢ w≠ s¥b∞« ¡UH∑ß«
r∑¥ Ê√ v∞« ‹U≤UL{ s± t∞U± qJ° ULzUÆ vI∂¥ Íc∞« tM¥œ ¡UH∑ß« w≠ q±U∫∞«
.tK∫± dO¨ w≠ ¸«dI∞« vK´ wFM∞« ÊS≠ r£ s±Ë ,pOA∞« WLOÆ ¡U≠Ë
‹U§Uπ∑•« ÂbÆ pOA∞« q±U• Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ X°U∏∞« s± ÊUØ UL∞Ë
tzUCI° fKπL∞« ÊS≠ t∑LOÆ wDG¥ ô pOA∞« bOŸ Ê√ t∞ sO∂∑¥ Ê√ œdπL°
oO∂D∑∞« Êu≤UI∞« o∂D± ÊUØ i¥uF∑∞«Ë mK∂L∞« l≠b° pOA∞« ¸bB± vK´
.sFD∞« i≠¸ V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë .`O∫B∞«

Art. 501– (Loi n° 87-20 du 23 Œ¸R± 20-87 rƸ Êu≤UÆ( :501 …œUL∞«
décembre 1987) Le chèque émis et r¥bI¢ Vπ¥ )1987 d∂Lº¥œ 23 w≠
payable en Algérie doit être présenté dz«eπ∞« w≠ l≠bK∞ q°UÆË ¸œUÅ pÅ
au paiement dans le délai de 20 jours. .U±u¥ s¥dA´ sL{ l≠bK∞

308
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 503

Le chèque émis hors d’Algérie et dz«eπ∞« øUî ¸œUB∞« pB∞« U±√


payable en Algérie doit être présenté tL¥bI¢ VπO≠ UNO≠ l≠bK∞ q°UI∞«Ë
dans un délai, soit de 30 jours si le ÊUØ «–≈ U±u¥ sO£ö£ …b± w≠ U±≈
chèque est émis en Europe ou dans un b•√ s± Ë√ U°Ë¸Ë√ s± «¸œUÅ pB∞«
pays riverain de la Méditerranée, soit iO°_« d∫∂∞« vK´ WKDL∞« Ê«bK∂∞«
de soixante-dix jours si le chèque a été U±u¥ sOF∂ß …b± w≠ U±≈Ë ,jßu∑L∞«
émis dans tout autre pays sous réserve ,dî¬ bK° Í√ w≠ «¸œUÅ pB∞« ÊUØ «–≈
des dispositions relatives à la régle- rOEM∑° WIKF∑L∞« ÂUJ•_« …U´«d± l±
mentation des changes. .·dB∞«

Le point de départ des délais sus-indi- s± Áö´√ …¸uØcL∞« ‰U§ü« Ídº¢Ë


qués est le jour porté sur le chèque a¥¸U∑Ø pOA∞« w≠ sOFL∞« ÂuO∞«
comme date d’émission. .Á¸«bÅù

Art. 502– La présentation à une v∞≈ pOA∞« r¥bI¢ Ê≈ :502 …œUL∞«


chambre de compensation équivaut à W°U∏L° bF¥ WÅUIL∞« ·d¨ Èb•≈
la présentation au paiement. .¡U≠uK∞ tL¥bI¢
Modifié
Art. 503– (Loi n° 87-20 du 23 2 0- 8 7 r Æ ¸ Ê u ≤ U Æ ( : 5 0 3 … œ U L ∞ «
décembre 1987). Le tiré doit, lorsqu’il w≠Ë ) 1987 d∂Lº¥œ 23 w≠ Œ¸RL∞«
y a provision, payer même après l’ex- vK´ Vπ¥ ,bOÅd∞« d≠u¢ W∞U•
piration du délai de présentation. WLOÆ w≠u∑º¥ Ê√ tOK´ »u∫ºL∞«
q§_« ¡UCI≤« bF° v∑• pB∞«
.tL¥bI∑∞ œb∫L∞«

Il n’est admis d’opposition au paie- ¡U≠Ë vK´ V•Uº∞« W{¸UF± q∂I¢ ôË


ment du chèque par le tireur qu’en cas fOKH¢ Ë√ t´UO{ W∞U• w≠ ô≈ pOA∞«
de perte du chèque ou de la faillite du .tK±U•
porteur.

Si, malgré cette défense, le tireur fait «c≥ s± r¨d∞U° V•Uº∞« l≠¸ «–S≠
309
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 504

une opposition pour d’autres causes, le V§Ë ,Èdî√ »U∂ß_ W{¸UF± dE∫∞«
juge des référés. Même dans le cas où v∑• WKπF∑ºL∞« ¸u±_« w{UÆ vK´
une instance en principal est engagée, Ê√ WOKÅ√ Èu´œ l≠¸ W∞U• w≠ u∞Ë
doit sur la demande du porteur, ordon- vK´ ¡UM° W{¸UFL∞« Ác≥ ¡UG∞S° d±Q¥
ner la mainlevée de cette opposition. .q±U∫∞« VK©

Art. 504– L’incapacité du tireur ou t∑OK≥√ V•Uº∞« bI≠ «–≈ :504 …œUL∞«
son décès survenant après l’émission fOK≠ pOA∞« ¸«bÅ≈ bF° w≠u¢ Ë√
ne touchent pas aux effets du chèque. .pOA∞« vK´ d£√ p∞– w≠

Art. 505– Le tiré peut exiger, en Ê√ tOK´ »u∫ºLK∞ o∫¥ :505 …œUL∞«
payant le chèque qu’il lui soit remis WLOÆ tzU≠Ë bM´ q±U∫∞« s± VKD¥
acquitté par le porteur. dO®Q∑∞« l± tO∞≈ tLKº¥ Ê√ pOA∞«
.WB∞UªL∞U°

Le porteur ne peut pas refuser un paie- ¡U≠u∞« i≠d¥ Ê√ q±U∫K∞ “uπ¥ ôË


ment partiel. .wzeπ∞«

Si la provision est inférieure au mon- mK∂± s± qÆ√ ¡U≠u∞« q°UI± ÊUØ «–≈Ë
tant du chèque, le porteur a le droit ¡U≠u∞« VKD¥ Ê√ q±U∫K∞ “U§ ,pOA∞«
d’exiger le paiement jusqu’à concur- .¡U≠u∞« q°UI± ¸bÆ vK´
rence de la provision.

En cas de paiement partiel, le tiré peut o∫¥ wzeπ∞« ¡U≠u∞« W∞U• w≠Ë
exiger que mention de ce paiement «c≥ dØ– VKD¥ Ê√ tOK´ »u∫ºLK∞
soit faite sur le chèque et qu’une quit- WB∞Uª± Á¡UD´≈Ë pOA∞« w≠ ¡U≠u∞«
tance lui en soit donnée. .p∞c°

Cette quittance donnée sur le chèque w≠ W§¸bL∞« WB∞UªL∞« Ác≥ vHF¢Ë


lui-même est dispensée du droit de .w∞UL∞« l°UD∞« s± tºH≤ pOA∞«
timbre.

310
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 507

Les paiements partiels sur le montant s¥dNEL∞«Ë sO∂•Uº∞« W±– √d∂¢Ë


d’un chèque sont à la décharge des mK∂± qÅ√ s± wzeπ∞« ¡U≠u∞« ¸bI°
tireurs et endosseurs. .pOA∞«

Le porteur est tenu de faire protester le ÃUπ∑•« d¥d∫¢ q±U∫∞« vK´ Vπ¥Ë
chèque pour le surplus. .mK∂L∞« wÆU∂∞ W∂ºM∞U°

Art. 506– Celui qui paie un chèque pO® WLOÆ v≠Ë√ s± :506 …œUL∞«
sans opposition, est présumé valable- .U∫O∫Å ÁƒU≠Ë b´ ,W{¸UF± dOG°
ment libéré.

Le tiré qui paie un chèque endossable WLOÆ tOK´ »u∫ºL∞« v≠Ë√ «–≈Ë
est obligé de vérifier la régularité de la tOK´ V§Ë ,dONE∑K∞ q°UÆ pO®
suite des endossements, mais non la qºKº¢ W∫Å s± oI∫∑∞«
signature des endosseurs. lOÆ«u¢ s± fO∞Ë ‹«dONE∑∞«
.s¥dNEL∞«

Art. 507– Sous réserve des dispo-  U J • Q ° ÿ U H ∑ • ô « l ± : 5 0 7 …œUL∞«


sitions relatives à la réglementation «–≈ ·dB∞U° ’Uª∞« rOEM∑∞«
des changes, lorsqu’un chèque est sti- dO¨ WKLF° pOA∞« ¡U≠Ë ◊d∑®«
pulé payable en une monnaie n’ayant ¡U≠Ë “U§ ,dz«eπ∞« w≠ W∞Ë«b∑±
pas cours en Algérie, le montant peut tL¥bI∑∞ œb∫L∞« q§_« w≠ t∑LOÆ
en être payé, dans le délai de présenta- Âu¥ w≠ dO≤U≤b∞U° t∑LOÆ ”Uß√ vK´
tion du chèque, d’après sa valeur en Âu¥ w≠ ¡U≠u∞« r∑¥ r∞ «–≈Ë .¡U≠u∞«
dinars au jour du paiement. Si le paie- sO° ¸UOª∞« q±U∫K∞ ÊuJO≠ r¥bI∑∞«
ment n’a pas été effectué à la présen- dFº° pOA∞« mK∂L° W∂∞UDL∞«
tation, le porteur, peut à son choix, de- Âu¥ w≠ Ë√ r¥bI∑∞« Âu¥ w≠ dO≤U≤b∞«
mander que le montant du chèque soit .¡U≠u∞«
payé en dinars d’après le cours, soit du
jour de la présentation, soit du jour du
paiement.

311
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 508

Le cours légal des différentes mon- nK∑ªL∞ wLßd∞« dFº∞« ŸU∂¢≈ Vπ¥
naies étrangères dans lesquelles sont UN° ¸d∫¢ w∑∞« WO∂M§_« ‹öLF∞«
libellés les chèques, doit être suivi Ác≥ WLOÆ b¥b∫¢ q§_ ‹UJOA∞«
pour déterminer la valeur de ces mon- sJL¥ t≤√ vK´ dO≤U≤b∞U° ‹öLF∞«
naies en dinars. Íc∞« mK∂L∞« »Uº• ◊d∑®« V•UºK∞
Toutefois, le tireur peut stipuler que la .pOA∞U° sOF± dFº∞ UI≠Ë l≠b¥
somme à payer sera calculée d’après
un cours déterminé dans le chèque.

Les règles ci-énoncées ne s’appliquent U±bM´ W±bI∑L∞« b´«uI∞« Ídº¢ ôË


pas au cas où le tireur a stipulé que le ¡U≠u∞« ÊuJ¥ Ê√ V•Uº∞« ◊d∑A¥
paiement devra être fait dans une cer- wKFH∞« ¡U≠u∞« ◊«d∑®«( WMOF± WKLF°
taine monnaie indiquée (clause de .)WO∂M§√ WKLF°
paiement effectif en une monnaie
étrangère).

Si le montant du chèque est indiqué qL∫¢ WKLF° pOA∞« mK∂± sOF¢ «–≈Ë
dans une monnaie ayant la même bK° w≠ UN∑LOÆ sJ∞ WOLº∑∞« fH≤
dénomination mais une valeur diffé- bK° w≠ UN∑LOÆ s´ nK∑ª¢ ¸«bÅù«
rente, dans le pays d’émission, et dans WKLF∞« œUL∑´« ÷d∑HO≠ ,¡U≠u∞«
celui du paiement, on est présumé .¡U≠u∞« ÊUJL° WÅUª∞«
s’être référé à la monnaie du lieu du
paiement.

Art. 508– En cas de perte du chèque, pOA∞« ŸUO{ W∞U• w≠ :508 …œUL∞«
celui à qui il appartient peut en pour- t∑LOÆ ¡U≠u° V∞UD¥ Ê√ p∞ULK∞ “uπ¥
suivre le paiement sur un second, troi- Ë√ W∏∞U∏∞« Ë√ WO≤U∏∞« t∑ªº≤ V§uL°
sième, quatrième, etc.... ......a∞« WF°«d∞«

Si celui qui a perdu le chèque ne peut s± pOA∞« ŸU{√ s± sJL∑¥ r∞ «–≈Ë


présenter le second, troisième, quatriè- Ë√ W∏∞U∏∞« Ë√ WO≤U∏∞« t∑ªº≤ ¸UC•≈
me, etc..... il peut demander le paie- V∞UD¥ ÊQ° t∞ “U§ ,......a∞« WF°«d∞«
312
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 511

ment du chèque perdu et l’obtenir par lzUC∞« pOA∞« WLOÆ ¡U≠u°


ordonnance du juge en justifiant de sa d±√ vC∑IL° p∞– vK´ ‰uB∫∞«Ë
propriété par ses livres et en donnant t∞ t∑OJK± X∂∏¥ Ê√ bF° w{UI∞« s±
caution. .öOHØ ÂbI¥ Ê√Ë d¢U≠b°

Art. 509– (Loi n° 87-20 du 23 2 0- 8 7 r Æ ¸ Ê u ≤ U Æ ( : 5 0 9 … œ U L ∞ «


décembre 1987) En cas de refus de w≠ ) 1987 d∂Lº¥œ 23 w≠ Œ¸RL∞«
paiement, sur la demande formée en t° W∂∞UD± bF° l≠b∞« i≠¸ W∞U•
vertu de l’article précédent, le proprié- V•UÅ ÊS≠ WI°Uº∞« …œULK∞ UI≠Ë
taire du chèque perdu conserve tous tÆuI• lOLπ° kH∑∫¥ lzUC∞« pB∞«
ses droits par un acte de protestation. r∑¥ Ê√ vK´ ,ÃUπ∑•ö∞ ¡«d§≈ V§uL°
Cet acte doit être fait dans les 15 jours U±u¥ dA´ WºLª∞« sL{ Ád¥d∫¢
qui suivent la présentation au paie- Vπ¥Ë l≠b∞« VK© r¥bI∑∞ WO∞«uL∞«
ment. Les avis prescrits par l’article UNOK´ ’uBML∞« ‹«¸UF®ù« ‰U߸≈
517 doivent être donnés au tireur et sO∂•UºK∞ 517 …œUL∞« w≠
aux endosseurs dans les délais fixés …œb∫L∞« ‰U§ü« sL{ s¥dNEL∞«Ë
par cet article. .…œUL∞« Ác≥ w≠

Art. 510– Le propriétaire du chèque lzUC∞« pOA∞« p∞U± vK´ :510 …œUL∞«
égaré doit, pour s’en procurer le Ê√ WO≤U£ tM± Wªº≤ vK´ ‰uB∫K∞
second, s’adresser à son endosseur sOF∑¥Ë d®U∂L∞« ÁdNEL° qB∑¥
immédiat qui est tenu de lui prêter son Ê√Ë tLß« ÁdOF¥ Ê√ dOî_« «c≥ vK´
nom et ses soins pour agir envers son dNEL∞« W∂∞UDL∞ …b´UºL∞« t∞ ÂbI¥
propre endosseur, et ainsi en remon- dNE± v∞≈ dNE± s± «œuFÅ «cJ≥Ë t∞
tant d’endosseur à endosseur jusqu’au pOA∞« V•Uß v∞≈ ‰uÅu∞« v∑•
tireur du chèque. Le propriétaire du lzUC∞« pOA∞« p∞U± qL∫∑¥Ë
chèque égaré supportera les frais. .n¥¸UBL∞«

Art. 511– L’engagement de la caution qOHJ∞« «e∑∞« wCIM¥ :511 …œUL∞«


mentionné dans l’article 508 est éteint 508 …œUL∞« w≠ tOK´ ’uBML∞«
après six mois si, pendant ce temps, il w≠ l≠d¥ r∞ «–≈ dN®« W∑ß wCL°
313
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 512

n’y a eu ni demandes ni poursuites en .Èu´œ Ë√ VK© …bL∞« Ác≥ ‰öî


justice.

Chapitre V f±Uª∞« qBH∞«


Du chèque barré dDºL∞« pOA∞«

Art. 512– Le tireur ou le porteur d’un Ë√ pOA∞« V•Uº∞ “uπ¥ :512 …œUL∞«
chèque peut le barrer avec les effets ¸U£ü« t∞ ÊuJ∑≠ ÁdDº¥ Ê√ tK±U•
indiqués à l’article 513. .513 …œUL∞« w≠ WMO∂L∞«

Le barrement s’effectue au moyen de sODî l{u° dODº∑∞« qB∫¥


deux barres parallèles apposées au ÊuJ¥Ë pOA∞« t§Ë vK´ sO¥“«u∑±
recto. Il peut être général ou spécial. .UÅUî Ë√ U±U´ dODº∑∞«

Le barrement est général s’il ne porte ô ÊUØ «–≈ U±U´ dODº∑∞« ÊuJ¥
entre les deux barres aucune désigna- Ë√ sOOF¢ Í√ sODª∞« sO° sLC∑¥
tion ou la mention « banque » ou un ÊuJ¥Ë ; UNK°UI¥ U± Ë√ »·dB±« WLKØ
terme équivalent ; il est spécial si le b•√ rß« sODª∞« sO° V∑Ø «–≈ UÅUî
nom d’une banque est inscrit entre les .·¸UBL∞«
deux barres.

Le barrement général peut être trans- v∞≈ tK¥u∫¢ sJL¥ ÂUF∞« dODº∑∞« Ê≈
formé en barrement spécial, mais le “uπ¥ ô t≤√ dO¨ ’Uî dODº¢
barrement spécial ne peut être trans- v∞≈ ’Uª∞« dODº∑∞« q¥u∫¢
formé en barrement général. vK´ VDA∞« Ê≈ .ÂU´ dODº¢
Le biffage du barrement ou du nom de ·dBL∞« rß« vK´ Ë√ dODº∑∞«
la banque désignée est réputé non .sJ¥ r∞ ÊQØ d∂∑F¥ sOFL∞«
avenu.

Art. 513– Un chèque à barrement tOK´ »u∫ºLK∞ sJL¥ ô :513 …œUL∞«


général ne peut être payé par le tiré dODº¢ vK´ U¥u∑∫± UJO® w≠u¥ Ê√
314
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 514

qu’a une banque, à un chef de bureau fOzd∞ Ë√ sOF± ·dBL∞ ô≈ ÂU´


de chèque postaux ou à un client du b•_ Ë√ W¥b¥d∂∞« „uJB∞« V∑J±
tiré. .tOK´ »u∫ºL∞« ¡öL´

Un chèque à barrement spécial ne peut w≠u¥ Ê√ tOK´ »u∫ºLK∞ sJL¥ ôË


être payé par le tiré qu’à une banque ô≈ ’Uî dODº¢ vK´ U¥u∑∫± UJO®
désignée ou, si celle-ci est le tiré, qu’à «–≈ WOKL´ v∞≈ Ë√ ,sOF± ·dB± v∞≈
son client. Toutefois, la banque dési- ,tOK´ »u∫º± u≥ ·dBL∞« «c≥ ÊUØ
gnée peut recourir pour l’encaisse- Ê√ tMJL¥ sOFL∞« ·dBL∞« Ê√ vK´
ment, à une autre banque. WLOÆ i∂I∞ dî¬ ·dB± Èb∞ vFº¥
.pOA∞«

Une banque ne peut acquérir un vK´ qB∫¥ Ê√ ·dBL∞ “uπ¥ ôË


chèque barré que d’un de ses clients, Ë√ tzöL´ b•√ s± ô≈ dDº± pO®
du service des chèques postaux ou s± Ë√ W¥b¥d∂∞« „uJB∞« W∫KB±
d’une autre banque. Elle ne peut l’en- i∂I¥ Ê√ t∞ “uπ¥ ôË dî¬ ·dB±
caisser pour le compte d’autres per- s¥dî¬ ’Uª®√ »Uº∫∞ t∑LOÆ
sonnes que celles dont elle le tient. .r≥dO¨

Un chèque portant plusieurs bar- …b´ vK´ Íu∑∫¥ pOA∞« ÊUØ «–≈
rements spéciaux ne peut être payé par sJL¥ ö≠ WÅUî ‹«dODº¢
le tiré que dans le cas où il s’agit de W∞U• w≠ ô≈ ÁƒU≠Ë tOK´ »u∫ºLK∞
deux barrements dont l’un pour UL≥b•√ ÊuJ¥Ë s¥dODº¢ œu§Ë
encaissement par une chambre de ·d¨ WDß«u° t∑LOÆ qOB∫∑∞
compensation. .WÅUIL∞«

Le tiré ou la banque qui n’observe pas Ë√ tOK´ »u∫ºL∞« qL≥√ «–≈Ë


les dispositions ci-dessus, est respon- W±bI∑L∞« ÂUJ•_« …U´«d± ·dBL∞«
sable du préjudice jusqu’à concurren- UL° ¸dC∞« s´ ôËRº± ÊuJ¥ t≤S≠
ce du montant du chèque. .pOA∞« mK∂± ‰œUF¥

Art. 514– Les chèques à porter en … b F L ∞ « ‹ U J O A ∞ « Ê ≈ : 514 …œUL∞«


315
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 515

compte émis à l’étranger et payables ÊuJ¢ w∑∞«Ë »Uº∫∞« w≠ bOIK∞


en Algérie, sont assimilés aux chèques ¡U≠u∞« W∂§«ËË Ã¸Uª∞« w≠ W°u∫º±
barrés. ‹UJOAØ d∂∑F¢ ,dz«eπ∞« w≠
.…dDº±

Chapitre VI ”œUº∞« qBH∞«


Du recours faute de paiement ¡U≠u∞« ÂbF∞ Ÿu§d∞« w≠

Art. 515– Le porteur peut exercer ses p O A ∞ « q ± U ∫ ∞ s J L ¥ : 5 1 5 …œUL∞«


recours contre les endosseurs, le tireur V•Uº∞«Ë s¥dNEL∞« vK´ Ÿu§d∞«
et les autres obligés, si le chèque, pré- t±bÆ «–≈ sO±eKL∞« s± r≥dO¨Ë
senté en temps utile, n’est pas payé et l≠b¢ r∞Ë WO≤u≤UI∞« …bL∞« w≠ ¡U≠uK∞
si le refus de paiement est constaté par ¡U≠u∞« s´ ŸUM∑±« X∂£√Ë t∑LOÆ
protêt. .ÃUπ∑•U°

Art. 516– Le protêt doit être fait avant ÃUπ∑•ô« r¥bI¢ Vπ¥ :516 …œUL∞«
l’expiration du délai de présentation. «–≈Ë ,pOA∞« r¥bI¢ …b± ¡UCI≤« q∂Æ
Si la présentation a lieu le dernier jour “U§ ,dOî_« ÂuO∞« w≠ r¥bI∑∞« r¢
du délai, le protêt peut être établi le qLF∞« Âu¥ w≠ ÃUπ∑•ô« d¥d∫¢
premier jour ouvrable suivant. .t∞ w∞U∑∞«

Art. 517– (Loi n° 87-2O du 23 2 0- 8 7 r Æ ¸ Ê u ≤ U Æ ( : 5 1 7 … œ U L ∞ «


décembre 1987) Le porteur doit don- Vπ¥ )1987 d∂Lº¥œ 23 w≠ Œ¸RL∞«
ner avis du défaut de paiement à son dNEL∞« dDª¥ Ê√ pB∞« q±U• vK´
endosseur et au tireur dans les 10 jours ‰öî ¡U≠u∞« s´ ŸUM∑±ôU° V•Uº∞«Ë
ouvrables qui suivent le jour du protêt a¥¸U∑∞ WO∞«uL∞« qL´ ÂU¥√ …dAF∞«
et, en cas de clause de retour sans WO∞«uL∞« ÂU¥√ WF°¸_« Ë√ ÃUπ∑•ô«
frais, dans les 4 jours qui suivent le ◊d® vK´ qL∑®« Ê≈ ,r¥bI∑∞« ÂuO∞
jour de la présentation. .n¥¸UB± ö° Ÿu§d∞«

316
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 517

Le greffier est tenu, lorsque le chèque ÊUØ «–≈ j∂C∞« V¢UØ vK´ Vπ¥Ë
indiquera les nom et domicile du tireur rß« ÊUO° vK´ qL∑A¥ pOA∞«
de prévenir celui-ci dans les quarante- ·d™ w≠ t±ö´≈ tM©u±Ë V•Uº∞«
huit heures qui suivent l’enregistre- qO㧛 s± W´Uß sOF°¸√Ë WO≤UL£
ment par la poste et par lettre recom- ŸUM∑±ô« »U∂ßQ° b¥d∂∞U° ÃUπ∑•ô«
mandée des motifs du refus de payer. vÅu± W∞U߸ WDß«u° l≠b∞« s´
.UNOK´

Chaque endosseur doit, dans les deux t∞ dN™ s± Âö´≈ dNE± qØ vK´Ë
jours ouvrables qui suivent le jour où qLF∞« w±u¥ w≠ tGK° Íc∞« ¸UDîùU°
il a reçu l’avis, faire connaître à son Ê√Ë ¸UDîû∞ tLKº¢ ÂuO∞ sOO∞U∑∞«
endosseur l’avis qu’il a reçu, en indi- rNM´ ‹¸bÅ s¥c∞« ¡ULß√ t∞ sO∂¥
quant les noms et adresses de ceux qui rNM¥ËUM´Ë WI°Uº∞« ‹«¸UDîô«
ont donné les avis précédents, et ainsi dNE± v∞≈ dNE± s± p∞– Ídπ¥Ë
de suite, en remontant jusqu’au tireur. Ídº¢Ë V•Uº∞« v∞≈ ‰uÅu∞« v∑•
Les délais ci-dessus indiqués courent à rKº¢ a¥¸U¢ s± …¸uØcL∞« ‰U§ü«
compter de la réception de l’avis pré- .o°Uº∞« ¸UDîù«
cédent.
Lorsqu’en conformité de l’alinéa pré-
cédent un avis est donné à un signatai-
re du chèque, le même avis doit être
donné dans le même délai à son avali-
seur.

Dans le cas où un endosseur n’a pas t≤«uM´ s¥dNEL∞« b•√ sO∂¥ r∞ «–≈Ë
indiqué son adresse ou l’a indiquée sJLO≠ √dI¢ ô ·d•Q° t∂∑Ø Ë√
d’une façon illisible, il suffit que l’avis dNEL∞« ¸UDî≈ vK´ ¸UB∑Æô«
soit donné à l’endosseur qui le précè- .o°Uº∞«
de.

Celui qui a un avis à donner peut le Ê√ ¸UDîù« tOK´ V§Ë sL∞ “uπ¥
faire sous une forme quelconque, v∑• ,ÊUØ qJ® Í√ vK´ t° ÂuI¥
317
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 518

même par un simple renvoi du chèque. .pOA∞« ‰U߸≈ œdπL°

Il doit prouver qu’il a donné l’avis w≠ t° t±UOÆ ‹U∂£≈ tOK´ Vπ¥Ë


dans le délai imparti. Ce délai sera WKNL∞« Ác≥ d∂∑F¢Ë ,t∞ œb∫L∞« q§_«
considéré comme observé si une lettre UN∞öî ¸UDîù« q߸√ «–≈ WO´dL∞«
missive donnant l’avis a été mise à la .b¥d∂∞« o¥d© s´ W∞Ußd°
poste dans ledit délai.

Celui qui ne donne pas l’avis dans le q§_« w≠ ¸UDîùU° ÂUOI∞« qL≥√ s±
délai ci-dessus indiqué n’encourt pas ◊uIº∞ W{d´ ÊuJ¥ ô UH≤¬ sO∂L∞«
la déchéance; il est responsable, s’il y bM´ ôËRº± ÊuJ¥ sJ∞Ë t¢«uH° tI•
a lieu, du préjudice causé par sa négli- V¢d∑L∞« ¸dC∞« i¥uF∑° ¡UC∑Æô«
gence, sans que le montant de la répa- «c≥ “ËUπ∑¥ ô√ ◊dA° ÁdOBI¢ s´
ration du préjudice puisse dépasser le .pOA∞« mK∂± i¥uF∑∞«
montant du chèque.

Art. 518– Le tireur, un endosseur ou Í_ Ë√ V•UºK∞ “uπ¥ :518 …œUL∞«


un avaliseur peut par la clause « retour wHF¥ Ê√ ¡U≠u∞« s±U{ Ë√ dNE±
sans frais », « sans protêt » ou toute o• W߸ULL∞ ÃUπ∑•ô« s± q±U∫∞«
autre clause équivalente, inscrite sur le ö° Ÿu§d∞«« ◊d® vK´ ¡UM° ,Ÿu§d∞«
titre et signée, dispenser le porteur, Í√ Ë√ »ÃUπ∑•« ÊËb°« Ë√ »n¥¸UB±
pour exercer ses recours, de faire éta- .tFOÆu∑° q¥c±Ë q£UL± dî¬ ◊d®
blir un protêt.

Cette clause ne dispense pas le porteur s± q±U∫∞« ◊dA∞« «c≥ vHF¥ ôË


de la présentation du chèque dans le ôË ¸dIL∞« q§_« w≠ pOA∞« r¥bI¢
délai prescrit ni des avis à donner; la .W±“ö∞« ‹«¸UDîôU° ÂUOI∞« s±
preuve de l’inobservation du délai ÂbF° q±U∫∞« b{ pºL∑¥ s± vK´Ë
incombe à celui qui s’en prévaut .p∞– X∂∏¥ Ê√ q§_« «c≥ …U´«d±
contre le porteur.

Si la clause est inscrite par le tireur, ‹dß ◊dA∞« «c≥ V•Uº∞« V∑Ø «–≈Ë
318
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 519

elle produit ses effets à l’égard de tous «–≈ U±√ sOFÆuL∞« lOL§ vK´ Á¸U£¬
les signataires; si elle est inscrite par wM±U{ b•√ Ë√ s¥dNEL∞« b•√ t∂∑Ø
un endosseur ou un avaliseur, elle pro- tOK´ ô≈ Á¸U£¬ Ídº¢ ö≠ ¡U≠u∞«
duit ses effets seulement à l’égard de vK´ U§Uπ∑•« q±U∫∞« ÂbÆ «–≈Ë .Áb•Ë
celui-ci. Si, malgré la clause inscrite t∂∑Ø Íc∞« ◊dA∞« s± r¨d∞«
par, le tireur, le porteur fait établir le .tH¥¸UB± Áb•Ë u≥ qL∫¢ ,V•Uº∞«
protêt, les frais en restent à sa charge. b•√ s´ «¸œUÅ ◊dA∞« ÊUØ «–≈ U±√
Quand la clause émane d’un endosseur ÊS≠ ¡U≠u∞« wM±U{ b•√ Ë√ s¥dNEL∞«
ou d’un avaliseur, les frais du protêt, ÷d≠ vK´ ÃUπ∑•ô« n¥¸UB±
s’il en est dressé un, peuvent être lOL§ s± UNKOB∫¢ “uπ¥ ,t´uÆË
recouvrés contre tous les signataires. .sOFÆuL∞«

Art. 519– Toutes les personnes obli- ’ U ª ® _ « l O L § : 519 …œUL∞«


gées en vertu d’un chèque, sont tenues Êu∞ËRº± pO® vC∑IL° sO±eKL∞«
solidairement envers le porteur. .tK±U• q∂Æ s±UC∑∞« t§Ë vK´

Le porteur a le droit d’agir contre ¡ôR≥ W∂∞UD± tK±U∫∞ o∫¥Ë


toutes ces personnes, individuellement sOFL∑π± Ë√ s¥œdHM± ’Uª®_«
ou collectivement, sans être astreint à VO¢d¢ …U´«dL° ÂeK¥ Ê√ ÊËb°
observer l’ordre dans lequel elles se .rN¢U±«e∑∞«
sont obligées.

Le même droit appartient à tout si- ,t∑LOÆ w≠ Ë√ pO® vK´ lÆu± qØË
gnataire d’un chèque qui a remboursé .o∫∞« «c≥ pKL¥
celui-ci.

L’action intentée contre un des obligés b•√ vK´ W´u≠dL∞« Èu´b∞« Ê≈


n’empêche pas d’agir contre les W∂∞UD± s± lML¢ ô sO±eKL∞«
autres, même postérieurs à celui qui a sL∞ sOI•ô «u≤UØ u∞Ë sOÆU∂∞«
été d’abord poursuivi. .ôË√ Èu´b∞« tOK´ XF≠¸

Art. 520– Le porteur peut réclamer à p O A ∞ « q ± U ∫ ∞ s J L ¥ : 5 2 0 …œUL∞«


319
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 521

celui contre lequel il exerce son o• t∞ s± W∂∞UD± pOA∞« q±U∫∞


recours : :wK¥ UL° tOK´ Ÿu§d∞«

1° Le montant du chèque non payé; ,Ÿu≠bL∞« dO¨ pOA∞« mK∂± -1

2° Les frais de protêt, ceux des avis ‹«¸UDîô«Ë ÃUπ∑•ô« n¥¸UB± -2


donnés, ainsi que les autres frais. .n¥¸UBL∞« s± U≥dO¨Ë …¸œUB∞«

Art. 521– Celui qui a remboursé le Ê√ UJO® v≠Ë√ sL∞ sJL¥ :521 …œUL∞«
chèque peut réclamer à ses garants, la q±UØ :wK¥ UL° tO≤UL{ V∞UD¥
somme intégrale qu’il a payée et les w∑∞« n¥¸UBL∞«Ë ÁU≠Ë√ Íc∞« mK∂L∞«
frais qu’il a engagés. .UNIH≤√

Art. 522– Tout obligé contre lequel un qLF∑ß« ÂeK± qJ∞ o∫¥ :522 …œUL∞«
recours est exercé ou qui est exposé à U≠bN∑º± ÊUØ Ë√ Ÿu§d∞« o• Áb{
un recours peut exiger, contre rem- Áb¥bº¢ W∞U• w≠ VKD¥ Ê√ p∞c∞
boursement, la remise du chèque avec l± dOî_« «c≥ tLOKº¢ pOA∞« WLOÆ
le protêt et un compte acquitté. .WB∞UªL∞U° »Uº•Ë ÃUπ∑•ô«

Tout endosseur qui a remboursé le pOA∞« WLOÆ œbß dNE± qJ∞ “uπ¥Ë
chèque peut biffer son endosseur et ‹«dONE¢Ë ÁdONE¢ VDA¥ Ê√
ceux des endosseurs subséquents. .t∞ sOF°U∑∞« s¥dNEL∞«

Art. 523– Quand la présentation du r ¥ b I ¢ Ê Ë œ ‰ U • « – ≈ :523 …œUL∞«


chèque ou la confection du protêt dans ‰U§ü« w≠ ÃUπ∑•ô« W±UÆ≈ Ë√ pOA∞«
les délais prescrits est empêchée par h≤ œu§uØ t∞ œd± ô qzU• …¸dIL∞«
un obstacle insurmontable (prescrip- …uI∞« ·Ëd™ s± p∞– dO¨ Ë√ w≤u≤UÆ
tion légale ou autre cas de force .…¸uØcL∞« ‰U§ü« œbL∑± …d≥UI∞«
majeure), ces délais sont prolongés.

Le porteur est tenu de donner, sans ¸UDîS° ¸œU∂¥ Ê√ q±U∫∞« vK´ Vπ¥Ë
retard, avis du cas de force majeure à Ê√Ë …d≥UI∞« …uI∞« ÀœU∫° t∞ dN™ s±
320
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 523

son endosseur et mentionner cet avis, Ë√ pOA∞« vK´ ¸UDîù« «c≥ X∂∏¥
daté et signé de lui, sur le chèque ou Uî¸R± t° WKB∑L∞« WƸu∞« vK´
sur une allonge; pour le surplus, les ,p∞– vK´ œ«“ ULO≠Ë ,tM± UFÆu±Ë
dispositions de l’article 517 sont WOI° vK´ 517 …œUL∞« ÂUJ•√ o∂D¢
applicables. .‹«¡«d§ù«

Après la cessation de la force majeure, …uI∞« ‰«Ë“ bF° q±U∫∞« vK´Ë


le porteur doit sans retard, présenter le pOA∞« r¥bI∑° ¸œU∂¥ Ê√ …d≥UI∞«
chèque au paiement et, s’il y a lieu, bM´ ÃUπ∑•ô« W±UÆS° r£ ¡U≠uK∞
faire établir le protêt. .¡UC∑Æô«

Si la force majeure persiste au-delà de s± d∏Ø√ …d≥UI∞« …uI∞« ‹dL∑ß« «–≈Ë


quinze jours à partir de la date à ÂuO∞« a¥¸U¢ s± U±u¥ dA´ WºLî
laquelle le porteur a, même avant l’ex- s± ¸UDîS° q±U∫∞« tO≠ ÂUÆ Íc∞«
piration du délai de présentation, u∞Ë …d≥UI∞« …uI∞« ÀËb∫° t∞ dN™
donné avis de la force majeure à son q§√ ¡UCI≤« q∂Æ a¥¸U∑∞« «c≥ ÊUØ
endosseur, les recours peuvent être o• ‰ULF∑ß« “uπO≠ ,pOA∞« r¥bI¢
exercés sans que ni la présentation, ni pOA∞« r¥bI¢ v∞≈ W§U• dOG° Ÿu§d∞«
le protêt soient nécessaires, à moins «c≥ sJ¥ r∞ U± ÃUπ∑•ô« W±UÆ≈ Ë√
que ces recours ne se trouvent suspen- hM∞ UIO∂D¢ ‰u©√ …bL∞ UIKF± o∫∞«
dus pour une période plus longue par .w≤u≤UÆ
application de la législation en vi-
gueur.

Ne sont pas considérés comme consti- ,…d≥UI∞« …uI∞« q∂Æ s± d∂∑F¢ ôË


tuant des cas de force majeure les faits W∑∫∂∞« WOBªA∞« Àœ«u∫∞«
purement personnels au porteur ou à tHKØ sL° Ë√ pOA∞« q±U∫° WIKF∑L∞«
celui qu’il a chargé de la présentation .ÃUπ∑•ô« r¥bI∑° Ë√ tL¥bI∑°
du chèque ou de l’établissement du
protêt.

321
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 524

Chapitre VII l°Uº∞« qBH∞«


De la pluralité d’exemplaires dzUEM∞« œbF¢ w≠

Art. 524– Sauf les chèques au porteur, w∑∞« ‹UJOA∞« «b´ ULO≠ :524 …œUL∞«
tout chèque émis en Algérie et payable w≠ pOA∞« d¥d∫¢ “uπ¥ ,UNK±U∫∞
dans un autre pays et vice-versa, peut w≠ «¸œUÅ ÊUØ Ê≈ WK£UL± dzUE≤ …b´
être tiré en plusieurs exemplaires, dî¬ bK° w≠ ¡U≠u∞« V§«ËË dz«eπ∞«
identiques. Lorsqu’un chèque est éta- pOA∞« ÊUØ «–≈Ë p∞– fJ´ vK´ Ë√
bli en plusieurs exemplaires, ces dØ– V§Ë …œbF∑± dzUE≤ w≠ «¸d∫±
exemplaires doivent être numérotés t¢«– pOA∞« h≤ w≠ dzUEM∞« ÂUƸ√
dans le texte même du titre, faute de UJO® UNM± dOE≤ qØ d∂∑´« ô≈Ë
quoi, chacun d’eux est considéré .öI∑º±
comme un chèque distinct.

Art. 525– Le paiement fait sur un des b•√ V§uL° pOA∞« ¡U≠Ë :525 …œUL∞«
exemplaires est libératoire, alors sJ¥ r∞ u∞Ë W±cK∞ ∆d∂± ÁdzUE≤
même qu’il n’est pas stipulé que ce qD∂¥ ¡U≠u∞« «c≥ Ê√ t° U©d∑A±
paiement annule l’effet des autres .Èdî_« dzUEM∞« ‰uFH±
exemplaires.

L’endosseur qui a transmis les exem- dzUEM∞« ‰U•√ Íc∞« dNEL∞« Ê≈


plaires à différentes personnes, ainsi UN¥dNE± p∞cØË sOHK∑ª± ’Uª®_
que les endosseurs subséquents, sont lOL§ V§uL° Êu±eK± sOI•ö∞«
tenus à raison de tous les exemplaires r∞Ë rNFOÆu¢ qL∫¢ w∑∞« dzUEM∞«
portant leur signature qui n’ont pas été .U≥œ«œd∑ß« qB∫¥
restitués.

Chapitre VIII s±U∏∞« qBH∞«


Des altérations ‹«dOOG∑∞« w≠

Art. 526– En cas d’altération du texte h≤ w≠ n¥d∫¢ œ¸Ë «–≈ :526 …œUL∞«
du chèque, les signataires postérieurs à «cN∞ sOI•ö∞« sOFÆuL∞« ÊS≠ pOA∞«
322
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 527

cette altération sont tenus dans les tMLC¢ UL° Êu±eK± n¥d∫∑∞«
termes du texte altéré; les signataires ÊuFÆuL∞« U±√ .·d∫L∞« hM∞«
antérieurs le sont dans les termes du tMLC¢ UL° Êu±eKL≠ öF≠ ÊuI°Uº∞«
texte originaire. .wKÅ_« hM∞«
Chapitre VIII bis
Chapitre IX lßU∑∞« qBH∞«
De la prescription ÂœUI∑∞« w≠

Art. 527– Les actions en recours du Ÿu§d∞« ÈËU´œ ÂœUI∑¢ :527 …œUL∞«
porteur contre les endosseurs, le tireur, Ë√ s¥dNEL∞« b{ q±U∫∞ W∂ºM∞U°
et les autres obligés se prescrivent par s¥dîü« sO±eKL∞« Ë√ V•Uº∞«
six mois à partir de l’expiration du ¡UCI≤« a¥¸U¢ s± dN®√ W∑ß wCL°
délai de présentation. .r¥bI∑∞« WKN±

Les actions en recours des divers obli- WIKF∑L∞« Ÿu§d∞« ÈËU´œ U±√
gés au paiement d’un chèque, les uns pOA∞« ¡U≠u° sO±eKL∞« nK∑ªL°
contre les autres, se prescrivent par six ÂœUI∑¢ UN≤S≠ UCF° rNCF° vK´
mois à partir du jour où l’obligé a rem- ÂuO∞« a¥¸U¢ s± dN®√ W∑ß wCL°
boursé le chèque ou du jour où il a été Ë√ pOA∞« WLOÆ ÂeKL∞« tO≠ œbß Íc∞«
lui-même actionné. Èu´b∞« tO≠ XF≠¸ Íc∞« ÂuO∞« s±
.tOK´

L’action du porteur du chèque contre vK´ pOA∞« q±U• Èu´œ ÂœUI∑¢Ë


le tiré se prescrit par trois ans à partir «u´√ W£ö£ wCL° tOK´ »u∫ºL∞«
de l’expiration du délai de présenta- .tL¥bI¢ WKN± ¡UCI≤« a¥¸U¢ s±
tion.

Toutefois, en cas de déchéance ou de Ë√ o∫∞« ◊uIß W∞U• w≠ t≤√ vK´


prescription, il subsiste une action l≠¸ w≠ o∫∞« vI∂¥ t≤S≠ ,ÂœUI∑∞«
contre le tireur qui n’a pas fait provi- d≠u¥ r∞ Íc∞« V•Uº∞« vK´ Èu´b∞«
sion ou les autres obligés qui se s± ÁdO¨ vK´ Ë√ ¡U≠u∞« q°UI±
seraient enrichis injustement. ¡«d£≈ vK´ «uKB• s¥c∞« sO±eKL∞«
323
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 528

.‰œU´ dO¨

Art. 528– Les prescriptions en cas ÂœUI∑∞« bO´«u± Ídº¢ ô :528 …œUL∞«
d’action exercée en justice, ne courent a¥¸U¢ s± ô≈ Èu´b∞« l≠¸ W∞U• w≠
que du jour de la dernière poursuite .wzUCÆ ¡«d§≈ dî¬
judiciaire. Elles ne s’appliquent pas rJ∫∞« ¸bÅ «–≈ ÂœUI∑∞« o∂D¥ ôË
s’il y a eu condamnation ou si la dette s¥b∞U° ·«d∑´ù« qB• Ë√ ¡«œ_U°
a été reconnue par acte séparé. .WKI∑º± WÆ¸Ë V§uL°

L’interruption de la prescription n’a W∂ºM∞U° ô≈ ÂœUI∑∞« ŸUDI≤ô d£√ ô


d’effet que contre celui à l’égard .l©UI∞« ¡«d§ù« Áb{ cª¢« sL∞
duquel l’acte interruptif a été fait.

Néanmoins, les prétendus débiteurs bM´ rNOK´ v´bL∞« vK´ Vπ¥ t≤√ vK´
seront tenus, s’ils en sont requis, d’af- r∞ t≤√ sOLO∞U° «Ëb¥R¥ Ê√ VKD∞«
firmer sous serment qu’ils ne sont plus ÂeK¥ ULØ tM± ¡w® rN∑±c° o∂¥
redevables et leurs veuves, héritiers ou UMOL¥ «ËœR¥ Ê√ r≥ƒUHKî Ë√ rN∑£¸Ë
ayants cause, qu’ils estiment de bonne t≤√ WO≤ sº• s´ ÊËbI∑F¥ rN≤√ vK´
foi qu’il n’est plus rien dû. .s¥b∞« s± ¡w® o∂¥ r∞

Art. 529– Le protêt doit être fait par ÃUπ∑•ù« r¥bI¢ Vπ¥ :529 …œUL∞«
un greffier au domicile de celui sur qui Íc∞« s©uL∞ j∂C∞« V¢UØ b¥ vK´
le chèque était payable ou à son der- Ë√ pOA∞« WLOÆ ¡U≠Ë tOK´ Vπ¥ ÊUØ
nier domicile connu. .·ËdFL∞« dOî_« tM©u± w≠

En cas de fausse indication de do- »–UØ s©u± vK´ W∞ôb∞« W∞U• w≠Ë
micile, le protêt est précédé d’un acte ¡«d§S° UÆu∂º± ÃUπ∑•ù« ÊuJ¥
de perquisition. .gO∑H∑∞«

Art. 530– L’acte de protêt contient la vK´ ÃUπ∑•ô« qL∑A¥ :530 …œUL∞«
transcription littérale du chèque et des Íu∑∫¥ U±Ë pOAK∞ w≠d∫∞« hM∞«
endossements ainsi que la sommation ¸«c≤ù« vK´Ë ‹«dONE∑∞« s± tOK´
324
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 532

de payer le montant du chèque. Il œu§Ë tO≠ dØc¥Ë .pOA∞« WLOÆ ¡U≠u°


énonce la présence ou l’absence de ÊUO°Ë ¡U≠u∞U° ÂeKL∞« »UO¨ Ë√
celui qui doit payer, les motifs du refus eπF∞«Ë ¡U≠u∞« vK´ ŸUM∑±ô« »U∂ß√
de payer et l’impuissance ou le refus ¡UC±ù« s´ ŸUM∑±ô« Ë√ ¡UC±ù« s´
de signer et, en cas de paiement par- w≠ pOA∞« mK∂± s± l≠œ U± ¸«bI±Ë
tiel, le montant de la somme qui a été .wzeπ∞« ¡U≠u∞« W∞U•
payée.

Art. 531– (Loi n° 87-20 du 23 2 0- 8 7 r Æ ¸ Ê u ≤ U Æ ( : 5 3 1 … œ U L ∞ «


décembre 1987) A l’égard des endos- ) 1987 d∂Lº¥œ 23 w≠ Œ¸RL∞«
seurs du chèque et de leurs avaliseurs, wM±U{Ë pB∞« ÍdNEL∞ W∂ºM∞U°
nul acte de la part du porteur, ne peut q±U• ¡«d§≈ q∫¥ Ê√ sJL¥ ô tzU≠Ë
suppléer l’acte de protêt, hors le cas «b´ U± ÃUπ∑•ô« bI´ q∫± pB∞«
prévu par les articles 508 et 509 tou- w≠ UNOK´ ’uBML∞« W∞U∫∞«
chant la perte du chèque. ŸUOC° WIKF∑L∞« 509Ë 508 sO¢œUL∞«
.pB∞«

À l’égard du tireur, le certificat de Âb´ …œUN® ‰œUF¢ ,V•UºK∞ W∂ºM∞U°Ë


non-paiement pour défaut ou in- bOÅd∞« WKÆ Ë√ «bF≤ô l≠b∞«
suffisance de provision délivré par la .pM∂∞« q∂Æ s± WLKºL∞«
banque équivaut à l’acte de protêt.

Les modalités d’application de l’ali- oO∂D¢ ‹UOHOØ ¡UC∑Æô« bM´ œb∫¢


néa précédent seront précisées, en tant .rOEM∑∞« o¥d© s´ WH∞Uº∞« …dIH∞«
que de besoin, par voie réglementaire.

Art. 532– La présentation et le protêt ¡«d§≈ Ë√ pOA∞« r¥bI¢ Ê≈ :532 …œUL∞«


d’un chèque ne peuvent être faits ô≈ UL≥ƒ«d§≈ sJL¥ ô tO≠ ÃUπ∑•ô«
qu’un jour ouvrable. dOî_« ÂuO∞« o≠«Ë «–≈Ë ,qL´ Âu¥ w≠
Lorsque le dernier jour du délai accor- ÂUL¢ù Êu≤UI∞« t∫ML¥ Íc∞« q§_« s±
dé par la loi pour l’accomplissement ôË pOA∞U° WIKF∑L∞« ‹«¡«d§ù«
325
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 533

des actes relatifs au chèque et notam- d¥d∫¢ Ë√ ¡U≠uK∞ tL¥bI¢ ULOß


ment pour la présentation ou pour «c≥ b∑LO≠ wL߸ bO´ Âu¥ ÃUπ∑•ô«
l’établissement du protêt est un jour U±√ .w∞U∑∞« qLF∞« Âu¥ W¥UG∞ q§_«
férié légal, ce délai est prorogé jus- qKª∑¢ w∑∞« WOLßd∞« œUO´_« ÂU¥√
qu’au premier jour ouvrable qui en w≠ WKî«œ UN≤S≠ ¸uØcL∞« q§_«
suit l’expiration. Les jours fériés inter- .t°Uº•
médiaires sont compris dans la com-
putation du délai.

Aux jours fériés légaux sont assimilés WOLßd∞« œUO´_« ÂU¥Q° ULJ• t∂A¢Ë
les jours où, aux termes de la législa- W∂∞UDL∞« UNO≠ “uπ¥ ô w∑∞« ÂU¥_«
tion en vigueur, aucun paiement ne vK´ ÃUπ∑•« Í√ ¡«d§≈ Ë√ ¡U≠Ë ÍQ°
peut être exigé ni aucun protêt dressé. .qLF∞« UN° ͸Uπ∞« sO≤«uI∞« vC∑I±

Art. 533– Les délais prévus par le pré- ‰U§ü« »Uº• w≠ qîb¢ ô :533 …œUL∞«
sent texte ne comprennent pas le jour ÂuO∞« Êu≤UI∞« «c≥ w≠ …¸dIL∞«
qui leur sert de point de départ. .UN∞ W¥«b° d∂∑FL∞«

Art. 534– Aucun jour de grâce, ni Âu¥ Í√ `M± “uπ¥ ô :534 …œUL∞«
légal ni judiciaire, n’est admis sauf ô≈ wzUCÆ Ë√ w≤u≤UÆ Ë√ ͸«œ≈ ‰UN±≈
dans les cas prévus par la législation w≠ UNOK´ ’uBML∞« ‰«u•_« w≠
en vigueur relative à la prorogation oKF∑L∞«Ë qLF∞« t° ͸Uπ∞« l¥dA∑∞«
des délais de protêt et à celle des Ë√ ÃUπ∑•ôU° WÅUª∞« ‰U§ü« b¥bL∑°
échéances des valeurs négociables. WK°UI∞« ‹«bMº∞« ‹UÆUI∫∑ß« b¥bL∑°
.q¥u∫∑K∞

Art. 535– La remise d’un chèque en ‰u∂I° s¥b∞« œbπ∑¥ ô :535 …œUL∞«
paiement acceptée par un créancier .tM¥b∞ ¡U≠Ë UJO® rKº¢ sz«œ
n’entraîne pas novation. En consé- wKÅ_« s¥b∞« Ê√ p∞– vK´ V¢d∑¥Ë
quence, la créance originaire subsiste, ‹U≤UL{ s± t∞ U± qJ° ULzUÆ vI∂¥
avec toutes les garanties y attachées .pOA∞« «c≥ WLOÆ ¡U≠Ë r∑¥ Ê√ v∞≈
jusqu’à ce que ledit chèque soit payé.
326
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 537

Art. 536– (Loi n° 87-20 du 23 2 0- 8 7 r Æ ¸ Ê u ≤ U Æ ( : 5 3 6 … œ U L ∞ «


décembre 1987) La signification faite ÒbF¥ ) 1987 d∂Lº¥œ 23 w≠ Œ¸RL∞«
au tireur du chèque, du certificat de «bF≤ô l≠b∞« Âb´ …œUN® mOK∂¢
non-paiement, pour défaut ou insuffi- pB∞« V•Uº∞ tBI≤ Ë√ bOÅd∞«
sante de provision, vaut commande- .l≠b∞U° d±√ W°U∏L°
ment de payer.

À défaut de paiement dans un délai de q§√ sL{ l≠b∞« Âb´ W∞U• w≠Ë
20 jours à compter de la signification ¸«bÅ≈ a¥¸U¢ s± ¡«b∑°« U±u¥ s¥dA´
prévue à l’alinéa précédent, le porteur …dIH∞« w≠ tOK´ ’uBML∞« mOK∂∑∞«
peut faire procéder, par voie d’ordon- s´ pB∞« q±U∫∞ sJL¥ WI°Uº∞«
nance rendue à pied de requête, à la q¥– w≠ ¸œUÅ d±Q° ÂUOI∞« o¥d©
saisie et à la vente des biens du tireur „ö±√ lO°Ë eπ∫° WC¥dF∞«
dans les conditions prévues par la w∑∞« ◊ËdA∞« sL{ tOK´ »u∫ºL∞«
législation en vigueur. w≠Ë t° ‰uLFL∞« l¥dA∑∞« U≥dÆ√
En cas de difficulté, l’agent du greffe V¢UØ fL∑K¥ ,W°uFÅ œu§Ë W∞U•
chargé de l’exécution saisit le juge des w{UÆ cOHM∑∞U° nKJL∞« j∂C∞«
référés, conformément aux disposi- ÂUJ•_ UI∂© WKπF∑ºL∞« ¸u±_«
tions de l’article 183 du code de pro- ‹«¡«d§ù« Êu≤UÆ s± 183 …œUL∞«
cédure civile. .WO≤bL∞«

À l’égard des endosseurs et de leurs tOK´ Z∑∫L∞« pB∞« q±U∫∞ “uπ¥


avaliseurs, indépendamment des for- …¸dIL∞« ‹«¡«d§ù« s´ öC≠
malités prescrites pour l’exercice de cª∑¥ Ê√ ÊULC∞« Èu´œ W߸ULL∞
l’action en garantie, le porteur d’un sO∂•Uº∞« ÁUπ¢ WOEH∫¢ ‹«¡«d§≈
chèque protesté peut, en obtenant l’au- .rN∞ sOM±UC∞«Ë s¥dNEL∞«Ë
torisation du juge, prendre des
mesures conservatoires.

Art. 537– Le tireur qui émet un sO∂¥ r∞Ë UJO® ¸bÅ√ s± :537 …œUL∞«
chèque ne portant pas l’indication du l{Ë Ë√ tª¥¸U¢ Ë√ Á¸«bÅ≈ ÊUJ± tO≠
lieu de l’émission ou sans date, celui UJO® V∫ß s± Ë√ «¸Ëe± Uª¥¸U¢ t°
327
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 537

qui revêt un chèque d’une fausse date, ’uBML∞« ‹UµON∞« ·öî WµO≥ vK´
celui qui tire un chèque sur un orga- W±«dG° VÆUF¥ ,474 …œUL∞« w≠ UNOK´
nisme autre que ceux cités à l’article pOA∞« mK∂± s± WzUL∞« w≠ 10 U≥¸bÆ
474, est passible d’une amende de 10 qÆ√ W±«dG∞« Ác≥ ÊuJ¢ Ê√ “uπ¥ ôË
pour 100 de la somme pour laquelle le .¸UM¥œ WzU± s±
chèque est tiré, sans que cette amende
puisse être inférieure à 100 DA.

La même amende est due person- pOA∞« q±U• Ë√ ‰Ë_« dNEL∞« ÊuJ¥Ë
nellement et sans recours par le pre- UNºH≤ W±«dG∞« ¡«œQ° UOBª® U±eK±
mier endosseur ou le porteur d’un b•√ vK´ Ÿu§d∞« o• t∞ ÊuJ¥ Ê√ ÊËœ
chèque sans indication du lieu d’émis- ÊUJ± ÊUO° s± UO∞Uî pOA∞« ÊUØ «–≈
sion ou sans date ou portant une date sLC∑¥ ÊUØ Ë√ a¥¸U∑∞« Ë√ ¸«bÅù«
postérieure à celle à laquelle il est Ë√ ÁdONE¢ a¥¸U∑∞ UI•ô Uª¥¸U¢
endossé ou présenté. .tL¥bI¢

Cette amende est due en outre par W±«dG∞« UC¥√ V§u∑º¥ ULØ
celui qui paie ou reçoit en com- vK´ rKº¢ Ë√ l≠œ s± qØ …¸uØcL∞«
pensation un chèque sans indication vK´ qL∑A¥ ô UJO® WÅUIL∞« t§Ë
du lieu d’émission ou sans date. .tª¥¸U¢ Ë√ Á¸«bÅ≈ ÊUJ±

Celui qui émet un chèque sans provi- s± qØ UNºH≤ W±«dG∞U° VÆUF¥Ë


sion préalable et disponible est pas- ¡U≠Ë q°UI± t∞ fO∞ UJO® ¸bÅ√
sible de la même amende. .tO≠ ·dB∑K∞ q°UÆË o°Uß

Si la provision est inférieure au mon- s± qÆ√ ¡U≠u∞« q°UI± mK∂± ÊUØ «–≈Ë
tant du chèque, l’amende ne porte que Ê√ sJL¥ ô W±«dG∞« ÊS≠ pOA∞« WLOÆ
sur la différence entre le montant de la q°UI± mK∂± sO° ‚dH∞« “ËUπ∑¢
provision et le montant du chèque. .pOA∞« WLOÆË ¡U≠u∞«

Les formules de chèques sont mises ‹UJOAK∞ mOÅ œ«b´≈ w≠dOÅ qØ vK´
gratuitement à la disposition des titu- ‹U°Uº∫∞« »U∫Å_ U≤Uπ± rKº¢
328
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 538

laires de comptes de chèque par le .‹UJOA∞U° q±UF∑∞« UNO≠ ͸Uπ∞«


banquier.

Toute banque qui délivre à son créan- mOÅ tMz«b∞ rKº¥ w≠dB± qØ vK´
cier des formules de chèques en blanc, s± UN∂§uL° l≠bK∞ ¡UCO° ‹UJO®
payables à sa caisse, doit, sous peine …b•«Ë qØ vK´ V∑J¥ Ê√ ,t∑≤«eî
d’une amende de 100 DA. par contra- tO∞≈ XLKß Íc∞« hªA∞« rß« UNM±
vention, mentionner sur chaque for- ¸UM¥œ WzU± U≥¸bÆ W±«dG° VÆUF¥ ô≈Ë
mule le nom de la personne à laquelle .WH∞Uª± qØ s´
cette formule est délivrée.

Toute banque qui, ayant provision et t¥b∞ pO® ¡U≠Ë i≠d¥ w≠dB± qØ
en l’absence de toute opposition refu- W¥√ t¥b∞ qB∫¢ r∞Ë ,tzU≠Ë q°UI±
se de payer un chèque régulièrement U∂∫ß »u∫º±Ë ,tO≠ W{¸UF±
assigné sur ses caisses, est tenue res- ôËRº± ÊuJ¥ t∑≤«eî vK´ U∫O∫Å
ponsable du dommage résultant pour ¸dC∞« i¥uF∑° V•Uº∞« ÁUπ¢
le tireur, tant de l’inexécution de son UL´Ë Ád±√ cOHM¢ Âb´ s´ t∞ T®UM∞«
ordre que de l’atteinte portée à son .t∑FLß w≠ tI∫∞
crédit.

Art. 538– Est puni d’un empri- WMß s± sπº∞U° VÆUF¥ :538 …œUL∞«
sonnement d’un an à cinq ans et d’une s´ qI¢ ô W±«dG°Ë sOMß fLî v∞≈
amende qui ne saurait être inférieure :t∑LOÆ wÆU° s´ Ë√ pOA∞« mK∂±
au montant du chèque ou de l’insuffi-
sance :
Abrogé

1° Quiconque de mauvaise foi, émet UJO® WO≤ ¡uß s´ ¸bÅ√ s± qØ -1


un chèque sans provision préalable et q°UÆË o°Uß ¡U≠Ë q°UI± t∞ fO∞
disponible ou avec une provision infé- ¡U≠u∞« q°UI± ÊUØ Ë√ tO≠ ·dB∑K∞
rieure au montant du chèque, ou retire, bF° l§d∑ß« Ë√ pOA∞« mK∂± s± qÆ√
après l’émission, tout ou partie de la ¡U≠u∞« q°UI± q±UØ pOA∞« ¸«bB∑ß«
provision, ou fait défense au tiré de s± tOK´ »u∫ºL∞« lM± Ë√ tCF° Ë√
329
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 539

payer; .¡U≠u∞«

2° Quiconque, en connaissance de ÁdN™ Ë√ pO® rKº¢ «bL´ q∂Æ s± -2


cause, accepte de recevoir ou endosse ‰«u•_« w≠ «¸œUÅ pOA∞« «c≥ ÊUØË
un chèque émis dans les conditions l± WI°Uº∞« …dIH∞« w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞«
visées à l’alinéa précédent; .p∞c° tLK´

3° Quiconque émet, accepte ou endos- UJO® dN™Ë q∂ÆË ¸bÅ« s± qØ -3


se un chèque à la condition qu’il ne «¸u≠ tGK∂± i∂I¥ ô√ ◊d® vK´
soit pas encaissé immédiatement mais .ÊULC∞« t§Ë vK´ UL≤≈Ë
à titre de garantie.

Art. 539– Est puni d’un emprison- WMß s± sπº∞U° VÆUF¥ :539 …œUL∞«
nement d’un an à dix ans et d’une s´ qI¢ ô W±«dG°Ë ‹«uMß dA´ v∞≈
amende dont le montant ne saurait être : t∑LOÆ wÆU° Ë√ pOA∞« mK∂±
inférieur à celui du chèque ou de l’in-
suffisance :
Abrogé

1° quiconque, contrefait ou falsifie un .UJO® ¸Ë“ Ë√ n¥“ s± qØ -1


chèque;

2° quiconque, en connaissance de Ë√ n¥e± pO® rKº¢ q∂Æ s± qØ -2


cause, accepte de recevoir un chèque .p∞c° tLK´ l± ¸Ëe±
contrefait ou falsifié.

Art. 540– L’article 53 du code pénal s± 53 …œUL∞« Ídº¢ ô :540 …œUL∞«


n’est pas applicable aux diverses nK∑ª± vK´ ‹U°uIF∞« Êu≤UÆ
infractions prévues par les articles 538 w≠ UNOK´ ’uBML∞« rz«dπ∞«
et 539, sauf en ce qui concerne l’émis- hª¥ ULO≠ ô≈ 539Ë 538 sO¢œUL∞«
sion ou l’acceptation de chèque sans q°UI± ÊËb° pO® ‰u∂Æ Ë√ ¸«bÅ≈
provision. .¡U≠Ë

330
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 542

Art. 541– Dans les cas prévus aux ‰«u•_« lOL§ w≠ sJL¥ :541 …œUL∞«
articles 538 et 539, l’interdiction tota- 539Ë 538 sO¢œUL∞« w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞«
le ou partielle des droits mentionnés à wzeπ∞« Ë√ wKJ∞« b¥dπ∑∞U° rJ∫∞«
l’article 8 du code pénal pourra et, en …dIH∞« w≠ WMO∂L∞« ‚uI∫∞« s±
cas de récidive, devra être prononcée w≠Ë ‹U°uIF∞« Êu≤UÆ s± WM±U∏∞«
pour une durée qui ne saurait excéder ô …bL∞ p∞c° rJ∫∞« Vπ¥ œuF∞« W∞U•
dix ans. .sOMß dA´ “ËUπ∑¢

En outre, dans tous les cas, les cou- lOL§ w≠ sJL¥ p∞– vK´ …œU¥“Ë
pables encourent la peine d’interdic- rJ∫∞« rN∑≤«œ≈ X∑∂£ s± vK´ ‰«u•_«
tion de séjour. .W±UÆù« dE• W°uIF°

Art. 542– Toutes les infractions visées ‹UH∞UªL∞« lOL§ d∂∑F¢ :542 …œUL∞«
aux articles 538 et 539 sont considé- 539Ë 538 sO¢œUL∞« w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞«
rées comme étant, au point de vue de .…b•«Ë WL¥dπØ œuFK∞ W∂ºM∞U°
la récidive, un même délit.

À l’occasion des poursuites pénales vK´ WOz«eπ∞« Èu´b∞« XLOÆ√ «–≈Ë


exercées contre le tireur, le bé- pOA∞« s± bOH∑ºL∞« ÊS≠ V•Uº∞«
néficiaire, qui s’est constitué partie t∞ “uπ¥ w≤bL∞« o∫∞U° w´b¥ Íc∞«
civile, est recevable à demander dEM¢ w∑∞« WLJ∫L∞« Èb∞ W∂∞UDL∞«
devant la juridiction pénale une ÍËUº¥ mK∂L° WOzUMπ∞« Èu´b∞« w≠
somme égale au montant du chèque o• s± t∞ UL´ …œU¥“ pOA∞« WLOÆ
sans préjudice, le cas échéant, de tous bM´ ¸dC∞« i¥uF∑° W∂∞UDL∞«
dommages-intérêts. Il pourra néan- Vº• t∞ sJL¥ t≤√ vK´ ¡UC∑Æô«
moins, s’il le préfère, agir en paiement Èb∞ tM¥b° W∂∞UDL∞U° ÂUOI∞« Á¸UO∑î«
de sa créance devant la juridiction .WO≤bL∞« rØU∫L∞«
civile.

Le parquet, saisi d’une infraction aux ‰U∫¢ w∑∞« W±UF∞« W°UOMK∞ “uπ¥Ë
dispositions ci-dessus, peut employer, ÂUJ•ú∞ ‹UH∞UªL∞« Èb•≈ UNO∞≈
suivant les circonstances, soit la pro- Vº• ÂuI¢ Ê√ Áö´√ WMO∂L∞«
331
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 543

cédure de flagrant délit prévue par WF∂∑L∞« ‹«¡«d§ùU° U±≈ ,·ËdE∞«


l’article 59 du code de procédure WL¥dπ∞U° f∂K∑∞« W∞U• w≠
pénale, soit celle de la citation directe, s± 59 …œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«Ë
soit enfin celle de l’information judi- U±≈Ë ,WOz«eπ∞« ‹«¡«d§ù« Êu≤UÆ
ciaire; WOz«eπ∞« Èu´b∞« ‹«¡«d§S°
oOI∫∑∞« ¡«d§S° Ë√ …d®U∂L∞«
.wzUCI∞«

Lorsque appel a été interjeté, il est sta- w≠ qBH¥ rJ∫∞« ·UMµ∑ß« W∞U• w≠Ë
tué dans le délai d’un mois. .b•«Ë dN® ‰öî WOCI∞«

Art. 543– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 5 4 3 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Le tiré qui indique q¥d≠√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
sciemment une provision inférieure à 5.000 s± W±«dG∞U° VÆUF¥ ) 1993
la provision existante, est passible qØ ¸UM¥œ 200.000 v∞≈ ¸UM¥œ
d’une amende de 5.000 DA. à q°UI± sOOF¢ bLF¢ tOK´ »u∫º±
200.000 DA. d≠u∑L∞« ¡U≠u∞« q°UI± s± qÆ√ ¡U≠Ë
.t¥b∞

TITRE III Y∞U∏∞« »U∂∞«


Du warrant, du titre de bI´Ë qIM∞« bMßË Êeª∞« bMß
transport et du factoring …¸u¢UH∞« q¥u∫¢

Chapitre I ‰Ë_« qBH∞«


Du warrant Êeª∞« bMß

Art. 543 bis– (Décret législatif n° 93- ÂußdL∞«( :¸dJ± 5 4 3 …œUL∞«


08 du 25 avril 1993) Le Warrant est un 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
bulletin de gage annexé au récépissé u ≥ Ê e ª ∞ « b M ß .) 1 9 9 3 q ¥ d ° √
de marchandises déposées dans des qÅu° WI∫K± ÊUL{ …¸UL∑ß«
magasins généraux. .W±UF∞« Ê“UªL° W´œuL∞« lzUC∂∞«

332
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 543 bis 3

Art. 543 bis 1– (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 1 ¸dJ± 5 4 3 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Le récépissé 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
représente le reçu de la marchandise, il ‰UB¥≈ qÅu∞« q∏L¥ .)1993 q¥d°√
est transmissible par endossement. Il s´ q¥u∫∑K∞ q°UÆ u≥Ë W´UC∂∞«
contient les noms ou raison sociale, rß« vK´ Íu∑∫¥Ë .dONE∑∞« o¥d©
profession ou objet social, domicile ou ÍuMFL∞« Ë√ wFO∂D∞« hªA∞«
siège social de la personne physique Ë√ t∑MN± ,t∑Ød® rß« Ë√ wMFL∞«
ou morale concernée ainsi que la na- Ê«uM´ Ë√ ÁUMJß dI± ,t∑Ød® ÷d¨
ture des produits entreposés et les indi- W´œuL∞« œ«uL∞« WFO∂©Ë t∑Ød®
cations propres permettent l’identifi- `Lº¢ w∑∞« WÅUª∞« ‹U≤UO∂∞«Ë
cation et la valeur. .UN∑LOÆË W´UC∂∞« vK´ ·dF∑∞U°

Art. 543 bis 2– (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 2 ¸dJ± 5 4 3 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Le Warrant 25 wÆ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
est un titre qui permet au déposant bMß u≥ Êeª∞« bMß .)1993 q¥d°√
d’emprunter sur la valeur des mar- WLOÆ vK´ ÷«d∑ÆôU° ŸœuLK∞ `Lº¥
chandises entreposées dans le magasin .ÂUF∞« ÊeªL∞U° W´œuL∞« lzUC∂∞«
général.

Il contient les mêmes indications que .qÅu∞« ‹U≤UO° fH≤ vK´ Íu∑∫¥Ë
le récépissé.

Le possesseur du titre peut à tout Ê√ XÆË Í√ w≠ ,bMº∞« ezU• sJL¥


moment, détacher le Warrant et le Ê–ù t∞u∫¥Ë Êeª∞« bMß qBH¥
transférer à l’ordre d’un porteur. La W´œuL∞« W´UC∂∞« qJA¢Ë .q±U•
marchandise déposée constitue alors mK∂L∞« b¥bº¢ ÊUL{ ,cµMO•
le gage du remboursement, à l’échéan- .‚UI∫∑ßô« bM´ ÷d∑IL∞«
ce, de la somme empruntée.

Le Warrant est un titre endossable dONE∑K∞ q°UÆ bMß u≥ Êeª∞« bMß


dans les mêmes conditions que les W¥¸Uπ∑∞« ‹«bMº∞« ◊Ëd® fHM°
autres effets de commerce. .Èdî_«
333
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 543 bis 4

Art. 543 bis 3– (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 3 ¸dJ± 5 4 3 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Le déposant 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
qui souhaite vendre sa marchandise Íc∞« ŸœuL∞« sJL¥ .)1993 q¥d°√
peut, si celle-ci n’est pas gagée, endos- sJ¢ r∞ «–≈ ,t∑´UC° lO° b¥d¥
ser à l’ordre de l’acheteur, le récépissé Ê–ù qÅu∞« dNE¥ Ê√ ,W≤u≥d±
muni du Warrant. .Êeª∞« bMº° tI≠d¥Ë Íd∑AL∞«

Le déposant qui a emprunté sur la vK´ ÷d∑Æ« Íc∞« ŸœuL∞« dNE¥ ô


marchandise, n’endosse que le ré- cM± d∂∑F¥Ë ,qÅu∞« ô≈ ,W´UC∂∞«
cépissé et il est, dès lors, astreint à bMß b¥bº∑° U±eK± XÆu∞« p∞–
rembourser le Warrant par anticipation Èb∞ mK∂L∞« Ÿ«b¥S° Ë√ UI∂º± Êeª∞«
ou à en consigner le montant auprès de .wMFL∞« ÂUF∞« ÊeªL∞« …¸«œ≈
l’administration du magasin général
concerné.

Art. 543 bis 4– (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 4 ¸dJ± 5 4 3 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Le porteur du 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
Warrant doit, à l’échéance, en récla- ,Êeª∞« bMß q±U• vK´ .)1993 q¥d°√
mer le paiement au domicile du dépo- b¥bº∑∞U° ,‚UI∫∑ßô« bM´ V∞UD¥ Ê√
sant. .ŸœuL∞« W±UÆ≈ dIL°

En cas de non-paiement, il peut, dans ‰öî tMJL¥ ,b¥bº∑∞« Âb´ W∞U• w≠Ë
les huit (08) jours après protêt, faire WO∞«uL∞« )8( WO≤UL∏∞« ÂU¥_«
procéder à la vente aux enchères lzUC∂∞« lO∂° ,ÂuI¥ Ê√ ,ÃUπ∑•ö∞
publiques des marchandises wMKF∞« œ«eL∞« w≠ ,W≤ËeªL∞«
Warrantées et exercer son privilège sur .dFº∞« vK´ Á“UO∑±« o• ‰ULF∑ß«Ë
le prix.

Si le prix est insuffisant pour le dé- ,b¥bº∑K∞ ·UØ dO¨ dFº∞« ÊUØ «–≈
sintéresser, il peut exercer son recours ŸœuL∞« b{ sFD¥ Ê√ tMJLO≠
en sa qualité de porteur d’un effet de t∑HB° sOO∞U∑∑L∞« s¥dNEL∞«Ë
334
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 543 bis 7

commerce contre le déposant et les .͸Uπ¢ bMº∞ ö±U•


endosseurs successifs.

Art. 543 bis 5– (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 5 ¸dJ± 5 4 3 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les diffé- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
rentes formes que peut revêtir le ‰UJ®_« nK∑ª± œb∫¢ .)1993 q¥d°√
Warrant sont déterminées par voie Êeª∞« bMß UNOº∑J¥ Ê√ sJL¥ w∑∞«
réglementaire. .rOEM∑∞« o¥d© s´

Art. 543 bis 6– (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 6 ¸dJ± 5 4 3 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) La valeur de 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
la marchandise s’entend de la valeur w≥ W´UC∂∞« WLOÆ .)1993 q¥d°√
au moment du dépôt, sauf s’il s’agit «–≈ ô≈ ,Ÿ«b¥ù« XÆË …œb∫L∞« WLOI∞«
d’options sur les opérations à terme et ,q§_ ‹UOKL´ ¸UO∑îU° d±_« oKF¢
dans cette dernière condition, la valeur WLOI∞« ÊS≠ dOî_« ◊dA∞« «cN°Ë
à prendre en considération est la va- ,¸U∂∑´ô« sOF° U≥cî√ wG∂M¥ w∑∞«
leur cotée pour les options à terme sur W∂ºM∞U° …œb∫L∞« WLOI∞« `∂B¢
les marchandises ou produits. lzUC∂∞« vK´ ,q§_ ‹UOKL´ ¸UO∑îô
.‹U§u∑ML∞« Ë√

Art. 543 bis 7– (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 7 ¸dJ± 5 4 3 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Seuls droit à 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
l’appellation « magasins généraux » W K ≥ R L ∞ « ‹ U º ß R L ∞ « ) 1 9 9 3 q¥d°√
les établissements habilités dans les o¥d© s´ …œb∫L∞« ◊ËdA∞« Vº•
conditions fixées par voie réglemen- o∫∞« UN∞ w∑∞« U≥b•Ë w≥ rOEM∑∞«
taire. .»W±U´ Ê“Uª±« WOLº¢ cî√ w≠

Ils reçoivent en dépôt toute mar- dO¨ W´UC° qØ Ÿ«b¥ù« w≠ q∂I∑º¢Ë


chandise non prohibée et sont res- s´ W∞ËRº± ÊuJ¢Ë ,…¸uE∫±
335
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 543 bis 8

ponsables de sa conservation. .UNEH•

Chapitre II w≤U∏∞« qBH∞«


Du titre de transport qIM∞« bMß

Art. 543 bis 8– (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 8 ¸dJ± 5 4 3 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Le titre de 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
transport, titre représentatif de la pro- q I M ∞ « b M ß ` ∂ B ¥ .) 1 9 9 3 q ¥ d ° √
priété des marchandises, devient effet WOJK± q∏L¢ WIO£Ë Á¸U∂∑´U°
de commerce lorsqu’il est émis etou ¸bB¥ U±bM´ U¥¸Uπ¢ «bMß ,lzUC∂∞«
endossé « au porteur » ou « à ordre ». .»d±_« Ë√ »q±U∫K∞« ,dNE¥ Ë√ /Ë

Il doit contenir les noms ou raisons hªA∞« rß« vK´ Íu∑∫¥ Ê√ Vπ¥Ë
sociale, profession, objet social, domi- Ë√ s•UAK∞ ÍuMFL∞« Ë√ wFO∂D∞«
cile ou siège social de la personne ÷d¨ Ë√ t∑MN±Ë ͸Uπ∑∞« tLß«
physique ou morale chargeur ainsi que Ê«uM´ Ë√ ÁUMJß dI±Ë t∑Ød®
la nature de la marchandise et les indi- ‹U≤UO∂∞«Ë W´UC∂∞« WFO∂©Ë t∑Ød®
cations permettant son identification s´Ë UNM´ ·dF∑∞U° `Lº¢ w∑∞«
et sa valeur. .UN∑LOÆ

Art. 543 bis 9– (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 9 ¸dJ± 5 4 3 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Le titre de 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
transport prend, dans les conditions Vº• qIM∞« bMß cîQ¥ .)1993 q¥d°√
prévues à l’article précédent, la forme …œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞« ◊ËdA∞«
d’effet de commerce, que la marchan- ¡«uß ,͸Uπ∑∞« bMº∞« qJ® ,WI°Uº∞«
dise soit en cours de transport ou arri- Ë√ qIM∞« o¥d© w≠ W´UC∂∞« X≤UØ
vée à destination. .…œuBIL∞« WNπ∞« v∞≈ XKÅË

Art. 543 bis 10– (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 1 0 ¸dJ± 5 4 3 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Le titre de 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
336
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 543 bis 13

transport émis « à personne dénom- ¸œUB∞« qIM∞« bMß .)1993 q¥d°√


mée » est un titre nominatif et la mar- ,wLß« bMß u≥ »vLº± hªA∞«
chandise sera délivrée à la personne .sOFL∞« hªAK∞ W´UC∂∞« rKº¢Ë
désignée.

Toutefois, même s’il a la forme d’un s± q¥u∫∑K∞ ö°UÆ qIM∞« bMß Ê√ dO¨
titre nominatif, le titre de transport est Ê≈Ë v∑• ,dONE∑∞« o¥d© s´ t∂•UÅ
transmissible par son titulaire par voie .wLß« bMß qJ® t∞ ÊUØ
d’endossement.

Art. 543 bis 11– (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 1 1 ¸dJ± 5 4 3 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Le titre de 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
transport dans lequel est insérée une sLC∑L∞« qIM∞« bMß )1993 q¥d°√
clause « à ordre » est transmissible par s´ q¥u∫∑K∞ q°UÆ »d±_« ◊d®
voie d’endossement par la personne à Íc∞« hªA∞« s± dONE∑∞« o¥d©
l’ordre de laquelle il a été émis. .Ád±_ ¸bÅ

Art. 543 bis 12– (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 1 2 ¸dJ± 5 4 3 …œUL∞«


° 93-08 du 25 avril 1993) Le titre de 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
transport émis « au porteur » est trans- ¸ œ U B ∞ « q I M ∞ « b M ß ) 1 9 9 3 q¥d°√
missible par la voie d’endossement à o¥d© s´ q¥u∫∑K∞ q°UÆ »q±U∫K∞«
blanc dans les conditions prévues aux ◊ËdA∞« Vº• ÷UO° vK´ dONE∑∞«
articles 396 à 402 du présent code. 396 s± œ«uL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
.Êu≤UI∞« «c≥ s± 402 v∞≈

Art. 543 bis 13– (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 1 3 ¸dJ± 5 4 3 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les disposi- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
tions régissant le billet à ordre sont w ∑ ∞ « Â U J • _ « o ∂ D ¢ ) 1 9 9 3 q¥d°√
applicables tant qu’il n’est pas dérogé «c≥ hM¥ r∞ U± d±_ bMº∞« rJ∫¢
par le présent chapitre. .p∞– ·öî vK´ qBH∞«
337
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 543 bis 14

Chapitre III Y∞U∏∞« qBH∞«


Du factoring …¸u¢UH∞« q¥u∫¢ bI´

Art. 543 bis 14– (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 1 4 ¸dJ± 5 4 3 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Le contrat 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
d’affacturage ou factoring est un acte …¸u¢UH∞« q¥u∫¢ bI´ .)1993 q¥d°√
aux termes duquel une société spécia- WØd® ÁUC∑IL° q∫¢ bI´ u≥
lisée, appelée «factor», devient subro- q∫± »jOßË« vLº¢ ,WBBª∑±
gée aux droits de son client, appelé U±bM´ ,»wL∑ML∞«« vLºL∞« UN≤u°“
«adhérent», en payant ferme à ce der- ÂU∑∞« mK∂L∞« dOî_« «cN∞ «¸u≠ œbº¢
nier le montant intégral d’une facture à ,bI´ s´ Z¢U≤ œb∫± q§_ …¸u¢UH∞
échéance fixe résultant d’un contrat et p∞–Ë ,b¥bº∑∞« Âb´ WF∂∑° qHJ∑¢Ë
en prenant à sa charge, moyennant .d§√ q°UI±
rémunération, les risques de non-
remboursement.

Art. 543 bis 15– (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 1 5 ¸dJ± 5 4 3 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) La transmis- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
sion au factor des droits de créances s¥bL∞« mK∂¥ Ê√ Vπ¥ .)1993 q¥d°√
commerciales doit être notifiée immé- ,W¥¸Uπ∑∞« Êu¥b∞« ‚uI• qIM° «¸u≠
diatement au débiteur par lettre recom- vÅu± W∞U߸ WDß«u° jOßu∞« v∞≈
mandée avec accusé de réception. .Âö∑ßô« qÅË l± UNOK´

Art. 543 bis 16– (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 1 6 ¸dJ± 5 4 3 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Le transfert 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
de créances commerciales emporte q¥u∫¢ s´ V¢d∑¥ .)1993 q¥d°√
transmission au profit du factor, de ‹U≤ULC∞« qØ qI≤ ,W¥¸Uπ∑∞« Êu¥b∞«
toutes les sûretés qui garantissaient ‹U±«e∑∞ô« cOHM¢ sLC¢ X≤UØ w∑∞«
l’exécution des obligations. .jOßu∞« …bzUH∞

338
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 543 bis 18

Art. 543 bis 17– (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 1 7 ¸dJ± 5 4 3 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Le factor et 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
l’adhérent organisent librement, par j O ß u ∞ « r E M ¥ .) 1 9 9 3 q ¥ d ° √
voie conventionnelle, les modalités o¥d© s´Ë ,W¥d• qJ° wL∑ML∞«Ë
pratiques des transferts de paiements WOKLF∞« ‹UOHOJ∞« ,‚UH¢ô«
correspondant aux produits des ces- WI°UDL∞« ‹UF≠b∞« ‹ö¥u∫∑∞
sions. .‰“UM∑∞« qÅ«u∫∞

Art. 543 bis 18– (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 1 8 ¸dJ± 5 4 3 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Le contenu et 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
les conditions d’émission des factures ¸«bÅ≈ Èu∑∫± œb∫¥ .)1993 q¥d°√
à échéance fixe ainsi que les condi- t©Ëd®Ë œb∫± q§_ ‹«¸u¢UH∞«
tions d’habilitation des sociétés prati- w∑∞« ‹UØdA∞« qO≥Q¢ ◊Ëd® p∞cØË
quant le factoring seront fixées par o¥d© s´ …¸u¢UH∞« q¥u∫¢ ”¸UL¢
voie réglementaire. .rOEM∑∞«

Article 543 bis 19 à bis 24

339
LIVRE V f±Uª∞« »U∑J∞«
DES SOCIÉTÉS W¥¸Uπ∑∞« ‹UØdA∞« w≠
COMMERCIALES

Chapitre préliminaire ÍbONL∑∞« qBH∞«


Dispositions générales W±U´ ÂUJ•√

Art. 544– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 5 4 4 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Le caractère com- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
mercial d’une société est déterminé WØdA∞ ͸Uπ∑∞« l°UD∞« œb∫¥ .)1993
par sa forme ou par son objet. .UN´u{u± Ë√ UNKJA° U±≈

Sont commerciales à raison de leur ‹UØd®Ë s±UC∑∞« ‹UØd® ÒbF¢


forme, et quel que soit leur objet, les WO∞ËRºL∞« ‹«– ‹UØdA∞«Ë WOÅu∑∞«
sociétés en nom collectif, les sociétés ,WL≥UºL∞« ‹UØd®Ë …œb∫L∞«
en commandite, les sociétés à respon- sJ¥ ULN±Ë UNKJ® rJ∫° W¥¸Uπ¢
sabilité limitée et les sociétés par .UN´u{u±
actions.

Art. 545– La société est, à peine de b I F ° W Ø d A ∞ « X ∂ ∏ ¢ : 545 …œUL∞«


nullité, constatée par acte authentique. Í√ q∂I¥ ô .WK©U° X≤UØ ô≈Ë wL߸
Entre associés, aucun moyen de preu- “ËUπ∑¥ ULO≠ ¡UØd® sO° ‹U∂£≈ qO∞œ
ve n’est admis outre et contre le conte- .WØdA∞« bI´ ÊuLC± b{ n∞Uª¥ Ë√
nu de l’acte de société.

Les tiers peuvent, s’il y a lieu, être ‹U∂£≈ dOG∞« s± q∂I¥ Ê√ “uπ¥
admis à prouver par tous les moyens, bM´ qzUßu∞« lOLπ° WØdA∞« œu§Ë
l’existence de la société. .¡UC∑Æô«

341
Code de commerce Art. 546 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

œb´ ,1999 WMß ‚. 1996-03-26 ¸«dÆ )≈ Ÿ( Ë) Ÿ √( sO° 142806 rƸ WOCÆ -
144Ë 143 ,142 ,141 ’ ,’Uî
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
ô≈Ë wL߸ bIF° WØdA∞« bI´ ‹U∂£≈Ë ¡UA≤≈ "Ê√ U≤u≤UÆ tOK´ dI∑ºL∞« s±
.ö©U° ÊUØ
r≥«¸«dÆ «uºß√ Ÿu{uL∞« …UCÆ Ê√ -‰U∫∞« WOCÆ w≠- U∑°U£ ÊUØ UL∞Ë
«uÆdî bÆ Êu≤uJ¥ œuNA∞« ‹«œUN®Ë w≠d´ bI´ vK´ WØd® œu§Ë ‹U∂£ù
¡UA≤≈ bI´ ÊuJ¥ Ê√ ◊d∑A¢ w∑∞« w≤bL∞« Êu≤UI∞« s± 418 …œUL∞« ÂUJ•√
͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s± 545 …œUL∞« p∞cØË ö©U° ÊUØ ô≈Ë UOL߸ «bI´ WØdA∞«
.wL߸ bI´ V§uL° ô≈ WØdA∞« ‹U∂£≈ sJL¥ ô t≤Q° hM¢ w∑∞«
.tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« iI≤ V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë

,1999 WMß ‚. 1997-03-18 ¸«dÆ )” Â( Ë ) à ◊ ( sO° 148423 rƸ WOCÆ -


147 Ë 146 ,145 ’ ,’Uî œb´
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
ô≈Ë wL߸ bIF° WØdA∞« bI´ ‹U∂£≈Ë ¡UA≤≈ "Ê√ U≤u≤UÆ tOK´ dI∑ºL∞« s±
".ö©U° ÊUØ
WØdA∞« ÊQ° «Ë¸dÆ Ÿu{uL∞« …UCÆ Ê√ -‰U∫∞« WOCÆ w≠-U∑°U£ ÊUØ UL∞Ë
…œu§uL∞« ozU£u∞« «ËbF∂∑ß«Ë wL߸ bIF° UN±UOÆ X∂∏¢ r∞ U≥ƒUA≤≈ v´bL∞«
bI´ fOßQ¢ w≠ WOKJA∞« t©«d∑®U° `¥dÅ Êu≤UI∞« Ê_ sO≠dD∞« sO°
.UO≤u≤UÆ UºOßQ¢ r≥¸«dÆ «uºß√ rN≤S≠ ÊöD∂∞« WKzU© X∫¢ WØdA∞«
.i≠d∞« V§u∑ß« p∞cØ ÊUØ v∑±Ë

Art. 546– La forme, la durée qui ne W Ø d A ∞ « q J ® œ b ∫ ¥ : 546 …œUL∞«


peut excéder 99 ans, la raison ou la 99 “ËUπ∑¢ Ê√ sJL¥ ô w∑∞« UN¢b±Ë
dénomination sociale, le siège social, UNLß« Ë√ UN≤«uM´ p∞cØË ,WMß
l’objet social et le montant du capital mK∂±Ë UN´u{u±Ë U≥eØd±Ë
social sont déterminés par les statuts .wßUß_« UN≤u≤UÆ w≠ UN∞ULß√¸
de la société.

Art. 547– Le domicile de la société est w≠ WØdA∞« s©u± ÊuJ¥ :547 …œUL∞«
au siège social. .WØdA∞« eØd±
342
Code de commerce Art. 550 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

Les sociétés qui exercent une activité ”¸UL¢ w∑∞« ‹UØdA∞« lCª¢
en Algérie sont soumises à la loi algé- l¥dA∑K∞ dz«eπ∞« w≠ UN©UA≤
rienne. .Ídz«eπ∞«

Art. 548– Les actes constitutifs et les œuIF∞« Ÿœu¢ Ê√ Vπ¥ :548 …œUL∞«
actes modificatifs des sociétés com- W∞bFL∞« œuIF∞«Ë WOºOßQ∑∞«
merciales doivent, à peine de nullité eØdL∞« Èb∞ W¥¸Uπ∑∞« ‹UØdAK∞
être publiés au centre national du dAM¢Ë ͸Uπ∑∞« qπºK∞ wM©u∞«
registre du commerce, selon les moda- s± qJ® qJ° WÅUª∞« ŸU{Ë_« Vº•
lités qui sont propres à chaque forme .WK©U° X≤UØ ô≈Ë ‹UØdA∞« ‰UJ®√
de société.

Art. 549– La société ne jouit de la per- W Ø d A ∞ « l ∑ L ∑ ¢ ô : 549 …œUL∞«


sonnalité morale qu’à compter de son a¥¸U¢ s± ô≈ W¥uMFL∞« WOBªA∞U°
immatriculation au registre du com- q∂ÆË .͸Uπ∑∞« qπº∞« w≠ U≥bOÆ
merce. Avant l’accomplissement de ’Uª®_« ÊuJ¥ ¡«d§ù« «c≥ ÂUL¢≈
cette formalité, les personnes qui WØdA∞« rßU° «ËbNF¢ s¥c∞«
auront pris les engagements au nom et dO¨ s± sOM±UC∑± UN°Uº∫∞Ë
pour le compte de la société, seront ,WØdA∞« XK∂Æ «–≈ ô≈ rN∞«u±√ b¥b∫¢
tenues solidairement et indéfiniment cîQ¢ Ê√ WO≤u≤UÆ WHB° UNºOßQ¢ bF°
sur leur patrimoine à moins que la so- .…cª∑L∞« ‹«bNF∑∞« UNI¢U´ vK´
ciété, après avoir été régulièrement
constituée, ne reprenne à sa charge les
engagements pris.

Les engagements sont alors réputés avoir ‹«bNF¢ W°U∏L° ‹«bNF∑∞« d∂∑F∑≠
été souscrits dès l’origine par la société. .UNºOßQ¢ cM± WØdA∞«

Art. 550– La dissolution de la société ‰ ö ∫ ≤ « d A ≤ s O F ∑ ¥ : 550 …œUL∞«


doit être publiée dans les mêmes condi- ‰U§¬Ë ◊Ëd® fH≤ Vº• WØdA∞«
tions et délais que l’acte constitutif lui- .t¢«– wºOßQ∑∞« bIF∞«
même.
343
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 551

TITRE I ‰Ë_« »U∂∞«


Règles de fonctionnement nK∑ª± dOß b´«uÆ w≠
des diverses sociétés W¥¸Uπ∑∞« ‹UØdA∞«
commerciales

Chapitre I ‰Ë_« qBH∞«


Société en nom collectif s±UC∑∞« WØd® w≠

Art. 551– Les associés en nom collec- WHÅ s±UC∑∞U° ¡UØdAK∞ :551 …œUL∞«
tif ont tous la qualité de commerçant et dO¨ s± Êu∞ËRº± r≥Ë d§U∑∞«
répondent indéfiniment et solidaire- Êu¥œ s´ s±UC∑∞U°Ë b¥b∫¢
ment des dettes sociales. .WØdA∞«

Les créanciers de la société ne peuvent W∂∞UD± WØdA∞« wMz«b∞ “uπ¥ ôË


poursuivre le paiement des dettes ô≈ WØdA∞« Êu¥œ ¡U≠u° ¡UØdA∞« b•√
sociales contre un associé que quinze s± U±u¥ dA´ WºLî ¸Ëd± bF°
jours après une mise en demeure de la dO¨ bIF° WØdA∞« ¸«c≤≈ a¥¸U¢
société par acte extrajudiciaire. .wzUCÆ

Art. 552– La raison sociale est com- WØdA∞« Ê«uM´ n∞Q∑¥ : 552 …œUL∞«
posée du nom de tous les associés ou rß« s± Ë√ ¡UØdA∞« lOL§ ¡ULß√ s±
du nom de l’un ou plusieurs d’entre Ë“ WLKJ° Ÿu∂∑± d∏Ø√ Ë√ r≥b•√
eux suivi des mots « et Compagnie ». .“r≥ƒUØd®

Art. 553– La gérance appartient à tous W≠UJ∞ WØdA∞« …¸«œ≈ œuF¢ :553 …œUL∞«
les associés, sauf stipulation contraire Êu≤UI∞« w≠ ◊d∑A¥ r∞ U± ¡UØdA∞«
des statuts qui peuvent désigner un ou Ê√ “uπ¥Ë .p∞– ·öî vK´ wßUß_«
plusieurs gérants, associés ou non, ou d¥b± tO∞≈ ¸UAL∞« Êu≤UI∞« w≠ sOF¥
en prévoir la désignation par un acte ,¡UØdA∞« dO¨ Ë√ ¡UØdA∞« s± d∏Ø√ Ë√
ultérieur. V§uL° sOOF∑∞« «c≥ vK´ hM¥ Ë√
.o•ô bI´

344
Code de commerce Art. 556 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

Art. 554– Dans les rapports entre w ≠ , d ¥ b L K ∞ “ u π ¥ : 554 …œUL∞«


associés et en l’absence de la dé- Âb´ bM´Ë ,¡UØdA∞« sO° ‹UÆöF∞«
termination de ses pouvoirs par les sta- Êu≤UI∞« w≠ t¢UDKß b¥b∫¢
tuts, le gérant peut faire tous actes de ‰UL´√ W≠UJ° ÂuI¥ Ê√ ,wßUß_«
gestion dans l’intérêt de la société. .WØdA∞« `∞UB∞ …¸«œù«

En cas de pluralité de gérants, ceux-ci b•«Ë qØ l∑L∑¥ s¥d¥bL∞« œbF¢ bM´Ë


détiennent séparément les pouvoirs ’uBML∞« ‹UDKº∞U° «œdHM± rNM±
prévus à l’alinéa précédent, sauf le o∫¥Ë ,W±bI∑L∞« …dIH∞« w≠ UNOK´
droit pour chacun de s’opposer à toute qØ w≠ ÷¸UF¥ Ê√ rNM± b•«Ë qJ∞
opération avant qu’elle soit conclue. .UN±«d°≈ q∂Æ WOKL´

Art. 555– Dans les rapports avec les UL° W±eK± WØdA∞« ÊuJ¢ :555 …œUL∞«
tiers, le gérant engage la société par qîb¢ ‹U≠dB¢ s± d¥bL∞« t° ÂuI¥
les actes entrant dans l’objet social. w≠ p∞–Ë ,WØdA∞« Ÿu{u± w≠
.dOG∞« l± UN¢UÆö´

En cas de pluralité de gérants, ceux-ci b•«Ë qØ l∑L∑¥ s¥d¥bL∞« œbF¢ bM´


détiennent séparément les pouvoirs ’uBML∞« ‹UDKº∞U° «œdHM± rNM±
prévus à l’alinéa précédent. .W±bI∑L∞« …dIH∞« w≠ UNOK´

L’opposition formée par un gérant aux ‰UL´_ s¥d¥bL∞« b•√ W{¸UFL∞ d£√ ô
actes d’un autre gérant est sans effet à X∂∏¥ r∞ U± dOGK∞ W∂ºM∞U° dî¬ d¥b±
l’égard des tiers, à moins qu’il ne soit .t° UL∞U´ ÊUØ t≤√
établi qu’ils en ont eu connaissance.

Les clauses statutaires limitant les ◊ËdA∞U° dOG∞« vK´ Z∑∫¥ ô


pouvoirs des gérants qui résultent du Wπ¢UM∞« s¥d¥bL∞« ‹UDKº∞ …œb∫L∞«
présent article, sont inopposables aux .…œUL∞« Ác≥ s´
tiers.

Art. 556– Les décisions qui excèdent w∑∞« ‹«¸«dI∞« cîR¢: 556 …œUL∞«
345
Code de commerce Art. 557 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

les pouvoirs reconnus aux gérants sont UN° ·d∑FL∞« ‹UDKº∞« “ËUπ¢
prises à l’unanimité des associés. t≤√ dO¨ ¡UØdA∞« ŸUL§S° s¥d¥bL∞«
Toutefois, les statuts peuvent prévoir vK´ wßUß_« Êu≤UI∞« hM¥ Ê√ sJL¥
que certaines décisions sont prises à WO∂K¨Q° ‹«¸«dI∞« iF° cîR¢ Ê√
une majorité qu’ils fixent. .Êu≤UI∞« w≠ …œb∫±

Les statuts peuvent également prévoir Êu≤UI∞« hM¥ Ê√ sJL¥ t≤√ ULØ
que les décisions sont prises par voie s´ ‹«¸«dI∞« cîR¢ Ê√ vK´ wßUß_«
de consultation écrite, si la réunion de VKD¥ r∞ «–≈ ,WO°U∑Ø …¸UA∑ß« o¥d©
l’assemblée n’est pas demandée par .¡UØdA∞« ŸUL∑§« bI´ ¡UØdA∞« b•√
l’un des associés.

Art. 557– Le rapport sur les opéra- ¸œUB∞« d¥dI∑∞« ÷dF¥ :557 …œUL∞«
tions de l’exercice, l’inventaire, le ¡«d§≈Ë WO∞UL∞« WMº∞« ‹UOKL´ s´
compte d’exploitation générale, le ÂUF∞« ‰öG∑ßô« »Uº•Ë ,œdπ∞«
compte des résultats et le bilan, établis ÕU°¸_«Ë dzUºª∞« »Uº•Ë
par les gérants, sont soumis à l’appro- s¥d¥bL∞« s± W´u{uL∞« WO≤«eOL∞«Ë
bation de l’assemblée des associés, WÆœUBLK∞ ¡UØdA∞« WOFL§ vK´
dans le délai de six mois à compter de dN®√ W∑ß q§√ w≠ p∞–Ë ,UNOK´
la clôture dudit exercice. .WO∞UL∞« WMº∞« qHÆ s± ¡«b∑°«

À cette fin, les documents visés à l’ali- ‹«bM∑ºL∞« t§u¢ ÷dG∞« «cN∞Ë
néa précédent ainsi que le texte des W±bI∑L∞« …dIH∞« w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞«
résolutions proposées, sont adressés v∞≈ ,W•d∑IL∞« ‹«¸«dI∞« h≤ p∞cØË
aux associés quinze jours avant la s± U±u¥ dA´ WºLî q∂Æ ,¡UØdA∞«
réunion de l’assemblée. Toute délibé- qØ ‰UD°≈ sJL¥Ë WOFLπ∞« ŸUL∑§«
ration prise en violation du présent ali- .…dIH∞« ÁcN∞ U≠öî W¥¸U§ W∞Ë«b±
néa peut être annulée.

Les dispositions du présent article ne ÊUØ «–≈ …œUL∞« Ác≥ ÂUJ•√ Ídº¢ ô
sont pas applicables lorsque tous les .s¥d¥b± ¡UØdA∞« lOL§
associés sont gérants.
346
Code de commerce Art. 559 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

Toute clause contraire aux dispositions Ác≥ ÂUJ•_ n∞Uª± ◊d® qØ d∂∑F¥Ë
du présent article est réputée non écrite. .sJ¥ r∞ ÊQØ …œUL∞«

Art. 558– Les associés non-gérants s¥d¥bL∞« dO¨ ¡UØdAK∞ :558 …œUL∞«
ont le droit deux fois par an, de sO¢d± rNºH≤Q° «uFKD¥ Ê√ w≠ o∫∞«
prendre par eux-mêmes, au siège vK´ WØdA∞« eØd± w≠ WMº∞« w≠
social, connaissance des livres de ‹U°Uº∫∞«Ë …¸Uπ∑∞« ‹öπß
commerce et de comptabilité, des ‹ößdL∞«Ë dO¢«uH∞«Ë œuIF∞«Ë
contrats, factures, correspondances, qØ vK´ ÂuLF∞« t§u°Ë d{U∫L∞«Ë
procès-verbaux et plus généralement Ë√ WØdA∞« s± W´u{u± WIO£Ë
de tout document établi par la société .UNM± WLK∑º±
ou reçu par elle.

Le droit de prendre connaissance cî√ w≠ o∫∞« Ÿö©ù« o• l∂∑¥Ë


emporte celui de prendre copie. .aºM∞«

Dans l’exercice de ses droits, l’associé tÆuI• W߸UL± ¡UM£√ p¥dAK∞ sJL¥
peut se faire assister d’un expert agréé. .bL∑F± dO∂ª° sOF∑º¥ Ê√

Art. 559– Si tous les associés sont ¡UØdA∞« lOL§ ÊUØ «–≈ :559 …œUL∞«
gérants ou si un ou plusieurs gérants Ë√ b•«Ë d¥b± sO´ bÆ ÊUØ Ë√ s¥d¥b±
choisis parmi les associés sont dési- sO° s± s¥¸U∑ª± s¥d¥b± …b´
gnés dans les statuts, la révocation de t≤S≠ ,wßUß_« Êu≤UI∞« w≠ ,¡UØdA∞«
l’un d’eux de ses fonctions ne peut ô≈ t±UN± s± r≥b•√ ‰e´ “uπ¥ ô
être décidée qu’à l’unanimité des ,s¥dîü« ¡UØdA∞« ¡«¸¬ ŸUL§S°
autres associés. Elle entraîne la disso- WØdA∞« q• ‰eF∞« «c≥ vK´ V¢d∑¥Ë
lution de la société à moins que sa w≠ U≥¸«dL∑ß« vK´ hM¥ r∞ U±
continuation ne soit prévue par les sta- ¸dI¥ Ê√ Ë√ wßUß_« Êu≤UI∞«
tuts ou que les autres associés ne la dé- WØdA∞« q• ÊËdîü« ¡UØdA∞«
cident à l’unanimité. Le gérant ré- p¥dAK∞ sJL¥ cµMO•Ë .ŸUL§ùU°
voqué peut alors décider de se retirer l± WØdA∞« s± »U∫º≤ô« ‰ËeFL∞«
de la société en demandant le rem- WØdA∞« w≠ tÆuI• ¡UHO∑ß« t∂K©
347
Code de commerce Art. 559 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

boursement de ses droits sociaux, dont ‰eF∞« ¸«dÆ Âu¥ UN∑LOÆ …¸bIL∞«Ë
la valeur est déterminée au jour de la U±≈ sOF±Ë bL∑F± dO∂î ·d© s±
décision de révocation par un expert Âb´ bM´ U±≈Ë ·«d©_« q∂Æ s±
agréé, désigné soit par les parties, soit …d™UM∞« WLJ∫L∞« s± d±Q° rNÆUH¢«
à défaut d’accord entre elles, par qØË .WKπF∑ºL∞« U¥UCI∞« w≠
ordonnance du tribunal statuant en la b{ t° Z∑∫¥ ô n∞Uª± ◊«d∑®«
forme des référés. Toute clause .sOMz«b∞«
contraire est réputée inopposable aux
créanciers.

Si un ou plusieurs associés sont ¡UØd® …b´ Ë√ b•«Ë ‰e´ sJL¥Ë


gérants et ne sont pas désignés par les dO¨ «u≤UØ «–≈ rN±UN± s± s¥d¥b±
statuts, chacun d’eux peut être révo- Vº• wßUß_« Êu≤UI∞U° sOMOF±
qué de ses fonctions, dans les condi- w≠ UNOK´ ’uBML∞« ◊ËdA∞«
tions prévues par les statuts ou, à ŸUL§ùU° ¸«dI° Ë√ ,¸uØcL∞« Êu≤UI∞«
défaut, par une décision des autres ¡«uß s¥dîü« ¡UØdA∞« s´ ¸œUÅ
associés, gérants ou non prise à l’una- œu§Ë Âb´ bM´ ô Â√ s¥d¥b± «u≤UØ
nimité. .p∞–

Le gérant non-associé peut être révo- WØdA∞« w≠ d¥bL∞« ‰e´ “uπ¥Ë


qué dans les conditions prévues par les w≠ UNOK´ ’uBML∞« ◊ËdA∞« Vº•
statuts ou, à défaut, par une décision ,p∞– sJ¥ r∞ ÊS≠ wßUß_« Êu≤UI∞«
des associés prise à la majorité. WO∂K¨Q° ¡UØdA∞« s± ¸œUÅ ¸«dI∂≠
.‹«uÅ_«

Chaque associé conserve le droit de ‰eF∞« VK© w≠ o∫∞« p¥d® qJ∞


provoquer la révocation judiciaire .w≤u≤UÆ V∂º∞ wzUCI∞«
pour motif légitime.

Si la révocation est décidée sans juste ÊËœ s± «¸dI± ‰eF∞« «c≥ ÊUØ «–≈Ë
motif, elle peut donner lieu à une répa- U∂§u± ÊuJ¥ bÆ t≤S≠ ŸËdA± V∂ß
ration du préjudice subi. .o•ö∞« ¸dC∞« i¥uF∑∞
348
Code de commerce Art. 562 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

Art. 560– Les parts sociales ne peu- hB• ÊuJ¢ Ê√ “uπ¥ ô :560 …œUL∞«
vent être représentées par des tiers WK°UÆ ‹«bMß w≠ WK∏L± ¡UØdA∞«
négociables. Elles ne peuvent être ¡U{d° ô≈ UN∑∞U•≈ sJL¥ ôË ‰Ë«b∑K∞
cédées qu’avec le consentement de .¡UØdA∞« lOL§
tous les associés.

Toute clause contraire est réputée non t≤QØ ,p∞c∞ n∞Uª± ◊d® qØ d∂∑F¥Ë
écrite. .sJ¥ r∞

Art. 561– La cession des parts so- W ∞ U • ≈ ‹ U ∂ £ ≈ V π ¥ : 561 …œUL∞«


ciales doit être constatée par acte V§uL° WØdA∞U° WÅUª∞« hB∫∞«
authentique. Elle est rendue opposable vK´ UN° ÃUπ∑•ô« ÊuJ¥Ë wL߸ bI´
à la société par la notification ou l’ac- Ë√ WØdAK∞ UNGOK∂¢ bF° WØdA∞«
ceptation par elle dans un acte authen- .wL߸ bIF° W∞U•û∞ UN∞u∂Æ
tique.

Elle n’est opposable aux tiers qu’après ô≈ dOG∞« vK´ UN° ÃUπ∑•ô« “uπ¥ ôË
accomplissement de ces formalités et, bF° p∞cØË ‹«¡«d§ù« Ác≥ ÂUL¢≈ bF°
en outre, après publicité au registre du .͸Uπ∑∞« qπº∞« w≠ dAM∞«
commerce.

Art. 562– La société prend fin par le b•√ …U≠u° WØdA∞« wN∑M¢ :562 …œUL∞«
décès de l’un des associés, sauf stipu- ◊d® „UM≥ sJ¥ r∞ U± ¡UØdA∞«
lation contraire des statuts. .wßUß_« Êu≤UI∞« w≠ n∞Uª±

En cas de continuation et si l’un ou W£¸Ë s± dBI∞« Ë√ dÅUI∞« d∂∑F¥Ë


plusieurs des héritiers de l’associé sont .WØdA∞« ¸«dL∑ß« W∞U• w≠ ,p¥dA∞«
mineurs, ceux-ci ne répondent des …b± WØdA∞« Êu¥œ s´ sO∞ËRº± dO¨
dettes sociales pendant leur incapacité WØd¢ ‰«u±√ ¸bI° ô≈ r≥¸uBÆ
qu’à concurrence des forces de la suc- .rN£¸u±
cession de leur auteur.

349
Code de commerce Art. 563 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

Art. 563– En cas de faillite, d’inter- b•√ ”ö≠≈ W∞U• w≠ :563 …œUL∞«
diction d’exercer une profession com- t∑MN± W߸UL± s± tFM± Ë√ ¡UØdA∞«
merciale ou d’incapacité frappant l’un q∫M¢ ,t∑OK≥√ Ê«bI≠ Ë√ W¥¸Uπ∑∞«
des associés, la société est dissoute, à Êu≤UI∞« hM¥ r∞ U± ,WØdA∞«
moins que sa continuation ne soit pré- ¸dI¥ Ë√ U≥¸«dL∑ß« vK´ wßUß_«
vue par les statuts ou que les autres .¡«¸ü« ŸUL§S° p∞– ¡UØdA∞« wÆU°
associés ne la décident à l’unanimité.

Dans le cas de continuation, la valeur ‚uI• sOF¢ ¸«dL∑ßô« W∞U• w≠Ë


des droits sociaux à rembourser à l’as- V§«u∞«Ë WHB∞« ÁcN∞ bÆUH∞« p¥dA∞«
socié qui perd cette qualité, est déter- s± v∞Ë_« …dIHK∞ UI∂© ,t∞ U≥ƒ«œ√
minée conformément à l’alinéa 1er de .559 …œUL∞«
l’article 559.

Chapitre I bis ¸dJ± ‰Ë_« qBH∞«


Sociétés en commandite simple WDOº∂∞« WOÅu∑∞« ‹UØd®

Art. 563 bis– (Décret législatif n° 93- ÂußdL∞«( :¸dJ± 5 6 3 …œUL∞«


08 du 25 avril 1993) Les dispositions 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
relatives aux sociétés en nom collectif WIKF∑L∞« ÂUJ•_« o∂D¢ .)1993 q¥d°√
sont applicables aux sociétés en com- ‹UØd® vK´ s±UC∑∞« ‹UØdA°
mandite simple sous réserve des règles …U´«d± l± WDOº∂∞« WOÅu∑∞«
prévues par le présent chapitre. «c≥ w≠ UNOK´ ’uBML∞« b´«uI∞«
.qBH∞«

Art. 563 bis 1– (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 1 ¸dJ± 5 6 3 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les associés 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
commandités ont le statut des associés ¡UØdA∞« vK´ Èdº¥ )1993 q¥d°√
en nom collectif. wßUß_« Êu≤UI∞« ,sOM±UC∑L∞«
.s±UC∑∞U° ¡UØdAK∞

350
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 563 bis 3

Les associés commanditaires ré- Êu¥b° ÊuÅuL∞« ¡UØdA∞« Âe∑K¥


pondent des dettes sociales seulement WLOÆ œËb• w≠ jI≠ WØdA∞«
à concurrence du montant de leur vK´ ÊuJ¢ Ê√ sJL¥ ô w∑∞« rNBB•
apport, celui-ci ne peut être un apport .qL´ r¥bI¢ qJ®
en industrie.

Art. 563 bis 2– (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 2 ¸dJ± 5 6 3 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) La raison 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
sociale est composée du nom de tous WØdA∞« Ê«uM´ n∞Q∑¥ .)1993 q¥d°√
les associés commandités ou du nom sOM±UC∑L∞« ¡UØdA∞« qØ ¡ULß√ s±
de l’un ou plusieurs d’entre eux, suivi w≠ Ÿu∂∑± d∏Ø√ Ë√ r≥b•√ rß« s± Ë√
dans tous les cas des mots « et compa- .“r≥ƒUØd®Ë“ …¸U∂F° ‹ôU∫∞« qØ
gnie ».

Si la raison sociale comporte le nom s± n∞Q∑¥ WØdA∞« Ê«uM´ ÊUØ «–≈Ë


d’un associé commanditaire, celui-ci dOî_« «c≥ Âe∑KO≠ ’u± p¥d® rß«
répond indéfiniment et solidairement Êu¥b° ,s±UC∑∞U°Ë b¥b∫¢ dO¨ s±
des dettes sociales. .WØdA∞«

Art. 563 bis 3– (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 3 ¸dJ± 5 6 3 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les statuts de 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
la société en commandite simple doi- s L C ∑ ¥ Ê √ V π ¥ ) 1993 q¥d°√
vent contenir les indications suivantes WOÅu∑∞U° WØdAK∞ wßUß_« Êu≤UI∞«
: :WO∞U∑∞« ‹U≤UO∂∞« WDOº∂∞«

1° le montant ou la valeur des apports ,¡UØdA∞« qØ hB• WLOÆ Ë√ mK∂± -1


de tous les associés,

2° la part dans ce montant ou cette Ë√ s±UC∑± p¥d® qØ WB• - 2


valeur de chaque associé, commandité Ë√ mK∂L∞« «c≥ w≠ ’u± p¥d®
ou commanditaire, .WLOI∞«

351
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 563 bis 4

3° La part globale des associés com- ¡UØdAK∞ WO∞UL§ù« WB∫∞« - 3


mandités et leur part des bénéfices ÕU°¸_« w≠ rN∑B•Ë sOM±UC∑L∞«
ainsi que leur part dans le boni de s± izUH∞« w≠ rN∑B• «cØË
liquidation. .WOHB∑∞«

Art. 563 bis 4– (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 4 ¸dJ± 5 6 3 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les décisions 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
sont prises dans les conditions fixées o≠Ë ‹«¸«dI∞« cª∑¢ )1993 q¥d°√
par les statuts. Êu≤UI∞« w≠ …œb∫L∞« ◊ËdA∞«
.wßUß_«
Toutefois, la réunion d’une assemblée ¡UØdA∞« qØ WOFL§ œUIF≤« Ê√ dO¨
de tous les associés est de droit si elle p¥dA∞« UN° V∞U© «–≈ ,WO≤u≤UÆ ÊuJ¢
est demandée soit par un commandité, ÊuÅuL∞« ¡UØdA∞« Ë√ s±UC∑L∞«
soit par le quart en capital des .‰UL∞« ”√¸ l°¸ ÊuK∏L¥ s¥c∞«
commanditaires.

Art. 563 bis 5– (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 5 ¸dJ± 5 6 3 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) L’associé 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
commanditaire ne peut faire aucun p ¥ d A K ∞ s J L ¥ ô ) 1993 q¥d°√
acte de gestion externe même en d’une dOOº¢ qL´ ÍQ° ÂuI¥ Ê√ vÅuL∞«
procuration. .W∞UØË vC∑IL° u∞Ë w§¸Uî
En cas de contravention à ladite prohi-
bition, l’associé commanditaire est qL∫∑¥ ,lML∞« «c≥ WH∞Uª± W∞U• w≠
tenu solidairement avec les associés l± s±UC∑∞U° ,wÅuL∞« p¥dA∞«
commandités des dettes et engage- WØdA∞« Êu¥œ ,sOM±UC∑L∞« ¡UØdA∞«
ments de la société qui résultent des ‰UL´_« s´ W∂¢d∑L∞« UN¢U±«e∑∞«Ë
actes prohibés. Suivant le nombre ou Âe∑K¥ Ê√ sJL¥Ë W´uMLL∞«
l’importance de ceux-ci, il peut être Ë√ WØdA∞« ‹U±«e∑∞« qJ° s±UC∑∞U°
déclaré solidairement obligé pour tous Ác≥ WOL≥√ Ë√ œb´ Vº• jI≠ UNCF°
les engagements de la société ou pour .W´uMLL∞« ‰UL´_«
quelques-uns seulement.

352
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 563 bis 7

Art. 563 bis 6– (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 6 ¸dJ± 5 6 3 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les associés 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
commanditaires ont le droit deux fois , s O Å u L ∞ « ¡ U Ø d A K ∞ ) 1993 q¥d°√
par ans d’obtenir communication des Ÿö©ù« w≠ ,WMº∞« ‰öî sO¢d± o∫∞«
livres et documents sociaux et de w≠Ë UN¢«bM∑º±Ë WØdA∞« d¢U≠œ vK´
poser par écrit des questions sur la dOOº¢ ‰u• WO°U∑Ø WKµß√ Õd©
gestion sociale auxquelles il doit être UO°U∑Ø UNM´ W°U§ù« ÊuJ¢Ë ,WØdA∞«
répondu également par écrit. .UC¥√

Art. 563 bis 7– (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 7 ¸dJ± 5 6 3 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les parts 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
sociales ne peuvent être cédées s´ ‰“UM∑∞« “u§¥ ô )1993 q¥d°√
qu’avec le consentement de tous les qØ WI≠«uL° ô≈ ¡UØdA∞« hB•
associés. .¡UØdA∞«

Toutefois, les statuts peuvent stipuler : w≠ ◊d∑A¥ Ê√ sJL¥ t≤« dO¨


:w¢Q¥ U± WOßUß_« sO≤«uI∞«

1° que les parts des associés com- hB• s´ ‰“UM∑∞« sJL¥ - 1


manditaires sont librement cessibles sO° W¥d• qJ° sOÅuL∞« ¡UØdA∞«
entre associés; .¡UØdA∞«

2° que les parts des associées com- hB• s´ ‰“UM∑∞« sJL¥ - 2


manditaires peuvent être cédées à des ’Uª®_« v∞≈ sOÅuL∞« ¡UØdA∞«
tiers étrangers à la société avec le qØ WI≠«uL° WØdA∞« s´ V≤U§_«
consentement de tous les commandi- ¡UØdA∞«Ë sOM±UC∑L∞« ¡UØdA∞«
tés et de la majorité en capital des ”√¸ WO∂K¨√ sOK∏LL∞« sOÅuL∞«
commanditaires; .‰UL∞«

3° qu’un associé commanditaire peut s±UC∑L∞« p¥dAK∞ sJL¥ - 3


céder une partie de ses parts à un com- v∞≈ tBB• s± ¡e§ s´ ‰“UM∑∞«
manditaire ou un tiers étranger à la w∂M§√ hª® v∞≈ Ë√ ’u± p¥d®
353
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 563 bis 8

société dans les conditions prévues au ◊ËdA∞« o≠Ë WØdA∞« s´


2° ci-dessus. .Áö´√ 2 …dIH∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«

Art. 563 bis 8– (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 8 ¸dJ± 5 6 3 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les modifica- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
tions des statuts peuvent être décidées q¥bF¢ d¥dI¢ sJL¥ .)1993 q¥d°√
avec le consentement de tous les com- qØ WI≠«uL° WOßUß_« sO≤«uI∞«
mandités et de la majorité en capital ¡UØdA∞«Ë sOM±UC∑L∞« ¡UØdA∞«
des commanditaires. .‰ULß√¸ WO∂K¨√ sOK∏LL∞« sOÅuL∞«

Art. 563 bis 9– (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 9 ¸dJ± 5 6 3 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) La société 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
continue malgré le décès d’un com- r¨¸ ,WØdA∞« dL∑º¢ .)1993 q¥d°√
manditaire. S’il est stipulé que malgré t≤√ ◊d∑®« «–≈Ë ,’u± p¥d® …U≠Ë
le décès de l’un des commandités, la ,sOM±UC∑L∞« ¡UØdA∞« b•√ …U≠Ë r¨¸
société continue avec ses héritiers, ÊS≠ ,t∑£¸Ë l± dL∑º¢ WØdA∞« ÊS≠
ceux-ci deviennent commanditaires «–≈ sOOÅu± ¡UØd® Êu∫∂B¥ ¡ôR≥
lorsqu’ils sont mineurs non émanci- .s¥b®«¸ dO¨ «dBÆ «u≤UØ
pés.

Si l’associé décédé était le seul com- p¥dA∞« u≥ ,v≠u∑L∞« ÊUØ «–≈Ë


mandité et si ses héritiers sont tous rNKØ t∑£¸Ë ÊUØË ,bO•u∞« s±UC∑L∞«
mineurs non émancipés, il doit être tC¥uF¢ Vπ¥ ,s¥b®«¸ dO¨ «dBÆ
procédé à son remplacement par un q¥u∫¢ Ë√ b¥b§ s±UC∑± p¥dA°
nouvel associé commandité ou à la s± ¡«b∑°« WMß q§√ w≠ ,WØdA∞«
transformation de la société, dans le …uI° WØdA∞« XK• ô≈Ë ,…U≠u∞« a¥¸U¢
délai d’un an à compter de la date du .q§_« «c≥ ¡UCI≤« bM´ Êu≤UI∞«
décès. À défaut, la société est dissoute
de plein droit à l’expiration de ce
délai.

354
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 564

Art. 563 bis 10– (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 1 0 ¸dJ± 5 6 3 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) En cas de 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
faillite ou de règlement judiciaire d’un W∞U• w≠ WØdA∞« q∫¢ .)1993 q¥d°√
des associés commandités, d’interdic- b•_ WOzUCI∞« W¥uº∑∞« Ë√ ”ö≠ù«
tion d’exercer une profession com- s± lML∞« Ë√ sOM±UC∑L∞« ¡UØdA∞«
merciale ou d’incapacité frappant l’un …¸bÆ Âb´ Ë√ W¥¸Uπ¢ WMN± W߸UL±
des associés commandités, la société .sOM±UC∑L∞« ¡UØdA∞« b•√
est dissoute.

Toutefois, s’il existe un ou plusieurs s±UC∑± p¥d® œu§Ë bM´ t≤√ dO¨
autres associés commandités, les asso- «Ë¸dI¥ Ê√ ¡UØdA∞« sJL¥ ,d∏Ø√ Ë√
ciés peuvent décider dans ce cas à ¸«dL∑ß« ,ŸUL§ùU° ,W∞U∫∞« Ác≥ w≠
l’unanimité la continuation de la .rNMO° ULO≠ WØdA∞«
société entre eux.
Les dispositions de l’article 563 ci- .rNOK´ Áö´√ 563 …œUL∞« ÂUJ•√ o∂D¢Ë
dessus leur sont applicables.

Chapitre II w≤U∏∞« qBH∞«


Sociétés a responsabilité limitée …œËb∫L∞« WO∞ËRºL∞« ‹«– ‹UØdA∞«
entreprise unipersonnelle ‹«–Ë bO•u∞« hªA∞« ‹«– WºßRL∞«
à responsabilité limite …œËb∫L∞« WO∞ËRºL∞«

Art. 564– (Ord n° 96-27 du 9 2 7- 9 6 r Æ ¸ d ± _ « ( : 5 6 4 … œ U L ∞ «


décembre 1996) La société à respon- fßR¢ )1996d∂Lº¥œ09 w≠ Œ¸RL∞«
sabilité limitée est instituée par une ou …œËb∫L∞« WO∞ËRºL∞« ‹«– WØdA∞«
plusieurs personnes qui ne supportent ô ’Uª®√ …b Ò ´ Ë√ b•«Ë hª® s±
les pertes qu’à concurrence de leurs U± œËb• w≠ ô≈ dzUºª∞« ÊuKL∫∑¥
apports. .hB• s± «u±bÆ

Lorsque la société à responsabilité WO∞ËRºL∞« ‹«– WØdA∞« X≤UØ «–≈


355
Code de commerce Art. 564 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

limitée instituée conformément à l’ali- …dIHK∞ UI∂© WºßRL∞« …œËb∫L∞«


néa précédent ne comporte qu’une «b•«Ë UBª® ô≈ rC¢ ô ,WI°Uº∞«
seule personne en tant « qu’associé WØdA∞« Ác≥ vLº¢ ,”bO•Ë p¥dAØ”
unique » celle-ci est dénommée « ‹«–Ë bO•u∞« hªA∞« ‹«– WºßR±”
entreprise unipersonnelle à responsa- .”…œËb∫L∞« WO∞ËRºL∞«
bilité limitée ».

L’associé unique exerce les pouvoirs ‹UDKº∞« bO•u∞« p¥dA∞« ”¸UL¥


dévolus à l’assemblée des associés par vC∑IL° ¡UØdA∞« WOFL§ W∞ÒuªL∞«
les dispositions du présent chapitre. .qBH∞« «c≥ ÂUJ•√

Elle est désignée par une dénomination Ê√ sJL¥ WØdAK∞ Ê«uMF° sOF¢Ë
sociale à laquelle peut être incorporé le ¡UØdA∞« s± b•«Ë rß« vK´ qL∑A¥
nom d’un ou plusieurs associés, et qui WOLº∑∞« Ác≥ ÊuJ¢ Ê√ vK´ d∏Ø√ Ë√
doit être précédée ou suivie immédiate- WØd®” ‹ULKJ° W´u∂∑± Ë√ WÆu∂º±
ment des mots « société à responsabilité ·d•_« Ë√ ”…œËb∫± WO∞ËRº± ‹«–
limitée » ou des initiales « S.A.R.L. » et ÊUO°Ë ” . .‘” Í√ UNM± v∞Ë_«
de l’énonciation du capital social. .WØdA∞« ‰ULß√¸

-06-03 ¸«dÆ )Ídz«eπ∞« w∂FA∞« ÷dI∞« ( Ë )Œ »( sO° 68242 rƸ WOCÆ -


115Ë 114 ,113 ,112 ’ ,2 œb´ ,1991 WMß ‚. 1990
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
ô …œËb∫L∞« WO∞ËRºL∞« ‹«– WØdA∞« w≠ sOL≥UºL∞« Ê√ ,U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
ÊS≠ r£ s±Ë ,UNO≠ hB∫∞« s± Áu±bÆ U± œËb• w≠ ô≈ dzUºª∞« ÊuKL∫∑¥
.Êu≤UI∞« oO∂D¢ w≠ QDî bF¥ p∞– ·öª° ¡UCI∞«
¡UØdA∞« b•√ «uH´√ UL∞ ,Ÿu{uL∞« …UCÆ Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ U∑°U£ ÊUØ UL∞
W±– w≠ s¥b∞« ÊuJ∞ Êu≤UI∞« oO∂D¢ w≠ «ËRDî√ bÆ Êu≤uJ¥ , WO∞ËRºL∞« s±
rN∞U± w≠ ¡UØdA∞« vK´ ÊuJ¥ UL≤≈Ë ÁdO¨ ÊËœ p¥d® tKL∫∑¥ ô WØdA∞«
.WØdA∞« w≠ rN∑L≥Uº± ¸bI°Ë
tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« iI≤ V§u∑ß« ,p∞cØ ÊUØ v∑±Ë

356
Code de commerce Art. 566 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

,͸Uπ∑∞« ¡UCI∞« ,dL´ U®U° ÍbL• 1992-06-07 ¸«dÆ 90792 rƸ WOCÆ -
153 ’ ,dz«eπ∞« ,l¥“u∑∞«Ë dAMK∞ ÂuKF∞« ¸«œ ,2000
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
ô≈ ¡UØdA∞« hB• s´ ‰“UM∑∞« ‹U∂£≈ sJL¥ ô t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
.wL߸ bI´ V§uL°
‰“UM∑∞« rN∞u∂I° Ÿu{uL∞« …UCÆ Ê√ ‰U∫∞« WOCÆ w≠ X°U∏∞« s± ÊUØ UL∞Ë
ÊUØ v∑±Ë .Êu≤UI∞« «uÆdî bÆ Êu≤uJ¥ œuNA∞« …œUN® V§uL° hB∫∞« s´
.tO≠ ÊuFDL∞« ¸«dI∞« iI≤ V§u∑ß« p∞cØ d±_«

Art. 565– Tous les associés doivent «d°≈ v∞u∑¥ Ê√ Vπ¥ :565 …œUL∞«
intervenir à l’acte constitutif de la ¡UØdA∞« lOL§ WØdA∞« fOßQ¢ bI´
société en personne ou par manda- Êu∑∂∏¥ ¡öØË WDß«u° Ë√ rNºH≤Q°
taires justifiant d’un pouvoir spécial. .p∞c∞ ’Uª∞« rNC¥uH¢

Art. 566– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 5 6 6 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Le capital social de q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
la S.A.R.L. ne peut être inférieur à ‰ULß√¸ ÊuJ¥ Ê√ “uπ¥ ô )1993
100.000 DA; il est divisé en parts …œËb∫L∞« WO∞ËRºL∞« ‹«– WØdA∞«
sociales d’égale valeur nominale de rºIM¥Ë .Ãœ 100.000 s± qÆ√
1.000 DA au moins. WLOÆ ‹«– hB• v∞≈ ‰ULß√d∞«
Ãœ 1.000 UNGK∂± W¥ËUº∑± WOLß«
.qÆ_« vK´
La réduction à un montant inférieur mK∂± v∞≈ tK¥u∫¢ ÊuJ¥ Ê√ Vπ¥Ë
doit être suivie, dans le délai d’un an WMß q§√ w≠ …œU¥e° Ÿu∂∑± qÆ√
d’une augmentation ayant pour effet ’uBML∞« mK∂L∞« v∞≈ t¢œU´≈ bBI°
de le porter au montant prévu à l’ali- r∞ U± ,W±bI∑L∞« …dIH∞« w≠ tOK´
néa précédent, à moins que, dans le v∞≈ q§_« fH≤ w≠ WØdA∞« ‰u∫¢
même délai, la société n’ait été trans- .dî¬ qØ® ‹«– WØd®
formée en société d’une autre forme.

