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MÉMOIRE
En vue de l’obtention du
Diplôme de Magister
Intitulé
Contribution à l’étude et au Contrôle d’un
Convertisseur DC-DC Utilisé dans les Système
Photovoltaïque
Spécialité : électronique
Option : Composants et Systèmes Micro-électronique Avancée
Année Universitaire 20 15 / 20 16
Remerciements
Je remercie, en premier lieu, ALLAH qui m’a donné ce bien là pour que
je vive ce jour, ALLAH qui m’a donné la force et la patience pour terminer ce
travail.
Je tiens à exprimer ma profonde reconnaissance et ma gratitude à mon
encadreur, le maitre de conférence M. Benghanem et mon qui a proposé et dirigé
ce travail.
Mes remerciements vont aussi à messieurs les membres du jury : Président
MIDOUN.A Professeur et les examinateurs : BOURAHLA.M Professeur, et
ZERHOUNI.F Maitre conférence A, TAHRI.A Maitre conférence A. Pour avoir
accepté d’évaluer mon travail.
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Dédicaces
Dédicaces
A toute ma famille,
A vous
Je dédie ce mémoire.
Slamnia DjameL
SOMMAIRE
Introduction générale …………………………….……...…………………….1
Chapitre I : convertisseur continu-continu
I.1. introduction ………………...………………………………………………….……….3
I.1. convertisseur continu-contenu……………..……………………………………………4
I.1.1.Etude des convertisseurs classique en mode de conduction continue …………………4
I.1.2. le convertisseur boost …………………………………………..……………………...5
I.1.3. convertisseur Buck………………………..……………………….………………….7
I.1.4. Convertisseur Buck-Boost………………………………….…………………….…...8
I.1.5. Convertisseur Cuck ………………………………………....……….……….……..10
I.1.6. Convertisseur Sepic…………….………………….…………….………………….11
I.2. Comparaison des montages……………………………….……………………..……13
I.2.1. Prise en compte des éléments parasites…………………………………...………...14
I. 2.2. Prise en compte des éléments parasites du convertisseur Boost……………..……..15
I.2.3. Prise en compte des éléments parasites du convertisseur Buck……………..………19
I.2.4. Prise en compte des éléments parasites du convertisseur Buck-Boost ……….…….21
1.2.5. Prise en compte des éléments parasites du convertisseur cuk et du convertisseur
sepic ……………………………………………………………………………………….....23
1.2.6. Comparaison des gain en tension en tenant comptent les éléments
parasites …………………………………………………………………………………..…..24
I.2.7. Associations de composants ou de montages……………………..………………….25
I.2.8.Conclusion…………………….…………………….………………………………..25
Chapitre II : étude et synthèse des convertisseurs non-isolée
I. Introduction ………………..……………...………..………………………………….26
II. Les différentes topologies des convertisseur non-isolée ………………….….………28
II.1. Convertisseur Boost additionnelle…………………………………….……………28
II.1. 1. Dimensionnement de convertisseur Boost additionnelle…………….…………...29
II.1.2. les résultats de simulation de circuit additionnel de boost élémentaire …………..30
II.1.3. Interprétations des résultats …………………………………….....………………32
II.1.4. Convertisseur deux Boost en cascade…………………………………..……....….32
II.2. 1. Dimentionnement du convertisseur Boost en cascade……………………....……..33
II.2.2. Les résultats de simulation du convertisseur deux Boost en cascade………...……34
II.2.3. Interprétations des résultats ……………………………………..…….…………..36
II.3. Convertisseur Boost a trois niveaux ………………………………..……………….37
II.3.1. Le dimensionnement de ce convertisseur ………………………………..………..39
II.3.2. Les résultats de simulation du Boost à trois niveaux………………………………39
II.3.3. interprétations des resultats…………………………………………………………41
II.4. Convertisseur Boost a deux étages…………………………...……………………….42
II.4.1. Dimensionnement de convertisseur Boost a deux étages………….…..……………43
II.4.2. Les résultats de simulation du Boost a deux étages ………………….….…………44
II.4.3. Interprétations des résultats …………………….……………………….…………46
II.5. Convertisseur deux Boost en parallèle………………………………….…….………46
II.5.1. Dimensionnement de deux Boost en parallèle……..……………….…….…….…..48
II.5.2. Les résultants de simulation du deux Boost en parallèle……………………………48
II.5.3. Interprétations des résultats ………..………..…..…………………………………51
II.6. Boost a gain élevée avec inducteurs couplée (HOBC : high order boost converter) ….52
II.6.1. fonctionnement du convertisseur HOBC avec inducteur couplée ……………….…52
II.6.2. modèle mathématique de convertisseur HOBC …………………………………….54
II.6.3. analyse du convertisseur proposé……...……….………………………………..….55
II.6.4. dimensionnements des composants de ce convertisseur……………….……..……..57
II.6.5. les résultats de simulation de convertisseur proposé…………………….……..…...58
II.6.6.interprétations des résultats ………...………………....…………….…….………..62
II.6.7. conclusion ……………………….………………….……………………………..62
Chapitre III : modélisation et commande en mode tension de convertisseur dc-dc
III.1. Introduction …………………………………………………………………………63
III.2. Modélisation de convertisseur statique………………………………………………63
III.3.1. Description de variable d’état pour convertisseur HOBC …………...…………….64
III.3.2. En mode de conduction contenu …….……………………………………………67
III.4. Commande du convertisseur HOBC ………………….……………………..………68
III.4.1. Conception de commande linéaire pour convertisseur HOBC …………….………..69
III.4.2. Conception contrôleur numérique pour Convertisseurs DC-DC utilisant des
techniques de Root-locus ……………………………………………………………..………71
III.4.3. Conclusion ……………..……………………………………………………………71
III.4.5.Conception du contrôleur PID ……………….………….…………………….…….71
III.4.6. Conclusion……………….……………………..………………………………….74
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III.4.7. Transformation d'un contrôleur analogique à un contrôleur numérique….…….…74
III.5. Implémentation de convertisseur HOBC avec contrôleur PI numérique dans le
MATLAB/SIUMILINK …..………………………………………………………………….74
III.5.1. Etude le système en boucle fermée ……………………………………..…………...75
III.5.2. Résultats de simulations ………..…..……………………………………..………..77
III.5.3 Réponse dynamique de la charge contre les perturbations …………………………79
III.5.4. Interprétation de résultats de simulation ……………………….……………..……80
III.5.6. Conclusion …………………..………………………………………………..……81
Chapitre IV : commande linéaire à base de la logique floue
IV.1. Introduction………………………………...…………………………………………83
IV.2. Description et structure d’une commande par logique floue………………………….83
IV.2.1. inférence de fuzzification ………………………………………………...….……..84
IV.2.2. Mécanisme d’inférence floue………………….………………………...………… 84
IV.2.3. Interface de défuzzificatin………………………………..…………………………86
IV.3. Synthèse du contrôleur flou du bus continu .…….………..………………….………87
IV.4. Structure du contrôleur flou proposé…………………………..………………...…...88
IV.5. Résultats de simulation…………………………………………………………...…..91
IV.6.Interpretation de résultats de simulations ………………..………………………...…93
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LISTES DES FIGURES
Figure I-1 : (a) Convertisseur Boost (hacheur élévateur), (b) Convertisseur Buck (hacheur
abaisseur), (c) Convertisseur Buck-Boost (hacheur à stockage inductif), (d) Convertisseur Cuk
(hacheur à stockage capacitif abaisseur-élévateur-inverseur), (e) Convertisseur Sepic (hacheur
capacitif abaisseur-élévateur)………………………………….……….……………………....5
Figure I-3 : Formes d’ondes du convertisseur Boost (courants à gauche, tension à droite)...…6
Figure I-5 : formes d’ondes du convertisseur Buck (courant à gauche, tension à droite)….….7
Figure I-7 : formes d’ondes du convertisseur Buck-boost courant à gauche tension à droit…..9
Figure I-9 : Formes d’ondes du convertisseur Cuk (courants à gauche, tension à droite).........10
Figure I-13 : model des éléments, (1) source de tension continue, (2) inductance (3) capacité,
(4) intercepteurs a l’état passant, (5) diode a l’état passant…………………………………..14
Figure I-17. Tension de sortie maximale Vsmax, rapport cyclique maximal αmax, et valeurs
calculées de façon approchée (V’SMAX et α’MAX) pour des charges différentes………….…..18
Figure I-18 : puissance de sortie maximale et valeur calculée de façon approchée pour des
charges différentes…………………………………………………………………………...19
Figure I-20 : tension de sortie d’un convertisseur Buck pour des charges différentes……....20
Figure I-23. Rapport cyclique αmax et tension de sortie moyenne maximale en fonction de la
charge……………………………………………………………………….……..………….23
Figure I-24. Convertisseur Cuk et convertisseur Sepic avec les éléments parasites des
composants………………………………………………………………………..……….…23
Figure I-25 : Evolution du gain en tension des convertisseurs en tenant compte des éléments
parasites…………………………………………………………………………..…………..24
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Figure II.39 : la tension dans l’interrupteur………………………………………………….50
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Figure III.5: représentation de ROOT-LOCUS en boucle fermée…………………………...72
………………………………………………………………………………………………...78
Figure III.14 : tension de sortie lorsque on varie la tension de référence (48v a 60v)……..…78
Figure III.15 : tension de sortie de convertisseur avec perturbation a l’entée (27va 27v)……79
Figure IV.4. Répartition des fonctions d’appartenance variables d’entrée changement de erreur
de……………………………………………………………………………………………..90
Figure IV.9 : tension de sortie dans le cas on varie Vref (48 à 60v)…………………………..92
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Figure IV.10 : réponse à une variation de charge ……………………………………………93
Figure V.11 : tension de sortie de convertisseur HOBC avec régulateur PID adaptative…..101
Figure V.12 : courant de sortie de convertisseur HOBC avec régulateur PID adaptative…..102
Figure V.13 : tension de sortie lorsque on varie la tension d’entrée (17v a 28v)…………...102
Figure V.15 : tension de sortie en cas de variation de tension de référence (48v a 60v)……103
Figure V.16 : les évolutions des gains Ki et Kp en cas de variation Vref (48v a 60v) …........103
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LISTE DES TABLEAUS
Tableau III.1 : les différentes variations des composants avec les performances de PID
numérique………………………………………………………….………………………….81
Tableau V.3 : les différentes variations des composants avec les performances de PID
numérique……………………………………………………………………………………103
C Condensateur
R Charge
iL Courant inductance
RM Résistance on de l’interrupteur M
RC Résistance interne de C
M Interrupteur
io Le courant de charge
VC Tension du condensateur
Vref Tension de référence
s Surface de glissement
Ψ Macro-variable synergétique
α rapport cyclique
x Vecteur d’état
L Iinductance
C Condensateur
R Charge
Vo Tension de sortie
i L Courant d’inductance
RM Résistance on de l’interrupteur M
RC Résistance interne de C
M Interrupteur
io Le courant de charge
VC Tension du condensateur
Ψ Macro-variable synergétique
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INTRODUCTION
GENERAL
INTRODUCTION
D’autre part, ce type de consommation énergétique n’est pas neutre sur l’impact
environnemental. Pour les hydrocarbures et le charbon par exemple, d’importantes émissions
de gaz à effet de serre sont générées quotidiennement jouant un rôle prépondérant au niveau du
dérèglement climatique et de l’augmentation de la pollution. Ce constat pousse à rechercher de
plus en plus de solutions innovantes palliant le déficit énergétique et limitant l’impact négatif
sur l’environnement. Ainsi, le développement des sources non-polluantes à base d’énergie
renouvelable est de plus en plus sollicité à la fois par les producteurs d’énergie et les pouvoirs
publics.Par opposition, une énergie dite renouvelable doit se régénérer naturellement et
indéfiniment à l’échelle temporelle de notre civilisation. Seule l’énergie issue du soleil répond
actuellement à ces critères à la fois d’abondance à la surface terrestre et de régénération infinie
à notre échelle. Elle peut ainsi être utilisée directement sous forme thermique et depuis la
découverte de l’effet photovoltaïque, convertie en énergie électrique. Cette dernière, bien
qu’elle soit connue depuis de nombreuses années, comme source pouvant produire de l’énergie
allant de quelques milliwatts au mégawatt, reste à un stade anecdotique et ne se développe pas
encore dans de grandes proportions, notamment à cause du coût trop élevé des capteurs mis en
œuvre.
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contrôler les convertisseurs continu-continu. Nombre de commandes ont été proposés. En effet,
il est nécessaire de développer des contrôleurs non-linéaires prenant en charge l’imprécision
des modèles mathématique dues en partie aux incertitudes sur les paramètres et leurs
éventuelles variations en fonction du temps et des points de fonctionnement. Ces contrôleurs
doivent donc être robuste vis-à-vis les incertitudes, des perturbations introduites et vis- à-vis de
les variations des paramètres du système. Pour répondre à ces défis, cette étude propose la
conception de contrôleurs robustes et intelligents. Le travail est présenté en Cinque chapitres
organisés comme suit :
Dans le premier chapitre, nous nous intéressons aux convertisseurs non-isolés. Apres un
rappel sur les caractéristiques idéales de ces convertisseurs, nous prenons en compte différents
éléments parasites.
Le second chapitre est consacré à l’amélioration du rendement de conversion de l’étage
d’adaptation au travers de structures inspirées de méthodes couramment utilisées dans les
applications de fortes puissances, minimisant les pertes de l’étage de conversion par une
distribution de la puissance. Nous présentons des différentes topologies des convertisseurs
survolteur non isolé, et nous discutons en détails les modèles des convertisseurs les plus usités
en général et la conception d’un convertisseur survolteur avec inducteur couplée
(HOBC: High Order Boost Converter) en particulier.
Nous terminons par une comparaison entre le contrôleur flou et contrôleur adaptatif et mettre
Une conclusion générale sur l'ensemble de cette étude et nous proposons des perspectives de
travail á la fin de ce mémoire.
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CHAPITRE I :
Convertisseur continu-continu
1
I.1. Introduction
La plupart des sources d'énergie renouvelables telles que les piles à combustible et les cellules
photovoltaïques sont très étudiées par les laboratoires de recherches, il y a un regain accentuer
dans la recherche et l’étude des convertisseurs de puissance pour les sources d'énergie DC. Ces
sources d'alimentation ont une sortie très basse tension et nécessitent une connexion en série
d'amplificateur de tension pour fournir suffisamment de tension de sortie.
