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Jean-Philippe Billarant

président du conseil d’administration


Laurent Bayle
directeur général
Jan Caeyers - Conservatoire de Paris
dimanche Wolfgang Amadeus Très proche de la Symphonie n° 64 de Joseph Haydn
24 mars - 16h30 Wolfgang Amadeus Mozart Mozart (elle aussi en la majeur), la Symphonie n° 29 de Mozart
salle des concerts Symphonie n° 29 en la majeur, K 201 Symphonie n° 29, K 201 (1756-1791) a été terminée à Salzbourg le 6 avril 1774.
allegro moderato, andante, menuetto, allegro con spirito Son effectif reste typiquement classique (deux hautbois,
durée : 25 minutes deux cors et cordes), tout comme la succession des
mouvements. C’est en revanche l’esprit de cette sym-
Joseph Haydn phonie, emporté et préfigurant à plusieurs moments
Symphonie concertante pour hautbois, basson, violon, des clairs-obscurs de ses dernières compositions, qui
violoncelle et orchestre, en si bémol majeur, Hob. I/105 surprend. Le premier mouvement commence son
allegro, andante, allegro con spirito exposition en inversant l’effectif de la présentation du
durée : 23 minutes thème (d’abord piano, ensuite forte), et son dyna-
misme s’affiche immédiatement par les notes répé-
tées ainsi que par la progression mélodique (en paliers)
entracte du premier thème. Le second motif thématique est
également construit avec des notes répétées et des
arpèges (fait relativement rare pour un thème habi-
Ludwig van Beethoven tuellement en contraste avec le premier). Il faudra
Symphonie n° 8 en fa majeur, op. 93 attendre la section du développement pour entendre
allegro vivace e con brio, allegretto scherzando, le seul motif lyrique : une brève parenthèse, aussi
tempo di minuetto, finale (allegro vivace) expressive qu’inopinée. La coda du mouvement
durée : 26 minutes reprend en strette (entrées rapprochées) la tête du
premier thème. Le deuxième mouvement (andante)
installe un lyrisme intermédiaire, compris entre le rythme
pointé (premier thème avec sourdines) et la mélodie
Jan Caeyers, direction accompagnée. Seul le développement central apporte
Fabien Thouand, hautbois quelque diversion avec l’irruption de nouveaux élé-
Julien Hardy, basson ments : rythme de triolet et trilles graves des violons.
Deborah Nemtanu, violon Le menuet prolonge les rythmes pointés, placés désor-
Noémi Boutin, violoncelle mais sur des motifs de gammes, alors que le finale
Orchestre du Conservatoire de Paris renoue avec l’exposition forte puis piano, sur un rythme
de gigue léger et dansant.
Emmanuel Hondré
durée du concert (entracte compris) : 1 heure 35
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coproduction cité de la musique, Conservatoire de Paris
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Joseph Haydn Deux séjours londoniens ont couronné la carrière de Ludwig van Beethoven Hector Berlioz tenait en grande estime la Huitième
Symphonie concertante Haydn, en 1791-1792 et 1794-1795. En marge des Symphonie n° 8 Symphonie de Beethoven et s’éleva contre le sur-
pour violon, violoncelle, célèbres douze symphonies qu'il écrivit alors, la en fa majeur, op. 93 nom de « petite symphonie » que lui avait accolé son
hautbois, basson Symphonie concertante est issue d'une compétition propre auteur. Il est difficile, en effet, de résister à la joie
et orchestre, en si bémol, « forcée » avec son ancien élève, Ignaz Pleyel, recruté sereine et à la verve de cette partition, l’une des plus
Hob. I/105 par une salle de concert concurrente de celle de Salo- ouvertement heureuses composées par Beethoven.
mon (à qui Haydn était lié). Le disciple ayant fait don- Elle ne comporte pas, à proprement parler, de mou-
ner plusieurs symphonies concertantes, le maître dut vement lent : le tempo ne s’infléchit que légèrement
faire la preuve de son savoir dans le même genre. La dans le deuxième mouvement, le piquant allegretto
partition de Haydn fut créée le 9 mars 1792. scherzando.
