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Réaliser des tableaux de bord avec PerformancePoint

1. Introduction

Le dernier outil qu’il nous reste à étudier est sûrement l’un des produits les plus importants de la suite Microsoft BI avec 
Excel. Ce produit, pourtant très méconnu et largement sous­employé, est PerformancePoint. 

PerformancePoint  est  un  outil  capital  dans  la  stratégie  Microsoft  BI  car  il  va  permettre  à  des  utilisateurs  fonctionnels 
chargés de la publication des données suivantes : 

l D’identifier et de créer des indicateurs. 

l De créer des tableaux de bord prospectifs. 

l D’organiser la restitution des données sur le portail. 

PerformancePoint  permet  la  publication  d’une  information  d’entreprise  officielle  sur  le  portail  SharePoint  et  offre  un 
premier niveau d’analyse aux utilisateurs finaux. Contrairement à Excel, il ne permet pas de, ou du moins ne sert pas à, 
réaliser des analyses détaillées sur les données. 

C’est justement ce qui tend à le rendre moins populaire qu’Excel. Les outils de conception de PerformancePoint ne sont 
pas à mettre dans les mains de tout le monde, l’outil est réservé à une petite minorité, responsable de la publication des 
chiffres d’entreprise. 

Il n’en reste pas moins que la publication d’une information fiable et organisée, réalisée par un service fonctionnel métier, 
est  essentielle  à  l’équilibre  d’un  système  décisionnel,  car  elle  permet  de  contrebalancer  la  promesse  d’une  information 
disponible en libre­service. Le système décisionnel doit offrir ces deux facettes simultanément pour être populaire auprès 
des utilisateurs mais aussi apparaître crédible et maîtrisé. 

C’est l’utilisation conjointe de PerformancePoint en tant qu’outil de gestion de la performance et de SharePoint en tant 
que plate­forme documentaire et collaborative qui permet de répondre à la dernière promesse de la mise en œ uvre d’un 
système décisionnel : celle de Gérer les performances de l’organisation et de ses politiques. 

Au  cours  de  ce  chapitre,  nous  allons  découvrir  PerformancePoint  et  apprendre  à  l’utiliser  dans  ses  différentes  facettes. 
Pour  cela,  nous  allons  aider  le  service  contrôle  de  gestion  de  Distrisys  à  créer  un  espace  de  décision  destiné  à  la 
direction. 

Nous  commencerons  par  apprendre  à  déployer  l’outil  de  conception  Dashboard  Designer  et  à  le  découvrir.  Puis,  nous 
apprendrons  à  créer  des  graphiques  d’analyse  à  partir  du  cube  Distrisys  DM.  Ensuite,  nous  apprendrons  à  créer  un 
indicateur clé de performance, puis à le mettre en forme au sein d’une carte de performance. Enfin, nous composerons 
des espaces de décision que nous publierons sur le portail. 

Pour suivre le déroulement ainsi que les manipulations de PerformancePoint, il vous faudra un environnement SharePoint 
sur lequel l’application de service a été correctement déployée. Si vous disposez de votre propre environnement, il vous 
faudra  simplement,  dans  l’espace  de  téléchargement  associé  à  cet  ouvrage,  télécharger  puis  restaurer  les  bases  de 
données  DistrisysDM.bak et  DistrisysDM.abf. Sinon, vous avez à disposition un environnement complet SharePoint avec les 
bases  préinstallées.  Pour  l’utiliser,  il  vous  faudra  télécharger  dans  l’espace  de  téléchargement  la  machine  virtuelle 
Distrisys.vdi et suivre les recommandations d’installation associées. 

2. Déployer et découvrir Dashboard Designer

a. Déployer Dashboard Designer

La  conception  des  espaces  de  décision  PerformancePoint  ne  se  réalise  pas  directement  dans  le  portail.  Ces  espaces 
sont conçus à partir d’un outil dédié : PerformancePoint Dashboard Designer (concepteur de tableaux de bord en français). 

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Cet  outil  de  conception  est  un  environnement  dédié  à  des  utilisateurs  fonctionnels  chargés  de  la  publication  des 
indicateurs de performance de l’entreprise. Cet outil n’est donc pas dédié ni réservé au service informatique. 

Au  sein  de  la  société  Distrisys,  c’est  le  service  contrôle  de  gestion  qui  est  chargé  de  publier  les  indicateurs  et  les  données  de  la 
performance  de  la  société  à  destination  des  grands  décideurs.  Les  données  publiées  sont  attestées  par  le  service  contrôle  de 
gestion, qui a la responsabilité de garantir leur véracité. 

Nous  commencerons  donc  par  déployer  l’outil  PerformancePoint  Dashboard  Designer,  puis  nous  le  découvrirons  et 
l’initialiserons pour entrer dans le vif du sujet dans la prochaine partie. 

n Connectez­vous sur le site BI à l’adresse http://bi.contoso.com/bi. 

n Le site s’ouvre sur la page d’accueil du Business Intelligence Center. Dans cette page, glissez votre souris sur  Créer des tableaux 
de bord, puis sur le lien Commencer à utiliser PerformancePoint Services. 

n Dans la page présentant les mérites de PerformancePoint, cliquez sur le bouton Exécutez Dashboard Designer. 

L’application Dashboard Designer s’installe alors sur votre poste. Elle est désormais disponible dans le menu Démarrer  
au niveau du menu Microsoft Office. 

b. Découvrir Dashboard Designer

Dashboard Designer se présente comme une application Microsoft Office reconnaissable à son ruban. 

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L’interface du Dashboard Designer 

Par défaut, à l’ouverture de Dashboard Designer un espace de travail est créé. Cet espace de travail permet la création 
de : 

l Connexions de données. 

l Contenus PerformancePoint. 

Les  éléments,  créés  dans  l’espace  de  travail,  devront  ensuite  être  enregistrés  sur  le  serveur  SharePoint.  Ainsi,  un 
élément supprimé de l’espace de travail n’est pas pour autant supprimé du serveur SharePoint. De même, un espace de 
travail fermé sans être enregistré n’a pas pour autant perdu tous les éléments qui le composaient, du moins, pas ceux 
qui auront été préalablement enregistrés sur le serveur SharePoint. 

L’espace  de  travail  ne  constitue  donc  qu’une  vision  partielle  des  éléments  contenus  sur  le  serveur.  Il  permet  alors  à 
l’utilisateur de se constituer plusieurs espaces de travail dédiés à une tâche précise. 

Par  exemple,  le  contrôleur  de  gestion  de  Distrisys  pourra  se  constituer  un  premier  espace  de  travail  Direction.ddwx  destiné  à 
travailler  sur  la  publication  d’informations  pour  la  direction.  Mais  il  pourra  également  créer  deux  autres  espaces  de  décision 
Vente.ddwx et Achat.ddwx lui permettant de se concentrer sur chacune de ces activités. 

L’espace de travail du Dashboard Designer porte l’extension .ddwx lorsqu’il est enregistré en tant que fichier. 

En ce qui concerne les sources de données, Dashboard Designer permet de créer des sources de données de plusieurs 
natures : 

l Analysis  Services :  permet  de  créer  une  source  de  données  reposant  sur  la  base  de  données  multidimensionnelle  de 
Microsoft. 

l Excel Services : permet de récupérer une liste de valeurs d’un classeur Excel publié sur SharePoint avec les services Excel. 

l Importer à partir du classeur Excel : permet de récupérer une liste de valeurs contenue dans un classeur Excel. 

l Liste SharePoint : permet de créer une source de données basée sur une liste de données contenues dans une bibliothèque 
SharePoint. 

l Table  SQL  Server :  permet  de  créer  une  source  de  données  basée  sur  le  contenu  d’une  table  de  la  base  de  données 
transactionnelle SQL Server. 

Malgré  l’ouverture  à  diverses  sources  d’information,  PerformancePoint  reste  un  outil  qui  prend  toute  sa 
dimension lorsqu’il repose sur une base de données multidimensionnelle. Dans la très grande majorité des cas, 

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dans sa version 2010, la source principale sera donc une source Analysis Services. 

c. Les contenus PerformancePoint

En termes de contenus, Dashboard Designer permet de créer les éléments suivants : Tableau de bord, Filtre, Rapport, 
Carte de performance, Indicateur de performance clé (KPI) et Indicateur. 

Les différents types de contenus PerformancePoint 

Le  Tableau  de  bord   est  constitué  d’une  ou  plusieurs  pages  organisées  en  onglets.  Il  est  destiné  à  organiser  et  à 
présenter  les  différents  éléments  jugés  nécessaires  à  la  prise  de  décision  sur  un  sujet  particulier.  Dans  son  usage 
premier, le tableau de bord est généralement destiné à un et un seul décideur. 

Par  exemple,  au  sein  de  la  société  Distrisys,  nous  retrouverons  les  tableaux  de  bord  Direction,  Vente,  Vente  Agence  Sud,  Achat, 
Stock, Logistique... 

Les  tableaux  de  bord  sont  constitués  d’autres  éléments  de  contenus  PerformancePoint :  les  filtres,  les  cartes  de 
performance et les rapports. 

Les  filtres   sont  des  listes  de  valeurs,  généralement  des  listes  de  membres  d’une  dimension  qui  permettent  à 
l’utilisateur de restreindre les données affichées d’un tableau de bord sur un ou plusieurs membres en particulier. Les 
filtres ont une action sur les cartes de performance et les rapports du tableau de bord. Les filtres doivent disposer d’une 
source de données. 

Les  rapports   doivent  plutôt  être  considérés  comme  des  ressources  diverses  permettant  d’illustrer,  d’expliquer  ou 
d’accompagner les indicateurs présents au sein d’une page d’un tableau de bord. 

Les différents modèles de rapports PerformancePoint 

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Ces ressources sont de plusieurs natures. Dashboard Designer les présente comme des modèles de rapports : 

l Carte de stratégie : il s’agit concrètement d’un schéma Visio sur lequel des Indicateurs de performance clés (KPI) peuvent 
être  associés  à  des  formes.  Ces  formes  prenant  alors  à  l’affichage  la  couleur  d’atteinte  du  KPI.  Cette  ressource  sera 
notamment  utilisée  dans  le  cadre  de  la  mise  en  application  de  la  méthode  du  Balanced  Scorecard  afin  de  représenter 
graphiquement les processus de l’entreprise et de suivre visuellement et dynamiquement leur performance. 

l Détails des indicateurs de performance clés (KPI) : il s’agit d’un état permettant d’afficher des informations détaillées sur un 
KPI :  seuil  d’atteinte,  commentaires  des  utilisateurs,  description  du  KPI,  personne  responsable...  La  donnée  quantitative 
seule  ne  suffit  pas.  Pour  qu’elle  suscite  la  prise  de  décision,  l’information  chiffrée  doit  être  accompagnée  d’informations 
complémentaires. C’est en partie ce qu’offre ce modèle de rapport. 

l Graphique analytique et  Grille analytique : Dashboard Designer permet de réaliser des tableaux croisés dynamiques ou des 


représentations  sous  forme  de  graphiques  croisés  dynamiques  en  mode  Web.  Nous  verrons  par  la  suite  que  ces  petits 
rapports  permettent  de  réaliser  des  analyses  à  l’aide  de  l’arbre  de  décision.  Pour  créer  ces  types  de  rapports,  il  vous 
faudra disposer au préalable d’une source de données Analysis Services. 

PerformancePoint  sert  aussi  d’agrégateur  de  contenus  existants.  Il  permet  alors  de  réutiliser  des  contenus  présents 
dans le portail pour les mettre en perspective et les articuler par rapport à d’autres contenus au sein de tableaux de 
bord. On retrouve alors les contenus suivants : 

l Excel Services : ce modèle permet d’afficher un état Excel publié sur le portail SharePoint via les services Excel. 

l Reporting Services :  ce  modèle  permet  d’afficher  un  rapport  Reporting  Services,  quel  que  soit  son  mode  de  configuration 
(natif ou intégré SharePoint). 

l Page ProClarity Analytics Server : ce modèle permet d’afficher une analyse ou un graphique réalisé à l’aide de ProClarity et 
publié sur le serveur ProClarity Analytics Server. 