À défaut, tout intéressé peut demander tLN¥ s± qJ∞ “uπ¥ p∞– Âb´ bM´Ë
357
Code de commerce Art. 567 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

en justice la dissolution de la société, aº≠ ¡UCI∞« s± VKD¥ Ê√ d±_«


après avoir mis les représentants de W¥uº∑° UNOK∏L± ¸«c≤≈ bF° WØdA∞«
celle-ci en demeure de régulariser la .W∞U∫∞«
situation.

L’action est éteinte lorsque cette cause V∂ß ÊUØ «–≈ Èu´b∞« wCIM¢Ë
de dissolution a cessé d’exister le jour Íc∞« ÂuO∞« w≠ U±bFM± ÊöD∂∞«
où le tribunal statue sur le fond en pre- qÅ√ w≠ dEM∞« WLJ∫L∞« tO≠ v∞u∑¢
mière instance. .UOz«b∑°« Èu´b∞«

Art. 567– Les parts sociales doivent »U∑∑Øô« r∑¥ Ê√ Vπ¥ :567 …œUL∞«
être souscrites en totalité par les asso- ¡UØdA∞« ·d© s± hB∫∞« lOLπ°
ciés et intégralement; libérées, X≤UØ ¡«uß WK±UØ UN∑LOÆ l≠b¢ Ê√Ë
qu’elles représentent des apports en “uπ¥ ôË .W¥bI≤ Ë√ WOMO´ hB∫∞«
nature ou en numéraire. Elles ne peu- ,qL´ r¥bI∑° hB∫∞« q∏L¢ Ê√
vent représenter des apports en indus- Êu≤UI∞« w≠ hB∫∞« l¥“u¢ dØc¥Ë
trie. La répartition des parts et men- .wßUß_«
tionnée dans les statuts.

Les fonds provenant de la libération WLOÆ b¥bº¢ s´ Z¢UM∞« ‰UL∞« Ê≈


des parts sociales, déposés en l’étude ,oO£u∑∞« V∑JL° W´œuL∞« hB∫∞«
notariale, seront remis au gérant de la U≥bOÆ bF° WØdA∞« d¥b± v∞≈ rKº¢
société après son inscription au .͸Uπ∑∞« qπº∞U°
registre du commerce.

Art. 568– Les statuts doivent contenir Êu≤UI∞« sLC∑¥ Ê√ Vπ¥ : 568 …œUL∞«
l’évaluation de chaque apport en natu- WOMOF∞« hB∫∞« WLOÆ dØ– wßUß_«
re. Il y est procédé au vu d’un rapport bF° p∞– r∑¥Ë ¡UØdA∞« s± W±bIL∞«
annexé aux statuts et établi sous sa Êu≤UI∞U° o∫K± d¥dI¢ vK´ Ÿö©ù«
responsabilité par un commissaire aux t∑O∞ËRº± X∫¢ Á¸d∫¥ wßUß_«
apports désigné par ordonnance du tri- hB∫∞U° h∑ªL∞« »ËbML∞«
bunal parmi les experts agréés. sO° s± WLJ∫L∞« s± d±Q° sOFL∞«Ë
358
Code de commerce Art. 570 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

.s¥bL∑FL∞« ¡«d∂ª∞«
Les associés sont solidairement res- sO∞ËRº± ¡UØdA∞« ÊuJ¥Ë
ponsables pendant cinq ans à l’égard ÁUπ¢ ‹«uMß fLî …b± s±UC∑∞U°
des tiers de la valeur attribuée aux hB∫K∞ …¸bIL∞« WLOI∞« s´ dOG∞«
apports en nature lors de la constitu- fOßQ¢ bM´ U≥u±bÆ w∑∞« WOMOF∞«
tion de la société. .WØdA∞«

Art. 569– Les parts sociales sont hB• ÊuJ¢ Ê√ Vπ¥ :569 …œUL∞«
nominatives. Elles ne peuvent être ÊuJ¢ Ê√ sJL¥ ôË WOLß« ¡UØdA∞«
représentées par des titres négociables. .‰Ë«b∑K∞ WK°UÆ ‹«bMß w≠ WK∏L±

Art. 570– Les parts sociales sont ‰UI∑≤ô« WOK°UÆ hB∫K∞ :570 …œUL∞«
librement transmissibles par voie de sJL¥ t≤√ ULØ À¸ù« o¥d© s´
succession et librement cessibles entre ë˓_« sO° W¥d• qJ° UN∑∞U•≈
conjoints et entre ascendants et des- .ŸËdH∞«Ë ‰uÅ_«Ë
cendants.

Toutefois, les statuts peuvent stipuler w≠ ◊d∑A¥ Ê√ sJL¥ t≤√ dO¨


que le conjoint, un héritier, un ascen- Ê√ “uπ¥ ô t≤√ wßUß_« Êu≤UI∞«
dant ou un descendant ne peut devenir qÅ_« Ë√ W£¸u∞« b•√ Ë√ ÃËe∞« `∂B¥
associé qu’après avoir été agréé dans sL{ t∞u∂Æ bF° ô≈ UJ¥d® .ŸdH∞« Ë√
les conditions qu’ils prévoient. À ‰U§ü« Ê≈ .UNOK´ ’uBML∞« ◊ËdA∞«
peine de nullité de la clause, les délais ‰u∂I∞« w≠ qBHK∞ WØdAK∞ W•uMLL∞«
accordés à la société pour statuer sur w∑∞« s± d∏Ø√ ÊuJ¢ Ê√ “uπ¥ ô
l’agrément ne peuvent être plus longs WO∂K¨_«Ë 571 …œUL∞« UNOK´ XB≤
que ceux prévus à l’article 571 et la WO∂K¨_« s± ÈuÆ√ ÊuJ¢ ô W©d∑AL∞«
majorité exigée ne peut être plus forte p∞–Ë ,…¸uØcL∞« …œUL∞« w≠ W°uKDL∞«
que celle exigée audit article. En cas ,¸uØcL∞« ◊dA∞« ÊöD° WKzU© X∫¢
de refus d’agrément, il est fait appli- oO∂D¢ ‰u∂I∞« i≠¸ bM´ Ídπ¥Ë
cation des dispositions de l’article ,571 …œUL∞« s± 4Ë 3 sO¢dIH∞« ÂUJ•√
571, alinéas 3 et 4. Si aucune des solu- r∞ «–≈ U∂º∑J± ‰u∂I∞« d∂∑F¥Ë
tions prévues à ces alinéas n’intervient ’uBML∞« ‰uK∫∞« s± q• qB∫¥
359
Code de commerce Art. 571 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

dans les délais impartis, l’agrément est ‰U§ü« w≠ sO¢dIH∞« sO¢U≥ w≠ UNOK´
réputé acquis. .…¸dIL∞«

Art. 571– (Ord n° 96-27 du 9 Œ¸RL∞« 27-96 rƸ d±_«( :571 …œUL∞«
décembre 1996) Les parts sociales ne W∞U•≈ “uπ¥ ô )1996d∂Lº¥œ 09 w≠
peuvent être cédées à des tiers étran- ’Uª®_« v∞≈ ¡UØdA∞« hB•
gers à la société qu’avec le consente- WI≠«uL° ô≈ WØdA∞« s´ V≤U§_«
ment de la majorité des associés W£ö£ q∏L¢ w∑∞« ¡UØdA∞« WO∂K¨√
représentant au moins le trois-quarts .qÆ_« vK´ WØdA∞« ‰U± ”√¸ ŸU°¸√
du capital social.

Lorsque la société comporte plus d’un s± d∏Ø√ vK´ WØdA∞« XKL∑®« «–«
associé, le projet de cession est notifié v∞≈ W∞U•ù« ŸËdA± mK∂¥ ,p¥d®
à la société et à chacun des associés. ¡UØdA∞« s± b•«Ë qØ v∞≈Ë WØdA∞«
Si la société n’a pas fait connaitre sa r∞ «–≈ U∂º∑J± ‰U§ü« ‰u∂Æ d∂∑F¥Ë
décision dans le délai de trois mois à W£ö£ q§√ w≠ U≥¸«dI° WØdA∞« rKF¢
compter de la dernière des modifica- q¥bF¢ dî¬ s± «¸U∂∑´« dN®√
tions prévues au présent alinéa, le .…dIH∞« Ác≥ w≠ tOK´ ’uBM±
consentement à la cession est réputé
acquis,

Si la société a refusé de consentir à la ‰u∂Æ s± WØdA∞« XFM∑±« «–S≠


cession les associés sont tenus dans le q§√ w≠ ¡UØdA∞« vK´ r∑∫∑¥ ,W∞U•ù«
délai de trois mois, à compter de ce Ê√ ŸUM∑±ô« s± «¸U∂∑´« dN®√ W£ö£
refus, d’acquérir ou de faire acquérir ¡«d® vK´ «uLKF¥ Ë√ «Ëd∑A¥
les parts au prix fixé par un expert dO∂î Á¸bI¥ Íc∞« sL∏∞U° hB∫∞«
agréé désigné soit par les parties, soit ,·«d©_« q∂Æ s± U±≈ sOF± bL∑F±
à défaut d’accord entre elles, par ULO≠ ‚UH¢ô« ‰uB• Âb´ bM´ U±≈Ë
ordonnance du président du tribunal ¡UM° WLJ∫L∞« fOz¸ s± d±Q° rNMO°
rendue sur requête de la partie la plus tMOF¥ Íc∞« ·dD∞« VK© vK´
diligente. À la demande du gérant, ce d¥bL∞« s± VKD° sJL¥Ë qOπF∑∞«
délai peut être prolongé une seule fois ¸«dI° …b•«Ë …d± q§_« b¥bL¢
360
Code de commerce Art. 572 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

par décision de justice, sans que cette b¥bL∑∞« «c≥ “ËUπ∑¥ Ê√ ÊËœ wzUCÆ
prolongation puisse excéder six mois. .dN®√ W∑ß

La société peut également avec le p¥dA∞« U{d° WØdAK∞ UC¥√ “uπ¥


consentement de l’associé cédant, q§_« fH≤ w≠ ¸dI¢ Ê√ qO∫L∞«
décider dans le même délai, de réduire WLOÆ mK∂L° UN∞ULß√¸ iOHª¢
son capital du montant de la valeur des s± UNz«d®Ë p¥dA∞« «c≥ hB•
parts de cet associé et de racheter ces Vº• sOFL∞« sL∏∞U° hB∫∞« b¥b§
parts au prix déterminé dans les condi- .Áö´√ …œ¸«u∞« ◊ËdA∞«
tions ci-dessus.
Un délai de paiement qui ne saurait s± d±Q° WØdA∞« `ML¢ Ê√ sJL¥Ë
excéder un an peut, sur justification, WMß “ËUπ¥ ô l≠bK∞ ö§√ ¡UCI∞«
être accordé à la société par décision .p∞– ¸d∂¥ UL° ¡«œ_« bF° …b•«Ë
de justice.

Si à l’expiration du délai imparti, r∞ «–≈ ¸dIL∞« q§_« ¡UCI≤« bM´ Ë


aucune des solutions prévues aux ali- ‰uK∫∞« s± q• Í√ qB∫¥
néas 3 et 4 ci-dessus n’est intervenue, sO¢dIH∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
l’associé peut réaliser la cession initia- Ê√ p¥dAK∞ “uπ¥ WF°«d∞«Ë W∏∞U∏∞«
lement prévue. .ôË√ …¸dIL∞« W∞U•ù« oI∫¥

Toute clause contraire aux dispositions Ác≥ ÂUJ•_ n∞Uª± ◊d® qØ d∂∑F¥Ë
du présent article est réputée non écri- .sJ¥ r∞ ÊQØ …œUL∞«
te.

Art. 572– Les cessions de parts W∞U•≈ ‹U∂£≈ sJL¥ ô :572 …œUL∞«
sociales ne peuvent être constatées que .wL߸ bI´ V§uL° ô≈ hB•
par acte authentique.
Elles ne sont opposables à la société et Ë√ WØdA∞« vK´ ÃUπ∑•ô« ⁄uº¥ ôË
aux tiers qu’après leur signification à Ë√ UN° WØdA∞« Âö´≈ bF° ô≈ UN° dOG∞«
la société ou leur acceptation par elle .wL߸ bIF° W∞U•û∞ UN∞u∂Æ
dans un acte authentique.
361
Code de commerce Art. 573 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

1982-05-08 ¸«dÆ )Ÿ Œ ( Ë )Ÿ Œ( sO° 25642 rƸ WOCÆ -


: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
1970-12-15 w≠ Œ¸RL∞« 91-07 rƸ d±_« s± 12 …œUL∞« ÂUJ•√ X≤UØ v∑±
‹ö∫± Ë√ W¥¸UI´ ‚uI• Ë√ ¸UI´ qI≤ sLC∑¢ w∑∞« œuIF∞« ŸUCî« ◊d∑A¢
WØd® s± rNß√ s´ wKª∑∞« Ë√ U≥dÅUM´ s± dBM´ qØ Ë√ WO´UMÅ Ë√ W¥¸Uπ¢
…œUL∞« ÂUJ•√ X≤UØË ÊöD∂∞« WKzU© X∫¢ wLßd∞« qJA∞« v∞« ,UNM± ¡e§ Ë√
hB• W∞U•≈ ‹U∂£« WO≤UJ±≈ vK´ hM¢ Èdî_« w≥ ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s± 572
w≤u≤UI∞« √b∂L∞« «c≥ n∞Uª¥ UL° ¡UCI∞« wG∂M¥ t≤S≠ ,wL߸ bI´ V§uL° ô≈
.`¥dB∞«
ô“UM¢ sLC∑L∞« ÍuHA∞« ‚UH¢ù« W∫B° ÕdÅ U±bM´ wzUCI∞« fKπL∞« Ê≈
v∞« t° vCÆ U± ÷d´Ë Êu≤UI∞« oO∂D∑° Âe∑K¥ r∞ t≤S≠ ,WØd® hB• s´
.‰UD°ù«Ë iIM∞«

Art. 573– En cas d’augmentation du ”√¸ …œU¥“ W∞U• w≠ :573 …œUL∞«


capital par souscription de parts ‰u∂I° »U∑∑Øô« o¥d© s´ ‰UL∞«
sociales en numéraire, les dispositions o∂D¢ WØdA∞« w≠ W¥bI≤ hB•
de l’article 567 sont applicables. .567 …œUL∞« ÂUJ•√

Art. 574– Si l’augmentation du capital WHB° …œU¥e∞« XII∫¢ «–≈ :574 …œUL∞«
est réalisée, soit en totalité, soit en par- ,WOMO´ ‹U±bI∑° WOze§ Ë√ WOKØ
tie, par des apports en nature, les dis- …œUL∞« s± v∞Ë_« …dIH∞« ÂUJ•√ o∂D¢
positions de l’article 568, alinéa 1, .568
sont applicables.

Les gérants de la société et les per- ’Uª®_«Ë WØdA∞« Ëd¥b± ÊuJ¥


sonnes ayant souscrit à l’augmentation ‰UL∞« ”√¸ …œU¥e° «u∂∑∑Ø« s¥c∞«
du capital sont solidairement respon- fLî …b± s±UC∑∞U° sO∞ËRº±
sables pendant cinq ans, à l’égard des ‹U±bI∑∞« WLOI° dOG∞« ÁUπ¢ ‹«uMß
tiers, de la valeur attribuée aux apports .WOMOF∞«
en nature.

362
Code de commerce Art. 575 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

Art. 575– La réduction du capital est ¡UØdA∞« WOFL§ Ê–Q¢ :575 …œUL∞«
autorisée par l’assemblée des associés Vº• WØdA∞« ‰ULß√¸ iOHª∑°
statuant dans les conditions exigées q¥bF∑∞ UNOK´ ’uBML∞« ◊ËdA∞«
pour la modification des statuts. En ‰U• ÍQ° “uπ¥ ôË .wßUß_« Êu≤UI∞«
aucun cas, elle ne peut porter atteinte à iOHª∑∞« «c≥ fL¥ Ê√ ‰«u•_« s±
l’égalité des associés. .¡UØdA∞« …«ËUºL°

Lorsque l’assemblée décide d’une ”√¸ iOHª¢ WOFLπ∞« ‹¸dÆ «–≈


réduction de capital non motivée par ¸d∂± p∞– ÊuJ¥ Ê√ ÊËœ s± ‰UL∞«
des pertes, les créanciers dont la ÊUØ s¥c∞« sOMz«bK∞ ÊS≠ dzUºª°
créance est antérieure à la date de dC∫± Ÿ«b¥≈ a¥¸U∑∞ UI°Uß rNI•
dépôt au greffe du procès-verbal de Ê√ ,WLJ∫L∞« j∂{ W°U∑J° ‹ôË«bL∞«
délibération, peuvent former opposi- iOHª∑∞« «c≥ w≠ W{¸UF± «uF≠d¥
tion à la réduction dans le délai d’un «c≥ Âu¥ s± «¸U∂∑´« dN® q§√ w≠
mois à compter du jour de ce dépôt. i≠d° ¡UCI∞« rJ∫¥Ë ,Ÿ«b¥ù«
Une décision de justice rejette l’oppo- b¥bº∑° U±≈ d±Q¥ Ë√ W{¸UF±∞«
sition ou ordonne, soit le rembourse- «–≈ ‹U≤ULC∞« s¥uJ∑° Ë√ Êu¥b∞«
ment des créances, soit la constitution .WO≠UØ ‹d∂∑´« «–≈Ë WØdA∞« UN∑{d´
des garanties, si la société en offre et si iOHª¢ ‹UOKL´ ¡«b∑°« ⁄uº¥ ôË
elles sont jugées suffisantes. Les opé- .W{¸UFL∞« q§√ ¡UM£√ ‰UL∞« ”√¸
rations de réduction du capital ne peu-
vent commencer pendant le délai
d’opposition.

L’achat de ses propres parts par une s± WÅUª∞« UNBB• ¡«d® dk∫¥
société est interdit. Toutefois, l’assem- WOFLπK∞ “uπ¥ t≤√ dO¨ WØd® q∂Æ
blée qui a décidé une réduction du ”√¸ s± iOHª∑∞« ‹¸dÆ w∑∞«
capital non motivée par des pertes peut ,dzUºª° p∞– d¥d∂¢ ÊËœ s± ‰UL∞«
autoriser le gérant à acheter un nombre s± sOF± œb´ ¡«dA° d¥bLK∞ Ê–Q¢ Ê√
déterminé de parts sociales pour les .UN∞UD°ù hB∫∞«
annuler.

363
Code de commerce Art. 576 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

Art. 576– La société à responsabilité ‹ « – W Ø d A ∞ « d ¥ b ¥ : 576 …œUL∞«


limitée est gérée par une ou plusieurs …b´ Ë√ hª® …œËb∫L∞« WO∞ËRºL∞«
personnes physiques. .sOOFO∂© ’Uª®√

Les gérants peuvent être choisis en s´ U§¸Uî r≥¸UO∑î« “uπ¥Ë


dehors des associés. .¡UØdA∞«

Ils sont nommés par les associés, dans Êu≤UI∞« w≠ ¡UØdA∞« rNMOF¥Ë
les statuts ou par un acte postérieur, Vº• o•ô bIF° Ë√ wßUß_«
dans les conditions prévues à l’article …dIH∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞« ◊ËdA∞«
582, alinéa 1er. .582 …œUL∞« s± v∞Ë_«

Art. 577– Dans les rapports entre wßUß_« Êu≤UI∞« œb∫¥ :577 …œUL∞«
associés, les pouvoirs des gérants sont sO° ‹UÆöF∞« w≠ s¥d¥bL∞« ‹UDKß
déterminés par les statuts, et dans le Êu≤UI∞« ‹uJß bM´Ë ¡UØdA∞«
silence de ceux-ci, par l’article 554 ci- .Áö´√ 554 …œUL∞« U≥œb∫¢ wßUß_«
dessus.

Dans les rapports avec les tiers, le d¥bLK∞ ,dOG∞« l± ‹UÆöF∞« w≠Ë
gérant est investi des pouvoirs les plus lOL§ w≠ ·dB∑K∞ ‹UDKº∞« lßË√
étendus pour agir en toutes circons- ‰öî≈ ÊËœ s± WØdA∞« rßU° ·ËdE∞«
tances au nom de la société, sous Êu≤UI∞« UN∫ML¥ w∑∞« ‹UDKº∞U°
réserve des pouvoirs que la loi attribue UNºH≤ WØdA∞« ÊS≠ .¡UØdAK∞ W•«dÅ
expressément aux associés. La société r∞ w∑∞« d¥bL∞« ‹U≠dB∑° W±eK±
est engagée même par les actes du U± WØdA∞« Ÿu{u± ‚UD≤ w≠ qîb¢
gérant qui ne relèvent pas de l’objet Ê√ UL∞U´ ÊUØ dOG∞« Ê√ X∂∏¢ r∞
social, à moins qu’elle ne prouve que Ë√ Ÿu{uL∞« p∞– “ËUπ∑¥ ·dB∑∞«
le tiers savait que l’acte dépassait cet «dE≤ p∞– tOK´ nª¥ r∞ t≤√
objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer Ê√ vK´ dEM∞« lDI° p∞–Ë ,·ËdEK∞
compte tenu des circonstances, étant Áb•Ë ·UØ wßUß_« Êu≤UI∞« dA≤
exclu que la seule publication des sta- .‹U∂£ù« p∞– s¥uJ∑∞
tuts suffise à constituer cette preuve.
364
Code de commerce Art. 578 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

Les clauses statutaires limitant les ◊ËdA∞U° dOG∞« ÁUπ¢ ÃUπ∑•« ô


pouvoirs des gérants qui résultent du wßUß_« Êu≤UI∞« UNMLC∑¥ w∑∞«
présent article sont inopposables aux s¥d¥bL∞« ‹UDKº∞ …œb∫L∞«Ë
tiers. .…œUL∞« Ác≥ s´ Wπ¢UM∞«

En cas de pluralité de gérants, ceux-ci b•«Ë qØ l∑L∑¥ s¥d¥bL∞« œbF¢ bM´


détiennent séparément les pouvoirs UNOK´ ’uBML∞« ‹UDKº∞U° «œdHM±
prévus au présent article. L’opposition b•√ W{¸UFL∞ d£√ ôË …œUL∞« Ác≥ w≠
formée par un gérant aux actes d’un ÁUπ¢ dî¬ d¥b± ‹U≠dB∑∞ s¥d¥bL∞«
autre gérant est sans effet à l’égard des rN≤√ vK´ qO∞b∞« rI¥ r∞ U± dOG∞«
tiers, à moins qu’il ne soit établi qu’ils .UN° rK´ vK´ «u≤UØ
en ont eu connaissance.

Art. 578– Les gérants sont respon- Ê Ë d ¥ b L ∞ « Ê u J ¥ : 578 …œUL∞«


sables conformément aux règles de b´«uÆ vC∑I± vK´ sO∞ËRº±
droit commun, individuellement ou s±UC∑∞U° Ë√ s¥œdHM± ÂUF∞« Êu≤UI∞«
solidairement suivant le cas, envers la Ë√ WØdA∞« ÁUπ¢ ‰«u•_« Vº•
société et envers les tiers, soit des «c≥ ÂUJ•√ ‹UH∞Uª± s´ ¡«uß ,dOG∞«
infractions aux dispositions du présent Êu≤UI∞« WH∞Uª± s´ Ë√ Êu≤UI∞«
code, soit des violations des statuts, UN≤u∂J¢d¥ w∑∞« ¡UDî_« Ë√ wßUß_«
soit des fautes commises par eux dans .rN¢¸«œ≈ ‰UL´Q° rN±UOÆ w≠
leur gestion.

En outre, si la faillite de la société fait WLJ∫LK∞ “uπ¥ ,ÂbI¢ U± vK´ …Ëö´Ë


apparaître une insuffisance d’actif, le ULO≠ eπ´ s´ WØd® fOKH¢ dHß√ «–≈
tribunal peut, à la demande du syndic, s± VKD° ¸dI¢ Ê√ ‰«u±_« s± UN∞
décider que les dettes sociales seront Êu¥b∞« qL• WºOKH∑∞« qOØË
supportées jusqu’à concurrence du ¸bI∞« W∂º≤ vK´ UNOK´ W∂¢d∑L∞«
montant qu’il déterminera, soit par les s¥d¥bL∞« q≥UØ vK´ U±≈ tMOF¥ Íc∞«
gérants, associés ou non, salariés ou s± Ë√ ,ô Â√ ¡UØdA∞« s± «u≤UØ√ ¡«uß
non, soit par les associés, soit par cer- q≥UØ vK´ U±≈Ë ô Â√ ¸u§_« »U∫Å√
tains des uns ou autres, avec ou sans Ë√ ¡UØdA∞« iF° Ë√ ¡UØdA∞«
365
Code de commerce Art. 579 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

solidarité, sous condition pour les rNMO° s±UC∑∞« t§Ë vK´ s¥d¥bL∞«
associés qu’ils aient participé effecti- ¡UØdA∞« ÊuJ¥ Ê√ ◊dA° ,t≤Ëb° Ë√
vement à la gestion de la société. qBH∞U° «uظU® bÆ rN° oKF∑¥ ULO≠
.WØdA∞« …¸«œ≈ w≠

Pour dégager leur responsabilité, les ¡UØdA∞« Ë√ s¥d¥bL∞« vK´Ë


gérants et les associés impliqués doi- s± «uBKª∑¥ wØ sO©¸uL∞«
vent faire la preuve qu’ils ont apporté Ê√ rNI¢U´ vK´ …UIKL∞« WO∞ËRºL∞«
à la gestion des affaires sociales, toute w≠ «u∞c° rN≤√ vK´ qO∞b∞« «uLOI¥
l’activité et la diligence d’un manda- qOØu∞« t∞c∂¥ U± WØdA∞« ÊËR® …¸«œ≈
taire salarié. .’d∫∞«Ë ◊UAM∞« s± ¸u§QL∞«

Art. 579– Le gérant est révocable par ¸«dI° d¥bL∞« ‰e´ sJL¥ :579 …œUL∞«
décision des associés représentant plus s± d∏Ø« sOK∏LL∞« ¡UØdA∞« s±
de la moitié du capital social. Toute qØ d∂∑F¥Ë WØdA∞« ‰ULß√¸ nB≤
clause contraire est réputée non écrite. «–≈Ë .sJ¥ r∞ ÊQØ p∞c∞ n∞Uª± ◊d®
Si la révocation est décidée sans juste ,ŸËdA± V∂ß ÊËœ s± ‰eF∞« ¸dÆ
motif, elle peut donner lieu à une répa- ¸dC∞« i¥uF∑∞ U∂§u± ÊuJ¥
ration du préjudice subi. .o•ö∞«

En outre, le gérant est révocable par ·d© s± d¥bL∞« ‰e´ UC¥√ “uπ¥
les tribunaux pour cause légitime, à la vK´ ¡UM° w≤u≤UÆ V∂º∞ rØU∫L∞«
demande de tout associé. .p¥d® qØ VK©

Art. 580– Les décisions des associés ¡UØdA∞« ‹«¸«dÆ ¸bB¢ :580 …œUL∞«
sont prises en assemblée. ⁄uº¥ t≤√ dO¨ UN≤ËbIF¥ ‹UOFL§ w≠
Toutefois, les statuts peuvent stipuler ÊQ° fOßQ∑∞« bI´ w≠ ◊d∑A¥ Ê√
que toutes les décisions ou certaines UNCF° Ë√ ‹«¸«dI∞« lOL§ cª∑¢
d’entre elles pourront être prises par ·d© s± W°u∑J± …¸UA∑ßU°
consultations écrites des associés. .¡UØdA∞«

Les associés sont convoqués 15 jours dA´ WºLî q∂Æ ¡UØdA∞« v´b∑º¥
366
Code de commerce Art. 581 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

au moins avant la réunion de l’assem- WOFLπ∞« œUIF≤« s± qÆ_« vK´ U±u¥


blée par lettre recommandée portant ÊUO° sLC∑¥ tOK´ vÅu± »U∑J°
indication de l’ordre du jour. .‰UL´_« ‰Ëb§

Un ou plusieurs associés représentent ÊuK∏L¥ ¡UØd® …b´ Ë√ b•«u∞ “uπ¥


au moins le 1/4 en capital social, peu- Ê√ WØdA∞« ‰ULß√¸ l°¸ qÆ_« vK´
vent demander la réunion d’une .WOFL§ bI´ «u∂KD¥
assemblée. Toute clause contraire est ÊQØ p∞c∞ n∞Uª± ◊d® qØ d∂∑F¥Ë
réputée non écrite. .sJ¥ r∞

Tout associé peut demander, en justi- s± VKD¥ Ê√ p¥d® qJ∞ ⁄uº¥


ce, la désignation d’un mandataire nKJ± qOØË sOOF¢ ¡UCI∞«
chargé de convoquer l’assemblée et de b¥b∫¢Ë WOFLπK∞ ¡UØdA∞« ¡U´b∑ßU°
fixer son ordre du jour. .‰UL´_« ‰Ëb§

Art. 581– Chaque associé a le droit de Ê√ p¥d® qJ∞ “uπ¥ :581 …œUL∞«
participer aux décisions et dispose s± œb´ t∞Ë ‹«¸«dI∞« w≠ „¸UA¥
d’un nombre de voix égal à celui des w∑∞« hB∫∞« œb´ ‰œUF¥ ‹«uÅ_«
parts sociales qu’il possède. .WØdA∞« w≠ UNJKL¥

Un associé peut se faire représenter dî¬ UJ¥d® tM´ VOM¥ Ê√ p¥d® qJ∞
par un autre associé ou par son tM´ VOM¥ Ê√ t∞ ⁄uº¥ ôË t§Ë“ Ë√
conjoint. Êu≤UI∞« p∞– “U§√ «–≈ ô≈ dî¬ UBª®
Il ne peut se faire représenter par une .wßUß_«
autre personne que si les statuts le per-
mettent.

Un associé ne peut constituer un man- öOØË sOF¥ Ê√ p¥dA∞ ⁄uº¥ ô


dataire pour voter du chef d’une partie tBB• s± ¡e§ s´ X¥uB∑K∞
de ses parts et voter en personne du dîü« ¡eπ∞« s´ tºHM° X¥uB∑∞«Ë
chef de l’autre partie. .hB∫∞« s±

367
Code de commerce Art. 582 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

Toute clause contraire aux dispositions ÂUJ•_ n∞Uª± ◊d® qØ d∂∑F¥Ë


des alinéas 1er, 2 et 4 ci-dessus est r∞ ÊQØ WF°«d∞«Ë WO≤U∏∞« sO¢dIH∞«
réputée non écrite. .sJ¥

Art. 582– Dans les assemblées ou lors w ≠ ‹ « ¸ « d I ∞ « c ª ∑ ¢ : 582 …œUL∞«


des consultations écrites, les décisions ‹«¸UA∑ßô« ‰öî Ë√ ‹UOFLπ∞«
sont adoptées par un ou plusieurs asso- s± d∏Ø√ Ë√ b•«Ë s± WO°U∑J∞«
ciés représentant plus de la moitié du s± d∏Ø√ ÊuK∏L¥ s¥c∞« ¡UØdA∞«
capital social. .WØdA∞« ‰ULß√¸ nB≤

Sauf stipulation contraire dans les sta- w≠ WO∂K¨_« Ác≥ qB∫¢ r∞ «–≈Ë
tuts, si la majorité n’est pas atteinte à ¡UØdA∞« …u´œ V§Ë v∞Ë_« W∞Ë«bL∞«
la première consultation, les associés Vº• WO≤U£ …d± rN¢«¸UA∑ß« Ë√
sont selon les cas, convoqués ou WO∂K¨Q° ‹«¸«dI∞« ¸bB¢Ë ‰«u•_«
consultés une seconde fois et les déci- ”√¸ ¡e§ ¸«bI± ÊUØ ULN± ‹«uÅ_«
sions sont prises à la majorité des Êu≤UI∞« hM¥ r∞ U± ,q∏LL∞« ‰UL∞«
votes émis, quelle que soit la portion .p∞– n∞Uª¥ ◊d® vK´ wßUß_«
du capital social représentée.

Art. 583– L’assemblée des associés W±UF∞« WOFLπ∞« ”√d¥ :583 …œUL∞«
est présidée par le gérant. W∞Ë«b± qØË WØdA∞« d¥b± ¡UØdAK∞
Toute délibération de l’assemblée des .dC∫L° X∂∏¢ ¡UØdA∞« WOFLπ∞
associés est constatée par un procès-
verbal.

Art 584 – (Ord n° 96-27 du 9 Œ¸RL∞« 27-96 rƸ d±_«( :584 …œUL∞«
décembre 1996) Le rapport sur les d¥dI∑∞« Ê≈ )1996 d∂Lº¥œ 09 w≠
opérations de l’exercice, l’inventaire, WO∞UL∞« WMº∞« ‹UOKL´ s´ ¸œUB∞«
le compte d’exploitation général, le ‰öG∑ßô« »Uº•Ë œdπ∞« ¡«d§≈Ë
compte des résultats et le bilan, établis WO≤«eOL∞«Ë ZzU∑M∞« »Uº•Ë ÂUF∞«
par les gérants sont soumis à l’appro- vK´ ÷dF¢ s¥d¥bL∞« s´ Wµ®UM∞«
bation des associés réunis en assem- w≠ UNOK´ WÆœUBLK∞ ¡UØdA∞« WOFL§
368
Code de commerce Art. 584 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

blée, dans le délai de six mois à comp- qHÆ s± «¸U∂∑´« dN®√ W∑ß q§√
ter de la clôture de l’exercice. .WO∞UL∞« WMº∞«

À cette fin, les documents visés à l’ali- ¸UAL∞« ozU£u∞« t§u¢ ÷dG∞« «cN∞Ë
néa précédent, ainsi que le texte des p∞cØË W±bI∑L∞« …dIH∞« w≠ UNO∞≈
résolutions proposées et le cas bM´Ë W•d∑IL∞« ‹«¸«dI∞« h≤
échéant, le rapport des commissaires ‹U°Uº• w°ËbM± d¥dI¢ ¡UC∑Æô«
aux comptes sont communiqués aux w≠Ë ◊ËdA∞« Vº• ¡UØdA∞« v∞≈
associés dans les conditions et délais .ÁU≤œ√ …œb∫L∞« ‰U§ü«
déterminés ci-dessous. Toute délibéra-
tion prise en violation des dispositions
du présent alinéa peut être annulée.

Toute clause contraire aux dispositions Ác≥ ÂUJ•_ n∞Uª± ◊d® qØ d∂∑F¥Ë
du présent article est réputée non écrite. .sJ¥ r∞ ÊQØ …œUL∞«

Les alinéas 1, 2 et 3 du présent article Ác≥ s± 3Ë 2Ë 1 ‹«dIH∞« o∂D¢ ô


et les articles 580, 581, 582, 583 et 583Ë 582Ë 581Ë 580 œ«uL∞«Ë …œUL∞«
586 ne sont pas applicables à l’entre- hªA∞« ‹«– WºßRL∞« vK´ 586Ë
prise unipersonnelle à responsabilité .…œËb∫L∞« WO∞ËRºL∞« ‹«–Ë bO•u∞«
limitée.

Dans ce cas, le rapport de gestion, d¥dI¢ d¥bL∞« lC¥ W∞U∫∞« Ác≥ w≠


l’inventaire et les comptes annuels b
Ò F¥Ë œdπ∞« ¡«d§S° ÂuI¥Ë dOOº∑∞«
sont établis par le gérant. ‚œUB¥Ë .W¥uMº∞« ‹U°Uº∫∞«
L’associé unique approuve les bF° ‹U°Uº∫∞« vK´ bO•u∞« p¥dA∞«
comptes, après rapport des com- q§√ w≠ ‹U°Uº∫∞« wE≠U∫± d¥dI¢
missaires aux comptes, dans le délai WMº∞« ÂU∑∑î« s± «¸U∂∑´« dN®√ W∑ß
de six (6) mois à compter de la clôture .WO∞UL∞«
de l’exercice.

L’associé unique ne peut déléguer ses i¥u≠¢ bO•u∞« p¥dAK∞ “uπ¥ ô


369
Code de commerce Art. 585 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

pouvoirs. Ses décisions, prises aux …cª∑L∞« t¢«¸«dÆ ÊÒ Ëb¢Ë .t¢UDKß


lieu et place de l’assemblée, sont qπß w≠ UN≤UJ±Ë WOFLπ∞« ÷u´
répertoriées dans un registre. cª∑¢ w∑∞« ‹«¸«dI∞« vGK¢ Ê√ sJL¥
Les décisions prises en violation des s± VKD° ,…œUL∞« Ác≥ ÂUJ•_ UÆdî
dispositions du présent article peuvent .d±_« tOMF¥ s± qØ
être annulées à la demande de tout
intéressé

Art. 585– Tout associé a le droit : : w≠ o∫∞« p¥d® qJ∞ :585 …œUL∞«

1° D’obtenir à toute époque, au siège eØdL° ÊUØ XÆË Í√ w≠ ‰uB∫∞« -1


social, la délivrance d’une copie qÅú∞ WI°UD± Wªº≤ vK´ WØdA∞«
conforme des statuts en vigueur au Ídº∞« wßUß_« Êu≤UI∞« s±
jour de la demande. La société doit vK´ sOF∑¥Ë .VKD∞« Âu¥ ‰uFHL∞«
annexer à ce document la liste des WIO£u∞« ÁcN° o∫∑K¢ Ê√ WØdA∞«
gérants et, le cas échéant, des commis- ¡UC∑Æô« bM´Ë s¥d¥bL∞« WLzUÆ
saires aux comptes en exercice et ne sOLzUI∞« ‹U°Uº• w°ËbM± WLzUÆ
peut, pour cette délivrance, exiger le «c≥ q°UI± UN∞ ⁄uº¥ ôË ,rN±UNL°
paiement d’une somme supérieure à s´ «bz«“ UGK∂± VKD¢ Ê√ rOKº∑∞«
celle fixée par la réglementation en ÂUEM∞« V§uL° œb∫L∞« mK∂L∞«
vigueur; .‰uFHL∞« ͸Uº∞«

2° A toute époque, de prendre par lui- dIL° ÊUØ XÆË Í√ w≠ Ÿö©ù« -2


même et au siège social, connaissance ozU£u∞« vK´ tºHM°Ë WØdA∞«
des documents suivants : compte d’ex- ÂUF∞« ‰öG∑ßù« »Uº• :WO∞U∑∞«
ploitation générale, compte des pertes ÕU°¸_«Ë dzUºª∞« »Uº•Ë
et profits, inventaires, rapports soumis d¥¸UI∑∞«Ë œdπ∞«Ë ‹UO≤«eOL∞«Ë
aux assemblées et procès-verbaux de W±UF∞« ‹UOFLπ∞« vK´ W{ËdFL∞«
ces assemblées concernant les trois WÅUª∞« ‹UOFLπ∞« Ác≥ d{U∫±Ë
derniers exercices sauf en ce qui U± «b´ U± ,…dOî_« Àö∏∞« sOMº∞U°
concerne l’inventaire; le droit de o• l∂∑∑º¥ Íc∞« œdπ∞« hª¥
prendre connaissance emporte celui de .tM± Wªº≤ cî√ o• tOK´ Ÿö©ù«
370
Code de commerce Art. 588 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

prendre copie. Ê√ p¥dAK∞ ⁄uº¥ ÷dG∞« «cN∞Ë


À cette fin, il peut se faire assister d’un .bL∑F± dO∂ª° sOF∑º¥
expert agréé.

3° De prendre connaissance ou copie …b± ‰öî Wªº≤ cî√ Ë√ Ÿö©ù« -3


pendant le délai de quinze jours qui œUIF≤ô WI°Uº∞« U±u¥ dA´ WºLª∞«
précède toute assemblée, du texte des ‹«¸«dI∞« h≤ s± WOFL§ qØ
résolutions proposées, du rapport de la WØdA∞« …¸«œ≈ d¥dI¢Ë W{ËdFL∞«
gérance ainsi que, le cas échéant, du »ËbM± d¥dI¢ ¡UC∑Æô« bM´ p∞cØË
rapport du commissaire aux comptes. .‹U°Uº∫∞«

Art. 586– Toutes modifications dans q¥bF¢ Í√ ‰Uîœ≈ “uπ¥ ô :586 …œUL∞«
les statuts sauf stipulation contraire, WI≠«uL° ô≈ wßUß_« Êu≤UI∞« vK´
sont décidées à la majorité des asso- ŸU°¸√ q∏L¢ w∑∞« ¡UØdA∞« WO∂K¨√
ciés représentant les trois-quarts du bI´ iI¥ r∞ U± WØdA∞« ‰ULß√¸
capital social. Toutefois, en aucun cas, ô t≤« dO¨ .p∞– ·öî fOßQ∑∞«
la majorité ne peut obliger un des ÂeK¢ Ê√ WO∂K¨ú∞ ‰U• Í√ w≠ sJL¥
associés à augmenter sa part sociale. ”√¸ w≠ t∑B• …œU¥e° ¡UØdA∞« b•√
.WØdA∞« ‰U±

Art 587 – Sauf en cas de cession de hB• W∞U•≈ W∞U• «b´ U± :587 …œUL∞«
parts à un tiers, les décisions des ‹«¸«dÆ ÊuJ¢ Ê√ Vπ¥ dOGK∞
assemblées extraordinaires doivent WÆu∂º± W¥œUF∞« dO¨ ‹UOFLπ∞«
être précédées d’un rapport établi par s´ bL∑F± dO∂î Á¸d∫¥ d¥dI∑°
un expert agréé sur la situation de la .WØdA∞« l{Ë
société.

Art 588 – La répétition des dividendes W´“uL∞« ÕU°¸_« œ¸ Ê≈ :588 …œUL∞«


ne correspondant pas à des bénéfices qB∫L∞« ÕU°¸ú∞ WI°UDL∞« dO¨Ë
réellement acquis, peut être exigée des s± VKD¥ Ê√ sJL¥ WIOI• UNOK´
associés qui les ont reçus. .U≥uC∂Æ s¥c∞« ¡UØdA∞«

371
Code de commerce Art. 589 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

L’action en répétition se prescrit par le o• ÊËb° Ÿu≠bL∞« œ¸ Èu´œ ÂœUI∑¢Ë


délai de trois ans à compter de la mise s± «¸U∂∑´« ‹«uMß Àö£ q§√ w≠
en distribution des dividendes. hB• l¥“u¢ w≠ ŸËdA∞« Âu¥
.ÕU°¸_«

Art 589 – La société à responsabilité ‹«– WØdA∞« q∫M¢ ô : 589 …œUL∞«


limitée n’est point dissoute par l’inter- WπO∑M° …œËb∫L∞« WO∞ËRºL∞«
diction, la faillite, ou la mort d’un des tºOKH¢ Ë√ ¡UØdA∞« b•√ vK´ dE∫∞«
associés, sauf en ce dernier cas, stipu- Êu≤UI∞« sLC¢ «–≈ ô≈ t¢U≠Ë Ë√
lation contraire des statuts. Ác≥ w≠ UH∞Uª± U©d® wßUß_«
.…dOî_« W∞U∫∞«

En cas de perte des trois-quarts du ŸU°¸√ W£ö£ …¸Uºî W∞U• w≠Ë


capital social, les gérants sont tenus de s¥d¥bL∞« vK´ Vπ¥ WØdA∞« ‰ULß√¸
consulter les associés à l’effet de sta- «–≈ ULO≠ dEMK∞ ¡UØdA∞« …¸UA∑ß«
tuer sur la question de savoir s’il y a q∫° ¸«dÆ ¸«bÅ≈ sOF∑¥ ÊUØ
lieu de prononcer la dissolution de la ‹ôU∫∞« lOL§ w≠ ÂeK¥Ë ,WØdA∞«
société. La décision des associés est, WHO∫Å w≠ ¡UØdA∞« ¸«dÆ ¸UN®≈
dans tous les cas, publiée dans un jour- WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´ù« vIK∑∞ …bL∑F±
nal habilité à recevoir les annonces WØdA∞« eØd± ÊuJ¥ w∑∞« W¥ôu∞« w≠
légales de la wilaya du siège social, W°U∑J° t´«b¥≈Ë UN∞ UF°U¢ wºOzd∞«
déposée su greffe du tribunal du lieu «c≥ ÊuJ¥ w∑∞« WLJ∫L∞« j∂{
de ce siège et inscrite au registre du qπº∞U° ÁbOÆË UN∞ UF°U¢ eØdL∞«
commerce. .͸Uπ∑∞«

À défaut, par les gérants, de consulter ¡UØdA∞« ÊËd¥bL∞« dA∑º¥ r∞ «–≈Ë


les associés comme dans le cas où W∞Ë«bL∞« s± ¡UØdA∞« sJL∑¥ r∞ Ë√
ceux-ci n’auraient pu délibérer régu- s± qJ∞ ,“U§ ,`O∫B∞« t§u∞« vK´
lièrement, tout intéressé peut deman- WØdA∞« q• VKD¥ Ê√ ,d±_« tLN¥
der la dissolution de la société devant .¡UCI∞« ÂU±√
les tribunaux.

372
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 590 bis 2

Art 590 – Le nombre des associés œb´ “ËUπ∑¥ Ê√ ⁄uº¥ ô :590 …œUL∞«
d’une société à responsabilité limitée WO∞ËRº± ‹«– WØd® w≠ ¡UØdA∞«
ne peut être supérieur à vingt. Si la «–≈Ë .UJ¥d® s¥dA´ …œËb∫±
société vient à comprendre plus de d∏Ø√ vK´ WKL∑A± WØdA∞« X∫∂Å√
vingt associés, elle doit, dans le délai UNK¥u∫¢ V§Ë UJ¥d® s¥dA´ s±
d’un an, être transformée en société WMß q§√ w≠ WL≥Uº± WØd® v∞≈
par actions. À défaut, elle est dissoute, WØdA∞« q∫M¢ p∞– Âb´ bM´Ë .…b•«Ë
à moins que, pendant ledit délai, le pK¢ w≠ ¡UØdA∞« œb´ `∂B¥ r∞ U±
nombre des associés ne soit devenu s¥dAF∞ U¥ËUº± s±e∞« s± …d∑H∞«
égal ou inférieur à vingt. .qÆ√ Ë√ UJ¥d®

Art 590 bis 1 – (Ord n° 96-27 du 9 -96 rƸ d±_« ( : 1 ¸dJ± 590 …œUL∞«
décembre 1996) En cas de réunion en ô )1996 d∂Lº¥œ 09 w≠ Œ¸RL∞« 27
une seule main de toutes les parts Êu≤UI∞« s± 441 …œUL∞« ÂUJ•√ o∂D¢
d’une société à responsabilité limitée, wzUCI∞« q∫∞U° WIKF∑L∞«Ë w≤bL∞«
les dispositions de l’article 441 du WØd® hB• qØ ŸUL∑§≈ W∞U• w≠
code civil relatives à la dissolution .…b•«Ë b¥ w≠ …œËb∫± WO∞ËRº± ‹«–
judiciaire ne sont pas applicables.

Art 590 bis 2 – (Ord n° 96-27 du 9 27-96 rƸ d±_«( : 2 ¸dJ± 590 …œUL∞«
décembre 1996) Une personne physique “uπ¥ ô )1996 d∂Lº¥œ 09 w≠ Œ¸RL∞«
ne peut être associé unique que d’une «bO•Ë UJ¥d® ÊuJ¥ Ê√ wFO∂© hªA∞
seule société à responsabilité limitée. WO∞ËRº± ‹«– …b•«Ë WØd® w≠ ô≈
Une société à responsabilité limitée ne ‹«– WØdA∞ “uπ¥ ôË .…œËb∫±
peut avoir pour associé unique une autre p¥dAØ UN∞ ÊuJ¥ Ê√ …œËb∫± WO∞ËRº±
société à responsabilité limitée com- WO∞ËRº± ‹«– Èdî√ WØd® bO•Ë
posée d’une seule personne. .b•«Ë hª® s± W≤u Ò J± …œËb∫±

En cas de violation des dispositions de …dIH∞« ÂUJ•√° ‰öîù« W∞U• w≠Ë


l’alinéa précédent, tout intéressé peut Ê√ d±_« tOMF¥ s± qJ∞≠ ,WI°Uº∞«
demander la dissolution des sociétés WºßRL∞« ‹UØdA∞« Òq• VKD¥
irrégulièrement constituées. Lorsque p∞– ÊUØ «–≈Ë ,WO´d® dO¨ WI¥dD°
373
Code de commerce Art. 591 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

l’irrégularité résulte de la réunion en WØdA∞« hB• qØ ŸUL∑§« s´ Uπ¢U≤


une seule main de toutes les parts .…b•«Ë b¥ w≠
d’une société ayant plus d’un associé, q∂Æ WØd® Òq• VK© r¥bI¢ ⁄uº¥ ô
la demande de dissolution ne peut être lLπ¥ U±bM´ hB∫∞« lL§ s± WMß
faite moins d’un an après la réunion WØd® w≠ hB∫∞« qØ b•«Ë p¥d®
des parts. Dans tous les cas, le tribunal lOL§ w≠Ë .p¥d® s± d∏Ø√ UNO≠
peut accorder un délai maximal de six q§√ `M± WLJ∫L∞« sJL¥ ,‹ôU∫∞«
(6) mois pour régulariser la situation et W¥uº∑∞ dN®√ )6( W∑ß ÁUBÆ√
ne peut prononcer la dissolution si, au rJ∫∞« sJL¥ ô sO• w≠ WOF{u∞«
jour où il statue sur le fond, la régulari- dEM∞« Âu¥ W¥uº∑∞« XL¢ «–≈ q∫∞U°
sation a eu lieu. .Ÿu{uL∞« w≠

Art 591 – La transformation d’une ‹«– WØd® q¥u∫¢ Ê≈ :591 …œUL∞«


société à responsabilité limitée en s±UC¢ WØd® v∞≈ …œËb∫± WO∞ËRº±
société en nom collectif exige l’accord WO´UL§ù« WI≠«uL∞« V§u∑º¥
unanime des associés. .¡UØdAK∞

Chapitre III Y∞U∏∞« qBH∞«


Société par actions WL≥UºL∞« ‹UØd®

Section I ‰Ë_« rºI∞«


Dispositions générales W±U´ ÂUJ•√

Art. 592– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 5 9 2 …œUL∞«


du 25 avril 1993) La société par q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
actions est la société dont le capital est WØdA∞« w≥ WL≥UºL∞« WØd® )1993
divisé en actions et qui est constituée ,rNß√ v∞≈ UN∞ULß√¸ rºIM¥ w∑∞«
entre des associés qui ne supportent ÊuKL∫∑¥ ô ¡UØd® s± ÊuJ∑¢Ë
les pertes qu’à concurrence de leurs .rN∑B• ¸bI° ô≈ dzUºª∞«
apports.

374
Code de commerce Art. 594 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

Le nombre des associés ne peut être qÆ√ ¡UØdA∞« œb´ qI¥ Ê√ sJL¥ ôË
inférieur à sept (07). .)7( WF∂ß s´

La condition visée à l’alinéa 2 n’est w≠ ¸uØcL∞« ◊dA∞« o∂D¥ ôË


pas applicable aux sociétés à capitaux ‹«– ‹UØdA∞« vK´ Áö´√ 2 lDIL∞«
publics. .WO±uL´ ‰«u±√ ”˃¸

Art 593 – (Décret législatif n° 93-08 wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«( : 593 …œUL∞«


du 25 avril 1993) La société par q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
actions est désignée par une dénomi- WL≥UºL∞« WØd® vK´ oKD¥ )1993
nation sociale qui doit être précédée ÊuJ¢ Ê√ Vπ¥Ë ,WØdA∞« WOLº¢
ou suivie de la mention de la forme de qJ® dØc° W´u∂∑± Ë√ WÆu∂º±
la société et du montant du capital .UN∞ULß√¸ mK∂±Ë WØdA∞«
social.

Le nom d’un ou plusieurs associés Ë√ b•«Ë p¥d® rß« 븜≈ “uπ¥


peut être inclus dans la dénomination .WØdA∞« WOLº¢ w≠ d∏Ø√
sociale.

Art 594 – (Décret législatif n° 93-08 wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«( : 594 …œUL∞«


du 25 avril) Le capital social doit être q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
de cinq (05) millions de dinars algé- WØd® ‰ULß√¸ ÊuJ¥ Ê√ Vπ¥ )1993
riens au moins si la société fait publi- sO¥ö± )5( WºLî ¸«bIL° WL≥UºL∞«
quement appel à l’épargne, et de un U± «–≈ ,qÆ_« vK´ Ídz«e§ ¸UM¥œ
(01) million de dinars algériens au ,¸Uîœö∞ WOMK´ WØdA∞« ‹Qπ∞
moins dans le cas contraire. .WH∞UªL∞« W∞U• w≠ ¸UM¥œ ÊuOK±Ë

La réduction à un montant inférieur ‰UL∞« ”√¸ iOHª¢ ÊuJ¥ Ê√ Vπ¥Ë


doit être suivie, dans le délai d’un an, WMß q§√ w≠ ,U´u∂∑± qÆ√ mK∂± v∞≈
d’une augmentation ayant pour effet mK∂L∞« ÍËUº¢ …œU¥e° ,…b•«Ë
de le porter au montant prévu à l’ali- «–≈ ô≈ o°Uº∞« lDIL∞« w≠ ¸uØcL∞«
néa précédent, à moins que dans le v∞≈ q§_« fH≤ ·d™ w≠ X∞u∫¢
375
Code de commerce Art. 595 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

même délai, la société n’ait été trans- .dî¬ qJ® ‹«– WØd®
formée en société d’une autre forme.

À défaut, tout intéressé peut demander wMF± qJ∞ “uπ¥ ,p∞– »UO¨ w≠Ë
en justice la dissolution de la société, q∫° UOzUCÆ W∂∞UDL∞« ,d±_U°
après avoir mis les représentants de W¥uº∑° UNOK∏L± ¸«c≤≈ bF° WØdA∞«
celle-ci en demeure de régulariser la .WOF{u∞«
situation.

L’action est éteinte lorsque cette cause q∫∞« V∂ß ‰«Ëe° ,Èu´b∞« wCIM¢
de dissolution a cessé d’exister le jour WLJ∫L∞« tO≠ Y∂¢ Íc∞« ÂuO∞« w≠
où le tribunal statue sur le fond en pre- .UOz«b∑°« Ÿu{uL∞« w≠
mière instance.

Section II w≤U∏∞« rºI∞«


Constitution des sociétés ‹UØd® fOßQ¢
par actions WL≥UºL∞«

§ 1er. Constitution avec appel ¡uπK∞U° fOßQ∑∞« : v∞Ë_« …dIH∞«


public a l’épargne ¸Uîœö∞ wMKF∞«

Art 595 – (Décret législatif n° 93-08 wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«( : 595 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Le projet de statut q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
de la société par actions est établi par Êu≤UI∞« ŸËdA± o£uL∞« ¸d∫¥ )1993
un notaire à la demande d’un ou de VKD° ,WL≥UºL∞« WØdA∞ wßUß_«
plusieurs fondateurs; une expédition Wªº≤ Ÿœu¢Ë ,d∏Ø√ Ë√ fßR± s±
de cet acte est déposée au centre natio- wM©u∞« eØdL∞U° bIF∞« «c≥ s±
nal du registre de commerce. .͸Uπ∑∞« qπºK∞

Les fondateurs publient sous leur res- rN∑O∞ËRº± X∫¢ ÊuºßRL∞« dAM¥
ponsabilité une notice dans les condi- s´ …œb∫L∞« ◊ËdA∞« Vº• U≤ö´≈
376
Code de commerce Art. 597 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

tions déterminées par décret. .rOEM∑∞« o¥d©

Aucune souscription ne peut être reçue Âd∑∫¢ r∞ «–≈ »U∑∑Ø« Í√ q∂I¥ ô


si les formalités prévues aux alinéas sOFDIL∞« w≠ …¸dIL∞« ‹«¡«d§ù«
1er et 2 ci-dessus n’ont pas été obser- .Áö´√ w≤U∏∞«Ë ‰Ë_«
vées.

Art 596 – (décret législatif n° 93-08 wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«( : 596 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Le capital doit être q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
intégralement souscrit. Les actions en ‰UL∞« ”√¸ V∑∑J¥ Ê√ Vπ¥ )1993
numéraire sont libérées, lors de la WO∞UL∞« rNß_« ÊuJ¢Ë ,tK±UJ°
souscription, d’un quart au moins de l°d∞« W∂ºM° »U∑∑Øô« bM´ W´u≠b±
leur valeur nominale. La libération du ,WOLßô« UN∑LOÆ s± qÆ_« vK´ )4/1(
surplus intervient en une ou plusieurs …b´ Ë√ …b•«Ë …d± …œU¥e∞« ¡U≠Ë r∑¥Ë
fois sur décision du conseil d’adminis- fKπ± s± ¸«dÆ vK´ ¡UM° ‹«d±
tration ou du directoire, selon le cas, qØ Vº• s¥d¥bL∞« fKπ± Ë√ …¸«œù«
dans un délai qui ne peut excéder cinq “ËUπ∑¥ Ê√ sJL¥ ô q§√ w≠ ,W∞U•
ans à compter de l’immatriculation de a¥¸U¢ s± ¡«b∑°« ‹«uMß )5( fLî
la société au registre de commerce. Il qπº∞« w≠ WØdA∞« qOπº¢
ne peut être dérogé à cette règle que Ác≥ WH∞Uª± sJL¥ ôË .͸Uπ∑∞«
par une disposition législative ex- .`¥dÅ wF¥dA¢ hM° ô≈ …b´UI∞«
presse. Les actions d’apports en natu- WLOI∞« …œbº± WMOF∞« rNß_« ÊuJ¢Ë
re sont intégralement libérées dès leur .U≥¸«bÅ≈ sO• UNK±UJ°
émission.

Art 597 – (Décret législatif n° 93-08 wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«( : 597 …œUL∞«


du 25 avril 1993) La souscription des q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
actions en numéraire est constatée par rNß_U° »U∑∑Øô« ‹U∂£≈ r∑¥ )1993
un bulletin de souscription établi dans bF¢ »U∑∑Ø« WÆUD° V§uL° W¥bIM∞«
les conditions déterminées par décret. o¥d© s´ …œb∫L∞« ◊ËdA∞« Vº•
.rOEM∑∞«

377
Code de commerce Art. 598 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

Art 598 – (Décret législatif n° 93-08 wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«( : 598 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Les fonds, prove- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
nant des souscriptions en numéraire et s´ Wπ¢UM∞« ‰«u±_« Ÿœu¢ ) 1993
la liste des souscripteurs avec l’indica- WLzUÆË W¥bIM∞« ‹U°U∑∑Øô«
tion des sommes versées par chacun w∑∞« m∞U∂L∞« dØ– l± ,sO∂∑∑JL∞«
d’eux, font l’objet d’un dépôt entre les Èb∞ Ë√ o£u± Èb∞ ,V∑∑J± qØ UNF≠b¥
mains du notaire ou auprès d’une .U≤u≤UÆ WK≥R± WO∞U± WºßR±
institution financière habilitée.

Art 599 – (Décret législatif n° 93-08 wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«( : 599 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Les souscriptions et )q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
les versements sont constatés par une W´u≠bL∞« m∞U∂L∞«Ë ‹U°U∑∑Øô« ÊuJ¢
déclaration des fondateurs dans un sOºßRL∞« `¥dB¢ w≠ W∑∂∏±
acte notarié. .o£u± bI´ WDß«u°

Sur présentation des bulletins de sous- r¥bI¢ vK´ ¡UM° o£uL∞« bØR¥
cription, le notaire affirme dans l’acte bIF∞« ÊuLC± w≠ ,»U∑∑Øô« ‹UÆUD°
qu’il dresse que le montant des verse- ‹UF≠b∞« mK∂± Ê√ ,Á¸d∫¥ Íc∞«
ments déclarés par les fondateurs est o°UD¥ sOºßRL∞« s± UN° ÕdBL∞«
conforme à celui des sommes dépo- t¥b¥ sO° U±≈ W´œuL∞« m∞U∂L∞« ¸«bI±
sées soit entre ses mains, soit auprès WK≥RL∞« WO∞UL∞« ‹UºßRL∞« Èb∞ Ë√
des banques et institutions financières .U≤u≤UÆ
légalement habilitées.

Art 600 – (Décret législatif n° 93-08 wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«( : 600 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Après la déclaration ÂuI¥ )1993 q¥d°√ 25 w≠ 08-93 rƸ
de souscriptions et de versements, les »U∑∑ØôU° `¥dB∑∞« bF° ÊuºßRL∞«
fondateurs convoquent les souscrip- v∞≈ sO∂∑∑JL∞« ¡U´b∑ßU° ,‹UF≠b∞«Ë
teurs en assemblée générale constituti- ‰UJ®_« Vº• WOºOßQ¢ W±U´ WOFL§
ve dans les formes et délais prévus par o¥d© s´ UNOK´ ’uBML∞« ‰U§ü«Ë
décret. .rOEM∑∞«
Cette assemblée constate que le capital ‰UL∞« ”√¸ Ê√ WOFLπ∞« Ác≥ X∂∏¢
378
Code de commerce Art. 601 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

est entièrement souscrit et que les rNß_« mK∂± Ê√Ë ,U±UL¢ t° V∑∑J±
actions sont libérées du montant exi- w≠ UN¥√¸ Íb∂¢Ë .l≠b∞« o∫∑º±
gible. Elle se prononce sur l’adoption wßUß_« Êu≤UI∞« vK´ WÆœUBL∞«
des statuts qui ne peuvent être modi- ¡«¸¬ ŸUL§S° ô≈ q¥bF∑∞« q∂I¥ ô Íc∞«
fiés qu’à l’unanimité de tous les sOLzUI∞« sOF¢Ë ,sO∂∑∑JL∞« lOL§
souscripteurs, nomme les premiers fKπ± ¡UC´√ Ë√ sO∞Ë_« …¸«œùU°
administrateurs ou membres du s± d∏Ø√ Ë√ b•«Ë sOF¢Ë W∂Æ«dL∞«
conseil de surveillance, désigne un ou Ê√ Vπ¥ ULØ .‹U°Uº∫∞« w°ËbM±
plusieurs commissaires aux comptes. ’Uª∞« WºKπ∞« dC∫± sLC∑¥
Le procès-verbal de la séance de l’as- ‹U∂£≈ ,¡UC∑Æô« bM´ WOFLπ∞U°
semblée constate, s’il y a lieu, l’accep- ¡UC´√ Ë√ …¸«œùU° sOLzUI∞« ‰u∂Æ
tation de leurs fonctions par les admi- w°ËbM±Ë W∂Æ«dL∞« fKπ±
nistrateurs ou membres du conseil de .rNHzU™Ë ‹U°Uº∫∞«
surveillance et par les commissaires
aux comptes.

Art 601 – (Décret législatif n° 93-08 wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«( : 601 …œUL∞«


du 25 avril 1993) En cas d’apports en q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
nature et sauf dispositions législatives X≤UØ «–≈ U± W∞U• w≠ sOF¥ )1993
particulières, un ou plusieurs commis- w≠ «b´ U± ,WOMO´ W±bIL∞« hB∫∞«
saires aux apports sont désignés par ,WÅUî WOF¥dA¢ ÂUJ•√ œu§Ë W∞U•
décision de justice à la demande des d∏Ø√ Ë√ hB∫K∞ b•«Ë »ËbM±
fondateurs ou de l’un d’entre eux. Ils VK© vK´ ¡UM° wzUCÆ ¸«dI°
sont soumis aux incompatibilités pré- ¡ôR≥ lCª¥Ë ,r≥b•√ Ë√ sOºßRL∞«
vues à l’article 715 bis 6, ci-dessous. w≠ UNOK´ ’uBML∞« w≠UM∑∞« ÂUJ•_
.ÁU≤œ√ 6 ¸dJ± 715 …œUL∞«

Les commissaires aux apports ap- ,WOMOF∞« hB∫∞« WLOÆ d¥bI¢ lI¥
précient, sous leur responsabilité, la hB∫∞« w°ËbM± WO∞ËRº± vK´
valeur des apports en nature. Le rap- eØdL∞« Èb∞ ŸœuL∞« d¥dI∑∞« l{u¥Ë
port déposé au centre national du Êu≤UI∞« l± ͸Uπ∑∞« qπºK∞ wM©u∞«
registre de commerce avec les statuts, sO∂∑∑JL∞« ·dB¢ X∫¢ wßUß_«
379
Code de commerce Art. 602 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

est tenu à la disposition des souscrip- .WØdA∞« dIL°


teurs au siège de la société.

L’assemblée générale constitutive sta- W±UF∞« WOFLπ∞« vK´ Vπ¥


tue sur l’évaluation des apports en d¥bI¢ w≠ qBH¢ Ê√ WOºOßQ∑∞«
nature. Elle ne peut la réduire qu’à Ê√ UN∞ “uπ¥ ôË .WOMOF∞« hB∫∞«
l’unanimité de tous les souscripteurs. ŸUL§S° ô≈ d¥bI∑∞« «c≥ iHª¢
.sO∂∑∑JL∞«

À défaut d’approbation expresse des tOK´ W∫¥dB∞« WI≠«uL∞« Âb´ bM´Ë


apporteurs mentionnés au procès-ver- UNO∞≈ ¸UAL∞« hB∫∞« w±bI± s±
bal, la société n’est pas constituée. .WºßR± dO¨ WØdA∞« bF¢ ,dC∫L∞U°

Art 602 – (Décret législatif n° 93-08 wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«( : 602 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Les souscripteurs q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
d’actions prennent part au vote ou se Ÿ«d∑Æô« o• rNß_« w∂∑∑JL∞ )1993
font représenter dans les conditions Vº• rNOK∏L± WDß«u° Ë√ rNºH≤Q°
prévues à l’article 603. …œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞« ◊ËdA∞«
.ÁU≤œ√ 603

L’assemblée constitutive délibère aux Vº• WOºßQ∑∞« WOFLπ∞« ‰Ë«b∑¢Ë


conditions de quorum et de majorité WO∂K¨_«Ë »UBM∞« ‰UL∑Ø« ◊Ëd®
prévues pour les assemblées extraordi- .W¥œUF∞« dO¨ ‹UOFLπ∞« v∞≈ …¸dIL∞«
naires.

Art 603 – (Décret législatif n° 93-08 wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«( : 603 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Chaque souscripteur q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
dispose d’un nombre de voix égal à ‹«uÅ_« s± œb´ V∑∑J± qJ∞ )1993
celui des actions qu’il a souscrites, ,UN° V∑∑Ø« w∑∞« hB∫∞« œb´ ‰œUF¥
sans que ce nombre puisse excéder s± % 5 W∂º≤ p∞– “ËUπ∑¥ Ê√ ÊËœ
cinq pour cent (05 %) du nombre total qOØu∞Ë .rNßú∞ w∞UL§ù« œbF∞«
des actions. UNJKL¥ w∑∞« ‹«uÅ_« œb´ V∑∑JL∞«
380
Code de commerce Art. 604 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

Le mandataire d’un souscripteur dis- fH≤Ë ◊ËdA∞« fH≤ Vº• tKØu±


pose des voix de son mandat dans les .b∫∞«
mêmes conditions et la même limite.

Lorsque l’assemblée délibère sur l’ap- ‰u• WOFLπ∞« ‰Ë«b∑¢ U±bM´Ë


probation d’un apport en nature, les cîR¢ ö≠ ,WOMO´ WB• vK´ WI≠«uL∞«
actions de l’apporteur ne sont pas ÂÒbI± rNß√ WO∂K¨_« »Uº• w≠
prises en compte pour le calcul de la .WB∫∞«
majorité.

L’apporteur n’a voix délibérative, ni w≠ ‹uÅ WB∫∞« ÂbIL∞ fO∞Ë


pour lui-même, ni comme mandataire. .öOØË t∑HB° ôË tºHM∞ ô W∞Ë«bL∞«

Art 604 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 0 4 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Le retrait des fonds q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
provenant des souscriptions de fonds qOØË V∫º¥ Ê√ “uπ¥ ô ) 1993
en numéraire ne peut être effectué par s´ Wπ¢UM∞« ‰«u±_« WØdA∞«
le mandataire de la société avant l’im- qO㧛 q∂Æ W¥bIM∞« ‹U°U∑∑Øù«
matriculation de celle-ci au registre de .͸Uπ∑∞« qπº∞« w≠ WØdA∞«
commerce.

Si la société n’est pas constituée dans W∑ß q§√ w≠ WØdA∞« fßR¢ r∞ «–≈Ë
le délai de six mois, à compter du ŸËdA± Ÿ«b¥≈ a¥¸U¢ s± ¡«b∑°« dN®√
dépôt du projet de statut au centre wM©u∞« eØdL∞U° wßUß_« Êu≤UI∞«
national du registre de commerce, tout Ê√ V∑∑J± qJ∞ “U§ ,͸Uπ∑∞« qπºK∞
souscripteur peut demander en justice qOØË sOOF∑° ¡UCI∞« ÂU±√ V∞UD¥
la nomination d’un mandataire chargé UN¢œU´ù ‰«u±_« V∫º° nKJ¥
de retirer les fonds pour les restituer n¥¸UB± rBî bF° sO∂∑∑JLK∞
aux souscripteurs sous déduction des .l¥“u∑∞«
frais de répartition.

Si le ou les fondateurs décident ulté- ÊuºßRL∞« Ë√ fßRL∞« ¸dÆ «–≈Ë


381
Code de commerce Art. 605 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

rieurement de constituer la société, il V§Ë .WØdA∞« fOßQ¢ bF° ULO≠


doit être procédé à nouveau au dépôt b¥b§ s± ‰«u±_« Ÿ«b¥S° ÂUOI∞«
des fonds et à la déclaration prévue tOK´ ’uBML∞« `¥dB∑∞« r¥bI¢Ë
aux articles 598 et 599 ci-dessus. sO¢¸uØcL∞« 599Ë 598 sO¢œUL∞« w≠
.Áö´√

§ 2. Constitution sans recours public ÊËœ fOßQ∑∞« : WO≤U∏∞« …dIH∞«


à l’épargne ¸Uîœö∞ wMKF∞« ¡uπK∞«

Art 605 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 0 5 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Lorsqu’il n’est pas q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
fait publiquement appel à l’épargne, v∞Ë_« …dIH∞« ÂUJ•√ o∂D¢ )1993
les dispositions du paragraphe premier 600Ë 597Ë 595 œ«uL∞« «b´ U± Áö´√
ci-dessus sont applicables, à l’excep- 602Ë )4Ë ,3Ë ,2 l©UIL∞«( ,601Ë
tion des articles 595, 597, 600, 601 ali- WO≤ö´ ¡uπK∞« r∑¥ ô U±bM´ ,603Ë
néas 2, 3 et 4, 602 et 603. .¸Uîœö∞

Art 606 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 0 6 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Les versements sont q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
constatés par une déclaration d’un ou vC∑IL° ‹UF≠b∞« X∂∏¢ ) 1993
plusieurs actionnaires dans un acte bI´ w≠ d∏Ø√ Ë√ r≥Uº± s± `¥dB¢
notarié. Sur présentation de la liste des u∫M∞« vK´ o£uL∞« ·dB∑¥ .o£u±
actionnaires mentionnant les sommes ¡UM° 599 …œUL∞« w≠ tOK´ ’uBML∞«
versées par chacun d’eux, le notaire ,sOL≥UºL∞« WLzUÆ r¥bI¢ vK´
procède comme il est dit à l’article UNF≠b¥ w∑∞« m∞U∂L∞« vK´ W¥u∑∫L∞«
599. .r≥Uº± qØ

Art 607 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 0 7 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Les statuts contien- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
nent l’évaluation des apports en natu- vK´ ,wßUß_« Êu≤UI∞« qL∑A¥ )1993
382
Code de commerce Art. 609 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

re. Il y est procédé au vu d’un rapport «c≥ r∑¥Ë .WOMOF∞« hB∫∞« d¥bI¢
annexé aux statuts et établi, sous sa o∫K± d¥bI¢ vK´ ¡UM° d¥bI∑∞«
responsabilité, par un commissaire »ËbM± ÁbF¥ wßUß_« Êu≤UI∞U°
aux apports. .t∑O∞ËRº± X∫¢ hB∫∞«

Si des avantages particuliers sont sti- r¢ «–≈ ,‹«¡«d§ù« fH≤ l∂∑¥Ë


pulés, la même procédure est suivie. .WÅUî ‹«“UO∑±« ◊«d∑®«

Art 608 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 0 8 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Les statuts sont q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
signés par les actionnaires, soit en per- Êu≤UI∞« ÊuL≥UºL∞« lÆu¥ ) 1993
sonne, soit par mandataire justifiant WDß«u° Ë√ rNºH≤Q° U±≈ ,wßUß_«
d’un pouvoir spécial, après la déclara- bF° ,’Uî i¥uH∑° œËe± qOØË
tion notariée de versements et après la bF°Ë ‹UF≠b∞U° o£uL∞« `¥dB∑∞«
mise à la disposition des actionnaires, …œUL∞« w≠ tO∞≈ ¸UAL∞« d¥dI∑∞« l{Ë
dans les conditions et délais détermi- sOL≥UºL∞« ·dB¢ X∫¢ WI°Uº∞«
nés par décret, du rapport prévu à l’ar- s´ …œb∫L∞« ‰U§ü«Ë ◊ËdA∞« Vº•
ticle précédent. .rOEM∑∞« o¥d©

Art 609 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 0 9 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Les premiers admi- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
nistrateurs ou les premiers membres …¸«œùU° ÊuLzUI∞« sOF¥ ) 1993
du conseil de surveillance et les pre- W∂Æ«dL∞« fKπ± ¡UC´√Ë Êu∞Ë_«
miers commissaires aux comptes sont w≠ ‹U°Uº∫∞« u°ËbM±Ë Êu∞Ë_«
désignés dans les statuts. .WOßUß_« sO≤«uI∞«

383
Code de commerce Art. 610 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

Section III Y∞U∏∞« rºI∞«


Direction et administration de la WL≥UºL∞« WØd® …¸«œ≈
société par actions U≥dOOº¢Ë

Sous-section I ‰Ë_« w´dH∞« rºI∞«


du conseil d’administration …¸«œù« fKπ±

Art 610 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 1 0 …œUL∞«


du 25 avril 1993) La société par q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
actions est administrée par un conseil WL≥UºL∞« WØd® …¸«œ≈ v∞u∑¥ )1993
d’administration composé de trois ¡UC´√ W£ö£ s± n∞Q∑¥ …¸«œ≈ fKπ±
membres au moins et de douze au vK´ «uC´ dA´ wM£« s±Ë qÆ_« vK´
plus. .d∏Ø_«

En cas de fusion, le nombre total des œbF∞« l≠¸ “uπ¥ ,Z±b∞« W∞U• w≠Ë
administrateurs peut être élevé au œbF∞« v∞≈ …¸«œùU° sOLzUIK∞ q±UJ∞«
nombre total des administrateurs en …¸«œùU° sOLzUIK∞ q±UJ∞«
fonction depuis plus de six mois sans dN®√ W∑ß s± d∏Ø√ cM± sO߸ULL∞«
pouvoir être supérieur à vingt-quatre. )24( s¥dA´Ë l°¸√ “ËUπ¢ ÊËœ
.«uC´

Hormis le cas de nouvelle fusion, il ne Í√ “uπ¥ ô t≤S≠ ,Z±b∞« W∞U• «b´Ë


pourra être procédé à aucune nomina- ôË …¸«œùU° œb§ sOLzUI∞ sOOF¢
tion de nouveaux administrateurs ni au sOLzUI∞« s± v≠u¢ s± ·öª∑ß«
remplacement des administrateurs œb´ «œ U± ‰e´ Ë√ ‰UI∑ß« Ë√ …¸«œùU°
décédés, démissionnaires ou révoqués v∞≈ iHª¥ r∞ …¸«œùU° sOLzUI∞«
tant que leur nombre n’aura pas été .«uC´ )12( dA´ wM£«
ramené à douze (12).

Art 611 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 1 1 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Les administrateurs q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
sont élus par l’assemblée générale W±UF∞« WOFLπ∞« Vª∑M¢ ) 1993
384
Code de commerce Art. 612 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

constitutive ou par l’assemblée géné- W±UF∞« WOFLπ∞« Ë√ WOºOßQ∑∞«


rale ordinaire. La durée de leur mandat œb∫¢Ë .…¸«œùU° sOLzUI∞« W¥œUF∞«
est déterminée par les statuts sans pou- wßUß_« Êu≤UI∞« w≠ rN∑¥uC´ …b±
voir excéder 6 ans. )06( Xß p∞– “ËUπ∑¥ Ê√ ÊËœ
.‹«uMß

Art 612 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 1 2 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Une personne phy- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
sique ne peut appartenir simultané- UOFO∂© UBª® sJL¥ ô ) 1993
ment à plus de cinq conseils d’admi- d∏Ø√ v∞≈ XÆu∞« fH≤ w≠ ¡UL∑≤ô«
nistration de société par actions ayant ‹UØdA∞ …¸«œ≈ f∞Uπ± )5( WºLî s±
leur siège social en Algérie. .dz«eπ∞U° U≥dI± b§u¥ WL≥Uº±

Une personne morale peut être nom- ULzUÆ ,ÍuMF± hª® sOOF¢ “uπ¥Ë
mée administrateur dans plusieurs Ác≥ w≠Ë ‹UØd® …b´ w≠ …¸«œùU°
sociétés. Dans ce cas, les dispositions ‰Ë_« lDIL∞« ÂUJ•√ o∂D¢ ô W∞U∫∞«
de l’alinéa 1er ne sont pas applicables ’Uª®ú∞ sOLz«b∞« sOK∏LL∞« vK´
aux représentants permanents des per- .sO¥uMFL∞«
sonnes morales. Lors de sa nomina- ¸UO∑î« tMOOF¢ bM´ tOK´ Vπ¥Ë
tion, elle est tenue de désigner un ◊ËdA∞« fHM∞ lCª¥ rz«œ q∏L±
représentant permanent qui est soumis fH≤ qL∫∑¥Ë ‹U∂§«u∞«Ë
aux mêmes conditions et obligations ULØ WOz«eπ∞«Ë WO≤bL∞« ‹UO∞ËRºL∞«
et encourt les mêmes responsabilités ,’Uª∞« tLßU° …¸«œùU° ULzUÆ ÊUØ u∞
civiles et pénales que s’il était ad- WO∞ËRºL∞U° ”UºL∞« ÊËœ
ministrateur en son nom propre, sans Íc∞« ÍuMFL∞« hªAK∞ WOM±UC∑∞«
préjudice de la responsabilité solidaire .tK∏L¥
de la personne morale qu’il représente.

Lorsque la personne morale révoque ÍuMFL∞« hªA∞« ÂuI¥ U±bM´Ë


son représentant elle est tenue de w≠ qLF∞« tOK´ Vπ¥ ,tK∏L± ‰eF°
pourvoir en même temps à son rem- .t∞«b∂∑ß« vK´ XÆu∞« fH≤
placement.
385
Code de commerce Art. 613 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

Art 613 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 1 3 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Les administrateurs 2 5 w ≠ Œ ¸ R L ∞ « 0 8- 9 3 r Æ ¸
sont rééligibles. Ils peuvent être révo- » U ª ∑ ≤ « … œ U ´ ≈ “ u π ¥ ) 1 9 9 3 q¥d°«
qués à tout moment par l’assemblée “uπ¥ ULØ …¸«œùU° sOLzUI∞«
générale ordinaire. Í√ w≠ rN∞e´ W¥œUF∞« W±UF∞« WOFLπK∞
.XÆË

Art 614 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 1 4 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Toute nomination 2 5 w ≠ Œ ¸ R L ∞ « 0 8- 9 3 r Æ ¸
intervenue en violation des disposi- n ∞ U ª ± s O O F ¢ q Ø ) 1 9 9 3 q¥d°√
tions précédentes est nulle, à l’excep- «b´ U± ö©U° d∂∑F¥ WI°Uº∞« ÂUJ•ú∞
tion de celles auxquelles il peut être ◊ËdA∞« Vº• lÆ«u∞« sOOF∑∞«
procédé dans les conditions prévues à 617 …œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
l’article 617 ci-dessous. .ÁU≤œ√

Art 615 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 1 5 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Un salarié, action- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
naire dans la société, ne peut être w≠ r≥UºL∞« dO§ú∞ “uπ¥ ô )1993
nommé administrateur que si son «–≈ ô≈ …¸«œùU° ULzUÆ sOF¥ Ê√ WØdA∞«
contrat de travail est antérieur d’une …b•«Ë WMº° UI°Uß tKL´ bI´ ÊUØ
année au moins à sa nomination et cor- VBML∞ UI°UD±Ë tMOOF∑∞ qÆ_« vK´
respond à un emploi effectif; il ne perd WFHM± lOC¥ Ê√ ÊËœ ,wKFH∞« qLF∞«
pas le bénéfice de ce contrat de travail. sOOF¢ qØ d∂∑F¥Ë .qLF∞« bI´
Toute nomination intervenue en viola- ôË .ö©U° …dIH∞« Ác≥ ÂUJ•_ n∞Uª±
tion des dispositions du présent alinéa ¡UG∞≈ v∞≈ ÊöD∂∞« «c≥ ÍœR¥
est nulle. Cette nullité n’entraîne pas rzUI∞« UNO≠ r≥Uß w∑∞« ‹ôË«bL∞«
celle des délibérations auxquelles a WH∞Uª± …¸uB° sOFL∞« …¸«œùU°
pris part l’administrateur irrégulière- .Êu≤UIK∞
ment nommé.

En cas de fusion, le contrat de travail bI´ ÊuJ¥ Ê√ sJL¥ ,Z±b∞« W∞U• w≠


peut avoir été conclu avec l’une des ‹UØdA∞« Èb•≈ l± Âd°√ bÆ qLF∞«
386
Code de commerce Art. 617 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

sociétés fusionnées. .Wπ±bL∞«

Art 616 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 1 6 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Un administrateur q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
ne peut se voir consentir un contrat de q∂I¥ Ê√ …¸«œùU° rzUI∞ “uπ¥ ô )1993
travail par la société, postérieurement tMOOF¢ bF° qL´ bI´ WØdA∞« s±
à sa nomination. .UNO≠

Art 617 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 1 7 …œUL∞«


du 25 avril 1993) En cas de vacance q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
par décès ou par démission d’un ou sO° …¸«œù« fKπL∞ “uπ¥ ) 1993
plusieurs sièges d’administrateurs, le v∞≈ vFº¥ Ê√ sO∑±U´ sO∑ºK§
conseil d’administration peut, entre ¸uG® W∞U• w≠ ,W∑ÆR± ‹UMOOF¢
deux assemblées générales, procéder à V∂º° ,d∏Ø√ Ë√ …¸«œùU° rzUÆ VBM±
des nominations à titre provisoire. .W∞UI∑ßù« Ë√ …U≠u∞«

Lorsque le nombre des administrateurs qÆ√ …¸«œùU° sOLzUI∞« œb´ `∂Å√ «–≈
est devenu inférieur au minimum légal, vK´ V§Ë w≤u≤UI∞« v≤œ_« b∫∞« s±
les administrateurs restants doivent Ê√ sOÆU∂∞« …¸«œùU° sOLzUI∞«
convoquer immédiatement l’assemblée W±UF∞« WOFLπ∞« «¸u≠ «Ë´b∑º¥
ordinaire en vue de compléter l’effectif œb´ ÂUL¢≈ bBÆ œUIF≤ö∞ W¥œUF∞«
du conseil. .fKπL∞« ¡UC´√

Lorsque le nombre des administrateurs qÆ√ …¸«œùU° sOLzUI∞« œb´ `∂Å√ «–≈Ë
est devenu inférieur su minimum statu- w≠ tOK´ ’uBML∞« v≤œ_« b∫∞« s±
taire sans toutefois être inférieur au mini- s´ qI¥ Ê√ ÊËœ wßUß_« Êu≤UI∞«
mum légal, le conseil d’administration vK´ V§Ë ,w≤u≤UI∞« v≤œ_« b∫∞«
doit procéder à des nominations à titre w≠ vFº¥ Ê√ …¸«œù« fKπ±
provisoire en vue de compléter son effec- œbF∞« ÂUL¢≈ bBÆ W∑ÆRL∞« ‹UMOOF∑∞«
tif dans le délai de trois mois à compter ÂuO∞« s± ¡«b∑°≈ dN®√ W£ö£ q§√ w≠
du jour où se produit la vacance. .¸uGA∞« tO≠ lÆË Íc∞«
387
Code de commerce Art. 618 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

Art 618 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 1 8 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Les nominations q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
effectuées par le conseil en vertu des ÂuI¥ w∑∞« ‹UMOOF∑∞« ÷dF¢ )1993
alinéas 1 et 3 de l’article 617 ci-des- 1 sOFDIL∞« vC∑IL° fKπL∞« UN°
sus, sont soumises à ratification de la WOFLπ∞« vK´ Áö´√ 617 …œUL∞« s± 3Ë
plus prochaine assemblée générale WÆœUBLK∞ WK∂IL∞« W¥œUF∞« W±UF∞«
ordinaire. À défaut de ratification, les ÊS≠ ,WÆœUBL∞« Âb´ bM´Ë .UNOK´
délibérations prises et les actes ac- ‹U≠dB∑∞«Ë …cª∑L∞« ‹ôË«bL∞«
complis antérieurement par le conseil d∂∑F¢ UI°Uß fKπL∞« UN° ÂUÆ w∑∞«
n’en demeurent pas moins valables. .‰U• Í√ vK´ W∫O∫Å

Lorsque le conseil néglige de procéder ÂUOI∞« fKπL∞« qL≥√ «–≈Ë


aux nominations requises ou de ¡U´b∑ß« Ë√ W°uKDL∞« ‹UMOOF∑∞U°
convoquer l’assemblée, tout intéressé Ê√ d±_U° wMF± qJ∞ “U§ ,WOFLπ∞«
peut demander en justice la désigna- nÒKJ¥ qOØË sOOF¢ ¡UCI∞« s± VKD¥
tion d’un mandataire chargé de convo- ¡«d§ù W±UF∞« WOFLπ∞« ¡U´b∑ßU°
quer l’assemblée générale, à l’effet de vK´ WÆœUBL∞« Ë√ ‹UMOOF∑∞«
procéder aux nominations ou de rati- …œUL∞« w≠ …¸uØcL∞« ‹UMOOF∑∞«
fier les nominations prévues à l’article .WI°Uº∞«
précédent.

Art 619 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 1 9 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Le conseil d’admi- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
nistration doit être propriétaire d’un Ê√ …¸«œù« fKπ± vK´ Vπ¥ )1993
nombre d’actions représentant au q∏L¥ rNß_« s± œbF∞ UJ∞U± ÊuJ¥
minimum, vingt pour cent (20 %) du .WØdA∞« ‰ULß√¸ s± % 20 qÆ_« vK´
capital social. Le nombre minimum v≤œ_« œbF∞« wßUß_« Êu≤UI∞« œb∫¥Ë
d’actions détenues par chaque admi- rzUÆ qØ U≥“u∫¥ w∑∞« rNß_« s±
nistrateur est fixé par les statuts. .…¸«œùU°

Ces actions sont affectées en totalité à ÊULC∞ UNKLØQ° rNß_« Ác≥ hBª¢
la garantie de tous les actes de la ges- UNO≠ UL° ,dOOº∑∞« ‰UL´√ lOL§
388
Code de commerce Art. 622 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

tion, même de ceux qui seraient exclu- sOLzUI∞« b•Q° WÅUª∞« ‰UL´_«
sivement personnels à l’un des admi- ·dB∑K∞ WK°UÆ dO¨ w≥Ë ,…¸«œùU°
nistrateurs. Elles sont inaliénables. .UNO≠

Si au jour de sa nomination, un admi- ÂuO∞« w≠ …¸«œùU° rzUI∞« sJ¥ r∞ «–≈


nistrateur n’est pas propriétaire du œbFK∞ UJ∞U± tMOOF¢ tO≠ lI¥ Íc∞«
nombre d’action requis, ou si en cours XHÆu¢ «–≈ Ë√ rNß_« s± »uKDL∞«
de mandat, il cesse d’en être proprié- d∂∑F¥ t≤S≠ UN∞ t∑OJK± tKOØu¢ ¡UM£√
taire, il est réputé démissionnaire d’of- `∫B¥ r∞ «–≈ UOzUIK¢ öOI∑º±
fice, s’il n’a pas régularisé sa situation .dN®√ W£ö£ q§« w≠ t∑OF{Ë
dans le délai de trois mois.

Art 620 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 2 0 …œUL∞«


du 25 avril 1993) L’ancien administra- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
teur ou ses ayants droit recouvrent la o°Uº∞« …¸«œùU° rzUIK∞ “uπ¥ )1993
libre disposition des actions de garan- W¥d• ŸU§d∑ß« tÆuI• ÍËc∞ Ë√
tie, du seul fait de l’approbation par œdπL° ,ÊULC∞« rNß√ w≠ ·dB∑∞«
l’assemblée générale ordinaire des vK´ W¥œUF∞« W±UF∞« WOFLπ∞« WÆœUB±
comptes du dernier exercice relatif à …dOî_« WO∞UL∞« WMº∞« ‹U°Uº•
sa gestion. .t¢¸«œS° WIKF∑L∞«Ë

Art 621 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 2 1 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Les commissaires q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
aux comptes veillent, sous leur res- ‹U°Uº∫∞« u°ËbM± dNº¥ ) 1993
ponsabilité, à l’observation des dispo- …U´«d± vK´ rN¢UO∞ËRº± X∫¢
sitions prévues aux articles 619 et 620 sO¢œUL∞« w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞« ÂUJ•_«
et en dénoncent toute violation dans WH∞Uª± qØ s´ ÊuGK∂¥Ë 620Ë 619
leur rapport à l’assemblée générale an- WOFLπK∞ Ÿu≠dL∞« r≥d¥dI¢ w≠
nuelle. .W¥uMº∞« W±UF∞«

Art 622 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 2 2 …œUL∞«


389
Code de commerce Art. 623 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

du 25 avril 1993) Le conseil d’admi- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ


nistration est investi des pouvoirs les qØ …¸«œù« fKπ± ‰Òuª¥ ) 1993
plus étendus pour agir en toutes cir- ·ËdE∞« qØ w≠ ·dB∑K∞ ‹UDKº∞«
constances au nom de la société; il les Ác≥ ”¸UL¥Ë ,WØdA∞« rßU°
exerce dans la limite de l’objet social WØdA∞« Ÿu{u± ‚UD≤ w≠ ‹UDKº∞«
et sous réserve de ceux expressément …bMºL∞« ‹UDKº∞« …U´«d± l±Ë
attribués par la loi aux assemblées ‹UOFLπ∞ Êu≤UI∞« w≠ W•«dÅ
d’actionnaires. .sOL≥UºL∞«

Art 623 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 2 3 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Dans ses rapports q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
avec les tiers, la société est engagée l± UN¢UÆö´ w≠ ,WØdA∞« Âe∑K¢ )1993
même par les actes du conseil d’admi- …¸«œù« fKπ± ‰UL´Q° v∑• dOG∞«
nistration qui ne relèvent pas de l’ob- ô≈ ,WØdA∞« Ÿu{uL° qB∑¢ ô w∑∞«
jet social, à moins qu’elle ne prouve qLF∞« ÊQ° rKF¥ ÊUØ dOG∞« Ê√ X∂£ «–≈
que le tiers savait que l’acte dépassait ô ÊUØ Ë√ ,Ÿu{uL∞« «c≥ “ËUπ¢
cet objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer ,·ËdEK∞ …U´«d± tKNπ¥ Ê√ lOD∑º¥
compte tenu des circonstances, étant dA≤ ÊuJ¥ Ê√ bF∂∑ºL∞« s±Ë
exclu que la seule publication des sta- W±UÆù ·UØ Áb•Ë wßUß_« Êu≤UI∞«
tuts suffise à constituer cette preuve. .WMO∂∞« Ác≥

Les dispositions des statuts limitant Êu≤UI∞« ÂUJ•Q° dOG∞« vK´ Z∑∫¥ ô
les pouvoirs du conseil d’administra- ‹UO•öÅ s± b∫¢ w∑∞« wßUß_«
tion sont inopposables aux tiers. .…¸«œù« fKπ±

Art 624 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 2 4 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Le conseil d’admi- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
nistration peut, dans la limite d’un Ê–Q¥ Ê√ ,…¸«œù« fKπL∞ “uπ¥ )1993
montant total qu’il fixe, autoriser, W∞U∫∞« Vº• ÂU´ d¥bL∞ Ë√ tºOzd∞
selon le cas, son président ou son ‹U≤ULC∞« Ë√ ‹ôUHJ∞« ¡UD´S°
directeur général, à donner des cau- rßU° ‹U≤ULC∞« Ë√ WO©UO∑•ô«
tions, avals ou garanties au nom de la Íc∞« mK∂L∞« q±UØ œËb• w≠ WØdA∞«
390
Code de commerce Art. 624 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

société. .Áœb∫¥

Cette autorisation peut également Ê–ù« p∞– w≠ p∞cØ œb∫¥ Ê√ sJL¥Ë


fixer par engagement un montant au- Ê√ sJL¥ ô UGK∂± ,«e∑∞ô« o¥d© s´
delà duquel la caution, l’aval ou la ÊULC∞« Ë√ W∞UHJ∞« WLOÆ Á“ËUπ∑¢
garantie de la société ne peut être tODF¢ Íc∞« ÊULC∞« Ë√ w©UO∑•ô«
donné. .WØdA∞«

Lorsqu’un engagement dépasse l’un m∞U∂L∞« b•√ «e∑∞ô« “ËUπ¢ «–≈Ë


ou l’autre des montants ainsi fixés VπO≠ ,¸uØcL∞« qJA∞« vK´ …œb∫L∞«
l’autorisation du conseil d’administra- w≠ …¸«œù« fKπ± Ê–≈ vK´ ‰uB∫∞«
tion est requise dans chaque cas. .W∞U• qØ

La durée des autorisations, prévue à ÊË–_« …b± “ËUπ∑¢ Ê√ sJL¥ ôË


l’alinéa 3 ci-dessus, ne peut être supé- WMß Áö´√ 3 lDIL∞« w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞«
rieure à un an quelle que soit la durée ‹U±«e∑∞ô« …b± X≤UØ ULN± …b•«Ë
des engagements cautionnés, avalisés Ë√ UO©UO∑•≈ W≤uLCL∞« Ë√ W∞uHJL∞«
ou garantis. .W≤uLCL∞«

Par dérogation aux dispositions des Áö´√ ,4Ë 2 sOFDIL∞« ÂUJ•_ U≠öîË
alinéas 2 et 4 ci-dessus, le président du fKπ± fOzd∞ Ê–R¥ Ê√ “uπ¥
conseil d’administration ou le direc- ¡UD´S° ÂUF∞« d¥bL∞« Ë√ …¸«œù«
teur général peut être autorisé à donner Ë√ WO©UO∑•ù« ‹U≤ULC∞« Ë√ ‹ôUHJ∞«
à l’égard des administrations fiscales WOzU∂π∞« …¸«œû∞ ‹U≤ULC∞«
et douanières des cautions, avals ou Ë√ mK∂L∞« b¥b∫¢ ÊËœ WOØdLπ∞«Ë
garanties sans limite de montant et de .…bL∞«
durée.

Le président du conseil d’administra- Ë√ …¸«œù« fKπ± fOzd∞ “uπ¥Ë


tion ou le directeur général peut délé- X∫¢ ÷uH¥ Ê√ ÂUF∞« d¥bL∞«
guer, sous sa responsabilité, une partie ‹UDKº∞« s± ¡e§ t∑O∞ËRº±
des pouvoirs qu’il a reçus en applica- l©UIL∞« ÂUJ•_ UIO∂D¢ t∞ …bMºL∞«
391
Code de commerce Art. 625 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

tion des alinéas précédents. .WI°Uº∞«

Si les cautions, avals ou garanties ont ‹U≤ULC∞« Ë√ ‹ôUHJ∞« XOD´√ «–≈Ë


été donnés pour un montant total supé- mK∂L∞ ‹U≤ULC∞« Ë√ WO©UO∑•ù«
rieur à la limite fixée pour la période …bLK∞ sOFL∞« b∫∞« “ËUπ∑¥ w∞UL§≈
en cours, le dépassement ne peut être t° Z∑∫¥ ô “ËUπ∑∞« ÊS≠ ,W¥¸Uπ∞«
opposé aux tiers qui n’en ont pas eu «–≈ ô≈ p∞c° t∞ rK´ ô Íc∞« dOG∞« vK´
connaissance à moins que le montant ¸uØcL∞« ‹U±«e∑∞ù« mK∂± ÊUØ
de l’engagement invoqué n’excède à w∑∞« œËb∫∞« Èb•≈ Áb•Ë “ËUπ∑¥
lui seul l’une des limites fixées par le UIO∂D¢ …¸«œù« fKπ± U≥dDß
conseil d’administration en ap- .UH≤¬ ¸uØcL∞« ‰Ë_« lDILK∞
plication de l’alinéa 1er ci-dessus.

L’ensemble de ces autorisations et des ‹UDKº∞«Ë ÊË–_« Ác≥ ŸuLπ± dAM¢


pouvoirs accordés par le conseil d’ad- qJ® w≠ …¸«œù« fKπ± UN∫ML¥ w∑∞«
ministration doit faire l’objet d’une …dAM∞« w≠ WO≤u≤UÆ ‹U≤ö´≈
annonce légale à insérer au bulletin WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞ WOLßd∞«
officiel des annonces légales au titre .WO∞UL∞« ‹U≤ö´ù« Ê«uMF°
des avis financiers.

L’opposabilité aux tiers débute à partir ¡«b∑°≈ dOG∞« vK´ UN° ÃUπ∑•ô« √b∂¥Ë
de cette publication. .dAM∞« a¥¸U¢ s±

Art 625 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 2 5 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Le déplacement du q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
siège social dans la même ville est w≠ WØdA∞« dI± qI≤ ÊuJ¥ )1993
décidé par le conseil d’administration. .…¸«œù« fKπ± ¸«dI° WM¥bL∞« fH≤

S’il doit s’effectuer en dehors de cette Ác≥ øUî w≠ tKI≤ ¸dI¢ «–≈ U±√
ville, la décision appartient à l’assem- s± ÊuJ¥ ¸«dI∞« ÊS≠ ,WM¥bL∞«
blée générale ordinaire. .W¥œUF∞« W±UF∞« WOFLπ∞« ’UB∑î«

392
Code de commerce Art. 628 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

Art 626 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 2 6 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Le conseil d’admi- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
nistration ne délibère valablement que …¸«œù« fKπ± W∞Ë«b± `B¢ ô )1993
si la moitié au moins de ses membres vK´ tzUC´√ œb´ nB≤ dC• «–≈ ô≈
sont présents. .qÆ_«

Toute clause contraire est réputée non r∞ ÊQØ n∞Uª± ◊d® qØ d∂∑F¥Ë
écrite. .sJ¥

À moins que les statuts ne prévoient ‹«uÅ√ WO∂K¨Q° ‹«¸«dI∞« cîR¢Ë


une majorité plus forte, les décisions hM¥ r∞ U± s¥d{U∫∞« ¡UC´_«
sont prises à la majorité des membres .d∏Ø√ WO∂K¨√ vK´ wßUß_« Êu≤UI∞«
présents.

Sauf dispositions contraires des sta- bM´ WºKπ∞« fOz¸ ‹uÅ `§d¥Ë
tuts, la voix du président de séance est vK´ hM¥ r∞ U± ‹«uÅ_« ‰œUF¢
prépondérante en cas de partage. .wßUß_« Êu≤UI∞« w≠ p∞– ·öî

Art 627 – (Décret législatif n° 93-08 wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«( : 627 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Les administrateurs q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
ainsi que toutes personnes appelées à …¸«œùU° sOLzUI∞« vK´ sOF∑¥ )1993
assister aux réunions du conseil d’ad- s¥u´bL∞« ’Uª®_« ŸuLπ±Ë
ministration sont tenus à la discrétion ,…¸«œù« fKπ± ‹U´UL∑§« ¸uC∫∞
à l’égard des informations présentant Ídº∞« l°UD∞« ‹«– ‹U±uKFL∞« r∑Ø
un caractère confidentiel ou considéré .p∞cØ d∂∑F¢ w∑∞« Ë√
comme tel.

Art 628 – (Décret législatif n° 93-08 wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«( : 628 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Toute convention q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
entre une société et l’un de ses admi- ÊöD∂∞« WKzU© X∫¢ “uπ¥ ô )1993
nistrateurs, soit directement soit indi- b•√Ë WØdA∞« sO° WOÆUH¢« Í√ bI´
rectement doit, à peine de nullité, être …¸uB° ÊUØ ¡«uß UN¢¸«œS° sOLzUI∞«
393
Code de commerce Art. 628 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

soumise à l’autorisation préalable du bF° ô≈ ,…d®U∂± dO¨Ë …d®U∂±


conseil d’administration après rapport ,UI∂º± W±UF∞« WOFLπ∞« Ê«cµ∑ß«
du commissaire aux comptes. »ËbM± s± d¥dI¢ r¥bI¢ bF°
.‹U°Uº∫∞«

Il en est de même pour les conventions ’uBª° p∞cØ d±_« ÊuJ¥Ë


entre une société et une autre entrepri- WØdA∞« sO° bIF¢ w∑∞« ‹UOÆUH¢ô«
se, si l’un des administrateurs de la b•√ ÊUØ «–≈ p∞–Ë Èdî√ WºßR±Ë
société est propriétaire associé ou non, UJ¥d® UJ∞U± WØdA∞« …¸«œS° sOLzUI∞«
gérant, administrateur ou directeur de Ë√ …¸«œùU° ULzUÆ Â√ «dOº± ,ô Â√
l’entreprise. L’administrateur, qui se …¸«œùU° rzUI∞« vK´Ë WºßRLK∞ «d¥b±
trouve dans l’un des cas ainsi prévus, ‹ôU∫∞« s± W∞U• w≠ ÊuJ¥ Íc∞«
est tenu d’en faire la déclaration au v∞≈ p∞c° ÕdB¥ Ê√ …¸uØcL∞«
conseil d’administration. .…¸«œù« fKπ±

Les dispositions qui précèdent ne sont vK´ dØc∞« WH≤ü« ÂUJ•_« Ídº¢ ôË
pas applicables aux conventions nor- ‰ËUM∑¢ w∑∞« W¥œUF∞« ‹UOÆUH¢ô«
males portant sur les opérations de la dE∫¥Ë .UNMzU°“ l± WØdA∞« ‹UOKL´
société avec les clients. À peine de vK´ oKDL∞« ÊöD∂∞« WKzU© X∫¢
nullité absolue du contrat, il est inter- «ËbIF¥ Ê√ WØdA∞« …¸«œS° sOLzUI∞«
dit aux administrateurs d’une société Èb∞ U{ËdÆ Áu§u∞« s± t§Ë Í√ vK´
de contracter, sous quelque forme que `∑≠ vK´ UNM± «uKB∫¥ Ê√ Ë√ WØdA∞«
ce soit, des emprunts auprès de la Ë√ ·uAJL∞« vK´ rN∞ ¸U§ »Uº•
société, de se faire consentir par elle Ê√ rNOK´ dE∫¥ ULØ ,Èdî√ WI¥dD°
un découvert en compte courant ou UM±U{ Ë√ öOHØ UNM± «uKFπ¥
autrement ainsi que de faire cautionner dOG∞« ÁUπ¢ rN¢U±«e∑∞ô UO©UO∑•«
ou avaliser par elle, leurs engagements «u±bI¥ Ê√ ‹U°Uº∫∞« w°ËbM± vK´Ë
envers des tiers. Les commissaires aux s´ UÅUî «d¥dI¢ W±UF∞« WOFLπK∞
comptes présentent à l’assemblée .fKπL∞« UN° hî¸ w∑∞« ‹UOÆUH¢ô«
générale un rapport spécial sur les
conventions autorisées par le conseil.

394
Code de commerce Art. 630 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

L’assemblée statue sur le rapport du w≠ qBH∞« W±UF∞« WOFLπ∞« v∞u∑¢Ë


commissaire aux comptes; les conven- “uπ¥ ôË ,‹U°Uº∫∞« »ËbM± d¥dI¢
tions qu’elle approuve ne peuvent être ‚œUB¢ w∑∞« ‹UOÆUH¢ô« w≠ sFD∞«
attaquées qu’en cas de fraude. .fO∞b∑∞« W∞U• w≠ UNOK´

Le ou les administrateurs intéressés ne …¸«œùU° sOLzUI∞« Ë√ rzUIK∞ “uπ¥ ôË


peuvent pas prendre part au vote et X¥uB∑∞« w≠ «uØd∑A¥ Ê√ sOOMFL∞«
leurs actions ne sont pas prises en rNLNß√ ¸U∂∑´ô« w≠ cîR¢ ôË
compte pour le calcul du quorum et de .WO∂K¨_«Ë »UBM∞« »Uº∫∞
la majorité.

Art 629 – (Décret législatif n° 93-08 wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«( : 629 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Les conventions q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
approuvées par l’assemblée, comme o≠«u¢ w∑∞« ‹UOÆUH¢ô« Z∑M¢ )1993
celles qu’elle désapprouve, produisent U≥¸U£¬ WOFLπ∞« UNOK´ o≠«u¢ ô Ë√
leurs effets à l’égard des tiers, sauf V∂º° …UGK± sJ¢ r∞ U± dOG∞« ÁUπ¢
lorsqu’elles sont annulées dans le cas .fO∞b∑∞«
de fraude.

Même en l’absence de fraude, les ,fO∞b∑∞« œu§Ë Âb´ W∞U• w≠ v∑•Ë


conséquences préjudiciables à la s± WØdA∞U° …¸UC∞« VÆ«uF∞« ÊS≠
société, des conventions désap- ,UNOK´ o≠«uL∞« dO¨ ‹UOÆUH¢ô« ¡«d§
prouvées peuvent être mises à la char- rzUI∞« o¢U´ vK´ vIK¢ Ê√ sJL¥
ge de l’administrateur ou du directeur ,wMFL∞« ÂUF∞« d¥bL∞« Ë√ …¸«œùU°
général intéressé et éventuellement, ¡UC´_« o¢U´ vK´ ¡UC∑Æô« bM´Ë
des autres membres du conseil d’ad- .…¸«œù« fKπ± w≠ s¥dîü«
ministration.

Art 630 – (Décret législatif n° 93-08 wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«( : 630 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Sans préjudice de la q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
responsabilité de l’administrateur ou WO∞ËRºL° ‰öîù« Âb´ l± )1993
du directeur général intéressé, les ÂUF∞« d¥bL∞« Ë√ …¸«œùU° rzUI∞«
395
Code de commerce Art. 631 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

conventions visées à l’article 628 ali- ‹UOÆUH¢ô« ÊS≠ ,d±_U° wMFL∞«


néas 2, 3 et 4 et conclues sans autori- ,628 …œUL∞« w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞«
sation préalable du conseil d’adminis- Ê–ù« ÊËœ W±d∂L∞«Ë 4Ë 3Ë 2 l©UIL∞«
tration peuvent être annulées si elles Ê√ “uπ¥ ,…¸«œù« fKπ± s± o∂ºL∞«
ont eu des conséquences domma- …¸U{ VÆ«u´ UN∞ X≤UØ «–≈ vGK¢
geables pour la société. .WØdA∞U°

L’action en nullité se prescrit par trois Àö£ ¸ËdL° ÊöD∂∞« Èu´œ ÂœUI∑¢Ë
ans, à compter de la date de la conven- ,WOÆUH¢ô« a¥¸U¢ s± ¡«b∑°« ‹«uMß
tion. Toutefois, si la convention a été ,WOÆUH¢ô« ¡UHî≈ W∞U• w≠ t≤√ dO¨
dissimulée, le point de départ du délai ÂuO∞« v∞≈ q§R¢ ÂœUI∑∞« …b± ÊS≠
de la prescription est reporté au jour .WOÆUH¢ô« Ác≥ nAØ tO≠ r¢ Íc∞«
où elle a été révélée.

La nullité peut être couverte par un X¥uB∑° ÊöD∂∞« vDG¥ Ê√ sJL¥


vote de l’assemblée générale inter- d¥dI¢ vK´ ¡UM° W±UF∞« WOFLπ∞« s±
venant sur rapport spécial des com- s¥c∞« ‹U°Uº∫∞« w°ËbM± s± ’Uî
missaires aux comptes exposant les v∞≈ ‹œ√ w∑∞« ·ËdE∞« tO≠ Êu{dF¥
circonstances en raison desquelles la ÂUJ•√ o∂D¢Ë ,Ê–ù« ¡«d§≈ ŸU∂¢≈ Âb´
procédure d’autorisation n’a pas été .tM± 7 lDIL∞« 628 …œUL∞«
suivie. Les dispositions de l’article
628 alinéa 7 sont applicables.

Art 631 – (Décret législatif n° 93-08 wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«( : 631 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Sous réserve des q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
dispositions de l’article 615, les admi- ,615 …œUL∞« ÂUJ•√ …U´«d± l± )1993
nistrateurs ne peuvent recevoir de la Ê√ …¸«œùU° sOLzUIK∞ “uπ¥ ô t≤S≠
société aucune rémunération perma- …d§√ W¥√ vK´ WØdA∞« s± «uKB∫¥
nente ou non, autre que celle visée aux «b´ U± ,WLz«œ dO¨ Â√ X≤UØ WLz«œ
articles 632, 633, 634 et 639 ci-des- 633Ë 632 œ«uL∞« w≠ WMO∂L∞« ¸u§_«
sous. .ÁU≤œ√ 639Ë 634Ë

396
Code de commerce Art. 633 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

Toute décision contraire est nulle. .p∞c∞ n∞Uª± ¸«dÆ qØ ö©U° d∂∑F¥

Art 632 – (Décret législatif n° 93-08 wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«( : 632 …œUL∞«


du 25 avril 1993) L’assemblée généra- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
le alloue aux administrateurs en rému- fKπL∞ W±UF∞« WOFLπ∞« `ML¢ )1993
nération de leurs activités, une somme ,tzUC´√ ‹U©UA≤ s´ …√≠UJ± …¸«œù«
fixe annuelle à titre de jetons de pré- .¸uC∫∞« ‰b° s´ U¥uMß U∑°U£ UGK∂±
sence.

Le montant de celle-ci est porté aux nO∞UJ¢ vK´ mK∂L∞« «c≥ bOI¥Ë
charges d’exploitation. .‰öG∑ßô«

Des tantièmes sont alloués au conseil fKπL∞ WO∂º≤ ‹P≠UJ± `ML¢Ë


d’administration dans les conditions ’uBML∞« ◊ËdAK∞ UI∂© …¸«œù«
prévues aux articles 727 et 728 ci-des- .ÁU≤œ√ 728Ë 727 sO¢œUL∞« w≠ UNOK´
sous.

Le conseil d’administration répartit l¥“u¢ ‹UOHOØ …¸«œù« fKπ± œb∫¥


librement entre ses membres les ‰b° q∏L¢ w∑∞« WO∞UL§ù« m∞U∂L∞«
sommes globales allouées aux ad- .tzUC´√ sO° VºM∞«Ë ¸uC∫∞«
ministrateurs sous forme de jetons de
présence et de tantièmes.

Art 633 – (Décret législatif n° 93-08 wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«( : 633 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Il peut être alloué, q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
par le conseil d’administration, des `M± …¸«œù« fKπL∞ “uπ¥ )1993
rémunérations exceptionnelles pour Ë√ ÂUNL∞« s´ WOzUM∏∑ß« ¸u§√
les missions ou mandats confiés à des sOLzUIK∞ UN° œuNFL∞« ‹ôUØu∞«
administrateurs; dans ce cas, ces Ê√ Vπ¥ W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë ,…¸«œùU°
rémunérations, portées aux charges vK´ …bOIL∞« ¸u§_« Ác≥ lCª¢
d’exploitation, sont soumises aux dis- s± œ«uL∞« ÂUJ•_ ,‰öG∑ßô« nO∞UJ¢
positions des articles 628 à 630. .630 v∞≈ 628
397
Code de commerce Art. 634 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

Art 634 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 3 4 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Le conseil d’admi- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
nistration peut autoriser le rembourse- Ê–Q¥ Ê√ …¸«œù« fKπL∞ “uπ¥ )1993
ment des frais de voyage et de dépla- ‹öIM∑∞«Ë dHº∞« n¥¸UB± b¥bº∑°
cement et des dépenses engagées par U≥«œ√ w∑∞« n¥¸UBL∞« «cØË
les administrateurs dans l’intérêt de la W∫KB± w≠ …¸«œùU° ÊuLzUI∞«
société. .WØdA∞«

Art 635 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 3 5 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Le conseil d’admi- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
nistration élit parmi ses membres un sO° s± …¸«œù« fKπ± Vª∑M¥ )1993
président qui est, à peine de nullité de ÊuJ¥ Ê√ WD¥d® t∞ UºOz¸ tzUC´√
la nomination, une personne physique. WKzU© X∫¢ p∞–Ë UOFO∂© UBª®
Il détermine sa rémunération. fKπ± œb∫¥ ULØ .sOOF∑∞« ÊöD°
.Ád§√ …¸«œù«

Art 636 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 3 6 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Le président est q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
nommé pour une durée qui ne peut “ËUπ∑¢ ô …bL∞ fOzd∞« sOF¥ )1993
excéder celle de son mandat d’admi- q°UÆ u≥Ë …¸«œùU° rzUIØ t∑°UO≤ …b±
nistrateur. Il est rééligible. .t°Uª∑≤« …œU´ù

Le conseil d’administration peut le w≠ t∞eF¥ Ê√ …¸«œù« fKπL∞ “uπ¥Ë


révoquer à tout moment. .XÆË Í√
Toute disposition contraire est réputée r∞ Ê√Ø p∞c∞ n∞Uª± rJ• qØ bF¥Ë
non écrite. .sJ¥

Art 637 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 3 7 …œUL∞«


du 25 avril 1993) En cas d’empêche- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
ment temporaire, de décès, de démis- XÆR± l≤U± ŸuÆË W∞U• w≠ )1993
sion ou de révocation du président, le Ë√ ,t∑∞UI∑ß« Ë√ t¢U≠Ë Ë√ fOzdK∞
conseil d’administration peut déléguer Ê√ …¸«œù« fKπL∞ “uπ¥ t∞e´
398
Code de commerce Art. 638 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

un administrateur dans les fonctions ÂuIO∞ …¸«œùU° ULzUÆ »b∑M¥


de président. .fOzd∞« nzU™u°

En cas d’empêchement temporaire, «c≥ `ML¥ ,XÆRL∞« l≤UL∞« W∞U• w≠Ë


cette délégation est donnée pour une .b¥bπ∑K∞ WK°UÆ …œb∫± …bL∞ »«b∑≤ô«
durée limitée; elle est renouvelable. Ë√ W∞UI∑ßô« Ë√ …U≠u∞« W∞U• w≠Ë
En cas de décès, démission ou révoca- W¥U¨ v∞≈ …bL∞« Ác≥ dL∑º¢ ,W±UÆù«
tion, elle vaut jusqu’à l’élection du .b¥b§ fOz¸ »Uª∑≤«
nouveau président.

Art 638 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 3 8 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Le président du q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
conseil d’administration assume, sous …¸«œù« fKπ± fOz¸ v∞u∑¥ )1993
sa responsabilité, la direction générale W±UF∞« …¸«œù« , t∑O∞ËRº± X∫¢
de la société. Il représente la société UN¢UÆö´ w≠ WØdA∞« q∏L¥Ë WØdAK∞
dans ses rapports avec les tiers. .dOG∞« l±

Sous réserve des pouvoirs que la loi WFß«u∞« ‹UDKº∞U° fOzd∞« l∑L∑¥
attribue expressément aux assemblées qØ w≠ WØdA∞« rßU° ·dB∑K∞
d’actionnaires ainsi que des pouvoirs w∑∞« ‹UDKº∞« …U´«d± l± ·ËdE∞«
qu’elle réserve de façon spéciale au ‹UOFLπ∞ W•«dÅ Êu≤UI∞« UN∞uª¥
conseil d’administration, et dans la ‹UDKº∞« «cØË sOL≥UºL∞«
limite de l’objet social, le président est fKπL∞ WÅUî WOHOJ° WBBªL∞«
investi des pouvoirs les plus étendus .WØdA∞« Ÿu{u± œËb• w≠Ë …¸«œù«
pour agir en toutes circonstances au
nom de la société.

Dans les rapports avec les tiers, la ÊuJ¢ ,dOG∞« l± UN¢UÆö´ w≠Ë
société est engagée même par les actes fOz¸ ‰UL´Q° v∑• W±e∑K± WØdA∞«
du président du conseil d’administra- Ÿu{uL∞ WF°U∑∞« dO¨ …¸«œù« fKπ±
tion qui ne relèvent pas de l’objet ÊUØ dOG∞« Ê√ X∂∏¥ r∞ U± WØdA∞«
social, à moins qu’elle ne prouve que Ÿu{uL∞« «c≥ “ËUπ∑¥ ‰LF∞« Ê√ rKF¥
399
Code de commerce Art. 639 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

le tiers savait que l’acte dépassait cet ,·ËdEK∞ «dE≤ tK≥Uπ¢ tMJL¥ ô Ë√
objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer Êu≤UI∞« dA≤ ÊuØ œUF∂∑ß« l±
compte tenu des circonstances, étant Ác≥ fOßQ∑∞ Áb•Ë wHJ¥ wßUß_«
exclu que la seule publication des sta- .WMO∂∞«
tuts suffise à constituer cette preuve.

Les dispositions des statuts ou les Êu≤UI∞« ÂUJ•Q° dOG∞« vK´ Z∑∫¥ ô
décisions du conseil d’administration …¸«œù« fKπ± ‹«¸«dÆ Ë√ wßUß_«
limitant ses pouvoirs, sont inoppo- .‹UDKº∞« ÁcN∞ …œb∫L∞«
sables aux tiers.

Art 639 – (Décret législatif n° 93-08 wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«( : 639 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Sur proposition du q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
président, le conseil d’administration ¡UM° …¸«œù« fKπL∞ “uπ¥ )1993
peut donner à une ou deux personnes nKJ¥ Ê√ fOzd∞« Õ«d∑Æ« vK´
physiques, mandat d’assister le prési- ’Uª®_« s± sOM£« Ë√ «b•«Ë UBª®
dent, à titre de directeurs généraux. fOzd∞« b´UºO∞ sOOFO∂D∞«
Õ«d∑Æ« vK´ ¡UM° sO±U´ s¥d¥bLØ
.fOzd∞«

Art 640 – (Décret législatif n° 93-08 wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«( : 640 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Les directeurs géné- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
raux sont révocables à tout moment ‰e´ …¸«œù« fKπL∞ “uπ¥ )1993
par le conseil d’administration, sur ¡UM° ,XÆË Í√ w≠ sO±UF∞« s¥d¥bL∞«
proposition du président. En cas de …U≠Ë W∞U• w≠Ë .fOzd∞« Õ«d∑Æ« vK´
décès, de démission ou de révocation ,t∞e´ Ë√ t∑∞UI∑ß« Ë√ fOzd∞«
de celui-ci, ils conservent, sauf déci- ULNHzU™u° ÊU±UF∞« Ê«d¥bL∞« kH∑∫¥
sion contraire du conseil, leurs fonc- sOOF¢ a¥¸U¢ v∞≈ ULN¢UÅUB∑î«Ë
tions et leurs attributions jusqu’à la fKπL∞« cª¢« «–≈ ô≈ ,b¥b§ fOz¸
nomination du nouveau président. .UH∞Uª± «¸«dÆ

Art 641 – (Décret législatif n° 93-08 wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«( : 641 …œUL∞«


400
Code de commerce Art. 642 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

du 25 avril 1993) En accord avec son q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ


président, le conseil d’administration ‚UH¢ôU° …¸«œù« fKπ± œb∫¥ )1993
détermine l’étendue et à durée des ‹UDKº∞« …b±Ë Èb± tºOz¸ l±
pouvoirs délégués aux directeurs «–≈Ë ,sO±UF∞« s¥d¥bLK∞ W∞uªL∞«
généraux. Lorsqu’un directeur général …bL≠ …¸«œùU° ULzUÆ UL≥b•√ ÊUØ
est administrateur, la durée de ses …b± s± d∏Ø√ ÊuJ¢ ô t∑HO™Ë
fonctions ne peut excéder celle de son .t∑∞UØË
mandat.

Les directeurs généraux disposent, à fH≤ dOG∞« u∫≤ sO±UF∞« s¥d¥bLK∞Ë


l’égard des tiers, des mêmes pouvoirs .fOzd∞« UN° l∑L∑¥ w∑∞« ‹UDKº∞«
que le président.

Sous-section 2 w≤U∏∞« w´dH∞« rºI∞«


Du directoire et du conseil fKπ±Ë s¥d¥bL∞« fKπ±
de surveillance W∂Æ«dL∞«

§ 1er. Du directoire s¥d¥bL∞« fKπ± : v∞Ë_« …dIH∞«

Art 642 – (Décret législatif n° 93-08 wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«( : 642 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Il peut être stipulé q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
dans les statuts de toute société par Êu≤UI∞« w≠ hM∞« “uπ¥ ) 1993
actions que celle-ci est régie par les Ê√ vK´ ,WL≥Uº± WØd® qJ∞ wßUß_«
dispositions de la présente sous-sec- rºI∞« «c≥ ÂUJ•_ lCª¢ WØdA∞« Ác≥
tion. .w´dH∞«

L’introduction dans les statuts de cette dO¨ W±UF∞« WOFLπ∞« ¸dI¢ Ê√ sJL¥
stipulation ou sa suppression, peut être 븜≈ WØdA∞« œu§Ë ¡UM£√ W¥œUF∞«
décidée par l’assemblée générale Ë√ wßUß_« Êu≤UI∞« w≠ ◊dA∞« «c≥
extraordinaire au cours de l’existence .tzUG∞≈
de la société.

401
Code de commerce Art. 643 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

Art 643 – (Décret législatif n° 93-08 wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«( : 643 …œUL∞«


du 25 avril 1993) La société par q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
actions est dirigée par un directoire fKπ± WL≥UºL∞« WØd® d¥b¥ )1993
composé de trois à cinq membres. v∞≈ )3( W£ö£ s± ÊuJ∑¥ s¥d¥b±
.d∏Ø_« vK´ ¡UC´√ )5( WºLî
Le directoire exerce ses fonctions sous tHzU™Ë s¥d¥bL∞« fKπ± ”¸UL¥Ë
le contrôle d’un conseil de surveillan- .W∂Æ«d± fKπ± W°UƸ X∫¢
ce.

Art 644 – (Décret législatif n° 93-08 wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«( : 644 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Les membres du q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
directoire sont nommés par le conseil ¡UC´√ W∂Æ«dL∞« fKπ± sOF¥ )1993
de surveillance qui confère à l’un WßUzd∞« bMº¥Ë s¥d¥bL∞« fKπ±
d’eux la présidence. .r≥b•_

À peine de nullité, les membres du ¡UC´√ d∂∑F¥ ,ÊöD∂∞« WKzU© X∫¢Ë


directoire sont des personnes phy- UÅUª®√ s¥d¥bL∞« fKπ±
siques. .sOOFO∂©

Art 645 – (Décret législatif n° 93-08 wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«( : 645 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Les membres du q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
directoire peuvent être révoqués par ¡UM° W±UF∞« WOFLπK∞ “uπ¥ )1993
l’assemblée générale sur proposition ,W∂Æ«dL∞« fKπ± s± Õ«d∑Æ« vK´
du conseil de surveillance. .s¥d¥bL∞« fKπ± ¡UC´√ ‰e´

Au cas où l’intéressé était lié par un d±_U° wMFL∞« ◊U∂¢¸« W∞U• w≠Ë
contrat de travail, la révocation de ses t∑¥uC´ s± Áb¥dπ¢ ÊS≠ ,qL´ bIF°
fonctions de membre du directoire tM´ V¢d∑¥ ô s¥d¥bL∞« fKπL°
n’entraîne pas la résiliation de ce W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë .qLF∞« bI´ aº≠
contrat de travail. Dans ce cas, il est wKÅ_« tKL´ VBM± w≠ t§U±œ≈ œUF¥
réintégré dans son emploi initial ou .q£UL± qL´ VBM± w≠ Ë√
dans un emploi équivalent.
402
Code de commerce Art. 648 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

Art 646 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 4 6 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Les statuts détermi- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
nent la durée du mandat du directoire …b± wßUß_« Êu≤UI∞« œb∫¥ )1993
dans les limites comprises entre deux œËb• sL{ s¥d¥bL∞« fKπ± W¥uC´
et six ans. À défaut de dispositions sta- ,‹«uMß Xß v∞≈ sO±U´ s± ÕË«d∑¢
tutaires expresses, la durée du mandat WO≤u≤UÆ ÂUJ•√ œu§Ë Âb´ bM´Ë
est de quatre ans. W¥uCF∞« …b± ¸bI¢ W∫¥dÅ WOßUß√
.‹«uMß l°¸Q°

En cas de vacance, le remplaçant est sOOF¢ r∑¥ ,¸uGA∞« W∞U• w≠Ë


nommé pour le temps qui reste à cou- W¥U¨ v∞≈ ,WOI∂∑L∞« …d∑HK∞ nKª∞«
rir jusqu’au renouvellement du direc- .s¥d¥bL∞« fKπ± b¥bπ¢
toire.

Art 647 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 4 7 …œUL∞«


du 25 avril 1993) L’acte de nomina- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
tion fixe le mode et le montant de la l≠œ WOHOØ sOOF∑∞« bI´ œb∫¥ )1993
rémunération des membres du direc- mK∂±Ë s¥d¥bL∞« fKπ± ¡UC´√ d§√
toire. .p∞–

Art 648 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 4 8 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Le directoire est q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
investi des pouvoirs les plus étendus s¥d¥bL∞« fKπ± l∑L∑¥ ) 1993
pour agir en toutes circonstances au rßU° ·dB∑K∞ WFß«u∞« ‹UDKº∞U°
nom de la société. .·ËdE∞« qØ w≠ WØdA∞«

Il les exerce dans les limites de l’objet œËb• w≠ ‹UDKº∞« Ác≥ ”¸UL¥Ë
social et sous réserve de ceux expres- ‹UDKº∞« …U´«d± l± WØdA∞« Ÿu{u±
sément attribués par la loi au conseil W•«dÅ Êu≤UI∞« UN∞uª¥ w∑∞«
de surveillance et aux assemblées ‹UOFL§Ë W∂Æ«dL∞« fKπL∞
d’actionnaires. .sOL≥UºL∞«

403
Code de commerce Art. 649 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

Art 649 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 4 9 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Dans les rapports q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
avec les tiers la société est engagée w≠ W±eK± WØdA∞« ÊuJ¢ ) 1993
même par les actes du directoire qui ne ‰UL´Q° v∑• ,dOG∞« l± UN¢UÆö´
relèvent pas de l’objet social à moins WF°U∑∞« dO¨ s¥d¥bL∞« fKπ±
qu’elle ne prouve que le tiers savait Ê√ X∂∏¥ r∞ U± WØdA∞« Ÿu{uL∞
que l’acte dépassait cet objet ou qu’il «c≥ “ËUπ∑¥ qLF∞« Ê√ rKF¥ ÊUØ dOG∞«
ne pouvait l’ignorer compte tenu des «dE≤ tK≥Uπ¢ tMJL¥ ô Ë√ Ÿu{uL∞«
circonstances, étant exclu que la seule dA≤ ÊuØ œUF∂∑ß« l± ·ËdEK∞
publication des statuts suffise à consti- Áb•Ë wHJ¥ wßUß_« Êu≤UI∞«
tuer cette preuve. .WMO∂∞« Ác≥ fOßQ∑∞

Les dispositions des statuts limitant Êu≤UI∞« ÂUJ•Q° dOG∞« vK´ Z∑∫¥ ô
les pouvoirs du directoire sont inoppo- fKπ± ‹UDKß œb∫¢ w∑∞« wßUß_«
sables aux tiers. .s¥d¥bL∞«

Art 650 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 5 0 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Le directoire délibè- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
re et prend ses décisions dans les s¥d¥bL∞« fKπ± ‰Ë«b∑¥ ) 1993
conditions fixées par les statuts. w∑∞« ◊ËdA∞« Vº• t¢«¸«dÆ cª∑¥Ë
.wßUß_« Êu≤UI∞« U≥œb∫¥

Art 651 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 5 1 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Le déplacement du q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
siège social dans la même ville est fH≤ w≠ WØdA∞« dI± qI≤ r∑¥ )1993
décidé par le conseil de surveillance, «–≈Ë ,W∂Æ«dL∞« fKπ± ¸«dI° WM¥bL∞«
s’il doit être effectué en dehors de ÊS≠ ,WM¥bL∞« Ác≥ øUî tKI≤ ¸dI¢ U±
cette ville, la décision appartient à WOFLπ∞« ’UB∑î« s± ÊuJ¥ ¸«dI∞«
l’assemblée générale ordinaire. .W¥œUF∞« W±UF∞«

Art 652 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 5 2 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Le président du q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
404
Code de commerce Art. 654 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

directoire représente la société dans s¥d¥bL∞« fKπ± fOz¸ q∏L¥ )1993


ses rapports avec les tiers. .dOG∞« l± UN¢UÆö´ w≠ WØdA∞«

Toutefois, les statuts peuvent habiliter Êu≤UI∞« q≥R¥ Ê√ “uπ¥ t≤√ dO¨
le conseil de surveillance à attribuer le `ML∞ W∂Æ«dL∞« fKπ± wßUß_«
même pouvoir de représentation à un …b´ Ë√ uCF∞ qO∏L∑∞« WDKß fH≤
ou plusieurs autres membres du direc- .s¥d¥bL∞« fKπ± w≠ s¥dî¬ ¡UC´√
toire.

