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comportement. Voici les grands principes du Jeu social appliqués entre autres
aux relations humaines.
Cessez de vous soucier de ce que les gens pensent de vous et de vos actions.
Ignorez les sarcasmes et méfiez-vous des compliments. Si vous posez trop de
questions, vous donnez l’impression que l’opinion des autres a plus
d’importance que la vôtre. Vous passez pour un quémandeur et votre image
s’écorne.
Pour être vraiment détaché, vous devez être persuadé de votre valeur afin de
pouvoir vous imposer aux personnes que vous rencontrez.
N’oubliez pas qu’une femme est séduite d’abord par la force de votre
personnalité. Si vous commencez à vous poser trop de questions et à douter
de vous-même, elle va aussi commencer à s’en poser sur vous et mettre en
doute votre valeur.
4. Amis et ennemis
Un ennemi vous force à vous surpasser, bien plus que ne peut le faire un ami.
Ayez toujours plus d’ennemis que d’amis.
Ne négligez aucun domaine: vos revenus, votre maison, votre entourage, vos
compétences intellectuelles et sociales (expression écrite, langues étrangères,
finance, relations interpersonnelles, séduction) et votre santé (sport,
diététique, sommeil, relaxation).
6. Logique et émotions
Les décisions à base émotionnelle ne sont ni inférieures ni supérieures aux
raisonnements logiques. Elles constituent simplement une facette de la nature
humaine que les hommes purement rationnels ont tendance à négliger voir à
mépriser.
C’est une erreur: la maîtrise du Jeu social passe par une connaissance
profonde des émotions d’autrui.
Afin de vous imposer dans une relation, vous devez rappeler à votre
partenaire que les engagements pris doivent être tenus.
Au moindre signe de revirement, faites-lui clairement comprendre que vous
vous en tiendrez à la promesse initiale.
Si vous laissez quelqu’un prendre le pas sur vous en espérant l’apaiser, c’est
exactement le contraire qui se produira. Il augmentera petit à petit son
emprise et n’aura plus de respect pour vous.
Vous devez définir vous-même votre personnalité, la faire connaître
et l’imposer au monde.
9. On se fait toujours avoir un jour ou
l’autre
A un moment ou un autre de votre vie, vous vous ferez forcément baisé. Ca
arrive à tout le monde, rien de grave. Des amis trahiront votre confiance, une
femme vous décevra, vos proches pourront se retourner contre vous pour des
futilités.
N’en soyez pas affecté. Au lieu de ruminer votre rancœur, reconsidérez vos
échecs et vos déceptions, analysez-les et ne refaites plus les mêmes erreurs.
Les douleurs et les peines servent de tremplin. Utilisez-les pour voir plus
loin.
Par conséquent, et afin de vous imposer dans le Jeu social, ne vous perdez pas
en raisonnements compliqués même s’ils sont honnêtes. Annoncez d’emblée
la couleur. De cette façon les gens n’auront le choix qu’entre les options que
vous seul avez déterminées, qu’elles soient logiques ou pas.
Le Jeu social se joue dans le monde réel, pas dans le monde des illusions.
Votre nature intérieure et vos projets ne doivent en aucun cas être altérés par
une relation interpersonnelle, quelle qu’elle soit.
Une femme tombe amoureuse de vous justement pour la force qu’elle a
perçue en vous au début de votre rencontre. Si vous changez, elle vous
trouvera moins attirant. Luttez toujours pour préserver ce que vous êtes, et
vous préserverez ainsi votre aura à ses yeux.
Lorsque votre copine n’est plus satisfaite de la relation qu’elle a avec vous,
elle laissera échapper des signes avant-coureurs. Soyez attentif au moindre
détail de son comportement.
Si ce dernier est fluctuant alors qu’il ne l’était pas avant, s’il lui prend des
crises de nostalgie, si elle ment de plus en plus, soyez sur vos gardes. Ajustez
votre comportement afin de modifier ses humeurs et de ne pas être pris au
dépourvu.
Afin que vous puissiez prendre le contrôle d’une relation amoureuse, votre
copine doit sentir qu’elle peut relâcher le sien, c’est pour ça qu’elle vous teste
en permanence afin de s’assurer de votre authenticité. Si vous vous avérez
assez fort et persévérant pour lui tenir tête, elle acceptera de vous abandonner
les rênes.
Même si les femmes sont peu nombreuses à l’avouer, c’est exactement ce
qu’elles attendent d’un homme.
Si vous jouez la comédie de l’homme fort sans en être un, elle se fera peut-
être avoir au début par cette illusion mais elle s’en apercevra tôt ou tard alors
que si vous en êtes vraiment un, vous serez crédible.
Pour ça, vous devez percevoir ce dont les femmes ont réellement besoin et
qui est souvent l’opposé de ce qu’elles disent vouloir. Lorsque vous estimez
qu’une décision doit être prise, prenez-la quelles que soient les protestations
de votre copine.
En apparence, elle se montrera mécontente de votre autorité mais au fond
d’elle, elle sera pleinement satisfaite d’être avec un homme persévérant qui
ne fléchit pas face à l’adversité.
19. On chasse toujours ce qui nous
échappe
C’est dans la nature humaine de se lasser de ce que l’on a, même si c’est
précieux et d’être attiré par ce que l’on n’a pas, même si ça ne vaut rien.
L’inverse n’est pas vrai. Une femme séduit un homme essentiellement par sa
sexualité mais ça n’est pas suffisant pour le garder.
Si quelque chose ne fonctionne pas dans votre relation avec une femme, c’est
à vous d’y remédier. Si elle n’a plus pour vous le respect qu’elle avait au
début, si vous vous emmerdez au lit, si elle vous trompe, si elle vous prend
pour une vache à lait, c’est de votre faute car la façon dont elle vous traite
correspond à l’image que vous lui renvoyez.
Pour finir
Vous venez de lire vingt-cinq des grands principes du Jeu social. Qu’en
pensez-vous? Quels sont ceux que vous préférez?
Partagez vos idées dans vos commentaires!
