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André Larquié

président
Brigitte Marger
directeur général
dimanche Ludwig van Beethoven
24 octobre - 16h30 Ouverture de Coriolan, en ut mineur, op 62
salle des concerts durée : 8 minutes

Triple Concerto pour violon, violoncelle, piano


et orchestre, en ut majeur, op 56
allegro, largo, rondo alla Polacca
durée : 35 minutes

entracte

Symphonie n° 3, en mi bémol majeur, op 55


« Héroïque »
allegro con brio, marcia funebre : adagio assai, scherzo :
allegro vivace, finale : allegro molto
durée : 50 minutes

Jan Caeyers, direction


Jan Orawiec, violon
Alexis Descharmes, violoncelle
Julien Le Pape, piano
Orchestre du Conservatoire de Paris

coproduction cité de la musique, Conservatoire de Paris


Jan Cayers - Conservatoire de Paris

Ludwig van composition : 1807 ; création : mars 1807 à Vienne ; effec-


Beethoven tif : 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 2 cors, 2
Ouverture de Coriolan, trompettes, timbales, cordes ; première édition : à Vienne
en 1808.
en ut mineur, op 62
Cette ouverture devait originellement servir de pré-
lude à une tragédie du poète Heinrich-Joseph von
Collin s’inspirant de la figure semi-légendaire de
Coriolan (Ve siècle avant J.-C.) décrite par Plutarque
dans La Vie des hommes illustres grecs et romains. La
pièce de Collin est aujourd’hui tombée dans un oubli
presque total, mais elle avait passionné Beethoven
pour son apologie de la liberté : Coriolan, exilé pour
avoir porté atteinte à la plèbe, tente de se venger de
sa patrie s’attaquant à Rome ; il renonce à son pro-
jet sur l’instance de sa mère et de son épouse, avant
d’être assassiné par son armée de rebelles. D’une
manière plus générale, Coriolan incarne le « héros »
tentant, seul contre tous, de préserver vainement sa
liberté. Musicalement, l’ouverture allegro con moto
s’apparente (dans le cadre d’une forme-sonate) à un
poème symphonique, puisque chaque élément musi-
cal vient « caractériser » l’une des données du drame :
des accords rudes et véhéments (pour traduire la
volonté du héros), un premier thème aux croches
obstinées (la sourde ténacité de Coriolan), un second
motif plus mélodique en mi bémol majeur (la ten-
dresse féminine)… Une fois posées ces figures, les
métamorphoses thématiques, culminant dans le déve-
loppement central, stylisent la lutte du héros, puis
son renoncement (trois faibles pizzicati).

Triple Concerto composition : 1803-1804 ; création : mai 1808 ; effectif :


pour violon, violoncelle, violon solo, violoncelle solo, piano solo, 1 flûte, 2 hautbois,
2 clarinettes, 2 bassons, 2 cors, 2 trompettes, timbales,
piano et orchestre,
cordes ; l’œuvre est dédiée au Prince Lobkowitz ; première
en ut majeur, op 56 édition : 1807 à Vienne.

Composé en même temps que Léonore et la


Symphonie « héroïque », le Triple Concerto fait partie
des œuvres dites « de la décennie héroïque » (1803-
1813), selon les termes de Maynard Solomon. Après

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la crise d’Heiligenstadt (la découverte de sa surdité