ProClarity  est  une  solution  de  restitution  historique  d’Analysis  Services,  rachetée  par  Microsoft  en  avril  2006. 
Dans  la  version  2007,  ProClarity  était  complémentaire  de  PerformancePoint,  d’Excel  et  de  SharePoint  car  il 
permettait  entre  autres  de  réaliser  des  petits  graphiques  dynamiques  disponibles  en  mode  Web.  Dans  la  version 
2007,  PerformancePoint  était  assez  limité  en  ce  qui  concerne  ce  type  de  réalisation :  PerformancePoint  2007  par 
exemple  ne  savait  pas  nativement  réaliser  des  graphiques  en  secteur...  Dans  la  version  2010,  ProClarity  Analytics 
Server  n’est  plus  utile  car  PerformancePoint  couvre  très  bien  ce  périmètre  et  a  incorporé  une  partie  des 
fonctionnalités qui a fait sa renommée telles que l’arbre de décomposition. Par contre, il n’en reste pas moins qu’en 
analyse pure sur le poste de travail, en concurrence d’Excel, ProClarity est de loin plus performant. C’est un outil dont 
je ne parle pas volontairement pour ne pas complexifier l’offre de restitution Microsoft BI, mais qui trouve encore des 
échos  auprès  de  grands  services  d’analyse  tels  que  le  service  Marketing  ou  les  services  financiers.  Pour  le  grand 
public, il est préférable de rester sur un outil d’analyse simple et suffisamment performant tel qu’Excel. ProClarity est 
un produit malheureusement en fin de vie, mais toujours disponible avec la licence SharePoint. 

l Page Web : ce modèle permet tout simplement d’ouvrir les tableaux de bord PerformancePoint à tout contenu disponible et 
accessible en mode Web. 

Enfin, il est important de signaler que PerformancePoint dispose d’une SDK, et qu’il est possible d’ajouter vos propres 
modèles de rapports au Dashboard Designer. Il est alors possible d’ajouter un nouveau modèle de rapports permettant 
d’intégrer les rapports opérationnels disponibles en mode Web et largement répandus dans votre organisation. 

d. La carte de performance

Enfin Dashboard Designer distingue un type de rapport particulier : la carte de performance. 

La carte de performance appelée en anglais  scorecard, ou que l’on retrouve dans la littérature spécialisée sous le nom 
de tableau de bord prospectif, est un tableau affichant de manière très simple et synthétique des indicateurs de performance 
clés (ou KPI pour Key Performance Indicator). 

La  carte  de  performance  est  l’outil  qui  va  être  au  centre  de  la  stratégie  de  gestion  de  la  performance  de  votre 
organisation.  Elle  est  propre  à  chaque  décideur,  qui  peut  en  disposer  afin  de  piloter  les  différentes  facettes  de  son 

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activité.  La  carte  de  performance  décline  les  objectifs  du  décideur  en  KPI  pour  mieux  en  appréhender  et  en  évaluer 
l’atteinte. 

Dashboard  Designer  permet  de  créer  des  cartes  de  performance.  Ces  cartes  de  performance  étant  composées 
d’indicateurs de performance clés (KPI), il vous faudra alors préalablement les créer. 

Les indicateurs de performance clé (KPI) sont eux­mêmes composés de données qui doivent provenir d’une source de 
données, et d’indicateurs visuels. Les indicateurs sont des représentations visuelles colorées (feux, flèches, jauges...) 
permettant d’évaluer visuellement l’atteinte de la cible d’un KPI. Ces indicateurs sont créés dans Dashboard Designer et 
portent le nom d’Indicateurs. Attention, à ne pas confondre avec les KPI. 

e. L’utilisation conjointe des contenus de PerformancePoint

Les différents contenus de PerformancePoint s’imbriquent et se combinent. Le tableau ci­dessous permet de visualiser 
ces imbrications et permet de mieux comprendre le rôle de chacun des contenus : 

Organisation des éléments de contenus PerformancePoint 

PerformancePoint  permet  d’établir  un  référentiel  de  contenu  officiel :  rapports,  KPI  et  carte  de  performance  sont 
référencés une seule fois. Tous ces éléments de contenus sont réutilisables : 

l une même source de données peut servir pour plusieurs filtres, plusieurs rapports et plusieurs KPI ; 

l un indicateur peut être utilisable pour plusieurs KPI ; 

l un KPI peut être présent dans plusieurs cartes de performance ; 

l les rapports, filtres et cartes de performance peuvent être présents dans plusieurs tableaux de bord. 

Cette  réutilisation  des  contenus  fait  la  force  et  la  souplesse  d’un  outil  de  gestion  de  la  performance.  Lorsque  les 
contenus  principaux  sont  créés,  la  maintenance  et  la  souplesse  de  mise  à  jour  des  tableaux  de  bord  sont  d’une très 
grande simplicité. C’est cette souplesse qui permet alors une réactivité très importante des services contrôle de gestion, 
pour s’adapter face aux aléas que rencontrera leur organisation. 

La  finalité  est  donc  de  réaliser  des  pages  de  tableaux  de  bord  à  mettre  à  disposition  d’un  décideur.  Les  pages  de 
tableaux  de  bord  seront  composées  de  filtres,  de  rapports  et  de  cartes  de  performance  :  la  mise  en  page  et 
l’orchestration des ressources sont réalisées au moment de la création du tableau de bord. 

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Exemple de maquette d’un tableau de bord 

Bien entendu, rien n’empêche le concepteur de réaliser un tableau de bord avec un unique rapport, sans filtre et sans 
carte de performance. 

Pour être plus concret, vous trouverez ci­dessous un exemple de page de tableau de bord sur laquelle apparaîssent ces 
différents éléments de contenus : 

Dans  la  suite  du  chapitre,  nous  allons  manipuler  Dashboard  Designer  afin  d’aider  le  service  contrôle  de  gestion  de 
Distrisys à créer un tableau de bord Direction générale. 

3. Créer des graphiques d’analyse

a. Créer une source de données Analysis Services

Pour  les  besoins  du  tableau  de  bord  de  la  direction  générale,  nous  allons  avoir  besoin  de  créer  trois  nouveaux 
graphiques : 

l Un graphique en secteur permettant d’analyser la répartition d’un indicateur suivant l’axe organisation. 

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l Un graphique en histogramme permettant de classer les agences vis­à­vis d’un indicateur. 

l Un graphique en courbe permettant de suivre l’évolution mensuelle d’un indicateur et de vérifier l’adéquation par rapport au 
budget et sa tenue par rapport à l’année précédente. 

Ces  trois  nouveaux  graphiques  devront  être  réalisés  à  partir  des  données  du  magasin  de  données  Direction.  Il  nous 
faut donc créer une nouvelle source de données à partir de la base de données multidimensionnelle DistrisysDM. 

Pour plus de détails sur la construction du magasin de données DistrisysDM, veuillez vous référer au chapitre 
Réaliser un magasin de données. 

Le référencement de la nouvelle source de données se réalise avec l’outil de conception Dashboard Designer. 

n Ouvrez Dashboard Designer. 

n Dans  la  zone  de  gauche  appelée  Explorateur d’espace  de  travail,  faites  un  clic  droit  sur  Connexions de données,  dans  le  menu 
contextuel cliquez alors sur Nouvelle source de données. 

n Dans la zone centrale, au niveau de l’onglet Éditeur, cliquez sur Utiliser la connexion standard. 

n Saisissez le nom du Serveur et de son instance. Dans notre cas, il s’agira de server1\r2. 

n Sélectionnez la base de données DistrisysDM, puis le cube Distrisys DM dans la liste déroulante plus bas. 

n Sélectionnez autant que possible l’authentification Identité par utilisateur. Si celle­ci ne fonctionne pas, utilisez  Compte de service 
automatisé et contactez votre administrateur pour échanger avec lui sur le mode d’authentification à employer. 

Pour  plus  de  détails  sur  la  configuration  de  PerformancePoint  et  sur  l’utilisation des modes d’authentification, 
veuillez vous référer au chapitre Configuration des fonctions BI de SharePoint. 

n Cliquez sur le bouton Tester la source de données jusqu’à l’obtention d’une connexion réussie. 

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n Renommez  la  connexion  de  données  DistrisysDM,  puis  à  l’aide  du  clic  droit  enregistrez  cette  nouvelle  source  de  données  sur 
SharePoint. 

Lorsqu’elle  est  enregistrée  sur  le  serveur,  la  connexion  de  données  s’enregistre  dans  une  bibliothèque  SharePoint 
dédiée au stockage des sources de données. 

b. Créer un graphique en secteur

Nous  allons  donc  maintenant  pouvoir  commencer  par  la  création  d’un  premier  graphique.  Ce  graphique  réalisera  la 
répartition d’un indicateur par rapport à l’axe organisation. Ce type de graphique est considéré comme un élément de 
contenu de type Rapport. 

n Nous  allons  donc  créer  un  nouveau  rapport.  Pour  cela,  dans  la  zone  Explorateur  d’espace  de  travail,  faites  un  clic  droit  sur 
Contenu PerformancePoint, puis sélectionnez Nouveau, et enfin cliquez sur Rapport. 

n Dans la fenêtre Sélectionner un modèle de rapport, sélectionnez Graphique analytique puis cliquez sur le bouton OK . 

n Une  nouvelle  fenêtre  s’ouvre  pour  vous  inviter  à  sélectionner  une  source  de  données.  Sélectionnez  la  source  de  données 
précédemment créée DistrisysDM. Puis cliquez sur le bouton Terminer. 

n Renommez ce nouveau graphique Répartition par organisation. 

Nous  sommes  maintenant  prêts  à  construire  le  graphique.  La  construction  du  graphique  se  réalise  en  glissant  les 
éléments  de  structure  de  la  zone  Détails  dans  les  zones  centrales  :  Série ,  Axe  inférieur  et  Arrière­plan.  La  zone 
Explorateur d’espace de travail  n’intervient pas dans la construction du graphique. Vous pouvez d’ailleurs la replier en 
cliquant sur les chevrons  afin d’agrandir la zone de travail. 

n Glissez la mesure Valeur dans la zone Arrière­plan. 

n Glissez la hiérarchie Indicateur dans la zone Axe inférieur. 

n Glissez enfin la hiérarchie Organisation dans la zone Série. 

Un graphique s’affiche car la hiérarchie  Organisation a pour membre par défaut Distrisys, et la hiérarchie  Indicateur le 

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membre CA. 

n Pour  sélectionner  un  ou  plusieurs  autres  membres,  cliquez  dans  la  zone  concernée  sur  le  bouton  présent  à  côté  de  la 
hiérarchie Indicateur. 

n Dans  notre  cas,  désélectionnez  le  Membre par défaut  et  parcourez  la  hiérarchie  pour  sélectionner  le  membre  CA .  Cliquez  enfin 
sur le bouton OK  pour valider votre modification. 

n Enfin,  il  existe  un  autre  moyen  de  sélectionner  les  membres  d’une  hiérarchie.  Pour  cela  il  suffit  de  naviguer  dans  le  graphique. 
Cliquez simplement sur la barre de l’histogramme ou sur le membre Distrisys présent dans la légende. 

Le graphique en histogramme affiche alors les enfants de  Distrisys, c’est­à­dire les membres Europe de l’Est, Europe du Sud 
et France. 

n Enfin, pour sélectionner un nouveau type de représentation graphique, faites un clic droit dans la zone du graphique, sélectionnez 
Type de rapport, puis cliquez sur Graphique en secteurs. 

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Les représentations proposées par le graphique analytique 

Le  graphique  s’affiche  alors  en  secteurs,  faisant  la  répartition  de  l’indicateur  CA  entre  les  différentes  zones 
commerciales de Distrisys. 

Notre graphique est presque terminé, au détail près qu’il ne fait pas référence à l’axe Temps. Or, nous sommes en train 
de réaliser un graphique de tableau de bord dont l’objectif est d’évoluer et de rester à jour tous les jours, tous les mois, 
toutes les années. Contrairement aux analyses sous Excel, qui sont éphémères dans le sens où elles sont réalisées à 
un  moment  précis  en  réponse  à  un  besoin  précis,  les  graphiques  de  tableaux  de  bord  doivent  être  suffisamment 
intelligents  pour  rester  à  jour,  sans  avoir  à  être  modifiés  à  chaque  nouvelle  publication.  Si  c’était  le  cas,  le  travail  de 
publication serait alors un véritable enfer. 

Pour résoudre le problème, il faut alors faire appel à une certaine intelligence temporelle. Il faudrait que, en fonction de 
la date du jour, le système soit capable de retrouver la semaine courante, le mois courant, le dernier mois écoulé, les 
jours de la semaine courante, les trente derniers jours, etc. 

Cette  intelligence  temporelle  est  un  besoin  propre  aux  systèmes  décisionnels  dédiés  au  pilotage.  Il  est  donc  tout 
naturel que ce soit une fonction gérée nativement par PerformancePoint pour peu qu’on ait pris du temps pour effectuer 
la configuration. 

Cette configuration se réalise dans l’onglet Temps  de chaque source de données Analysis Services. 