DE LA COMPÉTENCE À LA
MAITRISE
Tu es compétent dans ton domaine mais tu veux continuer à progresser…
Le niveau au-dessus est celui des maîtres.
Pablo Picasso était en train de dessiner dans un parc quand une femme le
reconnu. Elle prend son courage à deux mains, l’aborde et lui demande s’il
peut lui dessiner son portrait.
Après quelques minutes de travail, le peintre lui tend le résultat. La femme est
ébloui par la précision avec laquelle le maître a su percer à jour les traits de sa
personnalité dans son dessin.
Émerveillée, elle demande à Picasso ce qu’elle peut lui donner en échange.
Picasso lui répond: « 5000$ ».
Stupéfaite, elle lui demande pourquoi c’est si cher alors que ça ne lui a pris
que 5 min.
Picasso lui répond: « Non Madame, ça m’a pris toute ma vie. »
La maitrise n’est pas immédiate. C’est bien plus qu’une passion fugitive ou
une connaissance théorique.
Ça demande de l’intention, des efforts et de la discipline.
Il te faudra bien plus qu’effleurer la surface.
Par conséquent, dans notre effort pour atteindre la maitrise, nous n’avons pas
besoin d’être les meilleurs au monde.
Ce dont nous avons besoin, ce sont les compétences nécessaires pour être
productif et pour contourner certaines règles. Enfin ces compétences doivent
assez souples pour pouvoir se combiner avec d’autres compétences et
d’autres règles.
Dans ce contexte, atteindre la maitrise signifie se placer dans les premiers
20% et non pas dans les 1%. Être dans les premiers 20% change déjà
beaucoup de choses.
Ça peut prendre tout une vie pour être le meilleur. Alors que pour être
excellent, quelques années suffisent. Ça ne veut pas dire que c’est simple.
Être un maître dans domaine demandera toujours du temps et des sacrifices.
Mais le chemin vers la maitrise est toujours tracé pour quiconque en a la
volonté et la discipline.
Ce chemin passe par 3 étapes principales: le choix, l’acquisition, l’ascension.
1.Le choix
Trouv
e et tu chercheras
Cette première étape peut sembler la plus simple mais elle est plus difficile
qu’on ne l’imagine.
Avant de faire quoi que ce soit, tu dois choisir très soigneusement le domaine
pour lequel tu vas passer tant de temps. Quelles compétences, quelles
connaissances vas-tu choisir de maitriser?
Une fois que ta décision est prise, tu vas pouvoir commencer à t’amuser…
2. L’acquisition
L’écar
t entre la connaissance et la compétence est la pratique. L’écart entre la
compétence et la maitrise est le temps.
J. Bouchard
Une fois que ton choix est fait, il faut commencer à augmenter ton niveau de
compétences. Comment? Par la pratique assidue.
Mais il y a plusieurs façons de pratiquer.
Si tu veux atteindre la maitrise, ta pratique doit être efficace. Une pratique est
efficace si elle présente les 3 caractéristiques suivantes:
3. L’ascension
Pour atteindre la maitrise, il ne suffit pas d’être « bon » dans son domaine.
Il faut atteindre le niveau au-dessus. Maîtriser un sujet ne signifie pas
seulement réfléchir à ce sujet mais le vivre en le réalisant.
Références
Films et séries
Livres
Dans cet article, j’ai synthétisé les principes du Jeu social en citations les plus
brèves possibles afin d’en faire ressortir le principal.
Amusez-vous bien.
1. Qui se justifie s’accuse. Les justifications ne peuvent avoir lieu que lors
d’un échange respectueux, dépourvu de rapport de force. Sinon une
justification passera pour une excuse ou un faux-fuyant.
2. L’attaque est la meilleure des défenses. Car dans un rapport de force, toute
défense passera pour une excuse laborieuse, même si elle est honnête.
3. Toute faiblesse peut être utilisée contre toi et sois sûr que dans un conflit,
elle le sera. Il est préférable d’instrumentaliser tes faiblesses en les faisant
clairement connaître. Autrement dit « cache-les à la vue de tout le monde ».
Porte tes faiblesses comme une armure, sois-en fier. De cette façon, tes
adversaires ne pourront pas les utiliser contre toi.
9. Le Jeu social ne détermine pas ta morale. C’est ta morale qui détermine
l’usage que tu fais du Jeu social. Ceux qui prétendent que le Jeu social n’est
pas en accord avec leur morale sont bien souvent ceux qui l’utilisent le plus.
10. Quand quelqu’un ne t’aime pas, ses questions sont des attaques. Parfois
elles sont masquées, parfois elles sont directes. Chaque fois que l’on te pose
une question, détermine immédiatement sa sincérité. A une question
malhonnête, tu donneras une réponse malhonnête. Ou pas de réponse du tout.
11. Méfie-toi de celui qui te submerge de questions. Ça peut être par simple
curiosité. Mais ça peut être aussi pour te sonder et détecter tes faiblesses. La
frontière entre curiosité et interrogatoire est floue.
12. Ne crois pas celui qui se critique trop lui-même. Celui qui prétend se
mépriser s’honore quand même comme contempteur.
13. Exagérer jusqu’à l’absurde ou ignorer le défi vaut mieux qu’une excuse.
14. Ignore celui qui t’ignore. Le silence est d’or, alors qui parlera en
premier? Tu rentres là dans une guerre silencieuse. Celui qui parle le premier
admet qu’il a besoin de l’autre, et par conséquent il perd.
15. Ignorer est une réponse sous forme d’absence de réponse. C’est, en
apparence, une réponse neutre.
16. Ceux qui prétendent que ces comportements sont indignes sont bien
souvent ceux qui les utilisent le plus.
17. Quand l’agressivité échoue, enchaîne sur la séduction. Quand la séduction
échoue, enchaîne sur l’agressivité. Le pouvoir dur se pratique en alternance
avec le pouvoir doux.
20. Le niveau de moralité que les gens attendent des autres est largement
supérieur à celui qu’ils exigent d’eux-mêmes.