Les dispositions des statuts limitant le Êu≤UI∞« ÂUJ•Q° dOG∞« vK´ Z∑∫¥ ô
pouvoir de représentation des qO∏L¢ WDKß œb∫¢ w∑∞« wßUß_«
membres du directoire sont inoppo- .WØdA∞« fKπ± ¡UC´√
sables aux tiers.

Art 653 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 5 3 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Sous réserve des q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
dispositions de l’article précédent, la fKπ± fOz¸ WLN± `ML¢ ô )1993
fonction de président du directoire ne …¸«œ≈ WDKß ,UN∂•UB∞ s¥d¥bL∞«
donne pas à son titulaire un pouvoir de ¡UC´ú∞ X∫M± w∑∞« pK¢ s± lßË√
direction plus étendu que celui des l± ,s¥d¥bL∞« fKπ± w≠ s¥dîü«
autres membres du directoire. .WI°Uº∞« …œUL∞« ÂUJ•√ …U´«d±

§ 2. Du conseil de surveillance W∂Æ«dL∞« fKπ± : WO≤U∏∞« …dIH∞«

Art 654 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 5 4 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Le conseil de sur- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
veillance exerce le contrôle permanent WLN± W∂Æ«dL∞« fKπ± ”¸UL¥ )1993
de la société. Les statuts peuvent Ê√ sJL¥Ë .WØdAK∞ WLz«b∞« W°UÆd∞«
subordonner à l’autorisation préalable «d°≈ wßUß_« Êu≤UI∞« lCª¥
du conseil de surveillance la conclu- fKπ± hOîd∑∞ U≥bF¥ w∑∞« œuIF∞«
sion d’actes qu’ils énumèrent. .UI∂º± W∂Æ«dL∞«

405
Code de commerce Art. 655 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

Toutefois, les actes de disposition tels s´ ‰“UM∑∞UØ ·dB∑∞« ‰UL´√ Ê√ dO¨


que la cession d’immeubles, la cession ,WظUAL∞« s´ ‰“UM∑∞«Ë ‹«¸UIF∞«
de participation, la constitution de ,‹ôUHJ∞« «cØË ‹U≤U±_« fOßQ¢Ë
sûretés ainsi que les cautions, avals ou Ë√ WO©UO∑•ô« ‹U≤ULC∞«Ë
garanties font l’objet d’une autorisa- hOîd¢ Ÿu{u± ÊuJ¢ ,‹U≤ULC∞«
tion expresse du conseil de surveillan- Vº• W∂Æ«dL∞« fKπ± s± `¥dÅ
ce dans les conditions prévues par les w≠ UNOK´ ’uBML∞« ◊ËdA∞«
statuts. .wßUß_« Êu≤UI∞«

Art 655 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 5 5 …œUL∞«


du 25 avril 1993) A toute époque de q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
l’année, le conseil de surveillance Í√ w≠ W∂Æ«dL∞« fKπ± ÂuI¥ )1993
opère les contrôles qu’il juge néces- w∑∞« W°UÆd∞« ¡«d§S° WMº∞« s± XÆË
saires et peut se faire communiquer les vK´ lKD¥ Ê√ tMJL¥Ë W¥¸Ëd{ U≥«d¥
documents qu’il estime utiles à l’ac- ÂUOIK∞ …bOH± U≥«d¥ w∑∞« ozU£u∞«
complissement de sa mission. .t∑LNL°

Art 656 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 5 6 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Une fois par tri- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
mestre au moins et à la fin de chaque qØ …d± s¥d¥bL∞« fKπ± ÂbI¥ )1993
exercice, le directoire présente au qØ W¥UN≤ bM´Ë qÆ_« vK´ dN®√ Àö£
conseil de surveillance un rapport sur W∂Æ«dL∞« fKπL∞ «d¥dI¢ ,WO∞U± WMß
sa gestion. .ÁdOOº¢ ‰u•

Après la clôture de chaque exercice, le qØ qHÆ bF° s¥d¥bL∞« fKπ± ÂbI¥


directoire présente au conseil de sur- ozU£Ë ,W∂Æ«dL∞« fKπL∞ ,WO∞U± WMß
veillance aux fins de vérifications et ,716 …œUL∞« w≠ …¸uØcL∞« WØdA∞«
de contrôle les documents sociaux pré- bBÆ ,)UNM± 3Ë 2 sOFDIL∞«(
vus à l’article 716 alinéas 2 et 3. .W°UÆd∞«Ë WF§«dL∞«

Le conseil de surveillance présente à WOFLπK∞ W∂Æ«dL∞« fKπ± ÂbI¥


l’assemblée générale ses observations fKπ± d¥dI¢ vK´ t¢UE•ö± W±UF∞«
406
Code de commerce Art. 660 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

sur le rapport du directoire ainsi que WMº∞« ‹U°Uº• vK´Ë s¥d¥bL∞«


sur les comptes de l’exercice. .WO∞UL∞«

Art 657 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 5 7 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Le conseil de sur- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
veillance est composé au minimum de s± W∂Æ«dL∞« fKπ± ÊuJ∑¥ )1993
sept membres et au maximum de s±Ë qÆ_« vK´ ,¡UC´√ )7( WF∂ß
douze membres. .d∏Ø_« vK´ «uC´ )12( dA´ vM£√

Art 658 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 5 8 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Par dérogation à q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
l’article précédent, le nombre de sJL¥ ,WI°Uº∞« …œULK∞ U≠öî )1993
douze membres pourra être dépassé wM£U° ¸bIL∞« ¡UC´_« œb´ “ËUπ¢
jusqu’à concurrence du nombre total œbF∞« ‰œUF¥ v∑• «uC´ dA´
des membres du conseil de surveillan- W∂Æ«dL∞« fKπ± ¡UC´_ w∞UL§ù«
ce en fonction depuis plus de six mois dN®√ W∑ß s± d∏Ø√ cM± sO߸ULL∞«
dans les sociétés fusionnées sans pou- Ê√ ÊËœ p∞–Ë Wπ±bL∞« ‹UØdA∞« w≠
voir être supérieur à vingt-quatre (24). )24( s¥dA´Ë UF°¸√ œbF∞« “ËUπ∑¥
.«uC´

Art 659 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 5 9 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Les membres du q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
conseil de surveillance doivent détenir fKπ± ¡UC´√ vK´ Vπ¥ ) 1993
des actions de garantie de leur gestion rNß√ «Ë“u∫¥ Ê√ W∂Æ«dL∞«
dans les conditions prévues par l’ar- Vº• r≥dOOº∑° WÅUª∞« ‹U≤ULC∞«
ticle 619. …œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞« ◊ËdA∞«
.619

Art 660 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 6 0 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Le commissaire aux q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
comptes veille sous sa responsabilité à X∫¢ ‹U°Uº∫∞« »ËbM± dNº¥ )1993
l’observation des dispositions de l’ar- …œUL∞« ÂUJ•√ …U´«d± vK´ t∑O∞ËRº±
407
Code de commerce Art. 661 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

ticle 659 ci-dessus et en signale toute Ád¥dI¢ w≠ dOA¥Ë WI°Uº∞« 659


violation dans le rapport destiné à l’as- qØ v∞≈ ,W±UF∞« WOFLπK∞ t§uL∞«
semblée générale. .‚dî

Art 661 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 6 1 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Aucun membre du q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
conseil de surveillance ne peut faire fKπ± s± uC´ Í√ sJL¥ ô )1993
partie du directoire. fKπ± v∞≈ ¡UL∑≤ô« W∂Æ«dL∞«
.s¥d¥bL∞«

Art 662 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 6 2 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Les membres du q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
conseil de surveillance sont élus par W±UF∞« WOFLπ∞« Vª∑M¢ ) 1993
l’assemblée générale constitutive ou W±UF∞« WOFLπ∞« Ë√ WOºOßQ∑∞«
par l’assemblée générale ordinaire. Ils .W∂Æ«dL∞« fKπ± ¡UC´√ W¥œUF∞«
sont rééligibles sauf stipulation hM¥ r∞ U± rN°Uª∑≤« …œU´≈ sJL¥Ë
contraire des statuts. .p∞– ·öî vK´ wßUß_« Êu≤UI∞«

La durée de leurs fonctions est déter- V§uL° rNHzU™Ë …d∑≠ œb∫¢Ë


minée par les statuts sans dépasser six Xß “ËUπ¢ ÊËœ wßUß_« Êu≤UI∞«
ans en cas de nomination par l’assem- s± sOOF∑∞« W∞U• w≠ ‹«uMß )6(
blée générale et trois ans en cas de Àö£ “ËUπ¢ ÊËœË ,W±UF∞« WOFLπ∞«
nomination par les statuts. sOOF∑∞« W∞U• w≠ ‹«uMß )3(
.wßUß_« Êu≤UI∞« V§uL°

Toutefois, en cas de fusion ou de scis- Ë√ Z±b∞« W∞U• w≠ sJL¥ t≤√ dO¨


sion, la nomination peut être faite par s± sOOF∑∞« r∑¥ Ê√ ‰UBH≤ô«
l’assemblée générale extraordinaire. .W¥œUF∞« dO¨ W±UF∞« WOFLπ∞«

Ils peuvent être révoqués à tout W±UF∞« WOFLπ∞« rN∞eF¢ Ê√ sJL¥Ë


moment par l’assemblée générale .XÆË Í√ w≠ W¥œUF∞«
ordinaire.
408
Code de commerce Art. 665 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

Art 663 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 6 3 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Une personne mora- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
le peut être nommée au conseil de sur- ÍuMF± hª® sOOF¢ “uπ¥ )1993
veillance. Lors de sa nomination elle sOF¥ Ê√ tOK´Ë ,W∂Æ«dL∞« fKπ± w≠
est tenue de désigner un représentant lCª¥ ,tMOOF¢ bM´ ULz«œ ö∏L±
permanent qui est soumis aux mêmes ,‹U±«e∑∞ù«Ë ◊ËdA∞« fHM∞
conditions et obligations et qui ‹UO∞ËRºL∞« fH≤ qL∫∑¥Ë
encourt les mêmes responsabilités «uC´ ÊUØ u∞ ULØ WO≤bL∞«Ë WOz«eπ∞«
pénales et civiles que s’il était membre ”UºL∞« ÊËœ ,’Uª∞« tLßU°
en son nom propre, sans préjudice de hªAK∞ WOM±UC∑∞« WO∞ËRºL∞U°
la responsabilité solidaire de la per- ‰e´ «–≈Ë tK∏L¥ Íc∞« ÍuMFL∞«
sonne morale qu’il représente. tOK´ V§Ë tK∏L± ÍuMFL∞« hªA∞«
Lorsque la personne morale révoque .tºH≤ XÆu∞« w≠ t≠öª∑ß«
son représentant, elle est tenue de
pourvoir en même temps à son rem-
placement.

Art 664 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 6 4 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Une personne phy- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
sique ne peut appartenir simultané- UOFO∂© UBª® sJL¥ ô ) 1993
ment à plus de cinq conseils de sur- d∏Ø√ v∞≈ XÆu∞« fH≤ w≠ ¡UL∑≤ô«
veillance de société par actions ayant ‹UØdA∞ W∂Æ«d± f∞Uπ± WºLî s±
leur siège social en Algérie. w≠ U≥dI± ÊuJ¥ w∑∞« WL≥UºL∞«
.dz«eπ∞«

Les dispositions de l’alinéa premier ci- vK´ o°Uº∞« lDIL∞« ÂUJ•√ o∂D¢ ôË
dessus ne sont pas applicables aux ’Uª®ú∞ sOLz«b∞« sOK∏LL∞«
représentants permanents des per- .sO¥uMFL∞«
sonnes morales.

Art 665 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 6 5 …œUL∞«


du 25 avril 1993) En cas de vacance q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
409
Code de commerce Art. 665 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

par décès ou par démission d’un ou sO° ,W∂Æ«dL∞« fKπL∞ “uπ¥ )1993
plusieurs sièges de membres de w≠ vFº¥ Ê√ ,sO∑±U´ sO∑ºK§
conseil de surveillance, ce conseil W∞U• w≠ p∞–Ë ,W∑ÆRL∞« ‹UMOOF∑∞«
peut, entre deux (2) assemblées géné- d∏Ø√ Ë√ b•«Ë uC´ VBM± ¸uG®
rales, procéder à des nominations à .W∞UI∑ß« Ë√ …U≠Ë d£≈
titre provisoire.

Lorsque le nombre des membres du fKπ± ¡UC´√ œb´ `∂Å√ «–≈Ë


conseil de surveillance est devenu v≤œ_« b∫∞« s± qÆ« W∂Æ«dL∞«
inférieur au minimum légal, le direc- fKπ± vK´ V§Ë ,w≤u≤UI∞«
toire doit convoquer immédiatement WOFLπ∞« «¸u≠ w´b∑º¥ Ê√ s¥d¥bL∞«
l’assemblée générale ordinaire en vue œb´ ÂUL¢ù œUIF≤ö∞ W¥œUF∞« W±UF∞«
de compléter l’effectif du conseil de .W∂Æ«dL∞« fKπ± ¡UC´√
surveillance.

Lorsque le nombre des membres du fKπ± ¡UC´√ œb´ `∂Å√ «–≈Ë


conseil de surveillance est devenu v≤œ_« b∫∞« s± qÆ√ W∂Æ«dL∞«
inférieur au minimum statutaire, sans Êu≤UI∞« w≠ tOK´ ’uBML∞«
toutefois être inférieur au minimum b∫∞« s´ qI¥ Ê√ ÊËœ ,wßUß_«
légal, le conseil de surveillance doit fKπ± vK´ V§Ë ,w≤u≤UI∞« v≤œ_«
procéder à des nominations à titre pro- ‹UMOOF∑∞« w≠ vFº¥ Ê√ W∂Æ«dL∞«
visoire en vue de compléter son effec- W£ö£ q§√ w≠ œbF∞« ÂUL¢ù W∑ÆRL∞«
tif dans le délai de 3 mois à compter tO≠ lÆË Íc∞« ÂuO∞« s± ¡«b∑°« dN®√
du jour ou se produit la vacance. .¸uGA∞«

Les nominations effectuées par le UN° ÂuI¥ w∑∞« ‹UMOOF∑∞« ÷dF¢


conseil en vertu des alinéas premier et ‰Ë_« sOFDIL∞« vC∑IL° fKπL∞«
troisième ci-dessus, sont soumises à vK´ ,Áö´√ s¥¸uØcL∞« Y∞U∏∞«Ë
ratification de la prochaine assemblée WK∂IL∞« W¥œUF∞« W±UF∞« WOFLπ∞«
générale ordinaire. .UNOK´ ‚œUB∑∞

À défaut de ratification, les délibé- W∫O∫Å d∂∑F¢ WÆœUBL∞« Âb´ bM´Ë


410
Code de commerce Art. 667 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

rations prises et les actes accomplis w∑∞« ‹U≠dB∑∞«Ë ‹ôË«bL∞« qØ


antérieurement par le conseil n’en .fKπL∞« q∂Æ s± UI°Uß XFÆË
demeurent pas moins valables.

Lorsque le conseil néglige de procéder ÂUOI∞« fKπL∞« qL≥√ «–≈Ë


aux nominations requises ou si l’as- r∞ «–≈ Ë√ W°uKDL∞« ‹UMOOF∑∞U°
semblée n’est pas convoquée, tout Ê√ wMF± qJ∞ “U§ WOFLπ∞« Ÿb∑º¢
intéressé peut demander en justice la ,qOØË sOOF¢ ¡UCI∞« s± VKD¥
désignation d’un mandataire chargé de ,W±UF∞« WOFLπ∞« ¡U´b∑ßU° nKJ¥
convoquer l’assemblée générale, à vK´ WÆœUBL∞«Ë ‹UMOOF∑∞« ¡«d§ù
l’effet de procéder aux nominations et lDIL∞« w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞« ‹UMOOF∑∞«
de ratifier les nominations prévues à .Áö´√ Y∞U∏∞«
l’alinéa 3, ci-dessus.

Art 666 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 6 6 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Le conseil de sur- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
veillance élit en son sein un président vK´ W∂Æ«dL∞« fKπ± Vª∑M¥ )1993
qui est chargé de convoquer le conseil ¡U´b∑ß« v∞u∑¥ UºOz¸ ,Á«u∑º±
et d’en diriger les débats. La durée du ‰œUF¢Ë .‹UAÆUML∞« …¸«œ≈Ë fKπL∞«
mandat du président correspond à fKπ± WLN± …b± fOzd∞« WLN± …b±
celle du conseil de surveillance. .W∂Æ«dL∞«

Art 667 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 6 7 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Le conseil de sur- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
veillance ne délibère valablement que fKπ± W∞Ë«b± `B¢ ô ) 1993
si la moitié au moins de ses membres œb´ nB≤ ¸uC∫° ô≈ ,W∂Æ«dL∞«
sont présents. .qÆ_« vK´ tzUC´√

À moins que les statuts ne prévoient ¡UC´_« WO∂K¨Q° ‹«¸«dI∞« cª∑¢


une majorité plus forte, les décisions hM¥ r∞ U± ,sOK∏LL∞« Ë√ s¥d{U∫∞«
sont prises à la majorité des membres d∏Ø√ WO∂K¨√ vK´ wßUß_« Êu≤UI∞«
présents ou représentés. La voix du ‰œUF¢ bM´ fOzd∞« ‹uÅ `§d¥Ë
411
Code de commerce Art. 668 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

président est prépondérante en cas de .‹«uÅ_«


partage.

Art 668 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 6 8 …œUL∞«


du 25 avril 1993) L’assemblée généra- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
le ordinaire peut allouer aux membres W¥œUF∞« W±UF∞« WOFLπK∞ sJL¥ )1993
du conseil de surveillance une somme UGK∂± W∂Æ«dL∞« fKπ± ¡UC´√ `M±
fixe à titre de rémunération de leur bOI¥Ë .rN©UA≤ q°UI± d§QØ U∑°U£
activité. Le montant de cette ré- nO∞UJ¢ w≠ d§_« «c≥ mK∂±
munération est porté aux charges d’ex- .‰öG∑ßô«
ploitation.

Art 669 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 6 9 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Il peut être alloué q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
par le conseil de surveillance des `M± W∂Æ«dL∞« fKπL∞ ⁄uº¥ )1993
rémunérations exceptionnelles pour Ë√ ÂUNL∞« s´ WOzUM∏∑ß« ¸u§√
les missions ou mandats confiés à des «c≥ ¡UC´_ …œuNFL∞« ‹ôUØu∞«
membres de ce conseil. Dans ce cas, Ê√ Vπ¥ ,W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë .fKπL∞«
ces rémunérations portées aux charges s± …bOIL∞« ¸u§_« Ác≥ lCª¢
d’exploitation sont soumises aux dis- sO¢œUL∞« ÂUJ•_ ‰öG∑ßô« nO∞UJ¢
positions des articles 670 et 672 ci- .ÁU≤œ√ 672Ë 670
dessous.

Art 670 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 7 0 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Toute convention q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
intervenant entre une société et l’un sO° bIF¢ WOÆUH¢« qØ lCª¢ )1993
des membres du directoire ou du fKπ± ¡UC´√ b•√Ë U± WØd®
conseil de surveillance de cette socié- Ác≥ W∂Æ«d± fKπ± Ë√ s¥d¥bL∞«
té doit être soumise à l’autorisation s± o∂º± hOîd¢ v∞≈ WØdA∞«
préalable du conseil de surveillance. .W∂Æ«dL∞« fKπ±

Il en est de même des conventions ’uBª° p∞cØ d±_« ÊuJ¥Ë


412
Code de commerce Art. 671 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

auxquelles une des personnes visées à dO¨ …¸uB° bIF¢ w∑∞« ‹UOÆUH¢ô«
l’alinéa précédent est indirectement ¸UAL∞« ’Uª®_« b•√ l± …d®U∂±
intéressée ou dans lesquelles elle trai- w∑∞« Ë√ o°Uº∞« lDIL∞« w≠ rNO∞≈
te avec la société par personne inter- ‰öî s± WØdA∞« l± UNO≠ q±UF∑¥
posée. .¡UDßË ’Uª®√

Sont également soumises à autori- ,UC¥√ o∂ºL∞« hOîd∑K∞ lCª¢Ë


sation préalable, les conventions inter- WØd® sO° bIF¢ w∑∞« ‹UOÆUH¢ô«
venant entre une société et une entre- fKπ± ¡UC´√ b•√ ÊUØ «–≈ ,WºßR±Ë
prise si l’un des membres du directoi- WØdA∞« W∂Æ«d± fKπ± Ë√ s¥d¥bL∞«
re ou du conseil de surveillance de la ULzUÆ Ë√ «dOº± Ë√ UJ¥d® Ë√ UJ∞U±
société est propriétaire, associé, .WºßRLK∞ U±U´ «d¥b± Ë√ …¸«œùU°
garant, administrateur ou directeur
général de l’entreprise.

Toute convention intervenant sans res- …U´«d± ÊËœ Âd∂¢ WOÆUH¢« qØ bF¢
pect des conditions susvisées est frap- WK©U° Áö´√ …¸uØcL∞« ◊ËdA∞«
pée de nullité absolue. .UIKD± U≤öD°

Art 671 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 7 1 …œUL∞«


du 25 avril 1993) À peine de nullité q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
absolue du contrat, il est interdit aux ÊöD∂∞« WKzU© X∫¢ dE∫¥ )1993
membres du directoire et aux membres fKπ± ¡UC´√ vK´ ,bIFK∞ oKDL∞«
du conseil de surveillance, autres que fKπ± ¡UC´√ vK´Ë s¥d¥bL∞«
les personnes morales, de contracter, sO¥uMFL∞« ’Uª®_« dO¨ ,W∂Æ«dL∞«
sous quelque forme que ce soit, des Áu§u∞« s± t§Ë Í√ vK´ «u{d∑I¥ Ê√
emprunts auprès de la société, de faire dE∫¥ ULØ ,WØdA∞« Èb∞ U{ËdÆ
cautionner ou avaliser par elle leurs Ë√ öOHØ UNM± «uKFπ¥ Ê√ rNOK´
engagements personnels envers les rN¢U±«e∑∞ô UO©UO∑•« UM±U{
tiers. .dOG∞« u∫≤ WOBªA∞«

La même interdiction s’applique aux vK´ tºH≤ dE∫∞« «c≥ o∂D¥


413
Code de commerce Art. 672 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

représentants permanents des per- ’Uª®ú∞ sOLz«b∞« sOK∏LL∞«


sonnes morales, membres du conseil fKπ± w≠ ¡UC´_« ,sO¥uMFL∞«
de surveillance. .W∂Æ«dL∞«

Art 672 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 7 2 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Le membre du q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
directoire ou de l’assemblée générale fKπ± uC´ vK´ Vπ¥ ) 1993
intéressé est tenu d’informer le conseil W∂Æ«dL∞« fKπ± Ë√ s¥d¥bL∞«
de surveillance dès qu’il a connaissan- W∂Æ«dL∞« fKπ± lKD¥ Ê√ wMFL∞«
ce d’une convention à laquelle l’article Ídº¢ WOÆUH¢« vK´ t´ö©≈ œdπL°
670 est applicable. S’il siège au «–≈Ë .Áö´√ 670 …œUL∞« ÂUJ•√ UNOK´
conseil de surveillance, il ne peut ö≠ ,W∂Æ«dL∞« fKπ± w≠ «uC´ ÊUØ
prendre part au vote sur l’autorisation X¥uB∑∞« w≠ „¸UA¥ Ê√ t∞ “uπ¥
sollicitée. .»uKDL∞« hOîd∑∞« vK´

Le président du conseil de surveillance W∂Æ«dL∞« fKπ± fOz¸ dFA¥


donne avis aux commissaires aux ‹UOÆUH¢ô« qJ° ‹U°Uº∫∞« w°ËbM±
comptes de toutes les conventions WÆœUB± v∞≈ UNFCª¥Ë WBîdL∞«
autorisées et soumet celles-ci à l’ap- .W±UF∞« WOFLπ∞«
probation de l’assemblée générale.

Les commissaires aux comptes pré- «d¥dI¢ ‹U°Uº∫∞« u°ËbM± ÂbI¥


sentent, sur ces conventions, un rap- v∞≈ ‹UOÆUH¢ô« Ác≥ s´ UÅUî
port spécial à l’assemblée générale, Ê√® w≠ Y∂¢ w∑∞« W±UF∞« WOFLπ∞«
qui statue sur ce rapport. .¸uØcL∞« d¥dI∑∞«

L’intéressé ne peut pas prendre part au w≠ „¸UA¥ Ê√ wMFLK∞ “uπ¥ ôË


vote et ses actions ne sont pas prises sOF° tLNß√ cîR¢ ôË X¥uB∑∞«
en compte pour le calcul du quorum et »UBM∞« »Uº• bM´ ¸U∂∑´ô«
de la majorité. .WO∂K¨_«Ë

Les conventions approuvées par l’as- Ë√ UNOK´ ‚œUBL∞« ‹UOÆUH¢ô« Z∑M¢


414
Code de commerce Art. 674 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

semblée générale comme celles qu’el- WOFLπ∞« s± UNOK´ ‚œUBL∞« dO¨


le désapprouve produisent leurs effets r∞ U± ,dOG∞« ÁUπ¢ U≥¸U£¬ ,W±UF∞«
à l’égard des tiers sauf lorsqu’elles .fO∞b∑∞« V∂º° qD∂¢
sont annulées dans le cas de fraude.

Même en l’absence de fraude, les ,fO∞b∑∞« »UO¨ W∞U• w≠ v∑•Ë


conséquences des conventions dé- …¸UC∞« VÆ«uF∞« lI¢ Ê√ sJL¥
sapprouvées préjudiciables à la société dO¨ ‹UOÆUH¢ô« ¡«d§ s± WØdA∞U°
peuvent être mises à la charge du uC´ o¢U´ vK´ UNOK´ ‚œUBL∞«
membre du conseil de surveillance ou s¥d¥bL∞« fKπ± Ë√ W∂Æ«dL∞« fKπ±
du directoire intéressé et, éventuelle- vK´ ,¡UC∑Æô« bM´Ë ,d±_U° wMFL∞«
ment des autres membres du directoi- fKπ± w≠ s¥dîü« ¡UC´_« o¢U´
re. .s¥d¥bL∞«

Art 673 – (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 7 3 …œUL∞«


du 25 avril 1993) En cas de règlement q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
judiciaire ou de faillite, les membres fKπ± ¡UC´√ ¸U∂∑´« sJL¥ )1993
du directoire et du conseil de sur- s¥d¥bL∞« fKπ± ¡UC´√Ë s¥d¥bL∞«
veillance visés à l’article 671 ci-dessus ,W∂Æ«dL∞« fKπ± ¡UC´√Ë
peuvent être rendues responsables du ,Áö´√ 671 …œUL∞« w≠ s¥¸uØcL∞«
passif social. W∞U• w≠ WØdA∞« Êu¥œ s´ sO∞ËRº±
.”ö≠ù« Ë√ WOzUCI∞« W¥uº∑∞«

Section IV l°«d∞« rºI∞«


Assemblées d’actionnaires sOL≥UºL∞« ‹UOFL§

Art. 674– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 7 4 …œUL∞«


du 25 avril 1993) L’assemblée généra- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
le extraordinaire est seule habilitée à dO¨ W±UF∞« WOFLπ∞« h∑ª¢ )1993
modifier les statuts dans toutes leurs q¥bF¢ ‹UO•öB° U≥b•Ë W¥œUF∞«
dispositions; toute clause contraire est ,t±UJ•√ qØ w≠ wßUß_« Êu≤UI∞«
réputée non écrite. Elle ne peut, toute- ÊQØ p∞c∞ n∞Uª± ◊d® qØ d∂∑F¥Ë
415
Code de commerce Art. 675 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

fois, augmenter les engagements des ÁcN∞ “uπ¥ ô p∞– l±Ë .sJ¥ r∞
actionnaires, sous réserve des opéra- ‹U±«e∑∞« s± l≠d¢ Ê√ …dOî_«
tions résultant d’un regroupement ‹UOKLF∞« «b´ U± ,sOL≥UºL∞«
d’actions régulièrement effectué. XL¢ w∑∞« rNß_« lLπ¢ s´ Wπ¢UM∞«
.WLE∑M± WHB°

Elle ne délibère valablement que si les œb´ ÊUØ «–≈ ô≈ UN∞Ë«b¢ `B¥ ôË
actionnaires présents ou représentés ,sOK∏LL∞« Ë√ s¥d{U∫∞« sOL≥UºL∞«
possèdent au moins, sur première s± qÆ_« vK´ nBM∞« ÊuJKL¥
convocation, la moitié et, sur deuxiè- l°¸ vK´Ë v∞Ë_« …u´b∞« w≠ rNß_«
me convocation, le quart des actions X¥uB∑∞« w≠ o∫∞« ‹«– rNß_«
ayant le droit de vote. À défaut de ce qL∑J¥ r∞ «–S≠ .WO≤U∏∞« …u´b∞« ¡UM£√
dernier quorum, la deuxième assem- qO§Q¢ “U§ ,dOî_« »UBM∞« «c≥
blée peut être prorogée à une date s¥dN® v∞≈ WO≤U∏∞« WOFLπ∞« ŸUL∑§«
postérieure de deux mois au plus à UNzU´b∑ß« Âu¥ s± p∞–Ë d∏Ø_« vK´
celle à laquelle elle avait été convo- »uKDL∞« »UBM∞« ¡UI° l± ŸUL∑§ö∞
quée, le quorum exigible étant tou- .ULz«œ l°d∞« u≥
jours le quart.

Elle statue à la majorité des deux tiers ÷dF¥ U±O≠ W±UF∞« WOFLπ∞« Y∂¢Ë
des voix exprimées; dans le cas où il d∂FL∞« ‹«uÅ_« w∏K£ WO∂K¨Q° UNOK´
est procédé à un scrutin, il n’est pas ‚«¸Ë_« cîR¢ ô t≤√ vK´ ,UNM´
tenu compte des bulletins blancs. X¥d§√ U± «–≈ ¸U∂∑´ô« sOF° ¡UCO∂∞«
.Ÿ«d∑Æô« o¥d© s´ WOKLF∞«

Art. 675– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 7 5 …œUL∞«


du 25 avril 1993) L’assemblée généra- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
le ordinaire prend toutes les décisions W¥œUF∞« W±UF∞« WOFLπ∞« cª∑¢ )1993
autres que celles visées à l’article 674. w≠ …¸uØcL∞« dO¨ ‹«¸«dI∞« qØ
.WI°Uº∞« 674 …œUL∞«
Elle ne délibère valablement sur pre-
mière convocation que si les action- v∞Ë_« …u´b∞« w≠ UN∞Ë«b¢ `B¥ ôË
416
Code de commerce Art. 676 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

naires présents ou représentés possè- sOL≥UºL∞« œb´ “U• «–≈ ô≈


dent au moins le quart des actions qÆ_« vK´ sOK∏LL∞« Ë√ s¥d{U∫∞«
ayant le droit de vote. Sur deuxième w≠ o∫∞« UN∞ w∑∞« rNß_« l°¸
convocation, aucun quorum n’est w≠ »UB≤ Í√ ◊d∑A¥ ôË .X¥uB∑∞«
requis. .WO≤U∏∞« …u´b∞«

Elle statue à la majorité des voix d∂FL∞« ‹«uÅ_« WO∂K¨Q° Y∂¢Ë


exprimées; dans le cas où il est procé- ¡UCO∂∞« ‚«¸Ë_« cîR¢ ôË ,UNM´
dé à un scrutin. il n’est pas tenu comp- s´ WOKLF∞« X¥d§√ «–≈ ¸U∂∑´ô« sOF°
te des bulletins blancs. .Ÿ«d∑Æô« o¥d©

Art. 676– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 7 6 …œUL∞«


du 25 avril 1993) L’assemblée généra- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
le ordinaire est réunie au moins une W±UF∞« WOFLπ∞« lL∑π¢ ) 1993
fois par an, dans les six mois de la clô- WMº∞« w≠ qÆ_« vK´ …d± W¥œUF∞«
ture de l’exercice, sous réserve de qHÆ o∂º¢ w∑∞« dN®√ W∑º∞« ‰öî
prolongation de ce délai, à la demande «c≥ b¥bL¢ «b´ ULO≠ ,WO∞UL∞« WMº∞«
du conseil d’administration ou du di- …¸«œù« fKπ± VK© vK´ ¡UM° q§_«
rectoire, selon le cas, par ordonnance W∞U∫∞« Vº• s¥d¥bL∞« fKπ± Ë√
de la juridiction compétente statuant WB∑ªL∞« WOzUCI∞« WNπ∞« s± d±Q°
sur requête. .WC¥d´ vK´ ¡UM° p∞– w≠ Y∂¢ w∑∞«

Cette ordonnance n’est susceptible .sF© Í√ d±_« «c≥ q∂I¥ ôË


d’aucune voie de recours.

Après lecture de son rapport, le fKπ± Ë√ …¸«œù« fKπ± ÂbI¥Ë


conseil d’administration ou le di- bF° W±UF∞« WOFLπ∞« v∞≈ s¥d¥bL∞«
rectoire, présente à l’assemblée le ZzU∑M∞« ‹U°Uº• ‰Ëb§ Ád¥dI¢ …Ëö¢
tableau de comptes des résultats et .WKOB∫∞«Ë WOBOªK∑∞« ozU£u∞«Ë
documents de synthèse et le bilan. En u°ËbM± dOA¥ ,p∞– s´ öC≠Ë
outre, les commissaires aux comptes ÂUL¢≈ v∞≈ r≥d¥dI¢ w≠ ‹U°Uº∫∞«
417
Code de commerce Art. 677 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

relatent, dans leur rapport, l’accom- UI∂© rNO∞≈ ‹bMß√ w∑∞« WLNL∞«
plissement de la mission qui leur est .)4 ¸dJ± 715( …œULK∞
dévolue par l’article 715 bis 4.

Art. 677– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 7 7 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Trente jours (30) q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
avant la tenue de l’assemblée généra- Ë√ …¸«œù« fKπ± vK´ Vπ¥ )1993
le, le conseil d’administration ou le s¥d¥bL∞« fKπ± Ë√ …¸«œù« fKπ±
directoire doit adresser ou mettre à la X∫¢ lC¥ Ë√ sOL≥UºL∞« mK∂¥ Ê√
disposition des actionnaires les docu- œUIF≤« s± U±u¥ sO£ö£ q∂Æ rN≠dB¢
ments nécessaires pour permettre à W¥¸ËdC∞« ozU£u∞« ,W±UF∞« WOFLπ∞«
ceux-ci de se prononcer en connais- W¥«¸œ s´ Í√d∞« ¡«b°≈ s± rNMOJL∑∞
sance de cause et de porter un juge- …¸«œ≈ hª¥ ULO≠ oOÆœ ¸«dÆ ¸«bÅ≈Ë
ment informé sur la gestion et la .U≥dOßË WØdA∞« ‰UL´√
marche des affaires de la société.

Art. 678– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 7 8 …œUL∞«


du 25 avril 1993) La société doit q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
adresser aux actionnaires ou mettre à mK∂¢ Ê√ WØdA∞« vK´ Vπ¥ )1993
leur disposition, les renseignements rN≠dB¢ X∫¢ lC¢ Ë√ sOL≥UºL∞«
suivants contenus dans un ou plusieurs WMLCL∞«Ë WO∞U∑∞« ‹U±uKFL∞« qØ
documents : :d∏Ø√ Ë√ WIO£Ë w≠

1° les nom, prénom usuel et domicile, …¸«œùU° sOLzUI∞« ¡ULß√ - 1


soit des administrateurs et directeurs rN°UI∞√Ë sO±UF∞« s¥d¥bL∞«Ë
généraux, soit, le cas échéant, l’indica- ÊUO° ¡UC∑Æô« bM´ Ë√ ,rNM©«u±Ë
tion des autres sociétés dans lesquelles UNO≠ ”¸UL¥ w∑∞« Èdî_« ‹UØdA∞«
ces personnes exercent des fonctions Ë√ dOOº¢ ‰UL´√ ’Uª®_« ¡ôR≥
de gestion, de direction ou d’adminis- .…¸«œ≈ Ë√ W¥d¥b±
tration;

2° le texte des projets de résolution w∑∞« ‹«¸«dI∞« l¥¸UA± h≤ - 2


418
Code de commerce Art. 678 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

présenté par le conseil d’administra- fKπ± Ë√ …¸«œù« fKπ± UN±bÆ


tion ou le directoire; .s¥d¥bL∞«

3° le cas échéant, le texte et l’exposé ŸËdA± h≤ ,¡UC∑Æô« bM´ - 3


des motifs des projets de résolution ÊuL≥UºL∞« UN±bÆ w∑∞« ‹«¸«dI∞«
présentés par les actionnaires; .UN°U∂ß√ ÊUO°Ë

4° le rapport du conseil d’administra- fKπ± Ë√ …¸«œù« fKπ± d¥dI¢ -4


tion ou du directoire qui sera présenté ,WOFLπ∞« v∞≈ ÂbI¥ Íc∞« s¥d¥bL∞«
à l’assemblée;

5° lorsque l’ordre du jour comporte la WOLº¢ ‰UL´_« ‰Ëb§ sLC¢ «–≈Ë -5


nomination ou la révocation d’admi- fKπ± ¡UC´√ Ë√ …¸«œùU° sOLzUI∞«
nistrateurs ou de membres du conseil s¥d¥bL∞« fKπ± ¡UC´√ Ë√ W∂Æ«dL∞«
de surveillance ou du directoire : : rN∞e´ Ë√

a) les nom, prénom usuel et âge des s O ∫ ® d L ∞ « s ß Ë V I ∞ Ë r ß ≈ -√


candidats, leurs références pro- rNMNL° WIKF∑L∞« l§«dL∞«Ë
fessionnelles et leurs activités pro- ‹«uMº∞« WKO© WOMNL∞« rN¢U©UA≤Ë
fessionnelles au cours des 5 dernières UNM± ULOß ôË ,…dOî_« WºLª∞«
années, notamment les fonctions w≠ UN≤u߸UL¥ w∑∞« nzU™u∞«
qu’ils exercent ou ont exercées dans .Èdî√ ‹UØd®
d’autres sociétés;

b) les emplois ou fonctions occupés w∑∞« nzU™u∞« Ë√ qLF∞« VÅUM± -°


dans la société par les candidats et le œb´Ë WØdA∞« w≠ Êu∫®dL∞« UN° ÂUÆ
nombre d’actions de la société dont ils UN≤uKL∫¥ Ë√ UN≤uJKL¥ w∑∞« rNß_«
sont titulaires ou porteurs. .UNO≠

6° s’il s’agit de l’assemblée générale WOFLπ∞U° oKF∑¥ d±_« ÊUØ «–≈ U±√ - 6
ordinaire, le tableau de comptes des ‰Ëb§ dØc¥ Ê√ VπO≠ ,W¥œUF∞« W±UF∞«
résultats, les documents de synthèse, ozU£u∞«Ë ZzU∑M∞« ‹U°Uº•
419
Code de commerce Art. 679 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

le bilan et le rapport spécial des com- d¥dI∑∞«Ë WKOB∫∞«Ë WOBOªK∑∞«


missaires aux comptes faisant appa- sO∂L∞« ‹U°Uº∫∞« w°ËbML° ’Uª∞«
raître les résultats de la société au WO∞U± WMß qØ ‰öî WØdA∞« ZzU∑M∞
cours de chacun des cinq derniers qØ Ë√ …dOî_« fLª∞« ‹«uMº∞« s±
exercices ou de chacun des exercices WØdA∞« ¡UA≤≈ cM± WKHI± WO∞U± WMß
clos depuis la constitution de la socié- ,WØdA∞« Ác≥ w≠ Èdî√ WØd® Z±œ Ë√
té ou l’absorption par celle-ci, d’une .WºLî s´ qI¥ U≥œb´ ÊUØ «–≈
autre société si leur nombre est in-
férieur à cinq;

7° s’il s’agit d’une assemblée générale W±U´ WOFLπ° oKF∑¥ d±_« ÊUØ «–≈ - 7
extraordinaire, le rapport des commis- w°ËbM± d¥dI¢ ,W¥œU´ dO¨
saires aux comptes qui sera, le cas WOFLπ∞« v∞≈ ÂbI¥ Íc∞« ‹U°Uº∫∞«
échéant, présenté à l’assemblée. .¡UC∑Æô« bM´

Art. 679– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 7 9 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Le droit de vote atta- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
ché à l’action appartient à l’usufruitier j∂¢dL∞« X¥uB∑∞« o• l§d¥ )1993
dans les assemblées générales ordi- ‹UOFLπ∞« w≠ lH∑ML∞« v∞≈ rNº∞U°
naires et au nu-propriétaire dans les w≠ W∂Æd∞« p∞UL∞Ë ,W¥œUF∞« W±UF∞«
assemblées générales extraordinaires. .W¥œUF∞« dO¨ W±UF∞« ‹UOFLπ∞«

Les copropriétaires d’actions indivises rNßú∞ ¡UØdA∞« ÊuJ∞UL∞« q∏L¥Ë


sont représentés aux assemblées géné- b•«u° W±UF∞« ‹UOFLπ∞« w≠ W´UAL∞«
rales par l’un d’eux ou par un manda- qB∫¥ r∞ «–S≠ .bO•Ë qOØu° Ë√ rNM±
taire unique. En cas de désaccord, le ¡UM° ¡UCI∞« s± qOØu∞« sO´ ,‚UH¢«
mandataire est désigné par la justice à ¡UØdA∞« sOJ∞UL∞« b•√ VK© vK´
la demande du copropriétaire le plus .‰UπF∑ßô« tLN¥ Íc∞«
diligent.

Le droit de vote est exercé par le pro- p∞U± s± X¥uB∑∞« o• ”¸UL¥Ë


420
Code de commerce Art. 681 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

priétaire des titres remis en gage. .W≤u≥dL∞« rNß_«

Art. 680– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 8 0 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Dans un délai de 15 q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
jours avant la tenue de l’assemblée ‰öî lKD¥ Ê√ r≥Uº± qJ∞ o∫¥ )1993
générale ordinaire, tout actionnaire a œUIF≤ô WI°Uº∞« U±u¥ dA´ WºLª∞«
le droit d’obtenir communication : :wK¥ U± vK´ W¥œUF∞« W±UF∞« WOFLπ∞«

1° de l’inventaire du tableau de ZzU∑M∞« ‹U°Uº• ‰Ëb§ œd§ - 1


comptes des résultats, des documents WKOB∫∞«Ë WOBOªK∑∞« ozU£u∞«Ë
de synthèse, du bilan et de la liste des fKπL°Ë …¸«œùU° sOLzUI∞« WLzUÆË
administrateurs du conseil d’adminis- fKπ± Ë√ s¥d¥bL∞« fKπ±Ë …¸«œù«
tration et du directoire ou du conseil .W∂Æ«dL∞«
de surveillance.

2° des rapports des commissaires aux w∑∞« ‹U°Uº∫∞« w°ËbM± d¥¸UI¢ -2


comptes qui seront soumis à l’assem- .WOFL§∞∞ l≠d¢
blée.

3° du montant global, certifié exact vK´ ‚œUBL∞« w∞UL§ù« mK∂L∞« -3


par les commissaires aux comptes, des ,‹U°Uº∫∞« w°ËbM± s± t∑∫Å
rémunérations versées aux personnes ’Uª®ú∞ W´u≠bL∞« ¸u§_«Ë
les mieux rémunérées, le nombre de Ê√ rKF∞« l± ,d§√ vK´√ sOKB∫L∞«
ces personnes étant de cinq. .WºLî mK∂¥ ’Uª®_« ¡ôR≥ œb´

Art. 681– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 8 1 …œUL∞«


du 25 avril 1993) A chaque assem- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
blée, est tenue une feuille de présence WÆ¸Ë WOFL§ qØ w≠ pºL¢ )1993
contenant les mentions suivantes : :WO¢ü« ‹U≤UO∂∞« sLC∑¢ ¸uC∫K∞

1° les nom, prénom usuel et domicile œb´Ë t∂I∞Ë d{U• r≥Uº± qØ rß« -1
de chaque actionnaire présent, le ,UNJKL¥ w∑∞« rNß_«
421
Code de commerce Art. 682 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

nombre d’actions dont il est titulaire;

2° les nom, prénom usuel et domicile t∂I∞Ë q∏L± r≥Uº± qØ rß« - 2


de chaque actionnaire représenté, et t∂I∞Ë tKØu± rß« p∞cØË tM©u±Ë
ceux de leur mandataire ainsi que le .UNJKL¥ w∑∞« rNß_« œb´Ë tM©u±Ë
nombre de voix attachées à leurs
actions.

Le bureau de l’assemblée annexe à la WƸu° WOFLπ∞« V∑J± o∫K¥


feuille de présence la procuration por- rß« sLC∑¢ w∑∞« W∞UØu∞« ,¸uC∫∞«
tant les nom, prénom usuel et domici- p∞cØË tM©u±Ë t∂I∞Ë qØu± qØ
le de chaque mandant et le nombre .rNß_« ÁcN∞ WF°U∑∞« ‹«uÅ_«
d’actions dont il est titulaire.

Dans ce cas, le bureau de l’assemblée V∑J± ÂeK¥ ô W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë


n’est pas tenu d’inscrire, sur la feuille ‹U≤UO∂∞« qOπº∑° WOFLπ∞«
de présence, les mentions concernant w≠ ,sOK∏LL∞« sOL≥UºL∞U° WIKF∑L∞«
les actionnaires représentés, mais le œb´ sOF¥ UL≤≈Ë ¸uC∫∞« WƸË
nombre des pouvoirs annexés à ladite sL{ WƸu∞« ÁcN° WI∫KL∞« ‹ôUØu∞«
feuille est indiqué sur celle-ci. Ces Ác≥ mK∂¢ Ê√ Vπ¥Ë .…dOî_« Ác≥
pouvoirs devront être communiqués ◊ËdA∞« fH≤ Vº• ‹ôUØu∞«
dans les mêmes conditions et en même fH≤ w≠Ë ¸uC∫∞« WƸu° WIKF∑L∞«
temps que la feuille de présence. .XÆu∞«

La feuille de présence, dûment émar- W∫Å vK´ WOFLπ∞« V∑J± ‚bB¥Ë


gée par les actionnaires présents et les s± U≤u≤UÆ WFÆuL∞« ¸uC∫∞« WƸË
mandataires, est certifiée exacte par le .¡öØu∞«Ë s¥d{U∫∞« rNß_« wK±U•
bureau de l’assemblée.

Art. 682– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 8 2 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Le droit à communi- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
cation des documents, prévu aux vK´ Ÿö©ù« o• p∞cØ l§d¥ )1993
422
Code de commerce Art. 685 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

articles 677, 678 et 680 appartient éga- œ«uL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞« ozU£u∞«
lement à chacun des copropriétaires s± b•«Ë qØ v∞≈ 680Ë ,678 ,677
d’actions indivises, au nu-propriétaire W´UAL∞« rNßú∞ ¡UØdA∞« sOJ∞UL∞«
et à l’usufruitier d’actions. .rNß_U° lH∑ML∞«Ë W∂Æd∞« p∞U± v∞≈Ë

Art. 683– (Décret législatif n° 93-08 wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«( : 683 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Si la société refuse q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
en totalité ou en partie la communica- mOK∂¢ WØdA∞« XC≠¸ «–≈ ) 1993
tion de documents, contrairement aux ÂUJ•_ U≠öî UOze§ Ë√ UOKØ ozU£u∞«
dispositions des articles 677, 678, 680 ,Áö´√ 682 ,680 ,678 ,677 œ«uL∞«
et 682, la juridiction compétente sta- WB∑ªL∞« WOzUCI∞« WNπK∞ “uπO≠
tuant comme en matière de référé, fHM° ÊQA∞« «c≥ w≠ qBH¢ w∑∞«
pourra, à la demande de l’actionnaire vK´ ¡UM° d±Q¢ Ê√ ‰UπF∑ßù« WI¥d©
auquel ce refus aura été opposé, ,t∂K© i≠¸ Íc∞« r≥UºL∞« VK©
ordonner à la société, sous astreinte, X∫¢ ozU£u∞« Ác≥ mOK∂∑° WØdA∞«
ladite communication. .w∞UL∞« Á«dØù« WKzU©

Art. 684– (Décret législatif n° 93-08 wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«( : 684 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Sous réserve des q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
dispositions des articles 603 et 685 le w≠ …œ¸«u∞« ÂUJ•_« …U´«d± l± )1993
droit de vote attaché aux actions de o• ÊuJ¥ ,685Ë 603 sO¢œUL∞«
capital ou de jouissance est propor- ”√¸ rNßQ° j∂¢dL∞« X¥uB∑∞«
tionnel à la quotité de capital qu’elles WB• l± U∂ßUM∑± ŸUH∑≤ù« Ë√ ‰UL∞«
représentent et chaque action donne qJ∞Ë .UNM´ »uM¢ w∑∞« ‰UL∞« ”√¸
droit à une voix au moins. .qÆ_« vK´ ‹uÅ rNß

Toute clause contraire est réputée non ÊQØ p∞c∞ n∞Uª± ◊d® qØ d∂∑F¥Ë
écrite. .sJ¥ r∞

Art. 685– (Décret législatif n° 93-08 wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«( : 685 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Les statuts peuvent q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
limiter le nombre de voix dont chaque Êu≤UI∞« œb∫¥ Ê√ “uπ¥ ) 1993
423
Code de commerce Art. 686 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

actionnaire dispose dans les assem- U≥“u∫¥ w∑∞« ‹«uÅ_« œb´ wßUß_«
blées, sous la condition que cette limi- Ê√ ◊dA° ,‹UOFLπ∞« w≠ r≥Uº± qØ
tation soit imposée à toutes les actions lOL§ vK´ b¥b∫∑∞« «c≥ ÷dH¥
sans distinction de catégories. .Èdî√ s´ Wµ≠ eOOL¢ ÊËœ rNß_«

Section V f±Uª∞« rºI∞«


Formes particulières WÅUª∞« ‰UJ®_«
d’organisation rOEM∑K∞

Art. 686– Abrogé ( Ord n° 96-27 du rƸ d±_« V§uL°( …UGK± : 686 …œUL∞«
09 Décembre 1996) )1996 d∂Lº¥œ 09 w≠ Œ¸RL∞« 27-96

Section VI ”œUº∞« rºI∞«


Modifications du capital social WØdA∞« ‰ULß√¸ q¥bF¢

§ 1er. Augmentation du capital ‰UL∞« ”√¸ …œU¥“ : v∞Ë_« …dIH∞«

Art. 687– (Décret législatif n° 93-08 wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«( : 687 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Le capital social est q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
augmenté soit par émission d’actions U±≈ WØdA∞« ‰ULß√¸ œ«e¥ ) 1993
nouvelles, soit par majoration du mon- WLOÆ W≠U{S° Ë√ …b¥b§ rNß√ ¸«bÅS°
tant nominal des actions existantes. .…œu§uL∞« rNßú∞

Art. 688– (Décret législatif n° 93-08 wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«( : 688 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Les actions nou- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
velles sont libérées, soit en numéraire, …œbº± …b¥bπ∞« rNß_« `∂B¢ )1993
soit par compensation avec des WÅUIL∞U° Ë√ «bI≤ X±bÆ «–≈ WLOI∞«
créances liquides et exigibles sur la ¡«œ_« WI∫∑º±Ë ¸«bIL∞« Êu¥œ l±
société, soit par incorporation des Ë√ ◊UO∑•ô« rC° U±≈Ë WØdA∞« s±
réserves bénéfices ou primes d’émis- UL° Ë√ ¸«bÅù« ‹«Ëö´ Ë√ ÕU°¸_«
424
Code de commerce Art. 691 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

sion, soit par apport en nature, soit par q¥u∫∑° U±≈Ë WOMO´ hB• s± ÂbI¥
conversion d’obligations avec ou sans .UN≤Ëb° Ë√ ‹«“UO∑±U° ‹«bMº∞«
privilèges.

Art. 689– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 8 9 …œUL∞«


du 25 avril 1993) L’augmentation du q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
capital par majoration du montant ‰UL∞« ”√¸ …œU¥“ ¸dI¢ ô )1993
nominal des actions n’est décidée ‰u∂I° ô≈ WOLßô« WLOI∞« W≠U{S°
qu’avec le consentement unanime des «–≈ «b´ U± ,ŸUL§ùU° sOL≥UºL∞«
actionnaires, à moins qu’elle ne soit Ë√ ◊UO∑•ô« ‚U∫∞S° p∞– oI∫¢
réalisée par incorporation de réserves, .¸«bÅù« ‹«Ëö´ Ë√ ÕU°¸_«
bénéfices ou primes d’émission.

Art. 690– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 9 0 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Les actions nou- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
velles sont émises soit à leur montant U±≈ …b¥bπ∞« rNß_« ¸bB¢ ) 1993
nominal, soit à ce montant majoré WLOI∞« pK∑° U±≈Ë WOLßô« UN∑LOI°
d’une prime d’émission. .¸«bÅù« …Ëö´ …œU¥“ l±

Art. 691– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 9 1 …œUL∞«


du 25 avril 1993) L’assemblée généra- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
le extraordinaire est seule compétente W¥œUF∞« dO¨ W±UF∞« WOFLπK∞ )1993
pour décider, sur le rapport du conseil ¸«dÆ –Uª¢U° ’UB∑îô« o• U≥b•Ë
d’administration ou du directoire, d¥dI¢ vK´ ¡UM° ‰UL∞« ”√¸ …œU¥“
selon le cas, une augmentation du s¥d¥bL∞« fKπ± Ë√ …¸«œù« fKπ±
capital. Si l’augmentation du capital …œU¥“ XII∫¢ «–≈Ë .‹ôU∫∞« Vº•
est réalisée par incorporation de Ë√ ◊UO∑•ô« ‚U∫∞S° ‰UL∞« ”√¸
réserves, bénéfices, primes d’émission q¥u∫¢ Ë√ ¸«bÅù« ‹«Ëö´ Ë√ ÕU°¸_«
ou transformation des obligations, WOFLπ∞« qBH∑≠ ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß
l’assemblée générale statue par déro- 674 …œUL∞« w≠ œ¸Ë UL∞ U≠öî W±UF∞«
gation à l’article 674, ci-dessus, aux »UBM∞« ◊Ëd® Vº• ,Áö´√
conditions de quorum et de majorité w≠ UNOK´ ’uBML∞« WO∂K¨_«Ë
425
Code de commerce Art. 692 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

de l’article 675, ci-dessus. .Áö´√ 675 …œUL∞«

L’assemblée générale peut déléguer au ÷uH¢ Ê√ W±UF∞« WOFLπK∞ “uπ¥Ë


conseil d’administration ou au direc- s¥d¥bL∞« fKπ± Ë√ …¸«œù« fKπL∞
toire les pouvoirs nécessaires à l’effet …œU¥“ oOI∫∑∞ W±“ö∞« ‹UDKº∞«
de réaliser l’augmentation du capital ,d∏Ø√ Ë√ …b•«Ë …d± ‰UL∞« ”√¸
en une ou plusieurs fois, d’en fixer les cOHM∑∞« WM¥UF±Ë ‹UOHOJ∞« b¥b∫¢Ë
modalités, d’en constater la résiliation VßUML∞« q¥bF∑∞« ¡«d§S° ÂUOI∞«Ë
et de procéder à la modification corré- .wßUß_« Êu≤UIK∞
lative des statuts.

Est réputée non écrite toute clause sta- œ¸Ë ◊d® qØ ,sJ¥ r∞ ÊQØ d∂∑F¥Ë
tutaire conférant au conseil d’adminis- fKπ± ‰uª¥ wßUß_« Êu≤UI∞« w≠
tration ou au directoire, selon le cas, le Vº• ,s¥d¥bL∞« fKπ± Ë√ …¸«œù«
pouvoir de décider l’augmentation du ”√¸ …œU¥“ d¥dI¢ WDKß ,W∞U∫∞«
capital. .‰UL∞«

Art. 692– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 9 2 …œUL∞«


du 25 avril 1993) L’augmentation de q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
capital doit être réalisée dans le délai ”√¸ …œU¥“ oI∫¢ Ê√ Vπ¥ )1993
de cinq ans à dater du jour de la tenue ¡«b∑°« ‹«uMß fLî q§√ w≠ ‰UL∞«
de l’assemblée générale qui l’a déci- W±UF∞« WOFLπ∞« œUIF≤« a¥¸U¢ s±
dée. .p∞– ‹¸dÆ w∑∞«

Ce délai ne s’applique pas aux aug- ”√¸ ‹«œU¥“ vK´ q§_« «c≥ o∂D¥ ô
mentations de capital à réaliser par WDß«u° UNIOI∫¢ sJL¥ w∑∞« ‰UL∞«
conversion d’obligations en actions ou r¥bI¢ Ë√ rNß√ v∞≈ ‹«bMº∞« q¥u∫¢
représentations de bon de souscrip- vK´ p∞cØ o∂D¥ ôË ,»U∑∑Øô« bMß
tion, ni aux segmentations complé- WBBªL∞« WOKOLJ∑∞« ‹«œU¥e∞«
mentaires réservées aux obligataires «Ë¸U∑î« s¥c∞« ‹«bMº∞« »U∫Å_
qui auront opté pour la conversion ou ‹«bMß »U∫Å√ Ë√ ,q¥u∫∑∞«
aux titulaires de bons de souscription «u߸U± bÆ Êu≤uJ¥ s¥c∞« »U∑∑Øô«
426
Code de commerce Art. 694 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

qui auront exercé leurs droits de sous- .»U∑∑Øô« w≠ rNÆuI•


cription.

Ce délai ne s’applique pas non plus ‹«œU¥“ vK´ q§_« «c≥ o∂D¥ ô ULØ
aux augmentations de capital en Wπ¢UM∞«Ë «bI≤ W±bIL∞« ‰UL∞« ”√¸
numéraires résultant de la souscription bF° U≥¸«bÅ≈ r¢ rNß√ »U∑∑Ø« s´
d’actions émises à la suite des levées .¸UO∑îô« o• ‰«Ë“
d’option.

Art. 693– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 9 3 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Le capital doit être q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
intégralement libéré avant toute émis- ‰UL∞« ”√¸ b¥bº¢ Vπ¥ ) 1993
sion d’actions nouvelles à libérer en rNß_ ¸«bÅ≈ ÍQ° ÂUOI∞« q∂Æ tK±UJ°
numéraire, à peine de nullité de l’opé- p∞–Ë «bI≤ b¥bº∑∞« W∂§«Ë …b¥b§
ration. .WOKLF∞« ÊöD° WKzU© X∫¢

En outre, l’augmentation du capital, ”√¸ …œU¥“ ÊS≠ ,p∞– vK´ …Ëö´Ë


par appel public à l’épargne, réalisée Íc∞« ¸Uîœö∞ wMKF∞« ¡uπK∞U° ‰UL∞«
moins de deux ans après la constitu- sO∑Mß s´ qI¢ …d∑≠ w≠ tIOI∫¢ r¢
tion d’une société, selon les articles s± œ«uLK∞ UI≠Ë WØd® fOßQ¢ s±
605 à 609 ci-dessus, doit être précé- Vº• tI∂º¥ Ê√ Vπ¥ ,609 v∞≈ 605
dée, dans les conditions visées aux œ«uL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞« ◊ËdA∞«
articles 601 à 603 ci-dessus, d’une ‰uÅ√ h∫≠ 603 v∞≈ 601 s±
vérification de l’actif et du passif de .WØdA∞« Ác≥ ÂuBîË
ladite société.

Art. 694– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 9 4 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Les actions compor- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
tent un droit préférentiel de souscrip- WOKC≠_« o• rNß_« sLC∑¢ )1993
tion aux augmentations de capital. .‰UL∞« ”√¸ ‹«œU¥“ w≠ »U∑∑Øô« w≠

Les actionnaires ont, proportion- ,rNLNß√ WLOÆ W∂ºM° sOL≥UºLK∞


427
Code de commerce Art. 695 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

nellement au montant de leurs actions, w≠ »U∑∑Øô« w≠ WOKC≠_« o•


un droit de préférence à la souscription oOI∫∑∞ …¸œUB∞« W¥bIM∞« rNß_«
des actions en numéraire émises pour .‰UL∞« ”√¸ …œU¥“
réaliser une augmentation de capital.

Toute clause contraire est réputée non ÊQØ p∞c∞ n∞Uª± ◊d® qØ d∂∑F¥Ë
écrite. .sJ¥ r∞

Pendant la durée de la souscription ce ‰öî ‰Ë«b∑K∞ ö°UÆ o∫∞« «c≥ ÊuJ¥


droit est négociable lorsque le titre est bMº∞« ÊUØ «–≈ ,»U∑∑Øô« …d∑≠
détaché des actions elles-mêmes négo- .UNºH≤ W∞Ë«b∑L∞« rNß_« s± UFD∑I±
ciables; dans le cas contraire, il est fHM° q¥u∫∑K∞ ö°UÆ ÊuJ¥Ë
cessible dans les mêmes conditions rNº∞« vK´ Ídπ¢ w∑∞« ◊ËdA∞«
que l’action elle-même. .p∞– fJ´ d±_« ÊUØ «–≈ ,tºH≤

Les actionnaires peuvent renoncer à o• s´ ‰“UM∑∞« sOL≥UºL∞« sLJ¥Ë


titre individuel, à leur droit de préfé- .W¥œd≠ WHB° WOKC≠_«
rence.

Art. 695– (Décret législatif n° 93-08 rƸ wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«( :695 …œUL∞«
du 25 avril 1993) Si certains action- «–≈ )1993 q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93
naires n’ont pas souscrit les actions w≠ sOL≥UºL∞« iF° V∑∑J¥ r∞
auxquelles ils avaient droit, à titre irré- »U∑∑Øô« o• rN∞ ÊUØ w∑∞« rNß_«
ductible, les actions ainsi rendues dis- ,iOHª∑K∞ q°UÆ dO¨ ”Uß√ vK´ UNO≠
ponibles sont attribuées aux action- vK´ …d≠u∑± `∂B¢ w∑∞« rNß_« ÊS≠
naires qui auront souscrit, à titre s¥c∞« sOL≥UºLK∞ `ML¢ qJA∞« «c≥
réductible, un nombre d’actions supé- iOHª∑K∞ q°UÆ ”Uß√ vK´ «u∂∑∑Ø«
rieur à celui qu’ils pouvaient souscrire œbF∞« s´ b¥e¢ rNß_« s± œb´ w≠
à titre préférentiel, proportionnelle- vK´ tO≠ »U∑∑Øö∞ ÊuFOD∑º¥ Íc∞«
ment aux droits de souscription dont ‚uI• W∂ºM° q{UH∑∞« ”Uß√
ils disposent et en tout état de cause, œËb• w≠ ,UNOK´ s¥ezU∫∞« »U∑∑Øô«
dans la limite de leurs demandes. .‰U• Í√ vK´ rN¢U∂K©
428
Code de commerce Art. 698 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

Art. 696– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 9 6 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Si les souscriptions q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
à titre préférentiel et les attributions ‹U°U∑∑Øô« h∑L¢ r∞ «–≈ ) 1993
faites en vertu de souscriptions à titre q{UH∑∞« ”Uß√ vK´ WLzUI∞«
réductible n’ont pas absorbé la totalité V§uL° XL¢ w∑∞« ‹UO•öB∞«Ë
de l’augmentation de capital, le solde q°UÆ ”Uß√ vK´ WLzUI∞« »U∑∑Øô«
est réparti par le conseil d’administra- ,‰UL∞« ”√¸ …œU¥“ ŸuLπ± iOHª∑K∞
tion ou le directoire, selon le cas, si …¸«œù« fKπ± s± Ÿ“u¥ bOÅd∞« ÊS≠
l’assemblée générale extraordinaire ,W∞U∫∞« Vº• ,s¥d¥bL∞« fKπ± Ë√
n’en a pas décidé autrement. dO¨ W±UF∞« WOFLπ∞« ¸dI¢ r∞ «–≈
.p∞– ·öî W¥œUF∞«
À défaut, l’augmentation du capital …œU¥“ oI∫∑¢ ô ,p∞– »UO¨ w≠Ë
n’est pas réalisée. .‰UL∞« ”√¸

Art. 697– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 9 7 …œUL∞«


du 25 avril 1993) L’assemblée généra- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
le qui décide l’augmentation de capital w∑∞« ,W±UF∞« WOFLπK∞ “uπ¥ )1993
peut supprimer le droit préférentiel de o• wGK¢ Ê√ ,‰UL∞« ”√¸ …œU¥“ ¸dI¢
souscription. Elle statue à cet effet, et X∫¢ qBH¢Ë .»U∑∑Øù« w≠ q{UH∑∞«
à peine de nullité de la délibération, ,Ê√A∞« «cN° W∞Ë«bL∞« ÊöD° WKzU©
sur le rapport du conseil d’administra- Ë√ …¸«œù« fKπ± d¥dI¢ vK´ ¡UM°
tion, ou du directoire, selon le cas, et ,W∞U∫∞« Vº• ,s¥d¥bL∞« fKπ±
sur celui des commissaires aux .‹U°Uº∫∞« w°ËbM± fKπ± d¥dI¢Ë
comptes.

Art. 698– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 9 8 …œUL∞«


du 25 avril 1993) L’émission par appel q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
public à l’épargne sans droit préféren- r∑¥ Íc∞« ,¸«bÅù« lCª¥ ) 1993
tiel de souscriptions d’actions nou- o• ÊËœ ¸Uîœö∞ wMKF∞« ¡uπK∞U°
velles conférant à leur titulaire les …b¥b§ rNß√ »U∑∑Ø« w≠ q{UH∑∞«
mêmes droits que les actions anciennes rNß_« ‚uI• fH≤ UN∂•UB∞ `ML¢
est soumise aux conditions suivantes : : WO∞U∑∞« ◊ËdAK∞ ,WL¥bI∞«
429
Code de commerce Art. 699 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

1° l’émission est réalisée dans un délai Àö£ q§√ w≠ ¸«bÅù« r∑¥ - 1


de trois ans à compter de l’assemblée œUIF≤« a¥¸U¢ s± ¡«b∑°« ‹«uMß
qui l’a décidée; .p∞– ‹¸dÆ w∑∞« WOFLπ∞«

2° pour les sociétés dont les actions ÊuJ¢ w∑∞« ‹UØdAK∞ W∂ºM∞U° -2
sont inscrites à la cote officielle de la wLßd∞« dFº∞« w≠ WKπº± UNLNß√
bourse des valeurs, le prix d’émission dFß ÊuJ¥ ,WO∞UL∞« ‚«¸Ë_« WŸu∂∞
est au moins égal à la moyenne des ‰bFL∞ U¥ËUº± qÆ_« vK´ ¸«bÅù«
cours constatée pour ces actions pen- …b± rNß_« Ác≥ UNII∫¢ w∑∞« ¸UFß_«
dant vingt jours consécutifs choisis s± …¸U∑ª±Ë WO∞U∑∑± U±u¥ s¥dA´
parmi les quarante qui précède le jour ÂuO∞ WI°Uº∞« U±u¥ sOF°¸_« sO°
du début de l’émission après correc- «c≥ `O∫B¢ bF° ¸«bÅù« W¥«b°
tion de cette moyenne pour tenir a¥¸U¢ ·ö∑î« …U´«dL∞ ‰bFL∞«
compte de la différence de la date de .ŸUH∑≤ô«
jouissance;

3° pour les sociétés autres que celles pK¢ dO¨ ‹UØdAK∞ W∂ºM∞U° U±√ -3
visées au 2° ci-dessus le prix d’émis- ,Áö´√ 2 …dIH∞« w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞«
sion est au moins égal soit à la part de qÆ_« vK´ ¸«bÅù« dFß ÊuJO≠
capitaux propres par actions tel qu’il ‰«u±_« ”˃¸ WB∫∞ U±≈ U¥ËUº±
résulte du dernier bilan approuvé à la WO≤«eO± dî¬ s´ rNß_U° WÅUª∞«
date d’émission, soit à un prix fixé à U±≈Ë ,¸«bÅù« a¥¸U¢ w≠ UNOK´ o≠«u±
dire d’expert désigné en justice à la ¡UCI∞« tMOF¥ dO∂î Áœb∫¥ dFº∞
demande du conseil d’administration Ë√ …¸«œù« fKπ± VK© vK´ ¡UM°
ou du directoire. .s¥d¥bL∞« fKπ±

Art. 699– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 6 9 9 …œUL∞«


du 25 avril 1993) L’émission par q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
appel public à l’épargne sans droit pré- r∑¥ Íc∞« ,¸«bÅù« lCª¥ ) 1993
férentiel de souscription d’actions qui o• ÊËœ ¸Uîœö∞ wMKF∞« ¡uπK∞U°
ne confère pas à leur titulaire les ô Íc∞« rNß_« »U∑∑Ø« w≠ q{UH∑∞«
mêmes droits que les actions rNß_« ‚uI• fH≤ UN∂•UB∞ `ML¥
430
Code de commerce Art. 700 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

anciennes est soumise aux conditions : WO∞U∑∞« ◊ËdAK∞ ,WL¥bI∞«


suivantes :

1° l’émission doit être réalisée dans un q§√ w≠ ¸«bÅù« r∑¥ Ê√ Vπ¥ -1


délai de deux années à compter de œUIF≤« a¥¸U¢ s± ¡«b∑°« sO∑Mß
l’assemblée générale qui l’a décidée; .p∞– ‹¸dÆ w∑∞« W±UF∞« WOFLπ∞«

2° le prix d’émission ou les conditions dO¨ W±UF∞« WOFLπ∞« œb∫¢ - 2


de fixation de ce prix sont déterminées fKπ± d¥dI¢ vK´ ¡UM° ,W¥œUF∞«
par l’assemblée générale extraordinai- ¡UM°Ë s¥d¥bL∞« fKπ± Ë√ …¸«œù«
re sur rapport du conseil d’administra- »ËbM± s± ’Uî d¥dI¢ vK´
tion ou du directoire et sur rapport spé- ◊Ëd® Ë√ ¸«bÅù« dFß ,‹U°Uº∫∞«
cial du commissaire aux comptes. .dFº∞« «c≥ b¥b∫¢

Lorsque l’émission n’est pas réalisée à a¥¸U¢ w≠ ¸«bÅù« r∑¥ ô U±bM´Ë


la date de l’assemblée générale W¥uMº∞« W±UF∞« WOFLπ∞« œUIF≤«
annuelle suivant la décision, une W±U´ WOFL§ qBH¢ ,¸«dI∞« Vº•
assemblée générale extraordinaire se fKπ± d¥dI¢ vK´ ¡UM° W¥œU´ dO¨
prononce sur rapport du conseil d’ad- ¡UM°Ë s¥d¥bL∞« fKπ± Ë√ …¸«œù«
ministration ou du directoire et sur le »ËbM± s± ’Uî d¥dI¢ vK´
rapport spécial du commissaire aux dFß vK´ ÿUH∫∞« w≠ ,‹U°Uº∫∞«
comptes, sur le maintien ou l’ajuste- ◊Ëd® Ë√ tK¥bF¢ Ë√ ¸«bÅù«
ment du prix d’émission ou des condi- ¸«dÆ ÊuJ¥ p∞– »UO¨ w≠Ë ,Áb¥b∫¢
tions de sa détermination; à défaut, la .ö©U° v∞Ë_« WOFLπ∞«
décision de la première assemblée est
caduque.

Art. 700– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 7 0 0 …œUL∞«


du 25 avril 1993) L’Assemblée géné- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
rale extraordinaire qui décide l’aug- W¥œUF∞« W±UF∞« WOFLπK∞ “uπ¥ )1993
mentation du capital, en faveur d’une wGK¢ Ê√ ‰UL∞« ”√¸ …œU¥“ ¸dI¢ w∑∞«
ou plusieurs personnes, peut suppri- q{UH∑∞« o• d∏Ø√ Ë√ hª® `∞UB∞
431
Code de commerce Art. 701 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

mer le droit préférentiel de souscrip- .sOL≥UºL∞« »U∑∑Ø« w≠


tion des actionnaires.

À peine de nullité de cette délibé- rNß_« s± s¥bOH∑ºLK∞ sJL¥ ô


ration, les bénéficiaires des actions ,sOL≥Uº± «u≤UØ «–≈ …b¥bπ∞«
nouvelles, s’ils sont déjà actionnaires, p∞–Ë ‹U°Uª∑≤ô« w≠ WظUAL∞«
ne peuvent prendre part au vote. Le .W∞Ë«bL∞« Ác≥ ÊöD° WKzU© X∫¢
quorum et la majorité requis sont cal- WO∂K¨_«Ë »UBM∞« »Uº• r∑¥Ë
culés après déduction des actions w∑∞« rNß_« Õd© bF° sO°uKDL∞«
qu’ils possèdent. .UN≤uJKL¥

Le prix d’émission des actions nou- ,W¥œUF∞« dO¨ W±UF∞« WOFLπ∞« œb∫¢
velles ou les conditions de fixation de Ë√ …¸«œù« fKπ± d¥dI¢ vK´ ¡UM°
ce prix sont déterminés par l’assem- d¥dI¢ vK´ ¡UM°Ë s¥d¥bL∞« fKπ±
blée générale extraordinaire sur le rap- dFß ,‹U°Uº∫∞« »ËbM± s± ’Uî
port du conseil d’administration ou du ◊Ëd®Ë …b¥bπ∞« rNß_« ¸«bÅ≈
directoire et sur rapport spécial du .dFº∞« «c≥ b¥b∫¢
commissaire aux comptes.

Art. 701. (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 7 0 1 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Lorsque les actions q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
sont grevées d’un usufruit, le droit o∫° WKI∏± rNß_« X≤UØ «–≈ )1993
préférentiel de souscription qui leur w≠ q{UH∑∞« o• ÊS≠ ,ŸUH∑≤ô«
est attaché appartient au nu-propriétai- p∞UL∞ œuF¥ UN° oKF∑L∞« »U∑∑Øô«
re. Si celui-ci vend les droits de sous- ‚uI• dOî_« «c≥ ŸU° «–S≠ .W∂Æd∞«
cription, les sommes provenant de la s± WKÅU∫∞« m∞U∂L∞« ÊS≠ ,»U∑∑Øô«
cession ou les biens acquis par lui au UN∂º∑Ø« w∑∞« ‰«u±_« Ë√ W∞U•ù«
moyen de ces sommes, sont soumis à o∫∞ lCª¢ ,m∞U∂L∞« Ác≥ WDß«u°
l’usufruit. W∂Æd∞« p∞U± qL≥√ «–≈Ë .ŸUH∑≤ô«
Si le nu-propriétaire néglige d’exercer V•UB∞ “uπ¥ t≤S≠ ,tI• W߸UL±
son droit l’usufruitier peut se substi- w≠ ÂuIO∞ tM´ »uM¥ Ê√ ŸUH∑≤ô« o•
tuer à lui pour souscrire aux actions lO∂¥ Ë√ …b¥bπ∞« rNß_« »U∑∑Øô«
432
Code de commerce Art. 702 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

nouvelles ou pour vendre les droits. w≠ W∂Æd∞« p∞UL∞ “uπ¥Ë .‚uI∫∞«


Dans ce dernier cas, le nu-propriétaire VKD¥ Ê√ …dOî_« W∞U∫∞« Ác≥
peut exiger le réemploi des sommes W∞U•ù« s± Wπ¢UM∞« m∞U∂L∞« ‰ULF∑ß«
provenant de la cession; les biens ainsi W∂º∑JL∞« ‰«u±_« lCª¢Ë .b¥b§ s±
acquis sont soumis à l’usufruit. .ŸUH∑≤ô« o∫∞ WOHOJ∞« ÁcN°

Les actions nouvelles appartiennent au v∞≈ …b¥bπ∞« rNß_« WOJK± œuF¢Ë


nu-propriétaire pour la nue-propriété W∂Æd∞« WOJKL∞ W∂ºM∞U° W∂Æd∞« p∞U±
et à l’usufruitier pour l’usufruit. W∂ºM∞U° ŸUH∑≤ô« o• V•UÅ v∞≈Ë
.ŸUH∑≤ô« o∫∞

Toutefois, en cas de versement de p∞U± s± ‰UL∞« l≠œ r¢ «–≈ t≤√ dO¨


fonds effectué par le nu-propriétaire Ë√ oOI∫∑∞ ŸUH∑≤ô« V•UÅ Ë√ W∂Æd∞«
ou l’usufruitier pour réaliser ou parfai- …b¥bπ∞« rNß_« ÊS≠ ,»U∑∑Øô« ÂUL¢≈
re une souscription, les actions nou- V•UÅË W∂Æd∞« p∞UL∞ UJK± ÊuJ¢ ô
velles n’appartiennent au nu-proprié- WLOÆ œËb• w≠ ô≈ ,ŸUH∑≤ô« o•
taire et à l’usufruitier qu’à concurren- s± izUH∞« ÊuJ¥Ë ,»U∑∑Øô« ‚uI•
ce de la valeur des droits de souscrip- l≠œ sL∞ U±U¢ UJK± …b¥bπ∞« rNß_«
tion; le surplus des actions nouvelles .‰«u±_«
appartient en pleine propriété à celui
qui a versé les fonds.

Les dispositions du présent article W∞U• w≠ …œUL∞« Ác≥ ÂUJ•√ o∂D¢


s’appliquent dans le silence de la .·«d©_U° WÅUª∞« WOÆUH¢ô« ‹uJß
convention des parties.

Art. 702– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 7 0 2 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Le délai accordé aux q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
actionnaires pour l’exercice du droit ÕuMLL∞« q§_« qI¥ ô√ Vπ¥ )1993
de souscription ne peut être inférieur à »U∑∑Øô« o• W߸ULL∞ sOL≥UºLK∞
trente (30) jours à dater de l’ouverture a¥¸U¢ s± ¡«b∑°« U±u¥ sO£ö£ s´
de la souscription. .»U∑∑Øô« ÕU∑∑≠«
433
Code de commerce Art. 703 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

Ce délai se trouve clos par anticipation q§_« q∂Æ »U∑∑Øô« q§√ qHI¥Ë
dès que tous les droits de souscription W߸ULL° ÂUOI∞« œdπL° t∞ œb∫L∞«
à titre irréductible ont été exercés. WK°UI∞« dO¨ »U∑∑Øô« ‚uI• lOL§
.iOHª∑K∞

Art. 703– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 7 0 3 …œUL∞«


du 25 avril 1993) La société procède à q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
l’ouverture de la souscription en effec- W¥«b° bM´ WØdA∞« ÂuI¢ ) 1993
tuant les formalités de publicité dont œb∫¢ w∑∞« ¸UN®ù« ¡«d§S° »U∑∑Øô«
les modalités sont fixées par voie .rOEM∑∞« o¥d© s´ UN¢UOHOØ
réglementaire.

Art. 704– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 7 0 4 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Le contrat de sous- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
cription est constaté par un bulletin de WÆUD∂° »U∑∑Øô« bI´ X∂∏¥ )1993
souscription dont les modalités sont o¥d© s´ UN¢UOHOØ œb∫¢ ,»U∑∑Ø«
fixées par voie réglementaire. .rOEM∑∞«

Art. 705– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 7 0 5 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Les actions sous- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
crites en numéraire sont obli- UNO≠ V∑∑JL∞« rNß_« ÊuJ¢ )1993
gatoirement libérées, lors de la sous- W∂ºM° U¥¸U∂§≈ ¡U≠u∞« W∂§«Ë «bI≤
cription, d’un quart (1/4) au moins de UN∑LOÆ s± qÆ_« vK´ )4/1( l°d∞«
la valeur nominale et, le cas échéant, …Ëö´ q±UJ° ,¡UC∑Æô« bM´Ë WOLßô«
de la totalité de la prime d’émission. .¸«bÅù«

Si l’augmentation de capital n’est pas w≠ ‰UL∞« ”√¸ …œU¥“ oI∫∑¢ r∞ «–≈Ë


réalisée dans le délai de six (06) mois ÕU∑∑≠« s± ¡«b∑°« dN®√ W∑ß q§√
à compter de l’ouverture de la sous- .WK©U° WOKLF∞« ÊuJ¢ ,»U∑∑Øô«
cription, l’opération est nulle.

434
Code de commerce Art. 707 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

La libération du surplus doit intervenir Ë√ …d± izUH∞« ¡U≠Ë r∑¥ Ê√ Vπ¥


en une ou plusieurs fois dans le délai ¡«b∑°« ‹«uMß fLî q§√ w≠ d∏Ø√
de cinq (05) ans à compter du jour où …œU¥“ tO≠ `∂B¢ Íc∞« ÂuO∞« s±
l’augmentation du capital est devenue .WOzUN≤ ‰UL∞« ”√¸
définitive,
Le retrait des fonds provenant des ‰«u±_« V∫ß r∑¥ Ê√ “uπ¥Ë
souscriptions en numéraire peut être ÍbIM∞« »U∑∑Øô« s± WKÅU∫∞«
effectué par un mandataire de la socié- œ«b´≈ bF° WØdA∞« qOØË WDß«u°
té après l’établissement du certificat .ŸœuL∞« …œUN®
du dépositaire.

Art. 706– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 7 0 6 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Les souscriptions et q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
les versements sont constatés par un ‹UF≠b∞«Ë »U∑∑Øô« X∂∏¥ ) 1993
certificat du dépositaire agréé établi au …bFL∞« ,bL∑FL∞« ŸœuL∞« …œUNA°
moment du dépôt des fonds sur pré- r¥bI¢ vK´ ¡UM° ‰«u±_« Ÿ«b¥≈ XÆË
sentation du bulletin de souscription. .»U∑∑Øô« WÆUD°

Les libérations d’actions par com- WÅUIL∞U° rNß_« ¡U≠Ë ‹U∂£≈ r∑¥Ë
pensation de créances liquides et exi- vK´ ¡«œ_« WI∫∑º±Ë W¥bI≤ Êu¥b∞
gibles sur la société, sont constatées ¸œUÅ o£u± `¥dB¢ WDß«u° WØdA∞«
par une déclaration notariée émanant fKπ± Ë√ …¸«œù« fKπ± s´ U±≈
soit du conseil d’administration soit «c≥ ÂuI¥Ë .ULNOKØu± Ë√ s¥d¥bL∞«
du directoire ou de leurs mandataires. …œUN® ÂUI± o£uL∞« `¥dB∑∞«
Cette déclaration notariée tient lieu de .ŸœuL∞«
certificat du dépositaire.

Art. 707– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 7 0 7 …œUL∞«


du 25 avril 1993) En cas d’apports en q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
nature ou de stipulation d’avantages hB∫∞« X≤UØ «–≈ U± W∞U• w≠ )1993
particuliers, un ou plusieurs commis- ◊«d∑®« „UM≥ ÊUØ Ë√ WOMO´ W±bIL∞«
saires aux apports sont désignés, par Ë√ b•«Ë sOF¥ t≤S≠ ,WÅUî l≠UM±
435
Code de commerce Art. 707 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

décision de justice, à la demande du sOHKJL∞« sO°ËbML∞« s± d∏Ø√


président du conseil d’administration ¸«dI° WOMOF∞« hB∫∞« d¥bI∑°
ou du directoire. Ils sont soumis aux fKπ± fOz¸ VK© vK´ ¡UM° wzUCÆ
incompatibilités prévues à l’article lCª¥Ë s¥d¥bL∞« fKπ± Ë√ …¸«œù«
679. w≠UM∑K∞ Êu°ËbML∞« ¡ôR≥
.679 …œUL∞« w≠ tOK´ ’uBML∞«

Ces commissaires apprécient, sous WOMOF∞« hB∫∞« d¥bI¢ r∑¥Ë


leur responsabilité, la valeur des WO∞ËRº± X∫¢ WÅUª∞« ‹«“UO∑±ô«Ë
apports en nature et les avantages par- r≥d¥dI¢ l{u¥Ë ,sO°ËbML∞« ¡ôR≥
ticuliers. Leur rapport est mis à la dis- q∂Æ sOL≥UºL∞« ·dB¢ X∫¢
position des actionnaires, huit (08) a¥¸U¢ s± qÆ_« vK´ ÂU¥√ WO≤UL£
jours au moins avant la date de l’as- …œUL∞« ÂUJ•√ o∂D¢Ë .WOFLπ∞« œUIF≤«
semblée. Les dispositions de l’article dO¨ W±UF∞« WOFLπ∞« vK´ 603
603 sont applicables à l’assemblée .W¥œUF∞«
générale extraordinaire.

Si l’assemblée approuve l’évaluation d¥bI¢ W±UF∞« WOFLπ∞« ‹dÆ√ «–≈


des apports et l’octroi d’avantages par- ,WÅUª∞« l≠UML∞« `M±Ë hB∫∞«
ticuliers, elle constate la réalisation de ‰UL∞« ”√¸ …œU¥“ oOI∫¢ X∂∏¢ UN≤S≠
l’augmentation du capital.

Si l’assemblée réduit l’évaluation des d¥dI¢ WOFLπ∞« XCHî «–≈Ë


apports ainsi que la rémunération l≠UML∞« …Q≠UJ±Ë W±bIL∞« hB∫∞«
d’avantages particuliers, l’approbation W∫¥dB∞« WÆœUBL∞« ÊS≠ WÅUª∞«
expresse des modifications par les Ë√ hB∫∞« w±bI± ‹ö¥bF∑∞
apporteurs, les bénéficiaires ou leurs hîdL∞« rNzöØË Ë√ s¥bOH∑ºL∞«
mandataires dûment autorisés à cet .W∂§«Ë bF¢ ,ÊQA∞« «cN° U≤u≤UÆ rN∞
effet, est requise. À défaut, l’augmen- ”√¸ …œU¥“ ÊS≠ p∞– oI∫∑¥ r∞ «–S≠
tation du capital n’est pas réalisée. .WII∫± dO¨ vI∂¢ ‰UL∞«

Les actions d’apport sont intégra- W±bIL∞« hB∫∞« rNß√ `∂B¢Ë


436
Code de commerce Art. 710 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

lement libérées dès leur émission. .U≥¸«bÅ≈ œdπL° …œbº± UNK±UJ°

Art. 708– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 7 0 8 …œUL∞«


du 25 avril 1993) En cas d’attribution q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
d’actions nouvelles aux actionnaires, à rNß√ hOBª¢ W∞U• w≠ ) 1993
la suite de l’incorporation au capital de ‚U∫∞≈ bF° sOL≥UºLK∞ …b¥b§
réserves, bénéfices ou primes d’émis- ‹«Ëö´ Ë√ ÕU°¸√ Ë√ ‹U©UO∑•ô«
sion, le droit ainsi conféré est négo- o∫∞« ÊS≠ ,‰UL∞« ”√¸ v∞≈ ,¸«bÅù«
ciable ou cessible. Il appartient au nu- ö°UÆ ÊuJ¥ qJA∞« «c≥ vK´ ‰uªL∞«
propriétaire, sous réserve des droits de UF°U¢ vI∂¥Ë .q¥u∫∑∞« Ë√ ‰Ë«b∑K∞
l’usufruitier. ‚uI• …U´«d± l± W∂Æd∞« p∞UL∞
.ŸUH∑≤ô« o• V•UÅ

§ 2. Amortissement du capital ‰UL∞« ”√¸ „öN∑ß« : WO≤U∏∞« …dIH∞«

Art. 709– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 7 0 9 …œUL∞«


du 25 avril 1993) L’amortissement du q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
capital est effectué en vertu d’une dis- ‰UL∞« ”√¸ „öN∑ß« r∑¥ ) 1993
position statutaire ou d’une décision Ë√ wßUß_« Êu≤UI∞« w≠ rJ• V§uL°
de l’assemblée générale extraordinaire dO¨ W±UF∞« WOFLπ∞« s± ¸«dÆ
et au moyen des sommes distri- WK°UÆ m∞U∂± WDß«u°Ë W¥œUF∞«
buables. Cet amortissement ne peut «c≥ oOI∫¢ sJL¥ ôË .l¥“u∑K∞
être réalisé que par voie de rembourse- b¥bº∑∞« o¥d© s´ ô≈ „öN∑ßô«
ment égal sur chaque action d’une fH≤ s± rNß qØ s´ ÍËUº∑L∞«
même catégorie et n’entraîne pas de w≠ iOHª¢ tM´ V¢d∑¥ ôË nMB∞«
réduction du capital. .‰UL∞« ”√¸

Les actions intégralement amorties WOKØ WØKN∑ºL∞« rNß_« d∂∑F¢Ë


sont dites actions de jouissance. .WO´UH∑≤« ULNß√

Art. 710– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 7 1 0 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Les actions intégra- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
437
Code de commerce Art. 711 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

lement ou partiellement amorties per- Ë√ UOKØ WJKN∑ºL∞« rNß_« bIH¢ )1993


dent, à due concurrence, le droit au `°d∞« w≠ o∫∞« ‰œUF¥ U± UOze§
premier dividende et s’il y a lieu au i¥uF¢ w≠ ,d±_« vC∑Æ« «–≈ w∞Ë_«
remboursement de la valeur nominale; qJ° kH∑∫¢Ë WOLßô« WLOI∞«
elles conservent tous les autres droits. .Èdî_« ‚uI∫∞«

Art. 711– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 7 1 1 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Lorsque le capital q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
est divisé soit en actions de capital et ‰UL∞« ”√¸ ÊuJ¥ U±bM´ ) 1993
en actions partiellement ou totalement rNß√Ë ‰ULß√¸ rNß√ v∞≈ U±≈ ULºI±
amorties, soit en actions inégalement rNß√ Ë√ UOKØ Ë√ UOze§ WJKN∑º±
amorties, l’assemblée générale des “uπ¥ ,W¥ËUº∑± dO¨ WHB° WJKN∑º±
actionnaires peut décider, dans les ¸dI¢ Ê√ sOL≥UºLK∞ W±UF∞« WOFLπK∞
conditions requises pour la modifi- Ë√ UOKØ WJKN∑ºL∞« rNß_« q¥u∫¢
cation des statuts, la conversion des UI≠Ë p∞–Ë ‰ULß√¸ rNß√ v∞≈ UOze§
actions totalement ou partiellement Êu≤UI∞« q¥bF∑∞ W°uKDL∞« ◊ËdAK∞
amorties en actions de capital. .wßUß_«

À cet effet, elle prévoit qu’un pré- lÆu¢ vK´ hM¢ ,WHB∞« ÁcN°Ë
lèvement obligatoire sera effectué à mK∂L∞« œËb• w≠ ͸U∂§≈ ŸUD∑Æ«
concurrence du montant amorti des Vπ¥ w∑∞« rNß_« s± pKN∑ºL∞«
actions à convertir sur la part des pro- WØdA∞« bz«u≠ WB• s± UNK¥u∫¢
fits sociaux d’un ou plusieurs exer- ÁcN∞ WF°U¢ d∏Ø√ Ë√ WO∞U± WMº∞
cices revenant à ces actions après paie- Ë√ ‰Ë_« `°d∞« l≠œ bF° rNß_«
ment du premier dividende ou de l’in- UNOK´ hM¥ Ê√ sJL¥ w∑∞« …bzUH∞«
térêt statutaire auquel elles peuvent .wßUß_« Êu≤UI∞«
donner droit.

§ 3. Réduction du capital ‰ULß√¸ iOHª¢ : W∏∞U∏∞« …dIH∞«

Art. 712– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 7 1 2 …œUL∞«


du 25 avril 1993) La réduction du q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
438
Code de commerce Art. 713 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

capital est autorisée par l’assemblée dO¨ W±UF∞« WOFLπ∞« ¸dI¢ ) 1993
générale extraordinaire, qui peut délé- w∑∞« ,‰UL∞« ”√¸ iOHª¢ W¥œUF∞«
guer au conseil d’administration ou au …¸«œù« fKπL∞ ÷uH¢ Ê√ UN∞ “uπ¥
directoire, selon le cas, tous pouvoirs ,W∞U∫∞« Vº• s¥d¥bL∞« fKπL∞ Ë√
pour la réaliser. En aucun cas, elle ne ô t≤√ dO¨ .tIOI∫∑∞ ‹UO•öB∞« qØ
peut porter atteinte à l’égalité des ac- Ê√ ‰«u•_« s± ‰U• Í√° UN∞ “uπ¥
tionnaires. sO° ,…«ËUºL∞« √b∂L° fL¢
.sOL≥UºL∞«
Le projet de réduction du capital est ‰UL∞« ”√¸ iOHª¢ ŸËdA± mK∂¥Ë
communiqué au commissaire aux WºLî q∂Æ ‹U°Uº∫∞« »ËbM± v∞≈
comptes quarante-cinq (45) jours au œUIF≤« s± qÆ_« vK´ U±u¥ sOF°¸√Ë
moins avant la réunion de l’assemblée. .WOFLπ∞«

Lorsque le conseil d’administration ou Ë√ …¸«œù« fKπ± oI∫¥ U±bM´Ë


le directoire, selon le cas, réalise W∞U∫∞« Vº• ,s¥d¥bL∞« fKπ±
l’opération sur délégation de l’assem- WOFLπ∞« i¥uH¢ vK´ ¡UM° WOKLF∞«
blée générale, il en dresse procès-ver- ÂbI¥ p∞c° «dC∫± ¸d∫¥ ,W±UF∞«
bal soumis à publicité et procède à la q¥bF∑∞« ¡«d§S° ÂuI¥Ë ,dAMK∞
modification corrélative des statuts. .wßUß_« Êu≤UIK∞ VßUML∞«

Art. 713– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 7 1 3 …œUL∞«


du 25 avril) Lorsque l’assemblée q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
générale approuve un projet de réduc- W±UF∞« WOFLπ∞« XÆœUÅ «–≈ )1993
tion du capital non motivé par des w≠ UCOHª¢ sLC∑¥ ŸËdA± vK´
pertes, les représentants des masses ¸d∂± œu§Ë ÊËœ ‰UL∞« ”√¸
des obligataires et les créanciers dont wK∏LL∞ “uπ¥ t≤S≠ dzUºªK∞
la créance est antérieure à la date du s¥c∞« sOMz«b∞«Ë rNß_« »U∫Å√
dépôt au centre national du registre de Ÿ«b¥≈ a¥¸U∑∞ UI°Uß rNM¥œ ÊuJ¥
commerce, du procès-verbal de déli- wM©u∞« eØdL∞U° W∞Ë«bL∞« dC∫±
bération, peuvent former opposition à «u{¸UF¥ Ê√ ,͸Uπ∑∞« qπºK∞
la réduction du capital dans les trente sO£ö£ q§√ w≠ ‰UL∞« ”√¸ iOHª¢
(30) jours. .U±u¥
439
Code de commerce Art. 714 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

Une décision de justice rejette l’oppo- Ë√ W{¸UFL∞« wzUCÆ ¸«dÆ wGK¥


sition ou ordonne soit le rembourse- ¡UA≤S° Ë√ Êu¥b∞« l≠b° U±≈ d±Q¥
ment des créances, soit la constitution UN{d´ WØdA∞« X±bÆ «–≈ ‹U≤UL{
de garanties si la société en offre et si .·UØ p∞– ÊQ° ¸dI¢Ë
elles sont jugées suffisantes.

Les opérations de réduction du capital iOHª¢ ‹UOKL´ √b∂¢ Ê√ sJL¥ ô


ne peuvent commencer pendant le ôË W{¸UFL∞« q§√ ‰öî ‰UL∞« ”√¸
délai d’opposition ni, le cas échéant, W{¸UFL∞« Ác≥ w≠ w{UI∞« qB≠ q∂Æ
avant qu’il ait été statué par le juge sur .¡UC∑Æô« bM´
cette opposition.

Si le juge accueille l’opposition, la nÆu¥ ,W{¸UFL∞« w{UI∞« q∂Æ «–≈Ë


procédure de réduction du capital est «¸u≠ ‰UL∞« ”√¸ iOHª¢ ¡«d§≈
immédiatement interrompue jusqu’à Ë√ WO≠UJ∞« ‹U≤ULC∞« fOßQ¢ v∑•
la constitution de garanties suffisantes .Êu¥b∞« b¥bº¢
ou jusqu’à remboursement des
créances.

Si le juge rejette l’opposition, les opé- sJL¥ ,W{¸UFL∞« w{UI∞« i≠¸ «–≈Ë
rations de réduction du capital peuvent ”√¸ iOHª¢ ‹UOKL´ w≠ ¡b∂∞«
commencer. .‰UL∞«

§ 4. Souscriptions, achat ou prise en ‹UØdA∞« »U∑∑Ø« : WF°«d∞« …dIH∞«


gage par les sociétés de leurs UNM≥¸ Ë√ UNz«d® Ë√ WÅUª∞« UNLNß_
propres actions

Art. 714– (Décret législatif n° 93-08 du w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 7 1 4 …œUL∞«


25 avril 1993) Sont interdits la souscrip- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
tion et l’achat par la société de ses »U∑∑Øô« WØdA∞« vK´ dE∫¥ )1993
propres actions soit directement, soit par U±≈ UNz«d®Ë WÅUª∞« UNLNß_
une personne agissant en son propre ·dB∑¥ hª® WDß«u° Ë√ …d®U∂±
440
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis

nom mais pour le compte de la société. .WØdA∞« »Uº∫∞ ’Uª∞« tLßU°

Toutefois, l’assemblée générale qui a w∑∞« W±UF∞« WOFLπK∞ “uπ¥ t≤√ dO¨
décidé une réduction du capital non ¸d∂± dO¨ ‰ULß√¸ iOHª¢ ‹¸dÆ
motivé par des pertes peut autoriser le Ë√ …¸«œù« fKπL∞ `Lº¢ Ê√ dzUºªK∞
conseil d’administration ou le direc- sOF± œb´ ¡«dA° s¥d¥bL∞« fKπ±
toire à acheter un nombre déterminé .UN∞UD°≈ bBÆ rNß_« s±
d’actions pour les annuler.

Art. 715– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 7 1 5 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Lorsque les actions q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
auront été souscrites ou acquises par Ë√ rNß_« »U∑∑Ø« r∑¥ U±bM´ )1993
une personne agissant en son nom tLßU° ·dB∑¥ hª® s± UN¢“UO•
mais pour le compte de la société, «c≥ vK´ sOF∑¥ ,WØdA∞« »Uº∫∞
cette personne sera tenue de libérer les rNß_« WLOÆ b¥bº¢ hªA∞«
actions solidairement avec les fonda- Vº• Ë√ .sOºßRL∞« l± s±UC∑∞U°
teurs ou selon le cas, les membres du Ë√ …¸«œù« fKπ± ¡UC´√ l± ,W∞U∫∞«
conseil d’administration ou du direc- .s¥d¥bL∞« fKπ±
toire.

Cette personne est réputée, en outre, p∞– vK´ …Ëö´ ,hªA∞« «c≥ d∂∑F¥
avoir souscrit pour son propre compte. .’Uª∞« t°Uº∫∞ V∑∑Ø« t≤QØ

Art. 715 bis– (Décret législatif n° ° ÂußdL∞«( :¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Par dé- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
rogation à l’article 714 alinéa 1er ci- 714 … œ U L K ∞ U ≠ ö î ) 1993 q¥d°√
dessus, les sociétés dont les actions ‹UØdA∞« sJL¥ ,Áö´√ ‰Ë_« lDIL∞«
sont admises à la cote officielle de la w≠ W∞u∂I± UNLNß√ ÊuJ¢ w∑∞«
bourse des valeurs, peuvent acheter en ‚«¸Ë_« WŸu∂∞ WOLßd∞« …dOFº∑∞«
bourse leurs propres actions en vue de w≠ WÅUª∞« UNLNß√ ¡«d® ,WO∞UL∞«
réguler le cours des actions. .rNß_« dFß rOEM∑∞ WŸu∂∞«

441
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 1

À cette fin, l’Assemblée générale ordi- WOFLπ∞« vK´ Vπ¥ ÷dG∞« «cN∞Ë
naire doit avoir expressément autorisé XBî¸ bÆ ÊuJ¢ Ê√ W¥œUF∞« W±UF∞«
la société à opérer en bourse sur ses ‹UOKLF° ÂUOI∞« WØdAK∞ W•«dÅ
propres actions; elle fixe les modalités UN≤√ ULØ ,WÅUª∞« ULNLßU° WŸu∂∞«
de l’opération et notamment le prix ôË WOKLF∞« ¡«d§≈ ‹UOHOØ œb∫¢
maximum d’achat et minimum de dFº∞«Ë ¡«dAK∞ vBÆ_« dFº∞« ULOß
vente, le nombre maximum d’actions s± vBÆ_« œbF∞« «cØË ,lO∂K∞ v≤œ_«
à acquérir et le délai dans lequel l’ac- Íc∞« q§_«Ë UN¢“UO• V§«u∞« rNß_«
quisition doit être effectuée. .…“UO∫∞« t∞öî r∑¢ Ê√ Vπ¥

Cette autorisation ne peut être donnée q§_ WBîd∞« Ác≥ `M± sJL¥ ôË
pour un délai supérieur à un (01) an. .…b•«Ë WMß ‚uH¥

Art. 715 bis 1– (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 1 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les sociétés 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
doivent déclarer, à l’autorité chargée Ê√ ‹UØdA∞« vK´ Vπ¥ )1993 q¥d°√
de l’organisation et de la surveillance rOEM∑° WHKJL∞« WDKºK∞ ÕdB¢
des opérations de bourse, les opéra- UN∑∂Æ«d±Ë WŸu∂∞« ‹UOKL´
tions qu’elles envisagent d’effectuer UN° ÂUOI∞« ÍuM¢ w∑∞« ‹UIHB∞U°
en application de l’article 714 ci-des- Áö´√ …¸uØcL∞« 714 …œULK∞ UIO∂D¢
sus. Elles rendent compte à cette auto- ‹UOKLF° WŸu∂∞« WMπ∞ rKF¢Ë
rité des acquisitions qu’elles ont ef- .UN° X±UÆ w∑∞« …“UO∫∞«
fectuées.

Art. 715 bis 2– (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 2 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) L’autorité 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
chargée de l’organisation et de la sur- WHKJL∞« WDKºK∞ “uπ¥ )1993 q¥d°√
veillance des opérations de bourse WŸu∂∞« ‹UOKL´ rOEM∑°
peut, dans le cadre de l’article 715 bis ‹UØdA∞« s± VKD¢ Ê√ UN∑∂Æ«d±Ë
1, demander aux sociétés concernées ¸dJ± 715 …œUL∞« ¸U©≈ w≠ ,WOMFL∞«
toutes les explications ou les justi- ‹«d¥d∂∑∞« Ë√ ‹U∫O{u∑∞« qØ ,1
fications qu’elle juge nécessaires. .W¥¸Ëd{ U≥«d¢ w∑∞«
442
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 4

S’il n’est pas satisfait à ces demandes, ‹U∂KD∞« ÁcN∞ W°Uπ∑ßô« r∑¢ r∞ «–≈Ë
l’autorité chargée de l’organisation et rOEM∑° WHKJL∞« WDKº∞« vK´ Vπ¥
de la surveillance des opérations de Ê√ UN∑∂Æ«d±Ë WŸu∂∞« ‹UOKL´
bourse doit prendre toutes les mesures cOHM¢ lML∞ ‹«¡«d§ù« qØ cª∑¢
pour interdire l’exécution des ordres ‹UØdA∞« Ác≥ U≥¸bB¢ w∑∞« d±«Ë_«
que ces sociétés transmettent di- .…d®U∂± dO¨ Ë√ …d®U∂± WHB°
rectement ou indirectement.

Art 715 bis 3- (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 3 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Est interdite 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
la prise en gage par la société de ses s≥¸ WØdA∞« vK´ dE∫¥ )1993 q¥d°√
propres actions directement ou par WDß«u° Ë√ …d®U∂± WÅUª∞« UNLNß«
l’intermédiaire d’une personne agis- ’Uª∞« tLßU° ·dB∑¥ hª®
sant en son propre nom mais pour le .WØdA∞« »Uº∫∞
compte de la société.

Section VII l°Uº∞« rºI∞«


Contrôle des sociétés par actions WL≥UºL∞« ‹UØd® W∂Æ«d±

Art 715 bis 4– (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 4 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) L’assemblée 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
générale ordinaire des actionnaires dé- W±UF∞« WOFLπ∞« sOF¢ )1993 q¥d°√
signe, pour trois (03) exercices, un ou U°ËbM± sOL≥UºLK∞ W¥œUF∞«
plusieurs commissaires aux comptes Àö£ …bL∞ d∏Ø√ Ë√ ‹U°Uº∫K∞
choisis parmi les professionnels ins- sOOMNL∞« sO° s± r≥¸U∑ª¢ ‹«uMß
crits sur le tableau de l’ordre national. nBL∞« ‰Ëb§ vK´ sOKπºL∞«
,wM©u∞«

Ils ont pour mission permanente, à ¡UM∏∑ßU° ,WLz«b∞« rN∑LN± q∏L∑¢Ë


l’exclusion de toute immixtion dans la oOI∫∑∞« w≠ ,dOOº∑∞« w≠ qîb¢ Í√
gestion, de vérifier les livres et les ,WO∞UL∞« ‚«¸Ë_«Ë d¢U≠b∞« w≠
443
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 4

valeurs de la société et de contrôler la ÂUE∑≤« W∂Æ«d± w≠Ë WØdAK∞


régularité et la sincérité des comptes ULØ .UN∑∫ÅË WØdA∞« ‹U°Uº•
sociaux. Ils vérifient également la sin- ‹U±uKFL∞« W∫Å w≠ ÊuIÆb¥
cérité des informations données dans Ë√ …¸«œù« fKπ± d¥dI¢ w≠ W±bIL∞«
le rapport du conseil d’administration w≠Ë ,W∞U∫∞« Vº• s¥d¥bL∞« fKπ±
ou du directoire, selon le cas, et dans ,sOL≥UºL∞« v∞≈ WKßdL∞« ozU£u∞«
les documents adressés aux ac- WØdAK∞ WO∞UL∞« WOF{u∞« ‰u•
tionnaires, sur la situation financière et .UN¢U°Uº•Ë
les comptes de la société.

Ils certifient la régularité et la sincérité œdπ∞« ÂUE∑≤« vK´ ÊuÆbB¥Ë


de l’inventaire, des comptes sociaux et W∫ÅË ,W≤“«uL∞«Ë WØdA∞« ‹U°Uº•Ë
du bilan. .p∞–

Les commissaires aux comptes s’assu- r¢ U± «–≈ ‹U°Uº∫∞« u°ËbM± oI∫∑¥Ë


rent que l’égalité a été respectée entre sO° …«ËUºL∞« √b∂± «d∑•«
les actionnaires. .sOL≥UºL∞«

Ils peuvent, à toute époque de l’année, WMº∞« WKO© «Ëdπ¥ Ê√ ¡ôRN∞ “uπ¥Ë
opérer les vérifications ou contrôles UN≤Ëd¥ w∑∞« ‹U°UÆd∞« Ë√ ‹UIOI∫∑∞«
qu’ils jugent opportuns. .W∂ßUM±

De même qu’ils peuvent convoquer W±UF∞« WOFLπ∞« ¡U´b∑ß« rNMJL¥ ULØ


l’assemblée générale en cas d’urgen- .‰UπF∑ßô« W∞U• w≠ œUIF≤ö∞
ce.

À défaut de nomination des com- W±UF∞« WOFLπ∞« sOOF¢ r∑¥ r∞ «–≈Ë


missaires aux comptes par l’assemblée W∞U• w≠ Ë√ ,‹U°Uº∫∞« w°ËbM±
générale ou en cas d’empêchement ou d∏Ø√ Ë√ b•«Ë i≠¸ Ë√ l≤U± œu§Ë
de refus d’un ou plusieurs des com- ,sOMOFL∞« ‹U°Uº∫∞« w°ËbM± s±
missaires nommés, il est procédé à Ë√ rNMOOF¢ v∞≈ ¡uπK∞« r∑¥
leur nomination ou à leur remplace- fOz¸ s± d±√ V§uL° rN∞«b∂∑ß«
444
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 6

ment par ordonnance du président du ¡UM° WØdA∞« dIL∞ WF°U∑∞« WLJ∫L∞«


tribunal du siège de la société à la Ë√ …¸«œù« fKπ± s± VK© vK´
requête du conseil d’administration ou .s¥d¥bL∞« fKπ±
du directoire.

Cette demande peut être présentée par wMF± qØ VKD∞« «c≥ ÂbI¥ Ê√ sJL¥
tout intéressé et dans les sociétés qui UOMK´ QπK¢ w∑∞« ‹UØdA∞« w≠Ë
font publiquement appel à l’épargne WHKJL∞« WDKº∞« WDß«u° ¸Uîœö∞
par l’autorité chargée de l’organisation WŸu∂∞« ‹UOKL´ rOEM∑°
et de la surveillance des opérations de .UN∑∂Æ«d±Ë
bourse.

Art 715 bis 5- (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 5 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Lorsqu’à l’ex- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
piration des fonctions d’un commis- »ËbM± ÂUN± ¡UN∑≤« bM´ )1993 q¥d°√
saire aux comptes, il est proposé à WOFLπ∞« vK´ Õd∑I¥ ,‹U°Uº∫∞«
l’assemblée de ne pas les renouveler, Vπ¥Ë t∑¥uC´ b¥bπ¢ Âb´ W±UF∞«
le commissaire aux comptes doit être .t´ULß W±UF∞« WOFLπ∞« vK´
entendu par l’assemblée générale.

Art 715 bis 6- (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 6 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Ne peuvent 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
être commissaires aux comptes d’une s O F ¥ Ê √ “ u π ¥ ô ) 1993 q¥d°√
société par actions : WØd® w≠ ‹U°Uº∫K∞ U°ËbM±
:WL≥UºL∞«

1° les parents et alliés au quatrième W§¸b∞« W¥UG∞ ¸UNÅ_«Ë ¡U°dÆ_« -1


degré inclusivement des administra- sOLzUI∞« p∞– w≠ UL° ,WF°«d∞«
teurs, des membres du directoire et du s¥d¥bL∞« fKπ± ¡UC´√Ë ,…¸«œùU°
conseil de surveillance de la société; .WØdA∞« W∂Æ«d± fKπ±Ë

2° les administrateurs, les membres du fKπ± ¡UC´√Ë …¸«œùU° ÊuLzUI∞« -2


445
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 7

directoire ou du conseil de surveillan- ,W∂Æ«dL∞« fKπ± Ë√ s¥d¥bL∞«


ce les conjoints des administrateurs, ¡UC´√Ë ,…¸«œùU° sOLzUI∞« ë˓√Ë
ainsi que des membres du directoire W∂Æ«dL∞« fKπ± Ë√ s¥d¥bL∞« fKπ±
ou du conseil de surveillance des )10/1( dA´ pKL¢ w∑∞« ‹UØdAK∞
sociétés possédant le 1/10 du capital Ác≥ X≤UØ «–≈ Ë√ WØdA∞« ‰U± ”√¸
de la société ou dont celle-ci possède )10/1( dA´ pKL¢ UNºH≤ WØdA∞«
le 1/10 du capital desdites sociétés; .‹UØdA∞« Ác≥ ‰ULß√¸

3° les conjoints des personnes qui ,s¥c∞« ’Uª®_« ë˓√ -3


reçoivent des administrateurs ou des dO¨ rz«œ ◊UA≤ rJ∫° ÊuKB∫∑¥
membres du directoire ou du conseil Ë√ …d§√ ‹U°Uº∫∞« »ËbM± ◊UA≤
de surveillance un salaire ou une Ë√ …¸«œùU° sOLzUI∞« s± U±≈ ,U∂¢d±
rémunération en raison d’une activité s± Ë√ s¥d¥bL∞« fKπ± ¡UC´√
permanente autre que celle de com- .W∂Æ«dL∞« fKπ±
missaire aux comptes;

4° les personnes ayant perçu de la WØdA∞« rN∑∫M± s¥c∞« ’Uª®_« -4


société une rémunération, à raison de nzU™Ë dO¨ nzU™Ë rJ∫° …d§√
fonctions, autres que celles de com- fLî q§√ w≠ ‹U°Uº∫∞« »ËbM±
missaire aux comptes, et ce dans un ¡UN≤≈ a¥¸U¢ s± ¡«b∑°« ‹«uMß
délai de cinq ans à compter de la ces- .rNHzU™Ë
sation de leurs fonctions;

5° les personnes ayant été admi- sOLzUÆ «u≤UØ s¥c∞« ’Uª®_« -5


nistrateurs, membres du conseil de fKπ± w≠ ¡UC´√ Ë√ …¸«œùU°
surveillance, du directoire, et ce dans w≠ ,s¥d¥bL∞« fKπ± Ë√ W∂Æ«dL∞«
un délai de cinq (05) ans à compter de ¡UN≤≈ a¥¸U¢ s± ‹«uMß fLî q§√
la cessation de leurs fonctions. .rNHzU™Ë

Art 715 bis 7- (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 7 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les commis- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
saires aux comptes sont nommés pour u°ËbM± sOF¥ ) 1993 q¥d°√
446
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 8

trois exercices. Leurs fonctions expi- ,WO∞U± ‹«uMß Àö∏∞ ‹U°Uº∫∞«


rent après la réunion de l’assemblée WOFLπ∞« ŸUL∑§« bF° rN±UN± wN∑M¢Ë
générale ordinaire qui statue sur les w≠ qBH¢ w∑∞« W¥œUF∞« W±UF∞«
comptes du troisième exercice. .W∏∞U∏∞« WO∞UL∞« WMº∞« ‹U°Uº•

Le commissaire aux comptes nommé s± sOFL∞« ‹U°Uº∫∞« »ËbM± vI∂¥


par l’assemblée en remplacement d’un ”¸UL¥ ,dî¬ »ËbM± ‰b° WOFLπ∞«
autre, ne demeure en fonction que jus- »ËbML∞« WLN± ¡UN∑≤« v∑• t∑HO™Ë
qu’à l’expiration du mandat de son WOFLπ∞« XKH¨√ «–≈Ë .tHKª∑ß« Íc∞«
prédécesseur. Si l’assemblée omet de “uπ¥ ,‹U°Uº∫K∞ »ËbM± sOOF¢
désigner un commissaire aux comptes, W∞«bF∞« s± VKD¥ Ê√ r≥Uº± qJ∞
tout actionnaire peut demander en jus- mK∂¥Ë ,‹U°Uº∫∞« »ËbM± sOOF¢
tice la désignation d’un commissaire fKπ± fOz¸ ¸uC∫∞U° U≤u≤UÆ
aux comptes, le président du conseil wN∑M¢Ë .s¥d¥bL∞« fKπ± Ë√ …¸«œù«
d’administration ou du directoire ÂuI¢ U±bM´ W•uMLL∞« WLNL∞«
dûment appelé; le mandat ainsi confé- Ë√ »ËbM± sOOF∑° W±UF∞« WOFLπ∞«
ré prend fin lorsqu’il a été pourvu par .‹U°Uº∫∞« w°ËbM±
l’assemblée générale à la nomination
du ou des commissaires aux comptes.

Art 715 bis 8- (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 8 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Dans les 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
sociétés faisant appel public à …b´ Ë√ r≥UºL∞ “uπ¥ )1993 q¥d°√
l’épargne, un ou plusieurs action- dA´ qÆ_« vK´ ÊuK∏L¥ sOL≥Uº±
naires, représentant au moins 1/10 du w≠ ,WØdA∞« ‰ULß√¸ )10/1(
capital social, peuvent demander en ,¸Uîœö∞ WOMK´ QπK¢ w∑∞« ‹UØdA∞«
justice, pour juste motif; la récusation vK´ ¡UM°Ë ,W∞«bF∞« s± «u∂KD¥ Ê√
d’un ou plusieurs commissaires aux Ë√ ,»ËbM± i≠¸ ,¸d∂± V∂ß
comptes désignés par l’assemblée rN∑MO´ s¥c∞« ‹U°Uº∫∞« w°ËbM±
générale. .W±UF∞« WOFLπ∞«

S’il est fait droit à la demande, un nou- W∞«bF∞« sOF¢ ,VKD∞« WO∂K¢ XL¢ «–≈Ë
447
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 9

veau commissaire aux comptes est dOî_« «c≥ vI∂¥Ë ‹U°Uº∫K∞ U°ËbM±
désigné en justice. Il demeure en fonc- »ËbM± ÂËbÆ v∑• t∑HO™Ë w≠
tions jusqu’à l’entrée en fonction du WOFLπ∞« tMOF¢ Íc∞« ‹U°Uº∫∞«
commissaire aux comptes désigné par .W±UF∞«
l’assemblée générale.

Art 715 bis 9-. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 9 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) En cas de 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
faute ou d’empêchement les commis- Ë√ QDî ÀËb• W∞U• w≠ )1993 q¥d°√
saires aux comptes peuvent à la s± VK© vK´ ¡UM° “uπ¥ ,l≤U±
demande du conseil d’administration, s¥d¥bL∞« fKπ± Ë√ …¸«œù« fKπ±
du directoire, d’un ou plusieurs action- vK´ ÊuK∏L¥ d∏Ø√ Ë√ r≥Uº± s± Ë√
naires représentant au moins 1/10 du WØdA∞« ‰U± ”√¸ )10/1( dA´ qÆ_«
capital social ou de l’assemblée géné- ÂUN± ¡UN≤≈ ,W±UF∞« WOFLπ∞« Ë√
rale, être relevés de leurs fonctions ¡UN∑≤ô« q∂Æ ‹U°Uº∫∞« w°ËbM±
avant l’expiration normale de celles-ci o¥d© s´ nzU™u∞« ÁcN∞ ÍœUF∞«
par la juridiction compétente. .WB∑ªL∞« WOzUCI∞« WNπ∞«

Art 715 bis 10- (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 10 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Les commis- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
saires aux comptes portent à la u°ËbM± lKD¥ ) 1993 q¥d°√
connaissance du conseil d’administra- fKπ± Ë√ …¸«œù« fKπ± ‹U°Uº∫∞«
tion ou du directoire et du conseil de Vº• W∂Æ«dL∞« fKπ± Ë√ s¥d¥bL∞«
surveillance selon le cas : :wK¥ UL° ,W∞U∫∞«

1° les contrôles et vérifications aux- w∑∞« oOI∫∑∞«Ë W∂Æ«dL∞« ‹UOKL´ -1


quels ils ont procédé et les différents dOº∞« ‹UOKL´ nK∑ª±Ë UN° «u±UÆ
sondages auxquels ils se sont livrés; .U≥Ëœ√ w∑∞«

2° les postes du bilan et des autres ozU£u∞«Ë W≤“«uL∞« VÅUM± - 2


documents comptables auxquels des w∑∞« ‹U°Uº∫∞U° WIKF∑L∞« Èdî_«
modifications leur paraissent devoir UNOK´ ‹«dOOG¢ ‰Uîœ≈ …¸Ëd{ ÊËd¥
448
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 11

être apportées, en faisant toutes obser- W¥¸ËdC∞« ‹UE•öL∞« qØ r¥bI∑°


vations utiles sur les méthodes d’éva- WKLF∑ºL∞« WOLOOI∑∞« ‚dD∞« ‰u•
luation utilisées pour l’établissement .ozU£u∞« Ác≥ œ«b´≈ w≠
de ces documents;

3° les irrégularités et les inexactitudes bÆ w∑∞« ¡UDî_«Ë ‹UH∞UªL∞« - 3


qu’ils auraient découvertes; .UN≤uHA∑J¥

4° les conclusions auxquelles condui- UNM´ dHº¢ w∑∞« ZzU∑M∞« - 4


sent les observations et rectifications Áö´√ ‹U∫O∫B∑∞«Ë ‹UE•öL∞«
ci-dessus sur les résultats de l’exercice WO∞UL∞« WMº∞« ZzU∑M° WÅUª∞«Ë
comparés à ceux du précédent exerci- WO∞UL∞« WMº∞« ZzU∑M° W≤¸UI±
ce. .WI°Uº∞«

Art 715 bis 11- (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 1 1 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Le commis- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
saire aux comptes dans une société par » Ë b M L ∞ “ u π ¥ ) 1993 q¥d°√
actions peut demander des explica- s± ‹U∫O{u¢ VKD¥ Ê√ ‹U°Uº∫∞«
tions au président du conseil d’admi- fKπ± Ë√ …¸«œù« fKπ± fOz¸
nistration ou au directoire qui est tenu œd¥ Ê√ tOK´ sOF∑¥ Íc∞« s¥d¥bL∞«
de répondre sur tous faits, de nature à Ê√ UN≤Q® s± w∑∞« lzUÆu∞« qØ vK´
compromettre la continuité de l’ex- w∑∞«Ë ‰öG∑ßô« ¸«dL∑ß« qÆdF¢
ploitation, qu’il a relevés à l’occasion .t±UN± W߸UL± ¡UM£√ UNHA∑Ø«
de l’exercice de sa mission.
À défaut de réponse ou si celle-ci n’est «c≥ ÊUØ «–≈ Ë√ œd∞« «bF≤« W∞U• w≠Ë
pas satisfaisante le commissaire aux ‹U°Uº∫∞« »ËbM± VKD¥ UBÆU≤ œd∞«
comptes invite le président ou le direc- s¥d¥bL∞« fKπ± Ë√ fOzd∞« s±
toire à faire délibérer le conseil d’ad- fKπ± Ë√ …¸«œù« fKπ± ¡U´b∑ß«
ministration ou le conseil de sur- lzUÆu∞« w≠ W∞Ë«bLK∞ W∂Æ«dL∞«
veillance sur les faits relevés; le com- »ËbM± ¡U´b∑ß« r∑¥Ë ,WE•öL∞«
missaire aux comptes est convoqué à .WºKπ∞« Ác≥ w≠ ‹U°Uº∫∞«
cette séance.
449
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 12

En cas d’inobservation de ces dis- ,ÂUJ•_« Ác≥ «d∑•« Âb´ W∞U• w≠Ë
positions ou si en dépit des décisions t≤√ ‹U°Uº∫∞« »ËbM± k•ô «–≈ Ë√
prises, il constate que la continuité de XOI° ‹«¸«dI∞« Ác≥ –Uª¢« r¨¸
l’exploitation demeure compromise, le ÂuI¥ t≤S≠ WKÆdF± ‰öG∑ßô« WKÅ«u±
commissaire aux comptes établit un t±bI¥ ’Uî d¥dI¢ œ«b´S° cµMO•
rapport spécial qui est présenté à la WOFLπ∞ Ë√ WK∂I± W±U´ WOFL§ »dÆ_
plus prochaine assemblée générale ou W∞U• w≠ ,W¥œU´ dO¨ W±U´
en cas d’urgence à une assemblée tºH≤ u≥ ÂuI¥ ,‰UπF∑ßô«
générale extraordinaire qu’il .t¢UÅöî r¥bI∑∞ UNzU´b∑ßU°
convoque lui-même pour lui sou-
mettre ses conclusions.

Art 715 bis 12- (Décret législatif n° ÂußdL∞( : 1 2 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les commis- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
saires aux comptes sont convoqués à w°ËbM± ¡U´b∑ß« r∑¥ )1993 q¥d°√
la réunion du conseil d’administration Ë√ …¸«œù« fKπ± ŸUL∑§ô ‹U°Uº∫∞«
ou du directoire, selon le cas, qui arrê- Íc∞« ,W∞U∫∞« Vº• s¥d¥bL∞« fKπ±
te les comptes de l’exercice écoulé WO∞UL∞« WMº∞« ‹U°Uº• qHI¥
ainsi qu’à toutes les assemblées d’ac- ‹UOFL§ qJ∞ «cØË WON∑ML∞«
tionnaires. .sOL≥UºL∞«

Art 715 bis 13- (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 1 3 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les commis- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
saires aux comptes signalent à la plus ‹U°Uº∫∞« u°ËbM± ÷dF¥ )q¥d°√
prochaine assemblée générale les irré- ,WK∂I± W±U´ WOFL§ »dÆ√ vK´
gularités et inexactitudes relevées par U≥uE•ô w∑∞« ¡UDî_«Ë ‹UH∞UªL∞«
eux, au cours de l’accomplissement de .rN±UN± W߸UL± ¡UM£√
leur mission.
En outre, ils révèlent au procureur de qOØË ,p∞– vK´ …Ëö´ ,ÊuFKD¥Ë
la République les faits délictueux dont w∑∞« WO∫Mπ∞« ‰UF≠_U° W¥¸uNLπ∞«
ils ont eu connaissance. .UNOK´ «uFK©√

450
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 15

Sous réserve des dispositions des ali- ,WI°Uº∞« ‹«dIH∞« ÂUJ•√ …U´«d± l±Ë
néas précédents, les commissaires aux rN¥b´Uº± Ë ‹U°Uº∫∞« w°ËbM± ÊS≠
comptes ainsi que leurs collaborateurs ULO≠ WMNL∞« dß Â«d∑•U° Êu±eK±
sont astreints au secret professionnel ‹U±uKFL∞«Ë ‰UL´_«Ë ‰UF≠_« hª¥
pour les faits, actes et renseignements W߸UL± rJ∫° UNOK´ «uFK©√ w∑∞«
dont ils ont pu avoir connaissance en .rNHzU™Ë
raison de leurs fonctions.

Art 715 bis 14- (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 1 4 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les commis- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
saires aux comptes sont responsables ‹ U ° U º ∫ ∞ « u ° Ë b M ± ) 1993 q¥d°√
tant à l’égard de la société que des Ë√ WØdA∞« ¡«“≈ ¡«uß ,Êu∞ËRº±
tiers, des conséquences domma- s´ WL§UM∞« ¸«d{_« s´ ,dOG∞« ¡«“≈
geables des fautes et négligences par bÆ Êu≤uJ¥ w∑∞« …ôU∂±ö∞«Ë ¡UDî_«
eux commises dans l’exercice de leurs .rNHzU™Ë W߸UL± w≠ U≥u∂J¢¸«
fonctions.
Ils ne sont pas civilement responsables s´ UO≤b± sO∞ËRº± Êu≤uJ¥ ôË
des infractions commises par les admi- ÊuLzUI∞« UN∂J¢d¥ w∑∞« ‹UH∞UªL∞«
nistrateurs ou les membres du directoi- ,s¥d¥bL∞« fKπ± ¡UC´√ Ë√ …¸«œùU°
re, selon le cas, sauf si, en ayant eu UNM´ «uHAJ¥ r∞ «–≈ ô≈ ,W∞U∫∞« Vº•
connaissance, ils ne les ont pas révé- Ë√/Ë W±UF∞« WOFLπK∞ r≥d¥dI¢ w≠
lées dans leur rapport à l’assemblée rN´ö©≈ r¨¸ W¥¸uNLπ∞« qOØu∞
générale et/ou au procureur de la Ré- .UNOK´
publique.

Section VIII s±U∏∞« rºI∞«


Transformation des sociétés ‹UØd® q¥u∫¢
par actions WL≥UºL∞«

Art 715 bis 15– (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 1 5 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Toute société 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
par actions peut se transformer en W Ø d ® q J ∞ “ u π ¥ ) 1993 q¥d°√
451
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 16

société d’une autre forme si, au s± WØd® v∞≈ ‰u∫∑¢ Ê√ WL≥Uº±


moment de la transformation, elle a au bÆ ,q¥u∫∑∞« bM´ ÊUØ «–≈ dî¬ Ÿu≤
moins deux (02) ans d’existence et si vK´ ÊU∑Mß UNzUA≤≈ a¥¸U¢ vK´ d±
elle a établi et fait approuver par les sO∑Mº∞« WO≤«eO± ‹b´√Ë qÆ_«
actionnaires le bilan de ses deux pre- WI≠«u± X∑∂£√Ë sOO∞Ë_« WO∞UL∞«
miers exercices. .UNOK´ sOL≥UºL∞«

Art 715 bis 16- (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 1 6 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) La décision 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
de transformation est prise sur le rap- q¥u∫∑∞« ¸«dÆ cª∑¥ )1993 q¥d°√
port des commissaires aux comptes ‹U°Uº∫∞« w°ËbM± d¥dI¢ vK´ ¡UM°
attestant que l’actif net est au moins ‰uÅ_« ”˃¸ Ê√ ÊËbNA¥ s¥c∞«
égal au capital social. .WØdA∞« ‰U± ”√¸ qÆ_« vK´ ÍËUº¢

La transformation est soumise, le cas ¡UC∑Æô« bM´ q¥u∫∑∞« ÷dF¥


échéant à l’approbation des as- .‹«bMº∞« »U∫Å√ ‹UOFL§ WI≠«uL∞
semblées d’obligataires.

La décision de transformation est sou- ◊ËdA∞ q¥u∫∑∞« ¸«dÆ lCª¥Ë


mise aux formalités de publicité léga- .U≤u≤UÆ UNOK´ ’uBML∞« ¸UN®ù«
lement prescrites.

