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solution:
Montrons que ∃!P ∈ R3 [x] verifiant (1).
P (x) = a0 + a1 x + a2 x2 + a3 x3
or
0 0
P (0) = f (0) = a1
00 00
P (0) = f (0) = 2 a2
P (1) = f (1) = a0 + a1 + a2 + a3
P (−1) = f (−1) = a0 − a1 + a2 − a3 .
donc
00
0 f (0)
a1 = f (0), a2 = ,
2
00 0
f (1) + f (−1) − f (0) f (1) − f (−1) − 2f (0)
a0 = , a3 = .
2 2
d’ou l’existance et l’unicité.
2. On suppose que f est paire sur [−1, 1].
(a) Qu’elle est la parité de f 0 ?
solution:
on a f est paire alors f (−x) = f (x) ∀x ∈ [−1, 1] et en derivant cette dernière
0 0 0
équation on trouve que f (−x) = −f (x) ∀x ∈ [−1, 1] d’ou f est impaire.
(b) Si P (x) = a0 + a1 x + a2 x2 + a3 x3 est le polynôme vérifiant (1), montrer alors que
a1 = a3 = 0. En déduire que P est aussi paire.
solution:
0
Comme P verifie (1), alors d’apres la question 2 on a a1 = f (0) et a3 =
0
f (1) − f (−1) − 2f (0) 0
. De plus puisque f est paire et f impaire, alors f (1) =
20
f (−1) et f (0) = 0. D’ou a1 = a3 = 0, se qui veut dire que P est paire.
(c) Soit le polynôme W (x) = 1 − x4 . Calculer W (−1), W (1), W (0), W 0 (0) et W 00 (0).
solution:
00
W (1) = W (−1) = W 0 (0) = W (0) = 0 et W (0) = 1.
(d) Pour x ∈]0, 1[ fixé, on considère la fonction F définie, pour t ∈ [−1, 1] par :
f (x) − P (x)
F (t) = f (t) − P (t) − W (t).
W (x)
Calculer F (1) et F (x). En déduire qu’il existe c1 ∈]0, 1[ tel que F 0 (c1 ) = −F 0 (−c1 ) = 0.
solution:
E(x)
F (1) = E(1) − W (1) = 0 (car E(1) = f (1) − P (1) = 0 et W (1) = 0).
W (x)
E(x)
F (x) = E(x) − W (x) = E(x) − E(x) = 0.
W (x)
∀x ∈ [0, 1] on a F est continue sur [x, 1] derivable sur ]x, 1[ alors d’apres le
0
théorème de Rolle ∃c1 ∈]x, 1[ tel que F (c1 ) = 0.
0
Comme f, P et W sont paire alors F et paire et parsuite F est impaire. D’ou
0 0
F (c1 ) = −F (−c1 ) = 0
(e) Montrer que F 0 admet au moins trois racines deux à deux distinctes dans ] − 1, 1[. En
déduire il existe ξx ∈ [−1, 1] vérifiant
f (4) (ξx )
f (x) − P (x) = − W (x).
4!
solution:
0 0 0 0 0 f (x) − P (x) 0
On a F (c1 ) = F (−c1 ) = 0 or F (0) = f (0) − P (0) − W (0) = 0.
W (x)
0
Donc F admet au moins trois racines deux à deux distinctes dans ] − 1, 1[ et
00
d’apres le théorème de Rolle F admet au moins deux racines distinctes de
c1 , −c1 et 0. Comme F (2) (0) = 0 alors F (2) admet au moins trois racines deux
à deux distinctes dans ] − 1, 1[. D’ou d’après le thèorème de Rolle F (3) admet
au moins deux racines distinctes et F (4) admet au moins une racine dans ]−11[.
Soit ξx ce racine.
on a F (4) (t) = f (4) (t) − P (4) (t) − f (x)−P (x)
W (x) W
(4) (t). avec P (4) (t) = 0 (P ∈ R [x])
3
et W (4) (t) = −4!.
(4) (ξ )
d’ou f (4) (ξx )− f (x)−P (x)
W (x) W
(4) (ξ ) = 0 et par suite f (x)−P (x) = − f
x 4!
x
W (x).
