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Le Jeu social c’est le jeu du pouvoir, l’art d’influencer les autres par son

comportement. Voici les grands principes du Jeu social appliqués entre autres
aux relations humaines. 

1. Le Jeu social ne s’arrête jamais


Que vous en ayez conscience ou pas, que vous jouiez ou non, le Jeu social
continue. Vous n’avez que deux choix: apprendre à jouer pour essayer de
gagner ou ignorez le jeu et le perdre.
On ne quitte pas le Jeu: refuser de jouer ne fera qu’accélérer votre défaite.
Conformez-vous à la réalité, observez et apprenez à jouer.

2. Faites de vous-même votre priorité


L’amour commence par soi-même. Si vous ne vous aimez pas, personne ne
vous aimera. Pensez d’abord à vous et on vous estimera pour ça.
Si vous faites passer un ami ou votre copine avant vous, il/elle en concevra du
mépris et se servira de vous. Mais si vous adoptez une attitude désinvolte à
son égard, il/elle prendra la moindre de vos attentions comme une faveur.

L’une des clés du Jeu social, c’est le détachement.

Cessez de vous soucier de ce que les gens pensent de vous et de vos actions.
Ignorez les sarcasmes et méfiez-vous des compliments. Si vous posez trop de
questions, vous donnez l’impression que l’opinion des autres a plus
d’importance que la vôtre. Vous passez pour un quémandeur et votre image
s’écorne.

Pour être vraiment détaché, vous devez être persuadé de votre valeur afin de
pouvoir vous imposer aux personnes que vous rencontrez.
N’oubliez pas qu’une femme est séduite d’abord par la force de votre
personnalité. Si vous commencez à vous poser trop de questions et à douter
de vous-même, elle va aussi commencer à s’en poser sur vous et mettre en
doute votre valeur.

3. Les lois officielles et le Jeu social


Le rebelle connait mieux les lois que le législateur. Il les étudie en détail
afin d’en déceler les failles pour mieux les contourner.
Apprenez par cœur les lois et les coutumes de votre milieu. Puis utilisez votre
créativité pour les enfreindre.

Au Jeu social, la seule chose qui compte, c’est l’efficacité…

4. Amis et ennemis
Un ennemi vous force à vous surpasser, bien plus que ne peut le faire un ami.
Ayez toujours plus d’ennemis que d’amis.

Ce constat paraît contre-intuitif. Mais pour gagner au Jeu social, il faut


justement faire ce que la majorité des gens ne font pas.

5. Ne cessez jamais de vous améliorer


Améliorez-vous en permanence afin d’enrichir votre Jeu social. Profitez de
toutes les occasions pour développer vos compétences et votre patrimoine.

Ne négligez aucun domaine: vos revenus, votre maison, votre entourage, vos
compétences intellectuelles et sociales (expression écrite, langues étrangères,
finance, relations interpersonnelles, séduction) et votre santé (sport,
diététique, sommeil, relaxation).

Ne laissez rien ni personne entraver votre progression.

6. Logique et émotions
Les décisions à base émotionnelle ne sont ni inférieures ni supérieures aux
raisonnements logiques. Elles constituent simplement une facette de la nature
humaine que les hommes purement rationnels ont tendance à négliger voir à
mépriser.
C’est une erreur: la maîtrise du Jeu social passe par une connaissance
profonde des émotions d’autrui.

Les raisonnements de la plupart des hommes et des femmes sont rarement


logiques car ils se basent essentiellement sur leurs états émotionnels de
l’instant. Leurs décisions fluctuent en fonction de leurs émotions.
Contrôlez vos émotions afin de contrôler celles des autres.

7. Les promesses faites sous le coup de


l’émotion ne valent rien
Les promesses orales faites sous le coup de l’émotion (que ce soit par votre
meilleur ami, votre femme ou votre associé en affaires) n’engagent que ceux
qui y croient.
Si votre copine vous fait une promesse, ne vous étonnez pas qu’elle change
d’avis quelques jours plus tard.

Afin de vous imposer dans une relation, vous devez rappeler à votre
partenaire que les engagements pris doivent être tenus.
Au moindre signe de revirement, faites-lui clairement comprendre que vous
vous en tiendrez à la promesse initiale.

Le Jeu social n’est pas fait pour les indécis.

8. Ne laissez jamais personne modifier


votre personnalité
C’est vous qui définissez ce que vous êtes et personne d’autre. Les gens
chercheront toujours à vous changer en fonction de leurs intérêts: ne les
laissez pas faire.
Ne vous justifiez auprès de personne. Ne recherchez l’approbation et
l’attention de personne: c’est justement de cette façon que vous les
obtiendrez.

Si vous laissez quelqu’un prendre le pas sur vous en espérant l’apaiser, c’est
exactement le contraire qui se produira. Il augmentera petit à petit son
emprise et n’aura plus de respect pour vous.
Vous devez définir vous-même votre personnalité, la faire connaître
et l’imposer au monde.
9. On se fait toujours avoir un jour ou
l’autre
A un moment ou un autre de votre vie, vous vous ferez forcément baisé. Ca
arrive à tout le monde, rien de grave. Des amis trahiront votre confiance, une
femme vous décevra, vos proches pourront se retourner contre vous pour des
futilités.

N’en soyez pas affecté. Au lieu de ruminer votre rancœur, reconsidérez vos
échecs et vos déceptions, analysez-les et ne refaites plus les mêmes erreurs.
Les douleurs et les peines servent de tremplin. Utilisez-les pour voir plus
loin.

10. Suivez votre intuition


Lorsque vous interagissez avec quelqu’un et que votre intuition est dans le
rouge alors suivez votre intuition. Votre interlocuteur n’en vaut certainement
pas la peine et il s’apprête à vous causer des problèmes.

Le principe est le même pour la séduction: ne vous fatiguez pas dans le


simple espoir de sauter une fille à problèmes. Si elle vous donne des signaux
d’alarme, prenez-les en compte et passez à autre chose.
La plupart des hommes ne suivent pas leur instinct parce qu’ils sont
amoureux ou qu’ils pensent au sexe.
Contrôlez toujours vos émotions afin d’analyser froidement la situation.

11. Quand une faveur se répète, ça


devient une obligation
Si vous accordez une faveur à quelqu’un trop souvent, ça n’est plus une
faveur. L’habitude lui ôte son caractère exceptionnel.
Si vous acceptez cette situation, vous vous enchaînez à une obligation. Par
conséquent, vous réduisez votre liberté et vous écornez sérieusement votre
image.
12. Les raisonnements logiques sont
rarement compris
Dans la plupart des relations humaines, les relations amoureuses en
particulier, les explications logiques et sincères sont rarement utiles.

Par conséquent, et afin de vous imposer dans le Jeu social, ne vous perdez pas
en raisonnements compliqués même s’ils sont honnêtes. Annoncez d’emblée
la couleur. De cette façon les gens n’auront le choix qu’entre les options que
vous seul avez déterminées, qu’elles soient logiques ou pas.

Définissez clairement les frontières à ne pas franchir et lancez calmement vos


ultimatums. Faites-le au plus tôt, quelle que soit la relation dans laquelle
vous vous engagez.

13. Chassez vos illusions


On surestime souvent les autres si on ne les voit qu’au travers de ses
émotions: colère, amour, jalousie, luxure, envie, peur, haine. Notons que
vouer de la haine à quelqu’un est une surestimation et non une sous-
estimation. La seule véritable sous-estimation est l’indifférence.
Dominez et canalisez vos émotions afin d’être le plus réaliste possible dans
vos jugements. Ne vous faites aucune illusion sur autrui. Prenez les gens tels
qu’ils sont.

Un homme en manque d’affection et/ou de sexe donne beaucoup trop


d’importance aux femmes et de ce fait, il perd leur estime. Ne placez pas
votre copine sur un piédestal, ne la rabaissez pas non plus, prenez-la
simplement pour qui elle est.

Le Jeu social se joue dans le monde réel, pas dans le monde des illusions.

14. Il s’agit d’un conflit, feutré certes


mais d’un conflit quand même
La plupart des relations sont des rapports de force. Les relations homme-
femme n’échappent pas à la règle.
Le piège consiste à croire en l’illusion d’un rapport purement affectif.
Bien entendu, les sentiments authentiques existent mais ils sont souvent
nuancés d’intérêts personnels. La maîtrise du Jeu social passe par cette prise
de conscience.

Votre nature intérieure et vos projets ne doivent en aucun cas être altérés par
une relation interpersonnelle, quelle qu’elle soit.
Une femme tombe amoureuse de vous justement pour la force qu’elle a
perçue en vous au début de votre rencontre. Si vous changez, elle vous
trouvera moins attirant. Luttez toujours pour préserver ce que vous êtes, et
vous préserverez ainsi votre aura à ses yeux.

Le Jeu social est un combat.


L’homme qui veut être aimé est condamné à dominer.

15. Quand vous vous faites larguer


Si vos amis vous dénigrent et ne vous apportent pas ce dont vous avez besoin,
allez à la rencontre de nouvelles personnes.
Le Jeu social ne permet pas de perdre son temps.

Si votre copine vous quitte, inutile de se morfondre, profitez-en pour


rencontrer d’autres femmes.
Une fois que c’est terminé entre elle et vous, n’y pensez plus. Et la meilleure
façon de ne plus y penser est de passer à autre chose.

Ne vous laissez jamais dominer par vos états affectifs.


Le monde est vaste, soyez toujours dans le mouvement.

16. La colère plutôt que l’indifférence


Si vous voulez séduire une femme, ne la laissez pas vous ignorer.
Faites en sorte que votre présence provoque chez elle un débordement
émotionnel qu’il soit positif ou négatif. Elle doit soit vous aimer soit vous
détester mais elle ne doit pas être indifférente.
Si vous l’emmerdez sans arrêt, il y a plus de chance que vous couchiez avec
que si vous ne faites rien.
17. Soyez patient et observateur
Un vrai joueur social est avant tout un observateur patient. Il sait lire entre les
lignes et interpréter les non-dits, il récolte les indices. Avant d’intervenir sur
une situation, il prend le temps de l’analyser puis il agit sans délai.

Lorsque votre copine n’est plus satisfaite de la relation qu’elle a avec vous,
elle laissera échapper des signes avant-coureurs. Soyez attentif au moindre
détail de son comportement.
Si ce dernier est fluctuant alors qu’il ne l’était pas avant, s’il lui prend des
crises de nostalgie, si elle ment de plus en plus, soyez sur vos gardes. Ajustez
votre comportement afin de modifier ses humeurs et de ne pas être pris au
dépourvu.

18. Soyez crédible


Au Jeu social, votre crédibilité est votre principal atout.

Afin que vous puissiez prendre le contrôle d’une relation amoureuse, votre
copine doit sentir qu’elle peut relâcher le sien, c’est pour ça qu’elle vous teste
en permanence afin de s’assurer de votre authenticité. Si vous vous avérez
assez fort et persévérant pour lui tenir tête, elle acceptera de vous abandonner
les rênes.
Même si les femmes sont peu nombreuses à l’avouer, c’est exactement ce
qu’elles attendent d’un homme.

Si vous jouez la comédie de l’homme fort sans en être un, elle se fera peut-
être avoir au début par cette illusion mais elle s’en apercevra tôt ou tard alors
que si vous en êtes vraiment un, vous serez crédible.

Pour ça, vous devez percevoir ce dont les femmes ont réellement besoin et
qui est souvent l’opposé de ce qu’elles disent vouloir. Lorsque vous estimez
qu’une décision doit être prise, prenez-la quelles que soient les protestations
de votre copine.
En apparence, elle se montrera mécontente de votre autorité mais au fond
d’elle, elle sera pleinement satisfaite d’être avec un homme persévérant qui
ne fléchit pas face à l’adversité.
19. On chasse toujours ce qui nous
échappe
C’est dans la nature humaine de se lasser de ce que l’on a, même si c’est
précieux et d’être attiré par ce que l’on n’a pas, même si ça ne vaut rien.

Dans le cadre d’une relation amoureuse, ce principe constitue le moteur de la


jalousie. Affichez-vous avec d’autres femmes, prenez du bon temps avec des
amis. Si votre copine n’est pas présente et qu’elle l’apprend, elle voudra en
faire partie.
Elle n’est pas seulement jalouse de vous savoir en compagnie d’autres
femmes qu’elle. Ce qui lui déplaît, c’est de constater que vous vous amusez
sans elle. Autrement dit, vous avez ce qu’elle n’a pas, même si c’est du vent.

Attisez en permanence sa curiosité à votre égard en lui montrant que vous


passez de bons moments sans elle, créez des psychodrames et soyez
indifférent à sa jalousie. Vous l’attirerez alors comme un aimant.

Ce phénomène est aussi valable pour d’autres types de relations: amicales,


familiales, d’affaires. Utilisez-le pour affûter votre Jeu social.

20. Ne courez après personne, soyez


imprévisible et désintéressé
Ne soyez pas affecté par le caractère illogique et incohérent des femmes.
Restez émotionnellement désinvolte et adoptez vous aussi un comportement
délibérément incohérent. C’est de cette façon que vous parviendrez à capter et
à maintenir efficacement l’intérêt qu’elles ont pour vous.

Soyez tour à tour constant et impulsif, soyez routinier pendant quelques


temps puis lancez-vous d’un coup dans une action inattendue.
Si vous êtes imprévisible et flexible, elle ne s’ennuiera jamais avec vous.

21. Ne changez pas d’attitude envers une


femme
Les méthodes que vous avez utilisées pour séduire une femme sont les
mêmes que celles que vous devez utiliser pour maintenir son intérêt pour
vous. Votre attitude décontractée, vos propos impertinents et vos actions
imprévisibles l’ont séduite au début de votre relation? … alors continuez!

L’inverse n’est pas vrai. Une femme séduit un homme essentiellement par sa
sexualité mais ça n’est pas suffisant pour le garder.

22. Les femmes font semblant de ne pas


s’intéresser au sexe
Le désir sexuel féminin est réprimé depuis des siècles par la plupart des
idéologies et des religions. C’est la raison pour laquelle une femme a besoin
de prétextes pour coucher avec un homme même si elle en a vraiment envie.