21. Les vraies victimes souffrent en silence. La plupart des gens qui se
plaignent ouvertement ne le font que pour accéder au statut de victime, et
donc pour se faire remarquer socialement.
22. L’interprétation des informations est toujours biaisée afin de servir les
intérêts de celui qui les interprètent. Celui qui domine n’est pas celui qui
contrôle les informations mais celui qui contrôle leurs interprétations.
23. Passer pour un idiot est une source de liberté et de pouvoir. Jouer au con
est une stratégie qui peut s’avérer profitable.
27. Évalue les règles en fonction de leur valeur. N’enfreins jamais une règle
par défi ou par plaisir. Certaines règles protègent les administrateurs, d’autres
protègent les administrés. Fais la différence.
30. Nous sommes tous des joueurs, des pièces sur la table de Jeu. Soit tu
bouges, soit on te bouge. Soit tu joues le Jeu, soit c’est le Jeu qui te joue.
31. Si une personne te perçoit comme trop lucide, elle se méfiera de toi. En
compagnie de gens méfiants, il est parfois utile de jouer au con.
32. Dans toute situation sociale, méfie-toi de celui qui s’incruste. En plus de
se faire remarquer, son objectif est de s’élever sur l’échelle sociale aux
dépens de ceux qu’il parasite. Une fois qu’il t’aura dépassé, il t’oubliera très
vite pour passer à autre chose.
35. Pour convaincre quelqu’un, fais en sorte qu’il pense que l’idée vienne de
lui.
Références
Films et séries
Maximes de La Rochefoucauld
5. L’esprit et la lettre.
Enfreindre subtilement les lois, ça consiste à contourner l’esprit tout en
respectant la lettre.
14. Les gens sont davantage susceptibles de croire ce qui est négatif que ce
qui est positif. Exemple : sans preuve, on te croira plus facilement si tu
affirmes avoir perdu le match que si tu affirmes l’avoir gagné.
Les actes de vertu doivent être accompagnés de preuves, pas l’inverse.
15. Quand quelqu’un te provoque, fait semblant de te vexer puis ignore ton
provocateur. De cette façon, tes potentiels adversaires se dévoilent à leur insu.
Affiche une fausse faiblesse, provoque une attaque, attend la réaction, et le
temps qu’ils le comprennent, tes potentiels adversaires sont démasqués.
17. Le seul autorisé à se moquer du roi est le « fou du roi ». Et son arme est
l’humour, souvent grinçant et humiliant. N’accorde pas ta confiance à celui
qui lance des plaisanteries sarcastiques. Il se cache derrière le bouclier de
l’humour.
18. Quand quelqu’un se fait prendre la main dans le sac, il ne révèle jamais
ses intentions tout de suite. Il révèle d’abord ce qui l’incrimine le moins. Puis
il avoue petit à petit la vérité.
Sachant qu’il y aura forcément des dégâts pour lui, il cherche à les limiter.
20. Ceux qui trouvent ces réflexions amorales ou choquantes sont ceux qui
les utilisent le plus … et qui se gardent bien de l’avouer.
21. La confiance se gagne et se dépense. Mais, si auprès d’une personne tu en
dépenses trop, ton compte restera à zéro et ne pourra plus être approvisionné.
22. Les gens adorent être séduits mais ils n’aiment pas savoir comment. Un
peu comme un magicien qui gâcherait un tour de magie en révélant son truc.
L’honnêteté ne paie pas quand elle compromet la beauté d’une illusion.
23. Les gens aiment la perception du mystère mais ils ne veulent pas en
connaître l’origine.
24. Si quelqu’un se sent jugé par toi, il risque de te détester. Au Jeu social, il
est préférable de suggérer plutôt que d’affirmer ou d’ordonner.
25. La plupart des gens n’aiment pas la vérité. Ce qu’ils veulent c’est que
leurs opinions soient validées. Seule une minorité de personnes aiment être
contredits, afin d’enrichir leur quête de vérité.
26. Simule un conflit entre deux parties. Observe les réactions des uns et des
autres afin d’identifier tes alliés et tes ennemis.
28. Il est préférable de définir toi-même ce que les autres attendent de toi
plutôt que d’attendre que les autres le définissent pour toi.
Si tu définis clairement ton rôle, tu définiras plus facilement celui des autres.
29. Fais en sorte que tes amis te surestiment et que tes ennemis te sous-
estiment. Et surtout sache qui est qui.
Références
Films et séries
Livres
Maximes de La Rochefoucauld
Bonne lecture 😉
1. Il est bien plus facile d’être trompé que d’admettre qu’on l’a été.
3. Toute personnalité est une énigme qui peut être influencée en comblant ce
qui lui manque. Dans ta personnalité, exhibe les lacunes de ton interlocuteur
pour l’attirer à toi.
4. Dans un rapport de forces, les excuses sont rarement efficaces car elles
mettent l’accent sur des erreurs et attisent les rancunes. Un meneur d’hommes
ne doit pas faire part de ses regrets. Il doit ignorer, nier ou mieux encore ne
montrer que les aspects positifs de son erreur. Le regret est une faiblesse qui
attise le mépris des egos fragiles.
5. Ceux qui prétendent ne pas utiliser ces méthodes sont bien souvent ceux
qui les utilisent discrètement. Ça n’est qu’une stratégie de plus…
6. Fais en sorte de ne pas attirer ceux qui ne t’attirent pas. Car il préférable de
ne pas être désiré plutôt que de l’être par des indésirables.
8. Les meilleures intentions entraînent parfois les pires actions. Que de mal
fait au nom du bien! Méfie-toi des mauvais conseils venant de personnes
pourtant bien intentionnées. Même si elles ne le font pas exprès, elles peuvent
te détruire.
13. Dissimule tes intentions tout en estimant celles des tes concurrents. Car
c’est celui qui a le plus d’informations correctes qui gagne la partie. Et
surtout méfie-toi de la désinformation.