Dans le première et le deuxième chapitre, nous passons en revue les solutions donnees par les
chercheurs pour améliorer de rendement des convertisseurs.
Pour cela, nous présentons les nouvelles structures de conversion élaborées pour améliorer le
rendement. Ces solutions s’inspirent des méthodes couramment utilisées dans les applications
de fortes puissances, minimisant les pertes de l’étage de conversion par une distribution
homogène de la puissance pour plusieurs topologies de convertisseurs.
Pour les différentes topologies de convertisseur boost, des résultats de simulation ont été
analysés dans le but de valider leur utilisation en tant qu’étage d’adaptation pour des
applications PV. Pour finaliser la validation de ces structures et en montrer les potentiels, une
comparaison entre une structure classique et une structure qu’on a choisi a été effectuée afin
d’évaluer les performances apportées par ce type de concept sur une chaîne de conversion
photovoltaïque.
Dans les applications de convertisseur (24V/48V-30A), les convertisseurs Boost sont souvent
utilisés pour former un système de distribution de puissance plus robuste et de courants plus
stable. Ce mode de distribution est utilisé couramment pour des applications sollicitant des
courants dépassant les dizaines d’ampères. Les tensions sont soit très faibles comme par
exemple dans le cas d’une alimentation de microprocesseur (convertisseur PoL (Point-of-Load)
ou VRM (Voltage Regulator Module)), pour l'amplificateur de téléavertisseurs, systèmes
électriques, systèmes de cluster, des stations de base de téléphonie mobile et d'autres
applications de systèmes de télécommunications.
Tension de sortie : 48 V ;
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Courant maximal : 30 A ;
Tension nominale : 24 V ;
Dans ce chapitre, après avoir présenté les structures de base des convertisseurs statiques
continu-continu non isolés, on étudie ce convertisseur classique. Ce qui montre l’existence
d’une limitation sur le gain en tension pour ces convertisseurs. Afin de répondre au cahier des
charges (gain en tension élevé et faible ondulation du courant d’entrée), on présentera des
structures existantes qui sont capables de fournir un haut gain en tension par rapport aux
convertisseurs classiques, et de réduire l’ondulation du courant d’entrée avec haute efficacité.
Il existe cinq structures principales de convertisseurs continu-continu non isolés dont les
schémas sont représentés sur la figure I-1.
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Figure I-1. (a) Convertisseur Boost (hacheur élévateur), (b) Convertisseur Buck (hacheur
abaisseur), (c) Convertisseur Buck-Boost (hacheur à stockage inductif), (d) Convertisseur Cuk
(hacheur à stockage capacitif abaisseur-élévateur-inverseur), (e) Convertisseur Sepic (hacheur
capacitif abaisseur-élévateur)
Pour l’étude des convertisseurs, il est d’usage de calculer les valeurs moyennes en supposant
les tensions constantes lorsque l’on calcule les courants et le courant constant lorsque l’on
calcule les tensions.
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En mode de conduction continue, on a les formes d’ondes de courant et de tension de la figure
I-3
Figure I-3 : Formes d’ondes du convertisseur Boost (courants à gauche, tension à droite)
𝟏
Vs= ∗ Ve (I.1)
1−α
α∗Ve
∆IL = (I.2)
L∗F
α∗ve
∆VS = (1−α)∗R∗C∗F (I.3)
Par définition, α est compris entre 0 et 1, la tension de sortie est toujours supérieure à la tension
d’entrée Ve, le montage est élévateur en tension.
Le courant dans l’inductance est fonction de la puissance débitée par la source. On peut
exprimer sa valeur moyenne en fonction du courant moyen dans la charge et du rapport cyclique
:
Is
IL = (I.4)
1−α
Les contraintes sur l’interrupteur commandé et la diode sont les mêmes. En tension, on a :
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Ve ∆Vs
VMMAX=VDMAX=V-MAX = + (I.5)
1−α 2
Ie ∆I𝐿
Et en courant : Imax=ILmax = + (I.6)
1−α 2
Figure I-5 : formes d’ondes du convertisseur Buck (courant à gauche, tension à droite)
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V0 = α ∗ VE (I.7)
α(1−α)∗Ve
∆IL= (I.8)
L∗f
∆IL α(1−α)∗Ve
∆Vs= = (I.9)
8∗c∗f 8∗c∗L∗F2
Le courant moyen traversant l’inductance est égal au courant moyen dans la charge :
Et en courant :
∆IL
IKMAX = Idmax = ILMAX = IS + (I.11)
2
α
VS = ∗ Ve (I.12)
1−α
α∗Ve
∆IL = (I.13)
L∗f
α∗IS α2 ∗V
e
∆VS = = (1−α)∗R∗C∗F (I.14)
C∗F
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Figure I-7 : formes d’ondes du convertisseur Buck-boost courant à gauche tension à droite
La tension de sortie du convertisseur Buck-Boost est négative par rapport à la tension d’entrée.
Son amplitude peut être supérieure ou inférieure à celle de la tension d’entrée selon la valeur
du rapport cyclique. C’est un abaisseur-élévateur-inverseur en tension.
Is
IL = (I.15)
1−α
Les contraintes sur l’interrupteur commandé et la diode sont les mêmes. En tension on a :
Ve ∆VS
VKMAX = |VD max | = Vsmax + Ve = + (I.16)
1−α 2
Et en courant :
IS ∆IL
IKMAX = Idmax = ILMAX = + (I.17)
1−α 2
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I.1.5. Convertisseur Cuck :
Figure I-9 : Formes d’ondes du convertisseur Cuk (courants à gauche, tension à droite).
A partir du calcul des tensions moyennes aux bornes des inductances L et L’, on obtient :
Ve
VC = (I.18)
1−α
α
VS = ∗ Ve (I.19)
1−α
Le gain en tension est identique à celui du montage Buck-Boost. Il s’agit également d’un
montage abaisseur-élévateur-inverseur en tension.
α α
La relation entre les courants est : IL = ∗ IL = ∗ I0 (I.20)
1−α 1−α
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Les ondulations de courant dans les inductances L et L’ s’écrivent :
α∗Ve
∆IL = (I.21)
L∗F
α∗Ve
∆IL′ = (I.22)
L′∗F
∆IL′
∆VS = (I.23)
8∗C∗F
Ve ∆VS
VKMAX = |VD max | = Vsmax + Ve = + (I.24)
1−α 2
∆IL +∆IL′
Et en courant : IKMAX = Idmax = ILMAX = IL + IL′ + (I.25)
2
α
VS = ∗ Ve (I.26)
1−α
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figure I − 11 ∶. Formes d’ondes du Sepic (courants à gauche, tension à droite).
α∗Ve
∆IL = (I.27)
L∗F
α∗VE
∆IL′ = (I.28)
L′∗F
Eα2 ∗V
∆VS = (1−α)∗R∗C∗F (I.29)
E α2 ∗V
∆Vc′ = (1−α)∗R∗C′∗F (I.30)
α α
IL = ∗ IL = ∗ IS (I.31)
1−α 1−α
En tension on a :
Ve ∆VS +∆Vc′
VKMAX = |VD max | = Vsmax + VC′max = + (I.32)
1−α 2
Et en courant :
∆IL +∆IL′
IK,MAX = Idmax = IL + IL′ + (I.33)
2
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I.2. Comparaison des montages :
Le tableau I-1 résume les gains en tension et les contraintes sur les interrupteurs des différents
montages. Pour ces convertisseurs, l’évolution des gains en tension en fonction du rapport
cyclique est présentée sur la figure I-12. Si plusieurs montages peuvent être considérés comme
élévateurs, en particulier si le rapport cyclique est supérieur à 0,5, seul le montage Boost est
élévateur sur toute la plage de réglage des rapports cycliques. Pour un rapport cyclique de 0,5
par exemple, le Boost possède une tension de sortie double de la tension d’entrée. Alors que
pour les autres montages élévateurs, la tension de sortie est pour cette valeur du rapport cyclique
égale à la tension d’entrée. Ce n’est que lorsque le rapport cyclique se rapproche de 1 que les
autres montages élévateurs tendent à ressembler au montage Boost. Buck, Buck-Boost, Gain
en tension.
Cuk Sepic
Gain en tension 1 𝛼
1−𝛼 1−𝛼
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Figure I-12 : Evolution de rapport entre les tensions de sortie et d’entrée
De plus, tous les montages élévateurs présentent les mêmes contraintes sur les interrupteurs.
I˳
Ceux-ci sont traversés par un courant s à l’ondulation près,
1−α
ve
Et supporte une tension élevée égale à
1−α
En pratique, les composants ne sont jamais parfaits et on va utiliser les modèles simplifiés
représentés dans la figure I.13 :
Figure I-13 : model des éléments, (1) source de tension continue, (2) inductance (3) capacité,
(4) intercepteurs a l’état passant, (5) diode a l’état passant
On utilise une tension constante en série avec une résistance interne r0 comme le modèle de la
source de tension. Quand la fréquence n’est pas élevée, par exemple quelques kilo hertz, on
pourra mettre simplement une résistance interne en série pour modéliser 18 L’inductance [1-5]
et la capacité [1-6]. Quant à l’interrupteur et la diode, on considère que les états ouverts sont
parfaits. Mais à l’état passant, selon leurs caractéristiques, on utilise une tension constante vk0
ou vd0 en série avec une résistance rk
Ou rd pour représenter l’interrupteur ou la diode. La tension vd0 dépend du type de diode, pour
les diodes PIN réalisées en silicium la tension vd0 est voisine de 0,7 V et pour les diodes
Schottky elle est voisine de 0,4 V. La valeur de vk0 dépend du type d’interrupteur. Pour un
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interrupteur de type IGBT, vk0 est comprise entre 0,7 V et 1 V selon son calibre et sa technologie
de fabrication. Pour un MOSFET, la tension vk0 est nulle.
Si l’on utilise les modèles des éléments de la figure I-13, nous obtenons alors le schéma de la
figure I-14 représentant le Boost précédemment considéré. On peut écrire en valeur moyenne
sur une période de découpage :
VS
IS = (1 − α) ∗ IL = (I.35)
R
Ve = V0 − r0 ∗ IL (I.36)
V0 −α∗Vk0 −(1−α)∗Vd0
IL = (I.38)
(1−α)2 ∗R+(1−α)∗rd +α∗rk +rL +r0
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La présence de la résistance interne r0 et des éléments parasites modifie sensiblement la tension
de sortie du convertisseur (figure I.14).
La tension de sortie présente un extremum en αmax cette valeur était défini par :
√(rL +r0 +rk )((R(V0 −Vk0 )+(rd −rk )(Vd0 −Vk0 )+(rL +r0 +rk )(vd0 −vk0 )2 ))−(rL +r0 +rk )(Vd0 −vk0 )
αmax = 1 − R(V0 −Vk0 )+(rd −rk )(vd0 −vk0 )
(I.41)
Nous allons vérifier l’importance relative de ces différents termes. Considérons dans un premier
temps, deux convertisseurs de type Boost alimentant deux charges résistives identiques en
utilisant le même type de sources de tension, mais des composants différents.
Les caractéristiques de ces deux convertisseurs sont données dans le tableau I-2.
Convertisseur 1 Convertisseur 2
Sur la figure I-16, on observe que la tension de sortie du convertisseur 1 est plus grande que
celle du convertisseur 2 pour une même valeur de rapport cyclique mais ces différences sont
faibles, les valeurs de Vsmaxet de αmax sont voisines. Donc, il apparaît que l’influence de vk0 est
négligeable.
Nous avons montré dans l’expression (I-41) qu’une variation de 0 à 0,7 V de vk0 ne modifiait
pas de façon importante la tension de sortie. Vd0 a aussi une valeur faible et ce terme apparaît
toujours avec vk0. Il en est de même des termes rd et rk. On peut donc simplifier l’expression (I-
41) en supprimant ces différents termes. On obtient alors :
rL +r0 +rk
αmax = 1 − √ (I.42)
R
Le dernier terme de (I-37) est négligeable devant le premier terme et l’on peut écrire :
V0 −Vk0
Vs.max ′ = r (I.44)
d −rk +2.√rL +r0 +rk
R R
(V0 −Vk0 )2
Psmax ′ = (I.45)
4(rL +r0 +rk )
Une fois qu’un convertisseur est construit, les paramètres des composants sont fixés.
Alors, la résistance de charge R est un facteur important pour définir la tension de sortie
maximale et le rapport cyclique αmax. La figure I-17 donne la valeur de αmax et de Vsmax ainsi
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que ces valeurs calculées de façon approchée (α’max et V’smax) pour les convertisseurs précédents
en fonction de la charge R.
Figure I-17. Tension de sortie maximale Vsmax, rapport cyclique maximal αmax, et valeurs
calculées de façon approchée (V’SMAX et α’MAX) pour des charges différentes.
De même, la puissance maximale de sortie et sa valeur approchée sont présentées dans la figure
I-18. La valeur maximale de la puissance de sortie est indépendante de la résistance de charge,
elle ne dépend que des caractéristiques de la source et des composants du convertisseur.
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Figure I-18 : puissance de sortie maximale et valeur calculée de façon approchée pour des
charges différentes
Comme pour le Boost, on ajoute les éléments parasites au convertisseur Buck. Nous obtenons
les équations en modèle moyen :
VS
IS = IL = (I.47)
R
Ve = V0 − αr0 IL (I.48)
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On obtient pour la tension de sortie moyenne :
(R−α2 r0 −rd +α(r0 +rd +rk )V0 −αr0 (α(Vd0 −Vk0 )−Vd0 ))
Ve = (I.51)
R−rd +α(r0 +rd +rk )+rL
Le convertisseur Buck est un abaisseur, donc il ne s’agit pas d’une tension maximale de sortie.
Cela peut être vérifié par la dérivée de la tension de sortie par rapport au rapport cyclique (I-
53), son numérateur ne comporte aucun terme en α.
dVS ((R+rL )(V0 +Vd0 −Vk0 )+(r0 +rk )Vd0 +rd (Vk0 −V0 ))R
= (I.53)
dα (R+rL −rd +α(r0 +rk +rd ))2
Comme le Boost, la tension de sortie du Buck dépend de la charge. La figure I-20 donne la
tension de sortie d’un convertisseur de type Buck, construit avec les mêmes composants que
celui du Boost N° 2 à IGBT, avec des charges différentes.
TENSION(V)
Rapport cyclique
Figure I-20 : tension de sortie d’un convertisseur Buck pour des charges différentes
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I.2.4. Prise en compte des éléments parasites du convertisseur Buck-Boost
La figure I-21 est le schéma du Buck-Boost avec les éléments parasites des différents
composants.
