AVANT-PROPOS

Un livre de lumière

Peut-être dans l’enfance, quand les lectures étaient

toutes enthousiastes et enthousiasmantes, et quand je
pratiquais – aussi innocentes que méthodiques –
l’identification avec tous les héros, je ne me souviens pas
avoir lu un livre aussi accablant, émotionnel et mobilisant.
Ceux d’alors, si je me souviens bien, étaient des livres avec
des héritages de fiction et écrits par des écrivains dont les
préfets garantissaient la grandeur. Dan Mircea Farcas,
cardiologue reconnu, n’est pas l’un de ces auteurs; Il peut
ne pas être un écrivain non plus (selon, bien sûr, sur la
définition), bien que son livre, ces "vertus endormies," a
vraiment un rythme narratif de son témoignage et
plaidoyer; bien que le livre rayonne d’optimisme et
contamine immédiatement l’enthousiasme; bien que, enfin,
il réalise quelque chose presque impossible pour qui n’est
pas un auteur vocatif : traduire un miracle en mots,
transmettre, à d’autres, une expérience strictement
personnelle (à sa façon – irréductible), dans une syntaxe de
l’argument presque dramatiquement authentique.

L’authenticité de cette expérience radicale (vivre avec

la maladie de Parkinson) qui a la dialectique d’une
conversion ou de l’illumination, sa nature concrète et même
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immédiate constituent un énorme fonds de crédibilité. Bien
que Dan Mircea Farcas ait toujours recours à une
bibliographie (diverse, médicale, littéraire et philosophique)
qui tonifie ses propres convictions, le poids convaincant du
livre vient en fait de son propre témoignage. C’est
l’argument imbattable du livre, la preuve de l’argument
incontestable, l’argument très fondamental. Le
témoignage lui-même est douloureusement sincère (ou
sincère jusqu’à la douleur) et se révèle avec une sorte de
générosité passionnée et de « partage », mais dans un
style à la fois vibrant et détendu, avec une note d’humour
qui touche directement le lecteur (souvent avec un
language « léger »). C’est aussi une structure "littéraire",
pour ainsi dire, sur laquelle le témoignage et le plaidoyer
coulent, comme quelques métaphores (un peu structurelles,
réitérées) qui restent toujours actives tout au long du livre
(voyage, train, sommeil, etc.). Mais en règle générale, ils
ne font qu’assurer la dimension des agréabilités
discursives. Mais d’autres sont des métaphores-concepts,
et parmi elles la plus importante et la plus efficace est les
"vertus endormies", celle qui se trouve au cœur de la
démonstration réalisée par le Dr. Dan Mircea Farcas. Ces
"vertus endormies" sont, en effet, la révélation
centrale du livre (et, avant elle, de l’expérience de vie
en tant que telle), la clé avec laquelle le miracle
salvifique peut être réalisé. La démonstration de M.
Farcas nous convainc que le sauveur potentiel est en
nous et qu’il suffit de le réveiller. C’est un fait qui
vaut toute la gratitude que Dan Mircea Farcas
"analyse" sa méthode de sauvetage et l’expose à
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toutes les étapes. A cet égard, son livre est un
"guide".
Le lecteur (celui qui est directement impliqué, mais
aussi celui qui ne l’est pas) a maintenant marqué le chemin
pour accepter la maladie. Dan Mircea Farcas lui montre les
pas de chaque épreuve qui l’attend, mais aussi les
possibilités de les franchir. En particulier, il présente la
table des "vertus" dont ils ont besoin pour se réveiller, se
mobiliser et comment le faire. Le tout dit si chaudement,
avec tant d’enthousiasme et de générosité que son
témoignage devient un argument mobilisateur. Comment
faire un miracle là où la science dit que c’est impossible –
ici, dans le livre du docteur Dan Mircea Farcas, un
document existentiel qui ne peut en aucun cas être négligé.
C’est un livre de lumière, en effet.

Al. Cistelecan
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