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ECOLE S UPERIEURE
ET D’APPLICATION
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DU MATERIEL
Direction générale de la
formation
------------
Technologie et maintenance
des matériels communs
EQUIPEMENT ELECTRIQUE
REMARQUE IMPORTANTE
En aucun cas la documentation de formation ne peut se substituer à la
documentation officielle concernant l'utilisation, l'entretien ou la
réparation des matériels.
1 LA BATTERIE .............................................................................................................................6
1 Généralités..................................................................................................................................6
2 Accumulateur au plomb .............................................................................................................7
3 Maladie des batteries ................................................................................................................12
4 Opération d’entretien................................................................................................................13
5 Charge des accumulateurs ........................................................................................................18
6 Etat des batteries.......................................................................................................................22
2 LE DEMARREUR......................................................................................................................23
1 Généralités................................................................................................................................23
2 Organisation du circuit .............................................................................................................25
3 Notion de base ..........................................................................................................................27
4 Les composants du moteur électrique ......................................................................................28
5 Méthodologie dépannage .........................................................................................................32
3 L’ALTERNATEUR....................................................................................................................36
1 Généralités................................................................................................................................36
2 Organisation du circuit .............................................................................................................37
3 Notion de base ..........................................................................................................................37
4 Les composants de l’alternateur ...............................................................................................40
5 Le fonctionnement de l’alternateur ..........................................................................................46
6 Méthodologie dépannage .........................................................................................................49
4 L’ALLUMAGE...........................................................................................................................54
1 Nécessité...................................................................................................................................54
2 Conditions à remplir par un système d’allumage.....................................................................55
3 Rôle de l’allumage ...................................................................................................................55
4 Principe de l’allumage ..............................................................................................................55
5 Organisation des systèmes .......................................................................................................55
1 LA BATTERIE
1 Généralités
1.1 Définition
Un accumulateur électrique est un appareil qui recevant une énergie électrique, la transforme et
l'emmagasine en énergie chimique lors d'une opération appelée la charge et la restitue en énergie
électrique qui alimente différents appareils lors de l'opération appelée décharge.
1.2 Rôle
La batterie a pour rôles principaux:
- Fournir la puissance électrique utile à l'alimentation du démarreur
- Alimenter les récepteurs à l'arrêt du véhicule.
- Participer à l’alimentation des récepteurs lorsque le débit de la génératrice est insuffisant.
• Nickel/fer.
• A électrolyte aqueux.
• A électrolyte liquide non aqueux..
• A électrolyte solide.
1.4 Divers
La batterie détermine la tension de fonctionnement de l'équipement électrique. La force
électromotrice d'un élément varie suivant la concentration d'acide.
2 Accumulateur au plomb
2.1 Principe de base
• Les générateurs chimiques sont basés sur ce principe:
• Deux métaux de nature différente, les électrodes, plongés dans un mélange d'eau et d'acide,
l'électrolyte, sont susceptibles de créer du courant par réaction chimique entre les métaux et
l'électrolyte.
• C'est le cas des batteries d'accumulateurs.
2.2 Description
Une batterie comprend plusieurs éléments. Un élément dont la tension est de 2 V en constitue la plus
petite unité. Il se compose principalement de plaques positives et négatives, de séparateurs et des
pièces nécessaires à l'assemblage et au raccordement.
Des barres de connexion permettent d'assembler par un montage en série trois éléments ( 6 V) ou six
éléments (12 v).
Pour obtenir une capacité importante dans un espace minimum, on relie plusieurs plaques par des
barrettes de liaison, afin de former un ensemble qui est branché en parallèle.
Les ensembles positifs et négatifs sont isolés par des éléments de séparation. Les séparateurs doivent
assurer un espace entre les plaques de polarité différente, afin d'empêcher un court-circuit, de
permettre le passage de l'électrolyte, ainsi que de faciliter le mouvement d’ions lors des processus de
charge et de décharge.
Les différents éléments sont placés dans un bac en matière plastique (polypropylène) ou en ébonite
(caoutchouc durci), isolant et résistant à l'acide. Le bac est divisé en compartiments. Sur le fond
intérieur du bac, on trouve des nervures sur lesquelles reposent les différentes plaques. Les particules
de matière active qui se sont détachées avec le temps peuvent se déposer sous forme de boue dans un
espace situé en dessous des plaques. Cet espace de sédimentation empêche que la boue de plomb,
conductrice d'électricité, ne provoque un court-circuit entre les plaques de polarités différentes.
Les éléments d'une batterie monobloc sont généralement fermés par un couvercle solidaire du bac. Ce
couvercle comporte pour chaque élément un orifice de remplissage avec un bouchon muni d'un trou
de dégazage.
DESCRIPTION DE L'ACCUMULATEUR
2.3 Caractéristiques
Le potentiel électrique des produits chimiques a été mis en évidence et étudié par les travaux de
nombreux chercheurs. L’unité de mesure des potentiels est le volt. Le potentiel des électrodes d’une
batterie au plomb est :
• DIOXYDE DE PLOMB : + 2.10 v
• PLOMB SPONGIEUX/ + 0.10 V
• DDP = 2 volts
2.3.2 Capacité
C’est l'intensité maximum que peut fournir la batterie pendant un temps donné. Elle est exprimée
en Ampère Heure. La capacité nominale représente la quantité d'électricité qu'une batterie
entièrement chargée peut fo urnir en une décharge de 20 h au courant indiqué ( 1/20 de la valeur
numérique de la capacité nominale), jusqu'à ce que la tension de 1.75 V par élément soit atteinte
L'AH est le produit du courant par le temps. La capacité n'est pas une valeur constante.