en 1802), c’est en effet en pariant sur l’héroïsme que
Beethoven avait trouvé une manière de transcender
sa propre infirmité, par la « mise en scène » musicale
de ses tensions personnelles, mais aussi en prenant
comme modèle certaines figures politiques dont la
destinée prométhéenne devait pouvoir affranchir
l’homme de l’obscurantisme. Beethoven s’était en
particulier inspiré de Bonaparte pour composer sa
Symphonie « héroïque », avant de retirer sa dédicace
en découvrant son auto-proclamation comme empe-
reur. En Allemagne, les amis de Beethoven continuaient
pourtant à voir en lui un héros qui « avait le sens de l’art
de la science et détestait les ténèbres. (…) Les fils de
la Révolution et l’esprit du temps exigeaient un tel
caractère de fer. Pourtant, il abattit partout le sys-
tème féodal et fut le défenseur du droit et de la loi »
(Peters, cité dans Luigi Magnani, Les Carnets de
conversation de Beethoven).
Le Triple Concerto n’en appelle pas directement à
Bonaparte. Il reste que les similitudes sont frappantes
avec le style « héroïque » de la Symphonie n° 3 ou
de Léonore (en particulier la ritournelle du duo
Marcelline/Léonore « Um in der Ehre froh zu leben » en
ut majeur avec violon et violoncelle concertants). On
trouve notamment dans le Triple Concerto l’insistance
« héroïque » sur les arpèges combinés aux gammes,
les rythmes pointés, les degrés harmoniques simples,
les crescendos d’orchestre dessinant un parcours
symbolique allant de l’ombre à la lumière (cf début
de l’allegro du Triple Concerto), ainsi qu’une fusion
recherchée entre les éléments individuels (solistes) et
le collectif (le tutti). La formation du Triple Concerto
est de ce point de vue remarquable : combinant une
formation de musique de chambre (le trio avec piano)
à l’orchestre symphonique, Beethoven réussit à créer
« quelque chose comme un espace multiple », selon
Jean-Jacques Normand. La présence de trois solistes
aboutit à une autre multiplication, linéaire cette fois,
chaque thème étant exposé aux différents protago-

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nistes avant d’être développé, ce qui explique la lon-


gueur inhabituelle des mouvements extrêmes (res-
pectivement une forme-sonate et un rondo-sonate).
Le second mouvement, plus lyrique, délaisse les
figures de gammes et d’arpèges au profit d’un style
ouvertement cantabile qui donne libre cours à l’ex-
pressivité des mélodies sans cesse prolongées et
subtilement variées. Une variante du principe de
« thème et variations » qu’André Boucourechliev, pour
l’opposer aux « variations explicites », avait qualifié
de « variations implicites ».

Symphonie n° 3, en mi Esquissée en 1803 puis donnée en audition privée


bémol majeur, op 55 chez le Prince Lobkowitz, la Troisième Symphonie fut
« Héroïque » créée le 7 avril 1805 au Theater an der Wien, dans
une capitale occupée par les troupes napoléoniennes.
Son qualificatif d’« héroïque » provient pourtant de la
dédicace que Beethoven avait projeté de faire figu-
rer sur la partition en hommage à Bonaparte : Sinfonia
Eroica composta per festaggiare il sovenire du un
grand’Uomo (Symphonie héroïque composée pour
célébrer le souvenir d’un grand homme). Selon les
volontés de l’auteur, cet hommage aurait dû rester
secret puisque le Premier Consul français était déjà
craint des milieux monarchiques viennois au moment
où la Symphonie était ébauchée. Au tout début du
XIIXe siècle, Bonaparte jouissait dans le même temps
d’un certain prestige auprès des cercles progres-
sistes qui avaient cru que l’« ordre nouveau » qu’il
comptait mettre en place se rapprocherait des idéaux
de la Révolution française. C’est à ce titre que, dès la
Campagne d’Italie, Bonaparte était comparé à un
Prométhée par les Jacobins italiens (B. Massin,
« Beethoven et la Révolution française », revue ARC).
Dans le finale de la Troisième Symphonie, le public
viennois pouvait donc facilement comprendre la cita-
tion du ballet Les Créatures de Prométhée op 43 —
créé avec succès à Vienne le 28 mars 1801 —
comme un nouvel hommage rendu à Bonaparte.
L’invasion de Vienne par les Français en 1805 achè-

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vera de décourager les derniers admirateurs de