Un séducteur expérimenté sait cela parfaitement bien. Par conséquent il


fournira à la fille de son choix le prétexte dont elle a besoin pour qu’elle
puisse coucher avec lui sans qu’elle se sente responsable.
C’est d’abord son esprit qu’il faut comprendre avant de la posséder
physiquement.

23. Une femme craque d’abord pour ce


que vous êtes puis elle essaie de vous
changer
Au début d’une relation, la femme que vous avez séduite tombe amoureuse
de vous pour ce qu’elle a perçu de vous, pour votre personnalité. Plus votre
relation avance et plus elle essaie d’agir sur votre volonté afin de modifier
votre état d’esprit.
Si elle parvient à vous changer, elle aura moins de respect pour vous. Elle
n’hésitera pas à vous remplacer par un autre homme qui présente les mêmes
caractéristiques que vous aviez au début de votre rencontre.

Ce constat n’est paradoxal qu’en apparence car l’objectif de votre copine,


souvent inconscient, est de vous tester en permanence afin de valider sans
cesse le choix qu’elle a fait de sortir avec vous.
Elle et vous ne pourrez vous épanouir en couple que si c’est vous qui lui
résistez.

24. La personnalité et le comportement


de votre femme sont le reflet des vôtres
La personnalité d’une femme est souvent le reflet de celle de l’homme avec
qui elle sort. Lorsqu’elle attache son affection à un homme, le comportement
de ce dernier déteint sur elle. C’est pourquoi ce que vous êtes conditionne ce
qu’elle est.

Si quelque chose ne fonctionne pas dans votre relation avec une femme, c’est
à vous d’y remédier. Si elle n’a plus pour vous le respect qu’elle avait au
début, si vous vous emmerdez au lit, si elle vous trompe, si elle vous prend
pour une vache à lait, c’est de votre faute car la façon dont elle vous traite
correspond à l’image que vous lui renvoyez.

Inutile de se poser en victime: trouvez vous-même la faille et comblez-la. Si


elle va trop loin, quittez-la et allez à la rencontre d’autres femmes.

25. Soyez toujours prêt à partir


Soyez toujours prêt à partir et n’en concevez aucune amertume. Si ça ne
marche pas/plus entre elle et vous, faites-lui comprendre que vous allez partir
et partez. Vous ne pouvez pas vous permettre d’attendre, et elle non plus.

Si elle commence à marchander et que vous appréhendez de la quitter, alors


c’est elle qui vous contrôle.
Quand, après réflexion, votre décision est prise, quittez-la quoiqu’elle fasse et
passez à autre chose.

Pour finir
Vous venez de lire vingt-cinq des grands principes du Jeu social. Qu’en
pensez-vous? Quels sont ceux que vous préférez?
Partagez vos idées dans vos commentaires!
DE LA COMPÉTENCE À LA
MAITRISE
Tu es compétent dans ton domaine mais tu veux continuer à progresser…
Le niveau au-dessus est celui des maîtres.

Comment atteindre la maitrise?

Portrait de Picasso par R. Casas

Pablo Picasso était en train de dessiner dans un parc quand une femme le
reconnu. Elle prend son courage à deux mains, l’aborde et lui demande s’il
peut lui dessiner son portrait.
Après quelques minutes de travail, le peintre lui tend le résultat. La femme est
ébloui par la précision avec laquelle le maître a su percer à jour les traits de sa
personnalité dans son dessin.
Émerveillée, elle demande à Picasso ce qu’elle peut lui donner en échange.
Picasso lui répond: « 5000$ ».
Stupéfaite, elle lui demande pourquoi c’est si cher alors que ça ne lui a pris
que 5 min.
Picasso lui répond: « Non Madame, ça m’a pris toute ma vie. »

La maitrise n’est pas immédiate. C’est bien plus qu’une passion fugitive ou
une connaissance théorique.
Ça demande de l’intention, des efforts et de la discipline.
Il te faudra bien plus qu’effleurer la surface.

Bien sûr il y a différents niveaux de maitrise.


Être le meilleur guitariste de la ville est une chose. Être un soliste
international en est une autre.
Se lancer dans une discussion simple dans une langue étrangère est une
chose. Pénétrer et comprendre l’esprit-même de cette langue en est une autre.

Dans un monde complexe comme celui où nous vivons, la multiplication des


informations est telle que l’on peut à peine se maintenir à niveau. Dans un tel
contexte il devient difficile de parvenir à un très haut niveau de maitrise. Et
ça n’est pas forcément nécessaire.
Ce qu’il nous faut acquérir, c’est un ensemble de compétences et de
connaissances qui correspondent à la complexité sociale contemporaine.

Par conséquent, dans notre effort pour atteindre la maitrise, nous n’avons pas
besoin d’être les meilleurs au monde.
Ce dont nous avons besoin, ce sont les compétences nécessaires pour être
productif et pour contourner certaines règles. Enfin ces compétences doivent
assez souples pour pouvoir se combiner avec d’autres compétences et
d’autres règles.
Dans ce contexte, atteindre la maitrise signifie se placer dans les premiers
20% et non pas dans les 1%. Être dans les premiers 20% change déjà
beaucoup de choses.

Ça peut prendre tout une vie pour être le meilleur. Alors que pour être
excellent, quelques années suffisent. Ça ne veut pas dire que c’est simple.
Être un maître dans domaine demandera toujours du temps et des sacrifices.
Mais le chemin vers la maitrise est toujours tracé pour quiconque en a la
volonté et la discipline.
Ce chemin passe par 3 étapes principales: le choix, l’acquisition, l’ascension.
1.Le choix

Trouv
e et tu chercheras

Cette première étape peut sembler la plus simple mais elle est plus difficile
qu’on ne l’imagine.
Avant de faire quoi que ce soit, tu dois choisir très soigneusement le domaine
pour lequel tu vas passer tant de temps. Quelles compétences, quelles
connaissances vas-tu choisir de maitriser?

Tu as certainement plusieurs centres d’intérêt que tu es capable de bien


connaître. Mais choisir un domaine et y consacrer une grande partie de ton
temps nécessite de prendre une décision claire et irrévocable.
Tu dois choisir ce que tu veux maitriser. Il y a plusieurs façons de prendre
cette décision. Tu peux le faire parce que tu es déjà bon dans un domaine ou
parce qu’il t’intéresse. Ou tu peux aussi prendre une décision sur une base
purement lucrative (ta passion peut te rapporter de l’argent).

Tu dois prendre cette décision. Sinon tu te disperseras en vain.

Une fois que ta décision est prise, tu vas pouvoir commencer à t’amuser…

2. L’acquisition
L’écar
t entre la connaissance et la compétence est la pratique. L’écart entre la
compétence et la maitrise est le temps.
J. Bouchard

Une fois que ton choix est fait, il faut commencer à augmenter ton niveau de
compétences. Comment? Par la pratique assidue.
Mais il y a plusieurs façons de pratiquer.

Si tu veux atteindre la maitrise, ta pratique doit être efficace. Une pratique est
efficace si elle présente les 3 caractéristiques suivantes:

 Elle doit être précise, et orientée uniquement vers tes objectifs.


Quand on commence, on a souvent tendance à se disperser, on ne sais
pas vraiment où on veut aller. Chaque jour, tu dois définir
précisément ce que tu veux apprendre et dans quel but.
 Ta progression doit être évaluée en permanence. La méthode que
tu suis est-elle la bonne? Ta progression est-elle assez rapide? Corrige
tes mauvaises habitudes et persévère dans les bonnes. L’idéal c’est
d’avoir un mentor, un guide bienveillant. Mais il peut y avoir de
nombreux autres supports: livres, tutos, observation personnelle de la
réalité…
 Enfin, pour qu’une pratique soit efficace, elle doit te pousser au-
delà de tes limites. Si pendant ta pratique, tu ne ressens aucun
inconfort et aucune douleur, alors tu ne pratiques pas réellement.
Pendant ton parcours en vélo, tu ne te sens pas essoufflé? Alors tu ne
t’entraînes pas vraiment. Si pendant ton apprentissage d’une langue,
tu comprends tout ce que tu lis, ça signifie que les textes que tu as
choisis sont trop faciles, et que tu as cessé d’apprendre. Toute
progression s’accompagne d’une sensation d’inconfort, même légère.

3. L’ascension

Pour atteindre la maitrise, il ne suffit pas d’être « bon » dans son domaine.
Il faut atteindre le niveau au-dessus. Maîtriser un sujet ne signifie pas
seulement réfléchir à ce sujet mais le vivre en le réalisant.

La 3ème étape de la maitrise est l’ascension.


C’est le moment où tu te sens suffisamment en confiance dans un domaine et
que tu peux commencer à innover et à créer. C’est le moment où tu es capable
de faire la jonction avec d’autres domaines en vue d’un enrichissement
mutuel.

Arrivé à ce niveau, un maître voit son horizon s’étendre à l’infini. Ses


possibilités d’expérimentations et de créations ne connaissent pas de limite.
Il peut alors faire progresser son domaine au-delà de ce qui a été fait par ses
prédécesseurs.

L’ascension est le sommet de la maitrise.


Le chemin est long mais le résultat te comblera au-delà de ce que tu peux
imaginer.
La maitrise te donnera une identité parfaitement claire dans le monde, et un
impérieux sens à ta vie. Dans un monde incertain et mouvant comme le nôtre,
ses valeurs sont inestimables.
Tu en retireras respect et sérénité, des autres mais surtout de toi-même.
L’expression de tes idées sera claire, à la suite desquelles d’autres idées te
viendront de façon fluide.
Ta volonté et ta discipline se renforceront. Non pas par un effort intense et
crispé mais par ta sérénité et par l’emprise que tu auras sur toi-même.

Tu auras appris à maitriser un domaine et surtout, tu auras appris à apprendre.


C’est la leçon ultime que tu pourras appliquer à d’autres domaines.
Dans notre monde complexe, tu seras équipé pour le futur.

Références
Films et séries

La série Breaking bad de Vince Gilligan.

Itinéraire d’un enfant gâté de Claude Lelouch avec Jean-Paul


Belmondo

Livres

Atteindre l’excellence  de Robert Greene

Comment décupler vos capacités d’apprentissage de Rémy


Enémèce
LES CITATIONS DU JEU SOCIAL,
partie 1

Dans cet article, j’ai synthétisé les principes du Jeu social en citations les plus
brèves possibles afin d’en faire ressortir le principal.
Amusez-vous bien.

1. Qui se justifie s’accuse. Les justifications ne peuvent avoir lieu que lors
d’un échange respectueux, dépourvu de rapport de force. Sinon une
justification passera pour une excuse ou un faux-fuyant.

2. L’attaque est la meilleure des défenses. Car dans un rapport de force, toute
défense passera pour une excuse laborieuse, même si elle est honnête.

3. Toute faiblesse peut être utilisée contre toi et sois sûr que dans un conflit,
elle le sera. Il est préférable d’instrumentaliser tes faiblesses en les faisant
clairement connaître. Autrement dit « cache-les à la vue de tout le monde ».
Porte tes faiblesses comme une armure, sois-en fier. De cette façon, tes
adversaires ne pourront pas les utiliser contre toi.

4. L’attaque révèle l’intention, la défense révèle la priorité. On ne défend pas


ce qui n’a pas d’importance. On n’attaque pas un allié (sauf en cas de leurre).

5. Le Jeu social est partout où il y a des conflits d’intérêts, seules les


apparences changent. En affaires, en séduction, en politique. Chaque fois
qu’il y a des intérêts en jeu, il y a un champ de bataille. Et à chaque champ
de bataille, le Jeu social intervient.

6. Quand tout s’effondre, prépare-toi à un conflit total.

7. Désir et envie entraînent bien souvent la tromperie. Les désirs ne sont bons


que jusqu’à un certain point.

8. N’insulte pas le roi dans la salle du trône. Si tu dois le faire, fais-le


seulement avec des gens qui partagent les mêmes intérêts que toi. Le roi
représente n’importe quelle personne dont tu dépends socialement et
financièrement.

9. Le Jeu social ne détermine pas ta morale. C’est ta morale qui détermine
l’usage que tu fais du Jeu social. Ceux qui prétendent que le Jeu social n’est
pas en accord avec leur morale sont bien souvent ceux qui l’utilisent le plus.

10. Quand quelqu’un ne t’aime pas, ses questions sont des attaques. Parfois
elles sont masquées, parfois elles sont directes. Chaque fois que l’on te pose
une question, détermine immédiatement sa sincérité. A une question
malhonnête, tu donneras une réponse malhonnête. Ou pas de réponse du tout.

11. Méfie-toi de celui qui te submerge de questions. Ça peut être par simple
curiosité. Mais ça peut être aussi pour te sonder et détecter tes faiblesses. La
frontière entre curiosité et interrogatoire est floue.

12. Ne crois pas celui qui se critique trop lui-même. Celui qui prétend se
mépriser s’honore quand même comme contempteur.

13. Exagérer jusqu’à l’absurde ou ignorer le défi vaut mieux qu’une excuse.

14. Ignore celui qui t’ignore. Le silence est d’or, alors qui parlera en
premier? Tu rentres là dans une guerre silencieuse. Celui qui parle le premier
admet qu’il a besoin de l’autre, et par conséquent il perd.

15. Ignorer est une réponse sous forme d’absence de réponse. C’est, en
apparence, une réponse neutre.

16. Ceux qui prétendent que ces comportements sont indignes sont bien
souvent ceux qui les utilisent le plus.
17. Quand l’agressivité échoue, enchaîne sur la séduction. Quand la séduction
échoue, enchaîne sur l’agressivité. Le pouvoir dur se pratique en alternance
avec le pouvoir doux.

18. Le charme d’une personne provient de son succès, pas de sa vertu.


Beaucoup de gens confondent charme et vertu. Les initiés au Jeu social
comprennent que plus une personne est charmante, plus il faut être prudent.