Avec quatre instruments solistes, il ne s'agissait pas Ce mouvement frappe par son invention et son ingé-
d'écrire un concerto, même « démultiplié ». L'œuvre niosité, alors que le matériau de base est des plus rudi-
explore en revanche les virtualités de l'écriture concer- mentaires : un motif insignifiant, présenté aux violons sur
tante au sens large, en en faisant un usage différent un continuum de doubles croches staccato aux vents.
pour chaque mouvement. Anton Schindler, l’un des premiers biographes du com-
Le groupe formé par un hautbois, un basson, un violon positeur, fit croire que Beethoven s’y inspirait d’un
et un violoncelle est l'auxiliaire quasi systématique des canon à quatre voix composé en 1812 en l’honneur
développements dans la partie centrale de l’allegro de de Mälzel, l’inventeur du métronome. On a établi depuis
sonate initial, mais aussi « à proximité » des thèmes lors que cette pièce, qui porte le numéro WoO 162
dans les autres sections, dont il explore les combinai- dans le catalogue de Beethoven, est beaucoup plus
sons timbriques et le traitement contrapuntique. tardive et de la main de Schindler. Cela n’ôte rien à
Dans l'andante, l'oreille est attirée par la volubilité des l’admiration que Beethoven éprouva pour cette nouvelle
solistes (chargés de la thématique), même si l'or- invention – d’ailleurs postérieure de trois ans à la
chestre se distingue à plusieurs reprises par des cou- Symphonie. Il fut le premier compositeur à inscrire des
leurs étranges (pizzicati des cordes ou longues tenues indications métronomiques sur ses partitions ; et plus
de cors). tard, devenu sourd, il utilisa également plusieurs cornets
L’allegro spirito final renoue avec un style concertant acoustiques de la fabrication de Mälzel.
beaucoup plus ancien, jouant sur les oppositions de La Huitième Symphonie se fait également remarquer
masses après une introduction peu ordinaire où de par l’absence de scherzo (mouvement dont
grands unissons d'orchestre (donnant une esquisse Beethoven avait imposé le caractère impétueux dans
du matériau qui servira de thème au reste du mou- ses symphonies précédentes) ; il préfère ici la grâce
vement) se mêlent aux bribes d'un récitatif de violon un peu rustique d’un menuet à la Haydn – ce mou-
(utilisé lui aussi plus loin). vement fut d’ailleurs le seul à déplaire à Berlioz : « À
vrai dire, ce morceau est assez ordinaire, la vétusté de
Rémy Campos la forme semble avoir étouffé la pensée. »
Commencée en mai 1812, la partition fut mise au
propre au mois d’octobre suivant. Le 27 février 1813,
la Huitième Symphonie fut tièdement accueillie par le
public viennois : elle se trouva éclipsée par la
Septième, créée lors du même concert. L’avant-der-
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nière symphonie de Beethoven ne jouit toujours pas biographies Gounod (juin 2000). De Fabien Thouand
de la même popularité que les huit autres. Avec ses 1994 à 1997, Jan Né à Metz en 1976, il
clins d’œil à la génération précédente, son humour Caeyers est l’assistant de commence l’étude du
et sa luminosité, elle semble marquer un recul esthé- Jan Caeyers Claudio Abbado pour hautbois à l’âge de dix ans
tique après les conquêtes réalisées par les partitions est directeur artistique de l’Orchestre des Jeunes avec André Sablon puis
précédentes. Mais peut-être Beethoven avait-il besoin la Beethoven Academie Gustav-Mahler. Dans le entre très vite au CNR de
d’écrire ce plaisant adieu à l’esprit symphonique de (Belgique), qui a été créée cadre de cette mission, il cette ville dans la classe de
Haydn, avant de ce lancer dans son entreprise la plus en 1993. Il a dirigé des travaille d’importantes Serge Haerrig (où il obtient
hardie : la Neuvième Symphonie, couronnée par l’Ode concerts dans les salles œuvres orchestrales successivement les
à la joie. européennes les plus comme Stelle de György médailles d’or de hautbois
prestigieuses, avec de Kurtág, qui a ensuite été et de musique de