Q= I * t exprimée en ampères-heures
Elle dépend des facteurs suivants:
- L’intensité du courant de décharge.
- La masse volumique et la température de l'électrolyte.
- L'état de charge
- Déroulement de la décharge..
- Age de la batterie.
La capacité diminue à mesure que la température de l'électrolyte tombe en dessous de + 25°C.
Cette dépendance de la capacité provient du fait que les processus électrochimiques se déroulent
plus lentement à basse température.
Dans les pays très chauds, la masse volumique de l'électrolyte d'une batterie entièrement chargée
est réduite à environ 1.23 afin d'éviter que la décomposition du plomb.
Exemple :
Une batterie de 50AH doit délivrer 2.5 A pendant 20 H.
Cette capacité dépend de plusieurs facteurs:
- La surface des plaques.
- la densité de l'électrolyte.
- la température.
- la durée de la décharge.
Plus la température diminue, plus la batterie perd de sa capacité, mais elle doit pouvoir entraîner le
démarreur à un régime supérieur à 150 tr/mn.
3.1 La sulfatation
Fixation de sulfate de plomb sur les plaques. C'est la formation anormale de sulfate de plomb en
dehors de la décharge normale.
3.1.3 Causes :
- Repos prolongé des batteries déchargées.
- Stockage dans de mauvaises conditions.
- Densité de l'électrolyte trop forte.
- Mauvais niveau de l'électrolyte.
- Recharge incomplète.
- Charge ou décharge à intensité trop forte.
3.1.4 Indice :
- Indice de fin de charge au pèse acide.
- Couleur de plaque claire.
- Gonflement de la batterie.
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- Décharge rapide.
- Les sels sur les bornes.
3.2.1 Causes :
- Chute de matière active réunissant le bas des plaques.
- Déformation des plaques.
- Chute des plaques.
3.2.2 Indices :
- Tension aux éléments faible.
- Sel grimpant remontant de l'électrolyse qui attaque les bornes et les conducteurs.
3.3.1 Cause :
- Surcharge de la batterie.
3.3.2 Indices :
- La température augmente.
- L’eau se dissocie ( dégagement gazeux).
- Le plomb se transforme en peroxyde de plomb.
4 Opération d’entretien
4.1 Introduction
L'amélioration des constituants internes a permis un allongement de la durée de vie des batteries. Un
contrôle de prévention est conseillé à chaque vidange. La durée de vie d'une batterie dépend de sa
charge, de la fatigue mécanique qu'elle subit dans le véhicule (vibrations) et de son entretien.
La mesure de la densité ou de la masse volumique de l'électrolyte renseigne sur l'état de charge de la
batterie (utilisation d'un pèse acide).
La tension au repos peut fournir une indication. Par contre, si un élément est défaillant ( court circuit,
sulfatation …) la détection précise ne sera pas faite.
Une batterie chargée mais ne travaillant pas se décharge malgré tout progressivement. La décharge
sera d'autant plus rapide que la température ambiante sera plus faible. Une batterie inactive doit être
conservée à l'abri du gel, de l'humidité, à une température voisine de 15°C . On doit la charger chaque
mois quelques heures sous faible ampérage.
Exemple: Une batterie 250 A avec consommation permanente de 40 mA sur une voiture
immobilisée pendant 5 semaines perd 50 % de sa charge.
• Enfin, des mises en action très fréquentes du démarreur (dues à de mauvais démarrages par
exemple) contribuent à la dégradation rapide de l'état de charge des batteries (voir état général
du moteur, de l'allumage, de la carburation).
• Conclusion importante :
Pour une immobilisation longue du véhicule, débrancher la batterie ou la recharger régulièrement,
notamment en période de froid.
A – chargée.
B – moyen.
C – déchargée.
Le pèse-acide permet de contrôler la densité de l'électrolyte des batteries. Prélever dans la batterie
une quantité suffisante de l'électrolyte pour faire flotter l'aréomètre gradué dans le tube en verre de
la pipette. Maintenir la pipette bien verticale. Noter la graduation de l'aréomètre devant laquelle le
niveau du liquide arrive. En général la densité minimum de l'électrolyte est environ 1,24 qui
correspond à 28° Baumé (graduation 1240 de l'aréomètre du pèse-acide).
- Si le niveau arrive dans la zone verte, la densité est normale.
- Si le niveau arrive dans la zone jaune, la densité est au minimum.
- Si le niveau arrive dans la zone rouge, la densité est en dessous du minimum.
Une densité normale de l’électrolyte n’est pas toujours une garantie de bon démarrage.
Correspondance des graduations
zone rouge zone jaune zone verte
graduation degré Baumé graduation degré Baumé graduation degré Baumé
1100 14 1160 20 1250 29
1110 15 1170 21 1260 30
1120 16 1180 22 1275 31
1130 17 1190 23 1290 32
1140 18 1200 24 1305 33
1150 19 1210 25 1320 34
1220 26 1335 35
1230 27 1350 36
1240 28
Dans tous les cas se conformer aux instructions d'entretien du constructeur.
