Astrologie Et Le Nouveau Paradigme - Par Dennis Frank

08/06/2019 Astrologie et le nouveau paradigme - par Dennis Frank
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Astrologie et le nouveau
paradigme
de Dennis Frank
Cet essai traite de la relation entre l'astrologie et le nouveau paradigme de la science. Ma

méthodologie inclut l'identification des concepts et principes métaphysiques clés du nouveau
paradigme à partir d'un texte source unique, rédigé sous la forme d'une revue multidisciplinaire,
à l'aide de nombreuses discussions avec des leaders d'opinion dans divers domaines. Ce texte
est "Une sagesse rare" (New York, Simon & Schuster, 1988) du physicien Fritjof Capra. La
pertinence pour l'astrologie est expliquée via une analyse supplémentaire et un commentaire de
ma part. J'espère qu'une grande cohérence entre l'astrologie et le nouveau paradigme deviendra
évidente pour le lecteur, bien qu'une reformulation contemporaine de l'astrologie reste
nécessaire.
Les astrologues croient que les planètes affectent les gens. Certains pensent même que les stars
le font. La plupart des gens instruits pensent qu’ils sont fous de le faire, car il n’existe aucun lien
connu entre les planètes, les étoiles et les humains. La plupart des gens savent qu'ils sont
extrêmement séparés!
En effet, la plupart des gens grandissent en apprenant le système de croyances dominant de leur
société. Après Kuhn, nous appelons maintenant cette vision collective du monde un paradigme.
C'est un ensemble de croyances sur la nature de la réalité qui ont tendance à sembler cohérentes.
Lorsqu'ils déclarent ce qu'ils ont appris à ce sujet, les gens ont tendance à l'affirmer comme "la
vérité", ce que "tout le monde sait".
Le soi-disant paradigme newtonien de la science matérialiste combinait les lois de Newton avec
la méthodologie de Galilée et la philosophie dualiste de Descartes. Sujet et objet étaient connus
pour être séparés en raison de la différence absolue entre l'esprit et la matière. Le monde des
objets évoluait en fonction des forces à l'œuvre et une machine modélisait cette perception.
Toute machine qui fonctionnait devenait très efficace pour renforcer cette perception collective,
ainsi le paradigme scientifique a déplacé le christianisme en tant que paradigme dominant de la
civilisation occidentale. Les horloges ont été inventées au 14ème siècle en tant que machines
chronométrées conçues comme de simples modèles du cosmos local. Le cosmos local est le
Soleil, la Lune, les planètes et les étoiles tels que nous les expérimentons. Lorsque Kepler apprit
son opération quelques siècles plus tard, il la décrivit comme suit: l'univers de l'horlogerie ». Le
nom est resté et est entré dans l'usage populaire.
Puis, au début du 20e siècle, cela a commencé à changer lorsque les principaux physiciens du
monde ont adopté une vision consensuelle différente de la façon dont le monde fonctionne. "Le
monde matériel qu'ils ont observé n'apparaissait plus comme une machine, constituée d'objets
séparés, mais plutôt comme un tout indivisible; un réseau de relations incluant de manière
essentielle l'observateur humain." [p.15] Des expériences ont été conçues et conduites pour
établir si les interconnexions de niveau profond étaient réelles ou non. Il s'est avéré qu'ils étaient.
La séparation entre les choses était simplement apparente; une unité sous-jacente s'est avérée
être la réalité fondamentale. La philosophie scientifique dualiste a progressivement cédé la place
au holisme.
cura.free.fr/xxv/23frank5.html 1/21
Werner Heisenberg a quantifié la limite profonde de la connaissance scientifique; son principe

d'incertitude concerne ce que l'on peut savoir sur les parties de l'atome. "Au niveau le plus
fondamental, le principe d'incertitude est une mesure de l'unité et de l'interdépendance de
l'univers. Dans les années 1920, des physiciens, conduits par Heisenberg et Bohr, ont compris
que le monde n'était pas une collection d'objets séparés, mais plutôt un réseau de relations entre
les différentes parties d’un tout unifié ". [p.18] La philosophie holistique est maintenant la seule
approche crédible lorsque nous décrivons le fonctionnement de la nature.
Alors maintenant, l'objection à l'astrologie faite par l'ancien paradigme scientifique semble
invalide. Il n'y a pas de séparation absolue entre les personnes, les planètes et les étoiles. Il ne
reste plus qu'à expliquer comment les liens profonds entre le cosmos et l'humanité contribuent à
expliquer la perception de beaucoup d'entre nous qu'il existe une vérité dans l'astrologie qui,
dans une certaine mesure, fonctionne.
En raison de l'effet d'inertie du paradigme dominant, de nombreuses personnes encore en vie

voient le monde de la manière dont elles ont appris à le voir quand elles étaient jeunes. Celles-ci
adhèrent aux idées de la science à l'ancienne. Ajoutez à cela les nombreux qui sont par nature
pragmatiques ou sceptiques, et ne donneront aucune crédibilité à l'astrologie à moins que cela ne
soit prouvé, et nous devons reconnaître que le changement de paradigme de la science aura un
effet limité sur la façon dont la plupart des gens pensent astrologie. Pourtant, beaucoup sont
attirés par la mystique du sujet, et certains d'entre eux apprennent qu'il est plus utile que toute
autre chose d'expliquer pourquoi ils ont le caractère et la vie qu'ils ont.
Nous pouvons faciliter le chemin de développement de ces personnes si nous présentons le sujet
de manière plus conviviale. L'astrologie est une discipline des fossiles dans laquelle différentes
croyances et techniques sont incrustées, et l'ensemble est susceptible de paraître ridicule à ceux
qui l'étudient, en particulier les plus intelligents! Ceux-ci sont souvent suffisamment aliénés pour
l'abandonner avec dégoût et leur retrait a pour effet de renforcer les préjugés populaires et le
scepticisme. Ceux qui ne sont pas dotés de facultés critiques sont victimes du syndrome du «vrai
croyant» et avalent l’ensemble des traditions. Leur effet collectif est de retarder les progrès.
Lorsque la consommation est fouillée, la sortie est foutue, et il suffit de scanner des publications
astrologiques pour se décourager de la prévalence actuelle de l’approche robotique de
l’astrologie.
Les lecteurs peuvent penser qu'il est déraisonnable de ma part d'être si critique. Il semble
raisonnable de s'attendre à ce que les gens continuent à faire ce qu'ils savent et il est tout à fait
déraisonnable de s'attendre à ce qu'ils s'engagent dans ce qu'ils ne savent pas. George Bernard
Shaw a contré cette attitude avec une merveilleuse finesse: "L'homme raisonnable s'adapte au
monde; l'homme déraisonnable persiste dans ses efforts pour adapter le monde à lui-même. Par
conséquent, tout progrès dépend de l'homme déraisonnable." Les progrès en astronomie ne
peuvent venir que de ceux qui sont en mesure de donner du sens au sujet de manière
suffisamment conviviale pour que la substance de l’astrologie soit compréhensible pour les
étudiants intéressés. Les astrologues qui reformulent la théorie de leur sujet dans un langage
contemporain en utilisant la métaphysique et des concepts ayant une monnaie multidisciplinaire
constituent la vague de l'avenir.
Capra observe que le taoïsme est une philosophie naturelle holistique traditionnelle. Il souligne
"à la fois l’unité fondamentale de tous les phénomènes et l’enracinement de l’individu et des
sociétés dans les processus cycliques de la nature". Il cite Chuang Tzu en se référant au "flux
constant de transformation et de changement", et Huai Nan Tzu: "Ceux qui suivent l'ordre
naturel dans le courant du Tao." [p.35] Ce flux du Tao est un courant temporel. Nous en
découlons, si nous sentons notre connexion intérieure avec elle. Si nous en sommes coupés et
que nous ignorons les incitations intérieures, nos actions seront fausses, nos vies décalées avec
le monde et nous ne serons plus en harmonie avec les autres et la société. La valeur de
l'astrologie pour les gens de ma génération qui en ont développé une compréhension intuitive a
eu tendance à résider autant dans l'amélioration de la capacité de chronométrage naturel que
dans la compréhension du potentiel de son caractère. La connexion personnelle au flux de temps
cosmique peut être instinctive ou intuitive, comme si on l’avait naturellement, mais l’astrologie
peut également faciliter la reconnexion (lors de la récupération de l’éducation et de l’éducation).

Dans de tels cas, l'esprit utilise l'astrologie pour s'accorder avec le flux et ainsi régénérer l'âme et
l'esprit.
Le flux temporel est donc un concept métaphysique essentiel, mais la science ne l’a pas encore
abordée. C'est simplement tacite dans la relation holistique entre partie et tout évoquée plus haut.
Le temps est généré par tout le cosmos, mais expérimenté et mesuré en relation avec les cycles
de temps naturels créés par le cosmos local. Notre temps personnel s'écoule de manière
synchrone avec cet ensemble, qui fonctionne comme une matrice pour la vie sur terre. Patrice
Guinard a reconnu l'importance de cette matrice et je conviens que c'est un concept clé. En tant
que fonction temporelle, la sage-femme participe au développement et au timing naturels. Au
sein de chaque ensemble de la holarchie naturelle, les parties évoluent en synergie les unes avec
les autres et avec chaque système dont elles font partie - c’est la perspective de la philosophie
holistique. Lorsque cette vision est appliquée à des localités et à des régions spécifiques de la
planète, il s’agit d’écologie, et nous nous référons aux écosystèmes. Lorsque nous souhaitons
intégrer l'astrologie dans le nouveau paradigme, il est nécessaire de conserver une vision plus
large et plus générale.
Capra raconte une conversation qu'il a eu avec Heisenberg après avoir écrit Le Tao de la
physiquemais avant sa parution en 1975. "Je lui ai dit que j’avais vu deux thèmes de base
traverser toutes les théories de la physique moderne, qui étaient aussi les deux thèmes de base de
toutes les traditions mystiques - l’interdépendance et l’interdépendance fondamentales de tous
les phénomènes et la dynamique intrinsèque. nature de la réalité. Heisenberg était d’accord avec
moi en ce qui concerne la physique et me disait aussi qu’il était bien conscient de l’importance
accordée à l’interconnexion dans la pensée orientale. " [p.49 / 50] Capra lui montra ensuite, dans
son manuscrit, des termes sanscrits utilisés dans la philosophie hindoue et bouddhiste, qui
comportaient également des connotations dynamiques, à la suite desquels Heisenberg déclara
son accord total avec Capra. C’est une documentation du consensus multiculturel sur les
principes métaphysiques de base qui s’appliquent, pas seulement au domaine subatomique, mais
aussi notre domaine d'expérience de vie. Premièrement, les parties du cosmos sont
interconnectées; deuxièmement, ils sont dans un état de flux dynamique. Capra observe que
"dans la théorie de la relativité, l'unification de l'espace et du temps et l'aspect dynamique des
phénomènes subatomiques sont très étroitement liés. Einstein a reconnu que l'espace et le temps
ne sont pas séparés; ils sont intimement liés et forment un continuum à quatre dimensions -
espace-temps. Une conséquence directe de cette unification de l’espace et du temps est
l’équivalence de la masse et de l’énergie et, en outre, le fait que les particules subatomiques
doivent être comprises comme des modèles dynamiques, des événements plutôt que des objets. "
[p.47] Cela nous donne une image du cosmos en tant que tissu de motifs dans le flux temporel,
chaque événement constituant un lien au sein de ce réseau fluide de parties interdépendantes. les
parties du cosmos sont interconnectées; deuxièmement, ils sont dans un état de flux dynamique.
Capra observe que "dans la théorie de la relativité, l'unification de l'espace et du temps et l'aspect
dynamique des phénomènes subatomiques sont très étroitement liés. Einstein a reconnu que
l'espace et le temps ne sont pas séparés; ils sont intimement liés et forment un continuum à
quatre dimensions - espace-temps. Une conséquence directe de cette unification de l’espace et
du temps est l’équivalence de la masse et de l’énergie et, en outre, le fait que les particules
subatomiques doivent être comprises comme des modèles dynamiques, des événements plutôt
que des objets. " [p.47] Cela nous donne une image du cosmos en tant que tissu de motifs dans
le flux temporel, chaque événement constituant un lien au sein de ce réseau fluide de parties
interdépendantes. les parties du cosmos sont interconnectées; deuxièmement, ils sont dans un
état de flux dynamique. Capra observe que "dans la théorie de la relativité, l'unification de
l'espace et du temps et l'aspect dynamique des phénomènes subatomiques sont très étroitement
liés. Einstein a reconnu que l'espace et le temps ne sont pas séparés; ils sont intimement liés et
forment un continuum à quatre dimensions - espace-temps. Une conséquence directe de cette
unification de l’espace et du temps est l’équivalence de la masse et de l’énergie et, en outre, le
fait que les particules subatomiques doivent être comprises comme des modèles dynamiques,
des événements plutôt que des objets. " [p.47] Cela nous donne une image du cosmos en tant
que tissu de motifs dans le flux temporel, chaque événement constituant un lien au sein de ce
réseau fluide de parties interdépendantes. Capra observe que "dans la théorie de la relativité,
l'unification de l'espace et du temps et l'aspect dynamique des phénomènes subatomiques sont