Claire Delamarche grands solistes comme créée par les Berliner chambre, le Premier prix
Boris Belkin, Augustin Philharmoniker sous la de perfectionnement et le
Dumay, Julia Hamari, direction de Claudio Premier prix supérieur
Gundula Janowitz, Misha Abbado. Enfin, il dirige la inter-régional). Il perfec-
Maisky, Edda Moser, tournée du Mahler tionne son approche de la
Maria João Pires, Jean- Chamber Orchestra en musique et de la technique
Pierre Rampal, Heinrich novembre 1996, à l’occa- instrumentale auprès de
Schiff, Christian Zacharias sion de la création de cet Jean-Claude Jaboulay au
et Thomas Zehetmair. En orchestre. Chez Harmonia CNR de Paris où il obtient
tant que chef invité, il a Mundi paraissent ses un Premier prix à l’unani-
notamment dirigé les enregistrements d’œuvres mité. C’est alors qu’il est
Bamberger Symphoniker, de Beethoven, Nielsen et admis « premier nommé »
le Rundfunkorchester Krommer. Récemment, il au Conservatoire de Paris
Berlin, l’Orchestre della a enregistré des sympho- et travaille avec des
Toscana à Florence et nies inédites de Reicha maîtres tels que Jacques
l’Orchestra Ciudad de chez Auvidis. En 2000, il Tys, Jean-Louis Capezzali,
Granada. Avec ce dernier commence une intégrale David Walter ou encore
orchestre, il a fait ses des Symphonies de Maurice Bourgue. Il obtient
débuts à l’opéra en 1998, Beethoven chez Arion. des mentions « très bien »
dans Le Nozze di Figaro. Jan Caeyers enseigne aux récitals du prix de
En juin 1998, il dirige pour l’analyse musicale à l’uni- hautbois (à l’unanimité) et
la première fois, avec versité de Louvain depuis de musique de chambre.
grand succès, l’Orchestre 1985 ; il est considéré Deuxième prix du
philharmonique de comme un des grands concours international du
Flandre qui l’invite ensuite spécialistes de la musique Printemps de Prague en
pour une série de produc- de Beethoven et de ses 2001, il se consacre aux
tions, parmi lesquelles contemporains. différents domaines de la
l’interprétation (en version pratique musicale. Au sein
de concert) de Faust de de l’Opéra royal de
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Wallonie (cor anglais solo) Julien Hardy Sarah Nemtanu Pludermacher, Peter soliste comme en musique remarquer. Elle remporte le
et de l’Orchestre de la Né en 1980 à Reims, Julien Née en 1981, Sarah Czaba, Bruno Pasquier, de chambre : Mardi Premier prix du Concours
Monnaie (hautbois solo), il Hardy commence l’étude Nemtanu commence Lluis Claret... aux festivals Musicaux à Angers, Festival des jeunes interprètes de
perfectionne la pratique du basson à l’âge de huit l’étude du violon en 1986 de l’Orangerie de Sceaux de Cordes, Festival de Roubaix à l’âge de onze
orchestrale – expérience ans, au CNR de Reims dans avec son père Vladimir et aux Flâneries musicales Deauville, Semaine interna- ans. L’année suivante, elle
qu’il renforce par des inter- la classe de M. Angelloz. Il Nemtanu, violon solo de de Reims. En octobre tionale de musique de remporte également le
ventions au sein de poursuit ensuite ses études l’Orchestre national de 1999, elle est demi-finaliste chambre à Este (Italie)... Premier prix ainsi que le
l’Orchestre de chambre de basson au CNR de Bordeaux-Aquitaine. Elle du concours Long- Prix spécial du jury du
national de Toulouse, de la Boulogne-Billancourt avec poursuit ses études au CNR Thibaud. La même année, Noémi Boutin Concours international de
Philharmonie de Lorraine M. Lefèvre où il obtient un de Bordeaux et obtient une elle obtient au Née en 1983 à Chambéry, musique de chambre
ou encore de l’Orchestre Premier prix en 1997, année Médaille d’or (à l’unanimité) Conservatoire de Paris des elle commence le piano à d’Arles. En 1996, le Prix
national du Capitole de au cours de laquelle il entre de violon et de musique de mentions TB aux récitals du l’âge de quatre ans, puis le d’honneur du Royaume de
Toulouse... Il travaille avec au Conservatoire de Paris chambre. Au cours de l’été Prix de violon et de violoncelle à sept ans avec la Musique lui est décerné.