4.4.3 Désulfatation
Si la sulfatation est peu importante, on peut essayer de désulfater de la manière suivante :
• Vider et rincer soigneusement la batterie.
• Remplir d’eau distillée.
• Mettre la batterie en charge à I = C/20 pendant 24H.
• Mesurer la densité. Elle sera supérieure à 1.
• Vider les bacs, les remplir à nouveau d’eau distillée et remettre la batterie en charge comme
précédemment.
• Recommencer l’opération jusqu’à ce que la densité reste égale à 1 (3 fois max.)
• Vider, rincer puis remplir d’électrolyte.
• Procéder à une charge normale.
- Avant de mettre en charge des batteries gelées, il faut les faire dégeler.
- Utiliser une intensité maxi de charge égale au 1/10° de la capacité.(Classique) ou plus (charge
rapide).
5.1.2 Surcharge:
- Bouillonnement rapide du bain.
- Décomposition de l'électrolyte.
Attention de ne pas enlever les pinces du chargeur si le courant de charge n'est pas interrompu:
DANGER D'EXPLOSION
2 LE DEMARREUR
1 Généralités
1.1 Nécessité
Les moteurs à combustion interne ne peuvent se mettre en marche par leurs propres moyens, il faut
les lancer avec une force extérieure.
1.2 Rôle
Lancer le moteur à une vitesse suffisante, pour obtenir les premières combustions normales et le
démarrage de celui-ci.
Pour atteindre son cycle d’auto fonctionnement, un moteur thermique doit être entraîné à :
• 80 à 100 tr/mn moteur essence, température 0°
• moteur diesel à injection directe, température 0°
- Avec système de préchauffage: 70 à 140 tr/mn moteur
- Sans système de préchauffage: 80 à 200 tr/mn moteur
• moteur diesel à chambre de turbulence température 0°
- Avec système de préchauffage: 70 à 100 tr/mn moteur
- Sans système de préchauffage: 100 à 200 tr/mn moteur
1.5 Réalisation
Ce moteur peut être:
• La force musculaire (manivelle, poussée, descente).
• Energie pneumatique (REPUSSEAU).
• Energie électrique.
• Energie hydraulique (BERGER).
• Moteur thermique annexe.
1.7 Divers
Rapport démarreur moteur (démultiplier) de 10 à 20.
Le système de démarrage est toujours associé à la fonction préchauffage pour les moteurs de type
DIESEL et au système d'injection et d'allumage pour les moteurs ESSENCE.
L'intensité consommée évolue pendant la phase démarrage. L'intensité utile au décollage du moteur
est quatre fois plus importante que l'intensité moyenne d'entraînement du moteur. La cylindrée et le
taux de compression sont donc des éléments majeurs du choix de la puissance du démarreur.
2 Organisation du circuit
Le circuit comporte:
• Une force électromotrice, la batterie
• Une force contre électromotrice: le démarreur
• Un circuit électrique qui peut être composé de câbles, de connexions, d'un contacteur, d'un ou
plusieurs relais.
2.1.1 Le câble
Le câble servant à alimenter l'induit doit être de forte section puisqu'il est susceptible d'être
parcouru par un courant de forte intensité; Il pourra atteindre jusqu'à 75 mm2 pour les très gros
démarreurs. Il devra également être relativement souple.
L'isolement est réalisé par une gaine imprégnée qui devra résister à l'eau, à l'huile et aux
vibrations.
2.1.2 Le relais
Le relais de commande ou solénoïde sera étudié en même temps que le moteur électrique à
commande positive.
Le relais classique a pour rôle de limiter les chutes de tension dans les fils électriques souvent très
longs ( cas des circuits avec la commande passant par le tableau de bord).
Ils évitent aussi l'emploi de fils de forte section sur de grandes longueurs. (coût)
Il permet le passage d'un fort courant par un interrupteur commandé par un faible courant.
position contact de démarrage du contacteur antivol dispose d'un rappel par ressort et une
interdiction de redémarrage. Avant réutilisation, il faut ramener la clé à sa position repos.
2.2.1 Définition
C'est un moteur série capable de fournir un couple élevé et qui présente l'avantage de voir l'intensité
du courant absorbé donc le couple fourni par le démarreur augmenter ou diminuer en fonction de
l'effort à vaincre. Il est alimenté par la batterie et absorbe de fortes intensités (300 à 500 A)
Le moteur thermique nécessite une vitesse d'entraînement d'environ 200/tr/mn afin de provoquer
son démarrage.
La vitesse d'un démarreur en charge peut atteindre 2000 tr/mn, une multiplication est donc
possible.
3 Notion de base
Fonctions:
- Assure la fixation du démarreur sur le moteur thermique
- Guide l'arbre d'induit
Fonctions:
- Assure la transmission du mouvement de rotation au moteur thermique
- Assure la roue libre
Fonctions:
- Donne le mouvement de rotation au lanceur
- Le collecteur assure l’alimentation des spires avec l’aide des balais et permet le changement de
courant dans chaque spire. Les lames sont isolées entre-elles.