très étroitement liés. Einstein a reconnu que l'espace et le temps ne sont pas séparés; ils sont
intimement liés et forment un continuum à quatre dimensions - espace-temps. Une conséquence
directe de cette unification de l’espace et du temps est l’équivalence de la masse et de l’énergie
et, en outre, le fait que les particules subatomiques doivent être comprises comme des modèles
dynamiques, des événements plutôt que des objets. " [p.47] Cela nous donne une image du
cosmos en tant que tissu de motifs dans le flux temporel, chaque événement constituant un lien
au sein de ce réseau fluide de parties interdépendantes. Capra observe que "dans la théorie de la
relativité, l'unification de l'espace et du temps et l'aspect dynamique des phénomènes
subatomiques sont très étroitement liés. Einstein a reconnu que l'espace et le temps ne sont pas
séparés; ils sont intimement liés et forment un continuum à quatre dimensions - espace-temps.
Une conséquence directe de cette unification de l’espace et du temps est l’équivalence de la
masse et de l’énergie et, en outre, le fait que les particules subatomiques doivent être comprises
comme des modèles dynamiques, des événements plutôt que des objets. " [p.47] Cela nous
donne une image du cosmos en tant que tissu de motifs dans le flux temporel, chaque événement
constituant un lien au sein de ce réseau fluide de parties interdépendantes. Einstein a reconnu
que l'espace et le temps ne sont pas séparés; ils sont intimement liés et forment un continuum à
quatre dimensions - espace-temps. Une conséquence directe de cette unification de l'espace et du
temps est l'équivalence de la masse et de l'énergie et, en outre, le fait que les particules
subatomiques doivent être comprises comme des motifs dynamiques, des événements plutôt que
des objets. "[P.47] Cela nous donne une image de le cosmos en tant que tissu de modèles dans le
flux temporel, chaque événement constituant un lien au sein de ce réseau fluide de parties
interdépendantes. Einstein a reconnu que l'espace et le temps ne sont pas séparés; ils sont
intimement liés et forment un continuum à quatre dimensions - espace-temps. Une conséquence
directe de cette unification de l'espace et du temps est l'équivalence de la masse et de l'énergie et,
en outre, le fait que les particules subatomiques doivent être comprises comme des motifs
dynamiques, des événements plutôt que des objets. "[P.47] Cela nous donne une image de le
cosmos en tant que tissu de modèles dans le flux temporel, chaque événement constituant un lien
au sein de ce réseau fluide de parties interdépendantes.
Capra présente ensuite l’autre de ses deux principaux mentors inspirants en physique, Geoffrey
Chew. Après la révolution relativiste d'Einstein et la révolution quantique de Heisenberg, "Chew
a franchi la troisième étape révolutionnaire de la physique au XXe siècle". Sa théorie du
«bootstrap» unifie les théories quantique et relativité. Dans cette union, "la nature ne peut pas
être réduite à des entités fondamentales, telles que des éléments constitutifs fondamentaux de la
matière. Les choses existent en raison de leurs relations mutuellement cohérentes". L'univers
matériel est considéré comme un réseau dynamique d'événements interdépendants. les
interrelations déterminent la structure de l'ensemble du Web. " [p.51 / 2] De nos jours, nous
n'avons qu'à examiner la structure de l'internet et du World Wide Web pour voir des exemples
manifestés du paradigme du Web en action.
La pertinence évidente pour l'astrologie réside dans le fait que l'horoscope est une représentation
holistique d'un événement, le système solaire y étant représenté en phase par rapport au lieu
local à ce moment-là. C'est un diagramme d'un seul lien dans le flux temporel, un diagramme de
la relation holistique entre cette partie (événement / moment) et l'ensemble (flux temporel,
cosmos local). L'interprétation fournit des significations théoriques aux interrelations détaillées.
Notre temps expérientiel est organique et provient de notre dépendance biologique à notre
écosystème. Diverses dimensions temporelles peuvent être déterminées dans le flux temporel du
cosmos local. Celles-ci sont rendues observables et expérimentales par les cycles temporels de la
terre, du soleil, de la lune et des planètes. Il est important de noter que la science n’a pas encore
reconnu de fondement expérientiel aux cycles planétaires.
Les implications sociologiques sont également dignes de mention. Ces théories de physiciens
obtiennent autorité et impact sur le monde proportionnellement à l’étendue du consensus généré
au sein de la communauté des physiciens. Ils sont grecs pour quiconque, à moins d’être
interprétés comme des principes métaphysiques liés à l’expérience quotidienne.
Malheureusement, quand ils sont traduits dans un langage commun, les significations précises
sont souvent perdues et les experts peuvent désespérer lorsque des généralisations non fondées
sont faites sur la base de leurs théories. Les popularisations de la science sont sujettes à ce
problème: la nature humaine tend à fausser un message si on lui donne une chance sur deux.
Tout ce que nous pouvons faire ici est notre meilleur atout et tirer les conclusions générales avec
soin. On dit souvent que les théories ne sont que des modèles. Pour ceux qui sont enclins à une
vision postmoderne, c'est réconfortant. Pas besoin de s'inquiéter de la vérité si vous êtes
postmoderne. Je préfère reconnaître que certaines théories et certains modèles capturent mieux
que d’autres la vérité de la nature. Un autre physicien lauréat du prix Nobel, Richard Feynman, a
dit la même chose avec cet américanisme: "Pour faire de la physique, il faut avoir du goût."
Pourtant, le jugement esthétique peut sembler cohérent avec des valeurs postmodernes plus
raisonnables, et Capra cite Chew à cet effet ... "Un physicien capable de visualiser un grand
nombre de modèles différents, partiellement réussis, sans favoritisme est automatiquement un
bootstrapper. " [p.61] Les astrologues-théoriciens contemporains ont une leçon à tirer: chacun
peut capturer une partie de la vérité. Mieux vaut donc reconnaître les mérites relatifs de chaque
effort littéraire que de rivaliser à l'ancienne. fait la même chose avec cet américanisme: "Pour
faire de la physique, il faut avoir du goût." Pourtant, le jugement esthétique peut sembler
cohérent avec des valeurs postmodernes plus raisonnables, et Capra cite Chew à cet effet ... "Un
physicien capable de visualiser un grand nombre de modèles différents, partiellement réussis,
sans favoritisme est automatiquement un bootstrapper. " [p.61] Les astrologues-théoriciens
contemporains ont une leçon à tirer: chacun peut capturer une partie de la vérité. Mieux vaut
donc reconnaître les mérites relatifs de chaque effort littéraire que de rivaliser à l'ancienne. fait la
même chose avec cet américanisme: "Pour faire de la physique, il faut avoir du goût." Pourtant,
le jugement esthétique peut sembler cohérent avec des valeurs postmodernes plus raisonnables,
et Capra cite Chew à cet effet ... "Un physicien capable de visualiser un grand nombre de
modèles différents, partiellement réussis, sans favoritisme est automatiquement un bootstrapper.
" [p.61] Les astrologues-théoriciens contemporains ont une leçon à tirer: chacun peut capturer
une partie de la vérité. Mieux vaut donc reconnaître les mérites relatifs de chaque effort littéraire
que de rivaliser à l'ancienne.
Capra aborde ensuite les idées d'un autre physicien théorique de premier plan, David Bohm. "Le
point de départ de Bohm est la notion d '" intégrité ininterrompue "et son but est d'explorer
l'ordre qu'il croit inhérent au réseau cosmique de relations à un niveau" non manifesté "plus
profond. Il appelle cet ordre" impliquer "ou" enveloppé ", et le décrit avec l'analogie d'un
hologramme, dans lequel chaque partie contient, dans un certain sens, le tout." [p.66] Cela
signifie que le motif du tout existe également dans la partie. Les astrologues ont
traditionnellement utilisé la maxime hermétique «comme ci-dessus, donc ci-dessous» pour
signifier exactement la même chose. Le modèle temporel du cosmos local se reflète dans
l'événement, et les qualités archétypales qui composent ce motif de l'ensemble sont également
contenues dans chaque partie qu'il génère. "Bohm se rend compte que l'hologramme est trop
statique pour être utilisé comme modèle pour l'ordre impliqué au niveau subatomique. Pour
exprimer la nature essentiellement dynamique de la réalité subatomique, il a inventé le terme"
holomovement ". Pour lui, l'holomovement est une dynamique phénomène dont découlent toutes
les formes de l’univers matériel.Le but de cette approche est d’étudier l’ordre qui est enveloppé
dans cet holomovement, non pas en traitant de la structure des objets, mais plutôt de la structure
du mouvement, en tenant ainsi compte à la fois l'unité et la nature dynamique de l'univers. Pour
exprimer la nature essentiellement dynamique de la réalité subatomique, il a inventé le terme
«holomovement». À ses yeux, le mouvement holistique est un phénomène dynamique à partir
duquel toutes les formes de l'univers matériel découlent. Le but de sa démarche est d’étudier
l’ordre contenu dans cet holomovement, non pas en s’occupant de la structure des objets, mais
plutôt de la structure du mouvement, en tenant ainsi compte à la fois de l’unité et de la nature
dynamique de l’univers. Pour exprimer la nature essentiellement dynamique de la réalité
subatomique, il a inventé le terme «holomovement». À ses yeux, le mouvement holistique est un
phénomène dynamique à partir duquel toutes les formes de l'univers matériel découlent. Le but
de sa démarche est d’étudier l’ordre contenu dans cet holomovement, non pas en s’occupant de
la structure des objets, mais plutôt de la structure du mouvement, en tenant ainsi compte à la fois
de l’unité et de la nature dynamique de l’univers.
Capra passe ensuite à Gregory Bateson, anthropologue influent. Il a noté que "Bateson a
contesté les hypothèses de base et les méthodes de plusieurs sciences en recherchant les
structures et les processus sous-jacents. Il a déclaré que la relation devrait être la base de toute
définition et que son objectif principal était de découvrir les principes d'organisation dans tous
les domaines. les phénomènes qu'il a observés, "le modèle qui relie", comme il le dirait. " [p.74 /
5] Il s’agissait bien d’une vision préconçue. La science traditionnelle s'est concentrée sur la
structure, qui était le caractère d'un objet le plus évident au moment de l'observation. Sur une
période de temps, des observations répétées ont montré que les systèmes naturels étaient
davantage caractérisés par les processus de développement et que la structure systémique à un
moment donné ne représentait qu'une petite partie de l'histoire.
Les gens se plaignent souvent que le holisme est trop nébuleux et, dans mes écrits précédents, je
me suis efforcé de le contrer en détaillant les principes explicites de la philosophie holistique.
C’est ce qui se répète ici: la relation entre partie et tout dans la nature est à la fois temporelle et
structurelle. Les parties bougent à l'unisson grâce à la coordination de l'ensemble. Le
synchronisme peut ne pas être évident pour un observateur particulier. C'est une question de
focus. Les joueurs d'un orchestre peuvent jouer des notes différentes à tout moment, mais le chef
d'orchestre les coordonne dans le jeu collectif du même morceau. Leur union est en relation avec
le tout - ce n'est pas nécessairement évident pour aucune autre partie du tout. Ceci est
l'explication de Jung ' s concept de synchronicité - des choses apparemment non liées émergent à
l’unisson en raison de leur connexion sous-jacente à l’ensemble. Dans l'instant, ce qui émerge
danse sur le même air cosmique.
Ces relations temporelles indiquent un concept métaphysique essentiel dans la reformulation