14. Certains pensent qu’il ne faut pas être impitoyable (car tu passes pour
quelqu’un de malveillant) ou qu’il faut toujours l’être (car sinon tu passes
pour un faible). Ces opinions sont fausses toutes les deux.
15. Le but d’un provocateur est de te faire agir de façon à diminuer ta valeur
sociale perçue. Par conséquent, tout Joueur social débutant doit
apprendre l’art d’ignorer les provocations.
16. La maîtrise des relations interpersonnelles constitue le micro-Jeu social.
La maîtrise des stratégies militaires constitue le macro-Jeu social. Pour
maîtriser le monde des affaires, il faut maîtriser les deux.
17. Dans le cadre d’un rapport de forces, quand quelqu’un te pose une
question, c’est toujours une fausse question. C’est soit pour se mettre
en valeur soit pour te débiner.
18. C’est inefficace d’estimer les possibilités de trahison sur une base
affective. Tu ne dois estimer une possibilité de trahison que sur une base
d’intérêt personnel (la concurrence offre-t-elle plus que moi?).
20. Pour fidéliser, il est préférable de faire craindre une perte plutôt que de
faire espérer un gain.
22. L’absence entraîne l’attirance seulement si elle est authentique (c’est une
variante de la « stratégie du mystère »). Si tu ignores quelqu’un et que celui-
ci t’observe en train de quémander l’attention de quelqu’un d’autre, alors
l’effet de ton absence disparaît car on comprend qu’elle n’est qu’une mise en
scène.
La vraie absence, c’est quand tu disparais vraiment pour t’occuper d’autre
chose.
23. Il est plus subtile et efficace de priver que d’infliger. Si tu dois infliger,
fais-le pour faire impression. Mais pour mener une attaque furtive, il est
préférable de priver.
24. Dans le pire des cas, si tu n’as pas d’autres choix, il vaut mieux ne pas
être cru que ne pas être respecté.
25. Les distraits, les idiots et les parleurs sont les marionnettes de ceux qui
inventent de fausses controverses pour servir leurs intérêts.
26. La plus grosse erreur que puisse faire un général, c’est de ne pas écouter
ses lieutenants. La confiance s’érode, le doute s’installe et la mutinerie
gronde.
31. Une personne paranoïaque suscite le mépris. Voyant des ennemis même
où il n’y en a pas, son absence de sérénité saute aux yeux et sa valeur sociale
s’effondre.
32. La façon dont tu le dis est plus important que ce que tu dis. Optimise
l’apparence, l’attitude et frappe au bon moment. Même le message le plus
banal peut paraître magique s’il est récité avec la bonne théâtralité.
Références
Films et séries
Maximes de La Rochefoucauld
Un
homme convaincu contre son gré n’est pas convaincu.
Dale Carnegie
On connaît tous des gens à l’esprit fermé, imperméables aux idées d’autrui.
Des gens têtus qui refuse de changer d’avis même si vous leur présentez une
démonstration rationnelle.
Vous êtes convaincu que vous avez raison et qu’il ont tort mais vous ne
parvenez pas à les persuader. Vous avez certainement raison et vos arguments
sont logiques.
Mais votre interlocuteur trouve tous les arguments irrationnels qu’il peut
imaginer pour vous contredire, même les plus malhonnêtes.
Comment gérer cette situation au mieux?
La clé consiste à répondre les questions qui se posent à vous dans de pareils
situations:
Pourquoi je me braque face à des personnes fermées?
Qu’est-ce qui, en moi, résiste?
Pourquoi ai-je besoin d’avoir raison?
Pourquoi ai-je envie de les persuader?
N’auraient-ils pas raison sous certains aspects, même infimes?
Quand on résiste de façon gratuite, c’est qu’on est dominé par son ego.
Quand votre ego s’approprie vos idées, vous percevez toute critique comme
une attaque personnelle.
Au contraire, si vous dissociez clairement vos idées de votre ego, vous ne
ressentirez pas le besoin de résister coûte que coûte. Et vous parviendrez
à lâcher prise.
Tout
ce à quoi l’on résiste persiste.
Carl Jung
Une critique de vos idées n’est pas toujours une attaque personnelle.
Quand vous vous braquez contre une personne fermée d’esprit, le problème
vient essentiellement de votre ego.
Lorsque vos idées sont critiquées, vous avez parfaitement le choix d’ignorer
ces critiques. Inutile de le prendre personnellement. Les gens ont bien de
droit de ne pas vous approuver.
D’autant plus qu’en mettant votre ego de côté, vous pourrez réfléchir
objectivement à la critique pour vous apercevoir qu’elle est peut-être
recevable. Et ainsi engager un débat d’idées qui enrichira les deux parties.
Si vous acceptez d’autres points de vue, ça ne veut pas dire que vous les
acceptez personnellement. Vous les laissez compléter vos propres idées mais
vous ne les assimilez pas à votre ego.
De même pour les critiques positives et enthousiastes. Ne les prenez pas pour
vous-mêmes, même si c’est tentant. Si vous le faites, votre ego risque de
gonfler et il sera d’autant plus difficile à défendre le jour où il sera attaqué.
Ne prenez rien personnellement, en bien comme en mal.
Faites l’effort de les rendre un peu plus ouvert d’esprit sans toucher à leur
ego. Benjamin Franklin avait une méthode efficace pour y parvenir…
Autour de la table des négociations, quand il était en désaccord avec une
personne, il avait l’habitude d’introduire dans le débat une tierce partie
« invisible ». Par exemple, il commençait ses phrases en disant: « J’ai
entendu dire que… » ou « Il paraît que… ». Et il enchaînait sur son point de
vue en simulant que c’était celui de quelqu’un d’autre.
De cette façon, il différenciait son ego de ses idées.
Pendant toute la discussion, il maintenait une attitude de curiosité plutôt que
d’opposition.
Par cette approche, il parvenait à persuader facilement les gens sans qu’ils se
braquent ou qu’ils se vexent. Il était en effet difficile de l’attaquer
personnellement car par son habileté de langage, il donnait l’impression que
les idées qu’il présentait n’étaient pas les siennes (« on dit que… »,
« beaucoup de gens pensent que… »).