Fonction:
- Crée le champ magnétique nécessaire à la rotation de l'induit
Fonction:
- Assure le guidage et la pression des balais sur le collecteur.
- Ils assurent la continuité du circuit dans l’induit.
Fonctions:
- Assure le déplacement de la fourchette engrenant le lanceur sur la couronne.
- Assure la commutation électrique du moteur
Fonctions:
- Transmet le mouvement de translation au lanceur
- Assure son rappel en fin de démarrage
Fonction:
- Freine l'induit dès relâchement de la clé de contact.
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4.2.1 L’inducteur
Description :
Il est composé de :
- Bobinages
- Masses polaires fixées sur la carcasse
Rôle :
• Le bobinage est parcouru par un courant
appelé courant d’excitation. Il retrouve
sa masse à travers les charbons et
l’induit.
• L’inducteur crée le champ magnétique.
• C’est un électroaimant
4.2.2 L’induit
Description :
Il est composé de :
- un collecteur
- un tambour
- le bobinage
Rôle :
• Le bobinage de l’induit est parcouru par un
courant.
• Il est également soumis à un champs
magnétique.
• Alors l’induit est le siège d’une force
électromotrice.
Description :
Les balais sont en charbon de cornue, coke ou
anthracite aggloméré. Afin de favoriser leur
contact avec le collecteur de l’induit, ils sont
inclinés et maintenus plaqués par un ressort. Le
balai positif est isolé.
Rôle :
• Ils permettent l’alimentation de l’induit.
• Ils permettent le retour à la masse du courant
parcourant l’enroulement d’appel du
solénoïde.
4.2.4 Le solénoïde
Description :
Il est composé de :
Il est composé de :
- D’un enroulement d’appel.
- D’un enroulement de maintien.
- D’un noyau plongeur
- D’un contacteur
Rôle :
• C’est un électro-aimant qui assure la
commande du lanceur (fonction
mécanique) et la mise sous tension du
moteur électrique (fonction électrique).
• Il est monté en série avec l’inducteur et
l’induit.
Contact de
puissance
Contact
Enroulement
de maintien
Inducteur
Enroulement d’appel
5 Méthodologie dépannage
5.1 Vérification contacteur de démarreur
A l'actionnement de la clé, rien ne se passe. Le contacteur électromagnétique peut être mis en
cause. Si un bruit de mitraillette est entendu mais le moteur ne tourne pas, le contacteur est
défectueux: bobinage de maintien interrompu.
BAT
3
1
1 DEM
2
1
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1) Enroulement d’appel
Mettre le moins sur DEM, le relais doit s'enclencher.
2) Enroulement de maintien
Mettre le moins sur la carcasse, appuyer sur le relais,
il doit rester enclenché.
3) Essai de lame de contact
Mettre le moins sur BAT, appuyer sur le relais il doit
rester enclenché.
3 L’ALTERNATEUR
1 Généralités
La batterie nécessite du courant continu, mécaniquement on ne peut produire que du courant
alternatif.
L’alternateur est un générateur de courant alternatif. Grâce au progrès de l’électronique,
particulièrement dans le domaine des semi-conducteurs, le redressement du courant alternatif est
réalisé facilement.
2 Organisation du circuit
Le circuit comporte:
- Informations spécifiques (Compte-
tours, climatisation,.. (7))
- La batterie(4)
- La lampe témoin (6)
- Le régulateur de tension incorporé
ou non (1)
- Un circuit électrique ( câbles et clef
de contact (5))
- Une prise de force (3)
- L’alternateur(2)
3 Notion de base
3.2.2 Le redressement :
La batterie automobile et les composants électriques
nécessitent un courant continu. Le courant de sortie
du stator doit être redressé et lissé. L’alternateur
automobile est triphasé, son induit est constitué de
trois bobines, il y aura donc trois alternances à
redresser.
La limitation en sortie d’alternateur est très difficile, car les fortes intensités produites par celui-
ci nécessiteraient un système excessivement complexe et coûteux.
La régulation de la tension produite se fait par coupure de l’excitation du rotor.
La régulation se fait, en général, autour de 14 volts, mesurés à la batterie.
Le régulateur mesure la tension de sortie de
l’alternateur puis la compare à une valeur de
référence.
La tension est inférieure à 13.5 V, l’inducteur
est relié à la masse.
La tension augmente et dépasse la valeur de
référence maximum (15 v), la masse de
l’inducteur est momentanément interrompue. Le
courant ne circule plus dans l’inducteur, donc
plus de champ magnétique, la tension sortie
alternateur est interrompue.
La tension redevient inférieure à 15 volts, le
circuit est de nouveau refermé, le courant
circule dans l’inducteur. La tension sortie
alternateur est rétablie.
Ainsi de suite…
Résumons :
Pour limiter la tension de sortie de l’alternateur, un régulateur de tension diminue l’intensité
moyenne du circuit d’excitation.
Fonction :
- Création du champ électromagnétique
Fonction :
- Conducteur induit, siège de la force électromotrice.
Fonction :
- Redressement du courant alternatif
- Circuit d’amorçage
4.1.4 Le porte-balais/régulateur
Fonction :
- Maintenir en permanence les balais en contact sur les bagues collectrices.
- Supporter le régulateur
- Assurer son équilibre thermique. (l’alternateur doit supporter 130°C)
Fonction :
- Permettre l’assemblage de l’alternateur.