(a) Trouver α, β et γ pour que la formule (2) soit de degré le plus élevé possible.
2
solution:
La formule (2) admet 3 inconus donc on peut imposer à cette formule d’être de
degré de précision au moins 2.
E(1) = 0 =⇒ 2 = α + β
E(t) = 0 =⇒ 0 = −α + β
E(t2 ) = 0 =⇒ 2 = α + β + 2γ
3
2
D’ou α = β = 1 et γ = −
3
(b) Déterminer le degré exact de cette formule d’intégration.
Solution:
Z 1
On a t3 dt = 0 = −α + β + E(t3 ). D’ou E(t3 ) = 0 et la formule (2) est de
−1
degré Zde précision au moins 3.
1
2 8
On a t4 dt = = α + β + E(t4 ) alors E(t4 ) = − 6= 0.
−1 5 5
Conclusion: E(1) = E(t) = E(t2 ) = E(t3 ) = 0 et E(t4 ) 6= 0 =⇒ la formule
(2) est de degré de précision égale à 3
(c) Montrer que la formule d’intégration (2) est exacte pour toute fonction impaire f sur
[−1, 1].
Solution: Z 1
00 00
Si f est impaire alors f est impaire et parsuite f (0) = 0. Or f (t)dt =
−1
00
0 = αf (−1) + β f (1) + γf (0) + E(f ).
Donc si f est impaire alors E(f ) = 0
1 (4)
(d) Si f est paire, montrer qu’il existe η ∈ [−1, 1] tel que : E(f ) = f (η).
15
Indication : On pourra considérer le polynôme d’interpolation de la question (1) et
utiliser son erreur d’interpolation.
3
Solution:
Soit P le polynome d’interpolation de f verifiant (1). Alors d◦ P ≤ 3 et
E(P ) = 0.
Z 1
00
P (t)dt = αP (−1) + βP (1) + γP (0),
−1
00
= αf (−1) + βf (1) + γf (0),
Z 1
= f (t)dt − E(f )
−1
R1
D’ou: E(f ) = −1 f (t) − P (t)dt.
Si f est paire alors d’apres la question (2) ∀t ∈ [−1, 1] il existe ξt ∈ [−1, 1]
(4) (ξ )
vérifiant f (t) − P (t) = − f 4!
t
W (t), et parsuite:
1
f (4) (ξt )
Z
E(f ) = − W (t)dt
−1 4!
1
f (4) (ξt )
Z
=− (1 − t4 )dt
−1 4!
1 − t4
or t 7−→ est continue est positive sur [−1, 1] et t 7−→ f (4) (ξt ) est continue
4!
sur ] − 1, 1[ alors d’après le théorème de la moyenne généraliser ∃η ∈ [−1, 1] tel
que
1
f (4) (η)
Z
E(f ) = − (1 − t4 )dt
4! −1
f (4) (η)
=−
15
où f est une fonction de classe C 2 ([a, b] × R) et Y0 est donné. On suppose qu’il existe une
constante L > 0, telle que
∂f ∂f
où f (1) = +f .
∂x ∂y
1. Dans cette partie on suppose que α = 0.
4
(a) Ecrire le schéma (Sc) sous la forme :
solution:
Φ(x, y, h) = βf (x + h, y + hf (x, y)) + γhf (1) (x, y)
(b) Trouver une condition sur β et γ pour que le schéma (Sc) soit consistant avec
l’équation différentielle (3).
solution:
le schéma (Sc) est consistant avec (3) si et seulement si Φ(x, y, 0) = f (x, y)
(c) Donner une condition suffisante sur f (1) pour que le schéma (Sc) soit stable.
solution:
Supposont que f (1) est lipschitzienne par rapport à la deuxième variable:
∃L1 > 0; ∀x ∈ [a, b], ∀(y, z) ∈ R×R, |f (1) (x, y)−f (1) (x, z)| ≤ L1 |y−z|.