Napoléon ; c’est dans cet esprit que Beethoven bif-
fera rageusement sa dédicace du manuscrit de la
Troisième Symphonie (Schindler interprétera la marche
funèbre du deuxième mouvement comme un témoi-
gnage de ce deuil). Pour autant, le caractère
« héroïque » de l’œuvre reste entier : longueur inha-
bituelle des mouvements, développements ambitieux,
gestion de l’effectif instrumental par masses sonores,
utilisation prononcée des cors, abandon d’un finale
léger au profit d’un finale concentrant toutes les éner-
gies, force dramatique du contrepoint fugué…
Certains argueront que l’héroïsme se sera même ren-
forcé en passant d’une dédicace circonstancielle à
une dimension universelle, stylisée et « abstraite » de
ce caractère. Après le Testament d’Heiligenstadt — la
transcendance « héroïque » de sa propre surdité —,
Beethoven sera en effet l’un des premiers à devenir le
« héros de ses propres œuvres » ainsi qu’à revendi-
quer l’œuvre d’art pour sa capacité à projeter le drame
personnel dans le domaine symbolique. « Par l’en-
tremise de ce langage éloquent et secret, indique
Luigi Magnani, Beethoven pouvait exprimer et trans-
mettre à d’autres esprits les idéaux suprêmes et rem-
plir par-delà sa mission d’artiste. Que l’on ne se
trompe pas sur ces mots « penser » et « représen-
ter », en attribuant à sa musique une fonction signi-
fiante et conceptuelle, bien qu’elle soit nourrie de faits
et d’idées. La sienne est une musique dont les faits et
les idées sont élevés à la sphère du sentiment, qui
concilie la conscience individuelle et universelle dans
une unité supérieure où la pensée et l’image poétique
se pénètrent et se fondent grâce à une vision fulgu-
rante et absolue de cette intellektuelle Anschauung
[conception intellectuelle] dont on peut considérer
que la musique de Beethoven, comme la poésie tra-
gique de Hölderlin, est la métaphore » (Les Carnets de
conversation de Beethoven, 1971, p. 56).

Emmanuel Hondré

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biographies Jan Caeyers Abbado pour l’Orchestre


est directeur artistique de des Jeunes Gustav-Mahler.
la Beethoven Academie Dans le cadre de cette
(Belgique) qui a été créée mission, il travaille d’im-
en 1993. Il a dirigé des portantes œuvres
concerts dans les salles orchestrales comme Stelc
européennes les plus de György Kurtág, qui a
prestigieuses, avec de ensuite été créée par le
grands solistes comme Berliner Philharmoniker
Boris Belkin, Augustin sous la direction de
Dumay, Julia Hamari, Claudio Abbado. Enfin, il
Gundula Janowitz, Misha dirige la tournée du
Maisky, Edda Moser, Mahler Chamber
Maria João Pires, Jean- Orchestra en novembre
Pierre Rampal, Heinrich 1996, à l’occasion de la
Schiff, Christian Zacharias création de l’Orchestre.
et Thomas Zehetmair. En Jan Caeyers enseigne
tant que chef invité, il a l’analyse musicale à
notamment dirigé le l’Université de Louvain
Bamberger Symphoniker, depuis 1985 ; il est consi-
le Rundfunkorchester déré comme l’un des
Berlin, l’Orchestra della grands spécialistes de la
Toscana à Florence et musique de Beethoven et
l’Orchestra Ciudad de de ses contemporains.
Granada. Avec ce dernier
orchestre, il a fait ses Alexis Descharmes
débuts à l’Opéra en 1998, Né en 1977, est formé
dans Le Nozze di Figaro. aux conservatoires natio-
En juin 1998, il dirige pour naux de région de
la première fois, avec Besançon puis de Paris
grand succès, l’Orchestre (classe de violoncelle
philharmonique de d’Annie Cochet). Il bénéfi-
Flandre qui l’invite pour cie de l’encadrement de
une série de productions la Fondation Jean Brizard
les saisons prochaines, avant d’intégrer le
parmi lesquelles l’interpré- Conservatoire de Paris en
tation de Faust de Gounod 1995 dans la classe de
(juin 2000). De 1994 à violoncelle de Michel
1997, Jan Caeyers est Strauss, et en 1996 dans
l’assistant de Claudio la classe d’analyse d’Alain

