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Plateformes collaboratives
Promotion Master 02
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Plan du cours
Le web 2
- Introduction
- Le concept du web2
- Les principes du web 2
- Comparaison web1/web2
- Bases technologiques du web 2 (ajax, RSS)
- Etudes d’application du web 2 : (présentation, fonctionnalité, utilisation en
entreprises, organisations, enseignement.
- Le web 2 et les entreprises
- Le web 2 et l’enseignement
- Apport du web 2 dans le travail collaboratif.
- Les groupwares
- Les Mash up
- La gestion électronique des documents
- Les wikis, blogs, réseaux sociaux
- Les portails
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Chapitre 01 : Concepts et enjeux du travail collaboratif
1- Définitions
1.1 Plateforme
En informatique, une plateforme désigne un cadre de travail fournissant un
ensemble d’outils (SE, environnement de développement, moyens de communications…)
permettant à un ou plusieurs utilisateurs de réaliser une taches ou un projet. On parle par
exemple de plateformes linux, windows…
Réunir des individus autour de la résolution d’un problème n’est pas nouveau ;
c’est même la base de la constitution des organisations ou tout travail collectif est
fondé sur le partage d’intérêts communs. Le travail collectif se situe dans le
continuum, entre la coopération et la collaboration.
3
2.1 Travail coopératif
4
Figure 1.1 : La collaboration vue comme un processus cyclique (Source : Serge K. Levan, 2004)
4- L’intelligence collective
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b- Les outils de partages d’applications et de ressources : Ils
permettent aux membres d’une équipe de travailler ensemble sur le même
document ou application par exemple dans le cadre d’un projet (exemple :
outils d’écriture collaborative, plateforme collaborative)
c- Les outils d’information et de gestion des connaissances : Ils
sont connus aussi sous l’appellation de « knowledge managememnt ». Ils
permettent de rendre l’accès à l’information plus aisé : faciliter la création,
la validation, l’organisation et la distribution de l’information n retrouve
donc des outils pour diffuser l’information, rechercher l’information et
rechercher des compétences (information détenue par un expert)
exemples : moteurs de recherche, outils de IA, plateformes de e-learning,
bibliothèque électronique, encyclopédie en ligne.
d- Les outils de coordination : Ils permettent de gérer des projets
collaboratifs en permettant la synchronisation entre les collaborateurs, le
control des interactions entre contributeurs et personnes chargées de la
validation d’un projet, assister un groupe à atteindre les objectifs dans le
respect des délais et des coûts. Exemples : agendas partagés, logiciels de
workflow (gestion des taches , acteurs…)
5.2 Classification spation-temporelle des outils
Figure 1.2 Modélisation des dimensions spatio-temporelles de R. Johanson (source : E. Lamidieu, 2007)
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Figure 1.3 Le trèfle fonctionnel (Source : Gilles Balmisse, 2005)
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Chapitre 02 : Le web 2.0
Le terme web 2.0 désigne une évolution d’un web statique (web 1.0) et
unidirectionnel vers un réseau dynamique et interactif caractérisé par une large
participation des usages à la création et à l’échange du contenu. Dans ce concept, le www
passe aussi d’une collection de sites web à une plateforme fournissant des applications
aux utilisateurs. Le concept web 2.0 est récent, la première conférence web 2.0 a eu lieu
en octobre 2004. elle a été publié en septembre 2005 sous le titre « what is web 2.0 ».
3.1- La participation : Le web 2.0 est caractérisé par la participation des internautes.
En effet, la majorité des internautes maintenant en ligne du contenu qu’ils créent.
Les
3.2- L’ouverture : Le web 2.0 a été conçu comme un espace de contribution et
d’interaction public. Les contenus sont souvent ouvert à tous et peu ou pas
censurés (bien que des restrictions existent).
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3.3- La personnalisation : Le web 2.0 représente la personnalisation qui s’explique
par le fait que beaucoup de contenu est représentatif d’un individu (profils,
photos, opinions…) ou d’un groupe d’individus.
