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Ces principes sont issus de la pratique (depuis 1872), et on va dégager des principes ordonnés
Ces principes ont depuis qu’ils ont été codifié font office de loi. Il y avait avant un désaccord
entre le Conseil d’Etat et… . Le 1er pensait que ces principes avaient valeurs réglementaire
donc moins de valeur.
A- L’inquisitorialité :
le juge dirige seul l’instruction. Les partis n’ont pas de relations directes, tout passe
par le juge (il transmet la requête aux défendeurs, il est le nœud du rapport
contentieux). ». Le juge à la charge de la preuve. C’est l’administration qui doit
prouver si la preuve est valable. CE sect 26 janv. 1968 Sté « maison Genestai » . Le
juge peut demander à l’administration les raisons de ces décisions, arrêt Conseil d’Etat
Assemblée 28 mai 1954 Barel. Le fait que l’administration n’est pas répondue à cette
demande, le Conseil d’Etat a jugé que l’administration était donc coupable. Principe
qui se heurte aux secrets défenses. Le juge va refuser de connaître tous documents que
lui seul peut connaître et ne peut pas soumettre aux partis.
Dans la plupart des cas l’administration est défendeur. Weber dans sa théorie de
l’administration, il exprime qu’elle est le culte du dossier, les agents passent mais
l’administration demeure, d’où l’importance des traces écrites. Il y a des exceptions qui visent
à renforcer l’oralité des procédures. Le contentieux du droit au logement article R778-5 : Le
juge statue au terme d’une procédure écrite ou oral. L’oral permet d’aller vite. Idem pour les
procédures d’arrêté de reconduite à la frontière. Sinon pendant le procès, les requérants
peuvent durant l’instance d’invoquer un nouveau moyen oral. Ce qui va conduire à la
suspension de l’instance pour que la partie adverse puisse répondre de cet argument. Si
l’argument n’est évoqué qu’à l’oral, il n’aura pas d’effet. Pour que le juge le prenne en
compte, après l’instance le requérant devra rendre un mémoire au juge, car celui-ci ne statue
que sur des documents écrits. Même si c’est en train de changer, la phase d’instance est une
phase très brève qui n’a pas d’intérêt dans l’ordre administratif. Les conclusions des
rapporteurs publics sont lues très vite. Le procès administratif n’est pas dans l’optique d’une
plaidoirie, il s’agit pour l’essentiel d’argument technique. D’où l’importance de l’écrit.
Mais la procédure contentieuse est privé (la procédure d’instruction est secrète, seuls les partis
ont accès aux dossiers). Pendant longtemps ce secret avait signifié secret de l’audience. Ce
caractère secret a été progressivement levé au profit du caractère public de l’audience qui
figure à l’article L6 du code de justice administrative : « les débats ont lieux en audience
publique ».
L’article L4 du CJA. L’administration n’a pas besoin de montrer la légalité de ces actes pour
qu’ils soient applicables, c’est la force de la chose … .
Durant la procédure on applique tout de même la loi, l’acte demeure applicable et appliqué
jusqu’à ce qu’on le juge illégale. Exception de la suspension de l’acte pour les reconduites à
la frontière.
Enfin, la procédure administrative contentieuse est une procédure écrite (sauf dans le
cadre des procédures de référés). Chaque partie doit présenter ses arguments et ses
conclusions sous forme écrite. Cela est un trait caractéristique qui distingue fortement les
juridictions judiciaires et les juridictions administratives. Les avocats, de fait, plaident très
peu lors des procès devant les tribunaux administratifs.