Udo Reinemann, baryton dans la classe de Gilbert 1993, elle rencontre Gérard musique de chambre Gilles Goubin au Puis en décembre 1997,
et directeur artistique du Audin. En mai 1999, il rem- Poulet ; elle entre dans sa (classe de Pierre-Laurent Conservatoire de elle obtient à nouveau le
Festival des Heures porte le Deuxième prix du classe au Conservatoire de Aimard) avec mention « très Chambéry. Elle poursuit ses Premier prix du concours
romantiques de Concours international de Paris en 1997. Dès l’âge de bien ». Elle entre alors en études musicales au CNR des jeunes interprètes de
Monthodon, et se produit Toulon et, en octobre de la huit ans, elle se produit en cycle de perfectionnement de Lyon dans la classe de Roubaix dans la catégorie
également comme soliste même année, est reçu récital à Bordeaux, Nice, de violon, où elle poursuit Patrick Gabard et obtient, à supérieure. Au cours de
en Lorraine ou encore au deuxième basson solo à Cannes, Biarritz ainsi qu’en son travail auprès de treize ans, un Premier prix l’année 1999, elle est lau-
festival de Pruniers en l’Orchestre national de Espagne (Madrid, Gérard Poulet. En de perfectionnement de réate du concours de
Sologne, aux côtés des France. En mai 2000, il rem- Saragosse...). Elle participe décembre 2000, elle inter- violoncelle et de musique Deuil-la-Barre puis elle
violonistes Svetlin Roussev porte le Prix Pierre-Salvi et à de nombreux concours, prète le Double concerto de chambre « à l’unanimité obtient le Premier prix du
et Nicolas Dautricourt. Ses obtient, en juin, une mention notamment celui du de Brahms avec Gauthier avec les félicitations du concours de Canet-en-
rencontres avec des « très bien » à l’unanimité au Royaume de la Musique Capuçon sous la baguette jury ». En 1997, elle réussit Roussillon et le Prix Ravel
artistes tels que Jens récital du Prix du qui lui permet, à neuf ans, d’Emmanuel Krivine, dans le concours d’entrée au de l’Académie internatio-
McManama, Paul Meyer, Conservatoire de Paris. En de jouer le Concerto de la grande salle de la cité de Conservatoire de Paris nale Maurice-Ravel lui est
Éric Lesage ou Maurice août 2000, il remporte le Lalo avec l’Orchestre de la la musique. Elle obtient dans la classe de Roland décerné. Ses nombreuses
Bourgue lui permettent Premier prix du concours Garde républicaine à Radio également un Troisième Pidoux. En 2000, elle y récompenses l’amènent à
d’élargir son expérience international Fernand-Gillet - France (salle Olivier- Prix (deuxième nommée) à obtient une mention « très se produire en soliste avec
dans le domaine de la Hugo-Fox à Buenos Aires Messiaen). Depuis son Crémone au Concours bien » au récital du prix de différents orchestres : en
musique de chambre (qua- (organisé par l’IDRS) ; en sep- entrée au Conservatoire de international Antonio- violoncelle. En septembre 1995, avec l’Orchestre de
tuor avec hautbois, tembre, il est admis en cycle Paris, elle donne régulière- Stradivarius. Avec le 2001, elle est admise en Roubaix et l’Orchestre du
quintette à vents...). Fabien de perfectionnement dans la ment des concerts et pianiste Simon Zaoui, elle cycle de perfectionnement CNR de Lyon dans le
Thouand a remporté, en classe de Gilbert Audin. remporte, en septembre remporte le Deuxième prix du Conservatoire de Paris 3e Concerto de Boccherini ;
octobre 2001, le Troisième Depuis septembre 2001, il 1998, le Premier prix du Concours de musique dans les classes de Roland en 1996, à l’Auditorium de
prix du Concours étudie auprès de Sergio Maurice-Ravel à Saint- de chambre de Guérande Pidoux et Philippe Muller. Radio France avec
Giuseppe-Tomasini à Azzolini à la Jean-de-Luz, ce qui lui en novembre 2001. Elle Très tôt, elle se présente à l’Orchestre de la Garde
Petritoli, en Italie. Musikhochschule de Bâle. permet de jouer en compa- joue régulièrement en plusieurs concours interna- républicaine dans le
gnie de Georges France et à l’étranger, en tionaux et se fait vivement Concerto en ut de Haydn ;
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Jan Caeyers - Conservatoire de Paris Jan Caeyers - Conservatoire de Paris