Configuration de l’intelligence temporelle dans PerformancePoint 

Pour  ma  part,  je  préfère  largement  que  cette  intelligence  temporelle  soit  gérée  directement  au  niveau  de  la 
base  de  données  multidimensionnelle.  Cette  gestion  dynamique  du  temps  n’est  pas  naturelle  à  Analysis 
Services mais, avec très peu d’efforts et un peu d’organisation, cela devient assez simple de la mettre en œ uvre. Pour 
plus de détails sur sa mise en œ uvre au niveau du cube Distrisys DM, référez­vous au chapitre Réaliser un magasin 
de données ­ Mise en œ uvre du magasin de données avec SQL Server. 

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Dans  le  cas  du  cube  Distrisys  DM,  l’intelligence  temporelle  est  activée  et  fonctionne  parfaitement.  Elle  se  traduit 
visuellement  dans  la  zone  Détail  au  niveau  du  répertoire  Jeux  nommés   par  un  certain  nombre  de  jeux  temporels 
dynamiques prédéfinis. Ces jeux nommés sont extensibles très facilement. Pour plus de détails, reportez­vous là encore 
au chapitre Réaliser un magasin de données ­ Mise en œ uvre du magasin de données avec SQL Server. 

n Pour finir le graphique, glissez simplement le jeu nommé Dernier mois écoulé dans la zone Arrière­plan. 

De  ce  fait,  si  vous  êtes  le  25  novembre  2011,  le  jeu  nommé  Dernier  mois  écoulé  sélectionnera  automatiquement  le 
membre Octobre 2011 de la hiérarchie Temps. 

Attention, ce graphique étant à date courante, si vous utilisez le cube Distrisys DM et que vous n’obtenez pas 
de  valeur,  modifiez  alors  la  date  de  votre  système  afin  qu’il  soit  au  plus  tard  au  28  février  2011.  En  effet,  le 
magasin de données présenté en démonstration dispose de données jusqu’en janvier 2011. 

Le graphique est maintenant terminé. Nous verrons dans la suite du chapitre, lorsque nous aborderons les tableaux de 
bord, comment utiliser ce graphique afin qu’il prenne tout son sens et révèle toute la puissance de PerformancePoint. 

c. Créer un graphique en histogramme

Pour ce deuxième graphique, l’idée est de créer un graphique en histogramme qui classe les agences commerciales de 
la plus performante à la moins performante. 

n Créez un nouveau rapport à partir du modèle Graphique Analytique. Nommez ce rapport Classement des agences. 

n Dans la zone Série, glissez la hiérarchie Indicateur. 

n Dans la zone Axe inférieur, glissez la hiérarchie Organisation. 

n Enfin, dans la zone Arrière­plan, glissez la mesure Valeur et le jeu nommé Dernier mois écoulé. 

Nous obtenons ainsi un graphique en histogramme représentant le CA (membre par défaut) de Distrisys (membre par 
défaut), le dernier mois écoulé. 

Il nous faut tout d’abord afficher toutes les agences de la hiérarchie Organisation. 

n Cliquez donc sur le sélecteur de membres de la hiérarchie Organisation. 

Dans le sélecteur de membres, nous avons bien évidemment la possibilité de sélectionner les membres de type agence 
un  à  un.  En  revanche,  en  cas  de  création  d’une  nouvelle  agence,  il  sera  alors  nécessaire  de  modifier  de  nouveau  ce 
graphique. Il existe d’autres fonctions permettant d’automatiser la sélection des membres. 

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n Désélectionnez le Membre par défaut. 

n Sélectionnez le membre Distrisys, puis faites un clic droit pour afficher le menu contextuel. 

n Sélectionnez l’élément Sélection automatique des membres. 

À ce niveau­là, Dashboard Designer offre plusieurs possibilités de sélection automatique : 

l Sélectionner  les  enfants  permet  la  sélection  automatique  de  tous  les  enfants  du  membre  Distrisys.  Cette  sélection  est 
équivalente à celle que nous avons réalisée pour le graphique précédent lorsque nous avons cliqué sur le membre Distrisys 
directement dans le graphique. 

l Sélectionner  des  feuilles  permet  la  sélection  de  tous  les  membres  de  plus  bas  niveau  n’ayant  pas  d’enfant.  En  MDX  on 
qualifie ces membres de feuilles. 

l Sélectionner tous les descendants permet la sélection de tous les membres à tous les niveaux qui se trouvent en dessous 
du membre sélectionné. 

Les deux autres éléments de sélection permettent une sélection de tous les membres d’un même niveau. Dans notre 
cas, la hiérarchie  Organisation ayant trois niveaux de profondeur, l’outil propose de sélectionner tous les éléments du 
2 è m e  niveau ou tous les éléments du 3 è m e  niveau. 

Pour notre graphique, nous souhaitons sélectionner toutes les agences de Distrisys, soit toutes les entités de plus bas 
niveau. Nous devons donc sélectionner tous les membres du niveau feuille. 

n Cliquez sur Sélectionner des feuilles, puis cliquez sur le bouton OK  pour valider cette sélection. 

Le graphique se modifie pour afficher toutes les agences commerciales de Distrisys. 

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Pour terminer le graphique, il nous faut maintenant classer ces agences de la plus performante à la moins performante. 

n Pour réaliser cette opération, faites un clic droit sur une barre d’histogramme. 

n Dans  le  menu  contextuel,  sélectionnez  Trier,  puis  dans  le  bloc  Axe inférieur,  correspondant  à  la  zone  où  se  situe  la  hiérarchie 
Organisation, cliquez sur Du plus grand au plus petit. 

Le graphique, qui permet le classement des agences commerciales suivant leur performance, est maintenant achevé. 

n Enregistrez ce rapport pour le sauvegarder dans la liste SharePoint. 

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Le graphique Classement des agences 

d. Créer un graphique en courbe

Pour  finir,  nous  allons  créer  un  dernier  graphique  qui  va  permettre  de  suivre  l’évolution  temporelle  d’un  indicateur  au 
cours  des  six  derniers  mois.  Ce  graphique  en  courbe  devra  afficher  trois  séries  basées  sur  la  hiérarchie  scénario :  la 
valeur réelle, la valeur à l’année précédente à la même période et la valeur objectivée. Il permettra ainsi de suivre à la 
fois les évolutions mais aussi les écarts par rapport à ce qui a été fait précédemment et ce qui était attendu. 

n Créez un nouveau rapport basé sur le modèle Graphique Analytique nommé Evolution sur les 6 derniers mois. 

n Dans la zone Série, glissez la hiérarchie Scenario. 

n Dans la zone Axe inférieur, glissez le jeu nommé 6 derniers mois écoulés. 

n Dans la zone Arrière­plan, glissez la mesure Valeur et les hiérarchies Indicateur et Organisation. 

n Au niveau de la hiérarchie Scenario, sélectionnez les membres Réel, Année­1 et Objectif. 

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Pour terminer, nous allons déplacer la légende en haut pour laisser plus de place en horizontal. 

n Faites  un  clic  droit  dans  la  zone  du  graphique,  sélectionnez  Mise en forme du rapport  dans  le  menu  contextuel,  puis  Afficher la 
légende en haut. 

Le graphique final doit alors s’afficher comme ci­dessous : 

Le graphique Evolution sur les 6 derniers mois 

Avec la réalisation de ces trois petits graphiques, nous venons de voir une des fonctionnalités de PerformancePoint : sa 
capacité  à  créer  de  petits  graphiques  dynamiques  au  format  Web.  Pris  indépendamment,  ces  rapports  sont  isolés  et 
n’ont  que  peu  d’utilité.  L’objectif  de  PerformancePoint  n’est  pas  de  se  substituer  à  une  plate­forme  d’analyses  de 
données. Il s’agit pour le moment simplement de créer des petits rapports qui forment un tout efficace, lorsqu’ils sont 
utilisés conjointement dans un tableau de bord. Nous verrons cela à la toute fin du chapitre lorsque nous publierons le 
tableau de bord final et que nous l’utiliserons directement dans SharePoint, comme le ferait un décideur. 

En  attendant,  nous  allons  à  présent  voir  comment  PerformancePoint  réutilise  des  ressources  et  des  rapports  déjà 
existants et créés avec d’autres outils. 

4. Référencer des contenus existants

a. Référencer un élément du classeur Excel Services

Au cours de ce chapitre, vous avez appris à publier sur le portail SharePoint des classeurs Excel avec Excel Services et 
des rapports Reporting Services. Un des atouts de PerformancePoint est de pouvoir constituer facilement des espaces 
de  décision  comprenant  des  ressources  hétérogènes.  PerformancePoint  va  permettre  de  réconcilier  dans  un  même 
espace  de  décision  des  rapports  Reporting  Services,  des  analyses  Excel,  des  graphiques  PerformancePoint  et  toute 
autre  ressource  accessible  sur  le  portail  SharePoint  ou  en  mode  Web.  PerformancePoint  va  ainsi  jouer  le  rôle  de 
référentiel de rapports et de ressources BI. 

Pour illustrer nos propos, nous allons au cours de cette partie référencer dans PerformancePoint des contenus existants 
(que nous venons de créer précédemment dans ce chapitre). Nous allons ajouter dans l’espace de travail la courbe en Z 
publiée via Excel Services et le rapport Reporting Services affichant les dernières factures émises par l’agence  sud  de 
Distrisys. 

Nous allons commencer par créer un nouveau rapport PerformancePoint référençant le graphique Excel. 

n Créez un nouveau rapport basé sur le modèle Excel Services. 

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Dans  l’onglet  Éditeur  vous  devez  fournir  des  informations  pour  identifier  le  classeur  Excel  Services  et  l’élément  de  ce 
classeur à afficher. 

n Saisissez  l’URL  du  Site  SharePoint,  puis  la  Bibliothèque  de  documents  dans  laquelle  vous  avez  publié  le  classeur  Excel 
Chapitre6.xlsx. 

n Sélectionnez  ensuite  dans  la  liste  déroulante  Classeur  Excel  le  document  publié  souhaité.  Pour  notre  exemple,  sélectionnez  le 
classeur Chapitre6.xlsx. 

n Enfin,  sélectionnez  dans  la  liste  Nom  de  l’élément  la  page  ou  le  nom  de  l’élément  spécifique  à  publier.  Dans  notre  cas,  nous 
sélectionnerons l’élément Graphique 1 correspondant au graphique en courbe en Z. 

n Enregistrez le rapport sous le nom de Courbe en Z du CA. 

n Pour visualiser le contenu du rapport, cliquez sur l’onglet Afficher . 

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Nous venons ainsi de référencer un nouveau rapport dont le contenu est un graphique réalisé sous Excel à partir d’un 
cube et publié sur SharePoint à l’aide d’Excel Services. 

En  créant  un  rapport  basé  sur  le  modèle  de  rapport  Excel  Services,  nous  avons  tout  autant  la  capacité  de 
référencer  une  simple  feuille  Excel,  un  tableau  croisé  dynamique  basé  sur  des  données  incluses  dans  le 
classeur,  un  tableau  croisé  dynamique  basé  sur  un  cube  ou  un  tableau  croisé  dynamique  réalisé  à  partir  de 
PowerPivot. En fait, ce rapport nous ouvre la possibilité de référencer tout contenu Excel qui est publiable avec Excel 
Services sur SharePoint. 

b. Référencer un rapport Reporting Services

Dans le cadre de la réalisation du tableau de bord de l’agence Sud de Distrisys, nous aurons besoin d’afficher la liste 
des dernières factures émises par ce site. 

Pour  illustrer  la  capacité  de  PerformancePoint  à  agréger  des  ressources  BI  d’origines  diverses,  nous  allons  donc 
référencer un rapport Reporting Services précédemment réalisé dans ce chapitre. 

n Créez un nouveau rapport basé sur le modèle Reporting Services. 

n Nommez ce rapport Liste des factures de l’agence Sud. 

n Assurez­vous d’être bien positionné sur l’onglet Éditeur. 

La première liste déroulante Mode  de  serveur  vous permet de choisir le mode utilisé par le serveur Reporting Services 


qui  contient  le  rapport  que  nous  souhaitons  afficher.  PerformancePoint  vous  permet  donc  de  référencer  des  rapports 
provenant autant du serveur configuré en mode natif, qu’en mode intégré SharePoint. 

Dans  notre  cas,  le  rapport  que  nous  souhaitons  afficher  a  été  créé  puis  publié  sous  SharePoint.  Il  s’agit  donc  d’un 
serveur Reporting Services configuré en mode intégré SharePoint. 

n Au niveau de la liste déroulante Mode de serveur, sélectionnez Intégré à SharePoint. 