VS
Is = (1 − α)IL = (I.55)
R
VE = V0 − αr0 IL (I.56)
Tension de sortie
TENSION(V)
Rapport cyclique
Les valeurs de αmax et de VSMAX dépendent de la charge, avec les paramètres donnés dans le
tableau I- 3(composant IGBT déjà rencontré), on obtient les courbes dans la figure I-18.
Source de tension
V0=20 V, r0=0,03 Ω
Résistance de l’inductance
rL=0,003 Ω
Page | 22
Interrupteur Vk0=0.7V, rk0=0.003 Ω
Figure I-23. Rapport cyclique αmax et tension de sortie moyenne maximale en fonction de la
charge.
Une fois que les éléments parasites sont pris en compte dans le convertisseur Cuk et dans le
convertisseur Sepic (figure I-19), on obtient les équations du modèle moyen de ces deux
convertisseurs.
Figure I-24. Convertisseur Cuk et convertisseur Sepic avec les éléments parasites des
composants.
Page | 23
Vs = −IL [αrk + (1 − α)(rd ) − IL [r2 + α(rc + rk ) + (1 − α)Vd + αVc − αVk0 − (1 − α)Vd0 ]]
(I-63)
VS
IL′ = IS = (I-64)
R
Bien que les équations du modèle moyen de ces convertisseurs ne sont pas les mêmes, on
obtient
1.2.6. Comparaison des gains en tension en tenant comptent les éléments parasites :
D’après les études avec les éléments parasites des composants, on obtient le gain en tension en
fonction du rapport cyclique pour les convertisseurs continu-continu non-isolés classiques. En
prenant les paramètres rencontrés dans le tableau I-2, on a l’évolution du gain en tension par
rapport aux différents rapports cycliques dans la figure I-19. La résistance série de la capacité
du convertisseur Cuk et du convertisseur Sepic a pour valeur 20 mΩ. On 28 observe que le gain
en tension du convertisseur Boost est toujours plus élevé pour un rapport cyclique donné.
Page | 24
Figure I-25 : Evolution du gain en tension des convertisseurs en tenant compte des éléments
parasites
Selon les études réalisées précédemment, le convertisseur Boost est le plus intéressant, car il a
une structure simple, et un gain en tension plus élevé que les autres pour un rapport cyclique
donné. Malgré tout, comme cela a été montré le Boost présente plusieurs défauts gênants
lorsque l’on veut monter en puissance. Le courant d’entrée traverse l’inductance dont la valeur
dépendra de l’ondulation tolérée. De plus, les semi-conducteurs supportent la tension de sortie
qui est la plus importante. On peut être amené lorsque le courant d’entrée est important à
segmenter le courant délivré par la source avec une autre topologie de convertisseur boost. De
même afin de réduire les contraintes sur les interrupteurs et les diodes.
I.2.8. Conclusion :
Dans ce chapitre, on a étudié le convertisseur continu-continu non isolé classique, ainsi que
leurs modèles avec les éléments parasites des composants.
Nous avons choisis une topologie de convertisseur continu-continu non-isolé ayant un gain en
tension élevé et une ondulation du courant d’entrée faible. Cette topologie sera étudié en détail
dans le chapitre suivant.
Page | 25
CHAPITRE II :
ETUDE ET SYNTHESE DES
CONVERTISSEURS NON-ISOLEE
1
II. Introduction :
La figure II.1 représente les principaux éléments constituant un Convertisseur Statique. Parmi
eux, on retrouve une ou plusieurs cellules de commutation transistor-diode ainsi que divers
éléments passifs (inductances, condensateurs).
Pin −Ppertes
ήconv = (II.1)
Pin
La répartition de ces pertes dans un convertisseur statique peut être illustrée sur la figure II.2
pour un convertisseur boost d’une puissance nominale de 100w, opérant à une fréquence de
découpage de 500khz avec un rapport cyclique égal à 0.5. Ici, la cellule de commutation
représente, à elle seule, une partie importante de ces pertes. Les autres pertes sont induites par
les éléments parasites des éléments passifs et la connectique. Ainsi, les inductances, dont
l’influence des pertes sur le rendement de conversion, ainsi que les condensateurs présentent
des pertes joule modélisables électriquement par des résistances équivalentes appelé
respectivement ERSL et ESRC (équivalente séries résistance). D’une manière générale, les
brusques variations de courants et de tension liées aux commutations des composants actifs
provoquent sur la connectique des perturbations et des pertes supplémentaires modélisables par
un réseau électrique réparti de type R, L, C relativement complexe, ainsi produire des bruits
émissions électromagnétiques.
Pour avoir un convertisseur statique type boost, très efficace, Il y a deux préoccupations
principales liées à l'efficacité du convertisseur statique DC-DC :
Résistance d’entrées Rds-on faible est nécessaires pour réduire les pertes de conduction
[2][3][4].
Le problème grave de recouvrement inverse qui se produit dans la diode de sortie en raison
de la haute tension de sortie [5][6][7].
Malheureusement, maintenance de la haute tension sur le commutateur nécessite un grand
Problème le bruit EMI [8][9].
Ondulations indésirables dans le courant circulant sur les sources d'énergie renouvelables.
Vout 1
= (II.2)
Vin 1−D
Par conséquent, pour maintenir acceptablement des faibles ondulation de tension de sortie, un
grand condensateur doit être placer à sortie. En outre, puisque le courant continus être adjugés
par l'inducteur, l'inducteur doit être conçu de telle sorte que les noyaux ne sont pas saturés
pendant le fonctionnement à haute puissance. En outre, la température élevée de la matière de
noyau d'inducteur généralement baisser le flux de saturation Seuil, ce qui en fait une exigence
contrainte dans la conception. Finalement, le convertisseur élévateur classique nécessite un
grand condensateur de sortie pour réduire les ondulations de courant et il ne convient pas pour
la conversion de puissance élevée.
Page | 27
Dans ce qui suit, on va présenter une synthèse de certaines topologies de convertisseur boost
non isolée (aucune isolation entre la sortie et l’entrée) pour avoir un convertisseur très efficace
[11]. Les résultats de simulation déterminent le comportement de ces convertisseur alimentant
une charge R=1.6Ω pour une tension de sortie : Vs = 48V, et Is = 30A.
Ce circuit additionnel est dérivé du convertisseur boost élémentaire en ajoutant DEC (double
enhanced circuit).le circuit est montré le schéma figure II-3. La tension à travers le condensateur
C1 et C11 est chargée a V1 et la tension à travers le condensateur C12 est charger a V0=2V1. Le
courant IL1 traversant l’inductance L1 augmente avec la tension VIN pendant la période ON (αT)
et diminue la tension – (V1 -VIN) pendant la période OFF (1-α) T
vin V1 +VIN
∆IL1 = ∗ αT = (1 − α)T (II.3)
L1 L1
1
V1 = 1−α VIN (II.4)
2
IIN = IL1 = 1−α I0 (II.5)
α∗(1−α)2 ∗R
ε1 = (II.6)
8∗F∗L1
Page | 28
1−α V0
∆V0 = F∗C ∗ (II.7)
11 R
∆v 1−α
ε = 2V0 = 2RFC (II.8)
0 12
On peut calculer α à partir de la relation qui donne la tension de sortie en fonction de la tension
d’entrée.
2
V0 = V (II.9)
1−α m
On trouve : α=0.25
VIN
∆IL = ∗α∗T (II.10)
L1
L1=56.26uH
∆v 1−α
ε = 2V0 = 2RFC (II.11)
0 12
C12=2*C11=2*C10=0.23mF
Page | 29
II.1.2. les résultats de simulation de circuit additionnel de boost élémentaire :
Le courant d’entrée, la tension de sortie et du courant de sortie et les tensions et les courant des
différentes composants pendent t=0.05s du circuit additionnel de boost donnés par :
90
80
70
60
50
40
30
20
10
-10
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09
TEPS (S)
Page | 30
60
50
40
COURANT (A)
30
20
10
-10
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
TEMPS (S)
1000
900
800
700
COURANT (A)
600
500
400
300
200
100
0
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
TEMPS (A)
30
25
20
TENSION (V)
15
10
0
0.0999 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1
TEMPS (S)
Page | 31
250
200
COURANT (A)
150
100
50
0
0.0999 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1
TEMPS (S)
-5
TENSION (V)
-10
-15
-20
-25
0.0999 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1
TEMPS (s)
ce convertisseur a le problème du grand courant d’entrée qui passe par l’inductance (environ
150A) donc cette topologie a cet inconvénient qu’il faut bien trouver une autre topologie qui le
minimise.
Page | 32
La tension intermédiaire est établie entre deux étapes et deux convertisseurs reliés par série
partager le grand rapport de tension. Cette structure peut résoudre le grand problème de rapport
cyclique. En autre, le transistor a plus basse tension et la diode peuvent être placée dans le
convertisseur de première étape ayant pour résultat de réduire les pertes de conduction.
VS 1 1
= 1−α ∗ 1−α (II.12)
VE 1 2
Les contraintes sur les interrupteurs commandés et la diode du 1 erre étage sont les même.
E V ∆VINT
VK1.MAX = |VD1.MAX | = VINT.MAX = 1−α + (II.13)
2
α1 ∗I2
Avec :∆VINT = (II.14)
C1 F1
En courant :
α Ve
Ik1MAX = Id1MAX = I1 + 2L1 (II.15)
1 f1
E V ∆Vs
VK2.MAX = |VD2.MAX | = Vs.MAX = (1−α)∗(1−α + (II.16)
) 2 2
α2 (1−α2 )∗I2
Avec :∆VINT2 = (II.17)
C2 F2
En le courant :
α v
IK2MAX = Id2max = I2 = 2L2 fe (II.18)
2 1
En conséquence, le volume des composants passifs augmente. En autre, tout le rendement serait
inférieur cars les pertes se produisent dans le convertisseur cascades. Le schéma de commande
également serait complexe.
Page | 33
II.2. 1. Dimensionnement du convertisseur Boost en cascade :
De la relation qui donne les contrainte sur l’interrupteur commandé et de la diode du 1 ere
étage (II.16) on peut trouver :
Si on admit que avec ∆I=Id1, max-I1=Ik, max-I1=1A et que F1=100khz, on trouve que : L1=36uH
De la relation de l’ondulation de la tension d’entrée (II.15) Avec ∆𝑽𝒊𝒏𝒕 =1V si on veut avoir un
rendement typique ᾑ=80% avec I2=IS=30A donc on trouve que I1=48A se qui nous donne :
C1=1.44mF
L2= 46.7uH
C2=60.5uF
Les contraintes sur l’interrupteur commandé et de la diode du 1 ere étage sont les même
selon l’équation (II.13)
IK.MAX=ID1MAX=31.66A
VK2.MAX=Vd2.MAX=VS.MAX=69.07 V
Page | 34
80
70
60
50
TENSION (V)
40
30
20
10
-10
0 0.001 0.002 0.003 0.004 0.005 0.006 0.007 0.008 0.009 0.01
temps (s)
50
45
40
35
30
COURANT (A)
25
20
15
10
0
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014
TEMPS (S)
40
35
30
25
TENSION (V)
20
15
10
0
0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1
TEMPS (S)
Page | 35
90
80
70
60
COURANT (A)
50
40
30
20
10
0
0.1999 0.2 0.2
TEMPS (S)
250
200
COURANT (A)
150
100
50
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03
TEMPS (S)
81
80.5
80
COURANT (A)
79.5
79
78.5
78
0.0299 0.03
TEMPS (S)
Ces résultats de simulation nous permettent de constater que ce convertisseur ne résout non
plus le problème du grand courant d’entrée et qu’il est plus compliqué dans sa commande que
les autre topologies déjà étudiées ainsi qu’il présente plus d’ondulation de courant.
Page | 36
II.3. Convertisseur Boost a trois niveaux
Le circuit du convertisseur boost à trois niveaux est donné par la figure ci-dessous.
Le convertisseur Boost à trois niveaux utilise deux interrupteurs et deux diodes mais une seule
inductance (figure 1-18). Comme on le verra ultérieurement, l’intérêt de ce montage est dans
un premier temps de diviser par deux les contraintes en tension des interrupteurs. Les deux
interrupteurs sont commandes avec le même rapport cyclique mais leurs commandes sont
décalées entre elles d’une demi-période.
Pour le rapport cyclique α inférieur à 0,5 et supérieur à 0,5, on a les formes d’ondes du courant
dans l’inductance de la figure II.19.
Par conséquent le transistor et la diode peuvent être utilisés pour réduire la perte de conduction.
En autre, la fréquence d’ondulation du courant d’inductance d’entrée devient deux fois plus
haute que la fréquence de commutation, qui permet à la taille de l’inducteur d’entrée d’être
réduite. Par conséquent, la densité de puissance et l’efficacité du convertisseur seront
améliorées bien que le nombre de composants actifs sont augmenté.
Page | 37
Les deux interrupteurs sont commandés avec le même rapport cyclique mais leurs commandes
sont décalées entre elle d’une demi-période.
v
(ve − 2s ) α = −(ve − vs )(1 − α) (II.19)
v
ve (α − 0.5) = −(ve − 2s ) (II.20)
vs 1
= (II.21)
ve 1−α
Pour α<0.5
e v α(1−α)
∆I = 2Lf ∗ (II.22)
1−α
e v (1−2α)
∆vs = (1−α)RCf (II.23)
Et pour α>0.5
e v
∆I = 2Lf ∗ (2α − 1) (II.24)
e v (2α−1)
∆vs = (1−α)RCf (II.25)
Avec C1=C2=C3
Les tensions aux bornes des interrupteurs et des diodes ont pour valeur :
E V ∆Vc
VK.MAX = |VD.MAX | = Vvc.MAX = (1−α) + (II.26)
2
𝒆 𝑽
Avec :∆𝑽𝒄 = 𝑹𝑪𝑭 pour α<0.5
e αV
∆Vc = (1−α)RCF Pour α>0.5
Page | 38
II.3.1. Le dimensionnement de ce convertisseur :
Puisque α<0.5 on utilise les relations suivantes (II.24) et (II.25) pour calcule L et C :
L=200uH
C1=C2=490uF
Les tensions aux bornes des interrupteurs et des diodes ont (II.26) pour valeur :
Page | 39
60
50
40
TENSION(V)
30
20
10
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
TEMPS(s) -3
x 10
35
30
25
COURANT(V)
20
15
10
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
TEMPS(s) -3
x 10
30.094
30.092
30.09
COURANT(V)
30.088
30.086
30.084
30.082
30.08
30.078
9.455 9.46 9.465 9.47 9.475 9.48 9.485 9.49 9.495 9.5
TEMPS(s) -3
x 10
Page | 40
30
25
20
TENSIO(V)
15
10
0
0.101 0.101 0.101 0.101 0.101 0.101 0.101 0.101 0.101 0.101 0.101
TEMPS(s)
70
60
50
COURANT(A)
40
30
20
10
0
0.1989 0.199 0.199 0.199 0.199 0.199 0.199 0.199 0.199 0.199 0.199
TEMPS(s)
De même que les autres topologies du boost , ce convertisseur pose toujours le problème du
grand courant de l’entrée qui va passer par l’inductance même s’il présente des courbes de
tension et de courant avec des ondulation réduites par rapport au convertisseur boost
traditionnel ou les autres .