contemporaine de l'astrologie. Le problème de «comme ci-dessus, donc ci-dessous» est le
manque de sens apparent. Plus de gens le comprendront s'il est traduit en termes contemporains.
Les événements sont liés au continuum temporel par un schéma temporel. La signification de
chacun est donnée par les interprètes par rapport au contexte de l'ensemble. Les choses se
passent à un moment donné en raison de la nature archétypale de cette époque. Les choses nées
et les processus commencés à l’époque sont caractérisés par cette nature archétypale. Nous
interprétons la signification détaillée à partir du diagramme de la relation entre la partie et le
tout, car le schéma temporel est commun aux deux. "Un aspect central du nouveau paradigme
émergent, peut - être leL’aspect central est le passage des objets aux relations. Selon Bateson, la
relation devrait être la base de toute définition; la forme biologique est constituée de relations ".
[p.80] Nous voyons ici la relativité émerger en tant que principe métaphysique de la philosophie
naturelle! La partie est significative par sa relation au tout. Son sens ne peut être donné que par
rapport au tout. La signification est relative au contexte.
"Une des idées centrales dans la pensée de Bateson est que la structure de la nature et la
structure de l'esprit sont des reflets l'un de l'autre, que l'esprit et la nature sont d'une unité
nécessaire." [p.82] Il s'agit clairement d'un concept métaphysique, qui semble avoir le même
sens que «comme ci-dessus, donc ci-dessous». Cela implique que la structure de la psyché a
évolué pour former un microcosme interne de la nature (la nature étant le macrocosme). Dane
Rudhyar a eu recours à un raisonnement analogue pour concevoir l'horoscope national comme
modèle de la psyché. Le diagramme montre le ciel sans (par rapport à la localité) mais il
représente également le "ciel à l'intérieur", symbolisant la nature de la personne née à ce
moment-là. L'idée que l'esprit reflète ou construit en interne une vision expérientielle du monde
extérieur a du sens en tant que compétence de survie primordiale. Même les animaux et les
insectes semblent former des plans mentaux de leur environnement. Il me semble également
apporter un soutien considérable à la notion selon laquelle le contexte environnemental temporel
est également reproduit en interne, vraisemblablement dans le domaine de l'inconscient collectif.
"Ma première avancée dans la compréhension de la notion de l'esprit de Bateson a eu lieu

lorsque j'ai étudié la théorie des systèmes auto-organisés d'Ilya Prigogine. Selon Prigogine,
physicien, chimiste et lauréat du prix Nobel, les schémas d'organisation caractéristiques des
systèmes vivants peuvent être résumés en termes de principe dynamique unique, le principe de
l'auto-organisation: un organisme vivant est un système auto-organisant, ce qui signifie que son
ordre n'est pas imposé par l'environnement mais est établi par le système lui-même. certain
degré d’autonomie. Cela ne veut pas dire qu’ils sont isolés de leur environnement, bien au
contraire, ils interagissent avec lui en permanence, mais cette interaction ne détermine pas leur
organisation, ils s’organisent de manière autonome. " [p.87] Le "principe dynamique unique"
Identifiant cela comme "le principe de l'auto-organisation", Capra (écrit en 1986) nous dit qu'au
cours des "15 dernières années, une théorie des systèmes d'auto-organisation a été développée
avec beaucoup de détails par un certain nombre de chercheurs de diverses disciplines Un des
collègues de Prigogine, le théoricien des systèmes autrichien Erich Jantsch, auteur de The Self-
Organizing Universe (1980), qui a discuté de ces questions avec Capra, a poursuivi ... "lorsque
j'ai comparé les critères de Prigogine pour l'auto-organisation systèmes de Bateson aux critères
de processus mental, j’ai trouvé que les deux ensembles de critères étaient très similaires; en fait,
ils semblaient presque identiques.
On peut facilement en tirer quelques conclusions. Premièrement, Capra a intuitivement reconnu

comme une vérité profonde un principe métaphysique apparu dans des théories issues de
différentes disciplines universitaires et dans le contexte d’une collaboration multidisciplinaire.
Cela nous informe qu'il s'agit d'un élément clé du nouveau paradigme scientifique.
Deuxièmement, ce facteur commun qui structure à la fois l'esprit et les systèmes naturels produit
à la fois une forme et un développement. Il s’agit donc d’un organisme actif dans la nature, à
l’origine du motif spatio-temporel, du dessin archétypal des formes naturelles. Rappelez-vous
que les formes de la nature sont à la fois des organismes et des écosystèmes, et les deux sont des
systèmes. La théorie des systèmes est comprise dans la philosophie holistique, mais c'est une
tentative d'être plus explicite. Dans les années 60, il est issu de la cybernétique. mais depuis lors,
l’accent a été mis sur l’organique en raison du consensus croissant selon lequel nous pouvons en
apprendre davantage sur la vie à partir de systèmes naturels que sur des systèmes artificiels.
L'astrologie peut être reformulée sur la base de la théorie des systèmes, en principe, car l'être
humain et le système solaire sont tous deux des systèmes naturels.
Capra rend compte d'une discussion de 1980 avec le psychiatre RD Laing. "J'ai souligné que la
quantification de toutes les déclarations était traditionnellement considérée comme un critère
crucial de l'approche scientifique, et je partage l'avis de Laing qu'une telle science est
insuffisante pour comprendre la nature de la conscience et ne pourra traiter aucune qualité ou
Les valeurs… «Une véritable science de la conscience», poursuivis-je, «devrait être un nouveau
type de science traitant des qualités plutôt que des quantités et reposant sur des expériences
partagées plutôt que sur des mesures vérifiables. des modèles d'expérience qui ne peuvent être ni
quantifiés ni analysés. "Il a ajouté que les" modèles conceptuels reliant toutes les données
devraient être logiquement cohérents, comme tous les modèles scientifiques.
Toute théorie de la conscience devrait rendre compte des variations qualitatives de l'expérience.
Parmi ceux-ci, les plus intéressants ont des dimensions et des résonances archétypales. Bien sûr,
l'astrologie peut déjà en tenir compte. Il souffre de la limitation d'être paralysé par la vieille
théorie des archétypes de Jung. Des significations plus précises peuvent être obtenues lorsque
les archétypes sont identifiés comme des principes naturels plutôt que comme des constructions
sociales antiques, et je crois que toute personne possédant plus de perspicacité et de talent que
l'astrologue moyen est intrinsèquement capable de les reconnaître. Une reformulation
sophistiquée de l'astrologie contemporaine est donc bien placée pour jouer un rôle important
dans le nouveau paradigme, même si elle possède actuellement un avantage concurrentiel par
rapport à la science. Pour en profiter avant qu'il ne soit perdu dans le temps,
Laing a demandé à Capra une définition de la matière et après avoir mentionné la vision
d'Einstein selon laquelle "la masse est une forme d'énergie et une matière constituée de motifs
d'énergie se transformant continuellement en un autre", je dois l'admettre. est une mesure
d'activité, les physiciens n'ont pas de réponse à la question: qu'est-ce qui est actif? " [p.147 / 8]
C’est peut-être la question la plus profonde à laquelle le nouveau paradigme doit donner des
explications. Que la réponse à la question se situe en dehors de la physique semble évident.
Aristote a souligné la métaphysique comme étant le domaine de la connaissance au-delà de la
physique. Je suppose donc qu'une réponse appropriée peut être trouvée ici. Smuts, dans les
années 1920, a identifié "l'ensemble" comme étant l'agent actif de la nature, tandis que, plus
récemment, la théorie des systèmes explique que les systèmes naturels sont les agents actifs.
Capra accorde une attention particulière aux conséquences du nouveau paradigme scientifique
sur la santé. "Mon premier mouvement pour étudier systématiquement les parallèles entre les
changements de paradigme en physique et ceux en médecine venait de Margaret Lock, une
anthropologue médicale que j'ai rencontrée à Berkeley alors que j'enseignais un cours
complémentaire sur Le Tao de la physique ."
"Je me souvenais des livres de Joseph Needham que la philosophie chinoise dans son ensemble
était plus concernée par les interrelations entre les choses que par leur réduction à des éléments
fondamentaux. Lock était d'accord. selon Needham, les choses se comportent d’une certaine
manière parce que leurs positions dans l’un de ces univers interdépendants sont telles qu’elles
sont dotées de natures intrinsèques qui rendent leur comportement inévitable. " [p.164]
Lock renvoya Capra au travail de Manfred Porkert, "l'un des rares érudits occidentaux à pouvoir
lire les classiques chinois dans leur forme originale" (avec Needham). Lock: "En plus du
système yin / yang, les Chinois utilisaient un système appelé Wu Hsingdécrire le grand ordre
structuré du cosmos. Cela se traduit généralement par les "cinq éléments", mais Porkert l'a
traduit par les "cinq phases évolutives", qui traduisent beaucoup mieux l'idée chinoise des
relations dynamiques. "Elle a expliqué qu'un système de correspondance complexe était dérivé
des cinq phases. , qui s'étendait à l'univers entier. Les saisons, les influences atmosphériques, les
couleurs, les sons, les parties du corps, les états émotionnels, les relations sociales et de
nombreux autres phénomènes ont tous été classés en 5 types liés aux 5 phases. Lorsque la
théorie des cinq phases a été fusionnée avec les cycles yin / yang, le résultat a été un système
élaboré dans lequel chaque aspect de l'univers était décrit comme une partie bien définie d'un
ensemble à motifs dynamiques. "[P.165 / 6]
Lock a déclaré que cela "constituait le fondement théorique du diagnostic et du traitement de la