- Guider le rotor.
- Fixer l’alternateur au véhicule.
4.1.6 La poulie
Fonction :
- Assure l'entraînement.
4.1.7 Le ventilateur
Fonction :
- Refroidissement de l'ensemble.
4.1.8 Le condensateur
Fonction :
- Evite le clignotement de la lampe témoin..
- Lisse le courant.
Fonction :
- Assure l'alimentation des inducteurs en courant continu. Ces charbons sont montés sur un
porte-charbons..
Description
Il est composé de :
- Masses polaires (6 griffes chacune). Angles
renforcés pour résister à la centrifugation.
Chanfreinées pour éviter les bruits
magnétiques.
- Bobinage inducteur.
- Un noyau sur lequel est enroulé le bobinage.
- D’un axe.
- Bagues collectrices.
Rôle
• Le bobinage est parcouru par un courant appelé
COURANT D’EXCITATION. Il retrouve sa
masse à travers un charbon, bague et
régulateur. C’est un électroaimant
• L’inducteur crée le champ magnétique.
Les lignes de force du champ magnétique sont canalisées par les pôles. Le champ magnétique
dépend de l’intensité du courant parcourant la bobine.
Le nombre de pôles est toujours paire. Il est généralement de 12 pôles. Le nombre de paire de
pôles est un des facteurs déterminant la fréquence du courant. Le chanfrein des masses
polaires permet d’adoucir l’effet de succion lorsque le conducteur coupe le champ
magnétique.
Le courant d’alimentation de la bobine est collecté sur les bagues. Des bagues collectrices de
diamètre 15 mm ( 29 mm sur les générations précédentes) permettent aux balais de parcourir
moins de chemin (pratiquement 50%), donc de s’user moins vite.
Description
Il est composé de :
- Une carcasse en fer doux, feuilletée et se
trouve en permanence sous l’influence des
champs magnétiques des pôles.
- Bobinage induit, en groupe de trois.
Montage étoile ou triangle. Les trois
bobinages sont décalés de 120°.
Rôle
• Le stator est le siège d’une Force
ElectroMotrice alternative induite.
• Fait effet de rondelle Belleville dans
l’assemblage des paliers
Description
Il est composé de :
- 3 diodes positives.
- 3 diodes négatives.
- Et éventuellement de 3 diodes d’excitation.
- Profilé aluminium, permettant un
refroidissement optimum des diodes de
redressement.
Rôle
• Redresser le courant alternatif en courant
continu.
• Eventuellement fournir son propre courant
d’excitation par le trio de diodes d’excitation.
• Empêcher la batterie de se décharger dans le
stator.
Existe en 12 diodes de redressement pour grosses puissances : 6*2 en parallèle.
Existe en 8 diodes pour branchement en étoile avec reprise du point milieu.
Les types de diodes :
Elles peuvent supporter 130° voire 200°
d’élévation de température, au-dessus elles
peuvent claquer. Elles peuvent accepter des
courants variant de 1 à 32 A. Dans le sens
du passage, la tension aux bornes de la diode
doit être au moins de 0.6 volts.
Description
Il est composé de :
- Un régulateur de tension. (dans le cas d’un
régulateur incorporé)
- Une masse.
- Un porte-balais.
- Un radiateur de régulateur.
Rôle
• Maintenir en permanence les balais en contact sur
les bagues collectrices.
• Assurer l’équilibre thermique du régulateur.
• L’amorçage de l’inducteur.
• La gestion de l’information sur l’état du circuit de charge.
• La régulation de la tension à toutes les plages de vitesses.
• Il maintient la tension entre 2 valeurs.
- URT pour un circuit 12 v : entre 13.5 v et 15 volts
- URT pour un circuit 24 v : entre 28 v et 29.5 volts
• Elle doit être régulée, afin de :
• Recharger la batterie sans la détériorer.
• Alimenter les récepteurs à une tens ion nominale.
Les conséquences d’une surtension.
Si la tension est trop forte, la batterie est rapidement surchargée, l’eau contenue dans
l’électrolyte s’évapore, le niveau baisse. Dans ce cas le courant de démarrage ne pourra pas
être atteint, car la surface des plaques de plomb en contact avec l’électrolyte sera insuffisante.
Il ne faut pas oublier que ce sont les récepteurs qui déterminent le débit de l’alternateur. Si
aucun élément n’est alimenté, l’alternateur ne débite aucun courant.
Le régulateur peut être :
- Un régulateur mécanique utilisant la technique du relais et les propriétés des électro-
aimants.
- Un régulateur électronique.
- Incorporé ou non
4.2.5 La poulie
Description
Il est composé de :
- Poulie.
Types de poulie:
- Poulie multivé .
- Poulie en V, trapézoïdal.
Rôle
• Entraîner l’alternateur en rotation par la courroie.
4.2.6 Le refroidissement
Description
Il est composé en général de :
- Un ventilateur.
- Une rondelle de précontrainte vers
l’arrière du ventilateur, pour éviter toute
déformation due à la centrifugation.
Rôle
• Son rôle essentiel est de refroidir
l’alternateur par aspiration de l’air
chaud, particulièrement le pont de diode.
Si la température augmente de façon
inconsidérée à l’intérieur de l’alternateur,
celui-ci perd de la puissance.