19. Que tu en aies conscience ou pas, les gens de pouvoir testent et évaluent


en permanence leur entourage. Ils n’accordent leur intérêt qu’à ceux qui
réussissent leurs tests.

20. Le niveau de moralité que les gens attendent des autres est largement
supérieur à celui qu’ils exigent d’eux-mêmes.

21. Les vraies victimes souffrent en silence. La plupart des gens qui se
plaignent ouvertement ne le font que pour accéder au statut de victime, et
donc pour se faire remarquer socialement.

22. L’interprétation des informations est toujours biaisée afin de servir les
intérêts de celui qui les interprètent. Celui qui domine n’est pas celui qui
contrôle les informations mais celui qui contrôle leurs interprétations.

23. Passer pour un idiot est une source de liberté et de pouvoir. Jouer au con
est une stratégie qui peut s’avérer profitable.

24. Un narcissique ne fait aucune différence entre l’amour et la haine,


seulement entre l’attention qu’on lui porte et l’inattention.

25. Pour appâter, utilise l’intérêt, jamais la pitié.

26. Les fortes personnalités se méfient des autres fortes personnalités et


détestent les faibles. Aucun roi n’a envie de partager son trône.

27. Évalue les règles en fonction de leur valeur. N’enfreins jamais une règle
par défi ou par plaisir. Certaines règles protègent les administrateurs, d’autres
protègent les administrés. Fais la différence.

28. Contre des personnes fortement lucides, utilise la séduction plutôt que


l’agressivité. Les gens lucides aiment être charmés. Et même s’ils en sont
lucides, les effets de la séduction ne sont pas annulés pour autant.
29. Exerce-toi toujours à la répartie. Participe à tous les débats et les joutes
verbales que tu pourras, sur tous les sujets. L’art de la conversation est une
forme de pouvoir doux.

30. Nous sommes tous des joueurs, des pièces sur la table de Jeu. Soit tu
bouges, soit on te bouge. Soit tu joues le Jeu, soit c’est le Jeu qui te joue.

31. Si une personne te perçoit comme trop lucide, elle se méfiera de toi. En
compagnie de gens méfiants, il est parfois utile de jouer au con.

32. Dans toute situation sociale, méfie-toi de celui qui s’incruste. En plus de
se faire remarquer, son objectif est de s’élever sur l’échelle sociale aux
dépens de ceux qu’il parasite. Une fois qu’il t’aura dépassé, il t’oubliera très
vite pour passer à autre chose.

33. Celui qui s’incruste cherche à récupérer ta popularité en s’associant à toi


dans un contexte social. Ses intentions ne sont pas sincères.

34. Par ta lucidité, fais la différence entre un entretien et un interrogatoire. Un


interrogatoire n’est ni plus ni moins qu’un jeu de réparties.

35. Pour convaincre quelqu’un, fais en sorte qu’il pense que l’idée vienne de
lui.

36. Ne confond pas beauté et honnêteté.

37. Quand le vent souffle, certains construisent des murs, d’autres


construisent des moulins.

…à suivre dans le prochain article: LES CITATIONS DU JEU SOCIAL,


partie 2…

Références
Films et séries

La série House of cards de Beau Willimon avec Kevin Spacey

La série Les Borgias de Neil Jordan avec Jeremy Irons


Livres

Maximes de La Rochefoucauld

Power. Les 48 lois du pouvoir de Robert Greene

Influence et manipulation de Robert Cialdini

L’Homme de cour de Baltasar Gracián

Petites anthologie désinvolte des plus belles réparties de Jean Piat

L’Art de se taire de J. Dinouart

LES CITATIONS DU JEU SOCIAL,


partie 2

Suite au succès de l’article LES CITATIONS DU JEU SOCIAL, partie 1,


l’article ci-dessous propose une nouvelles série de citations qui condensent au
maximum les grandes idées du Jeu social.
Bonne continuation 😉
1. Lis entre les lignes. Si tu parviens à deviner la raison pour laquelle
quelqu’un te pose une question et que cette raison ne te paraît pas honnête,
alors ne prends même pas la peine de répondre. Ne tombe pas dans ce piège,
ignore-le.

2. Dans un débat, si quelqu’un essaie de te débiner devant tout le monde


plutôt que de réfuter honnêtement tes arguments, c’est un ennemi.

3. Choisis tes combats avec prudence. Les petits combats mesquins


entameront ta crédibilité. Plusieurs combats à la fois t’épuiseront.

4. Plus tu résistes, plus ça persiste.


Apprends l’art du lâcher-prise.

5. L’esprit et la lettre.
Enfreindre subtilement les lois, ça consiste à contourner l’esprit tout en
respectant la lettre.

6. Méfie-toi de la mentalité de groupe. Un ami jaloux est une future trahison.


Coupe les ponts au bon moment. Ne laisse pas la nostalgie te piéger dans une
relation toxique.

7. Si tu te laisses emporter par tes émotions, quelles qu’elles soient, les


risques de salir ta réputation et de t’engager dans des actes regrettables
augmentent fortement.

8. L’homme arrogant croie qu’il peut se laisser aller à la colère sans


conséquence pour sa valeur sociale. Cette croyance est absurde.
Laisse-le s’enivrer dans la colère mais toi, garde ton calme.

9. Les forts sont pudiques.


Sérénité et nonchalance communiquent une impression de puissance.

10. Les dominants sont sereins, et ils règnent dans le chaos des esprits.

11. Soit tu contrôles tes émotions, soit elles te contrôlent.


Si tu obéis à tout ce que te disent tes émotions, tu es une marionnette. Si tu les
ignores, tu te prives d’informations utiles. Si tu essaies de les supprimer, tu
t’épuises.
Par conséquent, les émotions ne doivent être ni vénérées ni supprimées, mais
canalisées.
12. L’amour ne peut rien contre la psychopathie (c’est-à-dire l’absence
d’empathie) et le narcissisme.

13. Ne cherche pas à cacher à tout prix tes faiblesses. Intentionnellement,


montre tes failles et tes petits défauts. Les gens seront touchés par ta sincérité
et t’accorderont plus facilement leur confiance.

14. Les gens sont davantage susceptibles de croire ce qui est négatif que ce
qui est positif. Exemple : sans preuve, on te croira plus facilement si tu
affirmes avoir perdu le match que si tu affirmes l’avoir gagné.
Les actes de vertu doivent être accompagnés de preuves, pas l’inverse.

15. Quand quelqu’un te provoque, fait semblant de te vexer puis ignore ton
provocateur. De cette façon, tes potentiels adversaires se dévoilent à leur insu.
Affiche une fausse faiblesse, provoque une attaque, attend la réaction, et le
temps qu’ils le comprennent, tes potentiels adversaires sont démasqués.

16. Méfie-toi de la préméditation de certaines plaisanteries. Le Jeu social en a


déjà parlé.
« Mais je plaisante ! » est une réponse qu’on entend souvent pour déguiser
une attaque. Toute plaisanterie contient une part de vérité. Et si une attaque
est camouflée sous forme de plaisanterie, c’est quand même une attaque.

17. Le seul autorisé à se moquer du roi est le « fou du roi ». Et son arme est
l’humour, souvent grinçant et humiliant. N’accorde pas ta confiance à celui
qui lance des plaisanteries sarcastiques. Il se cache derrière le bouclier de
l’humour.

18. Quand quelqu’un se fait prendre la main dans le sac, il ne révèle jamais
ses intentions tout de suite. Il révèle d’abord ce qui l’incrimine le moins. Puis
il avoue petit à petit la vérité.
Sachant qu’il y aura forcément des dégâts pour lui, il cherche à les limiter.

19. Plus les mensonges s’accumulent, plus la crédibilité diminue, et plus il


devient difficile de mentir. Par conséquent, les menteurs compulsifs se tirent
une balle dans le pied.
Au Jeu social, un mensonge est productif seulement s’il est absolument
nécessaire.

20. Ceux qui trouvent ces réflexions amorales ou choquantes sont ceux qui
les utilisent le plus … et qui se gardent bien de l’avouer.
21. La confiance se gagne et se dépense. Mais, si auprès d’une personne tu en
dépenses trop, ton compte restera à zéro et ne pourra plus être approvisionné.

22. Les gens adorent être séduits mais ils n’aiment pas savoir comment. Un
peu comme un magicien qui gâcherait un tour de magie en révélant son truc.
L’honnêteté ne paie pas quand elle compromet la beauté d’une illusion.

23. Les gens aiment la perception du mystère mais ils ne veulent pas en
connaître l’origine.

24. Si quelqu’un se sent jugé par toi, il risque de te détester. Au Jeu social, il
est préférable de suggérer plutôt que d’affirmer ou d’ordonner.

25. La plupart des gens n’aiment pas la vérité. Ce qu’ils veulent c’est que
leurs opinions soient validées. Seule une minorité de personnes aiment être
contredits, afin d’enrichir leur quête de vérité.

26. Simule un conflit entre deux parties. Observe les réactions des uns et des
autres afin d’identifier tes alliés et tes ennemis.

27. Si tu crains un complot contre toi, organise-le, tout en dissimulant que tu


es derrière. Ainsi, tous ceux qui pourraient y adhérer tombent sous ton
contrôle.

28. Il est préférable de définir toi-même ce que les autres attendent de toi
plutôt que d’attendre que les autres le définissent pour toi.
Si tu définis clairement ton rôle, tu définiras plus facilement celui des autres.

29. Fais en sorte que tes amis te surestiment et que tes ennemis te sous-
estiment. Et surtout sache qui est qui.

30. Le désir est un faux prophète


Le plaisir est un faux dieu

…à suivre dans le prochain article: LES CITATIONS DU JEU SOCIAL,


partie 3…

Références
Films et séries

La série House of cards de Beau Willimon avec Kevin Spacey

La série Les Borgias de Neil Jordan avec Jeremy Irons

Livres

Maximes de La Rochefoucauld

Power. Les 48 lois du pouvoir de Robert Greene

Influence et manipulation de Robert Cialdini

L’Homme de cour de Baltasar Gracián

Petites anthologie désinvolte des plus belles réparties de Jean Piat

L’Art de se taire de J. Dinouart


LES CITATIONS DU JEU SOCIAL,
partie 3

Bienvenue dans la 3ième partie des citations du Jeu social.


Vous trouverez la 1ère partie ici et la 2ième partie là.

Bonne lecture 😉

1. Il est bien plus facile d’être trompé que d’admettre qu’on l’a été.

2. Une personne intellectuellement brillante se doit d’apprendre le Jeu social.


Afin de se préserver des egos jaloux et des parasites en tout genre.

3. Toute personnalité est une énigme qui peut être influencée en comblant ce
qui lui manque. Dans ta personnalité, exhibe les lacunes de ton interlocuteur
pour l’attirer à toi.

4. Dans un rapport de forces, les excuses sont rarement efficaces car elles
mettent l’accent sur des erreurs et attisent les rancunes. Un meneur d’hommes
ne doit pas faire part de ses regrets. Il doit ignorer, nier ou mieux encore ne
montrer que les aspects positifs de son erreur. Le regret est une faiblesse qui
attise le mépris des egos fragiles.

5. Ceux qui prétendent ne pas utiliser ces méthodes sont bien souvent ceux
qui les utilisent discrètement. Ça n’est qu’une stratégie de plus…

6. Fais en sorte de ne pas attirer ceux qui ne t’attirent pas. Car il préférable de
ne pas être désiré plutôt que de l’être par des indésirables.

7. Une insolence en entraîne d’autres. N’accepte de mauvaise remarque de


personne, au risque de passer pour un naïf.

8. Les meilleures intentions entraînent parfois les pires actions. Que de mal
fait au nom du bien! Méfie-toi des mauvais conseils venant de personnes
pourtant bien intentionnées. Même si elles ne le font pas exprès, elles peuvent
te détruire.

9. Les maîtres du Jeu social ont appris à utiliser les illusions d’autrui pour


parer leurs intentions d’une noblesse qu’elles n’ont pas.

10. Toute personne capable de concevoir le mal est capable de le mettre en


application.

11. Pour persuader, fais appel aux émotions, pas à la raison. Et si ça ne


marche pas, utilise des sophismes.

12. Essaie toujours d’anticiper les mouvements de l’adversaire. Prévois quand


c’est possible, sinon improvise. Seule la pratique permet de distinguer
clairement les 2 situations.

13. Dissimule tes intentions tout en estimant celles des tes concurrents. Car
c’est celui qui a le plus d’informations correctes qui gagne la partie. Et
surtout méfie-toi de la désinformation.

14. Certains pensent qu’il ne faut pas être impitoyable (car tu passes pour
quelqu’un de malveillant) ou qu’il faut toujours l’être (car sinon tu passes
pour un faible). Ces opinions sont fausses toutes les deux.

15. Le but d’un provocateur est de te faire agir de façon à diminuer ta valeur
sociale perçue. Par conséquent, tout Joueur social débutant doit
apprendre l’art d’ignorer les provocations.
16. La maîtrise des relations interpersonnelles constitue le micro-Jeu social.
La maîtrise des stratégies militaires constitue le macro-Jeu social. Pour
maîtriser le monde des affaires, il faut maîtriser les deux.

17. Dans le cadre d’un rapport de forces, quand quelqu’un te pose une
question, c’est toujours une fausse question. C’est soit pour se mettre
en valeur soit pour te débiner.

18. C’est inefficace d’estimer les possibilités de trahison sur une base
affective. Tu ne dois estimer une possibilité de trahison que sur une base
d’intérêt personnel (la concurrence offre-t-elle plus que moi?).

19. En cas de trahison ou d’abandon, l’expérience enseigne qu’il est plus


efficace de se venger que de soudoyer.

20. Pour fidéliser, il est préférable de faire craindre une perte plutôt que de
faire espérer un gain.

21. Tes ennemis intimes t’admireront en cachette, écouteront tes conseils et


copieront tes actions, pour finalement les utiliser contre toi.

22. L’absence entraîne l’attirance seulement si elle est authentique (c’est une
variante de la « stratégie du mystère »). Si tu ignores quelqu’un et que celui-
ci t’observe en train de quémander l’attention de quelqu’un d’autre, alors
l’effet de ton absence disparaît car on comprend qu’elle n’est qu’une mise en
scène.
La vraie absence, c’est quand tu disparais vraiment pour t’occuper d’autre
chose.