Art 715 bis 17- (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 1 7 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) La transfor- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
mation en société en nom collectif v∞≈ q¥u∫∑∞« VKD∑¥ )1993 q¥d°√
nécessite l’accord de tous les associés. .¡UØdA∞« qØ WI≠«u± s±UC¢ WØd®

La transformation en société en com- WOÅu¢ WØd® v∞≈ q¥u∫∑∞« ¸dI∑¥


mandite simple ou par actions est déci- Vº• WL≥Uº± WØd® Ë√ WDOº°
dée dans les conditions prévues pour q¥bF∑∞ UNOK´ ’uBML∞« ◊ËdA∞«
la modification des statuts et avec l’ac- qØ WI≠«uL°Ë wßUß_« Êu≤UI∞«
cord de tous les associés qui acceptent «u∫∂B¥ Ê√ ÊuK∂I¥ s¥c∞« ¡UØdA∞«
452
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 20

d’être associés commandités. .sOM±UC∑± ¡UØd®

La transformation en société à res- ‹«– WØd® v∞≈ q¥u∫∑∞« r∑¥Ë


ponsabilité limitée est décidée dans les ◊ËdAK∞ UI≠Ë …œËb∫± WO∞ËRº±
conditions prévues pour la modifica- wßUß_« Êu≤UI∞« q¥bF∑∞ …¸dIL∞«
tion des statuts des sociétés de cette .‹UØdA∞« s± ŸuM∞« «cN∞
forme.

Section IX lßU∑∞« rºI∞«


Dissolution des sociétés ‹UØd® q•
par actions WL≥UºL∞«

Art 715 bis 18– (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 1 8 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) La dissolution 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
anticipée de la société par actions est W±UF∞« WOFLπ∞« cª∑¢ )1993 q¥d°√
prononcée par l’assemblée générale WØd® q• ¸«dÆ W¥œUF∞« dO¨
extraordinaire. .q§_« ‰uK• q∂Æ r∑¥ Íc∞« WL≥UºL∞«

Art 715 bis 19- (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 1 9 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Le tribunal 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
peut, à la demande de tout intéressé, Ê √ W L J ∫ L K ∞ “ u π ¥ ) 1993 q¥d°√
prononcer la dissolution de la société vK´ ¡UM° ,WØdA∞« q• ¸«dÆ cª∑¢
si le nombre des actionnaires est réduit œb´ ÊUØ «–≈ ,wMF± qØ VK©
à un nombre inférieur au minimum s± qÆ√ v∞≈ iHî bÆ sOL≥UºL∞«
légal, depuis plus d’un (01) an. s± d∏Ø√ cM± w≤u≤UI∞« v≤œ_« b∫∞«
Il peut accorder à la société un délai de WØdA∞« `ML¢ Ê√ UN∞ “uπ¥Ë ,ÂU´
6 mois pour régulariser la situation; il W¥uº∑∞ dN®√ W∑ß ÁUBÆ√ ö§√
ne peut prononcer la dissolution si le q• ¸«dÆ –Uª¢« lOD∑º¢ ôË ,l{u∞«
jour où il statue sur le fond, cette régu- Âu¥ W¥uº∑∞« Ác≥ XL¢ «–≈ WØdA∞«
larisation a eu lieu. .Ÿu{uL∞« w≠ UNKB≠

Art 715 bis 20. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 2 0 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


453
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 20

93-08 du 25 avril 1993) Si du fait des 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«


pertes constatées dans les documents w≠UB∞« qÅ_« ÊUØ «–≈ )1993 q¥d°√
comptables l’actif net de la société dzUºª∞« qFH° iHî bÆ WØdAK∞
devient inférieur au quart du capital qÆ√ v∞≈ ‹U°Uº∫∞« ozU£Ë w≠ W∑°U∏∞«
social, le conseil d’administration, ou ÊS≠ ,WØdA∞« ‰U± ”√¸ l°¸ s±
le directoire, selon le cas, est tenu dans ,s¥d¥bL∞« fKπ± Ë√ …¸«œù« fKπ±
les quatre mois qui suivent l’approba- dN®_« ‰öî w≠ ÂeK± ,W∞U∫∞« Vº•
tion des comptes ayant fait apparaître vK´ WÆœUBLK∞ WO∞U∑∞« WF°¸_«
cette perte, de convoquer l’assemblée Ác≥ s´ XHAØ w∑∞« ‹U°Uº∫∞«
générale extraordinaire à l’effet de W±UF∞« WOFLπ∞« ¡U´b∑ßU° ,dzUºª∞«
décider, s’il y a lieu, la dissolution ÊUØ «–≈ ULO≠ dEMK∞ W¥œUF∞« dO¨
anticipée de la société. q∂Æ WØdA∞« q• ¸«dÆ –Uª¢« Vπ¥
.q§_« ‰uK•

Si la dissolution n’est pas prononcée, WØdA∞« ÊS≠ ,q∫∞« ¸dI∑¥ r∞ «–≈Ë


la société est tenue, au plus à la clôtu- WMº∞« qHÆ bF° ,W∞U∫∞« Ác≥ w≠ ÂeK¢
re du deuxième exercice suivant celui wK¢ w∑∞« d∏Ø_« vK´ WO≤U∏∞« WO∞UL∞«
au cours duquel la constatation des s± oI∫∑∞« UNO≠ r¢ w∑∞« WMº∞«
pertes est intervenue et sous réserve …œUL∞« ÂUJ•√ …U´«d± l±Ë ,dzUºª∞«
des dispositions de l’article 594 ci- ¸bI° UN∞U± ”√¸ iOHª∑° ,Áö´√ 594
dessus, de réduire son capital d’un dzUºª∞« mK∂± qÆ_« vK´ ÍËUº¥
montant au moins égal à celui des r∞ «–≈ ,w©UO∑•ô« s± rBª¢ r∞ w∑∞«
pertes qui n’ont pu être imputées sur w≠UB∞« qÅ_« q§_« «c≥ w≠ œbπ¥
les réserves, si, dans ce délai, l’actif ‰ULß√¸ l°¸ qÆ_« vK´ ÍËUº¥ ¸bI°
net n’a pas été reconstitué à concur- .WØdA∞«
rence d’une valeur au moins égale au
quart du capital social.

Dans les deux cas, la résolution adop- W∫zö∞« dAM¢ ,sO∑∞U∫∞« U∑KØ w≠Ë
tée par l’assemblée générale publiée W±UF∞« WOFLπ∞« s± UNOK´ ‚œUBL∞«
selon les modalités prévues par voie o¥d© s´ …¸dIL∞« ‹UOHOJ∞« Vº•
réglementaire. .rOEM∑∞«
454
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 22

À défaut de réunion de l’assemblée W±UF∞« WOFLπ∞« ŸUL∑§« bIF¥ r∞ «–≈Ë


générale comme dans le cas où cette U´UL∑§« WOFLπ∞« Ác≥ bIF¢ r∞Ë
assemblée n’a pu délibérer valable- t≤S≠ ,dOî√ ¡U´b∑ß« bF° U∫O∫Å
ment sur dernière convocation, tout ÂU±√ V∞UD¥ Ê√ wMF± qJ∞ “uπ¥
intéressé peut demander en justice la .WØdA∞« q∫° W∞«bF∞«
dissolution de la société.

Section X d®UF∞« rºI∞«


Responsabilité civile WO≤bL∞« WO∞ËRºL∞«

Art 715 bis 21– (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 21 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Les fonda- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
teurs de la société auxquels la nullité d ∂ ∑ F ¥ Ê √ “ u π ¥ ) 1993 q¥d°√
est imputable et les administrateurs en rNO∞≈ bMß√ s¥c∞« WØdA∞« uºßR±
fonction au moment où elle a été s¥c∞« …¸«œùU° ÊuLzUI∞«Ë ÊöD∂∞«
encourue, peuvent être déclarés soli- ŸuÆË XÆË rNHzU™Ë w≠ «u≤UØ
dairement responsables du dommage WO∞ËRºL∞U° sOM±UC∑± ,ÊöD∂∞«
résultant pour les actionnaires ou pour sOL≥UºL∞« o∫K¥ Íc∞« ¸dC∞« s´
les tiers de l’annulation de la société. .WØdA∞« q• ¡«d§ s± dOG∞« Ë√

La même responsabilité solidaire peut WO∞ËRº± fH≤ bMº¢ Ê√ “uπ¥ ULØ


être prononcée contre ceux des action- r∞ s¥c∞« sOL≥UºLK∞ s±UC∑∞«
naires dont les apports ou les avan- WØdAK∞ W±bIL∞« rNBB• w≠ oI∫¥
tages n’ont pas été vérifiés et approu- .UNOK´ ‚œUB¥ r∞Ë l≠UML∞« Ë√
vés.

Art 715 bis 22. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 22 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) L’action en 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
responsabilité fondée sur l’annulation Èu´œ ÂœUI∑¢ ) 1993 q¥d°√
de la société se prescrit dans les condi- ÊöD° vK´ WºßRL∞« WO∞ËRºL∞«
tions prévues à l’article 743 alinéa 1er. ’uBML∞« ◊ËdA∞« Vº• WØdA∞«
.‰Ë_« lDIL∞« 743 …œUL∞« w≠ UNOK´
455
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 23

Art 715 bis 23. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 2 3 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les adminis- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
trateurs sont responsables individuel- …¸«œùU° ÊuLzUI∞« bF¥ )1993 q¥d°√
lement ou solidairement, selon le cas, Ë√ œ«dH≤ô« t§Ë vK´ sO∞ËRº±
envers la société ou, envers les tiers, ÁUπ¢ W∞U∫∞« Vº• s±UC∑∞U°
soit des infractions aux dispositions ‹UH∞UªL∞« s´ U±≈ ,dOG∞« Ë√ WØdA∞«
législatives ou réglementaires appli- Ë√ WOF¥dA∑∞« ÂUJ•_U° WßUL∞«
cables aux sociétés par actions, soit ‹UØd® vK´ WI∂DL∞« WOLOEM∑∞«
des violations des statuts, soit des Êu≤UI∞« ‚dî s´ U±≈Ë ,WL≥UºL∞«
fautes commises dans leur gestion. W∂J¢dL∞« ¡UDî_« s´ Ë√ wßUß_«
.r≥dOOº¢ ¡UM£√

Si plusieurs administrateurs ont sOLzUI∞« s± dO∂Ø œb´ „¸U® «–≈


coopéré aux mêmes faits, le tribunal ÊS≠ ,‰UF≠_« fH≤ w≠ …¸«œùU°
détermine la part contributive de cha- w≠ b•«Ë qØ WB• œb∫¢ WLJ∫L∞«
cun dans la réparation du dommage. .¸dC∞« i¥uF¢

Art 715 bis 24. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 2 4 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Outre l’action 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
en réparation du préjudice subi per- s O L ≥ U º L K ∞ “ u π ¥ ) 1993 q¥d°√
sonnellement, les actionnaires peu- s´ i¥uF∑∞« Èu´œ v∞≈ W≠U{ùU°
vent, soit individuellement, soit en se Ê√ ,UOBª® rN° o∫∞ Íc∞« ¸dC∞«
groupant, intenter l’action sociale en Èu´œ sOFL∑π± Ë√ s¥œdHM± «uLOI¥
responsabilité contre des administra- b{ WO∞ËRºL∞U° WØdA∞« vK´
teurs. Les demandeurs sont habilités à o• sO´bLK∞Ë .…¸«œùU° sOLzUI∞«
poursuivre la réparation de l’entier ¸dC∞« q±UØ s´ i¥uF∑∞« WF°U∑±
préjudice subi par la société, à la- ‹UC¥uF∑∞U°Ë ,WØdA∞U° o•ö∞«
quelle, le cas échéant, les dommages- .¡UC∑Æô« bM´ UN° rN∞ rJ∫¥ w∑∞«
intérêts sont alloués.

Art 715 bis 25. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 2 5 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Est réputée 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
456
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 27

non écrite, toute clause des statuts Êu≤UI∞« w≠ ◊d® qØ )1993 q¥d°√
ayant pour effet de subordonner W߸UL± qFπ° wCI¥ wßUß_«
l’exercice de l’action sociale à l’avis Í√d∞« cîQ° U©ËdA± WØdA∞« Èu´œ
préalable ou à l’autorisation de l’as- Ë√ UN≤–≈ Ë√ W±UF∞« WOFLπK∞ o∂ºL∞«
semblée générale, ou qui comporterait W߸UL± s´ ‰ËbF∞« UOzb∂± sLC∑¥
par avance renonciation à l’exercice .sJ¥ r∞ t≤QØ bF¥ ,Èu´b∞« Ác≥
de cette action.

Aucune décision de l’assemblée géné- WOFLπ∞« s´ ¸œUÅ ¸«dÆ Í_ ÊuJ¥ ôË


rale ne peut avoir pour effet d’éteindre Èu´œ ¡UCI≤ô d£√ Í√ ,W±UF∞«
une action en responsabilité contre les …¸«œùU° sOLzUI∞« b{ WO∞ËRºL∞«
administrateurs pour faute commise .rN∑∞UØu° ÂUOI∞« ¡UM£√ QDî rN°UJ¢¸ô
dans l’accomplissement de leur man-
dat.

Art 715 bis 26. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 2 6 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) L’action en 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
responsabilité contre les administra- Èu´œ ÂœUI∑¢ ) 1993 q¥d°√
teurs, tant sociale qu’individuelle, se …¸«œùU° sOLzUI∞« b{ WO∞ËRºL∞«
prescrit par trois ans, à compter du fait Àö£ ¸ËdL° W¥œd≠ Ë√ X≤UØ WØd∑A±
dommageable ou s’il a été dissimulé, »UJ¢¸« a¥¸U¢ s± ¡«b∑°« ‹«uMß
de sa révélation. Toutefois, lorsque le Ê≈ t° rKF∞« XÆË s± Ë√ ,¸UC∞« qLF∞«
fait est qualifié crime, l’action se pres- qFH∞« Ê√ dO¨ .wHî« bÆ ÊUØ
crit par dix ans. Èu´b∞« ÊS≠ W¥UM§ ÊUØ «–≈ VJ¢dL∞«
dA´ ¸ËdL° ÂœUI∑¢ W∞U∫∞« Ác≥ w≠
.‹«uMß

Art 715 bis 27. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 2 7 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) En cas de 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
règlement judiciaire ou de faillite de la W ¥ u º ∑ ∞ « W ∞ U • w ≠ ) 1993 q¥d°√
société, les personnes visées par les sJL¥ ,UNßö≠≈ Ë√ WØdAK∞ WOzUCI∞«
dispositions relatives au règlement ‹¸U®√ s¥c∞« ,’Uª®_« ÊuJ¥ Ê√
457
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 28

judiciaire, à la faillite et aux banque- Ë√ W¥uº∑∞U° WIKF∑L∞« ÂUJ•_« rNO∞≈


routes, peuvent être rendues respon- s´ sO∞ËRº± ,fOKH∑∞« Ë√ ”ö≠ù«
sables du passif social dans les condi- ◊ËdAK∞ UI≠Ë WØdA∞« Êu¥œ
tions prévues par lesdites dispositions. ÂUJ•_« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
.…¸uØcL∞«

Art 715 bis 28. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 2 8 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Lorsque la 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
société est soumise aux dispositions WØdA∞« ÊuJ¢ U±bM´ )1993 q¥d°√
des articles 644 à 672 ci-dessus, les v∞≈ 644 s± œ«uL∞« ÂUJ•_ WF{Uî
membres du directoire sont soumis à ¡UC´√ ÊS≠ ,Áö´√ …¸uØcL∞« 672
la même responsabilité que les admi- fHM∞ ÊuFCª¥ s¥d¥bL∞« fKπ±
nistrateurs. En cas de faillite ou de w≠Ë .…¸«œùU° sOLzUI∞« WO∞ËRº±
règlement judiciaire, les membres du ,WOzUCI∞« W¥uº∑∞« Ë√ ”ö≠ù« W∞U•
directoire peuvent être rendus respon- fKπ± ¡UC´√ qL∫∑¥ Ê√ sJL¥
sables du passif social et sont soumis Êu¥œ s´ WO∞ËRºL∞« s¥d¥bL∞«
aux interdictions et déchéances pré- ◊uIßË l≤«uLK∞ ÊuFCª¥Ë WØdA∞«
vues en la matière. w≠ UNOK´ ’uBML∞« o∫∞«
.Ÿu{uL∞«

Art 715 bis 29. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 2 9 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les membres 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
du conseil de surveillance sont respon- fKπ± ¡UC´√ d∂∑F¥ )1993 q¥d°√
sables des fautes personnelles com- ¡UDî_« s´ sO∞ËRº± W∂Æ«dL∞«
mises dans l’exercice de leur mandat. W߸UL± ¡UM£√ W∂J¢dL∞« WOBªA∞«
Ils n’encourent aucune responsabilité WO∞ËRº± W¥√ ÊuKL∫∑¥ ôË .rN∑∞UØË
à raison des actes de la gestion et de .UNπzU∑≤Ë dOOº∑∞« ‰UL´√ V∂º°
leur résultat.

Ils peuvent être déclarés civilement UO≤b± sO∞ËRº± r≥¸U∂∑´« sJL¥Ë


responsable des délits commis par les ¡UC´√ UN∂J¢d¥ w∑∞« `Mπ∞« s´
membres du directoire si en ayant eu rN∑¥«¸œ W∞U• w≠ s¥d¥bL∞« fKπ±
458
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 31

connaissance ils ne les ont pas révélés W±UF∞« WOFLπ∞« ¸U∂î≈ Âb´Ë UN°
à l’assemblée générale. .p∞c°

Les dispositions des articles 715 bis 25 25 ¸dJ± 715 sO¢œUL∞« ÂUJ•√ o∂D¢
et 715 bis 26, ci-dessus, sont appli- .Áö´√ sO¢¸uØcL∞« 26 ¸dJ± 715Ë
cables.

Section XI dA´ ÍœU∫∞« rºI∞«


Valeurs mobilières émises par s± …¸bBL∞« W∞uIML∞« rOI∞«
les sociétés par actions WL≥UºL∞« ‹UØd®

Sous-section 1 ‰Ë_« w´dH∞« rºI∞«


Dispositions communes WØd∑A± ÂUJ•√

Art 715 bis 30– (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 3 0 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les valeurs 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
mobilières sont des titres négociables w ≥ W ∞ u I M L ∞ « r O I ∞ « ) 1 9 9 3 q¥d°√
émis par des sociétés par actions, cotés U≥¸bB¢ ‰Ë«b∑K∞ WK°UÆ ‹«bMß
en bourse ou susceptibles de l’être, qui …dFÒ º± ÊuJ¢Ë WL≥UºL∞« ‹UØd®
confèrent des droits identiques par ,dFº
Ò ¢ Ê√ sJL¥ Ë√ WŸu∂∞« w≠
catégorie et donnent accès, directe- nMB∞« Vº• WK£UL± UÆuI• `ML¢Ë
ment ou indirectement, à une quotité Ë√ …d®U∂± …¸uB° ‰uîb∞U° `Lº¢Ë
du capital de la société émettrice ou à s± WMOF± WB• w≠ …d®U∂± dO¨
un droit de créance général sur son o• Ë√ …¸bBL∞« WØdA∞« ‰ULß√¸
patrimoine. .UN∞«u±√ vK´ ÂU´ WO≤u¥b±

Art 715 bis 31. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 3 1 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) L’émission de 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
parts bénéficiaires ou parts de fonda- hB• ¸«bÅ≈ dE∫¥ )1993 q¥d°√
teurs est interdite sous peine de l’ap- ,sOºßRL∞« hB• Ë√ s¥bOH∑ºL∞«
plication des sanctions prévues par ‹U°uIF∞« oO∂D¢ WKzU© X∫¢
459
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 32

l’article 811 ci-dessous. 811 …œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«


.ÁU≤œ√

Art 715 bis 32. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 3 2 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) À l’égard de 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
l’émetteur, les valeurs mobilières sont W∞uIML∞« rOI∞« d∂∑F¢ )1993 q¥d°√
des titres indivisibles, sous réserve de WK°UÆ dO¨ ‹«bMß ¸bBL∞« ÁUπ¢
l’application des dispositions relatives œ«uL∞« oO∂D¢ …U´«d± l± Wzeπ∑K∞
à l’usufruit et la nue-propriété. WOJK±Ë ŸUH∑≤ô« o∫° WIKF∑L∞«
.W∂Æd∞«

Art 715 bis 33. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 3 3 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les sociétés 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
par actions peuvent émettre : ‹UØd® sJL¥ ) 1993 q¥d°√
:w¢Q¥ U± ¸bB¢ Ê√ WL≥UºL∞«

1° des titres en représentation de leur ,UN∞ULß√d∞ qO∏L∑Ø ‹«bMß -1


capital social,

2° des titres en représentation de droits Êu¥b∞« Âußd∞ qO∏L∑Ø ‹«bMß -2


de créances sur elles, ,UN∑±– vK´ w∑∞«

3° et des titres qui, par conversion, `M± w≠ o∫∞« wDF¢ ‹«bMß -3


remboursement ou tout autre procédé, WMOF± WB• q∏L¢ Èdî√ ‹«bMß
donnent droit à l’attribution d’autres q¥u∫∑∞« o¥d© s´ WØdA∞« ‰ULß√d∞
titres représentant une quotité du capi- .dî¬ ¡«d§≈ Í√ Ë√ b¥bº∑∞« Ë√
tal.

Art 715 bis 34. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 3 4 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les valeurs 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
mobilières émises par les sociétés par ,W∞uIML∞« rOI∞« wº∑J¢ )1993 q¥d°√
actions revêtent la forme de titres au ,WL≥UºL∞« ‹UØd® U≥¸bB¢ w∑∞«
460
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 37

porteur ou de titres nominatifs. ‹«bMß Ë√ q±U∫K∞ ‹«bMß qJ®


.WOLß«

La forme nominative des valeurs wLßô« qJA∞« ÷dH¥ Ê√ sJL¥Ë


mobilières peut être imposée par des ÂUJ•√ o¥d© s´ W∞uIML∞« rOIK∞
dispositions légales ou statutaires. .wßUß_« Êu≤UI∞« ÂUJ•√ Ë√ WO≤u≤UÆ

Art 715 bis 35. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 3 5 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Tout proprié- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
taire de titres faisant partie d’une p ∞ U ± q J ∞ “ u π ¥ ) 1993 q¥d°√
émission qui comprend des titres au ‹«bMß sLC∑¢ ¸«bÅ≈ ‹«bMº∞
porteur peut demander leur conversion v∞≈ UNK¥u∫¢ VKD¥ Ê√ ,q±U∫K∞
en titres nominatifs et réciproquement. .fJF∞« Ë√ WOLß« ‹«bMß

Art 715 bis 36. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 3 6 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les statuts 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
peuvent prévoir que la société est en Êu≤UI∞« hM¥ Ê√ sJL¥ )1993 q¥d°√
droit de demander l’identification des w≠ o∫∞« WØdAK∞ Ê√ vK´ wßUß_«
détenteurs d’actions ou autres titres Ë√ rNß√ vK´ s¥ezU∫∞« n¥dF¢ VK©
conférant, immédiatement ou à terme, Ë√ ¸uH∞« vK´ `ML¢ Èdî√ ‹«bMß
un droit de vote dans ses propres as- w≠ X¥uB∑∞« w≠ o∫∞« ,q§_
semblées d’actionnaires ainsi que la œb´ «cØË UNOL≥Uº± ‹UOFL§
quantité de titres détenus par chacun .rNM± b•«Ë qØ UNJKL¥ w∑∞« ‹«bMº∞«
d’eux.

Art 715 bis 37. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 3 7 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les valeurs 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
émises en Algérie peuvent soit être rOI∞« wº∑J¢ Ê√ sJL¥ )1993 q¥d°√
matérialisées par la remise d’un titre U¥œU± öJ® U±≈ dz«eπ∞U° …¸œUB∞«
soit faire l’objet d’une inscription en Ÿu{u± ÊuJ¢ Ê√ Ë√ bMß rOKº∑°
461
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 38

compte. .»Uº∫∞« w≠ qOπº¢

Le compte est tenu par la société émet- »Uº∫∞« …¸bBL∞« WØdA∞« pºL¢
trice lorsque les valeurs émises revê- qJA∞« …¸œUB∞« rOI∞« wº∑J¢ U±bM´
tent la forme nominative ou par un q≥R± jOßË o¥d© s´ Ë√ wLß_«
intermédiaire habilité lorsqu’elles .UNK±U∫∞ rOÆ wº∑J¢ U±bM´
revêtent la forme au porteur.

Art 715 bis 38. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 3 8 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Le titre au 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
porteur est transmis par simple tradi- q±U∫K∞ bMº∞« ‰u∫¥ )1993 q¥d°√
tion ou par inscription en compte. WDß«u° Ë√ rOKº¢ œdπ± o¥d© s´
.‹U°Uº∫∞« w≠ bOÆ

Le titre nominatif est transmis, à dOG∞« ¡«“≈ wLßô« bMº∞« ‰u∫¥Ë


l’égard des tiers et de la personne s´ ¸bBL∞« ÍuMFL∞« hªA∞« ¡«“≈Ë
morale émettrice, par un transfert sur w∑∞« ‹öπº∞« w≠ tKI≤ o¥d©
les registres que la société tient à cet œb∫¢Ë .÷dG∞« «cN∞ WØdA∞« UNJºL¢
effet. Les conditions dans lesquelles Ác≥ UNI≠Ë pºL¢ w∑∞« ◊ËdA∞«
sont tenus ces registres sont fixées par .rOEM∑∞« o¥d© s´ ‹öπº∞«
voie réglementaire.

Art 715 bis 39. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 3 9 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les demandes 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
relatives au remboursement de titres WIKF∑L∞« ‹U∂KD∞« l≠d¢ )1993 q¥d°√
émis par les sociétés par actions ou au s´ …¸œUB∞« ‹«bMº∞« b¥bº∑°
paiement des coupons sont portées l≠œ Ë√ WL≥UºL∞« ‹UØdA∞«
devant les tribunaux du siège de la WØdA∞« dI± rØU∫± ÂU±√ ‹ULOºI∞«
société défenderesse. .UNOK´ v´bL∞«

462
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 42

Sous-section 2 w≤U∏∞« w´dH∞« rºI∞«


Les actions rNß_«

Art 715 bis 40. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 4 0 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) L’action est 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
un titre négociable émis par une socié- q°UÆ bMß u≥ rNº∞« )1993 q¥d°√
té par actions en représentation d’une WL≥Uº± WØd® Á¸bB¢ ‰Ë«b∑K∞
fraction de son capital social. .UN∞ULß√¸ s± ¡eπ∞ qO∏L∑Ø

Art 715 bis 41. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 4 1 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les actions en 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
numéraire sont : : W¥bI≤ ULNß√ d∂∑F¢ )1993 q¥d°√

1) celles dont le montant est libéré en s´ Ë√ «bI≤ U≥ƒU≠Ë r¢ w∑∞« rNß_« -1


espèces ou par compensation, ,WÅUIL∞« o¥d©

2) celles qui sont émises par suite UNL{ bF° ¸bB¢ w∑∞« rNß_«Ë -2
d’une incorporation au capital de Ë√ w©UO∑•ô« ‰UL∞« ”√¸ v∞≈
réserves, bénéfices ou primes d’émis- ,¸«bÅù« …Ëö´ Ë√ ÕU°¸_«
sion,

3) et celles dont le montant résulte w≠ UNGK∂± ÊuJ∑¥ w∑∞« rNß_« -3


pour partie d’une incorporation de w≠ tL{ WπO∑≤ tM± ¡e§
réserves, bénéfices ou primes d’émis- ‹«Ëö´ Ë√ bz«uH∞« Ë√ ‹U©UO∑•ô«
sion et pour partie d’une libération en o¥d© s´ tM± ¡e§ w≠Ë ¸«bÅù«
espèces. Celles-ci doivent être intégra- Ác≥ ¡U≠Ë r∑¥ Ê√ Vπ¥Ë .«bI≤ ¡U≠u∞«
lement libérées lors de la souscription. .»U∑∑Øô« bM´ UN±UL∑° …dOî_«

Toutes autres actions sont des actions s± bF∑≠ Èdî_« rNß_« lOL§ U±√
d’apport. .WOMOF∞« rNß_«

Art 715 bis 42. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 4 2 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


463
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 43

93-08 du 25 avril 1993) Les actions 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«


ordinaires sont des titres représentant w ≥ W ¥ œ U F ∞ « r N ß _ « ) 1993 q¥d°√
des souscriptions et libérations d’une ¡U≠ËË ‹U°U∑∑Ø« q∏L¢ w∑∞« rNß_«
portion de capital d’une société com- .W¥¸Uπ¢ WØd® ‰ULß√¸ s± ¡eπ∞
merciale. Elles emportent, le droit w≠ WظUAL∞« w≠ o∫∞« `ML¢Ë
d’assister aux assemblées générales, le w≠ o∫∞«Ë W±UF∞« ‹UOFLπ∞«
droit d’élire ou d’émettre les organes UN∞e´ Ë√ dOOº∑∞« ‹UµO≥ »Uª∑≤«
de gestion et d’adopter ou de modifier Ë√ WØdA∞« œuI´ qØ vK´ WÆœUBL∞«Ë
en tout ou partie les contrats de la Ë√ wßUß_« UN≤u≤UÆË UNM± ¡e§
société et ses statuts proportion- X¥uB∑∞« o• l± VßUM∑∞U° tK¥bF¢
nellement au droit de vote qu’elles UN≤u≤UÆ V§uL° UN¢“u∫° Íc∞«
détiennent statutairement ou en vertu .Êu≤UI∞« V§uL° Ë√ wßUß_«
de la loi.

Elles ouvrent en outre droit à la per- vK´ …Ëö´ ,W¥œUF∞« rNß_« `ML¢Ë
ception de dividendes lorsque l’as- ÕU°¸_« qOB∫¢ w≠ o∫∞« ,p∞–
semblée générale a décidé de la répar- l¥“u¢ W±UF∞« WOFLπ∞« ¸dI¢ U±bM´
tition de tout ou partie des bénéfices ¡e§ Ë√ WII∫L∞« WO≠UB∞« bz«uH∞« qØ
nets réalisés. .UNM±

Toutes les actions ordinaires ont les fHM° W¥œUF∞« rNß_« lOL§ l∑L∑¢Ë
mêmes droits et obligations. .‹U∂§«u∞«Ë ‚uI∫∞«

Art 715 bis 43. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 4 3 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les action- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
naires ordinaires ont droit, en cas de sO¥œUF∞« sOL≥UºLK∞ )1993 q¥d°√
liquidation amiable, à une répartition ,w{«d∑∞U° WOHB∑∞« W∞U• w≠ o∫∞«
du boni de liquidation proportionnel à WOHB∑∞« izU≠ l¥“u¢ w≠
leurs apports. .rN∑L≥Uº± l± VßUM∑∞U°

Art 7l5 bis 44. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 4 4 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les actions 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
464
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 47

ordinaires nominatives peuvent, selon rNß_« rOºI¢ sJL¥ )1993 q¥d°√


la volonté de l’assemblée générale sOM£« sO∑µ≠ v∞≈ WOLßô« W¥œUF∞«
constitutive, être divisées en deux W±UF∞« WOFLπ∞« …œ«¸≈ Vº•
catégories : : WOºOßQ∑∞«

– la première catégorie ayant un droit X¥uB¢ o∫° v∞Ë_« WµH∞« l∑L∑¢ -


de vote supérieur au nombre d’actions ,UN¢“u∫° w∑∞« rNß_« œb´ ‚uH¥
qu’elle détient
– la seconde catégorie ayant un privi- “UO∑±U° l∑L∑∑≠ WO≤U∏∞« WµH∞« U±√ -
lège à la souscription en priorité de Ë√ rNß_ »U∑∑Øô« w≠ W¥u∞Ë_«
nouvelles actions ou obligations. .…b¥b§ ‚UI∫∑ß« ‹«bMß

Art 715 bis 45. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 4 5 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les actions de 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
jouissance sont celles dont le montant rNß_« w≥ l∑L∑∞« rNß√ )1993 q¥d°√
nominal a été remboursé à l’actionnai- v∞≈ wLßô« UNGK∂± i¥uF¢ r¢ w∑∞«
re par la voie d’amortissement imputé, „öN∑ßô« o¥d© s´ r≥UºL∞«
soit sur les bénéfices, soit sur les réser- Ë√ bz«uH∞« s± U±≈ ÂuBªL∞«
ves. Cet amortissement constitue un „öN∑ßô« «c≥ q∏L¥Ë .‹U©UO∑•ô«
versement anticipé fait à l’actionnaire w≠ t∑B• s´ r≥UºLK∞ UI∂º± UF≠œ
sur sa part dans la liquidation future de .q∂I∑ºL∞« w≠ WØdA∞« WOHB¢
la société.

Art 715 bis 46. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 4 6 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) w≠ Œ¸RL∞« 08-93- rƸ wF¥dA∑∞«
L’amortissement des actions par voie „ ö N ∑ ß « d E ∫ ¥ ) 1 9 9 3 q¥d°√ 2 5
de tirage au sort est interdit. Toute bF¢ .W´dI∞« V∫ß o¥d© s´ rNß_«
délibération prise en violation de cette lML∞« «cN∞ UÆdî cª∑¢ W∞Ë«b± qØ
interdiction est nulle. .WK©U°

Art 715 bis 47. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 4 7 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) L’actionnaire 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
465
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 48

doit libérer les sommes afférentes aux Ê√ r≥UºL∞« vK´ sOF∑¥ )1993 q¥d°√
actions par lui souscrites, selon les rNß_U° WD∂¢dL∞« m∞U∂L∞« œbº¥
modalités prescrites par la loi et les ‹UOHOJ∞« Vº• ,UN°U∑∑ØU° ÂUÆ w∑∞«
statuts de la société. Êu≤UI∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
.WØdAK∞ wßUß_« Êu≤UI∞«Ë

À défaut, la société poursuit, un mois bF° WØdA∞« l°U∑¢ ,p∞– »UO¨ w≠Ë
après la mise en paiement adressée à v∞≈ t§uL∞« l≠b∞« VK© s± dN®
l’actionnaire défaillant, la vente des- .rNß_« Ác≥ lO∂° nKª∑L∞« r≥UºL∞«
dites actions. Les modalités d’applica- lDIL∞« «c≥ oO∂D¢ ‹UOHOØ œb∫¢Ë
tion du présent alinéa sont déterminées .rOEM∑∞« o¥d© s´
par voie réglementaire.

Art 715 bis 48. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 4 8 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) L’actionnaire 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
défaillant, les cessionnaires successifs nKª∑L∞« r≥UºL∞« bF¥ )1993 q¥d°√
et les souscripteurs sont tenus solidai- ÊuF°U∑∑L∞« rN∞ ‰U∫L∞«Ë
rement du montant non libéré de l’ac- s±UC∑∞U° sO±eK± ,Êu∂∑∑JL∞«Ë
tion. .œbºL∞« dO¨ rNº∞« mK∂L°
Celui qui a désintéressé la société dis- U± œbß Íc∞« hªA∞« sJL¥Ë
pose d’un recours pour le tout contre b{ qJ∞U° W∂∞UDL∞« ,s¥œ s± WØdAK∞
les titulaires successifs de l’action; la vI∂¥Ë ,sOF°U∑∑L∞« rNº∞« »U∫Å√
charge définitive de la dette incombe o¢U´ vK´ s¥bK∞ wzUNM∞« ¡VF∞«
au dernier d’entre eux. .rNM± dOî_«

Deux ans après la constatation de la ô ,ÁbMß ‰U•√ r≥Uº± Ë√ V∑∑J± qØ


cession, tout souscripteur ou ac- w∑∞« ◊UºÆ_« œ«bß s´ U±eK± vI∂¥
tionnaire qui a cédé son titre, cesse s± sO∑Mß bF° ,VKD¢ r∞ X∞«“ ô
d’être tenu à des versements non enco- .‰“UM∑∞« ‹U∂£≈
re appelés.

Art 715 bis 49. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 4 9 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


466
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 50

93-08 du 25 avril 1993) Les actions 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«


non libérées aux époques fixées ces- r∞ w∑∞« rNß_« nJ¢ )1993 q¥d°√
sent de donner droit à l’admission et UNM± WI∫∑ºL∞« ◊UºÆ_« mK∂± œbº¥
au vote dans les assemblées générales o∫∞« ¡UD´≈ s´ ,…œb∫L∞« ‰U§ü« w≠
et sont déduites pour le calcul du quo- w≠ X¥uB∑∞«Ë ‰u∂I∞« w≠
rum. »Uº∫∞ rBª¢Ë W±UF∞« ‹UOFLπ∞«
.w≤u≤UI∞« »UBM∞«

Le droit aux dividendes et le droit pré- o•Ë ÕU°¸_« w≠ o∫∞« nÆu¥Ë


férentiel de souscription aux augmen- ‹«œU¥“ w≠ »U∑∑Øô« w≠ q{UH∑∞«
tations de capital attachés à ces actions .rNß_« pK∑° WD∂¢dL∞« ‰UL∞« ”√¸
sont suspendus.

Après paiement des sommes dues, en m∞U∂L∞« l≠œ bF° ,r≥UºL∞« sJL¥
principal et intérêts, l’actionnaire peut Ê√ ,…bzUH∞«Ë qÅ_U° WI∫∑ºL∞«
demander le versement des dividendes .W±œUI∑L∞« dO¨ ÕU°¸_« l≠œ VKD¥
non prescrits.

Il ne peut exercer une action du chef hª¥ ULO≠ Èu´œ l≠¸ t∞ ⁄uº¥ ôË
du droit préférentiel de souscription à …œU¥“ w≠ »U∑∑Øô« w≠ q{UH∑∞« o•
une augmentation de capital, après q§_« ¡UCI≤« bF° ,‰UL∞« ”√¸
expiration du délai fixé pour l’exerci- .o∫∞« «c≥ W߸ULL∞ œb∫L∞«
ce de ce droit.

Les modalités d’application du présent s´ …œUL∞« Ác≥ oO∂D¢ ‹UOHOØ œb∫¢


article sont fixées par voie réglemen- .rOEM∑∞« o¥d©
taire.

Art 715 bis 50. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 5 0 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) La valeur 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
nominale des actions est fixée par les WOLßô« WLOI∞« œb∫¢ )1993 q¥d°√
statuts. .wßUß_« Êu≤UI∞« o¥d© s´ rNßú∞
467
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 51

Art 715 bis 51. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 5 1 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les actions ne 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
sont négociables qu’après l’immatri- WK°UÆ rNß_« ÊuJ¢ ô )1993 q¥d°√
culation de la société au registre de w≠ WØdA∞« bOOI¢ bF° ô≈ ‰Ë«b∑K∞
commerce. .͸Uπ∑∞« qπº∞«

En cas d’augmentation du capital, les ,‰UL∞« ”√¸ w≠ …œU¥e∞« W∞U• w≠Ë


actions sont négociables à compter de ¡«b∑°« ‰Ë«b∑K∞ WK°UÆ rNß_« ÊuJ¢
leur libération totale. ÁcN∞ q±UJ∞« b¥bº∑∞« a¥¸U¢ s±
.…œU¥e∞«

La négociation de promesse d’action ,rNß_U° œu´u∞« w≠ ‰Ë«b∑∞« dE∫¥Ë


est interdite, à moins qu’il ne s’agisse QAM¢ ULNß√ X≤UØ «–≈ «b´ U±
d’actions à créer à l’occasion d’une WØd® ‰ULß√¸ w≠ …œU¥“ W∂ßUML°
augmentation du capital d’une société w≠ XKπß bÆ WL¥bI∞« UNLNß√ X≤UØ
dont les actions anciennes sont déjà Ác≥ w≠Ë .rOI∞« WŸu° …dOFº¢
inscrites à la côte de la bourse des r¢ «–≈ ô≈ ‰Ë«b∑∞« `B¥ ô W∞U∫∞«
valeurs. En ce cas, la négociation n’est …œU¥e∞« oOI∫∑∞ nÆu± ◊d® X∫¢
valable que si elle est effectuée sous la ◊dA∞« «c≥ ÊuJ¥Ë .‰UL∞« ”√¸ w≠
condition suspensive de la réalisation .`¥dÅ ÊUO° Í√ »UO¨ w≠ U{d∑H±
de l’augmentation de capital. À défaut
d’indication expresse cette condition
est présumée.

Art 715 bis 52. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 5 2 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) L’action de 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
numéraire est nominative jusqu’à son ÍbIM∞« rNº∞« ÊuJ¥ )1993 q¥d°√
entière libération. .ö±UØ œbº¥ Ê√ v∞≈ UOLß«

Art 715 bis 53. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 5 3 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les actions 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
demeurent négociables après la disso- W K ° U Æ r N ß _ « v I ∂ ¢ ) 1993 q¥d°√
468
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 56

lution de la société et jusqu’à la clôtu- W¥UG∞Ë WØdA∞« q• bF° ‰Ë«b∑K∞


re de la liquidation. .WOHB∑∞« ÂU∑∑î«

Art 715 bis 54. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 5 4 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) L’annulation 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
de la société ou d’une émission d’ac- ‰UD°≈ vK´ V¢d∑¥ ô )1993 q¥d°√
tions n’entraîne pas la nullité des ÊöD° ,rNß√ ¸«bÅ≈ Ë√ WØdA∞«
négociations intervenues antérieure- ¸«dÆ q∂Æ XL¢ w∑∞« ‹ö±UFL∞«
ment à la décision d’annulation si les W∫O∫Å ‹«bMº∞« X≤UØ «–≈ ‰UD°ù«
titres sont réguliers en la forme. l≠¸ Íd∑ALK∞ “uπ¥ t≤√ dO¨ .öJ®
Toutefois, l’acquéreur peut exercer un .tFzU° vK´ ÊULC∞« Èu´œ
recours en garanties contre son ven-
deur.

Art 715 bis 55. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 5 5 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Sauf en cas de 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
succession, ou de cession, soit à un W ∞ U • ≈ ÷ d ´ “ u π ¥ ) 1993 q¥d°√
conjoint, soit à un ascendant ou à un vK´ ÊUØ t§Ë ÍQ° dOGK∞ rNß_«
descendant, la cession d’actions à un s± ◊d® V§uL° WI≠«uLK∞ WØdA∞«
tiers, à quelque titre que ce soit, peut sJ¢ ULN± ,wßUß_« Êu≤UI∞« ◊Ëd®
être soumise à l’agrément de la socié- Ë√ À¸ù« W∞U• «b´ U± ,qIM∞« WI¥d©
té par une clause des statuts et ce, quel .Ÿd≠ Ë√ qÅ√ Ë√ ÃËe∞ ¡«uß W∞U•ù«
que soit le mode de transmission.

Une telle clause ne peut être stipulée ô≈ ◊dA∞« «c≥ vK´ hM∞« sJL¥ ôË
que si les actions revêtent exclusive- WHB° rNß_« Ác≥ Xº∑Ø« «–≈
ment la forme nominative, en vertu de V§uL° wLßô« qJA∞« WOzUM∏∑ß«
la loi ou des statuts. .wßUß_« Êu≤UI∞« Ë√ Êu≤UI∞«

Art 715 bis 56. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 5 6 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Si une clause 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
d’agrément est stipulée dans les statuts ◊ « d ∑ ® « l Æ Ë « – ≈ ) 1993 q¥d°√
469
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 57

de la société, la demande d’agrément wßUß_« Êu≤UI∞« w≠ WI≠«uL∞«


indiquant les nom, prénom et adresse VKD° WØdA∞« ⁄ö°≈ sOF∑¥ ,WØdAK∞
du cessionnaire, le nombre des actions vÅu± W∞U߸ o¥d© s´ œUL∑´ô«
dont la cession est envisagée et le prix UNKßd¥ Âö∑ßô« qÅË l± UNOK´
offert, est notifiée par l’actionnaire, tO∞≈ ‰U∫L∞« rß« dØ– l± r≥UºL∞«
par lettre recommandée avec demande ¸dIL∞« rNß_« œb´Ë t≤«uM´Ë t∂I∞Ë
d’avis de réception, à la société. Z∑M¢Ë ,÷ËdFL∞« sL∏∞«Ë UN∑∞U•≈
L’agrément résulte d’une notification VK© mOK∂¢ s± ¡«uß WI≠«uL∞«
de la demande d’agrément ou à défaut q§√ w≠ »«uπ∞« Âb´ s± Ë√ œUL∑´ô«
de cette dernière du silence gardé .VKD∞« a¥¸U¢ s± «¸U∂∑´« s¥dN®
durant un délai de deux mois à comp-
ter de la demande.

Art 715 bis 57. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 5 7 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Si la société 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
n’agrée pas le cessionnaire proposé, WØdA∞« q∂I¢ r∞ «–≈Ë )1993 q¥d°√
les organes habilités de la société sont vK´ sOF∑¥ , Õd∑IL∞« UNO∞≈ ‰U∫L∞«
tenus, dans un délai de deux mois à q§√ w≠ WØdA∞« w≠ WK≥RL∞« ‹UµON∞«
compter de la notification du refus, de ⁄ö°≈ a¥¸U¢ s± ¡«b∑°« s¥dN®
faire acquérir les actions soit par Íd∑A¥ Ê√ vK´ qLF∞« U±≈ ,i≠d∞«
actionnaire soit par un tiers, soit avec Ê√ Ë√ sOL≥UºL∞« b•√ rNß_«
le consentement du cédant, par la UN¥d∑A¢ Ê√ U±≈Ë ,dOG∞« s± UN¥d∑A¥
société en vue d’une réduction du bBÆ qO∫L∞« WI≠«uL° WØdA∞«
capital. .‰UL∞« ”√¸ iOHª¢

Si à l’expiration du délai prévu à l’ali- ¡UCI≤« bM´ ¡«dA∞« oI∫∑¥ r∞ «–≈Ë


néa ci-dessus, l’achat n’est pas réalisé, lDIL∞« w≠ tOK´ ’uBML∞« q§_«
l’agrément est considéré comme .…¸œUÅ UN≤QØ WI≠«uL∞« d∂∑F¢ Áö´√
donné. Toutefois ce délai peut être q§_« «c≥ b¥bL¢ “uπ¥ t≤√ dO¨
prolongé par décision du président du vK´ ¡UM° WLJ∫L∞« fOz¸ s± ¸«dI°
tribunal à la demande de la société. .WØdA∞« VK©

470
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 60

En cas de non accord sur les prix des dFß vK´ ‚UH¢ô« Âb´ W∞U• w≠
actions, la juridiction compétente sta- WOzUCI∞« WNπ∞« X∂¢ ,rNß_«
tue. .ÊQA∞« «c≥ w≠ WB∑ªL∞«

Art 715 bis 58. (Décret législatif n° Êu≤UI∞«( : 5 8 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Si la société a 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ w≤bL∞«
donné son consentement dans les W Ø d A ∞ « X D ´ √ « – ≈ ) 1993 q¥d°√
conditions prévues à l’article 715 bis Í“UO• s≥¸ ŸËdA± vK´ UN∑I≠«u±
56 ci-dessus, à un projet de nantisse- ’uBML∞« ◊ËdA∞« Vº• ,rNßú∞
ment d’actions, ce consentement ,Áö´√ 56 ¸dJ± 715 …œUL∞« w≠ UNOK´
emportera agrément du cessionnaire ‰u∂Æ WI≠«uL∞« Ác≥ vK´ V¢d∑¥ t≤S≠
en cas de réalisation forcée des actions Íd∂π∞« lO∂∞« W∞U• w≠ tO∞≈ ‰U∫L∞«
nanties selon les dispositions de l’ar- …œUL∞« ÂUJ•_ UI∂© W≤u≥dL∞« rNßú∞
ticle 981 du code civil, à moins que la «–≈ ô≈ ,w≤bL∞« Êu≤UI∞« s± 981
société ne préfère, après la cession, ŸU§d∑ß« W∞U•ù« bF° WØdA∞« XKC≠
racheter sans délais les actions, en vue bBÆ ,dOîQ¢ ÊËœ s± ¡«dA∞U° rNß_«
de réduire son capital. .UN∞ULß√¸ iHî

Art 715 bis 59. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 5 9 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) En cas de 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
fusion de sociétés ou en cas d’apport ‹UØd® ÃU±b≤« W∞U• w≠ )1993 q¥d°√
par une société de partie de ses élé- s± ¡eπ∞ WØdA∞« r¥bI¢ W∞U• w≠ Ë√
ments d’actif à une autre société, les WØdA∞ WO∞UL∞« UN∞uÅ√ dÅUM´
actions deviennent négociables pour la ‰Ë«b∑K∞ WK°UÆ rNß_« `∂B¢ ,Èdî√
réalisation de la fusion. Elles donnent `∑H¢Ë .ÃU±b≤ô« «c≥ oOI∫¢ bBÆ
lieu, selon les cas, à l’émission d’ac- ,‹ôU∫∞« Vº• ‰UπL∞« rNß_« Ác≥
tions nouvelles prises, en transfor- q¥u∫∑° cîR¢ …b¥b§ rNß√ ¸«bÅù
mant, au pair ou à la cote, les Ë√ ‰œUF± dFß v∞≈ ,WL¥bI∞« rNß_«
anciennes actions. .…dOFº¢ v∞≈

Art 715 bis 60. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 6 0 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Une société 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
471
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 61

ne peut avancer des fonds, accorder r¥bI¢ U± WØdA∞ sJL¥ ô )1993 q¥d°√
des prêts ou consentir une sûreté en WI≠«uL∞« Ë√ ÷ËdÆ `M± Ë√ ‰«u±√
vue de la souscription ou de l’achat de »U∑∑Ø« bBÆ ÊUL{ r¥bI¢ vK´
ses propres actions sous peine de l’ap- WKzU© X∫¢ ,UNz«dA∞ Ë√ UNLNß√
plication des sanctions prévues par UNOK´ ’uBML∞« ‹U°uIF∞« oO∂D¢
l’article 811 ci-dessous. .ÁU≤œ√ 811 …œUL∞« w≠

Sous-section 3 Y∞U∏∞« w´dH∞« rºI∞«


Les certificats d’investissement et ‹«œUN®Ë ¸UL∏∑ßô« ‹«œUN®
les certificats de droit de vote X¥uB∑∞« w≠ o∫∞«

Art 715 bis 61. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 6 1 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les certificats 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
d’investissement et les certificats de ‹ « œ U N ® ¸ b B ¢ ) 1993 q¥d°√
droit de vote sont émis à l’occasion w≠ o∫∞« ‹«œUN®Ë ¸UL∏∑ßô«
d’une augmentation de capital ou d’un ”√¸ …œU¥“ W∂ßUML° X¥uB∑∞«
fractionnement des actions existantes. .…œu§uL∞« rNß_« Wzeπ¢Ë ‰UL∞«

Art 715 bis 62. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 6 2 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les certificats 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
d’investissement dont la valeur nomi- ‹«œUN® q∏L¢ ) 1993 q¥d°√
nale doit être égale à celle de l’action ÊuJ¢ Ê√ Vπ¥ w∑∞« ¸UL∏∑ßô«
de la société émettrice, représentent WLOIK∞ W¥ËUº± WOLßô« UN∑LOÆ
des droits pécuniaires; ils sont négo- ,…¸bBL∞« WØdA∞« rNº∞ WOLßô«
ciables. .‰Ë«b∑K∞ WK°UÆ w≥Ë ,WO∞U± UÆuI•

Art 715 bis 63. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 6 3 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les certificats 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
de droit de vote représentent les droits, w≠ o∫∞« ‹«œUN® q∏L¢ )1993 q¥d°√
autres que pécuniaires, attachés aux ‚uI∫∞« dO¨ Èdî√ UÆuI• X¥uB∑∞«
actions. .rNß_U° WD∂¢dL∞« WO∞UL∞«

472
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 66

Art 715 bis 64. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 6 4 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les certificats 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
de droit de vote doivent être émis en ‹«œUN® ¸bB¢ Ê√ Vπ¥ )1993 q¥d°√
nombre égal à celui des certificats œb´ ÍËUº¥ œbF° X¥uB∑∞« w≠ o∫∞«
d’investissement. .¸UL∏∑ßô« ‹«œUN®

Art 715 bis 65. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 6 5 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les certificats 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
de droit de vote doivent revêtir la w º ∑ J ¢ Ê √ V π ¥ ) 1993 q¥d°√
forme nominative. qJA∞« X¥uB∑∞« w≠ o∫∞« ‹«œUN®
.wLßô«

Art 715 bis 66. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 6 6 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les certificats 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
d’investissement et les certificats de W±UF∞« WOFLπ∞« TAM¢ )1993 q¥d°√
droit de vote sont créés par l’assem- Ë√ …¸«œù« fKπ± d¥dI¢ vK´ ¡UM°
blée générale de la société sur rapport d¥dI¢ vK´ ¡UM°Ë W∂Æ«dL∞« fKπ±
du conseil d’administration ou du ‹«œUN® ,‹U°Uº∫∞« »ËbM±
conseil de surveillance et sur celui du w≠ o∫∞« ‹«œUN®Ë ¸UL∏∑ßô«
commissaire aux comptes dans une l°¸ “ËUπ∑¢ ô W∂ºM° X¥uB∑∞«
proportion qui ne peut excéder le quart .WØdA∞« ‰ULß√¸
du capital social.

En cas d’augmentation de capital, les ,WØdA∞« ‰ULß√¸ …œU¥“ W∞U• w≠Ë


actionnaires et les porteurs de certifi- uK±U•Ë ÊuL≥UºL∞« bOH∑º¥
cats d’investissement bénéficient d’un »U∑∑Ø« o• ¸UL∏∑ßô« ‹«œUN®
droit de souscription préférentiel aux ¸UL∏∑ßô« ‹«œUN® w≠ wKOCH¢
certificats d’investissement émis. .…¸œUB∞«

La procédure suivie est celle des aug- w≠ l∂∑L∞« ¡«d§ù« fHM° qLF¥
mentations de capital. Les porteurs de vKª∑¥Ë ,‰ULß√d∞« w≠ ‹«œU¥e∞«
certificats d’investissement renoncent rNI• s´ ¸UL∏∑ßô« ‹«œUN® uK±U•
473
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 67

au droit de souscription en assemblée .WÅUî WOFL§ w≠ »U∑∑Øô« w≠


spéciale.

L’assemblée spéciale des détenteurs ÍezU∫∞ WÅUª∞« WOFLπ∞« lCª¢


de certificats d’investissement est WIKF∑L∞« b´«uIK∞ ¸UL∏∑ßô« ‹«œUN®
régie par les règles relatives à l’assem- W¥œUF∞« dO¨ W±UF∞« WOFLπ∞U°
blée générale extraordinaire des q∫¢ w∑∞« WµON∞« Ë√ sOL≥UºLK∞
actionnaires ou l’organe qui en tient ‹UØdA∞« w≠ ,WOFLπ∞« Ác≥ q∫±
lieu dans les sociétés qui n’en sont pas .UNJK∑L¢ ô w∑∞«
dotées.

Les certificats de droit de vote sont X¥uB∑∞« w≠ o∫∞« ‹«œUN® Ÿ“u¢Ë


répartis entre les porteurs d’actions et rNß_« wK±U• sO° ,…œu§u± X≤UØ «–≈
les porteurs de certificats de droit de X¥uB∑∞« w≠ o∫∞« ‹«œUN® wK±U•Ë
vote, s’il en existe, au prorata de leur .tI• Vº• qØ
droit.

En cas de fractionnement, l’offre de À«b•≈ ÷d´ r∑¥ ,Wzeπ∑∞« W∞U• w≠Ë


création des certificats d’investisse- wK±U• lOL§ vK´ ¸UL∏∑ß« ‹«œUN®
ment est faite en même temps et dans W∂ºM°Ë XÆu∞« fH≤ w≠ ,rNß_«
une proportion égale à leur part du .‰UL∞« ”√¸ w≠ rN∑B• ÍËUº¢
capital à tous les porteurs d’action.

L’assemblée générale, fixe les mo- l¥“u¢ ‹UOHOØ W±UF∞« WOFLπ∞« œb∫¢
dalités de répartition du solde des pos- dO¨ À«b•_« ‹ôUL∑•« bOŸ
sibilités de création non attribuées. .W•uMLL∞«

Art 715 bis 67. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 6 7 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Le certificat 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
de droit de vote ne peut être cédé s´ ‰“UM∑∞« “uπ¥ ô )1993 q¥d°√
qu’accompagné du certificat d’inves- «–≈ ô≈ X¥uB∑∞« w≠ o∫∞« …œUN®
tissement. Toutefois, il peut être cédé dO¨ ,¸UL∏∑ßô« …œUNA° WI≠d± X≤UØ
474
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 70

au porteur du certificat d’investisse- …œUN® q±U∫∞ UNM´ ‰“UM∑∞« “uπ¥ t≤√


ment. .¸UL∏∑ßô«

L’action est reconstituée de plein droit ,Êu≤UI∞« …uI° rNº∞« s¥uJ¢ œUF¥Ë
entre les mains du porteur d’un certifi- ¸UL∏∑ßô« …œUN® q±U• Íb¥ sO°
cat d’investissement et d’un certificat .X¥uB∑∞« w≠ o∫∞« …œUN®Ë
de droit de vote.

Il ne peut être attribué de certificat s± qÆ√ q∏L¢ …œUN® `M± “uπ¥ ôË


représentant moins d’un droit de vote. .X¥uB∑∞« w≠ b•«Ë o•

Art 715 bis 68. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 6 8 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les règles 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
relatives à l’émission et à la libération WIKF∑L∞« b´«uI∞« o∂D¢ )1993 q¥d°√
des actions sont applicables aux certi- vK´ U≥b¥bº¢Ë rNß_« ¸«bÅS°
ficats d’investissement. .¸UL∏∑ßô« ‹«œUN®

Art 715 bis 69. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 6 9 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les porteurs 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
de certificats d’investissement et de ‹«œUN® wK±U∫∞ “uπ¥ )1993 q¥d°√
certificats de droit de vote peuvent w≠ o∫∞« ‹«œUN®Ë ¸UL∏∑ßô«
obtenir communication des documents ozU£Ë vK´ Ÿö©ù« X¥uB∑∞«
sociaux dans les mêmes conditions ◊ËdA∞« fH≤ Vº• WØdA∞«
que les actionnaires. .sOL≥UºL∞« vK´ WI∂DL∞«

Art 715 bis 70. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 7 0 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) En cas d’aug- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
mentation de capital en numéraire, il W¥bI≤ …œU¥“ W∞U• w≠ )1993 q¥d°√
est émis de nouveaux certificats d’in- ‹«œUN® ¸bB¢ ,‰UL∞« ”√¸ w≠
vestissement en nombre tel que la pro- tO≠ k≠U∫¥ œbF° …b¥b§ ¸UL∏∑ß«
portion, qui existait avant l’augmenta- q∂Æ ULzUÆ ÊUØ Íc∞« VßUM∑∞« vK´
tion entre actions ordinaires et certifi- ‹«œUN®Ë W¥œUF∞« rNß_« sO° …œU¥e∞«
475
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 71

cats d’investissement, soit maintenue ÷d∑H¥ w∑∞« …œU¥e∞« bF° ¸UL∏∑ßô«


après l’augmentation en considérant .ö±UØ UNII∫¢
que celle-ci sera entièrement réalisée.

Les propriétaires de certificats d’in- o• ,¸UL∏∑ßô« ‹«œUN® wJ∞UL∞


vestissement ont, proportionnellement VßUM∑¥ UL° »U∑∑Øô« w≠ WOKC≠_«
au nombre de titres qu’ils possèdent, ,UN≤uJK∑L¥ w∑∞« ‹«bMº∞« œb´Ë
un droit de préférence à la souscription w≠ iOHª∑K∞ WK°UÆ dO¨ WHB°
à titre irréductible des nouveaux certi- “uπ¥Ë ,…b¥bπ∞« ¸UL∏∑ßô« ‹«œUN®
ficats d’investissement. Les proprié- ‰“UM∑∞« ¸UL∏∑ßô« ‹«œUN® wJ∞UL∞
taires de certificats d’investissement .o∫∞« «c≥ s´
peuvent renoncer à ce droit.

Art 715 bis 71. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 7 1 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) En cas 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
d’émission d’obligations convertibles ‹«bMß ¸«bÅ≈ r¢ «–≈ )1993 q¥d°√
en actions, les porteurs des certificats ,rNß√ v∞≈ q¥u∫∑K∞ WK°UÆ ‚UI∫∑ß«
d’investissement ont, proportion- ¸UL∏∑ßô« ‹«œUN® uK±U• l∑L∑¥
nellement au nombre de titres qu’ils WHB°Ë »U∑∑Øô« w≠ WOKC≠_« o∫°
possèdent, un droit de préférence à VßUM∑¥ UL°Ë iOHª∑K∞ WK°UÆ dO¨
leur souscription à titre irréductible. .UN≤uJK∑L¥ w∑∞« ‹«bMº∞« œb´Ë

Lors d’une assemblée spéciale, les ¸UL∏∑ßô« ‹«œUN® wJ∞UL∞ “uπ¥Ë


propriétaires de certificats d’investis- WOFL§ ¡UM£√ o∫∞« «c≥ s´ ‰“UM∑∞«
sement peuvent renoncer à ce droit. .WÅUî

Ces obligations ne peuvent être ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß q¥u∫¢ sJL¥ ôË


converties qu’en certificats d’investis- .¸UL∏∑ß« ‹«œUN® v∞≈ ô≈ ,Ác≥
sement.

Les certificats de droit de vote corres- X¥uB∑∞« w≠ o∫∞« ‹«œUN® `ML¢


pondant aux certificats d’investisse- ¸UL∏∑ßô« ‹«œUNA∞ WI°UDL∞«
476
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 74

ment émis à l’occasion de la conver- v∞≈ ,q¥u∫∑∞« W∂ßUML° …¸œUB∞«


sion sont attribués aux porteurs de cer- X¥uB∑∞« w≠ o∫∞« ‹«œUN® wK±U•
tificats de droit de vote existant à la UL° `ML∞« a¥¸U∑° …œu§uL∞«
date de l’attribution en proportion de s´ «u∞“UM¢ «–≈ ô≈ ,rNÆuI•Ë VßUM∑¥
leurs droits, sauf renonciation de leur Ë√ sOK±U∫∞« ŸuLπ± …bzUH∞ rN∑B•
part au profit de l’ensemble des por- .rNCF∂∞
teurs ou de certains d’entre eux.

Art 715 bis 72. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 7 2 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les articles 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
relatifs à la souscription par la société WIKF∑L∞« œ«uL∞« o∂D¢ )1993 q¥d°√
de ses propres actions sont applicables WÅUª∞« UNLNß_ WØdA∞« »U∑∑ØU°
aux certificats d’investissement. .¸UL∏∑ßô« ‹«œUN® vK´

Sous-section 4 l°«d∞« w´dH∞« rºI∞«


Les titres participatifs WL≥UºL∞« ‹«bMß

Art 715 bis 73. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 7 3 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les sociétés 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
par actions peuvent émettre des titres ‹ U Ø d A ∞ “ u π ¥ ) 1993 q¥d°√
participatifs. ‹«bMß ¸bB¢ Ê√ WL≥UºL∞«
.WL≥Uº±

Art 715 bis 74. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 7 4 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les titres par- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
ticipatifs sont des titres de créance ‹«bMß d∂∑F¢ ) 1993 q¥d°√
dont la rémunération comporte une ÊuJ∑¢ s¥œ ‹«bMß WL≥UºL∞«
partie fixe établie par le contrat et une bIF∞« tMLC∑¥ X°U£ ¡e§ s± UN¢d§√
partie variable calculée par référence à v∞≈ «œUM∑ß« Vº∫¥ dOG∑± ¡e§Ë
des éléments relatifs à l’activité ou aux Ë√ WØdA∞« ◊UAM° oKF∑¢ dÅUM´
résultats de la société et assise sur la WOLßô« WLOI∞« vK´ ÂÒuI¢Ë UNπzU∑≤
valeur nominale du titre. .bMºK∞
477
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 75

La partie variable fera l’objet d’une rOEM¢ Ÿu{u± dOG∑L∞« ¡eπ∞« ÊuJ¥
réglementation spécifique qui en pré- .WÆb° ÁœËb• `{u¢ ,’Uî
cisera les limites.

Art 715 bis 75. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 7 5 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les titres par- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
ticipatifs sont négociables. WL≥UºL∞« ‹«bMß ÊuJ¢ )1993 q¥d°√
.‰Ë«b∑K∞ WK°UÆ

Art 715 bis 76. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 7 6 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les titres par- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
ticipatifs ne sont remboursables qu’en ‹ « b M ß Ê u J ¢ ô ) 1993 q¥d°√
cas de liquidation de la société ou à W∞U• w≠ ô≈ b¥bº∑∞« WK°UÆ WL≥UºL∞«
l’initiative de cette dernière, à l’expi- bF° ,UNM± …¸œU∂L° Ë√ WØdA∞« WOHB¢
ration d’un délai qui ne peut être infé- fLî s´ qI¥ Ê√ sJL¥ ô q§√ ¡UN∑≤«
rieur à 5 ans, dans les conditions pré- ’uBML∞« ◊ËdA∞« Vº• ‹«uMß
vues par le contrat d’émission. .¸«bÅù« bI´ w≠ UNOK´

Art 715 bis 77. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 7 7 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) L’émission et 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
le remboursement des titres participa- ‹«bMß ¸«bÅS° hîd¥ )1993 q¥d°√
tifs sont autorisés dans les conditions ◊ËdA∞« Vº• UNC¥uF¢Ë WL≥UºL∞«
prévues par les articles 715 bis 84 à 715 s± œ«uL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
715 bis 87. .87 ¸dJ± 715 v∞≈ 84 ¸dJ±

Art 715 bis 78. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 7 8 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les porteurs 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
de titres participatifs d’une même Êu≤UI∞« …uI° lL∑π¥ )1993 q¥d°√
émission sont groupés de plein droit w≥ w∑∞« WL≥UºL∞« ‹«bMß uK±U•
pour la représentation de leurs intérêts rN∫∞UB± qO∏L∑∞ ¸«bÅù« fH≤ s±
communs en une masse dotée de la l∑L∑¢ W´UL§ w≠ WØd∑AL∞«
personnalité morale, ils sont soumis ÊuFCª¥Ë ,WO≤bL∞« WOBªA∞U°
478
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 80

aux dispositions prévues pour les W∂ºM∞U° UNOK´ ’uBML∞« ÂUJ•ú∞


obligataires. .‚UI∫∑ßô« ‹«bMß »U∫Å_

La masse des porteurs de titres de par- ‹«bMß wK±U• W´UL§ lL∑π¢


ticipations se réunit de plein droit une w≠ …d± Êu≤UI∞« …uI° WL≥UºL∞«
fois par an pour entendre le rapport ÍdOº± d¥dI¢ v∞≈ ŸUL∑ßö∞ WMº∞«
des dirigeants sociaux sur l’exercice WO∞UL∞« WMº∞« s´ WØdA∞«
écoulé et le rapport des commissaires w°ËbM± d¥dI¢Ë W±dBML∞«
aux comptes sur les comptes de l’exer- WMº∞« ‹U°Uº• ‰u• ‹U°Uº∫∞«
cice et sur les éléments servant à la qLF∑º¢ w∑∞« dÅUMF∞«Ë WO∞UL∞«
détermination de la rémunération des .WL≥UºL∞« ‹«bMß …d§√ b¥b∫∑∞
titres participatifs.

Art 715 bis 79. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 7 9 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les représen- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-83 rƸ wF¥dA∑∞«
tants de la masse assistent aux assem- W´UL§ uK∏L± dC∫¥ )1993 q¥d°√
blées d’actionnaires. Ils peuvent être ‹UOFL§ ‹«bMº∞« wK±U•
consultés sur toutes questions inscrites w≠ rN¢¸UA∑ß« sJL¥Ë .sOL≥UºL∞«
à l’ordre du jour, à l’exception de ‰Ëb§ w≠ W§¸bL∞« qzUºL∞« lOL§
celles relatives aux recrutement et WIKF∑L∞« qzUºL∞« ¡UM∏∑ßU° ,‰UL´_«
révocation des dirigeants sociaux. Ils Ë√ WØdA∞« ÍdOº± nO™u∑°
peuvent intervenir au cours de l’as- ¡UM£√ qîb∑∞« rNMJL¥Ë ,rN∑∞UÆ≈
semblée. .WOFLπ∞«

Art 715 bis 80. (Décret législatif n° ÂußdL∞« ( : 8 0 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les porteurs 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
de titres participatifs peuvent obtenir ‹«bMß wK±U∫∞ sJL¥ )1993 q¥d°√
communication des documents ozU£Ë vK´ Ÿö©ù« WL≥UºL∞«
sociaux dans les mêmes conditions W°uKDL∞« ◊ËdA∞« Vº• WØdA∞«
que les actionnaires. .sOL≥UºLK∞ W∂ºM∞U°

479
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 81

Sous-section 5 f±Uª∞« w´dH∞« rºI∞«


Les obligations ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß

Art 715 bis 81. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 8 1 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les obliga- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
tions sont des titres négociables qui, w≥ ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß )1993 q¥d°√
dans une même émission, confèrent ‰uª¢ ,‰Ë«b∑K∞ WK°UÆ ‹«bMß
les mêmes droits de créance pour une ‚uI• fH≤ b•«u∞« ¸«bÅû∞ W∂ºM∞U°
même valeur nominale. WLOI∞« fHM∞ W∂ºM∞U° s¥b∞«
.WOLßô«

Art 715 bis 82. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 8 2 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) L’émission 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
d’obligations n’est permise qu’aux ¸ « b Å S ° ` L º ¥ ô ) 1993 q¥d°√
sociétés par actions ayant deux années ‹UØdA∞ ô≈ ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß
d’existence et qui ont établi deux sO∑Mß cM± …œu§uL∞« WL≥UºL∞«
bilans régulièrement approuvés par les ‚œUÅ sO∑≤“«u± ‹b´√ w∑∞«Ë
actionnaires, et dont le capital est inté- ,WLE∑M± WHB° ÊuL≥UºL∞« ULNOK´
gralement libéré. .tK±UJ° «œbº± UN∞ULß√¸ ÊuJ¥ w∑∞«Ë

Ces conditions ne s’appliquent pas à ¸«bÅ≈ vK´ ◊ËdA∞« Ác≥ o∂D¢ ô


l’émission d’obligations qui bénéficient U±≈ bOH∑º¢ w∑∞« ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß
soit de la garantie de l’État ou des per- ’Uª®√ s± Ë√ W∞Ëb∞« s± U≤UL{
sonnes morales de droit public, soit de U≤UL{ Ë√ ÂUF∞« Êu≤UI∞« w≠ sO¥uMF±
la garantie de sociétés remplissant les ◊ËdA∞« w≠u∑º¢ ‹UØd® s±
conditions prévues à l’alinéa ci-dessus. .Áö´√ …dIH∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«

Elles ne sont pas non plus applicables vK´ p∞cØ ◊ËdA∞« Ác≥ o∂D¢ ôË
à l’émission d’obligations qui sont W≤u≥dL∞« ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß ¸«bÅ≈
gagées par des titres de créances sur W∞Ëb∞« W±– vK´ s¥œ ‹«bMß V§uL°
l’État ou sur les personnes morales de sO¥uMFL∞« ’Uª®_« W±– vK´ Ë√
droit public. .ÂUF∞« Êu≤UIK∞ sOF{Uª∞«
480
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 85

Art 715 bis 83. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 8 3 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les obliga- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
tions sont, selon le cas, assorties de ‹«bMß ÊuJ¢ ) 1993 q¥d°√
conditions ou clauses de rembourse- W≤d∑I± ,W∞U• qØ Vº• ‚UI∫∑ßô«
ments ou d’amortissement à échéance Ë√ b¥bº∑∞« œuM° Ë√ ◊ËdA°
ou par tirage. s´ Ë√ q§_« ‰uK• bM´ „öN∑ßô«
.V∫º∞« o¥d©

Dans les cas expressément prévus lors UNOK´ ’uBML∞« ‹ôU∫∞« w≠Ë
de l’émission, une obligation peut être ÊuJ¥ Ê√ sJL¥ ,¸«bÅù« bM´ W•«dÅ
constituée en rente perpétuelle ouvrant `Lº¥ ULz«œ öîœ ‚UI∫∑ßô« bMß
droit à revenu variable et capitalisable v∞≈ q¥u∫∑K∞ q°UÆË dOG∑± qîb°
sans remboursement du principal. .qÅ_« i¥uF¢ ÊËb° ‰ULß√¸

Art 715 bis 84. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 8 4 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) L’assemblée 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
générale des actionnaires a seule qua- W±UF∞« WOFLπ∞« ÊuJ¢ )1993 q¥d°√
lité pour décider ou autoriser l’émis- d¥dI∑∞ U≥b•Ë WK≥R± sOL≥UºLK∞
sion d’obligations et d’en définir les b¥b∫¢Ë ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß ¸«bÅ≈
conditions. Elle peut déléguer ces pou- “uπ¥Ë .p∞c° ÕULº∞« Ë√ UN©Ëd®
voirs au conseil d’administration, au fKπ± v∞≈ UN¢UDKß ÷uH¢ Ê√ UN∞
conseil de surveillance ou au directoi- fKπ± Ë√ W∂Æ«dL∞« fKπ± Ë√ …¸«œù«
re. .s¥d¥bL∞«

Art 715 bis 85. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 8 5 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les disposi- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
tions de l’article 715 bis 84 ci-dessus …œUL∞« ÂUJ•√ o∂D¢ ô )1993 q¥d°√
ne sont pas applicables aux sociétés vK´ Áö´√ …¸uØcL∞« 84 ¸dJ± 715
qui ont pour objet principal d’émettre UN´u{u± ÊuJ¥ w∑∞« ‹UØdA∞«
des obligations nécessaires au finance- W¥¸Ëd{ ‹«bMß ¸«bÅ≈ wßUß_«
ment des prêts qu’elles consentent. .UN∫ML¢ w∑∞ ÷ËdI∞« q¥uL∑∞

481
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 86

Art 715 bis 86. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 8 6 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Si la société 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
fait appel public à l’épargne, elle doit, WOMK´ WØdA∞« ‹Qπ∞ «–≈ )1993 q¥d°√
avant l’ouverture de la souscription, q∂Æ UNOK´ sOF∑O≠ ,¸Uîœô« v∞≈
accomplir les formalités de publicité ‹«¡«d§S° ÂUOI∞« ,»U∑∑Øô« ÕU∑∑≠«
sur les conditions d’émission. Les for- œb∫¢Ë .¸«bÅù« ◊Ëd® ¸UN®≈
malités de publicité sont précisées par .rOEM∑∞« o¥d© s´ ¸UN®ù« ‹«¡«d§≈
voie réglementaire.

Art 715 bis 87. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 8 7 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) La société ne 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-83 rƸ wF¥dA∑∞«
peut constituer un gage quelconque s¥uJ¢ WØdAK∞ “uπ¥ ô )1993 q¥d°√
sur ses propres obligations. UNÆUI∫∑ß« ‹«bMß vK´ s≥¸ Í√
.WO¢«c∞«

Art 715 bis 88. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 8 8 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les porteurs 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
d’obligations d’une même émission ‹«bMß uK±U• Êu Ò J¥ )1993 q¥d°√
forment une masse de plein droit pour ,W´UL§ ¸«bÅù« fH≤ s± ‚UI∫∑ßô«
la défense de leurs intérêts communs. rN∫∞UB± vK´ ŸU≠bK∞ Êu≤UI∞« …uI°
La masse jouit de la personnalité W´ULπ∞« Ác≥ l∑L∑¢Ë .WØd∑AL∞«
morale. .W¥uMFL∞« WOBªA∞U°

L’assemblée générale des obligataires ‹«bMß »U∫Å_ W±UF∞« WOFLπ∞« sJL¥


peut être réunie à toute période. .XÆË qØ w≠ lL∑π¢ Ê√ ‚UI∫∑ßô«

Art 715 bis 89. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :89 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) La masse des 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
obligataires est représentée par un ou »U∫Å√ W´UL§ q∏L¥ )1993 q¥d°√
plusieurs mandataires désignés en ,¡öØË …b´ Ë√ qOØË ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß
assemblée générale extraordinaire. .W¥œUF∞« dO¨ W±UF∞« WOFLπ∞« w≠ ÊuMOF¥
482
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 92

Les conditions que doivent remplir les Ê√ Vπ¥ w∑∞« ◊ËdA∞« œb∫¢
mandataires des obligataires, ainsi que ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß ¡öØË UNO≠u∑º¥
leurs droits et statuts sont précisées par WOßUß_« rNMO≤«uÆË rNÆuI• «cØË
voie réglementaire. .rOEM∑∞« o¥d© s´

Art 715 bis 90. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 9 0 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Sauf restric- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
tion décidée par l’assemblée générale w∑∞« œuOI∞« ¡UM∏∑ßU° )1993 q¥d°√
des obligataires, les mandataires ont le »U∫Å_ W±UF∞« WOFLπ∞« U≥¸dI¢
pouvoir d’accomplir au nom du grou- ¡öØu∞« pKL¥ ,‚UI∫∑ßô« ‹«bMß
pement tous les actes de gestion pour lOLπ° W´uLπL∞« rßU° ÂUOI∞« WDKß
la défense des intérêts communs des `∞UBL∞« s´ ŸU≠bK∞ dOOº∑∞« ‰UL´√
obligataires. ‹«bMß »U∫Å_ WØd∑AL∞«
.‚UI∫∑ßô«

Art 715 bis 91. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 9 1 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les obliga- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
taires ainsi que les représentants de la » U ∫ Å _ “ u π ¥ ô ) 1993 q¥d°√
masse ne peuvent s’immiscer dans la W´ULπ∞« wK∏L±Ë ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß
gestion des affaires de la société. .WØdA∞« ÊËR® dOOº¢ w≠ qîb∑∞«

Cependant les représentants de la W´UL§ wK∏LL∞ “uπ¥ t≤√ dO¨


masse des obligataires ont accès aux ¸uC• ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß »U∫Å√
assemblées générales des actionnaires WHB° sOL≥UºLK∞ ‹UOFLπ∞«
avec voix consultative. .W¥¸UA∑ß«

Ils ont droit d’obtenir communication ozU£Ë vK´ Ÿö©ù« w≠ o∫∞« rN∞Ë
des documents sociaux dans les ◊ËdA∞« fH≤ Vº• WØdA∞«
mêmes conditions que les ac- .sOL≥UºL∞« vK´ WI∂DL∞«
tionnaires.

Art 715 bis 92. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 9 2 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


483
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 93

93-08 du 25 avril 1993) En cas d’ur- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«


gence, les représentants des obliga- W ∞ U • w ≠ s J L ¥ ) 1993 q¥d°√
taires peuvent être désignés par déci- »U∫Å√ wK∏L± sOOF¢ ‰UπF∑ßô«
sion de justice à la demande de tout rJ• V§uL° ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß
intéressé. .wMF± qØ VK© vK´ ¡UM° wzUCÆ

Art 715 bis 93. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 9 3 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞ «


93-08 du 25 avril 1993) L’assemblée 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
générale des obligataires est convo- W O F L π ∞ « w ´ b ∑ º ¥ ) 1993 q¥d°√
quée par le conseil d’administration le ,‚UI∫∑ßô« ‹«bMß »U∫Å_ W±UF∞«
conseil de surveillance ou le directoi- W∂Æ«dL∞« fKπ± Ë√ ,…¸«œù« fKπ±
re, par les mandataires du groupement lLπ∑∞« ¡öØË Ë√ s¥d¥bL∞« fKπ± Ë√
ou par les liquidateurs pendant la .WOHB∑∞U° ÊuLzUI∞« Ë√
période de liquidation.

Art 715 bis 94. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 9 4 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) La convoca- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
tion et la tenue des assemblées géné- ‹ U O F L π ∞ « w ´ b ∑ º ¢ ) 1 9 9 3 q¥d°√
rales d’obligataires sont faites dans les ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß »U∫Å_ W±UF∞«
mêmes conditions de forme et de délai w≠ q§_«Ë qJA∞« ◊Ëd® fH≤ Vº•
que celles des assemblées d’action- .sOL≥UºL∞« ‹UOFL§
naires.

Art 715 bis 95. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 9 5 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) L’ordre du 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
jour de l’assemblée générale des obli- V•UÅ œb∫¥ Ê√ Vπ¥ )1993 q¥d°√
gataires, doit être fixé par l’auteur de WOFLπ∞« ‰UL´√ ‰Ëb§ ¡U´b∑ßô«
la convocation. Toutefois les obliga- .‚UI∫∑ßô« ‹«bMß »U∫Å_ W±UF∞«
taires, à titre individuel ou groupés, ‹«bMß »U∫Å_ “uπ¥ t≤√ dO¨
peuvent demander l’inscription à W¥œd≠ WHB° «u∂KD¥ Ê√ ‚UI∫∑ßô«
l’ordre du jour, de projets de résolu- w≠ `z«u∞ l¥¸UA± 븜≈ ,WO´UL§ Ë√
tions qui sont immédiatement soumis X¥uB∑∞ «¸u≠ lCª¢ ‰UL´_« ‰Ëb§
484
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 98

au vote de l’assemblée générale. .W±UF∞« WOFLπ∞«

Art 715 bis 96. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 9 6 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Tout obliga- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
taire a le droit de participer à l’assem- V • U Å q J ∞ o ∫ ¥ ) 1993 q¥d°√
blée ou de s’y faire représenter par un w≠ WظUAL∞« ‚UI∫∑ß« ‹«bMß
mandataire de son choix et ne faisant s± qOØË tK∏L¥ Ê√ Ë√ WOFLπ∞«
l’objet d’aucune interdiction. .lM± Í√ Ÿu{u± ÊuJ¥ ô Á¸UO∑î«

La société qui détient au moins 10 % W∂º≤ “u∫¢ w∑∞« WØdAK∞ “uπ¥ ô


du capital de la société ne peut voter à WØdA∞« ‰ULß√¸ s± qÆ_« vK´ %10
l’assemblée avec les obligations qu’el- UL° WOFLπ∞« w≠ ‹uB¢ Ê√ WO≤bL∞«
le détient. .‚UI∫∑ßô« ‹«bMß s± tJKL¢

Art 715 bis 97. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 9 7 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Les obliga- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
taires détenteurs d’obligations amor- w≠ „¸UA¥ Ê√ “uπ¥ )1993 q¥d°√
ties et non remboursées par suite de la ‹«bMß »U∫Å√ ,W±UF∞« WOFLπ∞«
défaillance de la société débitrice ou à dO¨Ë WJKN∑ºL∞« ‚UI∫∑ßô«
raison d’un litige relatif aux condi- WØdA∞« nKª¢ ¡«d§ s± …œbºL∞«
tions de remboursement peuvent parti- oKF∑¥ ·öî V∂º° Ë√ WO≤bL∞«
ciper à l’assemblée générale. .b¥bº∑∞« ◊ËdA°

Art 715 bis 98. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 9 8 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) L’assemblée 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
générale des obligataires délibère sur W±UF∞« WOFLπ∞« ‰Ë«b∑¢ )1993 q¥d°√
toutes questions relatives à la défense qØ w≠ ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß »U∫Å_
des intérêts des obligataires et l’exécu- »U∫Å√ W¥UL∫° WIKF∑L∞« qzUºL∞«
tion du contrat d’emprunt que sur bI´ cOHM¢Ë ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß
toute proposition tendant à la Ÿ«d∑Æ« qØ w≠ ‰Ë«b∑¢ ULØ ,÷dI∞«
modification du contrat ou de certains .ÁdÅUM´ iF° Ë√ q¥bF¢ v∞≈ ·bN¥
de ses éléments.
485
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 99

Tout obligataire a le droit d’obtenir ‚UI∫∑ß« ‹«bMß V•UÅ qJ∞ o∫¥


communication des documents qui ÂbI¢ w∑∞« ozU£u∞« vK´ Ÿö©ù«
seront soumis à l’assemblée générale ‹«bMß »U∫Å_ W±UF∞« WOFLπK∞
des obligataires ainsi que les procès d{U∫L∞« vK´ Ÿö©ù«Ë ‚UI∫∑ßô«
verbaux et feuilles de présence. .¸uC∫∞« ‚«¸Ë√Ë

Art 715 bis 99. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 9 9 ¸dJ± 7 1 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) Le droit de 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
vote attaché aux obligations doit être o• ÊuJ¥ Ê√ Vπ¥ )1993 q¥d°√
proportionnel à la quotité du montant ‹«bMº° j∂¢dL∞« X¥uB∑∞«
de l’emprunt qu’elles représentent. mK∂± WLOÆ l± U∂ßUM∑± ‚UI∫∑ßô«
.tK∏L¢ Íc∞« ÷dI∞«

Chaque obligation donne droit à une w≠ o∫∞« ‚UI∫∑ß« bMß qØ `ML¥


voix au moins. .qÆ_« vK´ b•«Ë ‹uÅ

Art 715 bis 100. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :100 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Les frais d’or- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
ganisation et de déroulement des WO≤bL∞« WØdA∞« qHJ∑¢ )1993 q¥d°√
assemblées générales des obligataires W±UF∞« ‹UOFLπ∞« rOEM¢ n¥¸UBL°
ainsi que la rémunération des repré- ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß »U∫Å_
sentants des obligataires, sont à la V¢d± l≠b° qHJ∑¢ ULØ ,U≥dOßË
charge de la société débitrice. .‚UI∫∑ßô« ‹«bMß »U∫Å√ wK∏L±

Art 715 bis 101. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :101 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Les obliga- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
taires ne sont pas admis in- ‹«bMß »U∫Å√ q∂I¥ ô )1993 q¥d°√
dividuellement à exercer un contrôle W߸ULL∞ W¥œd≠ WHB° ‚UI∫∑ßô«
sur les opérations de la société ou à Ë√ WØdA∞« ‹UOKL´ vK´ W°UÆd∞«
demander communication des docu- .UNIzU£Ë vK´ Ÿö©ù« VKD∞
ments sociaux.

486
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 105

Art 715 bis 102. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :102 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Les obliga- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
tions rachetées par la société émettri- ‹«bMß vGK¢ ) 1993 q¥d°√
ce, ainsi que les obligations sorties au U≥¡«d® ‹œU´√ w∑∞« ‚UI∫∑ßô«
tirage et remboursées, sont annulées et ‹«bMß «cØË …¸bBL∞« WØdA∞«
ne peuvent être remises en circulation. W´dÆ s´ WL§UM∞« ‚UI∫∑ßô«
.UN∞Ë«b¢ …œU´≈ sJL¥ ôË ,…œbºL∞«Ë

Art 715 bis 103. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :103 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) En aucun cas 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
la société émettrice ne peut imposer le W Ø d A K ∞ “ u π ¥ ô ) 1993 q¥d°√
remboursement anticipé des obliga- Ê√ ,‰«u•_« s± ‰U• ÍQ° ,…¸bBL∞«
tions sauf clause expresse du contrat ‹«bMº∞ o∂ºL∞« b¥bº∑∞« ÷dH¢
d’émission. ◊d® œu§Ë W∞U• w≠ ô≈ ‚UI∫∑ßô«
.¸«bÅù« bI´ w≠ `¥dÅ

Art 715 bis 104. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :104 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) En cas de dis- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
solution anticipée de la société, non W±UF∞« WOFLπK∞ “uπ¥ )1993 q¥d°√
provoquée par une fusion ou une scis- Ê√ ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß »U∫Å_
sion, l’assemblée générale des obliga- w≠ ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß b¥bº¢ VKD¢
taires peut exiger le remboursement t∂∂º¥ r∞ WØdAK∞ o∂º± q• W∞U•
des obligations et la société peut l’im- Ê√ WØdA∞« sJL¥Ë ÂUºI≤« Ë√ ÃU±œ≈
poser. .b¥bº∑∞« «c≥ ÷dH¢

Art 715 bis 105. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :105 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) La constitu- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
tion de sûreté particulière par la socié- s¥uJ¢ r∑¥ Ê√ Vπ¥ )1993 q¥d°√
té émettrice des obligations, doit se …¸bBL∞« WØdA∞« s± WÅUî ‹U≤UL{
faire avant l’émission desdites obliga- q∂Æ ,‚UI∫∑ßô« ‹«bMß WDß«u°
tions. .‹«bMº∞« Ác≥ ¸«bÅ≈

487
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 106

Ces sûretés sont constituées par les Ác≥ WØdAK∞ WK≥RL∞« …eN§_« TAM¢
organes habilités de la société au pro- »U∫Å√ W´UL§ …bzUH∞ ‹U≤ULC∞«
fit de la masse des obligataires. .‚UI∫∑ßô« ‹«bMß

Les sûretés donnent lieu à une pu- ¸UN®S° ÂUOI∞« ‹U≤ULC∞« s´ V¢d∑¥
blicité avant toute souscription selon ‹UOHOJ∞« Vº• »U∑∑Ø« qØ q∂Æ
les modalités fixées par voie régle- .rOEM∑∞« o¥d© s´ …œb∫L∞«
mentaire.

Art 715 bis 106. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :106 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) En cas de 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
faillite ou de règlement judiciaire de la WØdA∞« ”ö≠≈ W∞U• w≠ )1993 q¥d°√
société, les représentants des obliga- uK∏L± q≥R¥ ,WOzUCI∞« UN∑¥uº¢ Ë√
taires sont habilités à agir au nom de lOL§ rßU° ·dB∑K∞ W´ULπ∞«
tous les obligataires. .‚UI∫∑ßô« ‹«bMß

Ils déclarent au passif du redressement W¥uº∑∞« ÂuBî w≠ Êu•dB¥Ë


judiciaire de la société, le montant au ‹«bMº∞ wKÅ_« mK∂L∞U° WOzUCI∞«
principal des obligations restant en cir- l± ,W∞Ë«b∑± ‰«e¢ ô w∑∞« ‚UI∫∑ßô«
culation augmente pour mémoire des dO¨Ë WI∫∑º± bz«u≠ ‹ULOºÆ
coupons d’intérêts échus et non payés q∏L± UN°Uº• qOCH¢ bF¥ ,…œbº±
dont le décompte sera établi par le re- .sOMz«b∞«
présentant des créanciers.

La présentation des titres de leurs rNOKØu± ‹«bMß r¥bI∑° Êu±eK¥ ôË


mandants n’est pas obligatoire à cette .r¥bI∑∞« «c≥ r´b∞
fin.

Art 715 bis 107. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :107 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Dans tous les 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
cas, une décision de justice désignera q Ø w ≠ ¸ « d Æ s O F ¥ ) 1 9 9 3 q¥d°√
un mandataire chargé de représenter la W´UL§ qO∏L¢ v∞u∑¥ öOØË ,‹ôU∫∞«
488
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 110

masse des obligataires en cas de W∞U• w≠ ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß »U∫Å√


défaillance des mandataires de cette .W´ULπ∞« Ác≥ ¡öØË eπ´
dernière.

Art 715 bis 108. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :108 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) L’assemblée 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
générale des obligataires se prononce W±UF∞« WOFLπ∞« ¸dI¢ )1993 q¥d°√
sur les modalités de règlement des ‹UOHOØ ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß »U∫Å_
obligations proposées par le représen- w∑∞« ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß b¥bº¢
tant des créanciers de la société. .WØdA∞« Êu¥œ q∏L± UN•d∑I¥

Art 715 bis 109. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :109 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Sauf clause 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
du contrat d’émission, les dispositions œ«uL∞« ÂUJ•√ o∂D¢ ô )1993 q¥d°√
des articles relatifs à l’organisation des ‹«bMß »U∫Å√ rOEM∑° WIKF∑L∞«
obligataires en une masse ne sont pas vK´ ,W´UL§ qJ® w≠ ‚UI∫∑ßô«
applicables aux emprunts garantis par Ë√ W∞Ëb∞« UNMLC¢ w∑∞« ÷ËdI∞«
l’État, les collectivités locales, ou les ‹UºßRL∞« Ë√ WOK∫L∞« ‹U´ULπ∞«
établissements publics. w≠ ◊d® vC∑IL° ô≈ ,WO±uLF∞«
.¸«bÅù« bI´

Sous-section 6 ”œUº∞« w´dH∞« rºI∞«


Autres valeurs mobilières Èdî√ W∞uIM± rOÆ

Art 715 bis 110. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :110 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Les émissions 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
de valeurs mobilières sont autorisées W±UF∞« WOFLπ∞« hîd¢ )1993 q¥d°√
par l’assemblée générale extraordinai- ¸«bÅS° sOL≥UºLK∞ W¥œUF∞« dO¨
re des actionnaires sur rapport du d¥dI¢ vK´ ¡UM° ,W∞uIML∞« rOI∞«
conseil d’administration, du conseil de Ë√ W∂Æ«dL∞« fKπ± Ë√ …¸«œù« fKπ±
surveillance ou du directoire et du »ËbM±Ë s¥d¥bL∞« fKπ±
commissaire aux comptes. .‹U°Uº∫∞«
489
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 111

La décision de l’assemblée générale dO¨ W±UF∞« WOFLπ∞« ¸«dÆ eOπ¥Ë


extraordinaire emporte de plein droit, wK±U• `∞UB∞ ,Êu≤UI∞« …uI° W¥œUF∞«
au profit des porteurs de ces valeurs ‰“UM¢ ,W∞uIML∞« rOI∞« Ác≥
mobilières, renonciation des action- WOKC≠_« w≠ rNI• s´ sOL≥UºL∞«
naires à leur droit préférentiel de sous- wDF¢ w∑∞« ‹«bMº∞« w≠ »U∑∑Øö∞
cription aux titres auxquels elles don- .tO≠ o∫∞«
nent droit.

Art 715 bis 111. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :111 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Les action- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
naires de cette société ont proportion- o• WØdA∞« Ác≥ wL≥UºL∞ )q¥d°√
nellement au moment de leurs actions rOI∞« Ác≥ »U∑∑Ø« w≠ wKOCH¢
un droit de préférence à la souscription .rNLNß√ WLOÆ VßUM¥ UL° W∞uIML∞«
de ces valeurs mobilières.

Art 715 bis 112. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :112 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Toute clause 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
prévoyant ou permettant la conversion ◊d® qØ ö©U° d∂∑F¥ )1993 q¥d°√
ou la transformation de valeurs mobi- dOOG¢ Ë√ q¥u∫∑° `Lº¥ Ë√ hM¥
lières représentatives d’une quotité du ”√¸ s± WB∫∞ WK∏L± W∞uIM± rOÆ
capital en autres valeurs mobilières WK∏L± Èdî√ W∞uIM± rOÆ v∞≈ ‰UL∞«
représentatives de créances est nulle. .Êu¥b∞

Art 715 bis 113. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :113 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Les titulaires 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
des certificats d’investissement dispo- ‹«œUN® »U∫Å√ pKL¥ )1993 q¥d°√
sent d’un droit préférentiel à la sous- »U∑∑Ø« w≠ UOKOCH¢ UI• ¸UL∏∑ßô«
cription des valeurs mobilières visées …œUL∞« w≠ …¸uØcL∞« W∞uIML∞« rOI∞«
à l’article 715 bis 110. .Áö´√ ,110 ¸dJ± 715

Lorsque celles-ci peuvent donner lieu rOI∞« Ác≥ `Lº¢ Ê√ sJL¥ U±bM´Ë
490
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 116

à l’attribution de certificats d’investis- ,¸UL∏∑ß« ‹«œUN® `ML° W∞uIML∞«


sement, ce droit s’exerce dans les ◊ËdAK∞ UI≠Ë o∫∞« p∞– ”¸UL¥
conditions prévues à la présente sous- rºI∞« «c≥ w≠ UNOK´ ’uBML∞«
section. .w´dH∞«

§ 1er. Obligations convertibles en ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß : v∞Ë_« …dIH∞«


actions rNß√ v∞≈ q¥u∫∑K∞ WK°UI∞«

Art 715 bis 114. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :114 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Les sociétés 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
par actions, remplissant les conditions ‹ U Ø d A ∞ “ u π ¥ ) 1993 q¥d°√
prévues à l’article 715 bis 82, peuvent ◊ËdAK∞ WO≠u∑ºL∞« WL≥UºL∞«
émettre des obligations convertibles ¸dJ± 715 …œUL∞« w≠ tOK´ ’uBML∞«
en actions. WK°UÆ ‚UI∫∑ß« ‹«bMß ¸«bÅ≈ 82
.rNß√ v∞≈ q¥u∫∑K∞

Art 715 bis 115. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :115 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Les obliga- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
tions convertibles sont soumises aux ‹ « b M ß l C ª ¢ ) 1993 q¥d°√
dispositions prévues à la sous-section ÂUJ•ú∞ q¥u∫∑K∞ WK°UI∞« ‚UI∫∑ßô«
relative aux obligations. w´dH∞« rºI∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
.‚UI∫∑ßô« ‹«bMº° oKF∑L∞«

Art 715 bis 116. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :116 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) L’assemblée 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
générale extraordinaire des action- W±UF∞« WOFLπ∞« hîd¢ )1993 q¥d°√
naires autorise, ou décide sur rapport d¥dI¢ vK´ ¡UM° ¸dI¢ Ë√ W¥œUF∞« dO¨
du conseil d’administration, du conseil fKπ± Ë√ …¸«œù« fKπ± s±
de surveillance ou du directoire et sur vK´Ë ,s¥d¥bL∞« fKπ± Ë√ W∂Æ«dL∞«
rapport spécial du commissaire aux ‹U°Uº∫∞« »ËbML∞ ’Uî d¥dI¢
comptes relatif aux bases de conver- ¸«bÅ≈ q¥u∫∑∞« fßQ° oKF∑¥
sion, l’émission d’obligations conver- v∞≈ q¥u∫∑K∞ WK°UÆ ‚UI∫∑ß« ‹«bMß
491
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 117

tibles en actions. .rNß√

Art 715 bis 117. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :117 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Les action- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
naires bénéficient du droit de souscri- s O L ≥ U º L ∞ « b O H ∑ º ¥ ) 1 9 9 3 q ¥d °√
re à des obligations convertibles dans ‚UI∫∑ßù« ‹«bMß w≠ »U∑∑Øù« o•
les mêmes conditions prévues pour la ◊ËdA∞« fHM° q¥u∫∑K∞ WK°UI∞«
souscription des actions nouvelles. rNß√ »U∑∑Øô UNOK´ ’uBML∞«
.…b¥b§

Art 715 bis 118. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :118 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) L’autorisation 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
de l’assemblée générale emporte, au WOFLπ∞« hOîd¢ ÍœR¥ )1993 q¥d°√
profit des obligataires, renonciation ‹«bMß »U∫Å√ …bzUH∞ W±UF∞«
expresse des actionnaires à leur droit `¥dB∞« ‰“UM∑∞« v∞≈ ,‚UI∫∑ßô«
préférentiel de souscription aux w≠ wKOCH∑∞« rNI• s´ sOL≥UºLK∞
actions qui seront émises par conver- ¸bB¢ w∑∞« rNß_« w≠ »U∑∑Øù«
sion des obligations. .‚UI∫∑ßô« ‹«bMß q¥u∫¢ V§uL°

La conversion ne peut avoir lieu qu’au W∂¨¸ vK´ ¡UM° ô≈ q¥u∫∑∞« “uπ¥ ô
gré des porteurs et seulement dans les ◊Ëd® Vº• jI≠Ë sOK±U∫∞«
conditions et sur les bases de conver- bI´ w≠ …œb∫L∞« q¥u∫∑∞« fß√Ë
sion fixées par le contrat d’émission sO∂¥Ë ‚UI∫∑ßù« ‹«bMß ¸«bÅ≈
de ces obligations. Ce contrat indique w≠ U±≈ r∑Oß q¥u∫∑∞« ÊQ° bIF∞« «c≥
soit que la conversion aura lieu pen- …œb∫± W¥¸UO∑î« ‹«d∑≠ Ë√ …d∑≠
dant une ou des périodes d’options dé- .ÊUØ XÆË Í√ w≠ U±≈Ë
terminées, soit qu’elle aura lieu à tout
moment.

Art 715 bis 119. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :119 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Le prix 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
d’émission des obligations conver- dFß ÊuJ¥ Ê√ “uπ¥ ô )1993 q¥d°√
492
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 121

tibles ne peut être inférieur à la valeur WK°UI∞« ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß ¸«bÅ≈


nominale des actions que les obliga- WOLßù« WLOI∞« s± qÆ√ q¥u∫∑K∞
taires recevront en cas d’options pour »U∫Å√ v∞≈ ‰ËR¢ w∑∞« rNßú∞
la conversion. ¸UO∑î« W∞U• w≠ ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß
.q¥u∫∑∞«

Art 715 bis 120. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :120 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) À dater du 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
vote de l’assemblée générale autori- ‹UØdA∞« vK´ dE∫¥ )1993 q¥d°√
sant l’émission, et tant qu’il existe des ,ÁU≤œ√ 827 …œUL∞« ÂUJ•√ WKzU© X∫¢
obligations convertibles en actions, il s´ tCOHª¢ Ë√ UN∞ULß√¸ „öN∑ß«
est interdit et sous peine des disposi- UNOK´ dE∫¥ ULØ .b¥bº∑∞« o¥d©
tions de l’article 827 ci-dessous, à la s± ¡«b∑°« ÕU°¸_« l¥“u¢ dOOG¢
société d’amortir son capital ou de le w∑∞« W±UF∞« WOFLπ∞« X¥uB¢ a¥¸U¢
réduire par voie de remboursement et ‹«bMß X±«œ U±Ë ¸«bÅù« hîd¢
de modifier la répartition des béné- v∞≈ q¥u∫∑K∞ WK°UI∞« ‚UI∫∑ßù«
fices. .…d≠u∑± ,rNß√

En cas de réduction du capital motivée ‰UL∞« ”√¸ iOHª¢ W∞U• w≠Ë


par des pertes; par diminution, soit du w≠ U±≈ hOKI∑∞« Ë√ dzUºª∞« V∂º°
montant nominal des actions, soit du w≠ U±≈Ë rNßú∞ wLßô« mK∂L∞«
nombre de celles-ci, les droits des ‚uI• p∞c∞ UF∂¢ iHª¢ ,U≥œb´
obligataires optant pour la conversion s¥c∞« ‚UI∫∑ßù« ‹«bMß »U∫Å√
de leurs titres seront réduits en consé- .rN¢«bMß q¥u∫¢ Ê˸U∑ª¥
quence.

Art 715 bis 121. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :121 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) À dater du 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
vote de l’assemblée générale autori- a ¥ ¸ U ¢ s ± ¡ « b ∑ ° « ) 1993 q¥d°√
sant l’émission et tant qu’il existe des w∑∞« W±UF∞« WOFLπ∞« X¥uB¢
obligations convertibles en actions, ‹«bMß X±«œ U±Ë ¸«bÅù« hîd¢
l’émission d’actions à souscrire en v∞≈ q¥u∫∑K∞ WK°UI∞« ‚UI∫∑ßù«
493
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 122

numéraire, l’incorporation au capital rNß_« ¸«bÅ≈ lCª¥ ,…d≠u∑± rNß√


de réserves, bénéfices ou primes ÃU±œ≈Ë «bI≤ UN°U∑∑Ø« V§«u∞«
d’émission et la distribution de ré- `M± Ë√ ÕU°¸_«Ë ‹U©UO∑•ô«
serves en espèces ou en titres sont sou- l¥“u¢Ë ‰UL∞« ”√¸ w≠ ¸«bÅù«
mises à certaines formalités et condi- Ë√ bIM∞U° WÅUª∞« ‹U©UO∑•ù«
tions fixées par l’autorité chargée de ‹«¡«d§ù« iF° v∞≈ ,‹«bMº∞«
l’organisation et de la surveillance des WDKº∞« U≥œb∫¢ w∑∞« ◊ËdA∞«Ë
opérations de bourse. WŸu∂∞« ‹UOKL´ rOEM∑° WHKJL∞«
.UN∑∂Æ«d±Ë

Art 715 bis 122. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :122 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Si la société w≠ Œ¸RL∞« 08 ‡ 93 rƸ wF¥dA∑∞«
procède à une émission de nouvelles WØdA∞« X±UÆ «–≈ )1993 q¥d°√ 25
obligations convertibles, ou d’obliga- …b¥b§ ‚UI∫∑ß« ‹«bMß ¸«bÅS°
tions avec bons de souscription, elle ‚UI∫∑ß« ‹«bMß Ë√ q¥u∫∑K∞ WK°UÆ
doit en informer les obligataires par un UNOK´ V§Ë »U∑∑Ø« ‹ULOºÆ l±
avis publié dans les conditions fixées ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß »U∫Å√ ¸U∂î≈
par le règlement de l’autorité chargée ◊Ëd® Vº• dAM¥ Êö´≈ WDß«u°
de l’organisation et de la surveillance WHKJL∞« WDKº∞« ÂUE≤ U≥œb∫¥
des opérations de bourse, pour leur WŸu∂∞« ‹UOKL´ rOEM∑°
permettre d’opter pour la conversion ¸UO∑îU° rN∞ ÕULºK∞ UN∑∂Æ«d±Ë
dans le délai fixé par ledit avis. Áœb∫¥ Íc∞« q§_« w≠ q¥u∫∑∞«
.¸uØcL∞« Êö´ù«

Art 715 bis 123. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :123 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) En cas 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
d’émission d’actions à souscrire rNß√ ¸«bÅ≈ W∞U• w≠ )1993 q¥d°√
contre numéraire ou de nouvelles Ë√ ÍbI≤ q°UIL° UN°U∑∑Ø« Vπ¥
convertibles, si l’assemblée générale …b¥b§ ‚UI∫∑ß« ‹«bMß ¸«bÅ≈
des actionnaires a décidé de supprimer ‹¸dÆ «–≈ p∞–Ë ,q¥u∫∑K∞ WK°UÆ
le droit préférentiel de souscription, ¡UG∞≈ sOL≥UºLK∞ W±UF∞« WOFLπ∞«
cette décision doit être approuvée par ,»U∑∑Øù« w≠ wKOCH∑∞« o∫∞«
494
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 126

l’assemblée générale des obligataires W±UF∞« WOFLπ∞« ‚œUB¢ Ê√ wG∂M¥


intéressés. ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß »U∫Å_
.¸«dI∞« «c≥ vK´ ,sOOMFL∞«

Art 715 bis 124. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :124 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) En cas 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
d’émission d’obligations convertibles q¥u∫∑∞« VK© “uπ¥ )1993 q¥d°√
en actions à tout moment, la conver- bI´ w≠ …œb∫± ◊Ëd®Ë q§√ o≠Ë
sion peut être demandée dans un délai ‹«bMß ¸«bÅ≈ W∞U• w≠ ,¸«bÅù«
et dans des conditions fixées par le rNß√ v∞≈ q¥u∫∑K∞ WK°UÆ ‚UI∫∑ß«
contrat d’émission. .XÆË Í√ w≠

Les actions remises aux obligataires »U∫Å_ WLÒKºL∞« rNßú∞ ÊuJ¥Ë


ont droit aux dividendes versés au titre ÕU°¸_« w≠ o∫∞« ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß
de l’exercice au cours duquel la WO∞UL∞« WMº∞« Ê«uMF° W´u≠bL∞«
conversion a été demandée. .q¥u∫∑∞« UNO≠ VK© w∑∞«

Art 715 bis 125. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :125 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
L’augmentation de capital rendue …œU¥“ WOzUN≤ WHB° r∑¢ )1993 q¥d°√
nécessaire par conversion est défi- W¥¸Ëd{ X∫{√ w∑∞« ‰UL∞« ”√¸
nitivement réalisée du seul fait de la q¥u∫∑∞« VK© o¥d© s´ q¥u∫∑∞U°
demande de conversion accompagnée bM´Ë ,»U∑∑Øô« WÆUD∂° o≠dL∞«
du bulletin de souscription et, le cas w∑∞« ‹UF≠b∞« o¥d© s´ ,¡UC∑Æô«
échéant, des versements auxquels .W¥bIM∞« rNß_« »U∑∑Ø« UN° `Lº¥
donne lieu la souscription d’actions en
numéraire.

§ 2. Obligations avec bons de sous- ‚UI∫∑ß« ‹«bMß : WO≤U∏∞« …dIH∞«


cription d’actions rNß_U° »U∑∑Ø« ‹ULOºÆ ‹«–

Art 715 bis 126. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :126 ¸dJ± 715 …œUL∞«
495
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 127

93-08 du 25 avril 1993) Les sociétés 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«


par actions, qui répondent aux condi- ‹ U Ø d A ∞ “ u π ¥ ) 1993 q¥d°«
tions requises pour l’émission d’obli- ◊ËdA∞« w≠u∑º¢ w∑∞« WL≥UºL∞«
gations, peuvent émettre des obliga- ,‚UI∫∑ß« ‹«bMß ¸«bÅù W°uKDL∞«
tions avec bons de souscription d’ac- ‹«– ‚UI∫∑ß« ‹«bMß ¸bB¢ Ê√
tions. .rNß_U° »U∑∑Ø« ‹ULOºÆ
Une société peut émettre des obliga- ‹«bMß ¸«bÅ≈ U± WØdA∞ “uπ¥Ë
tions avec bons de souscription à des »U∑∑Ø« ‹ULOºÆ ‹«– ‚UI∫∑ß«
actions à émettre par la société qui w∑∞« WØdA∞« U≥¸«bÅS° ÂuI¢ rNß_U°
posséde directement ou indirectement, …d®U∂± dO¨ Ë√ …d®U∂± WHB° pKL¢
plus de la moitié de son capital. .UN∞ULß√¸ nB≤ s± d∏Ø√

Dans ce cas, l’émission d’obligations WOFLπ∞« vK´ Vπ¥ ,W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë
doit être autorisée par l’assemblée WF°U∑∞« WØdAK∞ W¥œUF∞« W±UF∞«
générale ordinaire de la société filiale Ê√ ‚UI∫∑ßô« ‹«bMº∞ …¸bBL∞«Ë
émettrice des obligations et l’émission U±√ ,‹«bMº∞« Ác≥ ¸«bÅS° hîd¢
des actions par l’assemblée générale WOFLπ∞« tBîd∑≠ rNß_« ¸«bÅ≈
extraordinaire de la société appelée à …u´bL∞« WØdAK∞ W¥œUF∞« dO¨ W±UF∞«
émettre des actions. .rNß√ ¸«bÅù

Art 715 bis 127. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :127 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Les bons de 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
souscription donnent le droit de sous- ‹ U L O º Æ ` M L ¢ ) 1993 q¥d°√
crire des actions à émettre par la socié- ÂuI¢ rNß√ »U∑∑Ø« o• ,»U∑∑Øô«
té à un ou plusieurs prix et dans les ¸UFßQ° Ë√ dFº° WØdA∞« U≥¸«bÅS°
conditions et délais fixés par le contrat ‰U§ü«Ë ◊ËdAK∞ UI≠Ë WHK∑ª±
d’émission. .¸«bÅù« bI´ w≠ …œb∫L∞«

La période d’exercice du droit de o• W߸UL± …b± “ËUπ∑¢ Ê√ sJL¥ ô


souscription ne peut dépasser plus de wzUNM∞« „öN∑ßô« q§« »U∑∑Øô«
trois mois l’échéance d’amortissement .dN®√ W£ö£ s± d∏ØQ° ÷dIK∞
final de l’emprunt.
496
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 128

Art 715 bis 128. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :128 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) L’assemblée 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
générale se prononce sur les modalités W±UF∞« WOFLπ∞« X∂¢ )1993 q¥d°√
de calcul du prix d’exercice du droit o• W߸UL± dFß »Uº• ‹UOHOØ w≠
de souscription et le montant maxi- rNßú∞ vBÆ_« mK∂L∞« w≠Ë »U∑∑Øô«
mum des actions qui peut être souscrit »U∫Å√ UN∂∑∑J¥ Ê√ sJL¥ w∑∞«
par les titulaires de bons. .‹ULOºI∞«

Le prix auquel le droit de souscription o∫∞« W߸UL± dFß ÊuJ¥ Ê√ Vπ¥Ë


peut s’exercer, doit être au moins égal qÆ_« vK´ U¥ËUº± »U∑∑Øô« w≠
à la valeur nominale des actions sous- W∂∑∑JL∞« rNßú∞ WOLßô« WLOIK∞
crites sur présentations des bons. .‹ULOºI∞« r¥bI¢ vK´ ¡UM°

Dans le cas d’émission de nouvelles ‚UI∫∑ß« ‹«bMß ¸«bÅ≈ W∞U• w≠


obligations avec bons de souscription Ë√ »U∑∑Ø« ‹ULOºÆ ‹«– …b¥b§
ou d’obligations convertibles, la socié- , q ¥ u ∫ ∑ K ∞ W K ° U Æ ‚ U I ∫ ∑ ß« ‹ « b M ß
té en informe les titulaires ou porteurs ‹ULOºÆ »U∫Å√ WØdA∞« rKF¢
de bons de souscription, par un avis Êö´≈ o¥d© s´ UNOK±U• Ë√ »U∑∑Øô«
publié dans les conditions fixées par s´ …œb∫L∞« ◊ËdAK∞ UI≠Ë dAM¥
voie réglementaire, pour leur per- Ê≈ rNMOJL¢ bBÆ rOEM∑∞« o¥d©
mettre, s’ils désirent participer à l’opé- WOKLF∞« w≠ WظUAL∞« «Ëœ«¸√
ration, d’exercer leur droit de sous- q§_« w≠ »U∑∑Øô« w≠ rNI• W߸UL±
cription dans le délai fixé par l’avis. Si q§√ ÊUØ «–≈Ë .Êö´ù« Áœb∫¥ Íc∞«
la période d’exercice du droit de sous- `∑∑H¥ r∞ »U∑∑Øô« w≠ o∫∞« W߸UL±
cription n’est pas encore ouverte, le V§«u∞« W߸ULL∞« dFß ÊuJ¥ :bF°
prix d’exercice à retenir est le premier bI´ w≠ b§u¥ dFß ‰Ë√ u≥ ÁœUL∑´«
figurant dans le contrat d’émission. lDIL∞« «c≥ ÂUJ•√ o∂D¢Ë .¸«bÅù«
Les dispositions du présent alinéa sont w≠ UI• sLC∑¢ Èdî√ WOKL´ qØ vK´
applicables à toute autre opération .sOL≥UºLK∞ hBª± »U∑∑Øô«
comportant un droit de souscription
réservé aux actionnaires.

497
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 128

Toutefois, lorsque les bons ouvrent `ML¢ ‹ULOºI∞« X≤UØ «–≈ t≤√ dO¨
droit à la souscription d’actions, ins- WKπºL∞« rNß_U° »U∑∑Øô« w≠ o∫∞«
crites à la cote officielle d’une bourse rOI∞« WŸu∂∞ wLßd∞« dFº∞« w≠
des valeurs mobilières, le contrat bI´ hM¥ Ê√ “uπ¥ ,W∞uIML∞«
d’émission peut prévoir, au lieu des …¸uØcL∞« dO°«b∑∞« ÷u´ ,¸«bÅù«
mesures mentionnées aux alinéas pré- `O∫B¢ vK´ ,WI°Uº∞« l©UIL∞« w≠
cédents, un ajustement des conditions bBÆ öÅ√ …œb∫L∞« »U∑∑Øô« ◊Ëd®
de souscription fixées à l’origine pour ‹U§«¸œù« Ë√ ‹«¸«bÅù« d£Q° qHJ∑∞«
tenir compte de l’incidence des émis- o≠ËË ◊Ëd® Vº• ‹UF¥“u∑∞« Ë√
sions, incorporations ou distributions, U≥œb∫¢ w∑∞« »Uº∫∞« ‹UOHOØ
dans les conditions et selon les ‹UOKL´ rOEM∑° WHKJL∞« WDKº∞«
modalités de calcul fixées par le règle- .UN∑°UƸ X∫¢Ë UN∑∂Æ«d±Ë WŸu∂∞«
ment de l’autorité chargée de l’organi-
sation et de la surveillance des opéra-
tions de bourse et sous le contrôle de
cette dernière.

Dans le mois qui suit chaque exercice, ,WO∞U± WMß qØ wK¥ Íc∞« dNA∞« w≠Ë
le conseil d’administration ou le direc- Ë√ WØdA∞« …¸«œ≈ fKπ± X∂∏¥
toire, selon le cas, constate, s’il y a ,W∞U∫∞« Vº• UN° s¥d¥bL∞« fKπ±
lieu, le nombre et le montant nominal mK∂L∞«Ë œbF∞« ,d±_« vC∑Æ« «–≈
des actions, apporte les modifications ‹ö¥bF∑∞« qîb¥Ë ,rNßú∞ wLß_
nécessaires aux clauses des statuts sO≤«uI∞« ◊Ëd® vK´ W¥¸ËdC∞«
relatives au montant du capital social ‰ULß√¸ mK∂L° WIKF∑L∞« WOßUß_«
et au nombre des actions qui le .tKJA¢ w∑∞« rNß_« œbF°Ë WØdA∞«
composent. Il peut également à toute ÂUOI∞« ,XÆË Í√ w≠ t∞ “uπ¥ ULØ
époque, procéder à cette constatation ,W¥¸Uπ∞« WO∞UL∞« WMºK∞ ‹U∂£ù« «cN°
pour l’exercice en cours et apporter vK´ W∂ßUML∞« ‹ö¥bF∑∞« ‰Uîœ≈Ë
aux statuts les modifications corres- .wßUß_« Êu≤UI∞«
pondantes.

Lorsqu’en raison de l’une des opé- ‹ULOºÆ V•UB∞ ÊuJ¥ U±bM´Ë


498
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 129

rations mentionnées aux articles 715 o∫∞« ,t¢«bMß ÂbI¥ Íc∞« »U∑∑Øù«
bis 127 et 715 bis 129, le titulaire de ¡e§ WMLC∑L∞« rNß_« s± œb´ w≠
bons de souscription qui présente ses Èb•≈ v{∑IL° W∞uIML∞« WLOI∞« s±
titres, a droit à un nombre d’actions sO¢œUL∞« w≠ …¸uØcL∞« ‹UOKLF∞«
comportant une fraction formant ÊS≠ ,129 ¸dJ± 715Ë 127 ¸dJ± 715
rompu, cette fraction fait l’objet d’un ÍbI≤ l≠œ Ÿu{u± ÊuJ¥ ¡eπ∞« «c≥
versement en espèces selon les moda- œb∫¢ w∑∞« »Uº∫∞« ‹UOHOØ Vº•
lités de calcul fixées par voie régle- .rOEM∑∞« o¥d© s´
mentaire.

Art 715 bis 129. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :129 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Si la société 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
émettrice d’actions est absorbée par U± WØd® XB∑±√ «–≈ )1993 q¥d°√
une autre société ou fusionnée avec ,rNß_« ¸«bÅ≈ v∞u∑¢ w∑∞« WØdA∞«
une ou plusieurs autres sociétés dans ‹UØd® …b´ Ë√ WØd® l± Xπ±b≤« Ë√
une société nouvelle ou procède à une Ë√ ,…b¥b§ WØd® s¥uJ∑∞ Èdî√
scission, les titulaires de bons de sous- ‹ULOºÆ »U∫Å_ “uπ¥ ,XIA≤«
cription peuvent souscrire des actions s± ULNß√ «u∂∑J¥ Ê√ »U∑∑Øù«
de la société absorbante ou de la socié- ‹UØdA∞« s± Ë√ WB∑LL∞« WØdA∞«
té nouvelle. .…b¥bπ∞«

Le nombre des actions qu’ils ont le rNI• s± w∑∞« rNß_« œb´ œb∫¥Ë
droit de souscrire est déterminé en cor- œb´ `O∫B¢ o¥d© s´ UN°U∑∑Ø«
rigeant le nombre d’actions de la ÊUØ w∑∞«Ë …¸bBL∞« WØdA∞« rNß√
société émettrice auquel ils avaient W∂ºM° ,UNO≠ »U∑∑Øô« o• rN¥b∞
droit par le rapport d’échange des …dOî_« WØdA∞« Ác≥ rNß√ q¥b∂¢
actions de cette dernière société contre Ë√ WB∑LL∞« WØdA∞« rNß√ q°UI±
les actions de la société absorbante ou .…b¥bπ∞« WØdA∞«
de la société nouvelle.

L’assemblée générale de la société WØdAK∞ W±UF∞« WOFLπ∞« qBH¢


absorbante, ou de la société nouvelle w≠ …b¥bπ∞« WØdA∞« Ë√ WB∑LL∞«
499
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 bis 130

statue, selon les conditions prévues à w≠ wKOCH∑∞« o∫∞« s´ ‰“UM∑∞«


l’article 715 bis 116 sur la renoncia- 715 sO¢œUL∞« w≠ ¸uØcL∞« »U∑∑Øô«
tion au droit préférentiel de souscrip- o≠Ë 118 ¸dJ± 715Ë 117 ¸dJ±
tion mentionné aux articles 715 bis …œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞« ◊ËdA∞«
117 et 715 bis 118. .116 ¸dJ± 715

La société absorbante, ou la société WØdA∞« Ë√ WB∑LL∞« WØdA∞« q∫¢


nouvelle, est substituée à la société …¸bBL∞« WØdA∞« q∫± …b¥bπ∞«
émettrice des actions pour l’applica- 715 ÊU¢œUL∞« ÂUJ•√ oO∂D∑∞ rNßú∞
tion des dispositions des articles 715 .121 ¸dJ± 715Ë 120 ¸dJ±
bis 120 et 715 bis 121.

Art 715 bis 130. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :130 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Sauf stipula- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
tion contraire du contrat d’émission, s ´ ‰ “ U M ∑ ∞ « “ u π ¥ ) 1993 q¥d°√
les bons de souscription peuvent être UNO≠ ‰Ë«b∑∞« Ë√ »U∑∑Øô« ‹ULOºÆ
cédés ou négociés indépendamment ‹«bMß s´ WKI∑º± WHB°
des obligations. ¸«bÅù« bI´ h≤ «–≈ ô≈ ,‚UI∫∑ßô«
.p∞– ·öî vK´

Art 715 bis 131. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :131 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Les obliga- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
tions avec bons de souscription sont ‹ « b M ß l C ª ¢ ) 1993 q¥d°√
soumises aux dispositions de la sous- »U∑∑Øô« ‹ULOºÆ ‹«– ‚UI∫∑ßô«
section 1. .‰Ë_« w´dH∞« rºI∞« ÂUJ•_

Art 715 bis 132. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( :132 ¸dJ± 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) Les bons de 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
souscription d’actions achetés par la »U∑∑Ø« ‹ULOºI∞« vGK¢ )1993 q¥d°√
société émettrice ainsi que les bons WØdA∞« UN¢d∑®« w∑∞« rNß_«
utilisés par la souscription sont annu- ‹ULOºI∞« «cØË …¸bBL∞«
lés. .»U∑∑Øô« w≠ WKLF∑ºL∞«
500
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 ter

Chapitre III bis ¸dJ± Y∞U∏∞« qBH∞«


Sociétés en commandite WOÅu∑∞« ‹UØd®
par actions rNß_U°

Art. 715 ter– (Décret législatif n° 93- ÂußdL∞«( :U∏∞U£ 715 …œUL∞«
08 du 25 avril 1993) La société en 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
commandité par actions, dont le capi- WOÅu∑∞« WØd® fßR¢ )1993 q¥d°√
tal est divisé en actions, est constituée UN∞ULß√¸ ÊuJ¥ w∑∞« rNß_U°
entre un ou plusieurs commandités qui d∏Ø√ Ë√ s±UC∑± p¥d® sO° ,ULºI±
ont la qualité de commerçant et répon- WHB°Ë ULz«œ ‰ËRº±Ë d§U¢ WHÅ t∞
dent indéfiniment et solidairement des ¡UØd®Ë WØdA∞« Êu¥œ s´ WM±UC∑±
dettes sociales et des commanditaires ÊuKL∫∑¥ ôË sOL≥Uº± sOÅu±
qui ont la qualité d’actionnaires et ne .rNBB• ‰œUF¥ UL° ô≈ dzUºª∞«
supportent les pertes qu’à concurrence
de leurs apports.

Le nombre des associés comman- ¡UØdA∞« œb´ ÊuJ¥ Ê√ sJL¥ ô


ditaires ne peut être inférieur à trois dØc¥ ôË )03( W£ö£ s± qÆ√ sOÅuL∞«
(3) et leur nom ne peut figurer dans la .WØdA∞« rß« w≠ rNß√
dénomination sociale.

Dans la mesure où elles sont com- ‹UØdA° WIKF∑L∞« b´«uI∞« o∂D¢


patibles avec les dispositions parti- ‹UØd®Ë WDOº∂∞« WOÅu∑∞«
culières prévues par le présent cha- v∞≈ 610 œ«uL∞« ¡UM∏∑ßU° WL≥UºL∞«
pitre, les règles concernant les sociétés ‹UØd® vK´ ,Áö´√ …¸uØcL∞« 673
en commandite simple et les sociétés o°UD∑¢ X±«œ U± rNß_U° WOÅu∑∞«
par actions sont applicables aux socié- UNOK´ ’uBML∞« WÅUª∞« ÂUJ•_« l±
tés en commandite par actions à l’ex- .qBH∞« «c≥ w≠
ception des articles 610 à 673 ci-des-
sus.

Art 715 ter l. (Décret législatif n° 93- ÂußdL∞«( : 1 U∏∞U£ 715 …œUL∞«
501
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 ter2

08 du 25 avril 1993) Le ou les pre- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«


miers gérants sont désignés par les sta- Ë√ ‰Ë_« dOºL∞« sOF¥ )1993 q¥d°√
tuts. Ils accomplissent les formalités Êu≤UI∞« V§uL° Êu∞Ë_« ÊËdOºL∞«
de constitution dont sont chargés les ‹«¡«d§≈ ÊËeπM¥Ë .wßUß_«
fondateurs de sociétés par actions. uºßR± UN° nKJ¥ w∑∞« fOßQ∑∞«
.WL≥UºL∞« ‹UØd®

Au cours de l’existence de la société, W¥œUF∞« W±UF∞« WOFLπ∞« sOF¢


sauf clause contraire des statuts, le ou œu§Ë ‰öî ÊËdOºL∞« Ë√ dOºL∞«
les gérants sont désignés par l’assem- ¡UØdA∞« qØ WI≠«uL° ,WØdA∞«
blée générale ordinaire avec l’accord œu§Ë W∞U• w≠ ô≈ ,sOM±UC∑L∞«
de tous les associés commandités. .wßUß_« Êu≤UI∞« w≠ n∞Uª± ◊d®

Le gérant, associé ou non, est révoqué UI≠Ë ,ô Â√ ÊUØ UJ¥d® ,dOºL∞« ‰eF¥
dans les conditions prévues par les sta- w≠ UNOK´ ’uBML∞« ◊ËdAK∞
tuts. .wßUß_« Êu≤UI∞«

En outre, le gérant est révocable par le ö°UÆ p∞– vK´ …Ëö´ dOºL∞« ÊuJ¥Ë
tribunal pour cause légitime à la w´d® V∂º∞ WLJ∫L∞« s± ‰eFK∞
demande de tout associé ou de la s± Ë√ p¥d® Í√ s± VK© vK´ ¡UM°
société. .WØdA∞«

Art 715 ter 2. (Décret législatif n° 93- ÂußdL∞«( :2 U∏∞U£ ¸dJ± 715 …œUL∞«
08 du 25 avril 1993) L’assemblée 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
générale ordinaire nomme dans les W±UF∞« WOFLπ∞« sOF¢ )1993 q¥d°√
conditions fixées par les statuts, un w≠ …œb∫L∞« ◊ËdAK∞ UI≠Ë W¥œUF∞«
conseil de surveillance composé de W∂Æ«dLK∞ UºKπ± ,wßUß_« Êu≤UI∞«
trois (3) actionnaires au moins. vK´ sOL≥Uº± )03( W£ö£ s± ÊuJ∑¥
.qÆ_«

À peine de nullité de sa nomination, s±UC∑L∞« p¥dA∞« ÊuJ¥ Ê√ “uπ¥ ô


un associé commandité ne peut être p∞–Ë W∂Æ«dL∞« fKπ± w≠ «uC´
502
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 ter 4

membre du conseil de surveillance. .tMOOF¢ ÊöD° WKzU© X∫¢

Les actionnaires ayant la qualité de WHÅ rN∞ s¥c∞« sOL≥UºLK∞ “uπ¥ ôË


commandité, ne peuvent participer à la w≠ «uظUA¥ Ê√ s±UC∑± p¥d®
désignation des membres du conseil .W∂Æ«dL∞« fKπ± ¡UC´√ sOOF¢
de surveillance.