Page | 41
II.4. Convertisseur Boost a deux étages :
Le circuit à deux étages de boost est dérivé du convertisseur boost élémentaire en ajoutant les
parties (L2 , D2 D3 , C2).
Son schéma de circuit équivalent est montré sur la figure II.26. La tension à travers le
condensateur C1 est chargée à V1 et La tension V1 à travers le condensateur C1 est donnée par :
1
V1 = 1−α ∗ VE (II.27)
V1 V0 −V1
∆IL2 = ∗α∗T= ∗ (1 − α)T (II.28)
L2 L2
Et la relation qui donne la tension de sortie par rapport à la tension d’entrée est :
1 1 2
V0 = 1−α ∗ V1 = (1−α) ∗ VIN (II.29)
1 2
Le gain de transfert de tension est : G = (1−α) (II.30)
0 I
IL1 = (1−α)2
(II.31)
Page | 42
0 I
IL2 = 1−α (II.32)
VIN
∆IL1 = αT (II.33)
L1
V1
∆IL2 = αT (II.34)
L2
α∗(1−α)4 ∗R
ε1 = (II.35)
2∗F∗L1
α(1−α)2 ∗R
ε2 = (II.36)
2∗F∗L2
(1−α)
ε = 2∗F∗C (II.37)
2
De la même façon que les autre topologies et avec le même cahier de charge, on peut grasse
aux différentes équations de dimensionné le convertisseur boost à deux étages
Que L1=0.1mH
Page | 43
II.4.2. Les résultats de simulation du Boost à deux étages :
60
50
40
TENSION(V)
30
20
10
0
0 0.001 0.002 0.003 0.004 0.005 0.006 0.007 0.008 0.009 0.01
TEMPS(s)
35
30
25
COURANT(A)
20
15
10
0
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02
TEMPS(t)
70
60
50
COURANT(A)
40
30
20
10
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
TEMPS(s)
64.9
64.8
64.7
64.6
COURANT(A)
64.5
64.4
64.3
64.2
64.1
64
0.0399 0.0399 0.0399 0.0399 0.0399 0.0399 0.04 0.04 0.04 0.04 0.04
TEMPS(s)
50
40
TENSION(V)
30
20
10
0
0.05 0.05 0.05 0.05 0.05 0.05 0.05 0.05 0.05 0.05
TEMPS(s)
Page | 45
120
100
80
COURANT(A)
60
40
20
0
0.0799 0.08 0.08 0.08 0.08 0.08 0.08 0.08 0.08 0.08 0.08
TEMPS(S)
Ce convertisseur pose toujours le problème du grand courant d’entrée avec grand tension sur
les interrupteurs.
La mise en parallèle des convertisseurs est une structure qui permet de partager le courant entre
plusieurs cellules élémentaires. Le courant traversant chaque cellule est alors moins important.
On diminue ainsi les contraintes en courant des composants.
Page | 46
Dans la structure de convertisseur de la figure II.34, chaque Boost élémentaire est commandé
avec le même rapport cyclique α et les commandes sont décalées entre elle d’une demi-période.
Le courant moyen passant dans chaque cellule correspond à la moitié du courant d’entrée. La
tension de sortie à la même valeur que celle du Boost classique pour un rapport cyclique donné.
Mais l’ondulation du courant délivré par la source est plus faible que celle du courant dans
chaque convertisseur élémentaire. La fréquence du courant d’entrée est doublée par rapport à
celle du découpage.
α∗VE
∆IL = ∆IL1 = ∆IL2 = (II.38)
L∗F
1
∆IL = (2 ∗ α − 1)∆IL ∗ α (II.39)
EV ∗(α−0.5)
∆VS = (1−α)∗R∗C∗F (II.40)
IS (α−0.5) VE (α−0.5)∗∆IL
∆VS = = (1−α)∗R∗C∗F
(II.42)
CF
E V ∆VS
VK.max = |Vd,max | = Vs,max = 1−α + (II.43)
2
Par contre, les courants dans les interrupteurs et les diodes sont divisés par deux :
I ∆IL1
IK.max = |Id,max | = I1,max = 2 + (II.44)
2
2∗α∗VE x
∆IL = ∗ (1 − 1−α) (II.45)
L∗F
2∗α∗VE xα
∆IL = ∗ (1−α) (II.46)
L∗F
Page | 47
Et pour α>0.5 et 0<x<0.5 :
2∗α∗VE x−1
∆IL = ∗ (1 − ) (II.47)
L∗F α
α∗VE x−1
∆IL = ∗ 2 ∗ (1 + ) (II.48)
L∗F α
Lorsque le Boost entrelacé est constitué de n cellules élémentaire, chaque cellule est
commandée avec le même rapport cyclique, mais les commandes sont décalées de 1/n période.
Les courants circulant dans chaque inductance ont la même forme. La fréquence du courant
d’entrée du Boost entrelacé est devenue n fois celle des signaux de commande. Son ondulation
devient nulle lorsque le rapport cyclique égale 1/n, ou un nombre entier de 0 à n-1 multiple de
1/n.
Comme un Boost classique, chaque cellule de Boost entrelacé peut fonctionner en mode de
conduction discontinue. Cependant, le courant d’entrée du Boost entrelacé est la somme des
courants des cellules. Bien que les cellules fonctionnent en conduction discontinue, le
convertisseur entrelacé peut fonctionner en conduction continue au niveau du courant d’entrée
quand la durée de conduction est supérieure à 1/n de la période de découpage.
A noter que les expressions d’ondulation de courant du convertisseur ne sont pas vraies lorsque
le rapport cyclique est faible, puisqu’elles sont obtenues pour un fonctionnement en conduction
continue des cellules élémentaires.
donc pour les resultats de simulation de cette topologie sont donné par
le model du convertisseur qui mit en paralelle deux boost traditionnels est donné sous matlab
simulink comme le montre la figure suivantes :
Page | 48
Figure II.35 : deux boost en parallèle sous MATLAB/SIMULINK
60
50
40
TENSION (V)
30
20
10
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
TEMPS(s) -3
x 10
40
35
30
25
COURANT (A)
20
15
10
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
TEMPS (s) -3
x 10
Page | 49
30.5
30.4
30.3
30.2
30.1
COURANT (A)
30
29.9
29.8
29.7
29.6
29.5
4.955 4.96 4.965 4.97 4.975 4.98 4.985 4.99 4.995 5
TEMPS (s) -3
x 10
55
50
45
40
35
TENSION (v)
30
25
20
15
10
0
0.15 0.15 0.15 0.15 0.15 0.15 0.15 0.15 0.15 0.15
TEMPS (s)
35
30
25
COURANT(A)
20
15
10
0
0.15 0.15 0.15 0.15 0.15 0.15 0.15 0.15 0.15 0.15
TEMPLS(s)
-10
TENSION (V)
-20
-30
-40
-50
0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1
TEMPS(s)
0.98
0.96
0.94
RENDEMENT(Pout/Pin)
0.92
0.9
0.88
0.86
0.84
0.82
0.8
1 1.01 1.02 1.03 1.04 1.05 1.06 1.07 1.08 1.09 1.1
TEMPS(s) 4
x 10
Donc on voie bien que la mise en parallèle de deux boost conventionnel permet au courant
d’entrée de se partage à la moitié pour donner le courant qui passe dans les inductances (30A)
et la tension sur l’interrupteur est de (48v) et la tension inverse borne la diode est (-48v).
De là on peut dire que ce convertisseur donne une meilleur solution pour le grand courant
d’entrée.
La mise en parallèle de plusieurs boost traditionnels peut donc réduire nettement le courant qui
passe dans les inductances mais par contre ca engendre un problème les contraintes sur les
interrupteur de semi-conducteurs et de la taille de ce convertisseur et de sa commande et même
l’efficacité.
Page | 51
II.6. Boost à gain élevée avec des inducteurs couplée (HOBC : high order boost
converter) :
Ce convertisseur est largement utilisé les applications de gestion de l'énergie. Les dispositifs
de commutation et des composants passifs tels que des inductances et des condensateurs
présentent des non-linéarités dans les convertisseurs.
Inducteur est le plus grand et le plus lourd composant dans un convertisseur de puissance,
l'utilisation de deux inducteurs couplée est préférable pour obtenir des avantages tels que:
réduire les pertes d'enroulement, atténuer les ondulations du courant inducteur et de réduire le
poids du convertisseur. Une topologie de convertisseur HOBC améliore Rendement au prix
d'inductances supplémentaires, les dispositifs de commutation de puissance, et les redresseurs
de sortie.
MODE 02 : t1<t<T
Sur la figure II.44, à partir de la première phase de fonctionnement (interrupteur fermé), il peut
être observé que la source fournit de l'énergie d'entrée à l'inducteur L1, tandis que la charge
est alimentée par l'énergie stockée dans le condensateur de sortie C1. Dans la deuxième phase
de fonctionnement, l'énergie stockée dans l'inducteur couplé est ensuite transféré à la sortie
(ajouté à un composant alimenté directement par la source d'entrée, qui est en série). Dans cette
étape, le courant qui circule à travers la diode de sortie, charge le condensateur de sortie et est
fourni également la charge.
Les formes d’onde principale de tension électrique et des de courant sont présentés à la figure
II.45. Il est possible d'observer que la tension maximale aux bornes du commutateur de
puissance est égale à la tension de source plus la tension aux bornes d'entrée L1. Etant donné
que la tension aux bornes de L1 est seulement une fraction de la tension de sortie, la contrainte
de tension à l'interrupteur d'alimentation est fortement limitée (dans ce cas, environ le double
de la tension d'entrée). En fait, par rapport à la topologie classique, cet avantage est le plus
important présenté par la topologie proposée.
Page | 53
Figure II.45 : ondes principale de tension et de courant.
Le mode actuel de fonctionnement continu peut également être observé sur la continuité de
l'actuelle inductance L1, IL1.
Enfin, le condensateur de sortie de courant Ic présente une composante continue nulle, comme
prévu, et ce condensateur fournitures tout le courant de charge pendant l'intervalle de charge.
L'équation du convertisseur proposé peut être facilement obtenue par le modèle équivalent
représenté à la figure II.44. Dans ce modèle, on suppose que Lm une charge inductive (L1 =
Lm) est chargé pendant la phase initiale de fonctionnement et il est évacué par un
transformateur idéal dont le rapport de transformation est une fonction de L1 et L2.
Page | 54
Figure II.46 : circuit équivalente en cas interrupteur fermée
Les équations de convertisseur statique proposé pourraient être facilement obtenues par le
modèle équivalent présentée dans la figure II.44. En ce modèle il est supposé qu’une charge
inductive Lm = L1 est chargée lors de la phase initiale des opérations et il est déchargé à travers
un transformateur idéal dont le rapport de transformation est une fonction de L1 et L2.
N1 +N2
k= (II.49)
N2
Ou
En effet, bien que l'équation II.49 est fonction du nombre de spires N1 et N2, il n’est pas
nécessaire de connaître leurs valeurs absolues, puisque k ne contient que des informations sur
la relation N2 / N1. Les valeurs de L1 et L2 peuvent être obtenus à partir des paramètres k et
lm, utilisé en (II.49) et (II.50).
Lm=L1 (II.50)
Page | 55
En revenant maintenant aux étapes du modèle équivalentes de fonctionnement que ceux
représentés sur la figure II.44. On peut noter que l’inducteur Lm est influencé par la tension
d'entrée Vin (considérée constante) pendant l'intervalle de charge.
Ainsi, il est l'équation différentielle qui régit le comportement idéal d'un inducteur.
De cette manière, on peut déterminer le comportement des ILm dans cette gamme, comme le
montre (II.52) :
Vi ∆t
∆ILM = (II.53)
Lm
Équation II.53 indique que le courant ILM varie linéairement avec le temps. En tenant compte
de la linéarité de la variation de ILm actuelle, l'équation II.53 peut déterminer, qui fournit alors
une gamme de ILm pour la gamme de décharge.
∆ILm = k
(II.54)
Lm
De façon similaire à la gamme de charge, l'équation II.54 indique que le courant ILm varie
également dans une forme linéaire à temps pour la gamme de décharge. Toutefois, cette gamme
variation de courant est négative.
À partir des équations II.53 et II.54, compte tenu des intervalles appropriés, de temps et des
variations de courant, le courant d'inductance couplée instantanée est montré dans la figure
II.47.
Dans la figure II.47, la variation de courant à travers Lm pendant l'intervalle de charge doit
être égal à la variation de courant à travers Lm pendant l'intervalle de décharge. En utilisant
(II.53) et (II.54) avec les définitions énoncées dans la figure II.47, l'ondulation du courant est
donnée par :
(V0 −V1 )
VI DT (1−D)T
∆I1 = ∆I2 >> Lm
= k
Lm
(II.55)
Page | 56
La simplification de II.55 , conduisant ainsi à II.56, qui fournit le gain statique du
convertisseur proposé
V0 K.D+1−D
= (II.57)
Vi (1−D)
V0 D(k−1)+1
= (II.58)
Vi (1−D)
(1−D)(v0 −vi )
k= (II.59)
Dvi
DTvi
Lm = (II.60)
∆I1
La relation qui donne la tension de sortie par rapport à la tension d’entrée est II.58.