Si malgré vos tentatives, la personne avec qui vous discutez persiste dans son
attitude de refus, vous pouvez toujours l’accepter telle qu’elle est. C’est à ce
point précis qu’intervient pour vous une possibilité de changement…
En acceptant cette personne sans condition, vous pouvez choisir soit de
continuer à la fréquenter soit de couper les ponts.
Dans la plupart des cas, la personne vous fera des concessions dans votre
prochaine discussion avec elle. Vous pourrez alors oublier ce qui s’est passé
auparavant.
Dans le cas contraire, si la personne s’obstine en permanence, c’est
l’occasion pour vous d’envisager un changement radical. Changer de poste,
de partenaire, d’amis…
Lorsque vous engagez une conversation avec une personne rigide d’esprit (ou
psycho-rigide), vous vous apercevez que vous devenez vous-même rigide
d’esprit. Du moins le temps de la conversation. C’est précisément ce qu’il
faut éviter car la situation ne peut que se bloquer.
Mais plus vous acceptez l’autre tel qu’il est, plus votre esprit et celui de votre
interlocuteur s’ouvrent. Et plus vite vous pourrez parvenir à un accord. C’est
un cercle vertueux qu’il faut entretenir.
Plus vous acceptez d’évaluer les idées d’autrui, plus vous grandissez.
Références
Films et séries
Livres
Le Jeu
social s’oppose à la morale comme la philosophie s’oppose à la naïveté
Introduction
1. La dynamique des groupes sociaux
2. Relativité de la valeur sociale
3. Un clou chasse l’autre
4. La stratégie du mystère
5. Réflexions diverses sur la valeur sociale
Pour finir
Introduction
La valeur sociale d’une personne correspond à la position qu’elle occupe dans
la hiérarchie de la société. C’est lié à la richesse de son réseau de relations.
Quels sont ses amis, ses collègues, ses connaissances, ses contacts
professionnels, et combien en a-t-elle? A-t-elle un carnet d’adresses bien
rempli? Peut-elle gravir les échelons en utilisant des passe-droits? Ou ne doit-
elle compter que sur son mérite et les caprices de ses supérieurs?
Les gens basent leur perception de votre valeur sociale sur les interactions
qu’ils ont avec vous. De même, vous percevez votre propre valeur au travers
de vos relations avec vous-même c’est-à-dire de votre amour-propre.
Par conséquent, nous avons affaire à un phénomène perçu qui dépend de la
subjectivité de celui qui le perçoit.
Il s’agit d’une illusion sociale. C’est le lustre dont vous vous parez pour
briller en société, votre comportement, votre conversation et votre apparence.
Selon vos compétences relationnelles, votre valeur sociale perçue vous
grandira ou vous rabaissera par rapport à votre véritable valeur.
Entendons-nous bien: une action « positive » ne veut pas dire une action
« gentille » ou « conciliante ». Si vous envoyez chier un membre du groupe
qui vous a manqué de respect, votre comportement autoritaire sera perçu
comme une preuve de haute valeur sociale.
Si au contraire, vous acceptez qu’il transgresse les frontières que vous avez
clairement établies en vous montrant conciliant avec lui dans le but de
l’apaiser, vous tombez dans son piège.
Vous transmettez une image de faiblesse. Vous passez pour un lamentable
quémandeur et votre valeur sociale s’effondre aux yeux du groupe.
Au sein de tout cercle social, ce sont les femmes qui ont le plus tendance à
exploiter à leur avantage la gentillesse et la faiblesse perçues (qu’elles soient
réelles ou pas). Pour nombre d’entre elles, des décennies de féminisme ont
contribué à alimenter ce sentiment que tout leur est dû et à justifier cette
exploitation en la rationalisant.
Elles sont extrêmement sensibles à la valeur sociale des hommes: leur
apparence, leur popularité, leur niveau de revenu, etc.
Comment? En vous faisant passer pour moins intelligent que vous ne l’êtes.
Jouez au con jusqu’à ce que votre valeur sociale perçue soit suffisamment
haute. Puis déguisez votre intelligence afin de la faire passer pour une
caractéristique annexe et amusante de votre personnalité. Et non pas comme
un outil de domination.
Qu’il soit important de faire le con ou de faire l’intello dépend de la
perception et des attentes du groupe considéré. Votre valeur pourra soit
augmenter soit diminuer.
Simuler des attributs que vous n’avez pas ou dissimuler ceux que vous avez
vous demandera des efforts importants et un sens aigu de la discipline. Ainsi
vous devrez procéder par tâtonnements afin d’ajuster au mieux vos illusions
sociales en fonction de l’environnement dans lequel vous vous trouvez.
Si dans un groupe donné votre valeur sociale perçue est basse, n’insistez pas
pour tenter de l’améliorer et ne protestez pas. Vous vous épuiseriez en vain.
Car ce faux échec est là pour vous indiquer que votre intérêt est ailleurs, tout
simplement. Retenez la leçon: quittez le groupe et consacrez du temps à
améliorer vos compétences personnelles. Puis partez à la recherche d’autres
groupes afin d’en faire la conquête.
Inversement, si votre mystère est perçu comme une mise en scène, vos
silences donneront l’impression que vous cachez délibérément des actions
honteuses et des échecs dont vous n’osez pas parler. Votre valeur sociale
baissera.
Plus votre valeur sociale sera importante et plus votre compagnie sera
recherchée. Les femmes rivaliseront d’imagination pour vous séduire, vos
finances décolleront et vous serez réellement épanoui. Pour les joueurs
sociaux aguerris, cette situation est une réalité, mais elle présente néanmoins
un inconvénient qu’il convient de bien gérer.
En effet, plus votre pouvoir est grand et plus vous attirez la méfiance et
l’envie de votre entourage. Votre aura est perçue comme une menace et vos
concurrents, soucieux de préserver leur ego, auront vite fait de vous faire
passer pour un arrogant. De ce fait votre valeur sociale diminuera.