23. Il est plus subtile et efficace de priver que d’infliger. Si tu dois infliger,
fais-le pour faire impression. Mais pour mener une attaque furtive, il est
préférable de priver.

24. Dans le pire des cas, si tu n’as pas d’autres choix, il vaut mieux ne pas
être cru que ne pas être respecté.

25. Les distraits, les idiots et les parleurs sont les marionnettes de ceux qui
inventent de fausses controverses pour servir leurs intérêts.
26. La plus grosse erreur que puisse faire un général, c’est de ne pas écouter
ses lieutenants. La confiance s’érode, le doute s’installe et la mutinerie
gronde.

27. Si tu veux grandir, tu devras t’insensibiliser à la provocation. Car les


faibles essaieront toujours de te faire perdre ton calme afin d’attaquer ta
crédibilité.

28. L’école ne récompense pas la créativité mais la docilité.

29. Ne récompense pas le provocateur par une dispute bruyante car c’est


précisément ce qu’il veut.

30. L’agressivité passive, si elle est acceptée, entraîne la provocation.

31. Une personne paranoïaque suscite le mépris. Voyant des ennemis même
où il n’y en a pas, son absence de sérénité saute aux yeux et sa valeur sociale
s’effondre.

32. La façon dont tu le dis est plus important que ce que tu dis. Optimise
l’apparence, l’attitude et frappe au bon moment. Même le message le plus
banal peut paraître magique s’il est récité avec la bonne théâtralité.

33. Moins tu emploies de mots, plus on te croit. C’est pour ça qu’une


personne qui proteste trop, même si elle est honnête, perd en crédibilité.

34. Ne dis rien, suggère tout.

35. L’ambiguïté des intentions permet de discerner le véritable intérêt


d’autrui.

Références
Films et séries

La série House of cards de Beau Willimon avec Kevin Spacey

La série Les Borgias de Neil Jordan avec Jeremy Irons


Livres

Maximes de La Rochefoucauld

Power. Les 48 lois du pouvoir de Robert Greene

Influence et manipulation de Robert Cialdini

L’Homme de cour de Baltasar Gracián

Petites anthologie désinvolte des plus belles réparties de Jean Piat

L’Art de se taire de J. Dinouart


GÉRER SON EGO

Un
homme convaincu contre son gré n’est pas convaincu.
Dale Carnegie

Comment gérer son ego face aux critiques?

On connaît tous des gens à l’esprit fermé, imperméables aux idées d’autrui.
Des gens têtus qui refuse de changer d’avis même si vous leur présentez une
démonstration rationnelle.

Vous êtes convaincu que vous avez raison et qu’il ont tort mais vous ne
parvenez pas à les persuader. Vous avez certainement raison et vos arguments
sont logiques.
Mais votre interlocuteur trouve tous les arguments irrationnels qu’il peut
imaginer pour vous contredire, même les plus malhonnêtes.
Comment gérer cette situation au mieux?

Dans cet article, je propose une approche particulière à laquelle on pense


rarement.

Quand on rencontre des personnes à l’esprit fermé, on a tendance également à


se fermer à leurs opinions, par réaction.
Vous pensez probablement que le problème vient de l’autre, et pas de vous.
Mais en évaluant la situation de cette façon, vous n’en tirerez que de la
frustration. Le problème vient de votre attitude, plus que celle de l’autre
personne.
Je m’explique…

La clé consiste à répondre les questions qui se posent à vous dans de pareils
situations:
Pourquoi je me braque face à des personnes fermées?
Qu’est-ce qui, en moi, résiste?
Pourquoi ai-je besoin d’avoir raison?
Pourquoi ai-je envie de les persuader?
N’auraient-ils pas raison sous certains aspects, même infimes?

En répondant à ces questions, vous découvrirez la partie de vous-même qui


résiste le plus aux opinions extérieures. Et vous pourrez décider soit de
continuer à résister soit de tenter de vous ouvrir.
Sachez que plus vous résistez, plus vous passez du temps à défendre votre
position. Cela en vaut-il vraiment la peine?

Quand on résiste de façon gratuite, c’est qu’on est dominé par son ego.
Quand votre ego s’approprie vos idées, vous percevez toute critique comme
une attaque personnelle.
Au contraire, si vous dissociez clairement vos idées de votre ego, vous ne
ressentirez pas le besoin de résister coûte que coûte. Et vous parviendrez
à lâcher prise.
Tout
ce à quoi l’on résiste persiste.
Carl Jung

L’écriture de ce blog m’a fait prendre clairement conscience du problème.


Certains des commentaires et des emails privés que je reçoit sont parfois très
critiques à l’égard de mes idées. D’autres n’ont pour but que de me tendre un
piège pour déclencher des polémiques stériles.
Il m’est arrivé de répondre à ces emails au début de la création du site. Mais
les arguments étaient contre-productifs et les discussions tournaient en
querelles d’ego.

Une critique de vos idées n’est pas toujours une attaque personnelle.
Quand vous vous braquez contre une personne fermée d’esprit, le problème
vient essentiellement de votre ego.

Lorsque vos idées sont critiquées, vous avez parfaitement le choix d’ignorer
ces critiques. Inutile de le prendre personnellement. Les gens ont bien de
droit de ne pas vous approuver.
D’autant plus qu’en mettant votre ego de côté, vous pourrez réfléchir
objectivement à la critique pour vous apercevoir qu’elle est peut-être
recevable. Et ainsi engager un débat d’idées qui enrichira les deux parties.
Si vous acceptez d’autres points de vue, ça ne veut pas dire que vous les
acceptez personnellement. Vous les laissez compléter vos propres idées mais
vous ne les assimilez pas à votre ego.
De même pour les critiques positives et enthousiastes. Ne les prenez pas pour
vous-mêmes, même si c’est tentant. Si vous le faites, votre ego risque de
gonfler et il sera d’autant plus difficile à défendre le jour où il sera attaqué.
Ne prenez rien personnellement, en bien comme en mal.

Il convient bien sûr de distinguer les vraies critiques constructives de


celles destinées à vous déstabiliser. Dans ce dernier cas, les ignorer suffira.

Maintenant: comment pour gérer au quotidien des gens fermés d’esprit? Si,


par exemple, vous êtes obligé de coopérer avec ce type de personnes dans le
cadre de votre travail. De même, cette situation doit être gérée
rationnellement sans se laisser emporter par ses émotions.

Faites l’effort de les rendre un peu plus ouvert d’esprit sans toucher à leur
ego. Benjamin Franklin avait une méthode efficace pour y parvenir…
Autour de la table des négociations, quand il était en désaccord avec une
personne, il avait l’habitude d’introduire dans le débat une tierce partie
« invisible ». Par exemple, il commençait ses phrases en disant: « J’ai
entendu dire que… » ou « Il paraît que… ». Et il enchaînait sur son point de
vue en simulant que c’était celui de quelqu’un d’autre.
De cette façon, il différenciait son ego de ses idées.
Pendant toute la discussion, il maintenait une attitude de curiosité plutôt que
d’opposition.
Par cette approche, il parvenait à persuader facilement les gens sans qu’ils se
braquent ou qu’ils se vexent. Il était en effet difficile de l’attaquer
personnellement car par son habileté de langage, il donnait l’impression que
les idées qu’il présentait n’étaient pas les siennes (« on dit que… »,
« beaucoup de gens pensent que… »).

A condition de l’adapter à vos interlocuteurs, la technique de Franklin marche


très bien.
Ça demande un peu de pratique de dissocier vos idées de votre ego mais ça
vaut vraiment le coup d’essayer.
Toute
idée est une idée reçue.
Jean-Louis Poirier

Si malgré vos tentatives, la personne avec qui vous discutez persiste dans son
attitude de refus, vous pouvez toujours l’accepter telle qu’elle est. C’est à ce
point précis qu’intervient pour vous une possibilité de changement…
En acceptant cette personne sans condition, vous pouvez choisir soit de
continuer à la fréquenter soit de couper les ponts.
Dans la plupart des cas, la personne vous fera des concessions dans votre
prochaine discussion avec elle. Vous pourrez alors oublier ce qui s’est passé
auparavant.
Dans le cas contraire, si la personne s’obstine en permanence, c’est
l’occasion pour vous d’envisager un changement radical. Changer de poste,
de partenaire, d’amis…

Quelle que soit votre décision, la méthode de Franklin ne peut qu’améliorer


vos compétences relationnelles.

Je suis passé par suffisamment d’expériences de ce type pour comprendre


qu’en acceptant les gens tel qu’ils sont sur le court terme, permet de les
persuader pacifiquement sur le long terme.
Avec une personne particulièrement fermée, ne recherchez pas de résultat
immédiat. Elle se braquera et ça ne marchera pas. Visez le long terme.
Si une personne refuse de changer d’avis sans raison, c’est qu’elle a peur,
entre autre, de passer pour quelqu’un de crédule. Si vous l’acceptez
immédiatement telle qu’elle est, vous réduisez cette peur. Son attitude sera
moins défensive et elle sera plus ouverte à vos idées.
En revanche, si vous êtes toujours en attaque, vous pourrez gagner quelques
combats de temps en temps. Mais votre interlocuteur sera sur la défensive en
permanence et se fermera de plus en plus.
Il est préférable de gagner les cœurs plutôt que les esprits.

Lorsque vous engagez une conversation avec une personne rigide d’esprit (ou
psycho-rigide), vous vous apercevez que vous devenez vous-même rigide
d’esprit. Du moins le temps de la conversation. C’est précisément ce qu’il
faut éviter car la situation ne peut que se bloquer.
Mais plus vous acceptez l’autre tel qu’il est, plus votre esprit et celui de votre
interlocuteur s’ouvrent. Et plus vite vous pourrez parvenir à un accord. C’est
un cercle vertueux qu’il faut entretenir.

Être ouvert d’esprit ne veut pas dire être naïf.


Être ouvert d’esprit signifie que vous acceptez les idées des autres afin de les
étudier et d’apprécier leur valeur. Mais le résultat de votre appréciation
vous appartient entièrement.
Si ces idées n’ont pas de valeur à vos yeux, laissez-les tomber. Si elles en ont,
explorez-les.

Plus vous acceptez d’évaluer les idées d’autrui, plus vous grandissez.

Références
Films et séries

La série House of cards de Beau Willimon avec Kevin Spacey

La série Les Borgias de Neil Jordan avec Jeremy Irons

Les Initiés de Ben Younger

Livres

Le Cerveau de Bouddha  de Rick Hanson


L’Art de la séduction  de Robert Greene

Power. Les 48 lois du pouvoir de Robert Greene

COMPRENDRE VOTRE VALEUR


SOCIALE

Le Jeu
social s’oppose à la morale comme la philosophie s’oppose à la naïveté

Introduction
1. La dynamique des groupes sociaux
2. Relativité de la valeur sociale
3. Un clou chasse l’autre
4. La stratégie du mystère
5. Réflexions diverses sur la valeur sociale
Pour finir

Introduction
La valeur sociale d’une personne correspond à la position qu’elle occupe dans
la hiérarchie de la société. C’est lié à la richesse de son réseau de relations.
Quels sont ses amis, ses collègues, ses connaissances, ses contacts
professionnels, et combien en a-t-elle? A-t-elle un carnet d’adresses bien
rempli? Peut-elle gravir les échelons en utilisant des passe-droits? Ou ne doit-
elle compter que sur son mérite et les caprices de ses supérieurs?

De la même façon, on parlera de valeur sexuelle pour désigner le pouvoir de


séduction d’une personne relativement à sa valeur sociale.
La valeur sociale est une notion changeante. Elle est essentiellement
constituée de non-dits, elle permet toutes les interprétations possibles selon
les interlocuteurs. Une personne en quête de pouvoir fera donc en sorte de
détourner ces interprétations en sa faveur.

Les gens basent leur perception de votre valeur sociale sur les interactions
qu’ils ont avec vous. De même, vous percevez votre propre valeur au travers
de vos relations avec vous-même c’est-à-dire de votre amour-propre.
Par conséquent, nous avons affaire à un phénomène perçu qui dépend de la
subjectivité de celui qui le perçoit.

Il s’agit d’une illusion sociale. C’est le lustre dont vous vous parez pour
briller en société, votre comportement, votre conversation et votre apparence.
Selon vos compétences relationnelles, votre valeur sociale perçue vous
grandira ou vous rabaissera par rapport à votre véritable valeur.

Votre valeur sociale réelle quant à elle, constitue l’ensemble de vos attributs


qui sont visibles aux yeux de tous et que l’on ne peut pas remettre en
question. Ce sont vos compétences (intellectuelles, sportives, artistiques), vos
revenus, votre apparence physique.
Elles sont faciles à reconnaître: faites-en une liste et identifiez celles qui sont
les plus recherchées en société. Concentrez-vous sur ces dernières et mettez
les autres de côté.

1. La dynamique des groupes sociaux


Avant d’être admis dans un cercle social, les membres vont vous faire passer
toutes sortes de tests parfois très subtils et discrets. Ils vont vous juger et vous
passer au crible puis ils vont vous attribuer une place dans la hiérarchie du
groupe. Une fois que cette place vous est acquise, il vous sera très difficile
d’en changer.
Néanmoins, vous pourrez faire varier cette situation dans un sens positif ou
négatif en jouant sur votre comportement. Des actions positives augmenteront
votre valeur perçue par votre entourage et inversement.

Entendons-nous bien: une action « positive » ne veut pas dire une action
« gentille » ou « conciliante ». Si vous envoyez chier un membre du groupe
qui vous a manqué de respect, votre comportement autoritaire sera perçu
comme une preuve de haute valeur sociale.
Si au contraire, vous acceptez qu’il transgresse les frontières que vous avez
clairement établies en vous montrant conciliant avec lui dans le but de
l’apaiser, vous tombez dans son piège.
Vous transmettez une image de faiblesse. Vous passez pour un lamentable
quémandeur et votre valeur sociale s’effondre aux yeux du groupe.