3.4- L’abondance : Du fait de la participation des internautes à la création du contenu
du web 2.0, la quantité d’informations diffusée et de données générées est
phénoménale. La quantité de l’information est considérable mais elle est aussi de
qualité très diverse. L’utilisateur doit donc apprendre à utiliser et à gérer ces
informations.
3.5- La connectivité : Le web 2.0 repose sur une architecture de participation. Les
contributions des utilisateurs même quand elles sont individuelles s’inscrivent
généralement dans un environnement favorisant l’interaction entre personnes et
échange des données.
Le web 2.0 repose sur des concepts et des technologies qui permettent de développer
considérablement l’ergonomie et les fonctionnalités d’un site. La programmation est dite
légère, les internautes peuvent eux même développer des applications (API). La plupart
des technologies ne sont pas nouvelles, c’est plutôt leur exploitation qui l’est. Voici
quelques technologies à la base du web 2.0.
Définition
<xml version…>
<RSS version = « 2.0 »>
<channel>
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<titre> titre du flux </titre>
<link> lien vers le flux </link>
<description> décrire le site </description>
<item>
<titre> titre d’un article ou d’une information </titre>
<link> lien vers l’article ou l’information </link>
<description< décrire l’article </description>
<pubDate> date de publication </pubDate>
</item>
…
</channel>
</RSS>
Pour s’abonner à un flux RSS et recevoir ainsi à jour des informations qui
l’intéressent, un utilisateur doit d’abord disposer d’un agrégateur. Un agrégateur est un
logiciel qui permet de suivre plusieurs fils de syndication en même temps. L’agrégateur
détecte la mise à jour et informe l’utilisateur. Il se base sur l’interprétation des contenus
des balises. Il existe deux types d’agrégateurs :
a- En ligne : comme igoogle, Netvibes
b- Local : Mozilla firefox ou internet explorer à partir de la version 7.
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Fonctionnement des applications web classiques
Les échanges sont opérés de manière synchrone. Chaque appel nécessitant un traitement
coté serveur impose un rafraîchissement complet de la page. Chaque appel du serveur
retourne la totalité de la page qui est totalement reconstruite et retournée au navigateur
pour affichage.
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Figure 2.2 Relation client /serveur dynamique
Les communications sont asynchrones dans le sens ou l’utilisateur reste dans la page
courante qui n’est pas bloquée car le rafraîchissement est partiel et invisible pour
l’utilisateur.
Même si l’utilisation du web 2.0 dans les entreprises est assez limitée, quelques
exemples d’utilisation existent. Les technologies web 2.0 offrent plusieurs opportunités
pour accroître la compétitivité dans de nombreux domaines : le marketing, les finances,
les ressources humaines. Une classification de ces utilisations est la suivante :
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1- Apprentissage et enseignement : Le web 2.0 permet aux étudiants et aux
enseignants d’accéder en permanences à des travaux, communiquer, discuter d’un
problème, de l’état d’avancement dans un projet, la gestion du temps, le suivi des
étudiants (travaux individuels ou de groupes) suivi des projets des étudiants,
programmation des devoirs et des réunions…
2- Publication des recherche : La rapidité des communications offre en bénéfice à
la publication d’articles universitaires et de travaux de recherche. Le web 2.0
permet à des éditeurs scientifiques d’offrir aux chercheurs le moyen de
communiquer des références partage des ressources, évaluation des articles…
3- Recherche : La nature ouverte du web 2.0 et les outils qu’il offre favorisent la
recherche en offrant des techniques pour la recherche (les tags, les ontologies…)
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6- Chapitre 03 : Applications collaboratives et applications du web
2.0
1. Les groupwares
1.1 Définition
1.2 Typologie
Nous distinguons deux types de groupwares : les groupwares libres ou toute personne
intéressée peut s’y joindre et le groupware fermés ou l’utilisation est restreinte à un
groupe d’utilisateurs seulement. Un collecticiel peut être ouvert (ouvert) en lecture ou en
écriture seulement.