Et la relation qui donne le courant de sortie par rapport à la tension d’entrée, L, F, D est :
2
IN V ∗D2
IOUT = 2∗L∗F∗(V (II.61)
OUT −VIN )
VIN.min ∗DMAX
IPK = (II.63)
L∗F
α1 ∗I2
∆VINT = (II.64)
C1 F1
α2 (1−α2 )∗IL2
∆VS = (II.65)
C2 F2
VC1
∆IL2 = ∗α∗T (II.66)
L2
Page | 57
II.6.2. dimensionnements des composants de ce convertisseur :
On trouve : α=0.5
Le convertisseur proposé a été simulée à l'aide de l'outil de simulation basé sur MATLAB /
Simulink. Les simulations ont été faites pour un rapport cyclique constant, et a présenté les
résultats de sortie de 48v et 30A.
48.034
48.034
48.034
48.034
TENSION(V)
48.034
48.034
48.034
48.034
48.034
3.97 3.975 3.98 3.985 3.99 3.995 4
TEMPS(S) 4
x 10
60
50
40
TENSION (V)
30
20
10
0
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000 9000 10000
TEMPS(S)
Page | 58
35
30
25
COURANT(A)
20
15
10
0
0 50 100 150 200 250
TEMPS(s)
1.5
1
TENSION(V)
0.5
-0.5
7.9999 7.9999 7.9999 7.9999 7.9999 8 8 8
TEMPS(s) 5
x 10
70
60
50
TENSION(V)
40
30
20
10
0
7.9998 7.9999 7.9999 7.9999 7.9999 7.9999 8 8 8
TEMPS(s) 5
x 10
Page | 59
70
60
50
COURANT(A)
40
30
20
10
0
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000 9000 10000
TEMPS(s)
0.8
0.6
TENSION(V)
0.4
0.2
-0.2
70
60
50
40
COURANT(A)
30
20
10
-10
7.9998 7.9998 7.9998 7.9999 7.9999 7.9999 7.9999 7.9999 8 8 8
TEMPS(s) 5
x 10
Page | 60
70
60
50
COURANT(A)
40
30
20
10
0
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000 9000 10000
TEMPS(s)
59.816
59.815
59.814
59.813
COURANT(A)
59.812
59.811
59.81
59.809
59.808
59.807
3.99 3.991 3.992 3.993 3.994 3.995 3.996 3.997 3.998 3.999 4
TEMPS(s) 4
x 10
0.99
0.98
0.97
RENDEMENT (Pout/Pin)
0.96
0.95
0.94
0.93
0.92
0.91
0.9
1 1.5 2 2.5 3 3.5
TEMPS(s) 4
x 10
Page | 61
Interprétations des résultats :
L’analyse des résultats de simulation obtenus, montre qu’il y a une amélioration des
performances. On constate que ce convertisseur ayant la plus faible ondulation de courant
d’entrée (0.8%) et de (0.1%) sur la tension de sortie parmi les autres topologies, ainsi la tension
au borne du l’interrupteur très faible (1.5V), même pour la diode il présente une tension inverse
de (-0.8v), et de efficacité de (99.4%).
II.6.5. Conclusion :
Dans la conversion de puissance avec de grands taux de conversion, les topologies de base de
boost souffrent de stresses sur les interrupteurs et le problème EMI.
Page | 62
CHAPITRE III :
MODELISATION ET COMMANDE
EN MODE TENSION DE
CONVERTISSEUR DC-DC
Page | 1
III.1. Introduction :
N’importe quel convertisseur de puissance utilise un système de commande. Par exemple, dans
un convertisseur continu/continu, la tension de sortie doit être maintenue constante,
indépendante de la tension d’entrée et des variations de la charge [21][22][23]. Pour concevoir
un tel système de commande, il est important de disposer d’un modèle dynamique du
convertisseur. Malheureusement, la compréhension du comportement dynamique est gênée par
la nature non-linéaire et le caractère temporel des processus de hacheur et de modulation de
largeur d’impulsion (PWM). En particulier, il faut savoir comment les variations de la tension
d’entrée, du courant dans la charge et le rapport cyclique affectent la tension de sortie [24][25].
Considérer les composants idéaux, sans pertes, simplifie le développement du modèle mais peut
parfois conduire à des erreurs dans la prévision des instabilités.
Le modèle appelé ESPACE D’ETAT MOYENNE [27] [28] [29], obtenu en basé sur les deux
ou les trois configurations possibles du circuit, selon le mode de fonctionnement (CCM/DCM)
considéré, sur une période de découpage. Chaque configuration du circuit d’un convertisseur
est représentée par un modèle linéaire à temps continu. Noter que l'opération de CCM de mode
conduction continue dans le convertisseur élévateur est concernée dans ce chapitre.
Les expressions mathématiques des dynamiques continues sont obtenues en appliquant les lois
de Kirchhoff qui décrivent le comportement du convertisseur dans chacune des configurations.
Le vecteur d’état des différents modèles est composé par les courants et les tensions des
éléments réactifs du circuit qui représente l’énergie emmagasinée (tel que les inductances et les
condensateurs) et l’entrée des modèles est donnée par la tension d’alimentation Vin et la
grandeur de commande correspondant au rapport cyclique D.
Dans ce qui vient nous allons modéliser le convertisseur HOBC tenant considérant toutes les
pertes inhérentes aux éléments du circuit électrique pour améliorer la précision du modèle ;
celle-ci consiste habituellement à manipuler des expressions mathématiques complexes.
La technique de modèle Espace d’état préférable que circuit moyenne qui nous permet de
déterminer la fonction de transfert du convertisseur dc-dc.
Cette dernière nous permet aussi de déterminer le modèle linéaire des petits signaux.
Page | 63
Ceci nous facilite l’analyse fréquentielle du système (bode, nyquist).
Avec :
Pour cette étude nous considérons que la charge est équivalente à une résistance en parallèle
avec une source de courant.
Dans le cas où l’interrupteur T11 est fermée c’est-à-dire l’état passant, le comportement de
convertisseur est décrit par le système d’équations suivants :
Page | 64
𝑑𝐼𝐿1 1
= 𝐿 ∗ 𝑉𝑔 (III.1)
𝑑𝑡 1
𝑑𝑉𝑐1 −1
= 𝐼 (III.2)
𝑑𝑡 𝐶1 𝐿2
𝑑𝐼𝐿2 1 1
= 𝐿 ∗ 𝑣𝑐1 − 𝐿 ∗ 𝑉𝑐2 (III.3)
𝑑𝑡 2 2
𝑑𝑣𝑐2 1 1
= 𝑐 𝐼𝐿2 − 𝑅𝐶 𝑉𝐶2 (III.4)
𝑑𝑡 2 2
𝑉𝑐2 = 𝑉𝑠 (III.5)
Dans le cas où l’interrupteur T11 est ouvert c’est-à-dire l’état bloque, le comportement de
convertisseur est décrit par le système d’équations suivantes :
𝑑𝐼𝐿1 1 1
= 𝐿 ∗ 𝑉𝑔 − 𝐿 ∗ 𝑉𝑐1 (III.6)
𝑑𝑡 1 1
𝑑𝑉𝑐1 1 1
= 𝐶 𝐼𝐿1 − 𝐶 𝐼𝐿2 (III.7)
𝑑𝑡 1 1
𝑑𝐼𝐿2 1 1
𝑑𝑡
= 𝐿 ∗ 𝑉𝑐1 − 𝐿 ∗ 𝑉𝑐2 (III.8)
2 2
𝑑𝑣𝑐2 1 1
= 𝑐 𝐼𝐿2 − 𝑅𝑐 𝑉𝐶2 (III.9)
𝑑𝑡 2 2
𝑉𝑐2 = 𝑉𝑠 (III.10)
Donc de (III.1, 2, 3,4, 5, 6, 7, 8, 9,10) la représentation d’état de système est donnée pour le T11
fermé et T11 ouvert comme suit :
𝑥 ∗ = 𝐴1 𝑥 + 𝐵1 𝑉𝑖𝑛
M : fermé : { (III.11)
𝑣𝑠 = 𝐶1 𝑥
𝑑𝐼𝐿1
0 0 0 0
𝑑𝑡 1 1 1
𝑑𝐼𝐿2 0 0 −L iL1
L2 L1
𝑑𝑡
2
iL2
= −1 [v ] + 0 ∗ Vg (III.12)
𝑑𝑉𝑐1
0 𝐶1
0 0 C1 0
𝑑𝑡
1 0
−1 vc2 [0]
𝑑𝑣𝑐2 0 𝑅𝐶2
[ 𝑑𝑡 ] [ 𝐶2 ]
𝑥 ∗ = 𝐴2 𝑥 + 𝐵2 𝑉𝑖𝑛
M : ouvert : { (III.13)
𝑣𝑠 = 𝐶2 𝑥
𝑑𝐼𝐿1 −1
0 0 0
𝑑𝑡 𝐿1
1
𝑑𝐼𝐿2 1 1 1 iL1
0 −L L1
𝑑𝑡 C1 L2 2 i
𝑑𝑉𝑐1 = −1
[vL2 ] + 0 ∗ Vg (III.14)
C1 0
1 0 0
𝑑𝑡
C1
C1
−1 vc2 [0]
𝑑𝑣𝑐2 1 0 RC
[ 𝑑𝑡 ] [0 C2
2
]
Page | 65
−1
0 0 0 0 0 0 0
𝐿1
1 1
0 0 − 1 1
−L
1
L2 L2 0 L2
C1 2
A1= −1 et A2= (III.15)
0 0 0 −1
𝐶1
−1
1
C1
0 0
0 1 0 𝑅𝐶 C1 −1
[ 2
]
1 0
𝐶2
[0 C2
RC2
]
Ainsi que :
1
𝐿1
B=B1=B2= 0 (III.16)
0
[0]
Les matrices A1 , A2, C1 , C2, B1, B2 décrivent les connexions de circuit au cours du chaque
intervalle.
Le modèle moyen est alors obtenu en moyennant les deux équations d’état avec le rapport
cyclique d, ce qui donne une représentation d’état unique :
𝐱 ∗ = 𝐀𝐱 + 𝐁𝐕𝐢𝐧
(III.17)
𝐲 = 𝐂𝐱
Où : A= A1 d + A2 (1-d) et B= B1 d + B2 (1-d) C= C1 d + C2 (1-d) (III.18)
On note d que le rapport cyclique devient l’entrée du système.
D’après (15,16) et (18) On rassemble les deux états ensemble on trouve :
𝒅−𝟏
𝟎 𝟎 𝑳𝟏
𝟎
𝟏
𝟏 𝟏 𝟏
𝟎 −𝑳 𝐋𝟏
𝑳𝟐 𝑪𝟏 𝟐
A= −𝟏
et B= 𝟎 (III.19)
𝟏−𝒅 𝟎 𝟎 𝟎
𝑪𝟏
𝑪𝟏 −𝟏 [𝟎]
𝟏 𝟎 𝑹𝑪
[𝟎 𝑪𝟐
𝟐
]
C1=C2=C= [0 0 0 1]
Le modèle moyen obtenu est un modèle non-linéaire, et plus précisément bilinéaire, en raison
du produit entre le vecteur d’état est le signal de commande d. Cependant, Un modèle linéaire
peut être facilement obtenu en linéarisant le modèle (III.19) autour d’un point de
fonctionnement souhaité Xe.
Si on fait entrer le signal de perturbation pour obtenir le model de petite singnal, les variables
entrer le signal de perturbation, les variable d’état peuvent être présentées comme suit :
Page | 66
̌
𝒙=𝑿+𝒙
̌𝒈
𝒗𝒈 = 𝑽𝒈 + 𝒗 (III.20)
̌
𝒅=𝑫+𝒅
̌: petite variation autour point de fonctionnement.
Ou X : présente partie régime permanant et 𝒙
Page | 67
𝒊̌
𝑳𝟏
𝒊̌
𝑳𝟐
𝑣
̌=
0 [0 0 0 1] (III.25)
𝒗̌
𝒄𝟏
[𝒗̌
𝒄𝟐 ]
Le (III.24-25) représente le modele de petite signal du convertisseur boost avec des inducteurs
couplées. Ce systeme maintenant deviant lineaire autour point de fonctionnement utilisée pour
la conception de notre controlleur.
La transformation de Laplace de (III.26) donne :
Il existe deux méthodes de contrôle pour les convertisseurs DC-DC : commande en mode de
tension et de contrôle en mode courant.
Dans le commande en mode de tension, la tension de sortie du convertisseur est comparé à une
Tension de référence pour générer le signal d'erreur. Le rapport cyclique est ajusté sur la base du
signal d'erreur pour rendre la tension de sortie suit la valeur de référence. La technique de ROOT-
LOCUS est habituellement utilisée dans la conception de contrôleurs de mode en tension pour
convertisseurs continu-continu [33]. Le modèle de petits signaux des convertisseurs sont d'abord
obtenues par linéariser l'étage de puissance des convertisseurs autour d'un point de
fonctionnement, puis un compensateur est conçu sur le modèle petit signal. En commande
analogique, les compensateurs sont mis en œuvre en utilisant des amplificateurs opérationnels
et des valeurs appropriées de résistances et de condensateurs pour obtenir la fonction de transfert
souhaitée. En commande numérique, l'algorithme de commande est mis en œuvre sur un
microcontrôleur ou DSP[34][35].
La commande numérique pour les convertisseurs DC-DC est théoriquement intéressant, car il
est une recherche multidisciplinaire. L'intérêt croissant pour le contrôle numérique des
alimentations à découpage est montré dans des actes de conférences internationales et
publications dans des revues au cours des dernières années [36][37]. Les méthodes comprennent
Page | 68
des approches de conceptions directes et indirectes. Dans l'approche de conception directe, le
modèle de petit de signal des convertisseurs sont d'abord convertis en modèles à temps discret,
et les contrôleurs numériques sont directement conçus sur la base des modèles en temps discret.
Dans l'approche indirecte de la conception, les contrôleurs analogiques sont d'abord conçus sur
la base modèles des petits de signal des convertisseurs, puis convertis en commandes
numériques. La meilleure approche est déterminée sur la base d'une comparaison des résultats
expérimentaux. Il a été conclu que l'approche de la conception directe est mieux que d'une
approche indirecte. Méthodes d'intégration en amont ont été proposées pour être une meilleure
méthode de discrétisation pour l'approche indirecte.
Aussi nous avons converties les équations de l'espace d'état en fonction de transfert du
Convertisseur HOBC à l’aide de logiciel MATLAB en code.
A partir du modèle au-dessus, il est possible d'établir fonction de transfert petits signaux, qui
définit le comportement dynamique de la HOBC. Cependant, les fonctions de transfert sont d'une
importance pratique dans le processus de conception et l'analyse des performances en boucle
fermée de la HOBC. En perturbant et sous la hypothèse de linéarisation petit signal, une équation
représentant modèle petit signal de dynamique de contrôle-a-sortie de l'étage de puissance, La
fonction de Transfer représenté dans la tension de sortie en fonction rapport cyclique.
