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Droit constitutionnel (sn)


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Sénégal > Droit public

Sommaire
[masquer]

 1 Les institutions de la République


o 1.1 Le Président de la République
o 1.2 L'Assemblée nationale
o 1.3 Le Gouvernement
o 1.4 Le Conseil constitutionnel
o 1.5 Le Conseil de la République pour les affaires
économiques et sociales
o 1.6 La Cour suprême
 1.6.1 Le Conseil d'État
 1.6.2 La Cour de cassation
o 1.7 La Cour des comptes
o 1.8 Les Cours et Tribunaux
o 1.9 Médiateur de la République
 2 Bibliographie
 3 Liens sur internet
 4 Voir aussi
 5 Notes et références

Les institutions de la République


La République du Sénégal est laïque, démocratique et sociale. Elle
assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens, sans distinction
d'origine, de race, de sexe, de religion. Elle respecte toutes les
croyances. La souveraineté nationale appartient au peuple sénégalais
qui l'exerce par ses représentants ou par la voie du référendum. À
l'instar de la plupart des pays africains le Sénégal a réussi à maintenir
un environnement social et politique relativement stable depuis son
accession à l'indépendance en 1960. Depuis cette date, le Sénégal
dispose d'une constitution qui a été modifié à plusieurs reprises.

Les institutions de la République sont :

Le Président de la République
Il est le gardien de la Constitution, du fonctionnement régulier des
institutions, de l'indépendance nationale et de l'intégrité du territoire.
Il est le premier Protecteur des Arts et des Lettres du Sénégal. Il
incarne l'unité nationale. Il détermine la politique de la Nation. La
nouvelle constitution, adoptée par le référendum constitutionnel du 7
janvier 2001 élargit les prérogatives du président de la république en
lui permettant entre autre de dissoudre l'assemblée nationale. Cette
constitution réduit de sept à cinq ans le mandat du président de la
république, renouvelable une seule fois, précisant toutefois que
l'actuel mandat de sept ans du président Abdoulaye Wade , élu en
mars 2000 se poursuivra jusqu'à son terme. Cette constitution a
renforcé la nature présidentielle du régime. Le Président est élu au
suffrage universel à deux tours. En cas de démission, d'empêchement
ou de décès, le Président de la République est suppléé par le
Président de l'Assemblée nationale. Au cas où celui-ci serait lui-
même dans l'un des cas ci-dessus, la suppléance est assurée par l'un
des vice-présidents de l'Assemblée nationale dans l'ordre de
préséance. Article 39 de la constitution .

L'Assemblée nationale
L'Assemblée nationale est l'institution où le peuple délègue ses
représentants appelés députés, pour exercer le pouvoir législatif. Elle
vote la loi, contrôle l'activité gouvernementale, peut provoquer la
démission du Gouvernement par le vote d'une motion de censure.
Cent vingt députés siègent à l'Assemblée nationale. Les députés sont
élus au scrutin majoritaire à un tour au niveau des départements à
concurrence de 65 députés et au scrutin proportionnel sur une liste
nationale à concurrence de 55 députés.

Le Gouvernement
Le Gouvernement conduit et coordonne la politique de la Nation
sous la direction du Premier ministre. Il est responsable devant le
Président de la République et devant l'Assemblée nationale dans les
conditions prévues par les articles 85 et 86 de la Constitution. Le
premier ministre dispose de ses propres services qui constituent la
primature.

Le Conseil constitutionnel
Le Conseil constitutionnel se prononce sur la constitutionnalité des
règlements intérieurs des assemblées, sur la constitutionnalité des
lois, sur le caractère réglementaire des dispositions de forme
législative, sur la constitutionnalité des lois organiques, sur la
recevabilité des propositions de loi et amendements d'origine
parlementaire, sur la constitutionnalité des engagements
internationaux, sur les exceptions d'inconstitutionnalité soulevées
devant le Conseil d'État ou la Cour de Cassation et plus
généralement, sur tous les conflits de compétence entre le Conseil
d'État et la Cour de cassation et entre le pouvoir exécutif et le
pouvoir législatif. Le Conseil constitutionnel comprend cinq
membres nommés par décret pour six ans non renouvelables, dont un
Président et un Vice-président. Il est renouvelé tous les deux ans à
raison de deux membres au plus.