maladie". "La maladie est un déséquilibre qui se produit lorsque le ch'i ne circule pas
correctement. Le mot signifie littéralement" vapeur "et était utilisé dans la Chine ancienne pour
décrire le souffle vital, ou énergie, animant le cosmos." [p.166]
"Parmi les concepts chinois que Lock et moi avions abordés ... le concept de ch'i était pour moi
une fascination particulière. Je l'avais souvent rencontré dans mes études de philosophie
chinoise. Je savais qu'il était généralement traduit par" énergie ". énergie vitale », mais j’ai senti
que ces termes ne traduisaient pas suffisamment le concept chinois." "Tout comme la
philosophie et la médecine naturelles chinoises, la théorie des systèmes modernes de la vie
considère un organisme vivant sous forme de fluctuations multiples et interdépendantes, et il me
semblait que le concept de ch'i était utilisé par les Chinois pour décrire le modèle global du
processus multiples de fluctuation ". [p.168 / 9]
Le livre de Capra "The Turning Point" a été publié en 1982 et reste le meilleur aperçu du
nouveau paradigme de la science. Là, Capra avait écrit que ch'i "semble représenter le principe
de l'écoulement en tant que tel, qui, selon la Chine, est toujours cyclique". Trois ans plus tard, il
rencontra Manfred Porkert lors d'une conférence sur l'acupuncture et organisa avec les
organisateurs un dialogue sur «la nouvelle vision de la réalité et la nature du ch'i , devant
plusieurs centaines de personnes.
Capra a commencé par un bref résumé de la vision systémique de la vie, en mettant l’accent sur
l’importance accordée aux modes d’organisation, à l’importance de la réflexion sur les processus
et au rôle central des fluctuations dans la dynamique des systèmes vivants. Porkert a confirmé
"que, dans la conception chinoise de la vie, la fluctuation est également considérée comme le
phénomène dynamique fondamental". Il a expliqué que le mot ch'i est un ancien mot qui signifie
"une expression dirigée et structurée du mouvement; ce n'est pas une expression aléatoire du
mouvement". Confirmant qu'il n'y a "pas de traduction directe", il a ajouté que "Même les
érudits peu habitués à utiliser des équivalents occidentaux ne traduisent pas ch'i ". C'est proche
du sens de l'énergie "mais ce n'est pas équivalent. Le terme ch'iimplique toujours une
qualification, et cette qualification est la définition de la direction. ch'i implique une direction,
un mouvement dans une direction particulière. "[p.170 / 1]
Capra explique que "lorsque les Chinois disent tsang ch'i, ils se réfèrent au mouvement des ch'i
au sein des orbes fonctionnels, appelés tsang . Il" se souvient que Porkert utilise le terme "orbe
fonctionnel" au lieu de "organe" conventionnel. traduire les Chinois Tsang afin de transmettre
l'idée que Tsang fait référence à un ensemble de relations fonctionnelles plutôt que d' une partie
isolée du corps. » Ceux - ci sont associés à des conduits communément appelés méridiens.
Quand il a demandé si le ch'i coulait le long de ceux - ci, Porkert a répondu "entre autres
choses". Il a ensuite demandé si c'était une substance qui coulait et Porkert a répondu que ce
n'était certainement pas "une substance". [P.171]
Capra: "Il me semble que ch'i a quelque chose de notre concept scientifique d'énergie en ce sens
qu'il est associé à un processus. Mais ce n'est pas quantitatif; il semble être une description
qualitative d'un schéma dynamique, d'un schéma des processus. " Porkert: "Exactement. En fait,
ch'i transmet des schémas. Dans les textes taoïstes, qui sont en quelque sorte parallèles à la
tradition médicale, et que j'ai étudiés au tout début de mes recherches, le terme ch'i exprime
cette transmission et conservation des motifs. " [p.171 / 2]
Capra: "Maintenant, puisqu'il est utilisé comme un outil pour décrire les modèles dynamiques,
diriez-vous que le ch'i est un concept théorique? Ou y a-t-il vraiment quelque chose là-bas, qui
est le ch'i ?" Porkert: "En ce sens, c'est un concept théorique. C'est un concept évolué et
rationnel en médecine, science et philosophie chinoises, mais dans le langage courant, bien sûr,
ce n'est pas le cas." [p.172]
Porkert a expliqué en outre que "j’utilise la qualité depuis près de deux décennies dans un sens
restrictif, en complément de la quantité. La qualité, en ce sens, correspond à une direction
définie, ou définissable, la direction du mouvement. Vous voyez, nous avons affaire à ici avec
deux aspects de la réalité: la masse, qui est statique et fixe, qui a une extension et s’accumule, et
le mouvement qui est dynamique et n’a aucune extension. La qualité, pour moi, se réfère au
mouvement, aux processus, aux fonctions ou changement .. "Capra:" La direction est donc
l'aspect clé de la qualité. Est-ce le seul? " Porkert: "Oui, c'est le seul." [p.172]
Capra a ensuite tenté de clarifier la relation de ch'ià la dualité yin / yang. "Je savais que ce
concept était utilisé dans toute la culture chinoise pour donner à l'idée de modèles cycliques une
structure définie en créant deux pôles, qui fixaient les limites de tous les cycles de changement."
Il a suggéré que "la directionalité semble être cruciale également pour les notions de yin et de
yang". Porkert a accepté. "La terminologie implique la directionnalité même dans le sens
originel et archaïque. La signification originelle de yin et de yang était celle de deux aspects
d'une montagne, le côté ombragé et le côté ensoleillé. Cela implique la direction du mouvement
du soleil. parler du yin et du yang en médecine, c'est la même personne, le même individu, mais
les aspects fonctionnels changent avec le temps. " Capra: " La qualité de la direction est donc
implicite lorsque les termes yin et yang sont utilisés pour décrire un mouvement cyclique; et
quand vous avez beaucoup de mouvements formant un système dynamique interdépendant, vous
obtenez un motif dynamique, etch'i ? "Porkert:" Oui. "Capra:" Mais quand vous décrivez un tel
schéma dynamique, il ne suffit pas de spécifier les directions; vous devez également décrire les
interrelations pour obtenir le schéma complet. "Porkert:" Oh, oui. Sans relation, il n'y aurait pas
de ch'i , car ch'i n'est pas un air vide. C'est le modèle structuré de relations, qui sont définies de
manière directionnelle. "[P.173]
Apparemment, le ch'i est plus que le modèle naturel de flux d’énergie directionnel: c’est «le
modèle structuré de relations». En d’autres termes, il s’agit de la trajectoire de développement
systémique, constituée du schéma relationnel dynamique de la forme évolutive du système.
Observé à tout moment, à partir d'un point particulier, le schéma structurel devient évident (en
relation avec l'observateur). L'horoscope représente le schéma structural du système solaire
observé à une heure et un lieu donnés. Représentant le schéma structurel de l'ensemble par
rapport à cette partie, on pourrait donc dire qu'elle représente le ch'i du système.
Plus tard dans le livre, Capra raconte comment il entreprit "une exploration intensive d'un large
éventail de modèles et de techniques thérapeutiques" pendant plus d'un an et réalisa finalement
que leur objectif commun était de rétablir et de maintenir l'équilibre. "Différentes écoles
traiteraient différents aspects de l'équilibre - physique, biochimique, mental ou émotionnel; ou