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1. eGroupware (www.egroupware.org) : C’est un collecticiel libre de niveau
professionnel. On y trouve les fonctionnalités suivantes : calendrier, carnet
d’adresses, base de connaissances, messagerie, forum, gestion de projets.
2. Dotproject (www.dotproject.net): C’est un collecticiel libre pour le suivi de
projets collaboratifs ses principales fonctionnalités : gestion des utilisateurs et des
permissions, liste des projets, affichage hiérarchique des taches et sous taches,
calendriers privées et partagés, forums liées à un projet.
3. Le logiciel Lotus d’IBM : c’est un logiciel propriétaire.
2. Le mashup
2.1 Définition
Le mashup est une technique qui consiste à créer un site web à partir de sites web
existants dans le but de proposer de nouveaux services.
2.2 Principe
Les principes de base du mashup sont : combinaison, agrégation et visualisation. Le
contenu des applications du mashup provient d’autres sites web mis à disposition de
l’utilisateur par le biais d’API (Application Programming Interface). Ces APIs sont des
programmes en ligne (appelés aussi services web) autorisent l’extraction et le traitement
de l’information.
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- L’utilisation d’un site d’une autre personne peut donner à cette
personne la possibilité de prendre le contrôle sur la machine.
- Les retombées de point de vue légalité sont significatives pour ce
type d’applications : les mashup ne sont pas régulés sur ce qu’ils
peuvent et ce qu’il ne peuvent pas faire avec les données.
- Un hacker peut alimenter l’application mashup avec de fausses
informations.
- Les mashup peuvent être utilisés pour atteindre à la vie privée d’une
personne.
- Problématique de la propriété intellectuelle.
2.5 Solutions
L’enjeu est de trouver un modèle économique reposant sur une définition précise de
protocole, d’architecture, standards et outils pour le développement d’application mashup
robustes et sécurisées. Pour mettre en place une plateforme sécurisée :
- Créer une procédure de fonctionnement et de développement de
mashup claire.
- Assurer le suivi et la sécurité.
- S’assurer que la procédure du mashup ne tombe pas entre de
mauvaises mains.
- Contrôler l’accès aux données pour s’assurer que l’information
extraite par un mashup ne sera pas compromise et mal utilisée. (mot
de passe). Le mashup doit fournir des certificats d’authentification
pour consommer des données, protéger les services.
- Il faut avoir des procédures officielles pour protéger les sites et
détecter les pratiques non conformes aux procédures définies.
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4. La gestion électronique des documents (GED)
Lorsqu’il s’agit de gérer des données de systèmes d’informations d’entreprises, les
SGBD sont satisfaisants. Ce n’est pas le cas quand ‘il s’agit de mettre en œuvre une
gestion des documents de l’entreprise. Ces documents peuvent contenir du texte, de
l’image ou du son. Pour répondre à ces exigences, les bases de gestion documentaires
sont utilisées. La GED s’inscrit dans cette voie.
6.1 Définition
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volume de l’informations à stocker, sa fréquence d’utilisation en lecture ou en
écriture… (disuqes de type WORM : Write Once Read Many qui sont des disques
optiques numériques).
5- Recherche, restitution et diffusion : Rechercher les
documents selon plusieurs critères, restitution du document informatique sur
écran ou par impression, diffusion du document entre collaborateurs. Il est
possible de donner à l’utilisateur la possibilité d’interroger une base documentaire
à partir d’un poste muni d’une connexion Internet pour qu’il consulte les
documents gérés par GED en définissant des mots de passe et des droits d’accès.
Le résultat de la recherche est converti et affiché sous format HTML.
C’est un site qui offre une porte d'entrée commune à un ensemble de ressources et
de services accessibles sur l'Internet et centrés sur un domaine d'intérêt ou une
communauté particulière. Les ressources et services peuvent être des sites ou des pages
web, des forums de discussion, des adresses de courrier électronique, espaces de
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publication, moteur de recherche, etc. Le site portail permet également de rediriger
l'internaute vers le site de l'organisme qui correspond le mieux à ses attentes en fonction
de son profil.