De  ce  fait,  les  éléments  de  configuration  diffèrent  quelque  peu.  Pour  référencer  ce  rapport,  Dashboard  Designer  a 
besoin de deux données : l’URL du serveur de rapports et l’URL du rapport à afficher. 

n Au  niveau  du  champ  URL  du  serveur  de  rapports,  saisissez  l’URL  de  votre  serveur  de  rapports.  Si  vous  disposez  de 
l’environnement Distrisys, saisissez l’URL ci­dessous : 

http://moss.rs.contoso.com/ReportServer_MOSS

Pour  configurer  Reporting  Services,  référez­vous  au  chapitre  précédent  Configuration  des  fonctions  BI  de 
SharePoint ­ Reporting Services. 

n Au  niveau  du  champ  URL  du  rapport,  saisissez  l’URL  du  fichier  RDL,  correspondant  au  rapport  et  à  son  emplacement  dans 
SharePoint. Si vous disposez de l’environnement Distrisys, saisissez l’URL ci­dessous : 

http://bi.contoso.com/bi/Rapports/ListeDesFacturesAgenceSud.rdl

L’URL  qui  vous  est  ici  demandé  est  de  la  forme : 
http://<portail_Sharepoint>/<bibliothèque_de_documents>/<nom_rapport>.rdl. 

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n Cliquez sur le bouton Aperçu et rendez­vous en bas de la page pour vérifier que le rapport s’affiche correctement et ainsi valider 
votre URL. 

Nous  venons  ainsi  de  référencer  un  nouveau  rapport.  Cette  fois­ci,  ce  rapport  est  un  rapport  opérationnel  créé  avec 
Reporting Services. 

Au cours de cette partie, nous avons donc créé des rapports PerformancePoint. Nous avons pu voir que ces rapports 
s’assimilent  plutôt  à  des  ressources  BI  d’origines  très  diverses  dont  le  but  n’était  pas  de  constituer  des  analyses 
indépendantes. 

Dans  la  prochaine  partie,  nous  allons  apprendre  à  créer  des  indicateurs  clés  de  performance  (ou  KPI).  Ensuite,  nous 
créerons  des  cartes  de  performance  avec  ces  KPI.  Pour  finir,  nous  assemblerons  les  cartes  de  performance  et  les 
rapports que nous venons de créer pour réaliser des tableaux de bord cohérents destinés à des décideurs. 

5. Créer des indicateurs clés de performance (KPI)

a. Qu’est­ce qu’un indicateur clé de performance ?

Comme  son  nom  l’indique,  PerformancePoint  est  avant  tout  une  solution  technique  destinée  au  management  de  la 
performance.  Or,  tous  les  concepts  modernes  de  pilotage  de  la  performance  s’accordent  autour  de  la  notion 
d’indicateur.  Il  est  donc  tout  naturel  de  retrouver,  à  une  place  assez  centrale  dans  PerformancePoint,  la  notion 

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d’indicateur  clé.  C’est  en  cela  qu’il  constitue  un  outil  spécialisé,  efficace  et  indispensable  lorsqu’il  est  employé  avec 
justesse. 

Mais qu’est­ce qu’un indicateur clé de performance ? 

Tout d’abord, il faut comprendre qu’un indicateur clé de performance est par essence lié au pilotage. C’est un instrument 
de mesure indissociable de cette notion de pilotage, dans le sens où cet instrument n’existe que lorsqu’on connaît son 
cap, ses objectifs et que l’on a défini les moyens pour y parvenir. 

Un  indicateur  clé  de  performance  est  un  regroupement  d’informations  affichées  de  manière  synthétique  et  simple, 
permettant  d’apprécier  un  certain  aspect  d’une  situation.  L’appréciation  étant  notamment  liée  au  cap,  aux  objectifs 
poursuivis et aux moyens que l’on a décidé d’y consacrer. 

La principale utilité des indicateurs consiste donc à évaluer les performances des actions et des politiques qui ont été 
mises en place en fonction des objectifs définis. 

Pour  être  appréciée  complètement,  la  situation  doit  être  appréhendée  suivant  tous  ses  aspects.  La  situation  ou  le 
contexte évalué est donc représenté par plusieurs KPI. Un KPI n’a donc pas de valeur lorsqu’il est utilisé seul. Il gagne 
en intérêt en étant utilisé en bouquets organisés. 

L’indicateur clé de performance est donc une notion fine qui concerne uniquement les services métier. Par contre, nous 
verrons  dans  le  chapitre  suivant,  lorsque  nous  aborderons  la  notion  d’alignement  stratégique,  que  la  définition  d’un 
indicateur doit être pesée avec de nombreux acteurs, car l’indicateur a pour vocation d’être partagé. L’indicateur n’est 
pas  exclusif  à  un  décideur.  Il  a  généralement  un  propriétaire  ou  un  responsable,  mais  il  a  également  vocation  à  être 
partagé entre une multitude de décideurs. 

Un bon indicateur ne doit pas laisser indifférent un décideur qui le suit. Le bon indicateur doit pouvoir provoquer une 
réaction, puis une action. 

Schématiquement, un indicateur clé de performance est cet ensemble d’éléments représenté par l’encadré sur l’image 
ci­dessous : 

Ce  schéma  est  une  représentation  simplifiée  de  deux  indicateurs  clés  de  performance  :  l’indicateur  Nb  de  nouveaux 
clients   et  l’indicateur  %  Marge.  Attention,  l’indicateur  clé  de  performance  n’est  pas  seulement  un  ou  deux  éléments 
mais l’ensemble des éléments de la ligne. 

Un  indicateur  clé  de  performance  est  un  ensemble  d’informations  car,  outre  son  nom  permettant  de  l’identifier,  il  est 
obligatoirement construit en deux parties : 

l Une  première  partie  est  une  prise  de  mesure  de  la  situation  réelle  telle  qu’elle  est  constatée.  Sur  le  schéma  ci­dessus  il 
s’agirait de la colonne Réel. 

l Une seconde partie est constituée par des cibles permettant de jauger cette situation réelle. Ces cibles sont des situations 
réelles passées (le mois précédent, l’année précédente...) ou des situations objectivées ou prévisionnelles (budget, objectif, 
prévision...). Dans le schéma, il s’agirait des colonnes Année­1 et Objectif. 

On représente cette confrontation entre la situation réelle et ces cibles par des indicateurs visuels assez simples : on 
utilise  généralement  un  feu  vert  pour  indiquer  que  tout  va  bien  et  que  l’objectif  est  atteint  ou  un  feu  rouge  pour 
indiquer qu’il y a un problème : objectif non réalisé. On utilise également une flèche rouge qui descend pour représenter 
la situation réelle qui est en baisse, ou une flèche verte qui monte lorsque la situation progresse positivement, etc. 

Dans le cas d’un indicateur clé de performance, il est bon de rappeler que la valeur exacte de la situation réelle n’est 
pas très importante en tant que telle. Ce qui est important, c’est  la  détermination  d’un seuil d’atteinte,  autant  positif 
que négatif, d’un objectif. Ces seuils d’atteinte illustrés dans le schéma par ces alerteurs visuels sont une composante 

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distinctive et indissociable de l’indicateur clé de performance. 

C’est  l’ordre  de  grandeur  et  le  fait  de  confronter  la  situation  réelle  avec  les  cibles  qui  suscitent  l’action.  Dans  notre 
schéma, le fait que la valeur réelle de l’indicateur Nb de nouveaux clients  soit 1000, 995 ou 1005 ne change pas grand­
chose  au  fait  que  nous  obtenons  une  progression  par  rapport  à  l’année  précédente  à  la  même  période  et  que  nous 
restons  toutefois  bien  en  deçà  des  objectifs.  Nous  verrons  que  cette  remarque  est  un  des  éléments  distinctifs  de 
l’indicateur clé par rapport à la mesure. 

b. Différence entre un indicateur clé de performance et une mesure

Dans mon quotidien, je constate bien trop souvent que les notions de mesure et d’indicateur sont souvent confuses, 
voire confondues. Néanmoins, quel que soit votre rôle, que vous soyez un technicien et que votre mission consiste en la 
réalisation d’un système décisionnel cohérent et suffisamment souple, ou bien que vous soyez contrôleur de gestion ou 
assimilé  et  que  vous  soyez  chargé  de  la  publication  de  tableaux  de  bord  destinés  au  pilotage  de  votre  organisation, 
vous devez comprendre les différences entre ces deux notions. 

Le tableau ci­dessous permet de faire le parallèle entre un indicateur clé de performance et une mesure : 

Mesure  Indicateur clé de performance 

Établir des faits réels.  Provoquer une réaction et une action. 

Prise de mesure exacte sur l’ensemble de l’étendue du  L’indicateur porte sur des points particuliers (règle de 
processus mesuré. Il n’y a pas de règle de gestion  gestion). 
d’exclusion de certains faits. 

La valeur exacte a son importance.  L’évaluation de l’indicateur se réalise suivant des paliers 
ou des seuils d’atteinte de 2, 3, 5 ou 7 niveaux, pas plus. 
La valeur réelle seule et sa précision n’ont que peu 
d’importance. 

Il n’y a pas d’objectif ou de valeur de référence  L’indicateur est intrinsèquement constitué de valeurs de 
comparative.  référence et comparatives. 

La responsabilité de la mesure appartient au service IT,  La responsabilité de l’indicateur clé de performance 
qui doit en démontrer toute la qualité et pointer du doigt la  appartient au service qui en fait la publication. L’indicateur 
non­qualité.  doit forcément être expliqué et commenté lorsqu’il est 
publié. 

Orienté processus. La prise de mesure est liée à la  Orienté contexte métier. L’indicateur, les règles de gestion 
réalisation d’un processus ou à son état des lieux.  le définissant, la valeur des cibles et leurs taux d’atteinte 
qui lui sont affectés sont intimement liés à la mise en 
œuvre des politiques de l’organisation. 

Robuste et stable dans le temps. La mesure étant liée à  Agile et flexible, l’indicateur clé de performance doit sans 
un processus, elle est rarement remise en question.  cesse être adapté. 

La mesure est uniquement issue de l’entrepôt de données.  L’indicateur clé de performance peut mixer des données 
d’origines diverses (provenant aussi de l’entrepôt de 
données). Lorsque l’organisation est mâture, les 
indicateurs les plus stratégiques sont généralement issus 
du système de pilotage. 

S’il faut retenir une chose, c’est qu’une mesure permet d’établir un fait et réaliser des constats. Cependant, un constat 
n’est pas suffisant pour provoquer un jugement de valeur. L’indicateur, quant à lui, est assez complet pour provoquer 
une réaction et une action de la part d’un décideur. 

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Exemple :  si  je  vous  dis  qu’une  société  a  gagné  1000  nouveaux  clients.  C’est  un  constat.  Est­ce  bien  ou  pas ?  Vous  ne  saurez  le 
dire. Il s’agit  donc  d’une mesure. Par contre si je vous dis que cette société en attendait 1200, vous pouvez alors penser que c’est 
catastrophique.  À  moins  de  savoir  que  l’an passé, la société en avait gagné 950. Dans ce cas­là la tendance reste bonne mais les 
décideurs l’ont jugé insuffisante par rapport aux seuils qu’ils avaient préalablement définis. Il s’agit alors d’un indicateur. 

La deuxième chose à retenir est l’orientation métier de l’indicateur, contrairement à la mesure. À partir du moment où 
une mesure est pétrie de règles de gestion proprement métier susceptibles de nombreux ajustements et dépendantes 
de nombreux paramètres, il ne s’agit pas d’une mesure, mais d’un indicateur. 

Dans  le  chapitre  Réaliser  un  magasin  de  données,  nous  abordons  la  modélisation  spécifique  qui  permet  la 
collecte  et  le  traitement  des  indicateurs.  Référez­vous  à  ce  chapitre  pour  plus  d’informations  sur  les  aspects 
techniques. 

Comprendre ces différences est essentiel, car c’est ce qui permettra : 

l À  un  ingénieur  BI  de  mieux  appréhender  les  besoins  du  métier  et  de  mieux  modéliser  le  système  décisionnel  de 
l’organisation pour laquelle il travaille. Notamment, en faisant une meilleure répartition entre ce qui relève de l’entrepôt de 
données (mesures) et ce qui relève du système de pilotage (indicateurs clés de performance). 

l À un contrôleur de gestion ou assimilé de mener un vrai travail de suivi des politiques et d’emmener les décideurs à passer 
à l’action et à prendre les décisions qui s’imposent. 

Dans  les  parties  suivantes,  nous  allons  commencer  par  créer  les  alerteurs  visuels.  Puis  nous  enchaînerons  par  la 
création d’indicateurs clés de performance avec Dashboard Designer. 

c. Référencer de nouveaux indicateurs visuels

Avant de créer un KPI, il est nécessaire de disposer d’indicateurs visuels. Ces alerteurs visuels sont appelés  indicateurs 
dans Dashboard Designer. 

n Ouvrez Dashboard Designer. 

n Sélectionnez  la  bibliothèque  Contenu  PerformancePoint,  puis  faites  un  clic  droit  pour  sélectionner  dans  le  menu  contextuel 
l’élément Nouveau. Cliquez enfin sur Indicateur pour créer un nouvel indicateur visuel. 