l'équilibre au niveau plus ésotérique des" schémas énergétiques subtils ". Dans l'esprit du
bootstrap, je considérais toutes ces approches comme des parties différentes du même mosaïque
thérapeutique ". Il a appris que "notre interaction et notre communication avec notre
environnement sont constituées de schémas rythmiques complexes, qui se croisent les uns les
autres de différentes manières"; la maladie était "manque de synchronie et d'intégration". [p.193
/ 5]
"Dans leur diagnostic du pouls [les Chinois] associent le pouls à divers modes de flux d'énergie
reflétant l'état de l'organisme tout entier." "Si l'on examinait les manifestations des schémas
rythmiques, la respiration serait une évidence." Dans une conversation avec Carl Simonton,
oncologue et cancérologue, "Simonton m'a dit que la rétention des émotions était un facteur
crucial du développement du cancer en général, et du cancer du poumon en particulier. Je me
souvenais encore de l'impressionnante démonstration de RD Laing, quelques mois Plus tôt, du
lien entre retenir ses émotions et développer son asthme, en conséquence de retenir son souffle
également, et j’ai demandé à Simonton s’il pensait que ces schémas émotionnels étaient liés à sa
respiration. "Oui, je pense qu’ils sont liés. avec le souffle ", il a répondu, "Bien que je ne sache
pas comment ils sont connectés. C'est pourquoi la respiration est si importante dans de
nombreuses pratiques méditatives." [p.209]
Capra considérait la "théorie des systèmes comme un langage commun pour décrire les
dimensions biologiques, psychologiques et sociales de la santé". "Ma première formulation était
basée sur la vision des organismes vivants en tant que systèmes cybernétiques, caractérisés par
de multiples fluctuations interdépendantes. Dans ce modèle, l'organisme sain est considéré
comme étant dans un état d'homéostasie ou d'équilibre dynamique; la santé est associée à la
flexibilité et stress avec déséquilibre et perte de flexibilité. " [p.215]
"Prigogine et Jantsch m'avaient appris que les systèmes vivants auto-organisateurs avaient non
seulement tendance à se maintenir dans leur état d'équilibre dynamique, mais montraient aussi le
contraire, bien que complémentaires, tendance à se transcender, à s'étendre de manière créative
au-delà de leurs frontières et générer de nouvelles structures et de nouvelles formes
d'organisation. " Capra observe que les pressions environnementales peuvent induire deux types
de réaction d’un organisme (ou d’un système). L'habitude est un rééquilibrage, revenant d'une
déstabilisation temporaire à l'état de normalité antérieur. Parfois, cependant, généralement en
raison de pressions plus extrêmes, "l'organisme peut également subir un processus de
transformation et de dépassement de soi, impliquant des étapes de crise et de transition et
conduisant à un tout nouvel état d'équilibre". [p.216]
"Après Jantsch, j’avais résumé la définition de Bateson du processus mental en tant que
dynamique de l’auto-organisation, ce qui signifie que, selon Bateson, l’activité organisatrice
d’un système vivant est une activité mentale et toutes ses interactions avec son environnement
sont des interactions mentales. J'avais réalisé que ce nouveau concept d'esprit était le premier qui
transcendait véritablement la division cartésienne. L'esprit et la vie étaient devenus
inséparablement liés, avec l'esprit - ou plus exactement le processus mental - étant immanents
dans la matière à tous les niveaux de la vie. " [p.216]
Capra a rencontré l'économiste alternatif pionnier Fritz Schumacher, qui a parlé de "la différence
entre ce qu'il a appelé" la science pour comprendre "et" la science pour manipuler "".
Schumacher a expliqué que le premier "a souvent été appelé la sagesse. Son but est
l'illumination et la libération de la personne, tandis que le but de la seconde est le pouvoir".
"Pendant la révolution scientifique au 17ème siècle", at-il poursuivi, "le but de la science est
passé de la sagesse au pouvoir". Il a cité l'observation célèbre de Francis Bacon selon laquelle
"la connaissance elle-même est un pouvoir" et a déclaré que "depuis lors, le nom" science "est
resté réservé à la science manipulatrice". [p.226] Cette dernière généralisation exagère plutôt le
cas, compte tenu des diverses sciences sociales qui consistent principalement en observation,
avec quelques traits de théorie et aucune manipulation de la sorte; Cependant, en ce qui
concerne l'impact social global de la science, c'est probablement assez juste. La civilisation
procède sur la base de la technologie rendue possible par la science, et la sagesse est aujourd'hui
si marginale que très peu de gens se donnent la peine de l'accumuler.
Schumacher a fait un autre commentaire qui semble le plus astucieux. Bien qu'il "ait reconnu
l'utilité de mettre l'accent sur l'interrelation et la pensée de processus dans la nouvelle physique,
il ne voyait aucune marge pour la qualité dans une science basée sur des modèles
mathématiques". Il a insisté sur ce point: "Toute la notion de modèle mathématique doit être
remise en question. Le prix de ce type de construction de modèle est la perte de qualité, ce qui
compte le plus." [p.227] C'est de la musique aux oreilles de cette rare bête, l'astrologue pensant.
Les suggestions selon lesquelles le mécanisme sous-jacent qui relie les planètes et les personnes
fonctionnent sur une base mathématique impliquent l'exclusion de la qualité (à moins que les
mathématiques ne soient reformulées pour inclure des qualités archétypales).
[Je pense que la prise en compte des variations qualitatives dans le temps qui passe est
l’essentiel pour l’interface entre l’astrologie et la science dans le nouveau paradigme. En
élaborant ma propre théorie contemporaine de l'astrologie, j'ai intuitivement compris qu'il était
nécessaire de concevoir que les archétypes astrologiques dérivent de la nature. Le principe de
base est que les variations qualitatives temporelles sont d'origine archétypale et apparaissent
dans les systèmes naturels, car les archétypes sont générés via les cycles temporels du système
solaire. La théorie ne prend en compte que les caractéristiques structurelles les plus élémentaires
de l'astrologie telles qu'elles sont généralement connues - signes, maisons, aspects - expliquant
que les qualités archétypales sont actualisées aux 12 phases égales de ces cycles.]
Capra semble avoir trouvé le point de vue de Schumacher sur la physique moderne un peu trop
négatif et a réagi en faisant référence à sa "reconnaissance des modèles". La nouvelle physique
"implique un passage de blocs de construction isolés, ou structures, à des modèles de relations".
Capra a émis l'hypothèse que "cette notion de modèle de relations semble plus proche, en
quelque sorte, de l'idée de qualité. Et je pense qu'une science qui concerne principalement des
réseaux de modèles dynamiques interdépendants sera plus proche de ce que vous appelez la"
science pour comprendre "." [p.228] Schumacher réfléchit à cette question puis déclara avec un
sourire qu'il y avait eu un physicien de sa famille avec lequel il avait "de nombreuses discussions
de ce genre". Heisenberg avait été marié à sa sœur!
Il devint évident que Schumacher avait des objections spécifiques à la physique. "La physique
ne peut avoir aucun impact philosophique car elle ne peut pas tenir compte de la notion
qualitative de niveaux d'être plus élevé et plus bas." Il a même vu des implications pour la
moralité ... "Avec l'affirmation d'Einstein selon laquelle tout est relatif, la dimension verticale a
disparu de la science et la nécessité de normes absolues de bien et de mal." Schumacher a
expliqué sa philosophie personnelle: "un ordre hiérarchique fondamental" de 4 niveaux -
minéral, végétal, animal, humain - avec 4 éléments caractéristiques correspondants - matière,
vie, conscience, conscience de soi; chaque niveau supérieur contenant ceux inférieurs. Capra
décrit cette philosophie holistique traditionnelle comme "la vieille idée de la grande chaîne de
l'être". Schumacher a déclaré que les niveaux verticaux sont des "discontinuités ontologiques".
"C'est pourquoi la physique ne peut avoir aucun impact philosophique. Elle ne peut pas gérer le
tout; elle ne traite que du niveau le plus bas." [p.229] Ken Wilber souligne également ce point
dans son livre Dans les yeux: à la recherche du nouveau paradigme (1983, révisé en 1990).
La réponse de Capra reflétait son adhésion à la théorie des systèmes, dans laquelle les niveaux
de l'holarchie de la nature découlent des interfaces de l'écosystème. Cela transcende
considérablement la physique, bien sûr, mais il s'est positionné sur un terrain plus sûr en
observant que "suite à mes mentors Heisenberg et Chew, la façon dont nous divisons la réalité en
objets, en niveaux ou en toute autre entité dépend en grande partie de nos méthodes
d'observation. Ce que nous voyons dépend de notre apparence: les schémas de la matière
reflètent les schémas de notre esprit. " [p.229]
Ce sont des déclarations métaphysiques, bien sûr, et une des faiblesses de la présentation par
ailleurs magistrale du nouveau paradigme par Capra est peut-être due à sa reconnaissance
insuffisante du rôle de la métaphysique. Les interprétations des résultats scientifiques ont
tendance à être subjectives, elles sont déterminées par la nature humaine en général et par les
préférences esthétiques en particulier. Lorsqu'ils sont exprimés en principes généraux, ceux-ci
ont tendance à devenir métaphysiques. Les scientifiques qui préfèrent les biens matériels et
évitent la philosophie ont tendance à rejeter ce raisonnement comme une spéculation sans
fondement. Les scientifiques attirés par la sagesse ont tendance à privilégier les connaissances
métaphysiques et les extrapolations inspirantes que peuvent apporter les découvertes
scientifiques.
Juger du mérite de la philosophie scientifique a donc tendance à être une question de goût
personnel. Les scientifiques de nature aventureuse voudront transcender les anciennes frontières
de la croyance. Les conservateurs, par nature, défendront le vieux paradigme avec des
affirmations dogmatiques de la description conventionnelle de la réalité. Le grand public a
tendance à se laisser guider par toutes les tendances progressives qui l’inspirent, même lorsque
ce ne sont que des possibilités intrigantes. La connaissance fiable de la science a tendance à être
ennuyeuse par contraste. L'astrologie a reconquis l'imagination du public parce qu'elle répondait
à un besoin psychique auquel la science n'avait pas réussi, mais il reste à savoir si les avantages
de l'astrologie pour le public sont réels et substantiels - ou illusoires. Pour ceux d'entre nous qui
travaillent à définir la place de l'astrologie dans le nouveau paradigme, cette question pose un
choix éthique. Soit nous nous efforçons de rendre ces avantages réels, ou non. Je crois que la
position éthique est d'aider les gens à voir la réalité de l'astrologie et de leur montrer comment
ils peuvent l'utiliser pour s'aider eux-mêmes. C’est l’approche que j’ai instinctivement ressentie
comme nécessaire lorsque j’ai pratiqué ce sport de façon professionnelle pour la première fois il
ya 20 ans, j’ai donc entrepris et appliqué dès le début. Je n'ai pas trouvé cela facile, car peu de
personnes dans notre société sont prêtes, désireuses et capables de suivre la voie du
développement évolutif, mais au moins, j'ai mis l'option à leur disposition. Les gens choisiront
en fonction de ce qui leur semble réalisable. Ils désirent l'astrologie, à cause de la mystique, mais
n'utilisent que ce qu'ils sont capables de faire. et leur montrer comment ils peuvent l'utiliser pour
s'aider eux-mêmes. C’est l’approche que j’ai instinctivement ressentie comme nécessaire lorsque
j’ai pratiqué ce sport de façon professionnelle pour la première fois il ya 20 ans, j’ai donc
entrepris et appliqué dès le début. Je n'ai pas trouvé cela facile, car peu de personnes dans notre
société sont prêtes, désireuses et capables de suivre la voie du développement évolutif, mais au
moins, j'ai mis l'option à leur disposition. Les gens choisiront en fonction de ce qui leur semble
réalisable. Ils désirent l'astrologie, à cause de la mystique, mais n'utilisent que ce qu'ils sont
capables de faire. et leur montrer comment ils peuvent l'utiliser pour s'aider eux-mêmes. C’est
l’approche que j’ai instinctivement ressentie comme nécessaire lorsque j’ai pratiqué ce sport de
façon professionnelle pour la première fois il ya 20 ans, j’ai donc entrepris et appliqué dès le
début. Je n'ai pas trouvé cela facile, car peu de personnes dans notre société sont prêtes,
désireuses et capables de suivre la voie du développement évolutif, mais au moins, j'ai mis
l'option à leur disposition. Les gens choisiront en fonction de ce qui leur semble réalisable. Ils
désirent l'astrologie, à cause de la mystique, mais n'utilisent que ce qu'ils sont capables de faire.
mais au moins, j'ai mis l'option à leur disposition. Les gens choisiront en fonction de ce qui leur
semble réalisable. Ils désirent l'astrologie, à cause de la mystique, mais n'utilisent que ce qu'ils
sont capables de faire. mais au moins, j'ai mis l'option à leur disposition. Les gens choisiront en
fonction de ce qui leur semble réalisable. Ils désirent l'astrologie, à cause de la mystique, mais
n'utilisent que ce qu'ils sont capables de faire.
Les principes métaphysiques sont nécessaires à la formulation d'une nouvelle théorie ou d'un
nouveau paradigme, mais ils ne pourront être soutenus que s'ils résonnent dans l'esprit des
personnes qui y ont accès. En tant que mèmes, ils se répandront, mais - comme toujours -
uniquement sur un terrain fertile. Le mieux que nous puissions faire en tant que théoriciens est
de les formuler dans un langage convivial une fois que nous les avons sélectionnés. Leur
sélection sera toujours plus efficace si elle est effectuée sur une base multidisciplinaire. Cela
signifie commencer par identifier des principes généraux reconnus dans plusieurs domaines de
la connaissance, de préférence plusieurs.
Le premier livre de Capra était très influent et il est rare qu'une œuvre de philosophie
contemporaine connaisse un tel succès de publication. Son second, "The Turning Point" était un
examen plus complet et approfondi du nouveau paradigme. La publication a eu lieu au début de
1982 et Capra a reçu sa copie préliminaire juste avant de s'envoler pour New Delhi afin de
donner un discours au centre pour les chercheurs invités. Il ne le savait pas, mais il devait
remettre cet exemplaire personnellement au Premier ministre indien, Indira Gandhi, quelques
jours plus tard. Il n'avait pas été informé de la possibilité de la rencontrer, mais à son arrivée "on
m'a dit qu'elle pourrait peut-être me recevoir brièvement le lendemain de ma conférence. Quand
mes hôtes ont remarqué ma grande surprise, ils m'ont dit que Mme Gandhi était familière. avec
mon travail et, en fait,dans ses discours. "La réunion a eu lieu, et le compte-rendu de Capra
inclut ces paroles d'elle ..." Je crois que la vie est une et que le monde est un. Comme vous le
savez, la philosophie indienne nous dit toujours que nous faisons partie de tout et que tout fait
partie de nous. Les problèmes du monde sont donc nécessairement tous liés les uns aux autres. "
[P.336]
Une telle tradition du holisme contraste avec la vision du monde occidentale traditionnelle, dans
laquelle les choses sont séparées sauf si elles sont liées par des relations de causalité (de manière
bipolaire). Reconnaître que le holisme traditionnel des ethnies orientales et le holisme
scientifique contemporain à la Capra, Smuts, Koestler, Sheldrake, etc., contiennent tous deux les
concepts clés «unité» et «interconnexions» est la première étape nécessaire au développement
d'une théorie du holisme. Le problème principal du holisme en tant que philosophie est que les
caractéristiques du monde qu’il résume pour former la base de la construction de la théorie
peuvent sembler statiques. Il est donc nécessaire d’inclure spécifiquement le concept de flux
dans les principes fondamentaux de la théorie. Bohm, par exemple, y est parvenu grâce à son
concept "holomovement", Par ce terme, il décrit le flux universel qui manifeste des formes
naturelles hors du domaine du potentiel. La holarchie des systèmes naturels ressemble à une
hiérarchie à ceux assez démodés pour être guidés dans leurs jugements uniquement par l'autorité
et le pouvoir, mais elle semble figée pour ceux qui voient le temps et le développement aussi
fondamentaux que les interrelations entre les parties. Il me semble donc qu'une philosophie de
processus intégrant pleinement le holisme constitue l'approche nécessaire pour formuler la
théorie astrologique contemporaine. mais il semble statique à ceux qui considèrent que le temps
et le développement sont aussi fondamentaux que les interrelations entre parties et ensembles. Il
me semble donc qu'une philosophie de processus intégrant pleinement le holisme constitue
l'approche nécessaire pour formuler la théorie astrologique contemporaine. mais il semble
statique à ceux qui considèrent que le temps et le développement sont aussi fondamentaux que
les interrelations entre parties et ensembles. Il me semble donc qu'une philosophie de processus
intégrant pleinement le holisme constitue l'approche nécessaire pour formuler la théorie
astrologique contemporaine.
Capra a également trouvé le holisme inadéquat. Il avait fait un "choix intuitif du terme"
écologique "pour caractériser le nouveau paradigme émergent. De plus, j'ai commencé à voir des
différences importantes entre" écologique "et" holistique ", l'autre terme souvent utilisé en
relation avec le nouveau paradigme. Une perception holistique signifie simplement que l'objet
ou le phénomène considéré est perçu comme un tout intégré, une gestalt totale, plutôt que d'être
réduit à la simple somme de ses parties. Une approche holistique ne doit pas nécessairement
aller au-delà du système considéré , mais il est crucial pour une approche écologique de
comprendre comment ce système particulier est intégré dans des systèmes plus vastes. " [p.260 /
1]
Cela semble être un argument valable, mais 20 ans plus tard, il semble également imparfait. Je
soupçonne que sa critique était appropriée à la compréhension limitée du holisme à l'époque,
mais maintenant, une philosophie crédible du holisme doit tenir compte du contexte. Le sujet
d'analyse, ou l'objet d'étude, ne révèle pas tout son sens si nous n'incluons pas sa relation avec
son contexte environnemental. Cet environnement peut être un écosystème au premier abord, ou
une matrice sociétale ou culturelle, mais un examen plus approfondi révélera qu'il fait partie
d'une holarchie imbriquée de systèmes englobants. L'environnement total est vraiment le
cosmos. Du point de vue du nouveau paradigme, le cosmos fournit des contextes à la fois
temporels et spatiaux. La signification d'un événement et la description d'un système naturel sont
relatives à ce contexte environnemental (spatio-temporel).
Ce que j'ai essayé de faire dans mon livre ( The Astrologer and the Paradigm Shift , 1992) était
de montrer comment montrer qu'une théorie astrologique contemporaine pouvait être
développée sur un fondement métaphysique dont la théorie de l'holisme constituait l'élément
principal. Il s’agissait donc d’une extension du travail novateur de Dane Rudhyar, intégrant une
perspective multidisciplinaire actualisée du nouveau paradigme de la science. J'ai essayé de
transcender l'approche philosophique, en observant sa vulnérabilité à la critique selon laquelle
elle était trop vague, en identifiant une série de caractéristiques fondamentales qui séparaient le
nouveau paradigme de l'ancien. Certains sont des concepts, certains principes métaphysiques.
Certaines de ces dernières ont une importation qualitative et d'autres une importation
opérationnelle. Cet essai a suivi la même stratégie analytique.
Peut-être le principe fonctionnel le plus important de la métaphysique fondamentale du nouveau