Les fonctions de transfert de ce convertisseur peuvent être déduites du modèle en petits signaux
̃0 représente une petite variation de la variable V autour de point X0) :
(𝑣
𝐯̃𝟎
𝐆(𝐩) = (𝐬) (III.29)
𝐝̃
Un point de fonctionnement qui nous avons choisi pour les essais avec des valeurs V in=24v
D=0.5 et R=1.6Ω
Page | 69
A l’aide de MATLAB en code la fonction de transfert du model de petite signal noté TFb obtenu
est comme suite :
−𝟑.𝟔𝟑𝒆𝟏𝟑(𝒔−𝟔𝟔𝟔𝟕)
𝑻𝑭𝒃 = (𝒔𝟐 +𝟐𝟏𝟗𝟖𝒔+𝟏.𝟏𝟑𝒆𝟎𝟕)(𝒔𝟐 +𝟔𝟒𝟐.𝟖𝒔+𝟐.𝟐𝟐𝟗𝒆𝟎𝟖) (III.30)
Root Locus
4
x 10
2.5
2
)
-1
1.5
Imaginary Axis (seconds
0.5
-0.5
-1
-1.5
Le zéro du modèle à temps continu est z=6667, et les pôles sont -322 +/- 1.49e004i et
-1.1e003+/-3.18 e003i. Le lieu des racines pour le modèle est représenté sur la figure III.4.
Page | 70
8
x 10 Step Response
4
-2
Amplitude
-4
-6
-8
-10
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03
Time (sec)
III.4.2. Conclusion :
Les résultats de test de fonction Transfer du modèle de petite signal en boucle ouvert permet de
conclu que le système il est instable pour cela on a besoin de résoudre ce problème. On a besoin
une correcteur qui assuré la stabilité du système avec une réponse plus vite sans dépassement et
sans erreur statique.
Où u (t) est la sortie de commande, kp est le coefficient constant du gain proportionnel, Ti est
l'intégrale dans le temps, Td est le temps dérivé, et e (t) est l'erreur entre la V ref et VO.
La fonction de transfert correspondant à l'unité de commande PID est donnée à,
𝒌𝒊
𝑼(𝒔) = [𝒌𝒑 + 𝒔
+ 𝒌𝒔 𝒔] 𝒆(𝒔) (III.32)
Page | 71
Le principal objectif en réglant le régulateur est de choisir les paramètres d'une manière telle que
le signal de commande génère la commande de rapport cyclique précise pour la régulation du
convertisseur continu-continu à l'étude, indépendamment de la tension de source ou de
perturbation de charge. Par conséquent, il présente la réponse dynamique rapide qui est évident
d'après le résultat de la simulation.
Les valeurs kp, Ki et Kd donc conçus pour les étapes de conversion sont obtenus par la méthode
de ROOT-LOCUS.
En second lieu, la fréquence de coupure doit être aussi élevée que possible, mais environ un
ordre de grandeur en dessous de la fréquence de commutation pour permettre à la Convertisseur
DC-DC de répondre rapidement aux transitoires. En troisième lieu, la marge de phase doit être
suffisante pour assurer la stabilité du système. Lorsque la marge de phase du gain de boucle est
positive, le système est stable.
Page | 72
Figure III.6 : représentation de ROOT-LOCUS en boucle fermée
Page | 73
La réponse de système avec le contrôleur PID (step réponse) :
Si on teste la réponse de système avec le contrôleur conventionnelle sous MATLAB on obtient
la figure suivant :
III.5.1. Conclusion :
Apres de determiner les parametres de controleurs qui jouent un role tres important dans les
resultats de simulation. La conception de controleur ajoustées par simulation en tenant compte
les critères suivantes :
La conception dans le domaine en temps continu a été transformée en Domaine temps discret
Page | 74
Et sa réciproque dans la fonction de transfert de domaine du régulateur PID, la fonction PID
numérique de transfert de commande est représentée dans (III.36).
𝑲𝒊.𝑻𝒛 𝑲𝒅(𝒁−𝟏)
𝑮𝑪 (𝒁) = 𝑲𝑷 + + (III.36)
𝒁−𝟏 𝑻𝒛
𝑻𝒆 𝒛+𝟏 𝒛+𝟏
G(z)= 3.47* ∗ =1.735*10-6* (III.37)
𝟐 𝒛−𝟏 𝒛−𝟏
Contrôleurs numériques sont extrêmement flexible ; facile à manipuler équations non linéaires
de contrôle impliquant des calculs compliqués ou des opérations logiques. Une classe beaucoup
plus large de lois de commande peut Être utilisée dans les contrôleurs numériques que dans les
contrôleurs analogiques.
Contrôleurs numériques sont capables d'effectuer computations complexes avec une précision
constante à haute vitesse et peuvent avoir presque ne importe quel degré de précision de calcul
souhaité alternativement dans le coût. Contrôleurs numériques est introduit dans la conception
de convertisseur HOBC pour obtenir une régulation de tension serré, robustesse, commutation
rapide transitoire et amélioration de la performance dynamique pour HOBC.
Régulateur PID discret est conçu pour le convertisseur HOBC proposé. La conception du
contrôleur implique des étapes de remorquage :
Dans le domaine discret, le contrôleur compense le signal d'erreur et le suivi de la sortie précise.
Le contrôleur numérique est simple à concevoir pour tous les types de convertisseurs.
Figure III.10 montre le contrôle en boucle fermée du convertisseur HOBC avec une feedback
de base PID-NUERIQUE.
L’objectif est de minimiser l'erreur entre Vref et V0 rendre le système pour suivre le signal de
référence qui est considéré comme une entrée en échelon.
La sortie est régulée en utilisant le feedback.
Assure que la sortie doit être insensible à la charge perturbations, stables et offre une bonne
réponse transitoire.
Ce qui améliore les performances dynamiques. La tension d'erreur V errur (différence entre Vref
et Vo) est amenée à Convertisseur analogique qui échantillonne à une fréquence
Page | 76
d'échantillonnage égale à Te=1 us. La fonction du compensateur numérique est de générer le
signal de commande en compensant l'erreur (Verrur).
L'erreur est générée par le bloc de compensation digital avec algorithme PID pour générer le
signal de commande.
Le contrôle peut être réalisé par son bloc de compensation.
C’est un dispositif qui convertit un Signal continu temporel à un signal de temps discret en
utilisant l'échantillonnage.
Le bloc de retard effectue le temps total entre l'échantillonnage du signal d'erreur et mettre à
jour le facteur de marche au début de la période de commutation suivante.
Le bloc ZOH : L'ordre zéro attente est principalement pour modéliser l'effet d'échantillonnage.
Le bloc quantizer : Quantizer est principalement utilisé pour arrondir ou tronquer le signal qui
permettra de cartographier un ensemble plus large de Valeurs d'entrée à un ensemble plus petit,
comme l'arrondissement des valeurs à l'unité de précision souhaité.
Le bloc de compensation discret de temps est représenté sur la figure.IV.11.
Page | 77
Figure III.12 : PI numérique sur MATLAB/SIMULINK
La sortie du convertisseur A / N est amené au bloc contrôleur numérique qui à son rôle est
transformé erreur en tension de commande VC utilisant des blocs de DPWM comme le montre
la Fig. III.12.
Le compensateur à temps discrète (PID) intégrante ainsi conçu minimise l'erreur et envoie le
signal de commande pour l'interrupteur sous la forme d’impulsions afin que la sortie suive le
signal de référence.
La sortie du compensateur est comparée avec le signal de rampe à haute fréquence (100khz)
afin d'obtenir l'impulsion de cycle de service de l'interrupteur comme indiqué.
Simulation a été effectuée en utilisant les mêmes valeurs que celles des valeurs expérimentales.
Le but de ce travail est de réaliser contrôleur robuste en dépit des variations de charge et de
l'incertitude.
Les paramètres de contrôleur sous considérations est temps de stabilisation, dépassement, temps
de montée, l'erreur d'état stationnaire et l’ondulation sur tension sortie qui est comparée à la PI
discrète pour le convertisseur HOBC.
Page | 78
Erreur en régime permanant d'état observé les variations de charge est beaucoup moindre que
1% et aucun dépassement et le temps de réponse est tr=0.045s avec un temps de montée
tm=0.04s et erreur statique presque nulle.
65
60
55
tension(V)
50
45
40
35
0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1 0.11
temps (sec)
Figure III.15 : tension de sortie lorsque on varie la tension de référence (48v a 60v)
Page | 79
90
80
70
tension(V)
60
50
40
30
0.05 0.1 0.15 0.2 0.25
temps(s)
Figure III.16 : tension de sortie de convertisseur avec perturbation a l’entée (17v a 27v)
III.5.6. Réponse dynamique de la charge contre les perturbations :
Lorsqu’on varie la charge entre R=1.6Ω nominal a la valeur R=0.6 Ω en après certain temps
t=0.5s obtiens les résultats suivantes par simulation MATLAB/SIMULINK :
65
60
55
tension (V)
50
45
40
0.048 0.05 0.052 0.054 0.056 0.058 0.06 0.062 0.064
temps (s)
70
65
60
tension(V)
55
50
45
40
0.09 0.095 0.1 0.105 0.11 0.115 0.12 0.125 0.13 0.135 0.14
temps(sec)
Page | 80
56
54
52
tension (V)
50
48
46
44
0.09 0.1 0.11 0.12 0.13 0.14 0.15 0.16
temps (s)
Selon le figure III.19 on constate que lorsque on varie la charge entre 5Ω a 10Ω, le contrôleur
corrige la perturbation mais il présente une grande ondulation après un certain temps de t=0.06s.
Afin de vérifier la performance dynamique du régulateur les composants L, C et R sont variés
et la réponse de sortie du système est indiquée dans le tableau III.2
Tableau III.2 : les différentes variations des composants avec les performances de PID
numérique
Page | 81
III.6. Conclusion :
Un contrôleur PI numérique pour un convertisseur HOBC a été conçu. Les résultats de
simulation démontrent que le controleur présente bon performance à l'état stable et transitoire
dans la variation de charge. La conception du régulateur PID numérique dans le domaine
temporel en fonction de convertisseur HOBC a été mise en œuvre pour s’adapter à la variation
de signal d'erreur par des changements du rapport cyclique et la charge.
Les résultats correspondants sont illustrés. L'analyse mathématique, étude de simulation et les
résultats correspondants montrent que le dispositif de commande ainsi conçu permet d'obtenir
une régulation de tension de sortie fixe et de bonnes performances dynamiques. Cette topologie
est indépendante et compatible à se faire convient de prolonger pour une plage de variation des
composants limitée. La commande par retour d’état permet un placement pôles à fin d’imposé
le régime dynamique du système pour lui confier une dynamique meilleur et une bonne stabilité.
Les paramètres de régulation telle que le temps de montée, temps de stabilisation et le pic de
dépassement sont faibles. Il n'a pas l'erreur de l'état d'équilibre et d’ondulation tension. Pour
mesurer l'incertitude de tension d'entrée et de la charge, le contrôleur de suivre en permanence
la référence et produit une tension de sortie constante et prouve sa robustesse accrue.
Contrôleurs linéaires pour convertisseurs DC-DC sont généralement conçus sur la base de
modèles mathématiques. Pour obtenir un certain objectif de performance, un modèle précis est
Essentiel. Dans ce chapitre, les contrôleurs linéaires ont été conçus pour les convertisseurs
HOBC et stimuler basés sur modèle petit signal à l'aide de la méthode de conception de lieu de
racine. Le modèle de petit signal change en raison de variations de point de fonctionnement.
Les changements dans le rapport cyclique affectent seulement l'ampleur modèle du petit signal
de convertisseur statique. Alors que pour le modèle de petit signal de convertisseur élévateur,
les pôles dans le demi-plan droit possèdent un zéro, ainsi que l'ampleur de la réponse en
fréquence, sont tous dépendants du rapport cyclique D. Le zéro dans demi-plan droit et la nature
non linéaire du modèle petit signal de convertisseur élévateur rend la conception de commande
pour ce convertisseur plus difficile du point de vue de la stabilité et de la bande passante. Pour
obtenir une réponse rapide et stable et robuste, deux solutions sont possibles. On à développer
un modèle plus précis pour le convertisseur statique. Cependant, le modèle peut devenir trop
complexe à utiliser dans le développement de contrôleurs. Une deuxième solution consiste à
utiliser un dispositif de commande non linéaire. Depuis régulateurs flous ne nécessitent pas un
modèle mathématique précis, ils sont bien adaptés aux systèmes non linéaire, variant dans le
temps. La conception de contrôleurs flous est présentée dans chapitre suivant. La première
section introduit le concept de commande floue. La deuxième section est principalement
focalisée sur la conception d'un contrôleur flou pour les convertisseurs statique. Cependant, il
existe des commandes qui s’adaptent mieux avec ces exigences et qui sont moins sensibles et
robustes. Notre prochain chapitre est consacré à l’une de ces commandes qui occupe une large
place dans la littérature de la commande des systèmes : c’est la commande par logique flou.
Page | 82
CHAPITRE VI :
COMMANDE NON-LINEAR
A BASE DE LA LOGIQUE FLOUE
1
IV.1. Introduction
• la fuzzification.
• les inférences floues.
• et la défuzzification.
Contrairement aux techniques de réglage classique, le réglage par la logique floue n’utilise
pas des formules ou des relations mathématiques bien déterminées ou précises. Mais, il
manipule des inférences avec plusieurs règles floues à base des opérateurs flous ET, OU,
ALORS,…e tc, appliquées à des variables linguistiques.
On peut distinguer trois parties principales constituant la structure d’un régulateur floue (voir
figure IV.1) :
Un mécanisme d'inférence,
La figure (IV.1) représente, à titre d’illustration la structure d’un régulateur flou à deux entrées
et une sortie : ou x1 et x2 représentent les variables d’entrée, et xr celle de sortie ou la commande.
Page | 83
IV.2.1. inférence de fuzzification :
C’est une opération qui consiste à transformer les données numériques d’un phénomène à des
valeurs linguistiques sur un domaine normalisé qui facilite le calcul. A partir de ces domaines
numériques appelés univers de discours et pour chaque grandeur d’entrée ou de sortie, on peut
calculer les degrés d’appartenance aux sous-ensembles flous de la variable linguistique
correspondant.