J’en profite pour glisser une remarque rapide: par définition, une flatterie
n’est jamais sincère. C’est souvent une tentative de moquerie déguisée qui
s’inscrit toujours dans le cadre d’un rapport de force.
Pour finir
Améliorez vos compétences en permanence afin d’augmenter votre valeur
sociale réelle. Ainsi, cette dernière viendra renforcer votre assurance qui à son
tour consolidera votre valeur sociale perçue.
Diversifiez vos centres d’intérêt au maximum de vos capacités, jouez sur
plusieurs tableaux afin d’avoir toujours une solution de rechange.
Références
Films et séries
Livres
Introduction
Pour le débutant, la séduction consiste pour l’essentiel à intégrer dans son
comportement les caractéristiques extérieures d’un homme dominant c’est-
à-dire les qualités masculines qui attirent les femmes.
Après quelques semaines d’entraînement sur le terrain et après avoir abordé
quelques dizaines de filles, n’importe quel homme motivé
peut apprendre les rudiments de la séduction: phrases-types, humour,
enchaînements verbaux, langage corporel, intensification des contacts
physiques.
Il s’agit de la première composante du jeu de la séduction, celle qui est
visible, révélée et qui peut facilement se transmettre.
Le séducteur expérimenté
Quelle que soit la méthode de séduction que vous choisissez, les grandes
lignes sont les mêmes. Un homme qui présente les quatre caractéristiques
suivantes attirera les femmes:
1. Vos convictions
Vos convictions sur le monde extérieur
La plupart d’entre nous ont une opinion erronée sur la façon dont les hommes
et les femmes interagissent entre eux. La séduction est un domaine où les
clichés sont diffusés de façon massive notamment au travers des médias. De
nombreuses sottises (la tendresse, le romantisme, la douceur, etc.) circulent à
ce sujet sur tous les supports: télévision surtout mais aussi cinéma, littérature,
musique.
Hormis les séducteurs naturels qui ont une maîtrise instinctive, pour la
majorité des hommes, l’apprentissage passe par l’observation et la lecture.
Vous devez aller chercher vous-même les bonnes informations.
Prenez un débutant qui n’a jamais abordé une inconnue. Expliquez-lui sans
cesse que c’est normal et facile de le faire. Répétez-le-lui jusqu’à ce que cette
certitude soit gravée dans son esprit et qu’il en soit convaincu.
Ses premières approches risquent de planter mais peu importe, il
recommencera puisque maintenant il sait qu’il peut le faire! … et dans son
esprit ça fait toute la différence.
Votre identité constitue ce que vous faites de votre vie et non pas le
dénominatif qui vous qualifie. Autrement dit, vous êtes ce que vous faites.
Prenons un exemple. Vous êtes pharmacien et vous gérez vous-même votre
pharmacie. Ce descriptif ne correspond pas à votre identité, ce sont
simplement des étiquettes qui permettent de vous identifier aux yeux d’autrui.
Pharmacien n’est pas votre identité. Votre identité, ce que vous êtes vraiment,
c’est le travail, les études et les efforts nécessaires pour obtenir votre diplôme,
pour organiser et gérer un commerce. Si vous deviez quitter ce métier, votre
identité profonde serait toujours là et vous l’utiliseriez pour vous embarquer
dans un autre projet.
C’est toute la différence qu’il y a entre une personne devenue millionnaire par
son génie des affaires et celui qui le devient soudainement par gain à la
loterie. « Millionnaire » est l’identité profonde du premier car sa fortune, il en
a fait l’acquisition grâce à sa personnalité. C’est tout le contraire du deuxième
dont la fortune lui est tombé dessus par hasard et non par talent.
C’est la raison pour laquelle de nombreux gagnants de loterie dilapident très
vite leurs biens.
La construction et l’affirmation de l’identité s’appuient sur les deux premiers
éléments que nous avons déjà vus: vos convictions et vos expériences.
Exemple:
Votre conviction est: vous attirez les femmes -> Vous vous exercez à attirer
les femmes dans la vraie vie -> Cette conviction s’intègre petit à petit à votre
identité.
4. La prise de risque
De même que chacun des quatre éléments est issu du précédent, une forte
prise de risque n’est pas possible sans une identité solide.
Les individus à forte personnalité sont ceux qui s’aventurent dans l’inconnu
et qui prennent les plus gros risques sans aucune crainte des conséquences.
Ils le font sans se soucier de l’opinion d’autrui.
C’est le sommet de la maîtrise intérieure et celui que chacun d’entre nous doit
s’efforcer d’atteindre afin de dominer l’art de la séduction.
Ce type de peur n’a aucune consistance. Issue des conventions sociales, elle
n’est là que pour freiner vos ardeurs, c’est une illusion, une fausse barrière.
Vous avez compris ce qu’il vous reste à faire: enfoncez cette barrière.
a. Achetez un carnet.
d. Écrivez plusieurs pages sur la façon précise dont vous voyez un homme
attirant et viril. Rentrez dans les détails et gardez à l’esprit les quatre
caractéristiques de la séduction homme-femme.
Nombre d’entre vous ont certainement déjà abordé des inconnues, glané des
numéros de téléphone, embrassé une fille 10 min après l’avoir rencontrée.
Toutes ces actions sont possibles mais elles sont souvent irrégulières et
transitoires et elles dissimulent d’autres peurs que vous n’osez pas affronter.
Dans mon cas, mes principales difficultés étaient les suivantes: aborder une
inconnue dans la rue et une vendeuse derrière son comptoir. Il a fallu que je
me fasse violence pour y arriver.
a. Écrivez la liste de vos peurs en toute sincérité. Si vous n’êtes pas sincère,
ça ne marchera pas.
Cette deuxième phase, en particulier les étapes c et d sont les plus difficiles à
gérer car il faut être suffisamment discipliné pour aller jusqu’au bout de
l’exercice.
Vos convictions sont indispensables mais à elles-seules, elles ne suffisent pas.
Car ce sont vos expériences qui vous donneront vraiment confiance en vous.