paradigme est-il la relation holistique entre la partie et le tout. C'est ce facteur opérationnel qui
permet au holisme, en tant que philosophie, d'échapper définitivement à une élimination dans ce
que Trotsky a appelé "la poubelle de l'histoire". Dans les écrits de la philosophie scientifique, le
holisme est souvent considéré comme nébuleux ou d'une utilité limitée. Nous l'avons tous vu
dans la littérature new-age comme une panacée pour tous les problèmes d'attitude, et je me
souviens d'un physicien-auteur le qualifiant de "comme un bain de sauce sans cervelle".
L'antidote recommandé contre ce type de diffusion philosophique et mentale est de se concentrer
sur le rôle de coordination que les ensembles jouent dans leurs relations avec les parties. Après
tout, c’est ce qui fait tourner le monde.
Ainsi, lorsque Capra se réfère à "la croyance de Schumacher en un ordre hiérarchique

fondamental, la" dimension verticale ", comme il l'appelait" [p.235], nous voyons qu'un principe
métaphysique, la principale caractéristique opérationnelle de l'holisme, est reconnu ici. .
L'holarchie naturelle, la «grande chaîne de l'être», était traditionnellement considérée comme
hiérarchique, ce qui est principalement mis en évidence par les relations de pouvoir «verticales».
L'opprimé est sur le dos, subordonné au dominateur. Le soleil balance les planètes autour de
leurs orbites. La règle règne; le chef commande sa tribu, le gouvernement contrôle la population
et régule le fonctionnement social. La théorie holistique spécifie un principe abstrait commun à
tous ces exemples de sa manifestation. L'ensemble du système, en tant qu'agence active,
s'efforce de déterminer son développement. Il applique des sous-systèmes de contrôle
fonctionnels pour coordonner correctement ses composants. Ces parties sont, dans de nombreux
cas, des systèmes relativement autonomes eux-mêmes, qui s’efforcent de suivre une trajectoire
de développement. L'interaction entre la partie et la totalité est symbiotique (en principe, et dans
la plupart des cas dans la nature, il en est ainsi). La relation bipolaire entre tout et partie a une
influence déterminante dans les deux sens, mais l’organisme subordonné tend à être régi par une
autorité supérieure. Lorsque plus de deux niveaux de la holarchie sont considérés en relation,
nous obtenons une partie qui est un écosystème en parties ou en sous-systèmes plus petites.
Koestler a décrit cette double relation holistique comme les "faces de Janus" de la partie / de
l'ensemble. Vu d'en haut, c'est le sous-système, gouverné par le système englobant dont il fait
partie;
Cette «dimension verticale» de Schumachers est donc mieux perçue, dans la théorie holistique,
comme le lien informationnel actif par lequel les ensembles coordonnent leurs parties. Un
mécaniste la concevrait comme la relation de «commandement et contrôle» entre la partie et le
tout, entre système et sous-système. Le fonctionnement systémique présente un tel
comportement, mais ce dernier point de vue, ne reconnaissant que l’influence dirigeante
descendante de l’ensemble, ignore le retour d’information et l’influence qui s’élève de la partie.
La relation holistique entre la partie et le tout est donc évidente au sens structurel en tant que
«dimension verticale» de la holarchie, traditionnellement considérée comme une hiérarchie.
Dans les vues statiques, telles que les schémas scientifiques, les groupements de systèmes
naturels apparaissent en relation mutuelle, organisés par appartenance à la classe dans le sens
vertical. C'est ainsi que l'ancien concept de «grande chaîne de l'être» se traduit en représentation
moderne. Fait intéressant, l'astrologie a sa représentation équivalente. L'horoscope représente la
relation holistique entre l'événement et le cosmos local. D'un point de vue temporel, l'événement
est la partie, le continuum de tous ces événements est le tout. D'un point de vue spatial, le lieu
est la partie, le cosmos est le tout. D'un point de vue organique, l'entité née alors et il y a la
partie, l'environnement est le tout. La «dimension verticale» est bien sûr le méridien. Cet
alignement directionnel sur l’axe polaire sert de conduit à l’influence directionnelle /
directionnelle de l’ensemble du système dont nous faisons partie. L'ensemble du système est
représenté dans l'horoscope par le soleil, la lune et planètes et signes du zodiaque - le système
solaire et son intersection orbitale avec la galaxie. La Terre est représentée par l'horizon.
"Tout au long de l'histoire de la science et de la philosophie occidentales, on a toujours cru qu'un