Considérons un contrôleur flou de la tension de sortie moyenne d’un hacheur, qui possède
deux entrées : l’erreur de la tension de sortie du convertisseur par rapport à une consigne x1
e vref vs et la variation de cette erreur x2 e. Il y a des fonctions d’appartenance de
ces deux variables linguistiques normalisées, constituées de trois sous-ensembles flous
{Négatif Grand (NG), Egal à Zéro (EZ), Positif Grand (PG)}.
La sortie du régulateur flou doit générer la variation du rapport cyclique du convertisseur qui
est une troisième variable linguistique du régulateur (xr= бd), et qui est aussi normalisée. A
titre d’exemple ses fonctions d’appartenance sont illustrées par la figure (IV.2).
µ (xr)
NG EZ PG
0 xr
-1 0 1
Cette étape consiste à relier les variables physiques d’entrée du régulateur (grandeurs
mesurées ou estimées), qui sont transformées en variables linguistiques pendant l’étape de
fuzzification, la variable de sortie du contrôleur sous sa forme linguistique, par des règles
mentales traduisant une action ou une décision linguistique sur la commande à la sortie du
régulateur, face à toute situation se présentant à l’entrée de ce régulateur.
Ces inférences sont basées sur plusieurs règles établies par l’expertise et le savoir-faire
humain concernant le système à régler. Elles sont structurées sous forme compacte dans une
matrice multidimensionnelle dite matrice d’inférence.
On exprime les inférences généralement par une description linguistique et symbolique à base
de règles pré définies dans la matrice d’inférence. Chaque règle est composée d’une conduiront
précédée du symbole ‘SI‘ appelée prémisse, et d’une conclusion (Action, décision, opération
ou commande) précédée du symbole ‘ALORS’.Le traitement numérique des règles
d’inférence qui permet d’obtenir la sortie linguistique ou floue du régulateur se fait par
Page | 84
différentes méthodes, on cite principalement :
Chacune de ces trois méthodes utilise un traitement numérique propre des opérateurs de la
logique floue.
Dans le cas de la méthode somme-produit, l’action des différentes règles sont liées entre elles
par l’opérateur OU qui est réalisé par la formation de la moyenne arithmétique (somme
moyenne). Alors, pour chaque règle on obtient la fonction d’appartenance de xr en formant le
produit de ( x1 ) , ( x2 ) 0i (xr ) exigé par la règle :
( x1 ) et ( x2 ) sont les facteurs d’appartenance des deux variables linguistiques aux deux
ensembles flous de la iéme règle, pour deux valeurs données dex1 et x2 . Et 0i (xr ) est la
fonction d’appartenance de la variable de sortie correspondant à la ième règle (Ri).
IV.2.3.Interface de défuzzification :
Page | 85
- La méthode du maximum.
- La méthode des surfaces.
- La méthode des hauteurs.
On présente dans ce qui suit l’une des méthodes les plus utilisées, qui sont la méthode du centre
de gravité. Elle consiste à prendre comme décision ou sortie en la détermination de l’abscisse
du centre de gravité de la fonction d'appartenance résultante𝛍𝐫𝐞𝐬 (𝐱𝐫 ).
Cette abscisse xGr du centre de gravité de 𝛍𝐫𝐞𝐬 (𝐱𝐫 ) est déterminée par la relation suivante :
𝟏
∫−𝟏 𝒙𝒓 𝛍𝐫𝐞𝐬 (𝐱𝐫 )𝒅𝒙𝒓
𝒙𝑮𝒓 = 𝟏 (IV.3)
∫−𝟏 𝛍𝐫𝐞𝐬 (𝐱𝐫 )𝒅𝒙𝒓
1
𝛍𝐫𝐞𝐬 (𝐱𝐫 ) = 𝑚 ∑𝑚
𝑖=1 𝝁𝒄𝒊 𝝁𝒐𝒊 (𝒙𝒓 ) (IV.4)
𝟏 𝟏 𝟏
𝛍𝐫𝐞𝐬 (𝐱𝐫 )𝒅𝒙𝒓 = 𝒎 ∑𝒎 𝒎
𝒊=𝟏 𝝁𝒄𝒊 ∫−𝟏 𝝁𝒐𝒊 (𝒙𝒓 )𝒅𝒙𝒓 = 𝒎 ∑𝒊=𝟏 𝝁𝒄𝒊 𝑺𝒊 (IV.5)
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
∫−𝟏 𝒙𝒓 𝛍𝐫𝐞𝐬 (𝐱𝐫 )𝒅𝒙𝒓 = 𝒎 ∑𝒎 𝒎
𝒊=𝟏 𝝁𝒄𝒊 ∫−𝟏 𝝁𝒐𝒊 (𝒙𝒓 )𝒅𝒙𝒓 = 𝒎 ∑𝒊=𝟏 𝝁𝒄𝒊 𝒙𝑮𝒊𝑺𝒊 (IV.6)
∑𝒎
𝒊=𝟏 𝝁𝒄𝒊 𝒙𝑮𝒊𝑺𝒊
𝒙𝑮𝒓 = ∑𝒎
(IV.7)
𝒊=𝟏 𝝁𝒄𝒊 𝑺𝒊
Depuis une vingtaine d’années, la commande floue connaît un intérêt croissant. L’un des
principaux mérites de ces commandes à base de logique floue consiste à pouvoir faire passer
relativement simplement par l’intermédiaire de règles linguistiques, l’expertise que l’on peut
avoir du processus vers le contrôleur. Il est ainsi possible de transformer le savoir de l’expert
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en règles simples que le contrôleur peut mettre en œuvre. Une facilité d’implantation des
solutions pour des problèmes complexes est alors associée à une robustesse vis-à-vis des
incertitudes et la possibilité d’intégration du savoir de l’expert. En 1974, E. Mamdani a introduit
la commande floue pour la régulation de processus industriel. Dans les années 80, la commande
floue connaît un essor considérable au Japon, notamment grâce aux travaux de M. Sugeno pour
se répandre ensuite dans le monde entier.
• Choix des variables linguistiques (floues) : pour la classification des valeurs mesurées
De chaque grandeur. Car, le contrôle flou est essentiellement basé sur la définition floue des
variables d’entrée et de sortie. A cet effet, la définition de l’univers de discours et des ensembles
flous associés à chaque variable est d’une grande importance.
• Formulation des règles floues de contrôle. Elles sont souvent de la forme : " Si x=A et
y=B Alors z=C ". Elles expriment l’action de commande en fonction des variables d’entrée.
Ces règles sont traduites par des opérations entre ensembles flous. Elles nécessitent alors d’être
transformées en expressions codifiées.
Page | 87
Les premières questions qui apparaissent lors de la conception d’un contrôleur flou, après avoir
déterminé les entrées et la sortie, sont comment choisir le nombre, la forme, la répartition des
fonctions d’appartenance pour chaque entrée et sortie, comment choisir les opérateurs ?
Dans notre travail, les différents choix effectués sont basés principalement sur la simplification
de l’algorithme de régulation, car on dispose d’un temps très court pour le calcul de l’algorithme
de régulation. Ainsi par exemple, nous avons préféré des fonctions d’appartenance triangulaires
et trapézoïdales plutôt que gaussiennes afin d’éviter de calculer une exponentielle. Nous avons
préféré de la même façon utiliser une partition floue des entrées, limitant ainsi le nombre
maximum de règles actives simultanément à quatre.
Le contrôleur flou développé dans cette section est de type PI dont la structure du moteur
d’inférence est de type PD. Les deux grandeurs d’entrée sont discrétisées avec une période
d’échantillonnage de Ts et normalisées au moyen de gains de normalisation (Ge pour l’erreur
et GΔe pour la variation de l’erreur). Elles sont définies par les expressions suivantes :
La sortie du contrôleur flou est la variation de rapport cyclique. La nouvelle variation de rapport
cyclique est ajustée à chaque instant d’échantillonnage, est définie par l’équation de récurrence
ci-dessous :
1. Le premier de ces modules traite les entrées du système : c’est la fuzzification. Il permet
d’associer à chacune des deux variables d’entrée, par le biais de fonctions d’appartenance, un
degré d’appartenance constant pour chacun des sous-ensembles flous définis sur l’univers de
discours.
2. Le deuxième module est constitué du moteur d’inférence et de la base de règles. Celle-ci
est constituée de règles floues de type :
Page | 88
Elle permet de passer des degrés d’appartenance des grandeurs d’entrée aux degrés
d’appartenance aux sous-ensembles flous de la grandeur de commande. Le moteur d’inférence
génère une conclusion à partir des entrées et des règles actives. Il calcule alors les degrés
d’appartenance aux sous-ensembles flous correspondant à la commande du système.
3. Le troisième module, l’interface de défuzzification, permet de transformer les degrés
d’appartenance aux sous-ensembles flous de la commande en grandeur numérique. C’est la
transformation inverse du module de fuzzification.
Il est à noter qu’une action proportionnelle "GP" est additionnée à la sortie du contrôleur flou.
Elle intervient surtout au régime transitoire. Son rôle principal est d’assurer la stabilité de la
commande au régime permanent, par le choix d’un gain G d’ajustement de la commande
relativement faible. Elle permet également d’obtenir une réponse dynamique rapide au régime
transitoire. Cette action est très utile pour l’implémentation pratique du contrôleur flou, où le
temps de calcul a un effet considérable sur la réponse du contrôleur. L’addition de cette action
proportionnelle permet d’accélérer la réponse du contrôleur sans avoir recours à l’augmentation
du gain G qui risque de déstabiliser la sortie (régime oscillatoire). Le rapport cyclique est alors
ajusté en utilisant la relation suivante :
d*(k)=d(k-1)+G∆d(k) (IV.11)
Page | 89
Figure IV.4. Répartition des fonctions d’appartenance variables d’entrée erreur e.
Figure IV.6. Répartition des fonctions d’appartenance variables de sortie << d >>.
Page | 90
e GN PN ZE PP PG
GN GN GN GN PN ZO
PN GN GN PN ZO PP
ZE GN PN ZO PP GP
PP PN ZO PP GP GP
PG ZO PP GP GP GP
Afin de montrer les performances du contrôle, nous exposons dans cette section les différents
résultats obtenus en simulation. Ces résultats ont été relevés en régime permanent et transitoire,
en boucle fermée et ouverte, et ce pour un réglage classique et flou de la tension de sortie
continu.
Différents tests ont été effectués en boucle fermée, en régime transitoire et permanent. Ils se
résument
par les points suivants :
45
40
35
30
tension(v)
25
20
15
10
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
temps(sec) -3
x 10
Page | 91
35
30
25
20
courant(A)
15
10
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
temps(sec) -3
x 10
70
60
50
40
tension(v)
30
20
10
0
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012
temps(sec)
Figure IV.9 : tension de sortie dans le cas on varie Vref (48a 60v)
3. Variation de la charge :
Dans ce test, la puissance de la charge connectée au bus continu est augmentée 50%
Pour une référence constante de Vref =48V. La figure IV.10 représente les résultats
obtenus avec un régulateur flou.
Page | 92
90
80
70
60
50
tension(V)
40
30
20
10
0
3.8 3.9 4 4.1 4.2 4.3 4.4 4.5
temps(sec) -3
x 10
IV.7. Conclusion :
Page | 93
CHAPITRE V :
Page | 1
V.1. Introduction :
Le convertisseur statique de par sa construction est le circuit le plus robuste et la moins chère
du marché. Les progrès réalisées en commande et les avancées technologiques considérables,
tant dans le domaine de l’électronique de puissance que celui de la microélectronique, ont rendu
possible des commandes performante de cette circuit faisant d’elle un concurrent redoutable du
contrôle des convertisseurs. Les régulateur les plus utilisés dans les applications industrielle
sont les correcteurs de type PID car il possède des structure simples et de bonne performances
dans certain conditions. Dans la littérature les correcteurs PID peuvent entre divisés en deux
parties, dans le première partie les paramètres du contrôleur sont fixés durant l’opération du
contrôle. Ces paramètres sont choisis d’une façon optimale par des méthodes telle que
l’imposition des pôles, Ziegler et Nicols…. Ces correcteurs sont simples mais leur inconvénient
est qu’ils sont linéaires et ne peuvent contrôler les systèmes ayant des changements de
paramètres et un grand non linéarité. Dans la seconde partie les contrôleurs ont une structure
identique aux correcteurs PID avec une adaptation en temps réel de leurs paramètres. Ces
régulateurs sont dits régulateur PID adaptatif [51][52][53][54][55]. Aujourd’hui, le réglage par
la logique floue avec sa structure non linéaire a présenté de bonnes performances et robustesses
dans le contrôle des convertisseurs statiques. Il s’agit d’une nouvelle technique traitant la
commande numérique des processus et de prise de décision. Pour remédier aux inconvénients
des correcteurs PID et FLC, nous les combinons ensemble. Les paramètres du correcteur PID
peuvent être ajustés par un contrôleur à base de la logique floue (FLC).
Pour remédier aux inconvénients des contrôleurs PID et FLC nous proposons dans ce qui suit
une combinaison entre ces deux contrôleurs. Les paramètres du contrôleur PI peuvent etre ajusté
par un contrôleur a base de la logique floue. Dans ce qui suit nous présentant la méthode de
combinaison entre ces types de contrôleurs.
Gains sheduling [56][57][58][59]est une technique qui agit sur les paramètres du régulateur PI
(kp , ki) pour les faire varier lors du control du système. Celle-ci rend le contrôleur PI adaptable
aux systèmes non linéaires. Le schéma de principe de cette technique est illustré dans figure
V.1. Le contrôleur floue règle les paramètres du PI et lui génère de nouveaux paramètres. Afin
qu’il s’adapte a toutes les conditions de fonctionnements, en se basent sur l’erreur et sa dérivée.
Page | 94
Figure V.1. Principe d’adaptation du PI par logique floue
Les paramètres du contrôleur PI utilisés sont pris normalisés dans l’intervalle [0 1], en utilisant
les transformations linéaires suivantes :
Les corrections Adaptive peuvent être faites par les méthodes suivantes :
Les entrées du contrôleur floue FLC sont : l’erreur e et la dérivé de l’erreur de, les sorties sont :
Les sous-ensembles flous des variables d’entrées sont définis comme suit :
- GN : grand négatif.
- MN : moyen négatif.
- Z : zéro
- PP : petit positif.
- MP : moyen positif.
- GP : grand positif.
Les sous-ensembles flous des variables de sortie sont définis comme suit :
- Z : zéro
- MP : moyen positif.
- M : moyen
- G : grand.