Les règles concernant la désignation et sOOF∑° WIKF∑L∞« b´«uI∞« ÊuJ¢


la durée du mandat des ad- ‹UØdA° …¸«œùU° sOLzUI∞«
ministrateurs des sociétés par actions WK°UÆ rN∑LN± …b±Ë WL≥UºL∞«
sont applicables. .oO∂D∑K∞

Art 715 ter 3. (Décret législatif n° 93- ÂußdL∞«( : 3 U∏∞U£ 715 …œUL∞«
08 du 25 avril 1993) L’assemblée 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
générale ordinaire désigne un ou plu- W±UF∞« WOFLπ∞« sOF¢ )1993 q¥d°√
sieurs commissaires aux comptes. .d∏Ø√ Ë√ «b•«Ë U°ËbM± W¥œUF∞«

Art 715 ter 4. (Décret législatif n° 93- ÂußdL∞«( : 4 U∏∞U£ 715 …œUL∞«
08 du 25 avril 1993) Le gérant est 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
investi des pouvoirs les plus étendus lßËQ° dOºL∞« l∑L∑¥ )1993 q¥d°√
pour agir en toutes circonstances au w≠ WØdA∞« rßU° ·dB∑K∞ ‹UDKº∞«
nom de la société. .·ËdE∞« qØ

Sous réserve des dispositions du pré- ‹U±«e∑∞ô« fHM∞ dOºL∞« lCª¥


sent chapitre, le gérant a les mêmes …¸«œ≈ fKπ± UN∞ lCª¥ w∑∞«
obligations que le conseil d’adminis- ÂUJ•√ …U´«d± l± ,WL≥UºL∞« ‹UØd®
tration des sociétés par actions. .qBH∞« «c≥

Dans les rapports avec les tiers, la Âe∑K¢ ,dOG∞« l± ‹UÆöF∞« ¸U©≈ w≠Ë
société est engagée même par les actes ô w∑∞« dOºL∞« ‰UL´Q° v∑• WØdA∞«
du gérant qui ne relèvent pas de l’ob- «–≈ ô≈ WØdA∞« Ÿu{uL∞ lCª¢
503
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 ter 5

jet social, à moins qu’elle ne prouve vK´ ÊUØ dOG∞« Ê√ ‹U∂£≈ v∞≈ XKÅu¢
que le tiers savait que l’acte dépassait s´ bOF° dOºL∞« ◊UA≤ ÊQ° Ÿö©≈
cet objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer «dE≤ tK≥Uπ¢ tMJL¥ ô Ë√ UN´u{u±
compte tenu des circonstances, étant dA≤ œdπ± Ê√ ¡UM∏∑ß« l± ·ËdEK∞
exclu que la seule publication des sta- Áb•Ë wHJ¥ wßUß_« Êu≤UI∞«
tuts suffise à constituer cette preuve. .WMO∂∞« Ác≥ fOßQ∑∞

Les clauses statutaires limitant les w∑∞« wßUß_« Êu≤UI∞« œuM° ÊuJ¢
pouvoirs du gérant qui résultent du s´ W∂¢d∑L∞«Ë dOºL∞« ‹UDKß b∫¢
présent article sont inopposables aux UN° ÃUπ∑•ö∞ WK°UÆ dO¨ ,…œUL∞« Ác≥
tiers. .dOG∞« vK´

Art 715 ter 5. (Décret législatif n° 93- ÂußdL∞« ( : 5 U∏∞U£ 715 …œUL∞«
08 du 25 avril 1993) En cas de plura- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
lité de gérants, ceux-ci détiennent w≠ ÊËdOºL∞« l∑L∑¥ )1993 q¥d°√
séparément les pouvoirs prévus au ‹UDKº∞U° …b• vK´ qØ ,r≥œbF¢ W∞U•
précédent article. .WI°Uº∞« …œUL∞« w≠ …¸uØcL∞«

L’opposition formée par un gérant aux ÂuI¥ w∑∞« ‰UL´_« W{¸UF± qJA¢ ô
actes d’un autre gérant est sans effet à vK´ «d£√ ,dî¬ dOº± ¡«“≈ dOº± UN°
l’égard des tiers, à moins qu’il ne soit rK´ vK´ rN≤√ X∂£ «–≈ ô≈ ,dOG∞«
établi qu’ils en ont eu connaissance. .p∞c°

Art 715 ter 6. (Décret législatif n° 93- ÂußdL∞«( : 6 U∏∞U£ 715 …œUL∞«
08 du 25 avril 1993) Toute autre 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
rémunération, que celle prévue aux W±UF∞« WOFLπ∞« ÊuJ¢ )1993 q¥d°√
statuts, ne peut être allouée au gérant …d§√ `ML° W∞uªL∞« U≥b•Ë W¥œUF∞«
que par l’assemblée générale ordinai- UNOK´ ’uBML∞« pK¢ dO¨ dOºLK∞
re. .wßUß_« Êu≤UI∞« w≠

Elle ne peut l’être qu’avec l’accord ô≈ …dOî_« Ác≥ `M± sJL¥ ôË


des commandités donné, sauf clause sOM±UC∑L∞« ¡UØdA∞« WI≠«uL°
504
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 ter 8

contraire, à l’unanimité. ◊d® „UM≥ ÊUØ «–≈ ô≈ ,ŸUL§ùU°


.n∞Uª±

Art 715 ter 7. (Décret législatif n° 93- ÂußdL∞«( : 7 U∏∞U£ 715 …œUL∞«
08 du 25 avril 1993) Le conseil de sur- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
veillance assume le contrôle perma- W∂Æ«dL∞« fKπ± v∞u∑¥ )1993 q¥d°√
nent de la gestion de la société. Il dis- .WØdA∞« dOOº∑∞ WLz«b∞« W°UÆd∞«
pose, à cet effet, des mêmes pouvoirs fHM° l∑L∑¥ t≤S≠ ,WHB∞« ÁcN°Ë
que les commissaires aux comptes. .‹U°Uº∫∞« w°ËbM± ‹UDKß

Il fait, à l’assemblée générale ordi- «d¥dI¢ W∂Æ«dL∞« fKπ± ÂbI¥


naire annuelle, un rapport dans lequel W¥uMº∞« W¥œUF∞« W±UF∞« WOFLπK∞
il signale notamment les irrégularités ‹UH∞UªL∞« v∞≈ ULOß ô tO≠ dOA¥
et inexactitudes relevées dans les ‹U°Uº∫∞« w≠ …œuπËL∞« ¡UDî_«Ë
comptes annuels et, le cas échéant, w≠ ¡UC∑Æô« bM´Ë ,W¥uMº∞«
dans les comptes consolidés de l’exer- .WO∞UL∞« WMºK∞ WL´bL∞« ‹U°Uº∫∞«
cice.

Il est saisi en même temps que les X∫¢ W´u{uL∞« ozU£u∞« ÷dF¢Ë
commissaires aux comptes des do- fH≤ w≠ ,‹U°Uº∫∞« w°ËbM± ·dB¢
cuments mis à la disposition de ceux- .W∂Æ«dL∞« fKπ± vK´ XÆu∞«
ci.

Il peut convoquer l’assemblée gé- W±UF∞« WOFLπ∞« ¡U´b∑ß≈ t∞ “uπ¥Ë


nérale des actionnaires. .sOL≥UºLK∞

Art 715 ter 8. (Décret législatif n° 93- ÂußdL∞«( : 8 U∏∞U£ 715 …œUL∞«
08 du 25 avril 1993) La modification 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
des statuts exige l’accord de tous les Êu≤UI∞« q¥bF¢ wC∑I¥ )1993 q¥d°√
associés commandités et la majorité ¡UØdA∞« qØ WI≠«u± wßUß_«
des deux tiers du capital des ”√¸ w∏K£ WO∂K¨_Ë sOM±UC∑L∞«
505
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 715 ter 9

commanditaires. .sOÅuL∞« ¡UØdA∞« ‰U±

La modification des statuts résultant Êu≤UI∞« q¥bF¢ ÊËdOºL∞« X∂∏¥


d’une augmentation du capital est w≠ …œU¥“ s´ V¢d∑L∞« wßUß_«
constatée par les gérants. .‰UL∞« ”√¸

Art 715 ter 9. (Décret législatif n° 93- ÂußdL∞«( : 9 U∏∞U£ 715 …œUL∞«
08 du 25 avril 1993) Les membres du 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
conseil de surveillance n’encourent fKπ± ¡UC´√ qL∫∑¥ ô )1993 q¥d°√
aucune responsabilité en raison des oKF∑¢ WO∞ËRº± W¥√ W∂Æ«dL∞«
actes de la gestion et de leur résultat. W∂¢d∑L∞« ZzU∑M∞«Ë dOOº∑∞« ‰UL´Q°
.UNM´

Ils peuvent être déclarés civilement fKπ± ¡UC´√ ¸U∂∑´« sJL¥Ë


responsables des délits commis par les `Mπ∞« s´ UO≤b± sO∞ËRº± W∂Æ«dL∞«
gérants si, en ayant eu connaissance, «u≤UØ «–≈ ,ÊËdOºL∞« UN∂J¢¸« w∑∞«
ils ne les ont pas révélés à l’assemblée v∞≈ UN° «u•dB¥ r∞Ë p∞c° rK´ vK´
générale. .W±UF∞« WOFLπ∞«

Ils sont responsables des fautes per- ¡UDî_« s´ sO∞ËRº± Êu≤uJ¥Ë


sonnelles commises en l’exécution de …b± ‰öî W∂J¢dL∞« WOBªA∞«
leur mandat. .rN∑∞UØË

Art 715 ter 10. (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 10 U∏∞U£ 715 …œUL∞«
93-08 du 25 avril 1993) La transfor- 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
mation de la société en commandite W±UF∞« WOFLπ∞« ¸dI¢ )1993 q¥d°√
par actions en société par actions ou en ¡UØdA∞« WO∂K¨√ WI≠«uL° W¥œUF∞« dO¨
société à responsabilité limitée est WØd® q¥u∫¢ ,sOM±UC∑L∞«
décidée par l’assemblée générale WL≥Uº± WØd® v∞≈ rNß_U° WOÅu∑∞«
extraordinaire avec l’accord de la .…œËb∫± WO∞ËRº± ‹«– WØd® Ë√
majorité des associés commandités.

506
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 717

Chapitre IV l°«d∞« qBH∞«


Dispositions communes aux WÅUî WØd∑A± ÂUJ•√
sociétés commerciales dotées de ‹«– W¥¸Uπ∑∞« ‹UØdA∞U°
la personnalité morale W¥uMFL∞« WOBªA∞«

Section I ‰Ë_« rºI∞«


Comptes sociaux WØdA∞« ‹U°Uº•

§ 1. Documents comptables WO°Uº∫∞« ozU£u∞« : v∞Ë_« …dIH∞«

Art. 716– A la clôture de chaque exer- ,WO∞U± WMß qØ qHÆ bM´ :716 …œUL∞«
cice, le conseil d’administration ou les ÊuLzUI∞« Ë√ …¸«œù« fKπ± lC¥
gérants dressent l’inventaire des dÅUM´ nK∑ªL° «œd§ ,…¸«œùU°
divers éléments de l’actif et du passif p∞– w≠ …œu§uL∞« Êu¥b∞«Ë ‰uÅ_«
existant à cette date. .a¥¸U∑∞«

Ils dressent également le compte d’ex- ‰öG∑ßô« »Uº• UC¥√ ÊuFC¥Ë


ploitation générale, le compte de ÕU°¸_«Ë dzUºª∞« »Uº•Ë ÂUF∞«
pertes et profits et le bilan. .WO≤«eOL∞«Ë

Ils établissent un rapport écrit sur la W∞U• s´ U°u∑J± «d¥dI¢ ÊuFC¥Ë


situation de la société et l’activité de WMº∞« ¡UM£√ UN©UA≤Ë WØdA∞«
celle-ci pendant l’exercice écoulé. .W±dBML∞« WO∞UL∞«

Les documents visés au présent article UNO∞≈ ¸UAL∞« ‹«bM∑ºL∞« l{u¢Ë


sont mis à la disposition des commis- w°ËbM± ·dB¢ X∫¢ …œUL∞« Ác≥ w≠
saires aux comptes au plus tard dans vK´ dN®√ WF°¸_« ‰öî ‹U°Uº∫∞«
les 4 mois qui suivent la clôture de .WO∞UL∞« WMº∞« qHI∞ WO∞U∑∞«Ë d∏Ø_«
l’exercice.

Art. 717– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 7 1 7 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Le compte d’exploi- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
507
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 718

tation générale, le compte de pertes et ÂUF∞« ‰öG∑ßô« »Uº• r∑¥ )1993


profits et le bilan sont établis à chaque ÕU°¸_«Ë dzUºª∞« »Uº•Ë
exercice selon les mêmes formes et les Vº• WO∞U± WMß qØ w≠ WO≤«eOL∞«Ë
mêmes méthodes d’évaluation que les ‚dD∞« fH≤Ë ‰UJ®_« fH≤
années précédentes. sOMº∞« w≠ WKLF∑ºL∞« W¥d¥bI∑∞«
.WI°Uº∞«

Toutefois, en cas de proposition de Y∂¢ ,q¥bF¢ ÷d´ W∞U• w≠ t≤√ dO¨


modification, l’assemblée générale, au ‹ö¥bF∑∞« w≠ W±UF∞« WOFLπ∞«
vu des comptes établis selon les vK´ Ÿö©ù« bF° ,W{ËdFL∞«
formes et méthodes tant anciennes que ‰UJ®_« Vº• W´u{uL∞« ‹U°Uº∫∞«
nouvelles, et sur rapport du conseil ¡UM°Ë …b¥bπ∞«Ë WL¥bI∞« ‚dD∞«Ë
d’administration, ou des gérants selon Ë√ …¸«œù« fKπ± d¥dI¢ vK´
le cas et des commissaires se pronon- ‰U∫∞« Vº• ,…¸«œùU° sOLzUI∞«
ce sur les modifications proposées. .‹U°Uº∫∞« w°ËbM± d¥dI¢Ë

Les comptes sociaux visés à l’alinéa w≠ …¸uØcL∞« WØdA∞« ‹U°Uº• Ÿœu¢


premier, font l’objet, dans le mois qui wM©u∞« eØdL∞« w≠ ‰Ë_« lDIL∞«
suit leur adoption par l’assemblée Íc∞« dNA∞« ‰öî ͸Uπ∑∞« qπºK∞
générale, d’un dépôt au centre national .UNOK´ W±UF∞« WOFLπ∞« WÆœUB± wK¥
du registre de commerce. Ledit dépôt .¸UN®≈ W°U∏L° Ÿ«b¥ù« bF¥Ë
vaut publicité.

§ 2. Amortissement et provision ‹U≤ËRL∞«Ë „öN∑ßô« : WO≤U∏∞« …dIH∞«

Art. 718– Même en cas d’absence ou «bF≤« ‰U• w≠ v∑• :718 …œUL∞«
d’insuffisance de bénéfices, il est pro- w≠ ŸdA¥ t≤S≠ ,ÕU°¸_« W¥UHØ Âb´Ë
cédé aux amortissements et provisions ‹U≤ËRL∞« lL§Ë ‹UØöN∑ßù«
nécessaires pour que le bilan soit sin- WO≤«eOL∞« ÊuJ¢ wJ∞ W¥¸ËdC∞«
cère. .W∫O∫Å

La dépréciation de la valeur d’actif des WI∫KL∞« ‰uÅ_« WLOÆ hI≤ Ê≈Ë


508
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 719

immobilisations, qu’elle soit causée W∂∂º± X≤UØ√ ¡«uß W∑°U∏∞« ‰uÅ_U°


par l’usure, le changement des tech- qzUßu∞« dOOG∑° Ë√ „öN∑ßôU°
niques ou toute autre cause, doit être Ê√ Vπ¥ dî¬ V∂ß Í√ Ë√ WOMH∞«
constatée par des amortissements. Les Vπ¥ ULØ ,‹UØöN∑ßùU° W∑°U£ ÊuJ¢
moins-values sur les autres éléments WOI∂∞ WLOI∞« w≠ hIM∞« ÊuJ¥ Ê√
d’actif et les pertes et charges pro- dzUºª∞«Ë WØdA∞« ‰U± dÅUM´
bables doivent faire l’objet de provi- q∫± ,WKL∑∫L∞« nO∞UJ∑∞«Ë
sions. .‹U≤ËR±

,129 ,128’ ,2 œb´ ,1997 WMß ‚. 1997-06-24 ¸«dÆ 153436 rƸ WOCÆ -
131Ë 130
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
Á«d¥ ¡«d§≈ Í√ cª∑¥ Ê√ ŸuOA∞« vK´ p¥d® qJ∞ sJL¥ t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s±
.¡UØdA∞« wÆU° WI≠«u± dOG° ÊUØ u∞Ë ŸUAL∞« ¡wA∞« kH∫∞ U¥¸Ëd{
WF§«dL° ŸuOA∞« vK´ p¥dA∞« VK© «uC≠¸ UL∞ Ÿu{uL∞« …UCÆ ÊS≠ r¢ s±Ë
.Êu≤UI∞« oO∂D¢ «Ë¡Uß√ bÆ Êu≤uJ¥ ŸUAL∞« ‰UL∞« vK´ ÿUH∫K∞ ¸Uπ¥ù«

Art. 719– Sous réserve des dispo- fOßQ¢ n¥¸UB± Ê≈ :719 …œUL∞«
sitions de l’article 725, alinéa 2, les l¥“u¢ qØ q∂Æ pKN∑º¢ WØdA∞«
frais de constitution de la société sont WO≤U∏∞« …dIH∞« …U´«d± l± ,ÕU°¸ú∞
amortis avant toute distribution de .725 …œUL∞« s±
bénéfices.

Les frais d’augmentation de capital ”√¸ …œU¥“ n¥¸UB± pKN∑º¢Ë


sont amortis, au plus tard, à l’expira- WMº∞« ¡UCI≤« bM´ d∏Ø_« vK´ ‰UL∞«
tion du cinquième exercice suivant WMºK∞ WO∞U∑∞«Ë Wº±Uª∞« WO∞UL∞«
celui au cours duquel ils ont été enga- ⁄uº¥Ë .UN∞öî X≠dÅ w∑∞« WO∞UL∞«
gés. Ces frais peuvent être imputés sur mK∂± s± n¥¸UBL∞« Ác≥ rBî
le montant des primes d’émission affé- ÁcN° WIKF∑L∞« ¸«bÅù« ‹«Ëö´
rentes à cette augmentation. .…œU¥e∞«
509
Code de commerce Art. 720 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

Art. 720– Les produits nets de l’exer- WO≠UB∞« ÕU°¸_« qJA¢ :720 …œUL∞«
cice, déduction faite des frais, géné- WO∞UL∞« WMº∞« s± w≠UB∞« Z¢UM∞« s±
raux et autres charges de la société, y W±UF∞« n¥¸UBL∞« Õd© bF°
compris tous amortissements et provi- 븜S° Èdî_« WØdA∞« nO∞UJ¢Ë
sions, constituent des bénéfices nets. .‹U≤ËRL∞«Ë ‹UØöN∑ßù« lOL§

Art 721 – A peine de nullité de toute ‹ « – ‹ U Ø d A ∞ « w ≠ : 721 …œUL∞«


délibération contraire, dans les socié- ‹UØd®Ë …œËb∫L∞« WO∞ËRºL∞«
tés à responsabilité limitée et les socié- ‹«bMß ÕU°¸_« s± lD∑I¥ WL≥UºL∞«
tés par actions, il est fait sur les béné- UNM± ÕdD¢Ë qÆ_« vK´ dAF∞« nB≤
fices nets de l’exercice, diminués, le ,WI°Uº∞« dzUºª∞« ¡UC∑Æô« bM´
cas échéant, des pertes antérieures, un ‰U± s¥uJ∑∞ ŸUD∑Æô« «c≥ hBª¥Ë
prélèvement d’un vingtième au moins ; w≤u≤UÆ w©UO∑•≈ v´b¥ w©UO∑•«
affecté à la formation d’un fonds de W∞Ë«b± qØ ÊöD° WKzU© X∫¢ p∞–Ë
réserve dit réserve légale. .WH∞Uª±

Ce prélèvement cesse d’être obli- dO¨ ¡eπ∞« «c≥ ŸUD∑Æ« `∂B¥Ë


gatoire, lorsque la réserve atteint le ”√¸ dA´ w©UO∑•ô« mK° «–≈ w±«e∞≈
dixième du capital social. .‰UL∞«

Art. 722– Le bénéfice distribuable est WK°UI∞« ÕU°¸_« ÊuJ¢ :722 …œUL∞«
constitué par le bénéfice net de l’exer- WMºK∞ w≠UB∞« `°d∞« s± ,l¥“u∑K∞
cice, augmenté des reports bénéfi- W∞uIML∞« ÕU°¸_« …œU¥e°Ë ,WO∞UL∞«
ciaires mais diminué du prélèvement ŸUD∑Æô« s± ÕdD¢ Ê√ bF° sJ∞Ë
prévu à l’article 721 de la part des ,721 …œUL∞« w≠ tOK´ ’uBML∞«
bénéfices revenant aux travailleurs et ‰ULFK∞ WK¥ü« ÕU°¸_« WB•
des pertes antérieures. .WI°Uº∞« dzUºª∞«Ë

En outre, l’assemblée générale peut vK´ …Ëö´ W±UF∞« WOFLπK∞ “uπ¥Ë


décider la mise en distribution de m∞U∂L∞« l¥“u¢ ¸dI¢ Ê√ ,p∞–
sommes prélevées sur les réserves Ÿu{uL∞« w©UO∑•ô« s± WFD∑IL∞«
dont elle a la disposition; en ce cas, la sO∂¥ W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë ,UN≠dB¢ X∫¢
510
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 723

décision indique expressément les w©UO∑•ô« Ê«uM´ W•«dÅ ¸«dI∞« w≠


postes de réserve sur lesquels les pré- .tO≠ ŸUD∑Æô« lÆË Íc∞«
lèvements sont effectués.

a)- Dividendes ÕU°¸_« -√

Art. 723– Après approbation des W±UF∞« WOFLπ∞« œb∫¢ :723 …œUL∞«
comptes et constatation de l’existence ‹U°Uº∫∞« vK´ WI≠«uL∞« bF°
de sommes distribuables, l’assemblée WK°UÆ m∞U∂± œu§Ë s± oI∫∑∞«Ë
générale détermine la part attribuée ¡UØdAK∞ W•uMLL∞« WB∫∞« ,l¥“u∑K∞
aux associés sous forme de dividende. Ÿ“u¥ `°¸ qØË .ÕU°¸√ qJ® X∫¢
Tout dividende distribué en violation .U¥¸uÅ U∫°¸ bF¥ b´«uI∞« ÁcN∞ U≠öî
de ces règles constitue un dividende
fictif.

Toutefois, ne constituent pas des divi- W¥¸uÅ U•U°¸√ bF¢ ô ,t≤√ dO¨
dendes fictifs les acomptes à valoir sur s± »Uº∫∞« X∫¢ WI∂ºL∞« ‹UF≠b∞«
les dividendes d’exercice clos ou en Ë√ WKHIL∞« WO∞UL∞« WMº∞« ÕU°¸√
cours dont le conseil d’administration …¸«œù« fKπ± ¸dI¥ w∑∞«Ë ,W¥¸Uπ∞«
décide la répartition avant que les ‹U°Uº• vK´ WI≠«uL∞« q∂Æ UNF¥“u¢
comptes de ces exercices aient été :sO¢¸uØcL∞« sO∑Mº∞«
approuvés :

1° Lorsque la société dispose, après la l¥“u∑∞« q∂Æ WØdAK∞ X≤UØ «–≈ -1


répartition décidée au titre de l’exerci- WO∞UL∞« WMº∞« Ê«uMF° ¸dIL∞«
ce précédent, de réserves autres que dO¨ s± ◊UO∑•« ,WI°Uº∞«
celle prévue à l’article 721, d’un mon- …œUL∞« UNOK´ XB≤ w∑∞« ‹U©UO∑•ô«
tant supérieur à celui des acomptes; ,‹UF≠b∞« mK∂± vK´ bz«“Ë ,721

2° Ou lorsqu’un bilan établi au cours WO≤«eOL∞« X≤UØ v∑± Ë√ - 2


ou à la fin de l’exercice et certifié par Ë√ WO∞UL∞« WMº∞« ‰öî W´u{uL∞«
un commissaire aux comptes fait ·d© s± UNOK´ ‚œUB±Ë U≥dî¬ w≠
511
Code de commerce Art. 724 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

apparaître que la société a réalisé, au WØdA∞« Ê√ X∂∏¢ ,‹U°Uº∫∞« »ËbM±


cours de l’exercice, après constitution bF° ,WO∞UL∞« WMº∞« ‰öî XKB•
des amortissements et provisions né- ‹U≤ËRL∞«Ë ‹UØöN∑ßù« s¥uJ¢
cessaires, et déduction faite, s’il y a vK´ …bz«“ WO≠UÅ U•U°¸√ W¥¸ËdC∞«
lieu, des pertes antérieures, ainsi que ,¡UC∑Æô« bM´ p∞–Ë ,‹UF≠b∞« mK∂±
du prélèvement prévu à l’article 311, WI°Uº∞« dzUºª∞« Õd© bF°
des bénéfices nets supérieurs au mon- w≠ tOK´ ’uBML∞« ŸUD∑Æô«Ë
tant des acomptes. .311 …œUL∞«

Art. 724– Les modalités de mise en ÕU°¸_« l≠œ ‹UOHOØ Ê≈ :724 …œUL∞«
paiement des dividendes votées par WOFLπ∞« ·d© s± UNOK´ ‚œUBL∞«
l’assemblée générale sont fixées par bM´ Ë√ WOFLπ∞« Ác≥ U≥œb∫¢ W±UF∞«
elle ou, à défaut, par le conseil d’ad- ÊuLzUI∞« Ë√ …¸«œù« fKπ± ,UN±b´
ministration ou les gérants, selon le .‰«u•_« Vº• ,…¸«œùU°
cas.

Toutefois, la mise en paiement des w≠ lI¥ Ê√ Vπ¥ ÕU°¸_« l≠œ Ê√ dO¨


dividendes doit avoir lieu dans un ‰UHÆ≈ bF° dN®√ WFº¢ ÁUBÆ√ q§√
délai maximal de neuf mois après la q§_« «c≥ b± ⁄uº¥Ë .WO∞UL∞« WMº∞«
clôture de l’exercice. La prolongation .wzUCÆ ¸«dI°
de ce délai peut être accordée par déci-
sion de justice.

Art. 725– Il est interdit de stipuler un …bzU≠ ◊«d∑®« dE∫¥ :725 …œUL∞«
intérêt fixe ou intercalaire au profit des .¡UØdA∞« `∞UB∞ WO≠U{≈ Ë√ WO≤U£
associés. Toute clause contraire est ÊQØ p∞c∞ n∞Uª± ◊d® qØ d∂∑F¥Ë
réputée non écrite. .sJ¥ r∞

Les dispositions de l’alinéa précédent ,W±bI∑L∞« …dIH∞« ÂUJ•√ o∂D¢ ôË


ne sont pas applicables lorsque l’État a ÊUL{ rNßú∞ W∞Ëb∞« X∫M± v∑±
accordé aux actions la garantie d’un .v≤œ√ `°¸
dividende minimal.
512
Code de commerce Art. 728

Art. 726– Aucune répétition de di- Í√ œ«œd∑ß« VK© “uπ¥ ô :726 …œUL∞«
videndes ne peut être exigée des wK±U• Ë√ sOL≥UºL∞« s± `°¸
actionnaires ou des porteurs de parts, ͸Uπ∞« l¥“u∑∞« W∞U• «b´U± rNß_«
hors le cas de distribution effectuée en .725Ë 724 sO¢œUL∞« ÂUJ•_ U≠öî
violation des dispositions des articles
724 et 725.

b)- Tantièmes. …¸«œù« fKπ± ¡UC´√ ‹P≠UJ± -°

Art. 727– Le versement des tantièmes ¡UC´_ ‹P≠UJL∞« l≠œ Ê≈ :727 …œUL∞«
au conseil d’administration, selon le qØ Vº• nÆu∑± …¸«œù« fKπ±
cas, est subordonné à la mise en paie- .sOL≥UºLK∞ ÕU°¸_« l≠œ vK´ W∞U•
ment des dividendes aux actionnaires.

Art. 728– Le montant des tantièmes mK∂± “ËUπ¥ Ê√ ⁄uº¥ ô :728 …œUL∞«
ne peut excéder le dixième du bénéfi- WK°UI∞« ÕU°¸_« dA´ ‹P≠UJL∞«
ce distribuable, sous déduction : :Õd© bF° l¥“u∑K∞

1° des réserves constituées en exé- «cOHM¢ W≤uJL∞« ‹U©UO∑•ù« - 1


cution d’une délibération de l’assem- ,W±UF∞« WOFLπ∞« W∞Ë«bL∞
blée générale;

2° des sommes reportées à nouveau. .b¥b§ s± WK•dL∞« m∞U∂L∞« -2

Pour la détermination des tantièmes, il UC¥√ sJL¥ ‹P≠UJL∞« d¥bI∑∞Ë


peut, en outre, être tenu compte des w≠ ŸËdAL∞« m∞U∂L∞« …U´«d±
sommes mises en distribution qui sont ◊ËdA∞« Vº• lD∑I¢ w∑∞« UNF¥“u¢
prélevées dans les conditions prévues à WO≤U∏∞« …dIH∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
l’article 722, alinéa 2. Les sommes incor- ¸U∂∑´« ⁄uº¥ ôË .722 …œUL∞« s±
porées au capital ou prélevées sur les Ë√ ‰UL∞« ”√¸ w≠ W§¸bL∞« m∞U∂L∞«
primes d’émission ne peuvent rentrer en q§_ ¸«bÅù« ‹«Ëö´ s± WFD∑IL∞«
compte pour le calcul des tantièmes. .‹P≠UJL∞« »Uº•
513
Code de commerce Art. 729 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

Section II w≤U∏∞« rºI∞«


Filiales, participations et ,WF°U∑
Ò ∞« ‹UØdÒA∞«
sociétés contrôlées ‹UØdAÒ ∞«Ë ‹UL≥UºL∞«
W∂Æ«dL∞«

Art. 729– (Ord n° 96-27 du 9 Œ¸RL∞« 27-96 rƸ d±_«( :729 …œUL∞«
décembre 1996) Lorsqu’une société X ≤ U Ø « – ≈ ) 1 9 9 6 d ∂ L º ¥ œ 0 9 w≠
possède plus de 50 % du capital d’une ‰ULß√¸ s± %50 s± d∏Ø√ WØdA∞
société, la seconde est considérée WF°U¢ WO≤UÒ∏∞« ÒbF¢ Èdî√ WØd®
comme filiale de la première. Une .v∞Ëú∞
société est considérée comme ayant WØd® w≠ WL≥Uº± WØd® d∂∑F¢
une participation dans une autre so- Íc∞« ‰ULß√d∞« ¡e§ ÊUØ «–≈ ,Èdî√
ciété, si la fraction du capital qu’elle %50 s´ ÒqI¥ …dOî_« Ác≥ w≠ tJKL¢
détient dans cette dernière est inférieu- .UN¥ËUº¥ Ë√
re ou égale à 50 %.

Art. 730– (Ord n° 96-27 du 9 Œ¸RL∞« 27-96 rƸ d±_«( :730 …œUL∞«
décembre 1996) Une société par WØd® sJL¥ ô )1996 d∂Lº¥œ 09 w≠
actions ne peut posséder d’actions WØd® w≠ ULNß√ pKL¢ Ê√ WL≥UºL∞«
d’une autre société, si celle-ci détient pKL¢ …dOî_« Ác≥ X≤UØ «–≈ Èdî√
directement une fraction de son capital s´ b¥e¥ UN∞ULß√¸ s± «¡e§ …d®U∂±
supérieure à 10 %. .%10

Art. 731– (Ord n° 96-27 du 9 Œ¸RL∞« 27-96 rƸ d±_«( :731 …œUL∞«
décembre 1996) Une société est consi- Ò F¢ )1996 d∂Lº¥œ 09 w≠
U± WØd® b
dérée, pour l’application de la présen- oO∂D¢ bBÆ Èdî√ WØdA∞ W∂Æ«d±
te section, comme en contrôlant une : rºI∞« «c≥ ÂUJ•√
autre :

– lorsqu’elle détient directement ou dO¨ Ë√ …d®U∂± WHB° pKL¢ U±bM´ -


indirectement une fraction du capital ‰Òuª¥ UN∞ ‰ULß√¸ s± «¡e§ …d®U∂±
lui conférant la majorité des droits de ‹UOFLπ∞« w≠ ‹«uÅ_« WO∂K¨√
514
Code de commerce Art. 732 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

vote dans les assemblées générales de .WØdA∞« Ác≥ W±UF∞«


cette société;

– lorsqu’elle dispose seule de la majo- WO∂K¨√ U≥b•Ë pKL¢ U±bM´ -


rité des droits de vote dans cette socié- V§uL° WØdA∞« Ác≥ w≠ ‹«uÅ_«
té en vertu d’un accord conclu avec Ë√ s¥dîü« ¡UØdA∞« wÆU° l± ‚UH¢«
d’autres associés ou actionnaires et qui «c≥ n∞Uª¥ ô√ vK´ ,sOL≥UºL∞«
n’est pas contraire à l’intérêt de la ,WØdA∞« `∞UB± ‚UH¢ô«
société;

– lorsqu’elle détermine en fait, par les V§uL° ,lÆ«u∞« w≠ rJ


Ò ∫∑¢ U±bM´ -
droits de vote dont elle dispose, les w≠ ,UNJKL¢ w∑∞« X¥uB∑∞« ‚uI•
décisions dans les assemblées géné- ÁcN∞ W±UF∞« ‹UOFLπ∞« ‹«¸«dÆ
rales de cette société. .WØdA∞«

Elle est présumée exercer ce contrôle U±bM´ W°UÆd


Ò ∞« ÁcN∞ W߸UL± d∂∑F¢
lorsqu’elle dispose directement ou …d®U∂± dO¨ Ë√ …d®U∂± WHB° pKL¢
indirectement, d’une fraction des ‚uI• s± %40 ÈbF∑¥ «¡e§
droits de vote supérieure à 40 % et Ë√ p¥d® Í√ “u∫¥ ôË ,X¥uB∑∞«
qu’aucun autre associé ou actionnaire dO¨ Ë√ …d®U∂± WHB° dî¬ r≥Uº±
ne détient directement ou indirecte- .UNze§ s± d∏Ø√ «¡e§ …d®U∂±
ment une fraction supérieure à la
sienne.

La société qui exerce un contrôle sur Ë√ WØd® VÆ«d¢ w∑∞« WØdA∞« vLº¢
une ou plusieurs sociétés, conformé- ,WI°UÒº∞« ‹«dIHK∞ UI≠Ë ‹UØd® …b
Ò ´
ment aux alinéas précédents, est appe- WØdA∞«“ rºI∞« «c≥ oO∂D¢ bBÆ
lée pour l’application de la présente .“WC°UI∞«
section, « Société holding ».

Art. 732– (Ord n° 96-27 du 9 Œ¸RL∞« 27-96 rƸ d±_«( :732 …œUL∞«
décembre 1996) Toute participation W¥√ d∂∑F¢ )1996 d∂Lº¥œ 09 w≠
515
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 732 bis

même inférieure à 10 % détenue par s± qÆ√ X≤UØ u∞Ë v∑• ,WL≥Uº±


une société contrôlée est considérée UN≤Q° ,W∂Æ«d± WØd® U≥“u∫¢ ,%10
comme détenue indirectement par la ·d© s± …d®U∂± dO¨ WHB° …eO∫±
société qui contrôle cette société. .UN∂Æ«d¢ w∑∞« WØdA∞«

Art 732 bis– (Ord n° 96-27 du 9 27-96 rƸ d±_«( :¸dJ± 732 …œUL∞«
décembre 1996) Lorsqu’une société U±bM´ )1996 d∂Lº¥œ 09 w≠ Œ¸RL∞«
par actions détient indirectement le ,Èdî√ WØd® WL≥Uº± WØd® VÆ«d¢
contrôle d’une autre société, celle-ci ÁcN∞ “uπ¥ ô ,…d®U∂± dO¨ WHB°
ne peut détenir plus de 50 % du capi- s± %50 s± d∏Ø√ „ö∑±« …dOî_«
tal de la première. .v∞Ë_« WØdA∞« ‰ULß√¸

Art 732 bis 1 –(Ord n° 96-27 du 9 27-96 rƸ d±_«( :1 ¸dJ± 732 …œUL∞«
décembre 1996) Lorsqu’une société a U±bM´ )1996 d∂Lº¥œ 09 w≠ Œ¸RL∞«
pris, au cours d’un exercice, une parti- ,WO∞U± WMß ‰öî ,WØd® cîQ¢
cipation dans une société ayant son U≥eØd± b§u¥ WØd® w≠ WL≥Uº±
siège social en Algérie ou acquis plus s± d∏Ø√ vK´ XKB∫¢ Ë√ ,dz«eπ∞U°
de la moitié du capital d’une telle dØc¥ ,WØdA∞« Ác≥ ‰ULß√¸ nB≤
société, il en est fait mention dans le ¡UØdAK∞ Âb
Ò I¥ Íc∞« d¥dI∑∞« w≠ p∞–
rapport présenté aux associés sur les r¢ w∑∞« ‹UOKLF∞U° oKF∑L∞«Ë
opérations de l’exercice et, le cas bM´Ë ,WO∞UL∞« WMº∞« ‰öî U≥ƒ«d§≈
échéant, dans le rapport des com- wE≠U∫± d¥dI¢ w≠ ,¡UC∑Æô«
missaires aux comptes. .‹U°Uº∫∞«

Le conseil d’administration, le di- fKπ± Ë√ …¸«œù« fKπ± dOA¥


rectoire, ou le gérant rend compte dans v∞≈ Ád¥dI¢ w≠ dOºL∞« Ë√ s¥d¥bL∞«
son rapport, de l’activité des filiales de ‰Uπ± Vº• WF°U∑∞« ‹UØdA∞« ◊UA≤
la société, par branche d’activité et fait qB
Ò ∫L∞« ZzU∑M∞« dNE¥ ULØ ◊UAM∞«
ressortir les résultats obtenus. .UNOK´

Art 732 bis 2.– (Ord n° 96-27 du 9 27-96 rƸ d±_«( :2 ¸dJ± 732 …œUL∞«
décembre 1996) Le contrôle des ÂuI¥ )1996 d∂Lº¥œ 09 w≠ Œ¸RL∞«
516
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 732 bis 4

comptes de la société holding est exer- qÆ_« vK´ ‹U°Uº∫K∞ ÊUE≠U∫±


cé par deux commissaires aux comptes .WC°UI∞« WØdA∞« ‹U°Uº• W∂Æ«dL°
au moins.

Art 732 bis 3.– (Ord n° 96-27 du 9 27-96 rƸ d±_«( :3 ¸dJ± 732 …œUL∞«
décembre 1996) La société holding ÂeK¢ )1996 d∂Lº¥œ 09 w≠ Œ¸RL∞«
qui fait appel public à l’épargne et/ou UO
Ò MK´ QπK¢ w∑∞« WC°UI∞« ‹UØdA∞«
cotée en bourse, est tenue à l’établis- ,WŸu∂∞« w≠ …dF Ò ºL∞« Ë√/Ë ¸Uîœö∞
sement et à la publication des comptes U≥dA≤Ë WL´ Ò bL∞« ‹U°Uº∫∞« œ«b´S°
consolidés tels que définis à l’article 4 ¸dJ± 732 …œUL∞« w≠ œÒb∫± u≥ ULØ
732 bis 4 du présent code. .Êu≤UI∞« «c≥ s±

Art 732 bis 4– (Ord n° 96-27 du 9 27-96 rƸ d±_«( :4 ¸dJ± 732 …œUL∞«
décembre 1996) Par comptes consoli- bBI¥ )1996 d∂Lº¥œ 09 w≠ Œ¸RL∞«
dés, on entend la présentation de la r¥bI¢ ,WL´ÒbL∞« ‹U°Uº∫∞U°
situation financière : et des résultats W´uLπ± ZzU∑≤Ë WO∞UL∞« WOF{u∞«
d’un groupe de sociétés, comme si .…b•u∞« fH≤ qÒJA¢ UN≤QØË ‹UØdA∞«
celles-ci ne formaient qu’une seule
entité.

Ils sont soumis aux mêmes règles de r¥bI∑∞« b´«uÆ fHM∞ lCª¢Ë
présentation, de contrôle, d’adoption w∑∞« dAM∞«Ë WÆœUBL∞«Ë W∂Æ«dL∞«Ë
et de publication que les comptes W¥uMº∞« ‹U°Uº∫∞« UN∞ lCª¢
annuels individuels. .W¥œdH∞«

Les modalités d’application du présent ,…œUL∞« Ác≥ oO∂D¢ ‹UOHOØ œb∫¢


article, seront déterminées en tant que .rOEM∑∞« o¥d© s´ ,¡UC∑Æô« bM´
de besoin, par voie réglementaire.

517
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 733

Section III Y∞U∏∞« rºI∞«


Nullités ÊöD∂∞«

Art. 733– La nullité d’une société ou Ë√ WØd® ÊöD° qB∫¥ ô :733 …œUL∞«
d’un acte modifiant les statuts ne peut hM° ô≈ wßUß_« Êu≤UIK∞ ‰bF± bI´
résulter que d’une disposition expres- Êu≤UI∞« Ë√ Êu≤UI∞« «c≥ w≠ `¥dÅ
se de la présente loi ou de celles qui .œuIF∞« ÊöD° vK´ Èdº¥ Íc∞«
régissent la nullité des contrats. En ce ‹«– ‹UØdA∞U° oKF∑¥ ULO≠Ë
qui concerne les sociétés à responsabi- ‹UØdA∞« Ë√ …œËb∫L∞« WO∞ËRºL∞«
lité limitée et les sociétés par actions, qB∫¥ ô ÊöD∂∞« ÊS≠ ,WL≥UºL∞«
la nullité de la société ne peut résulter bI≠ s± ôË ‰u∂I∞« w≠ VO´ s±
ni d’un vice de consentement ni de W≠UØ bIH∞« «c≥ qLA¥ r∞ U± WOK≥_«
l’incapacité, à moins que celle-ci n’at- «c≥ Ê√ ULØ sOºßRL∞« ¡UØdA∞«
teigne tous les associés fondateurs. La ÊöD° s± qB∫¥ ô ÊöD∂∞«
nullité de la société ne peut non plus v∞Ë_« …dIH∞U° …¸uE∫L∞« ◊ËdA∞«
résulter de la nullité des clauses prohi- .w≤bL∞« Êu≤UI∞« s± 426 …œUL∞« s±
bées par l’article 426, alinéa 1er, du
code civil.

La nullité d’actes ou délibérations ‹ôË«bL∞« Ë√ œuIF∞« ÊöD° qB∫¥ ô


autres que ceux prévus à l’alinéa pré- …dIH∞« UNOK´ XB≤ w∑∞« dO¨
cédent ne peut résulter que de la viola- ÂeK± h≤ WH∞Uª± s± ô≈ W±bI∑L∞«
tion d’une disposition impérative de la w∑∞« sO≤«uI∞« s± Ë√ Êu≤UI∞« «c≥ s±
présente loi ou de celles qui régissent .œuIF∞« vK´ Ídº¢
les contrats.

Art. 734– Dans les sociétés en nom ‹ U Ø d ® w ≠ V K D ¥ : 734 …œUL∞«


collectif, l’accomplissement des for- ÂUL¢≈ ö©U° ÊUØ ô≈Ë s±UC∑∞«
malités de publicité est requis, à peine Ë√ bIF∞U° WÅUª∞« dAM∞« ‹«¡«d§≈
de nullité de la société, de l’acte ou de ÊËœ ,‰«u•_« Vº• W∞Ë«bL∞«
la délibération, selon les cas, sans que ÁUπ¢ WØdA∞«Ë ¡UØdA∞« ÃUπ∑•«
les associés et la société puissent se t≤√ dO¨ .ÊöD∂∞« V∂º° ,dOG∞«
518
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 736

prévaloir à l’égard des tiers de cette ÊöD∂∞U° wCI¢ ô√ WLJ∫LK∞ “uπ¥


cause de nullité. Toutefois, le tribunal .fO∞b¢ Í√ X∂∏¥ r∞ «–≈ qB• Íc∞«
a la faculté de ne pas prononcer la nul-
lité encourue si aucune fraude n’est
constatée.

Art. 735– L’action en nullité est étein- ÊöD∂∞« Èu´œ wCIM¢ :735 …œUL∞«
te lorsque la cause de la nullité a cessé ÂuO∞« w≠ ÊöD∂∞« V∂ß lDI≤≈ «–≈
d’exister le jour où le tribunal statue w≠ dEM∞« WLJ∫L∞« tO≠ v∞u∑¢ Íc∞«
sur le fond en première instance, sauf «c≥ ÊUØ «–≈ ô≈ UOz«b∑°« qÅ_«
si cette nullité est fondée sur l’illicité- WO≤u≤UÆ Âb´ vK´ UMO∂± ÊöD∂∞«
de l’objet social. .WØdA∞« Ÿu{u±

Art. 736– Le tribunal, saisi d’une w∑∞« WLJ∫LK∞ “uπ¥ :736 …œUL∞«
action en nullité, peut, même d’office, Ê√ ÊöD∂∞« Èu´œ w≠ dEM∞« v∞u∑¢
fixer un délai pour permettre de cou- s± sJL∑K∞ UOzUIK¢ u∞Ë ö§√ œb∫¢
vrir les nullités. Il ne peut prononcer la Ê√ UN∞ ⁄uº¥ ôË .ÊöD∂∞« W∞«“≈
nullité moins de deux mois après la s¥dN® s± qÆ√ w≠ ÊöD∂∞U° wCI¢
date de citation introductive d’instance. .Èu´b∞« ÕU∑∑≠« VK© a¥¸U¢ s±

Si pour couvrir une nullité, une as- WOFLπ∞« ¡U´b∑ß« ‰U∫∞« vC∑Æ« «–≈
semblée doit être convoquée ou une W∞«“ù ¡UØdA∞« …¸UA∑ß« XFÆË Ë√
consultation des associés effectuée, et w≤u≤UÆ ¡U´b∑ß« X∂£ «–≈Ë ,ÊöD∂∞«
s’il est justifié d’une convocation h≤ ‰U߸≈ Ë√ WOFLπ∞« pK∑∞
régulière de cette assemblée ou de U°u∫B± ¸«dI∞« l¥¸UA±
l’envoi aux associés du texte des pro- UNLOKº¢ Vπ¥ w∑∞« ‹«bM∑ºL∞U°
jets de décision, accompagné des rJ∫° wCI¢ WLJ∫L∞« ÊS≠ ,¡UØdAK∞
documents qui doivent leur être com- –Uª¢ô ¡UØdAK∞ “ö∞« q§_« `ML°
muniqués, le tribunal accorde, par .¸«dÆ
jugement, le délai nécessaire pour que
les associés puissent prendre une déci-
sion.
519
Code de commerce Art. 737 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

Art. 737– Si à l’expiration du délai bM´ ¸«dÆ Í√ cª∑¥ r∞ «–≈ :737 …œUL∞«
prévu à l’article précédent aucune w≠ tOK´ ’uBML∞« q§_« ¡UCI≤«
décision n’a été prise, le tribunal sta- WLJ∫L∞« ¸bB¢ ,W±bI∑L∞« …œUL∞«
tue à la demande de la partie la plus Íc∞« ·dD∞« VK© vK´ ¡UM° UNLJ•
diligente. .‰UπF∑ßô« tLN¥

Art. 738– En cas de nullité d’une Ë√ WØd® ÊöD° W∞U• w≠ :738 …œUL∞«
société ou d’actes et délibérations pos- UNºOßQ∑∞ WI•ô ‹ôË«b± Ë√ ‰UL´√
térieurs à sa constitution, fondée sur bI≠ Ë√ ¡U{d∞« w≠ VO´ vK´ vM∂±
un vice du consentement ou l’incapa- `O∫B∑∞« ÊUØ «–≈Ë ,p¥d® WOK≥√
cité d’un associé, et lorsque la régula- d±_« tLN¥ hª® qJ∞ “uπ¥ ,UMJL±
risation peut intervenir, toute personne «cN° d¥bπ∞« hªA∞« ¸cM¥ Ê√
y ayant intérêt peut mettre en demeure Ë√ `O∫B∑∞U° ÂUOI∞U° U±≈ ,¡«d§ù«
celui qui est susceptible de l’opérer, W∑ß q§√ w≠ ÊöD∂∞« Èu´œ l≠d°
soit de régulariser, soit d’agir en nulli- œUFOL∞« ¡UCI≤« WKzU© X∫¢ dN®√
té dans un délai de six mois à peine de .¸«c≤ù« «cN° WØdA∞« ⁄ö°≈ sOF∑¥Ë
forclusion. Cette mise en demeure est
dénoncée à la société.

La société ou un associé peut sou- Ê√ ¡UØdA∞« b•√ Ë√ WØdAK∞ “uπ¥


mettre au tribunal saisi dans le délai v∞u∑¢ w∑∞« WLJ∫L∞« vK´ ÷dF¥
prévu à l’alinéa précédent, toute mesu- w≠ tOK´ ’uBML∞« q§_« w≠ rJ∫∞«
re susceptible de supprimer l’intérêt t≤Q® s± ¡«d§≈ qØ ,W±bI∑L∞« …œUL∞«
du demandeur notamment par le UÅuBî w´bL∞« W∫KB± q¥e¥ Ê√
rachat de ses droits sociaux. En ce cas, Ác≥ w≠Ë ,WØdA∞« w≠ tÆuI• ¡«dA°
le tribunal peut, soit prononcer la nul- wCI¢ Ê√ U±≈ WLJ∫LK∞ ⁄uº¥ W∞U∫∞«
lité, soit rendre obligatoires les ‹«¡«d§ù« V§uL° Ë√ ÊöD∂∞U°
mesures proposées, si celles-ci ont été WØdA∞« UNOK´ XI≠«Ë «–≈ ,W{ËdFL∞«
préalablement adoptées par la société …¸dIL∞« ◊ËdA∞« sL{ UI∂º±
aux conditions prévues pour les .wßUß_« Êu≤UI∞« ‹ö¥bF∑∞
modifications statutaires.

520
Code de commerce Art. 741 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

Le vote de l’associé dont le rachat des p¥dA∞« X¥uB∑∞ dO£Q¢ ôË


droits est demandé est sans influence vK´ b¥b§ s± tÆuI• ¡«d® »uKDL∞«
sur la décision de la société. .WØdA∞« ¸«dÆ

En cas de contestation, la valeur des ‚uI∫∞« WLOÆ ¸bI¢ Ÿ“UM∑∞« bM´Ë


droits sociaux à rembourser à l’associé p¥dAK∞ UNF≠œ V§«u∞« WØdA∞« w≠
est déterminée conformément aux dis- …œUL∞« s± W∏∞U∏∞« …dIH∞« vC∑IL°
positions de l’article 578, alinéa 3, du .Êu≤UI∞« «c≥ s± 578
présent code.

Art. 739– Lorsque la nullité d’actes et ‰UL´√ ÊöD° ÊUØ «–≈ :739 …œUL∞«
délibérations postérieurs à la constitu- WØdA∞« fOßQ∑∞ WI•ô ‹ôË«b±Ë
tion de la société est fondée sur la vio- qJ∞ ,dAM∞« b´«uÆ WH∞Uª± vK´ UOM∂±
lation des règles de publicité, toute Ê√ qLF∞« `O∫B¢ d±√ tLN¥ hª®
personne ayant intérêt à la régularisa- `O∫B∑∞« «cN° ÂUOI∞U° WØdA∞« ¸cM¥
tion de l’acte peut mettre la société en lI¥ «–≈Ë .U±u¥ sO£ö£ q§√ w≠
demeure d’y procéder dans le délai de qJ∞ “uπO≠ q§_« «c≥ w≠ `O∫B∑∞«
30 jours. À défaut de régularisation s± VKD¥ Ê√ d±_« tLN¥ hª®
dans ce délai, tout intéressé peut ÂUOI∞U° nKJ¥ qOØË sOOF¢ ¡UCI∞«
demander la désignation, par décision .¡«d§ù« «cN°
de justice, d’un mandataire chargé
d’accomplir la formalité.

Art. 740– Les actions en nullité de la Ê ö D ° È Ë U ´ œ  œ U I ∑ ¢ : 7 4 0 …œUL∞«


société ou d’actes et délibérations pos- ‹ôË«bL∞« Ë√ ‰UL´_« Ë√ WØdA∞«
térieurs à sa constitution se prescrivent q§√ ¡UCI≤U° UNºOßQ∑∞ WI•ö∞«
par trois ans à compter du jour où la a¥¸U¢ s± «¸U∂∑´« ‹«uMß Àö£
nullité est encourue, sous réserve de la ‰öî≈ ÊËœ s± p∞–Ë ÊöD∂∞« ‰uB•
forclusion prévue à l’article 738, ali- tOK´ ’uBML∞« œUFOL∞« ¡UCI≤U°
néa 1er. .738 …œUL∞« s± v∞Ë_« …dIH∞« w≠

Art. 741– Lorsque la nullité de la WOHB¢ w≠ ŸdA¥ : 741 …œUL∞«


521
Code de commerce Art. 742 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

société est prononcée, il est procédé à UI∂© UN≤öD∂° wCÆ v∑± WØdA∞«
sa liquidation conformément aux dis- rºI∞«Ë wßUß_« Êu≤UI∞« ÂUJ•_
positions des statuts et de la section V .qBH∞« «c≥ s± f±Uª∞«
du présent chapitre.

Art. 742– Ni la société, ni les associés ôË WØdAK∞ “uπ¥ ô :742 …œUL∞«


ne peuvent se prévaloir d’une nullité à ÁUπ¢ ÊöD∂∞U° ÃUπ∑•ô« ¡UØdAK∞
l’égard des tiers de bonne foi. ÊöD∂∞« Ê√ dO¨ .WOM∞« sº• dOG∞«
Cependant, la nullité résultant de l’in- w≠ VO´ Ë√ WOK≥_« Âb´ s´ Z¢UM∞«
capacité ou d’un vice du consentement v∑• t° ÃUπ∑•ô« sJL± ¡U{d∞«
est opposable même aux tiers, par l’in- WOK≥_« r¥b´ ·d© s± dOG∞« ÁUπ¢
capable et ses représentants légaux, ou ·d© s± Ë√ ,sOO´dA∞« tOK∏L±Ë
par l’associé dont le consentement a o¥dD° ÁU{¸ Ÿe∑≤« Íc∞« p¥dA∞«
été surpris par erreur, dol ou violence. .nMF∞« Ë√ fO∞b∑∞« Ë√ jKG∞«

Art. 743– L’action en responsabilité WO∞ËRºL∞« Èu´œ ÂœUI∑¢ :743 …œUL∞«


fondée sur l’annulation de société ou Ë√ WØdA∞« ‰UD°≈ vK´ WOM∂L∞«
des actes et délibérations postérieurs à WI•ö∞« ‹ôË«bL∞«Ë ‰UL´_«
sa constitution se prescrit par trois ans s± «¸U∂∑´« «u´√ W£ö∏° UNºOßQ∑∞
à compter du jour où la décision d’an- rJ• tO≠ Vº∑Ø« Íc∞« a¥¸U∑∞«
nulation est passée en force de chose .wCIL∞« ¡wA∞« …uÆ ÊöD∂∞«
jugée.

La disposition de la cause de nullité ne ÊËœ ÊöD∂∞« V∂ß ‰«Ë“ ‰u∫¥ ô


met pas obstacle à l’exercice de l’ac- WO±«d∞« i¥uF∑∞« Èu´œ W߸UL±
tion en dommages-intérêts tendant à la s± o•ö∞« ¸dC∞« i¥uF¢ v∞≈
réparation du préjudice causé par le qLF∞« Ë√ WØdA∞« X≤UØ Íc∞« VOF∞«
vice dont la société, l’acte ou la déli- Ác≥ ÂœUI∑¢Ë .t° W°uA± W∞Ë«bL∞« Ë√
bération était entaché. Cette action se «¸U∂∑´« ‹«uMß Àö£ ¸ËdL° Èu´b∞«
prescrit par trois ans à compter du jour .ÊöD∂∞« nAØ a¥¸U¢ s±
où la nullité a été couverte.

522
Code de commerce Art. 745 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

Section IV l°«d∞« rºI∞«


Fusion et scission ‰UBH≤ô«Ë ÃU±œù«

§ 1er. Dispositions générales W±U´ ÂUJ•√ : v∞Ë_« …dIH∞«

Art. 744– Une société, même en liqui- W∞U• w≠ u∞Ë WØdAK∞ :744 …œUL∞«
dation, peut être absorbée par une Èdî√ WØd® w≠ Z±b¢ Ê√ ,UN∑OHB¢
autre société ou participer à la consti- WØd® fOßQ¢ w≠ r≥Uº¢ Ê√ Ë√
tution d’une société nouvelle, par voie .Z±b∞« WI¥dD° …b¥b§
de fusion.

Elle peut aussi faire apport de son ‹UØdA∞ UN∑O∞U± ÂbI¢ Ê√ UN∞ ULØ
patrimoine à des sociétés existantes ou ¡UA≤≈ w≠ UNF± r≥Uº¢ Ë√ …œu§u±
participer avec celles-ci à la constitu- ÃU±œù« WI¥dD° …b¥b§ ‹UØd®
tion de sociétés nouvelles, par voie de .‰UBH≤ô«Ë
fusion-scission.
Elle peut enfin faire apport de son UN∞ULß√¸ ÂbI¢ Ê√ «dOî√ UN∞ ULØ
patrimoine à des sociétés nouvelles, .‰UBH≤ô« WI¥dD° …b¥b§ ‹UØdA∞
par voie de scission.

Art. 745– Les opérations, visées à ‹UOKLF∞« oOI∫¢ ⁄uº¥ :745 …œUL∞«
l’article précédent, peuvent être ré- W±bI∑L∞« …œUL∞« w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞«
alisées entre des sociétés de forme dif- .nK∑ª± qJ® ‹«– ‹UØd® sO°
férente.

Elles sont décidées, par chacune des s± …b•«Ë qØ U≥¸dI¢ Ê√ Vπ¥Ë


sociétés intéressées, dans les condi- ◊ËdA∞« Vº• WOMFL∞« ‹UØdA∞«
tions requises pour la modification de UNMO≤«uÆ q¥bF¢ w≠ W°uKDL∞«
ses statuts. .WOßUß_«

Si l’opération comporte la création de À«b•≈ sLC∑¢ WOKLF∞« X≤UØ «–≈


sociétés nouvelles, chacune de celles- qØ fOßQ¢ sOF∑¥ ,…b¥b§ ‹UØd®
523
Code de commerce Art. 746 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

ci est constituée selon les règles WÅUª∞« b´«uI∞« Vº• UNM± …b•«Ë
propres à la forme de société adoptée. .UNOK´ o≠«uL∞« WØdA∞« s± qJ® qJ°

Art. 746– Par dérogation aux dis- … d I H ∞ «  U J • _ U ≠ ö î : 746 …œUL∞«


positions de l’article 745, alinéa 2, si s± ÊUØ «–≈ ,745 …œUL∞« s± WO≤U∏∞«
l’opération projetée a pour effet d’aug- ‹«bNF¢ …œU¥“ …¸dIL∞« WOKLF∞« ÊQ®
menter les engagements d’associés ou Ë√ WØdA∞ sOL≥UºL∞« Ë√ ¡UØdA∞«
d’actionnaires de l’une ou de plusieurs p∞– ¸dI¥ ô t≤S≠ ,WOMF± ‹UØd® …b´
sociétés en cause, elle ne peut être Ë√ s¥¸uØcL∞« ¡UØdA∞« WI≠«uL° ô≈
décidée qu’à l’unanimité desdits asso- .ŸUL§ùU° sOL≥UºL∞«
ciés ou actionnaires.

Art. 747– Le projet de fusion ou de … ¸ « œ ù « f K π ± œ b ∫ ¥ : 747 …œUL∞«


scission est arrêté par le conseil d’ad- ¡«uß ‰UBH≤ô« Ë√ ÃU±œù« ŸËdA±
ministration, soit de chacune des WL≥UºL∞« ‹UØdA∞« s± …b•«Ë qJ∞
sociétés participant à la fusion, soit de ¸dIL∞« WØdAK∞ Ë√ ÃU±œù« w≠
la société dont la scission est projetée. .UN§U±œ≈

Il doit contenir les indications sui- :WO∞U∑∞« ‹U≤UO∂∞« sLC∑¥ Ê√ Vπ¥Ë


vantes :

1° les motifs, buts et conditions de la ‰UBH≤ô« Ë√ ÃU±œù« »U∂ß√ - 1


fusion ou de la scission; ,t©Ëd®Ë t≠«b≥√Ë

2° les dates auxquelles ont été arrêtés ‹UØdA∞« ‹U°Uº• qHÆ a¥¸«u¢ -2
les comptes des sociétés intéressées, ◊Ëd® b¥b∫∑∞ WKLF∑ºL∞« ,WOMFL∞«
utilisés pour établir les conditions de ,WOKLF∞«
l’opération

3° la désignation et l’évolution de Êu¥b∞«Ë ‰«u±_« r¥bI¢Ë sOOF¢ -3


l’actif et du passif dont la transmission Ë√ Wπ±bL∞« ‹UØdAK∞ UNKI≤ ¸dIL∞«
aux sociétés absorbantes ou nouvelles ,…b¥bπ∞«
524
Code de commerce Art. 749 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

est prévue;

4° le rapport d’échange des droits ,hB∫∞« W∞œU∂± j°«Ë¸ d¥dI¢ -4


sociaux;

5° le montant prévu de la prime de Ë√ ÃU±œù« jºI∞ œb∫L∞« mK∂L∞« -5


fusion ou de scission. .‰UBH≤ô«

Le projet ou une déclaration qui lui est t° o∫K± ÊUO° Í√ Ë√ ŸËdAL∞« sO∂¥
annexée, expose les méthodes d’éva- »U∂ß√Ë WKLF∑ºL∞« r¥bI∑∞« ‚d©
luation utilisées et donne les motifs du . hB∫∞« W∞œU∂± j°«Ë¸ ¸UOî
choix du rapport d’échange des droits
sociaux.

Art. 748– Le projet de contrat est b I F ∞ « Ÿ Ë d A ± l { u ¥ : 7 4 8 …œUL∞«


déposé dans une étude notariale du q∫LK∞ oO£u∑∞« V¢UJ± b•Q°
lieu du siège des sociétés absorbantes Wπ±bL∞« ‹UØdA∞« dI± t° œu§uL∞«
et absorbées. .W∂´u∑ºL∞«Ë

Il fait l’objet d’une publicité dans un n∫B∞« Èb•≈ w≠ dA≤ q∫± ÊuJ¥Ë
journal habilité à recevoir les .WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´ù« wIK∑∞ …bL∑FL∞«
annonces légales.

§ 2. Dispositions relatives aux socié- WÅUî ÂUJ•√ : WO≤U∏∞« …dIH∞«


tés par actions WL≥UºL∞« ‹UØdA∞U°

Art. 749– La fusion est décidée par ·d© s± ÃU±œù« ¸dI¥ :749 …œUL∞«
l’assemblée générale extraordinaire WOzUM∏∑ßô« W±UF∞« WOFLπ∞«
des sociétés absorbantes et absorbées. .W∂´u∑ºL∞«Ë Wπ±bL∞« ‹UØdAK∞

Le patrimoine des sociétés absorbées Ë√ W∂´u∑ºL∞« ‹UØdA∞« ‰ULß√¸ Ê≈


ou fusionnées, est dévolu à la société Wπ±bL∞« WØdA∞« v∞≈ ‰ËR¥ Wπ±bL∞«
525
Code de commerce Art. 750 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

absorbante ou à la société nouvelle s´ Wπ¢UM∞« …b¥bπ∞« WØdA∞« Ë√


issue de la fusion, dans l’état où il se UNOK´ ÊuJ¢ w∑∞« W∞U∫∞« w≠ ÃU±œù«
trouve à la date de la réalisation défi- .WOzUNM∞« WOKLF∞« a¥¸U¢ w≠
nitive de l’opération.

Le patrimoine de la société scindée est WKBHML∞« WØdA∞« ‰ULß√¸ ‰ËR¥Ë


dévolu dans les mêmes conditions; sa l¥“u¢ lI¥Ë ,◊ËdA∞« fH≤ Vº•
répartition entre les sociétés absor- ‹UØdA∞« Ë√ Wπ±bL∞« ‹UØdA∞« sO°
bantes ou les sociétés nouvelles issues Vº• ‰UBH≤ô« s´ Wπ¢UM∞« …b¥bπ∞«
de la scission, est faite selon les moda- ŸËdAL° …¸dIL∞« ◊ËdA∞«
lités fixées par le projet de scission. .‰UBH≤ô«

Art. 750– Le conseil d’administration, Ë√ …¸«œù« fKπ± ÂbI¥ :750 …œUL∞«


ou les gérants, selon le cas, communi- ,‰«u•_« Vº• ,…¸«œùU° ÊuLzUI∞«
quent le projet de fusion ou de scission ‰UBH≤ô« Ë√ ÃU±œù« ŸËdA±
et ses annexes aux commissaires aux Ê≈ ,‹U°Uº∫∞« w°ËbML∞ t¢UI∫K±Ë
comptes, s’il en existe, de chacune des ‹UØdA∞« s± …b•«Ë qJ∞ ,«Ëb§Ë
sociétés participant à l’opération, qua- WºLî q∂Æ WOKLF∞« w≠ WL≥UºL∞«
rante-cinq jours au moins avant la œUIF≤« s± ,qÆ_« vK´ U±u¥ sOF°¸√Ë
réunion de l’assemblée des associés ou sOL≥UºL∞« Ë√ ¡UØdA∞« WOFL§
des actionnaires, appelée à statuer sur .ŸËdAL∞« «c≥ w≠ dEMK∞ s¥u´bL∞«
ledit projet.

Art. 751– Les commissaires aux u ° Ë b M ±  b I ¥ Ë l C ¥ : 7 5 1 …œUL∞«


comptes de chaque société assistés, le cas r≥b´Uº¥Ë ,WØd® qJ∞ ‹U°Uº∫∞«
échéant, d’experts de leur choix, établis- ,rN≤˸U∑ª¥ ¡«d∂î ¡UC∑Æô« bM´
sent et présentent un rapport sur la rému- s´ WÅUîË ÃU±œù« ‚d© s´ «d¥dI¢
nération des apports faits à la société WØdAK∞ W±bIL∞« hB∫∞« …Q≠UJ±
absorbante. À cet effet, les commissaires w°ËbML∞ ⁄uº¥ p∞– q§_Ë .Wπ±bL∞«
aux comptes peuvent obtenir communi- W≠UØ vK´ Ÿö©ù« ‹U°Uº∫∞«
cation de tous documents utiles auprès de WØd® qØ Èb∞ ,…bOHL∞« ‹«bM∑ºL∞«
chaque société intéressée. .WOMF±
526
Code de commerce Art. 754 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

Art. 752– Le rapport des commis- »ËbM± d¥dI¢ l{u¥ :752 …œUL∞«
saires aux comptes est déposé au siège wºOzd∞« dIL∞« w≠ ‹U°Uº∫∞«
social et tenu à la disposition des asso- Ë√ ¡UØdA∞« ·dB¢ X∫¢ qFπ¥Ë
ciés ou des actionnaires, pendant le dA´ WºLª∞« ·d™ w≠ sOL≥UºL∞«
délai de quinze jours qui précède la WOFLπ∞« œUIF≤ô WI°Uº∞« U±u¥
réunion de l’assemblée appelée à sta- ÃU±œù« ŸËdA± w≠ dEMK∞ …u´bL∞«
tuer sur le projet de fusion ou de scis- .‰UBH≤ô« Ë√
sion.

En cas de consultation par écrit, ce t§u¥ ,WO°U∑J∞« …¸UA∑ßô« W∞U• w≠Ë


rapport est adressé aux associés avec ŸËdA± l± ¡UØdAK∞ d¥dI∑∞« «c≥
le projet de résolution qui leur est sou- .rNOK´ ÷ËdFL∞« ¸«dI∞«
mis.

Art. 753– Les commissaires aux rap- Ê u ° Ë b M L ∞ « o I ∫ ¥ : 753 …œUL∞«


ports vérifient notamment que le mon- W±bIL∞« hB∫∞« d¥dI∑° ÊuHKJL∞«
tant de l’actif net apporté par les socié- ‰UL∞« ”√¸ mK∂± ÊQ° UÅuBî
tés absorbées est au moins égal au ‹UØdA∞« t∑±bÆ Íc∞« w≠UB∞«
montant de l’augmentation du capital …œU¥“ mK∂± qÆ_« vK´ ‰œUF¥ Wπ±bL∞«
de la société absorbante ou au montant mK∂± Ë√ Wπ±bL∞« WØdA∞« ‰U± ”√¸
du capital de la société nouvelle issue Wπ¢UM∞« …b¥bπ∞« WØdA∞« ‰U± ”√¸
de la fusion. .ÃU±œù« s´

La même vérification est faite en ce W∂ºM∞U° oOI∫∑∞« «c≥ fH≤ Ídπ¥Ë


qui concerne le capital des sociétés s± …bOH∑ºL∞« ‹UØdA∞« ‰U± ”√d∞
bénéficiaires de la scission. .‰UBH≤ô«

Art. 754– L’assemblée générale extra- dO¨ W±UF∞« WOFLπ∞« X∂¢ :754 …œUL∞«
ordinaire de la société absorbante sta- w≠ Wπ±bL∞« WØdAK∞ W¥œUF∞«
tue sur l’approbation des apports en WOMOF∞« hB∫∞« vK´ WÆœUBL∞«
nature, conformément aux disposi- w≠ …œ¸«u∞« ÂUJ•ú∞ UI∂© W±bIL∞«
tions de l’article 673. .673 …œUL∞«
527
Code de commerce Art. 755 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

Art. 755– Lorsque la fusion est ré- s´ ÃU±œù« oI∫¢ «–≈ :755 …œUL∞«
alisée par voie de création d’une socié- t≤S≠ ,…b¥b§ WØd® ¡UA≤≈ o¥d©
té nouvelle, celle-ci peut être consti- ÊËœ WØdA∞« Ác≥ ÊuJ∑¢ Ê√ sJL¥
tuée sans autres apports que ceux X≤uJ¢ w∑∞« pK¢ dO¨ Èdî√ hB•
effectués par les sociétés procédant à W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë ÃU±œù« ¡«d§ s±
leur fusion. En ce cas, les actionnaires Ê√ ‹UØdA∞« Ác≥ wL≥UºL∞ “uπ¥
de ces sociétés peuvent se réunir, de WOFL§ w≠ Êu≤UI∞« rJ∫° «uFL∑π¥
plein droit, en assemblée générale …b¥bπ∞« WØdAK∞ WOºOßQ¢ W±U´
constitutive de la société nouvelle U±√ ,ÃU±œù« o¥d© s´ Wµ®UM∞«
issue de la fusion et il est procédé UI∂© l∂∑¢ UN≤S≠ ‹«¡«d§û∞ W∂ºM∞U°
conformément aux dispositions régis- ‹UØdA∞« s¥uJ¢ rEM¢ w∑∞« ÂUJ•ú∞
sant la constitution des sociétés par ac- .WL≥UºL∞«
tions.

Art. 756– La société est débitrice des WM¥b± WØdA∞« `∂B¢ :756 …œUL∞«
créanciers de la société absorbée aux q∫± w≠ Wπ±bL∞« WØdA∞« wMz«b∞
lieu et place de celle-ci, sans que cette «c≥ vK´ V¢d∑¥ Ê√ ÊËœ pK¢ ÊUJ±Ë
substitution emporte novation à leur .rN∞ W∂ºM∞U° b¥bπ¢ ‰uK∫∞«
égard.

Les créanciers des sociétés participant s¥c∞« WØdA∞« wMz«b∞ “uπ¥Ë


à l’opération de fusion et dont la ÊUØË ÃU±œù« WOKL´ w≠ «uظU®
créance est antérieure à la publicité ,ÃU±œù« ŸËdA± dAM∞ UI°Uß rNM¥œ
donnée au projet de fusion, peuvent …dOî_« Ác≥ b{ W{¸UF± «u±bI¥ Ê√
former opposition à celle-ci dans le dAM∞« s± ¡«b∑°« U±u¥ 30 q§√ w≠
délai de 30 jours à compter de l’inser- .748 …œUL∞« w≠ tOK´ ’uBML∞«
tion prescrite par l’article 748. Une U±≈ wzUCÆ ¸«dÆ p∞– bF° cª∑¥Ë
décision de justice rejette l’opposition U±≈ d±_« vGK¥ Ë√ W{¸UFL∞« i≠d°
ou ordonne, soit le remboursement des ¡UA≤S° U±≈Ë ,Êu¥b∞« b¥bº∑°
créances, soit la constitution de ga- WÅUL∞« WØdA∞« UN±bI¢ ‹U≤UL{
ranties si la société absorbante en offre ‹U≤ULC∞« Ác≥ ÊuJ¢ Ê√ ◊dA°
et si elles sont jugées suffisantes. .WO≠UØ
528
Code de commerce Art. 759 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

À défaut de remboursement des «–≈ sz«b∞« «c≥ vK´ ÃU±œùU° Z∑∫¥ ôË


créances ou de constitution des ga- QAM¢ r∞ Ë√ Êu¥b∞« œbº¢ r∞
ranties ordonnées, la fusion est inop- .UNL¥bI∑° d±√ w∑∞« ‹U≤ULC∞«
posable à ce créancier.

L’opposition formée par un créancier sz«œ s± W±bIL∞« W{¸UFL∞« Ê√ vK´


n’a pas pour effet d’interdire la pour- vK´ dO£Q¢ Í√ UN∞ ÊuJ¥ ô b•«Ë
suite des opérations de fusion. .ÃU±œù« ‹UOKL´ WF°U∑±

Les dispositions du présent article ne …œUL∞« Ác≥ ÂUJ•√ ÷d∑F¢ ô ULØ


mettent pas obstacle à l’application w∑∞« ‹UOÆUH¢ô« oO∂D∑∞ W∂ºM∞U°
des conventions autorisant le créancier b¥bº∑∞« ◊«d∑®U° sz«bK∞ hîd¢
à exiger le remboursement immédiat WØdA∞« ÃU±œ≈ W∞U• w≠ tM¥b∞ q§UF∞«
de sa créance en cas de fusion de la so- .Èdî√ WØdA° WM¥bL∞«
ciété débitrice avec une autre société.

Art. 757– Les bailleurs des locaux Íd§RL∞ p∞cØ “uπ¥ :757 …œUL∞«
loués aux sociétés absorbées ou scin- Wπ±bL∞« ‹UØdAK∞ …d§RL∞« sØU±_«
dées, peuvent également former oppo- vK´ W{¸UF± «u±bI¥ Ê√ WKBHML∞« Ë√
sition à la fusion ou à la scission dans q§_« w≠ ‰UBH≤ô« Ë√ ÃU±œù«
le délai fixé à l’article 736, al.2. …œUL∞« s± WO≤U∏∞« …dIH∞« w≠ œb∫L∞«
.736

Art. 758– Lorsque la scission doit être 751 œ«uL∞« ÂUJ•√ o∂D¢ :758 …œUL∞«
réalisée par apports à des sociétés par oOI∫¢ Vπ¥ U±bM´ 789Ë 754Ë
actions existantes, les dispositions des ‹UØdAK∞ hB∫∞« r¥bI∑° ‰UBH≤ô«
articles 751, 754 et 789 sont appli- .…œu§uL∞« WL≥UºL∞«
cables.

Art. 759– Lorsque la scission doit être o O I ∫ ¢ V π ¥ U ± b M ´ : 759 …œUL∞«


réalisée par apports à des sociétés par ‹UØdA∞ hB∫∞« r¥bI∑° ‰UBH≤ô«
actions nouvelles, elle est décidée par «c≥ ÊS≠ …b¥bπ∞« WL≥UºL∞«
529
Code de commerce Art. 760 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

l’assemblée générale extraordinaire de W±UF∞« WOFLπ∞« s± ¸dI¥ ‰UBH≤ô«


la société scindée. .WKBHML∞« WØdAK∞ W¥œUF∞« dO¨

Chacune des sociétés nouvelles peut ‹UØdA∞« s± qØ ÊuJ∑¢ Ê√ sJL¥Ë


être constituée sans autre apport que Èdî√ WB• v∞≈ W§U• ÊËœ …b¥bπ∞«
celui effectué par la société scindée. UNOK´ ‰uB∫∞« r¢ w∑∞« WB∫∞« dO¨
En ce cas, l’assemblée générale des Ác≥ w≠Ë ,WKBHML∞« WØdA∞« s±
actionnaires de celles-ci peut se trans- W±UF∞« WOFLπK∞ “uπ¥ W∞U∫∞«
former, de plein droit, en assemblée ,…dOî_« ÁcN° WÅUª∞«Ë sOL≥UºLK∞
générale constitutive de chacune des WOFL§ v∞≈ Êu≤UI∞« rJ∫° ‰u∫∑¢ Ê√
sociétés issues de la scission et il est w∑∞« ‹UØdA∞« s± qJ∞ tºOßQ¢ W±U´
procédé conformément aux disposi- l∂∑¢Ë ‰UBH≤ô« s´ ‹QA≤
tions régissant la constitution des rEM¢ w∑∞« ÂUJ•ú∞ UI∂© ‹«¡«d§ù«
sociétés par actions. Toutefois, il n’y a dO¨ .WL≥UºL∞« ‹UØdA∞« fOßQ¢
pas lieu à vérification de l’évaluation ‰«u±_« d¥bI∑∞ oOI∫¢ Ídπ¥ ô t≤√
des biens apportés par la société scin- .WKBHML∞« WØdA∞« s± W±bIL∞«
dée. Les actions émises par les so- ‹UØdA∞« s± …¸œUB∞« rNß_« bMº¢Ë
ciétés nouvelles sont alors directement WØdA∞« wL≥UºL∞ …d®U∂± …b¥bπ∞«
attribuées aux actionnaires de la socié- .WKBHML∞«
té scindée.

Art. 760– Les sociétés bénéficiaires ‹UØdA∞« ÊuJ¢ : 760 …œUL∞«


des apports résultant de la scission, s´ Wπ¢UM∞« hB∫∞« s± …bOH∑ºL∞«
sont débitrices solidaires des créan- ÁUπ¢ s±UC∑∞U° WM¥b± ‰UBH≤ô«
ciers de la société scindée, aux lieu et q∫L∞« w≠ ,WKBHML∞« WØdA∞« wMz«œ
place de celle-ci, sans que cette substi- «c≥ s´ V¢d∑¥ Ê√ ÊËœ ÊUJL∞«Ë
tution emporte novation à leur égard. .rN∞ W∂ºM∞U° b¥bπ¢ ‰uK∫∞«

Art. 761– Par dérogation aux dis- …œUL∞« ÂUJ•_ U≠öî “uπ¥ :761 …œUL∞«
positions de l’article précèdent, il peut ‹UØdA∞« ÊQ° ◊d∑A¥ Ê√ WI°Uº∞«
être stipulé que les sociétés bénéfi- ô
Ò ≈ Âe∑K¢ ô ‰UBH≤ô« s± …bOH∑ºL∞«
ciaires de la scission ne seront tenues WKBHML∞« WØdA∞« s¥œ s± ¡eπ°
530
Code de commerce Art. 763 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

que de la partie du passif de la société ÊËœË UNM± qØ o¢U´ vK´ Ÿu{uL∞«


scindée mise à la charge respective et .UNMO° s±UC¢
sans solidarité entre elles.

En ce cas, les créanciers de la société wMz«b∞ “uπ¥ W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë


scindée peuvent former opposition à la «u±uI¥ Ê√ WKBHML∞« WØdA∞«
scission dans les conditions et sous les Vº• ‰UBH≤ô« w≠ W{¸UFL∞U°
effets prévus à l’article 756, alinéa 2 et ’uBML∞« ¸U£ü« X∫¢Ë ◊ËdA∞«
suivants. …œUL∞« s± WO≤U∏∞« …dIH∞« w≠ UNOK´
.U≥bF° U±Ë 756

Art. 762– La société qui apporte une ÂbI¢ w∑∞« WØdAK∞ “uπ¥ : 762 …œUL∞«
partie de son actif à une autre société p∞cØË ,Èdî√ WØdA∞ UN∞U± s± «¡e§
et la société qui bénéficie de cet apport Ê√ WB∫∞« Ác≥ s± bOH∑º¢ w∑∞«
peuvent décider d’un commun accord WOKLF∞« ŸUCî≈ vK´ ‚UH¢ôU° «¸dI¢
de soumettre l’opération aux disposi- .761Ë 758 sO¢œUL∞« ÂUJ•_
tions des articles 758 et 761.

§ 3. Dispositions relatives aux so- oKF∑¢ ÂUJ•√ : W∏∞U∏∞« …dIH∞«


ciétés à responsabilité limitée …œËb∫L∞« WO∞ËRºL∞« ‹«– ‹UØdA∞U°

Art. 763– En cas de fusion ou de scis- Ë√ ÃU±œ≈ W∞U• w≠ o∂D¢ :763 …œUL∞«
sion de sociétés à responsabilité limi- WO∞ËRºL∞« ‹«– ‹UØdA∞« ‰UBH≤«
tée au profit de sociétés de même fH≤ s± ‹UØd® `∞UB∞ …œËb∫L∞«
forme, les dispositions des articles …dIH∞« 761Ë 760Ë 756 œ«uL∞« qJA∞«
756, 760 et 761, alinéas 1 et 2, sont W∞U• w≠ 751 …œUL∞« o∂D¢Ë 2Ë 1
applicables, ainsi que, s’il existe des .‹U°Uº∫K∞ sO°ËbM± œu§Ë
commissaires aux comptes, celles de
l’article 751.

Lorsque la scission doit être réalisée ‰UBH≤ô« oOI∫¢ V§Ë «–≈ U±√
par apports à des sociétés à responsa- ‹UØdA∞« v∞≈ hB• r¥bI∑°
531
Code de commerce Art. 764 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

bilité limitée nouvelles, chacune de ,…œËb∫L∞« WO∞ËRºL∞« ‹«– …b¥bπ∞«


celles-ci peut être constituée sans autre Ê√ sJL¥ ‹UØdA∞« Ác≥ s± öØ ÊS≠
apport que celui effectué par la société Èdî√ WB• ÊËœ WB• s± ÊuJ∑¢
scindée. En ce cas, les associés de WØdA∞« s± X±bÆ w∑∞« dO¨
celle-ci peuvent agir de plein droit en “uπ¥ W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë .WKBHML∞«
qualité de fondateurs de chacune des rJ∫° «uKLF¥ Ê√ …dOî_« Ác≥ ¡UØdA∞
sociétés issues de la scission, et il est s± qJ∞ sOºßRLØ Êu≤UI∞«
procédé conformément aux disposi- ‰UBH≤ô« s´ Wπ¢UM∞« ‹UØdA∞«
tions régissant la constitution des ÂUJ•ú∞ UI∂© ‹«¡«d§ù« l∂∑¢Ë
sociétés à responsabilité limitée. Les ‹«– ‹UØdA∞« fOßQ∑∞ WLEML∞«
parts sociales représentant le capital bMº¢Ë .…œËb∫L∞« WO∞ËRºL∞«
des sociétés nouvelles sont alors direc- ”√¸ q∏L¢ w∑∞« ¡UØdA∞« hB•
tement attribuées aux associés de la v∞≈ …d®U∂± …b¥bπ∞« ‹UØdA∞« ‰U±
société scindée. .WKBHML∞« WØdA∞« ¡UØd®

§ 4. Dispositions diverses WHK∑ª± ÂUJ•√ : WF°«d∞« …dIH∞«

Art. 764– Lorsque les opérations vis- 756 œ«uL∞« ÂUJ•√ o∂D¢ : 764 …œUL∞«
sées à l’article 744 comportent la par- ‹UOKLF∞« X≤UØ «–≈ 761Ë 760Ë
ticipation de sociétés par actions et de sLC∑¢ 744 …œUL∞« w≠ UNO∞≈ ¸UAL∞«
sociétés à responsabilité limitée, les WL≥UºL∞« ‹UØdA∞« WL≥Uº±
dispositions des articles 756, 760,761 WO∞ËRºL∞« ‹«– ‹UØdA∞«Ë
sont applicables. .…œËb∫L∞«

Section V f±Uª∞« rºI∞«


Liquidation WOHB∑∞«

§ 1er. Dispositions générales W±U´ ÂUJ•√ : v∞Ë_« …dIH∞«

Art. 765– Sous réserve des dispo- Ác≥ ÂUJ•√ …U´«d± l± :765 …œUL∞«
sitions du présent paragraphe, la liqui- ‹UØdA∞« WOHB¢ lCª¢ ,…dIH∞«
dation des sociétés est régie par les Êu≤UI∞« UNOK´ qL∑A¥ w∑∞« ÂUJ•ú∞
532
Code de commerce Art. 767 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

dispositions contenues dans les statuts. .wßUß_«

Art. 766– La société est en liquidation W∞U• w≠ WØdA∞« d∂∑F¢ :766 …œUL∞«
dès l’instant de sa dissolution pour ÊUØ ULN± UNK• XÆË s± WOHB¢
quelque cause que ce soit. Sa raison ou rß« Ë√ Ê«uM´ l∂∑¥Ë .V∂º∞«
sa dénomination sociale est suivie de w≠ WØd®“ w∞U∑∞« ÊUO∂∞U° WØdA∞«
la mention « société en liquidation ». .“WOHB¢ W∞U•

La personnalité morale de la société WØdAK∞ W¥uMFL∞« WOBªA∞« vI∂¢Ë


subsiste pour les besoins de la liquida- Ê√ v∞≈ WOHB∑∞« ‹U§UO∑•ô WLzUÆ
tion, jusqu’à la clôture de celle-ci. .UN∞UHÆ≈ r∑¥

La dissolution d’une société ne pro- vK´ U≥¸U£¬ WØdA∞« q• Z∑M¥ ôË


duit ses effets à l’égard des tiers qu’à dAM¢ Íc∞« ÂuO∞« s± ¡«b∑°« ô≈ dOG∞«
compter de la date à laquelle elle est .͸Uπ∑∞« qπº∞« w≠ tO≠
publiée au registre du commerce.

Art. 767– L’acte de nomination des s O O F ¢ d ± √ d A M ¥ : 767 …œUL∞«


liquidateurs, quelle que soit sa forme, q§√ w≠ tKJ® ÊUØ ULN± sOHBL∞«
est publié dans le délai d’un mois, ‹U≤ö´û∞ WOLßd∞« …dAM∞« w≠ dN®
dans un journal habilité à recevoir les …b¥d§ w≠ p∞– s´ öC≠Ë WO≤u≤UI∞«
annonces légales dans la wilaya du W¥ôuK∞ WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´ùU° WB∑ª±
siège social. .WØdA∞« dI± UN° b§u¥ w∑∞«

Il contient les indications suivantes : : WO¢ü« ‹U≤UO∂∞« d±_« «c≥ sLC∑¥Ë

1° la raison sociale ou la dénomination U´u∂∑± UNLß« Ë√ WØdA∞« Ê«uM´ -1


sociale suivie, le cas échéant, de son ,WØdA∞« rß« dC∫L° ¡UC∑Æô« bM´
sigle;

2° la forme de la société, suivie de la w≠“ …¸U®S° U´u∂∑± WØdA∞« Ÿu≤ -2


mention « en liquidation »; ,“WOHB¢ W∞U•
533
Code de commerce Art. 767 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

3° le montant du capital social; ,‰UL∞« ”√¸ mK∂± -3

4° l’adresse du siège social; ,WØdA∞« eØd± Ê«uM´ -4

5° les numéros d’immatriculation de qπº∞« w≠ WØdA∞« bOÆ rƸ - 5


la société au registre du commerce; ,͸Uπ∑∞«

6° la cause de la liquidation; ,WOHB∑∞« V∂ß -6

7° les nom, prénom usuel et domicile ,rNM©u±Ë rN∂I∞Ë sOHBL∞« rß≈ -7


des liquidateurs.

8° le cas échéant, les limitations .¡UC∑Æù« bM´ rN∑O•öÅ œËb• -8


apportées à leurs pouvoirs.

Sont, en outre, indiqués dans la même W≠U{ùU° dAM∞« fH≤ w≠ dØc¥ ULØ
insertion : : ÂbI¢ U± v∞≈

1° le lieu où la correspondance doit tO∞≈ t§u¢ Íc∞« ÊUJL∞« sOOF¢ -1


être adressée et celui où les actes et œuIF∞U° ’Uª∞« ÊUJL∞«Ë ‹öß«dL∞«
documents concernant la liquidation ,WOHB∑∞U° WIKF∑L∞« ozU£u∞«Ë
doivent être notifiés;

2° le tribunal au greffe duquel sera UN∑°U∑Ø w≠ r∑¥ w∑∞« WLJ∫L∞« -2


effectué, en annexe au registre du WKB∑L∞« ‚«¸Ë_«Ë œuIF∞« Ÿ«b¥≈
commerce, le dépôt des actes et pièces .͸Uπ∑∞« qπº∞« o∫KL° WOHB∑∞U°
relatifs à la liquidation.

À la diligence du liquidateur, les W∞U߸ WDß«u° ‹U≤UO∂∞« fH≤ mK∂¢Ë


mêmes indications sont portées, par s± VKD° sOL≥UºL∞« rK´ v∞≈ W¥œU´
simple lettre, à la connaissance des .wHBL∞«
actionnaires.
534
Code de commerce Art. 770 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

Art. 768– Au cours de la liquidation ¡ U M £ √ w H B L ∞ «  u I ¥ : 768 …œUL∞«


de la société, le liquidateur accomplit, t∑O∞ËRº± X∫¢Ë WØdA∞« WOHB¢
sous sa responsabilité, les formalités vK´ WFÆ«u∞« dAM∞« ‹«¡«d§S°
de publicité incombant aux représen- .WØdAK∞ sOO≤u≤UI∞« sOK∏LL∞«
tants légaux de la société.

Notamment, toute décision entraînant ÍœR¥ ¸«dÆ qJ° oKF∑¥ ULO≠ WÅUîË
modification des mentions publiées en UI∂© …¸uAML∞« ‹U≤UO∂∞« q¥bF¢ v∞≈
application de l’article précédent, est UI∂© dAM¥ t≤S≠ WI°Uº∞« …œULK∞
publiée dans les conditions prévues Ác≥ w≠ UNOK´ ’uBML∞« ◊ËdAK∞
par cet article. .…œUL∞«

Art. 769– La dissolution de la société WØdA∞« q• s´ rπM¥ ô :769 …œUL∞«


n’entraîne pas de plein droit la résilia- ‹«¸Uπ¥≈ aº≠ Êu≤UI∞« rJ∫°
tion des baux des meubles utilisés WØdA∞« ◊UAM∞ WKLF∑ºL∞« ‹«¸UIF∞«
pour son activité sociale, y compris les ÁcN∞ WF°U∑∞« sJº∞« ‹ö∫± UNO≠ UL°
locaux d’habitation dépendant de ces .‹«¸UIF∞«
immeubles.

Si, en cas de cession du bail, l’obliga- W∞U• w≠ ÊULC∞« «e∑∞« bF¥ r∞ «–≈Ë
tion de garantie ne peut plus être assu- w≠ U≤uLC± ¸Uπ¥ù« s´ ‰“UM∑∞«
rée dans les termes de celui-ci, il peut t≤S≠ ,tO∞≈ ¸UAL∞« ¸Uπ¥ù« œËb•
y être substitué, par ordonnance de qJ° qπF∑º± d±Q° t∞«b°≈ sJL¥
référé, toute garantie offerte par le ces- Ë√ t∞ ‰“UM∑L∞« s± ÂbI¥ ·UØ ÊUL{
sionnaire ou un tiers, et jugée suffisan- .dOG∞«
te.

Art. 770– Sauf consentement unanime W≠UØ ‚UH¢« ¡UM∏∑ßU° :770 …œUL∞«
des associés, la cession de tout ou par- s± ¡e§ Ë√ qØ W∞U•≈ ÊS≠ ¡UØdA∞«
tie de l’actif de la société en liquida- v∞≈ WOHB∑∞« W∞U• w≠ WØdA∞« ‰U±
tion à une personne ayant eu dans cette WHÅ WØdA∞« w≠ t∞ X≤UØ hª®
société la qualité d’associé en nom, de Ë√ dOºL∞« Ë√ s±UC∑L∞« p¥dA∞«
535
Code de commerce Art. 771 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

gérant, d’administrateur, de directeur Ë√ ÂUF∞« d¥bL∞« Ë√ …¸«œùU° rzUI∞«


général, de commissaire aux comptes “uπ¥ ô ,VÆ«d± Ë√ ‹U°Uº• »ËbM±
ou de contrôleur, ne peut avoir lieu WLJ∫L∞« s± WBîd° ô≈ r∑¢ Ê√
qu’avec l’autorisation du tribunal, le ‹U°Uº∫∞« »ËbM±Ë wHBL∞« p∞cØË
liquidateur et, s’il en existe, le com- ŸUL∑ßô« bF° VÆ«dL∞« Ë√ b§Ë Ê≈
missaire aux comptes ou le contrôleur .U≤u≤UÆ rNO∞≈
dûment entendus,

Art. 771– La cession de tout ou partie Ë√ qØ s´ ‰“UM∑∞« dE∫¥ :771 …œUL∞«


de l’actif de la société en liquidation, w≠ b§u¢ w∑∞« WØdA∞« ‰U± s± ¡e§
au liquidateur ou à ses employés ou à Ë√ wHBL∞« v∞≈ WOHB¢ W∞U•
leurs conjoints, ascendants ou descen- Ë√ t∞uÅ√ Ë√ rN§«Ë“√ Ë√ tO±bª∑º±
dants, est interdite. .t´Ëd≠

Art. 772– La cession globale de l’ac- ‰ “ U M ∑ ∞ U ° h î d ¥ : 772 …œUL∞«


tif de la société ou l’apport de l’actif à s´ Ë√ WØdA∞« ‰U± s´ w∞UL§ù«
une société notamment par voie de Èdî√ WØd® v∞≈ W±bIL∞« ‰UL∞« WB•
fusion, est autorisée : o¥d© s´ WÅUî p∞– r¢ bÆ ÊUØ «–≈
: ÃU±œù«

1° Dans les sociétés en nom collectif, WI≠«uL° s±UC∑∞« ‹UØd® w≠ -1


à l’unanimité des associés; ,¡UØdA∞« W≠UØ

2° Dans les sociétés à responsabilité WO∞ËRºL∞« ‹«– ‹UØdA∞« w≠Ë -2


limitée, à la majorité exigée pour la VKD¢ w∑∞« WO∂K¨_U° …œËb∫L∞«
modification des statuts; ,wßUß_« Êu≤UI∞« q¥bF∑∞

3° Dans les sociétés par actions, aux Vº• WL≥UºL∞« ‹UØdA∞« w≠Ë -3
conditions de quorum et de majorité WO∂K¨_«Ë »UBM∞« ◊Ëd®
prévues pour les assemblées extraordi- dO¨ ‹UOFLπ∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
naires. .W¥œUF∞«

536
Code de commerce Art. 774 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

Art. 773– Les associés sont convo- W¥UN≤ w≠ ¡UØdA∞« v´b¥ :773 …œUL∞«
qués en fin de liquidation pour statuer »Uº∫∞« w≠ dEMK∞ WOHB∑∞«
sur le compte définitif, sur le quitus de wHBL∞« …¸«œ≈ ¡«d°≈ w≠Ë w±U∑ª∞«
la gestion du liquidateur et la décharge s± oI∫∑∞«Ë W∞UØu∞« s± tzUH´≈Ë
de son mandat et pour constater la clô- .WOHB∑∞« ÂU∑∑î≈
ture de la liquidation.

À défaut, tout associé peut demander qJ∞ “uπ¥ t≤S≠ ¡UØdA∞« Ÿb¥ r∞ «–S≠
en justice la désignation, par ordon- sOOF¢ UOzUCÆ VKD¥ Ê√ p¥d®
nance de référé, d’un mandataire char- ‹«¡«d§S° ÂUOI∞U° nKJ¥ qOØË
gé de procéder à la convocation. .qπF∑º± d±√ V§uL° …u´b∞«

Art. 774– Si l’assemblée de clôture WOFLπ∞« sJL∑¢ r∞ «–≈ :774 …œUL∞«


prévue à l’article précédent ne peut ’uBML∞« WOHB∑∞« ‰UHÆS° WHKJL∞«
délibérer ou si elle refuse d’approuver XC≠¸ Ë√ WI°Uº∞« …œUL∞« w≠ UNOK´
les comptes du liquidateur, il est sta- t≤S≠ wHBL∞« ‹U°Uº• s´ o¥bB∑∞«
tué, par décision de justice, à la s± VKD° wzUCÆ ¸«dI° rJ∫¥
demande de celui-ci ou de tout intéres- .d±_« tLN¥ s± qØ Ë√ wHBL∞«
sé.

À cet effet, le liquidateur dépose ses wHBL∞« lC¥ ÷dG∞« «cN∞Ë


comptes au greffe du tribunal où tout YO• WLJ∫L∞« W°U∑J° t¢U°Uº•
intéressé peut en prendre connaissance lKD¥ Ê√ s± d±_U° wMF± qØ sJL∑¥
et obtenir à ses frais, délivrance d’une vK´ UNM± Wªº≤ vK´ qB∫¥Ë UNOK´
copie. .t∑IH≤

Le tribunal statue sur ces comptes et, Ác≥ w≠ dEM∞« WLJ∫L∞« v∞u∑¢Ë
le cas échéant, sur la clôture de la ‰UHÆ≈ w≠ ¡UC∑Æô« bM´Ë ‹U°Uº∫∞«
liquidation, aux lieu et place de l’as- WOFL§ q∫± p∞c° W∞U• WOHB∑∞«
semblée des associés ou des action- .sOL≥UºL∞« Ë√ sOØd∑AL∞«
naires.

537
Code de commerce Art. 775 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

Art. 775– L’avis de clôture de la liqui- ‰ U H Æ ≈ Ê ö ´ ≈ d A M ¥ : 775 …œUL∞«


dation, signé par le liquidateur, est ,wHBL∞« s± tOK´ lÆuL∞« WOHB∑∞«
publié, à la diligence de celui-ci au WOLßd∞« …dAM∞« w≠ tM± VKD°
Bulletin officiel des annonces légales …b¥d§ w≠ Ë√ WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞
et, en outre dans un journal habilité à WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´ù« wIK∑° …bL∑F±
recevoir des annonces légales. ‹U≤UO∂∞« Êö´ù« «c≥ sLC∑¥Ë
Il contient les indications suivantes : :WO∞U∑∞«

1° la raison sociale ou la dénomination W¥¸Uπ∑∞« WOLº∑∞« Ë√ Ê«uMF∞« -1


sociale suivie, le cas échéant, de son rß« dB∑ªL° ¡UC∑Æô« bM´ W´u∂∑±
sigle; ,WØdA∞«

2° la forme de la société, suivie de la w≠“ ÊUO∂° Ÿu∂∑± WØdA∞« Ÿu≤ -2


mention « en liquidation »; ,“WOHB∑∞« W∞U•

3° le montant du capital social; ,UN∞U± ”√¸ mK∂± -3

4° l’adresse du siège social; ,wºOzd∞« dIL∞« Ê«uM´ -4

5° les numéros d’immatriculation de qπº∞« w≠ WØdA∞« bOÆ ÂUƸ√ -5


la société au registre du commerce; ,͸Uπ∑∞«

6° les nom, prénom usuel et domicile rN°UI∞√Ë sOHBL∞« ¡ULß√ - 6


des liquidateurs; ,rNM©u±Ë

7° la date et le lieu de réunion de l’as- WOFLπ∞« œUIF≤« q∫±Ë a¥¸U¢ - 7


semblée de clôture, si les comptes des w∑∞« w≥ X≤UØ «–≈ ‰UHÆùU° WHKJL∞«
liquidateurs ont été approuvés par elle Ë√ sOHBL∞« ‹U°Uº• vK´ XI≠«Ë
ou, à défaut, la date de la décision de wzUCI∞« rJ∫∞« a¥¸U¢ ,p∞– Âb´ bM´
justice prévue par l’article précédent, W±bI∑L∞« …œUL∞« w≠ tOK´ ’uBML∞«
ainsi que l’indication du tribunal qui ‹¸bÅ√ w∑∞« WLJ∫L∞« ÊUO° p∞cØË
l’a prononcée; ,rJ∫∞«
538
Code de commerce Art. 778 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

8° l’indication du greffe du tribunal où X´œË√ w∑∞« WLJ∫L∞« W°U∑Ø dØ– -8


sont déposés les comptes des liquida- .sOHBL∞« ‹U°Uº• UNO≠
teurs.

Art. 776– Le liquidateur est res- ôËRº± wHBL∞« ÊuJ¥ :776 …œUL∞«
ponsable, à l’égard tant de la société ZzU∑M∞« s´ dOG∞«Ë WØdA∞« ÁUπ¢
que des tiers, des conséquences dom- w∑∞« ¡UDî_« s´ WKÅU∫∞« …¸UC∞«
mageables des fautes par lui commises .t±UNL∞ t∑߸UL± ¡UM£√ UN∂J¢¸«
dans l’exercice de ses fonctions.

L’action en responsabilité contre les b{ WO∞ËRºL∞« Èu´œ ÂœUI∑¢


liquidateurs se prescrit dans les condi- ’uBML∞« ◊ËdAK∞ UI∂© sOHBL∞«
tions prévues à l’article 696. .696 …œUL∞« w≠ UNOK´

Art. 777– Toutes actions contre les b{ ÈËU´b∞« qØ ÂœUI∑¢ :777 …œUL∞«
associés non-liquidateurss ou leurs Ë√ rN∑£¸Ë Ë√ sOHBL∞« dO¨ ¡UØdA∞«
héritiers ou ayant cause, se prescrivent ‹«uMß fLî ¸ËdL° rNÆuI• ÍË–
par cinq ans à compter de la publica- WØdA∞« ‰ö∫≤« dA≤ s± «¸U∂∑´«
tion de la dissolution de la société au .͸Uπ∑∞« qπº∞U°
registre du commerce.

§ 2. Dispositions applicables par WI∂DL∞« ÂUJ•_« : WO≤U∏∞« …dIH∞«


décision judiciaire wzUCÆ ¸«dI°

Art. 778– À défaut de clauses sta- ◊ËdA∞« «bF≤« W∞U• w≠ :778 …œUL∞«
tutaires ou de convention expresse entre Ë√ wßUß_« Êu≤UI∞« w≠ W§¸bL∞«
les parties, la liquidation de la société lI¢ ,·«d©_« sO° `¥dB∞« ‚UH¢ô«
dissoute sera effectuée conformément ÂUJ•_ UI∂© WK∫ML∞« WØdA∞« WOHB¢
aux dispositions du présent paragraphe, ‰öîù« ÊËœ s± p∞–Ë …dIH∞« Ác≥
sans préjudice de l’application du para- «c≥ s± v∞Ë_« …dIH∞« oO∂D∑°
graphe 1er de la présente section. .rºI∞«
539
Code de commerce Art. 779 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

En outre, il peut être décidé par ordon- qπF∑º± d±Q° rJ∫∞« sJL¥ t≤√ ULØ
nance de référé, que cette liquidation fHM° lI¢ WOHB∑∞« Ác≥ ÊQ°
sera effectuée dans les mêmes condi- ¡UM° Áö´√ UNO∞≈ ¸UAL∞« ◊ËdA∞«
tions à la demande : :s± VK© vK´

1° de la majorité des associés, dans les ‹UØd® w≠ ¡UØdA∞« WO∂K¨√ - 1


sociétés en nom collectif; ,s±UC∑∞«

2° d’associés représentant au moins le ”√¸ dAF∞ sOK∏LL∞« ¡UØdA∞« -2


dixième du capital dans les sociétés à ‹«– ‹UØdA∞« w≠ qÆ_« vK´ ‰UL∞«
responsabilité limitée et les sociétés ‹UØdA∞«Ë …œËb∫L∞« WO∞ËRºL∞«
par actions; .WL≥UºL∞«

3° des créanciers sociaux. .WØdA∞« wMz«œ -3

Dans ce cas, les dispositions des sta- Êu≤UI∞« W∞U∫∞« Ác≥ w≠ d∂∑F¢Ë
tuts contraires à celles de la présente UN≤QØ rºI∞« «cN∞ n∞UªL∞« wßUß_«
section sont réputées non écrites. .sJ¢ r∞

,1989 WMß ‚. 1984-01-07 ¸«dÆ )» ¸( Ë )Ÿ »( sO° 29356 rƸ WOCÆ -


.138Ë 137’ ,1 œb´
: UOKF∞« WLJ∫L∞« ¸«dÆ -
w≠ W§¸bL∞« ◊ËdA∞« «bF≤≈ W∞U• w≠ t≤√ U≤u≤UÆ ¸dIL∞« s± ÊUØ v∑±
WØdA∞« WOHB¢ lI¢ ·«d©_« sO° `¥dB∞« ‚UH¢ù« Ë√ wßUß_« Êu≤UI∞«
,‰UπL∞« «c≥ w≠ Êu≤UI∞« UN∂¢d¥ w∑∞« ÂUJ•_U° ‰öîù« ÊËœ p∞–Ë WK∫ML∞«
Êu≤UI∞« ÂUJ•√ oO∂D∑° «u±e∑∞« bI≠ Ÿu{uL∞« …UCÆ p∞c° rJ• v∑± t≤S≠
.sFD∞« i≠¸ V§u∑º¥ tOK´Ë .ULOKß UIO∂D¢

Art. 779– Les pouvoirs du conseil fKπ± ‹UDKß wN∑M¢ :779 …œUL∞«
d’administration ou des gérants pren- s± «¸U∂∑´« s¥dOºL∞« Ë√ …¸«œù«
540
Code de commerce Art. 781 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

nent fin à dater de l’ordonnance de UI∂© cª∑L∞« qπF∑ºL∞« d±_« a¥¸U¢


référé prise en application de l’article ‰ö∫≤« a¥¸U¢ s± Ë√ W±bI∑L∞« …œULK∞
précédent ou de la dissolution de la .UI•ô ÊUØ Ê≈ WØdA∞«
société si elle est postérieure.

Art. 780– La dissolution de la société w°ËbM± ÂUN± wN∑M¢ ô :780 …œUL∞«


ne met pas fin aux fonctions des com- .WØdA∞« ‰ö∫≤U° ‹U°Uº∫∞«
missaires aux comptes.

Art. 781– En l’absence de com- u°ËbM± b§u¥ r∞ «–≈ :781 …œUL∞«


missaires aux comptes, et même dans dO¨ ‹UØdA∞« w≠ u∞Ë ,‹U°Uº∫∞«
les sociétés qui ne sont pas tenues d’en sOOF¢ “uπ¥ ,rNMOOF∑° W±e∑KL∞«
désigner, un ou plusieurs contrôleurs ·d© s± d∏Ø√ Ë√ b•«Ë VÆ«d±
peuvent être nommés par les sociétés ’uBML∞« ◊ËdAK∞ UI∂© ‹UØdA∞«
dans les conditions prévues à l’article …œUL∞« s± v∞Ë_« …dIH∞« w≠ UNOK´
781, alinéa 1er. À défaut, ils peuvent sJL¥ p∞– «bF≤« W∞U• w≠Ë .781
être désignés par le président du tribu- W∞U• WLJ∫L∞« fOz¸ s± rNMOOF¢
nal statuant sur enquête, à la demande vK´ ¡UM° Y∫° ¡«d§≈ bF°Ë tKB≠
du liquidateur ou en référé, à la Èu´œ o¥d© s´ Ë√ ,wHBL∞« VK©
demande de tout intéressé, le liquida- ,d±_« tLN¥ s± qØ VKD° WKπF∑º±
teur dûment appelé. .UO≤u≤UÆ wHBL∞« ¡U´b∑ß« bF° p∞–Ë

L’acte de nomination des contrôleurs sO∂Æ«dL∞« WOLº¢ d±√ w≠ œb∫¥


fixe leurs pouvoirs, obligations et r≥¸u§√Ë rN¢U∂§«ËË rN¢UDKß
rémunérations ainsi que la durée de rNOK´ Ídπ¢Ë .rN±UN± …b± p∞cØË
leurs fonctions. Ils encourent la même o¢U´ vK´ …UIKL∞« WO∞ËRºL∞« fH≤
responsabilité que les commissaires .‹U°Uº∫∞« w°ËbM±
aux comptes.

Dans tous les cas, cet acte est publié d±_« «c≥ dAM¥ ‰«u•_« lOL§ w≠Ë
dans les mêmes conditions et délais, WÅUª∞« ‰U§ü«Ë ◊ËdA∞« fHM°
prévus par l’article 767, que celui des w≠ UNOK´ ’uBML∞«Ë sOHBL∞U°
541
Code de commerce Art. 782 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

liquidateurs. .767 …œUL∞«

Art. 782– Un ou plusieurs liquidateurs Ë√ b•«Ë nB± sOF¥ :782 …œUL∞«


sont désignés par les associés si la dis- qB• «–≈ ¡UØdA∞« ·d© s± d∏Ø√
solution résulte du terme statutaire ou Êu≤UI∞« tMLC¢ UL± ‰ö∫≤ô«
si elle est décidée par les associés. .¡UØdA∞« Á¸dÆ «–≈ Ë√ wßUß_«

Le liquidateur est nommé : :wHBL∞« sOF¥

1° Dans les sociétés en nom collectif, ‹UØd® w≠ ¡UØdA∞« ŸUL§S° - 1


à l’unanimité des associés; ,s±UC∑∞«

2° Dans les sociétés à responsabilité w≠ ¡UØdA∞« ‰U± ”√d∞ WO∂K¨_U° -2


limitée à la majorité en capital des ,…œËb∫L∞« WO∞ËRºL∞« ‹«– ‹UØdA∞«
associés;

3° Dans les sociétés par actions, aux ULO≠ WO≤u≤UI∞« »UBM∞« ◊ËdA°Ë -3
conditions de quorum et de majorité w≠ W¥œUF∞« W±UF∞« ‹UOFLπ∞« hª¥
prévues pour les assemblées générales .WL≥UºL∞« ‹UØdA∞«
ordinaires.

Art. 783– Si les associés n’ont pu s± ¡UØdA∞« sJL∑¥ r∞ «–≈ :783 …œUL∞«
nommer un liquidateur, celui-ci est d±Q° lI¥ tMOOF¢ ÊS≠ nB± sOOF¢
désigné par l’ordonnance du président w≠ tKB≠ bF° WLJ∫L∞« fOz¸ s±
du tribunal, statuant sur requête. .WC¥dF∞«

Tout intéressé peut former opposition l≠d¥ Ê√ d±_« tLN¥ s± qJ∞ “uπ¥Ë
à l’ordonnance dans le délai de quinze WºLî q§√ w≠ d±_« b{ W{¸UF±
jours à dater de sa publication dans les ÁdA≤ a¥¸U¢ s± «¸U∂∑´« U±u¥ dA´
conditions prévues à l’article 757. w≠ UNOK´ ’uBML∞« ◊ËdAK∞ UI∂©
Cette opposition est portée devant le W{¸UFL∞« Ác≥ l≠d¢Ë .757 …œUL∞«
tribunal qui peut désigner un autre Ê√ UN∞ “uπ¥ w∑∞« WLJ∫L∞« ÂU±√
542
Code de commerce Art. 785 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

liquidateur. .dî¬ UOHB± sOF¢

Art. 784– Si la dissolution de la socié- WØdA∞« ‰ö∫≤« lÆË «–≈ :784 …œUL∞«
té est prononcée par décision de justi- sOF¥ ¸«dI∞« «c≥ ÊS≠ wzUCÆ d±Q°
ce, cette décision désigne un ou plu- .d∏Ø√ Ë√ «b•«Ë UOHB±
sieurs liquidateurs.

Sauf disposition contraire de l’acte de rN∞ “uπ¥ t≤S≠ sOHB± …b´ sO´ «–≈
nomination, si plusieurs liquidateurs p∞–Ë ,œ«dH≤« vK´ rN±UN± W߸UL±
ont été nommés, ils peuvent exercer d±_ n∞Uª± h≤ qØ ¡UM∏∑ßU°
leurs fonctions séparément. Toutefois, sOF∑¥ sOHBL∞« Ê√ ô≈ .WOLº∑∞«
ils établissent et présentent un rapport «d¥dI¢ «u±bI¥Ë «uFC¥ Ê√ rNOK´
commun. .UØd∑A±

Art. 785– La durée du mandat du …b± “ËUπ∑¢ Ê√ “uπ¥ ô :785 …œUL∞«


liquidateur ne peut excéder trois ans. t≤√ dO¨ ,«u´√ W£ö£ wHBL∞« W∞UØË
Toutefois, ce mandat peut être renou- ·d© s± W∞UØu∞« Ác≥ b¥bπ¢ sJL¥
velé par les associés ou le président du Vº∫° WLJ∫L∞« fOz¸ Ë√ ¡UØdA∞«
tribunal, selon que le liquidateur a été ·d© s± sO´ bÆ wHBL∞« ÊUØ «–≈ U±
nommé par les associés ou par déci- .wzUCÆ ¸«dI° Ë√ ¡UØdA∞«
sion de justice.

Si l’assemblée des associés n’a pu être WOFL§ œUIF≤« ÊUJ±ùU° sJ¥ r∞ «–≈
valablement réunie, le mandat est ‹œb§ ,WO≤u≤UÆ WHB° ¡UØdA∞«
renouvelé par décision de justice, à la VK© vK´ ¡UM° wzUCÆ ¸«dI° W∞UØu∞«
demande du liquidateur. .wHBL∞«

En demandant le renouvellement de b¥bπ¢ VK© bM´ wHBL∞« vK´ Vπ¥


son mandat, le liquidateur indique les X∞U• w∑∞« »U∂ß_« sO∂¥ Ê√ t∑∞UØË
raisons pour lesquelles la liquidation w∑∞« dO°«b∑∞«Ë WOHB∑∞« ‰UHÆ≈ ÊËœ
n’a pu être clôturée, les mesures qu’il w∑∞« ‰U§ü«Ë U≥–Uª¢« ÍuM¥
envisage de prendre et les délais que .WOHB∑∞« ÂUL¢≈ UNOC∑I¥
543
Code de commerce Art. 786 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

nécessite l’achèvement de la liquida-


tion.

Art. 786– Le liquidateur est révoqué w H B L ∞ « ‰ e F ¥ : 786 …œUL∞«


et remplacer selon les formes prévues …¸dIL∞« ŸU{Ë_« Vº• nKª∑º¥Ë
pour sa nomination. .t∑OLº∑∞

Art. 787– Dans les six mois de sa w≠ wHBL∞« v´b∑º¥ : 787 …œUL∞«
nomination, le liquidateur convoque WOFL§ t∑OLº¢ s± dN®√ W∑ß ·d™
l’assemblée des associés, à laquelle il s´ «d¥dI¢ UN∞ ÂbI¥ w∑∞« ¡UØdA∞«
fait un rapport sur la situation active et WF°U∑± s´Ë WØdA∞« ÂuBîË ‰uÅ√
passive de la société, sur la poursuite q§_« s´Ë WOHB∑∞« ‹UOKL´
des opérations de liquidation et le .UN±UL¢ù ͸ËdC∞«
délai nécessaire pour les terminer.

À défaut, il est procédé à la convo- v´b∑º¢ p∞– «bF≤« W∞U• w≠Ë


cation de l’assemblée, soit par l’orga- WµO≥ ·d© s± ¡«uß WOFLπ∞«
ne de contrôle, s’il en existe un, soit qOØË ·d© s± Ë√ X≤UØ Ê≈ W∂Æ«dL∞«
par un mandataire désigné, par déci- VK© vK´ ¡UM° wzUCÆ ¸«dI° sOF±
sion de justice, à la demande de tout .d±_« tLN¥ s± qØ
intéressé.

Si la réunion de l’assemblée est cª∑¥ r∞ Ë√ WOFLπ∞« œUIF≤« ¸cF¢ «–≈


impossible ou si aucune décision n’a s± VKD¥ wHBL∞« ÊS≠ ,¸«dÆ
pu être prise, le liquidateur demande v∞≈ ‰uÅuK∞ “ö∞« Ê–ù« ¡UCI∞«
en justice les autorisations nécessaires .WOHB∑∞«
pour aboutir à la liquidation.

Art. 788– Le liquidateur représente la WØdA∞« wHBL∞« q∏L¥ :788 …œUL∞«


société. Il est investi des pouvoirs les lO∂∞ WFß«u∞« ‹UDKº∞« t∞ ‰uª¢Ë
plus étendus pour réaliser l’actif, Ê√ dO¨ w{«d∑∞U° u∞Ë ‰uÅ_«
même à l’amiable. Les restrictions à ‹UDKº∞« Ác≥ vK´ …œ¸«u∞« œuOI∞«
544
Code de commerce Art. 789 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

ces pouvoirs, résultant des statuts ou d±√ Ë√ wßUß_« Êu≤UI∞« s´ Wπ¢UM∞«


de l’acte de nomination, ne sont pas .dOG∞« vK´ UN° Z∑∫¥ ô sOOF∑∞«
opposables aux tiers.

Il est habilité à payer les créanciers et Êu¥b∞« b¥bº∑∞ WOK≥_« t∞ ÊuJ¢Ë


répartir le solde disponible. .wÆU∂∞« bOÅd∞« l¥“u¢Ë

Il ne peut continuer les affaires en W¥¸Uπ∞« ÈËU´b∞« WF°U∑± t∞ “uπ¥ ôË


cours ou en engager de nouvelles pour `∞UB∞ …b¥b§ ÈËU´b° ÂUOI∞« Ë√
les besoins de la liquidation que s’il y s± p∞c° t∞ Ê–R¥ r∞ U± WOHB∑∞«
a été autorisé, soit par les associés, soit r¢ «–≈ wzUCÆ ¸«dI° Ë√ ¡UØdA∞«
par décision de justice s’il a été .WI¥dD∞« fHM° tMOOF¢
nommé par la même voie.

Art. 789– Le liquidateur établit dans ·d™ w≠ wHBL∞« lC¥ :789 …œUL∞«
les trois mois de la clôture de chaque WO∞U± WMß qØ qHÆ s± dN®√ W£ö£
exercice, l’inventaire, le compte d’ex- ÂUF∞« ¸UL∏∑ßô« »Uº•Ë œdπ∞«
ploitation générale, le compte de «d¥dI¢Ë ÕU°¸_«Ë dzUºª∞« »Uº•Ë
pertes et profits, un rapport écrit par ‹UOKL´ »Uº• sLC∑¥ U°u∑J±
lequel il rend compte des opérations WO∞UL∞« WMº∞« ‰öî WOHB∑∞«
de liquidations au cours de l’exercice .W±dBML∞«
écoulé.

Sauf dispense accordée par l’ordon- d±Q° t∞ ÕuMLL∞« ¡UH´ù« ¡UM∏∑ßU°


nance de référé, le liquidateur Vº• wHBL∞« w´b∑º¥ ,qπF∑º±
convoque selon les modalités prévues w≠ UNOK´ ’uBML∞« ‹«¡«d§ù«
par les statuts, au moins une fois par w≠ qÆ_« vK´ …d± ,wßUß_« Êu≤UI∞«
an et dans les six mois de la clôture de qHÆ s± dN®« W∑ß q§√ w≠Ë WMº∞«
l’exercice, l’assemblée des associés w∑∞« ¡UØdA∞« WOFL§ ,WO∞UL∞« WMº∞«
qui statue sur les comptes annuels, `ML¢Ë W¥uMº∞« ‹U°Uº∫∞« w≠ Y∂¢
donne les autorisations nécessaires et, ¡UC∑Æô« bM´ œbπ¢Ë W±“ö∞« hîd∞«
éventuellement, renouvelle le mandat w°ËbM± Ë√ sO∂Æ«dL∞« W∞UØË
545
Code de commerce Art. 790 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

des contrôleurs ou commissaires aux .‹U°Uº∫∞«


comptes.

Si l’assemblée n’est pas réunie, le rap- d¥dI∑∞« Ÿœu¥ WOFLπ∞« bIF¢ r∞ «–S≠
port prévu à l’alinéa 1er ci-dessus, est v∞Ë_« …dIH∞« w≠ tOK´ ’uBML∞«
déposé au greffe du tribunal et com- lKD¥ YO• WLJ∫L∞« W°U∑J° Áö´√
muniqué à tout intéressé. .d±_« tLN¥ s± qØ tOK´

Art. 790– En période de liquidation, ¡ U M £ √ ¡ U Ø d A K ∞ “ u π ¥ : 7 9 0 …œUL∞«


les associés peuvent, prendre commu- ozU£Ë vK´ «uFKD¥ Ê√ WOHB∑∞«
nication des documents sociaux, dans o∂ß w∑∞« ◊ËdA∞« fHM° WØdA∞«
les mêmes conditions qu’antérieure- .q∂Æ s± U≥dØ–
ment.

Art. 791– Les décisions prévues à ‹«¸«dI∞« cª∑¢ : 791 …œUL∞«


l’article 789, alinéa 2, sont prises : WO≤U∏∞« …dIH∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
: w∞U∑∞« u∫M∞« vK´ 789 …œUL∞« s±

– à la majorité des associés en capital, ,‰UL∞« ”√d∞« w≠ ¡UØdA∞« WO∂K¨Q° -


dans les sociétés en nom collectif et à ‹UØdA∞«Ë s±UC∑∞« ‹UØd® w≠
responsabilité limitée; ,…œËb∫L∞« WO∞ËRºL∞« ‹«–

– dans les conditions de quorum et de w≤u≤UI∞« »UBM∞« ◊ËdA° -


majorité des assemblées ordinaires, W¥œUF∞« ‹UOFLπ∞« ‹«uÅ√ WO∂K¨√Ë
dans les sociétés par actions. .WL≥UºL∞« ‹UØdA∞« w≠

Si la majorité requise ne peut être WO∂K¨_« vK´ qB∫¥ r∞ «–S≠


réunie, il est statué, par décision de wzUCÆ ¸«dI° qBH¥ t≤S≠ W°uKDL∞«
justice, à la demande du liquidateur ou s± qØ Ë√ wHBL∞« VK© vK´ ¡UM°
de tout intéressé. .d±_« tLN¥

Lorsque la délibération entraîne modi- w≠ q¥bF¢ v∞≈ W∞Ë«bL∞« ‹œ√ «–≈Ë


546
Code de commerce Art. 794 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

fication des statuts, elle est prise dans Ác≥ w≠ cª∑¢ UN≤S≠ wßUß_« Êu≤UI∞«
les conditions prescrites à cet effet, ’uBML∞« ◊ËdA∞« Vº• W∞U∫∞«
pour chaque forme de société. s± Ÿu≤ qØ w≠ ÷dG∞« «cN∞ UNOK´
.WØdA∞« Ÿ«u≤√

Les associés liquidateurs peuvent Ê√ sOHBL∞« ¡UØdAK∞ “uπ¥Ë


prendre part au vote. .X¥uB∑∞« w≠ «uØd∑A¥

Art. 792– En cas de continuation de ¸ « d L ∑ ß « W ∞ U • w ≠ : 792 …œUL∞«


l’exploitation sociale, le liquidateur vK´ sOF∑¥ ,WØdA∞« ‰öG∑ß«
est tenu de convoquer l’assemblée des ¡UØdA∞« WOFL§ ¡U´b∑ß« wHBL∞«
associés, dans les conditions prévues à w≠ UNOK´ ’uBML∞« ◊ËdA∞« Vº•
l’article 789. À défaut, tout intéressé tLN¥ s± qJ∞ “U§ ô≈Ë ,789 …œUL∞«
peut demander la convocation, soit par ¡«uß ¡U´b∑ßô« VKD¥ Ê√ d±_«
les commissaires aux comptes, ou WµO≥ Ë√ ‹U°Uº∫∞« w°ËbM± WDß«u°
l’organe de contrôle, soit par un man- ¸«dI° sOF± qOØË s± Ë√ W∂Æ«dL∞«
dataire désigné par décision de justice. .wzUCÆ

Art. 793– Sauf clause contraire des w≠UB∞« ‰UL∞« WLºÆ r∑¢ :793 …œUL∞«
statuts, le partage de l’actif net subsis- Ë√ WOLßô« rNß_« œ«bß bF° wI∂∑L∞«
tant après remboursement du nominal fHM° ¡UØdA∞« sO° WØdA∞« hB•
des actions ou des parts sociales, est ‰U± ”√¸ w≠ rN∑L≥Uº± W∂º≤
effectué entre les associés dans les ◊ËdA∞« ¡UM∏∑ßU° p∞–Ë WØdA∞«
mêmes proportions que leur partici- .wßUß_« Êu≤UIK∞ WH∞UªL∞«
pant au capital social.

Art. 794– Sous réserve des droits des ÊUØ «–≈ wHBL∞« ¸dI¥ :794 …œUL∞«
créanciers, le liquidateur décide s’il X∫∂Å√ w∑∞« ‰«u±_« l¥“u¢ wG∂M¥
convient de distribuer les fonds deve- WOHB∑∞« ¡UM£√ UNO≠ ·dB∑K∞ WK°UÆ
nus disponibles en cours de liquida- .sOMz«b∞« ‚uI∫° ‰öîù« ÊËœ p∞–Ë
tion.
Après mise en demeure infructueuse s± VKD¥ Ê√ d±_U° wMF± qJ∞ “uπ¥
547
Code de commerce Art. 795 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

du liquidateur, tout intéressé peut l¥“u∑∞« »u§Ë w≠ rJ∫∞« ¡UCI∞«


demander en justice qu’il soit statué s± ¸«c≤≈ bF° p∞–Ë ,WOHB∑∞« ¡UM£√
sur l’opportunité d’une répartition en .ÈËb§ ÊËb° ‚U°Ë wHBL∞«
cours de liquidation.
Toute décision de répartition de fonds, oKF∑¥ l¥“u¢ ¸«dÆ qØ dAM¥
est publiée dans le journal d’annonces ‹U≤ö´ù« …b¥d§ w≠ ‰uÅ_U°
légales dans lequel a été effectuée la dAM∞« UNO≠ r¢ w∑∞« WO≤u≤UI∞«
publicité prévue à l’article 767. .767 …œUL∞« w≠ tOK´ ’uBML∞«

La décision est notifiée indivi- ¡UØdA∞« v∞≈ l¥“u∑∞« ¸«dÆ mK∂¥Ë


duellement aux associés. .œ«dH≤« vK´

Art. 795– Les sommes affectées aux WBBªL∞« m∞U∂L∞« Ÿœu¢ :795 …œUL∞«
répartitions entre les associés et les w≠ sOMz«b∞«Ë ¡UØdA∞« sO° l¥“u∑K∞
créanciers, sont déposées dans le délai s± ¡«b∑°« U±u¥ dA´ WºLî q§√
de quinze jours à compter de la déci- WØdA∞« rßU° pM° w≠ ,l¥“u∑∞« ¸«dÆ
sion de répartition, à un compte ouvert .WOHB∑∞« X∫¢ W´u{uL∞«
dans une banque au nom de la société
en liquidation.
Elles peuvent être retirées sur la signa- lOÆu¢ œdπL° m∞U∂L∞« V∫ß “uπ¥Ë
ture d’un seul liquidateur et sous sa .t∑O∞ËRº± X∫¢Ë b•«Ë nB±
responsabilité.

Chapitre IV bis ¸dJ± l°«¸ qB≠


Société en participation WÅU∫L∞« WØd®

Art. 795 bis l– (Décret législatif n° ÂußdL∞« ( : 1 ¸dJ± 7 9 5 …œUL∞«


93-08 du 93-08 du 25 avril 1993) Il 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
peut être créé entre deux ou plusieurs ‹UØd® fOßQ¢ “uπ¥ )1993 q¥d°√
personnes physiques des sociétés en Ë√ sOOFO∂© sOBª® sO° WÅU∫±
participation destinées à réaliser des .W¥¸Uπ¢ ‹UOKL´ “Uπ≤≈ v∞u∑¢ ,d∏Ø√

548
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 795 bis 5

opérations de commerce.

Art. 795 bis 2– (Décret législatif n° ÂußdL∞«( : 2 ¸dJ± 7 9 5 …œUL∞«


93-08 du 25 avril 1993) La société en 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
participation n’existe que dans les rap- WÅU∫L∞« WØd® ÊuJ¢ ô )1993 q¥d°√
ports entre associés et ne se révèle pas sO° …œu§uL∞« ‹UÆöF∞« w≠ ô≈
aux tiers. Elle n’a pas la personnalité ô wN≠ .dOGK∞ nAJ¢ ôË ¡UØdA∞«
morale, n’est pas soumise à publicité ôË ,W¥uMFL∞« WOBªA∞U° l∑L∑¢
et peut être prouvée par tous moyens. qJ° UN¢U∂£≈ sJL¥Ë ,¸UN®û∞ lCª¢
.qzUßu∞«

Les dispositions du chapitre préli- ÍbONL∑∞« qBH∞« ÂUJ•√ o∂D¢ ô


minaire et du titre I, chapitre IV du qBH∞« ÂUJ•√Ë ‰Ë_« »U∂∞« ÂUJ•√Ë
présent livre ne lui sont pas appli- ‹UØd® vK´ ,»U∑J∞« «c≥ s± l°«d∞«
cables. .WÅU∫L∞«

Art 795 bis 3. (Décret législatif n° 93- ÂußdL∞«( : 3 ¸dJ± 7 9 5 …œUL∞«


08 du 25 avril 1993) Les associés 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
conviennent librement des objets, des q J ° ¡ U Ø d A ∞ « o H ∑ ¥ ) 1 9 9 3 q¥d°√
formes ou proportions intérêts et des UNKJ® Ë√ …bzUH∞« Ÿu{u± vK´ W¥d•
conditions de la société en participa- WØd® ◊Ëd® vK´Ë UN∑∂º≤ Ë√
tion. .WÅU∫L∞«

Art 795 bis 4. (Décret législatif n° 93- ÂußdL∞«( : 4 ¸dJ± 7 9 5 …œUL∞«


08 du 25 avril 1993) Chaque associé 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
contracte avec les tiers en son nom l± p¥d® qØ bÆUF∑¥ )1993 q¥d°√
personnel. Il est seul engagé même au U±eK± ÊuJ¥Ë wBªA∞« tLßU° dOG∞«
cas où, sans l’accord des autres asso- ¡ULß√ s´ tHAØ W∞U• w≠ v∑• Áb•Ë
ciés, il révèle leurs noms aux tiers. .rN∑I≠«u± ÊËœË s¥dîü« ¡UØdA∞«

Art 795 bis 5. (Décret législatif n° 93- ÂußdL∞«( : 5 ¸dJ± 7 9 5 …œUL∞«


08 du 25 avril 1993) Les droits des 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
549
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 796

associés ne peuvent être représentés ‚uI• qO∏L¢ sJL¥ ô )1993 q¥d°√


par des titres négociables. .‰Ë«b∑K∞ WK°UÆ ‹«bMº° ¡UØdA∞«

Toute clause contraire est réputée non .sJ¥ r∞ ÊQØ n∞Uª± ◊d® qØ d∂∑F¥
écrite.