5 Le fonctionnement de l’alternateur
La loi de LENZ est appliquée. Une variation de flux et un champ magnétique impliquent une
force électromotrice induite de forme sinusoïdale dans le conducteur du stator, produisant du
courant.
Un seul conducteur bobiné dans le stator produit un courant monophasé. Mais trois
bobinages, décalés de 120° engendrent un courant triphasé. Avec ce type de montage, le
courant est plus fort en intensité.
Au démarrage du moteur, l’alternateur a besoin d’un courant d’amorçage qui est fourni soit
par la lampe témoin soit par un + après contact. C’est la différence essentielle entre un
alternateur 6 et 9 diodes.
l’amorçage et l’alimentation directe de l’inducteur dès que le contact est mis. Le bloc (REI)
gère la régulation de tension de sortie de l’alternateur en intervenant sur la masse de
l’inducteur.
La puissance de la lampe témoin est de 1.2 W.
BOURGES – BP 24 18998 AVORD ARMÉES
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6 Méthodologie dépannage
Contrôle isolement.
1 touche sur une bague collectrice et 1 sur la carcasse de
l'alternateur, le métrix doit indiquer l'infini.
Contrôle court-circuit.
1 touche sur chaque bague collectrice, la valeur
indiquée doit être conforme aux données
constructeurs.
Contrôle coupure
En étoile :
Ω
L’ohm- mètre ne doit pas indiquer l’infini.
Ω Ω
En triangle :
Les lectures doivent être identiques.
Contrôle court-circuit
En étoile
Ω 3Ω
2Ω
Ω
2Ω
Ω
3Ω
En triangle
Les lectures doivent être identiques.
Ω Ω
Re p =
4 ×1 4
= = 0,8Ω 1Ω
1+ 4 5
2×3 6 2Ω
Re p = = = 1, 2Ω
2+3 5
2Ω Ω
6.1.3 Contrôle du circuit de lampe.
Vérifier à l’aide d’un voltmètre la présence d’une tension à la borne alimentant les balais de
l’alternateur.
S’il n’y a pas de continuité, remonter la ligne afin de découvrir la coupure.
La puissance de la lampe des véhicules RENAULT est de 1.6 Watt.
La puissance de la lampe des autres véhicules est de 3 Watts.
Une puissance de lampe mal adaptée, décale l’information sur l’état du circuit de charge.
Si R ≠ 0 ⇒ mauvais
Divers:
Contrôle du coulissement et de l'état des balais.
4 L’ALLUMAGE
1 Nécessité
Pour qu’un mélange air-essence puisse s’enflammer, il faut porter un point de sa masse gazeuse à
une température suffisamment élevée, nommée :
Le système doit fournir au moins une tension de 12000 à 20 000 volts afin de disposer de
réserve. La tension d’amorçage est de 20 KV pour un écartement des électrodes de 1 mm sous
une pression de 30 bars.
3 Rôle de l’allumage
Amorcer, à l'instant le plus favorable, la combustion du mélange air-essence comprimé dans la
chambre de combustion.
4 Principe de l’allumage
A partir d’une source d’énergie électrique basse tension (12 volts à la batterie), il faut obtenir une
tension fugitive capable de créer l’arc électrique aux électrodes de la bougie.
Il faut élever la tension : c’est le rôle de la bobine d’induction.
Il faut créer la haute tension à un moment précis, c’est le rôle du déclencheur (rupteur, module
transistorisé, calculateur).
Il faut distribuer la HT aux différents cylindres.
5.1.1 La batterie
Rôle:
Elle est la source d'énergie du système.
Rôle:
Transformer la tension batterie en haute
tension ( 12 à 20 000 volts) à l'aide d'un
transformateur appelé: BOBINE.
Chacune de ces bobines renferme:
- Un bobinage primaire (basse tension).
- Un bobinage secondaire (haute tension).
- Un noyau de fer doux.
Fonctionnement:
La solution consiste à faire varier le courant dans le bobinage inducteur (primaire).
Le rupteur, qui autorise ou non, le passage du courant dans l'enroulement primaire, provoque
lors de sa fermeture ou de son ouverture une variation de flux dans le bobinage secondaire. Il
en résulte un courant et une tension induite aux bornes du bobinage secondaire.
Comment les variations de flux magnétiques sont-elles produites?
Si nous plaçons un enroulement électrique (primaire) autour d'un noyau de fer doux, nous
constatons l'apparition d'un champ magnétique autour du noyau lorsque l'enroulement est
parcouru par un courant électrique et la disparition du magnétisme lorsque le courant est
coupé. Pour un bobinage donné, à tension constante, la valeur du flux magnétique est
proportionnelle à l'intensité du courant. Les variations de flux magnétique seront donc
exactement proportionnelles aux variations d'intensité du courant. Le courant va augmenter à
la fermeture du rupteur et diminuer à son ouverture.
Comment obtient-on la création d'un courant induit?
Si on enroule autour du noyau un second bobinage, on constate qu'à chaque fois qu'il y a
variation de flux magnétique, il y a création d'un courant électrique induit dans le bobinage
secondaire.
Comment donner une haute tension à ce courant?
La FEM du courant secondaire sera d'autant plus grande que:
- La variation de flux dans le noyau sera importante et rapide.