Attention maintenant de ne pas tomber dans le deuxième piège. Ce n’est pas


parce que vous n’avez plus de valeur aux yeux du groupe que vous allez être
rejeté, bien au contraire. Ils vous garderons mais ils vous prendrons pour ce
qu’ils ont perçu de vous c’est-à-dire une vache à lait.

Au sein de tout cercle social, ce sont les femmes qui ont le plus tendance à
exploiter à leur avantage la gentillesse et la faiblesse perçues (qu’elles soient
réelles ou pas). Pour nombre d’entre elles, des décennies de féminisme ont
contribué à alimenter ce sentiment que tout leur est dû et à justifier cette
exploitation en la rationalisant.
Elles sont extrêmement sensibles à la valeur sociale des hommes: leur
apparence, leur popularité, leur niveau de revenu, etc.

Notons que de nombreux hommes adoptent également cette attitude.


Si les femmes du groupe ne vous respectent pas, elles vous utiliseront à leur
convenance. En règle générale, si vous n’envisagez pas de séduire une
femme, alors il est préférable d’avoir avec elle des relations polies et
distantes. C’est précisément ce détachement qui augmentera votre valeur
sociale aux yeux du groupe.

2. Relativité de la valeur sociale


La notion de valeur sociale est variable selon la composition des groupes et
les attentes de leurs membres. Vous pouvez être perçu comme le mâle
dominant dans un groupe et n’être qu’un sous-fifre dans un autre.

Si vous envisagez de fréquenter des personnes affichant dès le départ un haut


statut social, la concurrence va être rude ne serait-ce que pour y être accepté.
Si votre valeur est moyenne, vous serez perçu comme faible.
Inversement, si vous fréquentez un groupe de faible niveau et que votre
valeur sociale est moyenne, vous serez perçu comme fort.

Là encore les notions de force et de faiblesse perçues varient d’un groupe à


l’autre.
Dans un groupe où personne n’a fait d’études, vous passerez pour un intello.
Par conséquent, votre valeur sociale s’effondrera. Soit vous serez éjecté, soit
vous serez accepté mais vous servirez de bouc-émissaire. Afin d’être accepté
et d’obtenir une bonne place dans la structure hiérarchique de ce groupe, vous
devez compenser la mauvaise impression que les autres ont de vous.

Comment? En vous faisant passer pour moins intelligent que vous ne l’êtes.
Jouez au con jusqu’à ce que votre valeur sociale perçue soit suffisamment
haute. Puis déguisez votre intelligence afin de la faire passer pour une
caractéristique annexe et amusante de votre personnalité. Et non pas comme
un outil de domination.
Qu’il soit important de faire le con ou de faire l’intello dépend de la
perception et des attentes du groupe considéré. Votre valeur pourra soit
augmenter soit diminuer.

De cette façon, reconfigurez systématiquement l’image que les gens


perçoivent de vous. Faites-le toujours de façon délibérée et calculée afin de
préserver votre nature intérieure. Autrement dit ne vous laissez pas influencer
à votre insu.
Dans l’exemple précédent, il ne s’agit pas de s’abrutir réellement au contact
des membres du groupe mais plutôt de simuler la bêtise. Vous devez
consciemment jouer la comédie.

Simuler des attributs que vous n’avez pas ou dissimuler ceux que vous avez
vous demandera des efforts importants et un sens aigu de la discipline. Ainsi
vous devrez procéder par tâtonnements afin d’ajuster au mieux vos illusions
sociales en fonction de l’environnement dans lequel vous vous trouvez.

A ceux qui me poseraient la question suivante: « Mais ne serait-ce pas de la


tromperie? » Je leur réponds: « A votre avis, qu’est-ce que le Jeu social? …
Et vos partenaires/concurrents/associés, à votre avis à quoi jouent-ils, eux? »

Mon approche a pour objectif de provoquer une prise de conscience et de


proposer un remède à la naïveté universelle. Par conséquent, elle est
pragmatique, et très efficace si elle est sérieusement mise en application.

3. Un clou chasse l’autre


Un joueur social expérimenté sélectionne judicieusement les combats qu’il
mène en fonction de ses intérêts. Par conséquent, il évite à tout prix de
s’épuiser sur plusieurs fronts.
Lorsque vous envisagez d’intégrer un cercle social donné pour votre seul
profit, posez-vous toujours la question suivante: est-ce que ça en vaut la
peine?
Ne vous consumez pas vainement à essayer de vous faire accepter par des
gens qui ne vous apportent rien. Vos efforts sociaux doivent toujours servir
vos objectifs. Ainsi, si les bénéfices s’avèrent inférieurs aux
investissements, laissez tomber et passez à autre chose.

De même, si vous fréquentez un groupe depuis longtemps et qu’au fil du


temps vous réalisez que vous lui apportez plus qu’il ne vous rapporte, ça
signifie qu’on est en train de vous exploiter, psychologiquement et/ou
matériellement. On vous manipule et on vous manque de respect.
En pareil cas, il est inutile d’essayer d’améliorer votre image.
Vous avez affaire à ce que l’on appelle une fréquentation toxique. C’est la
pire des configurations sociales, elle entame votre volonté et vous fait perdre
votre temps (voir Power. Les 48 lois du pouvoir de Robert Greene, les lois
2 et 10).
Une seule solution à cette situation, radicale: partez au plus vite sans vous
retourner. On essaiera de vous retenir: ignorez totalement ces appels
trompeurs.

Consolidez sans cesse votre assurance et votre ego en refusant


catégoriquement tout abus vous concernant quel que soit sa nature: requête
insistante inacceptable (de type financière), remarque dégradante en
apparence anodine, critique agressive enrobée d’humour, etc.

Ces réflexions s’appliquent évidemment à votre situation professionnelle. Si


vous estimez que votre travail n’est pas/plus épanouissant, que vous êtes
sous-payé, que vous n’y apprenez plus rien, changez-en au plus vite.
Si vous ne le faites pas, vous malmenez votre amour-propre et perdez en
valeur sociale.

La première impression est souvent la meilleure. Il est beaucoup plus coûteux


de galérer à améliorer votre image si elle est mauvaise dans votre groupe
actuel que de s’intégrer dans un nouveau groupe en y faisant d’emblée une
bonne impression.
Le temps est précieux, ne le perdez pas à courir après des chimères. Par
conséquent, identifiez au plus vite les meilleures options qui serviront vos
intérêts. Quand votre intuition et votre expérience vous le dictent, laissez
tomber celles qui vous sont inutiles et testez les autres.

Si dans un groupe donné votre valeur sociale perçue est basse, n’insistez pas
pour tenter de l’améliorer et ne protestez pas. Vous vous épuiseriez en vain.
Car ce faux échec est là pour vous indiquer que votre intérêt est ailleurs, tout
simplement. Retenez la leçon: quittez le groupe et consacrez du temps à
améliorer vos compétences personnelles. Puis partez à la recherche d’autres
groupes afin d’en faire la conquête.

Nous l’avons déjà dit: ne recherchez l’approbation et l’attention de


personne, foutez-vous-en complètement.
4. La stratégie du mystère

Certains joueurs sociaux adoptent la stratégie de l’absence d’information. Ils


s’entourent d’une aura de mystère qui provoque l’étonnement de leur
entourage. Cette approche est à double tranchant et doit être utilisée avec
prudence.

En cherchant à percer votre mystère, certaines personnes vous attribueront


plus de valeur que vous n’en avez réellement. Votre discrétion ne dissimule-t-
elle pas de gros revenus? Votre pudeur ne cache-t-elle des relations haut
placées ou de nombreuses conquêtes féminines?

Inversement, si votre mystère est perçu comme une mise en scène, vos
silences donneront l’impression que vous cachez délibérément des actions
honteuses et des échecs dont vous n’osez pas parler. Votre valeur sociale
baissera.

Par conséquent, si vous deviez adopter la stratégie du mystère (en séduction,


en affaires…), faites toujours en sorte que ceux qui vous sondent pour vous
comprendre n’émettent que des suppositions qui aillent dans votre sens.

De cette façon, orientez toujours à votre avantage la perception qu’ont les


autres de votre valeur sociale. Initiez et laissez courir des rumeurs à votre
sujet mais seulement si elles contribuent à amplifier votre aura perçue.
Par exemple: n’éludez jamais directement une question au risque de passer
pour un immature. Répondez-y plutôt de façon détournée ou énigmatique et
injectez-y toujours une bonne dose d’humour.
Si vous le faites avec suffisamment d’autorité, votre interlocuteur n’osera pas
insister en vous reposant la question. Détendez alors l’atmosphère en
changeant de sujet et en enchaînant sur une anecdote.

5. Réflexions diverses sur la valeur


sociale
Dans certains cercles il arrive parfois de rencontrer un type très particulier de
joueur social: l’ami de tout le monde.
Il distribue des sourires factices à qui en veut. Il tape sur l’épaule du premier
venu et donne l’impression d’une grande aisance sociale. Son secret c’est son
adaptabilité. L’image de lui qu’il projette est fonction de son interlocuteur,
c’est un caméléon, un miroir social.
Il est toujours enthousiaste, ce qui le fait souvent passer pour un mâle
dominant. Mais cette illusion n’est que transitoire et son image s’effrite au fur
et à mesure que son entourage repère ses failles d’authenticité.
Son attitude apparaît alors pour ce qu’elle est: une comédie médiocre.

Ce constat paraît contre-intuitif mais il se vérifie toujours dans la vraie vie. Si


vous êtes exigeant dans le choix de vos relations, vous êtes un meilleur joueur
social que l’ami de tout le monde. Vous semblez difficile d’accès et dégagez
une plus grande sérénité. Par conséquent, votre pouvoir social perçu est plus
grand.
Arrivé à un certain point, votre valeur sera telle que vous n’aurez plus besoin
de solliciter l’amitié des autres. Car ce seront les autres qui solliciteront votre
amitié.
Donc: à moins que vous ne planifiez une mise en scène pour atteindre un
objectif précis, ne soyez jamais l’ami de tout le monde. Car lorsque le
masque tombera, vous passerez pour un laborieux quémandeur et les gens ne
vous feront plus confiance.

Plus votre valeur sociale sera importante et plus votre compagnie sera
recherchée. Les femmes rivaliseront d’imagination pour vous séduire, vos
finances décolleront et vous serez réellement épanoui. Pour les joueurs
sociaux aguerris, cette situation est une réalité, mais elle présente néanmoins
un inconvénient qu’il convient de bien gérer.
En effet, plus votre pouvoir est grand et plus vous attirez la méfiance et
l’envie de votre entourage. Votre aura est perçue comme une menace et vos
concurrents, soucieux de préserver leur ego, auront vite fait de vous faire
passer pour un arrogant. De ce fait votre valeur sociale diminuera.

Par conséquent, appliquez-vous toujours à ajuster votre image en fonction


de votre environnement. Face à une personne prétentieuse et peu sûre d’elle,
modérez vos démonstrations de pouvoir, jouez légèrement au con mais restez
sur le qui-vive.

De même, si vous êtes beau physiquement, vous vous attirerez forcément la


jalousie de ceux qui le sont moins que vous. Ils y verront là un avantage
injuste puisque dû aux hasards de la nature. En pareil cas, soyez discret quant
à vos succès féminins et feignez l’humilité quand on cherche à vous flatter
sur votre apparence.

J’en profite pour glisser une remarque rapide: par définition, une flatterie
n’est jamais sincère. C’est souvent une tentative de moquerie déguisée qui
s’inscrit toujours dans le cadre d’un rapport de force.

Pour finir
Améliorez vos compétences en permanence afin d’augmenter votre valeur
sociale réelle. Ainsi, cette dernière viendra renforcer votre assurance qui à son
tour consolidera votre valeur sociale perçue.
Diversifiez vos centres d’intérêt au maximum de vos capacités, jouez sur
plusieurs tableaux afin d’avoir toujours une solution de rechange.

Tentez de vous intégrer à de nombreux groupes afin d’affûter sans cesse


votre Jeu social. Intéressez-vous à des associations politiques, syndicales,
religieuses, sportives, comprenez-en les rouages et étudiez les intrigues qui
s’y trament.

Ne relâchez jamais vos efforts, vous en percevrez bientôt les dividendes.

Références
Films et séries

La série House of cards de Beau Willimon avec Kevin Spacey


Barry Lyndon  de Stanley Kubrick

Les Initiés  de Ben Younger

Le Loup de Wall Street  de Martin Scorsese avec Leonardo di Caprio

Livres

Power. Les 48 lois du pouvoir  de Robert Greene

Atteindre l’excellence  de Robert Greene

Influence et manipulation de Robert Cialdini

Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens  de


Robert-Vincent Joule et Jean-Léon Beauvois
CONFIANCE EN SOI ET
SEDUCTION, partie 1

La confiance en soi est une


chose presque sexuelle
A.Ferney

Introduction
Pour le débutant, la séduction consiste pour l’essentiel à intégrer dans son
comportement les caractéristiques extérieures d’un homme dominant c’est-
à-dire les qualités masculines qui attirent les femmes.
Après quelques semaines d’entraînement sur le terrain et après avoir abordé
quelques dizaines de filles, n’importe quel homme motivé
peut apprendre les rudiments de la séduction: phrases-types, humour,
enchaînements verbaux, langage corporel, intensification des contacts
physiques.
Il s’agit de la première composante du jeu de la séduction, celle qui est
visible, révélée et qui peut facilement se transmettre.

La deuxième composante est propre à la nature du séducteur, elle se joue


à l’intérieur. C’est l’assurance qu’il dégage lorsqu’il aborde sans sourciller
un groupe de plusieurs inconnues. Ou lorsqu’il discute calmement avec une
fille au milieu de trois types agités qui la convoitent. C’est sa sérénité et
son sens de l’à-propos lorsqu’il remballe sans se démonter un mec frustré
qui vient de l’insulter.