Chapitre V f±Uª∞« qBH∞«


Groupement ‹UFLπ∑∞«

Art. 796– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 7 9 6 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Deux ou plusieurs q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
personnes morales peuvent constituer Ë√ sO¥uMF± sOBªA∞ “uπ¥ )1993
entre elles par écrit, pour une durée ,UO°U∑Ø rNMO° ULO≠ «uºßR¥ Ê√ d∏Ø√
déterminée, un groupement en vue de qØ oO∂D∑∞ UFLπ¢ …œËb∫± …d∑H∞Ë
mettre en œuvre tous les moyens ◊UAM∞« qONº∑∞ WLzöL∞« qzUßu∞«
propres à faciliter ou à développer Ád¥uD¢ Ë√ UNzUC´_ ÍœUB∑Æô«
l’activité économique de ses membres, ◊UAM∞« «c≥ ZzU∑≤ sOº∫¢Ë
à améliorer ou à accroître les résultats .t∑OLM¢Ë
de cette activité.

Art. 797– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 7 9 7 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Le contrat de grou- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
pement détermine l’organisation du rOEM¢ ‹UFLπ∑∞« bI´ œb∫¥ )1993
groupement, sous réserve des disposi- «c≥ ÂUJ•√ …U´«d± l± lLπ∑∞«
tions du présent code. Il est établi par dAM¥Ë UO°U∑Ø Áœ«b´≈ r∑¥Ë .Êu≤UI∞«
écrit et publié selon les modalités o¥d© s´ …œb∫L∞« ‹UOHOJ∞« Vº•
fixées par voie réglementaire. .rOEM∑∞«

Il contient notamment les indications :WO¢ü« ‹U≤UO∂∞« ULOß ô sLC∑¥Ë


suivantes :

1° la dénomination du groupement; lLπ∑∞« WOLº¢ -1


550
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 798

2° les nom, raison sociale ou dé- qJA∞«Ë UN´u{u± Ë√ WØdA∞« rß≈ -2


nomination sociale, la forme juri- eØdL∞« Ë√ dIL∞« Ê«uM´Ë w≤u≤UI∞«
dique, l’adresse du domicile ou du d±_« vC∑Æ« «–≈Ë ,WØdAK∞ wºOzd∞«
siège social et s’il y a lieu, le numéro w≠ lLπ∑∞« s± uC´ qØ qO㧛 rƸ
d’immatriculation au registre de com- ,͸Uπ∑∞« qπº∞«
merce, de chacun des membres du
groupement;

3° la durée pour laquelle le grou- ,lLπ∑∞« UNK§_ TA≤√ w∑∞« …bL∞« -3


pement est constitué;

4° l’objet du groupement; ,lLπ∑∞« Ÿu{u± -4

5° l’adresse du siège du groupement. .lLπ∑∞« dI± Ê«uM´ -5

Toutes les modifications du contrat dAM¢Ë bIF∞« ‹ö¥bF¢ lOL§ r∑¢


sont établies et publiées dans les .tºH≤ bIF∞« ◊Ëd® Vº•
mêmes conditions que le contrat lui- vK´ UN° ÃUπ∑•ö∞ WK°UÆ `∂B¢ ôË
même. Elles ne sont opposables aux .¸UN®ù« a¥¸U¢ s± ¡«b∑°« ô≈ dOG∞«
tiers qu’à dater de cette publicité.

Art. 798– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 7 9 8 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Le contrat de grou- q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
pement doit prévoir également : lLπ∑∞« bI´ hM¥ Ê√ Vπ¥ )1993
:w¢Q¥ U± vK´ p∞cØ

1° les conditions d’acceptation et de œbπ∞« ¡UC´_« ‰u∂Æ ◊Ëd® - 1


révocation de nouveaux membres, ,rN∞e´Ë

2° les attributions de l’assemblée des ,lLπ∑∞« ¡UC´√ WOFL§ ‹UO•öÅ -2


membres du groupement,

551
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 799

3° les modalités de contrôle de la ,dOOº∑∞« W∂Æ«d± ‹UOHOØ -3


gestion,

4° les modalités de dissolution et de .WOHB∑∞«Ë q∫∞« WOHOØ -4


liquidation.

Art. 799– (Décret législatif n° 93-08 rƸ wF¥dA∑∞« ÂußdL∞« :799 …œUL∞«
du 25 avril 1993) Le groupement ne ô )1993 q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93
donne pas lieu par lui même à réalisa- v∞≈ tºH≤ ¡UIK¢ s± lLπ∑∞« ÍœR¥
tion et partage de bénéfices et peut être Ê√ sJL¥Ë UN±Uº∑Æ«Ë bz«uH∞« oOI∫¢
constitué sans capital. .‰ULß√¸ ÊËb° fßR¥

Les droits de ses membres ne peuvent tzUC´√ ‚uI• qO∏L¢ sJL¥ ôË


être représentés par des titres négo- ,‰Ë«b∑K∞ WK°UÆ ‹«bMß WDß«u°
ciables. Toute clause contraire est r∞ ÊQØ n∞Uª± ◊d® qØ d∂∑F¥Ë
réputée non écrite. .sJ¥

Art 799 bis. (Décret législatif n° 93- ÂußdL∞«( :¸dJ± 799 …œUL∞«
08 du 25 avril 1993) Le groupement 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
jouit de la personnalité morale et de la l L π ∑ ∞ « l ∑ L ∑ ¥ ) 1993 q¥d°√
pleine capacité à dater de son immatri- WOK≥_U°Ë W¥uMFL∞« WOBªA∞U°
culation au registre du commerce. Le w≠ tKO㧛 a¥¸U¢ s± ¡«b∑°« W±U∑∞«
contrat soumis à publicité légale déter- bIF∞« œb∫¥Ë .͸Uπ∑∞« qπº∞«
mine les conditions et l’objet du grou- ◊Ëd® ,w≤u≤UI∞« ¸UN®û∞ l{Uª∞«
pement. .t´u{u±Ë lLπ∑∞«

Art 799 bis 1. (Décret législatif n° 93- ÂußdL∞«( : 1 ¸dJ± 7 9 9 …œUL∞«


08 du 25 avril 1993) Les membres du 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
groupement sont tenus des dettes de Êu±eK± lLπ∑∞« ¡UC´√ )1993 q¥d°«
552
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 799 bis 3

celui-ci sur leur patrimoine propre. Ils rN¢Ëd£ s± p∞–Ë t≤u¥œ b¥bº∑°
sont solidaires, sauf convention b§Ë «–≈ ô≈ ÊuM±UC∑± r≥Ë .WÅUª∞«
contraire avec le tiers cocontractant. s¥bÆUF∑L∞« l± n∞Uª± ‚UH¢«
.s¥dîü«

Les créanciers du groupement ne peu- WF°U∑± lLπ∑∞« wMz«b∞ “uπ¥ ô


vent poursuivre le paiement des dettes ¡UC´_« s± uC´ b{ Êu¥b∞« b¥bº¢
contre un membre qu’après avoir vai- s´ lLπ∑K∞ ¸«c≤≈ tO§u¢ r¢ «–≈ ô≈
nement mis en demeure le groupement .WOzUCÆ dO¨ WIO£Ë o¥d©
par acte extra judiciaire.

Art 799 bis 2. (Décret législatif n° 93- ÂußdL∞«( : 2 ¸dJ± 7 9 9 …œUL∞«


08 du 25 avril 1993)Le groupement 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
est administré par une ou plusieurs hª® lLπ∑∞« dOº¥ )1993 q¥d°√
personnes. Une personne morale peut hª® sOF¥ Ê√ sJL¥Ë d∏Ø√ Ë√ b•«Ë
être nommée administrateur du grou- l± ,lLπ∑∞« …¸«œS° ULzUÆ ÍuMF±
pement sous réserve qu’elle désigne qL∫∑¥ rz«œ q∏L± sOOF¢ …U´«d±
un représentant permanent qui encourt WO≤bL∞« ‹UO∞ËRºL∞« fH≤
les mêmes responsabilités civile et …¸«œùU° ULzUÆ ÊUØ u∞ ULØ WOz«eπ∞«Ë
pénale que s’il était administrateur en .’Uª∞« tLßU°
son nom propre.

Dans les rapports avec les tiers, un w≠ lLπ∑∞« …¸«œS° rzUI∞« ÂeK¥
administrateur engage le groupement qL´ qØ ‰öî s± ,dOG∞« l± t¢UÆö´
par tout acte entrant dans l’objet de ÊuJ¥Ë .dOî_« «c≥ Ÿu{u± w≠ qîb¥
celui-ci. Toute limitation de pouvoirs q°UÆ dO¨ ‹UDKºK∞ b¥b∫¢ qØ
est inopposable aux tiers. .dOG∞« vK´ t° ÃUπ∑•ö∞

Art 799 bis 3. (Décret législatif n° 93- ÂußdL∞«( : 3 ¸dJ± 7 9 9 …œUL∞«


08 du 25 avril 1993)Le groupement 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
553
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Art. 799 bis 4

peut émettre des obligations, aux ¸«bÅ≈ lLπ∑K∞ “uπ¥ )1993 q¥d°√
conditions générales d’émission de ◊ËdA∞« V§uL° ‚UI∫∑ß« ‹«bMß
ces titres par les sociétés. Il est lui- Ác≥ ¸«bÅS° WIKF∑L∞« W±UF∞«
même composé exclusivement de «c≥ ÊuJ∑¥Ë ‹UØdA∞« s± ‹«bMº∞«
sociétés qui satisfont aux conditions w≠u∑º¢ ‹UØd® s± jI≠ lLπ∑∞«
prévues pas la présente loi. «c≥ UNOK´ ’uBML∞« ◊ËdA∞«
.Êu≤UI∞«

Art 799 bis 4. (Décret législatif n° 93- ÂußdL∞«( : 4 ¸dJ± 7 9 9 …œUL∞«


08 du 25 avril 1993) Toute société ou 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ wF¥dA∑∞«
association dont l’objet correspond à WØd® qØ q¥u∫¢ sJL¥ )1993 q¥d°√
la définition du groupement telle que U∂ßUM∑± UN´u{u± ÊuJ¥ WOFL§ Ë√
prévue à l’article 796 ci-dessus, peut ’uBM± u≥ ULØ lLπ∑∞« n¥dF¢ l±
être transformée en un tel groupement ,Áö´√ …¸uØcL∞« 796 …œUL∞« w≠ tOK´
sans donner lieu à dissolution ni à q• v∞≈ p∞– ÍœR¥ Ê√ ÊËœ lLπ¢ v∞≈
création d’une personne morale .b¥b§ ÍuMF± hª® fOßQ¢ Ë√
nouvelle.

TITRE II w≤U∏∞« »U∂∞«


Dispositions pénales WOz«eπ∞« ÂUJ•_«

Chapitre I ‰Ë_« qBH∞«


Infractions concernant ‹«– ‹UØdA∞U° oKF∑¢ ‹UH∞Uª±
les sociétés a responsabilité …œËb∫L∞« WO∞ËRºL∞«
limitée

Art. 800– Seront punis d’un em- w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 8 0 0 …œUL∞«


prisonnement d’un an à cinq ans et q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
d’une amende de 20.000 DA à v∞≈ WMß …bL∞ sπº∞U° VÆUF¥ )1993
200.000 DA, ou de l’une de ces deux 20.000 s± W±«dG°Ë ‹«uMß fLî
554
Code de commerce Art. 800 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

peines seulement : sO¢U≥ Èb•S° Ë√ ,Ãœ 200.000 v∞≈ ,Ãœ


:jI≠ sO∑°uIF∞«

1° ceux qui frauduleusement, auront WLOÆ WOMO´ hB∫∞ œ«“ s± qØ -1


fait attribuer à un apport en nature, une o¥d© s´ WOIOI∫∞« UN∑LOÆ s´ b¥e¢
évaluation supérieure à sa valeur réel- ,gG∞«
le;

2° les gérants qui, en l’absence d’in- l¥“u¢ «ËbLF¢ s¥c∞« ÊËdOºL∞« -2


ventaire ou au moyen d’inventaires ÊËb° ¡UØdA∞« sO° W¥¸uÅ ÕU°¸√
frauduleux, auront sciemment, opéré ,‘uAG± œd§ WDß«u° Ë√ œd§
entre les associés la répartition de divi-
dendes fictifs;

3° les gérants qui, même en l’absence «bL´ «u±bÆ s¥c∞« ÊËdOºL∞« - 3


de toute distribution de dividendes, l¥“u¢ œu§Ë Âb´ l± u∞Ë ¡UØdAK∞
auront, sciemment, présenté aux asso- ¡UHîù W∫O∫Å dO¨ WO≤«eO± ÕU°¸ú∞
ciés un bilan inexact en vue de dissi- ,WØdAK∞ wIOI∫∞« l{u∞«
muler la véritable situation de la socié-
té;

4° les gérants qui, de mauvaise foi, s´ «uKLF∑ß« s¥c∞« ÊËdOºL∞« -4


auront fait des biens ou du crédit de la ,WØdAK∞ U{ËdÆ Ë√ ô«u±√ WO≤ ¡uß
société, un usage qu’ils savaient n∞Uª± t≤√ ÊuLKF¥ ôULF∑ß«
contraire à l’intérêt de celle-ci, à des rN{«d¨_ WO∂K¢ WØdA∞« W∫KBL∞
fins personnelles ou pour favoriser une Ë√ WØd® qOCH∑∞ Ë√ WOBªA∞«
autre société ou entreprise dans laquel- `∞UB± UNO≠ rN∞ Èdî√ WºßR±
le ils étaient intéressés directement ou ,…d®U∂± dO¨ Ë√ …d®U∂±
indirectement;

5° les gérants qui de mauvaise foi, s´ «uKLF∑ß« s¥c∞« ÊËdOºL∞« -5


auront fait des pouvoirs qu’ils pos- «Ë“d•√ w∑∞« ‹UO•öB∞« WO≤ ¡uß
555
Code de commerce Art. 801 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

sédaient ou des voix dont ils dis- X∫¢ X≤UØ w∑∞« ‹«uÅ_« Ë√ UNOK´
posaient en cette qualité, un usage ôULF∑ß« WHB∞« ÁcN° rN≠dB¢
qu’ils savaient contraire aux intérêts WØdA∞« `∞UBL∞ n∞Uª± t≤√ ÊuLKF¥
de la société, à des fins personnelles Ë√ WOBªA∞« rN{«d¨_ WO∂K¢
ou pour favoriser une autre société ou rN∞ Èdî√ WºßR± Ë√ WØd® qOCH∑∞
entreprise dans laquelle ils étaient dO¨ Ë√ …d®U∂± `∞UB± UNO≠
intéressés directement ou indirecte- .…d®U∂±
ment.

Art. 801– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 8 0 1 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Seront punis d’une q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
amende de 20.000 DA. à 200.000 DA : Ãœ 20.000 s± W±«dG° VÆUF¥ )1993
: Ãœ 200.000 v∞≈

1° les gérants qui n’auront pas établi, w≠ «uFC¥ r∞ s¥c∞« ÊËdOºL∞« -1


chaque exercice, l’inventaire, le »Uº•Ë œdπ∞« WO∞U± WMß qØ
compte d’exploitation générale, le dzUºª∞« »Uº•Ë ÂUF∞« ‰öG∑ßô«
compte de pertes et profits, le bilan et s´ «d¥dI¢Ë WO≤«eOL∞«Ë ÕU°¸_«Ë
un rapport sur les opérations de l’exer- ,WO∞UL∞« WMº∞« ‹UOKL´
cice;

2° les gérants qui n’auront pas, dans le w≠ «uN§u¥ r∞ s¥c∞« ÊËdOºL∞« -2


délai de quinze jours avant la date de a¥¸U¢ q∂Æ U±u¥ dA´ WºLî q§√
l’assemblée, adressé aux associés le ‹UØdA∞« vK´ ,WOFLπ∞« œUIF≤«
compte d’exploitation générale, le »Uº•Ë ÂUF∞« ‰öG∑ßô« »Uº•
compte de pertes et profits, le bilan, le s´ «d¥dI¢Ë WO≤«eOL∞«Ë ZzU∑M∞«
rapport sur les opérations de l’exercice, h≤Ë WO∞UL∞« WMº∞« ‹UOKL´
le texte des résolutions proposées et, le ¡UC∑Æô« bM´Ë W•d∑IL∞« ‹«¸«dI∞«
cas échéant, le rapport des commissai- r∞ «–≈ Ë√ ,‹U°Uº∫∞« w°ËbM± d¥dI¢
res aux comptes, ou qui n’auront pas ¡UØdA∞« ·dB¢ X∫¢ œdπ∞« «uFC¥
tenu l’inventaire à la disposition des .WØdAK∞ wºOzd∞« eØdL∞U°
associés au siège social;
556
Code de commerce Art. 803 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

3° les gérants qui n’auront pas, à toute w≠ «uFC¥ r∞ s¥c∞« ÊËdOºL∞« -3


époque de l’année, mis à la disposition qØ ·dB¢ X∫¢ WMº∞« s± XÆË Í√
de tout associé, au siège social, les ‹«bM∑ºL∞« wºOzd∞« dIL∞U° p¥d®
documents suivants concernant les WO∞UL∞« ‹«uMº∞U° WÅUª∞« WO∞U∑∞«
trois derniers exercices soumis aux vK´ W{ËdFL∞« …dOî_« Àö∏∞«
assemblées : comptes d’exploitation ‰öG∑ßô« ‹U°Uº• :w≥Ë ‹UOFLπ∞«
générale, inventaires, comptes de ZzU∑M∞« ‹U°Uº•Ë œdπ∞«Ë ÂUF∞«
pertes et profits, bilans, rapports des s¥dOºL∞« d¥¸UI¢Ë ‹UO≤«eOL∞«Ë
gérants et, le cas échéant, des w°ËbM± d¥¸UI¢ ¡UC∑Æô« bM´Ë
commissaires aux comptes et procès- .‹UOFLπ∞« d{U∫±Ë ‹U°Uº∫∞«
verbaux des assemblées.

Art. 802– (Ord n° 96-27 du 9 Œ¸RL∞« 27-96 rƸ d±_«( :802 …œUL∞«
décembre 1996) Seront punis d’un V Æ U F ¥ ) 1 9 9 6 d ∂ L º ¥ œ 0 9 w≠
emprisonnement d’un mois à trois W£ö£ v∞≈ b•«Ë dN® s± f∂∫∞U°
mois et d’une amende de 20.000 DA. v∞≈ Ãœ 20.000 s± W±«dG°Ë dN®√
à 200.000 DA. ou de l’une de ces deux sO¢U≥ Èb•S° Ë√ ,Ãœ 200.000
peines seulement, les gérants qui n’au- r∞ s¥c∞« ÊËd¥bL∞« ,jI≠ sO∑°uIF∞«
ront pas procédé à la réunion de l’as- ,¡UØdA∞« WOFL§ œUIF≤« vK´ «uKLF¥
semblée des associés dans les six (6) a¥¸U¢ s± dN®√ )6( W∑ß q§√ w≠
mois de la clôture de l’exercice ou, en W∞U• w≠ Ë√ WO∞UL∞« WMº∞« ÂU∑∑î«
cas de prolongation dans un délai “ËUπ∑¢ ô …bL° œb∫L∞« q§_« b¥bL¢
n’excédant pas six (6) mois fixé par r∞ Ë√ wzUCÆ ¸«dI° ,dN®√ )6( W∑º∞«
décision de justice, ou qui n’auront ’uBML∞« ‹«bM∑ºL∞« pK¢ «u{dF¥
pas soumis à l’approbation de ladite WOFLπ∞« pK¢ 801 …œUL∞« w≠ UNOK´
assemblée les documents prévus au 1° .WI≠«uL∞«
de l’article 801.

Art. 803– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 8 0 3 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Seront punis d’un q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
emprisonnement d’un mois à trois v∞≈ dN® s± f∂∫∞U° VÆUF¥ )1993
mois et d’une amende de 20.000 DA à Ãœ 20.000 s± W±«dG°Ë dN®√ W£ö£
557
Code de commerce Art. 804 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

100.000 DA ou de l’une de ces deux sO¢U≥ Èb•S° Ë√ Ãœ 100.000 v∞≈


peines seulement, les gérants qui s¥c∞« ÊËdOºL∞« jI≠ sO∑°uIF∞«
sciemment, lorsque l’actif net de la ‰U± qÆ «–≈ ,bLF∑∞« l± ÊuHKª∑¥
société, du fait de pertes constatées ‰U± ”√¸ l°¸ s´ w≠UB∞« WØdA∞«
dans les documents comptables, W∑°U∏∞« dzUºª∞« ¡«d§ s± WØdA∞«
devient inférieur au quart du capital :WO°Uº∫∞« ‹«bM∑ºL∞« w≠
social :

1° N’auront pas, dans les quatre mois –Uª¢ô ¡UØdA∞« …¸UA∑ß« s´ - 1


qui suivent l’approbation des comptes o∂ºL∞« ‰ö∫≤ô« »u§u° ¸«dÆ
ayant fait apparaître ces pertes, ·d™ w≠ q∫± p∞c∞ ÊUØ «–≈ WØdAK∞
consulté les associés afin de décider vK´ WI≠«uLK∞ WO∞U∑∞« dN®√ WF°¸_«
s’il y a lieu à dissolution anticipée de pK¢ ‹dN™√ w∑∞« ‹U°Uº∫∞«
la société; .dzUºª∞«

2° N’auront pas déposé au greffe du Ácª¢« Íc∞« ¸«dI∞« Ÿ«b¥≈ s´ - 2


tribunal et publié dans un journal habi- w≠ ÁdA≤Ë WLJ∫L∞« W°U∑J° ¡UØdA∞«
lité à recevoir les annonces légales, la ‹U≤ö´ù« wIK∑∞ …bL∑F± …b¥d§
décision adoptée par les associés. .WO≤u≤UI∞«

Art. 804– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 8 0 4 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Seront punis d’une q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
amende de 20.000 DA à 50.000 DA, Ãœ 20.000 s± W±«dG° VÆUF¥ )1993
les gérants d’une société à responsabi- ‹«– WØdA∞« ËdOº± ,Ãœ 50.000 v∞≈
lité limitée, qui auront omis de men- «uKH¨√ Ê¥c∞« …œËb∫L∞« WO∞ËRºL∞«
tionner sur tous actes ou sur tous docu- Ë√ œuIF∞« lOL§ vK´ dO®Q∑∞«
ments émanant de la société et desti- WØdA∞« s± …¸œUB∞« ‹«bM∑ºL∞«
nés aux tiers, l’indication de sa UN∑OLº¢ ÊUO°Ë dOGK∞ …bFL∞«Ë
dénomination sociale, précédée ou kHK° …d®U∂± Ÿu∂∑L∞« Ë√ o∂ºL∞«
suivie immédiatement des mots …œËb∫L∞« WO∞ËRºL∞« ‹«– WØdA∞«
Société à responsabilité limitée ou des l± ) , ,‘( : dB∑ªL∞« UNLß« Ë√
initiales S.A.R.L., de l’énonciation du U≥dI± Ê«uM´Ë UN∞U± ”√¸ dØ–
558
Code de commerce Art. 806 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

capital social et de l’adresse de son .wºOzd∞«


siège social.

Art. 805– Les dispositions des articles s± œ«uL∞« ÂUJ•√ o∂D¢ :805 …œUL∞«
800 à 804 sont applicables à toute per- ÂUÆ hª® qØ vK´ 804 v∞≈ 800
sonne qui, directement ou par person- dî¬ hª® WDß«u° Ë√ …d®U∂±
ne interposée, aura, en fait exercé la WO∞ËRº± ‹«– WØd® dOOº∑°
gestion d’une société à responsabilité s´ ôb° Ë√ q™ X∫¢ …œËb∫±
limitée sous le couvert ou aux lieu et .w≤u≤UI∞« U≥dOº±
place de son gérant légal.

Chapitre II w≤U∏∞« qBH∞«


Infractions concernant ‹UØd® fOßQ∑° WIKF∑L∞« ‹UH∞UªL∞«
les sociétés par actions WL≥UºL∞«

Section I ‰Ë_« rºI∞«


Infractions relatives à la consti- fOßQ∑° WIKF∑L∞« ‹UH∞UªL∞«
tution des sociétés par actions WL≥UºL∞« ‹UØd®

Art. 806– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 8 0 6 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Seront punis d’une q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
amende de 20.000 DA à 200.000 DA, Ãœ 20.000 s± W±«dG° VÆUF¥ )1993
les fondateurs, le président, les admi- ‹UØdA∞« uºßR± ,Ãœ 200.000 v∞≈
nistrateurs ou les directeurs généraux ÊuLzUI∞«Ë UNºOz¸Ë WL≥UºL∞«
d’une société par actions, qui auront rNß_« «Ë¸bÅ√ s¥c∞« Ë√ UN¢¸«œS°
émis des actions, soit avant l’immatri- qπº∞U° WØdA∞« bOÆ q∂Æ ¡«uß
culation de ladite société au registre du «–≈ ÊUØ XÆË Í√ w≠ Ë√ ͸Uπ∑∞«
commerce, soit à une époque quel- ÊËœ Ë√ gG∞« o¥dD° bOÆ vK´ qB•
conque, si l’immatriculation a été WØdA∞« pK¢ fOßQ¢ ‹«¡«d§≈ ÂUL¢≈
obtenue par fraude, soit encore sans .w≤u≤UÆ t§u°
que les formalités de constitution de
ladite société aient été régulièrement
559
Code de commerce Art. 807 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

accomplies.

Art. 807– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 8 0 7 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Seront punis d’un q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
emprisonnement d’un an à cinq ans et v∞≈ WMß s± sπº∞U° VÆUF¥ )1993
d’une amende de 20.000 à 200.000 20.000 s± W±«dG°Ë ‹«uMß fLî
DA ou de l’une de ces deux peines sO¢U≥ Èb•S° Ë√ ,Ãœ 200.000 v∞≈ Ãœ
seulement : : jI≠ sO∑°uIF∞«

1° ceux qui sciemment, dans la dé- w≠ «bL´ «ËbØ√ s¥c∞« ’Uª®_« -1


claration notariée constatant les sous- ‹U°U∑∑Øû∞ X∂∏± wIO£u¢ `¥dB¢
criptions et les versements, auront w∑∞« ‹U≤UO∂∞« W∫Å ,‹U´u≠b∞«Ë
affirmé sincères et véritables des sous- «uMK´√ Ë√ W¥¸uÅ UN≤Q° ÊuLKF¥ «u≤UØ
criptions qu’ils savaient fictives ou X∫¢ bF° l{u¢ r∞ w∑∞« ‰«u±_« ÊQ°
auront déclaré que des fonds qui n’ont «u±bÆ Ë√ ‹œbß bÆ WØdA∞« ·dB¢
pas été mis définitivement à la dispo- sLC∑¢ sOL≥UºLK∞ WLzUÆ o£uLK∞
sition de la société ont été effective- «uGK° Ë√ W¥¸uÅ ‹U°U∑∑Ø«
ment versés, ou auront remis au notai- UOzUN≤ l{u¢ r∞ WO∞U± ‹«b¥bº∑°
re une liste des actionnaires mention- ,WØdA∞« ·dB¢ X∫¢
nant des souscriptions fictives ou le
versement de fonds qui n’ont pas été
mis définitivement à la disposition de
la société;

2° ceux qui, sciemment, par simu- s´ «bL´ «u±UÆ s¥c∞« ’Uª®_« -2


lation de souscriptions ou de ver- Ë√ ‹U´u≠œ Ë√ ‹U°U∑∑Ø≈ ¡UHî≈ o¥d©
sement, par publication de sous- ‹U´u≠œ Ë√ ‹U°U∑∑Ø≈ dA≤ o¥d© s´
cription ou de versements qui n’exis- …¸Ëe± Èdî√ lzUÆË Ë√ …œu§u± dO¨
tent pas ou de tous autres faits faux, vK´ ‰uB∫∞« W∞ËU∫± Ë√ ‰uB∫K∞
auront obtenu ou tenté d’obtenir des .‹U´u≠œ Ë√ ‹U°U∑∑Ø«
souscriptions ou des versements

560
Code de commerce Art. 808 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

3° ceux qui, sciemment, pour pro- «bL´ «u±UÆ s¥c∞« ’Uª®_« - 3


voquer des souscriptions ou des verse- Ë√ ‹U°U∑∑Øù« vK´ Y∫∞« ÷dG°Ë
ments, auront publié les noms de per- r¢ ’Uª®√ ¡ULß√ dAM° ‹U´u≠b∞«
sonnes désignées contrairement à la rN≤√ ¸U∂∑´U° WIOI∫K∞ U≠öî rNMOOF¢
vérité comme étant ou devant être atta- w≠ U± VBML° ÊuI∫KOß Ë√ «uI∫∞√
chées à la société à titre quelconque; .WØdA∞«

4° ceux qui, frauduleusement, auront UA¨ - «u∫M± s¥c∞« ’Uª®_« -4


fait attribuer à un apport en nature, une UN∑LOÆ s± vK´√ WOMO´ WB•
évaluation supérieure à sa valeur réel- .WOIOI∫∞«
le.

Art. 808– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 8 0 8 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Seront punis d’un q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
emprisonnement de trois mois à un an W£ö£ s± f∂∫∞U° VÆUF¥ ) 1993
et d’une amende de 20.000 DA à 20.000 s± W±«dG°Ë WMß v∞≈ dN®√
200.000 DA ou de l’une de ces deux sO¢U≥ Èb•S° Ë√ Ãœ 200.000 v∞≈ Ãœ
peines seulement, les fondateurs, le WØdAK∞ ÊuºßRL∞« ,jI≠ sO∑°uIF∞«
président du conseil d’administration, UN¢¸«œ≈ fKπ± fOz¸Ë WL≥UºL∞«
les administrateurs ou les directeurs U≥Ëd¥b±Ë UN¢¸«œS° ÊuLzUI∞«Ë
généraux d’une société par actions, Ë√ rNß_« »U∫Å√ p∞cØË Êu±UF∞«
ainsi que les titulaires ou porteurs : w≠ «bL´ «uK±UF¢ s¥c∞« U≥uK±U•
d’actions qui, sciemment, auront
négocié :

1° des actions sans valeur nominale ou WLOÆ UN∞ ÊuJ¢ Ê√ ÊËœ rNß√ -1
dont la valeur nominale est inférieure qÆ√ WOLßô« UN∑LOÆ X≤UØ Ë√ WOLß«
au minimum légal; ,WO≤u≤UI∞« WLOIK∞ v≤œ_« b∫∞« s±

2° des actions d’apport, avant l’expira- ‰Ë«b∑∞« “uπ¥ ô WOMO´ rNß√ w≠ -2


tion du délai pendant lequel elles ne ,q§_« ¡UCI≤« q∂Æ UNO≠
sont pas négociables;
561
Code de commerce Art. 809 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

3° des promesses d’actions. .rNß_U° œu´u∞« -3

Art. 809– Sera punie des peines pré- ‹ U ° u I F ∞ U ° V Æ U F ¥ : 809 …œUL∞«


vues à l’article 808, toute personne qØ 808 …œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
qui, sciemment, aura, soit participé w≠ „«d∑®ô« bLF¢ hª®
aux négociations, soit établi la valeur rNßú∞ rOÆ l{u° ÂUÆ Ë√ ‹ö±UFL∞«
des actions ou promesses d’actions UNO∞≈ ¸UAL∞« rNß_U° «œu´Ë ÂbÆ Ë√
visées à l’article précédent. .WI°Uº∞« …œUL∞« w≠

Art. 810– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 8 1 0 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Sera punie d’un q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
emprisonnement d’un mois à trois v∞≈ dN® s± f∂∫∞U° VÆUF¥ )1993
mois et d’une amende de 20.000 DA à Ãœ 20.000 s± W±«dG°Ë dN®√ W£ö£
200.000 DA, ou de l’une de ces deux sO¢U≥ Èb•S° Ë√ Ãœ 200.000 v∞≈
peines seulement, toute personne qui bLF¢ hª® qØ ,jI≠ sO∑°uIF∞«
sciemment, aura accepté ou conservé »ËbM± ÂUNL° ÿUH∑•ô« Ë√ ‰u∂I∞«
les fonctions de commissaire aux ap- «c≥Ë W±bIL∞« hB∫∞« d¥bI∑∞
ports, nonobstant les incompatibilités Ë√ ‹ULzöL∞« Âb´ s± r¨d∞U°
et interdictions légales. .WO≤u≤UI∞« l≤«uL∞«

Section II w≤U∏∞« rºI∞«


Infractions relatives à la direction W¥d¥bL° WIKF∑L∞« ‹UH∞UªL∞«
et à l’administration des sociétés WL≥UºL∞« ‹UØd®
par actions UN¢¸«œ≈Ë

Art. 811– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 8 1 1 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Seront punis d’un q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
emprisonnement d’un an à cinq ans et WMß s± f∂∫∞U° VÆUF¥ ) 1993
d’une amende de 20.000 DA à W±«dG°Ë ‹«uMß fLî v∞≈ …b•«Ë
200.000 DA, ou de l’une de ces deux Ë√ Ãœ 200.000 v∞≈ Ãœ 20.000 s±
peines seulement : :jI≠ sO∑°uIF∞« sO¢U≥ Èb•S°

562
Code de commerce Art. 811 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

1° le président, les administrateurs et WL≥UºL∞« WØd® fOz¸ -1


les directeurs généraux d’une société U≥Ëd¥b±Ë UN¢¸«œS° ÊuLzUI∞«Ë
par actions qui, en l’absence d’inven- «bL´ ÊËd®U∂¥ s¥c∞« Êu±UF∞«
taire ou au moyen d’inventaires frau- vK´ W¥¸uÅ ÕU°¸√ l¥“u¢
duleux, auront sciemment opéré, entre œdπK∞ WLzUÆ r¥bI¢ ÊËœ sOL≥UºL∞«
les actionnaires, la répartition de divi- .W®uAG± œd§ rz«uÆ r¥bI∑° Ë√
dendes fictifs;

2° le président, les administrateurs ou WL≥UºL∞« WØd® fOz¸ -2


les directeurs généraux d’une société U≥Ëd¥b± Ë√ UN¢¸«œS° ÊuLzUI∞«Ë
par actions qui, même en l’absence de Ë√ dA≤ ÊËbLF∑¥ s¥c∞« Êu±UF∞«
toute distribution de dividendes, dO¨ sOL≥UºLK∞ WO≤«eO± r¥bI¢
auront sciemment, publié ou présenté WØdA∞« W∞U• ¡UHîù ,lÆ«uK∞ WI°UD±
aux actionnaires, un bilan inexact, en œu§Ë Âb´ W∞U• w≠ u∞Ë WOIOI∫∞«
vue de dissimuler la véritable situation .ÕU°¸ú∞ l¥“u¢
de la société;

3° le président, les administrateurs ou WL≥UºL∞« WØd® fOz¸ -3


les directeurs généraux d’une société U≥Ëd¥b± Ë√ UN¢¸«œS° ÊuLzUI∞«Ë
par actions qui, de mauvaise foi, ¡uß s´ ÊuKLF∑º¥ s¥c∞« Êu±UF∞«
auront fait des biens ou du crédit de la w≠ UN∑FLß Ë√ WØdA∞« ‰«u±√ WO≤
société, un usage qu’ils savaient WH∞Uª± UN≤√ ÊuLKF¥ ‹U¥U¨
contraire à l’intérêt de celle-ci, à des Ë√ WOBª® ÷«d¨_ UN∑∫KBL∞
fins personnelles ou pour favoriser une rN∞ Èdî√ WºßR± Ë√ WØd® qOCH∑∞
autre société ou entreprise dans laquel- dO¨ Ë√ …d®U∂± `∞UB± UNO≠
le ils étaient intéressés directement ou ,…d®U∂±
indirectement;

4° le président, les administrateurs ou WL≥UºL∞« WØd® fOz¸ -4


les directeurs généraux d’une société U≥Ëd¥b± Ë√ UN¢¸«œS° ÊuLzUI∞«Ë
par actions qui, de mauvaise fois, ¡uß s´ ÊuKLF∑º¥ s¥c∞« Êu±UF∞«
auront fait des pouvoirs qu’ils possé- WDKº∞« s± rN∞ U± WHB∞« ÁcN°Ë WO≤
563
Code de commerce Art. 812 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

daient ou des voix dont ils disposaient, ‹«uÅ_« w≠ ·dB∑∞« w≠ o• Ë√


en cette qualité, un usage qu’ils n∞Uª± t≤√ ÊuLKF¥ ôULF∑ß«
savaient contraire aux intérêts de la ÷«d¨√ ⁄uK∂∞ WØdA∞« `∞UBL∞
société, à des fins personnelles ou Ë√ WØd® qOCH∑∞ Ë√ WOBª®
pour favoriser une autre société ou `∞UB± UNO≠ rN∞ Èdî√ WºßR±
entreprise dans laquelle ils étaient .…d®U∂± dO¨ Ë√ …d®U∂±
intéressés directement ou indirecte-
ment.

Art. 812– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 8 1 2 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Sera punie d’une q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
amende de 5.000 DA à 20.000 DA, le Ãœ 5.000 s± W±«dG∞U° VÆUF¥ )1993
président ou l’administrateur président Ë√ fOzd∞« s± qØ Ãœ 20.000 v∞≈
de la séance qui n’aura pas fait consta- WºKπ∞« ”√d¥ Íc∞« …¸«œùU° rzUI∞«
ter les délibérations du conseil d’admi- fKπ± ‹ôË«b± ‹U∂£≈ s´ nKª∑¥Ë
nistration par des procès-verbaux for- kH∫¢ w∑∞« d{U∫L∞« w≠ …¸«œù«
mant un registre spécial tenu au siège .WØdA∞« dIL°
de la société.

Art. 813– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 8 1 3 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Seront punis d’une q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
amende de 20.000 DA à 200.000 DA, Ãœ 20.000 s± W±«dG∞U° VÆUF¥ )1993
le président, les administrateurs ou les ÊuLzUI∞«Ë fOzd∞« Ãœ 200.000 v∞≈
directeurs généraux d’une société par Êu±UF∞« ÊËd¥bL∞« Ë√ …¸«œùU°
actions : :s¥c∞«Ë WL≥UºL∞« WØdAK∞

1° qui n’auront pas établi, chaque s´ WO∞U± WMß qØ w≠ ÊuHKª∑¥ -1


exercice, le compte d’exploitation »Uº•Ë ÂUF∞« ‰öG∑ßô« »Uº• l{Ë
générale, le compte de pertes et pro- œdπ∞«Ë ÕU°¸_«Ë dzUºª∞«
fits, l’inventaire, le bilan et un rapport s´ w°U∑J∞« d¥dI∑∞«Ë WO≤«eOL∞«Ë
écrit sur la situation de la société et WMº∞« ¡UM£√ UN©UA≤Ë WØdA∞« W∞U•
l’activité de celle-ci pendant l’exerci- ,W±dBML∞«
564
Code de commerce Art. 814 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

ce écoulé,

2° qui n’auront pas employé, pour Ác≥ œ«b´≈ w≠ ÊuHKª∑¥ - 2


l’établissement de ces documents, les fH≤ ‰ULF∑ß« s´ ‹«bM∑ºL∞«
mêmes formes et les mêmes méthodes w≠ WF∂∑L∞« d¥bI∑∞« ‚d©Ë ‰UJ®_«
d’évaluation que les années précé- …U´«d± l± p∞–Ë WI°Uº∞« sO∑Mº∞«
dentes, sous réserve des modifications .548 …œULK∞ UI∂© W±bIL∞« ‹ö¥bF∑∞«
apportées conformément à l’article
548.

Section III Y∞U∏∞« rºI∞«


Infractions relatives aux WIKF∑L∞« ‹UH∞UªL∞«
assemblées d’actionnaires w≠ sOL≥UºL∞« ‹UOFLπ°
des sociétés par actions WL≥UºL∞« ‹UØd®

Art. 814– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 8 1 4 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Seront punis d’un q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
emprisonnement de trois mois à deux W£ö£ s± f∂∫∞U° VÆUF¥ ) 1993
ans et d’une amende de 20.000 DA à s± W±«dG°Ë sO∑Mß v∞≈ dN®«
200.000 DA, ou de l’une de ces deux Èb•S° Ë√ Ãœ 200.000 v∞≈ Ãœ 20.000
peines seulement : :jI≠ sO∑°uIF∞« sO¢U≥

1° ceux qui, sciemment, auront empê- w≠ «bL´ r≥UºL∞« lML¥ s± qØ -1


ché un actionnaire de participer à une ,sOL≥UºL∞« fKπ± w≠ WظUAL∞«
assemblée d’actionnaires;

2° ceux qui, en se présentant faus- w≠ WظUALK∞ «¸Ë“ ÂbI∑¥ s± qØ -2


sement comme propriétaires d’actions, …d®U∂± sOL≥UºL∞« fKπ± »Uª∑≤«
auront participé au vote dans une p∞ULØ dî¬ hª® WDß«u° Ë√
assemblée d’actionnaires, qu’ils aient .rNßú∞
agi directement ou par personne inter-
posée;
565
Code de commerce Art. 815 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

3° ceux qui, se seront fait accorder, Ë√ `M± vK´ qB• s± qØ - 3


garantir ou permettre des avantages …œUH∑ßô« U¥«eL° t∞ `Lß Ë√ ‹U≤UL{
pour voter dans un certain sens ou lM∑L¥ Ë√ U± ÁU㛮 w≠ X¥uB∑∞« s±
pour ne pas participer au vote, ainsi ’Uª®_« p∞cØË tO≠ WظUAL∞« s´
que ceux qui auront garanti ou permis .U¥«eL∞« ÁcN° «Ëb´Ë Ë√ «uML{ s¥c∞«
ces avantages.

Art. 815– (Décret législatif n° 93-08 wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«( : 815 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Seront punis d’un q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
emprisonnement de deux mois à six s¥dN® s± f∂∫∞U° VÆUF¥ )1993
mois et d’une amende de 20.000 DA à s± W±«dG°Ë dN®√ W∑ß v∞≈
200.000 DA ou de l’une de ces deux Èb•S° Ë√ Ãœ 200.000 v∞≈ Ãœ 20.000
peines seulement, le président ou les WØd® fOz¸ jI≠ sO∑°uIF∞« sO¢U≥
administrateurs d’une société par UN¢¸«œS° ÊuLzUI∞« Ë√ WL≥UºL∞«
actions qui n’auront pas réuni l’assem- œUIF≤« vK´ «uKLF¥ r∞ s¥c∞«Ë
blée générale ordinaire dans les six W∑º∞« w≠ W¥œUF∞« W±UF∞« WOFLπ∞«
mois de la clôture de l’exercice ou, en WMº∞« ÂU∑∑î« wK¢ w∑∞« dN®√
cas de prolongation, dans le délai fixé q§_« w≠ b¥bL∑∞« bM´ Ë√ ,WO∞UL∞«
par décision de justice ou qui n’auront «u±bI¥ r∞ Ë√ ,wzUCÆ ¸«dI° sOFL∞«
pas soumis à l’approbation de ladite w≠ UNOK´ ’uBML∞« ‹«bM∑ºL∞«
assemblée, les documents prévus aux 545 …œUL∞« s± 3Ë 2 sO¢dIH∞«
alinéas 2 et 3 de l’article 545. WOFLπ∞« ·d© s± UNOK´ WÆœUBLK∞
.…¸uØcL∞«

Art. 816– (Décret législatif n° 93-08 wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«( : 816 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Seront punis d’une q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
amende de 20.000 DA 200.000 DA, le Ãœ 20.000 s± W±«dG° VÆUF¥ )1993
président ou les administrateurs d’une WØd® fOz¸ Ãœ 200.000 v∞≈
société par actions qui n’auront pas UN¢¸«œS° ÊuLzUI∞« Ë√ WL≥UºL∞«
convoqué, à toute assemblée, dans le w≠ WOFL§ qJ∞ «u´b∑º¥ r∞ s¥c∞«
délai légal, les actionnaires titulaires rNß_« »U∫Å√ w≤u≤UI∞« q§_«
depuis un mois au moins de titres qÆ_« vK´ b•«Ë dN® cM± s¥ezU∫∞«
566
Code de commerce Art. 818 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

nominatifs, soit par lettre ordinaire, W¥œU´ W∞Ußd° U±≈ WOLß« ‹«bMß vK´
soit, si les statuts le prévoient ou si les rN∑IH≤ vK´ UNOK´ vÅu± W∞Ußd° Ë√
intéressés en ont fait la demande, par Êu≤UI∞« w≠ UNOK´ h≤ bÆ ÊUØ «–≈
lettre recommandée à leurs frais. sOOMFL∞« VK© vK´ ¡UM° Ë√ wßUß_«
.d±_U°

Art. 817– (Décret législatif n° 93-08 wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«( : 817 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Sera puni d’une q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
amende de 20.000 à 100.000 DA, le Ãœ 20.000 s± W±«dG° VÆUF¥ )1993
président d’une société par actions qui WØd® fOz¸ Ãœ 100.000 v∞≈
n’aura pas porté à la connaissance des ULK´ j∫¥ r∞ Íc∞« WL≥UºL∞«
actionnaires par lettre recommandée, vÅu± W∞U߸ V§uL° sOL≥UºL∞«
la date prévue pour la réunion des œUIF≤ô œb∫L∞« a¥¸U∑∞U° UNOK´
assemblées, trente-cinq jours au moins U±u¥ sO£ö£Ë WºLî q∂Æ WOFLπ∞«
avant cette date. œb∫L∞« a¥¸U∑∞« s± qÆ_« vK´
.œUIF≤ö∞

Art. 818– (Décret législatif n° 93-08 wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«( : 818 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Seront punis d’une q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
amende de 20.000 DA 200.000 DA, le Ãœ 20.000 s± W±«dG° VÆUF¥ )1993
président, les administrateurs ou les WØd® fOz¸ Ãœ 200.000 v∞≈
directeurs généraux d’une société par Ë√ UN¢¸«œS° ÊuLzUI∞«Ë WL≥UºL∞«
actions, qui n’auront pas adressé à tout «uN§u¥ r∞ s¥c∞« Êu±UF∞« U≥Ëd¥b±
actionnaire qui en a fait la demande, bÆ ÊUØ «–≈ W∞UØË Ã–uL≤ r≥Uº± qJ∞
une formule de procuration, ainsi que : : v∞≈ W≠U{ùU° t∂K©

1° la liste des administrateurs en exer- ,…¸«œùU° sOLzUI∞« WLzUÆ -1


cice;

2° le texte et l’exposé des motifs des …bOIL∞« ‹«¸«dI∞« l¥¸UA± h≤ -2


projets de résolution inscrits à l’ordre ,UN°U∂ß√ ÊUO°Ë ‰UL´_« ‰Ëb§ w≠
du jour;
567
Code de commerce Art. 819 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

3° le cas échéant, une notice sur les sO∫®dL∞« s´ dB∑ª± ÊUO° -3


candidats au conseil d’administration; ,¡UC∑Æô« bM´ …¸«œù« fKπL∞

4° les rapports du conseil d’adminis- w°ËbM±Ë …¸«œù« fKπ± d¥¸UI¢ -4


tration et des commissaires aux ,WOFLπK∞ ÂbI¢ w∑∞« ‹U°Uº∫∞«
comptes qui seront soumis à l’assem-
blée;

5° s’il s’agit de l’assemblée générale »Uº•Ë ÂUF∞« ‰öG∑ßô« »Uº• -5


ordinaire annuelle, le compte d’ex- «–≈ ,WO≤«eOL∞«Ë ÕU°¸_«Ë dzUºª∞«
ploitation générale, le compte de W±UF∞« WOFLπ∞U° oKF∑¥ d±_« ÊUØ
pertes et profits et le bilan. .W¥œUF∞«

Art. 819– (Décret législatif n° 93-08 wF¥dA∑∞« ÂußdL∞«( : 819 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Seront punis de q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
20.000 DA 200.000 DA, le président, Ãœ 20.000 s± W±«dG° VÆUF¥ )1993
les administrateurs ou les directeurs WØd® fOz¸ Ãœ 200.000 v∞≈
généraux d’une société par actions, Ë√ UN¢¸«œS° ÊuLzUI∞«Ë WL≥UºL∞«
qui n’auront pas mis à la disposition «uFC¥ r∞ s¥c∞« Êu±UF∞« U≥Ëd¥b±
de tout actionnaire, au siège social ou eØdL° r≥Uº± qØ ·dB¢ X∫¢
au lieu de la direction administrative : .UN¢¸«œ≈ W¥d¥bL° Ë√ WØdA∞«

1° pendant le délai de quinze jours qui q§√ w≠ U≥dØ– w¢ü« ‹«bMº∞« -1


précède la réunion de l’assemblée œUIF≤ô WI°Uº∞« U±u¥ dA´ WºLî
générale ordinaire annuelle, les docu- W¥uMº∞« W¥œUF∞« W±UF∞« WOFLπ∞«
ments suivants : :w≥Ë

a) l’inventaire, le compte d’exploita- ÂUF∞« ‰öG∑ßô« »Uº•Ë œdπ∞« -√


tion générale, le compte de pertes et ÕU°¸_«Ë dzUºª∞« »Uº•Ë
profits, le bilan et la liste des adminis- sOLzUI∞« WLzUÆË WO≤«eOL∞«Ë
trateurs; ,…¸«œùU°

568
Code de commerce Art. 819 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

b) les rapports du conseil d’adminis- w°ËbM±Ë …¸«œù« fKπ± d¥¸UI¢ -°


tration et des commissaires aux vK´ ÷dF¢ w∑∞« ‹U°Uº∫∞«
comptes qui seront soumis à l’assem- ,WOFLπ∞«
blée;

c) le cas échéant, le texte et l’exposé WIKF∑L∞« »U∂ß_« ÊUO°Ë h≤ -§


des motifs des résolutions proposées, «cØË W•d∑IL∞« ‹«¸«dI∞U°
ainsi que les renseignements concer- sO∫®dL∞U° WÅUª∞« ‹U±uKFL∞«
nant les candidats au conseil d’admi- .¡UC∑Æô« bM´ …¸«œù« fKπL∞
nistration;

d) le montant global, certifié exact par tOK´ ‚œUBL∞« w∞UL§ù« mK∂L∞« -œ


les commissaires aux comptes, des ‹U°Uº∫∞« w°ËbM± ·d© s±
rémunérations versées aux personnes s¥c∞« ’Uª®ú∞ W´u≠bL∞« ¸u§_«Ë
les mieux rémunérées, le nombre de œb´ Ê√ ¸U∂∑´U° ¸u§_« vK´√ ÊuIK∑¥
ces personnes étant de 10 ou de 5 Vº• 5 Ë√ 10 sO° dOG∑¥ ’Uª®_«
selon que l’effectif du personnel excè- qI¥ Ë√ “ËUπ∑¥ Íc∞« sOK±UF∞« œb´
de ou non deux cents salariés; .¸u§_« ÍË– s± sO∑zU± s´

2° pendant le délai de quinze jours qui d¥dI¢Ë W•d∑IL∞« ‹«¸«dÆ∞« h≤ -2


précède la réunion d’une assemblée d¥dI¢ ¡UC∑Æô« bM´Ë …¸«œù« fKπ±
générale extraordinaire le texte des ÃU±œù« ŸËdA±Ë ‹U°Uº∫∞« w°ËbM±
résolutions proposées, du rapport du U±u¥ dA´ WºLî q§√ w≠ p∞–Ë
conseil d’administration et le cas dO¨ W±UF∞« WOFLπ∞« œUIF≤ô WI°Uº∞«
échéant, du rapport des commissaires .W¥œUF∞«
aux comptes et du projet de fusion;

3° pendant le délai de quinze jours qui w≠ …œb∫L∞« sOL≥UºL∞« WLzUÆ -3


précède la réunion de l’assemblée p∞c∞ o°Uº∞« dA´ ”œUº∞« ÂuO∞«
générale, la liste des actionnaires arrê- »UI∞√Ë ¡ULß√ WMLC∑L∞«Ë ŸUL∑§ô«
tée au seizième jour qui précède ladite w≠ bOI± rNß√ V•UÅ qØ s©u±Ë
réunion et comportant les nom, pré- «cØË WØdA∞« qπß w≠ a¥¸U∑∞« p∞–
569
Code de commerce Art. 820 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

nom usuel, domicile de chaque titulai- r≥Uº± qØ UNJKL¥ w∑∞« rNß_« œb´
re d’actions inscrit à cette date sur le s± U±u¥ dA´ WºLî q∂Æ p∞–Ë
registre de la société, ainsi que le ,W±UF∞« WOFLπ∞« œUIF≤«
nombre d’actions dont chaque ac-
tionnaire est titulaire;

4° à toute époque de l’année, les docu- WÅUª∞« U≥dØ– w¢ü« ‹«bMº∞« -4


ments suivants concernant les trois …dOî_« Àö∏∞« WO∞UL∞« ‹«uMº∞U°
derniers exercices soumis aux assem- :w≥Ë W±UF∞« WOFLπK∞ W±bIL∞«Ë
blées générales : comptes d’exploita- œdπ∞«Ë ÂUF∞« ‰öG∑ßô« »Uº•
tion générale, inventaires, comptes de ÕU°¸_«Ë dzUºª∞« ‹U°Uº•Ë
pertes et profits, bilans, rapports du …¸«œù« fKπ± d¥¸UI¢Ë ‹UO≤«eOL∞«Ë
conseil d’administration, rapports des ‚«¸Ë√Ë ‹U°Uº∫∞« w°ËbM± d¥¸UI¢Ë
commissaires aux comptes, feuilles de p∞–Ë ‹UOFLπ∞« d{U∫±Ë ¸uC∫∞«
présence et procès-verbaux des assem- .WMº∞« s± XÆË Í√ w≠
blées.

Art. 820– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 8 2 0 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Seront punis d’une q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
amende de 20.000 DA à 50.000 DA, le Ãœ 20.000 s± W±«dG° VÆUF¥ )1993
président ou les administrateurs d’une WØd® fOz¸ Ãœ 50.000 v∞≈
société par actions qui, sciemment : : UN¢¸«œS° ÊuLzUI∞« Ë√ WL≥UºL∞«

1° n’auront pas fait tenir, pour toute qØ ¡UM£√ «bL´ «u±bI¥ r∞ s¥c∞« -1
réunion, des assemblées ordinaires, sOL≥UºLK∞ W¥œUF∞« WOFLπK∞ ŸUL∑§«
des actionnaires, une feuille de présen- s± WFÆu± ¸uC∫∞« WƸË
ce émargée par les actionnaires pré- ¡öØu∞«Ë s¥d{U∫∞« sOL≥UºL∞«
sents et les mandataires, certifiée WOFLπ∞« V∑J± s± UNOK´ ‚œUB±
exacte par le bureau de l’assemblée, et : WMLC∑L∞«Ë
contenant :

a) les nom, prénom usuel et domicile r≥Uº± qØ s©u±Ë »UI∞√Ë ¡ULß√ -√


570
Code de commerce Art. 820 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

de chaque actionnaire présent et le UNJKL¥ w∑∞« rNß_« œb´Ë d{U•


nombre d’actions dont il est titulaire, ÁcN° WI∫KL∞« ‹«uÅ_« œb´ p∞cØË
ainsi que le nombre de voix attaché à .rNß_«
ces actions;

b) les nom, prénom usuel et domicile qOØË qØ s©u±Ë »UI∞√Ë ¡ULß√ -°


de chaque mandataire et le nombre œb´ «cØË tOKØu± rNß√ œb´Ë
d’actions de ses mandants, ainsi que le ,rNß_« ÁcN° WI∫KL∞« ‹«uÅ_«
nombre de voix attaché à ces actions;

c) les nom, prénom et domicile de r≥Uº± qØ s©u±Ë »UI∞√Ë ¡ULß√ -§


chaque actionnaire représenté et le «cØË UNJKL¥ w∑∞« rNß_« œb´Ë q∏L±
nombre d’actions dont il est titulaire, Ë√ rNß_« ÁcN° WI∫KL∞« ‹«uÅ_« œb´
ainsi que le nombre de voix attaché à qOØË qJ∞ …bMºL∞« ‹UC¥uH∑∞« œb´
ces actions ou, à défaut de ces men- ,‹«¸U®ù« Ác≥ œu§Ë Âb´ bM´
tions, le nombre des pouvoirs donnés à
chaque mandataire;

2° n’auront pas annexé à la feuille de ¸uC∫∞« WƸu° «uI∫K¥ r∞ s¥c∞« -2


présence les pouvoirs à chaque man- ,qOØË qJ∞ …bMºL∞« ‹UC¥uH∑∞«
dataire;

3° n’auront pas procédé à la cons- ‹«¸«dÆ ‹U∂£S° «u±uI¥ r∞ s¥c∞« -3


tatation des décisions de toute as- lÆu¥ dC∫L° sOL≥Uº± WOFL§ qØ
semblée d’actionnaires par un procès- kH∫¥Ë V∑JL∞« ¡UC´√ ·d© s±
verbal signé des membres du bureau, ’Uî nK± w≠ WØdA∞« eØdL°
conservé au siège social dans un œUIF≤« ÊUJ±Ë a¥¸U¢ tO≠ X∂∏¥Ë
recueil spécial et mentionnant la date ‰Ëb§Ë ¡U´b∑ßô« WOHOØË WOFLπ∞«
et le lieu de la réunion, le mode de œb´Ë V∑JL∞« qOJA¢Ë ‰UL´_«
convocation, l’ordre du jour, la com- w≠ sOظUAL∞« sOL≥UºL∞«
position du bureau, le nombre d’ac- w≤u≤UI∞« »UBM∞« ¸«bI±Ë X¥uB∑∞«
tions participant au vote et le quorum W±bIL∞« d¥¸UI∑∞«Ë ‹«bM∑ºL∞«Ë
571
Code de commerce Art. 821 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

atteint, les documents et rapports sou- ‹UAÆUML∞« hªK± l± WOFLπK∞


mis à l’assemblée, un résumé des W•ËdDL∞« ‹«¸«dI∞« h≤Ë
débats, le texte des résolutions mises .X¥uB∑∞« WπO∑≤Ë X¥uB∑K∞
aux voix et le résultat des votes.

Art. 821– Seront punis des peines pré- W ± « d G ∞ U ° V Æ U F ¥ : 821 …œUL∞«


vues à l’article précédent, le président WI°Uº∞« …œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
de séance et les membres du bureau de V∑J± ¡UC´√Ë WºKπ∞« fOz¸
l’assemblée qui n’auront pas respecté, ¡UM£√ «u±d∑∫¥ r∞ s¥c∞« WOFLπ∞«
lors des assemblées d’actionnaires, les ÂUJ•_« sOL≥UºL∞« WOFL§ ŸUL∑§«
dispositions régissant les droits de X¥uB∑∞« ‚uI∫° WIKF∑L∞«
vote attachés aux actions. .rNß_U° WI∫KL∞«Ë

Section IV l°«d∞« rºI∞«


Infractions relatives WIKF∑L∞« ‹UH∞UªL∞«
aux modifications du vK´ √dD¢ w∑∞« ‹ö¥bF∑∞U°
capital social WØdA∞« ‰ULß√¸

§ 1er. Augmentation du capital ‰UL∞« ”√¸ …œU¥“ : v∞Ë_« …dIH∞«

Art. 822– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 8 2 2 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Seront punis d’une q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
amende de 20.000 DA à 200.000 DA, Ãœ 20.000 s± W±«dG° VÆUF¥ )1993
le président, les administrateurs d’une WØd® fOz¸ Ãœ 200.000 v∞≈
société par actions qui, lors d’une aug- s¥c∞« UN¢¸«œS° ÊuLzUI∞«Ë WL≥UºL∞«
mentation de capital, auront émis des ‰UL∞« ”√¸ …œU¥“ XÆË «Ë¸bÅ√
actions : : ULNß√

a) soit avant qu’une modification des wßUß_« Êu≤UI∞« q¥bF¢ q∂Æ U±≈ -√
statuts résultant de ladite aug- ”√¸ w≠ …œU¥e∞« pK¢ s´ Z¢UM∞«
mentation de capital, ait fait l’objet w≠ ‰bF± qO㧛 lÆË bÆ ‰UL∞«
d’une inscription modificative au .͸Uπ∑∞« qπº∞«
572
Code de commerce Art. 823 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

registre du commerce;

b) soit à une époque quelconque, si s´ q¥bF∑∞« «c≥ qO㧛 lÆË «–≈ -°


ladite inscription modificative a été ,ÊUØ s±“ Í√ w≠ fO∞b∑∞« o¥d©
obtenue par fraude;

c) soit encore, sans que les formalités WHB° wN∑M¢ Ê√ q∂Æ U±≈Ë -§
de constitution de ladite société ou Ác≥ s¥uJ¢ ‹«¡«d§≈ WLE∑M±
celles de l’augmentation de capital, .UN∞ULß√¸ …œU¥“ Ë√ WØdA∞«
aient été régulièrement accomplies.

Art. 823– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 8 2 3 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Seront punis d’une q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
amende de 20.000 DA à 400.000 DA, Ãœ 20.000 s± W±«dG° VÆUF¥ )1993
le président, les administrateurs ou les WØd® fOz¸ Ãœ 400.000 v∞≈
directeurs généraux d’une société par UN¢¸«œS° ÊuLzUI∞«Ë WL≥UºL∞«
actions qui, lors d’une augmentation r∞ s¥c∞«Ë Êu±UF∞« U≥Ëd¥b±Ë
de capital : :‰UL∞« ”√¸ …œU¥“ bM´ «u±uI¥

1° n’auront pas fait bénéficier les W∂º≤ Vº• sOL≥UºL∞« …œU≠S° -1


actionnaires, proportionnellement au o∫° l∑L∑K∞ UN≤uJKL¥ w∑∞« rNß_«
montant de leurs actions, d’un droit de rNß_U° »U∑∑Øô« w≠ WOKC≠_«
préférence à la souscription des ,W¥bIM∞«
actions en numéraire;

2° n’auront pas réservé aux ac- q§√ sOL≥UºLK∞ «uØd∑¥ r∞ s¥c∞« -2


tionnaires un délai de trente jours au s± ¡«b∑°« qÆ_« vK´ U±u¥ sO£ö£
moins à dater de l’ouverture de la «u߸ULO∞ »U∑∑Øô« ÕU∑∑≠« a¥¸U¢
souscription, pour l’exercice de leur ,»U∑∑Øô« w≠ rNI•
droit de souscription;

3° n’auront pas attribué les actions rNß_« l¥“u∑° «u±uI¥ r∞ s¥c∞« -3


573
Code de commerce Art. 824 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

rendues disponibles, faute d’un vK´ …d≠u∑± X∫∂Å√ w∑∞«


nombre suffisant de souscriptions à œb´ œu§Ë Âb´ V∂º° sOL≥UºL∞«
titre préférentiel, aux actionnaires vK´ WOK{UH∑∞« ‹U°U∑∑Øù« s± ·UØ
ayant souscrit, à titre réductible, un w≠ «u∂∑∑Ø« s¥c∞« sOL≥UºL∞«
nombre d’actions supérieur à celui s± «œb´Ë hIMK∞ WK°UI∞« rNß_«
qu’ils pouvaient souscrire à titre préfé- rN∞ “uπ¥ Íc∞« œbF∞« ‚uH¥ rNß_«
rentiel, proportionnellement aux droits qOCH∑∞« o¥d© s´ tO≠ »U∑∑Øô«
dont ils disposent. .‚uI• s± t≤uJKL¥ UL∞ W∂ºM∞U°

Les dispositions du présent article sont W∞U• w≠ …œUL∞« Ác≥ ÂUJ•√ o∂D¢ ô
inapplicables dans le cas où l’assem- WOKC≠_« o∫∞ W±UF∞« WOFLπ∞« ¡UG∞≈
blée générale a supprimé le droit pré- .»U∑∑Øô« w≠
férentiel de souscription.

Art. 824– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 8 2 4 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Seront punis d’un q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
emprisonnement d’un an à cinq ans et WMß s± sπº∞U° VÆUF¥ ) 1993
d’une amende de 20.000 DA à W±«dG°Ë ‹«uMß fLî v∞≈ …b•«Ë
200.000 DA, ceux qui auront commis Ãœ 200.000 v∞≈ Ãœ 20.000 s±
les infractions prévues à l’article pré- ‹UH∞UªL∞« «u∂J¢¸« s¥c∞« ’Uª®_«
cédent, en vue de priver les action- WI°Uº∞« …œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
naires, ou certains d’entre eux, d’une iF∂∞« Ë√ sOL≥UºL∞« ÊU±d• bBÆ
part de leurs droits dans le patrimoine w≠ rNI• s± …b•«Ë WB• s± rNM±
de la société. .WØdA∞« ‰U±

Art. 825– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 8 2 5 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Seront punis d’un q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
emprisonnement de six mois à deux dN®√ W∑ß s± f∂∫∞U° VÆUF¥ )1993
ans et d’une amende de 20.000 DA à v∞≈ Ãœ 20.000 W±«dG°Ë sO∑Mß v∞≈
500.000 DA ou de l’une de ces deux sO¢U≥ Èb•S° Ë√ Ãœ 500.000
peines seulement, le président, les WØd® fOz¸ :jI≠ sO∑°uIF∞«
administrateurs ou les commissaires Ë√ UN¢¸«œS° ÊuLzUI∞«Ë WL≥UºL∞«
574
Code de commerce Art. 827 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

aux comptes d’une société par actions «u∫M± s¥c∞« ‹U°Uº∫∞« u°ËbM±
qui, sciemment, auront donné ou dO¨ ‹U≤UO∂∞« vK´ «uI≠«Ë Ë√ «bL´
confirmé les indications inexactes d¥¸UI∑∞« w≠ ‹œ¸Ë w∑∞« W∫O∫B∞«
dans les rapports présentés à l’assem- …u´bL∞« W±UF∞« WOFLπK∞ W±bIL∞«
blée générale appelée à décider la sup- w≠ WOKC≠_« o• ¡UG∞≈ w≠ Y∂K∞
pression du droit préférentiel de sous- .sOL≥UºL∞« »U∑∑Ø«
cription des actionnaires.

Art. 826– Les dispositions des articles s± œ«uL∞« ÂUJ•√ o∂D¢ :826 …œUL∞«
807 à 810 relatives à la constitution fOßQ∑° WIKF∑L∞« 810 v∞≈ 807
des sociétés par actions sont appli- …œU¥“ W∞U• w≠ WL≥UºL∞« ‹UØd®
cables en cas d’augmentation de capi- .‰UL∞« ”√¸
tal.

§ 2. Réduction du capital ‰UL∞« ”√¸ iOHª¢ : WO≤U∏∞« …dIH∞«

Art. 827– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 8 2 7 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Seront punis d’une q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
amende de 20.000 DA à 200.000 DA, Ãœ 20.000 s± W±«dG° VÆUF¥ )1993
le président ou les administrateurs Ë√ WØd® fOz¸ Ãœ 200.000 v∞≈
d’une société par actions qui, sciem- «bL´ «u±UÆ s¥c∞« UN¢¸«œS° ÊuLzUI∞«
ment, auront procédé à une réduction :WØdA∞« ‰U± ”√¸ iOHª∑°
du capital social :

1° sans respecter l’égalité des ac- sO° …«ËUºL∞« …U´«d± ÊËœ - 1


tionnaires; ,sOL≥UºL∞«

2° sans communiquer le projet de iOHª¢ ŸËdA± mOK∂¢ ÊËœ - 2


réduction du capital social aux com- w°ËbM± v∞≈ WØdA∞« ‰ULß√¸
missaires aux comptes, quarante-cinq qÆ_« vK´ U±u¥ 45 q∂Æ ‹U°Uº∫∞«
jours au moins avant la réunion de l’as- …u´bL∞« W±UF∞« WOFLπ∞« œUIF≤« s±
semblée générale appelée à statuer; ,p∞– w≠ Y∂K∞
575
Code de commerce Art. 828 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

3° sans assurer la publicité de la déci- ¸«dÆ dAM° «u±uI¥ Ê√ ÊËœË - 3


sion de réduction du capital dans un …dAM∞« w≠ ‰UL∞« ”√¸ iOHª¢
journal habilité à recevoir les öC≠Ë WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞ WOLßd∞«
annonces légales. ‰u∂I∞ WK≥R± …b¥d§ w≠ p∞– s´
.WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´ù«

Section V f±Uª∞« rºI∞«


Infractions relatives au contrôle W∂Æ«dL° WIKF∑L∞« ‹UH∞UªL∞«
des sociétés par actions WL≥UºL∞« ‹UØd®

Art. 828– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 8 2 8 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Seront punis d’un q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
emprisonnement de six mois à deux dN®√ W∑ß s± f∂∫∞U° VÆUF¥ )1993
ans et d’une amende de 20.000 DA à Ãœ 20.000 s± W±«dG°Ë sO∑Mß v∞≈
200.000 DA ou de l’une de ces deux sO¢U≥ Èb•S° Ë√ Ãœ 200.000 v∞≈
peines seulement, le président ou les WØd® fOz¸ :jI≠ sO∑°uIF∞«
administrateurs d’une société par UN¢¸«œS° ÊuLzUI∞« Ë√ WL≥UºL∞«
actions qui n’auront pas provoqué la sOOF¢ vK´ «uKLF¥ r∞ s¥c∞«Ë
désignation des commissaires aux vK´ Ë√ WØdAK∞ ‹U°Uº∫∞« w°ËbM±
comptes de la société ou ne les auront WOFLπ∞ ŸUL∑§« qØ v∞≈ rNzU´b∑ß«
pas convoqués à toute assemblée d’ac- .sOL≥UºL∞«
tionnaires.

Art. 829– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 8 2 9 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Sera punie d’un q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
emprisonnement de deux mois à six s¥dN® s± f∂∫∞U° VÆUF¥ )1993
mois et d’une amende de 20.000 DA à s± W±«dG°Ë dN®√ W∑ß v∞≈
200.000 DA ou de l’une de ces deux Èb•S° Ë√ Ãœ 200.000 v∞≈ Ãœ 20.000
peines seulement, toute personne qui hª® qØ ,jI≠ sO∑°uIF∞« sO¢U≥
aura sciemment, accepté, exercé ou kH∑∫¥ Ë√ ”¸UL¥ Ë√ «bL´ q∂I¥
conservé les fonctions de commissaire r¨d∞U° ‹U°Uº∫∞« w°ËbM± nzU™u°

576
Code de commerce Art. 831 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

aux comptes, nonobstant les incompa- .WO≤u≤UI∞« ‹ULzöL∞« Âb´ s±


tibilités légales.

Art. 830– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 8 3 0 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Sera puni d’un q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
emprisonnement d’un an à cinq ans et v∞≈ WMß s± sπº∞U° VÆUF¥ )1993
d’une amende de 20.000 DA à 500.000 Ãœ 20.000 W±«dG°Ë ‹«uMß fLî
DA ou de l’une de ces deux peines seu- sO¢U≥ Èb•S° Ë√ Ãœ 500.000 v∞≈
lement tout commissaire aux comptes »ËbM± qØ ,jI≠ sO∑°uIF∞«
qui aura, sciemment, donné ou confir- ‹U±uKF± ¡UD´≈ bLF∑¥ ‹U°Uº∫K∞
mé des informations mensongères sur Ë√ WØdA∞« W∞U• s´ U≥bOØQ¢ Ë√ W°–UØ
la situation de la société ou qui n’aura s´ W∞Ëb∞« qOØË v∞≈ nAJ¥ r∞ Íc∞«
pas révélé, au procureur de la .UN° rK´ w∑∞« WO±«d§ù« lzUÆu∞«
République, les faits délictueux dont il
aura eu connaissance.

Les dispositions de la loi pénale relati- ‹U°uIF∞« Êu≤UÆ ÂUJ•√ o∂D¢


ve à la violation du secret profession- vK´ WMNL∞« dß ¡UA≠S° WIKF∑L∞«
nel, sont applicables aux commissaires .‹U°Uº∫∞« w°ËbM±
aux comptes.

Art. 831– (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 8 3 1 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Seront punis d’un q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
emprisonnement d’un an à cinq ans et v∞≈ WMß s± sπº∞U° VÆUF¥ )1993
d’une amende de 20.000 à 500.000 s± W±«dG°Ë ‹«uMß fLî
DA ou de l’une de ces deux peines Èb•S° Ë√ Ãœ 500.000 v∞≈ Ãœ 20.000
seulement, le président, les adminis- fOz¸ ,jI≠ sO∑°uIF∞« sO¢U≥
trateurs, les directeurs généraux ou UN¢¸«œS° ÊuLzUI∞«Ë WØdA∞«
toute personne au service de la société w≠ hª® qØ Ë√ Êu±UF∞« U≥Ëd¥b±Ë
qui auront, sciemment, mis obstacle ozU´ l{Ë bLF∑¥ WØdA∞« W±bî
aux vérifications aux contrôles des ‹U∂Æ«d± Ë√ ‹U°Uº∫∞« WF§«dL∞
commissaires aux comptes ou qui leur s´ lM∑L¥ Ë√ ‹U°Uº∫∞« w°ËbM±
577
Code de commerce Art. 832 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

auront refusé la communication sur Ÿö©û∞ W±“ö∞« ozU£u∞« qØ r¥bI¢


place de toutes les pièces utiles à W߸UL± ¡UM£√ ÊUJL∞« sO´ w≠ UNOK´
l’exercice de leur mission, et notam- ‹UÆUH¢ôU° oKF∑¥ ULO≠ WÅUî rN±UN±
ment de tous contrats, livres, docu- ‹öπßË W¥bM∑ºL∞« d¢U≠b∞«Ë
ments et registres de procès-verbaux. .d{U∫L∞«

Section VI ”œUº∞« rºI∞«


Infractions relatives à la dissolu- q∫° WIKF∑L∞« ‹UH∞UªL∞«
tion des sociétés par actions WL≥UºL∞« ‹UØd®

Art 832. (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 8 3 2 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Seront punis d’un q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
emprisonnement de deux mois à six s¥dN® s± f∂∫∞U° VÆUF¥ )1993
mois et d’une amende de 20.000 DA à s± W±«dG°Ë dN®√ W∑ß v∞≈
100.000 DA ou de l’une de ces deux Èb•S° Ë√ Ãœ 100.000 v∞≈ Ãœ 20.000
peines seulement, le président ou les WØd® fOz¸ ,jI≠ sO∑°uIF∞« sO¢U≥
administrateurs d’une société par w≠ UN¢¸«œS° ÊuLzUI∞« Ë√ WL≥UºL∞«
actions qui, sciemment, lorsque l’actif w≠UB∞« ‰UL∞« `∂Å√ «–≈ U± W∞U•
net de la société, du fait de pertes W∑°U∏∞« dzUºª∞« V∂º° WØdAK∞
constatées dans les documents comp- l°¸ s± qÆ√ ,»Uº∫∞« ‹«bM∑ºL°
tables, devient inférieur au quart du :‰UL∞« ”√¸
capital :

1° n’auront pas, dans les quatre mois ¡U´b∑ß« s´ s¥bLF∑± «uFM∑±« -1


qui suivront l’approbation des dN®√ WF°¸_« w≠ W±UF∞« WOFLπ∞«
comptes ayant fait apparaître ces ‹U°Uº∫∞« vK´ WÆœUBL∞« wK¢ w∑∞«
pertes, convoqué l’assemblée générale bM´ X∂∞« q§_ dzUºªK∞ W∑∂∏L∞«
extraordinaire à l’effet de décider s’il ,UI∂º± WØdA∞« q• w≠ ¡UC∑Æô«
y a lieu à dissolution anticipée de la
société;

2° n’auront pas déposé au greffe du W°U∑J° Ÿ«b¥ù« Âb´ «ËbLF¢ - 2


578
Code de commerce Art. 834 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

tribunal, publié dans un journal habili- s± tOK´ ‚œUBL∞« ¸«dI∞« WLJ∫L∞«


té à recevoir les annonces légales et w≠ ÁdA≤ bF° W±UF∞« WOFLπ∞«
inscrit au registre du commerce, la ‹U≤ö´û∞ WOLßd∞« …dAM∞«
décision adoptée par l’assemblée …b¥d§ w≠ p∞– s´ öC≠Ë WO≤u≤UI∞«
générale. WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´ù« ‰u∂I° WB∑ª±
.͸Uπ∑∞« qπº∞U° ÁbOOI¢Ë

Section VII l°Uº∞« rºI∞«


Infractions spécifiques aux socié- WIKF∑L∞« WO´uM∞« ‹UH∞UªL∞«
tés par actions WL≥UºL∞« ‹UØdA°

Art 833. (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 8 3 3 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Seront punis d’une q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
amende de 20.000 DA à 50.000 DA, le Ãœ 20.000 s± W±«dG° VÆUF¥ )1993
président, les administrateurs, les WØd® fOz¸ Ãœ 50.000 v∞≈
directeurs généraux ou les gérants UN¢¸«œS° ÊuLzUI∞«Ë WL≥UºL∞«
d’une société par actions qui auront U≥ËdOº± Ë√ Êu±UF∞« U≥Ëd¥b±Ë
omis de mentionner, sur tous actes ou Ë√ œuIF∞« vK´ …¸U®ù« «uKH¨√ s¥c∞«
sur tous documents émanant de la WØdA∞« s± …¸œUB∞« ‹«bM∑ºL∞«
société et destinés aux tiers, l’indica- WØdA∞« rß« dOGK∞ WBBªL∞«Ë
tion de la dénomination sociale, précé- ‹ULKJ∞U° «¸u≠ U´u∂∑± Ë√ UÆu∂º±
dée ou suivie immédiatement des mots : ÊUJ±Ë “WL≥UºL∞« ‹UØd®“ WO¢ü«
« société par actions », du lieu du siège .UN∞U± ”√¸ ÊUO°Ë WØdA∞« eØd±
social et, de l’énonciation du capital
social.

Art. 834– Les dispositions du présent qBH∞« «c≥ ÂUJ•√ o∂D¢ :834 …œUL∞«
chapitre visant le président, les admi- sOLzUI∞«Ë WØdA∞« fOzd° WÅUª∞«
nistrateurs ou les directeurs généraux vK´ sO±UF∞« UN¥d¥b± Ë√ UN¢¸«œS°
de sociétés par actions, seront appli- WDß«u° Ë√ …d®U∂± ÂUÆ hª®
579
Code de commerce Art. 835 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

cables, à toute personne qui, directe- pK¢ W¥d¥b± W߸ULL° hª®


ment ou par personne interposée, aura Ë√ q∫± q™ w≠ UN¢¸«œ≈ Ë√ ‹UØdA∞«
en fait, exercé la direction ou l’admi- .sOO≤u≤UI∞« rNO∂zU≤ ÊUJ±
nistration desdites sociétés sous le
couvert ou aux lieu et place de leurs
représentants légaux.

Section VIII Y∞U∏∞« rºI∞«


Infractions relatives aux actions rNß_U° WIKF∑L∞« ‹UH∞UªL∞«

Art 835. (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 8 3 5 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Seront punis d’une q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
amende de 20.000 DA à 50.000 DA, Ãœ 20.000 s± W±«dG° VÆUF¥ )1993
les fondateurs, le président, les admi- WØdA∞« uºßR± Ãœ 50.000 v∞≈
nistrateurs d’une société qui auront s¥c∞« UN¢¸«œS° ÊuLzUI∞«Ë UNºOz¸Ë
émis, pour le compte de celle-ci, des ULNß√ WØdA∞« Ác≥ »Uº∫∞ «Ë¸bÅ√
actions d’une valeur nominale infé- v≤œ_« b∫∞« s´ WOLßô« UN∑LOÆ qI¢
rieure au minimum légal. .w≤u≤UI∞«

Art. 836– Les dispositions de l’article … œ U L ∞ «  U J • √ o ∂ D ¢ : 836 …œUL∞«


ci-dessus visant le président, les admi- ‹UØd® fOzd° WÅUª∞« WI°Uº∞«
nistrateurs et les directeurs généraux UN¢¸«œS° sOLzUI∞«Ë WL≥UºL∞«
de sociétés par actions, seront appli- hª® qØ vK´ sO±UF∞« UN¥d¥b±Ë
cables à toute personne qui, directe- hª® WDß«u° Ë√ …d®U∂± ÂUÆ
ment ou par personne interposée, aura, dOOº¢ Ë√ …¸«œ≈Ë W¥d¥b± W߸ULL°
en fait, exercé la direction, l’adminis- ÊUJ± Ë√ q∫± q™ w≠ ‹UØdA∞« pK¢
tration ou la gestion desdites sociétés .sOO≤u≤UI∞« rNO∂zU≤
sous le couvert ou aux lieu et place de
leurs représentants légaux.

580
Code de commerce Art. 837 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

Chapitre III Y∞U∏∞« qBH∞«


Infractions communes aux nK∑ª± sO° WØd∑AL∞« ‹UH∞UªL∞«
diverses formes de sociétés ‹UØdA∞« Ÿ«u≤√
commerciales W¥¸Uπ∑∞«

Section I ‰Ë_« rºI∞«


Infractions relatives aux WIKF∑L∞« ‹UH∞UªL∞«
filiales et participations WL≥UºL∞«Ë WF°U∑∞« ‹UØdA∞U°

Art 837. (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 8 3 7 …œUL∞«


du 25 avril 1993) et (Ordonnance n° q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
96-27 du 9 décembre 1996 ) Seront dN®√ W∑ß s± f∂∫∞U° VÆUF¥ )1993
punis d’un emprisonnement de six Ãœ 20.000 s± W±«dG°Ë sO∑Mß v∞≈
mois à deux ans et d’une amende de sO¢U≥ Èb•S° Ë√ Ãœ 200.000 v∞≈
20.000 DA à 200.000 DA, ou de l’une WØd® qØ ¡U߃¸ ,jI≠ sO∑°uIF∞«
de ces deux peines seulement, les pré- U≥Ëd¥b±Ë UN¢¸«œS° ÊuLzUI∞«Ë
sidents, les administrateurs, les direc- : ÊËbLF∑¥ s¥c∞« Êu±UF∞«
teurs généraux de toute société, qui,
sciemment :

1° n’auront pas fait mention dans le ÍuMº∞« d¥dI∑∞« w≠ …¸U®ù« Âb´ -1


rapport annuel, présenté aux associés v∞≈ ‹UOKL´ s´ ¡UØdAK∞ ÂbIL∞«
sur les opérations de l’exercice, d’une U≥eØd± UN∞ WØd® sL{ rN¢“UO•
prise de participation dans une société v∞≈Ë W¥dz«eπ∞« W¥¸uNLπ∞« »«d∑°
ayant son siège sur le territoire de la ‹U°Uº∫∞« ‰ULß√¸ nB≤ „ö∑±«
République algérienne démocratique fHM∞ r≥d¥dI¢ w≠ «ËdOA¥ r∞ s¥c∞«
et populaire ou de l’acquisition de la ‹U°uIF∞« fH≤ Ídº¢Ë WØdA∞« Ác≥
moitié du capital d’une telle société; ,‹U≤UO∂∞« w°ËbM± vK´
les mêmes peines sont applicables aux
commissaires aux comptes pour
défaut de la même mention dans leur
rapport;
581
Code de commerce Art. 838 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

2° n’auront pas, dans le même rapport, WF°U∑∞« ‹UØdA∞« ◊UA≤ ÊUO° Âb´ -2
rendu compte de l’activité des filiales Ÿd≠ qØ Vº∫° r≥d¥dI¢ w≠ WØdAK∞
de la société par branche d’activité et ZzU∑M∞« ¸UN™≈ Âb´Ë .◊UAM∞« s±
fait ressortir les résultats obtenus; ,UNOK´ qB∫L∞«

3° n’auront pas annexé au bilan de la ’uBML∞« ‰Ëbπ∞« ‚U∫∞≈ Âb´ -3


société, le tableau prévu à l’article 558 WO≤«eO± w≠ 558 …œUL∞« w≠ tOK´
et comportant les renseignements en w∑∞« ‹U±uKFL∞« sLC∑L∞«Ë WØdA∞«
vue de faire apparaître la situation des- ‹UØdA∞« W∞U• ¸UN™≈ UN° œ«d¥
dites filiales et participations. .‹UL≥UºL∞«Ë WF°U∑∞«

4° auront pris des participations dans vK´ «uKB∫¢ bÆ Êu≤uJ¥ - 4


une société en violation des disposi- p∞c° sOH∞Uª± ,WØd® w≠ ‹UL≥Uº±
tions de l’article 731 du présent code. .Êu≤UI∞« «c≥ s± 731 …œUL∞« ÂUJ•√

5° n’auront pas établi, présenté et ou r∞ Ë√/Ë «u±ÒbI¥ r∞ Ë√ «ËÒbF¥ r∞ -5


publié les comptes consolidés tels que u≥ ULØ WL´Ò bL∞« ‹U°Uº∫∞« «ËdAM¥
prévus par l’article 732 bis 3 du pré- «c≥ s± 3 ¸dJ± 732 …œUL∞« w≠ œÒb∫±
sent code .Êu≤UI∞«

Section II w≤U∏∞« rºI∞«


Infractions relatives à WIKF∑L∞« ‹UH∞UªL∞«
la liquidation WOHB∑∞U°

Art 838. (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 8 3 8 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Sera puni d’un q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
emprisonnement de deux mois à six s¥dN® s± f∂∫∞U° VÆUF¥ )1993
mois et d’une amende de 20.000 DA à s± W±«dG°Ë dN®√ W∑ß v∞≈
200.000 DA ou de l’une de ces deux Èb•S° Ë√ Ãœ 200.000 v∞≈ Ãœ 20.000
peines seulement, le liquidateur d’une wHB± ,jI≠ sO∑°uIF∞« sO¢U≥
société qui, sciemment : :Íc∞« WØdA∞«

582
Code de commerce Art. 839 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

1° n’aura pas, dans le délai d’un mois s± dN® ·d™ w≠ «bL´ rI¥ r∞ -1
de sa nomination, publié dans un jour- sLC∑L∞« d±_« dAM° ,tMOOF¢
nal habilité à recevoir les annonces ‰u∂I∞ WÅUî …b¥dπ° UOHB± tMOOF¢
légales dans la wilaya du siège social, w∑∞« W¥ôu∞U° WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´ù«
l’acte le nommant liquidateur et dépo- ͸Uπ∑∞« qπº∞U° Ÿœu¥ r∞Ë UN° b§u¥
sé au registre du commerce, les déci- ,q∫∞U° XCÆ w∑∞« ‹«¸«dI∞«
sions prononçant la dissolution;

2° n’aura pas convoqué les associés, w≠ ¡UØdA∞« «bL´ Ÿb∑º¥ r∞Ë -2


en fin de liquidation, pour statuer sur w≠ X∂∞« q§_ WOHB∑∞« W¥UN≤
le compte définitif, sur le quitus de sa t¢¸«œ≈ ¡«d°≈ vK´Ë wzUNM∞« »Uº∫∞«
gestion et la décharge de son mandat, ‹U∂£≈Ë tKOØu¢ s± t∑±– ¡öî≈Ë
et pour constater la clôture de la t¢U°Uº• lC¥ r∞ Ë√ WOHB∑∞« ÂU∑∑î«
liquidation, ou n’aura pas dans le cas s± VKD¥ r∞Ë WLJ∫L∞« W°U∑J°
prévu à l’article 774, déposé ses w≠ p∞–Ë UNOK´ WÆœUBL∞« ¡UCI∞«
comptes au greffe du tribunal, ni …œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞« W∞U∫∞«
demandé en justice l’approbation de .774
ceux-ci.

Art. 839– Sera puni des peines pré- ‹ U ° u I F ∞ « o ∂ D ¢ : 839 …œUL∞«


vues à l’article précédent, au cas où la WI°Uº∞« …œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
liquidation d’une société intervient WØd® WOHB¢ ‹√d© «–≈ U± W∞U• w≠
conformément aux dispositions des 794 v∞≈ 778 s± œ«uL∞« ÂUJ•_ UI∂©
articles 778 à 794, le liquidateur qui, : Íc∞« wHBL∞« vK´
sciemment :

1° n’aura pas dans les six mois de sa dN®_« W∑º∞« w≠ «bL´ ÂbI¥ r∞ -1
nomination, présenté un rapport sur la WOF{Ë s´ «d¥dI¢ tMOOF¢ wK¢ w∑∞«
situation active et passive, sur la pour- WF°U∑± s´Ë ÂuBª∞«Ë ‰uÅ_«
suite des opérations de liquidation, ni VKD¥ Ê√ ÊËœ WOHB∑∞« ‹UOKL´
sollicité les autorisations nécessaires pK¢ ¡UN≤ù W±“ö∞« hîd∞«
pour les terminer; .‹UOKLF∞«
583
Code de commerce Art. 839 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

2° n’aura pas établi, dans les trois dN®_« W£ö∏∞« w≠ «bL´ lC¥ r∞ -2
mois de la clôture de l’exercice, l’in- ,WO∞UL∞« WMº∞« ÂU∑∑î« wK¢ w∑∞«
ventaire, le compte d’exploitation ÂUF∞« ‰öG∑ßô« »Uº•Ë œdπ∞«
générale, le compte de pertes et pro- «d¥dI¢Ë ÕU°¸_«Ë dzUºª∞« »Uº•Ë
fits, et un rapport écrit dans lequel il ‹UOKL´ ÊUO° sLC∑¥ U°u∑J±
rend compte des opérations de liquida- ,W±dBML∞« WO∞UL∞« WMºK∞ WOHB∑∞«
tion au cours de l’exercice écoulé;

3° n’aura pas permis aux associés ‰öî ÂUOI∞« s± ¡UØdA∞« sJL¥ r∞ -3


d’exercer en période de liquidation, w≠ rNI• W߸UL± s± WOHB∑∞« …b±
leur droit de communication des docu- Vº• WØdA∞« ‹«bM∑º± vK´ Ÿö©ù«
ments sociaux dans les mêmes condi- ,UI°Uß UNOK´ ÁuML∞« ◊ËdA∞« fH≤
tions qu’antérieurement;

4° n’aura pas convoqué au moins une …b•«Ë …d± qÆ_« vK´ Ÿb∑º¥ r∞ -4
fois par an, les associés pour leur vK´ rNFKDO∞ ¡UØdA∞« WMº∞« w≠
rendre des comptes annuels en cas de W∞U• w≠ W¥uMº∞« ‹U°Uº∫∞«
continuation de l’exploitation; ,‰öG∑ßô« ¸«dL∑ß«

5° aura continué d’exercer ses fonc- bF° tHzU™Ë W߸UL± w≠ dL∑ß« -5


tions à l’expiration de son mandat, VKD¥ Ê√ ÊËœ tKOØu¢ ¡UN∑≤«
sans en demander le renouvellement; .b¥bπ∑∞«

6° n’aura pas déposé à un compte pM° Èb∞ ¸U§ »Uº• w≠ Ÿœu¥ r∞ -6


ouvert dans une banque au nom de la UN∑OHB¢ Ídπ¢ w∑∞« WØdA∞« rßU°
société en liquidation, dans le délai de s± ¡«b∑°« U±u¥ dA´ WºLî q§√ w≠
quinze jours à compter de la décision WBBªL∞« ‰«u±_« l¥“u¢ ¸«dÆ Âu¥
de répartition, les sommes affectées sOMz«b∞«Ë ¡UØdA∞« sO° UNF¥“u∑∞
aux répartitions entre les associés et ‹U≤U±_«Ë lz«œu∞« W∫KBL° Ÿœu¥ r∞Ë
les créanciers, n’aura pas déposé au s± ¡«b∑°« …b•«Ë WMß q§√ w≠
service des dépôts et consignations, WBBªL∞« ‰«u±_« ,WOHB∑∞« ÂU∑∑î«
dans le délai d’un an à compter de la o∂º¥ r∞ w∑∞«Ë ¡UØdA∞« Ë√ sOMz«bK∞
584
Code de commerce Art. 842 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

clôture de la liquidation, les sommes .U≥u∂K© Ê√ rN∞


attribuées à des créanciers ou à des
associés et non réclamées par eux.

Art 840. (Décret législatif n° 93-08 w F ¥ d A ∑ ∞ «  u ß d L ∞ « ( : 8 4 0 …œUL∞«


du 25 avril 1993) Sera puni d’un q¥d°√ 25 w≠ Œ¸RL∞« 08-93 rƸ
emprisonnement d’un an à cinq ans et WMß s± sπº∞U° VÆUF¥ ) 1993
d’une amende de 20.000 DA à W±«dG°Ë ‹«uMß fLî v∞≈ …b•«Ë
200.000 DA ou de l’une de ces deux Ë√ Ãœ 200.000 v∞≈ Ãœ 20.000 s±
peines seulement, le liquidateur qui de ,jI≠ sO∑°uIF∞« sO¢U≥ Èb•S°
mauvaise foi : :WO≤ ¡uß s´ ÂuI¥ Íc∞« wHBL∞«

1° aura fait des biens ou du crédit de la ÊUL∑z« Ë√ ‰«u±√ ‰ULF∑ßU° - 1


société en liquidation, un usage qu’il u≥Ë UN∑OHB¢ Ídπ¢ w∑∞« WØdA∞«
savait contraire à l’intérêt de celle-ci, à WØdA∞« `∞UBL∞ n∞Uª± t≤√ rKF¥
des fins personnelles ou pour favoriser qOCH∑∞ Ë√ WOBª® ÷«d¨_ WO∂K¢
une autre société ou entreprise dans la- UNO≠ t∞ WºßR± Ë√ Èdî√ WØd®
quelle il était intéressé directement ou .…d®U∂± dO¨ Ë√ …d®U∂± `∞UB±
indirectement;

2° aura cédé tout ou partie de l’actif de ‰U± s± ¡e§ Ë√ qØ s´ wKª∑∞U° -2


la société en liquidation contrairement U≠öî UN∑OHB¢ Ídπ¢ w∑∞« WØdA∞«
aux dispositions des articles 770 et .771Ë 770 sO¢œUL∞« ÂUJ•_
771.

Art. 841– Des décrets détermineront, ¡ U C ∑ Æ ô « b M ´ œ b ∫ ¢ : 841 …œUL∞«


en tant que de besoin, les modalités V§uL° d±_« «c≥ oO∂D¢ ‹UOHOØ
d’application de la présente ordonnan- .rOß«d±
ce.

Art. 842– La présente ordonnance eO• d±_« «c≥ qîb¥ :842 …œUL∞«
entre en vigueur à compter du 5 juillet WMß uO∞u¥ 5 s± ¡«b∑°« cOHM∑∞«
585
Code de commerce Art. 842 ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«

1975 et sera publiée au journal officiel WOLßd∞« …b¥dπ∞« w≠ dAM¥Ë ,1975


de la République algérienne démocra- WO©«dIL¥b∞« W¥dz«eπ∞« W¥¸uNLπK∞
tique et populaire. .WO∂FA∞«

ÂU´ ÊUC±¸ 20 w≠ dz«eπ∞U° ¸d•Ë


Faite à Alger, le 26 septembre 1975. 1975 d∂L∑∂ß 26 ‰ o≠«uL∞« 1395

Houari BOUMEDIENE. s¥b±u° ͸«u≥

586
Décret exécutif n° 95-438 du Aouel Œ¸R± 438-95 rƸ ÍcOHM¢ Âußd± -
Chaâbane 1416 correspondant au 23 23 o≠«uL∞« 1416 ÂU´ ÊU∂F® ‰Ë√ w≠
décembre 1995 portant application oO∂D¢ sLC∑¥ ,1995 WMß d∂Lº¥œ
des dispositions du code de commerce WIKF∑L∞« ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« ÂUJ•√
relatives aux sociétés par actions et ‹UFLπ∑∞«Ë WL≥UºL∞« ‹UØdA°
aux groupements.

Le Chef du Gouvernement, ,W±uJ∫∞« fOz¸ Ê≈

Vu la Constitution, notamment ses ULOßô ,¸u∑ßb∞« vK´ ¡UM° -


articles 81-4° et 116 (alinéa 2); ,tM± )2 …dIH∞«( 116Ë 4-81 ÊU¢œUL∞«

Vu l’ordonnance n° 75-59 du 26 sep- 59-75 rƸ d±_« vC∑IL°Ë -


tembre 1975 modifiée et complétée, 1395 ÂU´ ÊUC±¸ 20 w≠ Œ¸RL∞«
portant code de commerce; 1975 WMß d∂L∑∂ß 26 o≠«uL∞«
,Ò͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« sLC∑L∞«Ë
,rL∑L∞«Ë ‰bFL∞«

Vu la loi n° 88-27 du 12 juillet 1988 27-88 rƸ Êu≤UI∞« vC∑IL°Ë -


portant organisation du notariat; 1408 ÂU´ …bFI∞« Í– 28 w≠ Œ¸RL∞«
1988 WMß uO∞u¥ 12 o≠«uL∞«
,oO£u∑∞« rOEM¢ sLC∑L∞«Ë

Vu la loi n° 90-10 du 14 avril 1990 10-90 rƸ Êu≤UI∞« vC∑IL°Ë -


relative à la monnaie et au crédit; 1410 ÂU´ ÊUC±¸ 19 w≠ Œ¸RL∞«
1990 WMß q¥d°√ 14 o≠«uL∞«
,÷dI∞«Ë bIM∞U° oKF∑L∞«Ë

Vu la loi n° 90-22 du 18 août 1990, 22-90 rƸ Êu≤UI∞« vC∑IL°Ë -


complétée, relative au registre du 1411 ÂU´ Âd∫± 27 w≠ Œ¸RL∞«
commerce; 1990 WMß XA¨ 18 o≠«uL∞«
,rL∑L∞« ,Ò͸UπÒ∑∞« qπÒº∞U° oKF∑L∞«Ë
587
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

Vu le décret législatif n° 93-10 du 23 wF¥dA∑∞« ÂußdL∞« vC∑IL°Ë -


mai 1993 relatif à la bourse des Wπ∫∞« Í– 2 w≠ Œ¸RL∞« 10-93 rƸ
valeurs mobilières; 1993 WMß u¥U± 23 o≠«uL∞« 1413 ÂU´
,W∞uIM∞« rOI∞« WŸu∂° oKF∑L∞«Ë

Vu le décret n° 83-258 du 16 avril 258-83 rƸ ÂußdL∞« vC∑IL°Ë -


1983, modifié et complété, relatif au 1403 ÂU´ V§¸ 3 w≠ Œ¸RL∞«
registre du commerce; 1983 WMß q¥d°√ 16 o≠«uL∞«
‰bFL∞« ,Ò͸UπÒ∑∞« qπÒº∞U° oKF∑L∞«Ë
,rL∑L∞«Ë

Vu le décret exécutif n° 92-68 du 18 rƸ ÍcOHM∑∞« ÂußdL∞« vC∑IL°Ë -


février 1992 portant statut et organisa- ÂU´ ÊU∂F® 14 w≠ Œ¸RL∞« 68-92
tion du centre national du registre de 1992 WMß d¥«d∂≠ 18 o≠«uL∞« 1412
commerce; wßUß_« Êu≤UI∞« sLC∑L∞«Ë
qπÒºK∞ wM©u∞« eØdL∞U° ’Uª∞«
,tLOEM¢Ë Ò͸Uπ∑
Ò ∞«

Vu le décret exécutif n° 92-70 du 18 rƸ ÍcOHM∑∞« ÂußdL∞« vC∑IL°Ë -


février 1992 relatif au bulletin officiel ÂU´ ÊU∂F® 14 w≠ Œ¸RL∞« 70-92
des annonces légales (BOAL). 1992 WMß d¥«d∂≠ 18 o≠«uL∞« 1412
WÒOLßd∞« …dAM∞U° oKF∑L∞«Ë
WO
Ò ≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞
Décrète : : Âußd¥

Article 1er– Le présent décret a pour ÂußdL∞« «c≥ œÒb∫¥ :v∞Ëô« …œUL∞«
objet de déterminer les modalités WIKF∑L∞« ÂUJ•_« oO∂D¢ ‹UÒOHOØ
d’application des dispositions rela- ‹UFLπÒ∑∞«Ë WL≥UºL∞« ‹UØdA°
tives aux sociétés par actions et aux 595 œ«uL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
groupements prévues par les articles )v∞Ë_« …dIH∞«( 600Ë 597Ë )2 …dIH∞«(
595 (alinéa 2) – 597 – 600 (alinéa 1er) ,20 ¸d
Ò J± 715Ë 704Ë 703Ë 608Ë
– 608 – 703 – 704 – 715 bis 20 – 715 715Ë ,47 ¸d
Ò J± 715 ,38 ¸dÒ J± 715Ë
588
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

bis 38 – 715 bis 47 – 715 bis 49 – 715 ,)2 …dIH∞«( 74 ¸d Ò J± 715 ,49 ¸d Ò J±
bis 74 (alinéa 2) – 715 bis 86 – 715 bis 715Ë ,89 ¸dÒ J± 715Ë ,86 ¸dÒ J± 715Ë
89 – 715 bis 105, 715 bis 128 et 797 de s± 797Ë ,128 ¸d Ò J± 715Ë ,105 ¸dÒ J±
l’ordonnance n° 75-59 du 26 sep- 26 w≠ Œ¸RL∞« 59-75 rƸ d±_«
tembre 1975 susvisée. .Áö´√ ¸uØcL∞«Ë 1975 WMß d∂L∑∂ß

Chapitre I ‰Ë_« q‡‡BH∞«


De la constitution de la société o¥d© s´ WL≥UºL∞« WØd® fOßQ¢
par actions avec appel public à ¸UîœÒô« v∞« WOÒMKF∞« …u´bÒ∞«
l’épargne

Section I ‰Ë_« r‡ºI∞«


La notice »U‡∑∑Øô« Êö‡´≈

Art. 2– La notice prévue par l’article ’uBML∞« Êö´ù« dAM¥ : 2 …œUL∞«


595 (alinéa 2) du code de commerce s± )2 …dIH∞«( 595 …œUL∞« w≠ tOK´
est publiée au bulletin officiel des …dAÒM∞« w≠ Ò͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
annonces légales avant le début des q∂Æ WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞ WO Ò Lßd∞«
opérations de souscription et préala- q∂ÆË »U∑∑Øô« ‹UO Ò KL´ w≠ ŸËdA∞«
blement à toute mesure de publicité. .¸UN®ùU° oKF∑¥ ¡«d§≈ Í√

Elle contient les indications suivantes : ‹U≤UO∂∞« Êö´ù« «c≥ sLC∑¥Ë


: WO¢ü«

1°) la dénomination sociale de la W´u∂∑± fßR¢ WØdA∞« WOLº¢ -1


société à constituer suivie, le cas ,d±_« vC∑Æ« Ê≈ ,U≥e±d°
échéant, de son sigle;

2°) la forme de la société; ,WØdA∞« qJ® -2

3°) le montant du capital social à sous- Íc∞« WØdA∞« ‰ULß√¸ mK∂± - 3


crire; ,t° V∑∑J¥
589
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

4°) l’adresse du siège social; Ò I± Ê«uM´ -4


,WØdA∞« d

5°) l’objet social, indiqué sommai- ,¸UB∑îU° WØdA∞« Ÿu{u± -5


rement;

6°) la durée prévue de la société; ,WØdA∞« ¸«dL∑ß« …Òb± -6

7°) la date et le lieu de dépôt du projet wßUß_« Êu≤UI∞« Ÿ«b¥≈ a¥¸U¢ -7


de statut; ,t≤UJ±Ë WØdAK∞

8°) le nombre des actions à souscrire «bI≤ V∑∑J∑ß w∑∞« rNß_« œb´ -8
contre numéraire et la somme immé- Íc∞« UMO• l≠b∞« o
Ò ∫∑ºL∞« mK∂L∞«Ë
diatement exigible comprenant, le cas bM´ ,¸«bÅù« …Ëö´ sLC∑¥
échéant, la prime d’émission; ,¡UC∑Æô«

9°) la valeur nominale des actions à w∑∞« rNßú∞ WÒOLßô« WLOI∞« - 9


émettre, distinction étant faite, le cas ·UMÅ√ qØ sO° eOOLÒ∑∞« l± ¸bB∑ß
échéant, entre chaque catégorie; ,¡UC∑Æô« bM´ ,rNß_«

10°) la description sommaire des hB∫K∞ dB∑ª± nÅË - 10


apports en nature, leur évaluation glo- WÒOHOØË ,Òw∞UL§ù« UNLOOI¢Ë ,WOÒ MOF∞«
bale et leur mode de rémunération, WÒ∑ÆRL∞« W∞U∫∞« dØ– l± U≥b¥bº¢
avec indication du caractère provisoire ,Ác≥ U≥b¥bº¢ WÒOHOØË rOOI∑Ò ∞« «cN∞
de cette évaluation et de ce mode de
rémunération;

11°) les avantages particuliers stipulés ’uBML∞« WÅUª∞« l≠UML∞« - 11


dans le projet de statut au profit de wßUß_« Êu≤UI∞« ŸËdA± w≠ UNOK´
toute personne; , hª® qØ `∞UB∞

12°) les conditions d’admission aux ‹UÒOFL§ w≠ ‰u∂I∞« ◊Ëd® - 12


assemblées d’actionnaires et d’exerci- Òo• W߸UL±Ë sOL≥UºL∞«
590
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

ce du droit de vote; ,X¥uB∑


Ò ∞«

13°) le cas échéant, les clauses re- œUL∑´U° WIKF∑L∞« ◊ËdA∞« - 13


latives à l’agrément des cessionnaires bM´ ,rNß_« s´ rN∞ ‰“UM∑L∞«
d’actions; ,¡UC∑Æô«

14°) les dispositions relatives à la l¥“u∑° WIKF∑L∞« ÂUJ•_« - 14


répartition des bénéfices, à la constitu- ,‹U©UO∑•ô« s¥uJ¢Ë ,bz«uH∞«
tion de réserves et à la répartition du ,WOHB∑∞« izU≠ l¥“u¢Ë
boni de liquidation;

15°) le nom et la résidence du notaire Ò MNL∞« t∑±UÆ≈Ë oÒ£uL∞« rß≈ -15


Ë√ ,WO
ou la dénomination sociale et le siège Í
Ò √ Ë√ ,pM∂∞« ÒdI±Ë ,WØdA∞« rß≈
de la banque ou autre institution finan- ,U≤u≤UÆ WK≥R± Èdî√ WÒO∞U± WºßR±
cière légalement habilitée qui recevra s´ Wπ¢UM∞« ‰«u±_« Âö∑ßô
les fonds provenant de la souscription; ,»U∑∑Øô«

16°) le délai ouvert pour la sous- dØ– l± »U∑∑Øö∞ Õu∑HL∞« q§_« -16
cription, avec l’indication de la possi- ÀËb• W∞U• w≠ U±ÒbI± tKHÆ WÒO≤UJ±≈
bilité de clôture anticipée, en cas de «c≥ ¡UN∑≤« q∂Æ ÒwKJ∞« »U∑∑Øô«
souscription intégrale avant l’expira- ,q§_«
tion dudit délai;

17°) les modalités de convocation de WÒOFLπ∞« ¡U´b∑ß« ‹UÒOHOØ - 17


l’assemblée générale constitutive et le ,ŸUL∑§ô« ÊUJ±Ë WO
Ò ºOßQ∑∞« W±UF∞«
lieu de réunion.
La notice est signée par les fondateurs Íc∞« Êö´ù« vK´ ÊuºßRL∞« lÒÆu¥
qui indiquent, soit leur nom, prénoms Ë√ rN°UI∞√ U±≈Ë tO≠ ÊËdØc¥
usuels, domicile et nationalité, soit rNM©u±Ë ,WKLF∑ºL∞« r≥ƒULß√
leur dénomination, leur forme, leur ,WØdA∞« rß≈ U±≈Ë ,rN∑ÒOºM§Ë
siège social et le montant de leur capi- .UN∞ULß√¸ mK∂±Ë U≥ÒdI± ,UNKJ®Ë
tal social.
591
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

Art 3– Les prospectus et circulaires ‹ « d A ÒM ∞ « d O A ¢ : 3 …œUL∞«


informant le public de l’émission d’ac- vK´ ¸uNLπ∞« lKD¢ w∑∞« dO®UML∞«Ë
tions, reproduisent les énonciations de Êö´ù« ‹U≤UO° v∞« ,rNß_« ¸«bÅ≈
la notice prévue à l’article précédent et ,WI°Uº∞« …œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
contiennent la mention de l’insertion …dAM∞« w≠ Êö´ù« «c≥ 븜≈ dØc¢Ë
de ladite notice au bulletin officiel des œbF∞«Ë WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞ WO Ò Lßd∞«
annonces légales avec référence au ,p∞– vK´ öC≠ .tO≠ ‹dA≤ Íc∞«
numéro dans lequel elle a été publiée. s´ «dB∑ª± U{d´ sLC∑¢ Ê√ Vπ¥
Ils doivent, on outre, exposer sommai- oKF∑¥ ULO≠ sOºÒßRL∞« l¥¸UA±
rement les projets des fondateurs s´ WL§UM∞« ‰«u±_« ‰ULF∑ßU°
quant à l’emploi des fonds provenant .W∂∑∑JL∞« rNß_« d¥d∫¢
de la libération des actions souscrites.

Les affiches et les annonces dans les w≠ ‹U¨ö∂∞«Ë ‹U≤ö´ù« dOA¢Ë


journaux reproduisent les mêmes Ë√ UNºH≤ ‹U≤UO∂∞« v∞« bz«dπ∞«
énonciations ou, au moins, un extrait l± UNM± aº≤ v∞« qÆ_« vK´ dOA¢
de ces énonciations avec référence à la WO
Ò Lßd∞« …dAM∞« œb´Ë Êö´ù« dØ–
notice et indication du numéro du bul- ‹dA≤ Íc∞« WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞
letin officiel des annonces légales dans .tO≠
lequel elle a été publiée.

Section II w≤U∏Ò ∞« r‡‡ºI∞«


Le bulletin de souscription »U‡‡∑∑Øô« W‡‡ÆUD°

Art 4– Le bulletin de souscription WÆUD° wCL¥Ë Œ¸R¥ : 4 …œUL∞«


prévu à l’article 597 du code de com- …œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞« »U∑∑Øô«
merce est daté et signé par le souscrip- V∑∑JL∞« Ò͸UπÒ∑∞« Êu≤UI∞« s± 597
teur ou son mandataire qui écrit en WK±UJ∞« ·d•_U° dØc¥ Íc∞« tKØu± Ë√
toutes lettres le nombre de titres sous- t∞ rKÒº¢Ë .W∂∑∑JL∞« ‹«bMº Ò ∞« œb´
crits. Une copie sur papier libre lui est .WÒ¥œU´ WÆ¸Ë vK´ UNM± Wªº≤
remise.

592
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

Le bulletin de souscription énonce : : w¢Q¥ U± »U∑∑Øô« WÆUD° w≠ sO


Ò ∂¥Ë

1°) la dénomination sociale de la fßR¢ w∑∞« WØdA∞« WOLº¢ - 1


société à constituer, suivie, le cas ,d±_« vC∑Æ« Ê≈ ,U≥e±d° W´u∂∑±
échéant de son sigle;

2°) la forme de la société; ,WØdA∞« qJ® -2

3°) 1e montant du capital social à Íc∞« WØdA∞« ‰ULß√¸ mK∂± - 3


souscrire; ,t° V∑∑J¥

4°) l’adresse du siège social; Ò I± Ê«uM´ -4


,WØdA∞« d

5°) l’objet social, indiqué sommai- ,¸UB∑îU° WØdA∞« Ÿu{u± -5


rement;

6°) la date et le lieu du dépôt du projet Êu≤UI∞« ŸËdA± Ÿ«b¥≈ a¥¸U¢ - 6


de statuts; ,t≤UJ±Ë ,WØdAK∞ wßUß_«

7°) le cas échéant, la portion de capital «bI≤ V∑∑J¥ Íc∞« ‰ULß√d∞« W∂º≤ -7
à souscrire en numéraire et celle repré- hB∫∞« w≠ WKÒ∏L∑L∞« W∂ºM∞«Ë
sentée par les apports en nature; ,¡UC∑Æô« bM´ ,WOÒ MOF∞«

8°) les modalités d’émission des W∂∑∑JL∞« rNß_« ¸«bÅ≈ ‹UÒOHOØ -8


actions souscrites en numéraire; ,«bI≤

9°) le nom ou la dénomination sociale Ê«uM´Ë UN∑OLº¢ Ë√ WØdA∞« rß≈ -9


et l’adresse de la personne qui reçoit ,‰«u±_« rKÒº∑¥ Íc∞« hªA∞«
les fonds;

10°) les nom, prénoms usuels et domi- tLß≈Ë V∑∑JL∞« VI∞ - 10


cile du souscripteur; et le nombre des ‹«bMº∞« œb´Ë ,tM©u±Ë ,qLF∑ºL∞«
593
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

titrés souscrits par lui; ,UN∂∑∑Ø« w∑∞«

11°) la mention de la remise au sous- s± Wªº≤ rOKº∑° ¸UF®ù« - 11


cripteur d’une copie du bulletin de ,V∑∑JL∞« v∞« »U∑∑Øô« WÆUD°
souscription;

12°) la date de la publication au bulle- ’uBML∞« Êö´ù« dA≤ a¥¸U¢ -12


tin officiel des annonces légales de la …dAM∞« w≠ Áö´√ 2 …œUL∞« w≠ tOK´
notice prévue à l’article 2 ci-dessus. .WO
Ò ≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞ WO
Ò Lßd∞«

Art 5– Les fonds provenant des sous-


criptions en numéraire et la liste com- ‰ « u ± _ « Ÿ « b ¥ ≈ v ∞ u ∑ ¥ : 5 …œUL∞«
portant les noms, prénoms usuels et »Uº∫∞ «bI≤ »U∑∑Øô« s´ Wπ¢UM∞«
domicile des souscripteurs avec indi- «uLÒKº¢ s¥c∞« ’Uª®_« ,WØdA∞«
cation des sommes versées par chacun WMLC∑L∞« WLzUI∞« l± ,‰«u±_« Ác≥
d’eux; sont déposés pour le compte de s©u±Ë qLF∑ºL∞« rßô«Ë VIK∞«
la société en formation et par les per- w∑∞« m∞U∂L∞« dØ– l± sO∂∑∑JL∞«
sonnes qui les ont reçus, soit chez un «c≥ ÊuJ¥Ë ,rNM± b•«Ë qØ UNF≠œ
notaire, soit dans une banque ou autre Ë√ pM° w≠ Ë√ ,o£Òu± bM´ U±≈ ,Ÿ«b¥ù«
institution financière légalement habi- WK≥R± Èdî√ WO∞U± WºßR± Èb∞
litée, selon les indications portées à la w≠ …¸uØcL∞« ‹U≤UO∂∞« Vº• U≤u≤UÆ
notice. .Êö´ù«

Ce dépôt doit être fait dans le délai de


huit (8) jours, à compter de la récep- )8( WO≤UL£ q§√ w≠ Ÿ«b¥ù« «c≥ rÒ∑¥Ë
tion des fonds, à moins que ceux-ci ne ‰«u±_« rKÒº¢ a¥¸U¢ s± ¡«b∑°« ÂU¥√
soient reçus par une banque ou autre WºßR± Ë√ ,„uM° UN∑LKÒº¢ «–≈ ô≈
institution financière légalement habi- .U≤u≤UÆ WÒK≥R± Èdî√ WO∞U±
litée.

Le dépositaire des fonds est tenu, jus-


qu’au retrait de ceux-ci, de communi- ‰«u±_« t¥b∞ W´œuL∞« vK´ sO
Ò F∑¥Ë
594
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

quer la liste visée à l’alinéa 1er ci-des- WLzUI∞« UN∂∫ß v∑• mÒK∂¥ Ê√
sus; à tout souscripteur qui justifiera v∞Ë_« …dIH∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
de sa souscription. Le requérant peut ¸Òd∂¥ V∑∑J± qØ v∞« ,WI°Uº∞«
en prendre connaissance et obtenir, à Ÿö©ô« V∞UD∞« sJL¥Ë ,t°U∑∑Ø«
ses frais, la délivrance d’une copie. UNM± Wªº≤ vK´ ‰uB∫∞«Ë UNOK´
.t°Uº• vK´

Section III Y∞U∏Ò ∞« r‡‡ºI∞«


L’assemblée générale constitutive WO
Ò ºOßQ∑
Ò ∞« WÒ±UF∞« WO
Ò FLπ∞«

Art 6– L’assemblée générale constitu- Ò FLπ∞« v´b∑º¢ : 6 …œUL∞«


WÒ±UF∞« WO
tive prévue à l’article 600 du code de w≠ UNOK´ ’uBML∞« WÒOºOßQÒ∑∞«
commerce est convoquée au lieu indi- v∞« Ò͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s± 600 …œUL∞«
qué par la notice prévue à l’article 2 Êö´ù« w≠ tO∞« ¸UAL∞« ÊUJL∞«
ci-dessus. dØc¥Ë .Áö´√ 2 …œUL∞« w≠ ¸uØcL∞«
L’avis de convocation indique la déno- ,UNKJ®Ë ,WØdA∞« rß≈ ¡U´b∑ßô«
mination sociale et la forme de la Âu¥Ë UN∞ULß√¸ mK∂± ,U≥d
Ò I± Ê«uM´Ë
société, l’adresse du siège social, le ‰Ëb§Ë UN≤UJ±Ë UN∑´UßË WO Ò FLπ∞«
montant du capital social, les jour, .UN∞UL´√
heure, lieu et ordre du jour de l’assem-
blée.

Il est inséré au bulletin officiel des …dAM∞« w≠ ¡U´b∑ßô« «c≥ øb¥Ë


annonces légales et dans un journal w≠Ë WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞ WO Ò Lßd∞«
habilité à recevoir les annonces légales ‹U≤ö´ù« Âö∑ßô WK≥R± …b¥d§
dans la wilaya du siège social, huit (8) q∂Æ WØdA∞« ÒdI± W¥ôË w≠ WO≤u≤UI∞«
jours, au moins, avant la date de l’as- a¥¸U¢ s± qÆ_« vK´ ÂU¥√ )8( WO≤UL£
semblée. .WO
Ò FLπ∞« œUIF≤«

595
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

Chapitre II w≤UÒ∏∞« q‡‡BH∞«


Conditions et délais de dépôt du w‡°ËbM± d‡¥dI¢ Ÿ«b‡¥≈ ◊Ëd‡®
rapport des commissaires aux fOßQ‡¢ ‰öîUN∞U‡§¬Ë , h‡B∫∞«
apports lors de la constitution v‡∞« ¡uπKÒ∞« ÊËœ W‡L≥UºL∞« WØd‡®
de la société par actions sans ¸U‡îÒœô« v‡∞« W‡ÒOMKF∞« …u‡´Òb‡∞«
appel public a l’épargne

Art. 7– Le rapport des commissaires w ° Ë b M ± d ¥ d I ¢ l { u ¥: 7 … œ U L ∞ «


aux apports prévu à l’article 608 du w≠ UNOK´ ’uBML∞« hB∫∞«
code de commerce est tenu à 1’adres- ,Ò͸UπÒ∑∞« Êu≤UI∞« s± 608 …œUL∞«
se prévue du siège social, à la disposi- sOL≥UºL∞« Ò·dB¢ X∫¢
tion des futurs actionnaires, qui peu- ÒdI± Ê«uM´ w≠ sOÒOK∂I∑ºL∞«
vent en prendre copie trois (3) jours au vK´ ‰uB∫∞« rNMJL¥Ë WØdA∞«
moins, avant la date de la signature vK´ ÂU¥√ )3( W£ö£ q∂Æ tM± Wªº≤
des statuts. Êu≤UI∞« vK´ lOÆu∑ Ò ∞« a¥¸U¢ s± qÆ_«
.wßUß_«

Chapitre III Y∞UÒ∏∞« q‡‡BH∞«


De la réalisation de WØd® ‰ULß√¸ …œU¥“ oOI∫¢
l’augmentation du capital WL≥UºL∞«
de la société par actions

Section I ‰Ë_« r‡‡‡ºI∞«


Les formalités de publicité ¸U‡‡‡‡N®ù« ‹«¡«d§≈

Art 8– La société qui procède à l’ou- s± 703 …œUL∞U° öL´ : 8 …œUL∞«


verture d’une souscription en applica- w≠ WØdA∞« ÂuI¢ Ò͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
tion de l’article 703 du code de com- ¸UN®ù« ‹«¡«d§S° »U∑∑Øô« W¥«b°
merce doit effectuer les formalités de ,10Ë ,9 œ«uL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
publicité telles que prévues aux .ÁU≤œ√ 12Ë ,11Ë
articles 9, 10, 11 et 12 ci-dessous.
596
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

Art 9– Les actionnaires sont informés sOL≥UºL∞« Âö´≈ ÊuJ¥ : 9 …œUL∞«


de l’émission d’actions nouvelles et de UN¢UÒOHOØË …b¥bπ∞« rNß_« ¸«bÅS°
ses modalités par un avis, contenant, UÅuBî Íu∑∫¥ Êö´≈ o¥d© s´
notamment, les indications suivantes : : WO¢ü« ‹U≤UO∂∞« vK´

1°) la dénomination sociale, suivie, le ,U≥e±d° W´u∂∑± WØdA∞« WOLº¢ -1


cas échéant, du sigle de la société; ,¡UC∑Æô« bM´

2°) la forme de la société; ,WØdA∞« qJ® -2

3°) le montant du capital social; ,‰ULß√d∞« mK∂± -3

4°) l’adresse du siège social; Ò I± Ê«uM´ -4


,WØdA∞« d

5°) le numéro d’immatriculation de la qπÒº∞« w≠ WØdA∞« qO㧛 rƸ -5


société au registre de commerce; ,Ò͸Uπ∑
Ò ∞«

6°) le montant de l’augmentation du ,‰ULß√d∞« …œU¥“ mK∂± -6


capital;

7°) les dates d’ouverture et de clôture ,tKHÆË »U∑∑Øô« ÕU∑∑≠« a¥¸«u¢ -7


de la souscription;

8°) l’existence, au profit des ac- Ò ∞« Òo∫∞« œu§Ë -8


»U∑∑Øö∞ wK{UH∑
tionnaires, du droit préférentiel de `∞UB∞ …b¥bπ∞« rNß_« w≠
souscription aux actions nouvelles W߸UL± ◊Ëd® p∞cØË sOL≥UºL∞«
ainsi que les conditions d’exercice de ,o
Ò ∫∞« «c≥
ce droit;

9°) la valeur nominale des actions à w∑∞« rNßú∞ WOLßù« WLOI∞« - 9


souscrire en numéraire et, le cas ,¸«bÅù« W∫M± mK∂± ,«bI≤ V∑∑J¢
échéant, le montant de la prime ,¡UC∑Æô« bM´
597
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

d’émission;

10°) la somme immédiatement exi- qØ vK´ «¸u≠ »uKDL∞« mK∂L∞« -10


gible par action souscrite, ,V∑∑J± rNß

11°) le nom et la résidence profes- Ò MNL∞« t∑±UÆ≈Ë oÒ£uL∞« rß≈ -11


Ë√ ,WO
sionnelle du notaire ou la dénomi- rKÒº∑¥ Íc∞« pM∂∞« ÒdI±Ë WØdA∞« rß≈
nation sociale et le siège de la banque ,‹U°U∑∑Øô« s´ Wπ¢UM∞« ‰«u±_«
qui recevra les fonds provenant des
souscriptions,

12°) le cas échéant; la description b¥bº¢ rOOI¢Ë ,dB∑î± nÅË -12


sommaire; l’évaluation et le mode de w≠ qîb¢ Íc∞« WOÒ MOF∞« ‹UL≥UºL∞«
rémunération des apports en nature ,t¢UO
Ò HOØË ‰ULß√d∞« …œU¥“ »Uº•
compris dans l’augmentation du capi- W∞U∫∞« dØ– l± ,¡UC∑Æô« bM´
tal, avec l’indication du caractère pro- WÒOHOØË rOOIÒ∑∞« «cN∞ W∑ÆRL∞«
visoire de cette évaluation et de ce .Ác≥ b¥bº∑
Ò ∞«
mode de rémunération.
Cet avis est publié six (06) jours, au ÂU¥√ )6( W∑ß q∂Æ Êö´ù« «c≥ dAM¥
moins avant la date d’ouverture de la, »U∑∑Øô« ÕU∑∑≠« a¥¸U¢ s± qÆ_« vK´
souscription dans un journal d’an- b§u¥ w∑∞« W¥ôuK∞ WÒO≤u≤UÆ …dA≤ w≠
nonces légales de la wilaya du siège .WØdA∞« ÒdI± UN°
social.

Si la société fait publiquement appel à ,¸Uîœô« v∞« UMK´ WØdA∞« ‹Qπ∑∞« «–≈
l’épargne, l’avis est, en outre, inséré o∂ß U± vK´ …œU¥“ Êö´ù« øb¥
dans une notice publiée au bulletin …dAM∞« w≠ ¸uAML∞« ÊUO∂∞« sL{
officiel des annonces légales, six (06) q∂Æ WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞ WO Ò Lßd∞«
jours au moins, avant la date d’ouver- a¥¸U¢ s± qÆ_« vK´ ÂU¥√ )6( W∑ß
ture de la souscription. .»U∑∑Øô« ÕU∑∑≠«

Si la société fait publiquement appel à ¸Uîœô« v∞« WØdA∞« ‹Qπ∑∞« «–≈Ë


598
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

l’épargne, les indications contenues WÒOLßô« rNß_« »U∫Å√ UC¥√ lKD¥


dans l’avis sont, en outre, portées, l± UNOK´ vÅu± W∞U߸ o¥d© s´
dans le même délai, à la connaissance vK´ Âö∑ßôU° ¸UF®ù« qÅË VK©
des titulaires d’actions nominatives, w≠ Êö´ù« UNML{¢ w∑∞« ‹U≤UO∂∞«
par lettre recommandée avec demande .UNºH≤ ‰U§ü«
d’avis de réception.

Art 10 – La notice visée à l’article 9, Ê ö ´ ù « Í u ∑ ∫ ¥ : 10 …œUL∞«


(alinéa 3), ci-dessus contient les indi- …dIH∞«( 9 …œUL∞« w≠ tOK´ ’uBML∞«
cations suivantes : : WO¢ü« ‹U≤UO∂∞« vK´ Áö´√ )3

1°) l’objet social, indiqué sommai- ,¸UB∑îU° WØdA∞« Ÿu{u± -1


rement,

2°) la date d’expiration normale de la ,ÍœUF∞« WØdA∞« q§√ ¡UN∑≤« a¥¸U¢ -2


société,

3°) les catégories d’actions émises et …¸œUB∞« rNß_« ·UMÅ√ -3


leurs caractéristiques, ,UNBzUBîË

4°) les avantages particuliers, stipulés ’uBML∞« WÅUª∞« ‹«“UO∑±ô« -4


par les statuts au profit de toute per- …bzUH∞ wßUß_« Êu≤UI∞« w≠ UNOK´
sonne, ,hª® qØ

5°) les conditions d’émission aux ‹UÒOFL§ w≠ ¸«bÅù« ◊Ëd® - 5


assemblées d’actionnaires et d’exerci- X¥uB∑∞« oÒ • W߸UL±Ë sOL≥UºL∞«
ce du droit de vote ainsi que, le cas Òo• `ML° WIKF∑L∞« ÂUJ•_«Ë
échéant, les dispositions relatives à ,d±_« vC∑Æ« Ê≈ ,X¥uB∑∞«
l’attribution du droit de vote,

6°) le cas échéant, les clauses sta- Êu≤UI∞« w≠ …œu§uL∞« ◊ËdA∞« -6


tutaires restreignant la libre cession d
Ò ∫∞« ‰“UM∑∞« bÒOI¢ w∑∞« wßUß_«
599
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

des actions, ,¡UC∑Æô« bM´ ,rNß_« s´

7°) les dispositions relatives à la répar- ,ÕU°¸_« l¥“u∑° WIKF∑L∞« ÂUJ•_« -7


tition des bénéfices, à la constitution izU≠ l¥“u¢Ë ,‹U©UO∑•ô« s¥uJ¢Ë
des réserves et à la répartition du boni ,WO
Ò HB∑∞«
de liquidation,

8°) le cas échéant, le montant des obli- w∑∞« ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß mK∂± -8
gations convertibles en actions anté- v∞« ,d±_« vC∑Æ« Ê≈ ,q¥u∫∑∞« q∂I¢
rieurement émises, les délais d’exerci- ‰U§¬Ë ,o°Uº∞« w≠ U≥¸«bÅ≈ r¢ rNß√
ce de l’option accordée aux porteurs `ML¥ Íc∞« ¸UO∑îô« W߸UL±
ou l’indication que la conversion peut WO≤UJ±≈ v∞« …¸U®ù« Ë√ ,sOK±U∫∞«
avoir à tout moment, et les bases de ,XÆË qØ w≠ tºß√Ë q¥u∫∑∞«
conversion,

9°) le montant non amorti des autres ‹«bM∑ºL∞ pKN∑ºL∞« dO¨ mK∂L∞« -9
obligations antérieurement émises et ,UI∂
Ò º± …¸œUB∞« Èdî_« ‚UI∫∑ßô«
les garanties dont elles sont assorties. ,UN∞ W±“öL∞« ‹U≤ULC∞«Ë

10°) le montant, lors de l’émission, ‹«bMº° WÅUª∞« ÷ËdI∞« mK∂± -10


des emprunts obligataires garantis par WØdA∞« UNMLC¢ w∑∞« ‚UI∫∑ßô«
la société ainsi que, le cas échéant, la ÊuLCL∞« ¡eπ∞« ¸«bÅ≈ WOÒ KL´ ¡UM£√
fraction garantie de ces emprunts. .¡UC∑Æô« bM´ ,÷ËdI∞« Ác≥ s±
La notice est revêtue de la signature .WØdA∞« lOÆu¢ vK´ Êö´ù« Íu∑∫¥Ë
sociale.