La  fenêtre  de  sélection  du  modèle  d’indicateur s’ouvre.  Dashboard  Designer  dispose  d’un  certain  nombre  de  modèles 
prédéfinis : feux et flèches en tous genres, drapeaux, jauges, émoticônes, thermomètres, météo (dossier  Divers )... Si 
malgré tout, aucun de ces modèles ne vous convient parfaitement, Dashboard Designer permet aussi de personnaliser 
ou de créer vos propres indicateurs. 

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Pour nos futurs indicateurs clés de performance, nous aurons besoin de deux types de modèles : 

l Un  modèle  d’indicateur  exprimant  l’atteinte  d’un  objectif  ou  d’une  prévision.  Nous  adopterons  pour  ceci  le  modèle 
d’indicateur Feux rouges. 

l Un modèle d’indicateur exprimant la tendance par rapport à une situation passée. Nous adopterons pour cela, les modèles 
d’indicateurs Tendances à la hausse ­ Moyen et Tendances à la baisse ­ Moyen. 

Nous allons commencer par créer le premier jeu d’indicateurs : 

n Parmi  les  catégories  Standard,  sélectionnez  l’élément  Feux  rouges.  Sélectionnez  alors  le  modèle  Feux rouges ,  puis 
cliquez sur OK . 

n Nommez enfin l’indicateur Feux rouges et enregistrez cet élément sur le serveur SharePoint. 

L’alerteur  est  composé  d’un  nom,  d’une  image,  d’une  couleur  de  texte  et  enfin  d’une  couleur  d’arrière­plan.  Suivant 
l’atteinte du seuil par le KPI et notre choix d’affichage, un de ces éléments sera utilisé pour mettre en évidence le niveau 
atteint. Tous ces éléments sont personnalisables. 

n Créez  de  même  deux  nouveaux  indicateurs  basés  sur  les  modèles  Tendances  à  la  hausse ­  Moyen  et  Tendances  à  la  baisse  ­ 
Moyen. 

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Pour ma part, je reproche à ces flèches d’être jaunes, à la hausse comme à la baisse, et de ce fait de perdre en 
lisibilité.  Dans  l’espace  de  téléchargement  associé  à  cet  ouvrage,  vous  trouverez  des  images  de  flèches  de 
tendance complémentaires à celles proposées par défaut par PerformancePoint. 

n Téléchargez ces quatre fichiers image : 

l fleche_bas_rouge, 

l fleche_bas_vert, 

l fleche_haut_rouge, 

l fleche_haut_vert. 

n Pour  modifier  une  image,  double  cliquez  sur  l’image à modifier, puis parcourez les répertoires à la recherche d’une  des  images 
précédemment téléchargées. 

Après modification, vous devriez ainsi pouvoir obtenir le jeu d’indicateurs suivant : 

L’indicateur personnalisé Tendance à la hausse 

n Appliquez la même personnalisation à l’indicateur Tendance à la baisse. 

Tous les alerteurs ont été créés. Nous allons maintenant pouvoir créer nos indicateurs clés de performance (KPI). 

d. Créer un indicateur clé de performance (KPI)

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L’indicateur clé de performance (ou KPI) est un type de contenu PerformancePoint, au même titre que les rapports et les 
indicateurs que nous avons vus précédemment. 

Dans  le  cadre  de  notre  futur  tableau  de  bord  de  la  Direction  générale,  nous  allons  créer  l’indicateur  Chiffre  d’affaires 
(CA). Cet indicateur illustrera la manière dont il faut procéder pour créer un KPI standard. 

n Dans  Dashboard Designer, faites un clic droit sur la bibliothèque  Contenu PerformancePoint pour créer un nouvel  Indicateur de 


performance clé (KPI). 

Une fenêtre permettant de sélectionner un modèle de KPI s’ouvre. 

Dashboard  Designer  offre  la  possibilité  de  créer  des  KPI  à  partir  de  deux  modèles  distincts.  Nous  commencerons  par 
utiliser  le  modèle  standard.  Nous  verrons  dans  la  partie  suivante  la  création  et  l’utilité  du  KPI  basé  sur  le  modèle 
Objectif. 

n Sélectionnez le modèle Indicateur de performance clé vide, puis cliquez sur le bouton OK . 

n Nommez ce KPI CA et enregistrez­le sur le serveur SharePoint. 

L’interface de création d’un KPI 

Cette interface nous permet de créer les différentes colonnes du KPI et de contrôler les seuils d’atteinte pour chacune 
des cibles. 

e. Créer les scénarios du KPI et faire correspondre les données du cube

Dans le cadre de la réalisation des différents tableaux de bord de Distrisys, tous nos KPI auront une seule valeur réelle 
et deux cibles de comparaison : 

l La cible Année­1 permettra de comparer la valeur réelle à la même période l’année précédente. 

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l La cible Objectif permettra de comparer la valeur réelle à la valeur prévisionnelle attendue ou budgétée par Distrisys. 

Chacune de ces lignes cibles constitue un scénario. 

n Au niveau de la colonne Nom, renommez le champ Cible en Objectif. 

n Cliquez sur le bouton Nouvelle cible. Renommez cette nouvelle ligne en Année­1. 

Les lignes de type cible étant créées, nous allons maintenant procéder au mappage de données. 

Pour  chacun  de  ces  scénarios,  nous  allons  faire  correspondre  une  donnée  provenant  d’un  cube.  Dans  le  cadre  des 
exemples de ce chapitre, nous ne créerons que des KPI basés sur les données du cube Distrisys DM. À noter que par 
défaut, Dashboard Designer attribue la valeur fixe 1 à chacun de ces scénarios. 

n Au niveau de la ligne Réel, cliquez sur le lien hypertexte 1 (valeurs fixes) à l’intersection de la colonne Mappage de données. 

n La fenêtre Mappage des sources de données à valeurs fixes s’affiche. Cliquez sur le bouton Changer la source.... 

n Dans la fenêtre  Sélectionner une source de données, cliquez sur l’onglet Site SharePoint, puis sélectionnez la source  DistrisysDM 


que nous avons créée en tout début de chapitre. 

La  fenêtre  Mappage  des  sources  de  données  multidimensionnelles   est  un  assistant  qui  permet  de  faire  la 
correspondance entre une mesure et une ou plusieurs dimensions d’un cube. 

Pour la correspondance du scénario réel du KPI CA, procédez ainsi : 

n Au niveau de la liste déroulante Sélectionner une mesure, sélectionnez la mesure Valeur. 

n Au  niveau  de  Sélectionner une dimension,  cliquez  une  première  fois  sur  le  bouton  Nouveau filtre de dimension  pour  ajouter  en 
filtre la hiérarchie Indicateur.Indicateur. Répétez cette dernière opération pour ajouter en filtre la hiérarchie Scenario.Scenario. 

Au niveau de chacune de ces hiérarchies, il nous faut maintenant choisir le ou les membres sur lesquels va se faire le 
filtre de données. 

n Cliquez  une  première  fois  sur  le  lien  Membre  par  défaut  de  la  hiérarchie  Indicateur.Indicateur  pour  sélectionnez  dans  le 
sélecteur de membres, le membre CA . Cliquez sur le bouton OK  pour valider. 

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n Faites de même pour la hiérarchie Scenario.Scenario afin de sélectionner le membre Réel. 

Vous devriez obtenir pour le KPI CA, au niveau du scénario réel, la fenêtre de correspondance ci­dessous : 

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Validez vos modifications et faites de même pour les deux autres scénarios Année­1 et Objectif : 

n Pour  Année­1,  sélectionnez  la  mesure  Valeur  et  appliquez  en  filtres  le  membre  CA   de  la  hiérarchie  Indicateur  et  le  membre 
Année­1 de la hiérarchie Scenario. 

n Pour  Objectif,  sélectionnez  la  mesure  Valeur  et  appliquez  en  filtres  le  membre  CA   de  la  hiérarchie  Indicateur  et  le  membre 
Objectif de la hiérarchie Scenario. 

Rappelons  que  nous  sommes  sur  un  cube  modélisé  à  la  manière  d’un  magasin  de  données.  Ce  type  de 
modélisation est étudié tout spécialement pour fournir des KPI. La création d’un KPI dans PerformancePoint en 
est alors grandement simplifiée. 

Nous venons ainsi de configurer le mappage de données pour chacun des trois scénarios du KPI CA. 

Pour  terminer  la  configuration  du  KPI,  il  est  nécessaire  maintenant  de  spécifier,  pour  chacune  des  cibles,  l’indicateur 
visuel et de définir les seuils d’atteinte de ses différents niveaux. 

f. Définir les seuils d’atteinte

Nous allons faire l’opération pour la cible  Année­1, il vous faudra répéter par la suite cette même opération pour la cible 
suivante Objectif. 

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n Sélectionnez la ligne du scénario Année­1. 

n Puis cliquez sur le bouton Définir le modèle d’évaluation et l’indicateur.... 

La fenêtre  Modifier  les  paramètres  de  tranche  est un assistant très complet visant à vous assister dans la définition 


des niveaux d’atteinte. 

En effet, au final, c’est l’indicateur visuel qui provoque la réaction du décideur. La définition des seuils d’atteinte du KPI 
devient par conséquent un exercice peu banal pour lequel il faut prendre le temps de la réflexion. 

PerformancePoint  de  ce  point  de  vue  est  assez  complet  voire  à  la  pointe  de  ce  type  d’exercice.  Cet  assistant  vous 
propose trois modèles de scores : 

l Une  augmentation  est  préférable : ce type de modèle sera utilisé par exemple pour le KPI Chiffre d’affaires.  En  effet,  plus  le 


CA augmente, mieux ce sera pour la société Distrisys. 

l Une diminution est préférable : ce type de modèle sera utilisé par exemple pour le KPI nombre d’accidents du travail. En effet, 

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moins il y aura d’accidents du travail, mieux ce sera pour la société. 

l Un  rapprochement  de  la  cible  est  préférable :  ce  type  de  modèle,  plus  évolué,  sera  utilisé  lorsqu’une  valeur  centrée  est 
préférable  et  que,  par  conséquent,  les  deux  extrêmes  sont  de  mauvaises  situations.  On  peut  retrouver  ce  modèle  par 
exemple pour le KPI Effectif de la société lorsque la société est en croissance. En effet, dans le cadre de la croissance, la 
société doit alors recruter. Donc si elle recrute c’est bien, mais il ne faut pas qu’elle exagère au niveau du recrutement. De 
même une baisse ne serait pas profitable pour accompagner la croissance. 

L’outil propose aussi trois modèles de tranches, c’est­à­dire trois modèles de calcul du taux d’atteinte : 

l Tranche  par  valeur  normalisée  de  réel/cible :  c’est  le  modèle  préféré  dans  le  cas  de  la  conception  d’un  KPI.  Le  seuil  d’atteinte 
est alors défini par le rapport entre la valeur réelle et la cible. 

l Tranche par valeur numérique de réel : dans ce cas, c’est la valeur réelle qui définit la tranche. 

l Tranche par score établi (avancé) : dans ce cas, le score est préalablement calculé par une mesure du cube. 

Le  modèle  Tranche  par  score  établi  (avancé)  peut  être  parfois  utile.  Toutefois,  si  vous  devez  le  généraliser, 
dites­vous que votre façon d’aborder les KPI nécessite une plus ample réflexion. D’autant plus que l’utilisation 
de ce modèle oblige à un surcroît de travail important, car vous devrez alors vous occuper du calcul du score. Vous 
aurez donc tout intérêt à utiliser ce modèle avec parcimonie, dans des cas bien particuliers. 

n Au niveau du champ Modèle de score, sélectionnez dans la liste déroulante Une augmentation est préférable. 

n Au  niveau  du  champ  Méthode de tranche,  sélectionnez  l’élément  Tranche par valeur normalisée de réel/cible,  puis  cliquez  sur  le 
bouton Suivant. 

L’assistant nous invite alors à sélectionner l’indicateur visuel à utiliser. 

n Cliquez  sur  l’onglet  Site  SharePoint  et  sélectionnez  Tendance  à  la  hausse.  En  effet,  la  flèche  verte  doit  être  celle  qui  monte. 
Cliquez ensuite sur le bouton Suivant. 

n Une fenêtre nous invite alors à spécifier la pire valeur. Saisissez la valeur  0. En effet le chiffre d’affaire ne peut être inférieur à 
zéro. Cliquez enfin sur le bouton Terminer. 

Le modèle étant paramétré, il ne nous reste plus qu’à définir les différents seuils. Des seuils sont proposés par défaut. 
Attention, ces seuils ne valent rien et devront obligatoirement être redéfinis. 