corpus de connaissances devait reposer sur des bases solides. C'est pourquoi les scientifiques et
les philosophes ont utilisé des métaphores architecturales pour décrire la connaissance. Les
physiciens ont recherché «constituants de base» de la matière et exprimant leurs théories en
termes de «principes de base», d'équations «fondamentales» et de constantes «fondamentales».
Chaque fois que se produisaient des révolutions scientifiques majeures, on sentait que les
fondements de la science évoluaient. Son célèbre discours sur la méthode : "Dans la mesure où
[les sciences] empruntent leurs principes à la philosophie, je considérais que rien de solide ne
pouvait être construit sur des fondements aussi changeants." Trois cents ans plus tard,
Heisenberg écrivait dans sonPhysique et philosophieque les fondements de la physique
classique, c’est-à-dire de l’édifice même construit par Descartes, étaient en train de changer: "La
réaction violente face au développement récent de la physique moderne ne peut être comprise
que lorsque l’on se rend compte qu’ici les fondements de la physique ont commencé à bouger; et
que cette motion a provoqué le sentiment que le sol serait coupé de la science. " Einstein, dans
son autobiographie, décrivait ses sentiments dans des termes très similaires à ceux de
Heisenberg: "C'était comme si le sol avait été retiré de dessous l'un de l'autre, sans aucune base
solide sur laquelle on aurait pu construire." Il semble que la science du futur n'aura plus besoin
de fondements solides, que la métaphore du bâtiment sera remplacée par celle du Web, ou du
réseau, dans lequel aucune partie n'est plus fondamentale qu'une autre.
Heisenberg avait raconté à Capra son séjour en Inde en 1929, lorsqu'il avait eu de longues
conversations sur la science et la philosophie indienne. Il commençait à comprendre que la
reconnaissance de la relativité, de l'interdépendance et de l'impermanence étaient des aspects
fondamentaux de la réalité physique, qui avait difficile pour lui-même et ses collègues
physiciens, était la base même des traditions spirituelles indiennes. " [p.43] Discerner cette
équivalence implicite (qu'elle soit semblable ou non) est un processus mental intuitif qui aboutit
à une compréhension subjective. Rendre la compréhension de la forme linguistique est une
entreprise philosophique. Quarante ans plus tard, il faudrait des années à la même
compréhension de Capra pour produire l’écriture distillée que j’ai examinée. Une telle
philosophie n’est pas une science et tend à perdre de la valeur. Cependant, j'estime qu'une telle
écriture peut apporter une valeur intemporelle en identifiant les principes métaphysiques qu'elle
contient. Par exemple, dans la citation ci-dessus, les trois "aspects fondamentaux de la réalité
physique" sont des concepts clés. Je suggère que la voie la plus productive pour ceux d'entre
nous qui sont intéressés par le développement du nouveau paradigme consiste à identifier et à
rassembler ces concepts et principes germinaux fondamentaux. Ces principes constitueront le
fondement métaphysique sur lequel la philosophie et les théories du nouveau paradigme seront
érigées. La relativité est un terme qui ne peut plus être condensé - c'est déjà un principe
métaphysique. L’interconnexion existe peut-être aussi, bien qu’elle puisse être mieux exprimée
par l’interrelation - elle implique une union fondamentale avec le cosmos, des relations
holistiques en général, l’appartenance, la coévolution, réseau, web. L’impermanence est
évidemment un changement, bien que mieux exprimé en principe métaphysique par «flux» ou
«flux» - la perception de phénomènes transitoires cédant ainsi la place à une perception du
développement directionnel.
Capra dit avoir lu la "Structure des révolutions scientifiques" de Kuhn en septembre 68 lors de
son vol d'Europe vers la Californie pour occuper un poste d'enseignement et de recherche. Il
était un peu «déçu par ce livre qui faisait tant parler quand je découvris que ses idées principales
me étaient déjà familières grâce à mes lectures répétées d'Heisenberg. Cependant, le livre de
Kuhn m'a introduit à la notion de paradigme scientifique, qui deviendra Plusieurs années plus
tard, le terme de «paradigme», du grec paradeigma («modèle»), a été utilisé par Kuhn pour
désigner un cadre conceptuel partagé par une communauté de scientifiques et leur fournir des
solutions et des problèmes modèles.Le tournant Je voudrais utiliser ces termes dans un sens très
large. Un paradigme, pour moi, signifierait la totalité des pensées, des perceptions et des valeurs
qui forment une vision particulière de la réalité, une vision qui est la base de la manière dont une
société s’organise. "[P.20]
Capra nous parle d'une violente attaque intellectuelle lancée contre lui (en tant que scientifique)
en 1980 par son ami de deux ans, RD Laing, devant un groupe lors de la conférence
"Psychotherapy for the Future" près de Saragosse, en Espagne. "Le point principal de l'attaque
de Laing était que la science, telle qu'elle est pratiquée aujourd'hui, n'a aucun moyen de traiter
avec la conscience, ni avec l'expérience, les valeurs, l'éthique ou quoi que ce soit faisant
référence à la qualité." Selon Laing, cette situation "provient de quelque chose qui s'est passé
dans la conscience européenne à l'époque de Galilée et de Giordano Bruno. Ces deux hommes
incarnent deux paradigmes. Galilée a déclaré que seuls des phénomènes quantifiables étaient
admis dans le domaine de la science", a déclaré Galilée. "tout ce qui ne peut être mesuré et
quantifié n'est pas scientifique"; et dans la science post-galiléenne, cela signifiait: "Ce qui ne
peut être quantifié n'est pas réel." C’est la corruption la plus profonde de la conception grecque
de la nature en tant quephysis , qui est en vie, toujours en transformation et non séparée de nous.
Le programme de Galilée nous offre un monde mort. L'expérience en tant que telle est exclue du
domaine du discours scientifique. "[P.139]
Pour être plus précis, la seule facette de l'expérience reconnue à la science était l'acte et le
résultat de l'observation de données «scientifiques», des résultats expérimentaux. Celles-ci
étaient généralement interprétées comme fournissant un sens, mais la détermination subjective
du processus d’interprétation n’a pas été reconnue par la plupart des scientifiques jusqu’à une
époque récente. La réponse de Capra était que "la première étape devait être le passage de
l'approche mécaniste et fragmentée de la science classique à un paradigme holistique, dans
lequel l'accent principal n'était plus mis sur des entités séparées mais sur des relations. Cela
permettrait d'introduire le contexte. et le sens. " [p.140]
Les lecteurs peuvent toujours conserver la croyance à l'ancienne que la science a autorité en tant
que système de croyance, car elle définit la nature de la réalité. Capra nous donne son point de
vue à ce sujet: "les scientifiques ne traitent pas de la vérité; ils traitent de descriptions limitées et
approximatives de la réalité". [p.69] Comme de nombreux autres auteurs scientifiques ont
formulé la même affirmation, nous pouvons supposer avec certitude qu’elle représente le statu
quo postmoderne. La science ne fait donc pas plus autorité que la métaphysique, lorsqu’il s’agit
de formuler un ensemble de principes généraux qui expliquent le fonctionnement du monde.
Brittannica donne cette définition de la métaphysique: "L’étude philosophique dont l’objet est de
déterminer la nature réelle des choses - de déterminer le sens, la structure et les principes de tout
ce qui est en tant qu’elle est. Bien que cette étude soit généralement conçue comme se référant à
tout ce qui est excessivement subtil et très théorique et bien que soumis à de nombreuses
critiques, il est présenté par les métaphysiciens comme l’enquête la plus fondamentale et la plus
complète, dans la mesure où elle concerne la réalité dans son ensemble. "
Le nouveau paradigme est actuellement une manière différente de comprendre la réalité,

partagée par les penseurs progressistes, qui s’explique par un ensemble d’approches
philosophiques de la vie. Nous avons vu que le holisme occupe une position centrale, la théorie
des systèmes étant une extrapolation plus spécifique. Ailleurs, notamment par Ken Wilber, on
parle de paradigme holographique. La conception et les modes opératoires de l'hologramme
signalent en effet un principe central de pertinence. J'ai suggéré que la philosophie du processus
est également une extension essentielle. Les systèmes naturels se développent et se transforment
selon des programmes d'information innés. "Lorsque Bateson a examiné le monde vivant, il a
perçu ses principes d'organisation comme étant essentiellement mentaux, l'esprit étant immanent
dans la matière à tous les niveaux de la vie. Il est ainsi parvenu à une synthèse unique des
notions d'esprit avec les notions de matière; sa tentative philosophique de faire le même point.
Les systèmes, par leur nature, prennent la forme typique qu’ils ont en raison de modèles
organisationnels inhérents, qui informent les composants. La relation partie / ensemble
mentionnée plus haut sert de canal pour diriger l’information à partir de l’ensemble, qui consiste
en instructions à la partie sur la manière de s’organiser. sa tentative philosophique de faire le
même point. Les systèmes, par leur nature, prennent la forme typique qu’ils ont en raison de
modèles organisationnels inhérents, qui informent les composants. La relation partie / ensemble
mentionnée plus haut sert de canal pour diriger l’information à partir de l’ensemble, qui consiste
en instructions à la partie sur la manière de s’organiser.
Le développement de la philosophie de Capra, comme celui de Rudhyar, tend vers des

conclusions spirituelles. Dans son débat avec Laing, Capra "a commencé par considérer les
organismes vivants comme des systèmes auto-organisateurs. Il a notamment insisté sur la
perception des formes biologiques en tant que manifestations de processus sous-jacents. J’ai
ensuite intégré le concept de Bateson selon lequel l'esprit l’organisation et la reliais à la notion
d’inconscient collectif de Jung. Enfin, après avoir préparé le terrain, j’ai précisé que ce que
j’entendais par «conscience» était la propriété de l’esprit caractérisée par la conscience de soi. "
La conscience "est une propriété de l'esprit à tous les niveaux de complexité". [p.142] Cette prise
de conscience est la capacité et l'activité d'interaction informationnelle avec l'environnement. Un
système naturel co-évolue avec son environnement, échanger à la fois énergie et information au
cours du processus. Seuls les humains, et peut-être certains animaux très évolués, ont la capacité
d'être conscients d'eux-mêmes (conscients). Les structures biologiques "sont des manifestations
de processus sous-jacents". Auto-organisation "nous avons identifié les processus mentaux. En
ce sens, les structures biologiques sont des manifestations de l'esprit. Maintenant, si nous
étendons cette façon de penser à l'univers dans son ensemble, il n'est pas exagéré de supposer
quetoutes ses structures - des particules subatomiques aux galaxies et des bactéries aux êtres
humains - sont des manifestations de la dynamique universelle de l'auto-organisation, c'est-à-
dire de l'esprit cosmique. Et ceci, plus ou moins, est la vue mystique. "[P.143]
Tous les phénomènes que nous expérimentons sont compris comme des expériences de
conscience réalisées par le Mental Universel dans un jeu créatif infiniment ingénieux. Les
problèmes et les paradoxes déroutants associés à l'existence humaine sont vus comme des
tromperies complexes inventées par le Mental Universal et intégrées au jeu cosmique; et le sens
ultime de l'existence humaine est de faire pleinement l'expérience de tous les états d'esprit
associés à cette aventure fascinante dans la conscience; être un acteur intelligent et un
compagnon de jeu dans le jeu cosmique. Dans ce cadre, la conscience n'est pas quelque chose
qui peut être dérivé ou expliqué en termes de quelque chose d'autre. C'est un fait primordial de
l'existence duquel tout le reste découle. Ce serait, très brièvement, mon credo. "[P.150] Les
l'existence duquel tout le reste découle. Ce serait, très brièvement, mon credo. "[P.150] Les
l'existence duquel tout le reste découle. Ce serait, très brièvement, mon credo. "[P.150] être un
acteur intelligent et un compagnon de jeu dans le jeu cosmique. Dans ce cadre, la conscience
n'est pas quelque chose qui peut être dérivé ou expliqué en termes de quelque chose d'autre.
C'est un fait primordial de l'existence duquel tout le reste découle. Ce serait, très brièvement,
mon credo. "[P.150] être un acteur intelligent et un compagnon de jeu dans le jeu cosmique.
Dans ce cadre, la conscience n'est pas quelque chose qui peut être dérivé ou expliqué en termes
de quelque chose d'autre. C'est un fait primordial de l'existence duquel tout le reste découle. Ce
serait, très brièvement, mon credo. "[P.150]
Quand il s’évapore pour former des nuages, "l’unité de départ est obscurcie et dissimulée par
une transformation en cours ... mais l’eau des nuages finira par se réunir avec l’océan sous forme
de pluie". Lorsque l'eau se solidifie en glace ou en "flocon de neige qui s'est cristallisé à partir de
l'eau du nuage ... vous avez ici une entité très structurée, très individuelle et distincte qui ne
ressemble, semble-t-il, pas à sa source". [p.111 / 2] Pourtant, il finit par revenir à la source.
Capra commente que "la conscience écologique, au niveau le plus profond, est la conscience
intuitive de l'unité de toute vie, l'interdépendance de ses multiples manifestations et de ses cycles
de changement et de transformation". Il suggère que la spiritualité "pourrait être définie comme
le mode de conscience dans lequel nous nous sentons connectés au cosmos dans son ensemble.
Cela montre à l'évidence que la conscience écologique est spirituelle dans son essence la plus
profonde. Et il n'est pas surprenant que la nouvelle vision de la réalité issue de la physique
moderne, qui est une vision holistique et écologique, est en harmonie avec les visions des
traditions spirituelles. " [p.113]
Les implications pour la santé du changement de paradigme évoqué par Capra ne sont pas
simplement médicales, elles s'étendent à la santé mentale et à la santé spirituelle. En 1977 à
Esalen, Grof a raconté à Capra une conférence qu’il avait donnée à Harvard à la fin des années
60. Il avait "décrit comment les patients d'un hôpital psychiatrique de Prague avaient
énormément amélioré après avoir suivi une thérapie au LSD et comment certains d'entre eux
avaient radicalement changé leur vision du monde à la suite de la thérapie, s'intéressant
sérieusement au yoga, à la méditation et à un mythe et des images archétypales Au cours de la
discussion, un psychiatre de Harvard a déclaré: "Il me semble que vous avez aidé ces patients à
faire face à leurs problèmes névrotiques, mais vous les avez rendus psychotiques." "Grof a
commenté cette vue de l'ancien paradigme. "Les critères utilisés pour définir la santé mentale -
sens de l'identité, la reconnaissance du temps et de l'espace, la perception de l'environnement,
etc. - exigent que les perceptions et les points de vue d'une personne se conforment au cadre
cartésien-newtonien. La vision du monde cartésienne n'est pas simplement le principal cadre de
référence; il est considéré comme la seule description valide de la réalité. Tout le reste est
considéré comme psychotique par les psychiatres conventionnels. "[P.126]
Ceux qui sont pris dans le conflit intellectuel, émotionnel ou spirituel qui tend à être généré par
un changement de paradigme sont pris entre le système de croyance du passé et celui du futur.
Comment réconcilier la polarité dans leur esprit est souvent une question extrêmement difficile.
J'ai trouvé le pragmatisme utile à cet égard - accepter que la dualité puisse être conçue comme
un choix entre des modèles optionnels, de sorte que l'on puisse s'y référer en fonction de la
convenance de la personne avec laquelle on communique. La position interne requise est donc le
rejet de la dichotomie en faveur de la complémentarité. "Ses observations sur des expériences
transpersonnelles lui avaient montré, a poursuivi Grof, que la conscience humaine semblait
capable de deux modes de conscience complémentaires. Dans le mode cartésien-newtonien,
nous percevons la réalité quotidienne en termes d'objets séparés, espace tridimensionnel et temps
linéaire. En mode transpersonnel, les limites habituelles de la perception sensorielle et du
raisonnement logique sont transcendées et notre perception se déplace d’objets solides à des
schémas énergétiques fluides. Grof a souligné qu'il avait utilisé le terme «complémentaire» pour
décrire les deux modes de conscience volontairement, car les modes de perception
correspondants peuvent être appelés «particules» et «ondes», par analogie avec la physique
quantique. "[P. 126]
La complémentarité est un concept métaphysique clé dans le nouveau paradigme - elle indique
l'état psychologique (ou l'attitude) nécessaire pour transcender la dualité. Il reconnaît toujours
les deux pôles opposés de sens, mais les subordonne à un contexte global englobant, dans lequel
l'un ou l'autre peut avoir une validité ou une signification relative. La relativité, comme
mentionné précédemment, est un autre concept métaphysique clé dans le nouveau paradigme. Il
relie un sujet à un contexte, en nous faisant prendre conscience que la signification est relative à
un cadre de référence connu. Dans la vie de tous les jours, nous investissons un nouveau sens
dans certaines situations fraîchement rencontrées en nous référant à ce que nous savons déjà, en
les contextualisant. Les nouvelles découvertes, idées, théories et modèles acquerront par
conséquent une signification par rapport au paradigme utilisé,
Ces concepts fournissent ensuite deux positions psychologiques essentielles à l'adepte qui
navigue dans le sujet du nouveau paradigme. Une focalisation plus concentrée sur les
caractéristiques clés du nouveau paradigme peut en révéler d'autres, et ceci est réalisable en
relisant les citations de cet essai et en compilant les principaux principes
métaphysiques.principes identifiés par Capra et les leaders d'opinion de l'avant-garde de la
science avec lesquels il a discuté de ces questions. J'ai effectué une telle sélection et la
compilation apparaît ci-dessous (libellé original en grande partie conservé). Ce faisant, mon
intention est d’illustrer ma méthodologie pour synthétiser les principes clés qui figurent à la fin
de chaque liste sous forme de résumé double. Le lecteur d’alerte peut remarquer des omissions
importantes. Le principe holographique, par exemple, bien que défendu de manière intensive par
d’autres explorateurs du nouveau paradigme, ne retient guère l’attention de Capra. Néanmoins,
son approche était plus complète que la plupart, et je pense que la plupart seront incluses.
Concepts et principes clés:

1. holisme
- conscience intuitive de l'unité de toute vie
- la vie est une et le monde est un
- l'interconnexion
- le monde est un tout indivisible; un réseau de relations incluant essentiellement l'observateur
humain
- l'unité et l'interdépendance de l'univers
- un ensemble de relations entre les différentes parties d'un tout unifié
- l'interrelation et l'interdépendance fondamentales de tous les phénomènes
- l'unicité fondamentale de tous les phénomènes
- l'analogie d'un hologramme dans lequel chaque partie contient le tout
- nous faisons partie de tout et tout fait partie de nous. Les problèmes du monde sont donc
nécessairement liés les uns aux autres.
Résumé:
- a) (expérientiel) Nous sommes une partie opérationnelle de l'univers, connectée à lui et aux
autres parties à un niveau fondamental (cette réalisation peut induire un sens mystique de l'unité
avec le monde).
- b) (intellectuel) Un système naturel est constitué de composants interconnectés dans un réseau
de relations.
2. écoulement
- l’holomovement est un phénomène dynamique à partir duquel toutes les formes de
l’écoulement de l’univers matériel
- l’impermanence
- le flux constant de transformation et de changement
- la nature intrinsèquement dynamique de la réalité
- un réseau dynamique d’événements interdépendants
- le principe de l’écoulement ... dans la vue chinoise est toujours cyclique
- Ceux qui suivent le flux naturel d’ordre dans le courant du Tao.
- dans la vision chinoise de la vie, les fluctuations sont également considérées comme le
phénomène dynamique de base
- l'organisme en bonne santé est perçu comme étant dans un état d'homéostasie ou d'équilibre
dynamique
Résumé:
- a) (expérientiel) Nous subissons des changements et des transformations, mais tout en étant
soumis aux fluctuations cycliques de l'environnement, nous avons tendance à maintenir un
équilibre dynamique.
- b) (intellectuels) Les systèmes naturels émergent de l'holomovement et évoluent dans les
fluctuations homéostatiques cycliques en tant que réseau dynamique d'événements
interdépendants.
3. Schémas, processus, relations systémiques

- notre interaction et notre communication avec notre environnement sont constituées de
schémas rythmiques complexes, qui se croisent les uns les autres de diverses manières ...
- [la maladie est] un manque de synchronisme et des schémas d'intégration de relations ... cette
notion de schéma de relations semble plus proche, en quelque sorte, de l’idée de qualité
- des schémas d’expérience qui ne peuvent être quantifiés
- des schémas de matière reflètent les schémas de notre esprit
- des schémas synchroniques plutôt que des relations de cause à effet
- le ch'i transmet des schémas
- le ch'i est ... modèle structuré de relations, qui sont définies de manière directionnelle
- la relation devrait être la base de toute définition; forme biologique est mis en place des
relations
- ch'i implique une direction, un mouvement dans une direction particulière
- la direction est l'aspect clé de la qualité
- des motifs derrière des modèles, des processus sous des structures
- l'encrage de l'individu et des sociétés dans les processus cycliques de la nature
- le concept de ch'i est utilisé par les Chinois pour décrire l'ensemble des multiples processus de
fluctuation
- processus mental - être immanent dans la matière à tous les niveaux de la vie
- le mental et l'auto-organisation [sont] simplement des aspects différents d'un même phénomène
Résumé:
- a) (expérientiel) Nous interagissons avec notre environnement (naturel et social) selon un flux
de schémas relationnels rythmiques. Lorsque nous sommes en bonne santé, nous intégrons ces
flux de manière synchrone avec divers processus cycliques environnementaux. Ces modèles et
processus structurent notre expérience via des caractéristiques qualitatives, et les composants
directionnels nous fournissent une trajectoire de développement.
- b) (intellectuels) Les systèmes naturels coordonnent leurs parties en synchronie avec leur
environnement, de sorte qu'elles se développent dans des processus éclairés par des modèles
spatio-temporels. Dans la vie à tous les niveaux, l'activité systémique traite l'information (de
l'extérieur et de l'intérieur); les structures sont construites par des processus informationnels, et
ces processus sont informés par des modèles relationnels synchroniques qui les connectent et les
coordonnent.
4. Développement et évolution
- toute énergie est une mesure d'activité [mais] Qu'est-ce qui est actif?
- l'activité organisatrice d'un système vivant est l'activité mentale et toutes ses interactions avec
son environnement sont des interactions mentales
- les systèmes auto-organisateurs présentent un certain degré d'autonomie
- les systèmes vivants et auto-organisateurs ont non seulement tendance à se maintenir dans leur
état d’équilibre dynamique, mais montre aussi le contraire, bien que complémentaire, tendance à
se dépasser, à se dépasser de manière créative au-delà de ses frontières et à générer de nouvelles
structures et de nouvelles formes d’organisation
- un ordre hiérarchique fondamental "de 4 niveaux - minéral, végétal, animal, humain - avec 4
éléments caractéristiques correspondants - matière, vie, conscience, conscience de soi, chaque
niveau supérieur contenant ceux du bas
- un ordre hiérarchique fondamental, la "dimension verticale"
Résumé:
- a) (expérientiel) Nous nous développons en échangeant de l'énergie et des informations avec
notre environnement et nous évoluons en tant qu'individus en faisant preuve de créativité afin de
nous engager dans des processus de transformation. Nous considérons la hiérarchie comme la
conséquence du différentiel de pouvoir entre les divers systèmes de contrôle de la nature et de la
société et cherchons à préserver et à renforcer notre autonomie par rapport à ce contexte.
- b) Les systèmes (intellectuels) par nature sont des processeurs actifs d’informations
relativement autonomes; ils échangent de l'énergie et des informations avec leur environnement
et les utilisent pour maintenir leurs formes en équilibre dynamique tout en se développant de
manière créative. Ils ont la capacité inhérente d’évoluer et de se transformer en un état plus
complexe. L'holarchie de la nature se compose de niveaux de complexité d'organisation
systémique, avec l'émergence de nouvelles qualités à des niveaux plus élevés. L’autonomie de
tout système dépend de l’influence coordonnée de tout système englobant dont il fait partie.
Nous voyons ici les fondements métaphysiques du nouveau paradigme de la science sous une
forme raisonnablement concise. C'est au lecteur de deviner comment l'astrologie des fossiles
peut être reformulée en cohérence avec cette image conceptuelle contemporaine. J’ai (ailleurs)
expliqué à ma propre satisfaction comment atteindre cet objectif, mais la même mentalité qui
constitue un paradigme ne peut venir que d’un grand nombre de personnes qui voient les choses
de la même manière. Les astrologues ne peuvent pas progresser en tant qu'observateurs du
changement de paradigme, ils doivent devenir des contributeurs.
Pour citer cette page:

Dennis Frank: Astrologie et le nouveau paradigme
http://cura.free.fr/xxv/23frank5.html
-----------------------
Tous droits réservés © 2002 Dennis Frank
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Astrologie Et Le Nouveau Paradigme - Par Dennis Frank

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08/06/2019 Astrologie et le nouveau paradigme - par Dennis Frank

Cet essai traite de la relation entre l'astrologie et le nouveau paradigme de la science. Ma

Werner Heisenberg a quantifié la limite profonde de la connaissance scientifique; son principe

En raison de l'effet d'inertie du paradigme dominant, de nombreuses personnes encore en vie

peut également faciliter la reconnexion (lors de la récupération de l’éducation et de l’éducation).

l'unification de l'espace et du temps et l'aspect dynamique des phénomènes subatomiques sont

Ces relations temporelles indiquent un concept métaphysique essentiel dans la reformulation

"Ma première avancée dans la compréhension de la notion de l'esprit de Bateson a eu lieu

On peut facilement en tirer quelques conclusions. Premièrement, Capra a intuitivement reconnu

Lock a déclaré que cela "constituait le fondement théorique du diagnostic et du traitement de la

traiteraient différents aspects de l'équilibre - physique, biochimique, mental ou émotionnel; ou

Peut-être le principe fonctionnel le plus important de la métaphysique fondamentale du nouveau

Ainsi, lorsque Capra se réfère à "la croyance de Schumacher en un ordre hiérarchique

"Tout au long de l'histoire de la science et de la philosophie occidentales, on a toujours cru qu'un

Le nouveau paradigme est actuellement une manière différente de comprendre la réalité,

Le développement de la philosophie de Capra, comme celui de Rudhyar, tend vers des

Concepts et principes clés:

3. Schémas, processus, relations systémiques

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