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(Requête no 30106/10)
ARRÊT
STRASBOURG
5 Décembre 2017
Cet arrêt deviendra définitif dans les conditions définies à l’article 44 § 2 de la
Convention. Il peut subir des retouches de forme.
ARRÊT BIDZHIYEVA c. RUSSIE 1
En l’affaire Bidzhiyeva c. Russie,
La Cour européenne des droits de l’homme (troisième section), siégeant
en une chambre composée de :
Helena Jäderblom, présidente,
Branko Lubarda,
Luis López Guerra,
Dmitry Dedov,
Pere Pastor Vilanova,
Alena Poláčková,
Jolien Schukking, juges,
et de Fatoş Aracı, greffière adjointe de section
Après en avoir délibéré en chambre du conseil le 14 novembre 2017,
Rend l’arrêt que voici, adopté à cette date :
PROCÉDURE
1. À l’origine de l’affaire se trouve une requête (n o 30106/10) dirigée
contre la Fédération de Russie et dont une ressortissante de cet État,
Mme Khanifa Sultanovna Bidzhiyeva (« la requérante »), a saisi la Cour en
vertu de l’article 34 de la Convention de sauvegarde des droits de l’homme
et des libertés fondamentales (« la Convention »).
2. La requête, datée du 14 mai 2010, est parvenue à la Cour le
18 mai 2010. L’enveloppe ayant été égarée, la requête a été enregistrée
comme introduite le 14 mai 2010.
3. La requérante a été représentée par Mme T. Lukashonok, juriste à
Pyatigorsk. Le gouvernement russe (« le Gouvernement ») a été représenté
initialement par M. G. Matiouchkine, ancien représentant de la Fédération
de Russie auprès de la Cour européenne des droits de l’homme, puis par son
représentant actuel, M. M. Galperine.
4. La requérante alléguait en particulier que l’annulation par la justice de
son titre de propriété relatif à une parcelle de terrain avait été effectuée en
violation de l’article 1 du Protocole no 1 à la Convention.
5. Le 3 juin 2015, la requête a été communiquée au Gouvernement.
EN FAIT
EN DROIT
A. Sur la recevabilité
3. Conclusion
55. Constatant que ce grief n’est pas manifestement mal fondé au sens
de l’article 35 § 3 a) de la Convention et qu’il ne se heurte par ailleurs à
aucun autre motif d’irrecevabilité, la Cour le déclare recevable.
10 ARRÊT BIDZHIYEVA c. RUSSIE
B. Sur le fond
2. Appréciation de la Cour
73. La requérante allègue que le tribunal du district n’a pas examiné son
exception tirée de la prescription extinctive, en violation de son droit à un
procès équitable. Elle invoque l’article 6 § 1 de la Convention dont la partie
pertinente en l’espèce est ainsi libellée :
« Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement (...) par un
tribunal (...), qui décidera (...) des contestations sur ses droits et obligations de
caractère civil (...) »
74. Le Gouvernement conteste cette thèse.
B. Appréciation de la Cour
H.J.
F.A.
ARRÊT BIDZHIYEVA c. RUSSIE – OPINION SÉPARÉE 17