Les  seuils  proposés  sont  définis  en  pourcentages.  En  effet,  selon  le  modèle  que  nous  venons  de  valider,  les  seuils 
seront définis par le rapport entre la valeur du scénario réel et la valeur du scénario cible. Dans notre cas il s’agit du 
rapport entre la valeur réelle et l’Année­1. 

Le nombre de paliers est défini par l’indicateur visuel adopté. Dans notre exemple, il s’agit de Tendance à la hausse et 
cet indicateur visuel comprend cinq paliers. 

Sachant qu’une valeur égale à 100 % correspond à une égalité parfaite entre la valeur réelle et l’année­1, il convient 
donc de dire qu’au­dessus de 100 % il s’agit d’une hausse et, en dessous, d’une baisse. 

Nous définissons donc les seuils suivants : 

l Pire : 0 % (entre 0 % et 95 %) 

l Seuil 1 : 95 % (entre 95 % et 99 %) 

l Seuil 2 : 99 % (entre 99 % et 101 %) 

l Seuil 3 : 101 % (entre 101 % et 103 %) 

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l Seuil 4 : 103 % (entre 103 % et 120 %) 

l Meilleur : 120 % 

Effectuez donc ces modifications au niveau du Scénario Année­1 du KPI CA. Votre interface devrait alors être similaire à 
la copie d’écran ci­dessous : 

Nous allons maintenant faire de même pour le scénario Objectif : 

n Sélectionnez la ligne Objectif. 

n Cliquez sur Définir le modèle d’évaluation et l’indicateur, puis appliquez le modèle de score Une augmentation est préférable et le 
modèle de tranche Tranche par valeur normalisée de réel/cible. Puis cliquez sur le bouton Suivant. 

n Dans l’onglet Site SharePoint, sélectionnez l’indicateur Feux rouges. Cliquez sur Suivant. 

n Au niveau des seuils, spécifiez le seuil 1 à 98 % et le seuil 2 à 100 %. 

n Spécifiez enfin la pire valeur à 0 et cliquez sur Terminer. 

Ces valeurs de seuils signifient que si l’objectif est en dessous de 98 %, alors le feu sera rouge, entre 98 % et 100 % le 


feu sera jaune, et supérieur à 100 % il sera vert. 

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Nous venons ainsi de créer le KPI CA (chiffre d’affaires). Ce KPI est standard dans le sens où il est constitué de valeurs 
quantifiables. Nous allons voir qu’il existe un autre type de KPI, le KPI basé sur le modèle Objectif. 

g. Créer un indicateur clé de performance de type Objectif

Chiffre d’affaires, Marge, % Marge, Nb de nouveaux clients, Taux de rotation du personnel... sont tous des indicateurs 
de  performance  clés  quantifiables.  Ce  qui  n’est  pas  toujours  le  cas.  Dans  les  directions  générales,  la  stratégie  de  la 
société se décline en objectifs stratégiques : 

l Développer la société à l’internationale. 

l Améliorer notre relation client. 

l Devenir le partenaire incontournable du domaine d’activité Y. 

l Développer notre offre. 

Au niveau d’un état, ces KPI stratégiques pourraient être : 

l Rendre la société plus juste. 

l Améliorer la sécurité des concitoyens. 

l Tendre vers une société éco­responsable... 

Par tous ces exemples, vous voyez bien que tous ces objectifs, issus du plan stratégique de l’organisation, doivent être 
mesurés si l’on souhaite évaluer les actions menées et l’application de la politique adoptée. Seulement, aucun de ces 
KPI  objectifs  n’est quantifiable en tant que tel directement. Pour mesurer qualitativement l’atteinte  et  la  tendance  de 
ces KPI, nous devons le déduire à partir d’un cocktail de KPI qui, eux, sont mesurés et quantifiables. 

Dans le cas de la société Distrisys, la direction générale a établi les objectifs stratégiques suivants : 

l Satisfaction des actionnaires. 

l Satisfaction des clients. 

l Amélioration du process interne. 

l Amélioration de l’apprentissage organisationnel. 

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Pour  le  cas  particulier  du  KPI  objectif  Satisfaction  des  actionnaires,  la  direction  générale  avec  l’aide  du  contrôle  de 
gestion a décidé de déduire les KPI suivants : 

l Chiffre d’affaires avec une pondération de 1. 

l % Part de marché avec une pondération de 1. 

l % Marge avec une pondération de 2. 

C’est­à­dire que les seuils d’atteinte du KPI objectif seront déduits du seuil d’atteinte pondéré de chacun des KPI qui le 
composent. 

Dans un premier temps, il s’agit de créer le KPI objectif. La composition du KPI objectif sera réalisée dans la prochaine 
partie au moment de la création de la carte de performance. 

Créons ensemble un KPI objectif : 

n Dans Dashboard Designer, faites un clic droit sur la bibliothèque Contenu PerformancePoint pour sélectionner Nouveau, et cliquez 
sur Indicateur de performance clé (KPI). 

n Dans  la  fenêtre  Sélectionner un modèle d’indicateur de performance clé (KPI),  sélectionnez  Objectif,  puis  cliquez  sur  le  bouton 
OK . 

Le KPI objectif dispose de la même interface que le KPI standard. La seule différence réside dans le fait qu’il n’est pas 
nécessaire de configurer les champs Mappage de données  ni Calcul, qui sont configurés par défaut. 

Néanmoins, il reste nécessaire de créer les différents scénarios cibles et de configurer leurs seuils d’atteinte respectifs. 

n Terminez la configuration de ce KPI en créant les cibles et en choisissant un indicateur pour chacune d’elles. 

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Au cours de cette partie, nous avons appris ce qu’était un indicateur de performance clé (KPI) et nous avons appris à le 
créer  sous  Dashboard  Designer.  En  revanche,  nous  ne  savons  pas  encore  l’exploiter.  C’est  justement  ce  que  nous 
allons aborder dans la prochaine partie. 

6. Créer une carte de performance

a. Avant de commencer

La  carte  de  performance,  que  l’on  retrouve  en  anglais  sous  le  terme  Scorecard,  ou  encore  traduite  en  français  sous  les 
termes  tableau de bord prospectif ou  tableau de bord de gestion, est une manière de représenter l’information, entièrement 
dédiée à la gestion de la performance et à son pilotage. 

La  carte  de  performance  est  propre  à  un  décideur  ou  à  un  groupe  de  décideurs.  Son  approche  de  réalisation  est  à 
l’opposé  d’un grand reporting. En effet, l’idée  est  de  composer  un  tableau  simple  et  synthétique  afin  de  suivre  et  de 
pouvoir réagir aux KPI qui le composent. 

La carte de performance est un tableau composé en lignes de KPI standard ou objectifs et en colonnes des différents 
scénarios partagés par l’ensemble de ces KPI. L’intérêt de la carte de performance est de rester extrêmement simple et 
d’être percutante. Il faut envisager la carte de performance comme une console d’alertes. 

Au  cours  de  cette  partie,  nous  allons  aider  le  service  contrôle  de  gestion  de  Distrisys  à  réaliser  une  carte  de 
performance  destinée  à  la  direction  générale.  Cette  carte  de  performance  reprendra  les  quatre  grands  objectifs 
stratégiques définis par le plan stratégique de la société. Chacun de ces KPI objectifs sera alors décliné en KPI standard 
afin d’être qualifié. 

Or, chacun de ces quatre KPI Objectifs sera composé de trois à quatre KPI standard. Avant d’envisager la création de la 
carte de performance de la direction générale, il nous faut créer tous ces KPI. Or, vous conviendrez que la bibliothèque 
de  contenus  PerformancePoint  demande  un  peu  d’organisation  avant  de  se  doter  d’une  vingtaine  d’éléments  de 
contenus supplémentaires. 

b. Ranger les éléments de contenus

Jusqu’à présent, nous avons créé tous les éléments de rapports, indicateurs, KPI et bientôt carte de performance dans 
la  bibliothèque  de  contenus  PerformancePoint.  À  l’usage,  vous  verrez  qu’il  y  a  rapidement  beaucoup  d’éléments  et 
qu’une bonne organisation de ces différents éléments est nécessaire afin de pouvoir les retrouver facilement. 

Dans PerformancePoint, tous les éléments de contenus peuvent se ranger dans des dossiers. 

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n Pour modifier le dossier d’affichage d’un élément, sélectionnez un élément et cliquez sur l’onglet Propriétés. 

n Au  niveau  du  champ  Dossier d’affichage,  cliquez  sur  le  bouton  Parcourir....  Créez  un  dossier  si  besoin  et  sélectionnez­le.  Puis 
cliquez sur OK . 

Ces  dossiers  d’affichage  n’ont  aucune  incidence  sur  le  contenu  des  éléments  PerformancePoint.  Ils  ne  servent  qu’à 
mieux organiser et présenter ces éléments. 

Avec un peu de travail sur les dossiers, on peut ainsi ranger l’espace de travail de la manière suivante : 

c. Créer la carte de performance

Pour créer la carte de performance de la direction générale de Distrisys, nous allons avoir besoin d’un certain nombre de 
KPI. 

Nous  aurons  besoin  de  quatre  KPI  objectifs  qui  se  déclinent  chacun  en  trois  KPI  standard  de  la  manière  décrite  ci­
dessous : 

l Satisfaction des actionnaires : 

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l Chiffre d’affaires. 

l % Part de marché. 

l % Marge. 

l Satisfaction des clients : 

l Indice satisfaction client. 

l % Respect des délais client. 

l % CA des nouveaux clients. 

l Amélioration du process interne : 

l % respect des délais fournisseur. 

l Nb d’actions d’amélioration menées à terme. 

l Nb de nouveaux produits. 

l Amélioration de l’apprentissage organisationnel : 

l Taux de rotation du personnel. 

l % Employés formés. 

l Indice climat social. 

n Créez  tous  les  KPI  manquants,  en  faisant  bien  attention  de  distinguer  KPI  standard  et  KPI  objectifs.  Tous  ces  KPI  sont  à  faire 
correspondre directement avec des membres de la dimension Indicateur du cube Distrisys DM. 

Pour vous faciliter la tâche, je vous conseille d’utiliser le copier­coller. Par exemple, copiez le KPI chiffre d’affaires 
et  collez­le  en  le  renommant  %  Marge.  Modifiez  alors  simplement  dans  le  mappage  de  données  le  membre 
indicateur sélectionné. Procédez de même pour les KPI objectifs en vous servant du KPI précédemment créé. 

L’espace  de  travail  final  Distrisys.ddwx  est  disponible  parmi  les  éléments  de  téléchargement  associés  à  cet 
ouvrage. Pour utiliser cet espace de travail, il vous suffit de modifier les connexions aux sources de données, 
puis d’enregistrer vos modifications pour les publier sur votre serveur SharePoint. 

Une  fois  tous  ces  KPI  ajoutés,  nous  pouvons  commencer  à  créer  la  carte  de  performance  de  la  direction  générale  de 
Distrisys. 

n Toujours  dans  Dashboard  Designer,  faites  un  clic  droit  sur  Contenu  PerformancePoint,  sélectionnez  Nouveau  puis  cliquez  sur 
Carte de performance. 

n Dans  la  fenêtre  de  sélection  des  modèles  de  cartes  de  performance,  cliquez  sur  la  catégorie  Standard,  sélectionnez  le  modèle 
Carte de performance vide, puis cliquez sur le bouton OK  pour valider. 

n Renommez la nouvelle carte de performance Tdb Stratégique et ajoutez­la à un dossier d’affichage. 

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La construction de la carte de performance se réalise un peu à la manière des rapports en glissant les éléments de la 
zone de détail à droite, dans la zone centrale. 

n Commencez par glisser les quatre KPI objectifs les uns en dessous des autres dans les lignes de la zone centrale. 

n Ajoutez ensuite comme il est décrit plus haut, les KPI standard sous chacun des KPI objectifs. 

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n Enfin,  glissez  le  jeu  nommé  Dernier mois écoulé  au­dessus des trois scénarios en colonne. Pour cela, positionnez le jeu nommé 
au­dessus  du  scénario  réel  sans  relâcher  le  bouton  droit  de  la  souris,  puis  servez­vous  de  la  touche  [Shift]  afin  de  glisser  cet 
élément au­dessus des trois éléments en colonne. 

N’hésitez pas à tester les touches  [Shift] et  [Control]  au  moment  du  glisser­déposer. Étudiez leur spécificité 


car ces touches déclenchent des comportements très utiles au quotidien. 

n Dans le ruban, cliquez sur l’onglet Modifier puis sur le bouton Mettre à jour pour rafraîchir l’affichage de la carte de performance. 

Le comportement par défaut est d ’afficher pour chaque scénario sa valeur, l’indicateur de seuil qui lui est associé ainsi 
que sa variance. Ces éléments nous permettent alors de travailler les seuils d’atteinte des KPI et de vérifier qu’ils sont 
bien conformes aux attentes de la direction de Distrisys. 