7.2 Fonctionnalités
Le portail est une application centrale qui prend en charge les fonctionnalités de
fédération, la recherche puis la récupération et enfin la personnalisation des contenus.
- Le portail offre la possibilité de personnaliser la page en fonction de l'utilisateur :
celui-ci verra des Informations qui lui sont destinées plus particulièrement
exemple : finances, techniques, marketing etc. Il aura uniquement accès aux outils
auxquels il est autorisé.
- Authentification : un identifiant et mot de passe pour accéder aux différents outils
Web.
- Le portail permet de restreindre l'accès de certaines fonctions et/ou contenu à des
groupes prédéterminés. Ainsi, le grand public peut avoir accès à une partie du
portail d’une entreprise, les employés de la compagnie à encore plus de parties.
- Propositions d’abonnement à différents services.
- Il permet à un utilisateur d’accéder à l’information désirée que celle-ci se trouve
dans une base de données, une base de courrier, une base de document (un
système de gestion de fichier par exemple), ou un serveur web.
- Offre un moteur de recherche par lequel l’utilisateur doit pouvoir formuler sa
requête.
7.3 Typologie
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collaborateur peut accéder aux ressources de l’entreprise en fonction de son
profil. Il donne au personnel d'une entreprise et aux partenaires de celle-ci accès à
une série de sites Web ou de portails qui se rapportent à la sphère d'activités de
l'entreprise
1. Introduction
La figure suivante montre une architecture à trois couches pour les applications
collaboratives :
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Collaboration
Partage de documents, wikis,…
Communication
Emails, blogs, son, …
Infrastructure
Réseau, mobilité, identité, présence…
4. L’architecture n-tiers
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Figure 4.3 : Architecture n-tiers
22
Un framework de collaboration
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- Modération : Caractéristique permettant une vue d’ensemble et la
modération des moyens de publication.
- Administration : Fournit des outils pour gérer et suivre tout les aspects de
la communautés : ressources, utilisation des caractéristiques
collaboratives…
- Compliance (conformité) : Capacité de gérer et maintenir la conformité
avec certaines politiques (vis-à-vis d’un métier par exemple)
Les services communs de collaboration sont partagés avec d’autres groupes dans
le framework de collaboration, dans un mashup ou une autre application. Ils
incluent :
- Identité : Fournir une identité sécurisée et un role pour chaque participant.
- Présence : Fournit des informations à propos de la localisation et du statut
d’un participant.
- Sécurité : Fournit des moyens d’authentification, autorisations, cryptage
et d’autres services de sécurité.
- Partage de fichiers : Permettre aux participants de partager des fichiers
avec d’autres membres de la communauté.
- Les données : Sauvegarder les données de la communauté comme les
entrées dans les blogs, les forums, les wikis…
1. Introduction
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- Analyse des besoins: C'est la première phase ; elle concerne la traduction des
besoins des utilisateurs dans les spécifications fonctionnelles pour lesquelles une
conception détaillée peut être faite.
- Conception : cette phase se concentre sur la construction à effectuer et sa
réalisation.
- Déploiement : ici, on se préoccupe des détails d'introduction et de mise en place
de l'application chez le client ou l'utilisateur.
- le niveau des besoins internes, qui traite de la façon dont l'application supporte ces
fonctionnalités. Ce niveau est similaire à ce que l'on traite dans la phase d'analyse
des applications classiques : on est confronté au problème de devoir mettre en
place une fonctionnalité et on doit donc étudier et formaliser les aspects mis en
jeu afin de la spécifier.
L’espace et le temps sont des éléments clés qui doivent être analysés dans les
applications collaboratives. La combinaison de ces deux éléments donne différents modes
de travail possibles qui sont synthétisés selon la classification spatio temporelle vue en
chapitre 1. Il faut envisager des fonctionnalités adaptées aux différents modes auxquels
sont soumis les membres de l’équipe de travail ;
Dans l’analyse d’un collecticiel, il faut prendre en plus des utilisateurs individuels, la
notion du groupe. En plus des facteurs psychologique, ergonomique et linguistique qu’on
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prend en considération pour une application classique, pour les collecticiels, il faut
considérer les facteurs suivants :
- Sociologie
- Psychologie du groupe
- Ethnographie.