Le Conseil de la République pour les affaires économiques


et sociales
Le Conseil de la République a été créé le 3 septembre 2003 et
constitue la synthèse des défunts Sénat et Conseil économique et
social. Il intervient en tant que conseiller auprès du Président de la
République, du gouvernement et de l'Assemblée nationale sur toutes
les questions relatives au développement économique, social,
culturel et institutionnel. Il a également un rôle de médiation dans les
conflits sociaux. Il est composé de 100 conseillers nommés par le
Président de la République.

La Cour suprême
Depuis le 8 août 2008, le Conseil d'État et la Cour de cassation sont
supprimés des institutions juridictionnelles par la loi
constitutionnelle n° 2008-34 du 7 août 2008 portant révision de la
Constitution[1]. Ils ont été remplacé dans leurss prérogatives et
ompétences par la Cour Suprême. Cette dernière est instituée par la
loi organique n° 2008-35 du 7 août 2008 portant création de la
Cour suprême[2].

Aussi la Cour suprême, créée en lieu et place du Conseil d'État et de


la Cour de cassation (loi organique n° 2008-35 précitée), est juge en
premier et dernier ressort de l'excès de pouvoir des autorités
exécutives, ainsi que de la légalité des actes des collectivités locales
(art. 1 al. 1). Elle est compétente en dernier ressort dans le
contentieux des inscriptions sur les listes électorales et des élections
aux conseils régionaux, municipaux et ruraux conformément aux
conditions prévues par le Code électoral (art. 1, al. 2). Elle connait
également par la voie du recours en cassation: des décisions de la
Cour des comptes, des décisions rendues en dernier ressort, par les
organismes administratifs à caractère juridictionnel (art. 2, al. 4).

Le Conseil d'État
Depuis le 8 août 2008, le Conseil d'État est supprimé des institutions
juridictionnelles par la loi constitutionnelle n° 2008-34 du 7 août
2008 portant révision de la Constitution [3]. Le Conseil d'État avait
des attributions consultatives en tant conseiller privilégié du
Gouvernement relativement aux projets de loi, projets de décrets et
propositions de loi.

La Cour de cassation
Depuis le 8 août 2008, la Cour de cassation est supprimée des
institutions juridictionnelles par la loi constitutionnelle n° 2008-34
du 7 août 2008 portant révision de la Constitution [4]. La Cour de
cassation vérifiait si les lois ont été appliquées correctement par les
tribunaux statuant en dernier ressort ou par la Cour d'Appel .

La Cour des comptes


La Cour des comptes assiste le Président de la République, le
Gouvernement et l'Assemblée nationale, dans le contrôle de
l'exécution des lois de finances.

Les Cours et Tribunaux


Ce sont les Cours d'appel (Dakar et Kaolack), les tribunaux
régionaux et départements, et les tribunaux du travail.

Médiateur de la République
Le Médiateur de la République est une autorité indépendante nommé
par décret pour une période de six ans non renouvelable. Il reçoit les
réclamations concernant le fonctionnement des Administrations de
l'État, des collectivités locales, des Établissements publics et de tout
autre organisme investi d'une mission de service public.

Bibliographie
 Ndoye, Doudou, La Constitution sénégalaise du 7 janvier
2001 commentée, Dakar : E.D.J.A., 2001. 214 p. ISBN 2-
87838-025-8

Liens sur internet


 Site du gouvernement sénégalais
 La Constitution de la République du Sénégal

Voir aussi
 Trouver la notion "droit constitutionnel" dans l'internet
juridique sénégalais

Notes et références
1. ↑ Loi constitutionnelle n° 2008-34 du 7 août 2008
2. ↑ Loi organique n° 2008-35 du 7 août 2008 portant création de la Cour
suprême
3. ↑ Loi constitutionnelle n° 2008-34 du 7 août 2008
4. ↑ Loi constitutionnelle n° 2008-34 du 7 août 2008

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