Vous  pouvez  noter  que  les  KPI  objectifs  ont  des  niveaux  d’alerte  déduits  des  KPI  qui  les  composent.  Ces  niveaux 
d’alerte se déterminent en fonction du taux d’atteinte du seuil des KPI enfants, mais aussi de leur pondération. 

À ce sujet, la direction de Distrisys souhaite que le KPI % Marge ait un coefficient de pondération de 2. C’est­à­dire qu’il 
pèse pour 50 % de la note finale du KPI objectif Satisfaction des actionnaires. Modifions donc la pondération de ce KPI 
et observons le comportement. 

n Dans la zone centrale, faites un clic droit sur  % Marge, puis cliquez dans le menu contextuel sur Paramètres des indicateurs de 
performance clés. 

n Dans la fenêtre, saisissez la valeur 2, puis cliquez sur le bouton OK . 

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Affectation d’une pondération au KPI 

La carte de performance se rafraîchit. Vous pouvez alors constater au niveau du KPI Satisfaction des actionnaires que, 
là où la tendance était stable par rapport à l’année précédente, la tendance est maintenant baissière. De même, là où 
le feu d’atteinte d’objectif était vert, après la modification de la pondération, il est devenu jaune. 

Enfin, nous allons maintenant rendre le visuel plus clair et supprimer certains éléments d’affichage. 

n Faites  un  clic  droit  sur  la  colonne  comprenant  le  scénario  Année­1,  et  dans  le  menu  contextuel  cliquez  sur  Paramètres 
métriques… . 

n Au niveau du champ Valeur des données, sélectionnez Aucune valeur, puis cliquez sur le bouton OK . 

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n Faites  un  clic  droit  sur  la  colonne  comprenant  le  scénario  Objectif,  et  dans  le  menu  contextuel  cliquez  sur  Paramètres 
métriques.... 

n Au niveau du champ Valeur de données supplémentaire, sélectionnez Variance, puis cliquez sur le bouton OK . 

Enfin, dans le ruban vous disposez, au niveau de l’onglet Modifier, de certaines fonctions de mise en forme. Dans notre 
cas, nous avons simplement mis en gras les objectifs stratégiques. 

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La  carte  de  performance  est  maintenant  terminée.  Dans  la  prochaine  partie  nous  apprendrons  à  la  réutiliser  pour 
composer des pages de tableaux de bord, que nous publierons ensuite sur le portail SharePoint. 

7. Composer des tableaux de bord

a. Maquetter les tableaux de bord

Dans  cette  partie,  nous  allons  aborder  la  composition  des  pages  du  tableau  de  bord  de  la  direction  générale  de 
Distrisys.  Les  pages  du  tableau  de  bord  seront  composés  des  rapports  et  carte  de  performance  préalablement 
référencés. 

Avant de vous lancer dans la création des pages d’un tableau de bord, je vous conseille vivement de prendre un crayon 
et du papier, et de prendre le temps de réaliser une maquette de ces différentes pages. 

En ce qui concerne le tableau de bord Distrisys, nous proposons deux pages : 

l Synthèse : cette page a pour objectif de donner un aperçu global du contexte de la société. 

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Maquette de la page Tableau de bord Synthèse 

Cette  page  sera  organisée  autour  de  la  carte  de  performance  Tdb  Stratégique  et  sera  accompagnée  des  deux 
rapports :  Courbe  en  Z  (basée  sur  Excel  Services)  et  Répartition  par  organisation  (basée  sur  le  modèle  graphique 
analytique).  Deux  filtres  Organisation  et  Temps  Calcul  viendront  dynamiser  l’ensemble  et  permettront  de  filtrer  les 
données de la carte de performance et du rapport Répartition par organisation. 

l Analyse détaillée : cette page vise à obtenir une analyse détaillée d’un indicateur spécifique. 

Maquette de la page Suivi détaillé d’un indicateur 

Cette page secondera la première. Elle permettra au décideur en cas d’alerte, d’obtenir un premier niveau d’analyse de 
la  situation  d’un  indicateur.  La  page  cette  fois­ci  ne  comprendra  pas  de  carte  de  performance.  Elle  aura  aussi  deux 
filtres, dont un qui permettra la sélection de l’indicateur à étudier. 

Au  bilan,  nous  disposerons  de  tous  les  rapports  et  de  la  carte  de  performance.  Pour  passer  à  la  réalisation  de  ces 
pages du tableau de bord, il nous faut tout de même au préalable définir les filtres manquants. 

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b. Créer les filtres de données

Les maquettes des tableaux de bord nous ont permis d’identifier que nous avons besoin de trois filtres : 

l Indicateur : ce filtre permettra d’afficher l’ensemble des membres de la hiérarchie Indicateur du cube Distrisys DM. 

l Organisation : ce filtre permettra d’afficher l’ensemble des membres de la hiérarchie Organisation du cube Distrisys DM. 

l Temps calcul : ce filtre permettra de sélectionner une vue à date courante ou à date cumulée. Elle ne comprendra donc que 
deux membres de la hiérarchie Temps calcul du cube Distrisys DM. 

Les  filtres  sont  des  éléments  de  contenus  PerformancePoint  au  même  titre  que  les  rapports  ou  que  la  carte  de 
performance. Ils se créent de la même manière à l’aide de Dashboard Designer. En revanche, leur impact sur les autres 
éléments  de  contenus  PerformancePoint  se  modélisera  au  sein  de  chacune  des  pages  dans  lesquelles  ils  seront 
employés. 

Regardons ensemble comment créer le filtre Indicateur : 

n Ouvrez Dashboard Designer. 

n Sélectionnez la bibliothèque  Contenu PerformancePoint, puis cliquez dans le ruban sur l’onglet Créer. Cliquez enfin sur le bouton 
Filtre. 

PerformancePoint vous permet de créer des filtres basés sur plusieurs modèles : 

l Deux  modèles  permettent  de  créer  des  listes  de  membres  temporels  à  l’aide  de  l’intelligence  temporelle  proposée  par 
PerformancePoint. 

Nous  rappelons  que  dans  cet  ouvrage,  comme  dans  la  plupart  de  mes  projets,  je  fais  le  choix  d’intégrer 
l’intelligence temporelle directement dans le cube. Cette fonctionnalité de PerformancePoint fonctionne toutefois 
très bien, elle a seulement l’inconvénient de ne fonctionner que dans PerformancePoint... 

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l Jeu nommé est un modèle qui permet de générer une liste de membres à partir de jeux nommés disponibles dans le cube. 

l Requête MDX propose de générer la liste des membres directement à partir d’une requête MDX. 

l Sélection de membre permet de sélectionner manuellement les membres d’une dimension d’un cube. 

l Table personnalisée propose de générer la liste des éléments à partir d’une table SQL. 

n Sélectionnez le modèle Sélection de membre, puis cliquez sur le bouton OK . 

Dans la fenêtre de sélection de la source de données, sélectionnez DistrisysDM puis cliquez sur le bouton Suivant. 

Un assistant de sélection des membres s’affiche. 

n Au niveau de dimension de filtre, sélectionnez la hiérarchie Organisation.Organisation. 

n Au  niveau  de  la  sélection  des  membres,  cochez  le  membre  Distrisys,  puis  à  l’aide  du  clic  droit  sur  ce  membre  sélectionnez 
Sélection automatique des membres, puis cliquez sur Sélectionner tous les descendants. 

n Toujours  dans  la  fenêtre,  utilisez  le  clic  droit  sur  le  membre  Distrisys  pour  le  Définir comme sélection par défaut.  Cliquez  enfin 
sur le bouton OK  pour valider. 

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n De retour sur la fenêtre Sélectionner les membres, cliquez sur le bouton Suivant. 

La fenêtre Sélectionner  la  méthode  d’affichage  permet de contrôler la façon dont ces éléments vont s’afficher dans le 


tableau de bord. Je vous conseille de retenir soit la vue Arborescence dans le cas où le filtre ne doit autoriser la sélection 
que d’un seul élément, soit la vue Arborescence à sélection multiple dans le cas où vous souhaitez autoriser la sélection de 
multiples éléments. 

n Dans  notre  cas,  nous  ne  souhaitons  autoriser  que  la  sélection  d’un  seul  élément,  cliquez  sur  Arborescence,  puis  cliquez  sur  le 
bouton Terminer. 

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n Renommez ce nouveau filtre Organisation, puis enregistrez­le sur le serveur SharePoint. 

Nous venons de créer le filtre Organisation. Nous allons devoir procéder de la même façon pour les deux autres filtres. 

n Créez  un  nouveau  filtre  Indicateur  en  arborescence,  basé  sur  l’ensemble  des  membres  de  la  hiérarchie  Indicateur.Indicateur  et 
dont le membre par défaut est CA  (Chiffre d’affaires). 

n Créez un dernier filtre  Temps  Calcul en arborescence, basé sur la dimension Temps Calcul et contenant uniquement les membres 


Courant et Cumul annuel. Le membre courant doit être spécifié comme membre par défaut. 

c. Créer les paramètres d’ancrage dans les rapports

Afin  d’utiliser  correctement  les  filtres  sur  les  rapports,  il  convient  dans  certains  cas  de  définir  manuellement  des 
paramètres d’ancrage dans les rapports. C’est ce que nous proposons de faire dans cette partie à titre d’exemple sur le 
rapport Classement des agences. 

n Dans Dashboard Designer, cliquez sur le rapport Classement des agences, puis cliquez sur l’onglet Requête. 

Pour créer le paramètre Indicateur, mettez en surbrillance la référence aux membres de la dimension Indicateur. 

n Saisissez,  dans  le  champ  texte  situé  au  niveau  de  la  zone  Paramètres  en  bas  de  page,  le  nom  du  paramètre.  Dans  notre  cas, 
saisissez Indicateur. 

n Puis  cliquez  sur  le  bouton  Insérer  pour  créer  le  paramètre.  Le  texte  en  surbrillance  va  alors  automatiquement  se  placer  en 
contenu par défaut du paramètre nouvellement créé. 

n Renouvelez  l’opération  autant  de  fois  que  nécessaire  pour  paramétrer  le  rapport.  Dans  notre  cas,  nous  créerons  le  paramètre 
supplémentaire Temps calcul comme l’illustre la copie d’écran ci­dessous : 

Paramétrer  un  rapport  de  type  graphique  analytique  est  facultatif,  mais  cela  permet  dans  certains  cas  de  mieux 
contrôler la manière dont le filtre va s’appliquer. Dans notre rapport par exemple, la dimension Indicateur apparaît deux 

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fois : une première fois pour afficher la valeur, une seconde fois pour organiser le tri des agences de Distrisys. Sur ce 
rapport, spécifier un paramètre est plutôt nécessaire si l’on souhaite conserver la notion de classement annoncée par le 
rapport.  Néanmoins,  paramétrer  un  rapport  basé  sur  le  modèle  Graphique  analytique  a  aussi  un  inconvénient :  les 
rapports ainsi configurés perdent de leur interactivité lorsqu’ils sont publiés sur le portail SharePoint. Cette manipulation 
consistant à paramétrer les rapports, n’est donc pas à systématiser sur tous les rapports que vous aurez à créer. 

Plus généralement, la nécessité de créer des paramètres d’ancrage  dépend  du  modèle  sur  lequel  est  bâti  le  rapport. 
Pour  les  rapports  ProClarity  par  exemple  cela  n’est  pas  nécessaire.  En  revanche,  cela  devient  obligatoire  pour  les 
rapports basés sur le modèle Excel Services. Dans ce dernier cas, le paramétrage se réalise au moment de la publication 
de la feuille Excel. 

Tous les filtres sont créés et nous avons préparé le paramétrage des rapports qui le nécessitent. Nous disposons donc 
maintenant de tous les éléments de contenus pour bâtir nos tableaux de bord. 

d. Créer un tableau de bord

Dans  cette  partie,  nous  allons  mettre  en  œ uvre  la  première  page  du  tableau  de  bord  de  la  direction  générale.  Nous 
allons nous atteler à créer l’élément de contenu tableau de bord et à composer la page Tableau de bord Synthèse. 

n Dans Dashboard Designer, cliquez sur la bibliothèque  Contenu PerformancePoint, puis cliquez dans l’onglet  Créer du ruban sur le 


bouton Tableau de bord. 

Les modèles de page de tableau de bord 

Les  modèles  de  page  sont  des  propositions  de  mise  en  page.  Néanmoins,  comme  nous  le  verrons  par  la  suite,  nous 
aurons la possibilité de modifier les différentes zones. 

n Sélectionnez le modèle de page En­tête, 2 colonnes, puis cliquez sur le bouton OK . 