Un séducteur aguerri se distingue d’abord par la force de sa personnalité et la


confiance qu’il a en ses capacités. Ce soir-là il est sorti pour rencontrer une
fille et coucher avec elle. Il sait qu’il réussira car il n’a pas le moindre doute
qu’il la mérite. Il a intériorisé cette certitude. Pour la fille, cette évidence
innée lui saute aux yeux dès qu’il l’aborde.

Un homme vraiment confiant n’a plus besoin d’apprendre des phrases


d’approche et des histoires préparées. Il sait que sa personnalité lui suffit pour
séduire.

Cette deuxième composante de la séduction, cette maîtrise de la nature


intérieure ne s’apprend ni dans les livres, ni sur Internet et ni en séminaire.
On peut être initié par un maître mais c’est rare d’en rencontrer un. La
meilleure des solutions consiste à s’entraîner sur le terrain et à aborder un
maximum de femmes.
C’est à vous à parcourir ce chemin.

Néanmoins, il est possible d’adopter une approche qui permet de consolider


son état d’esprit afin de le conditionner à la pratique de la séduction. C’est ce
que je propose ici.
Il n’est pas simple d’influencer favorablement les pensées d’autrui car chacun
possède une histoire et un cadre mental qui lui sont propres.
Par conséquent, ce qui est exposé dans la suite de ce texte n’est pas une
formule magique mais un plan d’actions simple et directement applicable.
Après quelques expériences sur le terrain, le séducteur identifie clairement la
différence qu’il y a entre une drague réussie et un échec. Ça n’est pas le
contenu de son baratin qui compte ni la qualité de ses postures viriles. Ce qui
compte c’est ce qu’il ressent lorsqu’il interagit avec les femmes, cette
sensation que la séduction est bien amorcée ou qu’elle ne l’est pas.

Autrement dit, la maîtrise intérieure consiste à passer du statut de singe


savant qui récite des phrases pour amuser les filles à celui de dragueur serein
et endurci. Endurci par les centaines d’heures passées sur le terrain.

Un extrait du film Vicky Cristina Barcelona

On constate néanmoins que de nombreux hommes ne parviennent pas à


atteindre la maîtrise intérieure en dépit de leur expérience. Afin de combler
ces lacunes, définissons clairement de quoi il s’agit.

Le séducteur expérimenté

Quelle que soit la méthode de séduction que vous choisissez, les grandes
lignes sont les mêmes. Un homme qui présente les quatre caractéristiques
suivantes attirera les femmes:

 Il apporte la preuve de sa valeur sociale.


 C’est un leader.
 Il a une forte assurance.
 Il a du sang-froid/Il ne se démonte pas facilement.

Le débutant commence toujours son apprentissage de la séduction par le


premier point. Il apprend d’abord à aborder des femmes, à entretenir la
conversation et à les faire rire. S’il en reste là, il ne couchera jamais avec
elles: il faut qu’il maîtrise les trois caractéristiques suivantes, il doit
s’imposer. Et pour ça il doit aller plus loin.

Un leader, sûr de lui et doté de beaucoup de sang-froid, ne craindra pas de


faire de l’ombre aux autres hommes, de marcher sur leurs plates-bandes et de
les remballer sans ménagement afin de s’imposer. Il assume parfaitement
qu’il va se faire des ennemis: il s’en fout complètement car il sait ce qu’il
veut.

C’est une phase délicate de l’apprentissage du jeu de la séduction mais


indispensable à tout homme motivé. Voyons comment nous pouvons y
parvenir.

La maîtrise de la nature intérieure passe par les quatre éléments suivants:

 Des convictions qui vont dans le sens de vos objectifs.


 Suffisamment d’expériences pour confirmer et renforcer vos
convictions.
 Une forte personnalité et une identité bien définie.
 Une volonté de se lancer dans des actions risquées.

Examinons chacun de ces quatre points.

1. Vos convictions
Vos convictions sur le monde extérieur

La plupart d’entre nous ont une opinion erronée sur la façon dont les hommes
et les femmes interagissent entre eux. La séduction est un domaine où les
clichés sont diffusés de façon massive notamment au travers des médias. De
nombreuses sottises (la tendresse, le romantisme, la douceur, etc.) circulent à
ce sujet sur tous les supports: télévision surtout mais aussi cinéma, littérature,
musique.
Hormis les séducteurs naturels qui ont une maîtrise instinctive, pour la
majorité des hommes, l’apprentissage passe par l’observation et la lecture.
Vous devez aller chercher vous-même les bonnes informations.

Peu de livres expliquent la réalité du désir féminin et son origine


évolutionniste et biologique. Les raisons pour lesquelles les bonnes références
sont rares dépassent le cadre de ce texte.

Afin de devenir un dragueur performant, tout homme doit comprendre


l’alchimie amoureuse aussi crûment que possible. Ce ne sont pas les gentils
garçons qui emballent les filles mais les hommes impertinents et sûrs d’eux.
Cette déclaration s’oppose pourtant au discours médiatique dominant sur la
question (voir l’article Les Principes du Jeu social, points 14 à 25).

A la fin de l’article, vous trouverez une liste de références – film et livres –


traitant de la séduction et du désir féminin.

Vos convictions sur vous-même

Votre esprit doit être habité par des pensées positives.


Mettez un terme à l’oisiveté et aux rêveries parasites. Remplacez-les par des
pensées positives et des réflexions constructives sur vos stratégies de
séduction. Cette discipline enseigne à focaliser son attention en éliminant un
maximum d’obstacles mentaux.

Le débutant n’a pas le choix, il doit modifier son état d’esprit et le


conditionner à la pratique de la séduction. Aucune pensée ne doit venir
limiter votre progression: vous devez extirper vos idées négatives et ne plus
les évoquer.
Il n’y a aucune raison pour que cette femme ne s’intéresse pas à vous.
Il n’y a aucune raison pour que votre baratin plante.
Donnez-vous au contraire toutes les raisons, psychologiquement, pour
provoquer vos réussites.

Des idées anciennes peuvent être profondément enracinées, c’est pourquoi


des efforts répétés seront nécessaires pour s’en débarrasser. N’attendez pas.
2. Les expériences qui renforcent vos convictions

Vous pensez certainement que je parle de vos expériences positives.


Autrement dit si votre conviction est « toutes les femmes s’intéressent à
moi », vous n’aurez tendance à retenir que les expériences où les femmes se
sont effectivement intéressées à vous et vous oublierez les autres.

Ce paragraphe ne traite pas de ce cas-là.


Ce dont je veux parler ici, ce sont toutes les fois où vous avez abordé des
femmes en appliquant à la lettre vos convictions sans vous préoccuper du
résultat. C’est-à-dire toutes vos tentatives, qu’elles aient réussi ou non, au
cours desquelles vous avez tenté d’imposer votre style de séduction.

Que les autres acceptent ou non vos convictions n’a aucune importance, ce


qui importe c’est que ce soit vous qui les acceptiez et que vous ne les fassiez
pas varier face à la pression extérieure.

Prenez un débutant qui n’a jamais abordé une inconnue. Expliquez-lui sans
cesse que c’est normal et facile de le faire. Répétez-le-lui jusqu’à ce que cette
certitude soit gravée dans son esprit et qu’il en soit convaincu.
Ses premières approches risquent de planter mais peu importe, il
recommencera puisque maintenant il sait qu’il peut le faire! … et dans son
esprit ça fait toute la différence.

Voilà ce qu’il faut comprendre: la pression sociale n’a pas d’importance.

Pour ce débutant, quel est le changement entre avant et après? Avant: il


n’était pas convaincu. Après: il était convaincu et sa conviction n’a pas
changé en dépit de ses premiers échecs.
Plus il est convaincu et plus il abordera de femmes -> plus il abordera de
femmes et plus il réussira -> plus il réussira et plus il sera convaincu -> plus il
sera convaincu et plus il abordera de femmes, etc, etc.
Sa nature intérieure et sa séduction se renforcent ainsi d’elles-mêmes.
3. Une personnalité forte et bien définie

Votre identité constitue ce que vous faites de votre vie et non pas le
dénominatif qui vous qualifie. Autrement dit, vous êtes ce que vous faites.
Prenons un exemple. Vous êtes pharmacien et vous gérez vous-même votre
pharmacie. Ce descriptif ne correspond pas à votre identité, ce sont
simplement des étiquettes qui permettent de vous identifier aux yeux d’autrui.

Pharmacien n’est pas votre identité. Votre identité, ce que vous êtes vraiment,
c’est le travail, les études et les efforts nécessaires pour obtenir votre diplôme,
pour organiser et gérer un commerce. Si vous deviez quitter ce métier, votre
identité profonde serait toujours là et vous l’utiliseriez pour vous embarquer
dans un autre projet.

C’est toute la différence qu’il y a entre une personne devenue millionnaire par
son génie des affaires et celui qui le devient soudainement par gain à la
loterie. « Millionnaire » est l’identité profonde du premier car sa fortune, il en
a fait l’acquisition grâce à sa personnalité. C’est tout le contraire du deuxième
dont la fortune lui est tombé dessus par hasard et non par talent.
C’est la raison pour laquelle de nombreux gagnants de loterie dilapident très
vite leurs biens.
La construction et l’affirmation de l’identité s’appuient sur les deux premiers
éléments que nous avons déjà vus: vos convictions et vos expériences.

Précisons la logique de ce raisonnement:


Vous formez en vous des convictions (sur vous-même et le monde) -> Vous
renforcez ces convictions par vos expériences (positives et négatives) -> Une
fois bien intériorisées, vos convictions et expériences vous permettent de
construire votre identité.

Exemple:
Votre conviction est: vous attirez les femmes -> Vous vous exercez à attirer
les femmes dans la vraie vie -> Cette conviction s’intègre petit à petit à votre
identité.

4. La prise de risque

De même que chacun des quatre éléments est issu du précédent, une forte
prise de risque n’est pas possible sans une identité solide.

Les individus à forte personnalité sont ceux qui s’aventurent dans l’inconnu
et qui prennent les plus gros risques sans aucune crainte des conséquences.
Ils le font sans se soucier de l’opinion d’autrui.

Un extrait du film Barry Lyndon

C’est le sommet de la maîtrise intérieure et celui que chacun d’entre nous doit
s’efforcer d’atteindre afin de dominer l’art de la séduction.

Quand vous atteindrez ce niveau, vous le saurez et surtout vous le ressentirez.


Vous serez sur un nuage et les gens autour de vous le percevront. Vous
aborderez des inconnues sans difficulté et les manœuvres les plus
compliquées vous paraîtront étonnamment simples. Pendant ces moments
de grande lucidité vous serez intellectuellement et émotionnellement fluide.
Les meilleurs séducteurs vivent en permanence dans cet état.

Lorsque je parle d’absence totale de crainte lors de la prise de risque, je veux


dire que vous devez être complètement déconnecté de votre ego et des
dommages que vos actions pourraient lui occasionné. Répétons-le
encore: foutez-vous du regard des autres, soyez détaché, désinvolte,
nonchalant comme un lord anglais.
Cette peur de l’opinion d’autrui est une peur égoïste, sans aucune
conséquence sur votre intégrité physique et surtout elle est artificielle. Que
peut-il vous arriver de grave si vous vous faites rejeter par une fille inconnue
devant une foule d’inconnus? Réponse: rien. Il suffit de passer à autre chose.

Ce type de peur n’a aucune consistance. Issue des conventions sociales, elle
n’est là que pour freiner vos ardeurs, c’est une illusion, une fausse barrière.
Vous avez compris ce qu’il vous reste à faire: enfoncez cette barrière.

Après avoir appris et avoir mis en application les quatre éléments de la


maîtrise intérieure que nous venons de voir, vous devez les intérioriser et en
faire votre style de vie. Faites-en votre attitude de tous les jours et ressentez
comment les gens vous perçoivent en conséquence.
De vous, n’acceptez rien de moins.

…à suivre dans le prochain article: CONFIANCE EN SOI ET


SÉDUCTION, partie 2 où nous parlerons de votre plan d’actions…
CONFIANCE EN SOI ET
SEDUCTION, partie 2

Ne pas quémander l’amour,


le prendre

…suite de l’article CONFIANCE EN SOI ET SEDUCTION, partie 1 …

Plan d’actions: maîtrise intérieure du jeu


de la séduction
Nous l’avons vu: les quatre caractéristiques viriles qui attirent les femmes
proviennent des quatre éléments de la maîtrise intérieure. Ces derniers
s’emboîtent comme des poupées russes. De profondes convictions renforcées
par des expériences de terrain consolident votre identité, laquelle vous permet
de vous lancer dans des actions socialement risquées.
Cette prise de risque vous rend attirant auprès des femmes car elle vous
permet d’incarner les quatre caractéristiques de séduction masculine.
On l’a déjà vu: la confiance en soi rend séduisant.

Détaillons maintenant le plan d’action.

1. Première phase: vos convictions et vos objectifs de


séduction

Pour commencer, vous devez construire et renforcer vos convictions. C’est la


partie théorique de votre apprentissage. En voici les étapes:

a. Achetez un carnet.

b. Écrivez sur la première page le titre suivant: REFLEXIONS ET


EXPERIENCES

c. Retournez le carnet et écrivez sur la dernière page: CONVICTIONS ET


OBJECTIFS
C’est sur cette page que vous commencerez à écrire.

d. Écrivez plusieurs pages sur la façon précise dont vous voyez un homme
attirant et viril. Rentrez dans les détails et gardez à l’esprit les quatre
caractéristiques de la séduction homme-femme.

e. Ecrivez dans le détail un descriptif de votre femme idéale. Soyez très


précis.

f. Puis décrivez vos objectifs de façon très détaillée.

g. Listez ensuite l’ensemble de vos convictions, sur vous-même et sur le


monde extérieur, qui vont soutenir vos objectifs.

h. Transformez vos convictions en déclarations percutantes – un peu comme


des citations.
Vous venez de mettre des mots sur votre vision et sur vos objectifs.
Vous savez maintenant ce que vous voulez et ce que vous devez faire pour
l’obtenir. Par conséquent, vous vous construisez un état d’esprit qui vient en
support de vos objectifs.