- TG : très grand.
Les fonctions d’appartenances pour les entrées e et de de sont définies dans l’intervalle [-1 1]
figure V.2 et 3, et les fonctions d’appartenances pour les sorties sont définis dans l’intervalle [0
1] figure V.4.
Page | 95
Figure V.2 : Fonction d’appartenance de l’erreur e
Les bases de règles pour calculer les paramètres de kp’ et ki’ sont représentés aux tableaux V.1.
Une fois les valeurs kp’ et ki’ obtenues les nouveaux paramètres du régulateur PI sont calculés
les équations :
Les corrections Adaptive peuvent être faites par les méthodes suivantes :
Page | 96
Ki = Ki’ +∆Ki (V.4)
eec GN PN ZE PP PG
GN PB PM PM PS ZO
PN PM PM PS ZO NS
ZE PM PS ZO NS NM
PP PS ZO NS NS NM
PG ZO NM NM NM NB
eec GN PN ZE PP PG
GN PB PM PM PS ZO
PN PM PM PS ZO NS
ZE PM PS ZO NS NM
PP PS ZO NS NS NM
PG ZO NM NM NM NB
Les simulations ont été réalisées sous l’environnement MTLAB/SIMULINK, pour illustrer
l’influence du régulateur PI adaptatif sur les performances du système dans les deux régimes
transitoire et permanent en présence de l’influence des variations de la charge et tension de
référence et tension d’entrées du convertisseur HOBC.
La figure.V.5 montré tous les différents Blocks d'un convertisseur continu-continu à commande
numérique en boucle fermée dans le logiciel MATLAB/SIMULINK.
Page | 97
m
a
k
R2
Diode L2
C ontinuous R1 L1
powe rgui
C1
1
g
+
35
C2 +
C - v
Constant2 R
Volt
m
-
2
Scope
Step
Switch
40
Constant3
Vref
PWM PID-FUZZY CONVERTISSEUR N/A
100
- Le bloc CAN : permet de échantillonné erreur (e=Vref-V0) comme illustré dans le figure
V.6 Le signal d'erreur qui est obtenu à partir du convertisseur A /N est introduit les
entrées du bloc de floue (les entrées et l'autre est le changement dans l'erreur).
Le contrôleur flou en utilisant des matrices associatives floues pour calculer les valeurs
de ki, kp respectivement.
Les valeurs Ki et Kd obtenu avec l'erreur sont introduits le régulateur PID, la réalisation de la
commande de rapport cyclique désiré.
Page | 98
Le module PID : contient un intégrateur pour produit un signal de commande Vc.
Le module de DPWM est utilisé pour générer la largeur d'impulsion modulée basé sur le signal
de commande de rapport cyclique pour commander les interrupteurs T11 de chaque sortie.
Le convertisseur ci-dessus montre A /N, nous avons un élément de retard, ZOH, quantification
et le bloc de saturation.
Cette temporisation doit être suffisamment longue pour inclure le temps de conversion A / N.
Les échantillons de bloc de maintien d'ordre zéro du signal d'erreur, de convertir le signal de
temps continu à temps discret.
On peut définir l'intervalle de quantization dans le bloc de quantification sur la base d’une
exigence. Dans le microcontrôleur a une vitesse élevé 10 bits , l'intervalle de quantification est
fixé à 1/1024.
Un bloc limite N/A est un modèles de séquences de saturation de la gamme de conversion (ou
fenêtres).
Contrôleur floue indiqué ci-dessus, le circuit de commande est à deux entrées de rétroaction :
La tension de référence (VREF) et la tension Mesurée (v0) et génère le signal de PWM pour être
appliqué à la colonne convertisseur HOBC utilisant l'algorithme de logique floue mis en œuvre
dans le contrôleur en utilisant le fichier de FIS.
E(k) le signal d'erreur est numérisé par le convertisseur CAN et les résultats dans un 10 bit-mot
comportant 1024 valeurs possibles.
Page | 99
La valeur de la conversion de l’erreur la sortie de l'ADC devient E (k-1) à l’aide du dérivateur
d'un cycle ultérieur.
Une soustraction numérique calcule la variation d'erreur ou de taux d'erreur noté que ce (k) ou
er(k) ce e(k) et ce(k) sont alimentés en entrée de la FLC qui donne finalement ki, kp en sortie.
Contrôleur flou contrôle calcul automatiquement les coefficients ki, kp a chaque fois qu'il y a
des changements de référence et la charge.
Ainsi, les points de départ, les paramètres de régulateur PID obtenus automatiquement par la
règle standard.
Car dans ce document, les paramètres du régulateur PID sont obtenus par la technique de Rooth-
locus, qui signifie que les paramètres initiaux du contrôleur de PID proposé régler
automatiquement basés sur les règles de Rooth-locus.
Chacun de ces paramètres réglés Routh-locus proportionnel gains intégrante de la PID est mis
à jour par FLC.
Ce dernier est ensuite converti en un signal analogique par le CNA, avant d'être comparé à une
génératrice dent de scie afin de déterminer le signal PWM pour commander la commutation du
convertisseur.
Le bloc de PWM numérique ci-dessus montre tire le cycle de service quantifié comme entrée
et produit le rapport cyclique requis, ainsi que, selon la fréquence de commutation, au système
convertisseur rend la tension de sortie pour s’installer à la valeur requise.
Le rapport cyclique est comparé à une onde en dents de scie et le motif de commutation
approprié est produit.
Page | 100
Figure V.9 : générateur PWM implémenté dans MATLAB/SIMULINK
Pour savoir, est ce que le régulateur PID floue c’est une commande vraiment très robuste contre
les incertitudes et perturbation dans la charge et en tension d’entrée même dans les composants
de circuit de convertisseur HOBC.
m
a
k
R2
Diode L2
C o ntinuo us R1 L1
po we rgui
C1
1
g
+
17
C2 +
C - v
Constant2 R
Volt
s
m
-
2
Scope
Step
Switch
24
Constant3
Vref
PWM PID-FUZZY CONVERTISSEUR N/A
48
Le résultat de la simulation pour une fréquence f=100khz et la tension de référence est égale à
17v au départ, puis variation de tension de référence (48v augment a 60v ) puis variation de
charge (3Ω a 5Ω), Selon la simulation avec logiciel MATLAB/SIMULINK on obtient :
50
45
40
35
30
tension(V)
25
20
15
10
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
temps(sec) -3
x 10
Figure V.11 : tension de sortie de convertisseur HOBC avec régulateur PID adaptative
Page | 101
18
16
14
12
10
courant (A)
8
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
temps(sec) -3
x 10
Figure V.12 : courant de sortie de convertisseur HOBC avec régulateur PID adaptative
50
45
40
35
30
tension (v)
25
20
15
10
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4
temps(sec) -3
x 10
Figure V.13 : tension de sortie lorsque on varie la tension d’entrée (17v a 28v)
100
90
80
70
60
tension (v)
50
40
30
20
10
0
0.8 0.9 1 1.1 1.2 1.3
temps(sec) -3
x 10
Page | 102
70
60
50
40
tension (v) 30
20
10
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4
temps(sec) -3
x 10
Figure V.15 : tension de sortie en cas de variation de tension de référence (48v a 60v)
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
0.96 0.97 0.98 0.99 1 1.01 1.02 1.03 1.04 1.05
Kp -3
x 10
Ki
1
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4
0.98 0.985 0.99 0.995 1 1.005 1.01 1.015 1.02
temps(sec) -3
x 10
Figure V.16 : les évolutions des gains Ki et Kp en cas de variation Vref (48v a 60v)
Tableau V.3 : les différentes variations des composants avec les performances de PID
numérique
Selon les figures V.12 et V.13 on constate que le temps de réponse Tr= 0.15ms avec erreur
statique 0.004%.
Page | 103
D’après la figure V.13 qui représente la tension de sortie lorsqu’on varie la tension d’entrée de
17v a 28v on constate que tension de sortie reste fixe (48v) (sans effet à la sortie).
Pour les figures V.14 qui représentent la réponse dynamique contre les perturbations de charge
on constate que le temps de réponse est Tr=0.15ms.
La figure V.16 preuve que le régulateur il s’adapte (les gains Ki, Kp en tous les cas de
perturbations).
1-PID conventionnelle.
2-controleur flou.
3-controlleur PID-floue.
Pour faire la comparaison entre différentes types de contrôleurs on pondre Rch=4Ω et tension
de référence Vref=60v et tension d’entrée Vin=24v on a :
70
60
50
40
tension(V)
30
20
10
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
temps(sec) -3
x 10
Page | 104
Selon les résultats de simulations on établit le tableau V.4.
V.10. Conclusion :
Contrôleurs PID sont les contrôleurs les plus couramment utilisés dans le contrôle industriel en
raison de leurs avantages. Le but d'un contrôleur PID-floue est de parvenir à l'amélioration de
la réponse transitoire de changement dans les conditions de charge.
Hybridation de ces deux structures de régulation exploite les côtés bénéfiques de ces deux
catégories. Le régulateur à logique floue est mis en œuvre comme un gain programmateur pour
le régulateur PID. Le gain planificateur flou accorde automatiquement les coefficients Kp, Ki
ainsi, améliorer la réponse transitoire pour les conditions de charge.
Les comparaisons des résultats simulés de régulateur flou et PID-floue ont été réalisées et les
résultats sont présentés sous forme de tableaux V.4.
Formes d'ondes simulées montrent une bonne précision et un rendement efficace pour le
contrôle de convertisseur DC-DC à des variations de charge.
Dans ce chapitre nous avons mis en évidence l’amélioration apportée par le PI adaptatif sur les
performances du convertisseur statique élévateur par rapport aux autres régulateurs à savoir le
PI classique et le régulateur flou. Les résultats de simulation ont montré :
Un comportement remarquable du contrôleur PI adaptatif en régulation et en poursuite, un rejet
de perturbation nettement mieux que pour les autres régulateurs, de très bonnes performances
vis-à-vis de la robustesse. Ainsi, l’utilisation d’une telle solution hybride (PI ajusté par un FLC)
permet d’exploiter de façon rationnelle les avantages des régulateurs PI classique et flou et de
remédier à leurs inconvénients.
Page | 105
CONCLUSION
GENERALE
Page | 106
CONCLUSION GENERALE :
Dans cette thèse, comme premier objectif était de proposer une topologie de hacheur boost
satisfait le cahier des charge, qui était : tension de sortie Vs=48v et courant de sortie Is=30A,
imposé par l’encadreur, ainsi on a étudié et modéliser et comparer de convertisseur dc/dc ayant
que leur modélisations et leur avantages par rapport à l’autre topologie. Afin de satisfaire ce
cahier des charges, nous sommes passées par trois étapes, nous avons en premier lieu fait l’état
de l’art, en deuxième lieu on a simulée des déférentes topologies de convertisseur boost et en
troisième lieu on a fait une comparaison entre les tout topologies. A la lumière de ces résultats
de simulation nous avons choisi la topologie de convertisseur boost avec inducteurs couplée
qui présente la plus faible ondulation sur la tension de sortie et le courant d’entrée, avec un
meilleur rendement et très efficace. Les résultats de simulations ont confirmé notre choix. Grace
a utilisation des indicateurs couplées (coupled inductaors) le convertisseur statique DC-DC
offre différentes avantages comme :
Résoudre le problème de phénomène de reverse recouvry pour la diode, et de réduire les stresses
sur les interrupteurs active (transistors) alors il y a une réduction de pertes causées par eux, les
résolutions de ces problèmes conduit à convertisseur très efficace et long durée de vie.
Également inducteurs couplées offrir des avantages supplémentaires tels que noyau réduite et
de perte d'enroulement ainsi que l'amélioration de l'ondulation du courant d'entrée et les
caractéristiques de courant inducteur. L’inducteur couplé peut également donner une
diminution de l'émission électromagnétique.
Le deuxième objectif qui nous avons étudié dans ce travail est la commande numérique de ce
convertisseur. Il existe de nombreuses méthodes de contrôle qui peuvent être utilisés pour
concevoir des contrôleurs numériques pour les convertisseurs DC-DC. Généralement, ces
méthodes se répartissent en deux catégories : les méthodes de contrôle linéaires et non linéaires.
Les deux techniques linéaires et non linéaires ont été rapportées dans cette mémoire.
Contrôleurs PI ont été conçus en utilisant la méthode de Root-locus Basé sur les modèles petits
signaux de convertisseurs. Les contrôleurs PI ont ensuite été convertis en temps discret. Les
avantages des techniques de Rout-locus sont les suivants : la conception et l'analyse sont
relativement faciles et la mise en œuvre est simple sur un DSP. Les inconvénients sont les
suivants : le rendement de l'unité de commande est dépendant du point de fonctionnement et le
dispositif de commande doit être modifié pour obtenir une réponse à la fois rapide et stable.
Dans cette mémoire, les techniques de contrôle non linéaires, y compris les régulateurs flous et
régulateurs adaptatif, ont été appliqués à topologie de convertisseur boost (HOBC) et stimuler.
Selon les résultats de simulation obtenues de contrôleur floue, ce régulateur présente une bonne
performance par a port un régulateur classique.
Dans La troisième méthode de contrôle non linéaire, Nous avons mise en évidence
l’amélioration apportée par le PI adaptatif sur les performances du convertisseur choisi, par
rapport aux autres régulateurs à savoir le PI classique et le régulateur floue. Les résultats de
simulation ont montré : un comportement remarquable du régulateur PI adaptatif en régulation
et en poursuite, un rejet de perturbation nettement mieux que pour les autres régulateurs, de très
bonnes performances vis-à-vis de la robustesse. Ainsi, l’utilisation d’une telle solution hybride
Page | 106
(PI ajusté par un FLC) permet d’exploiter de façon rationnelle les avantages des régulateurs PI
classique et flou et de remédier à leurs inconvénients.
D'autres méthodes de contrôle non linéaire tel que le réseau de neurones, algorithmes
génétiques peut être appliquée à des convertisseurs continu-continu. Le réseau peut être formé
sur les signaux typiques et ensuite testé sur un banc d'essai expérimental. Les résultats de
simulation peuvent être comparés avec les résultats expérimentaux pour les convertisseurs DC-
DC. Contrôle Numérique en mode courant pourrait également être étudiée. Par conséquent, il
serait intéressant d'étudier commande numérique en mode courant qui utilise des valeurs de
courant d'inductance mesurée directement. En outre, un dispositif de commande numérique
peut surveiller la température des différentes parties du convertisseur pour effectuer la gestion
thermique.
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