- Le rapport entre les nombres de spires des bobinages sera grand.
Résumons le fonctionnement :
Il est basé sur les lois d’électrotechnique et particulièrement sur la loi de LENZ qui
définissent la force électromotrice induite prenant naissance dans un enroulement soumis à
une variation de flux d’induction magnétique.
Le flux d’induction magnétique est créé par un enroulement appelé primaire, parcouru par un
courant créé par la batterie.
La variation de flux d’induction magnétique est obtenue par la rupture du circuit primaire.
L’enroulement appelé secondaire est le siège de la FEM capable de produire l’arc électrique
aux électrodes.
5.1.3 Le rupteur
Nécessité:
D'après le cycle à 4 temps,
l'étincelle à la bougie doit
jaillir quand le piston est aux
environs du point mort haut
en compression.
Pour chaque cylindre, il faut
1 étincelle pour 2 tours de
moteur. Il faut que l'arbre de
commande du rupteur ait une
vitesse égale à la moitié du
vilebrequin.
L'arbre à cames tournant à
demi-vitesse du vilebrequin
entraîne généralement l'arbre
du rupteur.
L'arbre du rupteur porte généralement autant de cames que le moteur comporte de cylindres,
celles-ci sont réparties régulièrement sur l'arbre.
Rôle:
• Permettre le chargement de la bobine.
• Provoquer la variation de flux dans la bobine.
Fonctionnement:
Lorsque le rupteur est fermé, il y a:
- Passage du courant dans le primaire. (chargement)
- Création du champ magnétique.
A l'ouverture du rupteur, il y a:
- Variatio n brutale du flux dans le circuit primaire.
- Le condensateur se charge puis se décharge aussitôt. (voir page )
- Donc, naissance d'un courant haute tension dans le secondaire.
Une étincelle devrait être produite à la fermeture et à l'ouverture du rupteur.
Pratiquement, il ne se produit qu'une étincelle à l'ouverture du rupteur.
Pourquoi?
La FEM du courant secondaire de la bobine est d'autant plus grand que la variation de flux
dans le noyau est rapide.
A la fermeture du rupteur, la variation est longue. Donc pas d'étincelle.
A l'ouverture du rupteur, la variation est plus rapide. Donc étincelle.
A la fermeture du rupteur, la variation n'est pas instantanée à cause du phénomène de self
induction.
Loi de LENZ:
Toute variation de courant à l'intérieur d'un bobinage entraîne une variation de flux et donc
l'apparition d'un courant induit dans ce bobinage.
- Ce courant induit est appelé COURANT DE SELF INDUCTION.
- Il a un sens tel qu'il s'oppose à la cause qui lui a donné naissance.
- Il dure le temps que dure la variation du flux.
Par contre à l'ouverture des rupteurs…
Comme lors de la fermeture, il y a création d'un courant de self induction dans le bobinage
primaire dit EXTRA COURANT DE RUPTURE.
Ce courant a le même sens que le courant de batterie.
Il s'oppose à l'ouverture du circuit et va créer une étincelle aux contacts du rupteur.
Cette étincelle au rupteur présente 2 inconvénients:
- Une détérioration rapide des contacts du rupteur
- Une rupture lente qui entraîne:
- Une variation de flux plus longue
- Donc une tension secondaire plus faible
- Une étincelle à la bougie plus faible.
Pour éviter ces deux inconvénients, la solution est: le condensateur
5.1.4 Le condensateur
Rôle:
Protéger, à leur ouverture, les contacts du rupteur par l'absorption du courant d'extra rupture.
Accélérer la variation et donc réduire le temps, ce qui renforce la tension secondaire et donc
l'étincelle.
Fonctionnement:
Il emmagasine à un moment donné une certaine quantité
d'énergie libérée subitement (extra-courant de rupture): C'est la
charge. Cette énergie est restituée ensuite: c'est le temps de
décharge.
Donc le condensateur se charge à l'ouverture du rupteur et il se
décharge aussitôt dans le circuit primaire.
Par induction ce phénomène renforce la tension primaire; la
tension secondaire est plus élevée.
Symbole:
5.1.5 Le distributeur
Rôle:
Répartir avec le doigt de distribution et le faisceau, à des
instants bien précis (instants d'allumage), les courants
Haute tension émis par la bobine vers les cylindres.
En tenant compte:
- De la position du vilebrequin
- De l'ouverture du rupteur (il est synchronisé avec le
rupteur, même arbre de commande)
- De l'ordre d'allumage
5.1.6 La bougie
Rôle:
Amorcer la combustion du mélange air-essence comprimé dans la chambre de combustion.
La bougie d'allumage fait partie du circuit d'allumage. L'arc électrique qui jaillit entre ses
deux électrodes provoque la combustion. La bougie est située sur la culasse du moteur et ses
électrodes, situées à l'intérieur de la chambre de combustion, sont soumises à des
températures élevées.
Toutes ces conditions de fonctionnement impliquent, de la part de la bougie, des qualités de
robustesse, d'étanchéité, d'isolement et de résistance aux températures élevées.
La bougie est constituée:
- De deux électrodes dont l'une est à la masse.
- D'un culot de maintien de l'ensemble, permettant aussi le montage sur le moteur.
- D'un isolant entre les deux électrodes.