en 1998, à l’Auditorium des axes forts de la poli- naire privilégié du flûtes Baptiste Lopez
Ravel de Lyon, dans le tique de programmation Conservatoire. Le principe Christian Farroni Arno Madoni
Concerto d’Elgar ; et en musicale proposée par le de la programmation de Mathieu Gauci-Ancelin Élodie Michalakakos
1999, avec l’Orchestre de Conservatoire dans ses l’orchestre du Aude Miller
chambre lyonnais sous la trois salles publiques, aussi Conservatoire est simple : hautbois Ana Millet
direction de Philippe bien que dans la salle des faire aborder aux étudiants Denis Simonnet Julie Oddou
Fournier. En février 2000, concerts de la cité de la des chefs-d’œuvre de Vincent Tizon Carole Petitdemange
elle interprète le Concerto musique, institution parte- périodes et de styles Loïc Rio
de Schumann sous la naire de son projet variés, avec de nombreux clarinettes Yuta Takase
direction d’Alexandre pédagogique dès sa créa- chefs invités : pour la sai- Mathieu Duch Sylvie Tallec
Siranossian. D’autre part, tion. Un instrumentiste doit son 2001/2002, Ami Olivier Patey Chiu-Jan Ying
elle a participé à des en effet pouvoir pratiquer, Flammer, Alain Altinoglu,
concerts à l’Orangerie de au cours de ses années János Fürst, François bassons altos
Sceaux et aux Flâneries de d’apprentissage, la Théberge, Pascal Rophé, Cécile Hardouin Lise Berthaud
Reims, aux côtés de Jean- musique d’ensemble sous Yan-Pascal Tortelier, Péter Vincent Jaboulet Agnès Bodnar
Jacques Kantoroff et de toutes ses formes – de la Eötvös et Jan Caeyers. Les Catherine Demonchy
Bruno Pasquier. Noémi création contemporaine en étudiants auront ainsi cors Cécile Grenier
Boutin joue actuellement petit effectif au répertoire abordé des œuvres aussi Jérôme Flaum Myriam Guillaume
sur un Bernardel qui lui est symphonique – et acquérir diverses et essentielles que Guillaume Lefert Laurent Marfaing
prêté par le luthier Jean l’expérience de la scène. la Flûte enchantée et les Sébastien Tuytten Lise Orivel
Schmitt de Lyon. L’orchestre du Symphonies nos 29 et 36 de Karine Page
Conservatoire est constitué Mozart, le Concerto pour trompettes
Orchestre du à partir d’un ensemble de piano no 3 et la Symphonie Nicolas Puisais violoncelles
Conservatoire de Paris 350 instrumentistes, réunis no 8 de Beethoven, le Loïc Sonrel Delphine Biron
La pratique de l’orchestre en des formations Prélude à l’après-midi d’un Eve-Marie Caravassilis
est inscrite dans l’histoire variables, renouvelées par faune de Debussy, le timbales Julien Decoin technique
de l’institution : dès 1803, session, selon le pro- Poème de l’amour et de la André Innocent-Adjiba Thibault Leroy
les symphonies de Haydn, gramme et la démarche mer de Chausson, Daphnis Marion Martineau cité de la musique
puis de Mozart et pédagogique retenus. Les et Chloé de Ravel, la violons Béatrice Reibel régie générale
Beethoven, étaient jouées sessions se déroulent sur Musique pour cordes, per- Guillaume Barli Christophe Gualde
par les élèves sous la des périodes d’une à deux cussion et célesta de Philippe Bernhard contrebasses régie plateau
direction de François- semaines, en fonction de la Bartók, Sept Lieder de jeu- Pierre Colombet Nicolas Charron Eric Briault
Antoine Habeneck ; ce difficulté et de la longueur nesse de Berg, Mort et Émilie Cuny Hsiao-Yi Chiang régie lumières
même chef fonde, en du programme. transfiguration de Richard Tiphaine Gaigne Nicolas Crosse Joël Boscher
1828, avec des anciens L’encadrement en est le Strauss, les Métaboles de Harold Hirtz Louis Derouin
étudiants, la Société des plus souvent assuré par Dutilleux, Hymnen - Olivia Hugues Conservatoire de Paris
Concerts du Conservatoire, des professeurs du troisième région de Noé Inui régie générale
à l’origine de l’Orchestre de Conservatoire ou par des Stockhausen et Stéphane Kilic Bernard Surrans
Paris. Cette pratique solistes de l’Ensemble Autoritratto nella notte Jessica Lafitte régie d’orchestre
constitue aujourd’hui un Intercontemporain, parte- de Sciarrino. Ludovic Lantner Tony Scheveiler
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