Art. 11– Une copie du dernier bilan, WKOB∫∞« s± Wªº≤ dAM¢ : 11 …œUL∞«
certifiée conforme par le représentant ’uBML∞« Êö´ù« o∫K± w≠ …dOî_«
légal de la société, est publiée en Ê√ bF° ,WI°Uº∞« 10 …œUL∞« w≠ tOK´
annexe à la notice visée à l’article 10 .Òw≤u≤UI∞« WØdA∞« q∏L± UNÆb
Ò B¥
précédent.

600
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

Si le dernier bilan a déjà été publié au w≠ …dOî_« WKOB∫∞« ‹dA≤ «–≈Ë


bulletin officiel des annonces légales, ‹U≤ö´û∞ WÒOLßd∞« …dAM∞«
la copie de ce bilan peut être rempla- WªºM° ‰b∂∑º¥ Ê√ sJL¥ ,WO≤u≤UI∞«
cée par l’indication de la référence de …dAM∞« l§d± dØ– WKOB∫∞« Ác≥
la publication antérieure. Si aucun .WI°Uº∞«
bilan n’a encore été établi, la notice en ÊS≠ ,WKOB• W¥√ „UM≥ sJ¢ r∞ «–≈Ë
fait mention. .Êö´ù« w≠ lI¥ UN° `¥dB∑∞«

Art. 12– Les prospectus et circulaires ‹ « d A M ∞ « b O F ¢ : 12 …œUL∞«


informant le public de l’émission d’ac- ¸uNLπ∞« rKF¢ w∑∞« dO®UML∞«Ë
tions reproduisent les énonciations de Êö´ù« ‹U≤UO° dØ– ,rNß_« ¸«bÅS°
la notice prévue à l’article 10 ci-dessus Ê√ vK´ ,Áö´√ 10 …œUL∞« w≠ ¸uØcL∞«
et contiennent la mention de l’inser- …dAM∞« w≠ Êö´ù« «c≥ 븜≈ `Ò{u¢
tion de ladite notice au bulletin officiel l± WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞ WÒOLßd∞«
des annonces légales avec référence au .tO≠ ‹dA≤ Íc∞« œbF∞« dØ–
numéro dans lequel elle a été publiée.

Les affiches et les annonces dans les w∑∞« ‹U¨ö∂∞«Ë ‹U≤ö´ù« bOF¢ ULØ
journaux reproduisent les mêmes ‹U≤UO∂∞« dØ– bz«dπ∞« U≥dAM¢
énonciations ou, au moins, un extrait qÆ_« vK´ UNM± Wªº≤ dØ– Ë√ UNºH≤
de ces énonciations avec référence à la Êö´ù« «c≥ 븜≈ v∞« …¸U®ù« l±
notice et indication du numéro du bul- WÒOLßd∞« …dAM∞« œb´ dØ–Ë
letin officiel des annonces légales dans ‹dA≤ Íc∞« WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞
lequel elle a été publiée. .tO≠

Section II w≤U∏Ò ∞« r‡‡ºI∞«


Le contrat de souscription »U∑∑Øô« b‡I´

Art. 13 – Le bulletin de souscription … d A ≤ l Ò Æ u ¥ Ë Œ ¸ R ¥ : 13 …œUL∞«


prévu à l’article 704 du code de com- …œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞« »U∑∑Øô«
merce est daté et signé par le souscrip- V∑∑JL∞« Ò͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s± 704
teur ou son mandataire qui écrit en ·d•_U° V∑J¥ Íc∞« tKOØË Ë√
601
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

toutes lettres le nombre de titres sous- .W∂∑∑JL∞« ‹«bMÒº∞« œb´ WK±UJ∞«


crits. Une copie de ce bulletin établie …dAM∞« Ác≥ s± Wªº≤ t∞ rÒKº¢Ë
sur papier libre lui est remise. .W¥ÒœU´ WÆ¸Ë vK´ …¸Òd∫±

Le bulletin de souscription énonce : : w¢Q¥ U± »U∑∑Øô« …dA≤ w≠ sO


Ò ∂¥

1°) la dénomination sociale, suivie, le ,U≥e±d° W´u∂∑± WØdA∞« WOLº¢ -1


cas échéant, du sigle de la société, ,d±_« vC∑Æ« Ê≈

2°) le forma de la société, ,WØdA∞« qJ® -2

3°) le montant du capital social, ,‰ULß√d∞« mK∂± -3

4°) l’adresse du siège social, Ò I± Ê«uM´ -4


,WØdA∞« d

5°) le numéro d’immatriculation de la qπÒº∞« w≠ WØdA∞« qO㧛 rƸ -5


société au registre de commerce, ,Í
Ò ¸Uπ∑∞«

6°) l’objet social, indiqué sommai- ,¸UB∑îU° WØdA∞« Ÿu{u± -6


rement,

7°) le montant et les modalités de Ò HOØË ‰ULß√d∞« …œU¥“ mK∂± -7


,t¢UO
l’augmentation de capital,

8°) le cas échéant, le montant à sous- W¥ÒbI≤ rNß√ w≠ V∑∑JL∞« mK∂L∞« -8


crire en actions de numéraire et le hB∫∞« s± Ãdª∑ºL∞« mK∂L∞«Ë
montant libéré par les apports en nature, ,¡UC∑Æô« bM´ ,WO
Ò MOF∞«

9°) le nom ou la désignation sociale et Ê«uM´Ë UN∑OLº¢ Ë√ WØdA∞« rß≈ -9


l’adresse de la personne qui reçoit les ,‰«u±_« rK∑º¥ Íc∞« hªA∞«
fonds,

602
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

10°) les noms, prénoms usuels et s©u±Ë qLF∑ºL∞« rßô«Ë VIK∞« -10
domicile du souscripteur et le nombre w∑∞« ‹«bMÒº∞« œb´Ë ,V∑∑JL∞«
des titres souscrits par lui, ,UN∂∑∑Ø«

11°) la mention de la remise au sous- …dA≤ s± Wªº≤ r¥bI¢ ÊUO° -11


cripteur d’une copie du bulletin de .V∑∑JL∞« v∞« »U∑∑Øô«
souscription.

Chapitre IV l°«Òd‡‡∞« q‡‡‡‡BH∞«


Des modalités de publication de W‡OÒFLπ∞« W‡∫zô d‡A≤ ‹U‡OÒHOØ
la résolution de l’assemblée ‚œU‡BL∞« W‡¥ÒœUF∞« d‡O¨ W‡±ÒUF∞«
générale extraordinaire adoptée WM¥U‡FL∞« d‡zUºª∞« V‡∂º° U‡NOK´
du fait de la perte constatée WØd‡® ‹U°Uº• o‡zU£Ë w‡≠
dans les documents comptables W‡L≥UºL∞«
de la société par actions

Art. 14– Dans le cas où, du fait de ‰uÅ_« ÷UHª≤« W∞U• w≠ : 14 …œUL∞«
pertes constatées dans les documents dzUºª∞« qFH° WØdAK∞ WO≠UB∞«
comptables, l’actif net de la société v∞« ‹U°Uº∫∞« ozU£Ë w≠ WM¥UFL∞«
devient inférieur au quart du capital WOÅu¢ Ÿœu¢ ,‰ULß√d∞« l°¸ s± qÆ√
social, la résolution de l’assemblée w≠ UNOK´ ’uBML∞« WÒ±UF∞« WÒOFLπ∞«
générale prévue à l’article 715 bis 20, s± )3 …dIH∞«( 20 ¸dJ± 715 …œUL∞«
(alinéa 3), du code, du commerce est eØdL∞« w≠ Ò͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
déposée au centre national du registre b§u¥ Íc∞« Í
Ò ¸Uπ∑∞« qπÒºK∞ wM©u∞«
de commerce du lieu du siège social et qπÒº∞« w≠ qÒπº¥Ë ,WØdA∞« ÒdI± tO≠
inscrite au registre du commerce. .Í
Ò ¸Uπ∑∞«

En outre, elle est publiée au bulletin WÒOLßd∞« …dAM∞« w≠ dAM¥ ULØ


officiel des annonces légales, à la dili- s± VKD° WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞
gence et sous la responsabilité des X∫¢Ë WØdAK∞ sOO
Ò ≤u≤UI∞« sOK∏LL∞«
représentants légaux de la société. .rN∑ÒO∞ËRº±

603
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

Chapitre V f‡‡±Uª∞« q‡‡BH∞«


Des valeurs mobilières émises ‹UØd® s´ …¸œUB∞« W‡∞uIML∞« r‡OI∞«
par les sociétés par actions WL≥UºL∞«

Section I ‰Ë_« r‡‡ºI∞«


Conditions de tenue des registres q¥u∫¢ ‹öÒπß pº± ◊Ëd®
de transfert des titres nominatifs WO
Ò Lßô« ‹«bMº
Ò ∞«

Art. 15– Les registres de titres no- ‹öπß ¸bB¢ WØd® W¥Ò√ : 15 …œUL∞«
minatifs prévus à l’article 715 bis 38 UNOK´ ’uBML∞« WO Ò Lßô« ‹«bMºÒ ∞«
du code du commerce et émis par une Êu≤UI∞« s± 38 ¸dJ± 715 …œUL∞« w≠
société sont établis par cette société. Ác≥ bÒ F¢ w∑∞« UNºH≤ w≥ ÍÒ ¸Uπ∑∞«
.‹öπÒº∞«

Ils peuvent être constitués par la VO¢d∑∞« Vº• UNM¥uJ¢ sJL¥


réunion, dans l’ordre chronologique ‚«¸Ë√ lLπ° U≥œ«b´≈ a¥¸U∑∞ wM±e
Ò ∞«
de leurs établissements, de feuillets .b•«Ë t§Ë w≠ qLF∑º¢ WN°UA∑±
identiques utilisés sur une seule face.

Chacun de ces feuillets doit être réser- V•UB∞ UNM± WÆ¸Ë qØ hBª¢Ë
vé à un titulaire de titres à raison de sa …bF∞ Ë√ ,t∑O
Ò JK± V∂º° b•«Ë ‹«bMß
propriété ou à plusieurs titulaires à rai- Ë√ WØd∑AL∞« rN∑ÒOJK± V∂º° sOJ∞U±
son de leur copropriété, de leur nue- ŸUH∑≤ô« w≠ rNIÒ• Ë√ ,W∂Æd
Ò ∞« rN∑O
Ò JK±
propriété ou de leurs usufruits sur les- .…¸uØcL∞« ‹«bMº∞U°
dits titres.

En outre, il peut être tenu des fichiers pº± sJL¥ ,p∞– vK´ …Ëö´Ë
contenant, par ordre alphabétique, les VO¢d∑ Ò ∞« Vº• ,sLC∑¢ ‹UÒOÆUD°
noms et adresses des titulaires de ‹«bMºÒ ∞« »U∫Å√ ¡ULß√ ,Í Ò bπ°_«
titres, ainsi que l’indication du ÂUƸ√Ë ,nMB Ò ∞«Ë œbF∞«Ë rNM¥ËUM´Ë
nombre, de la catégorie et, le cas bM´ ,UNØö± s± p∞U± qØ ‹«bMß
échéant, les numéros des titres de ‹U≤UO° qJA¢ Ê√ sJL¥ ôË ,¡UC∑Æô«
604
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

chaque titulaire. Les mentions de ces iÆUM¥ öO∞œ ‹UÒOÆUD∂∞« Ác≥


fichiers ne peuvent faire preuve contre .‹öπºÒ ∞« UNMLC∑¢ w∑∞« ‹U≤UO∂∞«
celles contenues dans les registres.

Art. 16– Les registres visés à l’article ‹ ö π º ∞ « s L C ∑ ¢ : 16 …œUL∞«


précédent contiennent les indications WI°Uº∞« …œUL∞« w≠ …¸uØcL∞«
relatives aux opérations de transfert et q¥u∫¢ ‹UOKLF° WIKF∑L∞« ‹U≤UO∂∞«
de conversion des titres et notamment : : w¢Q¥ U± ULOßô ,U≥dOOG¢Ë ‹«bMº
Ò ∞«

1°) la date de l’opération, Ò KLF∞« a¥¸U¢ -1


,WO

2°) les noms, prénoms et domicile de r¥bI∞« ‹«bMÒº∞« »U∫Å√ rß≈ - 2


l’ancien et du nouveau titulaire des W∞U• w≠ tM©u±Ë t∂I∞Ë b¥bπ∞«Ë
titres en cas de transfert, ,q¥u∫∑
Ò ∞«

3°) les noms, prénoms et domicile du Ò ∞« »U∫Å√ ¡ULß√ -3


rN°UI∞√Ë ‹«bMº
titulaire des titres en cas de conversion ‹«bMÒº∞« q¥u∫¢ W∞U• w≠ rNM©«u±Ë
des titres au porteur en titres nomina- ,WO
Ò Lß≈ ‹«bMß qJ® w≠ UNK±U• w∑∞«
tifs,

4°) la valeur nominale et le nombre ‹«bMº Ò Lßù« WLOI∞« -4


Ò ∞« œb´Ë WO
des titres transférés ou convertis, ,…dOÒ GL∞« Ë√ W∞Òu∫L∞«

5°) le cas échéant, si la société a émis s± ULNß√ WØdA∞« ‹¸bÅ√ «–≈ -5


des actions de différentes catégories et Èuß pºL¥ r∞ «–≈Ë ,WHK∑ª± ·UMÅ√
s’il n’est tenu qu’un seul registre des ,WÒOLßù« rNß_« s± b•«Ë Òqπß
actions nominatives, la catégorie et les rNß_« nMÅ ‹öπº Ò ∞« pK¢ sLC∑¢
caractéristiques des actions transférées ,UNBzUBîË …dÒOGL∞« Ë√ W∞Òu∫L∞«
ou converties, ,¡UC∑Æô« bM´

6°) un numéro d’ordre affecté à l’opé- Ò KLFK∞ Òw∂O¢d¢ rƸ hOBª¢ -6


.WO
ration.
605
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

En cas dé transfert, le nom de l’ancien i¥uF¢ sJL¥ ,q¥u∫Ò∑∞« W∞U• w≠Ë


titulaire des titres peut être remplacé rÆd° r¥bI∞« ‹«bMÒº∞« V•UÅ rß≈
par un numéro d’ordre permettant de rßô« œUπ¥S° `Lº¥ Òw∂O¢d¢
retrouver le nom, dans les registres. .‹öπÒº∞«

Section II w≤U‡∏Ò ∞« r‡‡ºI∞«


Les modalités de vente des actions d‡O¨ r‡Nß_« lO° ‹UÒOHOØ
non libérées W‡´u≠bL∞«

Art. 17– En application de l’article 47 ¸dJ± 715 …œUL∞U° öL´ : 17 …œUL∞«


715 bis 47 du code de commerce, l’ac- ¸«c´≈ t§
Ò u¥ ,Ò͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s±
tionnaire défaillant est mis en demeu- W∞U߸ w≠ dÒBIL∞« r≥UºL∞« v∞«
re, par lettre recommandée, avec accu- .Âö∑ßô« qÅË l± UNOK´ vÅu±
sé de réception.

La vente des actions non cotées est œ«eL∞« w≠ …dF


Ò ºL∞« dO¨ rNß_« lO∂¥
effectuée aux enchères publiques par ‹UOÒ KL´ w≠ jOßË Ë√ oÒ£u± ÒwMKF∞«
un notaire ou un intermédiaire en opé- ÂUƸ√ WØdA∞« dAM¢ .WŸu∂∞«
ration de bourse. À cet effet, la société …b¥d§ w≠ ,lO∂K∞ W{ËdF±∞« rNß_«
publie dans un journal d’annonces U≥ÒdI± W¥ôu∞ WF°U¢ WO≤u≤UÆ ‹U≤ö´≈
légales de la wilaya du siège social, vK´ U±u¥ )30( sO£ö£ ¸Ëd± bF°
trente (30) jours au moins, après la ’uBML∞« ¸«c´ù« a¥¸U¢ vK´ qÆ_«
mise en demeure prévue à l’alinéa pré- rKF¢ ULØ ,WI°Uº∞« …dIH∞« w≠ tOK´
cédent, les numéros des actions mises sOM¥bL∞« Ë√ s¥bL∞« WØdA∞«
en vente. Elle avise le débiteur, et le Ê≈ ,lO∂∞« WOKL´ w≠ sOØd∑AL∞«
cas échéant, ses codébiteurs de la mise W∞U߸ WDß«u° ,d±_« vC∑Æ«
en vente, par lettre recommandée …b¥dπ∞« a¥¸U¢ qL∫¢ UNOK´ vÅu±
contenant l’indication de la date et du ôË U≥œb´Ë ¸«c´ù« UNO≠ dA≤ w∑∞«
numéro du journal dans lequel la WºLî ¸Ëd± q∂Æ rNß_« lO° sJL¥
publication a été effectuée. Il ne peut W∞Ußd∞« ‰U߸≈ vK´ U±u¥ )15( dA´
être procédé à la mise en vente des .UNOK´ vÅuL∞«
606
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

actions, moins de quinze (15) jours


après l’envoi de la lettre recomman-
dée.

Art. 18– L’inscription de l’actionnaire r ≥ U º L ∞ « q O π º ¢ V D ® : 1 8 … œ U L ∞«


défaillant est rayée de plein droit dans Òqπß s± ,Êu≤UI∞« …ÒuI° ,dÒBIL∞«
le registre des actions nominatives de bM´ Ë√ ,WØdAK∞ WOLßô« rNß_«
la société ou de l’inscription en comp- »Uº∫∞« w≠ qOπº∑∞« s± ,¡UC∑Æô«
te; le cas échéant. Si les titres délivrés ‹«bMº∞« wº∑J¢ Ê√ sÒOF¢ «–≈Ë
doivent revêtir la forme nominative, qÒ㧝 ,UÒOLß« öJ® WLKºL∞«
l’acquéreur est inscrit dans le registre; t∞ rÒKº¢Ë ,qπÒº∞« w≠ Íd∑AL∞«
et de nouveaux certificats indiquant la ◊UºÆ_« l≠œ sÒO∂¢ …b¥b§ ‹«œUN®
libération des versements appelés et Wªº≤“ …¸U∂´ qL∫¢Ë W°uKDL∞«
portant la mention « duplicata » lui .“WO≤U£
sont délivrés.

Le produit net de la vente revient à la v∞« lO∂∞« s± w≠UB∞« Z¢UM∞« œuF¥Ë


société à due concurrence et s’impute ,o∫∑ºL∞« mK∂L∞« ¸bI° WØdA∞«
sur ce qui est dû en principal et intérêt vK´ o∫∑ºL∞« mK∂L∞« s± rBª¥Ë
par l’actionnaire défaillant et ensuite p∞– bF°Ë ,t¢bzU≠Ë dÒBIL∞« ‰U± qÅ√
sur le remboursement des frais expo- WØdA∞« n¥¸UB± l≠œ s± rBª¥
sés par la société pour parvenir à la r≥UºL∞« vI∂¥Ë ,lO∂∞« vK´ ‰uB∫K∞
vente. L’actionnaire défaillant reste .‚dH∞« s± bOH∑º¥ Ë√ UM¥b± dÒBIL∞«
débiteur ou profite de la différence.

Art. 19– Le délai visé à l’article 715 ’uBML∞« q§_« œÒb∫¥ : 19 …œUL∞«
bis 49 du code de commerce est de s± 49 ¸dJ± 715 …œUL∞« w≠ tOK´
trente (30) jours à compter de la mise U±u¥ )30( sO£ö∏° Ò͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
en paiement prévue à l’article 715 bis l≠b∞« ¸«c´≈ a¥¸U¢ s± ¡«b∑°«
47, (alinéa 2), dudit code. ¸dJ± 715 …œUL∞« w≠ tOK´ ’uBML∞«
.¸uØcL∞« Êu≤UI∞« s± )2 …dIH∞«( 47

607
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

Section III Y‡‡∞U∏∞« r‡‡ºI∞«


Formalités de publicité des obli- ‹«bMß ¸UN®≈ ‹«¡«d§≈
gations en cas d’appel public de …u´Òb∞« W∞U• w≠ ‚UI∫∑ßô«
l’épargne ¸UîœÒô« v∞« WO
Ò MKF∞«

Art. 20– Les formalités de publicité, ULØ ,¸UN®ù« ‹«¡«d§≈ r∑¢ : 20 …œUL∞«
telles que prévues à l’article 715 bis 86 s± 86 ¸dJ± 715 …œUL∞« UNOK´ hM¢
du code du commerce, sont effectuées ,Êö´≈ WDß«u° Ò͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
par une notice insérée au bulletin offi- WÒOLßd∞« …dAM∞« w≠ dAM¥
ciel des annonces légales avant le dé- w≠ ŸËdA∞« q∂Æ WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞
but des opérations de souscription et ¡«d§≈ Í√ q∂ÆË ,»U∑∑Øô« ‹UOKL´
préalablement à toute mesure de publi- .¸UN®ùU° oKF∑¥
cité.

Elle contient les indications suivantes : ‹U≤UO∂∞« vK´ Êö´ù« «c≥ qL∑A¥Ë
: WO¢ü«

1°) la dénomination sociale suivie, le Ò Lº¢ -1


,U≥e±d° W´u∂∑± ,WØdA∞« WO
cas échéant, du sigle de la société, ,d±_« vC∑Æ« Ê≈

2°) la forme de la société, ,WØdA∞« qJ® -2

3°) le montant du capital social, ,WØdA∞« ‰ULß√¸ mK∂± -3

4°) l’adresse du siège social, Ò I± Ê«uM´ -4


,WØdA∞« d

5°) les numéros d’immatriculation de Ò ∞« w≠ WØdA∞« qO㧛 ULƸ -5


qπº
la société au registre du commerce et à nKJL∞« wM©u∞« bNFL∞«Ë ÍÒ ¸Uπ∑∞«
l’institut national chargé de la statis- ,‹UOzUB•ùU°
tique,

608
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

6°) l’objet social indiqué sommai- ,¸UB∑îU° WØdA∞« Ÿu{u± -6


rement,

7°) la date d’expiration normale de la Ò œUF∞« WØdA∞« q§√ ¡UN∑≤« a¥¸U¢ -7



société,

8°) le cas échéant, le montant des obli- WK°UI∞« ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß mK∂± -8
gations convertibles en actions émises U≥¸bB¢ rNß√ qJ® w≠ q¥u∫∑K∞
par la société, ,¡UC∑Æô« bM´ ,WØdA∞«

9°) le montant, non amorti, des autres s± tØöN∑ß« r∑¥ r∞ Íc∞« mK∂L∞« -9
obligations antérieurement émises lÆË w∑∞« Èdî_« ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß
ainsi que les garanties qui leur ont été ‹U≤ULC∞« p∞cØË U±bI± U≥¸«bÅ≈
conférées, ,U≥U¥≈ X∫M± w∑∞«

10°) le montant, lors de l’émission, ‹«bMº° WÅUª∞« ÷ËdI∞« mK∂± -10


des emprunts obligataires garantis par WØdA∞« UNMLC¢ w∑∞« ‚UI∫∑ßô«
la société, et, le cas échéant, la fraction ÊuLCL∞« ¡eπ∞« ¸«bÅ≈ WO
Ò KL´ ¡UM£√
garantie de ces emprunts, ,¡UC∑Æô« bM´ ,÷ËdI∞« Ác≥ s±

11°) le montant de l’émission, ,¸«bÅù« mK∂± -11

12°) la valeur nominale des obli- ‹«bMº∞ WÒOLßù« WLOI∞« - 12


gations à émettre, ,U≥¸«bÅ≈ wG∂M¥ w∑∞« ‚UI∫∑ßô«

13°) le taux et le mode de calcul des ,tDL≤Ë bz«uH∞« »Uº• W∂º≤ -13
intérêts et autres produits ainsi que les ‹UOHOØË Èdî_« ‹U§u∑ML∞«Ë
modalités de paiement, ,l≠b∞«

14°) l’époque et les conditions de rem- ,t©Ëd®Ë b¥bº∑∞« …d∑≠ - 14


boursement ainsi qu’éventuellement ‹«bMß ¡«d® …œU´≈ ◊Ëd®Ë
les conditions de rachat des obliga- ,d±_« vC∑Æ« Ê≈ ,‚UI∫∑ßô«
609
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

tions, ,‚UI∫∑ßô« ‹«bMß ‹U≤UL{ - 15


,¡UC∑Æô« bM´
15°) les garanties conférées, le cas
échéant, aux obligations; ‹«bMº° d±_« oKF¢ «–≈ - 16
v∞« q¥u∫∑K∞ WK°UI∞« ‚UI∫∑ßô«
16°) s’il s’agit d’obligations conver- q§√ bµMO• sLC∑¥ Êö´ù« ÊS≠ rNß√
tibles en actions, le ou les délais t߸UL¥ Íc∞« ¸UO∑îô« ‰U§¬ Ë√
d’exercice de l’option accordée aux ULØ rN¢«bMß q¥u∫∑∞ ÊuK±U∫∞«
porteurs pour convertir leurs titres ,q¥u∫∑∞« «c≥ WO
Ò KL´ fß√ sLC∑¥
ainsi que les bases de cette conversion. .WØdA∞« lOÆu¢ Êö´ù« qL∫¥Ë
La notice est revêtue de la signature
sociale.
w≠ ¸uØcL∞« Êö´ù« o≠d¥ : 21 …œUL∞«
: w¢Q¥ UL° WI°Uº∞« …œUL∞«
Art. 21– Sont annexés à la notice
visée à l’article précédent : w∑∞« …dOî_« WKOB∫∞« s± Wªº≤ -1
W±UF∞« WÒOFLπ∞« UNOK´ o≠«u¢
1 – une copie du dernier bilan ap- WØdA∞« q∏L± UNÆb
Ò B¥Ë sOL≥UºLK∞
prouvé par l’assemblée générale des ,Òw≤u≤UI∞«
actionnaires, certifiée conforme par le
représentant légal de la société, w≠ WKOB∫∞« Ác≥ XD∂{ «–≈ -2
WÒOKL´ W¥«b° a¥¸U¢ o∂º¥ a¥¸U¢
2 – Si ce bilan a été arrêté à une date )10( …dA´ “ËUπ∑¢ …bL° ¸«bÅù«
antérieure de plus de dix (10) mois à ‰uÅQ° ’Uî ‰Ëb§ ÒbF¥ ,dN®√
celle du début de l’émission, un état de )10( …dA´ t¢Òb± ,UN±uBîË WØdA∞«
la situation active et passive de la WO∞ËRº± X∫¢ ,d∏Ø_« vK´ dN®√
société datant de dix (10) mois au plus Ë√ s¥d¥bL∞« fKπ±Ë …¸«œù« fKπ±
et établi sous la responsabilité du ,W∞U∫∞« Vº• s¥dO
Ò ºL∞«
conseil d’administration, du directoire
ou des gérants, selon le cas; ‰UL´√ dOº° WIKF∑L∞« ‹U±uKFL∞« -3
WO∞UL∞« WMº∞« W¥«b° cM± WØdA∞«
3 – des renseignements sur la marche WI°Uº∞« WO∞UL∞« WMº∞«Ë WÒ¥¸Uπ∞«
610
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

des affaires sociales depuis le début de bIFM¢ r∞ «–≈ ,¡UC∑Æô« bM´Ë


l’exercice en cours, et le cas échéant, v∞« …u´bL∞« ,WÒ¥œUF∞« W±UF∞« WÒOFLπ∞«
sur le précédent exercice si l’assem- ,‹U°Uº∫∞« qB≠
blée générale ordinaire appelée à sta-
tuer sur les comptes n’a pas encore été
réunie. 82 ¸dJ± 715 …œUL∞« ÂUJ•√ XI∂© «–≈
Êu≤UI∞« s± )3Ë 2 ÊU¢dIH∞«(
En cas d’application des dispositions ,WKOB• W¥√ œ«b´≈ r∑¥ r∞Ë ,Í
Ò ¸Uπ∑∞«
de l’article 715 bis 82 (alinéas 2 et 3), .Êö´ù« w≠ p∞c° Õd Ò B¥
du code de commerce et si aucun bilan
n’a été établi, la notice en fait mention. sOI∫KL∞U° ‰b∂∑º¥ Ê√ sJL¥
1 ( sOFDIL∞« w≠ ULNOK´ ’uBML∞«
Les annexes prévues aux 1° et 2° ci- l§d± ,W∞U∫∞« Vº• ,Áö´√ ) 2Ë
dessus peuvent être remplacées selon WÒOLßd∞« …dAM∞« w≠ ¸UN®ù«
le cas, par la référence de la publicité WIKF∑L∞« WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞
au bulletin officiel des annonces W∞U∫∞« Ë√ ,…dOî_« WKOB∫∞U°
légales du dernier bilan ou d’une situa- U≥œ«b´≈ lÆË w∑∞« WKOB∫K∞ W∑ÆRL∞«
tion provisoire du bilan arrêté à une s± d∏Ø_« vK´ dN®√ )10( …dA´ q∂Æ
date antérieure de dix (10) mois au pK¢ ÊuJ¢ U±bM´ ,¸«bÅù« a¥¸U¢
plus à celle de l’émission, lorsque ce ‹dA≤ bÆ W∞U∫∞« Ác≥ Ë√ WKOB∫∞«
bilan ou cette situation a déjà été .q∂Æ s±
publiée.
‹ « d A M ∞ « b O F ¢ : 22 …œUL∞«
vK´ ¸uNLπ∞« lKD¢ w∑∞« dO®UML∞«Ë
Art. 22– Les prospectus et circulaires dØ– ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß ¸«bÅ≈
informant le public de l’émission w≠ tOK´ ’uBML∞« Êö´ù« ‹U≤UO°
d’obligations, reproduisent les énon- dFßË ,ÂußdL∞« «c≥ s± 15 …œUL∞«
ciations de la notice prévue à l’article Êö´ù« 븜≈ sLC∑¢Ë ,¸«bÅù«
15 du présent décret, indiquent le prix WÒOLßd∞« …dAM∞« w≠ ¸uØcL∞«
d’émission et contiennent la mention œbF∞« dØ– l± WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞
de l’insertion de ladite notice au bul- .tO≠ dA≤ Íc∞«
letin officiel des annonces légales avec
611
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

référence au numéro dans lequel elle a


été, publiée. w≠ ‹U¨ö∂∞«Ë ‹U≤ö´ù« bOF¢Ë
Ë√ UNºH≤ ‹U≤UO∂∞« dA≤ bz«dπ∞«
Les affiches et les annonces dans les Êö´ù« dØ– qÆ_« vK´ UNM± Wªº≤
journaux reproduisent les mêmes dA≤ w∑∞« ‹U≤ö´û∞ …dAM∞« œb´Ë
énonciations ou, au moins, un extrait .UNO≠
de ces énonciations, avec référence à
la notice et indication du numéro du
bulletin officiel des annonces légales
dans lequel elle a été publiée. ÷ËdI∞« ‹«bMß qL∑A¢ : 23 …œUL∞«
WLKÒºL∞« ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß »U∫Å√
Art. 23– Les titres d’emprunt obli- : WO¢ü« ‹U≤UO∂∞« vK´ sO∂∑∑JL∞« v∞«
gataire remis aux souscripteurs
contiennent les indications suivantes : Ò Lº¢ -1
,U≥e±d° W´u∂∑± WØdA∞« WO
,d±_« vC∑Æ« Ê≈
1°) la dénomination sociale, suivie le
cas échéant du sigle de la société; Ò L∞« WØdA∞« qJ® -2
,…¸bB

2°) le terme de la société émettrice; ,WØdA∞« ‰ULß√¸ mK∂± -3

3°) le montant au capital social; Ò I± Ê«uM´ -4


,WØdA∞« d

4°) l’adresse du siège social; qπº∞« w≠ WØdA∞« qO㧛 a¥¸U¢ -5


,t±UƸ√Ë Í
Ò ¸Uπ∑∞«
5°) la date et les numéros d’immatri-
culation de la société au registre de
commerce; Ò œUF∞« WØdA∞« q§√ ¡UN∑≤« a¥¸U¢ -6

6°) la date d’expiration normale de la


société; ‹«bMº° WÅUª∞« ÷ËdI∞« mK∂± -7
WØdA∞« UNMLC¢ w∑∞« ‚UI∫∑ßô«
7°) le montant, lors de l’émission, des ,¸«bÅù« WO
Ò KL´ ¡UM£«
612
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

obligations antérieurement émises ,¸«bÅù« mK∂± -8


garanties par la société;
Ò ∂O¢d∑∞« rÆd∞«Ë WOLßô« WLOI∞« -9
w
8°) le montant de l’émission; ’uBM∞« …U´«d± l± bMºK∞
,p∞c∞ WO
Ò LOEM∑∞«
9°) la valeur nominale et, sous réserve
des dispositions réglementaires en dis- qÅ_«Ë …bzUH∞« l≠œ …d∑≠ ‰ÒbF± -10
posant, le numéro d’ordre du titre; ,Èdî_« ‹U§u∑ML∞«Ë

10°) le taux de la période de paiement


de l’intérêt du principal et des autres t©Ëd®Ë b¥bº∑∞« ‰ÒbF± - 11
produits; ,bMº∞« ¡«d® …œU´≈ ◊Ëd®Ë

11°) la période et les conditions de


remboursement ainsi que les condi- ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß ‹U≤UL{ - 12
tions de rachat du titre; ,¡UC∑Æô« bM´

12°) le cas échéant, les garanties atta- ‹«bMß s± pKN∑ºL∞« mK∂L∞« -13
chées au titre; U±bI± U≥¸«bÅ≈ lÆË w∑∞« ‚UI∫∑ßô«
,¸«bÅù« WO
Ò KL´ ‰öî
13°) le montant non amorti, lors de
l’émission, des obligations anté- ‹«bMº° d±_« oKF¢ «–≈ - 14
rieurement émises; v∞« q¥u∫∑K∞ WK°UI∞« ‚UI∫∑ßô«
‹UÒOHOØ bµMO• ‹U≤UO∂∞« dØc¢ ,rNß√
14°) s’il s’agit d’obligations conver- .q¥u∫∑Ò ∞« «c≥ WOKL´
tibles en actions, les modalités de leur
conversion. l°«d∞« r‡‡ºI∞«
¡öØu° WIKF∑L∞« ◊ËdA∞«
‚U‡I∫∑ßô« ‹«bMß »U∫Å√
Section IV
Conditions relatives aux manda- W∞UØË bMº¢ Ê√ sJL¥ ô : 24 …œUL∞«
taires des obligataires ‹«bMß »U∫Å√ W´UL§ q∏L±
613
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

Art. 24– Le mandat de représentant de w≠ UNOK´ ’uBML∞« ‚UI∫∑ßô«


la masse des obligataires, prévu à l’ar- Êu≤UI∞« s± 89 ¸dJ± 715 …œUL∞«
ticle 715 bis 89 du code de commerce rN∞ s¥c∞« ’Uª®_« v∞« ô≈ Í
Ò ¸Uπ∑∞«
ne peut être confié qu’aux personnes sOLOIL∞« W¥dz«eπ∞« WOºMπ∞«
de nationalité algérienne, domiciliées ‹UOFLπ∞« v∞«Ë ,dz«eπ∞U°
en Algérie et aux associations et socié- w≠ U≥ÒdI± lI¥ w∑∞« ‹UØdA∞«Ë
tés ayant leur siège sur le territoire .wM©u∞« »«d∑∞«
national.
s± W∞U• W¥√ w≠ sJL¥ ô : 25 …œUL∞«
¡öØu∞« œb´ “ËUπ∑¥ Ê√ ‰«u•_«
Art. 25– Le nombre de mandataires né .W£ö£
peut en aucun cas excéder trois.
W´UL§ q∏L± ¸UO∑î« sJL¥ô Ë
: s± ‚UI∫∑ßô« ‹«bMß »U∫Å√
Ne peuvent être choisis comme re-
présentant de la masse : ,W≤¥bL∞« WØdA∞« -1

1°) la société débitrice, qÆ_« vK´ pKL¢ w∑∞« ‹UØdA∞« -2


WØdA∞« ‰ULß√¸ )1/10( dA´
2°) les sociétés possédant au moins le WØdA∞« Ác≥ pKL¢ Ë√ ,W≤¥bL∞«
dixième du capital de la société débi- dA´ qÆ_« vK´ UNºH≤ W≤¥bL∞«
trice ou dont celle-ci possède au moins ,UN∞ULß√¸ )1/10(
le dixième du capital,
qØ sLC¢ w∑∞« ‹UØdA∞« - 3
,UNCF° Ë√ W≤¥bL∞« WØdA∞« ‹U±«e∑∞«
3°) les sociétés garantes de tout ou
partie des engagements de la société
débitrice, ,dOOº∑∞U° sOLzUI∞« -4
fKπ± ¡UC´√Ë ,sO≠dB∑L∞«Ë
4°) les gérants, administrateurs, ,W°UÆd∞« fKπ±Ë s¥d¥bL∞«
membres du directoire, du conseil de w°ËbM±Ë sO±UF∞« s¥d¥bL∞«Ë
surveillance, directeurs généraux, ‹UØdA∞« w±bª∑º± Ë√ ‹U°Uº∫∞«
614
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

commissaires aux comptes ou ) 3Ë 1 ( sOFDIL∞« w≠ …¸uØcL∞«


employés des sociétés visées aux 1° et ,rN§«Ë“√Ë rN´Ëd≠Ë rN∞uÅ√Ë
3° ainsi que leurs ascendants, descen-
dants et conjoints, s± sO´uMLL∞« ’Uª®_« - 5
s¥c∞« Ë√ ,w≠dBL∞« WMN± W߸UL±
5°) les personnes auxquelles l’exerci- w≠ Ë√ ,WØd® dOOº¢ w≠ rNÒI•
ce de la profession de banquier est WHÅ W¥Q° UN¢œUOÆ w≠ Ë√ UN¢¸«œ≈
interdit ou qui sont déchues du droit de .X≤UØ
diriger, administrer ou gérer une socié-
té à un titre quelconque. WLJ∫L∞« fOz¸ sOF¥ : 26 …œUL∞«
WKπF∑ºL∞« U¥UCI∞« w≠ qBH¥ Íc∞«
Art. 26– Dans le cas prévu par l’ar- ‹«bMß »U∫Å√ W´UL§ wK∏L±
ticle 715 bis 92 du code de commerce, ’uBML∞« W∞U∫∞« w≠ ‚UI∫∑ßù«
les représentants de la masse sont s± 92 ¸dJ± 715 …œUL∞« w≠ UNOK´
désignés par le président du tribunal .͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
statuant en référé.
»U∫Å√ W´UL§ wK∏L± ÂUN± wN∑M¢Ë
UI∂© sOOMFL∞« ‚UI∫∑ßù« ‹«bMß
Les fonctions des représentants de la ‰Ë_« ŸUL∑§ù« ¡UM£√ WI°Uº∞« …dIHK∞
masse, désignés en application de U≥bIF¥ w∑∞« W¥œUF∞« W±UF∞« WOFLπK∞
l’alinéa précédent prennent fin lors de ,‚UI∫∑ßù« ‹«bMß »U∫Å√
la première réunion de l’assemblée .rNºH≤√ sOK∏LL∞« sOF¢ Ê√ UNMJL¥Ë
générale ordinaire des obligataires.
Celle-ci peut nommer les mêmes
représentants. ,WM¥bL∞« WØdA∞« v∞« mK∂¥ : 27 …œUL∞«
‹«bMß »U∫Å√ W´UL§ uK∏L±
Art. 27– Toute décision de l’assem- WOFLπ∞« Ácª∑¢ ¸«dÆ Í√ ‚UI∫∑ßù«
blée générale des obligataires relative ÊQ® w≠ ‹«bMº∞« »U∫Åú∞ W±UF∞«
à la désignation ou au remplacement VKD° dAM¥Ë rN∞«b∂∑ß« Ë√ rNMOOF¢
des représentants de la masse est noti- )1( dN® q§√ ‰öî WØdA∞« Ác≥ s±
fiée par ces derniers à la société débi- w≠ WOFLπ∞« W∞Ë«b± a¥¸U¢ s± ¡«b∑°«
trice et publiée, à la diligence de celle- W¥ôu∞U° WO≤u≤UÆ ‹U≤ö´≈ …b¥d§
615
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

ci, dans le délai d’un mois à compter …dAM∞« w≠Ë U≥dÒI± UNO≠ b§u¥ w∑∞«
de la délibération de l’assemblée, dans ,UC¥√ WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞ WOLßd∞«
un journal d’annonces légales de la Èu´b∞« v∞« WØdA∞« ‹Qπ∑∞« «–≈
wilaya du siège social et, en outre, si la .¸Uîœù« v∞« WOMKF∞«
société fait publiquement appel à
l’épargne, au bulletin officiel des
annonces légales. fOz¸ s´ ¸œUB∞« d±_« dAM¥ ULØ
W´ULπK∞ ö∏L± sOF¥ Íc∞« WLJ∫L∞«
L’ordonnance du président du tribunal .UNºH≤ ‰U§ü«Ë ◊ËdA∞« Vº•
nommant un représentant de la masse
est publiée dans les mêmes conditions
et délais. W´UL§ q∏L± W∞UØË bM∑º¢ U±bM´
Ë√ ,WOFL§ v∞« ‹«bMº∞« »U∫Å√
Lorsque le mandat de représentant de …dAM∞«Ë ¸UF®ù« w≠ dØc¢ ,WØd®
la masse est confié à une association …dIH∞« w≠ ULNOK´ ’uBML∞«
ou à une société, les noms, prénoms et sOK≥RL∞« ’Uª®_« »UI∞√ ,WI°Uº∞«
domicile des personnes habilitées à ·dB∑K∞ ,rNM©«u±Ë r≥¡ULß√Ë
agir au nom de l’association ou de la .WØdA∞« Ë√ WOFLπ∞« rßU°
société sont indiqués dans la notifica-
tion et la publication prévues aux ali-
néas précédents. WOFLπ∞« ‰eF¢ Ê√ sJL¥ : 28 …œUL∞«
‚UI∫∑ßù« ‹«bMß »U∫Å_ W±UF∞«
Art. 28– Les représentants de la masse .rNHzU™Ë s± W´ULπ∞« wK∏L±
peuvent être relevés de leurs fonctions
par l’assemblée générale des obliga-
taires. W ´ U L π ∞ « q ∏ L ± m Ò K ∂ ¥ : 2 9 …œUL∞«
s´ WM¥bL∞« WØdA∞« v∞« t∑∞UI∑ß«
Art. 29– Le représentant de la masse qÅË l± UNOK´ vÅu± W∞U߸ o¥d©
notifie sa démission à la société débi- .Âö∑ßù«
trice par lettre recommandée avec avis
de réception. Ê√ sOOMFL∞« lOLπ∞ o∫¥ : 30 …œUL∞«
vK´ WM¥bL∞« WØdA∞« dÒI± w≠ «uFKD¥
616
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

Art. 30– Tout intéressé a le droit d’ob- .rNM¥ËUM´Ë W´ULπ∞« wK∏L± ¡ULß√
tenir, au siège de la société débitrice,
les noms et adresses des représentants f‡±U‡ª∞« r‡º‡I∞«
de la masse.
‹U≤ULC∞« ¸UN®≈ ‹UOHOØ
Section V UN° ÂuI¢ w∑∞« WÅUª∞« WOM±_«
Modalités de publicité des sûretés ‹«bMß …¸bBL∞« WØdA∞«
particulières par la société ‚UI∫∑ßù«
émettrice d’obligations
¸dJ± 715 …œUL∞U° öL´ : 31 …œUL∞«
qπº¢ Í¸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s± 105
Art. 31– En application de l’article, ,’Uî bI´ w≠ WOM±_« ‹U≤ULC∞«
715 bis 105 du code de commerce, les ¸UN®≈ ‹UOKJ® r∑¢ Ê√ Vπ¥Ë
sûretés sont constituées dans un acte Í√ q∂Æ …¸uØcL∞« WOM±_« ‹U≤ULC∞«
spécial. Les formalités de publicité, »U∫Å√ W´UL§ »Uº∫∞ »U∑∑Ø«
desdites sûretés doivent être accom- w≠ w≥ w∑∞« ‚UI∫∑ßù« ‹«bMß
plies avant toute souscription, pour le .s¥uJ∑∞« ¸u©
compte de la masse des obligataires en
formation. W∑ß q§√ ‰öî WØdA∞« q∏L± s¥UF¥
`∑≠ a¥¸U¢ s± ¡«b∑°« ,dN®√ )6(
Dans le délai de six (6) mois à comp- w≠ »U∑∑Øù« «c≥ WπO∑≤ ,»U∑∑Øù«
ter de l’ouverture de la souscription, le .wL߸ bI´
résultat de celle-ci est constaté dans un
acte authentique par le représentant de
la société. ‹ U O H O Ø v K ´ … œ U ¥ “ : 32 …œUL∞«
‹U≤ULC∞« vK´ WI∂DL∞« ¸UN®ù«
Art. 32– Outre les formalités de publi- dAM¥ Ê√ Vπ¥ ,U±uL´ WOM±_«
cité applicables aux sûretés en général, WÅUª∞« WOM±_« ‹U≤ULC∞« s¥uJ¢
la constitution de sûretés particulières WOLßd∞« …dAM∞« w≠ »U∑∑Ø« Í√ q∂Æ
doit, avant toute souscription, faire .Êö´≈ qJ® w≠ WO≤u≤UI∞« ‹U≤ö´û∞
l’objet d’une publicité au moyen d’un
avis inséré au bulletin officiel des
617
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

annonces légales.
lOL§ vK´ Êö´ù« «c≥ Íu∑∫¥Ë
Cet avis contient toutes les infor- ‹U≤ULC∞U° WIKF∑L∞« ‹U±uKFL∞«
mations relatives aux sûretés. Il doit UÅuBî dØc¥ Ê√ Vπ¥Ë WOM±_«
faire mention, notamment, soit de la ‚UI∫∑ßù« ‹«bMß »U∑∑Ø«
souscription intégrale ou partielle des iOHª¢Ë ,UOze§ Ë√ UOKØ ,…¸bBL∞«
obligations, émises et de la réduction ‹U≤ULC∞« Ác≥ s´ Wπ¢UM∞« ¸U£ü«
des effets de sûreté au montant effecti- wKFH∞« mK∂L∞« v∞« ‰uÅuK∞
vement souscrit, soit de la non-réalisa- WOKL´ oOI∫¢ Âb´ dØc¥ Ë√ ,V∑∑JL∞«
tion de l’émission pour défaut ou Ë√ »U∑∑Øù« »UO¨ V∂º° ¸«bÅù«
insuffisance de souscription. .t≤UBI≤

”œU‡º∞« r‡º‡‡I∞«
Section VI ‹«bMº° WÅU‡î ÂUJ‡•√
Dispositions particulières ‹ULOºÆ ‹«– ‚UI∫∑ß≈
aux obligations avec bons de rNß_U° »U∑∑Ø«
souscription d’actions
w∑∞« WØdA∞« vK´ sOF∑¥ : 33 …œUL∞«
Art. 33– Lorsqu’il existe des obli- WOKC≠_« o• sLC∑¢ WOKLF° ÂuI¢
gations convertibles en actions ou …u´b∞« v∞« ‹Qπ∑∞« «–≈ ,»U∑∑Øù« w≠
avec bons de souscription d’actions, la UI∂© rKF¢ Ê√ ,¸Uîœù« v∞« WOMKF∞«
société qui procède à une opération …dIH∞«( 128 ¸dJ± 715 …œUL∞« ÂUJ•_
comportant un droit préférentiel de »U∫Å√ ,͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« s± )1
souscription doit, si elle fait publique- wKÅU• Ë√ ‚UI∫∑ßù« ‹«bMß
ment appel à l’épargne, en informer, w≠ dAM¥ Êö´≈ o¥d© s´ ‹ULOºI∞«
conformément aux dispositions de ‹U≤ö´û∞ WOLßd∞« …dAM∞«
l’article 715 bis 128 (alinéa 1er), du U±bM´ WOKLF∞« W¥«b° q∂Æ WO≤u≤UI∞«
code de commerce, les obligataires ou WK°UÆ ‚UI∫∑ßù« ‹«bMß ÊuJ¢
les porteurs de bons par un avis publié ‹ULOºÆ ‹«– Ë√ rNß√ v∞« q¥u∫∑K∞
au bulletin officiel des annonces .rNß_U° »U∑∑Ø«
légales avant le début de l’opération.
: w¢Q¥ U± Êö´ù« «c≥ w≠ sO∂¥Ë
618
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

Cet avis mentionne : ,U≥e±d° W´u∂∑± WØdA∞« WOLº¢ -1


,d±_« vC∑Æ≈ Ê≈
1°) la dénomination sociale et, le cas
échéant, le sigle de la société; ,WØdA∞« qJ® -2

2°) la forme de la société; ,WØdA∞« ‰ULß√¸ mK∂± -3

3°) le montant du capital social; ,WØdA∞« dI± Ê«uM´ -4

4°) l’adresse du siège social; eØdL∞« w≠ WØdA∞« qO㧛 rƸ -5


,͸Uπ∑∞« qOπº∑K∞ wM©u∞«
5°) le numéro d’immatriculation de la
société au centre national du registre
de commerce; ‹«bMº∞« Ÿu≤Ë ,WOKLF∞« WFO∂© -6
»UB≤Ë ,»U∑∑Øù« dFßË ,…¸bBL∞«
6°) la nature de l’opération, de l’espè- .UN∑߸UL± ◊Ëd®Ë ,»U∑∑Øù« o•
ce des titres à émettre, du prix de sous-
cription, de la quotité du droit de sous-
cription et des conditions de son exer-
cice. s± ¡e§ œu§Ë `C¢« «–≈ : 34 …œUL∞«
o• W߸UL± bF° W∞uIML∞« WLOI∞«
Art. 34– Lorsque l’exercice du droit …œULK∞ UI∂© »U∑∑Øù« Ë√ q¥u∫∑∞«
de conversion ou de souscription fait Êu≤UI∞« s± )6 …dIH∞«( 128 ¸dJ± 715
apparaître un rompu conformément à ¡eπ∞« «c≥ l≠b¢ Ê√ V§Ë ,͸Uπ∑∞«
l’article 715 bis 128 (alinéa 6), du WLOÆ »d{ l≠b∞« «c≥ ÍËUº¥Ë «bI≤
code de commerce celui-ci est versé Íc∞« rNº∞« dºØ Ãu∑M± w≠ rNÒº∞«
en espèces. Ce versement est égal au .W∞uIML∞« WLOI∞« ¡e§ qJA¥
produit de la fraction d’action formant
rompu par la valeur de l’action. UNLNß√ q㧛 w∑∞« ‹UØdA∞« w≠Ë
Ác≥ ÊuJ¢ ,WOLßd∞« …dOFº∑∞« w≠
Dans les sociétés dont les actions sont WHKJ∑∞« sL£ UNºH≤ w≥ WLOI∞«
inscrites à la cote officielle, cette WŸu∂∞« ¡«d§≈ Âu¥ ‰öî …dFºL∞«
619
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

valeur est celle du coût coté lors de la .VKD∞« Ÿ«b¥≈ a¥¸U¢ o∂ß Íc∞«
séance de bourse du jour qui précède
celui du dépôt de la demande. Ác≥ œb∫∑≠ Èdî_« ‹UØdA∞« w≠ U±√
bI´ tOK´ hM¥ UL∞ UI∂© WLOI∞«
Dans les autres sociétés, cette valeur ¸UFß_« ”Uß√ vK´ ,¸«bÅù«
est fixée conformément aux stipula- rOIK∞ w±uO∞« nAJ∞« w≠ W¥¸Uπ∞«
tions du contrat d’émission, sait sur la vK´ Ë√ …dOFº∑∞U° W∞u∂I± dO¨
base des cours figurant au relevé quo- .WØdAK∞ WO≠UB∞« ‰uÅ_« ”Uß√
tidien des valeurs non admises à la
cote, soit sur la base de l’actif net de la
société. t≤√ vK´ ¸«bÅù« bI´ hM¥ Ê√ sJL¥Ë
‚UI∫∑ßù« ‹«bMß V•UÅ o• s±
Le contrat d’émission peut prévoir que VKD¥ Ê√ »U∑∑Øù« WLOºÆ q±U• Ë√
l’obligataire ou le porteur du bon de Ê√ WD¥d® q±UJ∞« rNß_« œb´ rOKº¢
souscription a le droit de demander la rNÒº∞« dºØ WLOÆ WØdAK∞ l≠b¥
délivrance du nombre entier d’actions UI∂© œb∫L∞«Ë »uKDL∞« w≠U{ù«
à condition de verser à la société la w≠ UNOK´ ’uBML∞« b´«uIK∞
valeur de la fraction d’action supplé- .sO∑I°Uº∞« sO¢dIH∞«
mentaire demandée, fixée conformé-
ment aux règles posées dans les deux
alinéas précédents. l°U‡º∞« r‡º‡I∞«
WL≥U‡ºL∞« ‹«bM‡ß
Section VII
Des titres participatifs ¡U´Ë ÊuJ¥ Ê√ sJL¥ô : 35 …œUL∞«
‹«bMß …d§√ s± dOG∑L∞« ¡eπ∞«
Art. 35– L’assiette de la partie, va- mK∂± s± % 50 s± d∏Ø√ WL≥UºL∞«
riable de la rémunération des titres .wLßù« bMº∞«
participatifs ne peut être supérieure à
cinquante pour cent du montant nomi-
nal du titré. …d§√ s± ¡e§ Íu∑∫¥ : 36 …œUL∞«
X°U∏∞« bMº∞« WL≥UºL∞« ‹«bMß
Art. 36– La partie fixe de la rému- Íu∑∫¢ w∑∞« W¥uµL∞« W∂ºM∞« vK´
620
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

nération du titre participatif est consti- ,WOLßù« WLOI∞« s± ¡e§ ”Uß√ vK´
tuée par un pourcentage calculé sur .WØdA∞« ZzU∑≤ sJ¢ ULN± l≠b¢Ë
une partie de la valeur nominale et
versé quels que soient les résultats de
la société. ‹ U°Uº∫∞« s± hKª∑º¢ : 37 …œUL∞«
dÅUMF∞« UNOK´ ‚œUBL∞« W¥uMº∞«
Art. 37– Les éléments servant de réfé- ¡eπ∞« »Uº∫∞ UF§d± qLF∑º¢ w∑∞«
rence pour le calcul de la partie .…d§_« s± dOG∑L∞«
variable de la rémunération doivent
être tirés des comptes annuels approu-
vés. …d§_« s± dOG∑L∞« ¡eπ∞« Íu∑∫¢Ë
”Uß√ vK´ ”UI¢ W¥uµ± W∂º≤ vK´
La partie variable de la rémunération ‰UL´√ rƸ ”Uß√ vK´ Ë√ ZzU∑M∞«
est constituée par un pourcentage .…¸bBL∞« WØdA∞«
indexé sur les résultats ou le chiffre
d’affaires de la société émettrice. w∑∞« WØdA∞« vK´ Vπ¥ : 38 …œUL∞«
dAM¢ Ê« WL≥UºL∞« ‹«bMß ¸bB¢
Art. 38– La société qui émet des titres ’uBML∞« ◊ËdA∞« o≠Ë U≤ö´≈
participatifs doit publier une notice .Áö´√ 27Ë 26Ë 25 œ«uL∞« w≠ UNOK´
dans les conditions prévues aux
articles 25, 26 et 27 ci-dessus. ‹U≤UO∂∞« WL≥UºL∞« ‹«bMß wDF¢Ë
11 ‹«dIH∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
Les mentions prévues aux 11°, 12°, .Áö´√ 25 …œUL∞« s± 14Ë 13Ë 12Ë
13° et 14° de l’article 25 ci-dessus
sont données pour les titres participa-
tifs. dO¨ mK∂L∞« Êö´ù« «c≥ sO∂¥ ULØ
w∑∞« WL≥UºL∞« ‹«bMº∞ pKN∑ºL∞«
La notice indique également le mon- ‹U≤ULC∞«Ë UOK∂Æ U≥¸«bÅ≈ lÆË
tant non amorti des titres participatifs .U≥U¥≈ X∫M± w∑∞« WKL∑∫L∞«
antérieurement émis et éventuelle-
ment, les garanties qui leur ont été ‹ « b M ß Í u ∑ ∫ ¢ : 39 …œUL∞«
accordées. sO∂∑∑JLK∞ rÒKº¢ w∑∞« WL≥UºL∞«
621
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

Art. 39– Les titres participatifs remis w≠ UNOK´ ’uBML∞« ‹U≤UO∂∞« vK´
aux souscripteurs contiennent les indi- .Áö´√ 24 …œUL∞«
cations prévues à l’article 24 ci-des-
sus. ”œU‡º∞« q‡‡B‡‡H∞«
l‡‡Lπ∑∞« bI´ dA≤ ‹U‡OHOØ
Chapitre VI
Modalités de publication du
contrat de groupement l L π ∑ ∞ « b I ´ Ÿ œ u ¥ : 40 …œUL∞«
s± 797 …œUL∞« w≠ tOK´ ’uBML∞«
Art. 40– Le contrat de groupement eØdL∞« w≠ ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
prévu à l’article 797 du code de com- w≠ dAM¥Ë ͸Uπ∑∞« qπºK∞ wM©u∞«
merce, est déposé au centre national ‹U≤ö´û∞ WOLßd∞« …dAM∞«
du registre de commerce et publié au Ê√ Ÿ«b¥ù« qÅË sO∂¥Ë ,WO≤u≤UI∞«
bulletin officiel des annonces légales. WOLº¢ œb∫¥Ë ,lLπ∑° oKF∑¥ d±_«
Le récépissé de dépôt indique qu’il œuIF∞« œb´Ë ÁdI± Ê«uM´Ë
s’agit d’un groupement et précise la a¥¸U¢Ë UN∑FO∂©Ë ‹«bM∑ºL∞«Ë
dénomination, l’adresse de son siège, .Ÿ«b¥ù«
le nombre et la nature des actes et
pièces déposés ainsi que la date du
dépôt. U≥dØ– w¢ü« ozU£u∞« Ÿœu¢ : 41 …œUL∞«
vBÆQØ tºH≤ qOπº∑∞« VK© XÆË
Art. 41– Sont déposées, au plus tard qπº∞« o∫K± w≠ nOMB∑∞ q§√
en même temps que la demande d’im- :͸Uπ∑∞«
matriculation, pour être classées en
annexe au registre du commerce, les
pièces suivantes: ,lLπ∑∞« bI´ s± )2( ÊU∑ªº≤ -1

1°) deux (2) expéditions du contrat de


groupement. sOOF¢ œuI´ s± )2( ÊU∑ªº≤ -2
sOHKJL∞« ’Uª®_«Ë ,s¥dOºL∞«
2°) le cas échéant, deux (2) copies des ’Uª®_«Ë ,dOOº∑∞« W∂Æ«dL°
actes de nominations des ad- bM´ ‹U°Uº∫∞« W∂Æ«dL° sOHKJL∞«
622
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

ministrateurs, des personnes chargées .¡UC∑Æù«


du contrôle de la gestion et celles char-
gées du contrôle des comptes. ‹ôË«bL∞« Ë√ œuIF∞« rKÒº¢ : 42 …œUL∞«
lLπ∑∞« bI´ ‰bF¢ w∑∞« ‹¸«dI∞« Ë√
Art. 42– Les actes, délibérations ou œuIF∞« Ë√ t° WI∫KL∞« ozU£u∞« Ë√
décisions modifiant soit le contrat de v∞« bF° ULO≠ Ÿœu¢ w∑∞« ozU£u∞«Ë
groupement ou les pièces qui lui sont ,͸Uπ∑∞« qπºK∞ wM©u∞« eØdL∞«
annexées, soit les actes ou les pièces .o∫KL∞« w≠ UNHOMB¢ WOG°
déposées postérieurement, sont remis
au centre national du registre de com-
merce pour être classés en annexe. ’uBML∞« Ÿ«b¥ù« r∑¥ Ê« Vπ¥Ë
q§√ w≠ WI°Uº∞« …dIH∞« w≠ tOK´
Le dépôt prévu à l’alinéa précédent Ác≥ a¥¸U¢ s± ¡«b∑°« )1( b•«Ë dN®
doit être effectué dans le délai d’un (1) ‹«¸«dI∞« Ë√ ‹ôË«bL∞« Ë√ ,œuIF∞«
mois à compter de la date des actes, .UN∞ WF{Uª∞«
délibérations ou décisions qui y sont
soumis. ,œuIF∞« ÁcN° dOG∞« vK´ Z∑∫¥ô
lI¥ r∞ «–≈ ‹¸«dI∞«Ë ‹ôË«bL∞«Ë
Tant qu’ils n’ont pas été déposés, ces Ê√ tMJL¥ dOG∞« «c≥ sJ∞ ,UN´«b¥≈
actes, délibérations et décisions sont .UNO∞≈ bM∑º¥
inopposables aux tiers, qui peuvent
toutefois s’en prévaloir. X∑∂£√ «–≈ ÂUJ•_« Ác≥ o∂D¢ ôË
‹U{ËUHL∞« ¡«d§≈ ‰öî WØdA∞«
Cette disposition n’est pas applicable Ÿö©ù« vK´ Èdî_« ·«d©_« X≤UØ
si la société établit qu’au moment où …¸uØcL∞« ozU£u∞«Ë œuIF∞« vK´
ils ont traité avec elle, les tiers en .Áö´√
cause avaient connaissance des actes
et pièces susvisés. bI´ s± )2( ÊU∑ªº≤ Ÿœu¢ : 43 …œUL∞«
l± œU´ ‚¸Ë vK´ ÊU¢¸d∫± lLπ∑∞«
Art. 43– Deux exemplaires du contrat ’uBML∞« W∞bFL∞« œuIF∞« …U´«d±
de groupement établis sur papier libre ÊU∑ÒK∞« WI°Uº∞« …œUL∞« w≠ UNOK´
en tenant compte des actes modifica- lLπ∑∞« ÍdÒOº± b•√ ULNÆÒbÅ
623
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

tifs visés à l’article précédent, et certi- w≠ W∞bFL∞« œuIF∞« ÁcN° ÊU∑°u∫B±


fiés conformes par un administrateur UNHOMB∑∞ qπº Ò K∞ wM©u∞« eØdL∞«
du groupement, sont déposés avec les- .o∫KL∞« w≠
dits actes modificatifs au centre natio-
nal du registre de commerce pour être
classés en annexe. w≠ ÂußdL∞« «c≥ dAM¥ : 44 …œUL∞«
W¥¸uNLπK∞ WOLßd∞« …b¥dπ∞«
Art. 44– Le présent décret sera publié .WO∂FA∞« WO©«dIL¥b∞« W¥dz«eπ∞«
au Journal officiel de la République
algérienne démocratique et populaire. ÂU´ ÊU∂F® ‰Ë√ w≠ dz«eπ∞U° ¸d•
1995 WMß d∂Lº¥œ 23 o≠«uL∞« 1416
Fait à Alger, le Aouel Chaâbane
1416 correspondant
au 23 décembre 1995 w‡H‡Oß œ«b‡I±

Mokdad SIFI

624
Ordonnance n° 95-06 du 23 ÊU∂F® 23 w≠ Œ¸R± 06-95 rƸ d±√
Chaâbane 1415 correspondant au WMß d¥UM¥ 25 o≠«uL∞« 1415 ÂU´
25 janvier 1995 relative à la concur- Wº≠UML∞U° oKF∑¥ ,1995
rence.

Article 1er. - La présente ordonnance v∞« d±_« «c≥ ·bN¥ :v∞Ëô« …œUL∞«
a pour objet l'organisatin et la promo- UN∑OÆd¢Ë …d∫∞« Wº≠UML∞« rOEM¢
tion de la libre concurrence et la défi- b‡BÆ UN∑¥UL• b´«uÆ b¥b∫¢ v∞«Ë
nition des règles de sa protection afin sOº∫¢Ë W¥œUB∑Æô« WO∞UFH∞« …œU¥“
de stimuler l'efficience économique et .sOJKN∑ºL∞« W‡AOF±
d'améliorer le bien-être des consom-
mateurs .

Elle vise également à organiser la WO≠UH® rOEM¢ v∞« UC¥√ ·bN¥Ë


transparence et la loyauté des pra- .U‡N∑≥«e≤Ë W¥¸Uπ∑∞« ‹U߸ULL∞«
tiques commerciales .

Art. 2.- La présente Ordonnance s'ap- v K ´ d ± _ « « c ≥ o ∂ D ¥ : 2 …œUL∞«


plique aux activités de production, de l¥“u∑∞«Ë ÃU∑≤ô« ‹U©UA≤
distribution et de services y compris ÂuI¥ w∑∞« pK¢ UNO≠ UL° ‹U±bª∞«Ë
celles qui sont le fait de personnes Ë√ ÊuO±uLF∞« ’U‡ª®_« UN°
publiques ou d'associations . .‹U‡OFLπ∞«

Elle s'applique également à tous les œuIF∞« qØ vK´ UC¥√ o∂D¥Ë


contrats , accords , arrangements ou Ë√ ‹U¥uº∑∞«Ë ‹UOÆUH¢ô«Ë
conventions ayant pour finalité la réa- “Uπ≤« UN° b‡BI¥ w∑∞« ‹UÆUH¢ô«
lisation d'activités de production et/ou lKß l¥“u¢ Ë√ /Ë ÃU∑≤« ‹U©UA≤
de distribution de biens et services . .‹U‡±bîË

Art. 3.- Est entendu par agent écono- ÍœUB∑Æô« ÊuF∞U° b‡BI¥ : 3 …œUL∞«
mique , au sens de la présente ordon- hª® qØ d±_« «c≥ ÂuNH± w≠
625
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

nance , toute personne physique ou ,t∑HÅ sJ¢ ULN± ,Í Ò uMF± Ë√ w


Ò FO∂©
morale qu'elle que soit sa nature, exer- ‰UL´Q° ÂuI¥ Ë√ ‹U©UA≤ ”¸UL¥
çant des activités ou réalisant des actes .Áö´√ 2 …œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBM±
relevant du champ d'application défini
à l'article 2 ci-dessus .

Art. 4.- Les prix des biens et services ¸UFß√ …d• WHB° œb‡∫¢ : 4 …œUL∞«
sont librement déterminés par le jeu de b´«uÆ vK´ «œUL∑´« ‹U±bª∞«Ë lKº∞«
la concurrence . .W‡º≠UML∞«

Toutefois, l'Etat peut restreindre le bOI¢ Ê√ W∞ËbK∞ sJL¥ ,t≤√ dO¨


principe général de la liberté des prix o≠Ë ¸UFß_« W¥d∫∞ W±UF∞« ¡ÈœU∂L∞«
dans les conditions définies à l'article s± 5 …œUL∞« w≠ …œb∫L∞« ◊ËdA∞«
5 de la présente ordonnance . .d±_« «c≥

Art. 5.- Certains biens et services spé- iF° ¸UFß√ b¥b∫¢ sJL¥ : 5 …œUL∞«
cifiques et considérés stratégiques par w∑∞« WÅUª∞« ‹U±bª∞«Ë lKº∞«
l'Etat , peuvent faire l'objet d'une fixa- l°U© ‹«– W∞Ëb∞« U≥d∂∑F¢
tion des prix par décret , après avis du bF° Âußd± V§uL° wπO¢«d∑ß«
conseil de la concurrence . .W‡º≠UML∞« fKπ± …¸UA∑ß«

Peuvent être également prises , des WOzUM∏∑ß« ‹«¡«d§≈ –Uª¢« sJL¥ ULØ
mesures exceptionnelles de limitation b¥b∫¢ Ë√ ¸UFß_« ŸUH¢¸« s± b∫K∞
de hausses des prix ou de fixation des ◊dHL∞« UN´UH¢¸« W∞U• w≠ ¸UFß_«
prix , en cas de hausses excessives des ‹U°uFÅ Ë√ W£¸UØ Ë√ W±“√ V∂º°
prix , provoquées par une situation de ŸUDI∞ W∂ºM∞U° s¥uL∑∞« w≠ W‡M±e±
crise , une calamité ou des difficultés WMOF± WO≠«dG§ WIDM± w≠ Ë√ ◊UA≤
durables d'approvisionnement dans un .WOFO∂D∞« ‹«¸UJ∑•ô« ‹ôU• w≠ Ë√
secteur d'ativité ou une zone géogra-
phique déterminée ou par des situa-
tions de monopoles naturels .

626
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

Ces mesures exceptionnelles sont WOzUM∏∑ßô« ‹«¡«d§ù« Ác≥ c‡ª∑¢Ë


prises par décret , pour une durée W∑ß U≥UBÆ√ …bL∞ Âußd± V§uL°
maximum de six mois , après préavis fKπ± …¸UA∑ß« bF° dN®√ )6(
du conseil de la concurrence . .W‡º≠UML∞«

On entend par monopole naturel , les ‹ôU• wFO∂D∞« ¸UJ∑•ùU° b‡BI¥Ë


situations de marché ou activité carac- eOL∑¢ w∑∞« ◊UAM∞« Ë√ ‚uº∞«
térisées par l'existence d'un seul agent qG∑º¥ b•«Ë ÍœUB∑Æ« Êu´ œu§u°
économique exploitant ce marché ou .s‡OF± ◊UA≤ ŸUDÆ Ë√ ‚uº∞« «c≥
le secteur d'activité .

Art. 6.- Sont prohibées , lorsqu'elles ‰UL´_«Ë ‹U߸ULL∞« lML¢ : 6 …œUL∞«


ont pour objet ou peuvent avoir pour ‹UÆUH¢ô«Ë ‹UOÆUH¢ô«Ë …d°bL∞«
effet d'empêcher , de restreindre ou de ·bN¢ U±bM´ WOMLC∞« Ë√ W∫¥dB∞«
fausser le jeu de la libre concurrence b∫∞« Ë√ W‡KÆd´ v∞« ·bN¢ Ê√ sJL¥ Ë√
dans un même marché , les pratiques ‚uß w≠ Wº≠UML∞« W¥d∫° ‰öîô« Ë√
et actions concertées, conventions et : v∞« w±d¢ U±bM´ ULOß ô ,U±
ententes expresses ou tacites et notam-
ment lorsqu'elles tendent à :

-limiter l'accès légal au marché ou w≠ w´dA∞« ‰uîb∞« h‡OKI¢ -


l'exercice légal d'activités commer- W߸ULL∞« hOKI¢ Ë√ ‚uº∞«
ciales par un autre producteur ou dis- s± W¥¸Uπ∑∞« ‹U©UAMK∞ WO´dA∞«
tributeur ; ,dî¬ Ÿ“u± Ë√ Z∑M± ·d©

-limiter ou contrôler la production , les c≠UM± Ë√ ÃU∑≤ô« W∂Æ«d± Ë√ hOKI¢ -


débouchés , les investissements ou le ¸uD∑∞« Ë√ ‹«¸UL∏∑ßô« Ë√ o¥uº∑∞«
progrès technique ; ,wMI∑∞«

-répartir les marchés ou les sources ¸œUB± Ë√ ‚«uß_« ÂUº∑Æ« -


d'approvisionnement ; ,s¥uL∑∞«

627
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

-faire obstacle à la fixation des prix b´«uÆ Vº• ¸UFß_« b¥b∫¢ WKÆd´ -
par le libre jeu du marché en favori- ŸUH¢¸ù lMDBL∞« lOπA∑∞U° ‚uº∞«
sant artificiellement leur hausse ou .UN{UHª≤ù Ë√ ¸UFß_«
leur baisse .

Les preuves des pratiques ci-dessus , ‹U߸ULL∞« Ác≥ ‹U∂£« r∑¥


réputées illégales , sont établies après dO¨ d∂∑F¢ w∑∞«Ë Áö´√ …¸uØcL∞«
enquête réalisée conformément aux ÂUJ•_« o≠Ë oOI∫∑∞« bF° WO´d®
dispositions fixées dans la présente .d±_« «c≥ w≠ UNOK´ ’uBML∞«
ordonnance .

Art. 7.- Est interdit tout abus d'une s´ Z¢U≤ nºF¢ qØ lML¥ : 7 …œUL∞«
situation issue d'une position domi- Ë√ t∞ ¸UJ∑•« Ë√ ‚uß vK´ WMLO≥
nante ou monopolistique sur un mar- : w‡≠ b‡ºπ∑¥ tM± ¡e§ vK´
ché ou un segment du marché, se tra-
duisant par :

-un refus de vente sans motif légitime, w‡´d® ¸d∂± ÊËb° lO∂∞« i≠¸ -
ainsi que la rétention de stocks de pro- s± ÊËeª± ”U∂∑•« p∞cØË
duits détenus dans les locaux commer- ÊUJ± Í√ w≠ Ë√ ‹ö∫± w≠ ‹U§u∑M±
ciaux ou dans tout autre lieu déclaré ,t° ÕdB± dO¨ Ë√ t° ÕdB± dî¬
ou non déclaré ;

-la vente concomitante ou discrimina- ,Íe‡OOL∑∞« Ë√ “ö∑L∞« lO∂∞« -


toire ;

-la vente conditionnée par l'acquisition WOLØ ¡UM∑ÆS° ◊ËdAL∞« lO∂∞« -


d'une quantité minimimale ; ,U‡O≤œ

-l'obligation de revente à un prix mini- ,v‡≤œ√ dFº° lO∂∞« …œU´S° «e∞ô« -


mum ;

628
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

-la rupture d'une relation commerciale œdπL∞ W¥¸Uπ∑∞« ‹UÆöF∞« lDÆ -


au seul motif que le partenaire refuse ◊ËdA∞ ŸuCª∞« q±UF∑L∞« i≠¸
de se soumettre à des conditions com- ,WO´d® dO¨ W¥¸Uπ¢
merciales injustifiées ;

-tout autre acte de nature à réduire ou Ë√ b∫¥ Ê√ t≤Q® s± dî¬ qL´ qØ -


à éliminer les avantages de la concur- .‚uº∞« w≠ Wº≠UML∞« l≠UM± vGK¥
rence dans un marché .

Les critères conférant à un agent éco- fO¥UIL∞« rOEM∑∞« o¥d© s´ œb∫¢


nomique la position dominante , ainsi w≠ ÍœUB∑Æô« ÊuF∞« Ê√ sO∂¢ w∑∞«
que ceux qualifiant les actes consti- fO¥UI± p∞cØË WMLO≥ WOF{Ë
tuant des abus , sont définis par voie .n‡ºF∑∞U° W≠uÅuL∞« ‰UL´_«
réglementaire .

Art. 8.- Est nul tout engagement , WOÆUH¢« Ë√ «e∑∞« qØ qD∂¥ : 8 …œUL∞«
convention ou clause contractuelle se ‹U߸ULL∞« Èb‡•S° ÍbÆUF¢ ◊d® Ë√
rapportant à l'une des pratiques prohi- 7Ë 6 sO¢œUL∞« V§uL° W´uMLL∞«
bées par les articles 6 et 7 ci-dessus .Áö´√ sO¢¸uØcL∞«

Art. 9. - Sont autorisés les accords et ‹ U O Æ U H ¢ ô U ° h î d ¥ : 9 …œUL∞«


pratiques ayant pour effet d'assurer un ÊUL{ UN≤Q® s± w∑∞« ‹U߸ULL∞«Ë
progrès économique ou technique . .wMI∑∞« Ë√ ÍœUB∑Æô« ¸uD∑∞«

Dans ce cas , le conseil de la concur- fKπ± ⁄ö°« Vπ¥ ,W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë
rence est tenu informé par les auteurs ‹UOÆUH¢ô« ÁcN° Wº≠UML∞«
de ces accords et pratiques . .U‡N°U∫Å√ ·d© s± ‹U߸ULL∞«Ë

Art. 10.- Il est interdit à tout agent Ê u ´ q Ø v K ´ l M L ¥ : 10 …œUL∞«


économique de vendre un bien à un s± qÆ√ dFº° WFKß lO° ÍœUB∑Æ«
prix inférieur à son prix de revient Ác≥ X≤UØ «–≈ wIOI∫∞« WHKJ∑∞« dFß
effectif , lorsque cette pratique a eu, ou b´«uÆ s´ ‹œU• bÆ ‹U߸ULL∞«
629
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

peut avoir pour effet de restreindre la Ê√ sJL¥ Ë√ ‚uº∞« w≠ Wº≠UML∞«


concurrence dans un marché . .UNM± b‡∫¢

Cette disposition ne s'applique pas : : vK´ ÂUJ•_« Ác≥ o∂D¢ ô

-aux biens périssables menacés par …œbNL∞«Ë nK∑∞« WKNß lKº∞« -


une altération rapide , aux biens pro- WHB° lKº∞« lO°Ë ,l¥dº∞« œUºH∞U°
venant d'une vente volontaire ou for- dOOG¢ WπO∑≤ WOL∑• Ë√ W¥œ«¸≈
cée par suite d'un changement ou cOHM¢ d£≈ r¢ Ë√ tzUN≤≈ Ë√ ◊UAM∞«
d'une cessation d'activité ou effectuée WOLßuL∞« lKº∞« lO°Ë wzUCÆ ¸«dÆ
en exécution d'une décision de justice, Ë√ W±œUI∑L∞« lKº∞« lO° p∞cØË
aux biens dont la vente est saisonnière, ,UOMI¢ WO∞U∂∞«
ainsi qu'aux biens démodés ou techni-
quement dépassés ;

-aux biens dont l'approvisionnement Ë√ UNM± s¥uL∑∞« r¢ w∑∞« lKº∞« -


ou le réapprovisionnement s'est effec- b¥b§ s± UNM± s¥uL∑∞« sJL¥ w∑∞«
tué ou pourrait s'effectuer à un prix ÊuJ¥ W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë ,qÆ« dFº°Ë
inférieur . Dans ce cas , le prix effectif lO∂∞« …œU´ù v≤œ_« wIOI∫∞« dFº∞«
minimum de revente pourrait être ,b¥b‡π∞« s¥uL∑∞« dFß ÍËUº¥
celui du nouveau réapprovisionne-
ment ;

-aux produits dont le prix de revente dFß UNO≠ ÊuJ¥ w∑∞« ‹U§u∑ML∞« -
s'aligne sur celui pratiqué par les o∂DL∞« dFº∞« ÍËUº¥ lO∂∞« …œU´≈
concurrents , à condition qu'ils ne qI¥ ô√ ◊dA° sOº≠UML∞« ·d© s±
revendent pas en-dessous du seuil de lO∂∞« b• s´ sOº≠UML∞« dFß
vente à perte . .…¸Uºª∞U°

Art. 11.- Tout projet de concentration Ë√ lOLπ¢ ŸËdA± qØ : 11 …œUL∞«


ou toute concentration résultant de ÊUØ ULN± bI´ Í√ s´ Z¢U≤ lOLπ¢
tout acte quelle qu'en soit la forme , Ë√ qJ∞ WOJKL∞« q¥u∫¢ sLC∑¥ tKJ®
630
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

qui emporte transfert de propriété sur ‹«b‡MßË ‚uI• Ë√ ‹UJK∑L± s± ¡e§


tout ou partie des biens , droits et obli- Êu´ sOJL¢ b‡BÆ ÍœUB∑Æ≈ Êu´
gations d'un agent économique et qui a ÍœUB∑Æ« Êu´ W∂Æ«d± s± ÍœUB∑Æ«
pour objet de permettre à un agent tOK´ bOØ_« –uHM∞« W߸UL± Ë√ dî¬
économique de contrôler ou d'exercer Wº≠UML∞U° ”UºL∞« t≤Q® s± Íc∞«Ë
sur un autre agent économique une vK´ WMLONL∞« t∑OF{Ë e¥eF¢Ë
influence déterminante de nature à t±bI¥ Ê√ Vπ¥ ,WÅUî ‚uº∞«
porter atteinte à la concurrence en Íc∞« Wº≠UML∞« fKπ± v∞« t∂•UÅ
reforçant notamment sa position .dN®√ )3( W£ö£ q§√ w≠ tO≠ X∂¥
dominante sur un marché , doit être'
soumis par ses auteurs au conseil de la
concurrence, qui prend une décision
dans un délai de trois mois .
Le conseil de la concurrence peut Ë√ ‰u∂Æ Wº≠UML∞« fKπ± sJL¥
autoriser ou rejeter , par avis motivé , lOLπ∑∞« Ë« lOLπ∑∞« ŸËdA± i≠¸
le projet de concentration ou la .qK‡F± ¸«dI°
concentration .
Toutefois , le conseil de la concurren- Ê√ Wº≠UML∞« fKπ± sJL¥ ,t≤√ dO¨
ce peut autoriser la concentration sous iF° d≠u¢ …U´«d± l± lOLπ∑∞« q∂I¥
réserve de la réunion de certaines Wº≠UML∞« W¥UL∫∞ ◊ËdA∞«
conditions pour préserver et dévelop- .U‡≥d¥uD¢Ë
per la concurrence .

Art. 12.- Les dispositions de l'article 11 …œUL∞« ÂUJ•√ o∂D¢ : 12 …œUL∞«


11 ci-dessus , s'appliquent à chaque Ë√ lOLπ∑∞« ŸËdA± ÊUØ ULKØ Áö´√
fois que le projet de concentration ou ÊuJ¥ Ë√ oOI∫¢ v∞« w±d¥ lOLπ∑∞«
la concentration vise à réaliser ou a ‹UFO∂L∞« s± % 30 s± d∏Ø√ oI• bÆ
déja réalisé un seuil de plus de 30 % ‚uº∞« Èu∑º± vK´ …eπML∞«
des ventes effectuées sur le marché .‹U‡±bî Ë√ lKß s± WOKî«b∞«
intérieur en bien ou services .

Nonobstant le seuil fixé ci-dessus , ‹UFO∂L∞« b• s´ dEM∞« i‡G°


631
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

d'autres critères d'appréciation des s´ œb∫¢ Ê√ sJL¥ Áö´√ …¸uØcL∞«


projets de concentration ou des bM´ Èdî√ fO¥UI± rOEM∑∞« o¥d©
concentrations seront définis , en tant Ë« lOLπ∑∞« l¥¸UA± d¥bI∑∞ W§U∫∞«
que de besoin , par voie réglementaire . .‹UFOLπ∑∞«

Art. 13.- Les pratiques anticoncurren- ‹U߸ULL∞« vK´ VÆUF¥ : 13 …œUL∞«


tielles , telles que définies aux articles 10Ë 6 œ«uL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
6,10,11 et 12 de la présente ordonnan- ÍËUº¢ W±«dG° d±_« «c≥ s± 12Ë 11Ë
ce , sont sanctionnées par une amende oI∫L∞« `°d∞« w‡HF{ qÆ_« vK´
au moins égale à deux fois le profit ô Ê√ vK´ ‹U߸ULL∞« Ác≥ WDß«u°
réalisé au moyen de ces pratiques anti- ·UF{√ WF°¸« W±«dG∞« Ác≥ “ËUπ∑¢
concurrentielles sans que celle-ci ne .`°d∞« «c≥
soit supérieure à quatre fois ce profit
illicite .

A défaut d'une évaluation du profit oI∫L∞« `°d∞« r¥uI¢ »UO¨ w≠


réalisé , l'amende sera égale , au maxi- s± d∏Ø_« vK´ % 10 W±«dG∞« ÍËUº¢
mum à 10 % du chiffre d'affaires du WO∞U± WMß dîü ‰UL´_« rƸ
dernier exercice clôturé, ou l'exercice W¥¸Uπ∞« WO∞UL∞« WMºK∞ Ë√ ,WL∑∑ª±
en cours pour les agents économiques s¥c∞« sO¥œUB∑Æô« Ê«u´ú∞ W∂ºM∞U°
qui n'ont pas une année d'activité . .◊UAM∞« s± WMß «uKL∑J¥ r∞

Art. 14- Les abus de position domi- nºF∑∞« vK´ VÆUF¥ : 14 …œUL∞«
nante , tels que définis à l'article 7 de ULØ ,‚uº∞« vK´ WMLO≥ s´ Z¢UM∞«
la présente ordonnance , sont sanction- ,d±_« «c≥ s± 7 …œUL∞« w≠ …œb∫± w≥
nés d'une amende au moins égale à …d± qÆ_« vK´ ÍËUº¢ W±«dG°
une fois et demi le profit résultant oI∫L∞« `°d∞« )1 /2Ë 1( nB≤Ë
d'abus de position dominante , sans ‰ULF∑ßS° nºF∑∞« s´ Z¢UM∞«
que celle-ci ne soit supérieure à trois “ËUπ∑¢ Ê√ ÊËœ ‚uº∞« vK´ WMLON∞«
fois ce profit illicite . .ŸËdAL∞« dO¨ `°d∞« ·UF{√ 3

632
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

A défaut d'une évaluation de ce profit, `°d∞« «c≥ r¥uI¢ »UO¨ W∞U• w≠Ë
l'amende sera égale au maximum à d∏Ø_« vK´ % 7 W±«dG∞« Ác≥ ÍËUº¢
7 % du chiffre d'affaires du dernier WO∞U± WMß dîü ‰UL´_« rƸ s±
exercice clôturé ou l'exercice en cours W¥¸Uπ∞« WO∞UL∞« WMºK∞ Ë√ WL∑∑ª±
, pour les agents économiques qui r∞ s¥c∞« sO¥œUB∑Æô« Ê«u´ú∞
n'ont pas une année d'activité . .◊UAM∞« s± WMß «uKL∑J¥

Art. 15.- Lorsque l'organisation et la Wº≠UML∞« fKπ± qO∫¥ : 15 …œUL∞«


mise en oeuvre d'une pratique anticon- W¥¸uNLπ∞« qOØË vK´ Èu´b∞«
currentielle ou d'un abus de position ‹UF°U∑L∞« bBÆ UOLOKÆ≈ h∑ªL∞«
dominante, prévus aux articles cOHM¢Ë rOEM¢ ÊUØ «–≈ WOzUCI∞«
6,7,10,11 et 12 ci-dessus , impliquent Ë√ Wº≠UMLK∞ WO≠UML∞« ‹U߸ULL∞«
la responsabilité personnelle de per- WMLON∞« s´ Z¢UM∞« nºF∑∞«
sonnes physiques , le conseil de la 7Ë 6 œ«uL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
concurrence saisit le Procureur de la qL∫∑¥ d±_« «c≥ s± 12Ë 11Ë 10Ë
République territorialement compé- WO∞ËRº± wFO∂© hª® Í√ UNO≠
tent . .W‡OBª®

Sans préjudice des sanctions prévues ’uBML∞« ‹U°uIF∞U° ”UºL∞« ÊËœ


aux articles 13 et 14 de la présente «c≥ s± 14Ë 13 sO¢œUL∞« w≠ UNOK´
ordonnance , le juge peut prononcer , w≠ rJ∫¥ Ê√ w{UI∞« sJL¥ ,d±_«
dans ce cas , une peine d'emprisonne- b•«Ë dN® s± f∂∫∞U° W∞U∫∞« Ác≥
ment d'un (1) mois à un (1) an à l'en- ’Uª®√ b{ …b•«Ë WMß v∞«
contre de personnes physiques qui ‹U߸ULL∞« w≠ «u∂∂º¢ sOOFO∂©
auraient été ainsi à l'origine ou .UNO≠ «uظU® Ë√ Áö´√ …¸uØcL∞«
auraient pris part aux pratiques visées
ci-dessus .

Art. 16.- Il est créé un conseil de la Wº≠UMLK∞ fKπ± QAM¥ : 16 …œUL∞«


concurrence chargé de la promotion et .UN∑¥UL•Ë Wº≠UML∞« WOÆd∑° nKJ¥
de la protection de la concurrence .

633
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

Le conseil de la concurrence est une ‰öI∑ßôU° Wº≠UML∞« fKπ± l∑L∑¥


institution jouissant de l'autonomie .w∞UL∞«Ë ͸«œù«
administrative et financière .

Le siège du conseil de la concurrence w≠ Wº≠UML∞« fKπ± dI± ÊuJ¥


est fixé à Alger . .dz«eπ∞« WM‡¥b±

Art. 17.- Le conseil de la concurrence Wº≠UML∞« fKπ± l≠d¥ : 17 …œUL∞«


adresse un rapport annuel au Président fOz¸ v∞« U¥uMß «d¥dI¢
de la République et à l'instance légis- ,WOF¥dA∑∞« WµON∞« v∞«Ë W¥¸uNLπ∞«
lative . vK´ …Ëö´ ,d¥dI∑∞« «c≥ Íu∑∫¥
Le rapport annuel comprend , outre les ,ÁdOº° WÅUª∞« qOK∫∑∞« dÅUM´
éléments d'analyse sur son fonctionne- U¥UCI∞U° WIKF∑L∞« t¢«¸«dÆ qLπ±
ment , l'ensemble de ses décisions .W‡ß˸bL∞«
relatives aux affaires examinées
Il comporte , en outre , son apprécia- Wº≠UML∞« W‡§¸œ d¥bI¢ sLC∑¥ ULØ
tion sur le degré de concurrence sur le W¥UL• ‹«¡«d§≈ W´Uπ≤Ë ‚uº∞« w≠
marché et sur l'efficacité du dispositif .Wº≠UML∞«
de protection de la concurrence .
Ce rapport est rendu public , un mois tGOK∂¢ bF° «dN® d¥dI∑∞« «c≥ dAM¥
après sa transmission aux autorités .Áö´√ UNO∞« ¸UAL∞« ‹UDKº∞« v∞«
visées ci-dessus .

Art. 18. - Le conseil de la concurren- Wº≠UML∞« fKπ± sJL¥ : 18 …œUL∞«


ce peut faire réaliser des recherches et ÀU∫°_U° ÂUOI∞U° d±Q¥ Ê√
études ayant trait à la concurrence Wº≠UML∞U° WD∂¢dL∞« ‹Uß«¸b∞«Ë
dont les conclusions et résultats sont v∞« d¥¸UI¢ qJ® vK´ UN∞u∫¥Ë
transmis, sous forme de rapports, au .…¸Uπ∑∞U° nKJL∞« d¥“u∞«
ministre chargé du Commerce.

Il peut également proposer au ministre d¥“u∞« vK´ Õd∑I¥ Ê√ UC¥« tMJL¥Ë


chargé du commerce, toute action ou ¡«d§« Ë√ qL´ Í√ …¸Uπ∑∞U° nKJL∞«
634
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

mesure de nature à favoriser le déve- Wº≠UML∞« d¥uD¢ lOπA¢ t≤Q® s±


loppement et la promotion de la Ë√ WO≠«dGπ∞« o©UML∞« w≠ UN∑OÆd¢Ë
concurrence, dans les zones géogra- UNO≠ ÂbFM¢ w∑∞« ◊UAM∞« ‹U´UDÆ
phiques ou les secteurs d'activités où WKOKÆ tO≠ ÊuJ¢ Ë√ Wº≠UML∞«
la concurrence n'existe pas ou est .¸u‡D∑∞«
insuffisamment développée.

Art. 19. - Le conseil de la concurren- WµON∞« dOA∑º¢ Ê√ sJL¥ : 19 …œUL∞«


ce peut être consulté par l'instance ‰u• Wº≠UML∞« fKπ± WOF¥dA∑∞«
législative sur les propositions et pro- sO≤«uI∞« l¥¸UA±Ë sO≤«uI∞« Õ«d∑Æ«
jets de lois et sur toute question ayant .W‡º≠UML∞U° j∂¢d¢ W∞Qº± qØ ‰u•Ë
trait à la concurrence.

Le conseil à la concurrence donne avis ‰u• t¥√¸ Wº≠UML∞« fKπ± Íb‡∂¥


sur toute question concernant la ULKØ Wº≠UML∞U° j∂¢d¢ W∞Qº± qØ
concurrence à la demande du .p∞– W±uJ∫∞« X∂K©
Gouvernement.

Il peut également être consulté sur les fH≤ w≠ UC¥√ t¢¸UA∑ß« sJL¥Ë
mêmes questions par les collectivités ‹U´ULπ∞« ·d© s± lO{«uL∞«
locales, les institutions économiques W¥œUB∑Æô« ‹UºßRL∞«Ë WOK∫L∞«
et financières, les agents écono- sO¥œUB∑Æô« Ê«u´_«Ë WO∞UL∞«Ë
miques, les associations profession- «cØË WO°UIM∞«Ë WOMNL∞« ‹UOFLπ∞«Ë
nelles et syndicales ainsi que les asso- .s‡OJKN∑ºL∞« ‹UOFL§
ciations de consommateurs.

Art. 20. - Le conseil de la concurren- f K π ± ¸ U A ∑ º ¥ : 20 …œUL∞«


ce est obligatoirement consulté sur ŸËdA± qØ ‰u• U°u§Ë Wº≠UML∞«
tout projet de texte réglementaire Wº≠UML∞U° ◊U∂¢¸« t∞ wLOEM¢ h≤
ayant un lien avec la concurrence ou vK´ UN≤Q® s± ‹«¡«d§« sLC∑¥ Ë√
introduisant des mesures ayant pour : ’u‡Bª∞«
effet notamment :
635
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

- de soumettre l'exercice d'une profes- ‰uîœ Ë√ WMN± W߸UL± ŸUCî≈ -


sion, ou l'accès à un marché à des res- ,r‡J∞« WO•U≤ s± œuOÆ v∞« ‚uß
trictions quantitatives ;

- d'établir des droits exclusifs dans iF° w≠ WÅUî Âu߸ l{Ë -


certains zones ou activités , ,‹U©UAM∞« Ë√ o©UML∞«

- d'instaurer des conditions particu- …d®U∂L∞ WÅUî ◊Ëd® ÷d≠ -


lières pour l'exercice d'activités de l¥“u∑∞« ,ÃU∑≤ô« ‹U©UA≤
production, de distribution et de ser- ,‹U‡±bª∞«Ë
vices ;

- de fixer des pratiques uniformes en w≠ …b‡•u± ‹U߸UL± b¥b∫¢ -


matière de conditions de vente. .l‡O∂∞« ◊Ëd® Ê«bO±

Le conseil de la concurrence peut ÂUOI∞« Wº≠UML∞« fKπ± sJL¥


effectuer des enquêtes dont les condi- oO∂D¢ ◊Ëd® ÊQA° ‹UIOI∫∑°
tions d'application des textes et règle- WOLOEM∑∞«Ë WOF¥dA∑∞« ’uBM∞«
mentaires ayant un lien avec la X∑∂£√ «–≈Ë ,Wº≠UML∞U° WKB∞« ‹«–
concurrence. Dans le cas où ces Ác≥ oO∂D¢ Ê√ ‹UIOI∫∑∞« Ác≥
enquêtes révèlent que l'application de œuOÆ tM´ V¢d∑¢ ’uBM∞«
ces textes donne lieu, à des restrictions W¥eOOL¢ ‹U߸UL± Ë√ Wº≠UMLK∞
à la concurrence, ou à des pratiques ÂuI¥ ,sO¥œUB∑Æô« Ê«u´_« sO°
discriminatoires entre agents écono- ‹UOKLF∞« qJ° Wº≠UML∞« fKπ±
miques, le conseil à la concurrence œuOI∞« ÁcN∞ b• l{u° WKOHJ∞«
engage toutes les actions pour mettre .‹U߸ULL∞«Ë
fin à ces restrictions et à ces pratiques.

Art. 21. - Le conseil de la concurren- f K π ± s J L ¥ U L Ø : 21 …œUL∞«


ce peut également informer les institu- ‹UºßRL∞« lKD¥ Ê√ Wº≠UML∞«
tions et organismes visés à l'article 19 19 …œUL∞« w≠ UNO∞« ¸UAL∞« ‹UµON∞«Ë
ci-dessus., sur le degré de concurrence w≠ Wº≠UML∞« W‡§¸œ vK´ Áö´√
636
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

sur les marchés intérieurs et extérieurs Ê√Ë WO§¸Uª∞«Ë WOKî«b∞« ‚«uß_«


et développer des relations de coopé- ‰œU∂¢Ë ÊËUF∑∞« ‹UÆö´ ¸uD¥
ration et d'échange d'informations WO∂M§_« ‹UµON∞« l± ‹U±uKFL∞«
avec les organismes étrangers et les .WO
Ò ∞Ëb∞« ‹UºßRL∞«Ë
institutions internationales.

Lorsque les recherches et études font w≠ ‹Uß«¸b∞«Ë Àu∫∂∞« sO∂¢ U±bM´


ressortir que dans un secteur ou une WMOF± ◊UA≤ WIDM± w≠ Ë√ U± ŸUDÆ
zone d'activité, le développement de la œUJ¥ Ë√ Wº≠UML∞« ¸uD¢ oOF¥ öKî
concurrence est perturbé ou risque de Ê√ Wº≠UML∞« fKπ± sJL¥ ,lI¥ Ê√
l'être, le conseil de la concurrence peut Ë√ ¡«¸¬ Íb∂¥ Ë√ d±«Ë√ ¸dIL° ¸bB¥
prononcer par décision des injonctions s± ‹«¡«d§≈ Õ«d∑Æ« Ë√ ‹UOÅu¢
ou émettre des avis, recommandations oOF¢ w∑∞« ‹U߸ULL∞« W∞«“≈ UN≤Q®
ou propositions de mesures de nature à .Wº≠UML∞«
lever les pratiques restrictives et les
entraves à la concurrence.

Art. 22.- Le conseil de la concurrence Wº≠UML∞« fKπ± sJL¥ : 22 …œUL∞«


peut , dès lors qu'une entreprise persis- W߸UL± vK´ WºßR± dB¢ U±bM´
te dans les pratiques d'abus de position ,‚uß vK´ WMLON∞« w≠ nºF∑∞«
dominante , interdites et sanctionnées V§uL° tOK´ VÆUFL∞«Ë ŸuMLL∞«
par la présente ordonnance , donner WºßRLK∞ «d±√ ¸bB¥ Ê√ ,d±_« «c≥
des injonctions à l'entreprise concer- l{Ë bBÆ UN∑KJO≥ …œU´ù WOMFL∞«
née pour se restructurer en vue de .‹U߸ULL∞« ÁcN∞ b•
mettre fin à ces pratiques .

Cette mesure est prononcée après noti- ¸«c≤≈ mOK∂¢ bF° ¡«d§_« «c≥ ¸bB¥
fication d'un avertissement précisant WKJO≥ …œU´≈ v∞« ¡uπK∞« bØR¥
le recours à la restructuration de l'en- .œu‡F∞« W∞U• w≠ WºßRL∞«
treprise en cas de récidive

La forme de restructuration choisie …œU´≈ qJ® ÊS≠ ,W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë


637
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

dans ce cas par l'agent éconmique , est ÊuF∞« ·d© s± …¸U∑ªL∞« WKJON∞«
soumise à l'avis du conseil de la Í√d∞ lCª¥ wMFL∞« ÍœUB∑Æô«
concurrence dans un délai de trois )3( W£ö£ q§√ w≠ Wº≠UML∞« fKπ±
mois après notification de l'injonction . .d±_« mOK∂¢ bF° dN®«

Le conseil de la concurrence peut éga- Ê√ Wº≠UML∞« fKπ± UC¥« sJL¥Ë


lement formuler des recommandations WKJO≥ …œU´≈ q§√ s± ‹UOÅu¢ mOB¥
pour la restructuration des entreprises Ê«bO± w≠ qîb¢ WO±uL´ ‹UºßR±
publiques entrant dans le champ d'ap- VMπ¢ bBÆ d±_« «c≥ oO∂D¢
plication de la présente ordonnance , Ë√ ‚uß vK´ WMLONL∞« ‹UOF{u∞«
afin d'éviter des positions dominantes s± w∑∞« W¥¸UJ∑•ô« ‹UOF{u∞«
ou monopolistiques susceptibles d'en- vK´ Y∫∞«Ë Wº≠UML∞« WKÆd´ UN≤Q®
traver la concurrence et de provoquer dÅUM´ lO° W∞U• w≠ p∞–Ë ,nºF∑∞«
des abus , en cas de cession d'éléments ŸËdA∞« Ë√ WO∂ßU∫L∞« ‰uÅ_« s±
d'actif , ou de mise en oeuvre d'actions ÊUØ ULN± W‡BÅuª∞« ‹UOKL´ w≠
visant leur privatisation , quelle qu'en .U‡NKJ®
soit la forme .

Art. 23.- Le conseil de la concurrence nKJL∞« d¥“u∞« sJL¥ : 23 …œUL∞«


peut être saisi par le ministre chargé fKπ± vK´ d±_« qO∫¥ Ê√ …¸Uπ∑∞U°
du commerce . Il peut se saisir d'office Ê√ fKπL∞« sJL¥ ULØ ,Wº≠UML∞«
ou être saisi par tout agent écono- pK¢ w≠ Ë√ UOzUIK¢ U¥UCI∞« w≠ dEM¥
mique ou , pour toute affaire dans Êu´ Í√ ·d© s± tO∞« W´u≠dL∞«
laquelle ils sont intéressés, par les ins- w≠ Ë√ W‡∫KB± UNO≠ t∞ ÍœUB∑Æ«
titutions et organismes visés à l'alinéa ·d© s± tO∞« W´u≠dL∞« U¥UCI∞«
3 de l'article 19 de la présente ordon- w≠ UNO∞« ¸UA± WµO≥ Ë√ WºßR±
nance . .d±_« «c≥ s± 19 …œUL∞« s± 3 …dIH∞«

Le conseil de la concurrence examine «–≈ ULO≠ Wº≠UML∞« fKπ± dEM¥


si les pratiques et actions dont il est ‰UL´_«Ë ‹U߸ULL∞« X≤UØ
saisi , entrent dans le champ d'applica- ¸U©≈ w≠ qîb¢ tO∞« W´u≠dL∞«
tion des articles 6,7,10,11 et 12 ci-des- 12Ë 11Ë 10Ë 7Ë 6 œ«uL∞« oO∂D¢
638
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

sus , ou dans le cadre de l'application oO∂D¢ ‰Uπ± w≠ Ë√ Áö´√ …¸uØcL∞«


de l'article 9 ci-dessus . .Áö´√ 9 …œUL∞«

Le conseil de la concurrence doit œd¥ Ê√ Wº≠UML∞« fKπ± vK´ Vπ¥Ë


répondre aux enquêtes dont il saisi w≠ tO∞« W´u≠dL∞« iz«dF∞« vK´
dans un délai de soixante (60) jours ¡«b∑°« U±u¥ )60( Êu∑ß ÁUBÆ√ q§√
maximum à compter de la date de .W‡C¥dF∞« t±ö∑ß« a¥¸U¢ s±
réception de celles-ci .

Il peut déclarer , par décision motivée, ¸dIL° sKF¥ Ê√ fKπL∞« sJL¥Ë


la saisine irrecevable, s'il estime que U± «–≈ W∞u∂I± dO¨ Èu´b∞« ÊQ° qKF±
les faits invoqués n'entrent pas dans le qîb¢ô …œ¸«u∞« lzUÆu∞« Ê√ ÈQ¢¸«
champ de sa compétence ou ne sont W‡L´b± dO¨ Ë√ t¢UO•öÅ sL{
pas appuyés d'éléments suffisamment .W‡FMI± dÅUMF°
probants .

Art. 24.- Dans le cas où les requêtes et Wº≠UML∞« fKπ± cª∑¥ : 24 …œUL∞«
les dossiers dont il saisi ou dont il se iz«dF∞« Ê√ sO∂∑¥ U±bM´ ‹«¸dI±
saisit relèvent de sa compétence , le w∑∞« Ë√ tO∞« W´u≠dL∞« ‹UHKL∞«Ë
conseil de la concurrence prend des b• l{u∞ tÅUB∑î« s± UN° u≥ ¸œU°
décisions visant à mettre fin aux pra- Wº≠UMLK∞ WO≠UML∞« ‹U߸ULLK∞
tiques anticoncurrentielles constatées . .W‡M¥UFL∞«

Ces décisions comportent : : ‹«¸dIL∞« Ác≥ sLC∑¢

-la qualification des pratiques , confor- ÂUJ•√ o≠Ë ‹U߸ULL∞« nOMB¢ -


mément aux dispositions de la présen- ,d±_« «c≥
te ordonnance,

-les injonctions aux parties concernées b• l{u° WOMFL∞« ‹UNπ∞« d±√ -


de mettre fin aux pratiques anticoncur- /Ë Wº≠UMLK∞ WO≠UML∞« ‹U߸ULLK∞
rentielles et/ou de revenir à la situation WI°Uº∞« WOF{u∞« v∞« Ÿu§d∞U° Ë√
639
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

antérieure dans un délai fixé par le fKπ± ·d© s± œb∫L∞« q§_« w≠


conseil de la concurrence . .W‡º≠UML∞«

En cas d'inexécution dans les délais WOMFL∞« ‹UNπ∞« cOHM¢ Âb´ W∞U• w≠
requis par les parties concernées des ,…œb∫L∞« ‰U§ü« w≠ …¸œUB∞« d±«Ëú∞
injonctions prononcées , le conseil de ‹«¡«d§« Wº≠UML∞« fKπ± cª∑¥
la concurrence prend des mesures de W≥u∂AL∞« ‹ö∫LK∞ XÆRL∞« oKG∞«
fermeture provisoire des établisse- e‡π• Ë√ d∏Ø_« vK´ b•«Ë dN® …bL∞
ments objet de litige pour une période dî¬ ¡«d§« Í√ –Uª¢« Ë√ lzUC∂∞«
maximum d'un mois , de saisie des WO≠UML∞« W߸ULLK∞ b• l{u∞
marchandises ou toute autre mesure en .Wº≠UMLK∞
vue de faire cesser la pratique anticon-
currentielle .

-les amendes prévus aux articles 13 et 13 sO¢œUL∞« w≠ …¸dIL∞« ‹U±«dG∞« -


14 de la présente ordonnance , ,d±_« «c≥ s± 14Ë

-le cas échéant , la transmission du v∞« ,¡UC∑Æô« bM´ ,nKL∞« q¥u∫¢ -


dossier au Procureur de la République UOLOKÆ≈ h∑ªL∞« W¥¸uNLπ∞« qOØË
territorialement compétent , aux fins .W‡OzUCI∞« ‹UF°U∑L∞« bBÆ
de poursuites judiciaires .

Art. 25.- Les décisions rendues par le fKπ± ‹«¸dI± mK∂¢ : 25 …œUL∞«
conseil de la concurrence sont noti- bBÆ WOMFL∞« ‹UNπ∞« v∞« Wº≠UML∞«
fiées pour exécution aux parties tOK´ vÅu± ‰U߸« WDß«u° cOHM∑∞«
concernées, par envoi recommandé .Âö∑ßô« qÅË l±
avec accusé de réception .

Les décisions du conseil de la concur- Wº≠UML∞« fKπ± ‹«¸dI± ÊuJ¢


rence peuvent faire l'objet d'un appel ÂU±√ ·UMµ∑ßôU° UNO≠ sFDK∞ WK°UÆ
auprès de la cour d'Alger statuant en dz«eπ∞« W‡M¥bL∞ wzUCI∞« fKπL∞«
matière commerciale par les parties p∞–Ë W¥¸Uπ∑∞« œ«uL∞« w≠ qÅUH∞«
640
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

concernées ou par le ministre charge ¡«b∑°« «b•«Ë «dN® ÈbF∑¥ ô q§√ w≠


du commerce , dans un délai ne pou- s± ‹«¸dIL∞« Ác≥ Âö∑ß« a¥¸U¢ s±
vant excéder un mois à compter de la ·d© s± Ë√ WOMFL∞« ·«d©_«
date de reception de la décision . .…¸Uπ∑∞U° nKJL∞« d¥“u∞«

Art. 26.- Les décisions du conseil de fKπ± ‹«¸dI± qßd¢ : 26 …œUL∞«


la concurrence sont transmises au nKJL∞« d¥“u∞« v∞« Wº≠UML∞«
ministre chargé du Commerce qui ô .U≥cOHM¢ vK´ dNº¥ Íc∞« …¸Uπ∑∞U°
veille à leur exécution . fKπL∞« Èb∞ ·UMµ∑ßô« s´ V¢d∑¥
L'appel auprès de la cour d'Alger , d£√ Í√ dz«eπ∞« WM¥bL∞ wzUCI∞«
n'est pas suspensif des décisions du ,Wº≠UML∞« fKπ± ‹«¸dIL∞ nÆu±
conseil de la concurrence . Toutefois , fKπL∞« fOzd∞ sJL¥ t≤√ ô≈
le Président de la cour d'Alger peut o¥d© s´ dz«eπ∞« WM¥bL∞ wzUCI∞«
décider , par voie de référé , de sur- ‹«¡«d§ô« cOHM¢ nÆË ‰UπF∑ßô«
seoir à l'exécution des mesures pré- s´ …¸œUB∞« 24 …œUL∞« w≠ …¸uØcL∞«
vues à l'article 24 prononcées par le p∞– wC∑I¢ U±bM´ Wº≠UML∞« fKπ±
conseil de la concurrence , lorsque des .…d‡ODª∞« lzUÆu∞« Ë√ ·ËdE∞«
circonstances ou des faits graves l'exi-
gent .
Les décisions définitives rendues par …¸œUB∞« WOzUNM∞« ‹«¸dIL∞« dAM¢
le conseil de la concurrence et la cour fKπL∞« Ë« Wº≠UML∞« fKπ± s´
d'Alger sont publiées par le ministre ·d© s± dz«eπ∞« WM¥bL∞ wzUCI∞«
chargé du Commerce au bulletin offi- w≠ …¸Uπ∑∞U° nKJL∞« d¥“u∞«
ciel de la concurrence dont les modali- w∑∞« Wº≠UMLK∞ WOLßd∞« …dAM∞«
tés d'élaboration et de diffusion sont s´ UNF¥“u¢Ë U≥œ«b´≈ ‹UOHOØ œb∫¢
définies par voie réglementaire . .r‡OEM∑∞« o¥d©

Art. 27.- Toute personne physique ou wFO∂© hª® qØ sJL¥ : 27 …œUL∞«


morale qui s'estime lésée par une pra- s± «¸dC∑± tºH≤ d∂∑´« ÍuMF± Ë√
tique anticoncurrentielle telle que pré- o≠Ë ,Wº≠UMLK∞ WO≠UM± W߸UL±
vue par la présente ordonnance peut l≠d¥ Ê√ ,d±_« «c≥ ÂUJ•√ ÂuNH±
saisir la juridiction compétente WOzUCI∞« ‹UµON∞« ÂU±√ Èu´œ
641
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

conformément au code de procédure ‹«¡«d§ô« Êu≤UI∞ UI∂© WB∑ªL∞«


civile pour demander réparation du ¸dC∞« s´ i¥uF∑∞« VKD∞ W‡O≤bL∞«
préjudice subi . .t‡°UÅ√ Íc∞«

Pour le traitement des affaires qui leur WB∑ªL∞« WOzUCI∞« ‹UµON∞« sJL¥
sot soumises , les juridictions compé- Wº≠UML∞« fKπ± …¸UA∑ß« VK©
tentes peuvent saisir le conseil de la .UNOK´ W{ËdFL∞« U¥UCI∞« Wπ∞UFL∞
concurrence pour avis .

Art. 28.- Le conseil de la concurrence v∞« l≠d¢ Ê√ sJL¥ ô : 28 …œUL∞«


ne peut être saisi d'affaires remontant à w∑∞« ÈËU´b∞« Wº≠UML∞« fKπ±
plus de trois ans , s'il n'a été fait aucun r∞Ë ‹«uMß Àö£ UN¢b± ‹“ËUπ¢
acte tendant à leur recherche , leur Ë√ WM¥UF± Ë√ Y∫° Í√ UNO≠ Àb∫¥
constatation et leur sanction . .W‡°uI´

Art. 29.- Les membres du conseil de W ∞ Ë b ∞ « f O z ¸ s O F ¥ : 2 9 …œUL∞«


la concurrence sont nommés par le vK´ ¡UM° Wº≠UML∞« fKπ± ¡UC´√
Président de l'Etat , sur proposition nKJL∞« d¥“u∞« sO° „d∑A± Õ«d∑Æ«
conjointe du ministre de la justice et .…¸Uπ∑∞U° nKJL∞« d¥“u∞«Ë ‰bF∞U°
du ministre chargé du Commerce .

Le conseil de la concurrence est com- wM£≈ s± Wº≠UML∞« fKπ± ÊuJ∑¥Ë


posé de douze (12) membres relevant ·UMÅ_« s± «uC´ )12( dA´
des catégories ci-après : : W‡O∞U∑∞«

1 - Cinq (5) membres exerçant ou Ë√ «uKL´ ¡UC´√ )5( WºLî - 1


ayant exercé à la Cour Suprême , dans w≠ Ë√ UOKF∞« WLJ∫L∞« w≠ ÊuKLF¥
d'autres juridictions ou à la cour des fKπ± w≠ Ë√ Èdî√ WOzUCÆ ‹UN§
comptes en qualité de magistrat ou de .u‡C´ Ë√ ÷UÆ WHB° W∂ßU∫L∞«
membre ;

2 - Trois (3) membres choisis parmi s± Ê˸U∑ª¥ ¡UC´√ )3( W£ö£ -2


642
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

des personnalités connues pour leur UN¢¡UHJ° W≠ËdFL∞« ‹UOBªA∞« sO°


compétence en matière économique Ê«bO± w≠ Ë√ ÍœUB∑Æô« Ê«bOL∞« w≠
ou en matière de concurrence et de .„öN∑ßô«Ë Wº≠UML∞«
consommation ;

3 - Quatre (4) membres choisis parmi s± Ê˸U∑ª¥ ¡UC´√ )4( WF°¸√ -3


les professionnels exerçant ou ayant Ë√ «uKG∑®« s¥c∞« sOOMNL∞« sO°
exercé des activités dans le secteur de Ë√ ÃU∑≤ô« ‹U´UDÆ w≠ ÊuKG∑A¥
la production , de la distribution, de WO≠d∫∞« ‹U©UAM∞« w≠ Ë√ l¥“u∑∞«
l'artisanat , des services ou des profes- .…d∫∞« sNL∞« Ë√ ‹U±bª∞« Ë√
sions libérales .

Art. 30.- Les membres du conseil de f K π ± ¡ U C ´ √ s O F ¥ : 3 0 …œUL∞«


la concurrence sont nommés pour une ‹«uMß )5( fLî …bL∞ Wº≠UML∞«
durée de cinq (5) années renouvelable . .b¥bπ∑K∞ WK°UÆ

En cas de renouvellement des ¡UC´√ sOOF¢ b¥bπ¢ W∞U• w≠Ë


membres du conseil de la concurrence, w≠ Ídπ¥ t≤S≠ Wº≠UML∞« fKπ±
celui-ci s'effectue dans la limite des nMÅ qØ ¡UC´√ )2/3( w∏K£ œËb•
deux tiers des membres de chaque 29 …œUL∞« w≠ …¸uØcL∞« ·UMÅ_« s±
catégorie tel que défini à l'article 29 ci- .Áö´√
dessus .

Art. 31.- Le président du conseil de la f K π ± f O z ¸ s O F ¥ : 3 1 …œUL∞«


concurrence est nommé parmi les …UCI∞« sO° s± Wº≠UML∞«
magistrats prévus au 1° de l'article 29 ‰Ë_« lDIL∞« w≠ rNOK´ ’uBML∞«
de la présente ordonnance . .d±_« «c≥ s± 29 …œUL∞« s±

Il est assisté par deux vice-présidents Wº≠UML∞« fKπ± fOz¸ b´Uº¥


choisis parmi les catégories prévues au ·UMÅ_« sO° s± Ê«¸U∑ª¥ ,ÊU∂zU≤
1° de l'article 29 ci-dessus . ‰Ë_« lDIL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
.d±_« «c≥ s± 29 …œUL∞« s±
643
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

En cas d'absence ou d'empêchement ÀËb‡• Ë√ fOzd∞« »UO¨ W∞U• w≠


du président , les travaux du conseil de .t‡HKªO∞ tO∂zU≤ b•√ sOF¥ ,t∞ l≤U±
la concurrence sont dirigés par un
vice-président .

Art. 32.- Les membres du conseil de fKπ± ¡UC´√ ”¸UL¥ : 32 …œUL∞«


la concurrence prévus au 1° de l'article lDIL∞« w≠ rNO∞« ¸UAL∞« ,Wº≠UML∞«
29 de la présente ordonnance exercent ,d±_« «c≥ s± 29 …œUL∞« s± ‰Ë_«
leur fonction de membres du conseil , .d‡L∑º±Ë rz«œ qJA° rNHzU™Ë
à plein temps .

Art. 33.- Le système de rémunération ¡UC´√ ¸u§√ ÂUE≤ œb‡∫¥ : 33 …œUL∞«


des membres du conseil de la concur- Âußd± V§uL° Wº≠UML∞« fKπ±
rence est prévu par décret présidentiel . .wßUz¸

Art. 34.- Le règlement intérieur du wKî«b∞« ÂUEM∞« œb‡∫¥ : 34 …œUL∞«


conseil de la concurrence définit t§Ë vK´ ,Wº≠UML∞« fKπL∞
notamment les règles de fonctionne- fKπL∞« dOß b´«uÆ ,’uBª∞«
ment , les droits et obligations de ses p∞cØË tzUC´√ ‹U∂§«ËË ‚uI•Ë
membres et les règles d'incompatibili- w≠ UNO∞« ¸UAL∞« w≠UM∑∞« b´«uÆ
té prévues dans l'exercice de leurs .rN±UN± W߸UL±
fonctions .

Le règlement intérieur du conseil de la fKπL∞ wKî«b∞« ÂUEM∞« œb‡∫¥


concurrence est pris par décret prési- vK´ ¡UM° wßUz¸ ÂußdL° Wº≠UML∞«
dentiel sur proposition du président du Wº≠UML∞« fKπ± fOz¸ Õ«d∑Æ«
conseil de la concurrence, après adop- .t‡OK´ fKπL∞« W‡ÆœUB± bF°Ë
tion par ledit conseil .

Art. 35.- Le ministre chargé du com- nKJL∞« d¥“u∞« sOF¥ : 35 …œUL∞«


merce , désigne par arrêté , un (1) ö∏L±Ë «b•«Ë ö∏L± …¸Uπ∑∞U°
représentant et un (1) suppléant auprès Wº≠UML∞« fKπ± Èb∞ «b•«Ë UO≠U{«
644
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

du conseil de la concurrence . .¸«d‡Æ V§uL°

Le représentant du ministre chargé du nKJL∞« d¥“u∞« q∏L± „¸UA¥


commerce , participe aux travaux du fKπ± ‰UG®√ w≠ …¸Uπ∑∞U°
conseil de la concurrence , sans voix .X¥uB∑∞« w≠ o∫∞« ÊËœ Wº≠UML∞«
délibérative .

Art. 36.- Il est désigné auprès du f K π ± È b ∞ s O F ¥ : 36 …œUL∞«


conseil de la concurrence un secrétaire .Ê˸d‡I±Ë ÂU´ sO±√ Wº≠UML∞«
général et des rapporteurs .

Le secrétaire général et les rapporteurs s± Ê˸dIL∞«Ë ÂUF∞« sO±_« »b∑M¥


sont détachés par l'administration sOH™uL∞« sO° s± …¸«œù« ·d©
parmi les fonctionnaires ayant au ·dB∑± W∂¢¸ qÆ_« vK´ rN∞ s¥c∞«
moins le grade d'administrateur ou un .U‡N∞œUF¥ U± Ë√ ͸«œ≈
grade équivalent .

Ils peuvent également être recrutés par ·d© s± «uH™u¥ Ê√ UC¥√ sJL¥Ë
le conseil de la concurrence . W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë Wº≠UML∞« fKπ±
Dans ce cas , les personnes recrutées ’Uª®_« w≠ d≠u∑¢ Ê√ Vπ¥
doivent remplir les conditions d'accès nO™u¢ ◊Ëd® sOH™uL∞«
au grade d'administrateur ou un grade UI∂© UN∞œUF¥ U± Ë√ sO≠dB∑L∞«
équivalent , conformément aux dispo- WOLOEM∑∞«Ë WOF¥dA∑∞« ÂUJ•ú∞
sition législatives et réglementaires WHO™u∞« wH™u± vK´ WI∂DL∞«
régissant les personnels de la fonction .WO±uLF∞«
publique .

Art. 37.- Le secrétaire général et les f K π ± f O z ¸ s O F ¥ : 3 7 …œUL∞«


rapporteurs sont nommés par le prési- .s‡¥¸dIL∞«Ë ÂUF∞« sO±_« Wº≠UML∞«
dent du conseil de la concurrence .

Le secrétaire général et les rapporteurs Ê˸dIL∞«Ë ÂUF∞« sO±_« dC∫¥


645
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

assistent aux séances du conseil de la Ê√ ÊËœ Wº≠UML∞« fKπ± ‰UG®√


concurrence sans voix délibérative . .X¥uB∑∞« w≠ o∫∞« rN∞ ÊuJ¥

Art. 38.- Le secrétaire général est  U F ∞ « s O ± _ « n K J ¥ : 38 …œUL∞«


chargé de l'administration générale et fKπ± ‰UL´√ dOßË W±UF∞« …¸«œùU°
du fonctionnement du conseil de la qOπº∑° nKJ¥ ULØ ,Wº≠UML∞«
concurrence . Il a en outre la charge de ozU£u∞«Ë ‹UHKL∞« j∂{Ë iz«dF∞«
l'enregistrement des requêtes , de la ‰UG®_« d{U∫± d¥d∫¢Ë UNEH•Ë
tenue et de la conservation des dos- Wº≠UML∞« fKπ± ‹ôË«b± Ÿ«b¥«Ë
siers et documents , de l'établissement .t¢«¸d‡I±Ë
des procès-verbaux des travaux et de
la consignation des délibérations et
décisions du conseil de la concurrence .

Il effectue , en outre tous travaux qui tO∞« …bMºL∞« ‰UL´_« qJ° ÂuI¥ ULØ
lui sont confiés par le président du .W‡º≠UML∞« fKπ± fOz¸ ·d© s±
conseil de la concurrence .

Art. 39.- Le rapporteur est chargé oOI∫∑∞U° ¸dIL∞« nKJ¥ : 39 …œUL∞«


d'instruire les requêtes qui lui sont fOz¸ t∞ U≥bMº¥ w∑∞« iz«dF∞« w≠
confiées par le président du conseil de .W‡º≠UML∞« fKπ±
la concurrence .

Il peut également être chargé par le ÍQ° UC¥√ tHKJ¥ Ê√ fOzd∞« sJL¥Ë
président de tout dossier ou enquête ÂUNL° WÆö´ t∞ oOI∫¢ Ë√ nK±
ayant un rapport avec les missions du .Wº≠UML∞« fKπ±
conseil de la concurrence .

Art. 40.- Le conseil de la concurrence fKπ± ‹UºK§ `B¢ ô : 40 …œUL∞«


ne peut sièger valablement qu'en pré- )2/3( w∏K£ ¸uC∫° ô≈ Wº≠UML∞«
sence des deux (2/3) tiers de ses .qÆ_« vK´ tzUC´√
membres au moins .
646
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

Art. 41.- Le conseil de la concurrence Wº≠UML∞« fKπ± sJL¥ : 41 …œUL∞«


peut organiser l'examen des dossiers W{ËdFL∞« ‹UHKL∞« Wß«¸œ rEM¥ Ê√
qui lui sont soumis en commission res- .…d‡GB± WMπ∞ w≠ tOK´
treinte .

Dans ce cas , la commission est prési- WMπK∞« ”√d∑¥ W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë
dée par le président ou un vice-prési- Ê√ Vπ¥Ë tO∂zU≤ b•√ Ë√ fOzd∞«
dent et est composée par , au moins , s± qÆ_« vK´ b•«Ë uC´ s± ÊuJ∑¢
un membre de chacune des catégories s¥¸uØcL∞« ¡UC´_« s± nMÅ qØ
des membres prévues à l'article 29 de .d±_« «c≥ s± 29 …œUL∞« w≠
la présente ordonnance .

Art. 42.- Les décisions de la commis- WMπK∞« ‹«¸dI± cîR¢ : 42 …œUL∞«


sion visée à l'article 41 ci-dessus , UI∂© Áö´√ 41 …œUL∞« w≠ …¸uØcL∞«
prises conformément aux dispositions dOî_« w≠ lCª¢Ë d±_« «c≥ ÂUJ•_
de la présente ordonnance , sont sou- Wº≠UML∞« fKπ± ¸«dÆË WÆœUB± v∞«
mises en dernier ressort , pour appro- ◊ËdA∞« o≠Ë lL∑π¥ Íc∞«
bation et décision du conseil de la .Áö´√ 40 …œUL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
concurrence , réuni dans les conditions
prévues à l'article 40 ci-dessus .

Art. 43.- L'ordre du jour des travaux ‰Ëb‡§ ÂUF∞« sO±_« bF¥ : 43 …œUL∞«
du conseil de la concurrence est prépa- ‚œUB¥Ë Wº≠UML∞« fKπ± ‰UL´√
ré par le secrétaire général et approuvé .fOzd∞« tOK´
par le président .

Les séances du conseil de la concur- .W‡OMK´ Wº≠UML∞« fKπ± ‹UºK§


rence sont publiques .

Les décisions du conseil de la concur- Wº≠UML∞« fKπ± ‹«¸dI± cîR¢


rence sont prises à la majorité ; en cas ‹«uÅ_« ÍËUº¢ W∞U• w≠Ë WO∂K¨_U°
de partage de voix , celle du président . fOzd∞« ‹uÅ `§d¥
647
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

est prépondérante .

Art. 44.- Aucun membre du conseil de w≠ uC´ Í_ sJL¥ ô : 44 …œUL∞«


la concurrence ne peut délibérer dans w≠ „¸UA¥ Ê√ Wº≠UML∞« fKπ±
une affaire dans laquelle il a un intérêt UNO≠ t∞ WOCI° oKF∑¢ W∞Ë«b±
ou s'il y a un lien de parenté jusqu'au b•√ sO°Ë tMO° ÊuJ¥ Ë√ W∫KB±
quatrième degré avec l'une des parties W‡§¸b∞« v∞« W°«dÆ WKÅ UN≠«d©√
ou s'il représente ou a représenté une b•√ q∏L¥ Ë√ q∏± bÆ ÊuJ¥ Ë√ WF°«d∞«
des parties intéressées . .W‡OMFL∞« ·«d©_«

Les membres du conseil de la concur- dº∞U° Wº≠UML∞« fKπ± ¡UC´√ ÂeK¥


rence sont tenu au secret professionnel . .w‡MNL∞«

Art. 45.- Est déclaré démissionnaire , uC´ qØ öOI∑º± d∂∑F¥ : 45 …œUL∞«


tout membre du conseil de la concur- w≠ „¸UA¥ r∞ Wº≠UML∞« fKπ± w≠
rence n'ayant pas participé, sans motif fKπL∞ WO∞U∑∑± ‹UºK§ Àö£
valable , à trois séances consécutives .‰u‡∂I± ¸c´ ÊËœ Wº≠UML∞«
du conseil de la concurrence .

Dans ce cas , le président du conseil de fKπ± fOz¸ YF∂¥ W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë
la concurrence , transmet un rapport W∞Ëb∞« fOz¸ v∞« «d¥dI¢ Wº≠UML∞«
au Président de l'Etat , et tient infor- d¥“u∞«Ë ‰bF∞« d¥“Ë p∞c° mK∂¥Ë
més , le ministre de la justice et le .…¸Uπ∑∞U° nKJL∞«
ministre chargé du commerce .

Art. 46.- Le conseil de la concurrence Wº≠UML∞« fKπ± sJL¥ : 46 …œUL∞«


peut faire appel à tout expert ou Í_ lL∑º¥ Ë√ dO∂î Í√ u´b¥ Ê√
entendre toute personne susceptible de .‹U±uKF± r¥bI¢ t≤UJ±S° hª®
l'informer .

Art. 47.- Pour les affaires dont il est Wº≠UML∞« fKπ± lL∑º¥ : 47 …œUL∞«
saisi, le conseil de la concurrence w≠ WOMFL∞« ·«d©ú∞ U¥¸uC•
648
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

entend contradictoirement les parties Vπ¥ w∑∞«Ë tO∞« W´u≠dL∞« U¥UCI∞«


intéressées qui doivent présenter un sJL¥Ë ,p∞c° …dØc± r¥bI¢ UNOK´
mémoire . Les parties peuvent se faire l± dC∫¢ Ë√ q∏L¢ Ê√ ·«d©_« ÁcN∞
représenter ou se faire assister par .Á¸U∑ª¢ hª® Í√ Ë√ UNO±U∫±
leurs avocats ou par toute personne de
leur choix .

Art. 48.- Les parties intéressées ont o• WOMFL∞« ·«d©ú∞ : 48 …œUL∞«


droit à l'accès aux dossiers . .‹UHKL∞« vK´ Ÿö©ô«

Toutefois, le président peut refuser rOKº¢ i≠¸ fOzd∞« sJL¥ t≤√ ô≈


aux parties intéressées la communica- fL¢ w∑∞« ozU£u∞«Ë ‹«bM∑ºL∞«
tion de pièces ou documents mettant .U¥UCI∞« W‡¥dº°
en jeu le secret des affaires .

Art. 49.- Le président du conseil de la f K π ± f O z ¸ s J L ¥ : 4 9 …œ UL ∞«


concurrence peut saisir les services `∞UBL∞« s± VKD¥ Ê√ Wº≠UML∞«
chargés des enquêtes économiques , W¥œUB∑Æô« ‹UIOI∫∑∞U° WHKJL∞«
pour effectuer tout contrôle ou exper- w≠ …d∂ª∞«Ë W∂Æ«dL∞U° ÂUOI∞«
tise portant sur des questions relatives U¥UCI∞U° WIKF∑L∞« qzUºL∞«
aux affaires examinées . .W‡ß˸bL∞«

Art. 50.- Les affaires instruites par le …¸d∫L∞« U¥UCI∞« r∑∑ª¢ : 50 …œUL∞«
rapporteur sont sanctionnées, selon le Ë√ d¥dI¢ qJ® vK´ ¸dIL∞« ·d© s±
cas , par des rapports ou procès-ver- v∞« rKº¢Ë ,W∞U∫∞« Vº• ,dC∫±
baux transmis au président du conseil .W‡º≠UML∞« fKπ± fOz¸
de la concurrence .