Pour finir
Au bout de votre parcours, vous ne ressentirez plus aucune pression
sociale. C’est le moment exaltant où vous passez le seuil de l’indifférence
authentique. Vous avez confiance en vos capacités et le regard des
autres n’a plus aucun effet sur vous. Recommencez jusqu’à ce que vous y
parveniez: ne vous arrêtez pas au milieu du gué.
Allez au bout de votre démarche et devenez l’homme idéal dont vous avez
fait la description dans l’étape d. de la première phase.
Nous avons tous vocation à devenir des hommes séduisants, c’est gravé en
nous. Ne laissons pas somnoler ce potentiel, réveillons-le par des actions
réfléchies et volontaristes. Des années de conditionnement social ont perverti
la perception des relations amoureuses.
Débarrassons-nous de ces influences et écrivons nos propres règles.
Je ne vous souhaite aucune chance car la chance est un concept inventé pour
les faibles.
Je vous souhaite ce qu’on souhaite aux hommes d’action: la réussite.
La vie
c’est comme un vélo, pour ne pas perdre l’équilibre, il faut avancer.
A.Einstein
Introduction
Être heureux…
Le manque de discipline
Se discipliner n’est pas chose facile, surtout si on n’a pas reçu une éducation
stricte et qu’on souffre de défaut de concentration.
Ca a longtemps été mon cas. Mon éducation n’a pas toujours été très
rigoureuse. Par conséquent, j’avais souvent tendance à m’orienter vers la
solution de facilité pour affronter un problème…Plutôt que de me diriger vers
une solution réaliste mais qui m’aurait coûté plus d’efforts.
Bien sûr, on peut toujours reprocher aux parents leur laxisme passé mais ça
avancerait à quoi?…Puisque justement c’est passé. Précisons que guider un
enfant sur le droit chemin n’est pas simple et que la plupart des parents font
ce qu’ils peuvent.
Par conséquent, répétons ce que nous avons déjà mentionné dans plusieurs
articles: ne cherchez aucune excuse. En tant qu’adulte, la discipline ne peut
venir que de vous. Le temps que vous passez à chercher des excuses, passez-
le plutôt à trouver des solutions.
La crainte de l’action
Ne tombez jamais dans cette erreur, quelle que soit votre éducation. Si cette
prise de conscience n’est pas venu des autres, alors elle doit venir de vous.
Lorsqu’on manque de discipline, on ne valorise ni soi-même, ni son temps. Et
si on a des objectifs, le manque de rigueur ne permet pas de les atteindre.
Même si vous n’avez pas le niveau de réussite que votre ambition exige, il est
impératif d’accepter ce que vous avez déjà.
Tant que vous êtes au maximum de vos capacités, vous n’avez rien à vous
reprocher. Et pour être au maximum, il faut être discipliné.
Cette approche possède un avantage inattendu. C’est justement parce que
vous acceptez vos échecs et vos défauts que vous parviendrez à les
surmonter.
Détachez-vous de votre ego.
Prenez plaisir à travailler même si le travail est fastidieux. Tant que vous vous
approchez de vos objectifs, ne comptez pas vos efforts. Tâchez d’extraire le
meilleur de vous-même.
Si ça n’est pas suffisant, inutile de se lamenter, essayez autre chose, abordez
le problème sous un autre angle.
Les échecs doivent être acceptés comme une partie intégrante de la vie. Il
vaut mieux échouer parce qu’on n’est pas assez bon qu’échouer parce qu’on
n’a pas essayé.
Essayez tout plutôt que d’abandonner.
Avoir des objectifs élevés ne sert à rien si c’est pour être déprimé de ne pas
pouvoir les atteindre.
On pense souvent que pour être heureux, il faut se fixer des objectifs. C’est
vrai seulement si on les atteint. Mais ça ne dure pas.
Pour être heureux durablement, il faut non seulement tout faire pour atteindre
ses objectifs mais il faut aussi accepter qu’il y ait des échecs.
Tout autre forme de bonheur ne peut être que transitoire.
Si les gens ne sont pas heureux, c’est souvent pour les deux raisons suivantes:
Ils n’ont pas d’objectifs précis, ils perdent leur temps et leurs
ressources. On peut traîner dans la vie pendant quelques temps sans
trop d’inconvénient. Mais si vous vous laissez aller pendant trop
longtemps, vous risquez d’entamer sérieusement votre volonté.
Leurs capacités ne sont pas à la hauteur de leurs ambitions. Par
conséquent, ils s’imposent une pression qu’ils ne peuvent pas
encaisser et qui les empêche d’être heureux.
Si la réussite vous sourit mais que vous n’êtes pas heureux, c’est que vous
êtes un éternel insatisfait. Votre ambition vous dévore alors que vous n’en
avez pas encore les moyens. Vous êtes toujours dans l’urgence et vous ne
prenez pas de plaisir dans votre travail.
Une fois que vous avez atteint un objectif, vous avez le sentiment que ça n’est
pas suffisant. Vous ne prenez pas le temps de fêter vos victoires. Il faut jouir
de ses succès afin de passer sereinement à autre chose. Vous savez réussir
mais vous ne savez pas être heureux.
Le showbiz regorge de personnes riches, belles et talentueuses (quel que soit
leur talent) mais qui semblent insatisfaites. Leur succès n’est pas en cause
mais plutôt leur acceptation d’eux-mêmes.
Acceptons le fait qu’on ne puisse pas tout faire. Ça ne signifie pas pour autant
qu’il faut être feignant. Mais en tant qu’être humain, vous ne pouvez pas être
productif 100% du temps.
Si vous nourrissez en permanence des ambitions surhumaines, vous serez
forcément déçu. Pour être heureux, ajustez vos objectifs à la mesure de vos
capacités du moment. Puis avancez progressivement en savourant chacun de
vos succès.
Si vos projets ont du succès et que vous avez confiance en vous mais que
vous n’êtes pas heureux pour autant, il faut chercher la solution ailleurs.
Amarr
é au port, le bateau est en sécurité.