Influences thermiques
L'accroissement de la puissance des moteurs a pour conséquences l'augmentation du taux de
compression et de la température régnant dans la chambre de combustion. D'autre part, pour
assurer un excellent rendement et une exploitation économique, ainsi que pour obtenir une
amélioration des gaz d'échappement (non polluants), il est nécessaire d'utiliser un mélange
aussi pauvre que possible, ce qui entraîne une élévation supplémentaire de la température.
Du fait des hautes températures régnant dans la chambre de combustion des moteurs à grande
puissance, les parties de la bougie directement exposées à la flamme subissent un
échauffement considérable. Il est par conséquent nécessaire de prévoir le refroidissement du
siège de bougie pour assurer une bonne dissipation de la chaleur à la culasse du moteur.
Définition :
C'est l'angle durant lequel les contacts du
rupteur sont fermés. Il est exprimé en
degré ou en pourcentage de DWELL.
Pour obtenir un remplissage correct de la bobine, il faut un certain rapport entre l'angle de
fermeture et celui d'ouverture.
angle de fermeture x 100
Nb de DWELL =
angle cycle d' allumage
Angle de came ou fermeture:
63% de DWELL
Ouverture :
37% de DWELL.
Soit pour un moteur à 4 cylindres:
Angle de came ou fermeture: 57°
Ouverture : 33°
Défauts d’angle de came :
• Angle de came trop petit (écartement des
contacts trop grand)
- Remplissage du primaire insuffisant.
- Flux magnétique réduit surtout à haut
régime.
- Ratés d’allumage à haut régime.
• Angle de came trop grand (écartement des contacts trop petit)
- Rupture pas assez franche.
- Variation de flux pas assez rapide.
- Etincelle faible et de plus risque d’échauffement de la bobine.
Le réglage de l’angle de came est effectué par réglage de l’écartement des contacts.
Rôle :
Il prend en compte l’information du générateur d’induction pour déterminer le point
d’allumage.
Il a le même rôle que le rupteur, donc :
• Permettre le chargement de la bobine.
• Permettre la variation de flux dans la bobine.
Fonctionnement :
Pour faciliter l’explication du module transistorisé, nous allons le simplifier. Il se réduira à un
seul transistor.
Il existe deux types de transistor :
- NPN
- PNP
Le transistor le plus usité est le NPN.
Pour que le courant traverse un transistor NPN, il faut que sa base soit soumise à une
impulsion positive. Cette impulsion est envoyée par un générateur que nous étudierons dans le
prochain chapitre. Lorsque le transistor conduit, c’est la phase chargement de la bobine.
Si le générateur envoie une impulsion négative, le transistor ne conduit plus. Le circuit
primaire est coupé, une variation brutale du flux dans la bobine primaire engendre un courant
haute tension dans le secondaire
Dans le module transistorisé, le montage en série d’une résistance et d’un condensateur entre
l’étage de mise en forme et l’étage d’amplification modifie le temps de conduction en
fonction du régime. Si le temps de conduction augmente, le temps d’ouverture diminue.
Toutefois, à partir de 5000 tr/mn, « l’angle de came » doit diminuer légèrement : en effet, si
sa valeur continuait à augmenter, la durée de l’étincelle serait écourtée, ce qu’il faut
absolument éviter, pour assurer la bonne inflammation du mélange.
L'amplificateur du courant de commande.
Il est composé de T3 et T4 et de plusieurs résistances.
L'étage final de puissance.
Il est composé de T5 et T5' et de plusieurs résistances. Très souvent on trouve comme
montage un étage final « DARLINGTON » , c’est à dire le montage de 2 transistors en
cascade, ce qui permet à nouveau une amplification du signal.
Le transistor de puissance établit et interrompt la continuité du circuit primaire.
Rôle:
Ils ont le même rôle que la came de l’allumeur, donc :
• Commander l’ouverture et la fermeture du circuit primaire en pilotant le module
transistorisé.
Générateur à induction magnétique
Principe :
Le générateur d’impulsion magnétique a fait largement ses preuves. Un rotor de
synchronisation en forme d’étoile, réalisé en acier non magnétique, produit en tournant une
modification du flux magnétique dans le champ d’un aimant permanent.
En conséquence, dans une bobine entourant l’aimant est induite une tension qui parvient au
module transistorisé.
En général le générateur d’impulsion est logé dans l’allumeur.
Description :
Une roue polaire, à quatre branches
(4 cylindres, elle comporte autant de
branches qu’il y a de cylindres), qui
est entraînée en rotation par l’arbre
de l’allumeur.
Un disque à quatre griffes sur lequel
est monté un aimant permanent. Le
tout est monté sur un plateau mobile
commandé par la capsule d’avance à
dépression.
Une bobine inductive montée autour
de l’axe de l’allumeur, entre le disque
à quatre griffes et la roue polaire.
Fonctionnement
L’aimant crée un champ magnétique. Ce champ magnétique est faible lorsque l’entrefer entre
le stator et le rotor est important
La rotation du rotor provoque une
variation périodique de l’entrefer
entre le rotor et le stator, par
conséquent une variation de flux
magnétique.
Etant donné que l'étoile tourne, le
sens du courant change constamment
dans la bobine. La variation de flux
magnétique induit une tension
alternative.