Les trois approches suivantes sont utilisées pour étudier le travail des utilisateurs ne
situation de collaboration :
Les utilisateurs sont pris en compte dés les premières étapes du développement.
Ils interviennent dans la prise de décision et co déterminent le développement du
système.
C’est une méthode axée sur la psychologie sociale qui met l’accent sur les groupes et
leurs désires. Son objectif est de changer, pour les améliorer, les comportement et
performances de l’équipe.
3. Déploiement
Pour qu’un collecticiel soit fonctionnel, il faut que plusieurs copies soir disponibles et
installées. Un ensemble d’éléments doit être déjà disponible dans l’environnement
comme par exemple les artefacts de la communication nécessitent parfois des composant
matériels spécifiques, exemple : périphériques d’entrée/sortie vidéo, audio. Ainsi qu’un
implication organisationnelle du déploiement de l’application. Nous avons les aspects
suivant à prendre en considération :
- Préparation organisationnelle
- Simulation et motivation des utilisateurs
- La masse critique.
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Partie 03 : Architecture pour la collaboration (une annexe)
C’est supplémentaire, pas contenu dans le module.
1. L’architecture client/serveur
Cette architecture est très répandue sur Internet. Le web est l’exemple le plus évident.
Les navigateurs envoient des requêtes aux serveurs qui leur fournissent des pages HTML
et d’autres éléments de présentation en retour. Les serveurs hébergent des données mais
peuvent aussi exécuter des opérations à l’aide de Servlets java. Du fait de sa topologie, le
modèle C/S contraint tous les messages à passer par le serveur. Il apparaît alors que si le
serveur tombe en panne, la session de travail collaboratif ne peut plus continuer.
Le coté serveur présente aussi des contraintes :
- il faut une machine de plus que le nombre des participants ;
- le coté serveur de l’application doit être développé séparément et il doit être
administré.
Malgré ces contraintes, le C/S propose certaines facilités :
- Gestion centralisée du groupe de travail ;
- Gestion centralisée d’une partie de la gestion des messages ;
- Possibilité d’attribuer au serveur certaines taches comme la sauvegarde et la
gestion des différentes versions des données.
Il existe des variantes de l’architecture C/S :
- L’architecture 3 tiers : la présentation est sur le client, les traitements sont pris
par un serveur intermédiaire, les données sont sur un serveur de données, on a un
contexte multi utilisateur Internet
- L’architecture n tiers : la présentation est sur le client, les traitements sont pris
par plusieurs serveurs intermédiaires c'est-à-dire que la charge des traitements
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est répartie sur plusieurs serveurs ; les données sont sur un serveur de données, on
a un contexte multi utilisateur Internet.
Cette architecture n’utilise pas de serveur central. L’idée est que chaque machine est à
la fois client et serveur. Ce genre d’application est à la base lancé par une application de
partage de fichiers musicaux. La gestion du réseau est prise en charge par les machines
appelées les pairs (peers).
Les avantages de cette architecture sont :
- communication directe entre les machines donc rapide ;
- Si une machine tombe en panne le travail collaboratif peut continuer ;
- Pas de travail à consacrer à un coté serveur.
Mais avec cette architecture, il faut :
- Mettre en place une gestion distribuée des groupes et des messages ;
- Programmer chaque machine de telle sorte qu’elle soit serveur.
- Exemple d’application utilisant le p2p : Groove.
Domaines d’applications du P2P : On distingue quatre grands domaines
d’application pour le modèle P2P (mettre sous forme de figure)
- Plateformes de développement ; Partage et distribution du contenu ;
Collaboration ; Calcul distribué.
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Gestion des messages Le serveur peut faciliter la Une gestion distribuée, son
gestion des messages assistance est nécessaire
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Principales Références
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