Mais un bateau n’est pas fait pour rester au port.
PARTIE 1
Voici la question:
Réagissons tout de suite à la 2ième phrase… Pour suivre ton propre chemin,
la seule personne qui doit croire en toi, c’est toi-même. Et personne d’autre.
Le soutien des autres peut aider, c’est vrai mais il n’est pas indispensable. Et
parfois on est obligé de s’en passer, c’est ton cas…
Ce qu’il te faut, c’est un changement radical d’état d’esprit.
Je connais beaucoup de gens dans ton cas. Et je sais aussi que 95% d’entre
eux vont craquer sous la pression et vont finalement accepter le modèle de vie
qu’on leur impose.
Il va falloir lutter pour ce que tu es, d’abord face à ton entourage, puis surtout
face à l’incertitude qui résultera de tes choix.
Les personnes incertaines ne tiendront pas face aux défis qui les attendent.
Elles céderont aux pressions extérieures. Et elles vivront une vie qu’elles
n’ont pas vraiment choisi. Même si elles se persuadent du contraire.
Nombreux sont ceux qui prétendent le vouloir. Mais ils ne le veulent pas
vraiment. Ils le disent, mais ne le font pas. Ils n’ont pas le courage d’aller
voir de l’autre côté.
Ils ne croient pas assez en eux, en leur force, en leurs idées. Ils ont seulement
« l’envie » de réussir, mais ils n’en ont pas la volonté.
C’est pourquoi, ces gens abandonnent trop vite. Ils vivront une vie qui sera en
accord avec les règles et la vision de quelqu’un d’autre qu’eux.
Ils choisiront un métier où ils passeront 8h par jour dans un bureau à obéir
aux caprices de chefaillons réseautés. Ils auront des amis plus par habitude
que par affinité.
Mais ils ne sont pas à plaindre car ils sont responsables de leur aliénation.
Pour éviter ce piège, la 1ère étape consiste à avoir une vision claire de ce que
tu veux faire de ta vie, et d’y croire dur comme fer.
Ces gens ne sont pas toi. Il n’y a que toi qui peut comprendre ton projet.
Alors répétons-nous: le seul soutien dont tu as besoin, c’est le tien. Et aucun
autre.
Si tu as moins de 25 ans, tu as déjà remarqué que les gens plus âgés que toi
ont tendance à te faire la leçon, simplement parce qu’ils sont nés avant toi…
Des employés de bureau (quelque soit leur fonction, juriste, ingénieur, RH,
etc) te donneront des conseils sur la façon de monter une entreprise. Alors
qu’ils n’ont jamais rien entrepris par eux-mêmes…
Des gens qui n’ont jamais écrit une seule ligne de leur vie te conseilleront sur
ton style d’écriture…
etc, etc, …
Si tu veux sortir des sentiers battus, il y aura toujours quelqu’un pour t’en
empêcher et il aura les meilleures raisons du monde.
Je résume ça en 3 mots: Sourire-Approuver-Ignorer.
Il est inutile de s’expliquer face à des gens qui ne veulent pas comprendre.
Il est tout aussi inutile de se fâcher avec eux ou de les vexer (surtout si ce sont
des gens qui te sont chers). Il n’est pas indispensable non plus de couper les
ponts (sauf dans le cas de fréquentations toxiques).
Par conséquent, il faut écouter, discuter et sourire poliment. Puis tracer ton
propre chemin.
La plupart des gens ne choisissent pas vraiment leur métier, même s’ils
affirment le contraire pour protéger leur ego. Plus ou moins consciemment,
ils le choisissent en fonction de ce qu’ils entendent de leur famille, leurs amis,
leurs professeurs. Ou parce qu’ils n’ont pas le choix.
J’ai créé le Jeu social pour ceux qui ont faim. Ceux qui sont choqués par ce
qu’ils viennent de lire n’ont rien à faire ici.
Si tu es gêné par ce que pensent les autres, si tu as peur que l’on ridiculise tes
idées, c’est que tu accordes trop de crédit aux idées des autres.
A part dans le cas très rare d’une critique constructive, ce que pense les
autres n’a pas d’importance.
L’opinion des autres est un obstacle qui n’existe que dans ton esprit.
Tu perds ton temps à essayer de convaincre les autres. Et tu donnes
l’impression de quémander l’approbation d’autrui. Par conséquent ton image
sociale se dégrade.
On a mieux à faire …
Fais
comme ton humanité te l’ordonne. N’attends d’applaudissements de
personne excepté toi-même.
Richard F.Burton
PARTIE 2
…suite de l’article TA VIE SELON TES RÈGLES, partie 1…
Après avoir lu le 1er article, tu sais maintenant que tu n’as de compte à rendre
à personne. Pour en arriver à ce stade, tes décisions
doivent intégralement t’appartenir. Quelles que soient les
conséquences: qu’elles soient bonnes ou mauvaises.
Bien sûr, maintenant que tu te considères libre, tu peux faire ce que tu veux…
Tu peux lancer ton affaire, voyager, apprendre le piano, rencontrer le
partenaire idéal.
Mais le problème, c’est que si tu n’es pas discipliné, tu peux tout aussi bien
passer ta vie dans le canapé à te goinfrer de sucreries en regardant la TV…
La différence entre les deux situations ci-dessus (le meilleur et le pire) est
dans la façon dont tu utilises ta liberté. C’est-à-dire les décisions que tu
prends et les conséquences de ces décisions.
CONCLUSION
Ta vie est la tienne. Et les conséquences de tes actions sont aussi les tiennes.
La liberté est à ce prix.
La vie est un marathon, pas un sprint. Ceux qui prennent des décisions basées
sur une vision à long terme gagneront toujours.
Les décisions que tu prends, les choix que tu fais, les obstacles que tu
dépasses s’accumulent petit à petit. Même si les gains ne sont pas grands, ils
sont là parce que tu les provoques par tes actions. Et ils s’accumulent…
La liberté à un prix
La liberté n’est donnée à personne
Mais rien ne vaut la saveur de la liberté
Références