2. Deuxième phase: accumuler des expériences pour


renforcer votre confiance

Il faut maintenant passer à l’action. C’est la partie la plus compliquée de


l’apprentissage de la séduction. Elle exige une totale honnêteté par rapport à
vous-même et que vous affrontiez vos peurs sociales. La confiance en soi est
à ce prix-là.

Nombre d’entre vous ont certainement déjà abordé des inconnues, glané des
numéros de téléphone, embrassé une fille 10 min après l’avoir rencontrée.
Toutes ces actions sont possibles mais elles sont souvent irrégulières et
transitoires et elles dissimulent d’autres peurs que vous n’osez pas affronter.

Un séducteur expérimenté aura renversé toutes les barrières sociales qui se


présentaient à lui: il n’en aura évitée aucune.
En séduction (comme dans d’autres domaines) le succès ne viendra que
lorsque vous aurez dominé toutes vos appréhensions sociales. D’où
l’importance de cette phase, même si vous êtes relativement à l’aise en
société.

Dans mon cas, mes principales difficultés étaient les suivantes: aborder une
inconnue dans la rue et une vendeuse derrière son comptoir. Il a fallu que je
me fasse violence pour y arriver.

Soyez honnête avec vous-même et identifiez clairement vos peurs même si


vous n’en êtes pas fier (personne n’est fier de ses peurs).

Reprenez votre carnet à la suite de vos écrits précédents et poursuivez:

a. Écrivez la liste de vos peurs en toute sincérité. Si vous n’êtes pas sincère,
ça ne marchera pas.

b. Essayez d’identifier la cause de chacune de vos peurs avec le plus de


précision possible. L’exercice n’est pas simple, revenez-y plusieurs fois au
besoin.
c. Analysez chacune de ces causes et trouvez-y une solution que vous
appliquerez au travers d’un plan. Rédigez ce plan en précisant la fréquence et
la durée de chacune de vos actions.
Si par exemple, vous craignez la séduction en solitaire, imposez-vous de
sortir seul trois fois par semaine et deux heures par sortie et ce pendant quatre
mois.

d. Appliquez votre plan à la lettre: ne ratez aucune sortie sous un prétexte


bidon.

e. Sur la première page du carnet, relatez vos expériences et vos réflexions.


Là encore, ne lésinez pas sur les détails.

Cette deuxième phase, en particulier les étapes c et d sont les plus difficiles à
gérer car il faut être suffisamment discipliné pour aller jusqu’au bout de
l’exercice.
Vos convictions sont indispensables mais à elles-seules, elles ne suffisent pas.
Car ce sont vos expériences qui vous donneront vraiment confiance en vous.

Votre volonté et votre persévérance seront rudement mises à l’épreuve mais


les récompenses seront à la hauteur: aisance sociale et embarras dans le choix
de vos partenaires sexuels.

Pour finir
Au bout de votre parcours, vous ne ressentirez plus aucune pression
sociale. C’est le moment exaltant où vous passez le seuil de l’indifférence
authentique. Vous avez confiance en vos capacités et le regard des
autres n’a plus aucun effet sur vous. Recommencez jusqu’à ce que vous y
parveniez: ne vous arrêtez pas au milieu du gué.
Allez au bout de votre démarche et devenez l’homme idéal dont vous avez
fait la description dans l’étape d. de la première phase.

Nous avons tous vocation à devenir des hommes séduisants, c’est gravé en
nous. Ne laissons pas somnoler ce potentiel, réveillons-le par des actions
réfléchies et volontaristes. Des années de conditionnement social ont perverti
la perception des relations amoureuses.
Débarrassons-nous de ces influences et écrivons nos propres règles.

Maintenant c’est à vous.


Apprenez
Réfléchissez
Ecrivez
Planifiez
Agissez
Croyez

Je ne vous souhaite aucune chance car la chance est un concept inventé pour
les faibles.
Je vous souhaite ce qu’on souhaite aux hommes d’action: la réussite.

COMMENT ÊTRE HEUREUX?

La vie
c’est comme un vélo, pour ne pas perdre l’équilibre, il faut avancer.
A.Einstein

Introduction
Être heureux…

Il y a beaucoup de textes qu’on aurait voulu lire à l’adolescence. Pour


beaucoup d’entre nous, certaines idées, si révélées suffisamment tôt, auraient
pu changer le cours de nos vies.
Ce que vous vous apprêtez à lire en fait partie.
1. Que signifie être heureux?
Être heureux est un état d’esprit. Autrement dit, c’est votre ressenti par
rapport à vous-même. Si les gens sont malheureux, c’est souvent parce qu’ils
n’acceptent pas leur vie telle qu’elle est. Ils aimeraient se lancer dans de
grands projets, être plus populaires, plus attirants, plus riches, etc.

A la base de toute insatisfaction, on retrouve toujours deux défauts de


caractère majeurs. Le manque de discipline et la crainte de l’action.

Le manque de discipline

Consciemment ou pas, on recherche tous un guide.


Un père, un mentor patient qui nous montre le chemin d’une main ferme et
bienveillante. Qui nous met en garde contre les illusions de la vie même si
elles paraissent agréables. Et qui nous dévoile la réalité même si elle paraît
désagréable.

Se discipliner n’est pas chose facile, surtout si on n’a pas reçu une éducation
stricte et qu’on souffre de défaut de concentration.
Ca a longtemps été mon cas. Mon éducation n’a pas toujours été très
rigoureuse. Par conséquent, j’avais souvent tendance à m’orienter vers la
solution de facilité pour affronter un problème…Plutôt que de me diriger vers
une solution réaliste mais qui m’aurait coûté plus d’efforts.

Bien sûr, on peut toujours reprocher aux parents leur laxisme passé mais ça
avancerait à quoi?…Puisque justement c’est passé. Précisons que guider un
enfant sur le droit chemin n’est pas simple et que la plupart des parents font
ce qu’ils peuvent.

Par conséquent, répétons ce que nous avons déjà mentionné dans plusieurs
articles: ne cherchez aucune excuse. En tant qu’adulte, la discipline ne peut
venir que de vous. Le temps que vous passez à chercher des excuses, passez-
le plutôt à trouver des solutions.

Rien ne peut se construire sans discipline. Un homme très intelligent et


créatif, s’il n’est pas discipliné, restera dans l’inachevé. Et il ne sera pas
heureux.
Alors qu’un homme discipliné, même s’il a une intelligence moyenne, peut
déplacer des montagnes.

Vos compétences au Jeu social dépendent de votre discipline. Par


conséquent, c’est la qualité qui chez vous, doit être développée en premier.
Les gens disciplinés ont confiance en eux car ils sont fiers de ce qu’ils font.
Ça n’est ni de l’égoïsme, ni de la vanité (quelqu’un de vaniteux n’est pas
heureux).
La fierté provient des efforts fournis. Et de la certitude que ces efforts portent
leurs fruits.

La fierté se transforme en confiance et la confiance donne du charme.


Mais rien de tout cela n’est possible sans discipline. Si vous n’avez pas
naturellement confiance en vous, c’est par là qu’il faut commencer.

La crainte de l’action

Les gens heureux ne craignent pas l’action.

A trop analyser un problème, on en retarde la résolution. On tarde à


agir, c’est ce qu’on appelle la procrastination.
L’exercice de la discipline permet justement de détecter le moment où
l’analyse est suffisante et que l’action s’impose.

L’excès d’analyse présente un autre problème. A trop réfléchir, on risque


d’identifier tous les aspects négatifs d’une situation. Lesquels seraient passés
inaperçus si on avait agit plus vite. Plus on réfléchit et plus on hésite à se
lancer par crainte des obstacles auxquels on pense.

Ce défaut de caractère est propre aux personnes trop cérébrales qui


connaissent beaucoup de choses mais qui n’agissent pas.

2. L’action est indispensable pour être


heureux
Comme beaucoup qui grandissent sans éducation rigoureuse, j’ai dû trouver
moi-même mon propre chemin de vie. Je manquais d’organisation et mes
actions étaient mal préparées, impulsives. Je passais beaucoup de temps à
des activités inutiles. Alors que la solution aurait été de s’engager dans des
activités productives et valorisantes.

Ne tombez jamais dans cette erreur, quelle que soit votre éducation. Si cette
prise de conscience n’est pas venu des autres, alors elle doit venir de vous.
Lorsqu’on manque de discipline, on ne valorise ni soi-même, ni son temps. Et
si on a des objectifs, le manque de rigueur ne permet pas de les atteindre.

Comme on l’a déjà dit, l’intelligence et l’imagination ne suffisent pas pour


être heureux. Si nos rêves sont grands, alors nos actions doivent être
grandes aussi.
Nous savons ce qu’il faut faire pour être heureux. Il faut perfectionner une
seule chose: la discipline, autrement dit l’éthique de travail.

La flemme rend malheureux lorsqu’on réalise qu’on n’exploite


pas pleinement ses possibilités.
Être heureux peut se définir de la façon suivante. C’est lorsque ce que vous
pensez, ce que vous dites et ce que vous faites coïncident.

C’est une bonne chose de prendre conscience du Jeu social. Pour autant, si


vous ne passez pas à l’action, vous n’irez pas au delà d’une simple lecture.
Le Jeu social n’est pas une fin en soi, c’est un outil. Il révèle les non-dits de la
société et permet d’orienter ses choix vers une lucidité accrue. Mais pour être
efficace, il faut le mettre en application par des actions planifiées et une
exécution disciplinée.
Savoir n’est pas suffisant, il faut agir.
Pour changer sa vie, il faut changer son approche de la vie. Il faut
reprogrammer sa structure mentale.

Pour gagner beaucoup d’argent, il faut se déchirer au travail.


Pour s’améliorer en cyclisme, il faut faire du vélo. Pas la ballade tranquille du
dimanche. Mais une véritable sortie qui vous épuise et vous fait cracher vos
poumons.
Pour être musclé, il faut lever de la fonte.
Pour comprendre un livre, il ne faut pas se contenter de le lire. Il faut le relire
et prendre des notes.
Pour apprendre une langue, il faut rencontrer des personnes qui la parlent et
engager un maximum de conversations.
Pour séduire des femmes, il faut les aborder.

3. Accepter les réussites comme les


échecs

Donc: comment être heureux?


Dans mon cas, la solution à consister à m’accepter en dépit de moi-même.
C’est de cette façon que les gens peu rigoureux comme je l’étais parviennent
à être heureux.

Quelqu’un de malheureux manque d’énergie, ne prend pas d’initiative et ne


va pas vers les autres.
L’inverse est vrai aussi. Quand on est heureux, on est productif et sociable.
On attire naturellement les personnes qui correspondent à nos aspirations.

Même si vous n’avez pas le niveau de réussite que votre ambition exige, il est
impératif d’accepter ce que vous avez déjà.
Tant que vous êtes au maximum de vos capacités, vous n’avez rien à vous
reprocher. Et pour être au maximum, il faut être discipliné.
Cette approche possède un avantage inattendu. C’est justement parce que
vous acceptez vos échecs et vos défauts que vous parviendrez à les
surmonter.
Détachez-vous de votre ego.

Prenez plaisir à travailler même si le travail est fastidieux. Tant que vous vous
approchez de vos objectifs, ne comptez pas vos efforts. Tâchez d’extraire le
meilleur de vous-même.
Si ça n’est pas suffisant, inutile de se lamenter, essayez autre chose, abordez
le problème sous un autre angle.

Les échecs doivent être acceptés comme une partie intégrante de la vie. Il
vaut mieux échouer parce qu’on n’est pas assez bon qu’échouer parce qu’on
n’a pas essayé.
Essayez tout plutôt que d’abandonner.

Avoir des objectifs élevés ne sert à rien si c’est pour être déprimé de ne pas
pouvoir les atteindre.
On pense souvent que pour être heureux, il faut se fixer des objectifs. C’est
vrai seulement si on les atteint. Mais ça ne dure pas.
Pour être heureux durablement, il faut non seulement tout faire pour atteindre
ses objectifs mais il faut aussi accepter qu’il y ait des échecs.
Tout autre forme de bonheur ne peut être que transitoire.

Vous pouvez aussi manipuler vos émotions.


Exemple: vous craignez de vous lancer dans une action audacieuse (parler en
public, lancer votre entreprise). Transformez cette peur en une honte de
l’échec.
Faites en sorte que la honte de votre échec surpasse largement votre peur de
vous lancer.
Par conséquent, vous ne vous laissez pas le choix: vous devez vous lancer.
Nous avons déjà parlé de la conversion des émotions mais sous un mode
différent.

Si les gens ne sont pas heureux, c’est souvent pour les deux raisons suivantes:

 Ils n’ont pas d’objectifs précis, ils perdent leur temps et leurs
ressources. On peut traîner dans la vie pendant quelques temps sans
trop d’inconvénient. Mais si vous vous laissez aller pendant trop
longtemps, vous risquez d’entamer sérieusement votre volonté.
 Leurs capacités ne sont pas à la hauteur de leurs ambitions. Par
conséquent, ils s’imposent une pression qu’ils ne peuvent pas
encaisser et qui les empêche d’être heureux.

4. Vous avez du succès mais vous n’êtes


pas heureux
Le bonheur peut aussi être défini par la combinaison
suivante: « action/discipline/persévérance + acceptation de ses échecs ».

Si la réussite vous sourit mais que vous n’êtes pas heureux, c’est que vous
êtes un éternel insatisfait. Votre ambition vous dévore alors que vous n’en
avez pas encore les moyens. Vous êtes toujours dans l’urgence et vous ne
prenez pas de plaisir dans votre travail.

Une fois que vous avez atteint un objectif, vous avez le sentiment que ça n’est
pas suffisant. Vous ne prenez pas le temps de fêter vos victoires. Il faut jouir
de ses succès afin de passer sereinement à autre chose. Vous savez réussir
mais vous ne savez pas être heureux.
Le showbiz regorge de personnes riches, belles et talentueuses (quel que soit
leur talent) mais qui semblent insatisfaites. Leur succès n’est pas en cause
mais plutôt leur acceptation d’eux-mêmes.