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Louvier. En 1997 et en de nombreux récitals de musique de chambre


1999, il joue au sein de axés sur le répertoire pour avec mention très bien
l’Orchestre des Jeunes violoncelle seul et se pro- dans la classe de Bruno
de l’Union européenne duit également avec des Pasquier. En septembre
sous la direction de comédiens et des dan- 1999, Julien Le Pape est
Bernard Haitink, et parti- seurs. Il fait partie de finaliste au concours
cipe à l’Académie de l’ensemble Court-Circuit international de piano
musique du XXe siècle de et de l’Ensemble de Clara Haskil.
l’Ensemble Intercontem- Violoncelles de Paris avec
porain. Il est lequel il vient d’enregistrer Jan Orawiec
régulièrement invité à des pour Deutsche commence le violon à
émissions radiophoniques Grammophon l’âge de sept ans au
comme L’Atelier du musi- Messagesquisse de Conservatoire de musique
cien ou Scène ouverte sur Pierre Boulez, sous la de Gdansk, où il entre
France Musiques. Il est direction du compositeur. dans la classe de Maria
titulaire du Diplôme d’État Langowska, elle-même
de professeur de violon- Julien Le Pape élève d’un disciple de Carl
celle et reçoit le Deuxième Né en 1980, il commence Flesch. Cinq ans plus tard,
prix du concours interna- le piano à l’âge de huit il obtient le Premier prix du
tional Valentino Bucchi de ans. Après avoir travaillé Concours national de
Rome. En 1998, il obtient avec plusieurs profes- Malbork en Pologne et
au Conservatoire de Paris seurs particuliers, il entre l’année suivante le Premier
le Diplôme de Formation au Conservatoire national prix du Concours national
supérieure de violoncelle de région de Boulogne- d’Olsztyn ainsi que le
avec mention très bien, Billancourt où il obtient un Premier prix du Concours
comprenant notamment Premier prix. En 1995, il international de Vilnius en
un premier prix de violon- entre au Conservatoire de Lituanie. Il obtient pendant
celle à l’unanimité et un Paris dans la classe de deux années consécutives
prix d’analyse. Il entre Gérard Frémy. Il se voit une bourse de la
alors en cycle de perfec- décerner un Premier prix Fondation Art de l’Enfance,
tionnement dans la classe de piano en 1998 ainsi à la suite d’un concours
de Philippe Muller. Il est que le Diplôme de national. En 1991, il obtient
titulaire d’une bourse de Formation supérieure de le Prix spécial du Président
la Fondation Meyer pour piano avec mention très de Gdansk au Concours
le développement culturel bien. En septembre de la national Mozart de
et artistique (année sco- même année, il entre en Gdansk. En 1993, le minis-
laire 1999/2000). Alexis cycle de perfectionne- tère de la Culture lui donne
Descharmes est lauréat ment dans la classe de une bourse afin de partici-
du concours des Avant- Georges Pludermacher. per, pendant deux mois, à
Scènes en 1999. Il donne En 1999, il obtient le prix l’Académie musicale d’été

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Jan Caeyers - Conservatoire de Paris