Les rapports et procès-verbaux dressés …¸d∫L∞« d{U∫L∞«Ë d¥¸UI∑∞« mK∂¢


par le rapporteur , en application des ·«d©_« v∞« ¸dIL∞« ·d© s±
dispositions de la présente ordonnan- .d±_« «c≥ ÂUJ•_ UI∂© WOMFL∞«
ce, sont communiqués aux paries inté-
649
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

ressées .

Les membres du conseil de la concur- Wº≠UML∞« fKπ± ¡UC´_ o∫¥


rence et le représentant du ministre …¸Uπ∑∞U° nKJL∞« d¥“u∞« q∏L±Ë
chargé du commerce visés à l'article «c≥ s± 35 …œUL∞« w≠ s¥¸uØcL∞«
35 de la présente ordonnance , accè- lOL§ vK´ «uFKD¥ Ê√ d±_«
dent à l'ensemble des pièces et docu- .t‡IzU£ËË nKL∞« ‹«bM∑º±
ments du dossier .

Art. 51.- Les conditions et les modali- `∞UB± dOß ◊Ëd® œb∫¢ : 51 …œUL∞«
tés de fonctionnement et d'organisa- ‹UOHOØË Wº≠UML∞« fKπ± ‰UG®√Ë
tion des services et des travaux du wKî«b∞« ÂUEM∞« V§uL° UNLOEM¢
conseil de la concurrence, sont déter- s± 34 …œUL∞« w≠ tOK´ ’uBML∞«
minées dans le règlement intérieur .d±_« «c≥
prévu à l'article 34 de la présente
ordonnance .

Art. 52.- Le conseil de la concurrence Wº≠UML∞« fKπ± l∑L∑¥ : 52 …œUL∞«


dispose des moyens financiers en adé- .t‡±UNL∞ WI°UDL∞« WO∞UL∞« qzUßu∞U°
quation avec ses missions .

Ces moyens sont à la charge de l'Etat . .W∞Ëb∞« o¢U´ vK´ qzUßu∞« Ác≥ ÊuJ¢

Le président du conseil de la concur- d±ü« Wº≠UML∞« fKπ± fOz¸ bF¥


rence est ordonnateur principal . .w‡ºOzd∞« ·dB∞U°

Le budget du conseil de la concurren- Wº≠UML∞« fKπ± WO≤«eO± lCª¢


ce est soumis aux règles générales de WI∂DL∞« dOOº∑K∞ W±UF∞« b´«uIK∞
fonctionnement applicables au budget .W‡∞Ëb∞« WO≤«eO± vK´
de l'Etat .

Art. 53.- La publicité des prix est obli- ͸U∂§≈ ¸UFß_« ¸UN®≈ : 53 …œUL∞«
650
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

gatoire . Elle est assurée par le ven- Êu°e∞« Âö´≈ bBÆ lzU∂∞« Áôu∑¥Ë
deur à l'effet d'informer le client sur ‹U±bª∞« Ë√ lKº∞« lO° ¸UFßQ°
les prix et les conditions de vente des .lO∂∞« ◊Ëd®Ë
biens et services . Les conditions de l≠b∞« ‹UOHOØ lO∂∞« ◊Ëd® sLC∑¢
vente comprennent les modalités de ‹UCOHª∑∞« ¡UC∑Æô« bM´Ë
règlement et le cas échéant, les rabais, .‹UF§d∑ºL∞«Ë ÂuBª∞«Ë
remises et ristournes

Le prix affiché doit correspondre au mK∂L∞« sKFL∞« dFº∞« o≠«u¥ Ê√ Vπ¥


montant total que doit payer le client q°UI± Êu°e∞« tF≠b¥ Íc∞« w∞UL§ô«
pour l'acquisition d'un bien ou d'un .W‡±bî W‡¥œQ¢ Ë√ WFKß ¡«d®
service .

Art. 54.- Dans les relations entre w≠ ¸UFß_« ¸UN®≈ ÊuJ¥ : 54 …œUL∞«
agents économiques , la publicité des sO¥œUB∑Æô« Ê«u´_« sO° ‹UÆöF∞«
prix est assurée à l'aide de barèmes de ‹«dAM∞« Ë√ ¸UFß_« ‰Ë«b‡§ WDß«u°
prix , de prospectus , de catalogues ou Èdî√ WKOßË W¥Q° Ë√ ¸UFß_« qO∞œ Ë√
tout autre moyen approprié générale- w≠ W±U´ WHB° W∞u∂I± WLzö±
ment admis par la profession . .W‡MNL∞«

Les modalités de la publicité des prix ¸UN®S° WÅUª∞« ‹UOHOJ∞« œb∫¢


dans les relations entre les agents Ê«u´_« sO° ‹UÆöF∞« w≠ ¸UFß_«
éconmiques sont définies , en tant que s´ ,¡UC∑Æô« bM´ ,sO¥œUB∑Æô«
de besoin , par voie réglementaire . .r‡OEM∑∞« o¥d©

Art. 55.- La publicité des prix des lKº∞« ¸UFß√ ¸UN®≈ ÊuJ¥ : 55 …œUL∞«
biens et services à l'égard du consom- sOJKN∑ºL∞« …bzUH∞ ‹U±bª∞«Ë
mateur est assurée par voie de mar- Ë√ ‹UIBK± Ë√ ‹U±ö´ l{Ë WDß«u°
quage , d'étiquetage , d'affichage ou W∂ßUM± Èdî√ WKOßË W¥√ Ë√ ‹UIKF±
par tout autre procédé approprié , à bM´Ë lO∂∞« ¸UFßQ° pKN∑ºL∞« Âö´ù
l'effet d'informer le consommateur sur .WÅUª∞« t¢UOHOØË t©ËdA° W§U∫∞«
les prix et le cas échéant , des condi-
651
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

tions et modalités particulières de t©Ëd®Ë lO∂∞« ¸UFß√ sO∂¢ Ê√ Vπ¥


vente . Ãu∑ML∞« vK´ …¡ËdI±Ë WOzd± WHB°
.t≠ö¨ vK´ Ë√ tºH≤

Les prix et les conditions de vente doi- ‰UJ¢ Ë√ Ê“u¢ Ë√ bF¢ Ê√ Vπ¥
vent être indiqués de façon visible et ¡«uß lO∂K∞ W{ËdFL∞« ‹U§u∑ML∞«
lisible, sur le produit ou sur l'emballage . qOJ∞U° Ë√ Ê“u∞U° Ë√ …b•u∞U° X≤UØ
Les biens mis en vente à l'unité, au Ác≥ ÊuJ¢ U±bM´Ë ,Íd∑AL∞« ÂU±√
poids ou à la mesure doivent être Ë√ …œËbF±Ë WHKG± ‹U§u∑ML∞«
comptés , pesés ou mesurés devant ‹U±ö´ l{Ë Vπ¥ WKOJ± Ë√ W≤Ë“u±
l'acheteur . Toutefois , si ces biens sont Ë√ WOLØ W≠dFL° `Lº¢ ·öG∞« vK´
pesés , mesurés ou comptés et préem- .sKFL∞« dFºK∞ q°UIL∞« ¡UO®_« œb´
ballés , des mentions apposées sur
l'emballage , doivent permettre d'iden-
tifier la quantité ou le nombre des
articles correspondant au prix affiché .

Les modalités particulières de publici- ¸UN®S° WÅUª∞« ‹UOHOJ∞« œb∫¢


té des prix applicables à certains sec- ◊UAM∞« ‹U´UDÆ iF° w≠ ¸UFß_«
teurs d'activités ou à certains produits s´ WMOFL∞« ‹U§u∑ML∞« iF° Ë√
spécifiques , sont définies par voie .rOEM∑∞« o¥d©
réglementaire .

Art. 56.- Toute vente effectuée par un lO° qØ ÊuJ¥ Ê√ Vπ¥ : 56 …œUL∞«
producteur ou un distributeur exerçant WKLπ∞U° Ÿ“u± Ë√ Z∑M± t° ÂuI¥
une activité de gros , doit faire l'objet vK´ Vπ¥Ë ,…¸u¢UH° U°u∫B±
d'une facture . Le fournisseur est tenu vK´Ë …¸u¢UH∞« rKº¥ Ê√ ÊuLL∞«
de la délivrer , l'acheteur est tenu de la .tM± UN∂KD¥ Ê√ Íd∑AL∞«
réclamer .

Toute prestation de services effectuée bM´ …¸u¢UH∞« rOKº¢ p∞cØ Vπ¥Ë


par un agent économique pour les Êu´ ·d© s± W±bî W¥√ W¥œQ¢
652
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

besoins d'un autre agent économique , .dî¬ ÍœUB∑Æ« Êu´ v∞« ÍœUB∑Æ«
doit faire l'objet d'une facture .

Pour les ventes au détail , la facture est Wzeπ∑∞U° lO∂∞« bM´ …¸u¢UH∞« rKº¢
délivrée à chaque fois que le client en ‰«u•_« qØ w≠Ë ,Êu°e∞« UN∂K© «–≈
fait la demande . Toutefois , dans tous w°Uº• qÅË q∫± ÊuJ¢ Ê√ Vπ¥
les cas , celles-ci doivent faire l'objet .)‚ËbMB∞« qÅË(
d'un ticket de caisse .

Art. 57.- La facture doit être établie …¸u¢UH∞« ¸d∫¢ Ê√ Vπ¥ : 57 …œUL∞«
selon les modalités fixées par voie o¥d© s´ …œb∫L∞« ‹UOHOJ∞« Vº•
réglementaire et être présentée à toute Ê«u´_« v∞« ÂbI¢ Ê√Ë rOEM∑∞«
réquisition des agents charges des W¥œUB∑Æô« ‹UIOI∫∑∞U° sOHKJL∞«
enquêtes économiques . .UN∂K© bM´

Art. 58.- Tout bien exposé à la vue du W{ËdF± WFKß qØ d∂∑F¢ : 58 …œUL∞«
public est reputé offert à la vente . .lO∂K∞ W{ËdF± ¸uNLπ∞« dE≤ vK´

Il est interdit de refuser à un cosom- W±bî ¡«œ√ Ë√ WFKß lO° i≠¸ lML¥
mateur , sauf pour un motif légitime, «–≈ w´d® ¸d∂± ÊËb° pKN∑ºL∞
la vente d'un bien ou la prestation d'un W±bª∞« Ë√ WFKº∞« Ác≥ X≤UØ
service , dès lors que ce bien ou servi- ô .pKN∑ºL∞« UN∂K©Ë lO∂K∞ W{ËdF±
ce est offert à la vente et que le sO¥e¢ ‹«Ëœ√ ÂUJ•_« Ác≥ wMF¢
consommateur en fit la demande . w≠ W±bIL∞« ‹U§u∑ML∞«Ë ‹ö∫L∞«
Ne sont pas concernés par ces disposi- .‹«d≥UE∑∞«Ë ÷¸UFL∞«
tions , les articles de décoration et les
produits présentés à l'occasion des
foires ou expositions .

Art. 59.- Est interdite toute vente ou ÷d´ Ë√ lO° qØ lML¥ : 59 …œUL∞«
offre de vente de biens ou toute pres- Ë√ W±bî ¡«œ√ qØ p∞cØË lKº∞ lO°
tation ou offre de prestation de ser- ö§¬ Ë√ ö§U´ pKN∑º± vK´ UN{d´
653
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

vices faite au consommateur et don- Ë√ lKß s± WO≤Uπ± …Q≠UJL° W©ËdA±


nant droit à titre gratuit , immédiate- lKº∞« fH≤ s± X≤UØ «–≈ ô≈ ‹U±bî
ment ou à terme , à une prime consis- ¡«œ√ Ë√ lO∂∞« Ÿu{u± ‹U±bª∞« Ë√
tant en biens et services , sauf s'ils sont .W±bª∞«
identiques à ceux qui font l'objet de la
vente ou de la prestation .

Cette disposition ne s'applique pas aux ¡UO®_« vK´ ÂUJ•_« Ác≥ o∂D¢ ô
menus objets, services de faible valeur WLOI∞« WKOµ{ ‹U±bª∞« Ë√ …bO≥e∞«
et aux échantillons . .‹UMOF∞« vK´ p∞cØË

Art. 60.- Il est interdit de subordonner vK´ ◊«d∑®ù« lML¥ : 60 …œUL∞«


vis à vis du consommateur, la vente WOLØ ¡«dA° lO∂∞« pKN∑ºL∞«
d'un bien à l'achat d'une quantité lO∂∞« ◊«d∑®≈ Ë√ W{ËdH±
imposée ou à l'achat concomitant d'un p∞cØË ‹U±bî Ë√ Èdî√ ‹U§u∑ML°
autre bien ou d'un service ainsi que , Ë√ Èdî√ W±bª° W±bî ¡«œ√ ◊«d∑®≈
de subordonner la prestation d'un ser- .Ãu∑M± ¡«dA°
vice à celle d'un autre service ou à
l'achat d'un bien .

Ne sont pas concernés par cette dispo- s± ‹U§u∑ML∞« ÂUJ•_« Ác≥ wMF¢ ô
sition , les biens de même nature ven- WB• qJ® vK´ W´U∂L∞« ŸuM∞« fH≤
dus par lot , à condition que ces même ‹U§u∑ML∞« Ác≥ ÊuJ¢ Ê√ ◊dA°
bien soient offerts séparément à la w≠ …œdHM± WHB° lO∂K∞ W{ËdF±
vente dans le même magasin . .q∫L∞« fH≤

Art. 61.- Sont qualifiées de défaut de ¸UFß_« ¸UN®≈ Âb´ d∂∑F¥ : 61 …œUL∞«
publicité des prix et pnies d'une amen- 55 v∞« 53 s± œ«uL∞« ÂUJ•_ WH∞Uª±
de de cinq mille (5000 DA) dinars à W±«dG° tOK´ VÆUF¥Ë Áö´√ …¸uØcL∞«
cinq cent mille dinars(500.000 DA), v∞« )Ãœ 5.000( ¸UM¥œ ·ô¬ WºLî s±
les infractions aux dispositions des .)Ãœ 500.000( ¸UM¥œ n∞√ WzULºLî
articles 53 à 55 ci-dessus .
654
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

Art. 62.- Sans préjudice des sanctions ‹U°uIF∞U° ”UºL∞« ÊËœ : 62 …œUL∞«
prévues par la législation fiscale, toute l¥dA∑∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
infraction aux dispositions des articles WH∞Uª± …d¢uH∞« Âb´ d∂∑F¢ ,wzU∂π∞«
56 et 57 ci-dessus , est qualifiée de sO¢¸uØcL∞« 57Ë 56 sO¢œUL∞« ÂUJ•_
défaut de facturation et est punie : : tOK´ VÆUF¥Ë Áö´√

-d'une amende de cinq (5000 DA) à un ¸UM¥œ ·ô¬ WºLî s± W±«dG° -


(1) million (1.000.000 DA) de dinars ¸UM¥œ ÊuOK± v∞« )Ãœ 5.000(
,)Ü 1.000.000(

-d'un emprisonnement d'un (1) mois à WMß v∞« b•«Ë dN® s± f∂∫∞U° -
un (1) aun ; ,…b•«Ë

-ou de l'une de ces deux peines . .sO∑°uIF∞« sO¢U≥ Èb•S° Ë√ -

Art. 63.- Toute vente de biens et ser- lKº∞ lO° WOKL´ qØ : 63 …œUL∞«
vices non soumis au régime de la W¥d• ÂUEM∞ lCª¢ ô ‹U±bîË
liberté des prix , tel que prévu aux w≠ tOK´ ’uBML∞« ¸UFß_«
articles 4 et 5 ci-dessus , doit être réa- lCª¢ Ê√ Vπ¥ ,Áö´√ 5Ë 4 sO¢œUL∞«
lisée conformément aux dispositions .UN° ‰uLFL∞« WOLOEM∑∞« ÂUJ•ú∞
prévues par la réglementation en
vigueur .

L'inobservation de ces dispositions est W߸UL± ÂUJ•_« Ác≥ «d∑•« Âb´ bF¥
qualifiée de pratique de prix illicite . .W‡O´d® dO¨ ¸UFß_

Sans préjudice des sanctions prévues ’uBML∞« ‹U°uIF∞U° ”UºL∞« ÊËœ


par la législation fiscale, la pratique de VÆUF¥ ,wzU∂π∞« l¥dA∑∞« w≠ UNOK´
prix illicite est punie : : WO´dA∞« dO¨ ¸UFß_« W߸UL± vK´

-d'une amende de cinq mille (5.000 ¸UM¥œ ·ô¬ WºLî s± W±«dG° -


DA) à un million (1.000.000 DA) de ¸UM¥œ ÊuOK± v∞« )Ãœ 5.000(
655
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

dinars ; ,)Ü 1.000.000(

-d'un emprisonnemlent d'un (1) mois à WMß v∞« b•«Ë dN® s± f∂∫∞U° -
un (1) an ; ,…b•«Ë

-ou de l'une de ces deux peines . .sO∑°uIF∞« sO¢U≥ Èb•S° Ë√ -

Dans tous les cas , l'amende ci-dessus ÍËUº¢ Ê√ Vπ¥ ,‹ôU∫∞« qØ w≠Ë
doit être au moins égale au double du qÆ_« vK´ Áö´√ …¸uØcL∞« W±«dG∞«
profit illicite réalisé . .oI∫L∞« w´dA∞« dO¨ `°d∞« nF{

Art. 64.- Sont assimilées à des pra- ¸UFß_ ‹U߸UL± d∂∑F¢ : 64 …œUL∞«
tiques de prix illicites et punies UI∂© UNOK´ VÆUF¥Ë WO´d® dO¨
conformément aux dispositions de : Áö´√ 63 …œULK∞
l'article 63 ci-dessus :

-les fausses déclarations de prix de WHKJ∑∞« ¸UFßQ° n¥eL∞« `¥dB∑∞« -


revient dans le but d'influer sur les prix lKº∞« ¸UFß√ vK´ dO£Q∑∞« bBÆ
des biens et services non soumis au ÂUEM∞ WF{Uª∞« dO¨ ‹U±bª∞«Ë
régime de la liberté des prix tel que w≠ sO∂± u≥ ULØ ¸UFß_« W¥d•
prévu aux articles 4 et 5 ci-dessus ; ,Áö´√ 5Ë 4 sO¢œUL∞«

-la remise ou la perception de soulte WOHª± ‚¸«u≠ Âö∑ß≈ Ë√ l≠œ -


occulte ; ,WLOIK∞

-Toute pratique ou manoeuvre tendant v∞« w±d¢ …¸ËUM± Ë√ W߸UL± qØ -


à dissimuler des majorations de prix .¸UFßú∞ WO´d® ô ‹«œU¥“ ¡UHî≈
illicites .

Art. 65.- Sont qualifiées de pratiques ÂUJ•_ ‹UH∞Uª± d∂∑F¢ : 65 …œUL∞«


commerciales illicites , des infractions Áö´√ …¸uØcL∞« 60Ë 59Ë 58 œ«uL∞«
aux dispositions des articles 58 , 59 et WO´d® dO¨ W¥¸Uπ¢ W߸UL±
656
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

60 ci-dessus et sont punies : : UNOK´ VÆUF¥Ë

-d'une amende de cinq mille ¸UM¥œ ·ô¬ WºLî s± W±«dG° -


(5.000 DA) à cinq cent mille (500.000 ¸UM¥œ n∞√ WzULºLî v∞« )Ãœ 5.000(
DA) dinars ; ,)Ü 500.000(

-d'un emprisonnement de dix (10) v∞« ÂU¥√ )10( …dA´ s± f∂∫∞U° -


jours à trois (3) mois ; ,dN®√ )3( W£ö£

-ou de l'une de ces deux peines . .sO∑°uIF∞« sO¢U≥ Èb•S° Ë√ -

Art. 66.- Sont également qualifiées de ‹U߸UL± UC¥√ d∂∑F¢ : 66 …œUL∞«


pratiques commerciales illicites et UNOK´ VÆUF¥Ë WO´d® dO¨ W¥¸Uπ¢
punies d'une amende de dix (10.000 ¸UM¥œ ·ô¬ …dA´ s± W±«dG°
DA) à un million (1.000.000 DA) de ¸UM¥œ ÊuOK± v∞« )Ãœ 10.000(
dinars : : )Ü 1.000.000(

-la revente en l'état de matières UN∑∞U• w≠ WO∞Ë_« œ«uL∞« lO° …œU´≈ -


acquises à des fins de transformation , ,UNK¥u∫¢ bBÆ Íd∑A¢ w∑∞« WOKÅ_«
à l'exclusion des cas justifiés par une nOÆu∑Ø …¸d∂L∞« ‹ôU∫∞« ¡UM∏∑ßS°
cessation ou un changement d'activité, …¸ËdC∞« ‹ôU• Ë√ ÁdOOG¢Ë ◊UAM∞«
des cas de force majeure dûment éta- W߸ULL∞« Ë√ U´d® W∑°U∏∞« ÈuBI∞«
blis , ou de l'exercice légale de l'activi- l± l¥“u∑∞« ◊UAM∞ WO´dA∞«
té de distribution en même temps que ,ÃU∑≤ù« ◊UA≤ W߸UL±
l'activité de production ;

-toute activité exercée par un commer- ÂuI¥Ë d§U∑∞« t߸UL¥ ◊UA≤ qØ -


çant qui se livre , en dehors de l'objet WO´dA∞« t¢¸Uπ¢ Ÿu{u± øUî
légal de son commerce , à des transac- t∂A¢ …¸dJ∑±Ë WOL≥√ ‹«– ‹UOKLF°
tions assimilables en raison de leur Ë√ w´UMÅ l°U© «– UOMN± U©UA≤
importance ou de leur répétition , à .͸Uπ¢ Ë√ w≠d•
une activité professionnelle à caractè-
657
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

re industriel , artisanal ou commercial .

Art. 67.- Sont qualifiées de pratiques W¥¸Uπ¢ ‹U߸UL± d∂∑F¢ : 67 …œUL∞«


commerciales frauduleuses : : WOºO∞b¢

-l'établissement de fausses factures ; ,…¸Ëe± dO¢«u≠ d¥d∫¢ -

-et toute autre manoeuvre tendant à w±d¢ w∑∞« Èdî_« ‹«¸ËUML∞« qØË -
dissimuler les conditions réelles des WOIOI∫∞« ◊ËdA∞« ¡UHî≈ v∞«
transactions et notamment , la destruc- ·ö¢≈ ULOß ôË W¥¸Uπ∑∞« ‹UOKLFK∞
tion , la dissimulation et la falsifica- W¥¸ËdC∞« W¥¸Uπ∑∞« ozU£u∞«
tion de documents commerciaux obli- .U≥d¥Ëe¢Ë UNzUHî≈Ë
gatoires .

Les pratiques commerciales fraudu- W¥¸Uπ∑∞« ‹U߸ULL∞« vK´ VÆUF¥


leuses ci-dessus , sont punies : : Áö´√ …¸uØcL∞« WOºO∞b∑∞«

-d'une amende de dix mille (10.000 ¸UM¥œ ·ô¬ …dA´ s± W±«dG° -


DA) à un million (1.000.000 DA) de ¸UM¥œ ÊuOK± v∞« )Ãœ 10.000(
dinars ; ,)Ü 1.000.000(

-d'un emprisonnement d'un (1) an à fLî v∞« …b•«Ë WMß s± f∂∫∞U° -


cinq (5) ans ; ,‹«uMß )5(

-ou de l'une de ces deux peines . .sO∑°uIF∞« sO¢U≥ Èb•≈ Ë√ -

Art. 68.- Outre l'amende et la peine W ± « d G ∞ « v K ´ … œ U ¥ “ : 68 …œUL∞«


d'emprisonnement , le tribunal peut ¸œUB¢ Ê√ WLJ∫LK∞ sJL¥ , f∂∫∞«Ë
prononcer dans les cas prévus aux ‹ôU∫∞« w≠ …“uπ∫L∞« lKº∞«
articles 56,57,58,60,63 et 67 de la pré- ,57 ,56 œ«uL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
sente ordonnance , la confiscation des .d±_« «c≥ s± 67Ë ,63 ,60 ,58
marchandises saisies .
658
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

En cas de saisie fictive , la confisca- ÊuJ¢ ,͸U∂∑´ô« eπ∫∞« W∞U• w≠


tion porte sur tout ou partie de la „ö±_« WLOÆ vK´ …¸œUBL∞«
valeur des biens saisis . .UNM± ¡e§ vK´ Ë√ UNK±UJ° …“uπ∫L∞«

Il en est de même en cas de saisie réel- eπ∫∞« W∞U• w≠ ¡«d§ô« fH≤ o∂D¥Ë
le lorsque les biens saisis ayant été „ö±_« ÊuJ¢ U±bM´ wMOF∞«
laissés sous la garde du contrevenant VJ¢d± Wß«d• X∫¢ …“uπ∫L∞«
et que celui-ci ne soit plus en mesure .UNL¥bI¢ sJL¥ ôË WH∞UªL∞«
de la présenter .

Si les biens saisis ont été vendus , en UI∂© …“uπ∫L∞« „ö±_« lO° r¢ «–«
application de l'article 72 de la présen- …¸œUB± r∑¢ ,d±_« «c≥ s± 72 …œULK∞
te ordonnance , la confiscation porte .tM± ¡e§ Ë√ tKØ lO∂∞«
sur tout ou partie de vente .

Art. 69.- Peuvent être saisie les mar- Ÿu{u± lKº∞« eπ• sJL¥ : 69 …œUL∞«
chandises ayant fait l'objet d'infrac- w≠ UNOK´ ’uBML∞« ‹UH∞UªL∞«
tions aux dispositions des articles 67Ë 63 ,60 ,58 ,57 ,56 œ«uL∞« ÂUJ•√
56,57,58,60,63 et 67 de la présente œU∑F∞« eπ• sJL¥ ULØ .d±_« «c≥ s±
ordonnance . Sous réserve des droits Ác≥ »UJ¢¸≈ w≠ qLF∑ºL∞«
de tiers de bonne foi, les matériels dOG∞« ‚uI• …U´«d± l± ‹UH∞UªL∞«
ayant été utilisés pour commettre ces .WOM∞« sº•
infractions peuvent être saisis .

Les biens saisis , doivent faire l'objet …“uπ∫L∞« œ«uL∞« ÊuJ¢ Ê√ Vπ¥
d'un inventaire selon des procédures w∑∞« ‹«¡«d§ô« o≠Ë œd§ Ÿu{u±
définies par voie réglementaire . .rOEM∑∞« o¥d© s´ œb∫¢

La saisie est réelle ou fictive . Elle est U¥¸U∂∑´≈ Ë√ UOMO´ eπ∫∞« ÊuJ¥
effectuée conformément aux disposi- v∞« 70 s± œ«uL∞« ÂUJ•_ UI∂© cHM¥Ë
tions des articles 70 et 74 de la présen- .d±_« «c≥ s± 74
te ordonnance .
659
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

Art. 70.- Lorsque la saisie est fictive , e π ∫ ∞ « Ê u J ¥ U ± b M ´ : 7 0 …œUL∞«


la valeur des biens saisis est détermi- …“uπ∫L∞« œ«uL∞« WLOÆ œb∫¢ ,UOMO´
née sur la base du prix de vente prati- s± o∂DL∞« lO∂∞« dFß ”Uß√ vK´
qué par le contrevenant ou par référen- Ÿu§d∞U° Ë√ WH∞UªL∞« V•UÅ ·d©
ce au prix réel du marché . .‚uº∞« w≠ wIOI∫∞« dFº∞« v∞«

Art. 71.- Lorsque est réelle , le contre- e π ∫ ∞ « Ê u J ¥ U ± b M ´ : 7 1 …œUL∞«


venant est désigné gardien des biens WH∞UªL∞« V•UÅ nKJ¥ ,UOMO´
saisis . Dans ce cas , les biens saisis Ác≥ w≠Ë ,…“uπ∫L∞« œ«uL∞« Wß«d∫°
sont mis sous scellés par les fonction- …“uπ∫L∞« œ«uL∞« lLA¢ W∞U∫∞«
naires chargés des enquêtes écono- n™uL∞« ·d© s± dL•_« lLA∞U°
miques et laissés sous la garde du W¥œUB∑Æô« ‹UIOI∫∑∞U° nKJL∞«
contrevenant . VJ¢d± Wß«d• X∫¢ UNØd∑¥Ë
.WH∞UªL∞«

Toutefois , la garde de la saisie peut sOHKJL∞« sOH™uLK∞ sJL¥ t≤√ dO¨


être confiée par les fonctionnaires q¥uª¢ W¥œUB∑Æô« ‹UIOI∫∑∞U°
chargés des enquêtes économiques à „ö±√ …¸«œ≈ v∞« eπ∫∞« Wß«d•
l'administration des domaines qui pro- œ«uL∞« s¥eª∑° ÂuI¢ w∑∞« W∞Ëb∞«
cède à l'entreposage des biens saisis «cN∞ Á¸U∑ª¢ ÊUJ± Í√ w≠ …“uπ∫L∞«
dans tout autre endroit désigné à cet . ÷dG∞«
effet .

Les biens saisis demeurent sous la res- X∫¢ …“uπ∫L∞« œ«uL∞« ÊuJ¢
ponsabilité du gardien de la saisie, jus- W¥U¨ v∞« eπ∫∞« ”¸U• WO∞ËRº±
qu'à intervention de la décision de jus- ,W∞«bF∞« s± ¸«dÆ Ë√ rJ• ¸ËbÅ
tice . Les frais d'entreposage sont à la o¢U´ vK´ s¥eª∑∞« nO∞UJ¢ ÊuJ¢Ë
charge du contrevenant conformément 73 sO¢œUL∞« ÂUJ•√ …U´«d± l± rN∑L∞«
aux articles 73 et 74 de la présente .d±_« «c≥ s± 74Ë
ordonnance .

Art. 72.- Le ministre chargé du Com- nKJL∞« d¥“u∞« sJL¥ : 72 …œUL∞«


660
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

merce peut , lorsque la saisie porte sur ¸ËdL∞« ÊËœ ,¸dI¥ Ê√ …¸Uπ∑∞U°
un bien périssable ou lorsque la situa- ,WI∂ºL∞« WOzUCI∞« ‹«¡«d§ôU°
tion du marché ou des circonstances „ö±√ …¸«œ≈ ·d© s± ͸uH∞« lO∂∞«
particulières l'exigent , décider sans ÊuJ¢ w∑∞« …“uπ∫L∞« œ«uLK∞ W∞Ëb∞«
formalité judiciaires préalables, la W∞U• p∞– wC∑I¢ Ë√ nK∑∞« WF¥dß
mise en vente immédiate par l'admi- .WÅUî ·ËdE∞ Ë√ ‚uº∞«
nistration des domaines des produits
saisis

Le montant résultant de la vente des œ«uL∞« lO° s´ Z¢UM∞« mK∂L∞« l≠b¥


biens saisis est versé au trésorier de la WM¥eª∞« sO±√ v∞« …“uπ∫L∞«
wilaya , jusqu'à l'intervention de la ¸«dÆ ¸ËbB W¥U¨ v∞« WOzôu∞«
décision de justice . .W∞«bF∞«

Art. 73.- Lorsque le juge prononce la s´ w{UI∞« sKF¥ U±bM´ : 73 …œUL∞«


confiscation , les produits saisis et/ou …“uπ∫L∞« œ«uL∞« `∂B¢ ,…¸œUBL∞«
le montant des ventes des biens saisis , ,…“uπ∫L∞« œ«uL∞« lO° mK∂± Ë√ /Ë
sont acquis au Trésor public . .WO±uLF∞« WM¥eªK∞ W∂º∑J±

Les biens saisis sont remis à l'adminis- „ö±√ …¸«œù …“uπ∫L∞« œ«uL∞« rKº¢
tration des domaines qui procède à o≠Ë UNFO∂° ÂuI¢ w∑∞« W∞Ëb∞«
leur mise en vente dans les conditions w≠ UNOK´ ’uBML∞« ◊ËdA∞«
prévues par la législation et la régle- .ULN° ‰uLFL∞« rOEM∑∞«Ë l¥dA∑∞«
mentation en vigueur .

Art. 74.- En cas de décision du juge ¸«dÆ ¸ËbÅ W∞U• w≠ : 74 …œUL∞«


portant mainlevée sur la siaie, les pro- œUF¢ ,eπ∫∞« vK´ bO∞« l≠d° w{UI∞«
duits sont restitués à leur propriétaire ; .UN∂•UÅ v∞« …“uπ∫L∞« œ«uL∞«
les frais d'entreposage sont à la charge .s¥eª∑∞« nO∞UJ¢ W∞Ëb∞« qL∫∑¢Ë
de l'Etat .

Lorsque la mainlevée sur la sisie inter- eπ• s´ bO∞« l≠¸ ¸«dÆ ¸bB¥ U±bM´
661
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

vient sur des produits vendus, confor- ,d±_« «c≥ ÂUJ•_ UI∂© UNFO° r¢ œ«u±
mément aux dispositions de la présen- WLOÆ i¥uF¢ s± UN∂•UÅ bOH∑º¥
te ordonnance , le propriétaire bénéfi- dFß ”Uß√ vK´ …“uπ∫L∞« lKº∞«
cie du remboursement de la valeur des UN∂•UÅ ·d© s± o∂DL∞« lO∂∞«
marchandises déterminée au prix de .eπ∫∞« ¡UM£√
vente pratiqué par lui au moment de la
saisie .

Le propriétaire des marchandises est VKD¥ Ê√ w≠ o∫∞« lKº∞« V•UB∞


en droit de demander un dédommage- Íc∞« ¸dC∞« i¥uF¢ W∞Ëb∞« s±
ment à l'Etat pour réparation du préju- .tI∫∞
dice subi .

Art. 75 - Le ministre chargé du Com- nKJL∞« d¥“u∞« sJL¥ : 75 …œUL∞«


merce peut prononcer des mesures de oK¨ ‹«¡«d§≈ cª∑¥ Ê√ …¸Uπ∑∞U°
femetures administatives des locaux ô …bL∞ W¥¸Uπ∑∞« ‹ö∫LK∞ W¥¸«œ≈
commerciaux pour une durée maxima- W∞U• w≠ U±u¥ )30( sO£ö£ “ËUπ∑¢
le de 30 jours, en cas d'infractions aux ,63 ,60 ,58 ,56 œ«uL∞« ÂUJ•√ WH∞Uª±
dispositions des articles .Áö´√ …¸uØcL∞« 67Ë 64
56,58,60,63,64 et 67 ci-dessus .

La fermeture administrative des W¥¸Uπ∑∞« ‹ö∫LK∞ ͸«œù« oKG∞« r∑¥


locaux commerciaux , prononcée par …¸Uπ∑∞U° nKJL∞« d¥“u∞« ¸dIL°
décision du ministre chargé du com- w∞«u∞« ¸«dI° cOHM∑∞« eO• l{u¥Ë
merce , est mise en oeuvre par arrêté .UOLOKÆ≈ h∑ªL∞«
du wali territorialement compétent .

L'arrêté du wali peut faire l'objet d'un q∫± w∞«u∞« ¸«dÆ ÊuJ¥ Ê√ sJL¥
recours en justice conformément au ‹«¡«d§ô« Êu≤UI∞ UI∂© sF©
code de procédure civile . .WO≤bL∞«

En cas d'annulation de la décision de sJL¥ oKG∞« ¸«dÆ ¡UG∞≈ W∞U• w≠Ë


662
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

fermeture , la personne lésée peut W∂∞UDL∞« ¸dC∑L∞« hªAK∞


demander réparation du préjudice WNπ∞« ÂU±√ ¸dC∞« i¥uF∑°
subi, auprès de la juridiction compé- .WB∑ªL∞« WOzUCI∞«
tente .

Art. 76.- La mesure de femeture admi- ¡«d§≈ cª∑¥ Ê√ sJL¥ : 76 …œUL∞«


nistrative prévue à l'article 75 ci-des- w≠ tOK´ ’uBML∞« ͸«œù« oKG∞«
sus ,peut être prononcée dans les ◊ËdA∞« fH≤ o≠Ë Áö´√ 75 …œUL∞«
mêmes conditions, en cas de récidive ÂUJ•_ WH∞Uª± qJ∞ œuF∞« W∞U• w≠
pour toute infraction aux dispositions .d±_« «c≥
de la présente ordonnance .

Est considéré comme récidive au sens «c≥ ÂuNH± w≠ ,œu´ W∞U• w≠ d∂∑F¥
de la présente ordonnance , le fait pour WH∞UªL° ÂuI¥ Íc∞« d§U∑∞« ,d±_«
tout commerçant de commettre une tI• w≠ W°uI´ ¸ËbÅ r¨¸ …b¥b§
nouvelle infraction , alors qu'il a déjà q∂Æ s± ¡«uß WMß s± qÆ√ cM±
fait l'objet , depuis moins d'un (1) an , .w{UI∞« q∂Æ s± Ë√ W¥¸«œô« WDKº∞«
d'une sanction prononcée soit par l'au-
torité administrative , soit par le juge .

Le juge peut en outre, en cas de récidi- w≠ w{UI∞« sJL¥ ,p∞– s´ öC≠Ë


ve , prononcer l'interdiction d'exercice ◊UAM∞« W߸UL± lML¥ Ê√ œuF∞« W∞U•
d'une activité déterminée ou la radia- qπº∞« s± VDA∞« Ë√ wMFL∞«
tion du registre de commerce .͸Uπ∑∞«

Art. 77.- Le juge ou le ministre chargé d¥“u∞« Ë√ w{UIK∞ sJL¥ : 77 …œUL∞«


du Commerce peuvent ordonner que dAM° d±Q¥ Ê√ …¸Uπ∑∞U° nKJL∞«
leurs décisions soient publiées, inté- w≠ UNM± WÅöî Ë√ WK±UØ ULN¢«¸«dÆ
gralement ou par extrait , dans la pres- ·d•Q° UNIB∞ Ë√ WOM©u∞« W≠U∫B∞«
se nationale ou affichées en caractères UN≤«œb∫¥ w∑∞« sØU±_« w≠ …“¸U°
apparents, dans les lieux qu'ils indi- Ë√ WH∞UªL∞« VJ¢d± WIH≤ vK´ p∞–Ë
quent, aux frais du contrevenant ou du .tOK´ ÂuJ∫L∞«
663
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

condamné .

Art. 78.- Outre les officiers et agents Ê«u´√Ë ◊U∂{ vK´ …Ëö´ : 78 …œUL∞«
de police judiciaire prévus par le code rNOK´ ’uBML∞« WOzUCI∞« W©dA∞«
de procédure pénale, sont habilités à ,WOz«eπ∞« ‹«¡«d§ô« Êu≤UÆ w≠
effectuer des enquêtes économiques ‹UIOI∫∑∞U° ÂUOIK∞ q≥R¥
liées à l'application de la présente «c≥ oO∂D∑° WIKF∑L∞« W¥œUB∑Æô«
ordonnance et à constater les infrac- ,t±UJ•√ ‹UH∞Uª± WM¥UF±Ë d±_«
tions à ses dispositions, les fonction- : r≥dØ– w¢ü« ÊuH™uL∞«
naires suivants :

- les agents de l'administration chargés ÊuHKJL∞« …¸«œù« Ê«u´√ -


des enquêtes économiques de la Wº≠UML∞«Ë W¥œUB∑Æô« ‹UIOI∫∑∞U°
concurrence , des prix , de la qualité et , gG∞« lLÆË …œuπ∞«Ë ¸UFß_«Ë
de répression des fraudes ;

- les rapporteurs près le conseil de la fKπL∞ ÊuF°U∑∞« Ê˸dIL∞« -


concurrence, en application des dispo- 39 …œUL∞« ÂUJ•_ UIO∂D¢ Wº≠UML∞«
sitions de l'article 39 de la présente ,d±_« «c≥ s±
ordonnance ;

- les agents classés au moins dans la sOHMBL∞« Ê«u´_« qO≥Q¢ sJL¥ -


catégorie 14 , exerçant au ministère du s¥c∞« qÆ_« vK´ 14 W§¸b∞« w≠
Commerce peuvent être habilités . .…¸Uπ∑∞U° WHKJL∞« …¸«“u∞U° ÊuKLF¥

Les fonctionnaires ci-dessus doivent ÊuH™uL∞« ÍœR¥ Ê√ Vπ¥


prêter serment et être commissionnés UI∂© sOLO∞« Áö´√ Ê˸uØcL∞«
selon les procédures législatives et WOLOEM∑∞«Ë WOF¥dA∑∞« ‹«¡«d§û∞
réglementaires en vigueur . .UN° ‰uLFL∞«

Dans l'exercice de leurs missions , les vK´ Vπ¥ ,rN±UNL° ÂUOI∞« ‰öî
fonctionnaires habilités à effectuer des ÂUOIK∞ sOK≥RL∞« sOH™uL∞«
664
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

enquêtes économiques, au sens de la ÂuNH± w≠ ,W¥œUB∑Æô« ‹UIOI∫∑∞U°


présente ordonnance, doivent décliner Ê√Ë rN∑HO™Ë «uMO∂¥ Ê√ ,d±_« «c≥
leur fonction et présenter leur commis- qØ bM´ qLF∞U° rNC¥uH¢ «u±bI¥
sion d'emploi à chaque enquête . .oOI∫¢

Art. 79.- Les fonctionnaires visés à ¸UAL∞« sOH™uL∞« sJL¥ : 79 …œUL∞«


l'article 78 ci-dessus, peuvent, sans se ÂUOI∞« ,Áö´√ 78 …œUL∞« w≠ rNO∞«
voir opposer le secret professionnel, W¥¸Uπ∑∞« ‹«bM∑ºL∞« lOL§ h∫H∑°
consulter tout document commercial, Ê√ ÊËœ WO∂ßU∫L∞«Ë WO∞UL∞«Ë
financier ou comptable . .wMNL∞« dº∞« Wπ∫° p∞– s± «uFML¥

Ils peuvent exiger la communication W¥√ Âö∑ß« «u©d∑A¥ Ê√ rNMJL¥Ë


en quelque main qu'ils se trouvent, et X≤UØ ULN±Ë ‹b§Ë UL∏O• WIO£Ë
procéder à la saisie des documents de w∑∞« ‹«bM∑ºL∞« eπ•Ë UN∑FO∂©
toute nature, propres à faciliter l'ac- ·UC¢ .rN±UN± ¡«œ√ vK´ r≥b´Uº¢
complissement de leurs missions. Les dC∫L∞« v∞« …“uπ∫L∞« ‹«bM∑ºL∞«
documents saisis sont joints au procès- .oOI∫∑∞« W¥UN≤ w≠ l§d¢ Ë√
verbal ou restitués à l'issue de l'enquête .

Art. 80.- Les fonctionnaires visés à ¸UAL∞« sOH™uL∞« sJL¥ : 80 …œUL∞«


l'article 78 ci-dessus, peuvent procéder ÂUOI∞« ,Áö´√ 78 …œUL∞« w≠ rNO∞«
à des saisies de marchandises dans les ◊ËdAK∞ UI∂© lKº∞« eπ∫°
conditions prévues aux articles 69 à 74 69 s± œ«uL∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
de la présente ordonnance . .d±_« «c≥ s± 74 v∞«

Ils peuvent requérir l'officier de police W©dA∞« j°U{ ¡U´b∑ß« rN∞ sJL¥Ë
judiciaire territorialement compétent , UOLOKÆ≈ h∑ªL∞« WOzUCI∞«
en vue de les assister ; Dans ce cas, la d∂∑F¥ ,W∞U∫∞« Ác≥ w≠Ë .rN¢b´UºL∞
commission d'emploi vaut réquisition . wG∂M¥Ë .«dOªº¢ qLF∞U° i¥uH∑∞«
L'officier de police judiciaire requis à r∑¥ Íc∞« WOzUCI∞« W©dA∞« j°UC∞
cet effet , doit faire droit à cette requê- «c≥ w∂K¥ Ê√ ÷dG∞« «cN∞ ÁdOªº¢
te . .VKD∞«
665
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

En cas de nécessité , il est fait appel au qOØË qîb¢ VKD¥ W§U∫∞« bM´Ë
Pocureur de la République territoriale- .UOLOKÆ≈ h∑ªL∞« W¥¸uNLπ∞«
ment compétent .

Art. 81- Les fonctionnaires visés à rNO∞« ¸UAL∞« sOH™uLK∞ : 81 …œUL∞«


l'article 78 ci-dessus, ont libre accès v∞« ‰uîb∞« W¥d• Áö´√ 78 …œUL∞« w≠
dans les locaux commerciaux, bureaux V¢UJL∞«Ë W¥¸Uπ∑∞« ‹ö∫L∞«
annexes, dans les locaux d'expédition s∫A∞« sØU±√Ë ‹UI∫KL∞«Ë
ou de stockage et, d'une manière géné- ÊUJ± Í√ W±U´ WHB°Ë ,s¥eª∑∞«Ë
rale, en quelque lieu que ce soit, à l'ex- .WOMJº∞« ‹ö∫L∞« ¡UM∏∑ßU°
ception des locaux à usage d'habita-
tion .

Leur action s'exerce également durant qI≤ ‰öî rN∞UL´√ p∞cØ Êu߸UL¥Ë
le transport des produits ; ils peuvent , ÂUOIK∞ ,rNMJL¥Ë ‹U§u∑ML∞«
pour l'accomplissement de leurs mis- ŸU∑± Ë√ œd© Í√ `∑≠ ,rN±UNL°
sions, procéder à l'ouverture de tous Ë√ tO∞« qßdL∞« Ë√ qßdL∞« ¸uC∫°
colis et bagages en présence de l'expé- .qÆUM∞«
diteur, du destinataire ou du transpor-
teur .

Art. 82- Toute entrave ou tout acte de nÅu¢Ë ‹UH∞Uª± d∂∑F¢ : 82 …œUL∞«
nature à empêcher l'accomplissement qØË WKÆd´ qØ W∂Æ«dLK∞ W{¸UFLØ
des missions d'enquêtes menées par ÂUN± W¥œQ¢ lM± t≤Q® s± qF≠
les fonctionnaires prévues à l'article sOH™uL∞« ·d© s± oOI∫∑∞«
78 de la présente ordonnance , consti- «c≥ s± 78 …œUL∞« w≠ s¥¸uØcL∞«
tuent des infractions qualifiées d'oppo- : UNOK´ VÆUF¥Ë d±_«
sition au contrôle et sont punies :

- d'une amende de cinq mille (5.000 ¸UM¥œ ·ô¬ WºLî s± W±«dG° -


DA) à cent mille (100.000 DA) dinars ; ¸UM¥œ n∞√ WzU± v∞« )Ãœ 5.000(
,)Ü 1.000.000(
666
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

- d'un emprisonnement de deux (2) ,sO∑Mß v∞« s¥dN® s± f∂∫∞U° -


mois à deux (2) ans ;

- ou de l'une de ces deux peines . .sO∑°uIF∞« sO¢U≥ Èb•S° Ë√ -

Art. 83.- Sont qualifiés d'opposition t § Ë v K ´ d ∂ ∑ F ¢ : 83 …œUL∞«


au contrôle et sanctionnés comme tel : W∂Æ«dLK∞ W{¸UF± ’uBª∞«
: ”Uß_« «c≥ vK´ UNOK´ VÆUF¥Ë

- le refus de communication à la pre- s± w∑∞« ozU£u∞« r¥bI¢ i≠¸ -


mière demande ou dans les délais fixés W∂Æ«dL∞« ÂUN± W¥œQ∑° ÕULº∞« UN≤Q®
par les fonctionnaires chargés des ‰U§ü« w≠ Ë√ UN∂K© ¸u≠ p∞–Ë
enquêtes économiques , des docu- sOH™uL∞« ·d© s± …œb∫L∞«
ments propres à permettre l'accomplis- .W¥œUB∑Æô« ‹UIOI∫∑∞U° sOHKJL∞«
sement de leurs missions ;

- l'opposition à fonction se traduisant ·d‡© s± W‡HO™u∞« ¡«œ√ W‡{¸UF± -


par le refus de la part de tout agent sOH™uL∞« lML¥ ÍœUB∑Æ« Êu‡´ qØ
économique , aux fonctionnaires char- W¥œUB∑Æô« ‹UIOI∫∑∞U° sOHKJL∞«
gés des enquêtes économiques , du dO¨ ÊUJ± Í_ d‡∫∞« ‰u‡îb∞« s±
libre accès dans tout lieu ne consti- i‡≠¸ p∞cØË s‡Jº∞« q‡∫±
tuant par le local d'habitation , le refus ¡ôR≥ ‹«¡U´b∑ßô «bL´ W°Uπ∑ßô«
délibéré de répondre aux convocations ◊UAM∞« n‡OÆu¢ «cØË sOH™u‡L∞«
des fonctionnaires chargés des bBÆ WO´UL§ Ë√ W¥œd≠ W‡HB°
enquêtes économiques , de cesser ou i¥d∫∑∞« Ë√ W∂Æ«dL∞« s± »dN∑∞«
d'inciter à cesser soit individuellement q¥U∫∑∞«Ë ◊UAM∞« nOÆu¢ vK´
soit par coalition son activité en vue de ÊUØ qJ® ÍQ° WKÆdF∞« Ë√ WK©ULLK∞
soustraire au contrôle , d'user de .W¥œUB∑Æô« ‹UIOI∫∑∞« “Uπ≤ô
manoeuvres dilatoires ou d'entraver ,
par quelque obstacle que ce soit , la
réalisation des enquêtes économiques .

667
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

-l'outrage et les voies de fait constitués sOHKJL∞« sOH™uL∞« b¥bN¢ -


par toute menace à l'encontre des fonc- Ë√ W≤U≥ôU° W¥œUB∑Æô« ‹UIOI∫∑∞U°
tionnaires chargés des enquêtes écono- W±U´ WHB°Ë ,rNH¥uª¢ bBÆ ¡«b∑´ô«
miques et tendant à les intimider , tout rN∑±«dJ° fL¥ V‡ß Ë√ ÂöØ qØ
propos ou injure de nature à porter Íb‡º§ nM´ qØË r∑≥«e≤Ë rN≠d®Ë
atteinte à leur honneur, à leur dignité W¥œQ¢ ¡UM£√ rN∑OBªA° fL¥
ou à leur intégité morale et toute vio- .rNH‡zU™Ë V∂º° Ë√ rN±UN±
lence de nature à porter atteinte à leur
intégrité physique dans l'exercice de
leurs missions ou en rison de leurs
fonctions .

Art. 84.- Les enquêtes économiques ‹ U I O I ∫ ∑ ∞ « r ∑ ∑ ª ¢ : 84 …œUL∞«


effectuées conformément aux disposi- ÂUJ•_ UI∂© …eπML∞« W¥œUB∑Æô«
tions de la présente ordonnance don- WDKº∞« v∞« qßd¢ d¥¸UI∑° d±_« «c≥
nent lieu , à l'établissement de rapports .WB∑ªL∞«
transmis à l'autorité compétente .

Les infractions aux règles édictées par ’uBML∞« b´«uI∞« ‹UH∞Uª± X∂∏¢
la présente ordonnance, sont consta- .d{U∫± w≠ d±_« «c≥ w≠ UNOK´
tées par des procès-verbaux .

Art. 85.- Les procès-verbaux établis w∑∞« d{U∫L∞« sO∂¢ : 85 …œUL∞«


par les fonctionnaires prévus à l'article w≠ Ê˸uØcL∞« ÊuH™uL∞« U≥¸d∫¥
78 ci-dessus, énoncent, sans ratures , W≠U{≈ Ë√ VD® ÊËœ ,Áö´√ 78 …œUL∞«
surcharges, ni renvois, les dates et ÊUJ±Ë a¥¸U¢ , g±UN∞« w≠ bOÆ Ë√
lieux des enquêtes effectuées et les ‹UM¥UFL∞«Ë …eπML∞« ‹UIOI∫∑∞«
constatations matérielles relevées . .WKπºL∞« W¥œUL∞«

Ils comportent l'identité et la qualité s¥c∞« sOH™uL∞« WHÅË W¥u≥ `{u¢


des fonctionnaires ayant réalisé l'en- `{u¢ ULJ¢ ,‹UIOI∫∑∞U° «u±UÆ
quête . VJ¢d± Ê«uM´Ë ◊UA≤Ë W¥u≥
668
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

Ils précisent l'identité , l'activité et Vº• WH∞UªL∞« nMB¢Ë ,WH∞UªL∞«


l'adresse du contrevenant . UNBª¢ w∑∞« WOF¥dA∑∞« ÂUJ•_«
Ils qualifient l'infraction selon les dis- bM´ ,bM∑º¢Ë UNOK´ VÆUF¥Ë
positions législatives qui la répriment WOLOEM∑∞« ’uBM∞« vK´ ,¡UC∑Æô«
et font référence , le cas échéant , aux .UN° ‰uLFL∞«
textes réglementaires en vigueur .

En cas de saisie , ils en font mention et hM¢ Ê√ Vπ¥ ,eπ∫∞« W∞U• w≠


les documents d'inventaire des pro- o‡zU£Ë UN° o≠d¢Ë p∞– vK´ d{U∫L∞«
duits sisis y sont annexés . .…“uπ∫L∞« ‹U§u∑ML∞« œd§

Art. 86.- Les procès-verbaux sont Àö£ w≠ d{U∫L∞« ¸d∫¢ : 86 …œUL∞«


rédigés en trois (3) exemplaires , dans )15( dA´ WºLî ·d™ w≠Ë aº≤
un délai de quinze (15) jours à com ter W¥UN≤ a¥¸U¢ s± ¡«b∑°« U±u¥
de la date de clôture de l'enquête éco- .ÍœUB∑Æô« oOI∫∑∞«
nomique .

Sous peine de nullité , les procès-ver- «–≈ WK©U° …¸d∫L∞« d{U∫L∞« ÊuJ¢
baux établis sont signés par au moins )2( sOM£« sOH™u± ·d© s± lÆu¢ r∞
deux fonctionnaires ayant procédé UOBª® «u±UÆ sL± qÆ_« vK´
personnellement à la constatation de .WH∞UªL∞« WM¥UFL°
l'infraction .

Le procès-verbal doit indiquer que le Ê√ dC∫L∞« w≠ bØR¥ Ê√ wG∂M¥


contrevenant a été informé de la date ÊUJL° t±ö´≈ r¢ WH∞UªL∞« VJ¢d±
et du lieu de sa rédaction et que som- …¸ËdC° t¨ö°≈ r¢Ë Ád¥d∫¢ a¥¸U¢Ë
mation lui a été faite d'avoir à y assis- .¸uC∫∞«
ter .

Lorsqu'il a été rédigé en sa présence , VJ¢d± ¸uC∫° Ád¥d∫¢ r∑¥ U±bM´Ë


le contrevenant signe le procès-verbal t∞ rKº¢Ë dOî_« «c≥ tFÆu¥ WH∞UªL∞«
et copie lui est remise contre accusé de .Âö∑ßùU° œUN®≈ q°UI± tM± Wªº≤
669
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

réception .

Lorsque le procès-verbal a été rédigé »UO¨ w≠ dC∫L∞« d¥d∫¢ bM´Ë


en l'absence de l'intéressé ou que pré- tC≠¸Ë Á¸uC• W∞U• w≠ Ë√ wMFL∞«
sent, il refuse de le signer , mention en dC∫L∞« w≠ p∞– X∂∏¥ lOÆu∑∞«
est faite et une copie lui est transmise qÅË l± tM± Wªº≤ tO∞« qßd¢Ë
avec accusé de réception . .Âö∑ßôU°

Art. 87.- Sous réserve des dispositions œ«uL∞« ÂUJ•« …U´«d± l± : 87 …œUL∞«
des articles 214 à 218 du code de pro- ‹«¡«d§ù« Êu≤UÆ s± 218 v∞« 214 s±
cédure pénale et aux articles 85 et 86 85 sO¢œUL∞« ÂUJ•√ «cØË WOz«eπ∞«
de la présente ordonnance, les rapports d¥¸UI∑K∞ ÊuJ¢ ,d±_« «c≥ s± 86Ë
et les procès-verbaux visés ci-dessus ULO≠ Áö´√ U≥dØ– œ¸«u∞« d{U∫L∞«Ë
font foi jusqu'à inscription de faux des w∑∞« W¥œUL∞« ‹UM¥UFL∞U° oKF∑¥
constatations matérielles qu'ils relatent . sFD¥ v∑• WO≤u≤UÆ Wπ• ,UNMLC∑¢
.d¥Ëe∑∞U° UNO≠

Art. 88.- Les procès-verbaux dressés …¸d∫L∞« d{U∫L∞« Ê≈ : 88 …œUL∞«


en application des dispositions de la ·d© s± d±_« «c≥ ÂUJ•_ UI∂©
présente ordonnance , par les fonction- 78 …œUL∞« w≠ s¥¸uØcL∞« sOH™uL∞«
naires visés à l'article 78 ci-dessus , v∞« U≥d¥d∫¢ ¸u≠ qßd¢ Áö´√
sont transmis dès leur rédaction au …dz«bK∞ Wº≠UML∞U° nKJL∞« d¥bL∞«
directeur chargé de la concurrence de WM¥UF± UN° XL¢ w∑∞« WOLOKÆù«
la circonscription territoriale de .WH∞UªL∞«
constatation de l'infraction .

Les procès-verbaux sont inscrits sur hBª± qπß w≠ d{U∫L∞« qπº¢


un registre tenu à cet effet , côté et Vº• d®R±Ë rÆd± ÷dG∞« «cN∞
paraphé dans les formes légales . .WO≤u≤UI∞« ‰UJ®_«

Art. 89.- Le directeur de wilaya char- n K J L ∞ « d ¥ b L K ∞ : 89 …œUL∞«


gé de la concurrence, a tout pouvoir W≠UØ W¥ôu∞« Èu∑º± vK´ Wº≠UML∞U°
670
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

pour vérifier les déclarations des per- w≠ oOÆb∑∞U° ÂUOIK∞ ‹UO•öB∞«


sonnes verbalisées. ‹¸d• s¥c∞« ’Uª®_« ‹U∫¥dB¢
.d{U∫± r≥b{
Il peut prescrire toute enquête, Ë√ oOI∫¢ qJ° d±Q¥ Ê√ tMJL¥ ULØ
recherche ou vérification complémen- Á«d¥ wKOLJ¢ oOÆb¢ Ë√ Y∫°
taire jugée utile. .U¥¸Ëd{

Le rapport d'enquête de recherche ou Ë√ Y∫∂∞« Ë√ oOI∫∑∞« d¥dI¢ o≠d¥


de vérification complémentaire, est .dC∫L∞U° wKOLJ∑∞« oOÆb∑∞«
joint au procès-verbal.

Art. 90. - Les infractions aux disposi- ÂUJ•_ ‹UH∞UªL∞« d∂∑F¢ : 90 …œUL∞«
tions des articles 6,7,9,10,11 et 12 de «c≥ s± 12Ë ,11 ,10 ,9 ,7 ,6 œ«uL∞«
la présente ordonnance , relèvent de la fKπ± ’UB∑î« s± d±_«
compétence du conseil de la concur- .Wº≠UML∞«
rence .

Les rapports d'enquêtes et procès-ver- ‹UIOI∫∑∞« d¥¸UI¢ qßd¢ p∞c∞ UF∂¢


baux de constatation des infractions ÂUJ•√ ‹UH∞Uª± WM¥UF± d{U∫±Ë
aux dispositions des articles précités fKπ± v∞« Áö´√ …¸uØcL∞« œ«uL∞«
sont transmis , en conséquence , au .Wº≠UML∞«
conseil de la concurrence.

Les procédures de traitement et de d¥¸UI¢ Wπ∞UF± ‹UOHOØ œb∫¢


transmission des rapports d'enquêtes s± …¸d∫L∞« d{U∫L∞«Ë ‹UIOI∫∑∞«
et procès-verbaux établis par les …œUL∞« w≠ s¥¸uØcL∞« Ê«u´_« ·d©
agents visés à l'article 78 sont définies .rOEM∑∞« o¥d© s´ ,UN∞U߸≈Ë 78
par voie réglementaire.

Art. 91. - Les infractions aux disposi- ÂUJ•_ ‹UH∞UªL∞« lCª¢ : 91 …œUL∞«
tions des articles 53 à 60, 63 à 67 82 et 82Ë 67 v∞« 63Ë 60 v∞« 53 s± œ«uL∞«
83 de la présente ordonnance, relèvent ’UB∑îô d±_« «c≥ s± 83Ë
671
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

de la compétence des juridictions. .WOzUCI∞« ‹UµON∞«

Toutefois, le ministre chargé du Com- nKJL∞« d¥“uK∞ “uπ¥ ,t≤√ dO¨


merce ou le directeur de la concurren- ö∂I¥ Ê√ Wº≠UML∞« d¥b± Ë√ …¸Uπ∑∞U°
ce peuvent consentir dans les condi- s´ …œb∫L∞« ◊ËdAK∞ UI≠Ë W∫∞UBL°
tions fixées par voie réglementaire , ’Uª®_« l± rOEM∑∞« o¥d©
aux personnes poursuivies, une tran- WH∞UªL∞« W±«d¨ X≤UØ «–≈ sOF°U∑L∞«
saction lorsque l'infraction est passible n∞√ WzULºLî s´ qI¢ Ë√ ÍËUº¢
d'une amende inférieure ou égale à .)Ãœ 500.000( ¸UM¥œ
cinq cent mille dinars (500.000 DA) .

La transaction met fin aux poursuites WF°U∑L∞« W∫∞UBL∞« nÆu¢


judiciaires . .WOzUCI∞«
A défaut de transaction dans un délai vK´ WI≠«uL∞« Âb´ W∞U• w≠
de 45 jours à compter de la date d'éta- q§√ w≠ nKL∞« ‰U∫¥ ,W∫∞UBL∞«
blissement du procès-verbal de s± ¡«b∑°« ,U±u¥ )45( sOF°¸√Ë WºLî
constatation de l'infraction, le dossier WM¥UF± dC∫± l{Ë a¥¸U¢
est transmis au Procureur de la W¥¸uNLπ∞« qOØË vK´ ,WH∞UªL∞«
République territorialement compé- WF°U∑LK∞ UOLOKÆ≈ h∑ªL∞«
tent aux fins de poursuites judiciaires . .WOzUCI∞«

Art. 92. - En cas de récidive au sens Vº• ,œuF∞« W∞U• w≠ : 92 …œUL∞«


de l'article 76 de la présente ordonnan- qßd¥ ,d±_« «c≥ s± 76 …œUL∞« ÂuNH±
ce, le procès-verbal est transmis au W¥¸uNLπ∞« qOØË v∞« dC∫L∞«
Procureur de la République territoria- .UOLOKÆ≈ h∑ªL∞«
lement compétent .

Art. 93. - Lorsque la sanction de la ou WH∞UªL∞« W°uI´ X≤UØ «–≈ : 93 …œUL∞«


des infractions figurant au procès-ver- w≠ …¸uØcL∞« ‹UH∞UªL∞« Ë√
bal , relève du ressort de l'autorité ‹UDKº∞« ’UB∑î« s± dC∫L∞«
judiciaire , le directeur de wilaya char- nKJL∞« d¥bL∞« qßd¥ ,WOzUCI∞«
gé de la concurrence transmet le dos- ,W¥ôu∞« Èu∑º± vK´ Wº≠UML∞U°
672
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

sier au Procureur de la République ter- W¥¸uNLπ∞« qOØË v∞« nKL∞«


ritorialement compétent . .UOLOKÆ≈ h∑ªL∞«

Art. 94. - Pour toutes les affaires nKJL∞« d¥“u∞« sJL¥ : 94 …œUL∞«
contentieuses résultant de l'application U≤u≤UÆ q≥RL∞« tK∏L± Ë√ …¸Uπ∑∞U°
des dispositions de la présente ordon- ‹UµON∞« ÂU±√ ÂbI¥ Ê√ ,÷dG∞« «cN∞
nance, le ministre chargé du Commer- Ë√ WO°U∑Ø ‹U∂K© WOMFL∞« WOzUCI∞«
ce ou son représentant dûment habili- U¥UCI∞« qØ w≠ ¸uC∫K∞ W¥uH®
té, peut présenter des conclusions oO∂D¢ s´ Wµ®UM∞« UNO≠ Ÿ“UM∑L∞«
écrites ou orales auprès des juridic- .d±_« «c≥ ÂUJ•√
tions concernées .

Art. 95. - Nonobstant les dispositions ÂUJ•√ s± dEM∞« iG° : 95 …œUL∞«


de l'article 36 du code pénal, les lLπ¢ ,‹U°uIF∞« Êu≤UÆ s± 36 …œUL∞«
amendes prévues par la présente «c≥ w≠ UNOK´ ’uBML∞« ‹U±«dG∞«
ordonnance se cumulent quelle que .UN∑FO∂© X≤UØ ULN± d±_«
soit leur nature.

Art. 96. - Les associations de protec- W¥UL• ‹UOFL§ sJL¥ : 96 …œUL∞«


tion de consommateurs et les associa- w∑∞« WOMNL∞« ‹UOFLπ∞«Ë pKN∑ºL∞«
tions professionnelles légalement qØ p∞cØË ,Êu≤UIK∞ UI∂© XµA≤√
constituées ainsi que toute personne W∫KB± Í– ÍuMF± Ë√ wFO∂© hª®
physique ou morale ayant intérêt à le b{ W∞«bF∞« ÂU±√ Èu´œ l≠d° ÂUOI∞«
faire, peuvent ester en justice tout ÂUJ•√ WH∞UªL° ÂUÆ ÍœUB∑Æ« Êu´ qØ
agent économique qui , par un procédé ·d© fOßQ¢ rNMJL¥ ULØ d±_« «c≥
quelconque , a enfreint les dispositions vK´ ‰uB∫K∞ ÈËU´b∞« w≠ w≤b±
de la présente ordonnance ; elles peu- .rNI∫∞ Íc∞« ¸dC∞« i¥uF¢
vent en outre se constituer partie civi-
le en vue de la réparation du préjudice
subi .

Art. 97. - Sont abrogées toutes dispo-  U J • _ « l O L § v G K ¢ : 97 …œUL∞«


673
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

sitions contraires à celles de la présen- ULOß ô ,d±_« «c≥ ÂUJ•_ WH∞UªL∞«


te ordonnance notamment les disposi- Œ¸RL∞« 12-89 rƸ Êu≤UI∞« ÂUJ•√
tions de la loi n° 89-12 du 5 juillet oKF∑L∞«Ë 1989 WMß uO∞u¥ 5 w≠
1989 relative aux prix , à compter de la «c≥ ‰uîœ a¥¸U¢ s± ¡«b∑°« ,¸UFß_U°
date d'entrée en vigueur de la présente .cOHM∑∞« eO• d±_«
ordonnance .

Art. 98. - Les conditions et les moda- «c≥ oO∂D¢ ◊Ëd® œb∫¢ : 98 …œUL∞«
lités d'application de la présente ,¡UC∑Æô« bM´ ,p∞– ‹UOHOØË d±_«
ordonnance seront précisées , en tant .rOEM∑∞« o¥d© s´
que de besoin par voie réglementaire .

Art. 99. - La présente ordonnance eO• d±_« «c≥ qîb¥ : 99 …œUL∞«


entrerea en vigueur six mois après sa «¸U∂∑´« ,dN®√ )6( W∑ß bF° ,cOHM∑∞«
date de publication au journal officiel …b¥dπ∞« w≠ ÁdA≤ a¥¸U¢ s±
de la République algérienne démocra- W¥dz«eπ∞« W¥¸uNLπK∞ WOLßd∞«
tique et populaire . .WO∂FA∞« WO©«dIL¥b∞«

Art. 100.- La présente ordonnance w≠ d±_« «c≥ dAM¥ : 100 …œUL∞«


sera publiée au Journal officiel de la W¥¸uNLπK∞ WOLßd∞« …b¥dπ∞«
République algérienne démocratique .WO∂FA∞« WO©«dIL¥b∞« W¥dz«eπ∞«
et populaire .

Fait à Alger , le 23 Chaâbane 1415 ÂU´ ÊU∂F® 23 w≠ dz«eπ∞U° ¸d•


correspondant au 25 janvier 1995 . . 1995 WMß d¥UM¥ 25 o≠«uL∞« 1415

Liamine ZEROUAL. ‰«Ë¸“ s‡‡‡OLO∞«

674
Ordonnance n° 2001-04 du Aouel ÈœUL§ ‰Ë√ w≠ Œ¸R± 04-01 rƸd±√
Joumada Ethania 1422 correspon- XA¨ 2 0 o ≠ « u L ∞ « 1 4 2 2 W O ≤ U ∏ ∞ «
dant au 20 août 2001 relative à l'or- ‹UºßRL∞« rOEM∑° oKF∑¥. 2001
ganisation, la gestion et la privatisa- U≥dOOº¢Ë W¥œUB∑Æô« WO±uLF∞«
tion des entreprises publiques écono- .UN∑BÅuîË
miques.

Article 1er. - La présente ordonnance b´«uÆ d±_« «c≥ œb∫¥ :v∞Ë_« …œUL∞«
a pour objet de définir les règles d'or- W¥œUB∑Æô« ‹UºßRL∞« rOEM¢
ganisation, de gestion, de contrôle et .UN∑BÅuîË UN∑∂Æ«d±Ë U≥dOOº¢Ë
de privatisation des entreprises
publiques économiques.

Chapitre I ‰Ë_« qBH∞«


DES ENTREPRISES PUBLIQUES WO±uLF∞« ‹UºßRL∞«
ÉCONOMIQUES W¥œUB∑Æô«

Art. 2. - Les entreprises publiques W O ± u L F ∞ « ‹ U º ß R L ∞ « : 2 …œUL∞«


économiques sont des sociétés com- W¥¸Uπ¢ ‹UØd® w≥ W¥œUB∑Æô«
merciales dans lesquelles l'Etat ou hª® Í√ Ë√ W∞Ëb∞« UNO≠ “u∫¢
toute autre personne morale de droit ,ÂUF∞« Êu≤UIK∞ l{Uî dî¬ ÍuMF±
public détient directement ou indirec- dO¨ Ë√ …d®U∂± ‰UL∞« ”√¸ WO∂K¨√
tement la majorité du capital social. .ÂUF∞« Êu≤UIK∞ lCª¢ w≥Ë ,…d®U∂±
Elles sont régies par le droit commun.

Art. 3. - En représentation de leur hª® Í√ Ë√ W∞Ëb∞« “u∫¢ :3 …œUL∞«


capital social, l'Etat, ou toute autre ,ÂUF∞« Êu≤UIK∞ l{Uî dî¬ ÍuMF±
personne morale de droit public, ,w´UL∑§ù« UN∞ULß√d∞ öO∏L¢
détient directement ou indirectement ô«u±√ ,…d®U∂± dO¨ Ë√ …d®U∂±
sur les entreprises publiques écono- ,rNß√ Ë√ ,hB• qJ® w≠ WO±uL´
miques, des fonds publics constitués ‹«bMß ,¸UL∏∑ß« ‹«œUN® Ë√
675
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

sous forme de parts sociales, d'actions, w≠ Èdî√ W∞uIM± rOÆ Í√ Ë√ WL≥Uº±


certificats d'investissements, titres .W¥œUB∑Æô« WO±uLF∞« ‹UºßRL∞«
participatifs ou toutes autres valeurs
mobilières.

Les modalités d'émission, d'acquisi- rOI∞« ¸«bÅ≈ ‹UOHOØ lCª¢


tion et de cession des valeurs mobi- UNzUM∑Æ«Ë Áö´√ …¸uØcL∞« W∞uIML∞«
lières visées ci-dessus sont régies par Êu≤UI∞« ÂUJ•_ UNM´ ‰“UM∑∞«Ë
les dispositions du code de commerce, qØ «cØË ,d±_« «c≥ ÂUJ•√Ë Í¸Uπ∑∞«
les dispositions de la présente ordon- WO≤u≤UI∞« Ë√ WO≤u≤UI∞« ÂUJ•_«
nance ainsi que toutes autres disposi- .Èdî_« WOßUß_«
tions légales ou statutaires.

Les fonds publics visés ci-dessus sont …¸uØcL∞« WO±uLF∞« ‰«u±_« lCª¢Ë
régis par les dispositions de la loi n° 30-90 rƸ Êu≤UI∞« ÂUJ•_ Áö´√
90-30 du 1er décembre 1990 portant 1990d∂Lº¥œ ‰Ë√ w≠ Œ¸RL∞«
loi domaniale, et notamment celles ,WOM©u∞« „ö±_« Êu≤UÆ sLC∑L∞«Ë
relatives à la gestion du domaine privé WIKF∑L∞« ÂUJ•_« UNM± ULOßôË
de l'Etat. .W∞ËbK∞ WÅUª∞« „ö±_« dOOº∑°

Art. 4. - Le patrimoine des entreprises ‹ U º ß R L ∞ « ‹ U J K ∑ L ± : 4 …œUL∞«


publiques économiques est cessible et ‰“UM∑K∞ WK°UÆ W¥œUB∑Æô« WO±uLF∞«
aliénable conformément aux règles de UI∂© UNO≠ ·dB∑K∞ WK°UÆË UNM´
droit commun et des dispositions de la «c≥ ÂUJ•√Ë ÂUF∞« Êu≤UI∞« b´«uI∞
présente ordonnance. .d±_«

Leur capital social constitue le gage s≥d∞« w´UL∑§ù« UN∞ULß√¸ qJA¥Ë


permanent et irréductible des créan- sOMz«bK∞ ’uIML∞« dO¨Ë rz«b∞«
ciers sociaux. .sOO´UL∑§ù«

Art. 5. - La création, l'organisation et ‹UºßRL∞« ¡UA≤≈ lCª¥ :5 …œUL∞«


le fonctionnement des entreprises UNLOEM¢Ë WO±uLF∞« W¥œUB∑Æô«
676
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

publiques économiques obéissent aux UN∞ lCª¢ w∑∞« ‰UJ®ú∞ U≥dOßË


formes propres aux sociétés de capi- ’uBML∞« ‰«u±_« ”˃¸ ‹UØd®
taux prévues par le code de commerce. .͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« w≠ UNOK´

Le conseil d'administration ou le fKπ± qL∑A¥ Ê√ Ê√ Vπ¥ t≤√ dO¨


conseil de surveillance, selon le cas, Vº• W∂Æ«dL∞« fKπ± Ë√ …¸«œù«
doit toutefois, comporter deux sièges ‰ULF∞« `∞UB∞ s¥bFI± vK´ W∞U∫∞«
au profit des travailleurs salariés, ’uBML∞« ÂUJ•_« Vº• ¡«d§_«
selon les dispositions prévues par la ‹UÆöF° oKF∑L∞« Êu≤UI∞« w≠ UNOK´
loi relative aux relations de travail. .qLF∞«

Des formes particulières d'organes vK´ rOEM∑∞« o¥d© s´ hM∞« sJL¥


d'administration et de gestion peuvent …¸«œù« …eN§_ WÅUî ‰UJ®√
être prévues par voie réglementaire ‹UºßRLK∞ W∂ºM∞U° dOOº∑∞«Ë
pour les entreprises publiques écono- “u∫¢ w∑∞« W¥œUB∑Æô« WO±uLF∞«
miques, dont le capital est détenu en dî¬ ÍuMF± hª® Í√ Ë√ W∞Ëb∞« UNO≠
totalité, directement ou indirectement ‰ULß√¸ ŸuLπ± ÂUF∞« Êu≤UIK∞ l{Uî
par l'Etat ou toute autre personne .…d®U∂± dO¨ Ë√ …d®U∂± WI¥dD°
morale de droit public.

La décision de soumettre une entrepri- W∞Ëb∞« ‹UL≥Uº± fKπ± cª∑¥


se publique économique aux formes V§uL° ,ÁU≤œ√ 8 …œUL∞« w≠ ¸uØcL∞«
particulières prévues à l'alinéa ci-des- WO±uL´ WºßR± ŸUCî« ¸«dÆ ,W∫zô
sus est prise par résolution du Conseil …¸uØcL∞« WÅUª∞« ‰UJ®ú∞ W¥œUB∑Æ«
des participations de l'Etat visé à l'ar- .Áö´√ …dIH∞« w≠
ticle 8 ci-dessous.

Art. 6. - Nonobstant les dispositions «c≥ ÂUJ•√ s´ dEM∞« iG° :6 …œUL∞«


de la présente ordonnance, les entre- WO±uLF∞« ‹UºßRL∞« ÊS≠ d±_«
prises publiques dont l'activité revêt UF°U© UN©UA≤ wº∑J¥ w∑∞«
un caractère stratégique au regard du Z±U≤d° ¡u{ vK´ UOπ¢«d∑ß«
programme du Gouvernement sont UNMO≤«uÆ ’uBM∞ lCª¢ W±uJ∫∞«
677
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

régies par leurs statuts organiques en ,UN° ‰uLFL∞« WOLOEM∑∞« WOßUß_«


vigueur, ou par un statut spécial fixé o¥d© s´ œb∫¥ ’Uî ÂUEM∞ Ë√
par voie réglementaire. .rOEM∑∞«

Art. 7. - Des conventions peuvent être sO° ‹UOÆUH¢« «d°« sJL¥ :7 …œUL∞«
conclues entre l'Etat représenté par le ‹UL≥Uº± fKπL° WK∏LL∞« ,W∞Ëb∞«
Conseil des Participations de l'Etat ,ÁU≤œ√ 8 …œUL∞« w≠ ¸uØcL∞« W∞Ëb∞«
visé à l'article 8 ci-dessous et les entre- WO±uLF∞« ‹UºßRL∞« sO°Ë
prises publiques économiques sou- ‹UF∂∑∞ WF{Uª∞« W¥œUB∑Æô«
mises à des sujétions de service .WO±uLF∞« W±bª∞«
public.

Chapitre II w≤U∏∞« qBH∞«


DU CONSEIL DES W∞Ëb∞« ‹UL≥Uº± fKπ±
PARTICIPATIONS DE L'ETAT

Art. 8. - Il est institué un Conseil des ‹UL≥UºL∞ fKπ± fßR¥ :8 …œUL∞«


Participations de l'Etat placé sous l'au- fOz¸ WDKß X∫¢ l{u¥ W∞Ëb∞«
torité du Chef du Gouvernement qui ,t∑ßUz¸ v∞u∑¥ Íc∞« W±uJ∫∞«
en assure la présidence, dénommé ci- .fKπL∞« hM∞« VKÅ w≠ v´b¥Ë
après "le Conseil.".

Sa composition et son fonctionnement o¥d© s´ ÁdOßË tKOJA¢ œb∫¢


sont définis par voie réglementaire. .rOEM∑∞«

Art. 9. - Le Conseil est chargé: :w¢Q¥ UL° fKπL∞« nKJ¥ :9 …œUL∞«

- de fixer la stratégie globale en matiè- w≠ WK±UA∞« WOπ¢«d∑ßô« œb∫¥ -


re de participations de l'Etat et de pri- WBÅuª∞«Ë W∞Ëb∞« ‹UL≥Uº± ‰Uπ±
vatisation;

- de définir et de mettre en oeuvre les ULO≠ Z±«d∂∞«Ë ‹UßUOº∞« œb∫¥ -


678
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

politiques et programmes concernant ; U≥cHM¥Ë W∞Ëb∞« ‹UL≥Uº± hª¥


les participations de l'Etat;

- de définir et d'approuver, les poli- WBÅuî Z±«d°Ë ‹UßUOß œb∫¥ -


tiques et programmes de privatisation W¥œUB∑Æô« WO±uLF∞« ‹UºßRL∞«
des entreprises publiques écono- .UNOK´ o≠«u¥Ë
miques;

- d'examiner et d'approuver les dos- o≠«u¥Ë WBÅuª∞« ‹UHK± ”¸b¥ -


siers de privatisation. .UNOK´

Art. 10. - Le Conseil se réunit au … d ± f K π L ∞ « l L ∑ π ¥ : 10 …œUL∞«


moins une (1) fois par trimestre sous la dN®√ W£ö£ qØ qÆ_« vK´ 1 …b•«Ë
présidence du Chef du Gouvernement. . W±uJ∫∞« fOz¸ WßUz¸ X∫¢

Il peut être convoqué à tout moment qØ w≠ ŸUL∑§ö∞ ÁƒU´b∑ß≈ sJL¥


par son président ou à la demande d'un b•√ s± VKD° Ë√ tºOz¸ s± ,XÆË
de ses membres. .tzUC´√

Le secrétariat du Conseil est assuré par ‹UL≥UºL∞U° nKJL∞« d¥“u∞« v∞u∑¥


le ministre chargé des participations. .fπKL∞« W≤U±√

Art. 11. - Le Conseil des participa- ‹UL≥Uº± fKπ± j∂C¥ :11 …œUL∞«
tions de l'Etat arrête l'organisation du w±uLF∞« ŸUDI∞« rOEM¢ W∞Ëb∞«
secteur public économique. .ÍœUB∑Æô«

Tous les actes, pièces et documents qØ ,Âußd∞«Ë ‚uI∫∞« qØ s± vHF¢


établis dans le cadre des opérations de w∑∞« œuIF∞«Ë ‹«bM∑ºL∞«Ë ozU£u∞«
réorganisation du secteur public éco- rOEM¢ …œU´≈ ‹UOKL´ ¸U©≈ w≠ bF¢
nomique, décidées par le Conseil des w∑∞« ÍœUB∑Æô« w±uLF∞« ŸUDI∞«
participations de l'Etat, sont exonérés .W∞Ëb∞« ‹UL≥Uº± fKπ± U≥¸dI¥
de tous droits et taxes.
679
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

Art. 12. - Les missions d'Assemblée ÊuK≥R± ÊuK∏L± v∞u∑¥ :12 …œUL∞«
générale des entreprises publiques W∞Ëb∞« ‹UL≥Uº± fKπ± s± U≤u≤UÆ
économiques dont le capital social est ‹UºßRLK∞ W±UF∞« WOFLπ∞« ÂUN±
directement détenu par l'Etat sont “u∫¢ w∑∞« W¥œUB∑Æô« WO±uLF∞«
assurées par des représentants dûment w´UL∑§ô« ‰ULß√d∞« W∞Ëb∞« UNO≠
mandatés par le Conseil des participa- .…d®U∂±
tions de l'Etat.

Ils exercent leurs missions dans les ◊ËdAK∞ UI∂© rN±UN± Êu߸UL¥Ë
conditions et selon les modalités pré- UNOK´ ’uBML∞« ‹UOHOJ∞« Vº•Ë
vues par le Code de Commerce pour hª¥ ULO≠ ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞« w≠
les sociétés de capitaux. .‰«u±_« ”˃¸ ‹UØd®

Chapitre III Y∞U∏∞« qBH∞«


Disposition générales WIKF∑± W±U´ ÂUJ•√
relatives à la privatisation WBÅuª∞U°

Art. 13. - La privatisation désigne qØ WBÅuª∞U° bBI¥ :13 …œUL∞«


toute transaction se traduisant par un v∞« WOJKL∞« qI≤ w≠ bºπ∑¢ WIHÅ
transfert à des personnes physiques ou sO¥uMF± Ë√ sOOFO∂© ’Uª®√
morales de droit privé autres que des dO¨ s± ’Uª∞« Êu≤UIK∞ sOF{Uî
entreprises publiques, de la propriété : Ác≥ qLA¢Ë ,WO±uLF∞« ‹UºßRL∞«
: WOJKL∞«

- de tout ou partie du capital social des ,tM± ¡e§ Ë√ WºßRL∞« ‰ULß√¸ qØ -


entreprises détenu directement ou Ë√/Ë …d®U∂± W∞Ëb∞« Á“u∫¢
indirectement par l'Etat et/ou les per- ÊuF{Uª∞« ÊuO¥uMFL∞« ’Uª®_«
sonnes morales de droit public, par o¥d© s´ p∞–Ë .ÂUF∞« Êu≤UIK∞
cession d'actions, de parts sociales ou hB• Ë√ rNß√ s´ ‰“UM∑∞«
souscription à une augmentation de w≠ …œU¥e∞ »U∑∑Ø« Ë√ WO´UL∑§«
capital; .‰ULß√d∞«
680
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

- des actifs constituant une unité d'ex- ‰öG∑ß« …b•Ë qJA¢ w∑∞« ‰uÅ_« -
ploitation autonome des entreprises WF°U∑∞« ‹UºßRL∞« w≠ WKI∑º±
appartenant à l'Etat. .W∞ËbK∞

Art. 14. - Les opérations de privatisa- WBÅuª∞« ‹UOKL´ dπM¢ :14 …œUL∞«
tion sont réalisées conformément aux ÂUJ•_Ë ÂUF∞« Êu≤UI∞« b´«uI∞ UI∂©
règles de droit commun et aux disposi- b´«uÆ Â«d∑•« l± ,d±_« «c≥
tions de la présente ordonnance, dans .¸UN®ù«Ë WO≠UHA∞«
le respect des règles de transparence et
de publicité.

Art. 15. - Sont éligibles à la privatisa- W K ° U I ∞ « ‹ U º ß R L ∞ « : 15 …œUL∞«


tion les entreprises publiques écono- ‹UºßRL∞« w≥ WBÅuªK∞
miques relevant de l'ensemble des sec- WF°U∑∞« W¥œUB∑Æô« WO±uLF∞«
teurs d'activité économique. ◊UAM∞« ‹U´UDÆ ŸuLπL∞
.ÍœUB∑Æô«

Art. 16. - Lorsqu'une entreprise W º ß R ± Ê u J ¢ U ± b M ´ : 16 …œUL∞«


publique économique assurant une W±bî ÂbI¢ W¥œUB∑Æ« WO±uL´
mission de service public fait l'objet qHJ∑¢ WBÅuî Ÿu{u± WO±uL´
d'une privatisation, l'Etat garantit la W±bª∞« W¥¸«dL∑ß« ÊULC° W∞Ëb∞«
continuité du service public. .WO±uLF∞«

Art. 17. - Les opérations de privatisa- ‹UOKL´ bOH∑º¢ Ê√ sJL¥ :17 …œUL∞«
tion visées à l'article 13 ci-dessus, par 13 …œUL∞« w≠ …¸uØcL∞« WBÅuª∞«
lesquelles le ou les acquéreurs s'enga- ÷ËUH∑∞« r∑¥ WÅUî U¥«e± s± Áö´√
gent à réhabiliter ou moderniser l'en- Âe∑K¥ U±bM´ p∞–Ë ,W∞U∫° W∞U• UNOK´
treprise et/ou à maintenir tout ou par- ÕöÅU° ÊËd∑AL∞« Ë√ Íd∑AL∞«
tie des emplois salariés et maintenir ÿUH∫∞« Ë√/Ë UN∏¥b∫¢ Ë√ WºßRL∞«
l'entreprise en activité, peuvent bénéfi- Ë√ UNO≠ qGA∞« VÅUM± lOL§ vK´
cier d'avantages spécifiques négociés WºßRL∞« vK´ ¡UI°ù«Ë ,UNM± ¡e§
au cas par cas. .◊UA≤ W∞U• w≠
681
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

Art. 18. - Préalablement à toute opéra- dÅUM´ ÊuJ¢ Ê√ Vπ¥ :18 …œUL∞«
tion de privatisation, les éléments d'ac- W{ËdFL∞« ‹«bMº∞«Ë ‰uÅ_«
tifs et titres à privatiser devront faire ,WBÅuî WOKL´ Í√ q∂Æ ,WBÅuªK∞
l'objet d'une évaluation par des ÂuI¥ , ¡«d∂î q∂Æ s± rOOI¢ Ÿu{u±
experts, fondée sur les méthodes géné- .U±uL´ UNOK´ oH∑± Z≥UM± vK´
ralement admises en la matière.

Art. 19. - Les conditions de transfert q I ≤ ◊ Ë d ® l C ª ¢ : 19 …œUL∞«


de propriété sont régies par des cahiers WÅUî ◊Ëd® d¢U≠œ v∞« WOJKL∞«
des charges particuliers qui seront par- ‰“UM∑∞« bI´ s± √eπ∑¥ ô «¡e§ ÊuJ¢
tie intégrante du contrat de cession qui s± qØ ‹U∂§«ËË ‚uI• œb∫¥ Íc∞«
définit les droits et obligations du .t∞ ‰“UM∑L∞«Ë ‰“UM∑L∞«
cédant et de l'acquéreur.

Les cahiers des charges peuvent, le cas bM´ ,◊ËdA∞« d¢U≠œ hM¢ Ê√ sJL¥Ë
échéant, prévoir la conservation à titre ÿUH∑•« WO≤UJ±≈ vK´ ¡UC∑Æô«
provisoire par le cédant d'une action .U∑ÆR± w´u≤ rNº° ‰“UM∑L∞«
spécifique.

Les conditions et les modalités d'exer- W߸UL± ‹UOHOØË ◊Ëd® œb∫¢


cice de l'action spécifique sont préci- o¥d© s´ w´uM∞« rNº∞« ‚uI•
sées par voie réglementaire. .rOEM∑∞«

Chapitre IV l°«d∞« qBH∞«


De la mise en oeuvre de WBÅuª∞« cOHM¢
la privatisation

Art. 20. - La stratégie et le programme ¡«¸“u∞« fKπ± ‚œUB¥ :20 …œUL∞«


de privatisation sont adoptés par le WBÅuª∞« WOπ¢«d∑ß« vK´
Conseil des ministres. .UNπ±U≤d°Ë

Art. 21. - Dans le cadre de la mise en nKJL∞« d¥“u∞« v∞u∑¥ :21 …œUL∞«
682
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

oeuvre de la stratégie de privatisation cOHM¢ ¸U©≈ w≠ ‹UL≥UºL∞U°


des entreprises publiques écono- ‹UºßRL∞« WBÅuî WOπ¢«d∑ß«
miques, le ministre chargé des partici- :w¢U¥ U± W¥œUB∑Æô« WO±uLF∞«
pations:

- élabore et propose en concertation ¸ËUA∑∞U° ,WBÅuª∞« Z±U≤d° bF¥ -


avec les ministres concernés, le pro- «cØË sOOMFL∞« ¡«¸“u∞« l±
gramme de privatisation ainsi que les ◊ËdA∞«Ë ‹UOHOJ∞«Ë ‹«¡«d§ù«
procédures, modalités et conditions de p∞– Õd∑I¥Ë WOJKL∞« qIM° WIFK∑L∞«
transfert en vue de leur approbation W∞Ëb∞« ‹UL≥Uº± fKπ± vK´
par le Conseil des participations de .UNOK´ WI≠«uLK∞
l'Etat;

- élabore et met en oeuvre une straté- ÁUπ¢ ‰UB¢« WOπ¢«d∑ß« cHM¥Ë bF¥ -
gie de communication à l'endroit du ‰u• s¥dL∏∑ºL∞«Ë ¸uNLπ∞«
public et des investisseurs sur les poli- ÷d≠Ë WBÅuª∞« ‹UßUOß
tiques de privatisation et sur les oppor- ‹UºßRL∞« ‰ULß√¸ w≠ WL≥UºL∞«
tunités de participation au capital des .WO±uLF∞«
entreprises publiques.

Art. 22. - Au titre de l'exécution des nKJL∞« d¥“u∞« nKJ¥ :22 …œUL∞«
opérations contenues dans le program- cOHM¢ Ê«uMF° ‹UL≥UºL∞U°
me de privatisation adopté par le Z±U≤d° UN¥u∑∫¥ w∑∞« ‹UOKLF∞«
Conseil des ministres, le ministre fKπ± tOK´ ‚œUÅ Íc∞« WBÅuª∞«
chargé des participations est chargé: :w¢Q¥ UL° ¡«¸“u∞«

- de faire estimer la valeur de l'entre- WLOÆ d¥bI∑° ÂuI¥ s± nKJ¥ -


prise ou des actifs à céder; Âe∑F¥ w∑∞« ‰uÅ_« Ë√ WºßRL∞«
.UNM´ ‰“UM∑∞«

- d'étudier et de procéder à la sélection UNzUI∑≤U° ÂuI¥Ë ÷ËdF∞« ”¸b¥ -


des offres et d'établir un rapport cir- ÷dF∞« ‰u• öBH± «d¥dI¢ bF¥Ë
683
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

constancié sur l'offre retenue; .t∞u∂Æ r¢ Íc∞«

- de sauvegarder l'information et d'ins- fßR¥Ë W±uKFL∞« vK´ k≠U∫¥ -


tituer des procédures à même d'assurer Ác≥ W¥dß ÊULC° WKOHØ ‹«¡«d§«
la confidentialité de l'information; .W±uKFL∞«

- de transmettre le dossier de cession à WMπ∞ v∞« ‰“UM∑∞« nK± qßd¥ -


la Commission de contrôle des opéra- WBÅuª∞« ‹UOKL´ W∂Æ«d±
tions de privatisation visée à l'article .ÁU≤œ√ 30 …œUL∞« w≠ …¸uØcL∞«
30 ci-dessous;

- de soumettre au Conseil des partici- W∞Ëb∞« ‹UL≥Uº± fKπ± vK´ ÷dF¥


pations de l'Etat le dossier de cession vK´ Íu∑∫¥ Íc∞« ‰“UM∑∞« nK±
comprenant notamment l'évaluation et ,vK´_«Ë v≤œ_« U≥b•Ë ¸UFß_« rOOI¢
la fourchette des prix, les modalités de r¢ w∑∞« WOJKL∞« qI≤ ‹UOHOØ «cØË
transfert de propriété retenues, ainsi .Íd∑AL∞« Õ«d∑Æ« «cØË UN∞u∂Æ
que la proposition de l'acquéreur.

Pour mener à bien l'ensemble de ces Ác≥ ŸuLπL° ÂUOI∞« r∑¥ v∑•Ë
tâches, le ministre chargé des partici- sOF∑º¥ ,«d¥ U± sº•√ vK´ ÂUNL∞«
pations se fait assister par l'expertise ‹UL≥UºL∞U° nKJL∞« d¥“u∞«
nationale et internationale requise. WO∞Ëb∞«Ë WOM©u∞« …d∂ª∞U°
.W°uKDL∞«

Art. 23. - Le suivi des opérations de ‹UOKL´ WF°U∑± v∞u∑¢ :23 …œUL∞«
privatisation est assuré par un comité UNKOJA¢ œb∫¥ WMπ∞ WBÅuª∞«
dont la composition est fixée par voie V§uL° W∞Ëb∞« ‹UL≥Uº± fKπ±
de résolution du Conseil des participa- .W∫zô
tions de l'Etat.

Art. 24. - L'acte de cession est signé q∏L± ‰“UM∑∞« bI´ wCL¥ :24 …œUL∞«
par un représentant dûment mandaté W±UF∞« WOFLπ∞« U≤u≤UÆ t{uH¢
684
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

par l'Assemblée générale de l'entrepri- W¥œUB∑Æô« WO±uLF∞« WºßRLK∞


se publique économique concernée. .WOMFL∞«

Art. 25. - Le ministre chargé des par- n K J L ∞ « d ¥ “ u ∞ « b F ¥ : 25 …œUL∞«


ticipations établit un rapport annuel s´ U¥uMß «d¥dI¢ ‹UL≥UºL∞U°
des opérations de privatisation qu'il vK´ t{dF¥Ë WBÅuª∞« ‹UOKL´
soumet au Conseil des participations vK´Ë W∞Ëb∞« ‹UL≥Uº± fKπ±
de l'Etat et au Gouvernement. .W±uJ∫∞«

Ce rapport soumis également au ÷dF¥ Íc∞« d¥dI∑∞« «c≥ ÊuJ¥Ë


Conseil des ministres, fait l'objet d'une Ÿu{u± ¡«¸“u∞« fKπ± vK´ UC¥√
communication devant l'instance .WOF¥dA∑∞« WµON∞« ÂU±√ ÷d´
législative.

CHAPITRE V f±Uª∞« qBH∞«


Des modalités de privatisation WBÅuª∞« ‹UOHOØ

Art. 26. - Les opérations de privatisa- ‹ U O K L ´ c O H M ¢ s J L ¥ : 26 …œUL∞«


tion peuvent s'effectuer : : w¢U¥ ULØ ,WBÅuª∞«

- soit par le recours aux mécanismes ‚uº∞« ‹UO∞¬ v∞« ¡uπK∞U° U±≈ -
du marché financier (par introduction Ë√ WŸu∂∞« w≠ ÷dF∞U° WO∞UL∞«
en bourse ou offre publique de vente à ,œb∫± dFº° lO∂K∞ wMK´ ÷d´
prix fixe);

- soit par appel d'offres; ,‹UBÆUML∞U° U±≈Ë -

- soit par le recours à la procédure de lO∂∞« ¡«d§≈ v∞« ¡uπK∞U° U±≈Ë -


gré à gré, après autorisation du fKπ± hOîd¢ bF° w{«d∑∞U°
Conseil des participations de l'Etat sur vK´ ¡UM° p∞c° W∞Ëb∞« ‹UL≥Uº±
685
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

rapport circonstancié du Ministre nKJL∞« d¥“uK∞ qBH± d¥dI¢


chargé des participations; ,‹UL≥UºL∞U°

- soit par tout autre mode de privatisa- dî¬ jL≤ Í√ WDß«u° U±≈Ë -
tion visant à promouvoir l'actionnariat WOÆd¢ v∞« ·bN¥ WBÅuªK∞
populaire. ,¸uNLπ∞« ‹UL≥Uº±

Les modalités et procédures de priva- UN¢«¡«d§≈Ë WBÅuª∞« ‹UOHOØ œb∫¢


tisation seront définies en tant que de .rOEM∑∞« o¥d© s´ ,W§U∫∞« bM´
besoin par voie réglementaire.

Art. 27. - En vue de favoriser le déve- rNß_« Wzeπ¢ ¡«d§≈ sJL¥ :27 …œUL∞«
loppement du marché financier et de ‹«bMß v∞« WO´UL∑§ù« hB∫∞« Ë√
permettre une large participation des sJL∑¥ v∑• qÆ√ WOLß« WLOÆ ‹«–
salariés et du public au capital social ,WL≥UºL∞« s± i¥dF∞« ¸uNLπ∞«
des entreprises publiques écono- ‚uº∞« ¸uD¢ qOCH¢ ÷dG° p∞–Ë
miques inscrites au programme de pri- WC¥d´ WL≥UºL° ÕULº∞«Ë WO∞UL∞«
vatisation, il peut être procédé au frac- ‰ULß√d∞« w≠ ¸uNLπ∞«Ë ¡«d§ú∞
tionnement des actions ou parts WO±uLF∞« ‹UºßRLK∞ w´UL∑§ô«
sociales de celles-ci en titres d'un Z±U≤d° sL{ W§¸bL∞« W¥œUB∑Æô«
nominal moins élevé et accessible au .WBÅuª∞«
grand public.

CHAPITRE VI ”œUº∞« qBH∞«


Dispositions particuliéres au `∞UB∞ WÅUî ÂUJ•√
profit des salariés ¡«d§_«

Art. 28. - Les salariés des entreprises ‹UºßRL∞« ¡«d§√ bOH∑º¥ :28 …œUL∞«
publiques éligibles à la privatisation WBÅuªK∞ W∫®dL∞« WO±uLF∞«
totale bénéficient à titre gracieux de 10 vK´ WzUL∞U° 10 s± U≤Uπ± WK±UJ∞«
% maximum du capital WºßRL∞« ‰ULß√¸ s± d∏Ø_«
686
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

de l'entreprise concernée. Cette quote- qJ® w≠ WB∫∞« Ác≥ q∏L¢ ,WOMFL∞«


part est représentée par des actions o• ôË X¥uB∑∞« o• ÊËœ rNß√
sans droit de vote ni de représentation .…¸«œù« fKπ± w≠ qO∏L∑∞«
au conseil d'administration.

Les modalités d'application de la pré- bM´ rJ∫∞« «c≥ oO∂D¢ ‹UOHOØ œb∫¢
sente disposition sont fixées, en tant .rOEM∑∞« o¥d© s´ W§U∫∞«
que de besoin, par voie réglementaire.

Art. 29. - Les salariés intéressés par la s¥c∞« ¡«d§_« bOH∑º¥ :29 …œUL∞«
reprise de leur entreprise bénéficient o• s± rN∑ºßR± …œUF∑ß« rNLN¢
d'un droit de préemption qui doit être q§√ w≠ t∑߸UL± Vπ¢ Íc∞« WFHA∞«
exercé dans un délai d'un (1) mois à mOK∂¢ a¥¸U¢ s± «¡«b∑°« b•«Ë dN®
compter de la date de notification de .¡«d§_« v∞« ‰“UM∑∞« ÷d´
l'offre de cession aux salariés.

Les salariés bénéficient en outre d'un s± p∞– vK´ …œU¥“ ¡«d§_« bOH∑º¥Ë
abattement de 15 % maximum sur le d∏Ø_« vK´ WzUL∞U° 15 Á¸bÆ iOHª¢
prix de cession. .‰“UM∑∞« dFß s±

Ces derniers doivent obligatoirement Ê√ ¡«d§_« ¡ôR≥ vK´ sOF∑¥Ë


s'organiser en sociétés dans l'une des sL{ ‹UØd® w≠ U°u§Ë «uLE∑M¥
formes juridiques prévues par la loi. w≠ UNOK´ ’uBML∞« ‰UJ®_« b•√
.Êu≤UI∞«

Les modalités d'application du présent bM´ …œUL∞« Ác≥ oO∂D¢ ‹UOHOØ œb∫¢
article seront définies, en tant que de .rOEM∑∞« o¥d© s´ W§U∫∞«
besoin, par e réglementaire.

687
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

CHAPITRE VII l°Uº∞« qBH∞«


Du contrôle des opérations ‹UOKL´ W∂Æ«d±
de privatisation WBÅuª∞«

Art. 30. - Il est institué une commis- W∂Æ«dL∞ WMπ∞ fßR¢ :30 …œUL∞«
sion de contrôle des opérations de pri- VKÅ w≠ v´b¢ WBÅuª∞« ‹UOKL´
vatisation ci-après dénommée la .WMπK∞« hM∞«
"Commission".

La composition, les attributions et les UN¢UO•öÅË WMπK∞« WKOJA¢ œb∫¢


modalités d'organisation et de fonc- s´ U≥dOß Ë UNLOEM¢ ‹UOHOØË
tionnement de la Commission sont .rOEM∑∞« o¥d©
fixées par voie réglementaire.

CHAPITRE VIII s±U∏∞« qBH∞«


Des conditions générales appli- vK´ WI∂DL∞« W±UF∞« ◊ËdA∞«
cables au transfert de propriété WOJKL∞« qI≤

Art. 31. - Toute opération de transfert q I ≤ W O K L ´ q Ø Ê u J ¢ : 31 …œUL∞«


de propriété fait l'objet de formalités ¸UN®ù« ‹UOKJ® Ÿu{u± WOJKLK∞
de publicité et, le cas échéant, de WOßUß_« ‹ö¥bF∑K∞ ¡UC∑Æô« bM´Ë
modifications statutaires prévues par l¥dA∑∞« w≠ UNOK´ ’uBML∞«
la législation et la réglementation en .ULN° ‰uLFL∞« rOEM∑∞«Ë
vigueur.

Art. 32. - L'imputation et les condi- ◊Ëd®Ë l¥“u¢ `{u¥ :32 …œUL∞«
tions d'utilisation des recettes prove- s± WO¢Q∑L∞« ‹«œ«d¥ù« ‰ULF∑ß«
nant des opérations de privatisation ÂUJ•√ w≠ WBÅuª∞« ‹UOKL´
sont précisées par des dispositions de .WO∞UL∞« sO≤«uÆ
lois de finances.

688
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

Art. 33. - Les opérations de privatisa- ‹UOKL´ bOH∑º¢ : 33 …œUL∞«


tion bénéficient de plein droit des s± Êu≤UI∞« …uI° WBÅuª∞«
garanties prévues par la législation en w≠ UNOK´ ’uBML∞« ‹U≤ULC∞«
vigueur et notamment le droit au trans- UNM± ULOßôË ,t° ‰uLFL∞« l¥dA∑∞«
fert des revenus proportionnellement qOî«bL∞« q¥u∫¢ w≠ o∫∞«
aux apports effectués en devises. W±bIL∞« hB∫∞« l± VßUM∑∞U°
.W∂FB∞« WKLF∞U°

Art. 34. - Les opérations effectuées en ‹UOKLF∞« vHF¢ Ê√ sJL¥ :34 …œUL∞«
vertu de la présente ordonnance peu- qØ s± d±_« «c≥ V§uL° r∑¢ w∑∞«
vent être exonérées de tous droits et ÂUJ•√ ¸U©≈ w≠ Âußd∞«Ë ‚uI∫∞«
taxes dans le cadre des dispositions de .WO∞UL∞« sO≤«uÆ
lois de finances.

Art. 35. - Les opérations de privatisa- ‹UOKL´ dπM¢ Ê√ Vπ¥ : 35 …œUL∞«


tion effectuées en vertu de la présente «c≥ V§uL° r∑¢ w∑∞« WBÅuª∞«
ordonnance doivent être réalisées 06-95 rƸ d±_« ÂUJ•ô UI∂© ,d±_«
conformément aux dispositions de ¸uØcL∞«Ë 1995 d¥UM¥ 25 w≠ Œ¸RL∞«
l'ordonnance n° 95-06 du 25 janvier .Áö´√
1995 susvisée.

CHAPITRE IX lßU∑∞« qBH∞«


Des incompatibilités, infractions ‹UH∞UªL∞«Ë w≠UM∑∞« ‹ôU•
et sanctions ‹U°uIF∞«Ë

Art. 36. - La qualité de membre de la w≠ W¥uCF∞« WHÅ v≠UM∑¢ :36 …œUL∞«


commission de contrôle des opéra- l± WBÅuª∞« ‹UOKL´ W∂Æ«d± WMπ∞
tions de privatisation est incompatible Ë√ …¸«œù« fKπ± w≠ …bN´ W߸UL±
avec l'exercice d'un mandat au conseil …bN´ l±Ë ,W∂Æ«dL∞« fKπ± w≠
d'administration ou au conseil de sur- W¥œUB∑Æ« WºßR± Í√ w≠ dOº±
veillance, et d'un mandat de gestion- .WBÅuª∞« Z±U≤d° sL{ W§¸b±
naire de toute entreprise publique éco-
689
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

nomique inscrite au programme de


privatisation.

Cette incompatibilité s'étend au per- w±bª∑º± w≠UM∑∞« «c≥ qLA¥Ë


sonnel de l'administration en charge de ,WBÅuª∞U° sOHKJL∞« …¸«œù«
la privatisation, aux experts et leurs «cØË rNzUØd®Ë ¡«d∂ª∞«Ë
associés, ainsi qu'au personnel de la ¸uØcL∞« W∂Æ«dL∞« WMπ∞ w±bª∑º±
commission de contrôle visée ci-des- .Áö´√
sus.

Art. 37. - Il est interdit à toute person- hª® qØ vK´ lML¥ :37 …œUL∞«
ne exerçant au sein de l'entreprise WºßRL∞« w≠ WHO™Ë ”¸UL¥
publique inscrite au programme de Z±U≤d° sL{ W§¸bL∞« WO±uLF∞«
privatisation, ou y assurant des mis- ÂUNL° UNO≠ ÂuI¥ Ë√ ,WBÅuª∞«
sions d'administration, de gestion et de W∂Æ«dL∞«Ë dOº∑∞«Ë …¸«œù«
contrôle légal, de divulguer toute s´ W±uKF± Í√ ¡U®≠ù WO≤u≤UI∞«
information sur la situation ou le fonc- d£R¢ bÆ U≥dOß Ë√ WºßRL∞« WOF{Ë
tionnement de l'entreprise susceptible Ë√ sOO∞U∫∞« s¥d∑AL∞« ·dB¢ vK´
d'influencer le comportement d'acqué- .sOKL∑∫L∞«
reurs actuels ou potentiels.

Art. 38. - Sauf le cas prévu à l'article ÊuJ¥ hª® qØ vK´ lML¥ :38 …œUL∞«
29 ci-dessus, il est interdit à toute per- w∑∞« WDKº∞« Ë√ tHzU™Ë rJ∫°
sonne qui, en raison de ses fonctions qØUON∞« vK´ UN߸U± Ë√ UN߸UL¥
ou de l'autorité qu'elle exerce ou a bÆ ,WBÅuª∞« ‹UOKLF° WOMFL∞«
exercées sur les structures concernées qØUON∞« Ác≥ WBÅuî nK± vK´ lK©«
par des opérations de privatisation, a UNzUM∑Æô `®d∑¥ Ê√ ,tM± ¡e§ Ë√ tKØ
eu à connaître ou a pu avoir à dO¨ Ë√ …d®U∂± UNM± ¡e§ Ë√ UNKØ
connaître de tout ou partie du dossier ¡UM∏∑ßU° WBÅuª∞« bM´ ,…d®U∂±
de privatisation des dites structures, de .Áö´√ 29 …œUL∞« w≠ …¸uØcL∞« W∞U∫∞«
se porter au moment de la privatisation
acquéreur directement ou indirecte-
690
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

ment de tout ou partie de ces der-


nières.

Art. 39. - L'inobservation des disposi- ÂUJ•√ «d∑•« Âb´ qJA¥ :39 …œUL∞«
tions de l'article 37 ci-dessus constitue W≠uÅu± WH∞Uª± Áö´√ 37 …œUL∞«
une infraction qualifiée de divulgation V¢d∑¢Ë WHMB± ‹U±uKF± ¡UA≠S°
d'informations privilégiées et engage UO≤b± UNO∂J¢d± WO∞ËRº± UNOK´
la responsabilité civile et pénale des Êu≤UÆ s± 302 …œULK∞ UI∂© UOz«e§Ë
auteurs conformément à l'article 302 .‹U°uIF∞«
du code pénal.

Constitue une infraction toute inobser- WIKF∑L∞« ÂUJ•_« «d∑•« WH∞Uª± bF¢
vation des dispositions relatives à l'in- 36 …œUL∞« ÂuNH± Vº• w≠UM∑∞U°
compatibilité au sens de l'article 36 ci- W±«d¨ v∞« UN∂J¢d± ÷dF∑¥Ë ,Áö´√
dessus. Son auteur est passible d'une Ãœ 1.000.000 sO° ÕË«d∑¢
amende allant de 1.000.000 DA à t≤S≠ p∞– vK´ …œU¥“Ë Ãœ 2.000.000Ë
2.000.000 DA. En outre, il engage sa .W¥¸«œù«Ë WO≤bL∞« t∑O∞ËRº± ÂeK¥
responsabilité civile et administrative.

CHAPITRE X d®UF∞« qBH∞«


Dispositions transitoires WO∞UI∑≤« ÂUJ•√

Art. 40. - Les holdings publics sont WC°UI∞« ‹UØdA∞« q• r∑¥ :40 …œUL∞«
dissous par leurs Assemblées géné- W¥œUF∞« dO¨ W±UF∞« UN¢UOFL§ q∂Æ s±
rales extraordinaires dans un délai a¥¸U¢ s± «¡«b∑°« b•«Ë dN® q§√ w≠
d'un mois à compter de la date de pro- .d±_« «c≥ ¸ËbÅ
mulgation de la présente ordonnance.

Les liquidateurs désignés par les WOHB∑∞U° ÊuLzUI∞« nKJ¥Ë


Assemblées générales extraordinaires dO¨ W±UF∞« ‹UOFLπ∞« s± ÊuOMFL∞«
des Holdings publics sont chargés de WO±uLF∞« WC°UI∞« ‹UØdAK∞ W¥œUF∞«
procéder au transfert à leur valeur ‚uI•Ë ‰«u±√ q¥u∫¢ ¡«d§U° ÂUOI∞U°
691
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

bilantielle des biens, droits et obliga- WC°UI∞« ‹UØdA∞« ‹«bMßË


tions des holdings publics dissous au UN∑LOÆ ¸U∂∑´U° WK∫L∞« WO±uLF∞«
profit des entreprises publiques écono- `∞UB∞,»Uº∫∞« ÂU∑∑î« bM´
miques visées à l'article 41 ci-dessous. W¥œUB∑Æô« WO±uLF∞« ‹UºßRL∞«
Tous les actes, pièces et documents vHF¢ ,ÁU≤œ√ 41 …œUL∞« w≠ …¸uØcL∞«
établis dans ce cadre sont exonérés de ozU£u∞«Ë ‹«bM∑ºL∞«Ë œuIF∞« qØ
tous droits et taxes. ‚uI∫∞« qØ s± ¸U©ù« «c≥ w≠ …bFL∞«
.Âußd∞«Ë

Art. 41. - Les actions, participations, ‹UL≥Uº± fKπ± Ÿ“u¥ :41 …œUL∞«
titres et autres valeurs mobilières visés ‹UL≥UºL∞«Ë rNß_« W∞Ëb∞«
à l'article 3 ci-dessus sont répartis par Èdî_« W∞uIML∞« rOI∞«Ë ‹«bMº∞«Ë
le Conseil des Participation de l'Etat sO° Áö´√ 3 …œUL∞« w≠ …¸uØcL∞«
entre les entreprises publiques écono- .W¥œUB∑Æô« WO±uLF∞« ‹UºßRL∞«
miques.

CHAPITRE XI dA´ ÍœU∫∞« qBH∞«


Dispositions finales WO±U∑î ÂUJ•√

Art. 42. - Toutes dispositions WH∞UªL∞« ÂUJ•_« qØ vGK¢ :42 …œUL∞«


contraires à la présente ordonnance :UNM± ULOß ôË d±_« «cN∞
sont abrogées, notamment:

- l'ordonnance n° 95-22 du 26 août 26 w≠ Œ¸RL∞« 22-95 rƸ d±_« -


1995 relative à la privatisation des WBÅuª° oKF∑L∞«Ë 1995 XA¨
entreprises publiques, modifiée et ‰bFL∞« WO±uLF∞« ‹UºßRL∞«
complétée, susvisée; .Áö´√¸uØcL∞«Ë rL∑L∞«Ë

- l'ordonnance n° 95-25 du 25 sep- 25 w≠ Œ¸RL∞« 25-95 rƸ d±_« -


tembre 1995 relative à la gestion des dOOº∑° oKF∑L∞«Ë 1995 d∂L∑∂ß
capitaux marchands de l'Etat, susvi- WF°U∑∞« W¥¸Uπ∑∞« ‰«u±_« ”˃¸
sée. .Áö´√ ¸uØcL∞«Ë W∞ËbK∞
692
Code de commerce ͸Uπ∑∞« Êu≤UI∞«
Annexes

Art. 43. - La présente ordonnance sera w≠ d±_« «c≥ dAM¥ : 43 …œUL∞«


publiée au Journal officiel de la W¥¸uNLπK∞ WOLßd∞« …b¥dπ∞«
République algérienne démocratique .WO∂FA∞« WO©«dIL¥b∞« W¥dz«eπ∞«
et populaire.

Fait à Alger, le Aouel Joumada ÈœUL§ ‰Ë√ w≠ w≠ dz«eπ∞U° ¸d•


Ethania 1422 correspondant au 20 2001 XA¨ 20 o≠«uL∞« 1422 WO≤U∏∞«
août 2001.

Abdelaziz BOUTEFLIKA. WIOKH¢u° e¥eF∞« b∂´

693
30 Dhou El Hidja 1425 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N°° 11 7
9 février 2005

Loi n°° 05-02 du 27 Dhou El Hidja 1425 correspondant Art. 3. — L'ordonnance n° 75-59 du 26 septembre
au 6 février 2005 modifiant et complétant 1975, susvisée, est complétée par les articles 187 bis et
l'ordonnance n°° 75-59 du 26 septembre 1975 187 ter rédigés comme suit :
portant code de commerce
———— « Art. 187 bis. — Les baux commerciaux conclus à
compter de la publication de la présente loi au Journal
Le Président de la République, officiel de la République algérienne démocratique et
Vu la Constitution, notamment ses articles 37, 120, populaire doivent, sous peine de nullité, être dressés en la
122-9° et 126 ; forme authentique. Ils sont conclus pour une durée
librement fixée par les parties.
Vu l'ordonnance n° 66-154 du 8 juin 1966, modifiée et
complétée, portant code de procédure civile ; Sauf stipulation contraire des parties, le preneur est tenu
Vu l'ordonnance n° 66-155 du 8 juin 1966, modifiée et de quitter les lieux loués à l'échéance du terme fixé par le
complétée, portant code de procédure pénale ; contrat sans signification de congé et sans prétendre à
l'indemnité d'éviction telle que prévue par le présent
Vu l'ordonnance n° 66-156 du 8 juin 1966, modifiée et code ».
complétée, portant code pénal ;
Vu l'ordonnance n° 75-58 du 26 septembre 1975, « Art. 187 ter. — Les renouvellements des baux
modifiée et complétée, portant code civil ; commerciaux conclus antérieurement à la publication
visée à l'article 187 bis ci-dessus demeurent régis par la
Vu l'ordonnance n° 75-59 du 26 septembre 1975, législation en vigueur à la date de la conclusion du bail ».
modifiée et complétée, portant code de commerce ;
Après adoption par le Parlement ; Art. 4. — L'article 192 de l'ordonnance n°75-59 du 26
septembre 1975, susvisée, est modifié et rédigé comme
Promulgue la loi dont la teneur suit : suit :
Article 1er. — La présente loi modifie et complète
« Art. 192. — Les montants des loyers des baux
l'ordonnance n° 75-59 du 26 septembre 1975 portant code
d'immeubles ou de locaux régis par les présentes
de commerce.
dispositions, renouvelés ou non, peuvent être révisés à la
Art. 2. — Les articles 146, 169 et 170 de l'ordonnance demande de l'une ou de l'autre des parties sous les
n° 75-59 du 26 septembre 1975, susvisée, sont modifiés et réserves prévues à l'article 193 ci-dessous.
rédigés comme suit :
La demande doit être formée par acte extrajudiciaire ou
« Art. 146. — Chaque année, au mois de décembre, le par lettre recommandée avec demande d'avis de réception.
président du tribunal se fait présenter les registres prévus Elle doit, sous peine de nullité, préciser le montant du
par les articles ci-dessus; il en vérifie la tenue, s'assure que loyer demandé ou offert.
les prescriptions ont été rigoureusement suivies et en
donne attestation au pied de la dernière inscription ». (..... le reste sans changement.......) ».
« Art. 169. — Les dispositions qui suivent s'appliquent Art. 5. — L'ordonnance n° 75-59 du 26 septembre
aux baux des immeubles ou locaux dans lesquels un fonds 1975, susvisée, est complétée par l'article 252 bis rédigé
est exploité, que ce fonds appartienne à un commerçant, à comme suit :
un industriel, à un artisan ou à une entreprise artisanale,
dûment inscrits au registre du commerce ou au registre
des métiers et de l’artisanat selon le cas, notamment : « Art. 252 bis. — Nonobstant les dispositions légales
contraires, les paiements et les livraisons d'instruments
(..... le reste sans changement....... ) ». financiers effectués dans le cadre des systèmes de
règlements interbancaires jusqu'à l'expiration du jour où
« Art. 170. — Les présentes dispositions s'appliquent est prononcé le jugement de règlement judiciaire ou de
également : faillite à l'encontre d'une banque ou d'une institution
financière dûment habilitée participant directement ou
1° aux baux consentis aux communes pour des indirectement à ces systèmes, ne peuvent être annulés
immeubles ou des locaux affectés, soit au moment de la même au motif pour lequel est intervenu ce jugement ».
location, soit ultérieurement et avec le consentement
exprès ou tacite du propriétaire, à des services exploités en
régie, Art. 6. — Les articles 414 et 502 de l'ordonnance
n° 75-59 du 26 septembre 1975, susvisée, sont modifiés,
2° aux baux d'immeubles ou de locaux principaux ou complétés et rédigés comme suit :
accessoires, nécessaires à la poursuite de l'activité des
entreprises publiques économiques, dans les limites « Art. 414. — Le porteur d'une lettre de change payable
définies par les lois et règlements qui les régissent et à à jour fixe ou à certain délai de date ou de vue, doit
condition que ces baux ne comportent aucune emprise sur présenter la lettre de change au paiement soit le jour où
le domaine public.
elle est payable, soit l'un des deux jours ouvrables qui
(.....le reste sans changement.......) ». suivent.
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8 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N°° 11 9 février 2005

La présentation matérielle d'une lettre de change à une A défaut, l'interdit ne recouvre la faculté d'émettre des
chambre de compensation équivaut à une présentation au chèques qu'à l'issue d'un délai de cinq (5) ans à compter
paiement. de la date de l'injonction ».
Cette présentation peut s'effectuer également par tout
"Art. 526 bis 5. — La pénalité libératoire est fixée à
moyen d'échange électronique défini par la législation et
cent dinars (100 DA) par tranche de mille dinars
la réglementation en vigueur ».
(1000 DA) ou fraction de tranche.
« Art. 502. — La présentation matérielle d'un chèque à
une chambre de compensation équivaut à une présentation Cette pénalité est doublée dans le cas de récidive.
au paiement.
Le produit de cette pénalité est versé au trésor public".
Cette présentation peut s'effectuer également par tout
moyen d'échange électronique défini par la législation et "Art. 526 bis 6. — A défaut de régularisation de
la réglementation en vigueur ». l'incident de paiement, dans les délais cumulés prévus par
les articles 526 bis 2 et 526 bis 4, susvisés, des poursuites
Art. 7. — Le titre II du livre IV de l'ordonnance pénales sont engagées conformément aux dispositions du
n° 75-59 du 26 septembre 1975, susvisée, est complété par code pénal".
un chapitre VIII bis intitulé "des incidents de paiement"
comprenant les articles 526 bis à 526 bis 16 et rédigé "Art. 526 bis 7 . — Le tiré déclare, sans délai, à la
comme suit : centrale des impayés toute mesure d'interdiction d'émettre
des chèques prise à l'encontre de l'un de ses clients".
Chapitre VIII bis
Des incidents de paiement "Art. 526 bis 8 . — La Banque d'Algérie communique
régulièrement aux banques et institutions financières
« Art. 526 bis. — Avant toute délivrance de chéquiers à dûment habilitées la liste mise à jour des interdits de
leurs clients, les banques et les institutions financières chéquiers".
dûment habilitées doivent consulter immédiatement le
fichier des incidents de paiement de la centrale des "Art. 526 bis 9. — Dès communication par la banque
impayés de la Banque d'Algérie ». d'Algérie de la liste des interdits de chéquiers visée à
« Art. 526 bis 1. — Le tiré est tenu de déclarer tout l'article 526 bis 8 ci-dessus, aux banques et institutions
incident de paiement pour absence ou insuffisance de financières dûment habilitées, celles-ci doivent :
provision à la centrale des impayés dans les quatre (4) — s'abstenir de délivrer un chéquier à tout client qui
jours ouvrables suivant la date de présentation du chèque, figure sur cette liste ;
dans l'une des formes prévues à l'article 502 du présent
code ». — demander au client concerné de restituer les
formules de chèques non encore émis".
« Art. 526 bis 2. — Lors de la survenance d'un premier
incident de paiement, pour absence ou insuffisance de "Art. 526 bis 10. — L'interdiction d'émettre des chèques
provision, le tiré doit adresser à l'émetteur du chèque une s'applique à tous les comptes courants et les comptes de
injonction pour régularisation de l'incident et ce, dans un chèques dont serait titulaire ledit client.
délai maximum de dix (10) jours à compter de la date
d'envoi de l'injonction ». Elle s'applique également à ses mandataires en ce qui
concerne ces comptes".
La régularisation visée à l'alinéa précédent est la faculté,
donnée au tireur d'un chèque sans provision, de constituer "Art. 526 bis 11. — L'interdiction d'émettre des chèques
une provision suffisante et disponible auprès du tiré, pour dont fait l'objet un co-titulaire d'un compte collectif
le règlement de l'incident de paiement. s'applique à tous les autres co-titulaires de ce compte".
La forme de l'injonction et son contenu sont fixés par
"Art. 526 bis 12. — L'interdit de chéquier ne perd pas sa
voie réglementaire ».
qualité de mandataire sur les comptes de son mandant ne
« Art. 526 bis 3 . — Lorsque la procédure de faisant pas l'objet de la même mesure.
régularisation, prévue à l'article 526 bis 2 ci-dessus, La mesure d'interdiction d'émettre des chèques, prise à
s'avère infructueuse ou en cas de récidive dans les douze l'encontre d'une personne, n'atteint pas ses mandataires
(12) mois suivant le premier incident de paiement, même pour tout ce qui concerne le fonctionnement des comptes
si celui-ci est régularisé, le tiré prononce à l'encontre du personnels de ces derniers".
tireur une interdiction d'émettre des chèques".
"Art. 526 bis 13. — Les contestations relatives à
"Art. 526 bis 4. — Quiconque est frappé d'une mesure l'interdiction d'émettre des chèques et aux pénalités
d'interdiction d'émettre des chèques recouvre la possibilité libératoires sont déférées aux juridictions compétentes".
d'émettre des chèques lorsqu'il justifie avoir réglé le
montant du chèque impayé ou constitué une provision "Art. 526 bis 14 . — Le titulaire d'un compte, ou son
suffisante et disponible destinée à son règlement par les mandataire, qui s'est vu interdire d'émettre des chèques,
soins du tiré et payé une pénalité libératoire prévue à garde la possibilité de retirer des chèques consacrés
l'article 526 bis 5 ci-dessous et ce, dans un délai de vingt exclusivement à des retraits de fonds auprès du tiré ou
(20) jours à compter de la fin du délai de l'injonction. d'émettre des chèques certifiés".
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9 février 2005

"Art. 526 bis 15. — Le tiré qui refuse de payer un 1° le nom et les coordonnées bancaires de l'émetteur de
chèque émis au moyen : l'avis de prélèvement, ainsi que son numéro d'émetteur
- d'une formule dont la restitution n'a pas été demandée d'avis de prélèvement délivré par la Banque d'Algérie;
conformément aux conditions prévues à l'article 526 bis 9
ci-dessus, s'il n'est pas justifié que les diligences 2° le nom et les coordonnées bancaires du débiteur
nécessaires ont été mises en œuvre à cette fin ; donneur d’ordre de prélèvement ;
- d'une formule qu'il a délivrée en violation des 3° l'ordre inconditionnel de transférer des fonds, valeurs
dispositions des articles 526 bis 3 et 526 bis 9 ci-dessus ;
ou effets ;
- d'une formule qu'il a délivrée à un nouveau client,
alors que celui-ci faisait l'objet d'une mesure d'interdiction 4° le montant du virement ;
d'émettre des chèques et dont le nom figurait pour ces
motifs sur la liste de la centrale des impayés de la Banque 5° la périodicité du prélèvement ;
d'Algérie ;
est solidairement tenu de payer les indemnités civiles 6° la signature du débiteur donneur d'ordre".
accordées au porteur pour non paiement , s'il ne justifie
pas que l'ouverture du compte a été effectuée "Art. 543 bis 22. — La propriété des fonds , valeurs ou
conformément aux procédures légales et réglementaires effets, objet de l'ordre de prélèvement, est transférée de
relatives à l'ouverture du compte et à la délivrance des plein droit dès la retenue du compte créditeur émetteur de
formules du chèque, ainsi qu'aux obligations légales et l'avis de prélèvement".
règlementaires résultant des incidents de paiement".
Chapitre III
"Art. 526 bis 16 . — Le tiré qui a clôturé un compte sur
lequel des formules de chèques ont été délivrées ou qui a Des cartes de paiement et de retrait
enregistré une opposition pour perte ou vol de chèques,
doit aviser la Banque d'Algérie". "Art. 543 bis 23 . — Constitue une carte de paiement
toute carte émise par les banques et les institutions
Art. 8. — Le livre IV de l'ordonnance n° 75-59 du 26
financières dûment habilitées et permettant à son titulaire
septembre 1975, susvisée, est complété par un titre IV
intitulé "de certains instruments et procédés de paiement" de retirer ou de transférer des fonds.
comprenant les articles 543 bis 19 à 543 bis 24 rédigés
comme suit : Constitue une carte de retrait toute carte émise par les
banques ou les institutions financières dûment habilitées
TITRE IV et permettant à son titulaire, exclusivement, de retirer des
fonds".
DE CERTAINS INSTRUMENTS ET PROCEDES
DE PAIEMENT

Chapitre I "Art. 543 bis 24 . — L'ordre ou l'engagement de payer,


donné au moyen d'une carte de paiement, est irrévocable.
Du virement Il ne peut être fait opposition au paiement qu'en cas de
perte ou de vol de la carte dûment déclarés, de règlement
"Art. 543 bis 19. — L'ordre de virement contient :
judiciaire ou de faillite du bénéficiaire"
1° le mandat donné au teneur de compte par le titulaire
de compte de transférer des fonds, valeurs ou effets dont DISPOSITIONS FINALES
le montant est déterminé ;
2° l'indication du compte à débiter ; Art. 9. — Les articles 538 et 539 de l'ordonnance
n° 75-59 du 26 septembre 1975, susvisée, sont abrogés.
3° l'indication du compte à créditer et de son titulaire ;
4° la date d'exécution ; Toute référence à ces deux articles est remplacée par la
5° la signature du donneur d'ordre". référence aux articles 374 et 375 du code pénal.

"Art. 543 bis 20 . — L'ordre de virement est irrévocable Art. 10. — La présente loi sera publiée au Journal
à compter du débit du compte du donneur d'ordre. officiel de la République algérienne démocratique et
populaire.
Le virement est définitif à compter de la date où il est
crédité au compte du bénéficiaire".
Fait à Alger, le 27 Dhou El Hidja 1425 correspondant
Chapitre II au 6 février 2005.
Du prélèvement

"Art. 543 bis 21 . — L'ordre de prélèvement contient : Abdelaziz BOUTEFLIKA.

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