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La zone centrale  Contenu du tableau de bord est la zone de conception. Elle est constituée, comme l’a indiqué le modèle 
de page, de trois zones : 

l Une petite zone En­tête  qui servira notamment à afficher les filtres. 

l Une zone Colonne de gauche qui, dans notre cas, accueillera la carte de performance. 

l Une zone Colonne de droite dans laquelle on retrouvera les deux rapports. 

Ces zones peuvent être modifiées, supprimées, fusionnées, scindées et d’autres zones peuvent être ajoutées. 
Je vous conseille toutefois d’adopter le modèle de page le plus proche de votre maquette, car, comme vous le 
verrez à l’usage, le plus difficile dans PerformancePoint reste la mise en page du rendu final. 

La  bande  de  droite,  quant  à  elle,  affiche  les  éléments  de  contenus  PerformancePoint  tels  que  les  rapports,  cartes  de 
performance ou filtres qui peuvent être ajoutés par glisser­déposer directement dans la zone centrale de travail. 

Enfin, un tableau de bord PerformancePoint est constitué d’une ou plusieurs pages qui, dans le rendu final, apparaîtront 
comme des onglets. Le nom de ces onglets et l’ajout de nouveaux onglets sont contrôlés par la zone centrale appelée 
Pages . 

n Renommez la page Synthèse. 

n Puis glissez les éléments de contenus PerformancePoint dans les zones du tableau de bord de la manière suivante : 

l La carte de performance Tdb Stratégique doit être glissée dans la zone Colonne de gauche. 

l Les rapports Courbe en Z du CA et Répartition par organisation dans la zone Colonne de droite. 

l Les filtres Organisation et Temps calcul dans la zone En­tête . 

Vous devrez ainsi obtenir une composition similaire à la copie écran ci­dessous : 

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La  page  est  quasiment  terminée,  il  ne  nous  reste  plus  qu’à  définir  les  interactions  entre  les  filtres,  les  rapports  et  la 
carte de performance. 

PerformancePoint permet de nombreuses interactions de filtrage : 

l Entre les éléments sélectionnés dans le filtre et un rapport. 

l Entre les éléments sélectionnés dans le filtre et une carte de performance. 

l Entre les éléments de dimension en colonne ou en ligne sélectionnés dans une carte de performance et un rapport. 

Mais aussi des interactions d’affichage : 

l La  sélection  d’un  KPI  dans  la  carte  de  performance  peut  conditionner  l’affichage  d’un  rapport  ou  d’une  autre  carte  de 
performance. 

Ce  sont  toutes  ces  interactions  qui  rendent  la  page  riche  et  dynamique.  Néanmoins,  par  expérience  je  vous 
conseille  de  ne  pas  en  abuser.  Il  vaut  mieux  réaliser  trois  pages  de  tableaux  de  bord  simples  et  bien 
construites, qu’une seule compliquée avec des interactions cachées parfois difficiles à deviner et donc moins intuitive 
pour le décideur. 

e. Créer une connexion entre un filtre et un rapport

Pour  créer  une  connexion  et  donc  une  interaction  de  filtrage  de  données  entre  le  filtre  Organisation  et  la  carte  de 
performance, procédez ainsi : 

n Passez la souris au­dessus du filtre Organisation. 

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n Puis glissez l’élément Nom unique de membre dans le rapport Tdb Stratégique à filtrer. 

n La fenêtre Connexion s’affiche. Cliquez alors sur le bouton OK . 

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La connexion au filtre Organisation s’affiche alors dans la zone de connexions de l’élément Tdb Stratégique. 

n Répétez  l’opération deux nouvelles fois, pour créer une connexion entre le filtre Temps calcul et les éléments  Tdb Stratégique  et 


Répartition par organisation. 

Par défaut, c’est donc l’élément sélectionné dans le filtre qui va filtrer les éléments de contenus connectés. 

Or, dans le dernier cas qui nous intéresse, nous souhaitons que l’élément sélectionné dans le filtre Organisation filtre le 
rapport  Répartition  par  organisation.  Par  contre,  nous  souhaitons  qu’au  niveau  du  résultat,  le  rapport  affiche  la 
répartition des fils du membre sélectionné (s’il en dispose) ou, dans le cas contraire, affiche la répartition de ses frères. 

n Créez une connexion entre le filtre Organisation et le rapport Répartition par organisation. 

n Dans la fenêtre Connexion, cliquez sur le bouton Formule de la connexion... et saisissez la formule MDX suivante : 

CASE WHEN IsLeaf(<<UniqueName>>) THEN <<UniqueName>>.Siblings


ELSE <<UniqueName>>.Children END

Cette formule conditionne la valeur renvoyée par le filtre en fonction du fait que le membre sélectionné soit, ou 
pas, un membre feuille (de niveau le plus fin). 

Pour  plus  de  détails  sur  les  formules  de  connexions,  reportez­vous  aux  liens  proposés  dans  la  webographie 
associée à cet ouvrage. La webographie est disponible avec les éléments de téléchargement. 

f. Définir l’affichage conditionné d’un rapport

Enfin pour illustrer l’affichage conditionné, nous allons configurer le rapport Courbe en Z du CA afin qu’il ne s’affiche que 
lorsque l’utilisateur cliquera sur le KPI Chiffre d’affaires. 

L’affichage  conditionné  est  ainsi  un  bon  moyen  pour  faire  des  pages  riches  mais  qui  restent  assez  simples  et  peu 

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encombrées  au  niveau  visuel.  Le  tableau  de  bord  Direction  générale  se  prête  assez  bien  d’ailleurs  à  ce  type  de 
pratique.  On  pourrait  imaginer  un  ou  deux  rapports  illustrant  spécifiquement  chacun  des  KPI,  mais  ne  s’affichant  que 
lorsque le décideur le réclame. 

n Pour créer un affichage conditionné, faites un glisser­déposer de l’élément  Condition d’affichage de la carte de performance  Tdb 


Stratégique vers le rapport Courbe en Z du CA dont l’affichage doit être conditionné. 

n Dans la fenêtre Condition d’affichage, cochez la case correspondant au KPI Chiffre d’affaires, puis cliquez sur le bouton OK . 

La condition d’affichage est alors créée. 

n La page du tableau de bord est achevée. Nommez le tableau de bord Direction générale et enregistrez­le sur le serveur SharePoint. 

g. Ajouter une page supplémentaire au tableau de bord

Avant de publier le tableau de bord et d’en avoir un aperçu, réalisons la seconde page de ce tableau de bord. 

n Dans la zone centrale Pages, cliquez sur le bouton Nouvelle page. Nommez cette page Analyse détaillée. 

n Sélectionnez le modèle 3 lignes puis cliquez sur le bouton OK . 

Le tableau de bord est alors composé de trois zones : Ligne du haut, Ligne centrée et Ligne du bas. 

Pour respecter la maquette que nous nous étions fixée, nous allons scinder verticalement la zone Ligne du bas en deux. 

n Sélectionnez la zone Ligne du bas, puis à l’aide du clic droit choisissez le menu contextuel Fractionner la zone. 

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Nous obtenons ainsi deux zones distinctes et la création d’une nouvelle zone intitulée Zone 1 : 

Maintenant que la mise en page est conforme à notre maquette, nous pouvons glisser les éléments de contenus dans 
les différentes zones : 

n Glissez les filtres Indicateur et Temps calcul dans la zone Ligne du haut. 

n Glissez le rapport Evolution sur les 6 derniers mois dans la zone Ligne centrée. 

n Glissez Répartition par organisation dans la zone Ligne du bas. 

n Glissez enfin Classement des agences dans la zone Zone 1. 

Pour finir, nous allons définir les interactions de filtres suivantes : 

n Créez une connexion simple entre le filtre Indicateur et les trois rapports. 

n Créez une connexion simple entre le filtre Temps calcul et les trois rapports. 

Vous devrez alors obtenir la page ci­dessous : 

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Le tableau de bord est maintenant achevé. Il nous reste maintenant à le publier sur le portail SharePoint pour visualiser 
enfin le rendu final. 

8. Publier et utiliser le tableau de bord dans SharePoint

a. Publier le tableau de bord

Nous  avons  pris  beaucoup  de  temps  jusqu’à  présent  pour  expliquer  l’utilisation  de  l’outil  de  conception  Dashboard 
Designer. Mais nous n’avons eu que très peu d’aperçus du rendu final pour nous rendre compte du résultat. 

Pour utiliser le tableau de bord et les éléments qui le composent, il nous faut le publier sur le portail SharePoint dans 
une bibliothèque de tableaux de bord dédiée à cet usage. 

n Pour publier le tableau de bord Direction générale, faites un clic droit de l’élément à publier dans l’Explorateur d’espace de travail, 
puis cliquez sur Déployer vers SharePoint.... 

Lors de la première publication du tableau de bord, une fenêtre s’affiche pour spécifier la bibliothèque de tableaux de 
bord de destination, ainsi que la page maître associée. 

La  page  maître  SharePoint  définit  le  thème,  la  navigation  et  la  mise  en  page  dans  lesquels  la  page  publiée  devra 
s’inscrire. 

Si  les  pages  maîtres  disponibles  ne  vous  conviennent  pas,  contactez  votre  administrateur  SharePoint  pour 
aborder le sujet avec lui. La gestion des pages maîtres existantes et la création de nouvelles pages sont de sa 
responsabilité. Il arrive fréquemment que le service BI, lors des premières publications, ait besoin d’un aménagement 
de la page maître, notamment pour bénéficier de pages avec plus de place, notamment dans la largeur. 

n Dans la fenêtre Déployer vers, sélectionnez la bibliothèque Tableaux de bord dans le site BI , puis cliquez sur le bouton OK . 

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Le tableau de bord s’affiche par défaut sur la première page. Dans notre cas, la page Synthèse : 

La page de synthèse du tableau de bord Direction générale 

n Cliquez sur l’onglet Analyse détaillée pour basculer sur la seconde page que nous avons composée : 

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La page d’analyse détaillée du tableau de bord Direction générale 

Si  par  la  suite  vous  souhaitez  publier  ce  tableau  de  bord  dans  une  autre  bibliothèque,  il  vous  faudra  retourner  dans 
Dashboard Designer et cliquer sur l’onglet  Propriétés  du tableau de bord. La zone  Propriétés  de  déploiement  affiche 
les deux propriétés de déploiement que sont la bibliothèque de documents de destination et la page maître. 

b. Utiliser le tableau de bord dans SharePoint

Pour finir, nous allons manipuler le tableau de bord afin d’appréhender l’interactivité qu’offre PerformancePoint. 

n Sur  le  tableau  de  bord  Direction  générale,  au  niveau  de  l’onglet  Synthèse,  modifiez  le  filtre  Organisation  pour  sélectionnez  la 
France et modifiez le filtre Temps calcul pour sélectionner le membre Cumul annuel. 

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Le tableau de bord filtré sur la France et en cumul annuel 

La carte de performance et le graphique associé se rafraîchissent pour afficher les données correspondant aux ventes 
en cumulé annuel, réalisées par la France au dernier mois écoulé (décembre 2010 dans notre exemple). 

Le rapport Répartition  par  organisation est quant à lui interactif. Faites un clic droit sur l’agence de Paris pour afficher 


le menu de navigation qui lui est associé. 

n Cliquez sur le bouton Extraire vers le haut pour remonter jusqu’au membre France. 

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n Répétez l’opération pour remonter jusqu’au membre Distrisys. 

n Puis au niveau du membre Distrisys, faites un clic droit pour accéder à Arborescence hiérarchique. 

L’arborescence hiérarchique de PerformancePoint 

L’arborescence  hiérarchique  offre  une  vision  en  arbre  pour  décomposer  le  montant  sélectionné.  Cette  vision  est  très 
utile pour remonter aux causes d’une anomalie. 

n Revenez au tableau de bord puis cliquez sur le KPI  Chiffre d’affaires. Le rapport Excel Services Courbe en Z du CA  s’affiche sur la 


colonne de droite. 

L’affichage conditionné d’un rapport sur sélection d’un KPI 

n Cliquez sur l’onglet Analyse détaillée et modifiez le filtre Indicateur pour sélectionner % Marge. 

Les trois graphiques se rafraîchissent pour afficher des données concernant l’indicateur de performance clé % Marge. 

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n Cliquez  sur  le  titre  du  rapport  Evolution sur les 6 derniers mois  pour  l’afficher  en  plein  écran.  Une  barre  d’outils  est  désormais 
disponible. 

n Dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Graphique à barres. 

n Toujours dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton  Grille. Puis à l’aide du clic droit, sélectionnez Tableau croisé dynamique. Les 
dimensions pivotent alors. 

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Enfin, au bout de la boîte à outils vous pouvez aussi constater que tous les rapports s’exportent aux formats Excel et 
PowerPoint. 

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