d’Interlochen aux États- Orchestre du de styles variés, avec les


Unis (Michigan). Il participe Conservatoire de Paris meilleurs spécialistes
à des master-classes avec La participation des étu- actuels : pour la saison
le violoniste Itzhak Perlman diants du Conservatoire à 1999/2000, Jan Caeyers,
et joue sous la direction de diverses manifestations Reinhard Goebel,
Neeme Järvi et de publiques fait partie inté- Emmanuel Krivine, Gilbert
Stanislaw Skrowaczewski. grante de la scolarité. Il Amy, Johannes
En 1995, il entre à est en effet nécessaire Leertouwer, Peter Eötvös,
l’Académie Stanislaw qu'un instrumentiste Leon Fleisher, David
Moniuszko de Gdansk puisse au cours de ses Robertson, Pascal
dans la classe de Jadwiga années d'apprentissage Rophé, János Fürst et
Kaliszewska. En 1996, il pratiquer la musique David Stern. Les étu-
reçoit le Premier prix du d'ensemble sous toutes diants auront ainsi abordé
Concours international de ses formes – de la des œuvres aussi
violon de Groblisz à musique de chambre à diverses du grand réper-
Cracovie (Pologne). En l'orchestre symphonique toire que les Variations sur
1997, il est admis en cycle en grande formation – et un thème de Haydn de
de perfectionnement au acquérir l'expérience de la Brahms, la Symphonie n°
Conservatoire de Paris, scène. Les orchestres du 3 « écossaise » de
dans la classe de Boris Conservatoire sont Mendelssohn, la
Garlitzky, et se voit décer- constitués à partir d'un Symphonie « héroïque »
ner en 1998 le Prix spécial « pool » de plus de 500 de Beethoven, Don
au Concours de musique instrumentistes, qui se Quichotte de Richard
de chambre « Forum de réunissent en des forma- Strauss, la Symphonie
Normandie ». Il se produit tions variables, par n° 1 « Titan » de Mahler et
en soliste et en formations session, selon le pro- Sinfonia de Berio. Par
de musique de chambre gramme et la démarche ailleurs, ils se familiarisent
dans différents festivals et pédagogique retenus. Les avec la musique de leur
grandes salles de concert, sessions se déroulent sur temps en participant,
et a été plusieurs fois invité des périodes de deux à notamment, aux
à la télévision et à la radio trois semaines, en fonc- Journées de la
nationales polonaises pour tion de la difficulté et de la Composition au
des concerts en direct. En longueur du programme. Conservatoire et à un
1998, il participe à un Les principes de pro- concert au Châtelet dirigé
concert sous la direction grammation des par Peter Eötvös autour
de Shlomo Mintz à orchestres du de Kontra-Punkte de
Jérusalem, qui fut enregis- Conservatoire sont Karlheinz Stockhausen.
tré par la radio israélienne simples : faire aborder
et la télévision française. aux étudiants des chefs-
d’œuvre de périodes et

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Jan Caeyers - Conservatoire de Paris

flûtes Michaela Linsbauer


Jérémie Fevre Arno Madoni
Yi-Zhen Ni Geneviève Melet
Claire Michelet
hautbois Aude Miller
Véronique Perisse Déborah Nemtanu
Christelle Chaizy Elena Pease
Anaïs Perrin
clarinettes Julien Sol
Laurent Bienvenu Caroline Vernay
Benjamin Duthoit
bassons altos
Pierre Walter Fumiko Aoki
Wladimir Weimer Fanny Baradeau
Julien kunian
cors Christine Laize
Tun-Chin Chou Vanessa Menneret
David Defiez Paul Radais
Florian Refray David Vainsot
Boris Vidal
trompettes
Alison Balsom violoncelles
Raphël Gouthiere Delphine Biron technique
Jérome Fruchart
percussion Alexandre Giordan cité de la musique
Marc Dumazert Renaud Guieu régie générale
Sébastien Hurtaud Joël Simon
violons Antoine Landowski régie plateau
Matthieu Arama Eric Briault
Sophie Antelmi contrebasses régie lumières
Cécile Bousquet-Melou Ludovic Baudoin Marc Gomez
Sandrine Devot Esther Brayer
Asako Fujibayashi Nolwenn Le Dauphin
Tiphaine Gaigne Michel Robache Conservatoire de Paris
Marie-Laure Goudenhooft régie générale adjoint
Nadège Gruffat Bernard Surrans
Harold Hirtz régie orchestre
Olivia Hugues Tony Scheveiler
Lyodoh Kanako régie plateau
Mana Kato François Couderd

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