Acceptons le fait qu’on ne puisse pas tout faire. Ça ne signifie pas pour autant
qu’il faut être feignant. Mais en tant qu’être humain, vous ne pouvez pas être
productif 100% du temps.
Si vous nourrissez en permanence des ambitions surhumaines, vous serez
forcément déçu. Pour être heureux, ajustez vos objectifs à la mesure de vos
capacités du moment. Puis avancez progressivement en savourant chacun de
vos succès.

Si vos projets ont du succès et que vous avez confiance en vous mais que
vous n’êtes pas heureux pour autant, il faut chercher la solution ailleurs.

Peut-être êtes-vous seul ou en mauvaise compagnie.


Sachez vous entourer. Les vrais amis rendent la vie plus facile. La solitude est
souvent aussi déprimante que la flemme.
Sélectionnez rigoureusement votre entourage et éloignez toute personnalité
toxique.

Il est légitime pour un homme de passer du temps à chercher la femme de ses


rêves. Réalisons néanmoins qu’un vrai ami dure toute la vie alors qu’une
femme rarement, surtout dans la société contemporaine.
En recherchant votre compagnie, la plupart des gens cherchent à se valoriser
eux-mêmes. Alors qu’un ami recherche certes sont intérêt mais aussi le vôtre.

Visez juste mes frères! Et visez loin, très loin!


Je ne vous souhaite qu’une seule chose: la réussite.
TA VIE SELON TES RÈGLES,
partie 1

Amarr
é au port, le bateau est en sécurité.
Mais un bateau n’est pas fait pour rester au port.

PARTIE 1

Récemment, un lecteur m’a posé une question par messagerie Twitter. Pour


lui répondre, j’ai écris cet article en 2 parties.

Voici la question:

« Comment faire pour gérer un entourage (famille, amis, professeurs et


proches) omniprésent qui me met la pression en permanence pour que je
m’aligne avec leurs opinions et leurs idées?
Je leur ai dit que je voulais suivre mon propre chemin, mais ils ne croient pas
en moi. Ils insistent pour que je suive leur vision de la vie et du travail, qui
n’est pas la mienne. »

Réagissons tout de suite à la 2ième phrase… Pour suivre ton propre chemin,
la seule personne qui doit croire en toi, c’est toi-même. Et personne d’autre.
Le soutien des autres peut aider, c’est vrai mais il n’est pas indispensable. Et
parfois on est obligé de s’en passer, c’est ton cas…
Ce qu’il te faut, c’est un changement radical d’état d’esprit.

Je connais beaucoup de gens dans ton cas. Et je sais aussi que 95% d’entre
eux vont craquer sous la pression et vont finalement accepter le modèle de vie
qu’on leur impose.

Si tu veux gérer ta propre vie, imposer tes choix et t’appartenir, tu n’as


qu’une possibilité: refuser ce qu’on te propose. Autrement dit, ta révolte est
nécessaire, mais une révolté réfléchie et méthodique. Par conséquent tu
devra canaliser tes émotions et te fier à ta raison.

Il va falloir lutter pour ce que tu es, d’abord face à ton entourage, puis surtout
face à l’incertitude qui résultera de tes choix.

Ton indépendance ne s’obtiendra que dans la lutte.


L’indépendance n’est pas donnée, elle doit être prise.

La liberté n’est pas un cadeau, c’est une conquête.

Les personnes incertaines ne tiendront pas face aux défis qui les attendent.
Elles céderont aux pressions extérieures. Et elles vivront une vie qu’elles
n’ont pas vraiment choisi. Même si elles se persuadent du contraire.

Le chemin de la liberté est le moins fréquenté de tous les chemins. Si tu veux


t’y engager, il va falloir le vouloir vraiment.

Nombreux sont ceux qui prétendent le vouloir. Mais ils ne le veulent pas
vraiment. Ils le disent, mais ne le font pas. Ils n’ont pas le courage d’aller
voir de l’autre côté.

Ils ne croient pas assez en eux, en leur force, en leurs idées. Ils ont seulement
« l’envie » de réussir, mais ils n’en ont pas la volonté.

C’est pourquoi, ces gens abandonnent trop vite. Ils vivront une vie qui sera en
accord avec les règles et la vision de quelqu’un d’autre qu’eux.

Ils choisiront un métier où ils passeront 8h par jour dans un bureau à obéir
aux caprices de chefaillons réseautés. Ils auront des amis plus par habitude
que par affinité.
Mais ils ne sont pas à plaindre car ils sont responsables de leur aliénation.
Pour éviter ce piège, la 1ère étape consiste à avoir une vision claire de ce que
tu veux faire de ta vie, et d’y croire dur comme fer.

Soyons clair: personne ou presque ne croira en ta vision. Personne ne


comprendra vraiment ce que tu veux faire. Très peu te soutiendront.
Qu’importe…
Précisons également que personne ne te doit un soutien.

Ces gens ne sont pas toi. Il n’y a que toi qui peut comprendre ton projet.
Alors répétons-nous: le seul soutien dont tu as besoin, c’est le tien. Et aucun
autre.

Les gens croiront en toi une fois que tu auras réussi.


Et alors ils te diront: « J’ai toujours su que tu réussirai! » au moment où tu as
réussi. 😉

Et avant que tu ne réussisses, qu’est-ce qu’il te disait ces gens?


Ils étaient constamment en train de te dire ce qu’il fallait faire…

Si tu as moins de 25 ans, tu as déjà remarqué que les gens plus âgés que toi
ont tendance à te faire la leçon, simplement parce qu’ils sont nés avant toi…
Des employés de bureau (quelque soit leur fonction, juriste, ingénieur, RH,
etc) te donneront des conseils sur la façon de monter une entreprise. Alors
qu’ils n’ont jamais rien entrepris par eux-mêmes…
Des gens qui n’ont jamais écrit une seule ligne de leur vie te conseilleront sur
ton style d’écriture…

etc, etc, …

Certains penseront qu’ils te connaissent mieux que tu ne te connais toi-même.

D’autres auront peur de ta réussite et chercheront à te freiner.

D’autres personnes, en particulier ta famille proche, chercheront ta sécurité et


ton bien-être. Inconsciemment, ils ne veulent pas que tu ailles trop loin car
toute aventure est dangereuse. Ils préfèrent que tu adoptes un mode de vie
sécurisé. Même s’ils le font pour ton bien…

Si tu veux sortir des sentiers battus, il y aura toujours quelqu’un pour t’en
empêcher et il aura les meilleures raisons du monde.

Comment faire pour gérer ces personnes?


Une seule solution: écouter, sourire poliment, approuver pour ensuite faire
exactement ce que tu veux.

Je résume ça en 3 mots: Sourire-Approuver-Ignorer.

Il est inutile de s’expliquer face à des gens qui ne veulent pas comprendre.
Il est tout aussi inutile de se fâcher avec eux ou de les vexer (surtout si ce sont
des gens qui te sont chers). Il n’est pas indispensable non plus de couper les
ponts (sauf dans le cas de fréquentations toxiques).

Par conséquent, il faut écouter, discuter et sourire poliment. Puis tracer ton
propre chemin.

Souviens-toi: tu n’es la propriété de personne.

Tu es ton seul propriétaire.


Tes décisions sont les tiennes.
Et les conséquences de tes décisions t’appartiennent aussi, qu’elles soient
positives ou négatives.
Tu as toujours le choix. Soit tu choisis tes priorités, soit ce sont les autres qui
les choisiront pour toi.

La plupart des gens ne choisissent pas vraiment leur métier, même s’ils
affirment le contraire pour protéger leur ego. Plus ou moins consciemment,
ils le choisissent en fonction de ce qu’ils entendent de leur famille, leurs amis,
leurs professeurs. Ou parce qu’ils n’ont pas le choix.

Celui qui abandonne ses rêves devient l’employé ou le jouet de ceux qui ne


les abandonnent jamais.

J’ai créé le Jeu social pour ceux qui ont faim. Ceux qui sont choqués par ce
qu’ils viennent de lire n’ont rien à faire ici.

Si tu es gêné par ce que pensent les autres, si tu as peur que l’on ridiculise tes
idées, c’est que tu accordes trop de crédit aux idées des autres.

A part dans le cas très rare d’une critique constructive, ce que pense les
autres n’a pas d’importance.

L’opinion des autres est un obstacle qui n’existe que dans ton esprit.
Tu perds ton temps à essayer de convaincre les autres. Et tu donnes
l’impression de quémander l’approbation d’autrui. Par conséquent ton image
sociale se dégrade.

Seuls les faibles et les indécis demandent la permission d’autrui.

On a mieux à faire …

…à suivre dans le prochain article: TA VIE SELON TES RÈGLES,


partie 2…

TA VIE SELON TES RÈGLES,


partie 2. GÉRER TA LIBERTÉ

Fais
comme ton humanité te l’ordonne. N’attends d’applaudissements de
personne excepté toi-même.
Richard F.Burton

PARTIE 2
…suite de l’article TA VIE SELON TES RÈGLES, partie 1…

Après avoir lu le 1er article, tu sais maintenant que tu n’as de compte à rendre
à personne. Pour en arriver à ce stade, tes décisions
doivent intégralement t’appartenir. Quelles que soient les
conséquences: qu’elles soient bonnes ou mauvaises.

Ca veut dire, qu’à partir de maintenant, tu récoltes ce que tu sèmes.

Bien sûr, maintenant que tu te considères libre, tu peux faire ce que tu veux…
Tu peux lancer ton affaire, voyager, apprendre le piano, rencontrer le
partenaire idéal.
Mais le problème, c’est que si tu n’es pas discipliné, tu peux tout aussi bien
passer ta vie dans le canapé à te goinfrer de sucreries en regardant la TV…

Vivre intégralement selon tes choix est à double tranchant…


Certains parviennent à assumer leur liberté, et s’épanouissent. D’autres n’y
arrivent pas, et au lieu de les libérer, la liberté les brise.

Les lois et les règles sociales t’obligent à être moyen. Tu peux être


légèrement au-dessus de la moyenne ou légèrement au-dessous, mais sans
pouvoir vraiment t’en éloigner.

Quand tu choisis de te libérer, ce type de contrainte disparaît. Tu peux monter


aussi haut que tu le veux. Mais tu peux aussi descendre aussi bas que tu le
veux.

Tu peux être le meilleur dans ton domaine.


Mais par manque de discipline et par paresse, tu peux aussi tout lâcher.

La différence entre les deux situations ci-dessus (le meilleur et le pire) est
dans la façon dont tu utilises ta liberté. C’est-à-dire les décisions que tu
prends et les conséquences de ces décisions.

On est toujours rattrapé par ses actions.


D’où l’importance de prendre les bonnes décisions. Sinon tu pourras regretter
de t’être libéré.

Les personnes lucides prennent de bonnes décisions. C’est-à-dire des


décisions basées non pas sur l’émotion de l’instant mais sur l’analyse logique
de la situation. Même si, sur le coup, la décision est désagréable.
Ils savent qu’avant de récolter, il faut d’abord transpirer.

A ce sujet, la TV, Internet et la presse sont une source considérable


d’informations, bonne et mauvaise.

Si tu souhaites véritablement gagner ta liberté, il est important de vérifier tes


sources et de te diriger vers les bonnes informations.
Les principaux médias sont plus faits pour t’amuser que pour t’informer. S’il
est vrai qu’il faut se détendre de temps en temps, les infos utiles doivent faire
l’objet d’une recherche plus approfondie.

Si tu te tiens à l’écart des mauvaises infos, une partie de la bataille pour ta


liberté est déjà gagnée.

Ceci dit, assumer pleinement sa liberté demande de prendre certaines


habitudes:

 La lecture. Consacre une heure par jour à la lecture. Ça devrait


faire entre 20 et 30 livres par an. Si des œuvres de fiction bien choisies
peuvent être instructives, lis plutôt des essais, de la sociologie, de
l’économie, de la finance, de la philosophie, de l’histoire. Et aussi les
biographies de personnages illustres. Lis pour apprendre quelque
chose, pas pour te divertir. Lis pour comprendre le fonctionnement du
monde. A la fin de chacun de mes articles, je propose une sélection de
livres en rapport avec les sujets traités.
 Les exercices physiques. Une heure de sport par jour.
 Alcool, tabac et autres. Même si des recherches tendent à prouver
que certaines drogues peuvent améliorer le rendement, je ne
recommande pas cette approche car elle n’est pas indispensable.
Alcool, tabac et autres drogues sont des psychotropes. Et en tant que
tels, ils altèrent les facultés psychiques et la gestion émotionnelle. A
manipuler avec beaucoup de précaution. Bien sûr, rien ne t’empêche
de boire un verre de temps en temps dans un contexte convivial.
 Le sommeil. 8 heures de sommeil par nuit sont nécessaires à la
plupart des gens (je ne parle pas des exceptions). Ça paraît simple,
mais très peu y parviennent. Car au moment d’aller se coucher, ils se
mettent à consulter leurs emails, leur portables, leurs tablettes… et
finissent par dormir moins de 6 heures. Prends l’habitude de dormir
8h/nuit et vois comment ta santé et ta forme s’améliorent. Quand le
réveil sonne le matin, lève-toi immédiatement, n’attends pas.
 L’argent. J’en parle déjà dans plusieurs articles. Répétons-le: vis
toujours en dessous de tes moyens.
 La carrière et le métier. J’en parle abondamment dans cet article.
 Les études. Le choix de tes études doit être fait avec une extrême
rigueur par rapport à tes ambitions. Si tes études ne sont pas au
service de tes ambitions, alors à quoi servent-elles?

CONCLUSION

Ta vie est la tienne. Et les conséquences de tes actions sont aussi les tiennes.
La liberté est à ce prix.

La vie est un marathon, pas un sprint. Ceux qui prennent des décisions basées
sur une vision à long terme gagneront toujours.

Les décisions que tu prends, les choix que tu fais, les obstacles que tu
dépasses s’accumulent petit à petit. Même si les gains ne sont pas grands, ils
sont là parce que tu les provoques par tes actions. Et ils s’accumulent…

La liberté à un prix
La liberté n’est donnée à personne
Mais rien ne vaut la saveur de la liberté

Références

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