|Φ(x, y, h) − Φ(x, z, h)| = β f (x + h, y + hf (x, y)) − f (x + h, z + hf (x, z))
(1) (1)
+ γh f (x, y) − f (x, z)
≤ β f (x + h, y + hf (x, y)) − f (x + h, z + hf (x, z))
(1) (1)
+ γh f (x, y) − f (x, z)
≤ β L y − z + hf (x, y) − hf (x, z)
∗
+ |γ|h L1 y − z
∗
≤ |β| L y − z + h f (x, y) − f (x, z)
∗
+ |γ|h L1 y − z
∗ ∗
≤ |β| L 1 + h L + |γ|h L1 y − z
5
(d) En déduire dans ce cas que le schéma (Sc) est convergent.
solution:
Dans le cas où f (1) est lipschitzienne par rapport à la deuxième variable on a:
solution:
Le schéma (SC) est d’ordre au moins 2 si et seulement si:
alors
∂Φ ∂f ∂f
x, y, 0 = β (x, y) + (x, y) f (x, y) + γf (1) (x, y)
∂h ∂x ∂y
= (β + γ)f (1) (x, y)
2. (a) Montrer que le problème de Cauchy (3) admet une solution unique.
solution:
On a f est continue sur [a, b] × R et de plus f est lipschitzienne
Z y par rapport aux deuxième
variable (car ∀(y, z) ∈ R × R, | sin(y) − sin(z)| = | cos(t)dt| ≤ |y − z|) alors d’après le
z
théorème de Cauchy Lipschitz le problème (3) admet une solution unique.
(b) Pour α = 0 et les valeurs trouvées dans (1e), vérifier que le schéma (Sc) est convergent
et qu’il est d’ordre au moins 2.
6
solution:
on a f est lipschitzienne par rapport aux deuxième variable et
∂f ∂f
f (1) (x, y) = (x, y) + f (x, y) (x, y)
∂x ∂y
= sin(y) cos(y)
Soit S : y 7−→ sin(y) cos(y). Comme S est de calasse C 1 sur R alors d’après le thèorème
des acroissement finis ∀(y, z) ∈ R × R, ∃ξ ∈ R, tel que:
0
|S(y) − S(z)| ≤ S (ξ)|y − z|
0
or S (y) = cos2 (y) − sin2 (y) = cos(2 y) ≤ 1, ∀y ∈ R,
donc |S(y) − S(z)| ≤ |y − z| ∀ (y, z) ∈ R2 .
Conclusion:
On a f et f (1) sont lipschitziennes par rapport aux deuxième variable alors d’après les
resultas trouvées dans (1e), (1d) et pour α = 0, β = 1, γ = −0.5 le schéma (Sc) est
convergent et il est d’ordre au moins 2.
Afin de calculer yn+1 connaissant yn , on se ramène à résoudre sur R une équation non
linéaire du type
F (z) = z − h sin(z) − yn = 0. (7)
On suppose dans la suite que la pas h est tel que 0 < h < 1.
(a) Montrer que pour tout yn ∈ R, l’équation (7) admet une solution unique (qui est yn+1 ).
solution:
0
on a F (z) = 1 − h cos(z) > 0, ∀z ∈ R (car 0 < h < 1). Donc F est strictement croissantes
sur R et comme lim F (z) = ±∞ alors d’après le thèorème des valeurs intermédiaires, pour
±∞
tout yn ∈ R, l’équation (7) admet une solution unique qui est dans notre cas yn+1 .
(b) Ecrire la méthode de Newton dans ce cas pour calculer yn+1 . Donner son ordre de
convergence.
solution:
Métode de Newton pour résoudre (7):
F (zk )
k+1 = zk − k ≥ 0,
z
F 0 (zk )
z0 donner
on a:
alors d’après le thèorème de cours la méthode de Newton est localement convergente est
à convergence au moins quadratique (≥ 2).
7
(c) On considère la méthode du point fixe suivante:
z0 donné
, (8)
zk+1 = g(zk ) ∀k ≥ 0
solution:
Il est claire que si la méthode (8) converge alors elle va converger vers l’unique solution
de (7) c-à-d yn+1 . Or
alors la méthode de point fixe (8) est localement convergente pour résoudre (7).